Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les landes dévastées => Discussion démarrée par: Les Amazones le vendredi 24 août 2012, 11:56:18

Titre: Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 24 août 2012, 11:56:18
Elles étaient là depuis maintenant deux semaines, ayant établi leur camp principal dans ce qui, jadis, devait être une grande place publique. Tout était en ruines, maintenant, et le vent avait amené bon nombre de poussières dans les restes de cette grande ville juchée dans les montagnes. Les rayons du soleil éclairaient faiblement cette zone, et, depuis maintenant deux semaines, les Amazones n’avaient que peu vu la lumière du soleil. Très peu, mais ce n’était pas ça qui les forcerait à partir, ou à rebrousser chemin. Elles étaient venues ici pour une raison bien précise, qui ne souffrirait aucune excuse, tant qu’on n’aurait pas enfin retrouvé la relique. Les Amazones recherchaient un objet sacré qui, d’après leurs informations, étaient une statuette de la Déesse. Un objet de grande valeur pour ces femmes, qui, sous leur allure barbare et sauvage, n’en étaient pas moins pieuses. Quand l’une des Amazones avait rapporté cette information à Andromaque, Reine des Amazones, cette dernière en avait immédiatement vérifié la véracité. L’Amazone en question l’avait obtenu de la part d’un moine qui vivait dans un monastère reclus. Le moine en question avait montré à Andromaque des cartes et des livres, des témoignages, des récits... Andromaque y avait passé plusieurs jours, se plongeant dans la lecture des différentes informations de cette bibliothèque, et avait ainsi acquis la conviction qu’une statue en or de la Déesse-mère des Amazones se trouvait dans les profondeurs d’une grande ville. Les explorateurs qui avaient fouillé cette ville avaient clairement indiqué des gravures et rapporté des textes antiques témoignant de cette statue.

Avec ces informations en tête, Andromaque était partie avec sa Horde vers les montagnes d’une ancienne civilisation. Ce peuple avait beaucoup souffert de la peste et d’autres calamités naturelles, et il ne restait plus que des ruines en hauteur. Le voyage vers la ville fut assez long, durant plusieurs jours, car transporter tout un peuple n’était pas facile. La région était du reste assez sauvage, et, à plusieurs reprises, des éclaireuses indiquèrent avoir entendu des dragons rugir dans les coins. Ces informations inquiétèrent les travailleuses et les ouvrières amazones, contraignant Andromaque à plusieurs discours, où elle leur assurait que tout se passerait bien, mais qu’il était prioritaire de récupérer cette statue.

« La Déesse-mère l’exige ! affirmait-elle. Nous devons récupérer les reliques sacrées, et les rapporter au Sanctuaire des Amazones ! »

La marche reprenait donc, et elles finirent par atteindre la ville en question. Elle était grande, comprenait plusieurs pyramides, et se découpait en plusieurs quartiers s’articulant autour d’une structure centrale. Chaque quartier était séparé des autres par de longs ponts surplombant le vide, et chaque quartier s’organisait autour d’une grande pyramide qui comprenait des escaliers se perdant dans de profondes cryptes. La structure centrale comprenait une pyramide massive, mais les ponts y conduisant étaient tous brisés. Micahualca, nom de cette ville, était immense, et il n’y avait plus âme qui vive... En faisant exception des monstres et autres bêtes sauvages. Les Amazones s’étaient établies dans le quartier d’accueil, qui comprenait une grande place centrale où on avait dressé les tentes, et où on se reposait, tandis que les guerrières amazones se divisaient en patrouilles explorant Micahualca, et en sentinelles protégeant la Horde.

C’est dans les rues d’un quartier que plusieurs Amazones avançaient entre elles. Il y avait Cynna (http://www.photopif.net/datas/logmaar/amazones/img132761726536610.jpg), la redoutable Amazone tekhane, Pirène (http://www.photopif.net/datas/logmaar/amazones/img132761731156175.jpg), et Acté (http://www.photopif.net/datas/logmaar/amazones/img132761728077609.jpg). Trois femmes fortes, qui avançaient le long d’une ruelle en fouillant des maisons, à la recherche de caves, d’indices, de livres, ou de cartes. Étant la plus pieuse des trois, Acté les menait.

« Allez, mes sœurs, nous ne pouvons pas retourner au campement sans avoir rien trouvé !
 -  Il n’y a rien de plus que des squelettes poussiéreux et des araignées dans cette ville, répliqua Pirène. Comment veux-tu trouver quoi que ce soit de potable, ma sœur ?
 -  La Déesse guide nos pas, c’est l’essentiel ! »

Difficile d’argumenter dans ces conditions. Les trois Amazones avançaient en formation serrée, Cynna tenant entre les mains un puissant fusil à pompe, et, dans le dos, un lance-grenades. Elle s’était plutôt bien équipée pour cette expédition, leur objectif étant une structure assez grande qu’Hélène avait aperçu hier, mais sans avoir le temps de l’explorer, Andromaque ayant décrété que, à la tombée du crépuscule, toutes les Amazones devaient revenir au campement. Andromaque était sûre que Micahualca comprenait bien des périples et des menaces.

« Nous approchons... »

Elles descendirent de petits escaliers en pierre entre deux bâtiments, enjambant les gravats d’une portion de mur, et atteignirent une autre place avec un grand bâtiment au centre. Il comprenait des colonnes à l’entrée, et de nombreuses fenêtres. Une partie du mur était en miettes, et elles entendirent des corbeaux coasser en s’envolant. Acté sentit un frisson la traverser. Pour elle, Andromaque était une véritable mère, et revenir bredouille était à chaque fois une source de déception pour la guerrière. Elle espérait réussir à obtenir des informations, et en était sûre ! La Déesse lui avait permis d’accéder à ce site, qui devait sûrement abriter des ouvrages ! Elle s’avança assez rapidement, grimpa un petit perron, et passa à travers des portes défoncées, et ne put empêcher un sourire d’éclairer ses lèvres.

« C’est une bibliothèque ! »

Une grande pièce avec de grandes vitres en hauteur, plusieurs niveaux, et d’immenses étagères, avec des tables de lecture. Quelle trouvaille ! Acté s’avança un peu, et s’arrêta brusquement, en entendant des... Des bruits de mastication, et des soupirs et grognements. Surprise, elle fit signe aux sœurs de se taire, et s’approcha lentement, très lentement, épée en avant, de l’espace entre deux étagères où elle percevait maintenant des grognements curieux. Ce qu’elle vit n’était pas très beau, loin de là. Une harpie était en train de dévorer le cadavre d’un homme, venant de lui arracher un doigt.

*Par la Déesse, nous ne serions pas seules ici ?*

L’harpie se rendit soudain compte de la présence de l’Amazone, et poussa un cri, puis s’envola dans les airs. Acté tenta de s’approcher du cadavre de l’homme, quand d’autres hurlements se firent entendre. Elle pesta, alors que de nombreuses harpies convergeaient désormais sur les trois femmes. Son bouclier se leva, et les serres acérées d’une harpie heurtèrent l’acier, tandis que son épée lui tranchait les pattes, avant qu’elle ne frappe une autre harpie avec ledit bouclier, envoyant la créature s’écraser contre une étagère, renversant une série de livres avant que la lame d’Acté, ne décrivant un cercle, ne vienne lui arracher la tête.

« En formation, mes sœurs ! » hurla-t-elle.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 24 août 2012, 20:31:18
Nous entrions dans les landes dévastés, un grand désert ou le terre calciné ne laissai plus rien poussé, même l’eau des rivières était imbuvable. Nous étions quatre, quatre aventurier appâté par le gain. Un pourfendeur habile, une prêtresse farouche, un rodeur du nord et moi pauvre Nephilim, composions cette fière équipe de mercenaires. Nous avions été engagés par un sage Terranide à hauteur de huit miles pièce d’or pour récupérer une statuette en or de la déité Amazones. Nous avions passé plusieurs jours à consulté la grande bibliothèque de Nexus, à consulter des augures, devins, oracles, mais ce ne fut que par hasard que nous sûmes ou elle se trouvait. Dans ce désert carbonisé que sont ces landes, ce trouvait les ruines antique d’une ville perdue depuis des siècles.

Bien avant l’arrivée des autres dieux sur Terra, la ville de Micahualca florissait, était un centre culturel, économique et scientifique de ce monde, ils vénérèrent la déesse Aphrodite qui les protégeait des affres de la vie et des catastrophes naturelles. Mais malheureusement pour le peuple de Micahualca, ils abandonnèrent peu à peu le culte de la déesse pour ce consacré au autres dieux créer par Aphrodite pour qu'ils puissent aider au développement de leur civilisation. Alors prise d’une terrible colère elle se vengea en envoyant des malédictions et des catastrophes sur la ville, la réduisant à l’état de ruines fumante   .

Ces ruines se dressaient sur le flanc d’une montagne, au nord des landes, là au les créatures qui les peuplaient devenaient féroces… avec mes longues allies, je faisais office d’éclaireur volant. J’étais équipé de mon sabre katana et d’une armure de cuir clouté. Nous arrivâmes sans encombres ou presque à l’entrée des ruines de Micahualca, les bâtiments avaient souffert durant les siècles de absence d’entretiens, divers plantes grimpante avaient recouvert les pierres, de la poussière volait à chacun de nos mouvements. Chaque place se formait autour d’un bâtiment Pyramidal, sans doute un temple… La statuette doit être cachée à l’intérieur, mais s’il avait des pièges ? Nous décidâmes alors d’explorer les ruines plus avant.

Au bout de trois heures de recherches, à escalader des tas de gravier et de métal éparse, nous arrivâmes devant un bâtiment des plus intriguant, deux colonne ionique soutenait la lourde entrer et de nombreuses fenêtre bordaient les murs (enfin ceux qui n’étaient pas démoli). Nous entrâmes persuadé que nous y trouverions quelque chose d’intéressant. Je fermais la marche lorsque nous nous enfonçâmes entre ces murs sombres malgré le nombre de fenêtre, ce bâtiment avait plusieurs étages, et était meubler de grandes étagères, avec plusieurs tables de lecture.

Au bout d’un moment, notre prêtresse s’arrêta devant une étagère et pris un livre, qu’elle feuilleta.

-   Je ne comprends pas ce langage ! s’exclama-t-elle de sa voix aiguë

A ce moment-là, des bruits de sifflement se firent entendre, un éclair noir fusa vers nous et empala la prêtresse à l’étagère, celle-ci émit un râle proche de l’agonie. La créature qui l’empoignait sortis ses griffes du ventre de sa victime lassant celle-ci tomber à terre en un gargouillis. Je reconnu cette espèce de monstres, les Harpies, ces créatures mi- femmes mi- oiseaux dévorait leurs petit mâles et quand elle ne tuait pas les aventuriers comme nous, elles utilisaient les mâles comme des objets sexuel avant de les achever… La harpie s’envola, je tentai de la suivre, mais à peine avais-je décolla de cinq centimètres que je fus cerné par d’autres harpies. Je parai un coup de serre avec mon sabre, mes compagnons submergés par le nombre, moururent tous l’un après l’autre en des hurlement et de jaillissement de sang.

Je ne pus résister encore longtemps, les combats aériens sont vraiment épuisant, d’un mouvement arqué, je découpais une Harpie de l’épaule droite à la hanche gauche. Mais je m’échinait tant bien que mal à assurer une défense quasi’ imparable, quand j’entendis :

-   Par la déesse, nous ne serions pas seules ici ?

Ce cri détourna l’intention des Harpies et j’en profitai pour en abattre une, puis les autres foncèrent  vers trois femmes que je n’avais pas remarquées.

-   En formation, mes sœurs !

S’ensuivit des bruit d’un combat acharné, tandis que je m’évanouissais sur les dalles de pierre…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le samedi 25 août 2012, 04:46:12
Les harpies fondaient en masse, mais il en fallait plus pour impressionner des Amazones. S’emparant de son fusil à pompe (http://fc04.deviantart.net/fs70/i/2010/283/b/a/steampunk_nerf_shotgun_by_bcjfla76-d30io35.jpg), Cynna ouvrit le feu en poussant des cris sauvages. Les chevrotines pulvérisaient le sharpies sans difficulté, tandis qu’Acté se battait avec de nombreuses créatures. On lui griffa le dos, et elle poussa un hurlement de rage, alternant entre coups de boucliers et coups d’épées pour venir à bout de ses adversaires. Difficile de croire qu’un petit bout de femme pouvait manier avec aisance un équipement aussi tranchant, mais c’était là le secret des Amazones. Sans avoir une lourde armure de plates sur le corps, elles étaient bien plus amples de leurs mouvements. Pirène, de son côté, dansait avec deux de ses lames, tranchant et éviscérant les créatures affamées, un sourire sadique sur les lèvres quand le sang des monstres venait se poser sur son corps.

Il ne fallut que quelques secondes au trio pour contraindre les harpies à s’enfuir. Ces dernières achevèrent les traînards, Acté attrapant une harpie par l’une de ses pattes pour l’envoyer s’aplatir contre le tranchant d’une bibliothèque, lui brisant le cou. Cynna laissa tomber son fusil à pompe pour sortir son lance-grenades (http://nerfmanianova.files.wordpress.com/2008/07/steampunk-painted-maverick.jpg), qu’elle utilisa. Une grenade jaillit en émettant de la fumée et un léger sifflement, puis explosa, tuant plusieurs harpies sous le choc. Pirène, de son côté, en attrapa une par le cou, et le tordit rapidement.

« Pour la Déesse ! » hurla Acté en brandissant son arme.

Excitées par la bataille, les Amazones hurlèrent, et ce fut à ce moment qu’Acté nota la présence d’un autre corps. Une espèce d’ange, à en juger par les ailes blanches qui sortaient de son corps. Les messagers des Dieux. Acté sursauta, sn côté religieux prenant le dessus sur ses instincts de guerrière. C’était un homme, chose assez curieuse, car les Anges étaient généralement de sexe féminin. Celles de la Déesse l’étaient, en tout cas. S’approchant lentement, Acté regarda l’homme, et tâta son pouls.

« Il vit, mes sœurs.
 -  Et alors ? grogna Pirène. Pour avoir été blessé contre de simples harpies, ce n’est qu’un faible. La Déesse ne tolère pas les faibles.
 -  Ce sont les lâches et les couards que la Déesse réprime, ma sœur, pas les courageux qui se sont battus, répliqua Acté, sur un ton contrarié.
 -  Les blessures de cet homme ne sont pas bien graves, lâcha Cynna, et il a peut-être des informations. C’est un individu angélique, après tout. »

Les trois femmes étaient autour de lui, l’observant silencieusement. Acté s’était penchée, tâtant son pouls, puis son corps, vérifiant qu’il n’avait rien de cassé. Lorsqu’elle s’en fut assurée, elle le retourna, et elles froncèrent les sourcils en voyant son visage. Il était plutôt beau, comme tous les anges, mais, pour autant, il semblait... Particulièrement jeune.

« Par la Déesse, on dirait un enfant, s’exclama Acté.
 -  Qu’est-ce qu’il peut bien faire ici ? s’étonnait Cynna.
 -  Il faut le ramener au camp ! » se décida Acté.

Pirène soupira lentement. Ça ne lui plaisait pas, mais il était impossible de s’opposer aux ordres d’Acté. On souleva donc l’ange, et on rebroussa chemin. A part les coassements des harpies, et d’autres cris sinistres émanant des rues, ou encore le mugissement des vents se répercutant contre les murs, il n’y eut rien de particulier à signaler. Le trio revint donc avec le mystérieux Ange dans le camp. Les Amazones s’agitaient, car la nuit approchait. Les enfants couraient au milieu des tentes, et de grands feux de camps commençaient à se dresser, afin de pouvoir se nourrir. On allumait des bougies, et les sentinelles veillaient. Avant d’aller faire leur rapport à Andromaque, les trois Amazones conduisirent, non sans éveiller la curiosité des autres membres de la Horde, l’Ange dans l’une des tentes, où Mythilène (http://i45.servimg.com/u/f45/11/35/49/88/avat710.jpg) se chargea de le soigner. Le jeune homme fut allongé sur un lit de fortune, et Acté, Pirène, et Cynna sortirent pour retrouver Andromaque.

Mythilène, de son côté, entama rapidement ses soins, et comprit rapidement que l’homme n’était pas un Ange, ce qui l’amusa quelque peu.

« Un Nephalem... songea-t-elle pour elle-même. Comme c’est intéressant ! »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 25 août 2012, 21:17:28
Lentement je me réveillai de ma torpeur, ma vue embrouillé et mes oreilles encore assourdis par les combats, j’avais cru mourir dans ces ruines poussiéreuses. J’étais allongé et je sentais des mains parcourir mon corps… une énergie qui n’était pas la mienne m’était insufflé afin de me tirer des ténèbres dans lesquels j’étais engloutis, je pus alors voir ce qui m’entourai, j’étais allonger dans une sorte de tente en feutre épais, un chaudron au centre de la pièce dégageait une odeur fort appétissante. Je me rendis compte que mes besoins terrestres me rattrapaient, je voulus prononcer une phrase, un mot… Mais je n’en eu pas la force, je n’émis qu’un gargouillis insensé. Alors une main se posa sur mes yeux et j’entendis des murmures, une sorte de litanie, ces mots étranges semblaient flotter dans l’air et ses déverser sur moi telle une cascade incontrôlable. Quand la main se retira et que les doux chuchotements se turent, je pus me rendre compte qu’une femme me soignait, une belle femme. Drapé d’un tissu noir, elle avait le teint plus pâle que la moyenne, des longs cheveux noirs, des formes avenantes. Mais le plus intriguant c’était ces tatouages, chaque parcelles de sa peau était couverte de tatouages, ces joues, son cou, son thorax et même son abdomen caché sous sa robe. Une question demeure, qui était-elle ? Qui m’avait ramené ici alors que j’aurais dut mourir ?

Je voulus me redresser, mes reins protestaient violement et me gardèrent cloué au lit. Alors une douleur lancinante vrilla tout mon corps de Nephilim et je sentis des larmes de rage me monter aux yeux. Je ne méritais pas ces soins, toutes ces attentions devais servir un but précis, mais lequel ? Cette femme était elle aussi à la recherche de la statuette ? Un esprit se pressa contre le mien, me rassura et m’insuffla les dernières forces nécessaire à mon jeune corps pour se remettre en état de marche. Je m’assis sur le lit grossier en pensant qu’il fallait que je trouve un coin où me soulager ma vessie.

-   Tu peux te redresser ? c’est bien, dit la femme tatoué plus pour elle-même que pour moi.
-   Que fais-je ici ? qui m’a secourus que je le remercie ? (être dévorer vivant par des Harpies était une mort peu enviable)

Elle eut un petit sourire malicieux au coin des lèvres et me dit d’une voix calme presque froide dans laquelle perçait néanmoins une petite pointe d’amusement :

-   Calme tes ardeurs petit elles pourraient t’en couter la vie que je viens de sauver… ne bouge pas je vais prévenir mes sœurs que tu es conscient…

A ses mots, la femme tatouée sortis de la tente…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 26 août 2012, 01:11:25
De toutes les Amazones, Mythilène était la plus talentueuse dans tout ce qui concernait la magie. Elle maîtrisait à la perfection les rites amazones et leur magie si particulière, et avait perfectionné ses talents en étant l’apprentie de quelques magiciens il y a des années. Il en résultait une femme forte, indispensable, qui utilisait sa magie à bien des occasions, que ce soit pour assister ses sœurs au combat, ou pour les soigner. Elle aidait les accouchements difficiles, elle luttait contre les maladies, et soignait les blessés. Si la Horde était un peuple exclusivement féminin, les Amazones n’attaquaient pour autant pas systématiquement tous les hommes. Tout dépendait des Amazones, certaines détestant profondément le genre masculin, tandis que d’autres les aimaient bien. Mythilène était dans le juste milieu. Les hommes l’indifféraient totalement. Elle avait soigné ce Nephalem parce qu’on le lui avait apporté, et parce que son serment de guérisseuse l’obligeait à soigner n’importe qui en faisant la demande, sauf si Andromaque elle-même s’y opposait. Le serment envers les Amazones était le plus important de tous les serments, et Mythilène était née au sein de ce peuple.

Le Nephalem remua, se tortilla, et finit par se réveiller. Mythilène était alors en train de mélanger des éléments chimiques, formant des antidotes, des élixirs, et d’autres potions, afin de les distribuer aux guerrières qui partiraient demain matin dans les profondeurs de Micahualca. Ce fut l’une de ses assistantes qui vit le Nephalem se réveiller, et qui se dépêcha d’aller en informer Andromaque. Elle traversa ainsi rapidement le camp. C’était une adolescente, jeune. Dans la tente, il y avait d’autres Amazones, naturellement, notamment Calypso (http://www.photopif.net/datas/logmaar/amazones/img134427561639257.jpg), qui veillait sur une femme malade. Elle était enceinte, et la traversée de la montagne l’avait énormément épuisé. L’assistante, de son côté, atteignit rapidement l’endroit où se tenait la Reine des Amazones. La fière Andromaque (http://i45.servimg.com/u/f45/11/35/49/88/avat110.jpg) était près d’une table, et venait d’entendre le rapport d’Acté. Elle regardait maintenant deux Amazones s’entraîner sur un terrain. Les épées s’entrechoquaient violemment, entrecoupées de cris de guerre, comme pour se motiver. Sélène (http://i45.servimg.com/u/f45/11/35/49/88/avat210.jpg), la redoutable et passionnelle fille d’Andromaque, se heurtait à Tallia (http://i45.servimg.com/u/f45/11/35/49/88/avat810.jpg), tentant de la désarmer. Le combat promettait d’être long, mais Tallia, à n’en pas douter, l’emporterait. Sélène était rapide et vive, mais, quand un combat s’énervait, elle avait naturellement tendance à privilégier l’attaque au détriment de sa défense. De plus, elle rêvait depuis qu’elle avait onze ou douze ans de triompher de Tallia, mais cette dernière était la plus talentueuse guerrière de la Horde. Une femme forte, qui parvint à percer la garde de Sélène en levant son pied, et en la frappant dans le ventre. Sélène tomba à la renverse, et roula sur le sable, avant de parer la lame de sa sœur, et de contre-attaquer en hurlant, se relevant pour frapper fort et rapidement.

« Ta garde, ma fille, lança Andromaque, vérifie ta garde !
 -  Haaa... Haaaa ! » hurla cette dernière.

Bras croisés, Andromaque souriait légèrement, mais ses conseils n’empêchèrent pas Sélène de se recevoir une gifle, et de finir au sol, crachant du sang. Tallia tenta de l’immobiliser en se mettant à califourchon, mais Sélène, plus retorse que prévue, enfouit sa main dans le sable, et se retourna sur le sol, en balançant une giclée qui vint piquer les yeux de Tallia, perturbant cette dernière. La redoutable fille d’Andromaque en profita pour la frapper au ventre, la forçant à reculer, et se releva rapidement.

« Gran... Grande Reine... » murmura une petite voix à côté d’Andromaque.

Tournant la tête, la Reine vit l’une des assistantes, qui lui expliqua que le Nephalem était sorti du coma. Hochant la tête, Andromaque fit signe à deux des Amazones observant le combat, à savoir Hélène (http://www.photopif.net/datas/logmaar/amazones/img132761729567528.jpg) et Tara (http://img89.xooimage.com/files/f/1/7/luis_royo_thedaisy-3726b49.jpg), d’aller l’amener ici. Sans mot dire, les deux femmes s’exécutèrent, se dépêchant.

Dans la tente, Mythilène veillait à nouveau sur la femme enceinte, relevant sa température, tout en prodiguant à Calypso quelques conseils. La timide Amazone l’écoutait respectueusement, et Mythilène tourna la tête quand Hélène et Tara entrèrent dans la tente.

« Andromaque désire s’entretenir avec le Nephalem », expliqua Hélène.

Mythilène hocha la tête. Personne n’avait répondu aux interrogations du Nephalem.

« Il est encore affaibli, mais il devrait pouvoir marcher.
 -  Il a intérêt, intervint Tara. Autrement, je lui mettrais une chaîne autour du cou, et je le tirerais à travers le campement jusqu’à Andromaque. »

Hélène aida l’Ange à se mettre debout, ne lui accordant qu’un bref regard, avant de se retourner.

« Suis-nous. »

Elles retraversèrent le camp. Les torches brûlaient un peu plus fort dans le ciel, et les deux femmes s’arrêtèrent près d’Andromaque, faisant signe à l’homme de s’avancer. Les fillettes qui regardaient le combat passionné entre Tallia et Sélène le montraient du doigt, curieuses de voir un homme avec des ailes blanches.

« Parle, homme, lança Andromaque d’une voix autoritaire. Tu te tiens devant la Reine des Amazones, et elle désire savoir ce que tu faisais dans cette bibliothèque, Nephalem. »

Andromaque était debout sur une petite butte, et, pendant ce temps, le combat se terminait. Tallia parvint à parer une attaque de Sélène, et la frappa d’un coup de tête en pleine figure, la sonnant, et en profita pour la pousser sur le sol avec son pied, et mit le bout de sa lame sur sa gorge. Tallia sourit, exhibant des dents ensanglantées, et Sélène la regarda avec fureur, mais accepta sa défaite. Tallia planta ensuite son épée dans le sable, et aida ensuite Sélène à se redresser. En vertu des rites de séduction amazones, Tallia avait maintenant le droit d’embrasser la vaincue, et d’exiger qu’elle lui fasse l’amour pendant la nuit, et elle s’empara de son droit en embrassant la délicieuse fille d’Andromaque.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 28 août 2012, 13:01:41
Au fur et à mesure que mes sens revenaient, je me rendis compte que je n’étais pas seul dans la tente, qui cela dit en passant ressemblais plus à une yourte, une femme était allongé à bout de souffle, et deux autres femme encore plus Tatoué que celle qui venait de sortir veillaient sur elle. Les deux guérisseuses parlaient entre elles l‘une d’elle, la plus âgée des deux, palpait le ventre enceint de la patiente tout en prodiguant des conseils à la plus jeune qui écoutait attentivement. Elles étaient toute deux drapés d’une toge noire et étaient Tatoué l’une autant que l’autre paraissait-il, mais la ressemblance s’arrêtait là. La plus jeune, l’élève donc, était blonde avait un teint légèrement bronzé, des lèvres fines un nez légèrement Bourbonien, la pureté de ses trait m’évoquer une déesse. Quand la plus âgée qui restait néanmoins une femme très attirante de par sa maturité et ses formes bien plus provocante que sa jeune apprentie. Quant à la femme enceinte j’eu du mal à croire qu’elle ait réussi à traverser les Landes Dévastées, puis à grimper le flanc de la montagne.

Passés mes observations, mon estomac gargouillais j’avais faim, et soif. A quoi bon me soigner si c’est pour me laisser mourir de faim ? Une penser me vint à l’esprit, qui me fit frissonner… peut être étais-je retenu comme esclave dans ce camp. Je me rendis compte alors que mon sabre manquait à mes côtés… Mon sabre, ce n’était pas un sabre, mais bien « mon » sabre, je l’avais hérité de mon père, c’était un sabre des plus équilibrer, très léger il fut forgé d’une fine lame d’acier trempé, a un seul tranchant qui pouvait découper presque n’importe quoi.  Le pommeau avait été spécialement décoré pour mon père de diverses gravures et d’une petite tête de mort en or blanc. Il représentait bien plus qu’un vulgaire sabre, pour moi c’était une relique… je remarquai aussi que mes guérisseuses m’avaient ôtés mon armure, cependant j’avais encore ma chemise et mes braies, encore heureux sinon je crois que je me serais sentis mal.

Ce fut à peu près à ce moment-là que le pan de toile fermant l’entrée de la tente s’écarta, deux jeunes femmes entrèrent. Elles n’étaient pas Tatouées et portaient des armes blanches, l’une d’elle, une blonde paré des divers bijoux et décorations dit à la guérisseuse d’une voix qui exprimait une arrogance non feinte :

-   Andromaque désire s’entretenir avec le Nephalem.

Elle devait parler de moi, mais qui était Andromaque ? J’avais déjà entendu ce nom quelque part mais où ?

-   Il est encore affaibli, mais il devrait pouvoir marcher, dit la femme Tatouée en me désignant du doigt.
-   Il a intérêt, autrement, je lui mettrais une chaîne autour du cou, et je le tirerais à travers le campement jusqu’à Andromaque, répondit l’autre femme d’un ton désagréable.

Qu’elle essaye seulement, pour voir ! J’eu envie de protester, mais cette aurait mal finit pour moi. J’aurais très bien pu m’envoler et fuir par la voie des airs, mais pour le moment je ne savais toujours si je devais classée ses dans le rang d’ennemies ou d’amies… Sans cérémonies la belle blonde m’aida à me relever, mes reins protestaient toujours, mais sans se soucier si j’avais mal elle me mit debout. Pendant quelque secondes je pu saisir son regard, ses yeux marron me renseignèrent silencieusement sur la jeune femme, impulsive, déterminée, et surtout digne. Puis elle se retourna et souleva le pan de toile pour nous laisser passer, le crépuscule était déjà bien entamé et l’on pouvait voir les premières étoiles briller dans le ciel encore rougeoyant. D’autres yourtes étaient plantées en cercle éclairé par un feu central et ça au plein cœur des ruines de Micahualca. Alors que nous traversions le camp, des fillettes qui jouaient à se courir après s’arrêtèrent près de nous, elles regardaient bizarrement comme si c’était la première fois qu’elles voyaient un mâle… Je leurs sourit et elles partirent en courant. En effet, je ne voyais que des femmes, cela m’intrigua d’ailleurs cette absence de présence masculine était plutôt inhabituel.

Nous arrivâmes près d’une sorte d’arène de combat improvisée où deux femmes en armure très légère se combattaient, l’une avait l’ascendant sur l’autre, parant toute ses attaques elle la laissait s’épuisée avant de donner le coup final. Les deux femmes qui m’accompagnaient s’arrêtèrent vers une autre femme. Grande, blonde comme les blés, le visage dur et autoritaire, elle était une des plus âgées de toutes celles qui nous entourait, elle demeurait néanmoins une très belle créature en dégageant un charisme et un charme sauvage presque bestial.

-    Parle, homme, tu te tiens devant la Reine des Amazones, et elle désire savoir ce que tu faisais dans cette bibliothèque, Nephalem.

Alors qu’elle parlait le combat se termina en des hurlements et des cris de guerres. La gagnante, la lame sur le cou de son adversaire sourit à pleine dent et embrassa fougueusement la vaincu qui se laissa faire. Une tel violence suivi d’une tel passion… je ne savais trop quoi en penser, je répondis plutôt à la reine :

-   Votre majesté, j’ai été engagé comme mercenaire pour récupérer une statuette d’Aphrodite. Nous pensions qu’elle pourrait se trouver dans ces ruines, nous avons été attaqués par des Harpie alors que nous tentions de découvrir ne serait-ce qu’un indice à propos de cette statuette…

Je parlai lentement et calmement, observant les femmes rassemblées afin d’essayer de déterminé laquelle ou lesquelles m’avaient sauvé.

-   Et maintenant grande reine, puis savoir qu’elle sort m’est réservé ?
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 29 août 2012, 22:46:34
Le faux-Ange leur parla. Andromaque l’écouta silencieusement. C’était un Nephalem, elle pouvait le sentir. Mi-Ange, mi autre chose. Il expliqua avoir été envoyé ici pour rechercher une relique, et elle l’écouta silencieusement, s’humectant les lèvres, regardant de temps en temps sa fille. Sélène n’était pas très contente d’avoir perdu, mais le contraire, à vrai dire, aurait été très surprenant. Retournant la tête, Andromaque s’adressa alors à l’homme.

« Tu n’es pas une menace, Nephalem, décida-t-elle. Nous recherchons également des reliques, mais celles de la Déesse Aphrodite ne nous intéressent pas. »

Aphrodite, en effet, n’était nullement la Déesse protectrice des Amazones, et c’était la statuette dorée de la Déesse des Amazones qu’Andromaque convoitait. Elle s’avança un peu, commençant à descendre le long du talus, tandis que des guerrières complimentaient Tallia, qui se contentait surtout de regarder Sélène. Les deux femmes s’observaient. Des rivales éternelles. Sélène avait le feu dans le sang, et était vive, et acceptait difficilement la défaite. L’honneur le lui dictait, mais, pour autant, Sélène n’irait pas jusqu’à trahir Tallia. Elle était une rivale, mais aussi une sœur, une Amazone. Leur compétition était plus une saine et difficile émulation qu’un réel concours. Elle s’essuya les lèvres. Les regards oscillaient entre les deux femmes et le Nephalem, les enfants étant, après tout, bien plus intéressés par cet homme ailé que par Sélène et Tallia.

« Ton équipement est dans la maison où Cymé a établi son armurerie. C’est celle qui est éclairée près de la sortie Ouest du camp. Les enfants t’y conduiront, si tu tiens à les récupérer. »

La Reine réfléchit encore un peu. Les Amazones appliquaient une préférence sexuelle qui amenait la Horde à se composer quasi-exclusivement de femmes. Il y avait bien des hommes, mais il s’agissait, soit de prisonniers, soit des époux des jeunes captives, ou de leurs frères, quand ces derniers ne pouvaient pas se séparer. C’était extrêmement rare et marginal, mais, parfois, ça arrivait.

« L’hospitalité des Amazones, Nephalem, t’autorise à rester en notre compagnie. Mais sache qu’un homme désarmé ne vaut rien pour nous. Aussi, je te conseille d’aller récupérer ton équipement. »

C’était dit. Andromaque s’écarta alors, et alla rejoindre d’autres Amazones. Cymé (http://i45.servimg.com/u/f45/11/35/49/88/avat910.jpg) n’était pas à proprement parler une guerrière, mais restait une Amazone très importante. Originaire de Tekhos, elle s’occupait de l’entretien des armes à feu des Amazones. La Horde ne pouvait pas se contenter de haches et d’épées dans un monde où on affrontait des hommes en armure métalliques armés de fusils d’assauts. Il fallait savoir se moderniser, et c’était dans cet état d’esprit qu’était Cymé. Elle avait toujours avec elle des caisses remplis d’équipements, et avait passé les deux premiers jours à trouver la bonne maison où y installer son atelier. Lorsque deux jeunes filles entrèrent dans l’atelier, Cymé était devant une table, des lunettes de protection devant les yeux, un chalumeau à la main, en train de réparer un fusil d’assaut. Elle était seule, s’occupant de son arme, quand les filles approchèrent.

« Tante Cymé, tante Cymé ! »

Cymé éteignit le chalumeau, et se retourna. Elle n’était pas vraiment leur tante, mais la Horde se voyait comme une grande famille, où les tantes désignaient, pour les enfants, autant les guérisseuses que les ingénieures, comme elle. Elle se releva, accueillit les jeunes filles, qui lui présentèrent le Nephalem. Cymé se releva alors, et alla chercher l’équipement d’Edean, tout en congédiant les femmes.

« Dans la caisse » indiqua-t-elle simplement.

Il était plutôt mignon, et elle l’observa de dos tandis que l’Ange allait chercher ses armes Cymé se décida alors à engager la conversation :

« Vous êtes un Nephalem ? Je dois vous admettre que, là d’où je viens, tout ce qui touche à la magie ou aux autres espèces m’est un peu inconnu. Sans vouloir vous offenser, c’est quoi, exactement, un Nephalem ? »

Cymé était bien plus sociable que bien des Amazones. Sans doute parce qu’elle passait ses journées à inspecter des machines et des carcasses d’armes. Quand on avait la chance d’engager la conversation, on ne passait pas à côté.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 31 août 2012, 16:09:51
J’écoutais la réponse de la reine, celle-ci parlait calmement posément, avec l’assurance qu’on les grands chefs de guerres. Elles cherchaient aussi des reliques ? Intéressant. Puis elle descendit de la petite motte de terre depuis laquelle elle pouvait observer le combat d’un œil expert, je n’en doutais pas un seul instant. Dans l’arène les deux antagonistes se fixaient du regard tel deux lionnes se disputant une proie. Le combat était clairement terminer par une victoire incontesté et de toute évidence incontestable. La reine m’apprit alors ou se trouvait mes armes et me recommanda d’aller les chercher au plus vite, car selon elle, dans cette horde de femmes, un mâle désarmer était une proie facile. Et comme pour appuyer ses dires, la jeune femme brutal qui m’avait accompagné avec la jolie blonde, me coula un regard sadique qui me fit frissonné jusqu’au bout des ailes.

Lorsque la reine eut fini de parler, trois fillettes vinrent vers moi, elles devaient avoir pas plus de six ou sept ans et imitant les guerrières elles me firent signe de les suivre. Elles n’étaient pas sociable ces Amazones, aussi belles que froides. Le soir était tombé sur le camp, une petite brise accompagnait mes pas, nous rapprochions d’un grand bâtiment de pierre depuis lequel s’échappait une épaisse fumé noire, l’odeur du métal me vint aux narines. Cette maison qui avait dû appartenir à une riche famille de bourgeois a été aménagée en forge.  Les fillettes rentrèrent en premiers, alors que j’observais les étranges motifs sur les murs. Des lignes ocres semblaient veiner le mur, étrange architecture, je n’avais jamais vu de tels bâtiments…

A l’intérieur, une jeune femme aux cheveux si blonds qu’ils paraissaient translucides réparait un fusil d’assaut un chalumeau en main et des lunettes de protection la défendant des étincelles… Fusil ? Chalumeau ? Lunettes ? Des mots dont les habitants de Terra ignoraient généralement la signification. A l’appelle des enfants, celle qui s’appelait Cymé se leva faisant une pause dans son travail. En tenu (très) légère, elle était plutôt jolie comme toute les Amazones, mais son attitude la dotait d’une étrangeté fascinante.  Après que les fillettes m’on rapidement présenté celle qu’elles nommaient leurs « tante », celle-ci les congédia d’un geste de la main, puis se dirigea vers une petite caisse et en enleva le verrou.

-   Dans la caisse, me dit elle en montrant le coffre du doigt.

Alors je m’avançai et fouillai la caisse causant une quinqua phonie du feu de dieu, quand enfin parmi un bon nombre d’outil sans grand intérêt pour moi, je retrouvais mon magnifique sabre… Et mon armure. Mon sabre n’avait fort heureusement pas une seule égratignure, comme pour me réconforter je fis quelque rapide moulinets, puis parfaitement rassurer, je le fis glisser dans son fourreau au cuir que j’accrochai à ma ceinture. Je me demandai si je devais mettre mon armure… Si toute ces femmes étaient aussi sanguinaires que les deux qui c’étaient affronter, il valait peut être mieux pour moi que je me protège. En même il allait faire nuit sous peu et cette Cymé semblait moins barbares que ses sœurs et même si elle reste farouche, elle ne me tuera pas sur un coup de tête.

-   Vous êtes un Nephalem ? Je dois vous admettre que, là d’où je viens, tout ce qui touche à la magie ou aux autres espèces m’est un peu inconnu. Sans vouloir vous offenser, c’est quoi, exactement, un Nephalem ?

Je me retournai et la découvrit qui m’observait avec attention, ce me fit rougir un peu, mais je m’efforçai de rien laisser percevoir ma gène devant ce regard insistants.

-   Un Nephilim est le fils hybride d’un ange avec une humaine… normalement, un ange doit vivre séparément des autres créatures, mais certains ne purent s’empêché de trouver les filles des hommes d’une grande beauté. Ils prirent une forme humaine et de leurs unions sont née « les hommes fort » les nephilims… Nous ne sommes que peu nombreux et sommes très différent les un des autres, notre différence venant de notre ascendant angélique.

J’étais intrigué par le fusil sur l’établi et quand j’eu finis de parler, je désignai l’arme.

-   Ça ne ressemble pas à une arme terrienne ni Tekhane, Mais plutôt un mélange des deux… c’est ton fusil ? Demandai-je curieux.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 31 août 2012, 22:34:43
Cymé esquissa un léger sourire en voyant les joues du Nephalem s’empourprer. Ce fut discret, mais elle était une « tante », après tout. Une observatrice. Quand on passait des heures et des heures à inspecter une arme pour repérer pourquoi elle ne marchait pas bien, à essorer un canon pour en extraire la crasse, à souder des fuselages, on faisait attention à ce genre de détails. Et me Nephalem... Et bien, le Nephalem était craquant, et les Amazones n’étaient pas réputées pour tourner autour du pot, surtout envers des mâles. Sur ce point, elles étaient un peu comme les Tekhanes, quoique moins extrémistes... Sauf pour certaines. Edean lui expliqua qu’un Nephalem était un croisement entre un Ange et un ressortissant d’une autre espèce. Un bâtard angélique, en quelque sorte. Cymé ne connaissait pas grand-chose des Cieux. Son domaine de prédilection, c’était la terre, les armes, le sol. Elle était très matérialiste, mais il fallait bien reconnaître que les Anges, même les simples Nephalem, avaient un petit quelque chose qui les rendaient craquants. C’était aussi le premier Ange, ou, plutôt, individu à essence angélique, que la femme croisait. Raison de plus de susciter son intérêt.

Avait-il remarqué qu’il était bloqué ? Que la seule sortie de cette pièce était un petit couloir dans lequel Cymé se trouvait, et que l’Amazone, lentement, se rapprochait de lui ? Une Amazone ne tournait jamais autour du pot, surtout pour ce genre de choses. Les mœurs de la Horde étaient très relâchées, ce que leur tenue vestimentaire pouvait déjà suggérer. Comme s’ile ssayait de gagner du temps, de passer à autre chose, Edean désigna l’une des armes entreposées dans la réserve :

« Ça ne ressemble pas à une arme terrienne ni Tekhane, Mais plutôt un mélange des deux… c’est ton fusil ? »

Elle haussa les épaules.

« C’est un mélange entre les deux, disons... Je ne viens pas vraiment de Tekhos, mais d’une région rattachée à cette dernière, où la technologie est un peu moins développée. Et puis, mes maigres moyens à disposition ne me permettent pas de faire un équipement de pointe. Parfois, on arrive à obtenir des armes tekhanes, mais, sinon, je me fie à ma réserve personnelle... »

Cymé, tout en parlant, s’était rapprochée encore un peu plus, n’étant plus qu’à un ou deux à mètres, et tendit alors ses mains, les enroulant autour du cou du Nephalem, sa poitrine s’enfonçant contre son torse.

« Je ne suis pas très douée pour séduire les autres... Chez nous, on se séduit en se défiant en duel. Celle qui gagne sur l’autre a le droit de lui faire l’amour... »

Des mœurs spéciales, en effet, mais qui semblaient parfaitement logiques aux Amazones. Pour elles, il n’y avait aucune logique à offrir à la femme de son cœur une fleur, ou un objet romantique ridicule qui serait jeté au bout d’un mois, ou abandonné. En revanche, se battre pour la femme qu’on désirait, se battre à s’en surmonter, à s’en arracher les tripes... Le  sexe était, pour la Horde, une forme de bataille, une récompense à l’honneur. N’étant pas une guerrière, le cas de Cymé était différent. Elle obtenait le droit de coucher avec les Amazones quand elle réparait leur équipement.

Les lèvres de Cymé étaient très proches de celles du Nephalem, qui était un peu plus grand qu’elle. Elle lui fit un léger sourire aguicheur.

« Puisque tu es à moitié humain, j’en déduis que tu dois avoir en toi ces délicieuses pulsions humaines, n’est-ce pas ? »

Elle parlait lentement, et lui fit un nouveau sourire, avant de le plaquer contre le mur.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 01 septembre 2012, 16:15:54
Cymé répondit en haussant les épaules, me répondant rapidement comme pour se débarrasser de la question qui visiblement n’était pas au centre de ses préoccupations. Tout en répondant elle c’était rapprocher de moi, mon cœur s’affola et d’un réflexe purement instinctif, je mis ma main sur la poigner du sabre. Cymé enlaça mon cou et colla son corps contre le mien, c’était presque si elle ne se jetait pas sur moi comme un prédateur sur un morceau de viande.

-   Je ne suis pas très douée pour séduire les autres... Chez nous, on se séduit en se défiant en duel. Celle qui gagne sur l’autre a le droit de lui faire l’amour...

Je vois, mais comme je suis étranger cette règle ne s’applique pas pour moi si ? Nos visage étaient si proche l’un de l’autre, nos lèvres se touchaient presque. Elle me fit un sourire enjôleur qui me toucha en plein cœur abatant mes maigres défenses, et me dit d’un ton suave :

-   Puisque tu es à moitié humain, j’en déduis que tu dois avoir en toi ces délicieuses pulsions humaines, n’est-ce pas ?

A dire vrai, en entrant dans cet atelier, je pensai à passer la nuit en sa compagnie je l’avoue, mais je pensai aussi devoir la séduire puis seulement après nous aurions pus faire l’amour. J’avais l’impression que nous brulions une étape, mais là où je me trouvai, il était difficile de ne pas être en érection… Toujours souriante Cymé me plaqua sur le mur de pierre froide, elle était forte pour une ancienne Tekhane. Je ne savais plus ce que je voulais, avec cette femme magnifique accroché à moi. De toute façon, il faut se rendre à l’évidence, Cymé n’était du genre petits mots doux et flirt, elle me voulait et au fond de moi je savais que j’avais envie aussi. Je fis glisser mes mains sur son dos, mes doigts fins suivant la courbe que décrivait sa colonne vertébrale. Qu’allait-elle faire maintenant que j’étais plaqué au mur ?

-   Sur terre on raconte que les Amazones sont brutales avec les hommes, est-ce vrai ?

Dis-je un peu effrayer, autant par toutes les légendes entourant ces mythiques guerrières que parce que c’est la première fois qu’une femme me plaque sur un mur, en général c’est moi qui plaque mes partenaires… Pour le moment, je ne pouvais rien faire, aussi je me laissai à son étreinte en me promettant de reprendre le dessus à la première occasion.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 02 septembre 2012, 03:24:32
« Sur terre on raconte que les Amazones sont brutales avec les hommes, est-ce vrai ? »

Elle sourit à cette évocation, sentant contre son ventre l’érection du Nephalem. Il n’avait pas fait vœu de chasteté, fort heureusement, et avait glissé ses belles mains sur le dos de Cymé, qui s’était, du coup, légèrement cambrée, appréciant ce contact. Elle glissa une main dans les cheveux d’Edean, s’y appuyant, et lui répondit assez rapidement :

« Nous sommes brutales, sauvages, cruelles, douces, sensuelles, pleines de passion, désirables et indésirables, classables et inclassables. Ne fais pas attention à ce qu’on dit sur nous. La seule chose à laquelle tu dois prêter attention, en ce moment, c’est moi. »

On disait bien des choses sur la Horde, mais il s’agissait généralement de rumeurs, de racontars, de légendes. Les Amazones étaient bien des choses, et Cymé termina sa tirade en embrassant l’homme sur les lèvres. Sa bouche remua sur la sienne, elle les mordilla, goûtant à la salive délicieuse de l’individu d’essence angélique. Il n’était pas que beau, il avait aussi un corps délicieux. Elle en gémit, se sentant étrangement très excitée, et se plaqua un peu plus contre le corps de l’homme. Un soupir de plaisir s’échappa des lèvres de l’Amazone, qui redressa ses jambes, les relevant à hauteur du bassin du Nephalem. De son autre main, elle le déshabillait, lui ôtant son haut, et caressait sa peau nue, se frottant contre son torse glabre.

Sa langue se faufila dans la bouche du Nephalem. Cet individu était tout simplement délicieux. Un véritable délice, elle allait se régaler ! Diable, elle en frémissait d’avance. Elle poursuivit le baiser pendant plusieurs secondes, avant de retirer ses lèvres. Elle continuait à se maintenir sur lui, un léger sourire de plaisir sur les lèvres, et attrapa l’une des mains du Nephalem. Il tremblait, nerveux et paniqué. Bien des Amazones aimaient les hommes forts et virils. Cymé, elle, se contentait volontiers des timides, tant qu’ils étaient excités. Elle suçota et embrassa ses doigts, le regardant dans les yeux.

« Me désires-tu, petit Nephalem ? Je veux que tu me le dises, je veux l’entendre de ta bouche... N’aie pas peur, je serais douce avec toi... »

Elle lui sourit, révélant ses belles dents pendant quelques secondes, puis posa la main d’Edean sur son sein, l’amenant à caresser avec le bout de ses doigts son téton. Elle poussa un soupir de plaisir, l’amenant à le pincer. Sa gorge se releva, sa tête partant en arrière, et son soupir semblait délicieux. Elle avait fermé les yeux, et les rouvrit, continuant à tenir d’une main les cheveux du Nephalem.

« Tu le sens, n’est-ce pas ? disait-elle d’un ton suave. Je suis une femme douce quand je veux l’être, Edean. Je vais profiter de ton corps, et tu profiteras du mien... Maintenant, dis-le. »

Elle voulait qu’il le dise, qu’il dise à quel point il la désirait. Ça l’excitait qu’on le dise avant de le faire. Il ne fallait pas négliger, pour Cymé, l’importance de la parole dans les relations sexuelles. Les préliminaires, comme on les appelait, étaient essentielles.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 02 septembre 2012, 17:47:20
Cymé se cambra légèrement sous mes doigts, me faisant encre plus profiter de ce contact avec la ligne que décrivait ce corps. Mes mains heurtaient parfois la marque d’une cicatrice, mais continuèrent le long de sa chute de reins pour finalement se poser sur ses hanches. Tout en me caressant mes cheveux argentés, elle répondit à ma question rapidement toute excité :

-   Nous sommes brutales, sauvages, cruelles, douces, sensuelles, pleines de passion, désirables et indésirables, classables et inclassables. Ne fais pas attention à ce qu’on dit sur nous. La seule chose à laquelle tu dois prêter attention, en ce moment, c’est moi.

Lorsqu’elle eut finit sa tirade, Cymé fougueusement et avec un petit gémissement se mit à sucer mes lèvres. Je sentais le corps tout chaud de la jeune femme se coller toujours plus contre moi, pressant ses seins fermes contre mon torse me coupant presque la respiration. Elle laissa échapper un soupir et enserra mon bassin entre ses jambes, comprimant la bosse que formait mon entrejambe sur sa culotte. D’une main habile, l’Amazone m’enleva ma chemise et en se frottant sur ma peau nue, sa langue entra dans ma bouche, l’explorant aussi loin qu’elle le put. Cette fois je répondis à son baiser, enroulant et déroulant ma langue contre la sienne en une danse folle. Apparemment cette Cymé était excitée et avait dépassé le point de non retour, ses cuisses entourant mon bassin étaient si douces et si chaudes... Elle me prit une de mes mains, toujours posé sur ses hanches et alors que je tremblais comme une feuille, l’Amazone suça chacun de mes doigts fins, ma chaleur corporelle montait à vitesse grand V tandis que ses lèvres passaient et repassaient sur mes extrémités. Elle leva alors les yeux et les planta dans les miens…

-   Me désires-tu, petit Nephalem ? Je veux que tu me le dises, je veux l’entendre de ta bouche... N’aie pas peur, je serais douce avec toi...

Elle sourit à pleine dents et posa ma main sur son sein droit, je sentis son tétons dresser à travers le mince tissu que je pinçai délicatement. L’Amazone rejeta alors sa tête en arrière, son menton lever vers le plafond et lâcha un autre soupir plus intense cette fois si.

-   Tu le sens, n’est-ce pas ? Je suis une femme douce quand je veux l’être, Edean. Je vais profiter de ton corps, et tu profiteras du mien... Maintenant, dis-le.
-   Oui Cymé… je te veus !

Dis-je en criant presque. Ma main libre vint caressée les cuisses de la jeune femme, je me penchais en avant et lâchant le sein que je malaxais, je repoussais ses bretelles, les faisant glisser sur ses bras. Alors que le tissu couvrant le buste de Cymé tombait au sol, je découvris une poitrine bien plus opulente que je ne l’eu crus. Je pris un sein nu en bouche, baisant la peau blanche de l’Amazone en décrivant des petits ronds de salive autour du téton bien rose tandis-que de ses cuisses ma main gauche alla frotter son entrejambe toujours vêtu d’un bout de tissu blanc. Entre deux coups de langue sur son téton je pris le temps de me redresser.

-   Tu aime ca que je te fais ?

Puis sans attendre la réponse, je repartis sur l’autre sein, plaquant ma bouche autour du téton pointé et j’aspirai, je voulais lui donner autant de sensation qu’elle m’en avait donnée en caressant mon torse nu. Ma main gauche s’infiltra sous sa petite culotte et frotta la vulve de la jeune femme, je décrivis un cercle autour du clitoris et joua avec un petit moment. Les gémissement de l’amazone se firent de plus en plus rapide et de plus en plus intense…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 02 septembre 2012, 23:59:33
Il le dit sur un ton impatient, assoiffé. Était-il autant en manque qu’elle ? Cymé était bien l’une des Amazones qui avait les plus faibles expériences sexuelles... Bien sûr, elle était loin, bien loin, d’être vierge, mais sa profession la conduisait à avoir des relations sociales assez faibles. Partant de là, elle était beaucoup moins exigeante sur les préliminaires que d’autres Amazones pouvaient l’être. Elle voulait le Nephalem,  et elle le lui avait clairement fait comprendre. Elle ignorait quasiment tout de lui, mais ce n’était pas bien important. Elle voulait baiser et c’était la seule et unique chose qui comptait. Il lui ôta les morceaux du haut recouvrant ses seins, la faisant frissonner. Un sentiment de plaisir typiquement féminin qui la rassura. L’Amazone était légèrement vêtue, comme toutes les Amazones, et ce Nephalem l’excitait. Elle n’aurait pas su dire en quoi, car il était aussi nerveux qu’une jeune étudiante tekhane qui passait de la théorie à la pratique. Il goûta à ses seins, l’un après l’autre, les suçotant et les embrassant, la faisant soupirer et gémir, tandis que l’une de ses mains venait jouer avec sa culotte, se glissant dessous.

*Hum... Il est plus entreprenant que je ne l’aurais cru, songea-t-elle. Tant mieux, tant mieux...*

Elle soupira lentement, et retourna l’embrasser sur les lèvres, posant ses seins contre son torse, frémissant à cette peau infiniment douce. Ses lèvres étaient sensationnelles, irradiant de la bonté des Anges, de la douceur de leurs corps. Le concept de beauté angélique prenait tout son sens, et, même si ce n’était pas vraiment un Ange, il en avait l’apparence. Cymé n’en demandait pas plus.

« Tu aime ca que je te fais ? » lui avait-il demandé.

Elle avait répondu en soupirant, tête penchée en arrière, et attrapa la main qui s’aventurait vers son sexe, pour aller la poser derrière... Sur ses fesses... Elle frémit lentement, et agrippa à nouveau ses cheveux, collant son corps contre le sien, l’embrassant sur la joue et dans la nuque.

« Là... Explore mon corps, petit Nephalem, hum... Tes douces mains, je veux les sentir pétrir mes fesses... Remuer sur mon cul, je veux sentir ta queue se durcir contre mon ventre... »

Un langage cru, insolent, vulgaire ; les Amazones étaient un peuple guerrier, pas des femmes romantiques. Le romantisme, à dire vrai, les laissait de marbre. Elle remua son corps contre le sien, ses jambes l’emprisonnant autour de ses cuisses. Elle se tenait ainsi sur lui, s’appuyant d’une main à son cou, sentant sa queue durcie entre ses jambes, frottant contre sa culotte. Le petit oiseau voulait sortir et déployer ses ailes, et l’image la fit sourire. Cymé portait toujours ses gants de protection, et, avec son autre main, elle lui caressait le torse, ses quelques muscles qui luisaient, tout en remuant son bassin. Elle avait guidé chacune des mains du Nephalem sur ses fesses, voulant que ses deux mains les pétrisse, tandis qu’elle s’agrippait à une barre, afin de relever son corps, et lui permettre de fourrer sa tête entre ses seins.

Cymé resta pendant quelques délicieux instants dans cette position, puis finit par se retirer. Elle n’alla pas bien loin, mais cette position était assez inconfortable, et elle craignait que le Nephalem n’ait pas les hanches suffisamment solides pour supporter indéfiniment son poids. Elle préféra donc se poser sur une table de travail à proximité, poussant des outils, et guida le Nephalem vers elle, le mettant devant elle. Son dos contre le mur, ses jambes se glissèrent de part et d’autre de son corps, et elle tendit ses mains, tirant sur son pantalon, et le fit descendre, révélant son sexe. D’une main, elle se mit à le caresser, et le masturba, un sourire sur les lèvres. Sa verge était tendue, impatiente, assoiffée, et elle releva ensuite la tête. Elle avait toujours sa culotte.

