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Ruines [Edean]

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Ruines [Edean]

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Les Amazones

Légion

Ruines [Edean]

vendredi 24 août 2012, 11:56:18

Elles étaient là depuis maintenant deux semaines, ayant établi leur camp principal dans ce qui, jadis, devait être une grande place publique. Tout était en ruines, maintenant, et le vent avait amené bon nombre de poussières dans les restes de cette grande ville juchée dans les montagnes. Les rayons du soleil éclairaient faiblement cette zone, et, depuis maintenant deux semaines, les Amazones n’avaient que peu vu la lumière du soleil. Très peu, mais ce n’était pas ça qui les forcerait à partir, ou à rebrousser chemin. Elles étaient venues ici pour une raison bien précise, qui ne souffrirait aucune excuse, tant qu’on n’aurait pas enfin retrouvé la relique. Les Amazones recherchaient un objet sacré qui, d’après leurs informations, étaient une statuette de la Déesse. Un objet de grande valeur pour ces femmes, qui, sous leur allure barbare et sauvage, n’en étaient pas moins pieuses. Quand l’une des Amazones avait rapporté cette information à Andromaque, Reine des Amazones, cette dernière en avait immédiatement vérifié la véracité. L’Amazone en question l’avait obtenu de la part d’un moine qui vivait dans un monastère reclus. Le moine en question avait montré à Andromaque des cartes et des livres, des témoignages, des récits... Andromaque y avait passé plusieurs jours, se plongeant dans la lecture des différentes informations de cette bibliothèque, et avait ainsi acquis la conviction qu’une statue en or de la Déesse-mère des Amazones se trouvait dans les profondeurs d’une grande ville. Les explorateurs qui avaient fouillé cette ville avaient clairement indiqué des gravures et rapporté des textes antiques témoignant de cette statue.

Avec ces informations en tête, Andromaque était partie avec sa Horde vers les montagnes d’une ancienne civilisation. Ce peuple avait beaucoup souffert de la peste et d’autres calamités naturelles, et il ne restait plus que des ruines en hauteur. Le voyage vers la ville fut assez long, durant plusieurs jours, car transporter tout un peuple n’était pas facile. La région était du reste assez sauvage, et, à plusieurs reprises, des éclaireuses indiquèrent avoir entendu des dragons rugir dans les coins. Ces informations inquiétèrent les travailleuses et les ouvrières amazones, contraignant Andromaque à plusieurs discours, où elle leur assurait que tout se passerait bien, mais qu’il était prioritaire de récupérer cette statue.

« La Déesse-mère l’exige ! affirmait-elle. Nous devons récupérer les reliques sacrées, et les rapporter au Sanctuaire des Amazones ! »

La marche reprenait donc, et elles finirent par atteindre la ville en question. Elle était grande, comprenait plusieurs pyramides, et se découpait en plusieurs quartiers s’articulant autour d’une structure centrale. Chaque quartier était séparé des autres par de longs ponts surplombant le vide, et chaque quartier s’organisait autour d’une grande pyramide qui comprenait des escaliers se perdant dans de profondes cryptes. La structure centrale comprenait une pyramide massive, mais les ponts y conduisant étaient tous brisés. Micahualca, nom de cette ville, était immense, et il n’y avait plus âme qui vive... En faisant exception des monstres et autres bêtes sauvages. Les Amazones s’étaient établies dans le quartier d’accueil, qui comprenait une grande place centrale où on avait dressé les tentes, et où on se reposait, tandis que les guerrières amazones se divisaient en patrouilles explorant Micahualca, et en sentinelles protégeant la Horde.

C’est dans les rues d’un quartier que plusieurs Amazones avançaient entre elles. Il y avait Cynna, la redoutable Amazone tekhane, Pirène, et Acté. Trois femmes fortes, qui avançaient le long d’une ruelle en fouillant des maisons, à la recherche de caves, d’indices, de livres, ou de cartes. Étant la plus pieuse des trois, Acté les menait.

« Allez, mes sœurs, nous ne pouvons pas retourner au campement sans avoir rien trouvé !
 -  Il n’y a rien de plus que des squelettes poussiéreux et des araignées dans cette ville, répliqua Pirène. Comment veux-tu trouver quoi que ce soit de potable, ma sœur ?
 -  La Déesse guide nos pas, c’est l’essentiel ! »

Difficile d’argumenter dans ces conditions. Les trois Amazones avançaient en formation serrée, Cynna tenant entre les mains un puissant fusil à pompe, et, dans le dos, un lance-grenades. Elle s’était plutôt bien équipée pour cette expédition, leur objectif étant une structure assez grande qu’Hélène avait aperçu hier, mais sans avoir le temps de l’explorer, Andromaque ayant décrété que, à la tombée du crépuscule, toutes les Amazones devaient revenir au campement. Andromaque était sûre que Micahualca comprenait bien des périples et des menaces.

« Nous approchons... »

Elles descendirent de petits escaliers en pierre entre deux bâtiments, enjambant les gravats d’une portion de mur, et atteignirent une autre place avec un grand bâtiment au centre. Il comprenait des colonnes à l’entrée, et de nombreuses fenêtres. Une partie du mur était en miettes, et elles entendirent des corbeaux coasser en s’envolant. Acté sentit un frisson la traverser. Pour elle, Andromaque était une véritable mère, et revenir bredouille était à chaque fois une source de déception pour la guerrière. Elle espérait réussir à obtenir des informations, et en était sûre ! La Déesse lui avait permis d’accéder à ce site, qui devait sûrement abriter des ouvrages ! Elle s’avança assez rapidement, grimpa un petit perron, et passa à travers des portes défoncées, et ne put empêcher un sourire d’éclairer ses lèvres.

« C’est une bibliothèque ! »

Une grande pièce avec de grandes vitres en hauteur, plusieurs niveaux, et d’immenses étagères, avec des tables de lecture. Quelle trouvaille ! Acté s’avança un peu, et s’arrêta brusquement, en entendant des... Des bruits de mastication, et des soupirs et grognements. Surprise, elle fit signe aux sœurs de se taire, et s’approcha lentement, très lentement, épée en avant, de l’espace entre deux étagères où elle percevait maintenant des grognements curieux. Ce qu’elle vit n’était pas très beau, loin de là. Une harpie était en train de dévorer le cadavre d’un homme, venant de lui arracher un doigt.

*Par la Déesse, nous ne serions pas seules ici ?*

L’harpie se rendit soudain compte de la présence de l’Amazone, et poussa un cri, puis s’envola dans les airs. Acté tenta de s’approcher du cadavre de l’homme, quand d’autres hurlements se firent entendre. Elle pesta, alors que de nombreuses harpies convergeaient désormais sur les trois femmes. Son bouclier se leva, et les serres acérées d’une harpie heurtèrent l’acier, tandis que son épée lui tranchait les pattes, avant qu’elle ne frappe une autre harpie avec ledit bouclier, envoyant la créature s’écraser contre une étagère, renversant une série de livres avant que la lame d’Acté, ne décrivant un cercle, ne vienne lui arracher la tête.

« En formation, mes sœurs ! » hurla-t-elle.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 1 vendredi 24 août 2012, 20:31:18

Nous entrions dans les landes dévastés, un grand désert ou le terre calciné ne laissai plus rien poussé, même l’eau des rivières était imbuvable. Nous étions quatre, quatre aventurier appâté par le gain. Un pourfendeur habile, une prêtresse farouche, un rodeur du nord et moi pauvre Nephilim, composions cette fière équipe de mercenaires. Nous avions été engagés par un sage Terranide à hauteur de huit miles pièce d’or pour récupérer une statuette en or de la déité Amazones. Nous avions passé plusieurs jours à consulté la grande bibliothèque de Nexus, à consulter des augures, devins, oracles, mais ce ne fut que par hasard que nous sûmes ou elle se trouvait. Dans ce désert carbonisé que sont ces landes, ce trouvait les ruines antique d’une ville perdue depuis des siècles.

