Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ruines [Edean]

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Ruines [Edean]

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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 30 samedi 22 septembre 2012, 19:18:57

Le duo revint au réfectoire, et emprunta un autre couloir. Hélène était toujours en tête, et le chemin devint de plus en plus sinueux... Et de plus en plus... Gluant. Il y avait des toiles d’araignées de plus en plus nombreuses, signe que le duo devait se rapprocher d’une espèce de nid remplie d’araignées. Micahualca comprenait décidément bien des surprises, et Hélène se mit à grogner. Elle n’était pas arachnophobe, mais, malgré tout, elle n’aimait pas spécialement les araignées. Ils avaient une manière bien à eux de tuer leurs proies. Ils ne les dévoraient pas, mais utilisaient leurs dards empoisonnés pour les plonger en léthargie, puis les piéger dans leurs toiles, et les dévoraient ensuite lentement, en prenant leur temps. Mieux valait donc éviter de se faire capturer. Hélène continua à descendre un escalier rempli de toiles, tenant son épée dégainée. Elle sentait la menace proche, et regardait tout autour d’elle. Impossible de voir où les araignées se trouvaient ; ces bestioles se fondaient avant tout sur la discrétion quand elles chassaient. Il était probable qu’il n’y avait qu’une seule véritable araignée à tuer, la reine, et que les autres seraient ses petits. Une araignée chassait généralement seule. C’était un prédateur solitaire, qui ne supportait pas la concurrence.

Les deux débarquèrent dans une vaste pièce sombre, avec des toiles partout, et Hélène comprit qu’ils étaient dans le nid. Il y avait des formes dans de vastes toiles, des individus qui avaient été dévorés, et dont les cadavres étaient encore accrochés aux toiles. De nombreux œufs se tenaient ici et là, et elle s’avança prudemment, avant de s’arrêter, de fermer les yeux, et d’utiliser ses oreilles. L’odeur était horrible, une puanteur forte qui lui agressait les narines. Elle sentit des mouvements dans l’obscurité, et son épée fendit l’air presque instinctivement, tranchant une araignée, lui arrachant trois pattes et la tête. Edean tua également une autre araignée, mais se retrouva avec du sang en plein sur le visage. Il hurla, fléchissant les genoux, et Hélène se rapprocha rapidement de lui.

« Leur sang est peut-être toxique, méfiez-vous ! »

Ces araignées étaient spéciales, rien à voir avec l’araignée habituelle. On pouvait donc s’attendre au pire, et l’absence de luminosité rendait la scène très difficile à voir. Hélène, concrètement, ne voyait pas grand-chose de la vaste pièce, mais entendait les araignées partout. Une grosse épée n’était pas très utile là-dedans, et elle rangea la sienne, préférant sortir une dague. Elle fendit à nouveau l’air, tranchant une autre araignée au ventre, mais une autre en profita pour bondir sur elle, s’écrasant sur son visage. Grognant, Hélène sentit les pattes velues de la bestiole se promener sur ses cheveux, et, sans attendre de sentir le dard de la bestiole se planter dans son cou, elle planta son pouce dans la tête de la bête. Elle sentit les yeux crever, et balança l’araignée sur le sol, avant de l’écraser d’un bon coup de pied. Aucune trace de piqûre, tant mieux !

Elle pouvait désormais entendre les araignées remuer rapidement, en nombre élevé. Hélène attrapa Edean, et se mit à courir.

« Il faut partir, vite ! »

Se battre ici était suicidaire, tout simplement. La fuite était la seule option envisageable pour rester en vie. Hélène courut droit devant elle, les araignées bondissant près d’elle, les poursuivant rapidement. Elles étaient voraces, et affamées. Elle relâcha la min d’Edean, et s’élança dans un couloir, heurtant des toiles. Elle continua à courir, mais s’arrêta subitement. Le couloir était sombre, et il y avait plusieurs séries de toiles qui les bloqueraient. Hélène sortit son épée.

« Impossible de passer sans trancher ses toiles ! »

Il fallait que l’un d’eux coupe les toiles, se fraie un chemin, tandis que l’autre repousserait les araignées. Hélène avait en stock de petites fioles comprenant des grenades, et maîtrisait aussi quelques sorts magiques. Elle regarda Edean. Avec sa vision qui le brouillait, il ne pourrait pas combattre les araignées.

« Dépêchez-vous de trancher les toiles, indiqua-t-elle. Je les retiendrais autant que possible. »
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 31 lundi 24 septembre 2012, 17:23:50

-   Dépêchez-vous de trancher les toiles, je les retiendrais autan que possible.

Je tenais mon sabre fermement dans la main droite tandis-que je tentais de m’essuyer le visage encore couvert de sang avec l’autre. Les bestioles à huit pattes nous pourchassaient Hélène, avec ses dagues, massacrait les araignées et les retenaient tant bien que mal. Je levais mon sabre et l’abattit lourdement sur une toile, la découpant en deux d’un coup. Je passai au travers en entendant les cris de guerres de l’Amazone, je tranchai une autre toile puis une autre puis encore une autre, elles devenaient de plus en plus résistante comme de plus en plus épaisses. Je me mis à courir au travers de ces toiles, les araignées étaient les créatures fétiches des nécromanciens avec le chat et le serpent, ce qui expliquait la présence de se nid dans la nécropole.

Passer entre les toiles gluantes et collantes, n’était pas un exercice aisé, de plus ces araignées nous courraient après… Je pouvais entendre leurs petites pattes velues grimper le long des parois. J’entendais Hélène se débattre comme elle pouvait, mais seules elle devait être débordé, submerger par le nombre. Je continuais à avancer, escalader, tourner, de temps en temps je tombais sur une araignée, que je découpais avec mon sabre sans lui laissé la moindre chance de m’attaquer.