« Baise-moi » demanda-t-elle en plantant son regard dans le sien.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 03 septembre 2012, 17:43:49
La guerrière baisa mes lèvres langoureusement plaquant ses seins nus sur mon torse glabre, Cymé soupira de plaisir. Elle prit ma main gauche et la posa sur ses fesses, elles étaient fermes, douces et diablement soyeuses. L’Amazone passa une main dans mes cheveux argentés et colla un peu mieux son corps contre le mien, elle me dit en embrassant mon cou qu’elle voulait que j’aille plus loin, qu’elle voulait sentir mes mains sur son cul. Accédant à sa requête, je déplaçais mon autre main sur son autre fesse, elle poussa un gémissement de plaisir, tout simplement délicieux.

Elle abandonna finalement cette position, bien que j’aurai pu la prendre ainsi, elle se dirigea donc vers une table de travail dont elle envoya valdinguer les outils et s’allongea dessus en me positionnant bien face à elle, les jambes de l’Amazone se refermèrent autour de moi. Ainsi elle fit tomber mon pantalon révélant mon sexe ériger telle une lance, mon membre n’était ni trop gros ni trop petit, mais de taille respectable du genre à contenter sans gros bobos. Une main gantée vint toucher mon pénis et commença à le masturber, allant de la base à la pointe de plus en plus vite… ce fut à mon tour de soupirer de plaisir. Au bout de quelque longue seconde Cymé releva la tête et dit en plantant ses yeux dans les miens :

-   Baise-moi !

Je ne m’attendais pas à ce que se soit si direct… Je pris ses jambes et les ramena sur moi, me penchant sur la guerrière je prenais appui sur la table mes deux mains de chaque côté de son corps. Je collai mon pénis sur sa petite vulve rentrant et ressortant plusieurs fois, ses parois vaginales chaude et humide frottaient ma verge, c’était exquis. Puis je la pénétrai en entier en un coup de rein et avec un grognement mon gland vint cogner contre le fond de son vagin.

J’amorçai mes mouvements de va-et-vient d’abord doucement puis je ressortis un peu histoire de revenir plus fort encore. Soudain la guerrière contracta ses jambes dans mon dos, me contraignirent à un rythme plus soutenu, surpris je cognai mon gland plus violement qu’avant. Elle gémissait de concert avec mes pénétrations et c’était un véritable plaisir que de l’entendre gémir sous mes coups de hampe. Je passais une main sur sa poitrine et l’autre vint caresser une de ses fesses, Tandis-que l’excitation montait mes caresses se firent plus violentes, je pinçai un téton puis l’autre. J’accélérais la cadence de mes coups de reins, Cymé serrait les dents, mon pénis était heureux et prêt à éjaculer cependant qu’il faisait ces allers-retours éclairs dans l’Amazone…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mardi 04 septembre 2012, 01:53:05
Gare à celui qui faisait attendre une Amazone ! L’ordre était donné, et Cymé attendait qu’Edean s’exécute, qu’il vienne la satisfaire. La technicienne était en manque, tout simplement. Et lui... Et bien, il suffisait de voir sa belle érection pour constater que le Nephalem avait de gros besoins à satisfaire. Pour un mâle, être au sein de la Horde devait être une épreuve de tous les instincts, surtout en ayant en compte les mœurs légères de ce peuple de nomades. Cymé frémit lentement, sentant tous ses muscles se tendre, et ferma les yeux quand il vint en elle, d’abord en donnant quelques coups de semonce, puis ensuite en s’enfonçant. Elle grinça des dents, faisant une légère grimace à cause de la douleur subite, et se laissa emporter.

Il donna des coups de reins à Cymé, et l’Amazone les accepta, une main s’appuyant sur l’épaule du Nephalem, tandis que son corps se mettait lentement à onduler. Décidant de raffermir sa position, la femme rouvrit les yeux, et enroula une nouvelle fois ses jambes autour du bassin d’Edean, compressant ses muscles. Un sourire malicieux et pervers traversa ses lèvres, alors qu’ils allèrent s’embrasser avec une ferveur non dissimulée. Sa langue se faufila comme un délicieux serpent dans la bouche du mâle, qui continua ses mouvements, accélérant le rythme, pinçant ses seins. Elle griffait son dos, glissait sur ses ailes, les caressait, se collait à lui, soupirant de plus en plus, hurlant parfois. Elle était en train de faire l’amour avec ce qui, à ses yeux, était maintenant un Ange ! C’était super ! L’éducation de Cymé refaisait surface, cette lointaine éducation où elle avait commencé comme petite sœur d’un couvent de l’Ordre Immaculé, et où on lui disait que les anges étaient les créatures les plus magnifiques de tout le panthéon. Elle en avait fantasmé, oui, elle s’était caressée en voyant les peintures de beaux Anges... Alors, dans une certaine mesure, elle avait ici l’occasion d’accomplir un fantasme d’enfant.

« Haaa... Hummm, hannnn... Vas-y, ohhh, vas-y, oui, vas-y, mon beau… Encore, encore, encore ! »

Edean accélérait le mouvement, l’amplifiait, et chacun des coups de l’homme était délicieux, succulent, violent, ardent, et passionnant. Elle se cramponnait à lui, et se plaquait un peu plus sur son corps, ses fesses se soulevant pour qu’elle retourne à nouveau s’appuyer sur l’homme. Acrobate, Cymé pencha son corps en arrière, en soupirant à nouveau, offrant la vue de sa délicieuse poitrine à l’homme. Elle se mettait lentement à mouiller, sa cyprine venant s’enrouler autour de sa queue. Cymé retourna l’embrasser, et poussa avec son corps. Le Nephalem heurta une caisse se tenant juste derrière lui, et tomba au sol.

Cymé atterrit sur lui, en position de force, et s’empala avec plaisir sur le Nephalem, se touchant les seins en courbant son dos, et en hurlant de plaisir, glissant sur le membre tendu de l’Ange. C’était tellement bon pour elle ! Elle eut bien rapidement un orgasme, mais ne s’arrêta pas pour autant, continuant à danser sur lui.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 05 septembre 2012, 17:36:28
Cymé gémissait, soupirait, criait même et demandait plus, encore plus. Elle souleva son corps de la table afin de se coller à moi, je pris ses fesses pour appuyer légèrement mes mouvement de va-et-vient et reculai de quelque pas, la guerrière dans mes bras. L’Amazone se courba en arrière relevant la tête et soupira de plaisir, sa cyprine dégoulinant le long de ma verge me renseigna sur son état d’excitation alors que je ne ralentissais pas le moins du monde la cadence de mes coups… Ses lèvres intimes, irrigué par la cyprine s’écartaient plus facilement me permettant de donner encore plus de force à mes coups, faisant onduler le joli corps de Cymé. Mon cœur battait à un rythme plus qu’effréné, comme mon sexe d’ailleurs.

Alors l’Amazone me poussa, elle était forte la tigresse. Contrains, je dus reculer de quelque pas et trébucha sur une stupide caisse d’outils, je me cognai sur le sol. J’étais allongé ainsi, mon pénis dirigé vers le plafond en une érection presque parfaite, tout mouillé d’un mélange de Cyprine et de liquide pré-éjaculatoire. J’eu à peine le temps de reprendre mon souffle que Cymé bondit sur moi, s’empalant elle-même sur ma lance. Elle s’enfonça en cambrant son joli corps, malaxant sa propre poitrine. L’Amazone hurla de plaisir, elle venait d’atteindre le septième ciel, mais plus qu’avide, elle continua de bondir sur mon sexe en feu. Je tendis mes mains qui allèrent caresser les hanches de la guerrière et alors que Cymé dansait sur mon membre de plus en plus impatient, elle se pencha sur moi et m’embrassa entre deux soupirs. Ce baiser n’avait rien à voir avec ceux échanger jusqu’alors, nos salives rendues plus épaisse et plus abondante par l’excitation se mêlaient tandis que nos langue goutaient la bouche de l’autre.

J’éjaculai, en un râle de plaisir intense mon gland déversa des jets de spermes qui emplirent le vagin de la  guerrière. Cymé, gardant mon pénis en elle fit mouvoir son bassin voulant me réexciter. C’était bon, mais j’étais fini. Je repris mon souffle et calma les battements de mon cœur avant d’attirer Cymé dans mes bras, et de lui souffler à l’oreille :

-   Tu a profiter de mon corps, j’ai profité du tien… C’était sublime…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 07 septembre 2012, 21:16:33
Sur le corps du Nephalem, Cymé se faisait effectivement plaisir. Son dos se cambrait, et son corps remuait de plaisir, tressautant sous l’effet de ce gros membre enfoncé dans son corps. C’était l’une des positions préférées des Amazones quand elles couchaient avec des mâles. Dessus, en position de dominatrice. Il était rarissime de rencontrer une Amazone qui serait une soumise au sexe. Elles étaient formées et entraînées pour être de redoutables et fières guerrières, formées dès la naissance. Cymé avait été une légère exception, une femme qui avait été sélectionnée initialement pour enfanter une Amazone, mais elle avait choisi de rester dans le clan, n’ayant après tout plus rien derrière elle, son couvent ayant été dévasté. Elle avait rejoint les métallurgistes, cette partie de la Horde qui se chargeait de l’entretien des armes. Cymé était plutôt talentueuse en ce domaine, ce qui en faisait une Amazone assez appréciée, même si elle n’était pas née au sein de la Horde... Et, partant de là, elle n’était pas aussi hostile que d’autres Amazones aux mâles, a fortiori quand les mâles en question avaient de longues ailes faites de plumes blanches soyeuses, et un beau corps musclé et propre, glabre.

La métallurgiste se laissait pleinement aller, remuant sur son membre, glissant dessus, s’aidant de ses genoux pour se soulever et se rabaisser. C’était un geste répétitif, presque mécanique, mais pas moins délicieux. Elle soupirait, gémissait, se sentant pleinement vivante, alors que le membre tendu du Nephalem écartelait ses cuisses. Alors qu’elle approchait du point de rupture, Cymé se disait qu’il était regrettable qu’elle n’ait pas une activité sexuelle si intense que ça... L’amour était une chose tellement délicieuse, et elle se vit alors, dans des flashs, offrir son corps à des guerrières pour enfanter, s’imaginant même coucher avec Sélène, la délicieuse fille d’Andromaque, inflexible, emportée, mais tellement belle et passionnée ! Même si c’était totalement impossible, ça ne l’empêchait pas d’en fantasmer, surtout quand elle était sur le point de jouir. Elle sentit le Nephalem se décharger en elle, et poussa un petit cri, avant d’avoir un nouvel orgasme.

« Haaaaaaaa... !!! »

Elle se sentit vidée et remplie, le membre tendu de l’homme remuant en elle, comme une espèce d’onctueux serpent. Un sourire sur les lèvres, Cymé se sentait épanouie. Est-ce qu’elle allait avoir un enfant ? L’hypothèse n’était pas impossible, et l’une de ses mains vint rêveusement caresser son estomac à cette idée, alors qu’elle continuait à avoir en elle le sexe de son partenaire. Elle aimait cette sensation de félicité, de calme apparent. Cymé soupira à nouveau, et cessa de caresser son ventre, espérant être enceinte. Au sein de la Horde, avoir une progéniture était un grand honneur.

A ce moment, Edean attrapa Cymé, et la plaqua contre son ventre. Elle se laissa faire, étant pour le coup assez heureuse. Elle aurait bien continué encore, mais le brave homme était visiblement épuisé. Un mâle, malheureusement, s’épuisait bien vite. Cymé se blottit dans ses bras, frissonnant, et l’embrassa sur la peau, sur le cou, la joue, l’épaule, ses seins s’enfonçant contre son torse. Il lui parla doucement, et elle sourit.

« Oui... »

Elle se redressa au bout d’une ou deux minutes, et remua la tête. De la sueur coulait sur son corps, et elle lui sourit, caressant avec un doigt les belles lèvres du Nephalem. Il n’était pas très endurant pour un Nephalem, mais son corps était succulent. Elle caressa à nouveau son ventre, et se releva.

« Avec un peu de chance, je porterais une fille... »

Elle le dit sur un ton rêveur, et en profitait pour se rhabiller. Elle se retourna vers Edean, et lui parla à nouveau :

« Repose-toi bien ; les nuits des Amazones sont rarement calmes. »

C’était une manière comme une autre de lui dire que son corps risquait encore de servir.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 09 septembre 2012, 14:29:43
-   Oui…

Souffla Cymé en baisant ma peau, elle était allongé sur moi, ses seins s’enfonçant dans mon torse. L’Amazone était dans mes bras, mon sexe toujours en elle, nous étions comblés. Au bout de quelque instant Cymé se redressa en secouant la tête, faisant dégouliner sa sueur qui fit luire son corps et faisant cascader ses longs cheveux translucides. Alors je tendis une main vers la guerrière et caressa sa douce chevelure, je pris dans mes doigts une de ses mèches et vint la sentir. Elle sentait le bonheur, la jouissance, la fertilité et un incroyable parfum de vigueur. L’Amazone déposa un doigt sur mes lèvres, et le fit glisser délicatement en affichant un sourire des plus magnifiques, elle était heureuse. Cymé passa délicatement son autre main sur son ventre, elle se releva, ma verge glissait hors du vagin de la guerrière, elle me dit l’air comblée :

-   Avec un peu de chance, je porterais une fille…

Une fille ? De moi ? Possible, après tout je l’ai fécondée dans les règles de l’art. Cymé alla chercher sa culotte à l’autre bout de la pièce, et se retourna vers moi me disant d’un ton léger :

-   Repose-toi bien ; les nuits des Amazones sont rarement calmes.

Je m’en doutais un peu, en même temps beaucoup d’hommes rêverai d’être à ma place en ce moment je crois, mais j’avais besoin de reprendre un peu de force. Je me levais à mon tours et rejoignit Cymé ramassant moi aussi mes habits. Avant de partir de l’atelier, je me rapprochai une dernière fois de la métallurgiste et posai une main tendre sur son ventre, caressant sa peau en lui disant :

-   Si cela te fait plaisir, je te souhaite d’être enceinte. Tu m’as donné beaucoup de plaisir et si, un autre jour tu à envie de recommencer, j’en serai heureux.

J’allai en direction de la porte, l’ouvris et me retournant une dernière fois, je dis avec un petit sourire malicieux :

-   Je suis sûr que ta fille sera aussi intelligente que sa mère…

A ces mots je m’enfui. La nuit était bien avancer et la plupart des Amazones dormaient, mais je vis bien les regards tantôt accrocheurs, tantôt sadiques que me lançaient les sentinelles et les veilleuses alors que je traversai le campement. N’aillant pas d’autre en droit ou aller, je me rendis dans la grande tente des guérisseuses. La femme enceinte n’était plus là, elle avait dû accoucher dans la soirée. Seuls les deux guérisseuses toujours vêtue de robes noires était là, le maître et l’élève parlaient remède autour du grand chaudron. Elles firent comme si elles ne m’avaient pas vue, je m’allongeai sur le lit de fortune et, épuiser comme j’étais, je ne mis pas beaucoup de temps à m’endormir…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le lundi 10 septembre 2012, 01:36:04
La nuit au camp fut relativement paisible et calme. Il n’y eut aucune attaque nocturne, et les Amazones purent donc se reposer, ou prendre du bon temps. Tallia et Sélène faire l’amour dans la tente de la guerrière, sous l’œil attentif d’Andromaque, qui veillait constamment, comme sa mère avant elle, à guider Sélène dans ces moments où la guerrière devait laisser parler la femme qui est en elle, ce qui était toujours difficile pour une pure Amazone. Ce fut donc une belle nuit, sous les étoiles. Les mères en profitaient pour apprendre à leurs filles des notions élémentaires en astronomie, car, dans la religion des Amazones, les étoiles veillaient sur elles, et étaient le reflet de la grande Déesse. Il était donc important de les connaître, et, de manière plus pratique, une Amazone devait savoir se repérer en lisant la position des étoiles. Il y avait donc bien des intérêts à savoir lire le ciel.

Lorsque le jour se leva, de nouveaux groupes se mirent en position pour explorer pendant toute la journée les ruines. Les Amazones mangèrent solidement le matin, car elles n’allaient pas besoin manger à nouveau avant de revenir au camp. Elles étaient néanmoins habituées à manger si peu, et, au pire, il leur suffirait de revenir au camp pour obtenir des vivres. Andromaque donna ses instructions à ses guerrières, alors que celles-ci étaient tranquillement en train de manger. La bibliothèque étant une cible prioritaire, la Reine des Amazones donna pour ordre à Sélène (http://darkdreams.d.a.pic.centerblog.net/o/d3a9dc94.jpg), Tallia (http://i164.photobucket.com/albums/u1/boxedinn/LuisRoyo24.jpg?t=1249378550), et Hélène (http://darkdreams.d.a.pic.centerblog.net/o/be7c7258.JPG) de s’y rendre. Trois des plus redoutables Amazones, ce n’était pas de trop, et ce d’autant plus qu’Orion était également dans la zone, en infiltration. Avec un peu de chance, elle pourrait fournir un tir de couverture aux trois femmes.

« Nous n’aurons pas besoin de couverture, Mère » l’assura Sélène.

Les Amazones se mirent donc en marche. Libre au Nephalem de choisir ce qu’il voulait faire, mais Andromaque préférait l’avoir en-dehors du camp qu’à l’intérieur. Elle n’aimait pas trop les étrangers, et, si elle veillait à appliquer les droits de l’hospitalité&, ce n’était pas pour autant qu’elle appréciait en son sein la présence d’un inconnu. Elle savait naturellement qu’il avait couché avec Cymé, mais ceci ne la choquait pas vraiment. Cymé avait toujours fortement apprécié ce qui se rapprochait des Anges. Il n’était donc pas étonnant qu’elle ait choisi de lui faire l’amour. Ce faisant, Edean bénéficiait de la protection de Cymé, ce qui, en tant que tel, l’autorisait à rester au camp.

Mythilène  fut celle qui réveilla Edean. L’infirmerie se devait d’avoir des lits disponibles, et elle ne voulait pas qu’un lit soit occupé à cause d’un mâle. Calypso était en train de veiller sur les filles et les travailleuses amazones, distribuant des potions de soin en profitant de leur contact. Ceci faisait qu’il n’y avait que l’Amazone et Edean dans la tente lorsque celle-ci lui enleva sa couverture, et se mit à parler sur un ton autoritaire :

« Debout, mâle ! Le soleil est déjà levé, et j’ai besoin de matelas disponibles ! »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 12 septembre 2012, 21:44:11
Je dormi bien cette nuit là d’un sommeil profond, réparateur. Je rêvai que je faisais l’amour  la déesse, ce n’était qu’un rêve bien sûre, mais qui revenait souvent lorsque j’étais sur Terra. Je rêvais aussi d’un monde utopique ou les Hommes serait maître de leurs propres destins et vaincraient les puissants qui gouvernent le monde. Mais alors que rêvai, ma couverture fut brutalement tirée et une voix féminine peu agréable s’exclama :

-   Debout, mâle ! Le soleil est déjà levé, et j’ai besoin de matelas disponibles !

Il me fallut quelque seconde pour réagir, prendre mes vêtements et les mettre, ensuite j’enfilai mon armure de cuir sous le regard agacé de la guérisseuse. Un peu plus vieille que Cymé, elle n’en était pas moins jolie. Son corps était couvert de tatouage de la tête aux pieds, je me demande bien ce que ça signifie. Je voulais suivre les lignes et les courbes du doigt, découvrir toutes ces marque bien mystérieuse, explorer son corps, mais je doute qu’elle soit encline à ça…

Sans un mot, je sortis de la tente et me mit à déambuler dans le camp. Je me promenai entre les tentes de feutres, L’hospitalité c’était bien gentil, mais je soupçonnais là reine de vouloir que je parte au plus tôt. Le camp pourrait même devenir dangereux avec le temps, cependant je tenais à remercier mes sauveuses, ne serait-ce que par pur politesse envers celles qui m’ont évité une mort si peu enviable. Je n’oubliai certes pas mon objectif principal dans cette histoire, à savoir récupérer la statuette d’Aphrodite et empocher la récompense. Seul je ne pouvais aller loin, mais étant donné qu’apparemment nous ne cherchions pas la même statuette, je pourrais m’allier à un de ces groupe de guerrière qui fouille la vile. Il fallait chercher des informations dans cette bibliothèque… Mais les cadavres on dû attirer des monstre divers et variés.

Ces penser en tête, je ne vis pas la fillette qui se mit à me suivre, elle devait avoir une dizaine d’année tout au plus et fixait les ailes dans mon dos l’air impressionner. De sa voix d’enfant elle me demanda  avec toute fois une pointe de gravité :

-   Vous êtes le Nephalem qu’Acté, Pirène et Cynna on sauver ?

Acté, Pirène et Cynna ? Se sont donc elles mes sauveuses… je me retournais pour faire face à l’enfant, elle s’exclama :

-   Oooh vous êtes beau ! Pas étonnant que tante Cymé ait craqué sur vous…
-   Petite, dis-je en prenant un ton cordial, saurais-tu ou je pourrais trouver mes sauveuses ?
-   Désolé, mais le groupe d’Acté est parti tôt avant que je me réveille, mais elles reviendront de toute façon avant le crépuscule, selon les ordres de la reine.
-   Et sinon tu sais quel groupe doit fouiller la bibliothèque ?
-   Le groupe de Sélène ? elles sont sur le départ en ce moment même. Vien, je t’emmène.

A ces mots la petite fille se mit à courir devant moi. Je la suivis jusqu’à un groupe de trois femmes, je reconnu aisément les deux combattante d’hier ainsi que la jolie blonde qui m’avais amené à la reine. L’enfant les salua et repartit aussitôt, je m’approchai des trois femmes et leurs dis d’un ton déterminé :

-   Je vous salut guerrières, accepterai vous d’être accompagné d’un Näphil ? Je sais me battre et suis déjà venu dans cette bibliothèque, je suis à votre service.

J’espérais les avoir convaincue de mon utilité, sinon il faudrait que je m’occupe dans ce camp…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 13 septembre 2012, 13:54:27
Sélène menait la marche, mais ce n’était pas elle la véritable dirigeante de l’expédition. C’était Tallia, car elle était la plus entraînée, et la plus experte. Au sein des Amazones, on se fiait avant tout au rapport de force, et, si la fierté de Sélène était marquée à l’idée d’être derrière Tallia, elle devait s’incliner. L’Amazone avait encore réussi à la battre hier, et Sélène avait du se soumettre. Néanmoins, ce n’était pas ceci qui l’empêchait de marcher en tête, et ça ne dérangeait pas particulièrement Tallia. Hélène, de son côté, était amusée. Ces deux femmes étaient d’éternelles rivales, mais elles ne se détestaient pas. Au contraire, l’acharnement de Sélène à vouloir battre Tallia conduisait les deux femmes à savoir qu’elles pouvaient compter l’une sur l’autre. En situation difficile, une Amazone n’hésitait jamais, si la situation l’exigeait, à demander l’aide d’une sœur. La Horde était une grande famille, et, pour qu’une famille existe, il fallait que les membres de la famille se soutiennent entre eux, et se fassent confiance. Le trio marchait donc, et rejoignit rapidement l’un des grands ponts menant vers le quartier de la ville où se trouvait la bibliothèque. Andromaque avait choisi d’emmener trois de ses meilleures guerrières, reformant ainsi plusieurs groupes. Tallia était généralement envoyée en mission avec de jeunes Amazones, afin d’en profiter pour les former. Il en allait de même pour Sélène et Hélène. Réunir ensemble de si puissantes femmes pouvait donc être un gâchis de moyens et de temps, mais Andromaque ne tenait pas à prendre de risques inutiles. On l’avait averti que Micahualca était une ville particulièrement dangereuse. Outre les monstres et les dragons, il y avait aussi des chasseurs de trésors peu enclins à partager leurs trouvailles, mais également des raiders, des bandits, voire même des sectes satanistes ou des esclavagistes.

L’intérêt de Micahualca, en effet, ne se résumait pas qu’à des statuettes. Quand la ville s’était progressivement vidée de ses habitants, les réfugiés avaient, selon les rumeurs, affirmé que Micahualca comprenait de vastes trésors. Certains historiens et autres aventuriers affirmaient que les Micahualcans vivaient toujours ici, dans les profondeurs de la ville. De nombreux royaumes avaient organisé des expéditions, mais tous étaient revenus bredouilles... Pour ceux qui étaient revenus. Cette bibliothèque constituait une piste, et Andromaque ne tenait pas à la négliger. Des ennemis bien plus redoutables que des harpies pouvaient se terrer dans cette grande structure. Dans l’absolu, mieux valait donc faire preuve de prudence.

Sélène commença à s’aventurer sur le pont quand elle entendit quelqu’un l’appeler :

« Grande sœur Sélène ! Grande sœur Sélène ! »

La belle et farouche Amazone se retourna, et fronça légèrement les sourcils en voyant une jeune fille courir vers elle. Mère n’aurait pas aimé... Mais Sélène trouvait que Mère chaperonnait bien trop les enfants. Néanmoins, les enfants n’avaient pas le droit de quitter le périmètre du camp, justement parce que la ville était dangereuse. Sélène remarqua alors qu’un homme accompagnait la jeune fille. Le Nephalem... Celui que Cymé avait pris pour lui faire l’amour. La métallurgiste avait bien choisi. Sélène, comme n’importe quelle Amazone, était à tendance lesbienne prononcée, mais, pour autant, elle ne rechignait pas sur les hommes... Bien moins que d’autres Amazones, en tout cas. Edean le Nephalem était beau, mais, vu qu’il se rapprochait des Anges, c’était normal.

« Que souhaites-tu, petite sœur ? demanda Sélène, tandis que la petite sœur reprenait son
souffle.
 -  Je... Hum... Bonjour, grande sœur Tallia. Bonjour, grande sœur Sélène. Bonjour, grande Tallia.
 -  Bonjour à toi, petite sœur, répliqua Hélène en souriant légèrement, assise sur un rocher.
 -  Monsieur le Nephalem voulait vous voir ! » se justifia-t-elle en le désignant du doigt, avant de rougir, et de ramener sa petite main.

Maman lui disait toujours que ce n’était pas bien de montrer du doigt les gens, et elle évitait donc de le faire. Serrant le poing, la jeune fille rosit à nouveau, intimidée d’être entourée par de telles femmes. Il s’agissait de redoutables Amazones, des modèles pour toutes les jeunes filles de la Horde. La fillette rêvait d’être comme la grande sœur Tallia. Sélène lui ébouriffa les cheveux.

« Retourne au camp, petite sœur, et entraîne-toi. Si tu arrives à battre cinq de tes sœurs aujourd’hui, nous nous entraînerons ensemble ce soir.
 -  Vrai... Vraiment ?! s’exclama la fillette, son cœur battant la chamade.
 -  Sauf si je suis tuée... »

La fillette secoua la tête.

« Personne ne peut tuer une fière Amazone ! »

Cette remarque spontanée fit sourire les trois Amazones.

« Si seulement c’était vrai... Maintenant, file, ou ta mère te donnera une tannée pour être sortie du camp. »

La jeune Amazone rougit, et fila sans demander son reste. Il ne restait dès lors plus que les Amazones et le Nephalem, qui proposa de se joindre à eux. Les Amazones se regardèrent brièvement entre elles, et ce fut Tallia qui parla. Elle se tenait sur une terrasse en hauteur, dans ce qui semblait être un ancien café délabré. Un escalier extérieur permettait d’y aller, et elle observait la région depuis cette position. Elle sauta depuis la terrasse pour atterrir sur le sol, à proximité d’Hélène, et parla.

« Très bien, Nephalem. Tu connais les lieux, alors tu peux venir avec nous. »

Il n’en fallait pas plus. Sélène hocha la tête, et commença à avancer le long du grand pont. Il était grand, suffisamment grand pour contenir deux chariots opposés l’un à l’autre, et était soutenu par d’énormes câbles et des piliers qui se plantaient dans la rocaille. Le pont était sûrement jadis l’une des grandes arcades, et le spectacle était assez saisissant. Il s’étalait sur une bonne centaine de mètres, et, vers le beau milieu de ce pont, on pouvait voir la pyramide centrale de Micahualca. Les recherches d’Andromaque et d’autres sœurs avaient permis d’établir que, quand le soleil se levait, d’anciens miroirs réfléchissants permettaient de diffuser des rayons lumineux vers chaque pyramide, donnant ainsi un cortège éblouissant de lumière. C’était une machinerie complexe, qui permettait ainsi d’éclairer chaque rue et chaque ruelle de Micahualca. Indéniablement, la ville avait eu une avancée technologique impressionnante.

Le groupe avança silencieusement. Le vent faisait remuer les cheveux des Amazones, confirmant que les Micahualcans devaient être de forte constitution, pour supporter des vents si extrêmes. Des lézardes ornaient parfois le sol du pont de pierre, signatures du temps qui passe. On entendait parfois des mugissements venant des profondeurs, sous le pont, et les Amazones s’arrêtèrent en entendant justement l’un de ces bruits. Une espèce de cri guttural profond, lointain, qui résonnait comme un écho sur les parois des montagnes.

OOOOOOOAAA-OOOOOOOHHH-OHHOOOOOOO

Hélène se pencha en s’appuyant sur la balustrade, mais en vit rien d’autre que des nuages masquant la vue.

« Ce n’est probablement que le bruit du vent, suggéra Sélène. Allons à la bibliothèque, et trouvons des informations.
 -  Nous aurions peut-être du emmener une érudite avec moi, afin qu’elle soit plus en mesure d’analyser le contenu de la bibliothèque, hasarda Hélène.
 -  Il est prévu de le faire, ma sœur, mais nous devons nous assurer que la bibliothèque soit sécurisée. Continuons donc. »

Hélène hocha la tête. Tallia se retrouva ainsi à hauteur d’Edean, et le toisa brièvement, avant de lâcher :

« J’espère que vous savez vous battre... »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 14 septembre 2012, 19:41:23
-   Très bien, Nephalem. Tu connais les lieux, alors tu peux venir avec nous.

J’en fus soulagé, j’allais peut-être pouvoir être aux Amazones en fin de compte. La fille de la reine acquiesça et pris la tête du groupe, je fermai la marche, une place qui m’était d’ordinaire que peu attribué car en tant qu’éclaireur il est de mon devoir de détecter d’éventuels pièges, cependant je n’osais le faire remarquer à ces farouches guerrières. Nous nous arrêtâmes sur le pont de pierre, une sorte de rugissement venant à nos oreilles. La jolie blonde se pencha sur la balustrade pour tenter de voir d’où venait ce cris ; je dû détourner brusquement nous regard afin de ne pas rougir bêtement. Ces ruines recelaient décidément bien des créatures, à mon avis les harpies que je dû affronter hier n’étaient que l’entrée avant le plat de résistance. Finalement, nous nous remîmes en marche et la plus âgée de groupe, qui portait elle aussi deux ou trois tatouage me dit d’un ton dédaigneux :

-   J’espère que vous savez vous battre…
-   Bien sûre, répondis-je de la façon la plus neutre possible, je ne suis pas un expert comme vous, mais je sais fort bien me servir d’un sabre.

Sur ce, nous pénétrâmes dans la bibliothèque, passant entre les poutres soutenant l’entrée massive. Nous suivîmes les murs délabrées et nous enfonçâmes progressivement entre les rayon, malgré le nombre de fenêtres le bâtiment était très sombres si bien que nous ne pouvions voire plus loin qu’a trois mètre devant nous, plus loin, c’était le néant. Je faillis trébucher sur une vielle table de lecture en pierre et fis tombé une petite bougie de la table, je la ramassa et l’allumai grâce au briquet à amadou que j’ai toujours sur moi, je tins ma trouvaille bien devant moi et éclaira se qui semblai être la pièce central du grand bâtiment.

-   C’est ici que nous avons été attaqué, dis-je en désignant les corps puants à moitié dévorer de mes compagnons et des Harpies. Les monstres sont venus de cette allé…

Je disais cela en tirant mon sabre, j’entendais comme une mélopée qui se rapprochait peu à peu, cela ne présagea rien de bon.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le samedi 15 septembre 2012, 01:14:13
Le groupe avança à travers les ruines, silencieuses et austères. Pour les Amazones, tout était bien trop calme ici. Micahualca semblait être une ville-fantôme, mais elle était tout, sauf une ville-fantôme. La présence du Nephalem perturbait assez Sélène, mais qui tâcha de ne rien en montrer. Elle était une femme forte, mais aussi très pieuse. Partant de là, un Nephalem la troublait un peu, mais elle tâchait de n’en laisser rien paraître. La mission avant tout. Le sens du devoir était profondément ancré dans la fille de la Reine Andromaque. Le quatuor atteignit la grande bibliothèque, déserte, et, après quelques hésitations, les femmes entrèrent, Edean les suivant. Tallia restait près d’Edean, préférant être en retrait, afin de surveiller les arrières. Il n’y avait pas grand-chose à craindre de simples harpies. La bibliothèque était grande et sombre, et plus chaude qu’à l’extérieur.

« Ceci explique pourquoi les harpies se trouvaient là... Elles doivent avoir fait un nid dans un coin, en tenant compte de la chaleur et de la faible luminosité... »

Une harpie pondeuse avait besoin d’obscurité et de chaleur pour fonder ses nids, tout simplement. Sélène s’avança lentement, regardant à droite et à gauche, tandis qu’Edean explorait les lieux, et leur indiqua l’endroit où ils avaient été attaqués hier. Tallia regarda autour d’elle, et vit effectivement des cadavres, notamment des harpies, mais aussi des hommes. Probablement les anciens coéquipiers d’Edean. Tallia se redressa.

« Il faut explorer l’intégralité de la bibliothèque, glissa Hélène.
 -  Oui, consentit Sélène. Dépêchons-nous. »

On était au milieu de la matinée, et Sélène s’avança.

« La bibliothèque n’est pas bien grande, je suggère de se séparer dans cette grande pièce. Il faut repérer les nids des harpies, et les détruire.
 -  C’est un bon plan » admit Tallia, un léger sourire sur les lèvres.

Sélène ne pouvait pas s’empêcher d’agir à la place du chef. Hélène choisit de rester au niveau du sol, tandis que Sélène alla en hauteur, sur la gauche, et Tallia en hauteur, sur la droite. Pour atteindre les hauteurs, Tallia dut passer par un escalier. La pièce centrale de la bibliothèque était longue et sombre. Sélène, de son côté, passa par des étagères effondrées, et les femmes avancèrent ainsi. Hélène, de son côté, fit signe au Nephalem de le suivre. Elle s’aventura entre deux étagères, feuilletant plusieurs livres, avant de subitement dégainer sa lame, et la plaquer sur la tempe d’Edean, le tout sans prévenir.

« N’allez pas croire que, parce que Cymé vous a offert son corps si facilement, les Amazones fonctionnent ainsi. L’amour est mélange de douleur et de plaisir, et c’est ce que nous apprécions. »

Hélène était en train de lui dire que le Nephalem lui plaisait. Pour une Amazone, ce qu’elle venait de dire était une forme de séduction. Elle rangea alors la lame dans son fourreau.

Sélène interrompit alors leur idylle

« Mes sœurs ! Venez voir ça ! »

Hélène regarda Edean, puis rejoignit l’intéressée. Le Nephalem devait sans doute être perplexe, mais les Amazones étaient ainsi. Fortes, insaisissables, et dures. Sélène avait trouvé quelque chose de curieux. Elle avait trouvé le nid de harpies, mais il était... Brûlé. Ce qui était curieux, car les Amazones d’hier n’avaient pas brûlé le nid. Et, si les harpies avaient attaqué les Amazones et le Nephalem, c’était pour défendre leur nid, et non pour se nourrir. Les corps des guerriers tués n’avaient en effet pas été dévorés.

« Si ce n’est pas nous, alors...
 -  ...Quelqu’un a détruit ce nid entre hier et maintenant », résuma Sélène.

Ils avaient brûlé le nid, et l’incendie avait été concentré sur une zone précise, ce qui excluait une explosion. Un sort magique qui n’avait atteint que le nid, et non le reste. Les Amazones se redressèrent. Toute la question qui restait à déterminer était de savoir si ces tueurs étaient encore ici ou non. Si tel était le cas, alors ils étaient plutôt discrets.

« Il y a sûrement un sous-sol quelque part… Il faudrait trouver toutes les entrées menant à cette pièce, lâcha Hélène.
 -  J’approuve, confirma Tallia. Le mieux serait éventuellement de les condamner si elles mènent au profondeur de Micahualca. N’oubliez pas que notre mission est seulement de sécuriser la bibliothèque, pas de s’enfoncer dans les profondeurs de la ville. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 16 septembre 2012, 16:24:46
-   La bibliothèque n’est pas bien grande, je suggère de se séparer dans cette grande pièce. Il faut repérer les nids des harpies, et les détruire, dit la fille de la reine d’un ton quelque peu autoritaire et supérieur.
-   C’est un bon plan, approuva l’ainée qui était la « vraie » chef du groupe.

Elles se séparèrent alors, allant chacune explorer la bibliothèque dans des directions opposée. La jolie blonde me fit signe de la suivre, nous nous enfonçâmes entre deux rayons, j’avais toujours ma bougie et je l’éclairai lors qu’elle feuilletait nerveusement les ouvrages anciens. Je l’observait discrètement, ses cheveux blond et bouclé donnait à son visage un air surnaturel, une bouche aux lèvres pulpeuse et des yeux de tigresse complétaient se portrait. Contrairement aux autres Amazone, elle portait un collier de Diamant brillant de mille feux sur sa poitrine laquelle était enserré par un corset de cuir renforcé de petits disques métalliques… Sans prévenir l’Amazone sortit son épée et me menaça de sa lame, elle dit hautaine :

-   N’allez pas croire que, parce que Cymé vous a offert son corps si facilement, les Amazones fonctionnent ainsi. L’amour est mélange de douleur et de plaisir, et c’est ce que nous apprécions.

Devais-je le prendre comme une menace ? Une mise en garde ?... Mais d’après ce que Cymé m’avait dit hier soir, je parvins à comprendre se qu’elle voulait dire et je souris, d’un sourire carnassier dévoilant mes dents blanches. La guerrière, apparemment contente de ma réaction rengaina son épée.

-   Mes sœurs ! Venez voir ça ! cria la fille d’Andromaque.

Elle avait sûrement trouvé quelque chose. La jolie blonde prit le temps de me détaillé du regard et partit rejoindre les autres, moi sur les talons. La princesse des Amazones avait effectivement trouvé un nid de Harpie, cependant celui-ci était calciné. C’est étrange le feu semblait avoir été contenu en un mince filet de flammes pour ne bruler que le nid…

-   Si ce n’est pas nous, alors...
-   …Quelqu’un a détruit ce nid entre hier et maintenant.

Il fut alors décidé d’explorer les entrées menant au sous sol et de les condamnés. A ce moment là nous entendîmes des rugissements comme ceux que nous avions entendus, mais cette fois ils semblaient dangereusement proches. Les hurlements venaient du bout d’un escalier en colimaçon de pierres noires que nous descendîmes prudemment, poussé par la curiosité. La fille d’Andromaque menait le groupe suivis de la jolie blonde, j’occupais la troisième position et l’ainée fermait la marche. Une violente odeur de souffre nous arrivâmes dans les naseaux et me fit tousser, l’Amazone aux cheveux d’or se retourna et me regard avec un regard désapprobateur, revalant ma salive, je me redressai dans une attitude purement masculine et nous pûmes continuer notre chemin. Nous descendions encore et toujours, j’avais l’impression de descendre aux enfers, une chaleur presque étouffante venait nous étreindre pour nous étouffer un peu plus à chaque pas que nous fîmes.

Puis alors que nous descendions toujours dans les profondeurs de la terre, nous vîmes dans la roche une sorte de caverne, une immense cavité dans laquelle se rejoignait deux fleuve sortant de deux tunnel différent, l’un était de lave et l’autre de glace. Les deux se rejoignaient, en formant un nuage de vapeur au pied d’un arbre gigantesque, cette arbre était sans aucun doute le plus grand et le plus gros du monde. Les Amazones et moi-même descendîmes de l’escalier et nous pûmes voir sept énormes racines qui plongèrent dans le lac de feu et de glace. J’étais abasourdis par notre découverte, je m’approchai et toucha l’écorce du bout des doigts un sourire ébahis aux lèvres.

Mais dès que j’eu touché l’arbre, un rugissement tel un coup de tonnerre vint me vriller les tympans. Un monstre, une sorte de dragon-serpent vint se jeter sur moi en lâchant un jet de flammes bleu.

-   A l’aide ! criai-je surpris par l’apparition soudaine du monstre.

Je pris mon envol et battant fougueusement des ailes, j’évitai tant bien que mal le jet de feu. Mon aile gauche fut partiellement carboniser m’arrachant un cri de douleur, et déstabilisant mon vol. Nous aurions dû suivre les directives de l’ainé et condamné les entrées vers le sous sol au lieu de s’y aventurer. Le monstre voulus me gober, il allongea son long cou paré d’écailles rougeoyantes vers moi et ouvrir sa gueule pleine d’une soixantaine de dents acérer. Pauvre petit Nephalem que je suis, finir dans l’estomac d’un dragon serait une mort épic si les Amazones s’en sortaient elles ; si je n’arrivai pas à au moins contrôler tant soit peu ma chute je mourrais ici et maintenant…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le lundi 17 septembre 2012, 10:58:44
Aussitôt dit, aussitôt fait, le groupe se mit à suivre un couloir sombre. Ce couloir mena à un long escalier étroit, en colimaçon.

« Sélène, passe devant, annonça Tallia.
 -  Reçu, Tallia.
 -  Hélène, tu la suis de près, et je ferme la marche. »

Hélène hocha la tête, et se mit à descendre, espérant secrètement, de manière espiègle, que le Nephalem loucherait sur son corps. Sélène, de son côté, ne pensait plus à ce genre de frivolités, préférant se concentrer sur sa mission. L’escalier était assez long et sombre, étroit et oppressant. Il était recommandé de ne pas être claustrophobe en descendant, mais ce n’était, fort heureusement, pas le cas des femmes. Hélène continuait à avancer quand le Nephalem toussa, geste guère prudent, et elle lui fit signe de se retenir. Les Amazones sentaient l’odeur de brûlé, et surent qu’elles atteignaient le but.

L’escalier en colimaçon déboula sur une espèce de plate-forme en pierre surplombant un imposant précipice. Il y avait, en contrebas, une scène assez spectaculaire : deux rivières magiques jaillissaient de grands canaux, et se longeaient. Une rivière d’eau gelée, et une rivière de feu. Le Feu et la Glace, deux éléments magiques qui s’opposaient par excellence. Le Feu faisait fondre la Glace, et l’Eau noyait les flammes. Ils étaient des éléments magiques opposés par excellence, et ils nourrissaient les branches d’un immense arbre. Quelques trous dans le plafond donnaient des rayons lumineux qui éclairaient partiellement l’arbre. Ses arbres étaient énormes, ses feuilles touffues. C’était un spectacle bluffant, saisissant, qui interpella les Amazones.

« Une puissante magie est à l’œuvre ici...
 -  C’est assurément une magie divine...
 -  Certains récits affirmaient que les Micahualcans organisaient des sacrifices lors de fêtes religieuses en leurs dieux. Je suppose que ce genre d’endroits devait convenir à merveille. »

Sélène ne disait rien, fronçant les sourcils. Si c’était là un ouvrage divin, alors c’était un ouvrage païen ! Très pieuse, Sélène voyait avec défit cet arbre immense. Les Amazones ne bougèrent pas, restant sur leur promontoire. Un escalier en pierre sur la droite permettait de descendre en contrebas, et il n’était effectivement pas difficile d’imaginer une procession se mettre à genoux devant des prêtres, au pied de l’immense arbre, et voir ce dernier procéder à des sacrifices. Micahualca n’avait pas encore révélé tous ses mystères Sélène commença à descendre les marches, tandis que le Nephalem choisit de s’avancer vers l’arbre. Tallia ne dit rien, estimant que ce ne serait guère prudent.

Lorsque le Nephalem en toucha l’écorce, certaines branches se mirent à remuer. Tallia grogna des dents, et un dragon verdâtre jaillit alors de l’arbre, fondant tout droit sur le Nephalem. Ce dernier se mit à battre frénétiquement des ailes, revenant vers Hélène et Tallia, qui avaient brandi leurs armes, mais un jet de feu le toucha. Plusieurs des belles plumes du Nephalem se mirent à brûler, et ce dernier perdit dans l’attitude, s’écrasant plusieurs mètres en contrebas, sur une autre plateforme rocheuse.

« J’y vais ! »

Hélène agit rapidement, tandis que Sélène, épée à la main, continuait à dévaler les marches. Le dragon se mit devant Edean, et ouvrit la gueule, cherchant à lui arracher un bras, quand Hélène atterrit sur lui, plantant sa lame tranchante dans son cou. La bête poussa un couinement, son sang se mettant à dégouliner de sa plaie. Hélène retira sa lame, et bondit en l’air, le dragon mortellement blessé se mettant à tomber. Son dos heurta la paroi et il alla violemment s’écraser en contrebas.

« Il y en a d’autres ! » avertit Sélène.

L’arbre tremblait en effet furieusement, et de nombreux dragons se mirent à sortir des branches et des feuilles, poussant des rugissements. Tallia grinça des dents, et se retourna, pour se replier... Mais trois dragons lâchèrent des boules de feu tout droit vers cette position. Grognant, Tallia dut donc sauter de côté, évitant les boules de feu qui explosèrent contre le mur. Elle glissa le long de l’escalier, et eut juste le temps de brandir son épais bouclier devant elle pour la protéger d’une langue de feu qui rebondit contre elle.

« Ils sont trop nombreux, mes sœurs ! »

Il y avait bien des dizaines et des dizaines de dragons, et Tallia et Sélène étaient coincées de leur côté. Un dragon s’acharnait sur Sélène, essayant de la prendre entre ses griffes, et cette dernière esquiva en bondissant depuis une plate-forme, atterrissant sur une autre plate-forme, une sorte de renforcement rocheux. Une boule de feu jaillit vers elle. Sélène l’évita en se laissant tomber dans le vide, ses mains venant s’agripper à l’extrémité de cette plate-forme improvisée. Le dragon la harcelait, et elle sentait ses doigts brûler. Tallai en profita alors pour sauter également dans le vide, mais avait calculé son coup, et atterrit sur le dos d’un dragon. Son bouclier était retourné dans son dos, et elle planta son épée dans son corps, s’en servant comme appui, et força sur la droite. Le dragon vit sa trajectoire se déstabiliser, et heurta le mur.. Son aile se retrouva tordue, et le dragon cracha du feu. Voyant son taxi arriver, Sélène bondit dans le vide, et s’agrippa à la patte du dragon.

Cependant, la majorité des dragons étaient autour d’Hélène et d’Edean, comme s’ils se focalisaient sur le Nephalem.

« Foutez le camp ! » hurla Tallia.

Hélène n’attendit pas plus longtemps. Elle se retourna vers le Nephalem, et enroula ses bras autour de son cou.

« Utilise tes ailes pour nous diriger, et vise la rivière de glace ! »

Cette dernière suivait une pente légèrement descendante, et leur permettrait de s’éloigner de cet enfer. Hélène ne s’en faisait pas pour Tallia ou pour Sélène ; les deux femmes étaient les plus fortes de la Horde. Mais Hélène ne pouvait rien faire pour elles. Elle enroula donc ses bras autour du cou d’Edean, et le força à la suivre, le tirant en arrière. Les deux tombèrent ainsi dans le vide, au milieu des dragons excités et fous furieux. Tallai, de son côté, tentait d’orienter le dragon pour qu’il aille s’écraser dans les branches de cet immense arbre.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 19 septembre 2012, 18:22:18
Je parvins à modifier ma trajectoire et à m’écraser sur une petite corniche, le dragon referma sa gueule surpris de ne pas sentir mes os se briser sous ses dents. Je lu la frustration dans l’œil du monstre lorsqu’il me vit, affalé de tout mon long sur la saillie rocheuse, le nez dans la poussière. Le dragon-serpent en un rugissement furieux fondit sur moi avec la nette intention de faire de moi son repas. In extremis, l’Amazone aux cheveux d’or bondit sur le monstre et enfonça son épée dans le cou de la bête, de sang rouge sombre se mit à gicler de la plaie béante. L’Amazone sauta et atterrit à mes pieds,

-   Merci, soufflai-je entre mes dents alors qu’elle se retournait faisant face à d’autres dragons.
-   Il y en a d’autres ! cria la fille d’Andromaque.

Je me relevai encore à moitié sonné, devant moi l’Amazone s’acharnait à repousser les monstres toujours plus nombreux autour de la corniche. Je tirai mon sabre et d’un mouvement vif zébrai le museau d’un dragon-serpent, il recula en secouant la tête, les écailles du monstre avait dévié mon attaque. Une bête ouvrit la gueule et je vis des flammes se former au fond de sa gorge, mais l’amazone ne pouvait bouger, occuper à repousser les dents des monstre. Je devais faire quelque chose sinon nous allions rôtir sur notre corniche, Je tendis mes mains vers un rocher saillant de la paroi, une éclatante lumière violette sortit de mes doigts et le rocher se mit à bouger. Alors qu’une langue de feu commença à jaillir de la gueule du monstre, par télékinésie j’envoya le rocher à toute vitesse heurté le crâne du dragon qui craqua affreusement alors que celui-ci s’écrasai au sol en un sifflement étouffer.

-   Ils sont trop nombreux, mes sœurs !

En effet les monstres semblèrent se focaliser sur nous, d’un accord tacite nous nous mîmes dos à dos et, elle avec son épée et sa force sauvage et moi avec mon sabre et mes pouvoirs magiques, repoussions les dragons, les tuant lorsque cela était possible, mais les bêtes affluaient toujours autour de nous…

L’Amazone aux cheveux d’or se retourna face à moi et enroula ses bras autour de mon cou.

-   Utilise tes ailes pour nous diriger, et vise la rivière de glace !

Dit-elle précipitamment tandis qu’une bonne dizaine de dragon ouvrirent leurs gueules de concert pour nous gober, l’Amazone me tira en arrière et nous chûmes.

Les dragon ne semblèrent pas nous suivre et convergèrent plutôt vers les deux autres Amazones, nous laissant planer vers la rivière de glace. J’étais blesser aux ailes et j’eu du mal à garder ma trajectoire fixe, de plus, sans être grosse, l’Amazone pesait son poids dans mes bras. Alors que je visais le cour d’eau glacée, je grimaçais de douleur à chaque battement d’ails. J’étais à  bout de souffle lorsque nous atteignîmes la surface glacé, nous nous écrasâmes littéralement l’Amazone toujours accrocher à moi, nous commençâmes à glisser.

Je jetai un dernier coup d’œil en arrière, j’étais navré de laisser mes camarades en arrière avec tous ces dragons. La descente nous menâmes dans une sorte de tunnel obscur, dans lequel la morsure du froid se fit un peu plus poignante. Privé de la vu, seule la présence rassurante de l’Amazone contre moi m’empêcha de paniquer. Je refermai mes bras sur elle et la serra un peu plus contre moi alors comme nous glissions dans le noir complet…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 19 septembre 2012, 23:56:03
Sélène et Tallia n’étaient nullement paniquées. Elles avaient peur, oui, mis elles savaient que la peur était le moteur du courage, et qu’elle était la bienvenue. Seul un fou avait peur, et les Amazones n’étaient pas folles. Elles orientèrent le dragon vers les branches, et sautèrent de concert. Le dragon s’écrasa contre une branche, et chuta comme une pierre, tandis que les autres dragons cessèrent de cracher du feu. Sélène et Tallia se regardèrent, et avancèrent le long des branches, avant d’entendre des bruits venant d’en contrebas. Cet arbre avait encore bien des surprises, et les dragons choisirent alors de venir. Ils se posèrent violemment sur les branches, faisant craquer ces dernières, et Sélène évita de peu la mâchoire d’un dragon, qui claqua dans le vide, manquant de le tuer. Elle répliqua en poussant un cri, et frappa avec sa lame la langue du dragon, qui se mit à grogner. Tallia en profita pour sauter de sa branche, décrivant un tourbillon dans les airs, et frappa le cou du dragon avec le tranchant de son bouclier, fendant ses écailles. Le dragon couina, et un autre jaillit juste derrière Tallia, qui eut juste le temps de lever son bouclier. Les pattes du dragon frappèrent sur le bouclier, la renversant, et elle glissa, alors que le dragon sur lequel elle était appuyée tombait avec elle. Sélène en profita pour agir, courant le long de la branche, alors que Tallia s’agrippait à une branche, se maintenant dans le vide, le dragon essayant de l’attaquer.

La fille d’Andromaque allait presque réussir à atteindre le dragon attaquant sa sœur quand un autre dragon jaillit de la gauche de Sélène. Il posa ses pattes sur la branche, la pulvérisant, et Sélène vit sa gueule fondre sur elle. Elle vit une rangée de dents, et bascula en arrière. Elle évita de peu de se faire mordre, et tomba également dans le vide. Sélène se retourna, et se laissa tomber dans le vide, se rapprochant de la droite pour planter son épée dans l’écorce. Ceci ralentit rapidement sa chute, et elle sauta, revenant sur une autre branche. Tallia, de son côté, laissa le dragon approcher, et se releva alors. La branche sur laquelle elle s’appuyait craqua sous son poids, elle fit un salto en l’air, et planta son épée dans la gorge du dragon, faisant jaillir le sang quand elle retira sa lame, puis bondit sur la branche.

« Je crois que j’en ai eu plus que toi, Sélène !
 -  Ce n’est pas une compétition ! » riposta Sélène, jalouse.

De son côté, Hélène atterrit avec Edean sur la rivière de glace. Elle était glaciale, et les deux individus se laissèrent glisser, filant dans un tunnel sombre. Hélène laissa Edean le recouvrir, ses ailes la protégeant du froid. La pente était assez longue, et finit par ralentir, par décroître. Hélène sortit alors son épée, et la planta dans la rivière, afin de les ralentir. La lame, solide, tint bon, et ralentit suffisamment la chute pour qu’Hélène puisse se maintenir à l’épée, Edean s’agrippant à elle. Hélène avait mal aux muscles, mais réussit à tenir le coup. Elle regarda à droite et à gauche, et vit une sortie, une espèce d’échelle un peu en hauteur.

« On sort par là. »

L’échelle menait à un petit conduit qui finit par conduire dans un couloir sombre et poussiéreux. Hélène sortit son épée, se remettant en place, puis regarda le Nephalem.

« Il nous faut remonter, et prévenir Andromaque. Cet arbre mystérieux ne me dit rien qui vaille, il doit sûrement y avoir des informations à ce sujet dans la bibliothèque. »

Hélène s’avança rapidement, regardant à droite et à gauche. Outre la poussière, il y avait beaucoup de toiles d’araignées, et elle finit par voir, dans les coins, des tombes. Beaucoup étaient ouvertes, et elle grommela, comprenant qu’ils devaient se trouver dans une espèce de nécropole funéraire. Elle s’avança un peu plus prudemment, et vit un corps en état de décomposition avancée dans un coin. Il portait des vêtements très usés, déchirés par endroits. Ses yeux n’existaient plus, et Hélène eut une légère grimace de dégoût en voyant une araignée noire jaillir d’une orbite vide pour filer sous sa veste.

« Inutile de s’en faire pour Sélène et Tallia. Ce sont les Amazones les plus talentueuses de la Horde. »

Hélène s’en faisait surtout pour elle-même, car elle avait atterri, avec Edean, dans les profondeurs de Micahualca, et ignorait totalement où elle se trouvait. Mentalement, elle était en train de se faire un plan en avançant dans les ruines de la nécropole, cherchant à trouver des escaliers pour remonter. La sortie était forcément par en haut, et la priorité était de rejoindre Andromaque. Micahualca commençait à révéler ses dangers. Elle trouva un escalier étroit, mais qui s’arrêta bien vite pour les conduire dans une espèce de curieuse salle taillée à moitié dans la roche. C’était probablement un ancien réfectoire, car il y avait, au centre, de grandes tables en bois. Hélène s’avança un peu avant d’entendre des bruits venant de couloirs adjacents.