Bien avant l’arrivée des autres dieux sur Terra, la ville de Micahualca florissait, était un centre culturel, économique et scientifique de ce monde, ils vénérèrent la déesse Aphrodite qui les protégeait des affres de la vie et des catastrophes naturelles. Mais malheureusement pour le peuple de Micahualca, ils abandonnèrent peu à peu le culte de la déesse pour ce consacré au autres dieux créer par Aphrodite pour qu'ils puissent aider au développement de leur civilisation. Alors prise d’une terrible colère elle se vengea en envoyant des malédictions et des catastrophes sur la ville, la réduisant à l’état de ruines fumante   .

Ces ruines se dressaient sur le flanc d’une montagne, au nord des landes, là au les créatures qui les peuplaient devenaient féroces… avec mes longues allies, je faisais office d’éclaireur volant. J’étais équipé de mon sabre katana et d’une armure de cuir clouté. Nous arrivâmes sans encombres ou presque à l’entrée des ruines de Micahualca, les bâtiments avaient souffert durant les siècles de absence d’entretiens, divers plantes grimpante avaient recouvert les pierres, de la poussière volait à chacun de nos mouvements. Chaque place se formait autour d’un bâtiment Pyramidal, sans doute un temple… La statuette doit être cachée à l’intérieur, mais s’il avait des pièges ? Nous décidâmes alors d’explorer les ruines plus avant.

Au bout de trois heures de recherches, à escalader des tas de gravier et de métal éparse, nous arrivâmes devant un bâtiment des plus intriguant, deux colonne ionique soutenait la lourde entrer et de nombreuses fenêtre bordaient les murs (enfin ceux qui n’étaient pas démoli). Nous entrâmes persuadé que nous y trouverions quelque chose d’intéressant. Je fermais la marche lorsque nous nous enfonçâmes entre ces murs sombres malgré le nombre de fenêtre, ce bâtiment avait plusieurs étages, et était meubler de grandes étagères, avec plusieurs tables de lecture.

Au bout d’un moment, notre prêtresse s’arrêta devant une étagère et pris un livre, qu’elle feuilleta.

-   Je ne comprends pas ce langage ! s’exclama-t-elle de sa voix aiguë

A ce moment-là, des bruits de sifflement se firent entendre, un éclair noir fusa vers nous et empala la prêtresse à l’étagère, celle-ci émit un râle proche de l’agonie. La créature qui l’empoignait sortis ses griffes du ventre de sa victime lassant celle-ci tomber à terre en un gargouillis. Je reconnu cette espèce de monstres, les Harpies, ces créatures mi- femmes mi- oiseaux dévorait leurs petit mâles et quand elle ne tuait pas les aventuriers comme nous, elles utilisaient les mâles comme des objets sexuel avant de les achever… La harpie s’envola, je tentai de la suivre, mais à peine avais-je décolla de cinq centimètres que je fus cerné par d’autres harpies. Je parai un coup de serre avec mon sabre, mes compagnons submergés par le nombre, moururent tous l’un après l’autre en des hurlement et de jaillissement de sang.

Je ne pus résister encore longtemps, les combats aériens sont vraiment épuisant, d’un mouvement arqué, je découpais une Harpie de l’épaule droite à la hanche gauche. Mais je m’échinait tant bien que mal à assurer une défense quasi’ imparable, quand j’entendis :

-   Par la déesse, nous ne serions pas seules ici ?

Ce cri détourna l’intention des Harpies et j’en profitai pour en abattre une, puis les autres foncèrent  vers trois femmes que je n’avais pas remarquées.

-   En formation, mes sœurs !

S’ensuivit des bruit d’un combat acharné, tandis que je m’évanouissais sur les dalles de pierre…
« Modifié: samedi 25 août 2012, 15:40:24 par Edean »
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 2 samedi 25 août 2012, 04:46:12

Les harpies fondaient en masse, mais il en fallait plus pour impressionner des Amazones. S’emparant de son fusil à pompe, Cynna ouvrit le feu en poussant des cris sauvages. Les chevrotines pulvérisaient le sharpies sans difficulté, tandis qu’Acté se battait avec de nombreuses créatures. On lui griffa le dos, et elle poussa un hurlement de rage, alternant entre coups de boucliers et coups d’épées pour venir à bout de ses adversaires. Difficile de croire qu’un petit bout de femme pouvait manier avec aisance un équipement aussi tranchant, mais c’était là le secret des Amazones. Sans avoir une lourde armure de plates sur le corps, elles étaient bien plus amples de leurs mouvements. Pirène, de son côté, dansait avec deux de ses lames, tranchant et éviscérant les créatures affamées, un sourire sadique sur les lèvres quand le sang des monstres venait se poser sur son corps.

Il ne fallut que quelques secondes au trio pour contraindre les harpies à s’enfuir. Ces dernières achevèrent les traînards, Acté attrapant une harpie par l’une de ses pattes pour l’envoyer s’aplatir contre le tranchant d’une bibliothèque, lui brisant le cou. Cynna laissa tomber son fusil à pompe pour sortir son lance-grenades, qu’elle utilisa. Une grenade jaillit en émettant de la fumée et un léger sifflement, puis explosa, tuant plusieurs harpies sous le choc. Pirène, de son côté, en attrapa une par le cou, et le tordit rapidement.

« Pour la Déesse ! » hurla Acté en brandissant son arme.

Excitées par la bataille, les Amazones hurlèrent, et ce fut à ce moment qu’Acté nota la présence d’un autre corps. Une espèce d’ange, à en juger par les ailes blanches qui sortaient de son corps. Les messagers des Dieux. Acté sursauta, sn côté religieux prenant le dessus sur ses instincts de guerrière. C’était un homme, chose assez curieuse, car les Anges étaient généralement de sexe féminin. Celles de la Déesse l’étaient, en tout cas. S’approchant lentement, Acté regarda l’homme, et tâta son pouls.

« Il vit, mes sœurs.
 -  Et alors ? grogna Pirène. Pour avoir été blessé contre de simples harpies, ce n’est qu’un faible. La Déesse ne tolère pas les faibles.
 -  Ce sont les lâches et les couards que la Déesse réprime, ma sœur, pas les courageux qui se sont battus, répliqua Acté, sur un ton contrarié.
 -  Les blessures de cet homme ne sont pas bien graves, lâcha Cynna, et il a peut-être des informations. C’est un individu angélique, après tout. »

Les trois femmes étaient autour de lui, l’observant silencieusement. Acté s’était penchée, tâtant son pouls, puis son corps, vérifiant qu’il n’avait rien de cassé. Lorsqu’elle s’en fut assurée, elle le retourna, et elles froncèrent les sourcils en voyant son visage. Il était plutôt beau, comme tous les anges, mais, pour autant, il semblait... Particulièrement jeune.

« Par la Déesse, on dirait un enfant, s’exclama Acté.
 -  Qu’est-ce qu’il peut bien faire ici ? s’étonnait Cynna.
 -  Il faut le ramener au camp ! » se décida Acté.

Pirène soupira lentement. Ça ne lui plaisait pas, mais il était impossible de s’opposer aux ordres d’Acté. On souleva donc l’ange, et on rebroussa chemin. A part les coassements des harpies, et d’autres cris sinistres émanant des rues, ou encore le mugissement des vents se répercutant contre les murs, il n’y eut rien de particulier à signaler. Le trio revint donc avec le mystérieux Ange dans le camp. Les Amazones s’agitaient, car la nuit approchait. Les enfants couraient au milieu des tentes, et de grands feux de camps commençaient à se dresser, afin de pouvoir se nourrir. On allumait des bougies, et les sentinelles veillaient. Avant d’aller faire leur rapport à Andromaque, les trois Amazones conduisirent, non sans éveiller la curiosité des autres membres de la Horde, l’Ange dans l’une des tentes, où Mythilène se chargea de le soigner. Le jeune homme fut allongé sur un lit de fortune, et Acté, Pirène, et Cynna sortirent pour retrouver Andromaque.