En deux coups je tranchais une toile plus résistante que les autres et passai à travers quand je vis que le couloir dans lequel nous étions menait à un escalier montant, gagné. Mais mes réjouissances furent courtes car j’entendis soudain un cri de douleur, Hélène ! Aussitôt je fis volte face et retournai dans les profondeurs de cette fosse aux araignées…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 32 mardi 25 septembre 2012, 01:06:02

C’est clairement dans ce genre de situations qu’Hélène aurait bien aimé disposer des fusils d’assaut de Cynna. Ils auraient fait un malheur contre la cohorte de créatures qui se rapprochaient. Tandis qu’Edean découpait, Hélène avait sorti l’une de ses bombes, et la balança vers les arachnides. En heurtant le sol, le liquide inflammable explosa, pulvérisant une dizaine de ces saloperies à huit pattes, mais il y en avait encore beaucoup. L’araignée avait eu tout le temps de faire son nid, et elle traînait sans doute dans le coin depuis des dizaines et des dizaines d’années. Micahualca était loin d’être une ville déserte ; elle ressemblait plutôt à une ville hantée. Les harpies n’étaient que le cadet des soucis des Amazones, et, s’il fallait s’aventurer dans les profondeurs, la Horde avait intérêt à bien se préparer.

Avec sa dague, Hélène combattit les araignées, bondissant en arrière, les tranchant et les découpant. Elles étaient voraces, affamées. Elle ne savait pas grand-chose dans le domaine des araignées, si ce n’est que, statistiquement, les araignées dangereuses pour les hommes étaient très faibles... Et qu’elles attaquaient généralement avec leurs dards. Or, ces dernières avait de longs crochets, plus développés que la moyenne, et elle se dit qu’il devait s’agir d’une variante particulière de la Veuve noire. Les veuves noires étaient des araignées assez dangereuses. Une veuve noire normale disposait d’un venin plus redoutable que celui du cobra, et qui pouvait mordre quelqu’un. Sa morsure était dangereuse, et ce devait être encore plus vrai pour ces saloperies paranormales. Hélène vit une araignée bondir vers elle, et sa dague trancha le ventre de l’araignée. Curieux... Une veuve noire n’était pas une araignée sauteuse, normalement...

*Ces saloperies ne sont définitivement pas normales !*

Elle continua à se reculer, et lança une autre bombe. Hélène n’était pas une chamane, et ne disposait malheureusement pas vraiment de pouvoirs magiques. Edean avait réussi à faire un toru, et Hélène se mit à courir rapidement, avant qu’une araignée ne lui saute dans le dos, et ne la mporde à l’omoplate. Poussant un hurlement, Hélène bascula sur la droite, et explosa l’araignée contre le mur. Elle roula par terre, sonnée, et se releva, se mettant à courir, titubant à moitié, alors que le Nephalem avait redescendu les marches. La vision d’Hélène se troublait. De la sueur se mit à couler le long de ses joues, alors qu’elle sentait une forte chaleur l’envahir.

« Tes ailes... Porte-moi... »

Hélène avait du mal à courir, et Edean irait bien plus vite en utilisant ses ailes le long des couloirs. Une migraine soudaine envahit sa tête, compliquant sa perception de ce qui l’entourait. L’Amazone n’allait clairement pas bien, mais n’avait que peu de doutes sur le caractère mortel du venin. Elle était forte, avec une solide constitution physique, et un mental de guerrière.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 33 mercredi 26 septembre 2012, 21:45:04

Alors que je redescendais quatre à quatre les quelques marches que j’avais grimpé, je voyais Hélène courir vers moi en titubant, les araignées toujours à ses trousses.

-   Tes ailes… porte moi…

Réussit-elle à articuler avant de tomber en avant, visiblement à bout de force. Avant qu’elle ne touche le sol j’arrivais près d’elle et la pris dans mes bras. Les monstres à huit pattes fondaient sur nous, quand je pris mon envol à travers le couloir tapissé de toiles d’Araignées. J’eu du mal a voler droit, mais il fallait faire vite et l’Amazone dans mes bras, je remontai l’escalier à une vitesse inconsciente les araignées toujours derrière nous. Une de ces sales bêtes voulue me sauté dessus et je du faire un brusque écart pour l’esquiver, l’Amazone se mit à glisser et je dû la tenir à bout de bras pour ne pas la perdre. Difficile de voler convenablement dans cette situation… le poids de la guerrière commençait sérieusement à me chauffer le muscle de bras, quand je vis une lueur, une torche ! Les araignées ayant peur de l’éclat de la flamme s’arrêtèrent brusquement et nous laissèrent filer.

Peu après nous débouchâmes dans une vaste pièce qui devait être une sorte de lieux de prière ou quelque chose dans le genre, la pièce était décorée de tapisseries à moitié rongées par le temps et trônait en son centre un autel de pierres noires. J’entrai en trombe dans la pièce déserte, en deux petits coups d’ailes je fus arrivé au centre. Je me posai et vérifiant qu’il n’y avait pas d’autres surprises caché dans cette salle, je déposais Hélène sur la table de pierre, l’allongeant délicatement sur le dos. La saloperie à huit pattes ne l’avait pas loupé, le dard avait percé le cuir du corsage et s’était profondément enfoncé entre les omoplates de l’Amazone. J’étais bien loin d’être médecin et avais déjà bien du mal avec les sorts me guérissant moi-même alors pour ce qui est d’une morsure d’araignée je ne connaissais aucun sort pour y remédier.

-   Hélène ? tu m’entends ? reste avec moi, tu iras bien. Reste le plus immobile possible pour que le venin ne se propage pas trop vite…

Dis-je en retirant le corset de la guerrière, en disant cela à voix haute je tentai de me rassurer moi-même. La blessure saignait un peu, un mince filet de liquide rouge glissait le long de son dos, d’une main ferme je pressais sur la blessure faisait gicler une mélange de sang, de pus et de résidu de venin verdâtre. Je m’étais déjà fais mordre par un serpent et j’avais été sauvé par un jeun médecin, mort depuis longtemps, mais qui m’avait appris comment réagir en car de piqure comme celle-ci. Je plaquais ma bouche sur la blessure et aspirais afin de faire ressortir le peu de venin qui ne s’était pas encore diluer dans le sang d’Hélène. Au bout d’un moment des larmes se mirent à couler sur mes joues, relevant la tête pour cracher le sang infecté qui s’était accumulé dans ma bouche, je me mis à parler à Hélène d’une voix qui se voulue la plus claire possible ne laissant pas voir mon état de détresse :

-   Hélène ? reste avec moi… tout iras bien, nous allons retrouver tes sœurs. Reste avec moi… Tu le sens ? le poids de ta tête, de ton cou, des tes épaules… le positionnement de ton corps, de tes bras, des tes cuisses, de tes jambes… dis-je en murmurant de plus en plus et en frôlant de mes doigts fins les parties du corps mentionner.