« Nous avons de la visite... Les morts de la nécropole. Tiens-toi prêt. »

Des Draugr (http://img86.xooimage.com/files/5/9/2/draugr-38154c6.jpg) s’avançaient vers eux, tenant des épées, des boucliers, des haches, voire même, pour certains, des arcs. Leurs orbites vides émanaient d’une lueur magique intense, signe qu’un nécromancien avait du les réveiller. Ils étaient rapides, mais pas spécialement dangereux... Pour une Amazone, du moins. Les Draugr les encerclaient, forçant Hélène et Edean à se battre ensemble.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 20 septembre 2012, 18:59:48
Nous ralentissions peu à peu, la pente se faisant moins raide. Hélène planta son épée dans la glace stoppant nette notre glissade, je m’accrochai à elle pour ne pas choir et glisser loin de l’Amazone. Elle grimaça légèrement de douleur, la guerrière devait avoir les muscles du dos brûlant sous l’effort herculéen qu’elle produisit. Puis, regardant de gauche à droite elle s’exclama avoir trouvé une sortie. Elle se releva sur la glace glissante ressortant sa lame de l’étreinte gelée de la rivière et se dirigea vers une sorte d’échelle à moitié pourrie, qu’elle grimpa rapidement. Naturellement je la suivis et déboucha dans un corridor poussiéreux encore plus sombre que le conduit que nous venions de quitté. Hélène regardait de gauche à droite comme déboussolé, mais en tant que fière Amazone, elle reprit rapidement de l’aplomb et se tournant vers moi elle me dit :

-   Il nous faut remonter, et prévenir Andromaque. Cet arbre mystérieux ne me dit rien qui vaille, il doit sûrement y avoir des informations à ce sujet dans la bibliothèque.

J’étais on ne peu plus d’accord, mais elle ne me laissa pas le temps de lui faire savoir et s’avança dans le couloir. Sur les talons de l’Amazone, je notai la prolifération de toile d’araignée… une odeur familière me vint aux narines alors que nous contournions un cadavre à moitié putréfier, c’était l’odeur de la mort. Je butai contre un caillou et failli trébucher, frustré je donnai un coup de pied au dit caillou qui sous le choc émit un drôle de bruit, une sorte de suintement visqueux. Intrigué je me penchai sur la chose, ce que je découvris m’arracha un cri d’horreur, le rocher était en faite un cocon de taille humaine dans lequel un homme entier se liquéfiai… je rattrapai l’Amazone qui avait continué sans s’occuper de moi, nous devions être dans une nécropole, ce qui expliquerai la présence des araignées symboles des nécromancultistes. Nous montâmes un escalier pour déboucher dans une salle taillé directement dans la roche, des tables de bois sculpté meublaient la pièce et oui, les nécromanciens aussi on besoin de manger et se détendre, comme tous le monde.

-   Nous avons de la visite... Les morts de la nécropole. Tiens-toi prêt.

Je mis attendais a vraie dire… Les squelettes arrivaient des couloirs adjacents et ils étaient nombreux. Les morts-vivants brillai d’une énergie malfaisante, pas démoniaque ni infernal, mais purement et simplement malfaisante. Ils ne tardèrent pas à nous encerclé, m’avançant vers les Draugrs, je les fis reculer en abattant une volée de coup sur les plus proches.

Les squelettes répliquèrent et je fus surpris par leurs vitesses et la complexité de leurs bottes. J’envoyai mon pied dans la cage thoracique de l’un deux tout en parant un vicieux coup de glaive, d’un mouvement du poignet, j’arrachai le bras de mon adversaire et le décapita. D’un rapide bond sur le coté j’esquivai un moulinet de hache qui aurait pu me tuer et sectionna la colonne vertébrale du squelette…

Je reculai un peu retournant vers Hélène qui faisait plus sinon autan de dégâts que moi, mais les couloirs vomissaient toujours autan de mort-vivants. Un Draugrs plus vif que les autres, m’assena plusieurs coups d’épée violents, j’en parai ou esquivai la plupart, mais ils me contraignirent à reculer encore plus. Il réussit à m’atteindre à la jambe et je tombai au sol, il fit abattit sa lame sur moi, mais roulant sur le coté j’esquivai le coup mortelle et grimaçant de douleur je me relevai aussi vif que pus et décapita le Draugrs en un cris de rage…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 20 septembre 2012, 23:51:52
Hélène ignorait l’histoire de Micahualca, mais la présence des Draugr suggérait que les Micahualcans avaient du se tourner vers la nécromancie. Il y avait de nombreux Draugr, et Hélène espérait juste que cette nécropole ne soit pas trop en profondeur. Elle s’avança vers un mort-vivant armé d’un bouclier en bois et d’une hache, et le décapita rapidement, avant de sentir le fléau d’un autre Draugr se rapprocher d’elle. Elle l’évita, et son coude frappa le Draugr à la mâchoire, le faisant reculer. Un autre mort-vivant fondit sur elle, tenant une épée, et engagea avec elle un duel. L’affrontement fut assez court. Hélène frappa avec sa lame violemment, écartant celle du Draugr, qui en lâcha son épée, et se retrouva ensuite coupé en deux. Les corps des squelettes tombaient en poussière, signe qu’ils étaient vieux, ancestraux, tenant à peine debout. Hélène vit ensuite un archer pointer vers elle une flèche, et la para avec sa lame, puis courut vers lui. Il se tenait sur une petite terrasse en hauteur, et elle l’atteignit en montant l’escalier, puis le poussa d’un coup de pied. Le Draugr se fracassa sur le sol, tombant en plusieurs morceaux.

*Personne ne les dirige, réalisa-t-elle en son for intérieur. Ce sont des âmes errantes...*

L’endroit devait être chargé de magie. Hélène se laissa redescendre, et attaqua un autre Draugr. Ces derniers étaient nombreux, mais pas spécialement dangereux.  Hélène dansait au milieu des squelettes, sa lame les fauchant sans difficulté. Ils étaient assez lents, à l’exception de quelques soldats qui étaient dans un état un peu plus conservé. Au bout d’un petit quart d’heure, il ne resta plus que des ossements sur le sol. Parfaite Amazone, entraînée depuis des années à se battre, Hélène était indemne, et regarda le Nephalem.

« Vous vous défendez bien, le complimenta-t-elle. Mais je crains fort qu’il n’y ait des créatures bien plus dangereuses à venir que des Draugr égarés... »

Elle regarda autour d’elle, cherchant une indication, un plan de la zone, n’importe quoi susceptible de l’aider à sortir. Il n’y avait que des couloirs sombres, à droite et à gauche. Micahualca était une vaste cité labyrinthique, autant en profondeur, que dans la ville. Après plusieurs minutes infructueuses, Hélène pesta. Il allait falloir continuer ainsi, jusqu’à trouver une piste, une sortie. Hélène se rapprocha d’un couloir.

« Autant aller par là... »

Joignant le geste à la parole, elle s’engagea dans un couloir obscur, qui décrivait une espèce de longue courbe qu’elle suivit pesamment, main sur la garde son épée. Des courants d’air lugubres avançaient le long des parois, et le chemin finit par la conduire à un escalier en colimaçon, qui, encore une fois, descendait. Pestant, Hélène se décida à le suivre. L’escalier n’était pas très long, et menait à un autre couloir, large, mais pas très long. Il y avait une grosse porte en pierre au fond, et plusieurs cadavres devant. Les corps étaient assez frais, et portaient des tenues de voyageurs. Hélène les observa. Un homme noir. Une femme basanée, et d’autres corps ensanglantés.

« Nous ne sommes pas les seuls aventuriers à nous être perdus dans Micahualca », annonça Hélène, ce qui relevait d’une évidence.

Ces individus avaient visiblement cherché à ouvrir la lourde porte au fond du couloir. Hélène vit dessus des symboles, mais dans une langue qu’elle ne connaissait pas, la langue de Micahualca.. La main de l’Amazone se promena sur cette grosse porte. Il y avait au centre une espèce de mécanisme, qui, probablement, permettait de l’ouvrir. Des encoches curieuses dans un cercle de pierre. Elle se retira un peu, et commença à fouiller les cadavres. Elle vit un carnet de notes, et le prit, consultant au hasard une page.

12 Juillet

Avons difficilement pu avancer dans le désert. La tempête est énorme, et l’une des tentes a été arrachée sous les forces du vent. Quel cauchemar ! On a perdu Leondon, il avait du sable plein les poumons. Je commence à me demander si nous avons bien fait de suivre le mage jusqu’ici...


Hélène se releva. Elle aurait bien aimé consulter plus amplement ce carnet, mais le temps manquait. Un désert menait à Micahualca si on venait de l’est. La Horde était venue du sud, et, à l’extrémité du désert, il y avait une série de villes côtières. En fouillant le cadavre du Noir, l’Amazone trouva une espèce de poupée représentant une curieuse femme.

« Ce sont les restes d’une expédition de marins... J’ignore qui les a tués, mais cet assassin a été rapide et efficace. Il y a peu d‘effusions de sang, et il a utilisé des fléchettes pour tuer les premiers, avant d’utiliser les lames. Il a frappé vite, en visant les points vitaux. »

Ceci expliquait pourquoi il n’y avait de projections importantes de sang.

« Quoi qu’il en soit, il nous faut retourner à la pièce, et trouver un autre couloir... A partir de ce moment, je vais essayer d’utiliser les pages vierges de ce carnet pour dresser un plan. »

L’Amazone n’était nullement paniquée ou nerveuse. Elle avait l’habitude de ce genre de complications, et savait qu’il était nécessaire de garder la tête froide pour réussir à sortir de là, et présenter son rapport à Andromaque. C’était sa priorité.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 22 septembre 2012, 17:29:37
L’affrontement fut court, la plupart des squelettes tombaient en poussière sous nos coups. L’Amazone semblait danser entre les ennemis les fauchant avec son épée, elle semblait dans son élément et je ne pu m’empêcher de trouver ce déferlement de violence des plus gracieux. Alors que nos adversaires tombaient en miettes, Hélène sortit de sa transe meurtrière et revint au centre de la pièce me complimentant pour l’aide que lui ai fournie. C’était peu, mais venant de l’Amazone aux cheveux d’or, cela m’atteint en plein cœur. Je n’eu pas le temps de rougir que la guerrière pestait, en se dirigeant vers un couloir au hasard. Je la suivais de près comme toujours. Nous descendîmes un petit escalier en colimaçon et arrivâmes dans un autre petit couloir, des corps sans vie étaient allongés devant une porte massive en pierre. Les corps était raide, mais encore chaud, ils devaient avoir été éliminé il y a peu. L’absence de trace de sang sur les murs, m’empêchai de penser qu’ils fussent tuer par les même Draugr que ceux que nous venons de massacré, mais un adversaire bien plus puissant qui avait tué ses malheureux aventuriers sans difficultés apparente. Hélène s’approcha de la porte essayant de comprendre le sens des symboles sur la porte. Je m’accroupis examinant les cadavres, l’homme noir de peau avait de curieuses pointes métalliques plantées dans le corps transperçant sa tenue de chanvre, elles étaient empennées telles des flèches. J’en pris une entre mes doigts et tira la fléchette, du liquide verdâtre dégoulinait de la point d’acier… du poison !

Hélène me rejoignit et se mit à examiner un autre mort, celui-ci avait été tué de deux coup de dague, l’un à l’épaule et l’autre à la hanche tranchant l’artère fémoral. La guerrière trouva un livret, une sorte de journal qu’elle parcourut rapidement puis le refermant, elle se releva le carnet en main et m’annonça calmement qu’il fallait retourner à notre point de départ. Nous retournâmes dans l’ancien réfectoire, que faire maintenant ? Essayer tous les chemins jusqu'à dresser un plan convenable ? Cinq chemins pour qu’il mène à cinq autres chemins plusieurs fois, cela faisait des millions de possibilité ! Et pour peu qu’il n’y ait qu’une sortie… Je décidai de ne plus penser à cela et de me raccrocher à la présence rassurante de l’Amazone.

Un pas après l’autre, je suivais Hélène au travers de ce maudis labyrinthe. Plus nous nous enfoncions dans la nécropole plus le nombre de toiles d’araignée croissait et bientôt nous dûmes marcher sur les toiles visqueuses. Vu la taille de ces toiles, je n’étais pas envieux de rencontrer les bêtes qui les avaient tissés…

-   Hélène, dit-je quelque peu inquiet, cette endroit ne me rassure pas, tu ne veux pas qu’on re…

Je n’eu pas le temps de finir ma phrase que nous arrivions dans une espèce d’alcôve couverte de toiles d’araignées, l’alcôve obscure n’était éclairer que par quelque œufs accroché aux parois dégageant une mince lueur bleuâtre. Des araignées grosses comme des crânes humains, descendirent le long des parois nous encerclant bientôt.

-   Elles on l’air d’avoir faim, et nous sommes leurs déjeuner apparemment…

Soudain une des arachnides me tomba dessus depuis le plafond, je dégainais mon sabre et tranchai en deux la créature juste avant qu’elle ne pose ses huit pattes velues sur mon visage et qu’elle ne puisse me mordre. Un jet de sang gicla du monstre et me barbouilla la face m’éclaboussant les yeux et je tombais à genoux criant de douleur temporairement aveuglé par le liquide chaud sur mes globes oculaires.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le samedi 22 septembre 2012, 19:18:57
Le duo revint au réfectoire, et emprunta un autre couloir. Hélène était toujours en tête, et le chemin devint de plus en plus sinueux... Et de plus en plus... Gluant. Il y avait des toiles d’araignées de plus en plus nombreuses, signe que le duo devait se rapprocher d’une espèce de nid remplie d’araignées. Micahualca comprenait décidément bien des surprises, et Hélène se mit à grogner. Elle n’était pas arachnophobe, mais, malgré tout, elle n’aimait pas spécialement les araignées. Ils avaient une manière bien à eux de tuer leurs proies. Ils ne les dévoraient pas, mais utilisaient leurs dards empoisonnés pour les plonger en léthargie, puis les piéger dans leurs toiles, et les dévoraient ensuite lentement, en prenant leur temps. Mieux valait donc éviter de se faire capturer. Hélène continua à descendre un escalier rempli de toiles, tenant son épée dégainée. Elle sentait la menace proche, et regardait tout autour d’elle. Impossible de voir où les araignées se trouvaient ; ces bestioles se fondaient avant tout sur la discrétion quand elles chassaient. Il était probable qu’il n’y avait qu’une seule véritable araignée à tuer, la reine, et que les autres seraient ses petits. Une araignée chassait généralement seule. C’était un prédateur solitaire, qui ne supportait pas la concurrence.

Les deux débarquèrent dans une vaste pièce sombre, avec des toiles partout, et Hélène comprit qu’ils étaient dans le nid. Il y avait des formes dans de vastes toiles, des individus qui avaient été dévorés, et dont les cadavres étaient encore accrochés aux toiles. De nombreux œufs se tenaient ici et là, et elle s’avança prudemment, avant de s’arrêter, de fermer les yeux, et d’utiliser ses oreilles. L’odeur était horrible, une puanteur forte qui lui agressait les narines. Elle sentit des mouvements dans l’obscurité, et son épée fendit l’air presque instinctivement, tranchant une araignée, lui arrachant trois pattes et la tête. Edean tua également une autre araignée, mais se retrouva avec du sang en plein sur le visage. Il hurla, fléchissant les genoux, et Hélène se rapprocha rapidement de lui.

« Leur sang est peut-être toxique, méfiez-vous ! »

Ces araignées étaient spéciales, rien à voir avec l’araignée habituelle. On pouvait donc s’attendre au pire, et l’absence de luminosité rendait la scène très difficile à voir. Hélène, concrètement, ne voyait pas grand-chose de la vaste pièce, mais entendait les araignées partout. Une grosse épée n’était pas très utile là-dedans, et elle rangea la sienne, préférant sortir une dague. Elle fendit à nouveau l’air, tranchant une autre araignée au ventre, mais une autre en profita pour bondir sur elle, s’écrasant sur son visage. Grognant, Hélène sentit les pattes velues de la bestiole se promener sur ses cheveux, et, sans attendre de sentir le dard de la bestiole se planter dans son cou, elle planta son pouce dans la tête de la bête. Elle sentit les yeux crever, et balança l’araignée sur le sol, avant de l’écraser d’un bon coup de pied. Aucune trace de piqûre, tant mieux !

Elle pouvait désormais entendre les araignées remuer rapidement, en nombre élevé. Hélène attrapa Edean, et se mit à courir.

« Il faut partir, vite ! »

Se battre ici était suicidaire, tout simplement. La fuite était la seule option envisageable pour rester en vie. Hélène courut droit devant elle, les araignées bondissant près d’elle, les poursuivant rapidement. Elles étaient voraces, et affamées. Elle relâcha la min d’Edean, et s’élança dans un couloir, heurtant des toiles. Elle continua à courir, mais s’arrêta subitement. Le couloir était sombre, et il y avait plusieurs séries de toiles qui les bloqueraient. Hélène sortit son épée.

« Impossible de passer sans trancher ses toiles ! »

Il fallait que l’un d’eux coupe les toiles, se fraie un chemin, tandis que l’autre repousserait les araignées. Hélène avait en stock de petites fioles comprenant des grenades, et maîtrisait aussi quelques sorts magiques. Elle regarda Edean. Avec sa vision qui le brouillait, il ne pourrait pas combattre les araignées.

« Dépêchez-vous de trancher les toiles, indiqua-t-elle. Je les retiendrais autant que possible. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 24 septembre 2012, 17:23:50
-   Dépêchez-vous de trancher les toiles, je les retiendrais autan que possible.

Je tenais mon sabre fermement dans la main droite tandis-que je tentais de m’essuyer le visage encore couvert de sang avec l’autre. Les bestioles à huit pattes nous pourchassaient Hélène, avec ses dagues, massacrait les araignées et les retenaient tant bien que mal. Je levais mon sabre et l’abattit lourdement sur une toile, la découpant en deux d’un coup. Je passai au travers en entendant les cris de guerres de l’Amazone, je tranchai une autre toile puis une autre puis encore une autre, elles devenaient de plus en plus résistante comme de plus en plus épaisses. Je me mis à courir au travers de ces toiles, les araignées étaient les créatures fétiches des nécromanciens avec le chat et le serpent, ce qui expliquait la présence de se nid dans la nécropole.

Passer entre les toiles gluantes et collantes, n’était pas un exercice aisé, de plus ces araignées nous courraient après… Je pouvais entendre leurs petites pattes velues grimper le long des parois. J’entendais Hélène se débattre comme elle pouvait, mais seules elle devait être débordé, submerger par le nombre. Je continuais à avancer, escalader, tourner, de temps en temps je tombais sur une araignée, que je découpais avec mon sabre sans lui laissé la moindre chance de m’attaquer.

En deux coups je tranchais une toile plus résistante que les autres et passai à travers quand je vis que le couloir dans lequel nous étions menait à un escalier montant, gagné. Mais mes réjouissances furent courtes car j’entendis soudain un cri de douleur, Hélène ! Aussitôt je fis volte face et retournai dans les profondeurs de cette fosse aux araignées…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mardi 25 septembre 2012, 01:06:02
C’est clairement dans ce genre de situations qu’Hélène aurait bien aimé disposer des fusils d’assaut de Cynna. Ils auraient fait un malheur contre la cohorte de créatures qui se rapprochaient. Tandis qu’Edean découpait, Hélène avait sorti l’une de ses bombes, et la balança vers les arachnides. En heurtant le sol, le liquide inflammable explosa, pulvérisant une dizaine de ces saloperies à huit pattes, mais il y en avait encore beaucoup. L’araignée avait eu tout le temps de faire son nid, et elle traînait sans doute dans le coin depuis des dizaines et des dizaines d’années. Micahualca était loin d’être une ville déserte ; elle ressemblait plutôt à une ville hantée. Les harpies n’étaient que le cadet des soucis des Amazones, et, s’il fallait s’aventurer dans les profondeurs, la Horde avait intérêt à bien se préparer.

Avec sa dague, Hélène combattit les araignées, bondissant en arrière, les tranchant et les découpant. Elles étaient voraces, affamées. Elle ne savait pas grand-chose dans le domaine des araignées, si ce n’est que, statistiquement, les araignées dangereuses pour les hommes étaient très faibles... Et qu’elles attaquaient généralement avec leurs dards. Or, ces dernières avait de longs crochets, plus développés que la moyenne, et elle se dit qu’il devait s’agir d’une variante particulière de la Veuve noire. Les veuves noires étaient des araignées assez dangereuses. Une veuve noire normale disposait d’un venin plus redoutable que celui du cobra, et qui pouvait mordre quelqu’un. Sa morsure était dangereuse, et ce devait être encore plus vrai pour ces saloperies paranormales. Hélène vit une araignée bondir vers elle, et sa dague trancha le ventre de l’araignée. Curieux... Une veuve noire n’était pas une araignée sauteuse, normalement...

*Ces saloperies ne sont définitivement pas normales !*

Elle continua à se reculer, et lança une autre bombe. Hélène n’était pas une chamane, et ne disposait malheureusement pas vraiment de pouvoirs magiques. Edean avait réussi à faire un toru, et Hélène se mit à courir rapidement, avant qu’une araignée ne lui saute dans le dos, et ne la mporde à l’omoplate. Poussant un hurlement, Hélène bascula sur la droite, et explosa l’araignée contre le mur. Elle roula par terre, sonnée, et se releva, se mettant à courir, titubant à moitié, alors que le Nephalem avait redescendu les marches. La vision d’Hélène se troublait. De la sueur se mit à couler le long de ses joues, alors qu’elle sentait une forte chaleur l’envahir.

« Tes ailes... Porte-moi... »

Hélène avait du mal à courir, et Edean irait bien plus vite en utilisant ses ailes le long des couloirs. Une migraine soudaine envahit sa tête, compliquant sa perception de ce qui l’entourait. L’Amazone n’allait clairement pas bien, mais n’avait que peu de doutes sur le caractère mortel du venin. Elle était forte, avec une solide constitution physique, et un mental de guerrière.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 26 septembre 2012, 21:45:04
Alors que je redescendais quatre à quatre les quelques marches que j’avais grimpé, je voyais Hélène courir vers moi en titubant, les araignées toujours à ses trousses.

-   Tes ailes… porte moi…

Réussit-elle à articuler avant de tomber en avant, visiblement à bout de force. Avant qu’elle ne touche le sol j’arrivais près d’elle et la pris dans mes bras. Les monstres à huit pattes fondaient sur nous, quand je pris mon envol à travers le couloir tapissé de toiles d’Araignées. J’eu du mal a voler droit, mais il fallait faire vite et l’Amazone dans mes bras, je remontai l’escalier à une vitesse inconsciente les araignées toujours derrière nous. Une de ces sales bêtes voulue me sauté dessus et je du faire un brusque écart pour l’esquiver, l’Amazone se mit à glisser et je dû la tenir à bout de bras pour ne pas la perdre. Difficile de voler convenablement dans cette situation… le poids de la guerrière commençait sérieusement à me chauffer le muscle de bras, quand je vis une lueur, une torche ! Les araignées ayant peur de l’éclat de la flamme s’arrêtèrent brusquement et nous laissèrent filer.

Peu après nous débouchâmes dans une vaste pièce qui devait être une sorte de lieux de prière ou quelque chose dans le genre, la pièce était décorée de tapisseries à moitié rongées par le temps et trônait en son centre un autel de pierres noires. J’entrai en trombe dans la pièce déserte, en deux petits coups d’ailes je fus arrivé au centre. Je me posai et vérifiant qu’il n’y avait pas d’autres surprises caché dans cette salle, je déposais Hélène sur la table de pierre, l’allongeant délicatement sur le dos. La saloperie à huit pattes ne l’avait pas loupé, le dard avait percé le cuir du corsage et s’était profondément enfoncé entre les omoplates de l’Amazone. J’étais bien loin d’être médecin et avais déjà bien du mal avec les sorts me guérissant moi-même alors pour ce qui est d’une morsure d’araignée je ne connaissais aucun sort pour y remédier.

-   Hélène ? tu m’entends ? reste avec moi, tu iras bien. Reste le plus immobile possible pour que le venin ne se propage pas trop vite…

Dis-je en retirant le corset de la guerrière, en disant cela à voix haute je tentai de me rassurer moi-même. La blessure saignait un peu, un mince filet de liquide rouge glissait le long de son dos, d’une main ferme je pressais sur la blessure faisait gicler une mélange de sang, de pus et de résidu de venin verdâtre. Je m’étais déjà fais mordre par un serpent et j’avais été sauvé par un jeun médecin, mort depuis longtemps, mais qui m’avait appris comment réagir en car de piqure comme celle-ci. Je plaquais ma bouche sur la blessure et aspirais afin de faire ressortir le peu de venin qui ne s’était pas encore diluer dans le sang d’Hélène. Au bout d’un moment des larmes se mirent à couler sur mes joues, relevant la tête pour cracher le sang infecté qui s’était accumulé dans ma bouche, je me mis à parler à Hélène d’une voix qui se voulue la plus claire possible ne laissant pas voir mon état de détresse :

-   Hélène ? reste avec moi… tout iras bien, nous allons retrouver tes sœurs. Reste avec moi… Tu le sens ? le poids de ta tête, de ton cou, des tes épaules… le positionnement de ton corps, de tes bras, des tes cuisses, de tes jambes… dis-je en murmurant de plus en plus et en frôlant de mes doigts fins les parties du corps mentionner.

Alors que je me ne redressai, je ne vis pas quelque chose bouger derrière moi…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 27 septembre 2012, 02:58:27
Hélène n’allait franchement pas bien. Le venin engourdissait ses muscles, ralentissait ses mouvements, sa coordination, et elle se sentait comateuse. La lumière l’agressait, et elle perdit plus ou moins contact avec la réalité Elle sentait le Nephalem l’emporter, l’éloigner des araignées, et le sentait agir sur elle, tentant d’absorber le venin. Il était plutôt doué, et elle le laissa faire, ne pouvant, de toute manière, opposer aucune résistance. Elle sentit la réalité revenir, les sons, et entendait le Nephalem lui hurler dans les oreilles. Ils étaient dans une autre espèce de pièce sombre, avec un autel au centre, et des lumières discrètes dans les coins... Et les bottes d’un homme qui s’approchait lentement d’eux. Hélène tenta de parler, de dire quelque chose, mais elle se sentait encore trop faible, et put voir la silhouette de l’homme, à la lueur des flammes des bougies, un fusil de précision entre ses mains scarifiées :

(http://nsa30.casimages.com/img/2012/09/27/mini_120927022649236773.jpg) (http://nsa30.casimages.com/img/2012/09/27/120927022649236773.jpg)

Hélène tenta de lever la main, de forcer Edean à se retourner, mais il était trop tard. La crosse du fusil de l’homme frappa le Nephalem au crâne. Un coup sec et violent qui le fit trébucher, et l’homme sortit de son long manteau verdâtre un pistolet, le pointant vers eux. Une lampe-torche fixée au pistolet les éclaira. L’homme respirait par le biais d’un appareil, émettant des bruits sonores élevés. Ses mains... Hélène les regarda à nouveau, et comprit qu’il avait du être grièvement blessé.

« Vous n’avez pas le médaillon » lâcha-t-il soudain.

Il semblait... Surpris ? Hélène n’aurait su le dire. En tout cas, il avait des réflexes, et son arme était pointée sur la tempe du Nephalem. Hélène priait pour que le Nephalem n’agisse pas, car cet individu n’hésiterait pas à les tuer. Il hésita encore un peu,e t sortit une seringue, qu’il leur balança.

« En tentant d’absorber le venin de la femme, vous avez été infecté à votre tour. C’est un venin particulièrement puissant. Cette antidote vous soignera. Je vous conseille de remonter à la surface. Suivez le couloir au fond de la pièce, il vous ramènera en hauteur.
 -  Q-Qui... ?! réussit à dire Hélène.
 -  Micahualca n’est pas une ville ouverte au tourisme. Repartez d’ici avant que votre âme ne soit damnée comme la mienne. »

Ayant dit cela, le mystérieux vagabond se retourna, et disparut dans l’ombre. Hélène soupira, et contempla la seringue. Était-ce un poison ? Il y avait peu de chances qu’il cherche à les piéger. Il avait eu mille occasions de pouvoir les tuer, et il ne l’avait pas fait. Qu’avait-il voulu dire ? Quel était ce médaillon ? Et cette histoire de damnation ? Hélène grogna, et contempla la seringue. C’était une seringue tekhane, sans piqûre, mais à plaquer contre le cou. C’est ce qu’elle fit, en appuyant sur le piston. Elle grinça en sentant une espèce de morsure, mais se sentit rapidement mieux... Avec un mal de ventre terrifiant qui lui donna envie de vomir. Elle gerba à côté d’elle, relâchant la seringue, et put ensuite enfin se relever... Pour réaliser, non seulement qu’ils étaient seuls dans une petite pièce circulaire, mais qu’elle avait les seins à l’air. Elle ramassa son soutien-gorge.

« Je vais mieux... J’ignore totalement qui était ce gars, mais... Visiblement, il en sait plus que nous... Dans quoi est-ce qu’on a bien pu foutre les pieds ? »

Plus la situation avançait, plus elle était compliquée. Hélène se demandait si cet individu n’était pas celui qui avait tué ses types devant la porte fermée qu’elle avait aperçu tout à l’heure. Quoiqu’il en soit, il n’avait pas l’air hostile, puisqu’il les avait aidé, et avait visiblement des pouvoirs magiques, puisqu’il s’était téléporté.

« L’endroit n’est pas sûr, je recommande de remonter à la surface... Sélène et Tallia doivent sûrement nous y attendre. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 28 septembre 2012, 18:41:32
J’étais face à l’Amazone toujours allongé sur l’autel, elle se tortillait sur elle-même voulant me dire quelque chose, elle ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortie. Soudain je sentis un choc violent, je tombais sur le coté. Je vis un instant une lumière blanche briller à m’en éclater les pupilles, puis je revins un peu à moi, mon crâne résonnait toujours quand je tournai la tête pour voir mon agresseur. Les images que je percevais tournait sur elle-même, tout tournait à m’en donner la nausée. Je vis un homme, ou plutôt ce qui ressemblait à un homme, dans un grand manteau sombre, il tenait un genre de fusil avec lequel il m’avait frappé. Un pistolet était braqué sur ma tête… ce qu’il ne savait certainement pas était qu’avec un peu de télékinésie, une arme à feu, si dangereuse puisse t’elle être, était un je d’enfant à désarmer, en effet il suffisait de bloquer le chien de l’arme. Mais dans mon êtas il aurait été conseillé de ne rien faire et de laisser mes esprits revernirent à moi. Enfin, il partit laissant une sorte de seringue à Hélène, elle devait contenir un antipoison.

-   L’endroit n’est pas sûr, je recommande de remonter à la surface... Sélène et Tallia doivent sûrement nous y attendre.

Je suis bien parterre, me dis-je, et se ne fus qu’au bout d’une bonne dizaine de minute que je me relevai. J’avais cru comprendre que moi aussi étais empoisonner, l’esprit encore embrumé par le coup, je pris la seringue et faisant comme Hélène la plaqua sur mon cou et appuyai sur le piston, je lâchais un petit cri de surprise en sentant le liquide se propager dans mon corps sans que la moindre aiguille ne vienne transpercer mon derme. Mon estomac se mit à se tordre en tout sens, mais je n’avais rien mangé depuis la découverte de la bibliothèque et pour tout vous dire, j’avais même un peu faim. Je me pliai en deux afin de cracher le peu de bile que contenait mon ventre et reposai l’antidote sur la table de pierre.

Une fois tous mes sens revenu, je regardai Hélène, elle avait l’air d’aller déjà beaucoup mieux, elle avait remit son corset-soutien-gorge pendant que j’étais encore sonné et semblait déjà prête à repartir. Elle avait repris son attitude de guerrière fière et orgueilleuse, ses yeux brillaient de détermination. Pour une fois je pris les devants et me dirigea vers ce couloir au fond de la pièce, c’était un long corridor de pierres noirs qui menait à une grosse porte comme celle que avons croiser un peu plus tôt, mais celle-ci était ouverte et menait à un escalier en colimaçon. Je commençais à monter les marches prudemment en me retournant plusieurs fois pour vérifier si tout allai bien pour l’Amazone. La monter fut longue, très longue… Mais eut pour effet de faire disparaitre le froid omniprésent dans cette nécropole pour le remplacer par une chaleur intense. Nous débouchâmes alors dans une petite pièce sombre dans laquelle se trouvait de table de lectures et une sorte de scriptorium.

-   Se doit être là que les Micahualcans copiaient et écrivaient les ouvrages pour leur grande bibliothèque, dis-je en reconnaissant certains symboles Terranides sur un vieux parchemin. Nous ne devons plus être loin de là sortie…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 30 septembre 2012, 15:10:21
Après cette première ébauche, la priorité, pour Hélène, était de faire à Andromaque un rapport détaillé sur ce qui venait de se passer dans les souterrains de Micahualca. Les araignées, l’arbre géant, la porte close, le carnet, les meurtres... Elle avait appris bien des choses, et avait eu autant de réponses à ses questions que de questions supplémentaires. Qui était cet inconnu qui venait de les aider ? Pourquoi le savait-il aidé ? Que cherchait-il ici ? Il n’avait pas dit grand-chose, ayant rapidement filé. Hélène ne savait pas quoi en penser, mais tout cela lui semblait très suspect. Micahualca, elle en était sûre, n’avait pas encore fini de révéler tous ses secrets... Et, pire encore pour la fière Amazone, elle était redevable à un homme, un Nephalem qui l’avait sauvé. Sans lui, elle n’aurait jamais pu fuir le cocon des araignées, ni échapper aux dragons près de l’arbre. Cette constatation était amère, et Andromaque la réprimanderait sûrement pour un tel amateurisme... Mais les faits étaient là. Elle était débitrice du Nephalem, et, en vertu de la coutume amazone, il avait droit à un privilège.

*Une chance qu’il ne connaisse pas la coutume amazone...*

Il n’était pas exclu que Cymé lui en parle, dans la mesure où les deux semblaient s’être intimement rapprochés... Cymé n’était pas une guerrière, mais une métallurgiste. Et la fierté des guerrières n’était pas aussi prononcée chez les métallurgistes. Cymé pouvait donc aisément coucher avec un étranger, et lui parler des traditions guerrières des Amazones. Hélène y songeait silencieusement en suivant le Nephalem, perdue dans ses pensées. Être redevable d’un homme était une sorte d’humiliation pour ces femmes fortes. Ils remontèrent le long d’un long escalier. Épuisant pour les pieds, mais le long chemin en colimaçon, comme l’avait expliqué leur providentiel sauveur, sembla les ramener dans la bibliothèque.

La pièce était sombre, faiblement éclairée, et Hélène s’avança, reprenant son souffle après avoir du grimper toutes ces marches. Elle était assez fatiguée, et écouta les précisions du Nephalem. Elle était d’accord avec son analyse. Elle s’approcha des rangées comprenant des livres, mais ils tombaient tous en poussière. Il n’y avait que les gravures qui étaient intacts, mais, encore une fois, la langue était incompréhensible... Ou presque. Parmi les gravures, elle vit en effet des espèces graffitis dans des idiomes plus reconnaissables. Étant d’origine princière, Hélène, au sein de la Horde, avait veillé à rester polyglotte, consciente que de telles capacités pouvaient toujours être utiles pour une guerrière, ce qui se justifia en ce moment.

N’ÉCOUTEZ PAS LES VOIX QUI MURMURENT !

QUAND VOTRE ÂME EST DAMNÉE, IL N’Y A PLUS DE SORTIES POSSIBLES !

TU MOURRAS, GODRIC !!

Il y avait encore quelques autres inscriptions, mais elles étaient illisibles. En explorant un peu plus la pièce, Hélène aperçut des cadavres dans les coins. Des squelettes qui prenaient la poussière. Elle grinça des dents, et alla vers la porte.

« Nous n’avons que trop traîné ici, il est temps de rejoindre Andromaque, et de lui faire notre rapport. »

Elle avança vers la lourde porte en bois permettant de sortir. Elle la poussa, et la porte s’ouvrit en grinçant. Hélène s’avança alors... Et entendit alors du bruit.

« Attention ! »

Elle se planqua immédiatement sur la gauche, et évita de justesse une petite hache qui fila en tournoyant, frôlant de près l’une des ailes d’Edean, avant de se loger contre le mur.

« Huaaarrghhhh-huuuuuurgh, huuuunnghhh ! » entendit-elle alors.

Un cri de frustration et de dépti, semblant appartenir à une espèce de sauvage, suivi de bruits. Hélène sortit son épée, et s’élança dans le couloir sombre. Le sol craquait sous ses pieds, et elle fila dans un couloir à droite, voyant une espèce de créature filer à quatre pattes. Probablement un genre de sauvage. Elle tenta de le poursuivre, mais il fila dans une pièce, et disparut dans un petit trou sous un mur, lui permettant de filer. Hélène pesta... Et entendit alors le sol craquer sous ses pieds.

« Oh non... »

Le sol se brisa ensuite, et elle tomba... Réussissant de justesse à s’accrocher au rebord. Un piège classique, qui continuait à confirmer qu’elle agissait comme une amatrice. Juste sous elle, il y avait des pointes tranchantes en métal, qui n’attendaient que son corps pour lui ôter la vie. Toute cette structure était bancale, ancienne, et elle comprit que l’individu qu’elle avait poursuivi, cette espèce de sauvage, lui avait tendu un piège minable, dans lequel elle était tombée. Elle ne pouvait pas forcer sans risquer de détruire son appui, et devait donc attendre que le Nephalem vienne, encore une fois, la sauver. Deux dettes dans la même journée...

*Il va falloir te ressaisir, Hélène !*
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 30 septembre 2012, 21:54:52
-   Nous n’avons que trop traîné ici, il est temps de rejoindre Andromaque, et de lui faire notre rapport.

J’étais tout à fait d’accord, n’oublions pas que j’avais un intérêt financier dans cette quête et que si j’aidais les Amazones elles me laisseraient repartir avec la statuette que je convoite. Avec l’argent je pourrais lever ma propre troupe de mercenaire, et enfin entamé mes plans de vengeances…

-   Attention !

Le cri d’avertissement me sortit de mes pensées, une hache de jet fondit sur nous par la porte de sortis. Hélène se colla à un mur esquivant le coup, en un instant l’arme fut sur moi et partit se planter dans une table, manquant de peu de m’amputer d’une aile. Une sorte de râlement se fit alors entendre venant du couloir :

-   Huaaarrghhhh-huuuuuurgh, huuuunnghhh !

Je vis Hélène dégainer son épée et s’élancer à la poursuite de la créature qui venait de rugir, me laissant seul dans l’obscurité, depuis le début de notre aventure je n’avais jamais été seul. Je sentis un vague sentiment de panique faire surface. Même moi ne me serai jamais lancer à la poursuite d’un ennemis sur un terrain inconnu et potentiellement dangereux, mais l’égo de l’Amazone devait en avoir pris un coup en me laissant la sauvée et sans doute qu’elle voulait un trophée à remmener au camp. Beaucoup plus prudemment, je me mis a avancé doucement. La porte ouverte menait à un couloir qui menait lui aussi à une autre porte ouverte identique à celle que je venais de franchir. Passant la deuxième porte, la main sur la garde de mon sabre, je vis un trou dans le sol de pierre. Je me penchais, prudent, au-dessus du vide et vis Hélène les bras tendus agrippé au rebord, des piques en contrebas semblais presque impatiente de l’embrocher. J’analysais la situation, si je prenais appuie sur une de ces dalle de pierre pour remonter l’Amazone nous aurons de grande chance de tomber tout deux dans ce fichu piège. Aussi je pris du recul et couru vers le trou et sautant dedans, je dépliais mes ailes. Tombant la tête la première dans cette fosse, je tentais de remonter frôlant les pointes et évitant seulement de justesse de finir embroché… décrivant une courbe je cueillis la guerrière dans mes bras et en trois coups d’ailes nous fumes hors du trou.

-   Tout va bien ? comment te sens-tu ?

Demandais-je alors que nous nous posions à quelque mètre de là…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mardi 02 octobre 2012, 02:17:45
Hélène envisageait progressivement une solution pour sortir de là... La zone était très instable, et elle sentit des bruits de pas précipités s’y rapprocher. Le Nephalem. Ce dernier sauta dans le vide, et tomba dans le trou. Surprise, Hélène se demanda s’il ne comptait pas se suicider, mais, en tendant ses ailes, ce dernier parvint à ralentir sa chute, et put se retourner. Pestant, Hélène accepta qu’il vienne la sauver, n’ayant de toute façon aucune autre option, et se retrouva ainsi sauve. Le sauvage s’était enfui, et Hélène grogna, mécontente d’elle-même. Elle n’arrêtait pas d’enchaîner les bêtises.

« Tout va bien ? comment te sens-tu ? »

Elle pesta, et haussa les épaules, avant de s’écarter du Nephalem, et retourna dans le couloir.

« Mal » répondit-elle simplement.

Hélène retourna dans le couloir, et avança à nouveau. Elle en comptait pas épiloguer sur ses propres échecs. Elle exposerait son rapport à Andromaque, et la Reine déciderait d’agir en conséquence. L’Amazone avait commis de nombreuses erreurs, et avait failli mourir à plusieurs reprises. Tout ceci était proprement inacceptable pour elle, pour sa propre fierté. Elle avança le long du couloir, et finit par trouver un escalier en pierre. Elle avança dessus, et atteignit enfin les hauteurs de la bibliothèque. L’escalier conduisait à un autre couloir sombre, mais des trous dans le plafond permettaient d’avoir un peu de lumière émanant de rayons lumineux.

« ...Retourner prévenir la Reine ! »

Hélène se sentit soulagée en reconnaissant la voix de Sélène, et s’avança le long du couloir. Il longeait, sur la gauche, la salle centrale, où, il y a quelques heures, les Amazones s’étaient séparées. Elle trouva une porte défoncée sur la gauche, et avança. Les deux Amazones étaient au centre de la pièce, et discutaient entre elles.

« Enfin de retour, ma sœur ! s’exclama Tallia.
 -  Vous avez réussi à quitter cet arbre ?
 -  Depuis une dizaine de minutes... »

Sélène donna quelques explications supplémentaires. Elles avaient fui au milieu des branches, remontant vers le sommet de l’arbre, et avaient trouvé des débris et des fissures dans le plafond, leur permettant de retourner en hauteur. Hélène, de son côté, leur expliqua ce qui s’était passé. Les araignées, puis le mystérieux individu qui avait disparu, et les sauvages... Ainsi que la porte fermée, les cadavres, et le carnet.

« Et ben... Il nous faut retourner voir Andromaque...
 -  Et surveiller cette bibliothèque... L’une de nous doit rester ici pour organiser cette bibliothèque, et mieux la répertorier quand nos sœurs viendront.
 -  Tu songes à faire de cet endroit un avant-poste ? »

Hélène hocha la tête, acquiesçant silencieusement. C’était une bonne idée. Cette bibliothèque semblait être le point d’entrée pour les profondeurs de Micahualca, et cette porte fermée, selon l’Amazone, était une bonne piste pour retrouver les statuettes... Tout comme la salle dans laquelle Edean et elle s’étaient retrouvés après avoir échappé aux araignées. Hélène n’avait pas eu le temps de l’explorer, ni les capacités nécessaires, mais elle supposait que les statuettes devaient se trouver dans une espèce de temple, d’édifice religieux. Cette salle de cérémonie pouvait peut-être leur indiquer où se trouvait la salle des statuettes. A vrai dire, plus Hélène y réfléchissait, plus elle se disait que cet arbre devait être le centre du temple religieux de Micahualca... Il faudrait donc concentrer les recherches sur cette zone, et, pour ça, les Amazones auraient besoin du savoir de Mythilène en la matière.

« Je vais surveiller la bibliothèque et ses alentours, intervint Hélène. Le Nephalem restera avec moi, ses ailes seront utiles pour surveiller la région. »

Tallia et Sélène se regardèrent entre elles, et la fille d’Andromaque haussa les épaules.

« Ça me va, ma sœur.
 -  Nous reviendrons vite. »

Et les deux sœurs se retournèrent, et se dirigèrent vers la sortie de la bibliothèque, retournant voir Andromaque.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 03 octobre 2012, 20:34:00
-   Mal…

Lâcha simplement l’Amazone visiblement mécontente, avant de retourner de la d’où nous venions pour prendre une autre porte. Moi je restai ici, stupéfait de la réaction d’Hélène, je venais de la sauver tout de même ! Enfin sa fierté de guerrière avait dû en prendre un coup, mais elle était en un seul morceau et c’est se qui importait. Tournant le regard, je vis deux grands yeux jaunes me fixer dans l’ombre de l’autre coté du trou, ce regard était plein de malveillance. Je tendis la main ver ce regard en un geste purement symbolique, je ressentis une puissance machiavélique que je juga être de la nécromancie et la créature qui me fixait en ce moment était ce qu’on appelle communément une goule. Les goules sont le résultat d’expérience nécromanciennes pour tente de réinsufflé l’âme du mort dans son corps et ainsi le nécromancien aurait put « soigner » la mort. Mais la mort n’est pas une maladie si bien que ses âmes arrachés au repos éternel se sont complètement déchainer et les nécromanciens ont dû les asservir tel des simple zombis. Depuis ces expériences malheureuses, les goules folles de douleur sont transformées en véritable machine de guerre au service des nécromanciens. Celle-ci a dû perdre ses maîtres il y a longtemps sinon Hélène et moi serions morts à l’heure qu’il est.

Détournant enfin la tête je suivis le chemin qu’avais emprunté l’Amazone, remontant au niveau de la bibliothèque. Débouchant dans la grande salle d’où nous étions partit, j’arrivais juste à temps pour voir la fille d’Andromaque et Tallia sortir de la pièce laissant Hélène derrières elles.

-   Hélène ? Comment ? Pourquoi ?

Haletais-je en courant à moitié au centre de la pièce, la stupeur me coupait le souffle. J’avais sauvé Hélène par deux fois et pour me remercier elle décidait de nous laisser dans cette enfer… j’y croyais pas.

-   La prochaine fois que tu seras sur le point de mourir je te laisserai crever !

Criais-je furieux envers l’Amazone…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 04 octobre 2012, 00:54:28
Laissant ses sœurs partir, Hélène regarda autour d’elle. Elle allait devoir patrouiller, établir un périmètre, et être ainsi plus en mesure d’accueillir les autres Amazones. Elle avait failli par deux fois à sa mission, et c’était sa manière à elle de se racheter. Elle ne tint pas compte de protestations du Nephalem, jusqu’à ce que ce dernier commence à hausser le ton, et à ne la fatiguer.

« La prochaine fois que tu seras sur le point de mourir je te laisserai crever ! »

Hélène ferma les yeux, grogna, et se retourna d’un coup vers le Nephalem... Pour le gifler. Un coup sec, qui le déstabilisa à moitié. Avant qu’il n’ait le temps de se ressaisir, Hélène dégaina sa lame, et amorça le geste de le décapiter... Avant de s’arrêter à quelques centimètres de sa gorge.

« Sache bien, mâle, que personne ne commande aux Amazones, ou ne leur hurle dessus ! Rappelle-toi ta douleur quand tu commettras à nouveau cette erreur ! »

Soupirant, Hélène attendit quelques secondes, puis rengaina sa lame, et se retourna, commençant à regarder les tables.

« Si vous voulez retourner au camp, ou quitter la ville, libre à vous. Mais ne revenez plus chialer dans mes oreilles. »

Hélène s’en moquait bien, et n’avait pas à se justifier. Elle avait échoué, et il était temps pour elle de trouver un moyen de se racheter, de rattraper ses erreurs. Pour cela, elle comptait accomplir une mission simple, qui consistait à explorer la zone, et faire des patrouilles. L’Amazone sortit ainsi de la bibliothèque, et sentit l’air frais, bienvenue, remuer sur ses cheveux. Elle regarda autour d’elle, et comprit rapidement que la bibliothèque était le plus gros bâtiment alentour. Depuis son toit, elle aurait une belle vue d’ensemble. Lentement, l’Amazone se mit à marcher, cherchant un moyen de grimper. A ce stade-là, elle se moquait bien que le Nephalem la suive ou parte. S’il ne lui avait pas sauvé la vie, elle l’aurait déjà tué pour son ton véhément, inacceptable envers une Amazone. Seule une autre Amazone pouvait hurler sur une sœur. Les Amazones avaient leur fierté, et il ne fallait jamais l’oublier.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 06 octobre 2012, 23:37:54
J’avais regretté mes paroles dès que je les aie prononcés, mais je ne m’attendais pas à ça. Elle m’avait menacé de me tuer et ne c’était arrêter qu’au dernier moment. J’avais pu sentir le métal froid de la lame sur mon cou et la brulure de la gifle sur ma joue était des plus ardentes. Puis rengainant son épée Hélène me tourna le dos…

-   Si vous voulez retourner au camp, ou quitter la ville, libre à vous. Mais ne revenez plus chialer dans mes oreilles.

Puis cela étant dit elle quitta la pièce et sortit du bâtiment, me laissant pantois. Une envie de meurtre me pris, je voulais détruire quelque chose, mais ma conscience me retint d’attaquer Hélène, autrement les autres Amazones me considèreront comme une menace et adieu les statuettes. Aussi une fois que la guerrière fut sortie, je dégainais mon sabre et en un hurlement de fureur je découpais une table en deux, d’un coup. Je devais me ressaisir, je n’étais plus un enfant bordel ! Mais je crois que le seul moyen de lui faire comprendre ça serait de l’aplatir en duel devant ses sœurs, aussi je devais pour le moment, faire preuve de sagesse et me calmer. Nous nous étions tous deux comporter comme des gamin et pour ma propre sécurité je ne devais pas rentre dans le jeu qui disait « œil pour œil, dent pour dent ».

Aussi je rejoignis Hélène au-dehors. Tandis qu’elle patrouillait la zone, je m’adossai sur une colonne en observant le paysage, quand elle aura besoin de moi elle me fera signe, me disais-je en contemplant la zone. Une petite brise fraiche faisait danser mes cheveux argentés devant mes yeux, nous avions failli mourir plusieurs fois dans cette bibliothèque. Je croyais que nos mésaventures nous aurais rapproché, pourtant elle semblait toujours me considérer comme un... Comme un « rien du tout » ! Malgré que je l’ai sauvé, deux fois même. Je décidai de m’approcher de la belle Amazone afin de m’expliquer avec elle et surtout lui demander ce qu’elle attendait de moi. Et pourquoi elle m’avait agressé pour cela je la rejoignais en courant à moitié.

-   Hélène, fière Amazone, je m’excuse si mes mots immatures vous on blesser… Je ne suis malheureusement pas coutumier des codes sociaux de la horde. Mais je que tu… que vous auriez décidé de retourner au camp vous qui teniez il y a si peu, faire personnellement votre rapport à Andromaque…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 07 octobre 2012, 00:34:08
L’Amazone ne tarda pas à trouver un moyen de grimper sur la bibliothèque. Un bâtiment à proximité était en ruines, et l’une des colonnes de la bibliothèque s’était partiellement écrasée dessus. En faisant un peu d’acrobatie, elle y arriverait sans peine. De plus, un peu de sport ne pourrait pas lui faire de mal, vu qu’il faisait très froid ici. Des vents frais balayaient les rues de Micahualca, et l’exercice physique la réchaufferait. Alors qu’elle se rapprochait du bâtiment, Edean la rejoignit, et se mit à lui parler. Elle se doutait bien que le Nephalem devait être énervé. Énervé contre elle, contre un comportement qu’il ne comprenait pas, mais aussi contre lui. Il était un mâle, et elle savait qu’il avait couché avec Cymé. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir qu’il désirait probablement Hélène... Et ce n’est pas comme si ce n’était pas réciproque. Hélène avait juste plus de retenue que sa sœur Cymé. Elle était une métallurgiste, après tout, et, si les Amazones couchaient aisément entre elles, face à des inconnues, surtout des inconnus, c’était plus compliqué.

« Hélène, fière Amazone, je m’excuse si mes mots immatures vous on blesser… Je ne suis malheureusement pas coutumier des codes sociaux de la horde. Mais je que tu… que vous auriez décidé de retourner au camp vous qui teniez il y a si peu, faire personnellement votre rapport à Andromaque… »

Elle se retourna, et son visage s’adoucit légèrement. Il ne méritait pas son aigreur, et elle décida de se justifier... Car il était vrai qu’il ne connaissait pas la manière dont la Horde vivait... Il y avait bien des rumeurs et des mythes sur le légendaire peuple des Amazones, mais la réalité était parfois différente de ce qu’on en disait. L’Amazone s’expliqua rapidement :

« Tu ne mérites pas mon amertume, Nephalem. Les Amazones sont des guerrières fières et solitaires, qui ne dépendent de personne d’autre que leur propre peuple. Nous sommes comme une famille, et tu m’as sauvé la vie à deux reprises. Pour une Amazone, avoir une dette de vie est une honte, a fortiori quand cette dette échoue sur un étranger et un mâle. »

Elle marqua une petite pause, le temps que l’homme comprenne bien, et elle poursuivit :

« Je suis née Princesse, avant de devenir Amazone. Voilà pourquoi on m’appelle l’Amazone princière. J’ai adhéré au mode de vie des Amazones, et vous avez du remarquer que nous n’acceptions que difficilement les mâles au sein de notre peuple. Je suis avant tout en colère contre moi-même... Je ne peux pas vous en vouloir, car vous ignorez nos rites, mais, à l’avenir, gardez-vous de crier après une Amazone. Dans notre culture, quand un homme fait ça, c’est le signe qu’il nous prend pour une créature faible, et ceci est une atteinte à notre honneur... Je sais que c’était involontaire, et que vous ne pensiez pas à mal... Mais je ne pouvais pas non plus faire comme si rien ne s’était passé. »

Hélène expliquait pourquoi elle avait agi. Non seulement parce qu’elle se sentait faible, mais aussi parce qu’Edean lui avait rappelé cette faiblesse. Les deux raisons étaient en réalité liées, puisque tout tournait autour des échecs de l’Amazone. Elle secoua la tête, puis haussa les épaules, et revint au rapport.

« Ma Reine peut attendre mon rapport... Ma première priorité était de sortir des profondeurs pour avertir la Reine de ce que nous avons vu, mais, comme Sélène et Tallia peuvent s’en charger, j’ai préféré faire une mission plus gratifiante que revenir au camp... Et essayer de récupérer mon honneur perdu. »

Elle s’avança ensuite vers la maison détruite, et s’avança dans le salon. C’était probablement une ancienne habitation, dévastée, et elle grimpa l’escalier interne, commençant à escalader les ruines pour rejoindre le toit de la bibliothèque. Le Nephalem allait devoir comprendre comment les Amazones fonctionnaient. Leur mode de pensée était très particulier, et il fallait bien l’avoir à l’esprit pour aborder ces femmes.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 08 octobre 2012, 16:11:50
J’avais cru comprendre que les Amazones étaient un peuple de guerrière nomade et surtout misandre. Elles s’étaient érigées sous des valeurs comme l’honneur ou la tradition et le respect des ainées, aussi je pouvais aisément comprendre que pour Hélène, avoir été sauvé par un homme est déshonneur. D’après ce qu’elle m’avait dit elle me devais une dette, non deux dettes… Il faudrait que je les utilise en dernier recours, les Amazones peuvent encore m’être utile dans ma quête et après ce que nous venions de traverser, il était rassurant d’être assuré de son soutient.

Je souris intérieurement, « L’Amazone princière », c’était donc ça la petite pointe de snobisme qui notifiait le comportement d’Hélène ? Puis je repris une expression grave, je voulais lui déclamer que jamais je ne pourrais le trouver faible, elle qui avait tenu tête à elle seul face à toute une horde d’araignées géantes, elle avait eu un courage exemplaire, elle avait prouvé sa constitution en survivant au venin des arachnides… De mon point de vu son honneur n’avait rien à se reprocher, mais je suis encore loin de penser comme une Amazone.