Mythilène, de son côté, entama rapidement ses soins, et comprit rapidement que l’homme n’était pas un Ange, ce qui l’amusa quelque peu.

« Un Nephalem... songea-t-elle pour elle-même. Comme c’est intéressant ! »
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 3 samedi 25 août 2012, 21:17:28

Lentement je me réveillai de ma torpeur, ma vue embrouillé et mes oreilles encore assourdis par les combats, j’avais cru mourir dans ces ruines poussiéreuses. J’étais allongé et je sentais des mains parcourir mon corps… une énergie qui n’était pas la mienne m’était insufflé afin de me tirer des ténèbres dans lesquels j’étais engloutis, je pus alors voir ce qui m’entourai, j’étais allonger dans une sorte de tente en feutre épais, un chaudron au centre de la pièce dégageait une odeur fort appétissante. Je me rendis compte que mes besoins terrestres me rattrapaient, je voulus prononcer une phrase, un mot… Mais je n’en eu pas la force, je n’émis qu’un gargouillis insensé. Alors une main se posa sur mes yeux et j’entendis des murmures, une sorte de litanie, ces mots étranges semblaient flotter dans l’air et ses déverser sur moi telle une cascade incontrôlable. Quand la main se retira et que les doux chuchotements se turent, je pus me rendre compte qu’une femme me soignait, une belle femme. Drapé d’un tissu noir, elle avait le teint plus pâle que la moyenne, des longs cheveux noirs, des formes avenantes. Mais le plus intriguant c’était ces tatouages, chaque parcelles de sa peau était couverte de tatouages, ces joues, son cou, son thorax et même son abdomen caché sous sa robe. Une question demeure, qui était-elle ? Qui m’avait ramené ici alors que j’aurais dut mourir ?

Je voulus me redresser, mes reins protestaient violement et me gardèrent cloué au lit. Alors une douleur lancinante vrilla tout mon corps de Nephilim et je sentis des larmes de rage me monter aux yeux. Je ne méritais pas ces soins, toutes ces attentions devais servir un but précis, mais lequel ? Cette femme était elle aussi à la recherche de la statuette ? Un esprit se pressa contre le mien, me rassura et m’insuffla les dernières forces nécessaire à mon jeune corps pour se remettre en état de marche. Je m’assis sur le lit grossier en pensant qu’il fallait que je trouve un coin où me soulager ma vessie.

-   Tu peux te redresser ? c’est bien, dit la femme tatoué plus pour elle-même que pour moi.
-   Que fais-je ici ? qui m’a secourus que je le remercie ? (être dévorer vivant par des Harpies était une mort peu enviable)

Elle eut un petit sourire malicieux au coin des lèvres et me dit d’une voix calme presque froide dans laquelle perçait néanmoins une petite pointe d’amusement :

-   Calme tes ardeurs petit elles pourraient t’en couter la vie que je viens de sauver… ne bouge pas je vais prévenir mes sœurs que tu es conscient…

A ses mots, la femme tatouée sortis de la tente…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 4 dimanche 26 août 2012, 01:11:25

De toutes les Amazones, Mythilène était la plus talentueuse dans tout ce qui concernait la magie. Elle maîtrisait à la perfection les rites amazones et leur magie si particulière, et avait perfectionné ses talents en étant l’apprentie de quelques magiciens il y a des années. Il en résultait une femme forte, indispensable, qui utilisait sa magie à bien des occasions, que ce soit pour assister ses sœurs au combat, ou pour les soigner. Elle aidait les accouchements difficiles, elle luttait contre les maladies, et soignait les blessés. Si la Horde était un peuple exclusivement féminin, les Amazones n’attaquaient pour autant pas systématiquement tous les hommes. Tout dépendait des Amazones, certaines détestant profondément le genre masculin, tandis que d’autres les aimaient bien. Mythilène était dans le juste milieu. Les hommes l’indifféraient totalement. Elle avait soigné ce Nephalem parce qu’on le lui avait apporté, et parce que son serment de guérisseuse l’obligeait à soigner n’importe qui en faisant la demande, sauf si Andromaque elle-même s’y opposait. Le serment envers les Amazones était le plus important de tous les serments, et Mythilène était née au sein de ce peuple.

Le Nephalem remua, se tortilla, et finit par se réveiller. Mythilène était alors en train de mélanger des éléments chimiques, formant des antidotes, des élixirs, et d’autres potions, afin de les distribuer aux guerrières qui partiraient demain matin dans les profondeurs de Micahualca. Ce fut l’une de ses assistantes qui vit le Nephalem se réveiller, et qui se dépêcha d’aller en informer Andromaque. Elle traversa ainsi rapidement le camp. C’était une adolescente, jeune. Dans la tente, il y avait d’autres Amazones, naturellement, notamment Calypso, qui veillait sur une femme malade. Elle était enceinte, et la traversée de la montagne l’avait énormément épuisé. L’assistante, de son côté, atteignit rapidement l’endroit où se tenait la Reine des Amazones. La fière Andromaque était près d’une table, et venait d’entendre le rapport d’Acté. Elle regardait maintenant deux Amazones s’entraîner sur un terrain. Les épées s’entrechoquaient violemment, entrecoupées de cris de guerre, comme pour se motiver. Sélène, la redoutable et passionnelle fille d’Andromaque, se heurtait à Tallia, tentant de la désarmer. Le combat promettait d’être long, mais Tallia, à n’en pas douter, l’emporterait. Sélène était rapide et vive, mais, quand un combat s’énervait, elle avait naturellement tendance à privilégier l’attaque au détriment de sa défense. De plus, elle rêvait depuis qu’elle avait onze ou douze ans de triompher de Tallia, mais cette dernière était la plus talentueuse guerrière de la Horde. Une femme forte, qui parvint à percer la garde de Sélène en levant son pied, et en la frappant dans le ventre. Sélène tomba à la renverse, et roula sur le sable, avant de parer la lame de sa sœur, et de contre-attaquer en hurlant, se relevant pour frapper fort et rapidement.

« Ta garde, ma fille, lança Andromaque, vérifie ta garde !
 -  Haaa... Haaaa ! » hurla cette dernière.

Bras croisés, Andromaque souriait légèrement, mais ses conseils n’empêchèrent pas Sélène de se recevoir une gifle, et de finir au sol, crachant du sang. Tallia tenta de l’immobiliser en se mettant à califourchon, mais Sélène, plus retorse que prévue, enfouit sa main dans le sable, et se retourna sur le sol, en balançant une giclée qui vint piquer les yeux de Tallia, perturbant cette dernière. La redoutable fille d’Andromaque en profita pour la frapper au ventre, la forçant à reculer, et se releva rapidement.

« Gran... Grande Reine... » murmura une petite voix à côté d’Andromaque.

Tournant la tête, la Reine vit l’une des assistantes, qui lui expliqua que le Nephalem était sorti du coma. Hochant la tête, Andromaque fit signe à deux des Amazones observant le combat, à savoir Hélène et Tara, d’aller l’amener ici. Sans mot dire, les deux femmes s’exécutèrent, se dépêchant.

Dans la tente, Mythilène veillait à nouveau sur la femme enceinte, relevant sa température, tout en prodiguant à Calypso quelques conseils. La timide Amazone l’écoutait respectueusement, et Mythilène tourna la tête quand Hélène et Tara entrèrent dans la tente.

« Andromaque désire s’entretenir avec le Nephalem », expliqua Hélène.

Mythilène hocha la tête. Personne n’avait répondu aux interrogations du Nephalem.

« Il est encore affaibli, mais il devrait pouvoir marcher.
 -  Il a intérêt, intervint Tara. Autrement, je lui mettrais une chaîne autour du cou, et je le tirerais à travers le campement jusqu’à Andromaque. »

Hélène aida l’Ange à se mettre debout, ne lui accordant qu’un bref regard, avant de se retourner.