Alors que je me ne redressai, je ne vis pas quelque chose bouger derrière moi…
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 34 jeudi 27 septembre 2012, 02:58:27

Hélène n’allait franchement pas bien. Le venin engourdissait ses muscles, ralentissait ses mouvements, sa coordination, et elle se sentait comateuse. La lumière l’agressait, et elle perdit plus ou moins contact avec la réalité Elle sentait le Nephalem l’emporter, l’éloigner des araignées, et le sentait agir sur elle, tentant d’absorber le venin. Il était plutôt doué, et elle le laissa faire, ne pouvant, de toute manière, opposer aucune résistance. Elle sentit la réalité revenir, les sons, et entendait le Nephalem lui hurler dans les oreilles. Ils étaient dans une autre espèce de pièce sombre, avec un autel au centre, et des lumières discrètes dans les coins... Et les bottes d’un homme qui s’approchait lentement d’eux. Hélène tenta de parler, de dire quelque chose, mais elle se sentait encore trop faible, et put voir la silhouette de l’homme, à la lueur des flammes des bougies, un fusil de précision entre ses mains scarifiées :


Hélène tenta de lever la main, de forcer Edean à se retourner, mais il était trop tard. La crosse du fusil de l’homme frappa le Nephalem au crâne. Un coup sec et violent qui le fit trébucher, et l’homme sortit de son long manteau verdâtre un pistolet, le pointant vers eux. Une lampe-torche fixée au pistolet les éclaira. L’homme respirait par le biais d’un appareil, émettant des bruits sonores élevés. Ses mains... Hélène les regarda à nouveau, et comprit qu’il avait du être grièvement blessé.

« Vous n’avez pas le médaillon » lâcha-t-il soudain.

Il semblait... Surpris ? Hélène n’aurait su le dire. En tout cas, il avait des réflexes, et son arme était pointée sur la tempe du Nephalem. Hélène priait pour que le Nephalem n’agisse pas, car cet individu n’hésiterait pas à les tuer. Il hésita encore un peu,e t sortit une seringue, qu’il leur balança.

« En tentant d’absorber le venin de la femme, vous avez été infecté à votre tour. C’est un venin particulièrement puissant. Cette antidote vous soignera. Je vous conseille de remonter à la surface. Suivez le couloir au fond de la pièce, il vous ramènera en hauteur.
 -  Q-Qui... ?! réussit à dire Hélène.
 -  Micahualca n’est pas une ville ouverte au tourisme. Repartez d’ici avant que votre âme ne soit damnée comme la mienne. »

Ayant dit cela, le mystérieux vagabond se retourna, et disparut dans l’ombre. Hélène soupira, et contempla la seringue. Était-ce un poison ? Il y avait peu de chances qu’il cherche à les piéger. Il avait eu mille occasions de pouvoir les tuer, et il ne l’avait pas fait. Qu’avait-il voulu dire ? Quel était ce médaillon ? Et cette histoire de damnation ? Hélène grogna, et contempla la seringue. C’était une seringue tekhane, sans piqûre, mais à plaquer contre le cou. C’est ce qu’elle fit, en appuyant sur le piston. Elle grinça en sentant une espèce de morsure, mais se sentit rapidement mieux... Avec un mal de ventre terrifiant qui lui donna envie de vomir. Elle gerba à côté d’elle, relâchant la seringue, et put ensuite enfin se relever... Pour réaliser, non seulement qu’ils étaient seuls dans une petite pièce circulaire, mais qu’elle avait les seins à l’air. Elle ramassa son soutien-gorge.

« Je vais mieux... J’ignore totalement qui était ce gars, mais... Visiblement, il en sait plus que nous... Dans quoi est-ce qu’on a bien pu foutre les pieds ? »

Plus la situation avançait, plus elle était compliquée. Hélène se demandait si cet individu n’était pas celui qui avait tué ses types devant la porte fermée qu’elle avait aperçu tout à l’heure. Quoiqu’il en soit, il n’avait pas l’air hostile, puisqu’il les avait aidé, et avait visiblement des pouvoirs magiques, puisqu’il s’était téléporté.

« L’endroit n’est pas sûr, je recommande de remonter à la surface... Sélène et Tallia doivent sûrement nous y attendre. »
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 35 vendredi 28 septembre 2012, 18:41:32

J’étais face à l’Amazone toujours allongé sur l’autel, elle se tortillait sur elle-même voulant me dire quelque chose, elle ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortie. Soudain je sentis un choc violent, je tombais sur le coté. Je vis un instant une lumière blanche briller à m’en éclater les pupilles, puis je revins un peu à moi, mon crâne résonnait toujours quand je tournai la tête pour voir mon agresseur. Les images que je percevais tournait sur elle-même, tout tournait à m’en donner la nausée. Je vis un homme, ou plutôt ce qui ressemblait à un homme, dans un grand manteau sombre, il tenait un genre de fusil avec lequel il m’avait frappé. Un pistolet était braqué sur ma tête… ce qu’il ne savait certainement pas était qu’avec un peu de télékinésie, une arme à feu, si dangereuse puisse t’elle être, était un je d’enfant à désarmer, en effet il suffisait de bloquer le chien de l’arme. Mais dans mon êtas il aurait été conseillé de ne rien faire et de laisser mes esprits revernirent à moi. Enfin, il partit laissant une sorte de seringue à Hélène, elle devait contenir un antipoison.

-   L’endroit n’est pas sûr, je recommande de remonter à la surface... Sélène et Tallia doivent sûrement nous y attendre.

Je suis bien parterre, me dis-je, et se ne fus qu’au bout d’une bonne dizaine de minute que je me relevai. J’avais cru comprendre que moi aussi étais empoisonner, l’esprit encore embrumé par le coup, je pris la seringue et faisant comme Hélène la plaqua sur mon cou et appuyai sur le piston, je lâchais un petit cri de surprise en sentant le liquide se propager dans mon corps sans que la moindre aiguille ne vienne transpercer mon derme. Mon estomac se mit à se tordre en tout sens, mais je n’avais rien mangé depuis la découverte de la bibliothèque et pour tout vous dire, j’avais même un peu faim. Je me pliai en deux afin de cracher le peu de bile que contenait mon ventre et reposai l’antidote sur la table de pierre.