Alors qu’Hélène escaladait les ruines d’une ancienne habitation afin d’accéder au toit de la bibliothèque, faisant par-là, preuve d’agilité, je rejoignis le toit en quelque coups d’ailes. C’était une sorte de terrasse et au centre de ce toit plat se dressait un magnifique dôme en or, invisible depuis le sol. Ce ne fut pas tant l’or en lui-même qui me laissa pantelant, mais la redécouverte d’une merveille architectural qu’était ce toit. Fermant la bouche, me rendant soudainement compte de mon idiotie, je m’assis au bord du dôme les pieds dans le vide.

Il faisait frai, mais c’était une fraicheur bienvenue par rapport au froid de mort qui régnait dans la nécropole de Miahualca. J’étendis ma perception afin de détecter une quelconque trace de créature vivante ou mort-vivante dans les parages. Mon esprit quitta mon corps qui entra dans une sorte de transe, et naviguait sur les Arcanes afin de voir, de sentir, d’ouïr plus distinctement. Je pouvais sentir ce fluide qui relie chaque être vivant et qui encore plus que les quatre éléments donne lieu aux magies, ce fluide peut porter beaucoup de noms, nous l’appellerons mana.

A part Hélène et moi-même et la goule qui à faillis nous tuer tous deux, je ne détectai aucun être vivant ami ou ennemi dans un rayon de plus d’un kilomètre. Enfin un peu de repos, me dis-je alors que mon esprit regagnait mon corps. Ne faisant plus qu’un avec moi-même je m’allongeais le long du dôme en position semi-coucher. La faim revint me titiller, mais des pensées plus importante occupait mon cerveau, en particulier je pensais à qui pouvais bien être cet énergumène qui m’avait frappé par derrière… Il avait un drôle d’équipement en tout cas, il était surement Tekhan comme Cymé. Je pensais à la métallurgiste avec un soupçon de regret, elle m’avait fait tant plaisir. Puis je vins à me demander jusqu’où peut aller cette histoire de dette…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mardi 09 octobre 2012, 00:55:26
Hélène dut faire un peu d’escalade, et avança le long du pilier brisé, réussissant à rejoindre le toit. Elle sauta pour atterrir sur l’un des promontoires longeant le toit, et continua à grimper, utilisant ses bras pour soulever son corps. Elle vit un curieux dôme doré au centre de la bibliothèque, et se rapprocha lentement de ce dernier, surprise. Elle vit que le Nephalem était déjà là, et semblait méditer. Peu importait... L’Amazone préféra se rapprocher du dôme, et le détailla. Elle put voir qu’il était entouré par une petite terrasse, et qu’il y avait plusieurs leviers. Elle en tira un, et le dôme grinça. L’antique structure se déplaçait lentement et difficile, les joints et le mécanisme devant être rouillés. Elle décida de laisser là le levier, comprenant qu’il devait servir à faire pivoter le dôme, et en abaissa un autre. Elle vit l’une des parties du dôme coulisser, et réalisa qu’il s’agissait d’une trappe, d’un panneau. Une espèce de grand miroir se trouvait derrière, et elle observa cet objet pendant plusieurs secondes, avant d’en comprendre la fonction.

*Ce doit être un genre de panneau solaire...*

Les Micahualcans avaient après tout, selon les informations que la Horde avait réussi à glaner, des connaissances poussées dans ce domaine. Si les pyramides servaient à canaliser les rayons solaires pour réchauffer la ville, ce dôme devait servir à réchauffer la bibliothèque. Il devait y avoir tout un système complexe qui permettait de réchauffer cette partie de la cité. C’était tout simplement impressionnant. Bien qu’elle soit avant tout une guerrière, Hélène n’en restait pas moins une femme cultivée, et, pour une civilisation qui avait existé il y a des siècles, voire même des millénaires, Micahualca avait vraiment eu une avance considérable. Ses secrets étaient encore nombreux, et elle laissa là le dôme, continuant à regarder autour d’elle.

La zone semblait déserte et inanimée. Personne ne devait remonter à la surface. Micahualca conservait profondément ses secrets, dans les profondeurs de ses souterrains. Il leur faudrait retourner là-dedans, mais probablement en trouvant une autre entrée, et en faisant des recherches sur cet arbre. Il était bien trop dangereux pour qu’on retourne s’y aventurer. Hélène, en tout cas, n’y tenait pas. Elle fit lentement le tour de la bibliothèque, ne voyant que des bâtiments abandonnés, et sentant le mugissement du vent. Quand elle levait la tête, elle pouvait voir au loin quelques dragons, ou les entendre rugir. L’Amazone princière ne pouvait qu’espérer que ces volatiles ne songeraient pas à descendre pour s’attaquer à la Horde. Certes, les Amazones savaient se défendre, mais les dragons étaient de puissantes créatures. Cependant, ces derniers semblaient craindre la ville, et rechignaient à s’en approcher.

*Il faut croire qu’il émane de ce lieu quelque chose qui les effraie...*

Hélène finit par revenir près du Nephalem, près du dôme. Le temps que les sœurs reviennent, il y avait un peu de temps à attendre. Elle s’assit à côté de lui, et soupira lentement, posant sa tête contre le rebord du dôme, et lâcha une remarque assez personnelle :

« Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que la situation soit si compliquée dans cette ville... Elle est à la hauteur de sa réputation... »

Depuis cette position, on avait un formidable panorama, non seulement sur la ville, mais aussi sur les vallées se trouvant tout autour. Ce paysage était superbe, et on pouvait voir des nuages bas. Micahualca flottait directement au milieu des nuages. Plus Hélène était ici, et plus elle se demandait ce qui avait bien pu se passer pour que la cité sombre à ce point...
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 10 octobre 2012, 21:12:56
Quand Hélène monta sur le toit, elle entreprit d’abord d’examiner ce curieux dôme sur lequel j’étais nonchalamment adossé. Elle en fit le tour et actionna un vieux mécanisme dont les rouages, sans doute rouillé depuis le temps, émirent un vacarme de fin du monde. Comment les Micahualcans ont-ils pu bâtir une civilisation si avancé aux beaux milieux des landes dévastés ? En tout cette ville referme encore bien des mystères. En tout cas les nécromanciens n’avaient pas la réputation d’être sympathiques et plusieurs milliers d’années plus tard, cette réputation tenait encore. Le ciel était clair en ce début de fin d’après-midi, des rafales de vent chassait les nuages gris et laissais percé un soleil éclatant qui ne tarderait pas à aller se coucher. D’ailleurs moi aussi j’étais crevé, courir comme un dérater dans un nid d’araignées pour me pas finir dans un cocon était quelque peu éreintant.

Aussi je décidais de me reposer et de ne pas bouger d’ici, sauf cas de force majeur bien entendu. Parfois je voyais un dragon passer dans le ciel, il semblait bien loin, hors de la ville. J’avais bien sûre entendu parlé des liches et je redoutais qu'une d'elle puisse être ici, dans cette nécropole. Une lichification m’a même été proposer, que j’ai refusé bien sûre sinon je ne serais pas là en compagnie d’une Amazone. Une liche est un nécromancien, souvent se sont les plus riches ou les plus puissants qui, lors d’un rituel extrêmement complexe, se donne la mort et se réincarne sous l’apparence d’un mort-vivant. Ce rituel puissant quoique très dangereux, offre à ceux qui le réussissent, l’immortalité, un pouvoir immense et une omniscience, en échange de quoi ils peuvent plus sentir quoique ce soit, le plus raffiné des mets prend le gout du carton, même la plus ardent des liqueurs, le plus doux des parfums, la plus délicate des paroles les laisse indifférent. Sans parler d’une nuit en bonne compagnie, cela deviens presque un supplice pour eux. Déjà qui aurait envie de faire l’amour à un mort-vivant ? C’était sans doute ça qui m’avait finalement fait refuser, même si cela m’aurait sans doute évité de passer mon adolescence en tant qu’esclave, mais quand on regarde de plus près ça aurait été une sacrée perte…

Je fus surpris de voir la belle Hélène venir s’assoir à mon côté en soupirant, elle devait être lasse et devait avoir besoin de repos, après tous les Amazones aussi fortes soient-elles sont loin d’être indestructible. Elle rejeta sa tête en arrière pour la callée sur le dôme, elle avait transpiré dans cette bibliothèque ne pus-je m’empêcher de remarqué en voyant des gouttes de sueur perler le long de son abdomen… Je détournais le regard en rougissant pensant à ce qu’elle m’avait dit un peu plus tôt.

-   Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que la situation soit si compliquée dans cette ville... Elle est à la hauteur de sa réputation…

Me dit-elle de sa voix claire d’Amazone princière. Ne sachant pas trop si elle attendait une réponse ou non, je me contentais d’acquiescer d’un mouvement de tête. Après quelques longues secondes de silence je demandais à Hélène, de la manière la plus innocente possible :

-   Dites-moi, en attendant que vos sœurs reviennent du camp, nous avons du temps devant nous… Et la zone est déserte, vous pourriez me parler de vous… Comment êtes-vous devenue Amazone ?
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 11 octobre 2012, 11:29:50
S’adossant contre le rebord, Hélène soupira lentement, yeux fermés. Un peu de vent frais, de repos, ça faisait du bien, même pour une Amazone. D’autres épreuves l’attendaient, elle le savait, mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne pouvait pas relaxer un peu. Elle respira lourdement, reprenant son souffle. Le Nephalem sembla alors sortir de sa méditation, et elle le sentit poser son regard sur elle. Il choisit alors d’entamer la conversation, et elle rouvrit lentement les yeux, sentant quelques rayons ensoleillés éclairer son visage.

« Dites-moi, en attendant que vos sœurs reviennent du camp, nous avons du temps devant nous… Et la zone est déserte, vous pourriez me parler de vous… Comment êtes-vous devenue Amazone ? »

C’était une longue histoire, et elle fut brièvement perdue dans ses pensées, avant de faire la moue, et de répondre. Après tout, ça ne pourrait pas lui faire du mal, et ça l’aiderait à se détendre. Hélène devait conserver à l’esprit que, si elle était une guerrière, elle était aussi une machine. Andromaque et les plus vieilles guerrières ne cessaient de le rappeler aux jeunes Amazones : éviter les prouesses inutiles, et toujours se rappeler qu’une guerrière reposée et sereine en valait deux. La passion était une bonne chose dans un combat, car elle donnait du cœur à l’ouvrage, mais se laisser guider par elle était le meilleur moyen de mourir. Elle parla donc.

« On devient une Amazone soit en naissant, soit en étant recueillie par la Horde. »

Jusqu’ici, rien de bien étonnant ; Hélène ne faisait que confirmer que la Horde connaissait les deux modes classiques d’attribution de la nationalité : le droit du sol, que les Amazones appelaient sous sa dénomination latine ancienne, « jus solis », et le droit du sang, qu’elles appelaient « jus sanguinis ».

« Je ne suis pas née au sein de la Horde, expliqua-t-elle, mais dans un petit royaume, que les Amazones ont alors entrepris d’attaquer. Ma destinée était d’épouser un noble du royaume, afin de consolider une alliance entre le domaine royal, et la maison de ce noble. Une vie peu attirante, me direz-vous... »

La venue de la Horde avait été perçue comme un fléau, et, à cette époque, Hélène les avait détesté. Elle était trop jeune pour réellement comprendre, et pensait que son mariage serait une bonne chose, qu’elle se marierait à un élégant prince charmant. Le Roi avait pris peur, car ses troupes n’arrivaient pas à repousser la Horde. Les Amazones avait fait tomber plusieurs châteaux frontaliers, et ce dernier avait envoyé des pourparlers.

« La Horde voulait des femmes pour se reproduire, revendiquant un ancien principe juridique et divin qui leur accordait le droit de réclamer des femmes pour les former et les endurcir. En échange de quoi, elles leur laisseraient une progéniture. Elles revendiquaient aussi de l’or et des armes comme tribut de guerre. Au début, le Roi refusa, trouvant ces conditions absurdes, et parvint à réunir un ost pour assiéger le château où les Amazones se tenaient. »

A cette évocation, Hélène eut un léger sourire. C’était bien la preuve que ce petit royaume ne connaissait rien à l’art de la guerre. Le château était un leurre. La Horde, Hélène le savait maintenant, n’aimait pas vivre entre quatre murs. On y avait simplement entreposé quelques fines archères, et les ouvrières amazones. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, cette occupation s’était bien passée pour les serfs. Ces derniers avaient initialement craint pour leur vie, mais, tant qu’ils aidaient les Amazones, il ne leur arrivait rien. Les capitaines et les nobles avaient de toute façon été enfermés dans des geôles dans les profondeurs de ce fort en bois.

Le gros de la troupe se trouvait dans la forêt, et les Amazones attaquèrent de nuit, en poussant des cris de guerre. L’attaque commença par une phase d’infiltration. Plusieurs Amazones avaient été capturées, et le Roi avait menacé la Reine de l’époque, qui était déjà Andromaque, de les pendre si la Reine ne se rendait pas. Cette dernière avait requis un temps de réflexion, et le Roi avait accepté. Ce que ce dernier ne pouvait pas savoir, c’est que les Amazones s’étaient laissées capturer, afin d’avoir plus d’hommes pour l’attaque du camp. Une sorte de variante du cheval de Troie. Les Amazones infiltrées libérèrent les prisonniers, et les guidèrent à la tente comprenant les armes et les armures. Ces Amazones entreprirent ensuite d’ouvrir le corps de garde, et les Amazones captives déferlèrent dans une partie du camp, tandis que le gros de la Horde pénétra en hurlant dans le camp.

Le Roi fut capturé, ses vassaux en fuite, et on le mena, enchaîné, devant Andromaque. Sa fille, qu’il avait emmené dans le camp, était avec lui.

« Andromaque m’a dit que ce couard s’était fait dessus, et implorait grâce. Moi, j’étais terrorisée, mais déjà plus brave que lui, d’après ce que les sœurs m’ont dit. C’est lui-même qui a suggéré qu’on prenne ma fille en échange de sa vie. Andromaque a accepté ce marché. Autant vous dire qu’à l’époque, j’étais terrorisée. On racontait tant de choses cruelles sur les Amazones... J’ai eu une enfance difficile, éprouvante, rude... C’est un fait, les Amazones sont dures et sévères. On voulait me faire oublier mes origines nobles, à dormir dans de grands lits à baldaquin, à manger des truites et des plats délicieux, à m’apprendre à vivre à la dure, comme une espèce de vagabonde... »

Hélène ne parlait pas avec rancœur. Elle était reconnaissante envers ses sœurs de l’avoir accepté. Elle haussa les épaules.

« J’ai aussi rencontré la chaleur, l’affection, et un amour commun, simple, décomplexé. Ceci a fait de moi la fière guerrière que je suis, dévouée envers sa famille, comme n’importe quelle Amazone se doit de l’être. »

Son pucelage, elle l’avait perdu dès ses treize ans, et avait connu son premier baiser (féminin) à l’âge de neuf ans. Elle ne se pensait pas attirée par les femmes, mais les Amazones lui avait montré le contraire. Elle y repensait avec un léger sourire sur les lèvres. Elle avait même eu l’occasion de coucher avec Andromaque. C’était l’un de ses meilleurs souvenirs.

« Et vous ? C’est quoi, votre histoire ? Qu’est-ce qui peut amener un Ange dans cette ville maudite et abandonnée ? On m’a dit que vous recherchiez également des artefacts religieux... Quelles sont les croyances d’un Ange ? Ou d’un Nephalem, plutôt ? »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 11 octobre 2012, 14:01:13
Hélène racontait bien, j’écarquillai même les yeux quand je sus que c’était son propre père qui l’avait laissée aux Amazones. Pour le pauvre petit Naphïl que je suis, l’amour paternel est le plus grand des amours. Même si pour moi comme pour elle apparemment, cet amour a été perdu, mais comme l’a si bien dit un vieux sage « c’est ce qui manque qui donne la raison d’être ». Mais Hélène semblait être heureuse d’avoir réussie à être admise au sein de la horde et je pus ainsi plus aisément comprendre à quel point elle était susceptible. Car en plus d’être sans doute une des meilleurs guerrière de la horde, Hélène se maintenait elle-même à un niveau d’exigence tel qu’elle restait certaine d’être dans les bonnes grâces d’Andromaque.

-   Et vous ? C’est quoi, votre histoire ? Qu’est-ce qui peut amener un Ange dans cette ville maudite et abandonnée ? On m’a dit que vous recherchiez également des artefacts religieux... Quelles sont les croyances d’un Ange ? Ou d’un Nephalem, plutôt ?

-   Eh bien moi… comment dire ? je suis le fils d’un ange et d’un simple humain, ou plutôt d’une humaine. Ma mère était affiliée à un culte nécromancien qui vénérait l’ange de la mort comme un second dieu. D’après les descriptions qu’on me fit plus tard, c’était une belle femme. Aussi ce fut lors d’un rituel dans lequel ils invoquèrent mon père, l’incarnation de leur pseudo-dieu, que je fus conçu.

Enfin c’était ce qu’on m’a raconté après coup, je m’étais sûre de rien et cela me semblai un peu emmêler. Je pris une longue inspiration avant de continuer.

-   Après ma naissance, ma mère craignant ne pas être capable d’élever seule son fils né dans le pêché me plaça son la protection d’une déesse bien au-delà des lois divines… Je fus donc recueillis et élever par les prêtresses d’Aphrodite pendant un temps avant de me faire enlever par une bande de marchand d’esclave, j’avais quinze ans.

J’aurais préféré oublié cette période de ma vie, mais c’est ce souvenir qui entretenait le feu de la vengeance en moi…

-   Les marchands m’exploitèrent d’abord comme travailleur dans les champs, mineur dans les mines de fer, maçons… Je changeais assez vite de mains, tombant le plus souvent sur des maîtres cruels et tous plus sadique les uns que les autres. Puis un jour, je parvins à m’évader de justesse… J’avais dix-sept ans.

Dis-je un sourire aux lèvres en repensant que nous étions plus d’une centaine à s’être révolté et qu’au final je n’étais probablement que le seul survivant. Comme pour appuyer mes propos, je rabattais une mèche de cheveux, laissant à l’air libre la cicatrice qui me barrait tout le côté gauche du visage. Je soupirais avant de continuer…

-   Je me suis enfui dans le seul endroit où je ne risquais rien, la Terre. J’y restais un an dans une sorte d’école qu’ils appellent Lycée et dans ce refuge, je me mis à élaborer une vengeance. Mon but ? Massacrer les esclavagistes. Tous, je les tuerais lentement, me repaissant de leurs agonie… ce seras sublime.

Lâchais-je une pointe de folie dans la voix, mais je me repris bien vite pour dire :

-   Aussi une telle opération demande de l’argent, je ne pourrais pas faire ça tous seul, étant donné que les plus riches esclavagistes ont leurs propres milices privés il me faudra au plus une armée, au moins une bande de mercenaires à mes ordres…

Je fermai les yeux et les rouvris.

-   Nous étions quatre à chercher cette statuette, un sage Terranide nous a offert de l’or si nous lui ramenions cette effigie. Je ne fais pas cela pour un but religieux…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 12 octobre 2012, 11:24:32
Ce fut au tour d’Edean de parler et de raconter sa vie. Hélène l’écouta silencieusement, sans dire un mot. Sa mère avait invoqué son père, et il s’était retrouvé esclave. Elle fut assez surprise de l’entendre dire qu’il avait servi de garçon de ferme, ou de mineur. Un Nephalem avait une valeur précieuse sur els marchés esclavagistes... Il avait du tomber sur des idiots, des individus qui n’avaient pas su voir sa vraie valeur... C’était toujours possible sur Terra, on rencontrait de tout. Elle fronça légèrement les sourcils en voyant sa cicatrice, et ne dit mot devant son projet, complètement insensé, de tuer tous les esclavagistes. C’était un peu comme vouloir détruire les puissants États terrans. Tekhos, Ashnard, Nexus, étaient tous des États esclavagistes, et la Horde aussi, dans une certaine mesure. Après tout, quand les Amazones prenaient des femmes, elles ne demandaient pas leur avis, et les enlevaient, s’en servant pour se reproduire. C’était une forme d’esclavage, mais qui, dans l’écrasante majorité des cas, conduisait les captives à apprécier leur situation. Il était très rare qu’une femme désire d’elle-même quitter la Horde, même si des scénarios de ce genre se produisaient parfois.

Son objectif était de fonder une milice pour lutter contre les esclavagistes. Hélène ne dit toujours rien, se faisant à l’idée que cet homme était une espèce de doux rêveur. Il était venu à Micahualca pour trouver des artefacts, afin de les vendre à un riche collectionneur, espérant y trouver de quoi financer sa guerre personnelle.

« Je vois... » finit par lâcher Hélène.

Que dire d’autre ? Cet homme était engagé dans une cause perdue, mais elle ne tenait pas à le déprimer Edean était fort, certes, mais Hélène savait très bien qu’on ne luttait pas contre le système avec ses poings. Il fallait que les mentalités évoluent pour qu’un phénomène aussi développé que l’esclavage disparaisse. Et, vu l’état actuel des sociétés, l’esclavage était communément admis pour la majorité des individus. Il faudrait des siècles pour que les choses évoluent... Mais, après tout, ça lui donnait une raison de vivre. Hélène, elle, avait choisi de couper tout lien avec son passé. Si on l’appelait Amazone princière, c’était plus pour l’amusement qu’autre chose. Hélène n’était jamais retournée dans son royaume natal. Elle était une Amazone, maintenant.

Elle ferma à nouveau les yeux, et se releva, s’étirant un peu. Son dos craqua délicieusement, et elle regarda autour d’elle. Les Amazones n’étaient pas encore revenues, et elle s’avança vers une fissure dans le toit, regardant à l’intérieur de la grande pièce de la bibliothèque. Personne, fort heureusement. Elle regarda brièvement le quartier autour d’elle, s’attardant sur la contemplation de la pyramide du quartier, puis sur les rayons de soleil. Hélène se retourna ensuite, et décida de dévoiler plusieurs choses au Nephalem.

« Chez les Amazones, il existe une tradition, qui veut que celui qui sauve une Amazone dispose d’une créance sur elle. »

C’était la dette de vie d’une Amazone. Hélène se rapprocha du Nephalem, et croisa les bras au-dessus de sa poitrine. Elle savait que l’homme avait couché avec Cymé, et qu’il avait lorgné sur elle. Elle était Amazone, mais aussi une femme, et posa sa jambe entre celles du Nephalem, près de son bassin. Il était toujours assis, et elle debout, le soleil l’éclairant dans le dos. L’Amazone sourit légèrement, et avança très lentement le bout de sa botte, la faisant glisser sur son bassin.

« Nous avons bien une ou deux heures avant que mes sœurs ne reviennent... Avez-vous une idée pour me permettre d’honorer ma dette ? »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 12 octobre 2012, 15:13:00

-   Je vois…

Elle ne me comprenait pas, tant pis. C’était pourtant pas si compliquer, toutes les révolutions se sont fait par des massacres, toutes. Je savais bien que je ne verrais pas la fin de ma quête, mais comme un sage l’a un jour si bien dit « Celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence à enlever les petites pierres ». J’avais perdu l’espoir d’être compris, mais ma vengeance pourrait bien déboucher sur la formation d’un nouveau monde… mon rêve était bien utopique, mais la volonté d’un seul homme peut suffire à édifier un empire. Enfin je ne devais pas me perdre moi-même et rester dans l’instant présent.

L’Amazone s’étira, se releva et alla patrouiller vers une sorte de brèche qui menait certainement à la pièce centrale de la bibliothèque, Hélène y jeta un rapide coup d’œil puis se mit à sonder les alentours. J’allai la suivre dans sa ronde quand je la vis revenir vers moi, une lueur nouvelle dans ses yeux d’ambre.

-   Chez les Amazones, il existe une tradition, qui veut que celui qui sauve une Amazone dispose d’une créance sur elle.

Je voulais bien la croire, ainsi ce serait pour cela qu’elle se mortifiait elle-même depuis tout à l’heure. A ma grande stupéfaction, je vis Hélène frotter son pied contre mon entrejambe, provoquant une érection qui vint gonfler dans mes jambières de cuirs. Ces farouches guerrières nomades sont bien complexe je trouve, me dis-je alors qu’Hélène poussait son pied un peu plus loin sur mon bassin, il n’y a pas cinq minutes qu’elle menaçait de me décapiter et maintenant elle m’enflammait, et c’est moi qui suis fou…

-   Nous avons bien une ou deux heures avant que mes sœurs ne reviennent... Avez-vous une idée pour me permettre d’honorer ma dette ?

Je ne savais pas trop quoi dire… J’avais envie d’elle et ça se voyait aisément, mais d’un autre côté je me demandais si vraiment je la méritais. Je pris entre mes doigts une belle boucle blonde qui dégringolait entre les seins de l’Amazone tandis que de mon autre main je me mis à caresser sa cuisse musclée et magnifiquement bronzé…

-   Je crois que tu as trouvé le moyen de te défaire de ta dette, j’ai rêvé de cet instant depuis que je t’ai vue, néanmoins je ne saurais te forcer dans une relation que tu ne désire pas.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 14 octobre 2012, 18:57:22
Sa proposition, naturellement, ne laissa pas le Nephalem insensible. Homme, nain, vampire, démon, ou même Ange, un mâle restait, après tout, un mâle. Hélène eut un léger sourire en sentant son sexe se durcir sous sa pointe. Il était rapidement excité... C’était le signe qu’il avait déjà eu sur Hélène des pensées peu avouables. Rien de bien surprenant, les Amazones étaient déjà au courant de l’effet qu’elles produisaient sur les hommes. Il se redressa rapidement, et l’Amazone ressentit un léger frisson de plaisir. C’était un Nephalem, après tout, un individu qui tenait plus de l’Ange que de l’humain. Il se rapprocha d’elle, et elle le sentit poser ses mains sur son corps. Elle tendit également les siennes, ses mains dénudées aux doigts se posant sur les épaules de l’homme. Il caressa avec un doigt l’un des longs cheveux de l’Amazone princière, et glissa l’autre sur ses cuisses, la faisant soupirer de plaisir et d’impatience.

« Je crois que tu as trouvé le moyen de te défaire de ta dette, j’ai rêvé de cet instant depuis que je t’ai vue, néanmoins je ne saurais te forcer dans une relation que tu ne désire pas. »

L’intéressée sourit légèrement, et se blottit contre l’homme, enroulant désormais ses bras autour de son cou, une position que les hommes, d’après son expérience, appréciaient. Ses seins allèrent se poser contre le torse du Nephalem, et elle coupa court à ses interrogations en l’embrassant. Hélène avait un baiser franc, intense, et remonta sa main, caressant les cheveux de l’homme. Elle rompit alors le baiser, après plusieurs secondes, et passa sa langue sur ses lèvres. Il avait bon goût. Hélène comprenait mieux pourquoi Cymé avait craqué sur lui, et lui avait l’amour à l’arrière de son atelier. Elle avait du adorer l’embrasser... L’Amazone, en tout cas, se régalait déjà de cet avant-goût.

« On ne force jamais une Amazone, Nephalem, répliqua-t-elle sur un ton calme et doux. Sache-le bien. »

Elle l’embrassa à nouveau, se collant contre lui, et tendit ensuite une main sur son torse, tirant lentement dessus, caressant sa tunique.

« Est-ce que tu aimes ? Me sentir contre toi, le goût de mes lèvres, la pression de mes seins ? Tu apprécies ça, beau Nephalem ? »

Oui, il devait forcément apprécier ça... Comment aurait-il pu en être autrement ?
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 15 octobre 2012, 22:20:58
Hélène sourit, se colla à moi, elle enroula ses bras autour de mes épaules et m’embrassa. C’était une réponse qui me suffisait bien plus que des mots. Ma langue vint se faufiler dans la bouche de l’amazone, s’enroulant et se déroulant autour de la sienne. Tandis-que le baiser se poursuivait passionnément, Hélène passa une main dans mes cheveux argentés faisant parcourir sur tout mon corps un frisson d’envie impatiente. Ma main sur la cuisse de l’amazone se mit à explorer plus haut, remontant sur ses douces fesses pratiquement à l’air libre. Hélène rompit le baiser en un « smack » sonore et en se pourléchant les babines elle me dit qu’une Amazone ne se laissait jamais faire puis m’embrassa de nouveau avec fougue collant un peu plus son corps au mien. Elle fit passer une main sur mon torse, caressant ma tunique de cuir avec passion.

-   Est-ce que tu aimes ? Me sentir contre toi, le goût de mes lèvres, la pression de mes seins ? Tu apprécies ça, beau Nephalem ?
-   Oui, j’aime ça…


Dis-je d’un ton plein d’ardeur, alors que ma main entre ses seins vint caresser le dos d’Hélène, la pressant encore d’avantage contre moi.

-   Fait moi l’amour… comme la tigresse que tu es…

Je fis glisser doucement sa culotte et ma main dans le dos de l’amazone fit glisser la pointe de mes doigts fins le long de sa colonne vertébrale et alla descendre sa magnifique chute de reins avant de malaxer copieusement le postérieur d’Hélène. Je soupirai d’envie en me penchant quelque peu afin d’embrasser la peau douce de la guerrière, je nichais ma tête au creux de son cou et baisais sa peau avec enivrement.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 17 octobre 2012, 11:22:02
« Fait moi l’amour… comme la tigresse que tu es… »

Il savait parler aux Amazones, et Hélène eut un léger sourire amusé, en sentant les mains du Nephalem se faire un peu plus baladeuses. Elle comprenait mieux pourquoi Cymé avait si facilement cédé aux charmes et aux promesses de cet homme. Il était beau, mais également assez pervers. Un mâle bien comme il fallait. Hélène n’en demandait pas plus, et frémit en le sentant tirer un peu sur sa lourde culotte. Hélène était en effet très légèrement vêtue, ses vêtements faisant aussi office de sous-vêtements, mais c’était un style commun aux Amazones. La Horde privilégiait de porter des armures très légères, afin de pouvoir plus facilement se déplacer, mais aussi porter des armes lourdes et tranchantes. Au sein des guerrières, Hélène faisait partie de l’école des offensives, celles qui préféraient miser sur l’attaque. Acté, par exemple, fonctionnait sur un mode différent, privilégiant la défense. Hélène y songeait en sentant l’homme tirer sur sa culotte, et elle frémit en le sentant l’embrasser dans le cou.

L’Amazone princière agit alors. Elle tira sur les vêtements de l’homme, lui ôtant sa chemise rapidement, manquant arracher les boutons, et caressa avec ses ongles son torse, avant de toucher ses longues ailes, et de l’embrasser rageusement. Une main ferme se plaqua contre sa nuque et ses cheveux, et elle l’embrassa avec ardeur, enfonçant sa langue dans sa bouche, en prédatrice, remuant la bouche en mordillant délicatement ses lèvres. C’était un baiser assez sauvage, où elle se plaquait contre son corps, gémissant et soupirant. Hélène finit par rompre le baiser, un sourire provoquant sur les lèvres.

« Une tigresse, hum ? Alors, tu dois commencer par savoir qu’on ne demande pas à une tigresse de faire l’amour... »

Elle parlait sur un ton calme, cajoleur, trompeur, en promenant doucement ses mains sur le torse du Nephalem... Et, sans prévenir, le poussa. Il tomba sur le toit, allongé sur le dos, et Hélène bondit à califourchon sur lui, poussant un soupir de plaisir. Elle attrapa l’une des mains d’Edean, et mordilla son doigt. Un savoureux mélange entre douleur et plaisir. Bien des Amazones étaient portées sur le sadomasochisme, et Hélène, manifestement, semblait avoir un certain penchant là-dedans. Elle lui fit un nouveau sourire, en remuant son bassin sur son estomac, et se retourna alors, se couchant à moitié sur le corps de l’homme, ses fesses se rapprochant du visage du Nephalem, et elle caressa, à travers le pantalon de l’homme, sa virilité.

« ...On demande à ce qu’elle nous baise » enchaîna-t-elle alors.

Hélène n’avait pas le même style que Cymé. Elle était plus sauvage, plus dominante, à la manière des guerrières de la Horde. Des femmes fortes et dominantes, le fantasme de n’importe quel mâle.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 17 octobre 2012, 14:50:18
Elle avait vraiment un baiser ardent, faisant joyeusement danser nos deux langues en une valse des plus fougueuses, elle m’avait arraché mon plastron. Manquant de le déchirer au passage, elle me caressa fiévreusement le torse, les ailes, me pressa la nuque pour pouvoir dévorer un peu plus mes lèvres. J’aimais ça, oh que je la désirais la belle Hélène, aussi sauvage en amour qu’au combat. Tout en m’embrassant la guerrière se collait à moi, je pouvais sentir ses seins fermes contre mon torse nu. Je l’entourais de mes bras, croisant les mains entre les omoplates de l’amazone princière. J’aurais bien pu l’embrasser comme cela encore et toujours plus, mais ce fus Hélène qui rompit le baiser la première et pris un magnifique sourire en me poussant contre le dôme, contre lequel je m’étalai.

Hélène soupira de plaisir en sautant sur moi les jambes m’enserrant l’abdomen, puis elle me prit la main et mordit mon majeur, je poussai un petit glapissement entre douleur et plaisir intense. Elle frotta un peu son bassin contre moi avec quelque soupir bien sentis qui firent croitre mon érection déjà bien tendue. Hélène pivota sur moi et fit promener ses doigts puissants sur mon membre dressé à travers le tissu de mes jambières.

-   ...On demande à ce qu’elle nous baise…
-   Baise-moi Hélène !

Criai-je le nez entre les fesses de l’amazone, ça y est j’étais fous de désir, plein d’une passion ardente je me saisis de son postérieur bien rond et déposai un baiser sur ses lèvres intimes, faufilant ma langue dans ce vagin chaud et humide. Venant recueillir le nectar de la femme à sa source je me mis à butiner la petite fleur du clitoris donnant des coups de langue de plus en plus intenses sur toute la vulve.

-   Baise-moi ! Baise-moi !

Je ne savais plus ce que je disais tellement j’étais obnubilé par la jeune femme allongée sur moi…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 17 octobre 2012, 15:26:05
La belle culotte noire d’Hélène ne protégeait plus grand-chose, et, d’une main rapide, l’Amazone défit la ceinture qui la retenait, la faisant tomber sur le cou du Nephalem, où elle rejoignit ensuite le toit. Depuis cette position, elle pouvait voir une confortable bosse, et pressentait, sous le pantalon de l’homme, que son membre devait se sentir impatient, et poussait pour sortir. L’image la fit légèrement sourire, et elle tendit ses mains vers les lacets nouant le pantalon de l’homme, afin de le déshabiller, tout en le sentant trembler de plaisir, se mettant à pousser des hurlements.

« Baise-moi ! Baise-moi ! »

Ce n’était pas spécialement discret, mais ça avait le mérite d’être très explicite. Edean avait succombé. Les Amazones, soit vous tuaient, soit vous rendaient fou. C’était généralement ainsi qu’on parlait d’elles, mais cette blague n’était pas si éloignée que ça de la vérité. Une rencontre avec une Amazone était généralement inoubliable. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait avoir l’occasion de croiser une représentante de la Horde, et ces femmes étaient tellement particulières, tellement atypiques, qu’elles ne pouvaient que marquer les esprits et les légendes.

Avec un sourire, Hélène défit donc les lacets, et tira sur le pantalon, jusqu’à voir le sous-vêtement du Nephalem. Elle était rapide, forte dominante, tout en sentant le plaisir monter. Il avait posé ses mains sur ses fesses, s’en servant comme appui, les pressant de la plus délectable des manières, tout en enfonçant sa langue entre ses cuisses. Elle se mit à soupirer, lentement, puis pressa entre ses doigts le sexe de l’homme, le masturbant lentement. Il avait une belle queue.

*Petite garce de Cymé, tu as du bien te faire plaisir...* songea Hélène, avec un léger sourire.

L’Amazone princière se pencha vers le membre de l’homme, et commença à le prendre en bouche, le suçant goulûment. Les Amazones avaient des mœurs sexuelles très libérales, comme Edean avait déjà du le remarquer. Quand on s’habillait de manière aussi légère, et qu’on vivait dans une communauté aussi serrée, il fallait bien s’attendre à ce que les liens se tissent très facilement. Elle entreprit de faire une fellation, fermant lentement les yeux. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas goûté à la queue d’un homme, et le contact était d’autant plus agréable que ce membre appartenait à un quasi-Ange. Elle y goûtait avec plaisir, glissant l’une de ses mains pour caresser et jouer avec ses testicules, gémissant et soupirant, en sentant sa queue se contorsionner dans sa bouche. Amazone après tout, elle glissa ses dents sur son membre , le mordillant très légèrement, voulant le sentir se tortiller sur elle.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 17 octobre 2012, 17:44:01
Alors que je léchai la vulve d’Hélène, recueillant la douce cyprine qui coulait délicatement entre ses cuisses, je la sentis libérer mon pénis déjà tout dur et ramener ses doigts dessus le masturbant sauvagement avant de le prendre en bouche. Une de mes mains alla caresser la tête blonde de l’amazone tout en appuyant légèrement ses mouvements de sucions. Tandis qu’elle suçait mon sexe tendu avec force, elle se mit également à tripoter mes testicules. Hélène se mit à gémir en me prenant toujours plus profondément jusqu’à glisser toute ma hampe dans sa gorge.

C’était bon… Puis elle relâcha un peu la prise et j’écarquillai les yeux, je sentais les dents tranchantes d’Hélène sur mon gland, elle me mordillait le petit bout. D’abord je me mis à gigoter un peu, ayant du mal à supporter se traitement mon membre se contracta. Je serrais les dents, la fellation était si bonne, les soupirs d’Hélène si quémandeur… L’amazone se mit à sucer de plus belle mon sexe tout contrit, apparemment elle aimait ça me sucer…

Mon autre main se mit alors à glisser à contresens de la magnifique chute de rein de la guerrière et frottant son dos comme je l’avais fait plus tôt dans la nécropole, je sentis un immense bonheur m’’envahir, elle s’occupait si bien de mon sexe… Je voulais lui faire sinon plus du moins autant plaisir qu’elle ne m’en avait donné. Entrouvrant la bouche je glissais ma petite langue entre les fesses d’Hélène léchant le pourtour de son anus…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 18 octobre 2012, 16:42:44
Une fellation était un acte sexuel qu’Hélène appréciait. Il donnait a priori l’impression que la femme se trouvant devant la queue de l’homme était la soumise, mais une Amazone savait pleinement que c’était un contrôle théorique. Quand un homme tentait de violer une Amazone, cette dernière priait pour avoir droit à devoir avoir sa queue entre les lèvres. Les Amazones savaient qu’elles étaient belles, attirantes, et elles savaient que les hommes qu’elles côtoyaient avaient bien du mal à contrôler leurs pulsions. En cas de viol, les aînées enseignaient aux plus jeunes de ne pas céder à la panique, et d’attendre que le mâle tente une fellation. Hélène mordait ce sexe, mais elle aurait pu mordre bien plus fort, mordre au point d’arracher la peau, et même de découper cette queue. Elle avait appris à faire ça devant des mannequins, en mastiquant des sexes artificiels, et en devant mordre, mordre jusqu’à trancher. Le sexe n’était pas tabou chez ces femmes fortes, et on les entraînait aussi bien à se battre qu’à savoir faire l’amour. Le sexe n’était qu’une autre forme de bataille, un duel entre deux corps, un duel épuisant où l’objectif n’était pas de blesser son adversaire, mais de lui procurer du plaisir. Hélène envisageait ainsi un rapport sexuel, et le prouvait en faisant une fellation aussi douce que sauvage.

Le Nephalem, naturellement, n’y était pas insensible. C’était autre chose que coucher avec Cymé, qui était une Amazone plutôt douce. Elle le sentait s’exciter sur elle, glisser ses mains le long de son corps, et le sentit lécher son anus, ses belles fesses. Elle poussa un léger gémissement, et se concentra ensuite sur ce morceau de chair. Elle l’avait bien en bouche, et respirait par le nez, de manière à ne pas rompre le rythme. Ce faisant, Hélène passait lentement aux choses sérieuses, enfonçant le membre en elle, avançant la tête de bas en haut. Elle aspirait parfois sa salive pendant plusieurs secondes, sentant le sexe de l’homme se contorsionner entre ses joues. Elle évitait d’utiliser les mains, ayant appris sur les mannequins à ne pas s’en servir, afin de les utiliser pour d’autres fonctions. Griffer les fesses de l’homme, par exemple, ou broyer ses testicules... Quand on n’avait pas les mains liées, mais le sexe rendait les hommes complètement stupides. La perspective d’un viol les rendait bien moins prudents, car ils étaient pris par leurs fantasmes, et convaincus de dominer la femme sans difficulté. Quiconque connaissait un peu une Amazone savait qu’il ne fallait la violer qu’en l’ayant solidement attachée.

Elle suçait cette queue avec talent et passion, multipliant les gorges profondes, faisant glisser ses dents. C’était agréable, délicieux, et elle se plaisait beaucoup à le faire, à continuer à jouer avec lui. Elle gémissait toujours, le sentant de plus en plus excité. Son membre était de plus en plus dur, et elle glissait la langue le long des veines qui le jugulaient, pouvant presque les sentir. De petits serpents qu’elle imaginait bleuâtres. Son membre était perdu entre ses lèvres, et c’était elle qui donnait le tempo. Elle l’excitait, afin qu’il sorte de ses gonds, faisant durer la fellation. Elle remuait parfois rapidement sa tête, mais, de temps en temps, elle s’arrêtait presque, afin de le sentir frustré, de l’exciter un peu plus, avant de poursuivre. Elle jouait avec lui, le titillant, voulant qu’il lui fasse un bel orgasme, qu’elle sente sa gorge se remplir de sperme. Une gorge profonde n’était pas très difficile pour elle. On l’avait entraîné à faire des fellations, toujours auprès de ce mannequin, en attachant sa tête avec un collier, et en la forçant à enfoncer ce membre factice contre sa lèvre, afin d’en apprécier le contact.

C’était très bon.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 18 octobre 2012, 18:17:07
Hélène se complaisait dans sa fellation, imposant un rythme effréné à mon membre tendu tel une lance de chair. J’avais cessé mes coups de langue en entre ses fesses et rejetais la tête en arrière, le bassin de l’amazone mouvait sous mes yeux en cadence avec ses succulents mouvement de sucions. La belle Hélène avait mon sexe bien en bouche, elle le faisait descendre dans sa gorge et ses mouvement de va et vient se firent plus rapides, encore plus intenses, presque brutaux… Je sentis ses doigts puissants me griffer la peau fine de mon fessier, et curieusement, se mélange bien dosé entre douleur, passion et amour fous, me donna un orgasme. Mon membre tendu et tout exciter était prêt à éjaculer dans la bouche chaude et humide de l’amazone qui faisant fi de mon état d’excitation continuait sa délicieuse fellation. Puis soudain le temps d’une seconde une lumière blanche me voilà la vue et pendant ce court instant d’absence j’ouvrai la bouche et mon sperme gicla furieusement dans la bouche de l’amazone et l’emplit en plusieurs violentes décharges.

Je clignai des yeux tentant de récupérer un peu mes esprits, mon membre continua de sursauter dans la douce cavité buccale d’Hélène, continuant d’y déverser le reste de mon liquide séminal, mais le gros était passé.

-   C’était… Indescriptible… ne t’arrête pas… je t’en prie, baise-moi encore…

J’en demandais plus, elle devait le savoir, mais elle avait un corps envoûtant et je la désirais toute entière. Mes mains se baladèrent sur ce corps objet de mes convoitises, allèrent défaire le lourd soutien-gorge d’Hélène laissant ses seins fermes et bien gonflés à l’air libre et je pus y promener mes doigts fins tremblotant sous le coup du désir intense qui me rongeais. L’amazone princière savait comment faire plaisir aux hommes et j’en profitai, je lui avais sauvé la vie après tout, ce ne pouvais s’effacer en une éjaculation…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 19 octobre 2012, 15:11:14
Elle le sentit jouir, succombant au traitement de la belle Amazone. Difficile de résister à Hélène, de la repousser, ou de ne pas céder à ses talents. Elle sentait le membre du Nephalem se tendre lentement, et il finit par éjaculer... Et, comme elle le souhaitait, il éjacula en elle. Elle sursauta lentement en sentant le sperme se perdre dans sa bouche, éclabousser sa gorge, et le suça lentement, avalant ce dernier, avant de glisser sa langue sur son sexe. Après son érection, son membre diminua de volume. C’était un sexe de mâle, après tout ; il n’était pas comme les verges dont on greffait les Amazones guerrières avec des plantes. Quoiqu’il en soit, elle apprécia beaucoup ce contact, et se redressa lentement, sentant Edean la déshabiller pour de bon. Son soutien-gorge énorme tomba à côté d’elle, et elle était désormais entièrement nue, à l’exception de ses bottes. Elle entreprit également de les ôter, les retirant afin de ne pas être gênée. Le sol était froid, mais il en fallait plus pour la réfréner.

Le Nephalem lui avait demandé de continuer, et elle eut un sourire, avant de se retourner. Elle s’était remise debout pour ôter ses bottes, et vit le sexe de l’homme. Il allait falloir le durcir, et c’est ce qu’elle entreprit de faire en continuant à déshabiller le quasi-Ange, ses mains se baladant sur le reste de son corps pour qu’il soit également nu. Elle put alors observer la beauté de son corps, et en eut un léger frisson de plaisir. Cymé avait su saisir l’occasion. La métallurgiste était douée pour flairer les occasions. Hélène resta ensuite au-dessus du Nephalem, ses jambes de part et d’autre de son corps. Elle savait qu’il voulait qu’elle continue à s’occuper de son corps, mais elle-même avait des besoins à satisfaire, et, tout en se tenant de bout, elle alla glisser deux de ses doigts dans son intimité, les remuant lentement à l’intérieur, glissant un doigt après l’autre, sentant sa mouille dégouliner de ces derniers pour tomber le long de sa peau, glissant sur ses jambes.

« Rassure-toi, je vais m’occuper de toi, brave Nephalem... Mais je veux sentir ta langue sur moi. »

Elle l’invitait tout simplement à se redresser pour s’occuper de son corps. Être nue sur un toit ne dérangeait nullement Hélène. Les Amazones avaient des mœurs sexuelles extrêmement libres, et avaient coutume de faire l’amour en public. Chaque soir, les Amazones dormaient en commun, et, sous les lourdes couvertures qu’on utilisait pour dormir, il arrivait fréquemment que deux Amazones s’éteignent mutuellement. L’exhibitionnisme était difficile à concevoir pour une Amazone, et Hélène le pouvait en faisant l’amour sans gêne sur un toit où n’importe qui pouvait le voir. Elle aurait aussi bien pu le faire au cœur de Nexus que dans cette ville abandonnée.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 19 octobre 2012, 22:23:54
Après mon orgasme, Hélène aspira mon sperme chaud et lécha une dernière fois mon sexe pas si mou que ça trouvait-je. bien-sûr après avoir tant éjaculé, j’aurais bien besoin d’une nouvelle petite stimulation avant de repartir sur les chapeaux de roues, mais ce n’étais pas l’envi qui m’en manquais. J’aurais bien pu rester là à subir sa fellation ardente, mais elle en décida autrement et alors que je délaçais soutien-gorge, Hélène se redressait sur moi ramenant son bassin au niveau de mon ventre faisant glisser son intimité sur mon torse. Je cru qu’elle allait enfoncer mon sexe dans le sien malgré tout, je m’attendais donc aucunement que la belle blonde se lève pour défaire ses bottes. Puis, Hélène entreprit de m’enlever mes derniers vêtements, j’appréciais les contacts de ces doigts musclés sur tout mon corps, je prenais gout aux caresses emportées de l’amazone. Puis lorsque je fus nu, Hélène se replaça au-dessus de moi les jambes de part et d’autre de mon visage, elle enfonça deux de ses doigts dans son vagin faisant dégouliner la cyprine le long de ses cuisses superbement galbé.

-   Rassure-toi, je vais m’occuper de toi, brave Nephalem... Mais je veux sentir ta langue sur moi.
-   Avec plaisir ma belle, mais je vais avoir du mal si tu restes debout.

Dis-je en avalant les gouttes de cyprine qui coulaient jusqu’à mon visage. Je posai une main sur le bas-ventre de l’amazone et la poussait légèrement afin qu’elle recule de quelque pas… avant de s’étaler sur le dôme en parabole. En moins d’une seconde je fus debout et, écartant les jambes de l’amazone, je me jetais littéralement sur le sexe d’Hélène.

Je déposai quelques baisers enflammés sur ses lèvres intimes irrigué par l’épais liquide de la femme. Mes deux mains sur les cuisses musclées de l’amazone, j’enfonçais ma petite langue entre ses parois vaginales chaudes et humides. Je remuai mon appendice lingual, décrivant des petites spirales aux endroits les plus sensibles. Je remuai ma bouche, faisant glisser mes lèvres sur la petite vulve d’Hélène…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le samedi 20 octobre 2012, 21:32:04
Elle le laissa faire. Edean l’amena à s’allonger sur le toit. Il était froid, et elle frémit en sentant ses fesses poser dessus, mais cette sensation disparut bien vite, lorsque le Nephalem se rua sur elle, et lui lécha l’intimité. Soupirant, Hélène le laissa faire, glissant ses mains sur sa tête, et soupira de plaisir. Froid et chaleur, mélange entre les deux.. Son dos avait froid, son ventre chaud. Une bien curieuse sensation, mais typique des Amazones... Aussi passionnelle que raisonnée, aussi dangereuse qu’attirante... L’Amazone princière était au paradis, et soupira de plaisir, ses mains jouant avec les cheveux du Nephalem, alors qu’elle se tortillait lentement sur le sol froid du toit. Il se débrouillait bien, et savait qu’il attendait avec impatience le moment de la pénétrer. Qu’on soit mâle ou femelle, la pénétration était toujours le point d’orgue d’une bataille sexuelle. Voilà justement pourquoi on se devait de la retarder, de prolonger le plaisir et la frustration. On pouvait lire tant de choses à travers la manière dont une personne envisageait le sexe... Son comportement, son tempérament, ses capacités physiques, sa robustesse, sa réactivité, sa lecture d’une situation... Bref, beaucoup de choses... Le sexe, pour une Amazone, n’était pas qu’une séance intense de plaisir, c’était aussi une lecture forte sur le comportement des autres.

D’Edean, elle le sentait impatient et vif. La manière dont il l’avait retourné sur le toit le justifiait. Elle continuait à se faire lécher intimement, et, après un certain temps, Hélène choisit de passer aux choses sérieuses. Elle remua un peu sur le toit, et se redressa, écartant le Nephalem, dont les lèvres étaient inondées par la mouille intime de l’Amazone. Elle lui fit un léger sourire.

« Tu te débrouilles bien avec ta langue et avec tes doigts... Il est temps pour moi de sentir ta maîtrise avec un autre organe très intéressant de ton corps. »

Joignant le geste à la parole, Hélène se redressa suffisamment pour pouvoir se retourner, et se mit à quatre pattes, dans une position des plus tentantes. Après quelques hésitations, elle avait en effet choisi de ne pas le prendre à la manière des Amazones, mais de goûter à une autre position. Elle écarta légèrement ses jambes, bombant ses fesses en arrière, les offrant à l’homme.

« Viens... Viens, et baise-moi ! »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 21 octobre 2012, 21:21:12
Hélène se redressa sur le dôme et de sa main qui auparavant appuyait encore plus ma tête sur son intimité, elle me repoussa doucement et me sourit en disant qu’elle voulait passer aux choses sérieuses. L’amazone se releva jusqu’à se retourner et se mettre à quatre pattes, arquant les fesses comme pour me les offrir. Je passais ma langue sur mes lèvres engluées de cyprine, mes mains se posèrent sur son postérieur galbé et mon membre, déjà tout redresser par la simple vue d’Hélène s’exposant à moi en cette position, alla frotter délicatement la vulve dégoulinante. J’aurais d’abord cru qu’elle se serait laissé prendre à la manière de amazones c’est-à-dire, en gardant le dessus, mais j’étais loin d’être mécontent, la tigresse s’offrait à moi exhibant ses fesses nues à mes coups de lance.

Je pénétrais la belle Hélène d’un coup d’un seul, mon sexe alla cogner dans son cul de sac vaginal à mon grand plaisir, puis je ressortais lentement, doucement, me laissant ainsi glisser délicieusement sur les parois de son intimité. Tandis-que je recommençai à la pénétrer de nouveau, enclenchant des mouvements de va et viens régulier, ma main droite alla se poser sur la nuque de l’amazone. J’enroulais mes doigts fins autour de son cou, je jubilais de ma position de domination, je savais bien sûre que ce n’était qu’apparence et qu’Hélène pourrait fort bien reprendre le dessus à tout moment, mais j’aimais ça… J’aurais pu accélérer mes mouvement, mais je préférai garder un rythme plutôt calme, je voulais profiter de la belle Hélène étaler à quatre pattes devant moi…

Je faisais jouer mes doigts fins sur la gorge d’Hélène, faisant rouler les muscles de l’œsophage et jouant avec sa trachée. L’amazone princière était plus que désirable et de toutes les partenaires sexuelles que j’ai eu jusqu'alors, c’est la seul qui m’avait menacé de mort avant de me faire l’amour et étrangement, cela m’excitait. Non seulement je baisai une superbe femme, mais je pouvais gagner l’estime de la guerrière si mes performances lui plaisait, du moins c’est ce que je pensai en donnant toujours mes coups de reins régulier.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mardi 23 octobre 2012, 14:27:11
Une femme ne devient pleinement Amazone que quand elle maîtrise le sexe. Ce leitmotiv revenait constamment dans la bouche des sœurs aînées, lorsqu’elles entraînaient les plus jeunes. Jeune, Hélène avait toujours eu du mal à comprendre cette fixation des Amazones pour le sexe, et l’avait progressivement comprise en grandissant, en sentant ses premières floraisons, et en se mettant à observer avec un regard qui n’était pas que professionnel les postérieurs et les seins de ses partenaires. Chez les Amazones, éprouver un désir physique pour une femme était normal, et souhaitable. L’hétérosexualité était une pratique déviante, tolérée et admise, mais qui n’en restait pas moins déviante. Ceci faisait d’Hélène une Amazone un peu marginale, dans la mesure où la majorité de ses sœurs étaient de solides lesbiennes, qui refusaient catégoriquement tout contact masculin. Toujours est-il qu’Hélène avait appris à dompter le sexe, et à savoir, dans la mesure du possible, rester en position de force. Que ce soit lors d’une fellation, ou lors d’une pénétration où elle était à quatre pattes, elle pouvait à tout moment, si la situation l’exigeait, se retourner contre le mâle qui la prenait, afin de s’imposer. Dominer une Amazone était un exercice périlleux et difficile, mais Hélène se laissait faire.

Refusant la voie de la sodomie, Edean préféra s’enfoncer dans son vagin, et un soupir traversa les délicates lèvres de l’Amazone princière. Elle serra les poings, son corps se crispant brièvement, réflexe instinctif et naturel en sentant un si gros membre en soi, avant de progressivement se détendre, et se laisser aller. Son dos tendu se calma, et elle se mit à laisser ce membre venir, et à accepter les vagues de plaisir. Relevant la tête, Hélène soupira de plaisir, se laissant pleinement aller. Elle sentait les mains du Nephalem glisser ici et là sur son corps. L’Amazone en frissonnait, et remua un peu son derrière, bombant ses fesses pour mieux sentir ce solide membre s’enfoncer dans son corps. C’était particulièrement bon.

« Haaann ! soupirait cette dernière. Me ménagerais-tu, mon beau ? Je suis sûre que... Que tu peux aller plus vite que ça... Je veux que tu me défonces ! »

Elle avait l’impression que le Nephalem n’y allait pas pleinement, qu’il se retenait. C’était ce que son instinct lui disait, et Edean allait rapidement comprendre que prendre une Amazone en pitié était une grave erreur. Hélène ne voulait pas qu’on lui fasse l’amour avec timidité, mais avec passion et sauvagerie ; c’est ce qu’elle attendait des mâles. La douceur innée, elle la laissait aux femmes, qui étaient naturellement plus douces au toucher que les hommes, même quasi-Anges. Elle le voulait bestial, fort, animal, et décida de le narguer, sachant que, généralement, les provocations sur les mâles faisaient toujours mouche :

« Je ne t’ai tout de même pas déjà épuisé, hum ? »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 23 octobre 2012, 21:52:25
Hélène soupirait et je la sentais frémir sous mes doigts alors que je maintenais mes aller et venue en elle. Que c’était bon, la belle et sauvage Hélène était à quatre pattes devant moi, elle aurait pu reprendre le dessus, mais n’en fit rien se laissant baiser ainsi. Je profitai pour ainsi dire, de cette apparente position de supériorité pour imposer un tempo plutôt doux et pouvoir garder la tigresse plus longtemps comme cela. Entre deux de ses soupirs, alors que j’exultai je l’entendis manifester son impatience, elle voulait que j’aille plus vite... j’aurais voulus lui dire de ne pas s’en faire pour ça, que en temps voulu je me ferais bien sentir, mais je n’en eu pas l’occasion car une remarque cinglante me vint aux oreilles…

-   Je ne t’ai tout de même pas déjà épuisé, hum ?