« Suis-nous. »

Elles retraversèrent le camp. Les torches brûlaient un peu plus fort dans le ciel, et les deux femmes s’arrêtèrent près d’Andromaque, faisant signe à l’homme de s’avancer. Les fillettes qui regardaient le combat passionné entre Tallia et Sélène le montraient du doigt, curieuses de voir un homme avec des ailes blanches.

« Parle, homme, lança Andromaque d’une voix autoritaire. Tu te tiens devant la Reine des Amazones, et elle désire savoir ce que tu faisais dans cette bibliothèque, Nephalem. »

Andromaque était debout sur une petite butte, et, pendant ce temps, le combat se terminait. Tallia parvint à parer une attaque de Sélène, et la frappa d’un coup de tête en pleine figure, la sonnant, et en profita pour la pousser sur le sol avec son pied, et mit le bout de sa lame sur sa gorge. Tallia sourit, exhibant des dents ensanglantées, et Sélène la regarda avec fureur, mais accepta sa défaite. Tallia planta ensuite son épée dans le sable, et aida ensuite Sélène à se redresser. En vertu des rites de séduction amazones, Tallia avait maintenant le droit d’embrasser la vaincue, et d’exiger qu’elle lui fasse l’amour pendant la nuit, et elle s’empara de son droit en embrassant la délicieuse fille d’Andromaque.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 5 mardi 28 août 2012, 13:01:41

Au fur et à mesure que mes sens revenaient, je me rendis compte que je n’étais pas seul dans la tente, qui cela dit en passant ressemblais plus à une yourte, une femme était allongé à bout de souffle, et deux autres femme encore plus Tatoué que celle qui venait de sortir veillaient sur elle. Les deux guérisseuses parlaient entre elles l‘une d’elle, la plus âgée des deux, palpait le ventre enceint de la patiente tout en prodiguant des conseils à la plus jeune qui écoutait attentivement. Elles étaient toute deux drapés d’une toge noire et étaient Tatoué l’une autant que l’autre paraissait-il, mais la ressemblance s’arrêtait là. La plus jeune, l’élève donc, était blonde avait un teint légèrement bronzé, des lèvres fines un nez légèrement Bourbonien, la pureté de ses trait m’évoquer une déesse. Quand la plus âgée qui restait néanmoins une femme très attirante de par sa maturité et ses formes bien plus provocante que sa jeune apprentie. Quant à la femme enceinte j’eu du mal à croire qu’elle ait réussi à traverser les Landes Dévastées, puis à grimper le flanc de la montagne.

Passés mes observations, mon estomac gargouillais j’avais faim, et soif. A quoi bon me soigner si c’est pour me laisser mourir de faim ? Une penser me vint à l’esprit, qui me fit frissonner… peut être étais-je retenu comme esclave dans ce camp. Je me rendis compte alors que mon sabre manquait à mes côtés… Mon sabre, ce n’était pas un sabre, mais bien « mon » sabre, je l’avais hérité de mon père, c’était un sabre des plus équilibrer, très léger il fut forgé d’une fine lame d’acier trempé, a un seul tranchant qui pouvait découper presque n’importe quoi.  Le pommeau avait été spécialement décoré pour mon père de diverses gravures et d’une petite tête de mort en or blanc. Il représentait bien plus qu’un vulgaire sabre, pour moi c’était une relique… je remarquai aussi que mes guérisseuses m’avaient ôtés mon armure, cependant j’avais encore ma chemise et mes braies, encore heureux sinon je crois que je me serais sentis mal.

Ce fut à peu près à ce moment-là que le pan de toile fermant l’entrée de la tente s’écarta, deux jeunes femmes entrèrent. Elles n’étaient pas Tatouées et portaient des armes blanches, l’une d’elle, une blonde paré des divers bijoux et décorations dit à la guérisseuse d’une voix qui exprimait une arrogance non feinte :

-   Andromaque désire s’entretenir avec le Nephalem.

Elle devait parler de moi, mais qui était Andromaque ? J’avais déjà entendu ce nom quelque part mais où ?

-   Il est encore affaibli, mais il devrait pouvoir marcher, dit la femme Tatouée en me désignant du doigt.
-   Il a intérêt, autrement, je lui mettrais une chaîne autour du cou, et je le tirerais à travers le campement jusqu’à Andromaque, répondit l’autre femme d’un ton désagréable.

Qu’elle essaye seulement, pour voir ! J’eu envie de protester, mais cette aurait mal finit pour moi. J’aurais très bien pu m’envoler et fuir par la voie des airs, mais pour le moment je ne savais toujours si je devais classée ses dans le rang d’ennemies ou d’amies… Sans cérémonies la belle blonde m’aida à me relever, mes reins protestaient toujours, mais sans se soucier si j’avais mal elle me mit debout. Pendant quelque secondes je pu saisir son regard, ses yeux marron me renseignèrent silencieusement sur la jeune femme, impulsive, déterminée, et surtout digne. Puis elle se retourna et souleva le pan de toile pour nous laisser passer, le crépuscule était déjà bien entamé et l’on pouvait voir les premières étoiles briller dans le ciel encore rougeoyant. D’autres yourtes étaient plantées en cercle éclairé par un feu central et ça au plein cœur des ruines de Micahualca. Alors que nous traversions le camp, des fillettes qui jouaient à se courir après s’arrêtèrent près de nous, elles regardaient bizarrement comme si c’était la première fois qu’elles voyaient un mâle… Je leurs sourit et elles partirent en courant. En effet, je ne voyais que des femmes, cela m’intrigua d’ailleurs cette absence de présence masculine était plutôt inhabituel.

Nous arrivâmes près d’une sorte d’arène de combat improvisée où deux femmes en armure très légère se combattaient, l’une avait l’ascendant sur l’autre, parant toute ses attaques elle la laissait s’épuisée avant de donner le coup final. Les deux femmes qui m’accompagnaient s’arrêtèrent vers une autre femme. Grande, blonde comme les blés, le visage dur et autoritaire, elle était une des plus âgées de toutes celles qui nous entourait, elle demeurait néanmoins une très belle créature en dégageant un charisme et un charme sauvage presque bestial.

-    Parle, homme, tu te tiens devant la Reine des Amazones, et elle désire savoir ce que tu faisais dans cette bibliothèque, Nephalem.

Alors qu’elle parlait le combat se termina en des hurlements et des cris de guerres. La gagnante, la lame sur le cou de son adversaire sourit à pleine dent et embrassa fougueusement la vaincu qui se laissa faire. Une tel violence suivi d’une tel passion… je ne savais trop quoi en penser, je répondis plutôt à la reine :

-   Votre majesté, j’ai été engagé comme mercenaire pour récupérer une statuette d’Aphrodite. Nous pensions qu’elle pourrait se trouver dans ces ruines, nous avons été attaqués par des Harpie alors que nous tentions de découvrir ne serait-ce qu’un indice à propos de cette statuette…

Je parlai lentement et calmement, observant les femmes rassemblées afin d’essayer de déterminé laquelle ou lesquelles m’avaient sauvé.

-   Et maintenant grande reine, puis savoir qu’elle sort m’est réservé ?
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 6 mercredi 29 août 2012, 22:46:34

Le faux-Ange leur parla. Andromaque l’écouta silencieusement. C’était un Nephalem, elle pouvait le sentir. Mi-Ange, mi autre chose. Il expliqua avoir été envoyé ici pour rechercher une relique, et elle l’écouta silencieusement, s’humectant les lèvres, regardant de temps en temps sa fille. Sélène n’était pas très contente d’avoir perdu, mais le contraire, à vrai dire, aurait été très surprenant. Retournant la tête, Andromaque s’adressa alors à l’homme.