Une fois tous mes sens revenu, je regardai Hélène, elle avait l’air d’aller déjà beaucoup mieux, elle avait remit son corset-soutien-gorge pendant que j’étais encore sonné et semblait déjà prête à repartir. Elle avait repris son attitude de guerrière fière et orgueilleuse, ses yeux brillaient de détermination. Pour une fois je pris les devants et me dirigea vers ce couloir au fond de la pièce, c’était un long corridor de pierres noirs qui menait à une grosse porte comme celle que avons croiser un peu plus tôt, mais celle-ci était ouverte et menait à un escalier en colimaçon. Je commençais à monter les marches prudemment en me retournant plusieurs fois pour vérifier si tout allai bien pour l’Amazone. La monter fut longue, très longue… Mais eut pour effet de faire disparaitre le froid omniprésent dans cette nécropole pour le remplacer par une chaleur intense. Nous débouchâmes alors dans une petite pièce sombre dans laquelle se trouvait de table de lectures et une sorte de scriptorium.

-   Se doit être là que les Micahualcans copiaient et écrivaient les ouvrages pour leur grande bibliothèque, dis-je en reconnaissant certains symboles Terranides sur un vieux parchemin. Nous ne devons plus être loin de là sortie…
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 36 dimanche 30 septembre 2012, 15:10:21

Après cette première ébauche, la priorité, pour Hélène, était de faire à Andromaque un rapport détaillé sur ce qui venait de se passer dans les souterrains de Micahualca. Les araignées, l’arbre géant, la porte close, le carnet, les meurtres... Elle avait appris bien des choses, et avait eu autant de réponses à ses questions que de questions supplémentaires. Qui était cet inconnu qui venait de les aider ? Pourquoi le savait-il aidé ? Que cherchait-il ici ? Il n’avait pas dit grand-chose, ayant rapidement filé. Hélène ne savait pas quoi en penser, mais tout cela lui semblait très suspect. Micahualca, elle en était sûre, n’avait pas encore fini de révéler tous ses secrets... Et, pire encore pour la fière Amazone, elle était redevable à un homme, un Nephalem qui l’avait sauvé. Sans lui, elle n’aurait jamais pu fuir le cocon des araignées, ni échapper aux dragons près de l’arbre. Cette constatation était amère, et Andromaque la réprimanderait sûrement pour un tel amateurisme... Mais les faits étaient là. Elle était débitrice du Nephalem, et, en vertu de la coutume amazone, il avait droit à un privilège.

*Une chance qu’il ne connaisse pas la coutume amazone...*

Il n’était pas exclu que Cymé lui en parle, dans la mesure où les deux semblaient s’être intimement rapprochés... Cymé n’était pas une guerrière, mais une métallurgiste. Et la fierté des guerrières n’était pas aussi prononcée chez les métallurgistes. Cymé pouvait donc aisément coucher avec un étranger, et lui parler des traditions guerrières des Amazones. Hélène y songeait silencieusement en suivant le Nephalem, perdue dans ses pensées. Être redevable d’un homme était une sorte d’humiliation pour ces femmes fortes. Ils remontèrent le long d’un long escalier. Épuisant pour les pieds, mais le long chemin en colimaçon, comme l’avait expliqué leur providentiel sauveur, sembla les ramener dans la bibliothèque.

La pièce était sombre, faiblement éclairée, et Hélène s’avança, reprenant son souffle après avoir du grimper toutes ces marches. Elle était assez fatiguée, et écouta les précisions du Nephalem. Elle était d’accord avec son analyse. Elle s’approcha des rangées comprenant des livres, mais ils tombaient tous en poussière. Il n’y avait que les gravures qui étaient intacts, mais, encore une fois, la langue était incompréhensible... Ou presque. Parmi les gravures, elle vit en effet des espèces graffitis dans des idiomes plus reconnaissables. Étant d’origine princière, Hélène, au sein de la Horde, avait veillé à rester polyglotte, consciente que de telles capacités pouvaient toujours être utiles pour une guerrière, ce qui se justifia en ce moment.

N’ÉCOUTEZ PAS LES VOIX QUI MURMURENT !

QUAND VOTRE ÂME EST DAMNÉE, IL N’Y A PLUS DE SORTIES POSSIBLES !

TU MOURRAS, GODRIC !!

Il y avait encore quelques autres inscriptions, mais elles étaient illisibles. En explorant un peu plus la pièce, Hélène aperçut des cadavres dans les coins. Des squelettes qui prenaient la poussière. Elle grinça des dents, et alla vers la porte.

« Nous n’avons que trop traîné ici, il est temps de rejoindre Andromaque, et de lui faire notre rapport. »

Elle avança vers la lourde porte en bois permettant de sortir. Elle la poussa, et la porte s’ouvrit en grinçant. Hélène s’avança alors... Et entendit alors du bruit.

« Attention ! »

Elle se planqua immédiatement sur la gauche, et évita de justesse une petite hache qui fila en tournoyant, frôlant de près l’une des ailes d’Edean, avant de se loger contre le mur.

« Huaaarrghhhh-huuuuuurgh, huuuunnghhh ! » entendit-elle alors.

Un cri de frustration et de dépti, semblant appartenir à une espèce de sauvage, suivi de bruits. Hélène sortit son épée, et s’élança dans le couloir sombre. Le sol craquait sous ses pieds, et elle fila dans un couloir à droite, voyant une espèce de créature filer à quatre pattes. Probablement un genre de sauvage. Elle tenta de le poursuivre, mais il fila dans une pièce, et disparut dans un petit trou sous un mur, lui permettant de filer. Hélène pesta... Et entendit alors le sol craquer sous ses pieds.

« Oh non... »

Le sol se brisa ensuite, et elle tomba... Réussissant de justesse à s’accrocher au rebord. Un piège classique, qui continuait à confirmer qu’elle agissait comme une amatrice. Juste sous elle, il y avait des pointes tranchantes en métal, qui n’attendaient que son corps pour lui ôter la vie. Toute cette structure était bancale, ancienne, et elle comprit que l’individu qu’elle avait poursuivi, cette espèce de sauvage, lui avait tendu un piège minable, dans lequel elle était tombée. Elle ne pouvait pas forcer sans risquer de détruire son appui, et devait donc attendre que le Nephalem vienne, encore une fois, la sauver. Deux dettes dans la même journée...