Elle le disait sur un ton moqueur assez féminin dois-je dire. En temps normal je n’aurais même pas relevé cette pique, mais à cet instant mon cerveau était complétement déconnecté de la réalité c’est presque si je ne planais pas entre les nuages et que cette remarque me faisait m’écraser dans un champ. Je m’empourprai de gêne, mais aussi de colère, colère qui alla directement nourrir ma passion déjà intense pour cette femme.

Je fis revenir mes deux mains sur les fesses de l’amazone, les pinçants entre mes doigts j’enfonçai mes ongles dans cette peau tendre. Sans crier gare, j’accélérais mes va-et-vient et en prenant appui sur le magnifique postérieur d’Hélène, je pénétrai chaque fois plus passionné à une cadence qui montait vitesse grand V. je fixais le dos lisse et légèrement bronzé d’Hélène qui était secoué à chacun de mes coups, c’était étrange, Hélène contrairement à sa sœur Cymé semblait porté aucune cicatrices, pourtant Cymé était métallurgiste alors qu’Hélène était une guerrière pure et dure… Et pas la plus prudente. Quoiqu’il en soit, je serrais de plus en plus fort les douces fesses de la belle tandis-que je poursuivais mes aller-retour éclairs en elle, faisant délicieusement glisser mon pénis contre la cyprine qui irriguait les parois vaginal jusqu’à aller frapper contre son utérus.

-   Je… Je vais t’exploser !

Et oui, je ne contrôlais plus tellement ce que je disais… Mais je me sentais si bien, j’aurais voulu que ça dure encore pour longtemps. N’empêche que si j’employais le terme exploser, je ne devais pas être très loin de la vérité, ce que j’espérais juste c’est que ça plaisait à Hélène autant qu’a moi.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 25 octobre 2012, 11:24:38
Pour être performant, un mâle avait juste besoin d’être un peu plus motivé. Les mâles attachaient généralement une grande importance à leur fierté, surtout dans ce genre de moments. Le Nephalem ne faisait pas exception, et il fallait croire qu’Hélène avait touché une corde sensible, car elle sentit la prise de son partenaire se raffermir. Il posa plus solidement ses mains sur son postérieur, les enfonçant dans la belle peau de l’Amazone. Elle sentit un frémissement de plaisir la parcourir, et le Nephalem, conformément à ce qu’elle souhaitait, se lâcha à fond. Il n’y avait pas de demi-mesures dans le sexe. C’était une expérience pleine et entière, car elle célébrait la vie, et rien n’était plus important que la vie. Hélène ne voulait donc pas qu’Edean y aille « en douceur », qu’il la ménage, car, en faisant cela, il les frustrerait tous les deux. Elle l’avait donc encouragé à se déchaîner, sans crainte de lui faire mal. Sa queue n’était pas le première à pilonner son corps. Hélène avait déjà été enceinte trois fois, car, chez la Horde, il était naturel d’être enceinte. Les guerrières l’étaient moins que les autres Amazones, car une femme enceinte ne pouvait pas se battre quand son ventre devenait trop gros, ce qui était très irritant.

Elle se mit à trembler de plaisir, sentant Edean bien plus nerveux, bien plus intense... Tout était maintenant bien mieux, car la douleur devenait plus forte. Partant de là, la sensation de plaisir s’en trouvait décuplée. Pour elle, pour cette femme qui, continuellement, frôlait la mort, elle savait que la douleur était la bienvenue. Elle indiquait certes d’un danger imminent, mais sa présence signifiait aussi qu’on était toujours en état de ressentir la douleur. Inquiète-toi de ce qui se passera quand tu seras blessée, mais que tu ne souffriras point, avait dit les Amazones à Hélène, alors qu’elle était encore jeune. Ce genre de conseils vous restait dans la tête, et Hélène l’appliquait.

« Je… Je vais t’exploser ! » le menaça Edean.

Elle poussa un cri de plaisir, un cri bestial, étant, sur ce point, bien plus expressif que d’autres Amazones, notamment Sélène.

« Oui ! Oui, vas-y, aaaah, défonce-moi !! Explose-moi le cul, haaaaannnn !! »

Le plaisir l’inondait, envahissant chaque parcelle de son corps, et elle se laissa guider, mouillant de plus en plus. Elle fermait de temps en temps les yeux, soupirant et gémissant, se sentant extrêmement heureuse. Le sexe était une chose tellement magnifique. Pour cela, elle pouvait louer la Horde, car les Amazones n’avaient jamais eu de problèmes avec les rapports sexuels. Tant mieux !
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 25 octobre 2012, 19:45:22
Hélène semblai apprécier ce traitement, Elle gémissait, criai même de plus en plus fort sous mes coups de reins et mes caresses. C’était jouissif de voir la farouche amazone princière se tordre de plaisir à mes pieds et hurler qu’elle en voulait encore plus, toujours plus. D’ailleurs je sentais l’orgasme arriver à grand pas, je ne pourrais de tout manière pas tenir ce rythme endiablé encore longtemps. Elle m’aidait même à amplifier mes pénétrations en remuant sensiblement le bassin, qui venait engouffrer mon sexe entre les fesses d’Hélène avant même que je n’ai donné le coup de reins suivant.

Je n’avais jamais rencontré une femme aussi vigoureuse, aussi passionné qu’elle et j’aimais ça plus que toutes autres choses chez elle. En combat comme en amour Hélène était une guerrière et je suis sûre que dans ce domaine-là, elle dépassait bon nombre de ses sœurs. La petit flamme pleine d’ardeur qu’on pouvait voir au fond de ses yeux brillaient plus encore que sa beauté physique selon moi. Le goût de ses lèvres avait quelque chose d’épique et le fait de la prendre ainsi, c’était tout simplement incroyable…

Hélène criait des longs « haaaaannnn ! » de plaisir intense tandis-que mon pénis, profondément enfoncé dans son vagin jusqu’à cogner l’utérus, se raidissait. Je fermai les yeux, serrai les dents alors que je continuais malgré tous mes coups de bassin vigoureux. Mes mains descendirent sur le corps de l’amazone secoué de violents frissons de plaisir, pour entourer le ventre lisse d’Hélène pour ainsi la relever et la coller à moi. Une de mes mains alla alors prendre un sein, il était rond et bien bombé, je le serrais de toutes mes forces, je pinçais le téton dur comme la pierre entre mon pouce et mon index tandis-que de mes trois autres doigts je malaxai copieusement ce globe de chair tout en bourrant son arrière-train de mes coups répéter…

-   C’est… C’est trop bon !    je n’en peux plus…

Haletai-je à quelque centimètre de son oreille. Me contorsionnant un peu, je pus même déposer un baiser plein de fougue sur les lèvres de l’amazone, envoyant ma langue autour de la sienne pour lui rouler une pelle phénoménal. Elle devait aimer ça, ce n’était pas possible autrement si proche de l’orgasme… D’ailleurs la flaque de cyprine sur le sol… Du toit, attestait qu’elle y prenait son pied. De tout façon j’avais dépassé le point de non-retour depuis longtemps…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 26 octobre 2012, 15:35:11
Le plaisir montait rapidement entre les deux partenaires. C’était particulièrement délicieux comme instant, et Hélène se laissait guider. Le Nephalem pouvait être heureux ; il était rare qu’une Amazone comme elle laisse autant de libertés à un mâle. Il avait l’air de bien aimer la bourrer, et continuait à la pénétrer, tout en se penchant vers elle. Visiblement, il aimait les interactions, comme elle le réalisa progressivement en sentant ses mains caresser ses seins, ou sa bouche approcher de ses lèvres. Elle continuait à le laisser faire, souffrant merveilleusement avec ce membre enfoncé en elle, qui l’ouvrait en deux. C’était intense et délicieux. Hélène se laissait remuer sur le toit de la bibliothèque, sa mouille continuait à glisser de sa fente ouverte. Edean le ménageait pas, mais Hélène avait encore des ressources.

Elle attendit qu’il se penche à nouveau vers elle, et tendit un bras en arrière. Elle s’agrippa fermement à la nuque du Nephalem, et utilisa son autre main, à plat sur le sol, pour se redresser. Sportive et agile, Hélène pouvait se permettre de faire cela, et se redressa ainsi légèrement, s’appuyant fermement sur la tempe du Nephalem. Elle en tremblait de plaisir, la sueur coulant tout le long de son corps. Ses muscles l’étiraient, et elle gémit à nouveau, avant de relâcher la pression sur Edean, et de se repositionner à sa place. Elle avait profité de cet étirement pour venir se plaquer contre lui, dans une position qui avait fait craquer ses articulations, mais lui avait permis de l’embrasser. Cependant, dans cette situation, continuer des coups de rein ne devait pas être aussi évident que quand elle était à quatre pattes. Partant de ce constant, elle s'était donc remise sagement à sa place.

On aurait presque pu dire qu’elle était docile, terme qui, chez les Amazones, était assez péjoratif. Elle laissait Edean guider les ébats, et elle savait que le mâle appréciait ça. C’était tout simplement qu’Hélène ne ressentait aucune frustration sexuelle particulière. Si une Amazone aimait bien, de manière générale, rythmer les mouvements de cette danse, elle pouvait aussi pleinement se laisser guider. De plus, elle croyait que, consciemment ou non, les hommes ne parvenaient pas à séparer la notion de « sexe » de celle de « domination ». Soit ils se laissaient dominer, soit ils dominaient. Ce n’était que là qu’ils étaient entièrement comblés. Elle laissait donc Edean se faire plaisir. Tant qu’il lui offrait également du plaisir, c’était tout ce qu’elle demandait.

« Vas-y, vas-y, n'hésite pas... Vide-toi ! »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 26 octobre 2012, 22:29:43
Hélène se repositionna à quatre pattes bombant de nouveau les fesses en arrière facilitant ainsi mes pénétrations. Au bord de l’orgasme je lançais quelques coups de reins furieux me faisant avancer encore plus vite sur le chemin de l’extase. La belle amazone soupirait de plus belle, mon sexe en elle allait et venait délicieusement bourrer son postérieur ma fois plutôt bien musclé. Une douce chaleur et une sensation de bien-être intense m’envahirent et bientôt ma vision se voila l’instant d’une seconde, petite fraction de temps pendant laquelle je ressentis un plaisir incommensurable, tandis qu’elle me faisait exploser en soupirant un peu plus profondément et me disant de me lâcher totalement.

-   Oh Hélène ! aaah !

Mon pénis sembla crépiter alors qu’en un sursaut je jutais violement. Je continuais quasi convulsivement mes mouvements de va-et-vient en elle tandis-que je poursuivais de déverser mon sperme en elle. Je me vidais abondement dans l’intimité de l’amazone emplissant son utérus de liquide séminal. Après un long moment je retirais mon membre et j’allai embraser l’amazone cette fois presque tendrement, faisant rouler doucement ma langue contre la sienne tandis qu’Hélène se relevait de sa position faussement soumise. Mon sexe se rétractait un peu après toutes les sensations que j’ai eu et la jouissance que je venais d’avoir, mais mon envie était toujours présente et sans doute que je serais bientôt prêt pour un nouveau round. Cette Hélène était vigoureuse et je lui avais sauvé la vie, mais elle aussi, elle m’avait d’abord sauvé des dragons et sans elle je serais probablement mort plusieurs fois dans cette nécropole… Et dire que j’avais pensé à retourner au camp me dis-je avec un sourire tandis-que je passais une main douce sur un sein que je me mis à masser avec habiliter.

L’amazone princière avait une poitrine assez volumineuse, mais toutefois bien proportionnée. elle avaient déjà servie à allaiter, aussi, tout joueur que je suis, j’entrepris de saisir un mamelon entre mes lèvres et me mit à téter tel un enfant tète le sein maternel. Tandis-que mon autre main étais posé à plat sur son ventre bien lisse et légèrement bronzer, elle me servait à sentir les petits gloussements parfaitement silencieux des boyaux de l’amazone…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le lundi 29 octobre 2012, 15:46:34
Il ne tarda pas à éjaculer en elle. Hélène ne se sentait nullement gênée par cela. Elle se doutait bien que le sperme de l’homme devait être fécond, mais, contrairement à Cymé, tomber enceinte ne faisait pas encore partie de ses prérogatives, a fortiori avec un mâle. Si une Amazone n’appartenant pas à la caste des guerrières pouvait, sans trop de problèmes, accepter d’être fécondée par un mâle, il en était relativement différent chez les fières guerrières, qui préféraient se féconder entre elles, afin d’être sûres de donner naissance à de vigoureuses et belles Amazones. Deux belles et puissantes femmes ne pouvaient donner qu’un très beau bébé. Avec un mâle, on était jamais vraiment sûres. C’était une forme de discrimination, mais la Horde était de toute façon très sexiste. Hélène faisait figure d’exception.

Le Nephalem jouit donc en elle, et ce fut assez long, mais non moins agréable... Oui, il était doué pour un mâle, elle devait bien reconnaître cela. De quoi redorer le blason des hommes, même s’il faudrait plus que les prouesses d’un simple Nephalem pour qu’une Amazone daigne s’intéresser plus attentivement au genre masculin. Dès qu’Hélène reviendrait au camp, elle prendrait l’une des potions permettant de s’assurer qu’on ne serait pas enceinte... Elle se garderait toutefois bien de le dire à Edean, il avait l’air assez sourcilleux. Hélène et lui avaient passé ensemble un très bon moment, et c’était tout ce que l’Amazone demandait.

Elle revenait peu à peu à elle, et vit l’homme suçoter tendrement l’un de ses seins, ses longues ailes légèrement repliées. Assise sur le toit, elle laissait le vent frais refroidir un peu son corps, corps qui avait énormément chauffé sous les coups du Nephalem. Hélène se permit un très léger sourire. La redoutable Amazone restait pour le moment assez apaisée, laissant la femme douce et calme en elle parler et agir. Hélène caressa donc lentement et tendrement les cheveux d’Edean, un peu de la manière dont elle l’avait fait quand elle avait allaité ses filles. Bien que la Horde ne reconnaisse pas l’existence de la famille nucléaire, en pratique, les bébés étaient souvent éduqués par leurs génitrices. A chaque fois qu’Hélène revenait d’une longue mission, et restait plusieurs semaines au camp, elle en profitait pour s’occuper de ses filles. Contrairement à ce que certains clichés disaient, les Amazones n’étaient pas des femmes cruelles et impitoyables. Hélène adorait ses filles et les surveillait de loin. On sentait dans la manière dont elle se laissait faire qu’elle avait déjà été mère, et elle lâcha donc, avec un léger sourire :

« Malheureusement pour toi, je n’ai pas de lait à t’offrir... »

C’était une taquinerie, une petite pointe d’humour. Comme quoi, même les Amazones n’y étaient pas totalement insensibles.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 30 octobre 2012, 13:40:49
-   Malheureusement pour toi, je n’ai pas de lait à t’offrir...

Je souris à cette remarque taquine, et fourrai ma tête entre les deux seins bien volumineux d’Hélène en riant joueur que j’étais, et promenai ma langue râpeuse au creux de sa poitrine. Prenant une main de l’amazone, je la dirigeais nonchalamment vers mon sexe, je voulais sentir ces doigts puissants s’enrouler autour de ma verge et me masturber fougueusement, sauvagement. Les autres amazones pouvaient revenir d’un moment à l’autre, mais j’irais jusqu’au bout avec Hélène, jusqu’à ce que nos deux corps enfiévré n’en pourraient plus. Mais en même temps, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’Hélène ne faisait ça que par obligation, je lui avais sauvé la vie et elle me remboursait sa dette de vie. Elle faisait ça plutôt bien d’ailleurs, mais j’étais fou d’elle pour ne pas dire que j’étais amoureux, et le fait qu’elle soit pour ainsi dire contrainte de s’accoupler avec moi me révulsais. Bien sûre en ce moment je prenais mon pied et ne pensais à rien d’autre, mais cela me trottait néanmoins dans un coin dans tête. Forcer quelqu’un à faire l’amour, même si cette personne n’oppose aucune résistance, c’est un viol…

En faisant glisser une main entre les deux magnifiques gambettes de la femme, je la sentais frissonner sous mes doigts agiles qui massaient sa peau bronzé. Hélène était une femme très belle, au caractère bien trempé, un peu orgueilleuse elle devait être une guerrière de renom au sein de la horde malgré son ascendance aristocratique.

-   Hélène ma belle, souhaite-tu continuer ? ou bien je m’arrête maintenant…

M’enquis-je en redressant la tête pour l’embrasser tendrement sur les lèvres avant de retourner suçoter le mamelon tout dur que j’avais lâché un peu plus tôt…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 31 octobre 2012, 15:52:51
Le Nephalem continuait à s’amuser avec la confortable poitrine de l’Amazone. Hélène n’avait aucune raison de l’en empêcher ; elle aimait bien qu’on s’occupe de ses seins. L’homme s’y prenait avec une attention toute particulière qui n’en était que plus attirante et excitante. L’Amazone princière le laissait ainsi faire, jusqu’à sentir ce dernier attraper sa main, pour la guider vers son sexe. Comprenant cette silencieuse supplique, elle s’empressa de le satisfaire, et emprisonna ce morceau de chair entre ses doigts, se mettant à glisser. Le sexe était humide après avoir pénétré le corps de l’Amazone et avoir joui. Ceci le rendait ainsi bien plus facile à remuer, et elle tâcha de satisfaire la virilité de l’homme en emprisonnant ce membre entre ses solides doigts, et en les remuant. Elle sentit le sexe tressauter, alors qu’Edean restait près d’elle.

Visiblement, elle lui avait tapé dans l’œil. Hélène pouvait le sentir à la manière dont il l’embrassait, la caressait, restait blotti près d’elle. Certes, ce n’était qu’un mâle, mais ce n’était pas pour autant que l’Amazone princière n’appréciait pas cela. Elle sentit un élan de fierté, ce qui était assez puéril, mais ne put s’empêcher de frissonner. Elle offrait à l’homme ses magnifiques seins, sans la moindre restriction, et lui les acceptait sans le moindre problème.

« Hélène ma belle, souhaite-tu continuer ? ou bien je m’arrête maintenant… » lui demanda soudain le Nephalem.

Baissant la tête, elle le regarda, continuant à masturber son sexe, et regarda alors autour d’elle. Ils faisaient l’amour depuis un certain temps maintenant, et elle ne pouvait décemment pas attendre le retour de ses sœurs en étant toute nue. Elle se mordilla les lèvres, et ses doigts s’écartèrent alors, libérant le membre de son partenaire. Hélène se redressa alors, et regarda vers la direction du camp. Il n’y avait encore personne, mais elle était désormais convaincue que les renforts approchaient. Elle regarda Edean, le vent remuant ses longs cheveux blonds, et lui sourit lentement.

« Ce fut agréable, Nephalem... Sincèrement. Mais d’autres obligations m’appellent. Je dois accueillir mes sœurs dans une tenue décente. »

Il n’y avait pas plus à dire. Hélène n’était pas très sentimentale, et entreprit de récupérer ses vêtements, se rhabillant. Elle était honnête ; ce fut une agréable parenthèse, mais toute parenthèse a une fin, qui vient généralement plus vite que ce à quoi on s’attendait en l’ouvrant. Micahualca l’attendait, et elle espérait surtout pouvoir faire partie de la seconde équipe qui irait dans les profondeurs de la ville. Elle avait des comptes à régler là-dessous. Des têtes à trancher. Et des questions qui avaient besoin de réponses.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 31 octobre 2012, 17:50:34
Comprenant ma demande silencieuse, Hélène enroula ses doigts autour de ma verge et commença à masturber avec sa vigueur habituelle que j’aimais tant chez elle. Mais le bonheur fut de courte durée et l’Amazone se releva regardant autour d’elle, lâchant mon membre qui commençait à peine à se redresser.

-   Ce fut agréable, Nephalem... Sincèrement. Mais d’autres obligations m’appellent. Je dois accueillir mes sœurs dans une tenue décente.

Je soupirais, elle avait raison il fallait bien tôt ou tard redescendre sur terre et autant atterrir en douceur plutôt que d’être découvert et se faire ramener de force à la réalité des choses. Nous ne devions pas oublier le but principal de notre présence ici, monter la garde… Tenue décente ? Je laissais m’échapper bien malgré moi un petit rire quand elle parla de sa tenue. Celle-ci se composait d’un gros soutien-gorge et d’une culotte. Tu parles c’est sacrément décent tout ça, j’aurais bien pus lui faire l’amour même si elle avait gardé ses vêtements. Je me relevais à mon tour tout en pouffant un peu pour masquer ma tristesse de devoir retourné dans les profondeurs de Miahualca risquer notre vie pour sans doute revenir une fois de plus bredouille.

Une fois rhabillé j’observai un moment Hélène qui me tournant le dos, se penchait bien bas pour ramassé ses vêtements, j’écarquillai les yeux en voyant ma semence dégouliner. Je n’avais pas pu éjaculer tant que ça si ? Je m’approchai lentement et posais mes mains sur ces fesses encore nues, J’avais bien entendu son désir d’arrêter, mais c’était dur pour moi de revenir de si loin…

-   Tu sais Hélène, à mon avis tes sœurs doivent ce douté de ce que nous venons de faire à l’instant. En tout cas, j’espère qu’on n’aura pas à monter sur le toit…

Dis-je en observant autour de nous les flaques de cyprines et de spermes que nous laissions derrière nous, avant de lâcher à regret le doux postérieur de l’Amazone…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 31 octobre 2012, 22:23:05
Se rapprochant du rebord, Hélène observait la région, tout en se rhabillant. C’est en se penchant qu’elle sentit le Nephalem poser ses mains sur ses fesses. Elle sursauta légèrement, un peu surprise, mais ne le repoussa pas pour autant. Elle espérait qu’il n’essaierait pas de recommencer, car elle serait contrainte de devoir être violente pour le repousser. C’était un problème commun chez beaucoup de mâles ; ils ne savaient pas quand s’arrêter.

« Tu sais Hélène, à mon avis tes sœurs doivent ce douté de ce que nous venons de faire à l’instant. En tout cas, j’espère qu’on n’aura pas à monter sur le toit… »

Regardant brièvement, elle vit effectivement qu’il y avait, ici et là, des tâches. L’Amazone reporta son attention sur le Nephalem, et haussa les épaules.

« Mes sœurs risqueront probablement de monter, car nous avons une bonne vue d’ici. Ces traces disparaîtront vite. »

Elle se dégagea lentement de son étreinte, afin de marquer la fin de cette parenthèse. Ce n’est pas qu’elle cherchait à le repousser, mais il devait comprendre qu’ils n’avaient plus de temps à perdre. Elle récupéra ses bottes, ainsi que ses lourds gants, et, quand elle eut terminé, elle entendit ses sœurs approcher. Hélène se sentit soulagée de les savoir proches, et descendit du toit pour les accueillir. Tallia et Sélène avaient rempli leur mission, et l’Amazone qui était en tête étonna Hélène. Ce n’était pas une Amazone qu’on avait coutume de voir beaucoup, puisqu’il s’agissait, ni plus, ni moins, de Mythilène (http://i45.servimg.com/u/f45/11/35/49/88/avat710.jpg). Dans la mesure où elle ne quittait que rarement le clan, c’était le signe qu’Andromaque prenait très au sérieux les problèmes dans les souterrains. Derrière la Chamane, Hélène vit Calypso (http://www.educaborras.com/archivos/catalogo/14145_a1.jpg), une apprentie chamane, que Mythilène avait sûrement emmené pour consulter les données contenues dans la bibliothèque.

Tallia était également là, en compagnie d’autres guerrières. Acté (http://i35.servimg.com/u/f35/11/35/49/88/deadly10.jpg) était présente, accompagnée de Cynna (http://chrystalyzee.c.h.pic.centerblog.net/6rvucy04.jpg), qui tenait en bandoulière un impressionnant fusil d’assaut. Danaé (http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/174274/gd/1243012061/Femme-Guerriere-Luis-Royo.jpg), Orion (http://img87.xooimage.com/files/5/5/1/luis_royo_charityii-3726afa.jpg), et Pirène (http://i178.photobucket.com/albums/w274/LadyGalatea_2007/Luis%20Royo/Luis_Royo_088.jpg), faisaient également partie du lot. Une véritable expédition, menée par Mythilène, qui était la plus âgée et la plus expérimentée des Amazones.

« Aucun problème à signaler, Hélène ?
 -  Non...
 -  C’est bien… »

Mythilène n’ajouta rien, et ferma lentement les yeux, tendant une main vers le sol.

« Sens-tu la résonance, Calypso ?
 -  Oui... La magie vibre, là-dessous...
 -  Il y a un immense puits magique... Ce doit être cet arbre que les sœurs ont mentionné... Il dégage un épaix flux magique... »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 01 novembre 2012, 14:21:26
Lorsque les Amazones arrivèrent, je pris soin de rester à l’écart de la troupe. Elles étaient nombreuses et tout aussi belles les unes que les autres, je reconnus sans mal les deux chamanes qui m’avait soigné hier alors que je me remettais d’une attaque de harpies, mais les autres je ne les avais jamais vue. Je pouvais ressentir les doigts d’Hélène remuant sur mon sexe alors que les Amazones armée jusqu’aux dents passait devant moi et rentraient dans la bibliothèque. Je devais arrêter de penser à ça et me concentrer sur le moment présent, ou je risquais de me faire tuer au premier ennemi venu.

La chamane rentra alors la première dans la grande bibliothèque Miahualcane et nous entendîmes un horrible sifflement inhumain, je me bouchai vivement les oreilles avec une grimace, mais les Amazones ne semblait pas affecter. Dans la seconde qui suivit je sentis des perturbations inquiétantes dans le mana… Cette ville était loin d’être à bout de surprise.

J’allais rejoindre la chamane qui menait l’expédition,

-   Vous-avez aussi sentis cela ? qu’est-ce que ça peut-être ?

Demandais-je alors que nous arrivions dans la pièce centrale de la bibliothèque. Je n’avais sentis ça qu’une fois durant ma courte vie, et j’avais failli mourir… Mais ce ne semblait guère déranger les chamanes, ou au moins donnaient elles l’impression de ne pas en être gêné et continuaient d’avancer vers le centre de la pièce…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 02 novembre 2012, 10:54:54
Mythilène entra la première dans la bibliothèque. Hélène, de son côté, croisa le regard d’Acté. Les deux Amazones avaient, pour ainsi dire, grandi ensemble. Acté était sa plus proche rivale. Cette femme masquée, contrairement à elle, était née au sein de la Horde, et n’avait pas été recrutée par ces dernières. Hélène avait toujours eu un train de retard par rapport à Acté, et avait toujours essayé de la vaincre. C’était toujours le cas actuellement, et, si elles étaient rivales, elles étaient aussi de bonnes camarades. Qui mieux qu’un rival connaissait votre jeu ? Vos points forts et vos faiblesses ? Hélène et Acté se toisèrent mutuellement du regard, sans rien dire. Pour ces deux femmes, qui croisaient le fer depuis le plus jeune âge, c’était entièrement suffisant.

La Chamane s’aventura à l’intérieur de la bibliothèque, et sentit une nouvelle perturbation magique, suivie de cris venant des profondeurs de la bibliothèque. Elle regarda brièvement Calypso, puis Hélène, et leva alors une main.

« Vous-avez aussi sentis cela ? qu’est-ce que ça peut-être ? » demanda Edean.

La Chamane ne se donna pas la peine de lui répondre, et, de chacun de ses doigts, des orbes de lumière s’élevèrent, afin de se répandre dans les quatre coins de la grande bibliothèque, l’éclairant. Chacun des points lumineux libéra des rayons lumineux, reliant entre eux les quatre orbes de lumière. Un cinquième se trouvait au centre du toit, et fut rejoint par des diagonales lumineux, l’ensemble formant une espèce de rectangle dont les dimensions reprenaient celles de ce grand bâtiment.

« Voilà qui éclairera tes recherches, Calypso.
 -  Merci, Tante Mythilène. »

Personne ne s’était donné la peine de répondre à Edean, car sa question n’appelait à aucune réponse… Et ce d’autant plus qu’il l’avait pose à Myhtilène. Or, l’Amazone était réputée pour être très froide, et ce même avec ses sœurs. C’était une femme assez renfermée. Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’elle parle plus que nécessaire à un étranger, a fortiori de sexe masculin.

« C’est vraiment un trou, cette bicoque, commenta Danaé en levant la tête.
 -  C’est pas bien différent du reste de cette ville, renchérit Pirène en ouvrant un livre, qui tomba en poussières entre ses doigts.
 -  J’aurais besoin de quelqu’un pour surveiller la bibliothèque pendant que je ferais mes recherches…
 -  Orion y pourvoira, elle se tiendra sur le toit. »

C’était la position préférée de l’éclaireuse. De là, elle pourrait avoir une vue d’ensemble sur la région, et serait leur arrière-garde. Mythilène avait toute confiance en elle, et regarda les Amazones. Elles étaient toute une expédition. Calypso allait se charger de récolter les informations que la Horde recherchait, mais les autres allaient probablement s’infiltrer dans les profondeurs de Micahualca, et rejoindre ce temple souterrain.

« Je dirigerais l’expédition. Notre objectif reste le même : trouver la relique Pour cela, il va falloir commencer par établir un plan des profondeurs de Micahualca, et par se méfier. L’endroit est très dangereux.
 -  Donc, on ne se sépare pas ? demanda Cynna.
 -  Pas encore, répliqua rapidement Mythilène. Il faut déjà trouver en bas une zone facile à sécuriser, à partir de laquelle nous pourrons agir. Hélène, je te laisse nous guider. »

L’intéressée hocha la tête.

« Je préconise que le Nephalem nous accompagne ; il se trouvait également avec moi... »

Mythilène haussa les épaules, ce qui était une forme de confirmation.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 03 novembre 2012, 20:04:45

Je croisais les bras visiblement ennuyer, j’en ai marre que les Amazones me prenne pour un tas de merde juste bonne à se branler… Nous n’aurions pas été engagés dans une mission d’importance capitale, j’aurais sans doute provoqué en duel cette chamane orgueilleuse avant de la rendre folle, de la violer et de lui ouvrir le ventre de la gorge au pubis pour l’étrangler avec ses propre boyaux. Nom de dieu, ce n’est pas humain d’être aussi vaniteux, elle n’avait même pas daigné froncer les sourcils comme si j’étais un spectre invisible. Moi je me doutais de ce que c’était se sifflement et j’essayais juste de savoir ce qu’elle en pensait parce-que si c’était ce que je pensai être, ça pue violement pour nos tronches.

-   Je dirigerais l’expédition. Notre objectif reste le même : trouver la relique Pour cela, il va falloir commencer par établir un plan des profondeurs de Micahualca, et par se méfier. L’endroit est très dangereux.
-   Donc, on ne se sépare pas ? demanda une des Amazone que je crus reconnaitre comme une ancienne Tekhane.
-   Pas encore, répliqua rapidement la chamane. Il faut déjà trouver en bas une zone facile à sécuriser, à partir de laquelle nous pourrons agir. Hélène, je te laisse nous guider.
-   Je préconise que le Nephalem nous accompagne ; il se trouvait également avec moi...

Ha tout de même, on se souvient que j’existe… Et la chamane haussa les épaules sans rien dire, ce qui m’exaspéra encore plus. Mais je me rappelais avec amertume ce c’était passé ici, je portai sans m’en rendre compte la main à ma joue, je pouvais sentir la claque qu’Hélène m’a mise moins de cinq minute avant qu’on fasse l’amour comme des petits fous, je ravalais donc ma fierté et pris les devants aux côté de l’Amazone princière…

-   On va directement à l’arbre ou on passe d’abord par la nécropole ?

Lui demandais-je, au moins elle allait me répondre…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 04 novembre 2012, 10:58:54
Hélène s’avança donc, tandis que Calypso commençait ses recherches. La belle et discrète Amazone cherchait des livres en bon état, tandis que Mithylène observait la bibliothèque distraitement. Hélène ne se sentait nullement nerveuse, mais plutôt impatiente. Elle se rapprocha de cet escalier sombre par lequel elle était ressortie, laissant le Nephalem s’approcher d’elle.

« On va directement à l’arbre ou on passe d’abord par la nécropole ? » lui demanda-t-il.

Elle haussa les épaules, ne tardant pas à répondre :

« Cet arbre est trop dangereux. Mieux vaut passer par les profondeurs de la bibliothèque. »

Mythilène les suivait de près, les autres Amazones se mettant en marche. La Chamane restait très proche du Nephalem et de l’Amazone princière, et ouvrit l’une de ses mains, lançant une orbe de lumière qui les enveloppa. Myhtilène était une Amazone qui parlait peu, et les autres Amazones suivirent son exemple, parlant très peu, essayant de faire le moins de bruits possibles. Hélène s’avançait le long des couloirs, s’aventurant dans une autre partie des souterrains. Il y avait beaucoup de poussière, et de nobmreuses araignées, mais aucune trace des indigènes qui l’avaient agressé.

« Stop », lança alors Mythilène en tournant la tête vers un mur.

Surprise, Hélène se retourna, et vit Myhtilène tendre une main vers le mur. Un rayon magique en sortit, et on put voir à travers le mur. Il y avait une pièce condamnée, avec une trappe, également condamnée, au milieu. Pourquoi avoir condamné cette pièce ? La porte avait été condamnée. La Chamane hocha lentement la tête, et envoya un autre rayon, explosant la porte condamnée qui se trouvait là.  Les Amazones s’avancèrent lentement, Mythilène en tête. Elle s’avança lentement près de la trappe, et tendit un autre rayon, qui explosa la trappe, permettant de voir un long conduit noirâtre.

Sans attendre plus longtemps, Mythilène envoya une boule lumineuse, qui se perdit assez loin, avant d’exploser en contrebas, permettant d’entendre de nombreux animaux gargouiller en contrebas, remuant rapidement.

« Ce doit être le nid de ces araignées...
 -  C’est probable...
 -  Cynna, je t’en prie… »

Cynna hocha la tête, et s’approcha du conduit, pointant son puissant fusil d’assaut, et appuya sur la gâchette. Elle envoya une puissante grenade incendiaire qui explosa en contrebas. Les Amazones s’écartèrent prudemment, car une langue de feu remonta rapidement et furieusement le long du conduit, jaillissant entre elles. On put entendre les araignées couiner en contrebas.

« J’espère qu’il n’y aura aucun autre nid, commenta Danaé.
 -  Comme de simples araignées allaient nous effrayer, répliqua Acté en haussant les épaules, petite pique envers Hélène.
 -  On ne peut pas descendre par là...
 -  Alors, continuons notre route » répliqua Mithylène.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 06 novembre 2012, 11:43:46
-   Cet arbre est trop dangereux. Mieux vaut passer par les profondeurs de la bibliothèque.

J’acquiesçai de la tête en me dirigeant vers là d’où nous étions sortis de cet enfer, la chamane restait près de nous et sembla lancé un orbe de lumière qui nous illumina Hélène et moi, sans doute pour éclairer le chemin. J’avais compris maintenant que cette chamane était bien loin d’être sociable, mais quand elle nous jetait un sort même aussi inoffensif que celui-ci, elle pouvait au moins nous dire ces effets.

Nous nous engames donc dans un couloir sombre, il y avait pas mal d’araignée et de poussière, mais pour le moment rien de bien méchant. Le halo de lumière était bien pratique dans un endroit comme celui-ci et si nous en avions un comme ça précédemment nous aurions peut être pus éviter de tomber sur ces araignées géantes. Mais en tout cas aucune trace de la goule qui nous avait attaqué, les goules sont, au contraire des vulgaire zombies, capable de capable d’appliquer des stratégies militaire simple, de poser des pièges, de traquer des proies. C’est d’ailleurs ce qui les rend dangereuses, et j’avais l’impression désagréable d’être une proie vulnérable et même les puissantes et silencieuses Amazones ne me rassuraient pas tant que ça…

-   Stop !

Ordonna la chamane se tournant vers un mur et lâcha un rayon d’énergie pur qui vint exploser le mur de pierres en petits morceaux, dévoilant une porte condamnée. Un autre rayon lumineux vint exploser la porte et les Amazones purent s’engouffrer dans la pièce. Celle-ci était vide et je n’aperçus qu’une petite trappe également condamné que les Amazones entourèrent. Puis un nouveau rayon explosa la trappe et la chamane envoya une petite boule de lumière qui parut déranger quelques bestioles. Puis l’Amazones au fusil Tekhan pointa son arme et une détonation retentit, faisant couiner ce qui semblait être des araignées géantes.

-   J’espère qu’il n’y aura aucun autre nid, dit une des guerrières.
-   Comme si de simples araignées allaient nous effrayer, en répliqua une autre. Une belle rousse aux formes bien dessinées peut-être pas aussi belle qu’Hélène, mais d’apparence plus jeune qu’elle. J’aurais bien aimé la voir, elle entouré d’araignées géantes aux venins mortelles, Hélène avait failli mourir, mais c’était battus pour la gloire et sans sa vaillance nous ne serions sûrement pas là.
-   On ne peut pas descendre par là...
-   Alors, continuons notre route, lança la chamane en se dirigeant vers la porte.

Avec Hélène, nous reprîmes la tête du groupe en éclairant le chemin que nous avions déjà pris en sens inverse.

-   Vous savez, les nécromanciens adorent ces bestioles à huit pattes alors ça m’étonnerait que ce soit le seul nid dans toute la nécropole. De plus ils adorent les serpents et autres reptiles d’où la présence de dragons autour de l’arbre et ils aiment aussi les chats, alors nous pourront fort bien rencontrer des panthères. Et la nécromancie à sa base dans l’étude du corps humain alors attendez-vous à découper du mort-vivant et pas seulement des zombies…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 08 novembre 2012, 20:43:48
La route reprit donc après ce petit coup d’éclat. Les Amazones étaient nombreuses, et Edean ne tarda pas à rompre le silence en faisant part de son expérience et de son savoir. Mythilène ne dit rien, sachant déjà tout cela. Elle était une chamane, et savait de quoi les nécromanciens étaient capables. La présence de Draugr à Micahualca signifiait qu’il y avait des nécromanciens, mais elle ne pensait pas que les nécromanciens étaient à l’origine des nombreux dragons vivant dans cet arbre. Il y avait quelque chose qui lui échappait, et qui était en rapport avec cet arbre. C’était pour ça qu’elle avait tenu à ce que Calypso les accompagne, et fasse des recherches dans la bibliothèque. Son apprentie avait un certain talent pour dénicher des informations, et, si la bibliothèque contenait des indices ou des explications sur le rôle de cet arbre, elle était sûre que Calypso les trouverait.

« La nécromancie à sa base dans l’étude du corps humain alors attendez-vous à découper du mort-vivant et pas seulement des zombies… »

L’homme avait visiblement fini, et Acté fut la première à répondre.

« Des zombies, des serpents, et des panthères ? C’est une promenade de santé, ou nous risquons vraiment notre vie ? ironisa-t-elle.
 -  Peu importe ce qui nous tombe dessus, avança Cynna, mon fusil d’assaut s’occupera d’eux.
 -  Rien ne vaut une bonne épée bien tranchante, répliqua Acté. Trancher les membres, sentir le sang exploser sur son corps... Ah, c’est tellement bon !
 -  Je pourrais en dire autant pour mon arme. Imagine-toi te tenir à vingt mètres de ta cible, et pouvoir lui exploser le bras, entendre les coups de canon de ton arme, ces rugissements que la gueule de ton fusil fait en pulvérisant des corps, en les coupant à deux. Ne crois pas, ma sœur, que cette arme est un bâton pour jeunes pucelles, c’est un instrument de mort qui crache des balles puissantes.
 -  Arrête, tu vas me faire rêver... »

Les sujets de conversation des Amazones étaient généralement très féminins. Acté et Cynjna débattaient de l’efficacité létale opposant le fusil d’assaut tekhan de Cynna à l’épée très tranchante d’Acté, chacune se complaisant à imaginer les carnages que de tels équipements feraient sur des cibles. Le groupe continuait à avancer, explorant de nouveaux couloirs, Mythilène continuant à utiliser des orbes lumineuses. Elle était assez détachée de cette conversation, car elle utilisait sa magie pour dresser des cercles de perception. C’était le rôle d’une chamane en mission : avertir les autres d’éventuelles menaces.

Le groupe finit par descendre un escalier en marbre, très poussiéreux. Il y avait des colonnes à droite et à gauche. Le plafond était assez haut, et l’escalier assez profond. On pouvait voir d’indescriptibles fresques, avec de curieuses inscriptions.

« Vu la taille de ce couloir, glissa Pirène, il devait probablement s’agir du chemin officiel menant à cet arbre...
 -  Tout ce que ça m’évoque, c’est un couloir sacrificiel... » nota Acté en regardant autour d’elle.

L’escalier bifurquait quelquefois, mais restait très long, amenant le groupe à descendre profondément, avant d’arriver devant un long couloir sombre. Mythilène concentra dans sa main une autre orbe lumineuse, et la lança droit devant, permettant de se faire une idée de la profondeur du couloir.

« Merde... commenta Cynna. Sur le coup, j’ai l’impression de me retrouver dans un de ces films d’aventure minables avec des pièges partout.
 -  D’après nos informations, les Micahualcans aimaient bien les énigmes et les défis, mais, si nous nous trouvons vraiment dans un couloir sacrificiel, ils n’auraient aucune raison d’en avoir mis, intervint l’Amazone princière. Les pièges et les énigmes servaient à tester l’intelligence d’initiés, d’après ce que j’ai cru comprendre.
 -  Que serait un temple abandonné sans pièges tortueux, soupira Acté.
 -  Nous ne sommes pas seuls, lâcha alors Mythilène, rouvrant les yeux. Des animaux approchent... »

Mythilène leva alors la main, et l’orbe se mit à luire un peu plus intensément, se positionnant au-dessus du groupe. Il y avait, en hauteur du couloir, le long des murs, des espèces de trappes. Des varans agressifs ne tardèrent pas à débarquer. Ces longs reptiles à la peau grisâtre avaient une longue langue sifflante, et descendaient sur le sol, ou avançaient le long des murs. Les varans micahualcans avaient toutefois quelques spécificités typiques de Terra, comme le prouva l’un des varans en crachant un jet toxique vers Hélène. Cette dernière bondit en arrière, et vit la salive du varan faire fondre le sol.

« C’est parti pour un peu d‘exercice ! »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 09 novembre 2012, 18:08:24
-   Des zombies, des serpents, et des panthères ? C’est une promenade de santé, ou nous risquons vraiment notre vie ? Demanda la jeune rousse en armure légère.
-   Peu importe ce qui nous tombe dessus, mon fusil d’assaut s’occupera d’eux… rétorqua la Tekhane.

Je souris un peu et ne fis plus attention à elles, me concentrant plutôt sur le couloir que nous traversions, de toute façon ça prouvait que les Amazones, toute guerrières qu’elles soient, reste avant tout des femmes. Nous descendîmes dans un grand escalier en marbre poussiéreux avec des colonnes de chaque côté, les murs étaient couvert de fresque étrange. Je m’approchai d’une d’entre elle, elle était à moitié effacer, mais on pouvait toujours apercevoir le dessin représentant un gigantesque trône vide avec une inscription dans la même langue incompréhensible que dans la bibliothèque.

-   Vu la taille de ce couloir, il devait probablement s’agir du chemin officiel menant à cet arbre... glissa une guerrière que je n’avais pas remarqué avant.
-   Tout ce que ça m’évoque, c’est un couloir sacrificiel... dit la jeune et belle Amazone masqué.

En effet sur l’icône a côté de celui que je regardais, on pouvait voir une longue procession d’humanoïde en tenue blanche descendre de la lumière vers l’obscurité ou les attendaient des monstres que je ne pus identifier. Enfin c’est ce que je croyais voir sur cette fresque à moitié démolie par le temps… Puis le groupe se remit en marche, pour finalement déboucher sur un long couloir sombre, la chamane voulut l’éclairer, ce faisant une idée de la profondeur de celui-ci.

-   Merde... Sur le coup, j’ai l’impression de me retrouver dans un de ces films d’aventure minables avec des pièges partout.

Elle n’avait pas tort cette Tehkane, même si se serais étonnant que les Miahualcans eussent piégé leur propre temple. Mais il était possible que la goule de tout à l’heure nous tende un piège et même entourer de fières guerrières Amazones, je redoutais cette créature d’un autre monde.

-   Nous ne sommes pas seuls. Des animaux approchent…

Lâcha soudainement la chamane en levant la main pour inonder de lumière le couloir sombre, nous permettant d’apercevoir des sorte de grand lézards à la peau grise s’avancer vers nous et apparemment ils n’étaient pas pacifique. L’un d’eux cracha même une curieuse substance dans la direction d’Hélène, ce fut fulgurant, mais l’Amazone princière réussit à l’esquiver d’un bond en arrière. Sans doute que cette salive était de même nature que le venin de ces araignées géantes, en ce cas nous avons bien fait de garder la seringue d’antidote. D’ailleurs je me promettais de la donner à la chamane pour qu’elle puisse l’examiner une fois de retour au camp, si nous y retournons un jour. Alors les lézards se mirent à avancer de concerts et l’un d’eux cracha… Je sais que l’Amazone visé quelle qu’elle soit aurait pu facilement l’éviter, mais grâce à mon pouvoir de télékinésie, je figeais le cracha en l’air et le retourna sur la bestiole qui se mit à se liquéfier sous nos yeux avec force sifflements d’agonie…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 11 novembre 2012, 21:55:47
Les varans micahualcans étaient bien plus agressifs que des varans normaux, et se mirent à se déplacer rapidement. L’un d’entre eux bondit vers Acté, mais n’eut pas le temps de faire grand-chose. Un rayon magique fusa de la main de Mythilène, et atteignit le varan de plein fouet, le carbonisant. Son corps tomba sur le sol, brûlant doucement. Ce fut le seul coup qu’elle parvint à faire avant que les épées ne se mettent à parler. Les Amazones évitaient les jets d’acide avec grâce, attaquant vite et fort, dans la plus pure tradition de combat des Amazones. Elles portaient précisément des armures légères, voire même pas d’armures, pour pouvoir compter sur leur rapidité. Acté frappa l’un des varans avec son gantelet, avant de planter sa longue épée dans sa peau, la ressortant rapidement pour retourner se battre.

Le combat contre ces créatures était assez inégale pour eux. Les jets de feu de Mythilène fusaient dans tous les sens, tuant les varans qui restaient éloignés, tandis que les Amazones, défendant chacun un flanc, tranchaient les monstres, sans trop craindre de leurs jets toxiques. Elles étaient attentives et vigilantes, fléchissant les genoux quand la situation l’exigeait, roulant de côté, évitant les griffes et les morsures des bestioles. Cynna était la seule à ne pas prendre part au combat, car elle préférait économiser ses munitions contre des ennemis un peu plus dangereux. Les varans furent ainsi rapidement maîtrisés, et les Amazones se regardèrent entre elles.

« Ce combat était ridicule », nota rapidement Danaé.

Cette phrase résumait l’avis général du groupe, et les Amazones se remirent rapidement en marche après ce petit interlude. Elles marchèrent le long de ce large couloir, jusqu’à voir des lueurs au loin. Les Amazones se rapprochaient, et Mythilène sentait un important puits magique à proximité. Une énorme source pleine de vie.

« Nous approchons des racines de l’arbre, lâcha la Chamane.
 -  Je vais peut-être enfin pouvoir servir à quelque chose », plaisanta Cynna.

Il n’y eut même pas l’ombre d’un sourire sur le visage sérieux de la Chamane. Mythilène restait concentrée. On pouvait voir des lueurs enflammées au fur et à mesure que le groupe approchait. C’était l’immense arbre rempli de dragons, et probablement d’autres créatures. Le groupe atteignit ce dernier, et put voir que ce dernier était effectivement très grand. Il était immense, s’étalant dans un immense hall, et elles avaient débarqué dans un secteur entouré de grosses racines. Il y avait, devant elles, une petite estrade avec un ancien autel, confirmant l’aspect très religieux de cet arbre. Mythilène était perturbée.

« La résonance magique que nous avons perçu provient de cet arbre. J’ai rarement senti, de ma vie, une telle source magique.
 -  Qu’est-ce que cela veut dire, ma sœur ? demanda Hélène.
 -  Que la prudence est de mise, rétorqua Mythilène.
 -  Cet autel devait servir lors de rituels religieux, nota Acté. Le prêtre... Ou ce qui faisait office de prêtre ici, devait se tenir ici pour organiser les prières.
 -  Ce serait conforme avec les informations que nous avons découvert sur Micahualca, renchérit Pirène, levant la tête. Cet arbre doit être le cœur de ce temple souterrain. »

Mythilène s’était avancée vers l’écorce de ce grand arbre verdâtre, et posa lentement sa main dessus. Elle frémit, rentrant, pour ainsi dire, en communion avec l’arbre. Ce dernier n’était pas naturel, ce que tout un chacun pouvait déduire.

« C’est un arbre de magie. Il se nourrit de réserves magiques par ses racines.
 -  Qu’est-ce que ça veut dire ?
 -  Les racines de cet arbre s’enfoncent dans les entrailles de Micahualca. Je peux me tromper, mais je pense que cet arbre n’a pas qu’une simple fonction religieuse. Il devait alimenter toute la ville, et être à l’origine de l’agriculture artisanale dans les jardins micahualcans. »

La Chamane pouvait le sentir. L’arbre émettait des pulsions magiques, et elle le sentait pomper la magie venant des racines. Elle avait les yeux fermés, et n’entendait pas grand-chose. Elle était dans un état de transe magique, et, dans cette situation, il était inutile d’essayer de communiquer avec elle. La Chamane n’entendait que les échos de la magie, et parvenait à faire part de ses observations.

« Il est en train de mourir. Ses réserves magiques s’épuisent. C’est fascinant. »

Elle s’écarta de l’arbre, se retournant vers les Amazones.

« Il nous faut suivre ces racines. Les plus grosses sont les plus intéressantes. Il faut savoir d’où cet arbre puise sa magie.
 -  En quoi ceci nous permettra de trouver les artefacts ? » rétorqua une Acté soupçonneuse.

Mythilène la regarda, légèrement agacée, et se força à lui répondre :

« Les artefacts micahualcans sont liés à la magie. Il faut en savoir plus sur le fonctionnement de cette toile magique. Ceci nous permettra, non seulement de savoir les artefacts se trouvent, mais aussi comment les récupérer. »

C’était un plan fondé, mais il allait probablement falloir se séparer pour remonter le long des racines.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 14 novembre 2012, 15:21:11
Le combat contre ces gros lézards au cracha mortel fut bien court et je n’eus qu’à peine le temps de tirer mon sabre que c’était fini. Les Amazones avaient semblée danser parmi les montres, une danse mortelle où les lames tranchaient des cous, brisaient des os, empalaient ses quadrupèdes et faisaient gicler une mare de sang rouge sur les corps pourtant sexy des guerrières.

-   Ce combat était ridicule, dit une Amazone à la longue chevelure brune et dont les minces vêtements laissait apercevoir de nombreux tatouages, certes ils étaient moins impressionnant que ceux de la chamane, mais tout aussi intrigant.

Les Amazones se consultèrent du regard, elles étaient toutes couvertes de sang sauf la chamane qui éclairait le champ de bataille tout en envoyant des rayons incendiaire et la Tekhane qui avait préféré garder ses munitions pour plus tard et était resté en retrait. La chamane n’eut même pas à l’ordonné, les guerrières se remirent en marche d’elle-même comme d’un commun accord. Nous nous remîmes donc à marcher dans ce grand couloir sombre, petit à petit je sentis, à l’instar de la première fois, une intense chaleur oppressante m’étouffer presque, une odeur de soufre vint m’emplir les narines et de la poussière me piquer les yeux. Puis soudain, alors que je croyais cuire sur place, la chaleur étouffante céda brusquement à un froid frigorifiant qui me fit un peu claquer des dents. Des petites torches accrochées aux murs brillaient dans l’ombre alors que moi aussi je sentais la force magique de l’arbre, c’était puissant, encore plus enivrant que faire l’amour comme un fous, mais c’était bien plus dangereux…

-   Nous approchons des racines de l’arbre…
-   Je vais peut-être enfin pouvoir servir à quelque chose, dit la Tekhane sur le ton de la plaisanterie.

Alors que nous approchions de ce devait être la base du tronc de l’immense arbre, je m’aperçus que les centaines voire les milliers de dragons qui le peuplait m’étaient pas plus gros qu’une souris à l’échelle de cet arbre monumental. Devant nous, un autel de pierre grand comme un homme trônait, à quoi pouvait-il bien servir ? Je m’approchais de l’autel sans me préoccuper des Amazones et j’eus rapidement la réponse à ma question quand je découvris poser sur la table de pierre, un vieux poignard sacrificiel. Ce poignard ouvragé était en bronze et sa lame serpentait légèrement, sans doute pour un meilleur tranchant, un rubis de la taille de mon poing était incrusté dans le manche en plus de toutes les dorures dont il était paré. Ce devait sûrement être les vies des sacrifiés qui nourrissaient l’arbre et les nécromanciens devaient se servir des cadavres pour leurs expériences. Le but ultime de nécromans est de recréer la vie afin de « donner » la mort comme une bénédiction et c’est peut-être parce que les dieux ont eu peur de se culte de mort qu’ils ont maudis la ville. Je me retournais, le poignard en main, pour voir la chamane poser sa main sur l’écorce de l’arbre et rentre dans une sorte de transe. Moi, la première fois, dès que j’ai à peine effleuré cet arbre, j’avais failli finir dans l’estomac d’un dragon…

-   Il est en train de mourir. Ses réserves magiques s’épuisent. C’est fascinant.

Pas besoin d’être connecté à lui pour le voir ça qu’il dépérissait, certes il était encore majestueux, mais il avait visiblement déjà perdu de sa superbe d’antan. La chamane se retourna vers le groupe rassemblé autour d’elle.

-   Il nous faut suivre ces racines. Les plus grosses sont les plus intéressantes. Il faut savoir d’où cet arbre puise sa magie.
-   En quoi ceci nous permettra de trouver les artefacts ? demanda la belle guerrière rousse.
-   Les artefacts micahualcans sont liés à la magie. Il faut en savoir plus sur le fonctionnement de cette toile magique. Ceci nous permettra, non seulement de savoir où les artefacts se trouvent, mais aussi comment les récupérer.

Je reculais pour suivre les racines des yeux, elles étaient nombreuses est partait un petit peu dans tous les sens, sans doutes finissaient-elles da la nécropole que nous avions visité, mais ce n’était qu’une supposition. Mais soudain le sol se mit à trembler, les dragons se terrèrent au creux des branches secoués par cette perturbation subite. Des rochers se décrochèrent des murs, un d’eux tomba non loin du groupe, menaçant d’écrabouiller les belles Amazone et bouchant la sortie. Ce fut violent, mais ce fut court et le calme revint vite, mais des pas résonnèrent s’approchant, nous n’étions pas seul ici.

Dans le brouillard de poussière qu’avait provoqué le tremblement, je vis une silhouette s’avancer vers le groupe, sans se presser. Puis je pus la voir, la liche, un grand squelette habiller d’un manteau pourpre déchiqueter par le temps, elle arrivait et à ses côtés je pus voir deux goules presque identique. L’une se déplaçait accroupis et son maître tapotait ses doigts sur le crâne chauve de la bestiole. Les orbites vides de la liche brillaient d’une lumière rouge surnaturelle, et elle semblait sourire, mais c’était juste la forme de son crâne qui était ainsi et une voix grave digne d’un stentor résonna dans nos têtes, semblant venir de partout.