« Tu n’es pas une menace, Nephalem, décida-t-elle. Nous recherchons également des reliques, mais celles de la Déesse Aphrodite ne nous intéressent pas. »

Aphrodite, en effet, n’était nullement la Déesse protectrice des Amazones, et c’était la statuette dorée de la Déesse des Amazones qu’Andromaque convoitait. Elle s’avança un peu, commençant à descendre le long du talus, tandis que des guerrières complimentaient Tallia, qui se contentait surtout de regarder Sélène. Les deux femmes s’observaient. Des rivales éternelles. Sélène avait le feu dans le sang, et était vive, et acceptait difficilement la défaite. L’honneur le lui dictait, mais, pour autant, Sélène n’irait pas jusqu’à trahir Tallia. Elle était une rivale, mais aussi une sœur, une Amazone. Leur compétition était plus une saine et difficile émulation qu’un réel concours. Elle s’essuya les lèvres. Les regards oscillaient entre les deux femmes et le Nephalem, les enfants étant, après tout, bien plus intéressés par cet homme ailé que par Sélène et Tallia.

« Ton équipement est dans la maison où Cymé a établi son armurerie. C’est celle qui est éclairée près de la sortie Ouest du camp. Les enfants t’y conduiront, si tu tiens à les récupérer. »

La Reine réfléchit encore un peu. Les Amazones appliquaient une préférence sexuelle qui amenait la Horde à se composer quasi-exclusivement de femmes. Il y avait bien des hommes, mais il s’agissait, soit de prisonniers, soit des époux des jeunes captives, ou de leurs frères, quand ces derniers ne pouvaient pas se séparer. C’était extrêmement rare et marginal, mais, parfois, ça arrivait.

« L’hospitalité des Amazones, Nephalem, t’autorise à rester en notre compagnie. Mais sache qu’un homme désarmé ne vaut rien pour nous. Aussi, je te conseille d’aller récupérer ton équipement. »

C’était dit. Andromaque s’écarta alors, et alla rejoindre d’autres Amazones. Cymé n’était pas à proprement parler une guerrière, mais restait une Amazone très importante. Originaire de Tekhos, elle s’occupait de l’entretien des armes à feu des Amazones. La Horde ne pouvait pas se contenter de haches et d’épées dans un monde où on affrontait des hommes en armure métalliques armés de fusils d’assauts. Il fallait savoir se moderniser, et c’était dans cet état d’esprit qu’était Cymé. Elle avait toujours avec elle des caisses remplis d’équipements, et avait passé les deux premiers jours à trouver la bonne maison où y installer son atelier. Lorsque deux jeunes filles entrèrent dans l’atelier, Cymé était devant une table, des lunettes de protection devant les yeux, un chalumeau à la main, en train de réparer un fusil d’assaut. Elle était seule, s’occupant de son arme, quand les filles approchèrent.

« Tante Cymé, tante Cymé ! »

Cymé éteignit le chalumeau, et se retourna. Elle n’était pas vraiment leur tante, mais la Horde se voyait comme une grande famille, où les tantes désignaient, pour les enfants, autant les guérisseuses que les ingénieures, comme elle. Elle se releva, accueillit les jeunes filles, qui lui présentèrent le Nephalem. Cymé se releva alors, et alla chercher l’équipement d’Edean, tout en congédiant les femmes.

« Dans la caisse » indiqua-t-elle simplement.

Il était plutôt mignon, et elle l’observa de dos tandis que l’Ange allait chercher ses armes Cymé se décida alors à engager la conversation :

« Vous êtes un Nephalem ? Je dois vous admettre que, là d’où je viens, tout ce qui touche à la magie ou aux autres espèces m’est un peu inconnu. Sans vouloir vous offenser, c’est quoi, exactement, un Nephalem ? »

Cymé était bien plus sociable que bien des Amazones. Sans doute parce qu’elle passait ses journées à inspecter des machines et des carcasses d’armes. Quand on avait la chance d’engager la conversation, on ne passait pas à côté.
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 7 vendredi 31 août 2012, 16:09:51

J’écoutais la réponse de la reine, celle-ci parlait calmement posément, avec l’assurance qu’on les grands chefs de guerres. Elles cherchaient aussi des reliques ? Intéressant. Puis elle descendit de la petite motte de terre depuis laquelle elle pouvait observer le combat d’un œil expert, je n’en doutais pas un seul instant. Dans l’arène les deux antagonistes se fixaient du regard tel deux lionnes se disputant une proie. Le combat était clairement terminer par une victoire incontesté et de toute évidence incontestable. La reine m’apprit alors ou se trouvait mes armes et me recommanda d’aller les chercher au plus vite, car selon elle, dans cette horde de femmes, un mâle désarmer était une proie facile. Et comme pour appuyer ses dires, la jeune femme brutal qui m’avait accompagné avec la jolie blonde, me coula un regard sadique qui me fit frissonné jusqu’au bout des ailes.

Lorsque la reine eut fini de parler, trois fillettes vinrent vers moi, elles devaient avoir pas plus de six ou sept ans et imitant les guerrières elles me firent signe de les suivre. Elles n’étaient pas sociable ces Amazones, aussi belles que froides. Le soir était tombé sur le camp, une petite brise accompagnait mes pas, nous rapprochions d’un grand bâtiment de pierre depuis lequel s’échappait une épaisse fumé noire, l’odeur du métal me vint aux narines. Cette maison qui avait dû appartenir à une riche famille de bourgeois a été aménagée en forge.  Les fillettes rentrèrent en premiers, alors que j’observais les étranges motifs sur les murs. Des lignes ocres semblaient veiner le mur, étrange architecture, je n’avais jamais vu de tels bâtiments…

A l’intérieur, une jeune femme aux cheveux si blonds qu’ils paraissaient translucides réparait un fusil d’assaut un chalumeau en main et des lunettes de protection la défendant des étincelles… Fusil ? Chalumeau ? Lunettes ? Des mots dont les habitants de Terra ignoraient généralement la signification. A l’appelle des enfants, celle qui s’appelait Cymé se leva faisant une pause dans son travail. En tenu (très) légère, elle était plutôt jolie comme toute les Amazones, mais son attitude la dotait d’une étrangeté fascinante.  Après que les fillettes m’on rapidement présenté celle qu’elles nommaient leurs « tante », celle-ci les congédia d’un geste de la main, puis se dirigea vers une petite caisse et en enleva le verrou.

-   Dans la caisse, me dit elle en montrant le coffre du doigt.

Alors je m’avançai et fouillai la caisse causant une quinqua phonie du feu de dieu, quand enfin parmi un bon nombre d’outil sans grand intérêt pour moi, je retrouvais mon magnifique sabre… Et mon armure. Mon sabre n’avait fort heureusement pas une seule égratignure, comme pour me réconforter je fis quelque rapide moulinets, puis parfaitement rassurer, je le fis glisser dans son fourreau au cuir que j’accrochai à ma ceinture. Je me demandai si je devais mettre mon armure… Si toute ces femmes étaient aussi sanguinaires que les deux qui c’étaient affronter, il valait peut être mieux pour moi que je me protège. En même il allait faire nuit sous peu et cette Cymé semblait moins barbares que ses sœurs et même si elle reste farouche, elle ne me tuera pas sur un coup de tête.

-   Vous êtes un Nephalem ? Je dois vous admettre que, là d’où je viens, tout ce qui touche à la magie ou aux autres espèces m’est un peu inconnu. Sans vouloir vous offenser, c’est quoi, exactement, un Nephalem ?

Je me retournai et la découvrit qui m’observait avec attention, ce me fit rougir un peu, mais je m’efforçai de rien laisser percevoir ma gène devant ce regard insistants.

-   Un Nephilim est le fils hybride d’un ange avec une humaine… normalement, un ange doit vivre séparément des autres créatures, mais certains ne purent s’empêché de trouver les filles des hommes d’une grande beauté. Ils prirent une forme humaine et de leurs unions sont née « les hommes fort » les nephilims… Nous ne sommes que peu nombreux et sommes très différent les un des autres, notre différence venant de notre ascendant angélique.