*Il va falloir te ressaisir, Hélène !*
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 37 dimanche 30 septembre 2012, 21:54:52

-   Nous n’avons que trop traîné ici, il est temps de rejoindre Andromaque, et de lui faire notre rapport.

J’étais tout à fait d’accord, n’oublions pas que j’avais un intérêt financier dans cette quête et que si j’aidais les Amazones elles me laisseraient repartir avec la statuette que je convoite. Avec l’argent je pourrais lever ma propre troupe de mercenaire, et enfin entamé mes plans de vengeances…

-   Attention !

Le cri d’avertissement me sortit de mes pensées, une hache de jet fondit sur nous par la porte de sortis. Hélène se colla à un mur esquivant le coup, en un instant l’arme fut sur moi et partit se planter dans une table, manquant de peu de m’amputer d’une aile. Une sorte de râlement se fit alors entendre venant du couloir :

-   Huaaarrghhhh-huuuuuurgh, huuuunnghhh !

Je vis Hélène dégainer son épée et s’élancer à la poursuite de la créature qui venait de rugir, me laissant seul dans l’obscurité, depuis le début de notre aventure je n’avais jamais été seul. Je sentis un vague sentiment de panique faire surface. Même moi ne me serai jamais lancer à la poursuite d’un ennemis sur un terrain inconnu et potentiellement dangereux, mais l’égo de l’Amazone devait en avoir pris un coup en me laissant la sauvée et sans doute qu’elle voulait un trophée à remmener au camp. Beaucoup plus prudemment, je me mis a avancé doucement. La porte ouverte menait à un couloir qui menait lui aussi à une autre porte ouverte identique à celle que je venais de franchir. Passant la deuxième porte, la main sur la garde de mon sabre, je vis un trou dans le sol de pierre. Je me penchais, prudent, au-dessus du vide et vis Hélène les bras tendus agrippé au rebord, des piques en contrebas semblais presque impatiente de l’embrocher. J’analysais la situation, si je prenais appuie sur une de ces dalle de pierre pour remonter l’Amazone nous aurons de grande chance de tomber tout deux dans ce fichu piège. Aussi je pris du recul et couru vers le trou et sautant dedans, je dépliais mes ailes. Tombant la tête la première dans cette fosse, je tentais de remonter frôlant les pointes et évitant seulement de justesse de finir embroché… décrivant une courbe je cueillis la guerrière dans mes bras et en trois coups d’ailes nous fumes hors du trou.

-   Tout va bien ? comment te sens-tu ?

Demandais-je alors que nous nous posions à quelque mètre de là…
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 38 mardi 02 octobre 2012, 02:17:45

Hélène envisageait progressivement une solution pour sortir de là... La zone était très instable, et elle sentit des bruits de pas précipités s’y rapprocher. Le Nephalem. Ce dernier sauta dans le vide, et tomba dans le trou. Surprise, Hélène se demanda s’il ne comptait pas se suicider, mais, en tendant ses ailes, ce dernier parvint à ralentir sa chute, et put se retourner. Pestant, Hélène accepta qu’il vienne la sauver, n’ayant de toute façon aucune autre option, et se retrouva ainsi sauve. Le sauvage s’était enfui, et Hélène grogna, mécontente d’elle-même. Elle n’arrêtait pas d’enchaîner les bêtises.

« Tout va bien ? comment te sens-tu ? »

Elle pesta, et haussa les épaules, avant de s’écarter du Nephalem, et retourna dans le couloir.

« Mal » répondit-elle simplement.

Hélène retourna dans le couloir, et avança à nouveau. Elle en comptait pas épiloguer sur ses propres échecs. Elle exposerait son rapport à Andromaque, et la Reine déciderait d’agir en conséquence. L’Amazone avait commis de nombreuses erreurs, et avait failli mourir à plusieurs reprises. Tout ceci était proprement inacceptable pour elle, pour sa propre fierté. Elle avança le long du couloir, et finit par trouver un escalier en pierre. Elle avança dessus, et atteignit enfin les hauteurs de la bibliothèque. L’escalier conduisait à un autre couloir sombre, mais des trous dans le plafond permettaient d’avoir un peu de lumière émanant de rayons lumineux.

« ...Retourner prévenir la Reine ! »

Hélène se sentit soulagée en reconnaissant la voix de Sélène, et s’avança le long du couloir. Il longeait, sur la gauche, la salle centrale, où, il y a quelques heures, les Amazones s’étaient séparées. Elle trouva une porte défoncée sur la gauche, et avança. Les deux Amazones étaient au centre de la pièce, et discutaient entre elles.

« Enfin de retour, ma sœur ! s’exclama Tallia.
 -  Vous avez réussi à quitter cet arbre ?
 -  Depuis une dizaine de minutes... »

Sélène donna quelques explications supplémentaires. Elles avaient fui au milieu des branches, remontant vers le sommet de l’arbre, et avaient trouvé des débris et des fissures dans le plafond, leur permettant de retourner en hauteur. Hélène, de son côté, leur expliqua ce qui s’était passé. Les araignées, puis le mystérieux individu qui avait disparu, et les sauvages... Ainsi que la porte fermée, les cadavres, et le carnet.

« Et ben... Il nous faut retourner voir Andromaque...
 -  Et surveiller cette bibliothèque... L’une de nous doit rester ici pour organiser cette bibliothèque, et mieux la répertorier quand nos sœurs viendront.
 -  Tu songes à faire de cet endroit un avant-poste ? »

Hélène hocha la tête, acquiesçant silencieusement. C’était une bonne idée. Cette bibliothèque semblait être le point d’entrée pour les profondeurs de Micahualca, et cette porte fermée, selon l’Amazone, était une bonne piste pour retrouver les statuettes... Tout comme la salle dans laquelle Edean et elle s’étaient retrouvés après avoir échappé aux araignées. Hélène n’avait pas eu le temps de l’explorer, ni les capacités nécessaires, mais elle supposait que les statuettes devaient se trouver dans une espèce de temple, d’édifice religieux. Cette salle de cérémonie pouvait peut-être leur indiquer où se trouvait la salle des statuettes. A vrai dire, plus Hélène y réfléchissait, plus elle se disait que cet arbre devait être le centre du temple religieux de Micahualca... Il faudrait donc concentrer les recherches sur cette zone, et, pour ça, les Amazones auraient besoin du savoir de Mythilène en la matière.