-   Et bien, nous avons des visiteurs apparemment… je me présente : je suis Nabû-kudurri-uṣur cinquième du nom, le roi-liche et dernier roi de Micahualca. Cette cité est morte depuis trop longtemps à cause des erreurs de mon frère Dārayawuš… Mes serviteurs m’ont signalé votre intrusion dans mon domaine et il parait même que certains d’entre vous se soient entretenus avec les damnés… Ces vermines qui remettent en cause mon omnipotence…

La liche leva la main est une éblouissante lumière blanche vint s’accumuler dans sa main squelettique, et lança son orbe incandescent sur une Amazone au hasard, ce qui déclencha une forte explosion et creusa un immense cratère fumant. L’onde de choc nous fîmes à tous mordre la poussière tandis que le monstre et ses acolytes se rapprochaient de nous. Il choisit de s’approcher de la chamane, il devait sentir la magie irradié le corps de l’amazone bien que ce n’était presque rien par rapport à ses propres pouvoirs. Anticipant sont ordre une des goules alla relever l’Amazone et avec une clef de bras l’amena à son maître. Celui-ci caressa la peau de la chamane de ces doigts glacé…

-   Tu ne peux pas imaginer ce qu’on ressent, seul dans une ville morte depuis quelques milliers d’années… Cela fait longtemps que ma dernière femme a dépérit et mes enfants avec elle… je n’ai pas touché de femme depuis… Trop longtemps…

Dit Nabû en faisant glisser ces mains gelées sur le corps de l’Amazone, alors que la goule la tenait fermement alors que l’autre était prête à nous égorgés.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 14 novembre 2012, 17:28:14
Les Amazones observaient silencieusement l’arbre et les racines qui en partaient. Les suivre ne les dérangeait pas, mais il faudrait se séparer. Les belles femmes réfléchissaient déjà  aux équipes à former. Hélène et Acté seraient sûrement ensemble. Étant des rivales, elles se connaissaient parfaitement, et formaient donc de très bonnes coéquipières. Pirène irait sûrement avec Cynna, laissant Danaé avec Mythilène. Un choix judicieux, car l’amitié de Danaé avec Léda faisait d’elle une guerrière ayant des capacités magiques. Les Amazones commençaient à se constituer, lorsque le sol se mit à vibrer.

« Que se passe-t-il ?
 -  Attention ! »

Des rochers étaient en train de tomber, et les Amazones évitèrent cet éboulement en bondissant lentement. La sortie était, pour le coup, obstruée, et de la poussière se répandait partout. Qu’est-ce qui avait pu provoquer cet éboulement ? Les Amazones n’eurent pas le temps de se poser cette question qu’une espèce de bombe magique vint les aveugler. Lorsqu’elles reprirent contenance, ce fut pour voir une scène assez curieuse. Deux épaisses goules se tenaient sur scène, l’une tenant en respect Mythilène, tandis qu’une autre, griffes déployées, se tenait devant les sœurs. Il y avait, enfin, une Liche, qui se mettait à parler d’une voix caverneuse et forte. Un individu au nom interminable, Nabû-quelque-chose, qui se décrivait comme le dernier roi de Micahualca. Il expliqua à Mythilène que la cité avait péri à cause des erreurs de son frère... Tout cela était bien mystérieux, mais résolvait un certain nombre de questions.

Accroupies, les Amazones se remettaient lentement. Leur chef était entre les mains de l’ennemi, mais elles ne s’en faisaient pas trop pour elle. Une goule avait commis l’erreur de tenir Mythilène par le bras, immobilisant sa main derrière elle. On n’immobilisait pas un sorcier ainsi, car les mains étaient généralement l’organe par lequel les magiciens utilisaient la magie. La goule avait commise une étrange erreur tactique, et la Chamane ne dit rien, sentant les doigts glacés de Nabû se promener sur sa joue.

« Je  n’ai pas touché de femme depuis… Trop longtemps…
 -  Le temps est venu pour toi de goûter aux joies du repos éternel. »

Mythilène avait perdu sur un ton assez détaché, froid et blasé. Ses mains se mirent à luire, et elle envoya une puissante décharge d’Air qui souffla la goule comme une paille, l’envoyant heurter les racines. Immédiatement, les Amazones se mirent en place. La seconde goule, avec ses interminables griffes, fondit droit vers l’Amazone la plus proche, Acté. Cette dernière brandit son bouclier, et les griffes de la bestiole crissèrent contre ce bouclier solide, fait dans un alliage très résistant. La première goule, renversée, se releva, cherchant à foncer vers la Chamane, mais une série de balles s’abattit alors sur son corps, provoquant de violentes explosions. La goule perdit une jambe, et glissa sur le sol, poussant des grognements, avant qu’une partie de sa tête n’explose. Le fusil d’assaut de Cynna avait parlé. Les balles incendiaires étaient mortelles.

Acté, de son côté, repoussa la goule, qui bondit en arrière, et tenta d’attaquer l’Amazone par le flanc. Elle anticipa ses mouvements, et para avec son bouclier, forçant à nouveau la goule à se reculer, et attaqua elle-même, frappant avec sa lame. La goule fut un peu plus réactive que prévue, esquivant, et choisit d’attaquer une Amazone dénuée de bouclier. Son choix se porta sur Danaé, et les griffes cinglèrent vers elle. Agile, Danaé bondit en arrière, esquivant, puis frappa avec son épée, arrachant l’extrémité de plusieurs des griffes du monstre. Elle se tint ensuite en position, lame pointée vers la goule, et lui fit un petit sourire, avant de lui faire signe d’approcher.

« Si tu crois qu’un déchet comme toi me fait peur... »

Mythilène, de son côté, faisait face à la Liche, envoyant un sort magique qui rebondit contre celui du Roi. La Liche semblait amusée par la situation, et Mythilène, en grognant, envoya une puissante charge élémentaire, des arcs électriques mélangés à des jets de feu. Il y avait des explosions partout, et la Liche utilisait un bouclier, avant d’envoyer une attaque de zone. La Chamane poussa un cri de surprise, et tomba sur le sol, en contrebas. La Liche envoya un arc électrique intense vers elle, et Mythilène l’évita en se téléportant, avant d’essayer de surprendre l’ennemi en envoyant des cristaux de glace. Le Roi déchu forma toutefois un bouclier pour se protéger, les cristaux de glace explosant contre la barrière.

La Chamane réalisa alors qu’un filet de sang s’échappait de ses lèvres. Elle l’essuya d’un coup de langue, avant de se reconcentrer sur son adversaire.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 16 novembre 2012, 23:26:24
-    Le temps est venu pour toi de goûter aux joies du repos éternel.

La chamane avait lâché cette phrase avec froideur, on aurait presque pu penser que la présence de la liche et des goules la laissait indifférente ou au pire l’ennuyait plus qu’autre chose… La seconde d’après elle envoyait valdingué au loin le cadavre ambulant qui la tenait par le bras et les deux sorciers commencèrent un duel intense, s’envoient leurs sorts respectifs qui provoquèrent bien des dégâts sans jamais toucher le roi-liche. L’Amazone fut même aux portes de l’échec quand allongée sur le sol, nous pûmes voir un éblouissant arc de lumière fondre sur elle, mais un millième de seconde avant qu’elle ne finisse carboniser elle réussit à se téléporté et a contre-attaqué, en vain.

Pendant ce temps-là, les autres Amazones c’étaient préparées à affronter les non-morts. L’Amazone Tekhane acheva la première goule, lui vida la moitié d’un chargeur dans le corps et lui arrachant un partie du crâne d’une balle explosive. Cependant la seconde goule, après avoir attaqué la belle rousse qui c’était défendue grâce à son boucliers, contre lequel les griffes de la créature crissèrent horriblement et celle-ci après avoir habilement esquivé un coup d’épée décida de changer de cible. Rapide la goule chargea la guerrière tatoué qui dû esquiver pour ne pas finir coupé en deux. La guerrière frappa et trois doigts s’envolèrent avec un petit peu de sang.

-   Si tu crois qu’un déchet comme toi me fait peur...

 La bête regarda sa main avec étonnement avant de reporter son attention sur son adversaire, celle-ci était confiante et lui faisait signe d’approcher, un petit sourire carnassier aux lèvres. Et alors qu’un simple zombie aurait avancé et ce serait fait découper, la goule parut analyser la situation… Elle fut fulgurante et ce mettant bien dans l’alignement de sorte que l’Amazone Tekhane ne puisse lui tirer dessus sans toucher sa sœur, le non-mort vint se jeter au sol juste devant la guerrière et avant que celle-ci ne puisse réagir, la goule mordit sauvagement un de ces mollets, la faisant tomber au sol déséquilibrer.

Malgré cela, le combat magique entre la chamane Amazone et le roi-liche se poursuivait comme  si de rien n’était et causant toujours de plus gros dégâts. Il y avait des explosions, des coups de tonnerres, de la fumée un peu partout et dans nos esprits la voix tonitruante du roi résonnait pour entraver tout effort de concentration…

-   De mon temps, les femmes étaient plus dociles, surtout avec leurs rois… Tu fais une bien piètre sorcière, voyons donc si le rôle de zombie te convient mieux…

Alors l’air se comprima autour du cou de la chamane et il exerça une forte pression afin de l’étrangler.

En plein milieu de ce champ de bataille, je parvins à me ressaisir et je pus donner un coup de sabre à la goule qui essayait de détacher la chaire du tibia de la guerrière tatoué. D’un bond en arrière celle-ci esquiva mon coup de sabre et contre-attaqua avec un coup de griffe en ma direction…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le samedi 17 novembre 2012, 09:54:18
Le combat n’était pas aussi simple que les Amazones l’auraient espéré. Mythilène était en peine, et Danaé commit une erreur de débutante. Contrairement à ses autres sœurs, elle avait également quelques capacités magiques, certes assez faibles, mais malgré tout suffisantes pour sentir une perturbation magique importante chez la Chamane. Elle tourna donc lentement la tête, de manière presque imperceptible, pour voir ce qui se passait. La goule en profita, utilisant cet angle mort pour bénéficier d’un angle de frappe, et Danaé se retrouva avec une goule qui planta ses crocs dans sa jambe, s’enfonçant jusqu’à l’os. Elle poussa un hurlement de douleur, et tomba au sol, une douleur atroce remontant le long de son corps. Elle vit alors le Nephalem s’approcher pour tenter de déloger le monstre de là, mais ce dernier était plutôt bien accroché, et le sang coulait à flots de sa blessure.

Entre-temps, le Roi-Liche enfermait Mythilène dans un étau. Cette dernière sentait la respiration lui manquer, tandis que le macchabée continuait à lui parler, l’insultant en la traitant de « sorcière ». Il est vrai que, dans les faits, rien ne différenciait une Chamane d’une sorcière, vu que les deux utilisaient la magie, mais Mythilène ne se considérait pas comme telle. Elle sentait l’air se raréfier autour d’elle, et fermait les yeux, utilisant sa magie pour repousser les assauts de ce dernier, pour pouvoir respirer. Les Liche étaient généralement de puissants sorciers, et celui-ci ne faisait pas exception. La Chamane avait déjà affronté des Liches, mais celle-ci était redoutable. Nabû’ ne se laisserait pas faire facilement, et la Chamane parlait rapidement, murmurant des invocations et des formules magiques avant de ne plus pouvoir respirer. Ses mains se mettaient à briller intensivement, et elle avait les yeux clos. Peu à peu, on put percevoir de violentes vibrations le long du sol, des murs, provoquant des crevasses et des failles, des fissures.

« Il faudra plus que de vulgaires vibrations pour m’effrayer, sorcière. »

Il se mit à rire, un rire gras et froid, légèrement grinçant.

« Ta résistance est plaisante. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de me marier, une erreur que je compte réparer. »

Mythilène continuait à psalmodier, et des lueurs semblèrent s’échapper depuis les failles, fondant vers la Chamane. Mythilène continuait à murmurer dans une langue ancienne, spécifique aux chamanes. Elle happait à elle la magie de l’arbre afin de renforcer brièvement ses propres pouvoirs, et, quand Nabû’ le réalisa, il tenta d’envoyer vers elle des éclairs. Les arcs électriques rebondirent sur l’une des mains de Mythilène, et, quand elle rouvrit les yeux, son potentiel magique était bien plus puissant. Elle envoya une onde magique depuis son autre main, renversant Nabû’.

Pendant ce temps, Acté s’était rapidement rapprochée de la goule qui attaquait le Nephalem. Danaé pissait littéralement le sang, et était à moitié comateuse. Elle allait avoir besoin de soins urgents. C’était un fait indiscutable. Acté se rapprocha donc de la goule, et fut un peu plus rapide que les autres. En sentant la femme se rapprocher, la goule se retourna, mais se reçut la charge d’Acté, son bouclier frappant la goule recourbée. Elle tomba sur le sol, et évita la lame d’Acté, bondissant de côté. Elle brandit ses doigts griffus, prête à les abattre sur l’Amazone... Mais une épée jaillit alors au milieu de sa poitrine. Dans son dos, Hélène avait frappé, donnant un solide coup d‘estoc. Du sang verdâtre jaillit de la bouche de la goule, et Hélène retira rapidement son épée, avant de pousser le corps sur le sol, où Acté, soupesant son bouclier, le fit tomber sur la nuque de la goule. Ce bouclier était autant une arme offensive que défensive, et il s’écrasa sur la nuque de la goule, la brisant à moitié.

Au même moment, Nabû se relevait, et envoyait de puissants arcs électriques vers myhtilène, qui lévitait. Les éclairs rebondirent autour d’un bouclier sphérique la protégeant, et elle tendit ses mains vers lui, envoyant de puissants sorts magiques qui frappèrent la Liche, la faisant exploser en mille morceaux. Mythilène retomba alors sur le sol, et tituba lentement. Elle remarqua alors que Danaé était blessée, et vit rapidement qu’elle était en train d’avoir une hémorragie.

« Donnez-lui une Hirondelle ! »

Acté sortit de sa ceinture une petite fiole, et amena Danaé à la boire. L’élixir de l’Hirondelle, faiblement toxique, avait d’importants effets curatifs. Tandis que Danaé buvait, et que ses sœurs étaient regroupées autour d’elle, Mythilène tendit ses mains, et se mit à psalmodier à nouveau, utilisant sa magie blanche pour soigner la jambe de Danaé. Elle posait sa main sur la plaie béante, et, peu à peu, on vit les tendons se reformer, les morceaux d’os explosés se remettre en position, et la peau cicatriser rapidement. Mythilène se releva ensuite, et annonça qu’il fallait ramener Danaé au camp. Cette dernière semblait gênée d’être devenue un poids.

« La sortie est obstruée », rappela Acté.

Un soupir traversa les lèvres de Mythilène.

« Alors, continuons notre route. Dès que nous trouverons un chemin pour te rapatrier, Danaé, l’une de nos sœurs le prendra avec toi.
 -  Je me sens bien, protesta Danaé.
 -  Pour te soigner, j’ai du accélérer le processus normal de cicatrisation du corps. Même pour une Amazone, c’est très fatigant. Cet endroit est dangereux, et je ne veux pas d’un poids dans notre expédition. »

Mythilène avait des mots durs, mais justes.

« Tu as vaincu la Liche ? s’enquit Hélène.
 -  Non, répliqua-t-elle rapidement. Son esprit erre à la recherche d’un corps. Je n’ai pas pu le sceller... Une erreur que je compte bien réparer sous peu. »

Des gouttes de sueur perlaient lentement des joues de Mythilène. Pour remporter cette bataille, elle avait du se servir des flux magiques de l’arbre pour artificiellement augmenter ses pouvoirs magiques, mais elle commençait à subir les contrecoups de cette technique. Elle avait perturbé son équilibre magique, et il allait falloir un peu de temps pour que ce dernier se remette en place. L’Amazone princière hocha lentement la tête, puis se retourna vers Edean.

« Merci pour ton aide », dit-elle, comme pour essayer de détendre l’atmosphère.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 17 novembre 2012, 12:53:32
La goule fonçait sur moi toute griffe en avant et je m’apprêtai à parer quand en plein milieu de sa charge, la créature fit soudain demi-tour pour faire face à la guerrière rousse qui lui envoya son bouclier dans les cotes avant de lancer un coup d’épée fulgurant. La bestiole l’évita habilement d’un petit bond calculé, mais elle n’avait sans doute pas prévue qu’Hélène la transperce de part en part avant de jeter son corps à terre d’un coup de pied. Elle n’était pas encore morte malgré la flaque de sang qui entourait son corps hideux, et la belle rousse écrasa alors son lourd bouclier sur la nuque du non-mort le renvoyant une fois pour toute dans le royaume d’Hadès.

Pendant ce temps, le combat entre les deux magiciens basculait en faveur de la chamane Amazone qui avait réussie à la faire tomber à terre, à contrer un sort de la liche et à concentrer dans ses mains une telle puissance que même les dieux l’aurait craint. Puis projetant ses mains vers le squelette, elle libéra ses dernières forces décuplées par celles de l’arbre. Les orbes lumineux et éblouissant de la chamane allèrent frapper le roi dont le corps squelettique explosa littéralement en petit morceaux. Mais la guerrière tatouée tenait sa jambe en proie à une atroce souffrance, sa plaie ouverte pissait le sang, un morceau de chaire était resté dans la gueule du monstre et on pouvait voir l’os du tibia mit à nu.

-   Donnez-lui une Hirondelle !

La rousse prit rapidement une petite fiole à sa ceinture et en versa le contenu directement dans le gosier de la blessée. Tandis-que je sentais une fois de plus la chamane utilisée ses pouvoirs de guérisons, je vis avec ébahissement la plaie se refermer à vue d’œil. Puis d’un ton neutre, la chamane décida qu’il fallait ramener la blessée au camp…

-   La sortie est obstruée...
-   Alors, continuons notre route. Dès que nous trouverons un chemin pour te rapatrier, Danaé, l’une de nos sœurs le prendra avec toi, dit la chamane avec un soupire de lassitude.
-   Je me sens bien, tenta de répliquer l’Amazone tatouée.


Sa jambe avait parfaitement été réparée et je pouvais comprendre le sentiment de déception qui devait l’envahir à cet instant, renoncer si près du but aurait été criminel. Mais la chamane avait raison, si fallait encore affronter des non-morts aussi dangereux, elle ne pourrait plus faire le poids et la guerrière tatouée ne ferait que nous ralentir.

-   Tu as vaincu la Liche ? demanda alors Hélène…
-   Non, son esprit erre à la recherche d’un corps. Je n’ai pas pu le sceller... Une erreur que je compte bien réparer sous peu.
-   Merci pour ton aide, me dit-elle gentiment.
-   De rien Hélène.

Dis-je avec un sourire avant de me rapprocher un peu de la chamane qui visiblement avait été exténué par le combat.

-   Et moi, que dois faire ? avec qui ferais-je équipe ?
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 18 novembre 2012, 14:31:46
« Et moi, que dois-je faire ? Avec qui ferais-je équipe ? » s’enquit le Nephalem.

Les Amazones le regardèrent silencieusement, et Mythilène se mit à parler :

« Pour l’heure, notre priorité est de retrouver une sortie pour permettre de rapatrier Danaé. Nous reprendrons ensuite notre route. »

Mythilène cherchait une sortie, et ce fut Danaé qui en trouva une. Elle inspectait l’autel, et finit par trouver, sous l’emplacement où on mettait le livre, un interrupteur. En appuyant dessus, une partie de la terrasse s’écartait, laissant apparaître un escalier concentrique qui s’enfonçait.

« Je ne vois aucune autre sortie », s’exclama Danaé.

Mythilène hésita brièvement, mais le groupe ne pouvait plus rester là trop longtemps. Les dragons étaient toujours là, menaçants et hostiles. Si le groupe tardait trop, ils les attaqueraient, c’était indéniable. La Chamane fit donc signe, et le groupe de mit en marche. Danaé refusa qu’on l’aide à marcher, mais elle boitait lentement, et restait prudemment en retrait, avec une Amazone juste derrière elle. Les Amazones étaient certes des femmes fières, mais elles étaient aussi solidaires. Danaé était gênée, mais les Amazones n’allaient pas inutilement l’enfoncer. Elle s’était battue, et avait été blessée. Ce genre de choses arrivait à tout le monde, et, si les femmes ne lui disaient rien, elles comprenaient ce que Danaé vivait. La honte... L’aider, proposer de la tenir, serait une forme d’humiliation inacceptable.

L’escalier était assez long et sombre, et Mythilène utilisait à nouveau un orbe de lumière. Elle était fatiguée, mais un tel sort n’était pas très épuisant. Hélène et Edean étaient en tête, Acté fermant la marche. L’escalier menait sur un long couloir sombre, et, à gauche comme à droite, il y avait des espèces de curieux hiéroglyphes. On pouvait y voir des images avec de curieux sigles, des inscriptions, et des pictogrammes. En fronçant les sourcils, Hélène reconnut alors des toiles d’araignée.

« Je crois que nous approchons du nid... »

L’Amazone princière sentit assez rapidement une odeur de soufre, et s’avança, prudente. Elle finit par apercevoir les traces de la bombe de Cynna. Le feu brûlait encore, incendiant les cocons et les toiles dans une grande pièce. Le groupe se trouvait visiblement dans les profondeurs du temple, et Danaé continuait à les ralentir. Elle essayait d’avancer vite, mais devait parfois s’appuyer contre le mur. Les flammes étaient assez éblouissantes. De nombreuses carcasses d’araignées étaient en train de brûler ici et là.

« Continuons notre route, reprit Mythilène. Il faut trouver une sortie. »

Il ne s’agissait pas que de sauver Danaé, mais aussi permettre une solution de repli, en cas de problème. Danaé étant hors-jeu, les Amazones refaisaient entre eux leurs groupes. Il n’était plus questions de duos, mais plutôt d’un trio. Hélène et Acté iraient ensemble, avec Edean, et Mythilène resterait avec Pirène et Cynna. Acté et Pirène en discutaient entre elles, et elle s’avança ensuite vers la femme, leur proposant la répartition de leurs groupes.

« Ce choix me convient. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 19 novembre 2012, 21:00:46
Nous arrivâmes donc dans la même grande pièce on nous avions été cerné d’araignées géantes Hélène et moi un peu plus tôt dans la journée, mais la bombe incendiaire avait transformé ce nid en brasier. Au moins cela réchauffait un peu, les carcasses d’arachnide brulaient, les flammes léchait les toiles le tout dans une odeur de soufre et de graillions. Nous avancions entre les flammes pour nous regroupé au centre du nid. Moi j’étais toujours avec ma douce Hélène, je me sentais en sécurité près d’elle et si elle était morte dans mes bras un peu plus tôt dans cette nécropole de la morsure qu’elle avait subie, je ne sais pas ce que j’aurais fait, mais je ne serais probablement plus de ce monde. C’est pour ça que quand la belle Amazone rousse et sa sœur proposa que je sois avec elle, je fus tout satisfait…

-   Ce choix me convient.

Avait dit l’Amazone princière, mais on pouvait-on aller ? Il fallait sortir de là sinon nous finirions asphyxier par la fumée nauséabonde qui s’échappait des carcasses d’Araignées géantes. Et je savais précisément par où passer…

-   Venez !

Je slalomais entre les flammes jusqu’à atteindre un mur et dans ce mur, un tunnel barré par une toile que j’avais tranché antérieurement. Dans cette galerie que nous avions déjà traversée avec Hélène le feu avait complètement ravagé les toiles, les cocons, tous qui étaient animales était partis en fumé, laissant apparaître des murs de pierres noirs entièrement couverts de glyphes étranges. A première vue, elles ressemblaient vaguement aux tatouages des Amazones, mais de toute façon je n’avais pas le temps de faire une étude détaillé. Même si ce passage avait était entièrement nettoyé par le feu, la fumé se faisait plus épaisse, plus abondante, elle rentrait dans poumons à chaque inspiration, menaçant de nous asphyxier.

Je marchais en tête du groupe d’un pas vif, j’avais chaud, terriblement chaud et me mis à tousser violemment. J’avais des poumons très fragiles de naissance et je ne supportais que difficilement la fumée qui prenait la place du précieux oxygène. Aussi cette fois que je crachais et expectorais avec difficulté, je fus complètement projeté en avant, c’était impressionnant, mais je me frappais la tête contre le sol en pierre avec un bruit sourd. Heureusement j’étais solide, mais le nez sur le sol, la fumée mortelle m’envahissait alors que je toussais toujours jusqu’à me faire souffrir au niveau des côtes. C’était horrible cette sensation d’épuisement, des fourmis dans tous les membres qui remontent peu à peu jusqu’au cœur, mais je ne me laissais pas faire et je toussais, toussais, toussais… Puis ce fut le noir…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le lundi 19 novembre 2012, 21:57:11
« Le moins qu’on puisse dire, Cynna, lâcha Acté, c’est que tu ne fais pas les choses à moitié avec tes joujoux.
 -  Je t’avais dit que c’était efficace, ma vieille », répliqua Cynna.

Acté haussa les épaules. Il y avait de la fumée partout, et une odeur de soufre, mélangée à de la chair d’araignée cramée. Et la chair d’araignée cramée, ça sentait pas bon. Les Amazones se faisaient cette réflexion en cherchant un passage, et ce fut le Nephalem qui les dirigea. Elles le suivirent rapidement, avant d’être un peu circonspectes en le voyant avancer par petits bonds, à chaque éternuement qu’il faisait. Les Amazones se regardèrent entre elles, et Hélène haussa les épaules. Il avait probablement du inhaler de la fumée, car il toussait de plus en plus en plus, comme s’il était en train de cracher ses poumons. Un spectacle assez répugnant. Les Amazones le suivaient lentement, longeant des couloirs complètement carbonisés. La grenade incendiaire avait vraiment été puissante, soufflant tout le nid.

Le Nephalem finit à terre, continuant à cracher ses poumons, et les Amazones se pressèrent un peu, avant de le retourner. Il comatait.

« Les Anges et les Nephalem n’ont pas l’idée d’endroits aussi profonds, avança Mythilène. Il faut s’écarter de ce nid, vite. »

Danaé était la plus lente, mais elle se forçait à les suivre. Elle pouvait trottiner, mais sa jambe continuait à l’élancer. Hélène, de son côté, souleva le Nephalem, mais, avec ses ailes, l’homme était bougrement costaud. Acté dut donc l’aider, soulevant le Nephalem par l’autre épaule. Autant les Amazones éprouvaient un peu de scrupule à porter ainsi l’une de leurs sœurs, autant elles se fichaient comme d’une guigne de porter un mâle.

« Respire lentement, Edean... N’aspire pas de grosses bouffées pour le moment, et reste avec nous. »

Hélène reconnaissait ce chemin, et le groupe ne tarda pas à emprunter un autre escalier, escalier qui les conduisit dans la pièce où, il y a de cela une éternité, Hélène et Edean étaient tombés sur un mystérieux homme armé d’un fusil qui leur avait indiqué la sortie, avant de disparaître. On déposa Edean dans un coin, et les Amazones restèrent debout, tandis que Mythilène se penchait pour consulter Edean. Elle posa pour cela une main sur sa poitrine, ferma les yeux, et ne mit que quelques secondes avant de les rouvrir.

« Tes poumons ont souffert, Nephalem... Rien de bien dangereux, mais tu ne peux plus t’aventurer dans ces galeries.
 -  Il y a une sortie par ces escaliers, nota Hélène en désignant un couloir. Je suis déjà passée par là avec Edean.
 -  Fort bien. Dans ce cas, Hélène, tu vas escorter Danaé et Edean jusqu’à la bibliothèque, puis tu reviendras nous voir. Danaé, tu retournes au camp avec le Nephalem. Je sais que vous avez tous les deux envie de vous battre, mais votre état ne le permet pas. Je ne veux pas prendre de risques inutiles, et, dans la mesure où le feu est une arme efficace, nous serons sans doute forcées de devoir enfumer de nouvelles galeries. »

Mythilène étant la chef, on ne pouvait pas contester ses ordres. De plus, elle était la Chamane et la guérisseuse la plus reconnue de la Horde. Ses expertises étaient donc incontestables.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 21 novembre 2012, 13:17:41
Je ne voyais plus rien, me noyais dans mes propre larmes de douleur, je me tordais encore sur le sol couvert de cendre à moitié inconscient, me tenant les côtes pour les empêcher de voler en éclats. Je n’avais plus conscience de rien, et une intense et hypnotisante lumière blanche apparut devant mes yeux. Je laissais m’envahir trop heureux de quitter mes tourments pour avoir peur, peur de l’inconnu vers lequel se dirigeait mon esprit tentant de s’arracher au entrave corporelles. Mais une partie de moi ne cessait la lutte, malgré mon épuisement et plus grave encore, mon envie dans finir avec cette existence insignifiante. Je respirais faiblement, mais je respirais inlassablement gardant un mince espoir, l’espoir… Mes nerfs se mirent à s’agiter et envoyèrent à mon cerveau embrouillé des messages sous la forme de signaux électrique la sensation qu’on me soulevait et me portait. Je pus percevoir des sons, une voix, une voix lointaine…

-   Respire lentement, Edean… Reste avec nous…

Je fus transporter manu militari dans une salle ou l’air semblait si pure après avoir été enfumé si longtemps que je n’attendis pas d’être déposé dans un coin pour prendre une longue inspiration à m’en faire péter les alvéoles pulmonaires. J’étais cette fois complètement inconscient plongeant tout entier dans un état de torpeur effrayante, mais ce ne dura qu’une paire de seconde avant que je ne me réveil en sursaut tandis-que la chamane exerçait se pouvoirs de guérisons pour me diagnostiquer rapidement.

-   Tes poumons ont souffert, Nephalem... Rien de bien dangereux, mais tu ne peux plus t’aventurer dans ces galeries… Hélène, tu vas escorter Danaé et Edean jusqu’à la bibliothèque, puis tu reviendras nous voir. Danaé, tu retournes au camp avec le Nephalem.

Cet ordre ne me ravissait certes pas, mais ce n’était rien en comparaison de la déception et du dégout de soi-même qui pouvait fort facilement se lire sur le visage de la dite Danaë, pourtant celle-ci se résigna sans contester les directives de la chamane. Quant à moi, il était clair que je ne pouvais reprendre le combat et comme l’a dit la chamane, elles risquaient d’enfumé d’autres galeries. En fait je craignais qu’elles ne découvrent quelque choses sans moi et me laisse en dehors de leur chasse aux statuettes, mais les ordres sont les ordres. Je me relevais difficilement, mes jambes flagellèrent et je tombais en avant, me rattrapant à la chamane pour me pas tomber… Une fois que j’eus retrouvé mon équilibre je pus me rendre compte que j’avais nonchalamment posé mes bras autour de sa taille de guêpe, les mains sur les hanches de la chef du groupe. Je m’écartais vivement avant qu’elle ne prenne la mouche et me jette un sort, j’étais gêné, embarrassé… Mais je ne le montrais pas pour ne pas vexé la chamane et sortis de mon unique poche la petite seringue encore presque pleine que l’homme au fusil nous avais donné à Hélène et moi, je la tendis donc à la chamane.

-   C’est l’antidote contre le venin des araignées, à mon avis vous en aurez plus besoin que nous.

Puis je partis rejoindre Hélène et Danaë qui se dirigeai déjà vers la sortie.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 21 novembre 2012, 16:37:08
« Il faudrait que tu ailles parler de cette Liche à Andromaque... glissa Hélène à Danaé, tandis que els deux femmes se dirigeaient vers la sortie.
 -  Je sais ! répliqua-t-elle, agacée. C’est vraiment trop bête ! Ma jambe sera bientôt pleinement rétablie...
 -  Les ordres sont les ordres... »

Danaé ne répondit pas. Hélène comprenait sa frustration, mais l’héroïsme excessif était à bannir. Edean, de son côté, se releva lentement, et trébucha, s’affalant sur Mythilène. La Chamane, en signe de surprise, haussa les sourcils, mais n’eut pas le temps de faire grand-chose que le Nephalem s’écarta précipitamment d’elle. C’était préférable, car toutes les Amazones n’étaient pas, comme Hélène, bisexuelles. Le Nephalem se rapprocha alors des femmes, mais offrit avant de partir à Mythilène une étrange capsule, une fiole qui, selon ses dires, comprenait l’antidote contre des morsures d’araignées.

« Merci » répondit simplement la Chamane.

Elle n’avait rien à dire de plus, considérant avec circonspection cet élément. Pendant ce temps, Hélène guidait Danaé et Edean, jusqu’à rejoindre une série de marches. L’escalier les ramènerait à la bibliothèque, et elle était en tête. Le trio arriva ainsi dans les souterrains de la bibliothèque. Se rappelant que l’endroit était piégé, Hélène préféra alla directement à l’essentiel, et continua à monter, jusqu’à rejoindre la salle centrale.

« Qui va là ?! » s’exclama quelqu’un.

Un sourire amusé traversa les lèvres d’Hélène, qui ne tarda pas à se présenter devant Calypso.

« Ce n’est que moi, Calypso.
 -  Oh... soupira cette dernière. Que fais-tu ici ? »

Calypso était près d’une table, utilisant des bougies pour s’éclairer, et lisait plusieurs livres. Hélène lui expliqua qu’elle était remontée pour surveiller Danaé et Edean, qui ne tardèrent pas à arriver. Ils allaient maintenant devoir retourner au camp.

« As-tu trouvé des informations intéressantes ?
 -  Oui et non... »

Calypso consulta brièvement ses notes. L’Amazone n’était peut-être pas une grande guerrière, mais elle restait très forte. Hélène entendit alors un coup de feu venant du plafond, mais, comme Calypso ne semblait nullement surprise, elle décida de ne pas poser de questions, tandis que Calypso faisait un bref exposé.

« Micahualca est une ville très ancienne, qui appartenait à une civilisation qui a historiquement disparu. Cette ville était considérée comme une merveille architecturale et technologique, un hommage fait aux Dieux. On l’appelait la... Hum... Le ‘‘nuage des Cieux’’. Les Micahualcans avaient notamment fait des recherches importantes dans le traitement de l’énergie solaire. Ils utilisaient des miroirs spéciaux pour réfléchir la lumière solaire, et, à l’aide d’un système assez complexe, parvenaient à la diffuser dans toute la ville, permettant de la réchauffer, mais aussi de fournir des ressources énergétiques.
 -  J’aimerais juste que tu me donnes des informations sur le système politique micahualcan... Je veux en savoir plus sur cette Liche...
 -  Micahualca est une cité-État. Elle était dirigée de manière assez archaïque, c’est-à-dire que le souverain tirait sa légitimité de la religion en vigueur, un culte vénérant le soleil. Le Roi était le fils de la Lumière et de la Nuit. J’ai... J’ai trouvé un arbre généalogique incomplet et fragmenté, mais il y est mentionné que le dernier souverain fut... Nabû-kudurri-usur...
 -  C’est le nom de la Liche qui nous a attaqué... D’autres informations ?
 -  Et bien, si c‘est une Liche, le meilleur moyen de la détruire est de brûler son corps...
 -  Et où le trouver ?
 -  Il faut se rendre dans le Panthéon des Saints... C’est une sorte de lieu commémoratif au cœur de la ville, où les Micahualcans y déposaient les braves et les grands. Nabû était le dernier Saint. Par contre, j’ignore où se trouve ce Panthéon...
 -  Dans la pyramide centrale ? supposa Hélène.
 -  Je ne pense pas. Les Micahualcans considéraient les pyramides comme des offrandes à la vie, à la Lumière. Inversement, les morts, même sacrés, sont une évocation de la Nuit.
 -  Dans les catacombes, donc... »

Calypso haussa les épaules.

« Je pense qu’il doit y avoir un accès en surface, mais j’ignore sa localisation... »

On entendit un nouveau coup de feu, et Calypso précisa rapidement ce qui se passait.

« Orion s’amuse à abattre les harpies... »

Hélène hocha la tête, et se retourna vers Edean et Danaé.

« Tu t’en sortirais pour revenir au camp ?
 -  Je ne suis pas encore handicapée », répliqua Danaé.

Un sourire éclaira les lèvres d’Hélène, qui se tourna vers Edean. Elle tendit une main, et caressa l’une de ses joues, avant de lui faire un clin d’œil.

« Reposez-vous, alors. »

Et, après avoir dit cela, Hélène retourna près de l’escalier, et alla rejoindre Mythilène.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 22 novembre 2012, 17:39:04
Nous étions remontées par l’escalier que je n’eus peine à reconnaitre, le choc brutal de température me fit à nouveau tousser un peu, mais cette fois-ci je réussi à me maitriser un peu mieux et évitais de dégringoler dans les escaliers. Hélène nous menait et bien malgré moi, je ne pus retenir un regard des plus lubrique sur son magnifique déhanché, ce fessier que j’avais bourré de coup de reins il y a peu. Enfin, nous arrivâmes au niveau de la bibliothèque et sans embrouilles, nous nous dirigeâmes vers la pièce centrale…

-   Qui va là ?!
-   Ce n’est que moi, Calypso.

Nous arrivâmes avec Danaë, j’étais essoufflé et elle boitait un peu malgré les soins que lui avait prodigués la chamane. Hélène et l’apprentie chamane appelé Calypso discutaient autour d’une table sur laquelle reposait plusieurs gros livres éclairer par une demi-douzaine de bougies. A un moment elle consultât ses notes, pour nous apprendre ce que nous savions déjà… Et aussi que selon les recherches qu’elle a faites, les corps des individus prestigieux seraient enterrés, sans doute dans une sorte de pyramide inversée. Il faudrait donc sûrement partir en vadrouille sans cette ville fantôme pour repérer ce tombeau et se débarrasser une fois pour toute de ce roi-liche. Hélène se retourna alors vers nous, les deux estropier…

-   Tu t’en sortira pour revenir au camp ?
-   Je ne suis pas encore handicapée !

Répliqua Danaë un peu vexée, mais je crois qu’elle avait honte surtout, honte d’avoir été blessée et de devoir rentre si vite. La remarque un peu boudeuse et puérile de la guerrière tatoué fit sourire Hélène qui, se tournant vers moi, me caressa tendrement la joue.

-   Reposez-vous, alors.

Dit-elle avant de s’en aller… Je la regardais disparaitre dans l’obscurité, cette femme avait représenté la sécurité, je la voyais invincible riant au nez du danger, elle avait su me rendre fous d’amour et me garder de la folie qui m’aurait cueillis comme un fruit mûre si elle n’avait pas été là, avec moi pour me guider. Je la voyais peut-être pour la dernière fois, mais ne l’oublierait jamais, ma Hélène.

Le cœur gros, je rejoignis Danaë qui boitillait en direction du camp des Amazone, nous passâmes l’arche qui servait de porte et je pris une longue inspiration. Je n’étais pas fâcher d’être sortis de ce bâtiment de malheur, en revanche la guerrière qui me tenait compagnie semblait se haïr elle-même, c’était bizarre… Je décidais de ne pas l’aborder maintenant, d’attendre que ce soit elle qui prenne la parole en premier si le cœur lui en disait. J’aurais bien pu lui proposer de faire le voyage par les airs pour lui éviter de marcher, car même si elle n’en montrait rien, elle avait visiblement encore un peu de mal, mais cela lui aurait sans doute déplu de devoir recevoir l’aide d’un mâle et en plus le camp n’était pas tout près et en mon état de fatigue, les longs vols qui plus est avec une charge sont déconseillés. Danaë était très belle comme la plupart des Amazones, mais précédemment Cymé avait couché avec moi car elle était en manque et qu’en tant qu’ancienne Tekhane, elle vénérait les anges depuis son enfance et Hélène elle m’avait laissé la baiser pour régler sa dette envers moi. Je ne savais pas trop donc ce qu’il fallait faire et je restais là, à regarder sa fine silhouette sans rien dire en me contentant de marcher dans ses pas…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 23 novembre 2012, 11:59:03
Dehors, Orion était effectivement en train de tuer des harpies. Allongée sur le rebord du toit, elle utilisait son fusil à lunettes, fusillant au loin les harpies. En regardant autour d’elle, Danaé vit ainsi plusieurs carcasses de harpies ici et là, et se racla l’arrière de la tête, nullement surprise. Elle haussa les épaules, et entreprit de s’avancer, revenant vers le grand pont qui menait au camp. Elle arrivait de plus en plus facilement à marcher, même si sa jambe continuait douloureusement à l’élancer. Soupirant, l’Amazone devait parfois ralentir la marche, ne parlant que fort peu à Edean. Les Anges ne l’avaient jamais attiré plus que ça, qu’ils soient Nephalem ou non, et elle pensait surtout au rapport qu’elle ferait à Andromaque. Micahualca n’avait pas encore révélé tous ses secrets.

Ils finirent par rejoindre le grand pont, qui était toujours un peu frisquet. Danaé continuait à s’avancer, jusqu’à entendre de curieux coups de feu. Elle fronça les sourcils. Les nuages flottaient bas, et il y avait donc une espèce de brume rendant très difficile la perception des éléments alentour. Elle se mordilla les lèvres, en garde, mais comprit rapidement que le duo n’était pas la cible de coups de feu. Sur qui ouvrait-on le feu ? Elle s’avança, prudente, rejoignant l’extrémité opposée du pont, retournant ainsi vers le camp, et aperçut plusieurs cadavres de créatures décharnées. Des goules (http://texturbation.com/blog/fallout.jpg) décharnées, ressemblant presque à des zombies. Elle vit plusieurs cadavres, et entendit les grognements des goules. Sebntant l’adrénaline remonter dans ses veines, Danaé courut le long d’une rue qui montait, sortant l’une de ses épées, et vit une goule atterrir dans un croisement, roulant sur le sol, la moitié de la tête en moins.

Tournant sa tête sur la droite, elle vit un homme repousser avec une botte une goule. Il portait un chapeau de cow-boy, un long manteau brun, et une machette dans une main, ainsi qu’un pistolet à six-coups dans l’autre, une espèce de Colt. Sa machette trancha la goule au ventre, faisant reculer cette dernière, qui rugit, avant de fondre sur l’homme. Il utilisa son arme, et tira sur la tête de la goule, la faisant partiellement exploser. Sentant alors du bruit, l’homme pointa son arme vers les deux inconnus, se tenant devant une maison.

« Hey ! Salut, poupée ! »

Danaé fronça les sourcils, main sur son épée.

« Qui es-tu ?
 -  Direct, comme je les aime, sweetheart ! »

L’homme poussa de la botte un curieux sac à dos, qui sembla disparaître, et Danaé se rapprocha, mais l’homme pointa son arme sur elle.

« On est pas encore suffisamment intimes pour ça...
 -  Je ne suis pas ton ennemie...
 -  Mmmh... La seule manière de m’en assurer, baby, ce sera quand on marchera ensemble au coucher du soleil.
 -  Hein ? »

L’homme releva son arme, et disparut dans la maison. Danaé courut vers lui, mais s’arrêta en voyant que l’homme avait sauté dans un trou profond crevé dans le plafond, utilisant un grappin pour descendre rapidement. Lorsqu’il arriva en contrebas, le filin se rétracta, tombant dans le vide. Danaé, agenouillée, se releva lentement, et soupira, secouant la tête.

« Cette ville est remplie de cinglés... »

Il était temps de rentrer au camp.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 24 novembre 2012, 12:14:39
Une brume épaisse régnais dans les rues de Micahualca, mais cela ne me gênais pas tant que ça étant donné que je ne faisais que suivre docilement la guerrière devant moi. Je remarquais que sa jambe portait encore les marques des crocs pointues de cette goule, ça avait dû la faire souffrir le martyr et ça laissera sûrement une cicatrise à vie. Elle avançait cependant avec de plus en plus de faciliter jetant un pied devant l’autre à travers ce brouillard, elle allait même finir par me semer à ce rythme-là. Soudain dans cet océan brumeux, des coups de feu retentirent et l’Amazone et moi-même nous nous mîmes rapidement sur nos gardes, tirant nos armes respectives avec des crissements lorsque le fer de nos lames glissa contre le cuir de leurs fourreaux. Mais nous n’aurions rien pu faire avec nos armes blanches contre des balles de revolver projeter contre nous à une vitesse fulgurante, même moi avec ma télékinésie je n’y pouvais rien, la vitesse des balles aurait été telle que je ne pouvais qu’espérer les ralentirent un peu.

Nous entendîmes des grognements, sans doute de goules et le brouillard se dissipa un peu pour nous laisser voir une scène peu banale, un Homme fringué comme dans l’un de ses films Terriens, Indiana Jones… Il était assailli de mort-vivant, mais s’en débarrassait rapidement avec un grand couteau dans une main et un revolver dans l’autre. Faisant exploser le crâne de la dernière bestiole en un tir, il pointa ensuite son arme de poing sur l’Amazone et moi-même, mais semblait plus remarquer la guerrière oubliant presque de me menacer. Il salua grossièrement Danaë d’un « poupée » sans cesser de la braquer et quand celle-ci s’approcha un peu en lui demandant qui il était, il fit mine d’être sur le point de presser la détente tout en repoussant un mystérieux sac…

-   On est pas encore suffisamment intimes pour ça...
-   Je ne suis pas ton ennemie...
-   Mmmh... La seule manière de m’en assurer, baby, ce sera quand on marchera ensemble au coucher du soleil.

Répliqua-t-il d’un ton mielleux lourd de sous-entendu, personnellement, je lui aurais bien foutus mon sabre dans l’œil à cet abrutis… Mais je me retins et me contenta de bloquer son arme à feu par télékinésie, qu’il tire et son merveilleux engin restera inerte… Ca au moins je pouvais le faire sans trop de difficulté, mais il s’éclipsa avant même que Danaë n’ai pu répliquer. Elle lui courut après, mais s’arrêta bien vite en voyant qu’il avait fui.

-   Cette ville est remplie de cinglés...

Lâcha-t-elle frustré avant de repartir en direction du camp. Moi j’étais toujours sur ses talons, elle marchait plus vite que moi maintenant et je dû accéléré le pas pour ne pas être distancé alors que je commençais à peine à reconnaitre les bâtisse qui bordaient le camp des Amazones.

-   Tu penses qu’il peut s’agir d’un ennemi potentiel ? Il quand même tuer un paquet de goule à lui seul… A ton avis qu’est-ce qu’il pouvait bien transporter dans son sac ?

Puis, je me tus un moment et alla marcher à côté d’elle et plus derrière.

-   Tu sais Danaë… Je trouve que tu as été courageuse, tu es resté silencieuse quand on nous a dit de rentrer et malgré que tu as faillis perdre ta jambe, je sens que tu brûles d’une envie de prendre ta revanche. Tu es une guerrière endurante Danaë, si ça aurait été moi qui me serais fait attaquer, jamais je n’aurais pu me relever…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le lundi 26 novembre 2012, 23:43:43
« Tu penses qu’il peut s’agir d’un ennemi potentiel ? Il quand même tuer un paquet de goule à lui seul… A ton avis qu’est-ce qu’il pouvait bien transporter dans son sac ? »

Le camp se rapprochait. Dané haussa les épaules, répondant assez rapidement aux interrogations du Nephalem :

« Si c’était un ennemi, il nous aurait attaqué. Micahualca est une ville riche, la capitale d’une ancienne civilisation disparue. Elle fourmille de légendes et de trésors qui intéressent beaucoup d’homme. Ce type était probablement l’un des nombreux chasseurs de trésors et de reliques. Tant qu’il ne vole pas la statue de la Déesse, son sort m’intéresse peu. »

De plus, elle avait un peu de trop de problèmes pour songer à ça. Sa priorité était de regagner le camp, faire son rapport, et se reposer ensuite. Le reste importait peu. Elle reprenait la route vers le camp, la brume continuant à s’épaissir. Les nuages volaient bas, mais elle pouvait discerner, au loin, les feux des tours de guet des Amazones. Danaé ne put empêcher son cœur de bondir de soulagement dans sa poitrine. Le camp était enfin là !

Ce fut à ce moment que le Nephalem choisit de rompre le silence, se mettant à lui parler. Danaé ne dit rien pendant sa longue tirade. Elle ne doutait pas une seule seconde que l’homme cherchait à la réconforter, et elle tourna lentement la tête quand elle estima qu’il avait terminé. Elle réfléchit silencieusement sur la meilleure réponse à lui apporter, et haussa les épaules.

« Merci... »

Elle ne voyait pas quoi dire d’autre. Elle savait déjà qu’elle était une guerrière émérite, ce qui renforçait encore plus sa colère d’avoir été blessée. Danaé allait sûrement passer le reste de la journée au camp, soit à se reposer, soit à surveiller le camp, soit à entraîner les petites. Une Amazone guerrière n’était jamais vraiment au repos ou en vacances quand elle revenait au camp. L’Amazone reprit sa route, et se rapprocha des tours... Quand une flèche vint se loger entre ses jambes.

« Identifiez-vous tout de suite !
 -  Pointe encore une fois ton arc sur moi, ma sœur, et je te le fais bouffer !
 -  Danaé ?!
 -  J’ai été blessée au combat, et je reviens faire mon rapport... Je suis avec le Nephalem.
 -  Pardonne-moi, la brume occulte ma vision, mais pas mon ouïe... »

Danaé sourit lentement, et s’avança. Deux Amazones ne tardèrent pas à venir à elles, donnant lieu à quelques embrassades L’archère se tenait sur un toit, et salua Danaé de la tête. Le camp se trouvait principalement sur une grande place publique, avec une ancienne fontaine désaffectée au centre. Quelques arbres solitaires se dressaient ici et là. Dans les ruines d’un ancien hall, Danaé vit plusieurs Amazones entraîner de jeunes femmes à manier l’épée. L’Amazone marchait vers le centre du camp, et se retourna vers Edean.

« Je vais aller faire mon rapport. Libre à vous de faire ce que vous voulez. Vu l’état de vos poumons, je vous recommande d’aller voir Sœur Léda. En l’absence de Mythilène, c’est elle qui s’occupe de l’infirmerie. Elle pourra faire un diagnostic plus complet que celui de Mythilène sur votre état. »

Avant d’aller à l’infirmerie, Danaé devait encore faire son rapport à Andromaque.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 27 novembre 2012, 21:38:25
Danaé mit un petit moment à répondre avant de hausser les épaules et de me remercier, ma fois très simplement avec un petit « merci » qui confirmait bien ce que je pensai déjà des Amazones. Son amour propre avait été bafoué et je suis sûre que si elle avait le pouvoir de remonter le temps, elle prendrait un plaisir à faire souffrir la créature qui l’avait attaqué avant qu’elle ne daigne achever cette pitoyable existence dans un flot de sang. De toute manière, je ne m’attendais pas à une réponse plus longue que ces deux syllabes et je ne devais pas oublier que les Amazones sont avant tout un peuple nomade de femmes guerrières, aussi la notion d’honneur est prédominante chez elles. Je continuais à marcher à côté de la guerrière tatoué quand nous aperçûmes les tours de guet rudimentaires qui avait dû être érigé pendant notre absence, elle ne dit rien, mais ça se voyait nettement sur son visage et dans son attitude, une vague de soulagement la traversait. Moi aussi j’étais content de retrouver un semblant de civilisation, depuis le début de cette journée, je m’étais retrouver entre les crocs d’un dragon, entouré de Draugrs agressifs, assailli d’araignées géantes et pour finir nous avons été attaqué par une liche et ses goules… Ce fut une journée bien remplie décidément… Me tirant de mes pensées, une flèche vint se planter dans le sol devant nous, la sentinelle après avoir décoché son coup de semonce cria vers nous un formel :

-   Identifiez-vous tout de suite !

Ce que Danaé fit tout en menaçant sa sœur qui ne l’avait pas reconnue, elle expliqua brièvement que nous avions été blessées dans l’expédition et qu’elle devait faire un rapport à la reine.

-   Pardonne-moi, la brume occulte ma vision, mais pas mon ouïe...

Sur ce, nous passâmes entre deux tours et arrivâmes dans le camp, au travers de la brume je pouvais voir que le soleil se couchait déjà et disparaissait peu à peu derrière le flanc des montagnes environnante. Je ne savais pas trop quoi faire moi, je tombai de sommeil, mais ne savais pas où dormir… Je serais rentré avec Hélène, je lui aurais demandé si je pouvais partager sa couche au moins pour me reposer, je pouvais aussi aller voir Cymé…

-   Je vais aller faire mon rapport. Libre à vous de faire ce que vous voulez. Vu l’état de vos poumons, je vous recommande d’aller voir Sœur Léda. En l’absence de Mythilène, c’est elle qui s’occupe de l’infirmerie. Elle pourra faire un diagnostic plus complet que celui de Mythilène sur votre état.

Dit la guerrière tatouée, elle avait raison, je devais aller à l’infirmerie pour pouvoir espérer repartir à la chasse aux statuettes. Je traversai donc le camp jusqu’à la tente où les chamanes m’avaient soigné hier, j’allais finir par la connaitre par cœur cette infirmerie de fortune. J’écartai le pan de tissu qui recouvrait l’entrée et vis une jeune femme penchée sur le chaudron à remuer à la louche la même mixture étrange que celle que la chamane avait appelé « Hirondelle ». La jeune guérisseuse avait la même robe noire que ses sœurs, mais elle portait en plus un corset rouge vif et un curieux masque de la même couleur qui lui seyait plutôt bien, ses cheveux noirs lui tombaient le long des reins. Contrairement à Danaé ou Calypso, les tatouages de Leda étaient cachés, sauf une croix sur l’épaule droite et un petit stigma au front.

-   Bonjour... J’ai été renvoyé au camp par votre ainée suite à un problème pulmonaire… Je pensai que vous pourriez me diagnostiquer…

Dis-je en m’asseyant sur un lit en toussotant un petit peu…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mardi 27 novembre 2012, 22:23:48
Pour Léda (http://darkdreams.d.a.pic.centerblog.net/o/63d27a5b.jpg), le départ de Mythilène signifiait qu’elle serait la responsable de l’infirmerie. La Chamane ne lui avait laissé aucune instruction, car elle avait toute confiance en elle, et Léda prenait très au sérieux ses responsabilités. La paresse était l’un des pires défauts chez les Amazones, car il encourageait la passivité, l’inaction, et était donc à proscrire. Elle travaillait d’arrache-pied, soignant les blessures, ou utilisant les herbes et les potions pour renflouer le stock d’élixirs dans le coffre. On manquait d’Hirondelles, ces derniers temps, et elle avait donc préparé un énorme chaudron. Elle était sur sa préparation depuis une ou deux heures. L’Hirondelle était facile à fabriquer, mais longue à faire. Elle nécessitait une bonne concentration et un très bon dosage des différents ingrédients. Dans une espèce de chaudron digne d’une sorcière, elle lançait de temps en temps des herbes, des poudres, se fiant à ses propres notes pour être sûre de ne rien rater. Comme on la dérangeait beaucoup, il arrivait fréquemment qu’elle ne se rappelle plus à quel stade de la préparation elle se trouvait.

Ce fut d’ailleurs encore une fois le cas, et, lorsqu’elle se retourna, elle eut la surprise de voir le Nephalem s’approcher. La patrouille était-elle de retour ? C’était peu probable, car, si tel était le cas, elle aurait senti la présence de Mythilène. Elle ne tarda pas à comprendre ce qui se passait quand le Nephalem se mit à lui parler, lui expliquant qu’il avait manifestement un problème pulmonaire. Sans attendre qu’elle n’accepte de l’ausculter, il alla s’asseoir. Cet homme n’était même pas Amazone. Léda n’avait donc aucune obligation de l’aider, mais elle contempla ses ailes. Des plumes d’anges...

*Certains élixirs conçus avec des plumes d’anges sont particulièrement puissants... Mais aussi difficiles à réaliser...*

Léda était une Chamane ambitieuse, qui ne doutait pas de ses propres capacités. Il était donc plutôt tentant de s’y essayer... Pour sa propre expérience. Elle hocha donc la tête.

« Enlevez votre chemise... Je vais voir ça... »

Elle attendit que l’homme s’exécute, et posa l’une de ses douces et chaudes mains sur son torse, l’amenant à s’allonger.

« Inspirez fort... »

Ses ongles touchèrent la peau du Nephalem, et elle ferma les yeux, ralentissant son propre rythme cardiaque pour être en phase avec celui de son patient. L’expérience ne dura que quelques secondes, avant qu’elle ne retire ses doigts, hochant la tête.

« Je vois... Vos bronchioles sont légèrement enflammés... »

Elle s’approcha des bocaux, en prit un, et mit quelques gouttes dans une tasse, puis commença une préparation en mettant une feuille spéciale. Elle écrasa cette dernière, et mélangea l’ensemble, jusqu’à former une espèce de soupe qu’elle tendit à l’homme.