J’étais intrigué par le fusil sur l’établi et quand j’eu finis de parler, je désignai l’arme.

-   Ça ne ressemble pas à une arme terrienne ni Tekhane, Mais plutôt un mélange des deux… c’est ton fusil ? Demandai-je curieux.
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 8 vendredi 31 août 2012, 22:34:43

Cymé esquissa un léger sourire en voyant les joues du Nephalem s’empourprer. Ce fut discret, mais elle était une « tante », après tout. Une observatrice. Quand on passait des heures et des heures à inspecter une arme pour repérer pourquoi elle ne marchait pas bien, à essorer un canon pour en extraire la crasse, à souder des fuselages, on faisait attention à ce genre de détails. Et me Nephalem... Et bien, le Nephalem était craquant, et les Amazones n’étaient pas réputées pour tourner autour du pot, surtout envers des mâles. Sur ce point, elles étaient un peu comme les Tekhanes, quoique moins extrémistes... Sauf pour certaines. Edean lui expliqua qu’un Nephalem était un croisement entre un Ange et un ressortissant d’une autre espèce. Un bâtard angélique, en quelque sorte. Cymé ne connaissait pas grand-chose des Cieux. Son domaine de prédilection, c’était la terre, les armes, le sol. Elle était très matérialiste, mais il fallait bien reconnaître que les Anges, même les simples Nephalem, avaient un petit quelque chose qui les rendaient craquants. C’était aussi le premier Ange, ou, plutôt, individu à essence angélique, que la femme croisait. Raison de plus de susciter son intérêt.

Avait-il remarqué qu’il était bloqué ? Que la seule sortie de cette pièce était un petit couloir dans lequel Cymé se trouvait, et que l’Amazone, lentement, se rapprochait de lui ? Une Amazone ne tournait jamais autour du pot, surtout pour ce genre de choses. Les mœurs de la Horde étaient très relâchées, ce que leur tenue vestimentaire pouvait déjà suggérer. Comme s’ile ssayait de gagner du temps, de passer à autre chose, Edean désigna l’une des armes entreposées dans la réserve :

« Ça ne ressemble pas à une arme terrienne ni Tekhane, Mais plutôt un mélange des deux… c’est ton fusil ? »

Elle haussa les épaules.

« C’est un mélange entre les deux, disons... Je ne viens pas vraiment de Tekhos, mais d’une région rattachée à cette dernière, où la technologie est un peu moins développée. Et puis, mes maigres moyens à disposition ne me permettent pas de faire un équipement de pointe. Parfois, on arrive à obtenir des armes tekhanes, mais, sinon, je me fie à ma réserve personnelle... »

Cymé, tout en parlant, s’était rapprochée encore un peu plus, n’étant plus qu’à un ou deux à mètres, et tendit alors ses mains, les enroulant autour du cou du Nephalem, sa poitrine s’enfonçant contre son torse.

« Je ne suis pas très douée pour séduire les autres... Chez nous, on se séduit en se défiant en duel. Celle qui gagne sur l’autre a le droit de lui faire l’amour... »

Des mœurs spéciales, en effet, mais qui semblaient parfaitement logiques aux Amazones. Pour elles, il n’y avait aucune logique à offrir à la femme de son cœur une fleur, ou un objet romantique ridicule qui serait jeté au bout d’un mois, ou abandonné. En revanche, se battre pour la femme qu’on désirait, se battre à s’en surmonter, à s’en arracher les tripes... Le  sexe était, pour la Horde, une forme de bataille, une récompense à l’honneur. N’étant pas une guerrière, le cas de Cymé était différent. Elle obtenait le droit de coucher avec les Amazones quand elle réparait leur équipement.

Les lèvres de Cymé étaient très proches de celles du Nephalem, qui était un peu plus grand qu’elle. Elle lui fit un léger sourire aguicheur.

« Puisque tu es à moitié humain, j’en déduis que tu dois avoir en toi ces délicieuses pulsions humaines, n’est-ce pas ? »

Elle parlait lentement, et lui fit un nouveau sourire, avant de le plaquer contre le mur.
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 9 samedi 01 septembre 2012, 16:15:54

Cymé répondit en haussant les épaules, me répondant rapidement comme pour se débarrasser de la question qui visiblement n’était pas au centre de ses préoccupations. Tout en répondant elle c’était rapprocher de moi, mon cœur s’affola et d’un réflexe purement instinctif, je mis ma main sur la poigner du sabre. Cymé enlaça mon cou et colla son corps contre le mien, c’était presque si elle ne se jetait pas sur moi comme un prédateur sur un morceau de viande.

-   Je ne suis pas très douée pour séduire les autres... Chez nous, on se séduit en se défiant en duel. Celle qui gagne sur l’autre a le droit de lui faire l’amour...

Je vois, mais comme je suis étranger cette règle ne s’applique pas pour moi si ? Nos visage étaient si proche l’un de l’autre, nos lèvres se touchaient presque. Elle me fit un sourire enjôleur qui me toucha en plein cœur abatant mes maigres défenses, et me dit d’un ton suave :

-   Puisque tu es à moitié humain, j’en déduis que tu dois avoir en toi ces délicieuses pulsions humaines, n’est-ce pas ?

A dire vrai, en entrant dans cet atelier, je pensai à passer la nuit en sa compagnie je l’avoue, mais je pensai aussi devoir la séduire puis seulement après nous aurions pus faire l’amour. J’avais l’impression que nous brulions une étape, mais là où je me trouvai, il était difficile de ne pas être en érection… Toujours souriante Cymé me plaqua sur le mur de pierre froide, elle était forte pour une ancienne Tekhane. Je ne savais plus ce que je voulais, avec cette femme magnifique accroché à moi. De toute façon, il faut se rendre à l’évidence, Cymé n’était du genre petits mots doux et flirt, elle me voulait et au fond de moi je savais que j’avais envie aussi. Je fis glisser mes mains sur son dos, mes doigts fins suivant la courbe que décrivait sa colonne vertébrale. Qu’allait-elle faire maintenant que j’étais plaqué au mur ?

-   Sur terre on raconte que les Amazones sont brutales avec les hommes, est-ce vrai ?

Dis-je un peu effrayer, autant par toutes les légendes entourant ces mythiques guerrières que parce que c’est la première fois qu’une femme me plaque sur un mur, en général c’est moi qui plaque mes partenaires… Pour le moment, je ne pouvais rien faire, aussi je me laissai à son étreinte en me promettant de reprendre le dessus à la première occasion.
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 10 dimanche 02 septembre 2012, 03:24:32

« Sur terre on raconte que les Amazones sont brutales avec les hommes, est-ce vrai ? »

Elle sourit à cette évocation, sentant contre son ventre l’érection du Nephalem. Il n’avait pas fait vœu de chasteté, fort heureusement, et avait glissé ses belles mains sur le dos de Cymé, qui s’était, du coup, légèrement cambrée, appréciant ce contact. Elle glissa une main dans les cheveux d’Edean, s’y appuyant, et lui répondit assez rapidement :

« Nous sommes brutales, sauvages, cruelles, douces, sensuelles, pleines de passion, désirables et indésirables, classables et inclassables. Ne fais pas attention à ce qu’on dit sur nous. La seule chose à laquelle tu dois prêter attention, en ce moment, c’est moi. »

On disait bien des choses sur la Horde, mais il s’agissait généralement de rumeurs, de racontars, de légendes. Les Amazones étaient bien des choses, et Cymé termina sa tirade en embrassant l’homme sur les lèvres. Sa bouche remua sur la sienne, elle les mordilla, goûtant à la salive délicieuse de l’individu d’essence angélique. Il n’était pas que beau, il avait aussi un corps délicieux. Elle en gémit, se sentant étrangement très excitée, et se plaqua un peu plus contre le corps de l’homme. Un soupir de plaisir s’échappa des lèvres de l’Amazone, qui redressa ses jambes, les relevant à hauteur du bassin du Nephalem. De son autre main, elle le déshabillait, lui ôtant son haut, et caressait sa peau nue, se frottant contre son torse glabre.