« Je vais surveiller la bibliothèque et ses alentours, intervint Hélène. Le Nephalem restera avec moi, ses ailes seront utiles pour surveiller la région. »

Tallia et Sélène se regardèrent entre elles, et la fille d’Andromaque haussa les épaules.

« Ça me va, ma sœur.
 -  Nous reviendrons vite. »

Et les deux sœurs se retournèrent, et se dirigèrent vers la sortie de la bibliothèque, retournant voir Andromaque.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 39 mercredi 03 octobre 2012, 20:34:00

-   Mal…

Lâcha simplement l’Amazone visiblement mécontente, avant de retourner de la d’où nous venions pour prendre une autre porte. Moi je restai ici, stupéfait de la réaction d’Hélène, je venais de la sauver tout de même ! Enfin sa fierté de guerrière avait dû en prendre un coup, mais elle était en un seul morceau et c’est se qui importait. Tournant le regard, je vis deux grands yeux jaunes me fixer dans l’ombre de l’autre coté du trou, ce regard était plein de malveillance. Je tendis la main ver ce regard en un geste purement symbolique, je ressentis une puissance machiavélique que je juga être de la nécromancie et la créature qui me fixait en ce moment était ce qu’on appelle communément une goule. Les goules sont le résultat d’expérience nécromanciennes pour tente de réinsufflé l’âme du mort dans son corps et ainsi le nécromancien aurait put « soigner » la mort. Mais la mort n’est pas une maladie si bien que ses âmes arrachés au repos éternel se sont complètement déchainer et les nécromanciens ont dû les asservir tel des simple zombis. Depuis ces expériences malheureuses, les goules folles de douleur sont transformées en véritable machine de guerre au service des nécromanciens. Celle-ci a dû perdre ses maîtres il y a longtemps sinon Hélène et moi serions morts à l’heure qu’il est.

Détournant enfin la tête je suivis le chemin qu’avais emprunté l’Amazone, remontant au niveau de la bibliothèque. Débouchant dans la grande salle d’où nous étions partit, j’arrivais juste à temps pour voir la fille d’Andromaque et Tallia sortir de la pièce laissant Hélène derrières elles.

-   Hélène ? Comment ? Pourquoi ?

Haletais-je en courant à moitié au centre de la pièce, la stupeur me coupait le souffle. J’avais sauvé Hélène par deux fois et pour me remercier elle décidait de nous laisser dans cette enfer… j’y croyais pas.

-   La prochaine fois que tu seras sur le point de mourir je te laisserai crever !

Criais-je furieux envers l’Amazone…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 40 jeudi 04 octobre 2012, 00:54:28

Laissant ses sœurs partir, Hélène regarda autour d’elle. Elle allait devoir patrouiller, établir un périmètre, et être ainsi plus en mesure d’accueillir les autres Amazones. Elle avait failli par deux fois à sa mission, et c’était sa manière à elle de se racheter. Elle ne tint pas compte de protestations du Nephalem, jusqu’à ce que ce dernier commence à hausser le ton, et à ne la fatiguer.

« La prochaine fois que tu seras sur le point de mourir je te laisserai crever ! »

Hélène ferma les yeux, grogna, et se retourna d’un coup vers le Nephalem... Pour le gifler. Un coup sec, qui le déstabilisa à moitié. Avant qu’il n’ait le temps de se ressaisir, Hélène dégaina sa lame, et amorça le geste de le décapiter... Avant de s’arrêter à quelques centimètres de sa gorge.

« Sache bien, mâle, que personne ne commande aux Amazones, ou ne leur hurle dessus ! Rappelle-toi ta douleur quand tu commettras à nouveau cette erreur ! »

Soupirant, Hélène attendit quelques secondes, puis rengaina sa lame, et se retourna, commençant à regarder les tables.

« Si vous voulez retourner au camp, ou quitter la ville, libre à vous. Mais ne revenez plus chialer dans mes oreilles. »

Hélène s’en moquait bien, et n’avait pas à se justifier. Elle avait échoué, et il était temps pour elle de trouver un moyen de se racheter, de rattraper ses erreurs. Pour cela, elle comptait accomplir une mission simple, qui consistait à explorer la zone, et faire des patrouilles. L’Amazone sortit ainsi de la bibliothèque, et sentit l’air frais, bienvenue, remuer sur ses cheveux. Elle regarda autour d’elle, et comprit rapidement que la bibliothèque était le plus gros bâtiment alentour. Depuis son toit, elle aurait une belle vue d’ensemble. Lentement, l’Amazone se mit à marcher, cherchant un moyen de grimper. A ce stade-là, elle se moquait bien que le Nephalem la suive ou parte. S’il ne lui avait pas sauvé la vie, elle l’aurait déjà tué pour son ton véhément, inacceptable envers une Amazone. Seule une autre Amazone pouvait hurler sur une sœur. Les Amazones avaient leur fierté, et il ne fallait jamais l’oublier.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 41 samedi 06 octobre 2012, 23:37:54

J’avais regretté mes paroles dès que je les aie prononcés, mais je ne m’attendais pas à ça. Elle m’avait menacé de me tuer et ne c’était arrêter qu’au dernier moment. J’avais pu sentir le métal froid de la lame sur mon cou et la brulure de la gifle sur ma joue était des plus ardentes. Puis rengainant son épée Hélène me tourna le dos…

-   Si vous voulez retourner au camp, ou quitter la ville, libre à vous. Mais ne revenez plus chialer dans mes oreilles.

Puis cela étant dit elle quitta la pièce et sortit du bâtiment, me laissant pantois. Une envie de meurtre me pris, je voulais détruire quelque chose, mais ma conscience me retint d’attaquer Hélène, autrement les autres Amazones me considèreront comme une menace et adieu les statuettes. Aussi une fois que la guerrière fut sortie, je dégainais mon sabre et en un hurlement de fureur je découpais une table en deux, d’un coup. Je devais me ressaisir, je n’étais plus un enfant bordel ! Mais je crois que le seul moyen de lui faire comprendre ça serait de l’aplatir en duel devant ses sœurs, aussi je devais pour le moment, faire preuve de sagesse et me calmer. Nous nous étions tous deux comporter comme des gamin et pour ma propre sécurité je ne devais pas rentre dans le jeu qui disait « œil pour œil, dent pour dent ».