« Le goût est amer, mais il devrait améliorer l’état de vos poumons. »

Elle le laissa boire, et croisa les bras, observant silencieusement les plumes de ses ailes.

« Cependant, vous devez savoir que nous manquons de réserves... Et la générosité n’est pas quelque chose que la Nature encourage... »

Léda ménagea une courte pause, le temps que l’homme comprenne ce qu’elle disait.

« Je veux l’une de vos plumes d’ailes. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 28 novembre 2012, 15:24:21
Léda mit un petit moment avant de répondre avec un petit hochement de la tête et me dit d’enlever ma chemise afin qu’elle puisse m’ausculter. Je m’exécutais et elle m’allongea sur le lit de fortune en posant une main sur mon torse et pour entendre mes respirations, elle me fit inspirer jusqu’à-ce que je remplisse mes alvéoles pulmonaires au maximum. Je fixais le masque rouge de la jeune chamane, j’étai toujours très curieux malgré ma fatigue, en effet le combat et surtout ma violente quinte de toux m’avaient extenué. Sa main toute chaude sur mon torse nu était plaisante et bien que j’étais conscient que ce n’était qu’un geste purement médical, je ne pus empêcher mon cœur de s’accélérer un peu sous son doux contact.

-   Je vois... Vos bronchioles sont légèrement enflammées...

Dit-elle en retirant sa main et en allant fouiller dans l’armoire, j’en profitai pour me remettre en position assise et me demander ce que j’aillais faire après… Je n’en savais trop rien, mais ce qui était sûre c’est que le soir tombait sur le camp, il ferait bientôt noir et je ne pourrais de toute façon pas repartir avant une bonne nuit de repos. Léda revint vers moi en préparant une sorte de soupe dans laquelle elle moulait des herbes avec un pilon et un mortier.

-   Le goût est amer, mais il devrait améliorer l’état de vos poumons.

Me dit-elle en me tendant le bol de mixture brunâtre. Je pris le bol et regarda la soupe avec circonspection, elle ne sentait pas très bon, mais je l’avalais d’une traite sans rien laissé au fond du bol. J’en eus un petit haut-le-cœur désagréable, l’acide gastrique me remonta dans l’œsophage, mais heureusement ce n’alla pas plus loin et le bol toujours entre les mains, je regardais Léda du coin de l’œil. Elle aussi me fixait, elle semblait intrigué par mes ailes, elle ne devait pas en connaitre beaucoup de hommes ailé. En tout cas elle avait l’air de quelqu’un qui voulait quelque-chose, mais que ce quelque-chose appartient à quelqu’un d’autre…

-   Cependant, vous devez savoir que nous manquons de réserves... Et la générosité n’est pas quelque chose que la Nature encourage...

Ces paroles me fit sourire, Léda était certes une Amazone, mais ça prouvait que ce n’était pas une guerrière vu sa façon de tourner autour du pot. Je ne faisais pas parti de la horde et bien j’eu participé à l’expédition, je n’avais fournie qu’une aide facultative aux Amazones qui auraient bien pu s’en sortir sans moi.

-   Je veux l’une de vos plumes d’ailes.
-   Quoi ?!

M’exclamai-je en manquant de m’étouffer, avais bien entendu ? Elle voulait m’arraché une plume ? Déjà qu’une partie étaient partit en fumé un peu plus tôt dans la journée, heureusement que ça repoussent ces truc là… Mais mes ailes sont sensibles et m’arracher un plume à la racine serait comme arracher une dent à un humain. Au choix j’aurais préféré rester à tousser et éviter de m’approcher des sources de fumé…

-   Et moi je vous dis que si vous m’approchez comme ça, vous finirez noyer dans votre chaudron.

Dis-je en faisant un effort pour rester calme et ne pas crier...
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 28 novembre 2012, 19:23:30
« Et moi je vous dis que si vous m’approchez comme ça, vous finirez noyer dans votre chaudron. »

Un soupir agacé s’échappa des lèvres de Léda. Visiblement, le Nephalem était quelque peu réfractaire à l’idée de se séparer de ses précieuses plumes. La Chamane ignorait si les ôter devait être douloureux, mais elle savait que les Anges avaient coutume de les perdre. Pour elle, les plumes des ailes étaient un peu comme des espèces de cheveux. Au bout d’un moment, ils finissaient par tomber, et d’autres se mettaient à pousser. Arracher comme ça une plume devait probablement être douloureux, ce qui expliquait le refus du Nephalem de lui offrir l’une de ses plumes. Sans se laisser démonter, Léda répondit assez rapidement, en haussant les épaules :

« Je ne voudrais pas vous torturer... Si jamais vous perdez une plume, pensez à la conserver pour me la donner. »

Elle se retourna ensuite, signe implicite que la conversation était terminée. La Chamane retourna ainsi près du grand chaudron, continuant à surveiller la préparation. Dehors, le soleil commençait progressivement à décliner, et la brume se levait. Le camp allait passer une nouvelle nuit ici, et Andromaque était inquiète. Beaucoup de choses avaient lieu dans cette ville, et elle savait qu’elle ne résoudrait pas tous les mystères liés à Micahualca. Ce n’était pas son intention. Elle cherchait tout simplement la statuette amazone, rien de plus. Les mystères de la ville et ces autres trésors ne l’intéressaient pas. Andromaque espérait que Mythilène reviendrait avec la statuette ce soir, et qu’elles pourraient lever le camp dès demain. Elle n’aimait pas cette ville austère et dangereuse. Veiller sur la Horde était particulièrement difficile dans ces conditions.

Danaé, de son côté, était assise sur un banc, et mangeait du pain, tandis qu’une jeune sœur lui faisait un délicat bandage. Elle était l’une des apprenties de Mythilène, et avait de longues mèches noires perlant sur ses joues.

« Ce bandage est parfait, ma sœur. »

La sœur se mit à sourire, se redressant lentement, et s’écarta, les joues rouges. Elle était fière d’avoir réussi son bandage, et Danaé l’embrassa sur le front, avant de lui dire de filer. Cette dernière se mit à trottiner, rejoignant l’infirmerie pour dire à Léda qu’elle avait bien réussi un bandage... Et heurta le corps de quelqu’un. Poussant un petit cri, la petite Amazone tomba sur les fesses, clignant des yeux sous la surprise. Elle caressa son petit nez, fronçant les sourcils, mécontente.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 28 novembre 2012, 22:50:04
-   Je ne voudrais pas vous torturer... Si jamais vous perdez une plume, pensez à la conserver pour me la donner.

Lâcha-t-elle avec un soupir agacé que faillit me hérisser le poil et comme si je n’existais plus elle retourna à la préparation de sa mixture, se remettant à mélanger divers herbes et autre ingrédient plus ou moins loufoque. Elle semblait très concentre penchée comme elle était sur son chaudron bouillonnant, une idée me traversa l’esprit, mais je la chassais presque aussitôt. Avec un froncement de sourcils, je quittais cette tente en reboutonnant ma chemise avec un « je n’y manquerai pas » un peu distrait.

J’étais seulement à moitié content, à moitié frustré et la fatigue me gagnait alors que je déambulai sans but devant la tente des chamanes, je devais me reposer convenablement, mais où ? Je pris alors la décision d’aller frapper à la porte de Cymé et de voir ce qui se passera, je passais entre les torches disposées sur le chemin pour chasser un peu l’obscurité naissante qui enveloppait le camp dans son inquiétant manteau. Cette ville morte avait quelque chose d’effrayant, de glacé, sentiment qui s’accentuait avec la nuit et bien-que je ne quitterais pas cet endroit sans la statuette sans la statuette que j’étais venu chercher, j’avais quelque peu hâte de quitter cette ville maudite par tous les dieux.

Soudain, à moitié endormi je heurtais quelque chose de mou qui se déplaçait à  une vitesse pour le moins imprudente. Je levais une paupière et me rendis compte que ce qui m’avait cogné était en fait une petite gamine de dix ans à peine, moi je n’avais rien, mais la petite, qui m’avait heurté de plein fouet avait fait un petit vol plané et était retombé sur les fesses. Elle se frotta le nez, irrité qu’elle était d’avoir été si brutalement interrompue dans sa course. Je m’agenouillais à côté d’elle et l’aidais à se relevé, c’est dingue comme elle ressemblait à Hélène, sauf par rapport à ses cheveux noires bien sûr…

-   Tu n’as pas mal ? Lui demandais-je soucieux. Tu allais à l’infirmerie ? Tu sais je crois que ta tante Léda est très concentrée et je ne pense pas qu’elle apprécierait d’être déranger à nouveau.

Dis-je en continuant mon chemin vers l’atelier de la métallurgiste, la fillette me suivait de loin. Elle ressemblait vraiment à l’Amazone princière, je devais en avoir le cœur net.

-   Tu excuseras ma curiosité, mais qui sont tes mères ma petite ?

M’enquis-je en m’arrêtant aux portes de l’atelier…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 02 décembre 2012, 14:42:11
La petite Amazone s’appelait Yeul. Elle caressa son nez endolori, un peu énervée, et leva la tête... Ses yeux s’écarquillèrent en voyant que l’individu qui l’avait bousculé n’était autre que l’Ange ! Elle se redressa rapidement, l’observant silencieusement. Ce dernier se mit rapidement à lui parler :

« Tu n’as pas mal ? Tu allais à l’infirmerie ? Tu sais je crois que ta tante Léda est très concentrée et je ne pense pas qu’elle apprécierait d’être déranger à nouveau. »

Elle secoua rapidement la tête, fronçant les sourcils en levant fièrement la tête :

« Je suis une Amazone ! Les Amazones ne craignent pas la douleur ! Et j’ai été mandatée par Tante Léda pour aller faire un bandage sur la plaie de Tante Danaé ! »

Elle parlait sur un ton fort, avec fierté et orgueil. Yeul était née Amazone, au sein de la Horde, et avait suivi le rituel de l’eau. Les Amazones plus âgées l’avaient plongé dans un petit bassin d’eau, la noyant à moitié. Elle avait réussi à en ressortir, et avait dès lors été adoptée. Yeul était donc une Amazone à part entière, qui avait manifesté des talents magiques expliquant pourquoi elle était formée par les Chamanes. Il était stupide, tout simplement, de penser que tante Léda ne voudrait pas la recevoir. Elle lui avait en personne dit de revenir la voir après avoir mis son bandage ! Il était donc stupide penser le contraire !

L’Ange s’écarta, tandis que Yeul, en clignant des yeux, observait ses longues ailes. Bien des contes et des légendes circulaient sur les ailes des Anges. On disait qu’ils pouvaient voyager dans le royaume céleste, là où se trouvaient les Dieux... Dont la Déesse-mère. On disait qu’ils étaient les messagers des Dieux, mais, dans ce cas, Yeul ne comprenait pas pourquoi la Déesse avait choisi comme messager un mâle. C’était absurde ! Yeul l’observait donc, se posant tout un tas de questions, et l’individu sembla réaliser qu’il était observé, car il se retourna. Un doigt sur les lèvres, Yeul réfléchissait.

Elle ne portait même pas de soutien-gorge. A quoi bon ? Sa poitrine n’était pas encore formée, et elle portait juste un short avec des sandales. Elle n’avait encore aucun tatouage sur le corps, mais il était plus que probable que, d’ici quelques années, on lui en doterait.

« Tu excuseras ma curiosité, mais qui sont tes mères ma petite ? » lui demanda l’homme.

Fronçant les sourcils, elle répondit rapidement et fièrement :

« Je n’ai qu’une seule mère : la Déesse ! »

Pour les Amazones, le concept de « famille » était très particulier. La « mère », au sens classique du terme, n’existait pas dans la culture amazone. La génitrice n’était pas forcément la mère, et ce rôle se rattachait symboliquement à la fondatrice de la Horde, la Déesse-mère. Si la Horde était une immense famille, alors il était logique que la mère des Amazones soit la Déesse, celle qui avait fondé ce peuple. Yeul allait encore parler, lorsqu’elle vit Tante Cymé sortir de l’atelier.

« Tu ferais mieux d’aller à l’infirmerie, Yeul. Ne fais pas attendre Sœur Léda. »

Yeul baissa respectueusement la tête, se retourna, et fila rapidement. Cymé, de son côté, regarda le Nephalem, puis observa le ciel. Il s’obscurcissait rapidement, et on avait allumé des torches.

« Ne me dites pas que votre équipement est encore cassé... » lâcha Cymé avec un léger sourire.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 02 décembre 2012, 22:23:57
Devant l’arrogance de la petite gamine haute comme trois pommes qui me gueulait presque dessus, je me sentis soudain très las, presque agacer. J’ai dit ce que je pensais en croyant lui rendre service, mais après tout peu m’importait qu’elle aille voir Léda, en fait tout bien réfléchi j’aurais dû passer mon chemin sans m’inquiéter de l’état de la petite fille qui soutenait de toute façon que les Amazones sont insensible à la douleur. J’aurais été en pleine forme, je lui aurais prouvé le contraire, mais je ne pus que rien faire et rester là devant cet atelier, j’aurais voulu lui dire qu’elle était le cadet de mes soucis et que j’avais juste voulu éviter que Léda soit à nouveau dérangé dans sa préparation…

A ma question de savoir qui sont ses mères elle me répondit par la déesse. Oui bon d’accord, j’aurais dû employer le mot génitrice, d’autant plus que je l’avais déjà remarqué que la horde s’apparentait à une grande famille où toutes les Amazones sont sœurs avec la guerrière la plus forte et la plus mure en tant que reine. En fait, comme la plupart des peuples de guerrier nomade, la civilisation des Amazones fonctionnerait sur les valeurs de l’honneur, de la piété et du respect des traditions. C’était en fait une sorte de monarchie fondé sur la méritocratie et cela pourrait presque ressembler à du despotisme pour un étranger comme moi. Bref, je ne savais pas grand-chose des Amazones hormis qu’elles étaient misandres, mais j’en avais tout de même marre que l’on me balance mon ignorance à la figure. Moi j’aurais cru qu’une gamine de dix ans se montrerait un minimum sociable après mon soin éclair, mais je m’étais trompé, même si elle n’a pas l’air encore aussi froide que Mythilène. Heureusement pour moi la porte s’ouvrit et Cymé apparut, elle avait dû être dérangée par les cris perçants de la gamine, et mettant fin à notre discussion, elle la renvoya et elle s’exécuta respectueuse…

-   Ne me dites pas que votre équipement est encore cassé... Dit-elle avec un petit sourire tout en m’observant.
-   Non je ne crois pas avoir abimé quelque chose… Mais je ne sais pas trop où dormir et les chamanes ont besoin de l’infirmerie et je suis vraiment fatigué… Je… Je peux dormir avec toi cette nuit ?

Alors que je parlais je n’avais cessé de rougir de plus en plus au fur et à mesure que je me rendais compte que ma demande était osée, je crus même que j’allais défaillir avant d’avoir terminé. Depuis notre première rencontre, il c’était passé pas mal de choses en moins d’une journée et j’avais presque oublié à quel point elle était belle dans sa tenue légère blanche. Mais de toute façon j’avais besoin d’une bonne nuit de sommeil pour me remettre d’aplomb et espérer pouvoir retourner au combat. Je dirigeai les yeux vers le bas ventre de la métallurgiste en pensant à l’ovule que j’avais surement fécondé hier qui va devenir une cellule œuf, puis un embryon et qui allait donner naissance à une fière petite Amazone. Je secouais la tête, de toutes façons ça ne se verrait pas avant quelque mois et ce n’était pas mon problème.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 05 décembre 2012, 00:11:43
Cymé avait passé sa journée à réparer des armures, des épées, et des armes. Il y avait relativement peu de métallurgistes au sein de la Horde, car il fallait des connaissances en métallurgie assez poussées. Cymé avait bien quelques assistantes, mais elles restaient en infériorité numérique par rapport aux guerrières. Elle avait donc passé la journée à réparer les pièces d’équipement, et se reposait. La nuit, lentement, approchait, et elle espérait vraiment que Mythilène aurait la statuette, qu’on en termine avec cette histoire. Elle sentait quelque chose de dangereux avec cette ville, quelque chose d’ancien et de risqué. Cymé ne serait pas déçue de partir pour de bon, mais elle savait qu’Andromaque n’ordonnerait ce départ qu’après avoir récupéré la statuette. Les Amazones étaient plutôt rigides sur ce point de vue... Surtout Andromaque. Cymé soupira lentement, commençant à fumer une cigarette. Edean lui répondit alors :

« Non je ne crois pas avoir abimé quelque chose… Mais je ne sais pas trop où dormir et les chamanes ont besoin de l’infirmerie et je suis vraiment fatigué… Je… Je peux dormir avec toi cette nuit ? »

Elle le regarda sans rien dire, le voyant regarder son ventre, et rougir lentement. Inutile de deviner ce qu’il avait à la tête par « dormir ». Une moue barra le visage de Cymé, qui tapa sur sa cigarette, et inspira une grosse bouffée. Elle savait quelle était sa réputation au sein de la Horde. Contrairement aux guerrières, elle était une métallurgiste. Si le sexe ne posait pas de difficultés au sein des Amazones, il fallait le mériter. Il était conçu comme une récompense pour les exploits guerriers, une manière d’honorer la vie après avoir répandu la mort. Cymé ne pouvait prétendre à ce schéma classique, et utilisait donc le sexe comme moyen de paiement pour ses armes. En d’autres termes, elle était un peu la prostituée du clan.

Cet homme qui venait négligeait les coutumes amazones. Il n’avait pas formulé explicitement sa demande, ce qui était heureux, car Cymé aurait pu se sentir insultée... Ce qu’elle était, d’ailleurs. Elle jeta la cigarette au sol, l’écrasant sous son talon. Les lois de l’hospitalité... Elle s’y raccrocha en se retournant, revenant dans son atelier, où elle s’approcha de la forge, vérifiant l’état d’une épée qu’elle était en train de confectionner.

« Si tu es fatiguée, tu ne pourras pas te reposer avec moi, répliqua-t-elle simplement, en lui tournant le dos. Je vais passer une partie de la nuit à travailler le métal. »

Elle souleva l’épée, et la posa dans un seau d’eau. Un *PSSSCHIIIITTTT* se fit entendre, et elle se retourna lentement, alors que l’eau devenait une vapeur montant dans la pièce.

« Les Amazones dorment à la belle étoile, et nos tentes sont généralement occupées par les enfants. Avec un peu de chance, vous pourrez vous loger au milieu des jeunes filles... Mais ce n’est pas spécialement de tout repos. Quant à dormir dans l’atelier... Je vous le déconseille, ce n’est pas prévu pour, et il risque d’y faire assez chaud. »

De plus, ce serait dangereux, et la présence d’un Ange gênerait Cymé. Elle allait réellement passer une bonne partie de la nuit à s’occuper de ses tâches. En contrepartie, elle pourrait dormir une bonne partie de la matinée, ce qui était un bon compromis. Au sein de la Horde, on commençait à empiler les rondins de bois pour le grand feu de camp central. Cymé se retourna encore, retournant s’occuper de l’épée. Elle la fit sortir du seau d’eau, l’observa silencieusement, et la replongea encore un peu.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 05 décembre 2012, 14:49:20
-   Ah… bon d’accord et merci quand même…

Ces Amazones ont la tête durs et en plus Cymé c’était mis à fumée une cigarette toute en continuant son travail de forgeronne. Elle m’expliqua brièvement les habitudes de logement de ces sœurs avant de passer à autre chose et de faire comme si je n’existais plus. Alors baissant une fois de plus les bras, je ressortis de l’atelier en toussant un peu, le remède de Léda me faisait quelque peu un effet apaisant, mais la simple fumée de cigarette surchargée en nicotine, en goudron et en divers ingrédient tous plus mauvais les uns que les autres pour notre santé et celle des autres, m’irritais encore plus les bronches.

En sortant je sentis que l’air nocturne avait bien refroidit, depuis la disparition du soleil derrière les montagnes au loin, nous avions dû perdre au moins 4 ou 5 degrés. Le choc thermique, passé de la forge où régnait une chaleur étouffant à dehors en pleine nuit ou il faisait un froid de canard, me piquait la peau et m’hérissait de chair de poule. Je ne savais pas trop quoi faire ni où aller, je n’allais pas dormir avec les fillettes et passé la nuit avec des cris, des pleurs, des blabla dans les oreilles… Non il fallait que je me trouve un petit coin peinard, de toute façon j’étais lessivé et après tous l’important c’était de faire dodo.

Je déambulais donc une fois encore dans ce camp, je voulais revoir Hélène, elle au moins m’aurait aidé à trouver un endroit pour la nuit. En même temps j’espérais que l’expédition ne trouve pas la statuette ce soir, car si elles ont leurs statuette, les Amazones s’en iront sans aucun regret oubliant jusqu’à mon existence et si les Amazones s’en vont, je reste tout seul pour récupérer ma statuette d’Aphrodite, or comme je pense que toute les statuettes sont l’une à côté de l’autre sur un autel, ça me ferait mal qu’elles les trouvent sans moi. Quand vint le moment où je n’eus même plus la force de marcher, je m’écartais du sentier et m’allongeais à même le sol, il faisait froid, je me crispais en position fœtal m'enveloppant dans mes propres ailes qui constituaient une bien maigre couverture, mais c'était bien la seule que j'avais, et le sommeil m’emporta.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 05 décembre 2012, 23:33:18
On dressa, comme d’habitude, un grand feu de camp, tandis que les Amazones mangèrent. Les sentinelles observaient les environs, mais l’expédition conduite pare Mythilène n’était toujours pas revenue. Andromaque sentait une certaine forme de nervosité l’envahir. Cette ville était vraiment dangereuse, et elle sentit qu’elle n’arriverait pas à dormir avant que Myhtilène ne revienne. Le feu de camp se mit à brûler férocement, permettant de réchauffer la nuit, et la plupart des Amazones entreprirent de se coucher, se blottissant à plusieurs dans des matelas et des couvertures. La nuit venait, et on pouvait voir les étoiles danser dans le ciel. Plusieurs Amazones levèrent le bras, généralement celles veillant sur des petites filles, afin de vérifier leurs connaissances en astronomie. On rigolait, on parlait, on gloussait, on chuchotait, et, naturellement, on forniquait. Andromaque, de son côté, restait assise, attendant patiemment. Elle fermait les yeux, et entendit alors une sentinelle courir vers elle, réveillant plusieurs Amazones endormies.

« Sœur Mythilène est arrivée ! »

Andromaque soupira de plaisir, et se releva, se pressant. Elle traversa le camp en sens inverse, et vit le groupe arriver. Mythilène était en tête, épuisée, et elle comprit qu’elles avaient bataillé longuement. Sélène était blessée, et Calypso tenait beaucoup de papiers entre ses mains.

« Ce voyage fut éprouvant... » lâcha Andromaque.

Myhtilène hocha la tête.

« Avez-vous la statuette ?
 -  Non, mais nous pensons avoir une bonne idée de son emplacement. »

Ce fut au tour de Calypso d’intervenir :

« A partir des documents récupérés dans la bibliothèque, et des informations récupérées par les sœurs, je devrais être en mesure de localiser l’emplacement de la statuette. »

Satisfaite, Andromaque hocha la tête.

« Je pense que vous avez besoin de soins... Vous me ferez un rapport par la suite. »

La moitié du camp était maintenant réveillée. Andromaque se retourna, et héla ses sœurs.

« Dormez, mes sœurs ! Notre quête se termine ! »

Il y eut un certain soupir de soulagement. Micahualca n’était clairement pas l’endroit rêvé pour se reposer, ou pour dresser un camp. Il était temps que cette expédition se termine, que la statuette soit entre leurs mains, et qu’elles aillent la rapporter à un sanctuaire. Avec un peu de chance, elle serait miraculeuse, et justifierait amplement les difficultés que la Horde avait eu à l’obtenir.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 06 décembre 2012, 22:24:31
Je dormis mal cette nuit, très mal même, mais il n’y pas besoin d’être devin pour comprendre pourquoi. J’avais geloté et claquer des dents une bonne partie de la nuit et en plus les Amazones autour de leur feu palliaient dans cette ville envelopper d’une inquiétante aura mystérieuse et quelque peu angoissante. Certes elles ne parlaient pas bien fort, mais causaient un bruit désagréable et continu de chuchotement, aussi quand on y était pas habituer, comme moi, cela devenait vite agaçant. Les Amazones avaient allumé un grand feu pour se réchauffer dans cette nuit si glacial, j’eu envie de les rejoindre avant de me souvenir que je n’étais qu’un « mâle » et que je n’avais pas ma place au sein de la horde, en tout cas je ne l’avais plus maintenant que Cymé m’a comme qui dirait jeter dehors, je me retournais donc, à même le sol pour ne plus les voir. J’avais froid, si froid que ça me brulait, mais mes paupières si lourde d’avoir traversé tant d’épreuves ce fermèrent toutes seules et le marchand de sable m’emmena aux pays des rêves.

Mon sommeil fut quelque peu agité, je me tournais et me retournais sans cesse balbutiant parfois quelques mots étouffer et sans sens réel. Ainsi pour les Amazones je n’étais qu’une merde comme tous les autres hommes de ce monde et de l’autre ? J’allais finir par penser qu’elles ont raison sur mon compte, après tout ce sont des guerrières lesbiennes. J’avais fait erreur en acceptant de revenir au camp avec Danaé et je crois que j’aurais dû insister pour rester dans ce temple avec l’expédition, je regrettais presque cette inquiétude qui nous tenais en haleine quand nous étions au pied du grand arbre magique… Dans mon sommeil léger, j’entendis vaguement des voix s’élever parmi les femmes, mais grelotant toujours, je n’y fis pas attention et replongea dans le gouffre sans fond de mon subconscient. Cependant je ne pus plus guère dormir, car bien qu’envelopper dans mes ailes, le froid était perçant et s’insinuait même en moi, venant me bruler de l’intérieur.

C’était insupportable et malgré ma fatigue, j’ouvris un œil, puis deux et me redressa difficilement encore tout fourbu. Je regardai le ciel, il faisait encore une nuit d’encre dans laquelle brillaient par-ci par-là quelques brillantes étoiles argentées, tout là-haut dans le firmament, vivaient les anges au sang pur. Des êtres trop parfaits ou parfois pas assez, ils doivent se sentir seuls là-haut, en tout cas Dieu sait que je ne voudrais jamais devenir un ange même si je le pouvais. Je n’avais dû dormir que quelques heures, mais je ne pouvais pas rester dans ce froid sans risquer de choper la crève et si je voulais vraiment retourner au combat demain, il valait mieux être plus en forme que ça. Le camp était calme maintenant, les Amazones doivent dormir et me rapprochant un peu du feu de camp encore vif, je vis en effet les guerrières dormir comme des bébés, avec des respirations plus ou moins régulières.

Je m’approchais du foyer à pas feutré et m’agenouillais devant tendant les mains pour réchauffer mes doigts gelées. Je faisais aussi promener mon regard sur les Amazones, assoupie et détendue, elles ont une grâce presque angélique qui faisait miroiter encore plus leurs beautés naturelles à mes yeux. Quand mon regard se posa sur la belle Léda, je me rendis compte que je ne toussais plus. Je lui devais plus qu’elle ne le croyait et aussi un peu parce qu’elle était magnifique à dormir ainsi si paisiblement, je fis passer une main dans mon dos et je pris fermement une de mes plumes entre mes doigts et tirai d’un coup sec… Je ravalais un grognement de douleur et je déposais délicatement ma plume sur le corps de la belle, tout en sachant qu’elle finirait sans doute dans une potion. Je soupirais et me rapprochais encore plus du feu pour me réchauffer entièrement…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 07 décembre 2012, 23:19:52
Le feu brûla pendant toute la nuit, les sentinelles veillant à l’entretenir. Dans les hauteurs, il faisait très froid. Dormir dehors n’était pas recommandé, et la plupart des jeunes Amazones étaient d’ailleurs à l’abri dans les tentes, où il faisait plus chaud. Il était nécessaire d’entretenir le feu, et il brûlait fort. Un vaste feu de camp qui permettait à la Horde de survivre. Quand on affrontait cette température, on comprenait mieux la volonté des Amazones de quitter au plus vite cette ville maudite, elle et tous ses secrets. Ici, il n’y avait rien d’attirant, rien qui ne mérite qu’on s’y attarde. Cette ville était damnée, tout simplement. Les Amazones pouvaient le sentir.

Andromaque s’entretint assez longuement avec Mythilène et Sélène. Leur conversation dura un peu plus d’une heure, avant que Mythilène et Sélène n’aillent se coucher. Andromaque, de son côté, n’arrivait pas à dormir, et choisit de se rendre dans l’infirmerie, où Calypso continuait à travailler. C’était le meilleur endroit où elle pouvait aller. Calypso se refusait également à dormir, car elle pouvait enfin accomplir quelque chose pour les Amazones. Elle se sentait utile, et contribuait donc à cette quête avec vigueur et entrain. La Reine voulait juste la soutenir.

Lorsque l’aube perla, les Amazones se réveillèrent toutes assez rapidement. A défaut d’avoir une source d’eau chaude, elles se lavaient dans des bassines d’eau, ou utilisaient des seaux d’eau chaude. C’était un effort collectif, qui témoignait de l’esprit de solidarité qui animait la Horde. Il s’écoula ainsi une bonne heure, au moins, avant que la Horde ne soit prête. Andromaque en profita donc pour faire un bref discours, qui eut lieu sur la place centrale, près du grand feu, éteint.

« Mes sœurs, commença-t-elle, je sais combien ce séjour à Micahualca fut éprouvant pour nous. Plusieurs d’entre vous ont attrapé des maladies dues au froid, et nos provisions se raréfient drastiquement. »

Plusieurs Amazones hochèrent la tête, confirmant par ce biais les propos d’Andromaque. Personne ne le disait ouvertement, bien sûr, mais bien des femmes estimaient qu’Andromaque s’était fourvoyée en venant dans cette région sinistre et désolée. Par un miracle lié à la Déesse, aucun décès n’avait encore été à déplorer, mais, au train où les choses allaient, c’était un cas à envisager sérieusement. Le discours d’Andromaque était donc important.

« Je suis donc heureuse de vous annoncer que notre séjour prend fin aujourd’hui même. »

Un vif soulagement parcourut l’assemblée à cet aveu. La fin de ce cauchemar ? Enfin ? Une question vint immédiatement aux lèvres des Amazones, et la Reine enchaîna donc assez rapidement :

« Nous savons avec certitude où se trouve la statuette. Je vais charger sur-le-champ nos plus talentueuses guerrières d’aller le rechercher. Une fois que ceci sera fait, rien ne nous empêchera de partir... Et le plus tôt sera le mieux. »

Andromaque, inconsciemment ou non, avait un certain talent pour faire des discours. Quand on était la Reine d’un tel peuple, il fallait avoir des talents oratoires.

« En conséquence, je vous encourage à faire vos affaires. »

Il n’y avait pas besoin d’en dire plus. Il y eut un cri de joie collectif à cette annonce, et la Reine se permit un léger sourire.  Dans l’euphorie collective, elle réunit Sélène, Tallia, et Cynna, leur expliquant que les recherches de Sœur Calypso avaient permis d’établir la position des statuettes.

« Elles se trouvent dans la pyramide du quartier où vous vous trouviez. Orion a fait une reconnaissance cette nuit. L’endroit fourmille de monstres et de créatures peu recommandables, mais elle a pu trouver une entrée. En conséquence, c’est elle qui vous guidera.
 -  Et que fait-on de la Liche qui nous a attaqués ? »

Andromaque haussa les épaules.

« Les mystères de Micahualca ne m’intéressent pas. Je dois avant tout veiller à la survie de mon peuple. Trouvez cette statuette, et revenez, c’est tout ce que je vous demande. »

Les ordres étaient simples, clairs, concis. Les trois Amazones hochèrent la tête. La dernière mission de Micahualca allait pouvoir commencer.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 10 décembre 2012, 19:59:03
Du bruit me tira du sommeil, je m’étais endormis près du feu et j’avais bien rattrapé ma nuit, me dis-je en m’étirant un peu alors que les premiers rayons du soleil pointaient au-dessus des montagnes qui bordaient la cité maudite de Micahualca. Comme tous j’entendis le bref discours de la reine et fus surpris quand elle annonça que nous pouvions savoir avec exactitude l’emplacement des statuettes. Au moins cette expédition dans la bibliothèque n’avait pas servie à rien. Discrètement, je tendis l’oreille pour écouter la reine qui après son discours et tandis-que les autres Amazones l’acclamaient, avait réuni sa fille, Cynna et Tallia dans un coin pour s’entretenir avec elles. Alors comme ça les statuettes ce trouvaient dans la pyramide ?

Bien il ne me restait plus qu’à suivre le groupe de guerrières et à prêter main forte en dernier recours, mais seul dans cette cité en ruine je ne donnais pas chère de ma peau, il fallait que je trouve une alliés, une Amazone que rien n’arrête assez téméraire pour rejoindre ma quête et aider ses sœur en cas de besoins. Je cherchai donc Hélène des yeux, mais je ne la trouvant pas je me dis qu’elle avait peut-être été blessée après que je sois parti hier. Après tout je lui avais déjà évité la mort par deux fois. Mais sans Hélène a qui allais-je proposer de me suivre ? Je pensais à Danaé qui, je le savais avait envie de découdre et de montrer à ces morts-vivant de quelle bois elle se chauffe, de plus celle-ci possédait quelque pouvoirs magiques qui pouvais être immensément utile face à des adversaires plus nombreux que nous. Cependant sa blessure à la jambe bien-que presque guérie, me dissuadait de lui demander d’aller au combat avec moi. J’étais conscient des risques, une liche rodait dans cette ville peuplée de zombies et de goules, aussi je ne me sentais pas affronter Micahualca seul, il me fallait une alliée qui n’a pas froid aux yeux et qui n’a pas peur d’une ville fantôme et des fantômes qu’elle abrite. Mais qui ? Je ne connaissais pas grand monde dans cette horde moi.

Je tournais la tête de chaque côtés, on aurait pu me croire perdu dans un autre monde, moi un petit nephilim paumé au plein milieu d’un camp de femmes guerrières. Et alors que je tournais à nouveau la tête, mon regard se posa malgré moi sur une jeune femme nue occupé à se laver le corps. Sa longue chevelure rousse qui lui tombait sur ses épaules finement musclés, sa chute de reins semblait taillée par le plus grand des orfèvres et était soutenu par une paire de superbe jambe galbée. Elle était belle et désirable et elle se trouvait devant moi toute nue, mais mon côté étique repris assez vite le dessus et me rendant soudain compte que je la détaillais du regard ébahis comme j’étais, je détournai vivement les yeux, les joues cramoisies d’avoir ainsi regardé la jeune femme durant ses ablutions matinal. Alors que détournai le regard, je vis posé près de la bassine d’eau savonneuse, je vis des armes et notamment un lourd bouclier que je revis écraser la tête d’une goule…

Comment j’avais pu ne pas reconnaitre Acté ? En tous cas elle ne semblait pas avoir été blessée et d’après mes souvenirs de l’expédition elle correspondait plutôt bien à cette alliée que je cherchais. Une fois qu’elle eut fini de se laver et qu’elle se fut rhabillé de son armure légère, je m’approcher lentement, sur mes gardes, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec elle, je ne l’avais pas vraiment côtoyé et j’avais bien sûre fait disparaitre le rouge de mes joues pour prendre une expression des plus sérieuse.

-   Bonjour Acté, tes sœurs sont apparemment pressées de partir. J’ai vu Andromaque confié la dernière mission à Sélene, Tallia et Cynna, se sont tous trois de très bonne guerrière et je ne doute pas de leurs chance de réussite, mais pour être certains de ne pas avoir perdu notre temps dans cette bibliothèque, je voudrais les suivre pour peut-être leurs prêter main forte. Aussi je te demande de m’accompagner si ta soif d’aventure te démange.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 12 décembre 2012, 21:20:44
Ne pas faire partie de l’expédition finale ne blessa pas énormément Acté. Elle aurait bien aimé en faire partie, étant une femme d’actions, mais comprenait les raisons poussant Andromaque à ne pas l’envoyer sur place. La raison la plus évidente est que, contrairement aux trois femmes, elle n’était pas prête. Elle avait veillé assez tard, et dormit peu, car elle s’était couchée dans les bras d’une charmante Amazone, et lui avait fait l’amour pendant une bonne partie de la nuit. C’est généralement ce qu’elle aimait faire, après l’action : une petite (ou longue, selon l’envie) séance de chauds câlins sous la couette avec une belle femme. Pour l’heure, elle prenait son bain matinal. N’ayant pas de source d’eau naturelle à proximité, il fallait faire chauffer l’eau, et se laver dans une bassine, ce qu’elle était en train de faire. Son corps nu était visible de toutes, mais ne choquait personne. La nudité était quelque chose de très présent dans le petit monde des Amazones. Il n’y avait pas à s’en familiariser, c’était une chose éminemment naturelle. Habituées à un tel spectacle, les Amazones jetaient parfois de simples regards de salutations vers Acté, qui restait une Amazone très connue. Son style de combat, relativement différent de celui de Tallia, lui valait bien des adeptes désireuses d’en savoir plus sur sa manière de se battre. Contrairement à cette dernière, Acté employait en effet un style de combat fondé sur la défense.

Elle sortit de la bassine, et s’emmitoufla dans une serviette, avant d’entendre des bruits de pas. Se retournant, elle écarquilla légèrement les yeux, sous la surprise, en voyant le Nephalem se rapprocher d’elle. L’homme était ici depuis un certain temps, et Acté s’étonnait de le trouver encore là. N’avait-il pas entendu ? Les Amazones partaient. Ceci revenait, en vertu de la coutume, à retirer le droit à l’hospitalité dont il bénéficiait. A chaque fois que la Horde se déplaçait, les étrangers et étrangères n’étaient plus admises au sein de la Horde. Sans y tenir compte plus longtemps, elle enfila son armure, se sentant bien mieux avec cette dernière.

L’autre raison pour laquelle Andromaque avait refusé de l’envoyer là-bas était qu’elle devait participer à la surveillance de la Horde. Même maintenant, alors qu’on regroupait les affaires, qu’on rangeait les équipements, il fallait quand même opérer une surveillance. La zone n’était pas sûre. Elle entendit, alors qu’elle chaussait ses bottes, le Nephalem se rapprocher. Ce dernier lui parla alors, et elle l’écouta. Il l’invita à la suivre pour rejoindre les autres sœurs :

« Aussi je te demande de m’accompagner si ta soif d’aventure te démange. »

Elle se releva, avec ses bottes prêtes, et tourna sa tête vers lui. Elle avait enfilé son masque autour de ses yeux, et tenait son épée dans son fourreau.

« J’ai déjà pour mission de surveiller la zone, répondit-elle rapidement. Ma ronde peut vous amener près du pont menant à la pyramide, mais je ne saurais aller au-delà. »

Sauf ordre contraire, elle ne s’y risquerait pas. Non pas qu’elle avait peur, mais Acté ne raisonnait pas en fonction de sa « soif d’aventure », mais des ordres qu’elle recevait. Néanmoins, si le Nephalem craignait pour sa vie en s’aventurant seul dans Micahualca, Acté se demandait s’il était recommandé pour lui de rejoindre cette pyramide. Il devait y avoir à l’intérieur une forte concentration de monstres...

*Bah, se dit-elle, peu m’importe. Ce n’est qu’un mâle, après tout. Ils raisonnent plus en fonction de leur virilité qu’avec sagacité et intelligence.*

Elle avança un peu, et parla :

« Je vais commencer ma ronde. »

Ce faisant, elle sortit du camp, se mettant à marcher dans l’air frais matinal.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 13 décembre 2012, 19:06:06
Je suivis l’amazone à l’extérieur du camp en détournant quelque peu les yeux vers l’horizon pour éviter qu’inconsciemment mon regard ne vienne se posé sur son déhanché digne d’une déesse grec, ce qui m’aurait indubitablement fait rougir et ça l’aurait amené à se sentir offensée. Bon et moi qui pensait que les Amazones sont des fières guerrières, riant au nez de la mort elle-même, je me rendais maintenant compte que les ordres que donne la reine sont plus important à leurs yeux que la gloire ou l’honneur. Je n’imaginais pas rentrer seul dans cette pyramide qui devait abriter pas mal de monstres, pas mal de pièges, aussi je devais convaincre Acté de la nécessité de venir avec moi…

-   Tu sais, Andromaque ne se rend pas bien compte, ne peut se rendre compte, de l’effroyable danger que représente le simple fait de dresser un camp dans le territoire d’un seigneur liche, il peut très bien attaquer Cynna, Séléne et Tallia sous sa vraie forme et il les tuerait toutes dans d’horribles circonstances, dis-je tout en marchant à côté d’elle. Tu as ordre de protéger tes sœurs, mais tu ne peux mieux les protéger qu'en t’assurant avec moi de la récupération de la statuette. Demande toi, qu’es-qu’Andromaque veut le plus ? Que tu fasses bien ta ronde comme une gentille soldate bien dresser ou bien avoir cette statuette entre les mains et enfin mener la horde hors d’ici ? Car même si vous préparez à partir, la reine ne donnera pas l’ordre de partir avant d’avoir son effigie de votre déesse mère et chaque seconde passer dans ce ruines lugubre augmente la chance de ne jamais en ressortir…

Je terminais en laissant ma phrase en suspens, j’espérais qu’elle comprenait l’enjeu de ce que je venais de dire. Moi je faisais ça pour l’argent promis en échange d’une autre statuette que celle que les Amazone voulaient, mais ça ne m’empêchait pas de penser un peu aux guerrières. J’aurais dû demander à Danaé de m’accompagner, je suis sûr qu’elle doit être pressée de prendre sa revanche en plus…

-   En tout cas je voulais te remercier pour m’avoir sauvé la vie… Et tu remercieras Pirène et Cynna de m’a part. Mais je voudrais savoir, pourquoi m’avoir sauvé alors que le plus simple pour vous aurait été de me laisser là-bas ?

Demandais-je en escaladant un tas de gravât qui barrait le route que nous empruntions, ça aurait  été plus simple si j’avais pu m’envoler, mais je crois qu’Acté ne se serait pas si facilement laisser prendre dans mes bras  et en plus même si son armure était légère, elle devait tout de même peser son poids. Nous étions encore loin du pont et nous étions rentré dans une zone dangereuse incessamment sous peu, il faudrait s’attendre à se battre…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 14 décembre 2012, 19:38:41
L’homme tenait des propos séditieux, qui irritèrent au plus haut point Acté. Non content de bénéficier de l’extrême générosité des Amazones, il se permettait en plus de critiquer ouvertement les ordres de la Reine, et la sagacité de cette dernière ! L’Amazone sentit une colère froide monter en elle, et se retint de ne pas le frapper. De son point de vue, cet homme outrepassait largement ce que l’hospitalité permettait de faire. Elle se préoccupait par sa ronde, agacée d’entendre l’homme lui suggérer d’aller dans la pyramide. Il se prenait pour qui ?! Elle avançait le long d’une rue, avant que le Nephalem ne lui demande pourquoi les Amazones avaient cherché à le sauver.

« Nous ne sommes pas des monstres, répondit-elle sur un ton sec. Mais vous-mêmes ? Pourquoi vouloir désespérément récupérer cette statuette, si vous avez peur de vous aventurer seul dans cette cité ? »

Son ton, sec, laissait clairement comprendre qu’elle n’avait pas spécialement envie de converser. Elle s’avançait le long des immeubles, sans rien dire, devant se retenir de ne pas le frapper. L’unité et l’ordre étaient le tronc commun de la Horde. Si on ne respectait pas la hiérarchie, si on agissait en suivant ses propres sentiments, alors on ne méritait pas d’être une Amazone. Il fallait savoir se plier aux ordres, tout simplement. Andromaque était la Reine, la dirigeante, une femme forte et aguerrie. Acté ne pouvait pas remettre en question ses ordres. Chaque Amazone apprenait ça, et s’inclinait à cette situation. Respecter l’ordre établi, tout simplement. L’unité était la seule manière de permettre à la Horde de coexister, et la meilleure façon d’atteindre l’unité était par le biais de l’autorité, de la soumission au commandement légitime. En suggérant le contraire, en proposant à une Amazone de désobéir à un ordre, Edean remettait en question cette autorité, cette unité centrale. En somme, il ne comprenait toujours rien aux traditions amazones. Un mâle, tout simplement...

Elle ne dit rien de plus, et entendit des bruits à gauche et à droite. Elle regarda prudemment autour d’elle, sa main se raffermissant sur le pommeau de sa lame. Elle entendait des bruits venant de sous le sol, depuis les maisons, et s’arrêta subitement. Le sol tremblait sous ses pieds. Elle s’humecta les lèvres, et, en voyant à travers les trous dans certaines maisons, elle vit des formes silencieuses. Des êtres qui grognaient autour d’eux. Elle restait prudente, ses yeux glissant de gauche à droite. Acté s’humecta les lèvres, continuant à prudemment avancer.

Continuant à entendre des bruits en contrebas, elle comprit que la menace viendrait d’en-dessous. Elle eut à peine le temps d’y songer que le sol explosa autour d’elle. Des bras décharnés agrippèrent ses jambes, et la tirèrent en contrebas. Surprise, Acté glissa sur le mur, filant dans une espèce de conduit, et atterrit en contrebas, en geignant. Une bête lui sauta alors dessus, et elle réagit par instinct, l’une de ses mains gantées frappant le monstre à la tête. Elle se releva, et la créature bondit vers elle. Acté brandit son bouclier, et les griffes du sauvage s’enfoncèrent contre le bouclier, le repoussant. Elle attrapa son épée, et la planta dans le ventre de la bête. Elle retira son épée, et regarda autour d’elle, voyant un autre sauvage s’approcher. Elle le frappa à la tête avec son pied. Ils portaient des haillons, et elle le tua également. Les monstres avaient visiblement attendu qu’elle soit sur une zone instable, pour l’attirer dans ce piège. Son armure l’avait plutôt bien protégé, mais il lui fallait maintenant trouver un moyen de sortie. En haut, elle entendait les bruits de bataille. Les autres sauvages dissimulés dans les maisons avaient du bondir sur le Nephalem. Depuis sa situation, Acté ne pouvait rien faire, et avança dans le tunnel sombre, commençant par boire une élixir pour mieux voir dans la nuit.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 15 décembre 2012, 12:08:24
Un grand sourire éclaira mon visage alors que j’entendais l’Amazone me répondre par une autre question tandis que, visiblement frustré elle s’éloignait. Je ne répondis pas, mais n’en pensai pas moins, mes motivations auraient étés longues à expliquer et je préférais me taire, mais après tout je demandai juste que l’amazone reconnaisse la nécessité de me suivre dans cette pyramide, pas plus. J’aurais bien pu lancée une pique verbale bien mordante, mais cela l’aurait sans doute amené à m’attaquer et je ne voulais surtout pas avoir une ennemie de plus sur le dos, pas maintenant. En tout cas, cette statuette, je l’aurais même si je dois démonter cette ville brique par brique…

Nous longions des bâtiments, sans doutes d’anciennes habitations et alors que nous marchions silencieusement, des déplacements d’airs se firent ressentir, trahissant la présence d’ennemi potentielle. Sans bruit, je commençai lentement à tirer mon sabre de son fourreau et des grognements inquiétants s’élevèrent autour de nous, mais je n’eus la confirmation de la menace que lorsque le sol se mit à trembler. Mais qu’es-que ? En un grand craquement le sol s’effondra sous Acté qui disparut dans un trou sombre, nous étions tombés dans une embuscade. Des bruits de combat se firent entendre, mais je ne pus voler à son secours car je fus rapidement assailli de tous les côtés par une bande de morts-vivants dont je ne doutais pas un seul instant de l’agressivité. La plupart se tenait sur deux jambes avec des griffes longues d’au moins six centimètres et certains avaient même des armes et quelques lambeaux d’armures sur leurs corps décharnés. Un des morts se jeta sur moi toutes griffes avant espérant sans doutes me prendre par surprise, mais au dernier moment, alors que ces griffes allait me transpercé de part en part, je parvins à esquiver la charge de la bête d’un pas sur le côté et décrivant un mouvement arqué avec mon sabre katana, je la découpais en deux. Et d’un, les autres ne tardèrent pas à suivre tentant de m’encercler pour mieux me submerger sous leurs nombres.

Ils étaient nombreux cela ne fait aucun doute, je lançais un coup de sabre circulaire d’en le but d’abattre le plus de monstres et de faire reculer les autres, mais ce ne parut pas porter ces fruits et s’en suivit une série d’assauts endiablé que je parvins à contenir en restant en un seul morceau. Alors que plantais ma lame dans un mort, je me servis de mon pouvoir de télékinésie pour balancer un rocher sur un autre qui finit le crâne littéralement explosé. Puis je sortis mon arme du ventre du premier pour couper un bras à une autre bête qui tentait de planter ses griffes dans mes magnifiques yeux bleus. Cependant ils sont trop nombreux et l’Amazone ne pouvait m’aider de là où elle était, je ne savais même pas si elle était encore en vie. Bref il fallait que je trouve un moyen d’en finir, me dis-je en décapitant une autre bête faisant rouler sa tête jusque dans la maison de laquelle sortaient tous les morts. Mais oui, pourquoi n’y avait-je pas pensé plus tôt ? Me demandais-je en repoussant encore une bête d’un coup de pied dans les côtes. Je me concentrais et la maison trembla sur ses fondations avant s’écraser sur le tas de Zombie qui se mirent à pousser des cris stridents, inhumains en voyant leurs habitât leurs tomber sur le coin de la tête. Cela demandait un grand effort de concentration et après un grand fracas qui souleva des nappes de poussières dans l’air, ce fut le calme après la tempête. Les Zombies étaient ensevelis sous des monceaux de gravât et j’étais seul maintenant ne sachant même pas ce qui était advenus d’Acté.

Je me retournais vers le trou dans lequel l’Amazone guerrière avait disparu, me demandant comment elle allait, je m’accroupis au bord du trou et j’envoyais mon esprit à la recherche de celui d’Acté. Au bout d’un moment je la trouvais, bien sûr je ne pouvais pas la voir, mais je ne la sentais nullement blessée ni effrayée.

-   Tout va bien ?

Communiquais-par la pensée.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le samedi 15 décembre 2012, 12:38:12
Acté commençait à avancer dans une espèce de sombre couloir poussiéreux et sombre. Elle clignait des yeux, le temps de s’habituer à cette faible luminosité. Elle avait utilisé un Chat pour pouvoir voir dans la nuit, et voyait tout comme à travers un voile bleuté. Elle discernait les formes, mais devait tout de même rester prudente. L’endroit ressemblait à une espèce de catacombe, de galerie souterraine creusée par l’homme. Elle se souvint alors que Mythilène avait dit que les racines de l’énorme arbre s’enfonçaient dans les profondeurs de la ville, dans des galeries. Il devait s’agir de grottes similaires à celles-ci. Ne cherchant même pas à remonter par l’endroit d’où elle était descendue, l’Amazone s’avança, tentant son bouclier le long d’un bras, son épée dans l’autre main. La redoutable Amazone n’était pas vraiment effrayée, plutôt contrariée de voir que sa ronde allait se compliquer. Elle avançait lentement, et sentit alors une pensée inconnue s’insinuer dans sa tête, que son cerveau assimila toutefois instinctivement à Edean, le Nephalem.

*Tout va bien ?*

Elle lui aurait volontiers répondu si elle l’avait pu, mais Acét n’avait aucun pouvoir télépathique digne de ce nom. Elle se contenta donc d’ignorer ce message, n’ayant de toute façon pas besoin d’un chaperon pour l’aider à sortir. L’Amazone s’avança le long de la galerie, suivant un chemin en pente qui descendait, voyant parfois des morceaux de granit, des briques, des murs en pierre. Alors qu’elle avançait, elle ne tarda pas à entendre des ricanements, et des mouvements furtifs dans les coins. Elle n’était pas seule, et il ne s’agissait plus de ces sauvages. Elle continua à s’avancer, entendant des écoulements aquatiques au loin. Probablement de l’eau. Elle atteignit une immense grotte, si grande qu’elle ne voyait pas le sol, avec de nombreux ponts en bois suspendus. Ils formaient une espèce de passage filant le long de la grotte, et elle avança prudemment. L’antique installation semblait bancale, sur le point de s’effondrer, et elle s’avança prudemment, croyant percevoir des bruits partout autour d’elle.

Il y avait plusieurs ponts en bois différents. Les Micahualcans avaient du aménager cette grotte il y a des siècles. Elle s’avançait lentement, prudente, attentive au moindre mouvement suspect... Et tournait fréquemment la tête quand elle percevait des mouvements. On jouait avec elle, on la narguait. Les prédateurs et la proie... Ils voulaient l’effrayer, qu’elle se mette à courir, à perdre le contrôle d’elle-même. C’était une satisfaction qu’Acté ne comptait pas leur offrir. Elle les attendait de pied ferme, et se rapprochait vers la sortie, quand les chasseurs attaquèrent.

Des harpies. De sinistres harpies similaires à celles qui se trouvaient dans la bibliothèque convergèrent vers elles. Elles étaient rachitiques, faibles, rabougries, et Acté en accueillit une avec son bouclier, le bout tranchant se plantant dans son estomac, lui coupant le souffle en arrachant sa peau. Une autre fonça droit vers elle, visant sa tête, et Acté ramena son bouclier devant elle, les serres tranchantes de la harpie se plantant contre son bouclier. Le pont se mit à dangereusement vibrer, émettant des craquements très inquiétants.

*Bordel, toute cette structure risque de se casser la gueule à n’importe quel moment... Ce n’est pas le moment de déconner !*

D’autres harpies se rapprochaient, et Acté donna un coup de bouclier, repoussant celle qui se tenait devant elle. Elle écarta ensuite son arme défensive, et frappa l’harpie à la mâchoire avec son gantelet, arrachant quelques dents au passage. Elle fit ensuite tourner son épée, et ouvrit en deux le ventre d’une autre créature ailée tentant de l’attaquer dans le dos. Une autre harpie fila vers elle, et ses serres lui raclèrent le dos, la faisant hurler. Elle tituba à moitié, le sang perlant depuis sa belle peau, et la harpie tenta de profiter de son avantage pour l’égorger. L’épée d’Acté décrivit un long mouvement de balayage, et sectionna les pattes du monstre. Elle se mit alors à courir, voyant d’autres harpies déferler en masse. Elle était tombée sur tout un nid, et sentit le pont se fragiliser. Les poutres ancestrales se brisèrent sous son poids, et Acté sentit le sol se dérober sous ses pieds, alors qu’elle dut se retourner sèchement pour stopper la course d’une harpie qui se rapprochait de trop. La bestiole s’éclata contre son bouclier, et tomba dans le vide, étourdie. Le pont se fissura alors, et se mit à tomber dans le vide. Acté glissa, et roula le long des planches en bois. Elle se laissa glisser, voyant les poutres se détacher et partir dans tous les sens. Le mur était proche, et elle se dirigeait vers un trou dedans. Le voyant se rapprocher, elle remonta ses jambes, et les tendit d’un coup, rebondissant sur une poutre afin d’atteindre cette brèche.

Ne contrôlant plus grand-chose, elle décrivit une série de tonneaux en roulant dans une espèce de long tunnel obscur. Son corps heurta des obstacles à plusieurs reprises, et elle en lâcha son bouclier et son épée, avant de s’écraser sur le sol, atterrissant sur le ventre. Un soupir endolori s’échappa de son corps, avant qu’elle ne se retourne, sonnée, respirant faiblement.

« Pu... Putain de merde... »

Voilà ce qui s’appelle un atterrissage en catastrophe. Elle ferma les yeux, respirant faiblement... Et se réveilla en sentant quelque chose de visqueux lui lécher la joue. Elle sursauta, et ouvrit les yeux, avant de voir une espèce de petite créature aux yeux jaunâtres s’écarter prudemment. Elle avait une peau nue, de grandes oreilles, et Acté entendit alors des bruits qui effrayèrent la créature. Elle s’enfuit rapidement, et Acté, sans pouvoir dire quoi que ce soit, vit ensuite une forme descendre du plafond, s’approchant en glissant d’elle, restant dans la pénombre.