Sa langue se faufila dans la bouche du Nephalem. Cet individu était tout simplement délicieux. Un véritable délice, elle allait se régaler ! Diable, elle en frémissait d’avance. Elle poursuivit le baiser pendant plusieurs secondes, avant de retirer ses lèvres. Elle continuait à se maintenir sur lui, un léger sourire de plaisir sur les lèvres, et attrapa l’une des mains du Nephalem. Il tremblait, nerveux et paniqué. Bien des Amazones aimaient les hommes forts et virils. Cymé, elle, se contentait volontiers des timides, tant qu’ils étaient excités. Elle suçota et embrassa ses doigts, le regardant dans les yeux.

« Me désires-tu, petit Nephalem ? Je veux que tu me le dises, je veux l’entendre de ta bouche... N’aie pas peur, je serais douce avec toi... »

Elle lui sourit, révélant ses belles dents pendant quelques secondes, puis posa la main d’Edean sur son sein, l’amenant à caresser avec le bout de ses doigts son téton. Elle poussa un soupir de plaisir, l’amenant à le pincer. Sa gorge se releva, sa tête partant en arrière, et son soupir semblait délicieux. Elle avait fermé les yeux, et les rouvrit, continuant à tenir d’une main les cheveux du Nephalem.

« Tu le sens, n’est-ce pas ? disait-elle d’un ton suave. Je suis une femme douce quand je veux l’être, Edean. Je vais profiter de ton corps, et tu profiteras du mien... Maintenant, dis-le. »

Elle voulait qu’il le dise, qu’il dise à quel point il la désirait. Ça l’excitait qu’on le dise avant de le faire. Il ne fallait pas négliger, pour Cymé, l’importance de la parole dans les relations sexuelles. Les préliminaires, comme on les appelait, étaient essentielles.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 11 dimanche 02 septembre 2012, 17:47:20

Cymé se cambra légèrement sous mes doigts, me faisant encre plus profiter de ce contact avec la ligne que décrivait ce corps. Mes mains heurtaient parfois la marque d’une cicatrice, mais continuèrent le long de sa chute de reins pour finalement se poser sur ses hanches. Tout en me caressant mes cheveux argentés, elle répondit à ma question rapidement toute excité :

-   Nous sommes brutales, sauvages, cruelles, douces, sensuelles, pleines de passion, désirables et indésirables, classables et inclassables. Ne fais pas attention à ce qu’on dit sur nous. La seule chose à laquelle tu dois prêter attention, en ce moment, c’est moi.

Lorsqu’elle eut finit sa tirade, Cymé fougueusement et avec un petit gémissement se mit à sucer mes lèvres. Je sentais le corps tout chaud de la jeune femme se coller toujours plus contre moi, pressant ses seins fermes contre mon torse me coupant presque la respiration. Elle laissa échapper un soupir et enserra mon bassin entre ses jambes, comprimant la bosse que formait mon entrejambe sur sa culotte. D’une main habile, l’Amazone m’enleva ma chemise et en se frottant sur ma peau nue, sa langue entra dans ma bouche, l’explorant aussi loin qu’elle le put. Cette fois je répondis à son baiser, enroulant et déroulant ma langue contre la sienne en une danse folle. Apparemment cette Cymé était excitée et avait dépassé le point de non retour, ses cuisses entourant mon bassin étaient si douces et si chaudes... Elle me prit une de mes mains, toujours posé sur ses hanches et alors que je tremblais comme une feuille, l’Amazone suça chacun de mes doigts fins, ma chaleur corporelle montait à vitesse grand V tandis que ses lèvres passaient et repassaient sur mes extrémités. Elle leva alors les yeux et les planta dans les miens…

-   Me désires-tu, petit Nephalem ? Je veux que tu me le dises, je veux l’entendre de ta bouche... N’aie pas peur, je serais douce avec toi...

Elle sourit à pleine dents et posa ma main sur son sein droit, je sentis son tétons dresser à travers le mince tissu que je pinçai délicatement. L’Amazone rejeta alors sa tête en arrière, son menton lever vers le plafond et lâcha un autre soupir plus intense cette fois si.

-   Tu le sens, n’est-ce pas ? Je suis une femme douce quand je veux l’être, Edean. Je vais profiter de ton corps, et tu profiteras du mien... Maintenant, dis-le.
-   Oui Cymé… je te veus !

Dis-je en criant presque. Ma main libre vint caressée les cuisses de la jeune femme, je me penchais en avant et lâchant le sein que je malaxais, je repoussais ses bretelles, les faisant glisser sur ses bras. Alors que le tissu couvrant le buste de Cymé tombait au sol, je découvris une poitrine bien plus opulente que je ne l’eu crus. Je pris un sein nu en bouche, baisant la peau blanche de l’Amazone en décrivant des petits ronds de salive autour du téton bien rose tandis-que de ses cuisses ma main gauche alla frotter son entrejambe toujours vêtu d’un bout de tissu blanc. Entre deux coups de langue sur son téton je pris le temps de me redresser.

-   Tu aime ca que je te fais ?

Puis sans attendre la réponse, je repartis sur l’autre sein, plaquant ma bouche autour du téton pointé et j’aspirai, je voulais lui donner autant de sensation qu’elle m’en avait donnée en caressant mon torse nu. Ma main gauche s’infiltra sous sa petite culotte et frotta la vulve de la jeune femme, je décrivis un cercle autour du clitoris et joua avec un petit moment. Les gémissement de l’amazone se firent de plus en plus rapide et de plus en plus intense…
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 12 dimanche 02 septembre 2012, 23:59:33

Il le dit sur un ton impatient, assoiffé. Était-il autant en manque qu’elle ? Cymé était bien l’une des Amazones qui avait les plus faibles expériences sexuelles... Bien sûr, elle était loin, bien loin, d’être vierge, mais sa profession la conduisait à avoir des relations sociales assez faibles. Partant de là, elle était beaucoup moins exigeante sur les préliminaires que d’autres Amazones pouvaient l’être. Elle voulait le Nephalem,  et elle le lui avait clairement fait comprendre. Elle ignorait quasiment tout de lui, mais ce n’était pas bien important. Elle voulait baiser et c’était la seule et unique chose qui comptait. Il lui ôta les morceaux du haut recouvrant ses seins, la faisant frissonner. Un sentiment de plaisir typiquement féminin qui la rassura. L’Amazone était légèrement vêtue, comme toutes les Amazones, et ce Nephalem l’excitait. Elle n’aurait pas su dire en quoi, car il était aussi nerveux qu’une jeune étudiante tekhane qui passait de la théorie à la pratique. Il goûta à ses seins, l’un après l’autre, les suçotant et les embrassant, la faisant soupirer et gémir, tandis que l’une de ses mains venait jouer avec sa culotte, se glissant dessous.

*Hum... Il est plus entreprenant que je ne l’aurais cru, songea-t-elle. Tant mieux, tant mieux...*

Elle soupira lentement, et retourna l’embrasser sur les lèvres, posant ses seins contre son torse, frémissant à cette peau infiniment douce. Ses lèvres étaient sensationnelles, irradiant de la bonté des Anges, de la douceur de leurs corps. Le concept de beauté angélique prenait tout son sens, et, même si ce n’était pas vraiment un Ange, il en avait l’apparence. Cymé n’en demandait pas plus.

« Tu aime ca que je te fais ? » lui avait-il demandé.

Elle avait répondu en soupirant, tête penchée en arrière, et attrapa la main qui s’aventurait vers son sexe, pour aller la poser derrière... Sur ses fesses... Elle frémit lentement, et agrippa à nouveau ses cheveux, collant son corps contre le sien, l’embrassant sur la joue et dans la nuque.