Aussi je rejoignis Hélène au-dehors. Tandis qu’elle patrouillait la zone, je m’adossai sur une colonne en observant le paysage, quand elle aura besoin de moi elle me fera signe, me disais-je en contemplant la zone. Une petite brise fraiche faisait danser mes cheveux argentés devant mes yeux, nous avions failli mourir plusieurs fois dans cette bibliothèque. Je croyais que nos mésaventures nous aurais rapproché, pourtant elle semblait toujours me considérer comme un... Comme un « rien du tout » ! Malgré que je l’ai sauvé, deux fois même. Je décidai de m’approcher de la belle Amazone afin de m’expliquer avec elle et surtout lui demander ce qu’elle attendait de moi. Et pourquoi elle m’avait agressé pour cela je la rejoignais en courant à moitié.

-   Hélène, fière Amazone, je m’excuse si mes mots immatures vous on blesser… Je ne suis malheureusement pas coutumier des codes sociaux de la horde. Mais je que tu… que vous auriez décidé de retourner au camp vous qui teniez il y a si peu, faire personnellement votre rapport à Andromaque…
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 42 dimanche 07 octobre 2012, 00:34:08

L’Amazone ne tarda pas à trouver un moyen de grimper sur la bibliothèque. Un bâtiment à proximité était en ruines, et l’une des colonnes de la bibliothèque s’était partiellement écrasée dessus. En faisant un peu d’acrobatie, elle y arriverait sans peine. De plus, un peu de sport ne pourrait pas lui faire de mal, vu qu’il faisait très froid ici. Des vents frais balayaient les rues de Micahualca, et l’exercice physique la réchaufferait. Alors qu’elle se rapprochait du bâtiment, Edean la rejoignit, et se mit à lui parler. Elle se doutait bien que le Nephalem devait être énervé. Énervé contre elle, contre un comportement qu’il ne comprenait pas, mais aussi contre lui. Il était un mâle, et elle savait qu’il avait couché avec Cymé. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir qu’il désirait probablement Hélène... Et ce n’est pas comme si ce n’était pas réciproque. Hélène avait juste plus de retenue que sa sœur Cymé. Elle était une métallurgiste, après tout, et, si les Amazones couchaient aisément entre elles, face à des inconnues, surtout des inconnus, c’était plus compliqué.

« Hélène, fière Amazone, je m’excuse si mes mots immatures vous on blesser… Je ne suis malheureusement pas coutumier des codes sociaux de la horde. Mais je que tu… que vous auriez décidé de retourner au camp vous qui teniez il y a si peu, faire personnellement votre rapport à Andromaque… »

Elle se retourna, et son visage s’adoucit légèrement. Il ne méritait pas son aigreur, et elle décida de se justifier... Car il était vrai qu’il ne connaissait pas la manière dont la Horde vivait... Il y avait bien des rumeurs et des mythes sur le légendaire peuple des Amazones, mais la réalité était parfois différente de ce qu’on en disait. L’Amazone s’expliqua rapidement :

« Tu ne mérites pas mon amertume, Nephalem. Les Amazones sont des guerrières fières et solitaires, qui ne dépendent de personne d’autre que leur propre peuple. Nous sommes comme une famille, et tu m’as sauvé la vie à deux reprises. Pour une Amazone, avoir une dette de vie est une honte, a fortiori quand cette dette échoue sur un étranger et un mâle. »

Elle marqua une petite pause, le temps que l’homme comprenne bien, et elle poursuivit :

« Je suis née Princesse, avant de devenir Amazone. Voilà pourquoi on m’appelle l’Amazone princière. J’ai adhéré au mode de vie des Amazones, et vous avez du remarquer que nous n’acceptions que difficilement les mâles au sein de notre peuple. Je suis avant tout en colère contre moi-même... Je ne peux pas vous en vouloir, car vous ignorez nos rites, mais, à l’avenir, gardez-vous de crier après une Amazone. Dans notre culture, quand un homme fait ça, c’est le signe qu’il nous prend pour une créature faible, et ceci est une atteinte à notre honneur... Je sais que c’était involontaire, et que vous ne pensiez pas à mal... Mais je ne pouvais pas non plus faire comme si rien ne s’était passé. »

Hélène expliquait pourquoi elle avait agi. Non seulement parce qu’elle se sentait faible, mais aussi parce qu’Edean lui avait rappelé cette faiblesse. Les deux raisons étaient en réalité liées, puisque tout tournait autour des échecs de l’Amazone. Elle secoua la tête, puis haussa les épaules, et revint au rapport.

« Ma Reine peut attendre mon rapport... Ma première priorité était de sortir des profondeurs pour avertir la Reine de ce que nous avons vu, mais, comme Sélène et Tallia peuvent s’en charger, j’ai préféré faire une mission plus gratifiante que revenir au camp... Et essayer de récupérer mon honneur perdu. »

Elle s’avança ensuite vers la maison détruite, et s’avança dans le salon. C’était probablement une ancienne habitation, dévastée, et elle grimpa l’escalier interne, commençant à escalader les ruines pour rejoindre le toit de la bibliothèque. Le Nephalem allait devoir comprendre comment les Amazones fonctionnaient. Leur mode de pensée était très particulier, et il fallait bien l’avoir à l’esprit pour aborder ces femmes.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 43 lundi 08 octobre 2012, 16:11:50

J’avais cru comprendre que les Amazones étaient un peuple de guerrière nomade et surtout misandre. Elles s’étaient érigées sous des valeurs comme l’honneur ou la tradition et le respect des ainées, aussi je pouvais aisément comprendre que pour Hélène, avoir été sauvé par un homme est déshonneur. D’après ce qu’elle m’avait dit elle me devais une dette, non deux dettes… Il faudrait que je les utilise en dernier recours, les Amazones peuvent encore m’être utile dans ma quête et après ce que nous venions de traverser, il était rassurant d’être assuré de son soutient.

Je souris intérieurement, « L’Amazone princière », c’était donc ça la petite pointe de snobisme qui notifiait le comportement d’Hélène ? Puis je repris une expression grave, je voulais lui déclamer que jamais je ne pourrais le trouver faible, elle qui avait tenu tête à elle seul face à toute une horde d’araignées géantes, elle avait eu un courage exemplaire, elle avait prouvé sa constitution en survivant au venin des arachnides… De mon point de vu son honneur n’avait rien à se reprocher, mais je suis encore loin de penser comme une Amazone.

Alors qu’Hélène escaladait les ruines d’une ancienne habitation afin d’accéder au toit de la bibliothèque, faisant par-là, preuve d’agilité, je rejoignis le toit en quelque coups d’ailes. C’était une sorte de terrasse et au centre de ce toit plat se dressait un magnifique dôme en or, invisible depuis le sol. Ce ne fut pas tant l’or en lui-même qui me laissa pantelant, mais la redécouverte d’une merveille architectural qu’était ce toit. Fermant la bouche, me rendant soudainement compte de mon idiotie, je m’assis au bord du dôme les pieds dans le vide.

Il faisait frai, mais c’était une fraicheur bienvenue par rapport au froid de mort qui régnait dans la nécropole de Miahualca. J’étendis ma perception afin de détecter une quelconque trace de créature vivante ou mort-vivante dans les parages. Mon esprit quitta mon corps qui entra dans une sorte de transe, et naviguait sur les Arcanes afin de voir, de sentir, d’ouïr plus distinctement. Je pouvais sentir ce fluide qui relie chaque être vivant et qui encore plus que les quatre éléments donne lieu aux magies, ce fluide peut porter beaucoup de noms, nous l’appellerons mana.

A part Hélène et moi-même et la goule qui à faillis nous tuer tous deux, je ne détectai aucun être vivant ami ou ennemi dans un rayon de plus d’un kilomètre. Enfin un peu de repos, me dis-je alors que mon esprit regagnait mon corps. Ne faisant plus qu’un avec moi-même je m’allongeais le long du dôme en position semi-coucher. La faim revint me titiller, mais des pensées plus importante occupait mon cerveau, en particulier je pensais à qui pouvais bien être cet énergumène qui m’avait frappé par derrière… Il avait un drôle d’équipement en tout cas, il était surement Tekhan comme Cymé. Je pensais à la métallurgiste avec un soupçon de regret, elle m’avait fait tant plaisir. Puis je vins à me demander jusqu’où peut aller cette histoire de dette…
« Modifié: mardi 09 octobre 2012, 12:45:41 par Edean »
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 44 mardi 09 octobre 2012, 00:55:26

Hélène dut faire un peu d’escalade, et avança le long du pilier brisé, réussissant à rejoindre le toit. Elle sauta pour atterrir sur l’un des promontoires longeant le toit, et continua à grimper, utilisant ses bras pour soulever son corps. Elle vit un curieux dôme doré au centre de la bibliothèque, et se rapprocha lentement de ce dernier, surprise. Elle vit que le Nephalem était déjà là, et semblait méditer. Peu importait... L’Amazone préféra se rapprocher du dôme, et le détailla. Elle put voir qu’il était entouré par une petite terrasse, et qu’il y avait plusieurs leviers. Elle en tira un, et le dôme grinça. L’antique structure se déplaçait lentement et difficile, les joints et le mécanisme devant être rouillés. Elle décida de laisser là le levier, comprenant qu’il devait servir à faire pivoter le dôme, et en abaissa un autre. Elle vit l’une des parties du dôme coulisser, et réalisa qu’il s’agissait d’une trappe, d’un panneau. Une espèce de grand miroir se trouvait derrière, et elle observa cet objet pendant plusieurs secondes, avant d’en comprendre la fonction.

*Ce doit être un genre de panneau solaire...*

Les Micahualcans avaient après tout, selon les informations que la Horde avait réussi à glaner, des connaissances poussées dans ce domaine. Si les pyramides servaient à canaliser les rayons solaires pour réchauffer la ville, ce dôme devait servir à réchauffer la bibliothèque. Il devait y avoir tout un système complexe qui permettait de réchauffer cette partie de la cité. C’était tout simplement impressionnant. Bien qu’elle soit avant tout une guerrière, Hélène n’en restait pas moins une femme cultivée, et, pour une civilisation qui avait existé il y a des siècles, voire même des millénaires, Micahualca avait vraiment eu une avance considérable. Ses secrets étaient encore nombreux, et elle laissa là le dôme, continuant à regarder autour d’elle.

La zone semblait déserte et inanimée. Personne ne devait remonter à la surface. Micahualca conservait profondément ses secrets, dans les profondeurs de ses souterrains. Il leur faudrait retourner là-dedans, mais probablement en trouvant une autre entrée, et en faisant des recherches sur cet arbre. Il était bien trop dangereux pour qu’on retourne s’y aventurer. Hélène, en tout cas, n’y tenait pas. Elle fit lentement le tour de la bibliothèque, ne voyant que des bâtiments abandonnés, et sentant le mugissement du vent. Quand elle levait la tête, elle pouvait voir au loin quelques dragons, ou les entendre rugir. L’Amazone princière ne pouvait qu’espérer que ces volatiles ne songeraient pas à descendre pour s’attaquer à la Horde. Certes, les Amazones savaient se défendre, mais les dragons étaient de puissantes créatures. Cependant, ces derniers semblaient craindre la ville, et rechignaient à s’en approcher.

*Il faut croire qu’il émane de ce lieu quelque chose qui les effraie...*

Hélène finit par revenir près du Nephalem, près du dôme. Le temps que les sœurs reviennent, il y avait un peu de temps à attendre. Elle s’assit à côté de lui, et soupira lentement, posant sa tête contre le rebord du dôme, et lâcha une remarque assez personnelle :

« Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que la situation soit si compliquée dans cette ville... Elle est à la hauteur de sa réputation... »

Depuis cette position, on avait un formidable panorama, non seulement sur la ville, mais aussi sur les vallées se trouvant tout autour. Ce paysage était superbe, et on pouvait voir des nuages bas. Micahualca flottait directement au milieu des nuages. Plus Hélène était ici, et plus elle se demandait ce qui avait bien pu se passer pour que la cité sombre à ce point...
DC d’Alice Korvander.

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