« Là... Explore mon corps, petit Nephalem, hum... Tes douces mains, je veux les sentir pétrir mes fesses... Remuer sur mon cul, je veux sentir ta queue se durcir contre mon ventre... »

Un langage cru, insolent, vulgaire ; les Amazones étaient un peuple guerrier, pas des femmes romantiques. Le romantisme, à dire vrai, les laissait de marbre. Elle remua son corps contre le sien, ses jambes l’emprisonnant autour de ses cuisses. Elle se tenait ainsi sur lui, s’appuyant d’une main à son cou, sentant sa queue durcie entre ses jambes, frottant contre sa culotte. Le petit oiseau voulait sortir et déployer ses ailes, et l’image la fit sourire. Cymé portait toujours ses gants de protection, et, avec son autre main, elle lui caressait le torse, ses quelques muscles qui luisaient, tout en remuant son bassin. Elle avait guidé chacune des mains du Nephalem sur ses fesses, voulant que ses deux mains les pétrisse, tandis qu’elle s’agrippait à une barre, afin de relever son corps, et lui permettre de fourrer sa tête entre ses seins.

Cymé resta pendant quelques délicieux instants dans cette position, puis finit par se retirer. Elle n’alla pas bien loin, mais cette position était assez inconfortable, et elle craignait que le Nephalem n’ait pas les hanches suffisamment solides pour supporter indéfiniment son poids. Elle préféra donc se poser sur une table de travail à proximité, poussant des outils, et guida le Nephalem vers elle, le mettant devant elle. Son dos contre le mur, ses jambes se glissèrent de part et d’autre de son corps, et elle tendit ses mains, tirant sur son pantalon, et le fit descendre, révélant son sexe. D’une main, elle se mit à le caresser, et le masturba, un sourire sur les lèvres. Sa verge était tendue, impatiente, assoiffée, et elle releva ensuite la tête. Elle avait toujours sa culotte.

« Baise-moi » demanda-t-elle en plantant son regard dans le sien.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 13 lundi 03 septembre 2012, 17:43:49

La guerrière baisa mes lèvres langoureusement plaquant ses seins nus sur mon torse glabre, Cymé soupira de plaisir. Elle prit ma main gauche et la posa sur ses fesses, elles étaient fermes, douces et diablement soyeuses. L’Amazone passa une main dans mes cheveux argentés et colla un peu mieux son corps contre le mien, elle me dit en embrassant mon cou qu’elle voulait que j’aille plus loin, qu’elle voulait sentir mes mains sur son cul. Accédant à sa requête, je déplaçais mon autre main sur son autre fesse, elle poussa un gémissement de plaisir, tout simplement délicieux.

Elle abandonna finalement cette position, bien que j’aurai pu la prendre ainsi, elle se dirigea donc vers une table de travail dont elle envoya valdinguer les outils et s’allongea dessus en me positionnant bien face à elle, les jambes de l’Amazone se refermèrent autour de moi. Ainsi elle fit tomber mon pantalon révélant mon sexe ériger telle une lance, mon membre n’était ni trop gros ni trop petit, mais de taille respectable du genre à contenter sans gros bobos. Une main gantée vint toucher mon pénis et commença à le masturber, allant de la base à la pointe de plus en plus vite… ce fut à mon tour de soupirer de plaisir. Au bout de quelque longue seconde Cymé releva la tête et dit en plantant ses yeux dans les miens :

-   Baise-moi !

Je ne m’attendais pas à ce que se soit si direct… Je pris ses jambes et les ramena sur moi, me penchant sur la guerrière je prenais appui sur la table mes deux mains de chaque côté de son corps. Je collai mon pénis sur sa petite vulve rentrant et ressortant plusieurs fois, ses parois vaginales chaude et humide frottaient ma verge, c’était exquis. Puis je la pénétrai en entier en un coup de rein et avec un grognement mon gland vint cogner contre le fond de son vagin.

J’amorçai mes mouvements de va-et-vient d’abord doucement puis je ressortis un peu histoire de revenir plus fort encore. Soudain la guerrière contracta ses jambes dans mon dos, me contraignirent à un rythme plus soutenu, surpris je cognai mon gland plus violement qu’avant. Elle gémissait de concert avec mes pénétrations et c’était un véritable plaisir que de l’entendre gémir sous mes coups de hampe. Je passais une main sur sa poitrine et l’autre vint caresser une de ses fesses, Tandis-que l’excitation montait mes caresses se firent plus violentes, je pinçai un téton puis l’autre. J’accélérais la cadence de mes coups de reins, Cymé serrait les dents, mon pénis était heureux et prêt à éjaculer cependant qu’il faisait ces allers-retours éclairs dans l’Amazone…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 14 mardi 04 septembre 2012, 01:53:05

Gare à celui qui faisait attendre une Amazone ! L’ordre était donné, et Cymé attendait qu’Edean s’exécute, qu’il vienne la satisfaire. La technicienne était en manque, tout simplement. Et lui... Et bien, il suffisait de voir sa belle érection pour constater que le Nephalem avait de gros besoins à satisfaire. Pour un mâle, être au sein de la Horde devait être une épreuve de tous les instincts, surtout en ayant en compte les mœurs légères de ce peuple de nomades. Cymé frémit lentement, sentant tous ses muscles se tendre, et ferma les yeux quand il vint en elle, d’abord en donnant quelques coups de semonce, puis ensuite en s’enfonçant. Elle grinça des dents, faisant une légère grimace à cause de la douleur subite, et se laissa emporter.

Il donna des coups de reins à Cymé, et l’Amazone les accepta, une main s’appuyant sur l’épaule du Nephalem, tandis que son corps se mettait lentement à onduler. Décidant de raffermir sa position, la femme rouvrit les yeux, et enroula une nouvelle fois ses jambes autour du bassin d’Edean, compressant ses muscles. Un sourire malicieux et pervers traversa ses lèvres, alors qu’ils allèrent s’embrasser avec une ferveur non dissimulée. Sa langue se faufila comme un délicieux serpent dans la bouche du mâle, qui continua ses mouvements, accélérant le rythme, pinçant ses seins. Elle griffait son dos, glissait sur ses ailes, les caressait, se collait à lui, soupirant de plus en plus, hurlant parfois. Elle était en train de faire l’amour avec ce qui, à ses yeux, était maintenant un Ange ! C’était super ! L’éducation de Cymé refaisait surface, cette lointaine éducation où elle avait commencé comme petite sœur d’un couvent de l’Ordre Immaculé, et où on lui disait que les anges étaient les créatures les plus magnifiques de tout le panthéon. Elle en avait fantasmé, oui, elle s’était caressée en voyant les peintures de beaux Anges... Alors, dans une certaine mesure, elle avait ici l’occasion d’accomplir un fantasme d’enfant.

« Haaa... Hummm, hannnn... Vas-y, ohhh, vas-y, oui, vas-y, mon beau… Encore, encore, encore ! »

Edean accélérait le mouvement, l’amplifiait, et chacun des coups de l’homme était délicieux, succulent, violent, ardent, et passionnant. Elle se cramponnait à lui, et se plaquait un peu plus sur son corps, ses fesses se soulevant pour qu’elle retourne à nouveau s’appuyer sur l’homme. Acrobate, Cymé pencha son corps en arrière, en soupirant à nouveau, offrant la vue de sa délicieuse poitrine à l’homme. Elle se mettait lentement à mouiller, sa cyprine venant s’enrouler autour de sa queue. Cymé retourna l’embrasser, et poussa avec son corps. Le Nephalem heurta une caisse se tenant juste derrière lui, et tomba au sol.

Cymé atterrit sur lui, en position de force, et s’empala avec plaisir sur le Nephalem, se touchant les seins en courbant son dos, et en hurlant de plaisir, glissant sur le membre tendu de l’Ange. C’était tellement bon pour elle ! Elle eut bien rapidement un orgasme, mais ne s’arrêta pas pour autant, continuant à danser sur lui.
DC d’Alice Korvander.

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