Elle entendit des petits bruits fins et élégants, avant de voir une femme à la peau sombre, nue, s’approcher d’elle, se glisser dans son champ de vision. Elle reconnut une brouxe (http://img93.xooimage.com/files/2/f/4/bruxa-3a6036c.jpg), une vampire sauvage. C’était une vampire qui avait perdu la raison, et était devenue une espèce d’animal uniquement intéressée par le sang. Acté se demanda si ce n’était pas elle qu’elle avait perçu avant d’arriver dans la grotte avec le pont. La brouxe bondit sur elle, cherchant à sucer son sang, et Acté se défendit du mieux qu’elle put. L’Amazone était toutefois blessée, et elle sentit la force de la brouxe dominer la sienne, avant que cette dernière ne commence à lui mordre la nuque, aspirant goulûment son sang. Le sang d’une Amazone était fort et revigorant, surtout celui d’Acté, pure Amazone, née au sein de la Horde, enfantée par une Amazone. Acté se débattit.... Et la brouxe poussa soudain un glapissement de douleur en se redressant. Quelque chose avait jailli dans sa nuqe, lui mordant le cou, faisant couler son sang. Elle se releva rapidement, et Acté en saisit l’occasion. Elle attrapa son épée, qui avait atterri à côté d’elle, et s’en servit pour embrocher la brouxe. Elle cracha du sang, et Acté, galvanisée, se releva, retira son épée trempée de sang, visa bien, et la planta à hauteur du cou de la brouxe, faisant sauter la tête de cette dernière.

« Salope ! » clama-t-elle.

Le corps de la brouxe tomba mollement sur le sol, et Acté reconnut son sauveur : la drôle de petite créature (http://img93.xooimage.com/files/8/8/e/sans-titre-3a6058c.png) qui lui avait léché la joue.

« Triste jour, que celui où je dois ma vie à une espèce de gremlin... J’imagine que tu veux ta pitance... »

Ce serait sûrement meilleur que la peau d’une brouxe. Acté glissa une main dans sa ceinture, et en sortit une espèce de miette de biscuit, qu’elle lui envoya. La bestiole renifla ce morceau, et l’avala d’un trait. L’Amazone eut un léger sourire amusé, et alla récupérer son bouclier. Craintivement, la créature s’écartait d’elle, sans cesser de l’observer. Elle ne lui dit rien, et s’éloigna. Lentement, la créature se mit à la suivre.

*Il est temps de retourner à la surface...*

Acté avait mal un peu partout, mais il ne s’agissait que de blessures légères : des coupures, des hématomes, des ecchymoses... Rien qu’une Amazone ne sache pas endurer.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 16 décembre 2012, 12:15:14
Accroupis au bord de ce trou noir, entouré d’un véritable charnier je perçus les pensés d’Acté, son orgueil lui interdisait de m’appeler d’autant plus qu’elle croyait ne pouvoir me parler. Je pus voir tout le combat contre les harpies par esprits interposés, la détermination et la hardiesse d’Acté m’impressionnèrent quand elle affronta ces monstres ailés sur cette espèce de pont et je pus sentir mon cœur s’affoler en même temps que le sien lorsque la structure en bois vint à s’effondrer. Je pus sentir l’affolement la gagner quand elle se retrouva face à cette de vampire sauvage, puis la surprisse quand elle fut sauvée par cette caricature de Kobold nain. Je me relevais, elle ne m’aura pas servie à grand-chose finalement, je pouvais voir le pont depuis là et de toute façon Acté avait trouvé un animal de compagnie et semblait fort bien pouvoir se tirer de là toute seule.

Lançant un coup d’œil circulaire, je me mis à avancer restant sur mes gardes, car bien que j’avais ensevelis une petite centaine de Zombie sous une maison, Micahualca recelait encore bien des dangers. A présent j’étais seul dans cette ville, mais je ne devais pas céder à la panique et continuer à avancer vers la pyramide qui paraissait de plus en plus imposante au fur et à mesure que je plaçais un pied devant l’autre. J’étais désolé d’être parti du mauvais pied avec Acté, mes propos, quoique un peu anarchistes sur les bords, faisaient simplement appel à son bon sens. Je croyais que les Amazones étaient plus indépendantistes que ça, mais je m’étais lourdement trompé. En fait Andromaque devais être la chef de l’armée la plus puissante de Terra… Ça me donnait une petite idée, nous pourrions signer une alliance militaire… Idée à creuser, mais plus tard quand je serais sortis de cette villes en ruine avec ma statuette.

J’étais sur le pont de pierre à présent et j’étais subjugué par l’imposante beauté des bâtiments qui entouraient la pyramide et la pyramide elle-même, il a dû falloir la force de centaines de milliers d’hommes pour construire de tels monuments et malgré les millénaires ils tenaient encore debout, c’était impressionnant. Juste devant le pont deux statues géantes, deux colosses de pierres jaunâtres, soutenaient sur leurs dos de roche ce qui devait être l’entrée de la pyramide. Des marches menaient à cette entré et alors que je les gravissait conscience que je ne pourrais peut-être pas sortir de ce tombeau, je me demandais ce que pouvait devenir Séléne, Cynna et Tallia.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 16 décembre 2012, 18:37:15
« Boum ! »

L’explosion fit trembler la pièce, faisant tomber une partie du plafond, mais tua les monstres. Un sourire éclaira le visage de Cynna, qui continua à viser les différents couloirs menant à cette grande pièce centrale. Elle se tenait au centre de la pyramide, surveillant un couloir par lequel Sélène et Tallia étaient parties il y a un quart d’heure. C’était un couloir sombre qui menait en hauteur. D’après les informations de Calypso, la statuette devait se trouver dans une pièce religieuse, qui se trouvait en hauteur, proche des rayons lumineux. La pyramide était cependant loin d’être abandonnée, et Cynna avait donc choisi de rester en arrière. Elle avait trouvé une bonne position, d’où elle avait une vue dégagée et un bon angle de tir, et s’amusait à abattre les nombreux ennemis qui s’approchaient de temps en temps. Elle utilisait pour cela son puissant fusil d’assaut, tirant au coup par coup pour économiser les balles.

C’en serait bientôt terminé, et cette perspective avait tout pour l’enchanter. Cette mission infernale viendrait enfin à se terminer. Elle n’était pas spécialement fâchée de quitter Micahualca. Tous les secrets de cette ville ne seraient pas résolus, mais leur mission serait accomplie. Andromaque désignerait ensuite quelques Amazones pour apporter la statuette au temple, et pour les attendre. La Horde reviendrait sûrement pour se restaurer, et refaire le plein de provisions. Ce genre de statuettes avait un grand intérêt pour les temples, car ils étaient généralement sources de miracles. Or, les miracles apportaient bien des pèlerins, provoquant une expansion du commerce, et permettant de recruter des individus pour permettre à la ville de se développer.

*Il ne reste plus qu’à la trouver...*

Normalement, ce ne devrait plus être trop long. Entendant des bruits venant d’un autre couloir, Cynna pointa son arme prudemment. Elle ne faisait pas feu instantanément, car on ne savait jamais qui pouvait arriver. Elle vit plusieurs goules débarquer, et eut un sourire, avant d’ouvrir le feu. Quatre goules. Elle les laissa avancer, et tira, les abattant comme des mouches. Cynna rechargea tranquillement son arme, remplissant son chargeur, puis se mit à nouveau en position, attentive au moindre mouvement suspect. Elles étaient entrées dans la pyramide par une entrée latérale, où il y aurait moins de monstres, et avaient avancé dans des cryptes, jusqu’à trouver un escalier qui leur avait permis de monter, de pénétrer dans la pyramide.

Elle n’avait pas peur. L’Amazone espérait juste avoir du gibier un peu plus intéressant que de vulgaires goules à abattre. En attendant que Sélène et Tallia reviennent.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 17 décembre 2012, 21:57:39
Arriver au sommet de ce grand escalier de pierre qui menait à la grande entrée qui devait être l’entrée principale, je passais d’un pas ferme entre les deux colosses de pierre immobile depuis des millénaires. C’était curieux, en me rapprochant je sentis la vie sommeillé dans ces pierres, une puissance titanesque qui aurait pu faire peur aux dieux eux même, mais ces gardiens de roches semblait dormir profondément et bien que je sois certain qu’ils se réveilleront un jour, ce serait grandement étonnent que ce soit aujourd’hui. Je rentrais donc sans encombre dans une petite salle, une sorte d’antichambre au centre de laquelle trônaient sur un autel triangulaire de pierre ocre, trois statues d’hommes couronnés, certainement de grands rois Micahualcans. Ces rois taillé dans de la pierre d’un noir profond arboraient des expressions sévères, représentant bien leurs pouvoirs divins, dans le socle était gravé une inscription dans un alphabet inconnu.

Prudemment je contournais les statues pour passer sous une arche qui me mena dans un grand  hall avec au centre un genre de fil de fer qui était suspendu au plafond sans touché le sol. Sinon le hall était vide, pas d’autel, pas d’effigie, rien… Mais un Hommes, du moins je crus que c’était un Hommes, il était encapuchonné et portait un long manteau noir, il était dos à moi et semblait prier devant cet étrange fil de fer. Je portais ma main à mon sabre pour dégainer et me préparer à combattre, mais mon corps refusa d’obéir aux ordres de mon cerveau, je pus ressentir alors une présence étrangère s’insinuer dans mon esprit et fouiner ma tête tandis-que j’étais toujours immobilisé. Quand la présence se retira, après avoir saccagée mes pensées les plus intimes, l’individu se retourna face à moi. Je ne pouvais voir son visage, mais je pouvais sentir la magie vibrer autour de lui, il dégageait une aura sombre, pas forcément maléfique, mais très noir.

-   Un Nephilim vient à moi, pardonne mes manières brutales, la prudence l’impose dans cette ville maudite. Tu as un grand potentiel magique, mais même si tu sais beaucoup de chose, tu devras te trouver un vrai maître pour achever ta formation. Un conseil cependant, mon ami, ne t’attache pas trop  à ces femmes qui campent au-dehors, elles ont déjà fâché le roi-liche, leurs carcasses serviront bientôt de pitance aux vermines.
-   On se connait ? Nommez-vous ! M’exclamais-je, toujours immobile.
-   Du calme ! Je ne te veux aucun mal, du moins pour le moment… Je suis Yllidor, Maitre de la destinée. Je suis un damné, un de ceux qui ont défié le dernier roi de Micahualca.
-   Qui est-il vraiment ce roi ?
-   Bien, au commencement Micahualca était une ville prospère voué entre autre au culte d’Hadès et à la nécromancie, les citoyens ne manquaient de rien,  le taux chômage était quasi nul, le peuple était heureux… Mais les siècles passant, notre attraits envers des dieux passifs à commencer à chuter tandis-que le royaume élargissait toujours plus ces frontières. Puis un jeune prince, Dārayawuš, provoqua une guerre civile dans les rues même de Micahualca, avec ses disciples il est parvenu à diviser les nécromanciens, ce qui provoqua notre perte. Devant cette ville en ruine, abandonné de tous les dieux, Nabû-kudurri-uṣur le frère ainé de Dārayawuš et héritier du trône Micahualcan se donna la mort.
-   Mais  il est revenu ?
-   Enfaite il ne nous a jamais quitté, car grâce à l’arbre magique, il a réussi à maintenir son âme et c’est en tant que roi-liche qu’il règne sur cette ville fantôme depuis des millénaires.

C’est bien beau tout ça, mais moi ce qui m’intéressais c’était la statuette et pouvoirs partir d’ici au plus vite…

-   Oublie-tu mon amis, que je lis tes pensées ? Bien je ne vois pas pourquoi je te retiendrais plus longtemps. Mais fais attention cependant des forces qui te dépasse sont en jeux… Si tu veux tu pourras rejoindre tes camarades par là…

Dit-il en pointant un corridor du doigt et lui faisant confiance je suivis ses indications, non pas que je voulais absolument retrouver les Amazones, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à elles, c’est plus fort que moi.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 19 décembre 2012, 00:26:57
« Au moins, je ne reviendrais pas les mains vides... N’est-ce pas ?
 -  SQUUUUIIIIII ! »

Un sourire éclaira les lèvres d’Acté. Elle cessa de contempler le drôle de petit kobold se tenant sur son épaule, et s’avança le long des galeries souterraines. Sa priorité était de trouver un moyen de sortir, mais cet endroit était un vrai labyrinthe. Il y avait des galeries partout, et beaucoup étaient obstruées. Elle aurait bien aimé se servir du kobold comme d’un guide, mais ce dernier était terrorisé, et se cramponnait à l’épaule d’Acté. Elle aurait pu le repousser, mais elle avait vu combien ce petit monstre pouvait être efficace, avec ses griffes et ses dents. Et, de plus, elle lui trouvait un certain charme.

« Je vais t’appeler Sparky. Ça te va, Sparky ?
 -  SQUUUUIIIIIIIIII !!
 -  Je prends ça pour un Oui. »

Avec Sparky, elle avança donc, continuant à descendre au lieu de grimper. Elle entrait parfois dans les profondeurs de vieux puits, mais ces derniers étaient condamnés. Loin d’y trouver de l’eau, elle tombait parfois sur des cadavres squelettiques, ou fraîchement tombés, en cours de décomposition. Ce fut d’ailleurs dans l’un de ses puits qu’elle tomba sur quelqu’un. Elle inspectait un cadavre décharné, cherchant des indices, comme une carte, quand elle entendit, dans son dos, le déclic d’une carabine. Elle ne dit rien, se redressant lentement, avant de sentir une torche l’éblouir. Sparky, terrifié, se glissa dans son dos, s’agrippant délicatement à sa longue chevelure.

« Qu’est-ce que vous foutez là ? demanda l’homme, d’une voix vieillissante.
 -  Je suis tombée, et je cherche un chemin de sortie. »

Elle n’avait aucun abri pour se planquer. S’il tirait, il fallait qu’elle ait le temps de mettre son bouclier devant elle. La torche l’empêchait de distinguer l’allure de l’homme, mais, à sa voix, elle devinait qu’il ne devait pas être très jeune.

« Je ne parlais pas de vous, mais de celles qui vous accompagnent... Ce camp à l’entrée de la ville... Vous vous croyez en vacances ?
 -  Surveille ta langue, mâle ! s’exclama Acté. Tu parles à une Amazone ! »

L’homme semblait nerveux, agité.

« Des Amazones ? Qu’est-ce que c’est que cette connerie ?!
 -  Nous sommes venues chercher une statuette représentant notre Déesse. Continue à pointer ton arme sur moi, et tu le regretteras.
 -  J’sais pas qui t’es, mais t’as la langue bien nouée ! »

Acté ne dit rien de plus, tandis que Sparky se laissait descendre le long de ses cheveux. Elle tenait fermement son bouclier, et fit un pas vers l’homme.

« Reste derrière ! N’avance pas !
 -  Je n’ai pas peur de toi.
 -  Tu devrais, salope ! »

Elle avança son bouclier, et le coup de feu rebondit sur cette dernière. Acté courut vers lui, et le frappa avec le devant du bouclier, le couchant sur le sol. Elle lui attrapa sa carabine, la jetant au loin, et l’immobilisa sur le sol.

« Ne... Ne me tuez pas !
 -  Et pourquoi pas ? »

Il déglutit faiblement.

« Je... Je sais où est la statuette !
 -  Je le sais aussi ! Dans le temple.
 -  Non... Il n’y a rien là-bas, la pyramide est vide.
 -  Quoi ?
 -  Tous ces objets ont été déplacés par d’autres chasseurs de trésors… Mais je sais où ils sont !
 -  Tu as intérêt à ne pas mentir, misérable !
 -  Pitié ! »

Acté pesa le pour et le contre, puis le laissa se relever. Si cet homme disait vrai, il valait mieux se renseigner. L’Amazone restait toutefois prudente. Il pouvait tout aussi bien s’agir d’un piège.

« Dépêche-toi... »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 19 décembre 2012, 20:57:01
Je franchis une arche sortant du hall qui faisait office d’entré pour cette gigantesque pyramide et je pénétrais dans un grand corridor aux murs de pierre jaune. Je jetais tout de même un petit coup d’œil en arrière, mais le damner c’était apparemment remis à sa prière et semblait m’ignorer il était comme absorber par sa méditation. Je me mis donc à traverser ce couloir en restant prudent, car ici le danger pouvais fort bien venir de n’importe où, mais le plus important c’était qu’à présent j’étais seul… Il ne fallait pas céder à la panique, j’allais pouvoir retrouver les puissantes Amazones, symbole de vie dans ce royaume de morts.

Je me retrouvais au bout du couloir dans une pièce obscure et quelques petites bougies éparpillées diffusaient une étrange lumière surnaturelle. Je dis étrange et ce le fus encore plus quand elles s’éteignirent toute soudainement me noyant presque dans la noirceur de cette salle. La seconde qui suivit j’entendis un cri inhumain, suraiguë qui me fis couler une goutte de sueur froide le long de ma colonne vertébral. Je me retournais, tirant mon sabre pour me défendre, mais alors que mes yeux s’habituait petit à petit à la faible luminosité de la pièce, un deuxième cri, plus proche cette fois me fit sursauter. Il n’y avait rien, la pièce était vide et j’étais seul à tourner sur moi-même, ne sachant plus trop quoi faire je pouvais distinctement entendre des bruit de pas, des martèlements de chaussures ferrées sur le sol de pierre. Je mis un moment avant de comprendre que le souffle de plus en plus saccadée que j’entendais était le mien, il ne fallait pas céder à la panique, je n’avais pas peur du noir tout de même, me dis-je en me mettant à placer un pied devant l’autre. En longeant les murs froids et poussiéreux, je parvins à sortir de cette salle pour trouver un corridor éclairer par une seule et unique torche à la flamme vacillante. J’avançais toujours d’un pas prudent en jetant parfois des coups d’œil derrière moi, parfois je lançais des coups de sabre dans le vide croyant avoir affaire à un monstre de chair et d’os, mais le cauchemar que je fuyais étais invisible et il se rapprochait, m’obligeant à courir le long de ce couloir. Des grognements gutturaux et des bruits infâmes d’os briser de chaire arracher remplacèrent les cris stridents, je serrais si fort la poigné de mon arme que mes phalanges se crispaient sur le manche et devenaient blanches. Un moment dans ma course de plus en plus effrénée, je glissais comme un con sur une dalle humide, le monde sembla s’effondrer sur moi, j’avais lâché mon sabre pour me recroquevillé dans un coin et protéger ma pauvre petite tête. Avec mes mains tendues devant moi, je tentais vainement d’attraper l’ombre qui me filait entre les doigts. Dans l’ombre je crus voir une silhouette s’approcher à pas lent en ricanant, je me relevais reprenant mon sabre qui trainait parterre et voulus faire face. La silhouette inquiétante se mit à grogner et approcha un plus vite, ma tête tournais, mon cœur était affolé et mon souffle saccadé. Alors que le zombie hideux allait me toucher, je luis décochais une fente de haut en bas peu précise, mais qui le fis gicler à plusieurs mètres, je ne pris pas le temps de voir si il pourrait se relever et je déguerpis en courant à bout de souffle. J’avais depuis longtemps perdu la notion de prudence et je ne faisais plus vraiment attention à où je mettais les pieds. Aussi me retenant comme je le pouvais de pleurer, je pouvais entendre des hurlements bestiaux me courir après, ils devaient être au moins quinze. Je traversais encore une autre sombre et un escalier que je gravis quatre à quatre toujours poursuivis par les monstres, en haut de cette escalier l’accès à la prochaine salle était condamné. Je tentais d’abord enfoncer ses planches, mais elles refusèrent d’abord de bouger et contrains de faire face, je levais mon sabre, mais n’eus rien le temps de faire avant de prendre la charge d’un des monstre plein fouet qui m’envoya percuté les planche qui explosèrent sous le choc.

Enfin de la lumière, c’était une grande salle circulaire, sans doute la salle centrale de la pyramide et je décrivis un petit vol plané avant de retomber en me heurtant le dos sur le sol de pierres dures. La créature qui m’avait agressé se jeta sur moi toute griffes en avant, mais à l’instant même où elles allaient s’enfoncer dans ma chair, j’embrochais le monstre de part en part lui arrachant un cri affreux. Cependant les autres n’allaient pas tarder à suivre leur camarade, j’étais fini… à moins d’un miracle.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 20 décembre 2012, 22:56:02
Cynna avait déposé son arme. Ça faisait bien un quart d’heure qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion d’ouvrir le feu. Qu’est-ce que Sélène et Tallia fabriquaient ? La pyramide ne lui avait pourtant pas semblé si immense... Pourquoi prenaient-elles autant de temps pour aller récupérer une vulgaire statuette ? Ce n’est pas que l’Amazone s’inquiétait, mais les munitions partaient plus vite qu’elle ne le souhaitait. Elle ne manquait pas encore de balles, mais elle en avait suffisamment dispensé pour commencer à les compter. De plus, elle n’aimait pas attendre. L’Amazone entendit alors des bruits de pas, et attrapa instinctivement son fusil, avant de viser le couloir depuis lequel elle percevait les vibrations.

*Bordel, c’est tout un troupeau qui se pointe !*

Le doigt sur la gâchette, elle visait silencieusement, entendant les vibrations se rapprocher à toute allure. Quelques secondes après, elle vit le Nephalem débarquer, glisser sur le sol, et se faire attaquer par une autre des goules décharnées de la région. Elle n’eut pas le temps de faire feu qu’il l’embrocha, et elle canarda alors les autres goules, en abattant trois à l’aide d’une rafale. Le canon rugit, et les balles déchiquetèrent les chairs des goules, explosant les crânes, arrachant les membres. Elle en vit d’autres débarquer, et continua à faire feu. Elle arracha la jambe d’une goule, avant de tirer plusieurs balles dans le torse d’une autre. Cynna ouvrait le feu méticuleusement, évitant de gaspiller ses tirs, et perçut alors du mouvement au-dessus de sa tête... Des vibrations qui agitaient le toit, faisant tomber un peu de poussière. N’ayant pas le temps de s’y intéresser, elle se concentra sur les goules, en atteignant une autre en pleine poitrine.

« Montez ! hurla-t-elle au Nephalem. Remuez votre cul ! »

Elle continua à ouvrir le feu, continuant à faucher les goules, et les autres hésitèrent alors à s’avancer. Cynna pouvait les entendre grogner et rugir, mais, progressivement, elles firent demi-tour, avant de fuir à toutes jambes. Un sourire victorieux éclaira les lèvres de Cynna, qui attendit encore un peu. Le canon de son arme fumait légèrement, et elle retira le chargeur, le remplissant à nouveau. L’Amazone se demandait bien ce que ce Nephalem pouvait foutre ici, mais, avant qu’elle ne lui pose la question, le plafond se mit à nouveau à trembler... A trembler dangereusement. De longues lézardes ne tardèrent pas à se former.

« Qu’est-ce que... ? »

L’Amazone n’eut pas le temps d’achever sa phrase que le plafond s’ouvrit en deux, faisant tomber des volutes de pierre qui se fracassèrent sur le sol. Au milieu de la poussière, Cynna eut un aperçu de l’étage supérieur, et vit Tallai brandir son bouclier, s’en servant pour repousser un jet de feu incandescent. Les flammes semblèrent l’avaler, léchant son corps, le bouclier les repoussant. Tallia repoussa les flammes, et sortit du champ de vision de Cynna. Elle se retourna, et courut le long du couloir par lequel Sélène et Tallia étaient passées, se désintéressant totalement du Nephalem. La priorité n’était pas de conter fleurettes avec lui, mais d’aider ses sœurs. Elle atteignit rapidement un escalier, et monta à l’étage supérieur. Elle vit des carcasses de cadavres, et comprit que Sélène et Tallia étaient passées par là. Courant dans un couloir un peu plus étroit, elle entra dans la grande pièce où Sélène et Tallia se battaient.

Leur ennemi n’était pas un dragon, mais quelque chose qui pouvait être bien plus dangereux. C’était un redoutable golem (http://img92.xooimage.com/files/5/4/3/golem_conceptart-3a80f2c.jpg), un assemblage de pierres qu’un sort magique avait mis artificiellement à la vie. Et ce golem semblait avoir la particularité de pouvoir lancer des sorts magiques. Des symboles magiques avaient été tracés sur son corps, des symboles qui se mettaient à briller à chaque fois qu’il utilisait un sort magique. Ses mains envoyaient de puissants jets de feu, et chacun de ses pas faisait trembler le sol. Cynna se mit à ouvrir le feu, mais les balles ricochèrent sur sa poitrine. Le golem tourna la tête.

« Vise sa tête ! » hurla Sélène.

La tête du golem était son point faible, car le sort magique permettant à cet amas de pierre de s’animer venait de là. Suivant cet ordre, Cynna visa un peu plus soigneusement, et plusieurs balles frappèrent la tête du golem. Ce dernier tituba, portant une main à son front, secouant la tête, ais semblait juste indisposé.

« Il n’y a rien ici ! cracha Sélène. Rien d’autre que ce putain de golem ! »

Ce dernier se mit alors à courir à toute allure vers la Princesse des Amazones, levant les poings pour l’abattre sur elle. Elle bondit de côté, faisant une roulade sur le sol, et les deux poings frappèrent avec rage le sol, faisant trembler toute la pièce. Le choc en fut tel que Sélène fut soulevée dans les airs. Les attaques physiques semblaient aussi efficaces contre lui que pouvait être l’attaque d’une mouche contre un bouclier.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 26 décembre 2012, 22:41:28
Comme je l’avais dit, au moins une quinzaine de mort-vivants assoiffé de sang déferlèrent sur moi, s’apprêtant à m’étriper. Allonger sur le sol en pierre froide de la salle circulaire avec la première goule embroché sur ma lame, je ne pouvais que prier pour qu’un miracle me sauve des affreuses bêtes. Elles n’étaient plus qu’à quelques centimètres lorsque j’entendis une série de détonations, des balles sifflèrent à mes oreilles et allèrent se loger dans les corps pourris jusqu’à la moelle, en explosant les monstres et m’aspergeant de sang, de cervelle et de boyaux déchiqueter.

-   Montez ! Remuez votre cul !

Cria Cynna tout en vidant son chargeur sur les bestioles encore debout, je ne l’avais pas remarqué occupé comme je l’étais, mais je me promis de faire une offrande à la déesse Amazone une fois la statuette retrouver. Je me mis rapidement debout en tentant d’éviter les balles et monta les quelques marches qui me séparaient de l’Amazone Tekhane, qui remplissait son chargeur. Elle semblait préoccupée et comptait ses balles sans m’adresser la parole. J’étais quelque peu surpris de trouver Cynna seule et j’allais lui demandé ou étaient les deux autres quand soudain le plafond se fissura et vint à s’effondrer non loin de nous en un grand fracas. Bien entrainé Cynna arma son fusil et sprinta pour rejoindre au plus vite la partie supérieur ou ses sœurs Séléne et Tallia se battaient ou plutôt essayaient de survivre contre une sorte de golem de pierre. Celui-ci semblait pouvoir manipuler l’énergie magique à sa guise, il bombardait les Amazones de sorts divers et variés qu’elles évitaient ou contraient avec difficulté. Comme quoi quand on envoyait un groupe de quelque combattant dans une ville maudite et hantée par un roi-liche, on mettait un magicien dans le groupe, sinon on se retrouve avec un putain de gros bidule jeteur de sorts.

D’en bas, je regardais le combat par le trou dans le plafond, je pouvais voir Tallia et Séléne se défendre comme elles pouvaient et Cynna se mit à ouvrir le feu en visant la tête du golem. Son canon déjà fumant cracha des rafales de plombs qui atteignirent presque toutes leurs cibles, le géant de pierre en fut un peu déstabilisé et je crus qu’il allait tomber. Cependant il réussit à se remettre sur ces pieds et comme si il était énervé, les quelques tonnes de rocher qui composaient le golem chargèrent Séléne qui, décrivant une roulade désespérer sur le côté, évita de justesse de finir écrabouiller comme une crêpe. Le choc fit trembler toute la pièce et envoya la princesse Amazone s’écraser sur les dalles de pierres et le golem, tout en maintenant les deux autres guerrières à distance avec un jet de flamme, menaçait d’aplatir pour de bon la fille d’Andromaque.

A part ma télékinésie, j’étais loin d’être un mage de combat et même, j’étais loin d’être un mage tout court, mais si j’ai pu arriver jusque-là ce n’est pas pour rester spectateur. Me dis-je en dépliant mes grandes ailes blanches et me mettant à courir pour prendre un peu d’élan, je pris mon envol et passai dans le trou du plafond, jaillissant devant le monstre de pierre tel un vrai ange salvateur. Le golem parut d’abord surpris de me voir débarquer alors qu’il allait abattre un poing phénoménal sur Séléne, mais il paraissait déterminé à l’écraser et l’effet de surprise passa bien plus vite que je ne l’avais escompté. Frôlant le sol à une vitesse inconsidérée, je pris la princesse des Amazones dans mes bras de justesse avant que le golem ne nous réduit en bouillie et je la déposai un peu brutalement derrière ses sœurs, hors de portée du tas de cailloux avant de repartir titiller le monstre. Tel un moustique, je virevoltai autour du golem qui essayait en vain de me choper en vol avec ces gros doigts rocheux et une panoplie de sorts variées. Ce golem-ci semblait spécial, il avait d’étranges runes gravées derrière la tête… Mais c’est bien sûr ! La force de ce golem doit résider dans les glyphes inscrits sur sa tête…  Il voulait m’attraper, mais ne réussissait qu’à battre l’air et moi je volai évitant de me faire avoir, il avançait au fur et à mesure que je reculai sans se rendre compte qu’il courait à sa perte. Quand soudain le golem tomba dans le trou et heurta lourdement le sol un étage plus bas.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 28 décembre 2012, 16:44:07
De toutes les créatures peuplant Terra, les golems figuraient parmi les ennemis les plus dangereux. Ils étaient de forme et de taille variable, dépendant du sortilège qui les animait. Les golems appartenaient à cette catégorie de créatures qui n’existaient pas de manière naturelle, mais par le biais d’une intervention humaine, magique en l’occurrence. Un golem ne pouvait normalement pas utiliser de la magie, car il n’était qu’un amas de pierre. La seule explication possible est que le golem contenait une partie de l’âme d’un puissant sorcier nécromancien, probablement la Liche qui gardait cette région. Ceci confirmait que la Liche était un puissant magicien. Pour le coup, Sélène regrettait presque que Mythilène ne soit pas ici. La Chamane avait toutefois à faire au camp, devant s’assurer des préparatifs du départ. Dans ces conditions, les Amazones avaient fait avec, étant, après tout, suffisamment talentueuses pour s’en sortir dans la ville. Andromaque avait envoyé l’élite. Et l’élite était confronté à un sérieux problème.

Sentant le golem se rapprocher, Sélène fut bien tentée de l’esquiver à nouveau, mais quelqu’un vint alors la soulever, la prenant dan ses bras, et, en quelques secondes, elle se retrouva à l’autre bout de la pièce. Surprise, la Princesse des Amazones vit alors que son sauveur était le Nephalem. Edean se rua sur le golem, tournoyant autour de lui, essayant de compter sur sa vitesse pour éviter de se recevoir des coups, et en infliger. Il était rapide et fort, mais aucun de ses coups n’arrivait à vraiment blesser le golem.

« Je crois qu’il est temps d’élaborer une stratégie, recommanda alors Tallia.
 -  J’en conviens, ma sœur, rétorqua Sélène. Aurais-tu une idée ?
 -  Revenons aux fondamentaux. »

L’un des moyens communément admis pour terrasser un golem était de briser la signature magique, les glyphes sur sa tête. Cependant, ce golem disposait de morceaux de rochers autour de sa tête, une sorte de protection. Son front était dégarni, ce qui signifiait que les glyphes se trouvaient le long de sa nuque. On ne pouvait les trouver que sur la tête, car ils permettaient de créer une sorte de cerveau artificiel. Toute la difficulté était de les enlever. Frotter avec les doigts n’était pas suffisant, il fallait taper dessus, et taper suffisamment fort pour arracher des morceaux de roches. Un seul morceau de la formule en moins signifiait la mort du golem.

Une autre chose tracassait Sélène : l’absence des reliques. Si elles n’étaient pas là, où étaient-elles ? Le temps leur manquait pour explorer Micahualca. Calypso ne pouvait pas s’être trompée dans ses recherches. Elle avait déterminé que ce temple était l’édifice religieux central de Micahualca, à partir de l’agencement des panneaux solaires. Ces derniers se concentraient autour de ce temple. Le golem la sortit alors de ses pensées en tombant en contrebas. Il était tellement lourd que les poutres soutenant cet étage s’effondraient sous lui. Il s’écrasa violemment en contrebas, provoquant un tintamarre infernal, mais se releva lentement, au milieu de débris pulvérisés, et de profondes lézardes dans le sol. Depuis le trou béant provoqué par sa chute, les Amazones se regardèrent entre elles.

« Reste ici, Cynna, et, dès que tu as un angle de tir, tire sur ces glyphes. »

La stratégie était simple. Sélène et Tallia allaient occuper le monstre, tandis que Cynna servirait d’appui feu. Elles ne se préoccupèrent pas vraiment du Nephalem. Tallia sauta la première en contrebas, atterrissant juste devant le golem, et le frappa avec son lourd bouclier, faisant reculer l’une de ses mains. Sélène s’adressa alors brièvement au Nephalem :

« Merci pour votre intervention. »

C’était tout, et c’était beaucoup. Sélène sauta ensuite au sol, atterrissant  à côté du golem, et l’attaqua sur le flanc. Son épée frappa dans son dos avec rage, mais elle rebondit contre les rocs. Irrité, le golem se retourna, et frappa avec ses poings sur le sol. L’Amazone l’esquiva en bondissant en arrière, et le golem envoya alors une longue langue de feu. Sélène l’évita en roulant sur le sol. Dans son dos, Tallia vit, le long de la nuque du golem, une longue ligne violette apparaître, avant de disparaître.

*Sa signature magique n’apparaît que quand il utilise la magie !* comprit Tallia.

Il ne restait donc plus qu’à le forcer à utiliser ses sorts élémentaires pendant que Cynna le visait. Tallia faisait confiance à Cynna, qui était une très bonne tireuse. Elle espérait juste qu’elle aurait le temps d’appuyer sur la gâchette, au bon endroit, et qu’il faudrait peu de tirs pour faire sauter les glyphes. Toute la difficulté de son combat était qu’un seul coup du golem suffisait à les tuer. Il fallait donc faire preuve d’une grande vigilance.

Les choses ne s’améliorèrent toutefois pas beaucoup, car des monstres ne tardèrent pas à déferler depuis les couloirs. Les zombies revenaient à la charge, courant à toute allure, probablement pour soutenir le golem.

« Autrement, ça aurait été trop facile » maugréa Sélène.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 29 décembre 2012, 13:01:32
-   Merci pour votre intervention.

Me dit rapidement la princesse des Amazones avant de sauter dans le trou aux côté de sa sœur Tallia, pour apparemment tenter d’occuper le géant de pierre. C’est bien peu, mais vu l’urgence de la situation c’était déjà beaucoup et d’après ce que je savais des Amazones, je pouvais déjà être content qu’elle reconnaisse que j’ai été utile, je n’en demandais pas plus. Même si elles m’ignoraient royalement, je savais que je pouvais être celui qui ferait la différence entre victoire et défaite. Je vis Séléne et Tallia esquiver les coups et les sorts du monstre de pierre et riposter quand elles le pouvaient, tout en sachant qu’elles énervaient le golem plus qu’elles ne le blessaient. Cynna quant à elle, restait en retrait près du trou et visait la tête du golem attendant patiemment le moment de presser la détente. La concentration qui émanait de la tireuse était presque palpable et je me surpris à calquer ma respiration sur la sienne, longue et régulière. Je ne tardais pas à comprendre que la signature magique du golem n’apparaissait que lorsque celui-ci utilisait ses pouvoirs, le plan était donc que Cynna détruise les glyphes composant la signature magique du golem quand celui-ci utilisait ses pouvoirs tout en lui offrant un bon angle de tir. Je ne remettais nullement en cause les compétences de tireuse de Cynna, comment le pourrais-je ? Mais je trouvais ce plan un risquer, un seul coup de ce monstre de pierre pouvait facilement tuer les deux guerrières, c’était presque du suicide… Je retins ma respiration quand la fille d’Andromaque dû rouler sur le sol pour éviter une langue de feu, les flammes lui passèrent de peu au-dessus de la tête, mais elle s’en sortait.

Alors je vis une flopée de goules débarquer par-là d’où j’étais arrivé, à vue de nez j’en dénombrais pas moins d’une trentaine… Purée, mais il en a combien dans cette pyramide ? Je me dis alors que je ne serais pas de trop dans la mêlée. Je plongeai donc la tête la première dans le trou et dépliant mes ailes au dernier moment, je pus redresser mon vol juste au ras du sol ce qui me permis de survoler le groupe de goule et de semer la mort en frappant sous moi. Du sang giclait des corps animé que je décapitai sans même sourciller achevant de colorer ma chemise, autrefois blanche, d’un joli rouge vermeil. Je décrivis un arc de cercle dans l’air tendu de la pièce et je me posais aux côté de Tallia qui devait se battre contre 6 goules en même temps tout en tenant le golem à l’œil. Tallia avait déjà plusieurs corps écharpés à ses pieds ce qui confirmait sa réputation de championne au sein de la horde, mais je pense qu’un peu d’aide serait le bienvenu. Approchant un mort-vivant dans le dos, je lui plantais mon sabre entre les omoplates, crevant le cœur de la bestiole. Puis vif comme l’éclair, je décrivis une petite pirouette qui me permit d’en décapiter deux autres avant qu’elles ne prennent conscience de ma présence aux côtés de l’Amazone. Je parais une attaque et dévia le coup de griffe avant de mettre un coup de coude entre les côtes du mort-vivant, et profitant de sa désorientation, je le coupais en deux, de l’épaule gauche à la hanche droite.

Mais soudain le golem balança une boule de de feu qui éclata presque à mes pieds et Tallia et moi-même fûmes soufflés dans l’explosion. Je me relevais dans la seconde et sans prendre le temps de regarder ce qui était advenu de l’Amazone et, les paumes en avant, je me servis de mon unique pouvoir afin de repousser ce flot de morts-vivants. Mais le golem était toujours là, Cynna avait dû manquer son tir et à présent il pourchassait Séléne, lui courant après dans cette grande salle. La princesse des Amazones était rapide et agile, mais le monstre était énorme et chacun de ses pas faisaient trembler toute la pièce. Je devais faire quelque-chose avant qu’un drame ne se produise, je pris alors à nouveau mon envol et alla encore une fois cueillir Séléne dans mes bras, la princesse était loin d’être grosse, mais elle pesait son poids.

Avec ma charge, j’allai me placer au fond de la salle, contre un mur, en prenant soin de me positionner face à Cynna qui surplombait la scène en retenant sa respiration tel un tireur d’élite, comme je l’avais prévu le golem se retourna face à nous et envoya une trainée de feu sur sa cible qui avait cru pouvoir s’échapper, offrant lors un bon angle de tir pour Cynna. Alors que les flammes n’étaient plus qu’à quelques centimètres de nous, je criai à l’intention d Cynna :

-   Feu !
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 30 décembre 2012, 01:03:41
La situation devenait légèrement complexe. Le puissant golem était en soi un problème épineux, mais les goules venant le soutenir rajoutaient une difficulté supplémentaire. De plus, aucune des goules ne chercha à attaquer le golem, confirmant que ces dernières étaient des renforts venant du Roi Liche qui dominait la région. Le golem était son instrument, et cet endroit un piège pour tuer les Amazones. Il fallait croire que la Liche n’avait pas spécialement apprécié son humiliation près de l’immense arbre. Sélène vit deux goules jaillir vers elle. Son pied frappa le ventre d’un des monstres, et son épée décapita promptement l’autre goule. Elle agissait rapidement, utilisant son corps pour se battre contre les goules, qui étaient très rapides, et préféraient compter sur l’avantage du nombre pour s’imposer. Sélène effectua un puissant coup de pied retourné, repoussant une goule, et sentit derrière elle une attaque magique. Elle n’eut que le temps de se retourner pour utiliser son épée. Le golem avait balancé des arcs électriques qui frappèrent l’épée de cette dernière, faisant rebondir les éclairs un peu partout. Elle en eut des frissons de douleur, mais tint bon.

« Il en faudra plus, sale monstre ! » le provoqua Sélène, une lueur de défi brûlant dans ses yeux.

Le golem restait toujours aussi impassible, et faisait trembler le sol. Tallia, de son côté, essayait de l’attaquer dans le dos, courant vers lui. Elle avait repoussé une goule avec son lourd bouclier, mais vit alors le golem balancer vers elle une puissante boule de feu. L’Amazone n’avait pas le temps d’esquiver, et se protégea avec son bouclier. La puissante langue de feu la renversa, l’envoyant s’étaler sur le sol dans un cri de douleur. Plusieurs goules fondirent vers elle, et elle reçut plusieurs morsures avant de répondre. Tallia les repoussa, utilisant ses pieds, afin de déloger les goules s’attaquant à ses jambes. Ce faisant, elle put se redresser, et sa lame parla, tranchante et acérée. Cynna, quant à elle, ouvrait sporadiquement le feu, essayant de se concentrer exclusivement sur le golem, ce qui n’était pas particulièrement simple. Elle tirait parfois sur les goules, afin de ne pas se sentir trop inutile. Sa fenêtre de tir était très mince.

La Princesse des Amazones poussait des rugissements guerriers. Elle décapita une autre goule, bondit en arrière, évitant ainsi une autre créature. Les goules grognaient, enragées, et elle entendit alors le golem courir droit dans son dos. Sélène roula sur le sol, évitant la charge infernale du monstre, qui faucha plusieurs goules. Le sol en tremblait, et elle avait à peine le temps de se relever qu’elle vit le golem inverser sa course, courant rapidement vers elle. Se retournant, Sélène se mit également à courir, tentant de distancer le monstre, qui avait toutefois de plus grosses jambes qu’elle. Elle courait vers un pilier à moitié brisé, afin de s’en servir comme appui. Sa stratégie était calculée. Elle allait sauter au-dessus du golem, et frapper avec son épée sa nuque tout en étant en l’air. Une acrobatie que seule une puissante Amazone pouvait effectuer. Sélène allait le faire, posant le pied sur la colonne, mais sentit alors quelque chose l’emporter.

« Mais que... ?! » s’exclama-t-elle.

Avant qu’elle n’ait le temps de comprendre, elle se retrouva en l’air, et cligna des yeux, surprise, avant de voir que le gêneur n’était autre que le Nephalem. Il fallait croire que ce dernier s’était un peu trop enhardi suite à son premier sauvetage. Le golem, quant à lui, termina sa course contre le mur, le pulvérisant, provoquant de surpuissantes vibrations, faisant tomber plusieurs morceaux du plafond, créant de longues fissures le long du sol. Le golem en ressortit néanmoins indemne. Sélène secoua la tête, surprise, et vit une boule de feu jaillir droit vers eux. Impossible de les esquiver. Elle ferma les yeux, et Tallia apparut alors, son bouclier se mettant en place pour les protéger. Les flammes rebondirent dessus.

« Tu débarques à point nommé ! s’exclama Sélène.
 -  Toujours... » grogna Tallia.

Des coups de feu résonnèrent alors. Les flammes disparurent alors, et le golem vacilla, se tenant la tempe. Cynna avait tiré, blessant le golem, qui, furieux, se retourna vers celle qui l’avait gêné, et balança des boules de feu vers elle. Sélène vit ainsi de petites fissures sur sa nuque, mais ce n’était malheureusement pas assez. Avant qu’elle ne dise quoi que ce soit, Tallia sauta en contrebas, retournant dans la mêlée, poussant ses rugissements guerriers.

Sélène, quant à elle, s’approcha d’Edean, le poussant nerveusement.

« Je n’ai pas besoin d’une nourrice ! » éructa-t-elle.

Ce faisant, elle redescendit à nouveau. D’autres goules approchaient, rendant la situation encore plus difficile. Cynna n’eut pas vraiment le temps de se mettre en position. Elle entendit des bruits diffus venant d’en haut, et, alors qu’elle tournait la tête, plusieurs vitres explosèrent, livrant passage à de nombreuses harpies.

« ’Chier... » grogna Cynna.

Elle se mit à ouvrir le feu, fusillant les harpies, faisant voler des plumes noires, mais les harpies étaient nombreuses. Cynna dut sauter en contrebas pour les éviter, atterrissant également sur le sol. Elle ouvrit le feu à bout portant, changeant le mode de tir de son fusil pour balancer des chevrotines. Elle manqua presque couper une goule en deux, envoyant son corps voler sur plusieurs mètres.

« Je suggère un repli ! hurla l’Amazone.
 -  Proposition acceptée », répliqua Sélène.

Les trois Amazones se mirent à courir vers le couloir le plus proche, repoussant les goules qui s’approchaient, et dévalèrent le couloir sombre. Le golem, lentement, les poursuivait.

« Courez ! » hurla Tallia.

A ce stade, elles n’avaient pas trop à s’en faire pour Edean. Avec ses ailes, il ne devrait avoir aucune difficulté à les suivre. Les trois femmes s’enfonçaient dans un couloir sombre, Cynna se retournant de temps en temps pour abattre les harpies et les goules qui se rapprochaient de trop près.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 06 janvier 2013, 22:05:16
Alors-que je pouvais sentir la chaleur de la boule de feu qui fondait sur moi qui tenais Séléne dans mes bras, je me demandai si Cynna allait réussir à le flinguer ou si le golem allait nous transformer l’amazone et moi-même en viande rôtie. J’avais pris un très gros risque en faisant cela, mais si tous se passait comme je l’avais prévu, nous devrions nous en sortir indemne et le golem ne devrait plus représenter de danger. In extremis, Tallia passa en trombe devant nous et dévia la langue de feu avec son bouclier, intervention inutile quoique plutôt rassurante pour nous qui étions en phase de finir brulé vif. Dans la seconde qui suivit, un coup de feu retentit arrêtant le net jet de flammes, la balle explosive éclata au contact de la roche et le golem, sonner tituba en se tenant la tempe comme pour retenir sa tête de tomber. Pendant un instant, je crus qu’il allait tomber, que le tir de aurait suffi à tuer ce monstre de pierre, mais celui ne tomba point, le coup de feu l’avait affaiblis sans le tuer. Je pouvais même observer des petites fissures au niveau de la nuque du monstre, mais cela n’avait vraisemblablement pas suffit à détruire la signature magique du golem. Furieux, celui-ci se retourna vers celle qui lui avait causé du tort en écrasant quelques goules par inadvertance, éclatant les corps décharnés sous ses pieds de pierres et il se mit à balancer de grand jet de feu en direction de Cynna qui dû certainement se planquer pour éviter de finir carbonisée.

-   Je n’ai pas besoin d’une nourrice ! Hurla la princesse des Amazones visiblement frustrée d’avoir été sauvée deux fois par un mâle.
-   Sans doutes princesse, mais je n’ai pas envie que vous finissiez écrabouiller sous des tonnes de pierre.

Répondis-je avec un petit sourire malicieux et un peu effronté qui m’aurait, en d’autres circonstances, valu une belle baffe. Je l’avais bien compris en la compagnie d’Hélène, les Amazones sont fières toute autant que téméraire et encore plus leurs princesse apparemment. Elle repartit combattre les Goules et je pus voir Cynna sauté par le trou dans le plafond suivit par tout une nuée de Harpie qui fondèrent dans la salle battant l’air de leurs ailes au noir plumage. Deux d’entre-elles vinrent jusqu’à moi pour m’attaquer de leurs serres acérés, elles avaient l’air moins décharnées que celle dans la bibliothèque et étaient plus coriaces. Je me débarrassais assez rapidement de la première d’un rapide coup de sabre qui vint lui entaillé la gorge sans vraiment la décapiter alors qu’elle me fondait dessus et elle mourut noyer dans son propre sang avec quelques longs gargouillis d’agonies. La deuxième plongea avant d’abattre une série de coups mortelle que je parvins néanmoins à parer, mais elle ne me laissa pas le temps de contre-attaquer. Tendant de me mordre au cou, elle se jeta de tout son poids sur moi pensant sans doutes me déstabilisé assez par cette manœuvre pour me jeter à terre et prendre ma gorge entre ces mâchoires solides aux crocs pointus. Mais, je parvins à éviter de finir ainsi d’un pas sur le côté et me retournant je lui donnais un solide coup de poing de la main gauche au niveau de la nuque. Cependant que je croyais l’avoir mise K.O., la furie se releva et tenta à nouveau de me sauter dessus, ces serres et ces dents en avant. Je réussi à parer avec mon sabre, mais cette fois-ci, elle parvint à me plaquer lourdement sur un mur proche et pendant une seconde je crus que j’allai y passer. Alors que nos visages étaient si proches, je vis ses babines retroussé et impatientes à l’idée d’arraché de la chair fraiche à mes os, je vis ses yeux jaunes brillés d’une fureur ardente qui la brulai de l’intérieur, ses cheveux rouge vif comme coloré dans le sang de ses victimes et son haleine de mort achevait de me faire paniquer. Je la repoussais à l’autre bout de la pièce grâce à mon don de télékinésie s’étaler contre le mur en face de moi.

-   Courez !

Hurla Tallia, et les trois Amazones se mirent à fuir la pièce qui ne cessait de se remplir de goules et à présents de Harpies. Elles étaient poursuivis par le golem qui lourdement menaçait de les écraser toutes les trois en lançant vers elles des arcs électriques. Les trois Amazones étaient plus que vaillantes et n’avait depuis longtemps plus besoin de me prouver leurs forces et leurs courages, mais ce monstre devait être tué et un grand homme a dit un jour « la meilleure défense est l’attaque ». Suivant ce principe, je pris mon envol pour venir virevolter autour du golem tel un moustique un peu comme au début, sauf que cette fois je savais ou frapper et je concentrais mes coups sur la nuque de monstre. Alors que je tentais à chacun de mes passages de défaire ces glyphes déjà éclaté par le tir de Cynna avec des coups de sabre bien ajustés, le Golem cessa de poursuivre les Amazones pour essayer de me choper avec ses grosses mains de pierres. Alors qu’il lançait une boule de feu sur les Amazones en fuites, je vis sa signature magique briller et je frappai d’un coup puissant, si puissant que mon sabre en fut brisé sur la roche, mais la signature magique émit d’étrange lumière bleue et sembla se fissurer avant d’imploser. Le monstre s’affaissa et finit par s’écrouler lourdement écrasant un bon nombre de goules. Reprenant la voie des airs, je ne mis pas longtemps à rejoindre les Amazones qui couraient toujours…

-   Alors, si j’ai bien compris, les statuettes ne sont pas là… Que fait-on ?
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 10 janvier 2013, 17:45:13
« Vous pouvez encore vous en sortir, vous savez...
 -  Tais-toi, et avance !
 -  Une belle jeune femme comme vous...
 -  Je ne me répéterai pas...
 -  Oncle Pete est gentil avec les femmes, tu sais, surtout celles qui... »

L’Oncle Pete n’eut pas le temps d’ajouter quelque chose. Acté le frappa à la tempe, et le vieil homme tomba sur le sol en gémissant. Le coup de pied d’Acté se logea dans ses côtes, le pliant en deux. Il en avait les larmes aux yeux. Acté le souleva, et le plaqua contre le mur.

« Quand je te dis de fermer ta gueule, tu fermes ta gueule !
 -  Tu me paieras ça, traînée, aaaah ! »

Acté envoya sa tête rencontrer le nez de l’homme, le faisant tomber sur le sol. Il poussa un gémissement de douleur. Le craquement qu’Acté avait entendu était très plaisant. Elle n’accordait aucune confiance à cet homme, qui n’aurait pas hésité à l’abattre. Sparky apparut alors sur l’épaule de l’Amazone, se mettant à remuer la tête vers le vieil homme.

« Je crois qu’il te trouve à son goût... Tu ferais mieux de te taire, et de me conduire à ces maudites statuettes.
 -  Très bien, très bien... »

Il y avait aussi autre chose qui éveillait la méfiance de l’Amazone. Quand elle avait frappé l’homme, elle avait vu ses yeux brûler de haine, une lueur de démence et de fureur, une vision malsaine... Et, maintenant, il la regardait tendrement, doucement, essayant de susciter son pitié. Elle devait se méfier du vieux. Non seulement il était louche, mais c’était un manipulateur. Oncle Pete reprit sa marche, en se tenant le dos, ruminant silencieusement. Le duo continua à avancer dans des couloirs étroits et sombres, jusqu’à approcher d’une grande pièce avec des torches dans les coins, et un lustre. Acté sentit une odeur de nourriture, de la viande grillée, et vit des brochettes en train de tournoyer dans une cheminée.

*Quel est cet endroit ?*

Sûrement le repaire du vieil homme... Mais pourquoi y avait-il plusieurs couverts ? Il y avait de la viande dans les assiettes, et Oncle Pete s’approcha de la table, clopinant à moitié. Acté descendit également, prudente. Quelque chose ne tournait pas rond. Oncle Pete s’appuya sur l’une des chaises.

« Elles sont toutes méchantes... Si vilaines... Ces petites traînées... »

Il grognait, parlant à voix basse, éructant. Acté avait la main sur la garde son épée, tandis qu’elle sentait Sparky enfoncer ses griffes dans sa peau, visiblement nerveux. Acté se rapprocha de la table. D’où venait cette nourriture ?

« Rien que des salopes qui me traitent de haut... De foutues SALOPES ! »

Oncle Pete appuya alors sur une clochette, et un son strident ne tarda pas à résonner dans la pièce. Cette lueur bienveillante qui brillait dans ses yeux avait laissé place à sa démence. Acté raffermit sa prise sur son épée, tandis que l’Oncle Pete la regardait.

« Les garces comme toi ne méritent qu’une simple correction.
 -  D’où vient cette viande ? »

Le sourire de l’homme s’élargit, alors qu’il s’emparait d’un long couteau. Entendant du bruit dans son dos, Acté se retourna, et vit une énorme silhouette sombre tomber juste devant elle. Elle bondit en arrière, et vit un visage rond, une mine patibulaire, et un crâne chauve, parcouru de vilaines cicatrices et marques de brulure.

« Que faisais-tu donc, fils indigne ? Cette garce m’a molesté !
 -  Boah, je suis désolé, Pôpa, mais les rats se moquaient de moi...
 -  Raah, tais-toi, incapable ! Tu n’es qu’une merde ! »

Interloquée, Acté commençait à comprendre où elle était tombée : un regroupement de cinglés. Le géant faisait plus de deux mètres, et considérait Acté avec un regard lubrique.

« Elle est appétissante, hein ?
 -  Oh oui, Pôpa !
 -  Et où est ton cretin de frère ? Encore en train de fouiner, je parie !
 -  J’suis désolé, Pôpa...
 -  Ta gueule ! Chope-moi cette catin, et je la découperai moi-même ! »

Des cannibales... La viande en train de cuire sur les brochettes devait donc... Acté eut un frisson de dégoût, alors que le gros balourd fonçait sur elle.

*
*  *

« Alors, si j’ai bien compris, les statuettes ne sont pas là… Que fait-on ? » demanda le Nephalem.

Le groupe avait semé les monstres, mais Edean n’avait pas pu s’empêcher d’achever le golem. Peu leur importait. Leur priorité était de retrouver la statuette. Calypso ne pouvait pas s’être trompée, il y avait forcément quelque chose qui leur échappait.

« Nous rebroussons chemin. La statuette peut être n’importe où, décida Sélène.
 -  Calypso aura peut-être de nouvelles informations... proposa Tallia.
 -  Peut-être, oui », concéda Sélène.

La Princesse en doutait. Le groupe avançait dans un long couloir. En ces temps de doute, l’opinion de Sélène, Princesse des Amazones, était indispensable. Mais que pouvait-elle faire ? Elle ignorait où la statuette se trouvait. Tallia avait suggéré de retourner voir Calypso, mais la Horde était sur le départ. Calypso devait donc être en train de ranger ses affaires.

« Nous sommes tombées dans une embuscade, rappela Cynna. Peut-être que cette Liche a volontairement déplacé les statuettes ? »

Sélène considéra cette proposition, la pire qui était envisageable. Elle signifiait que les Amazones allaient devoir s’enfoncer dans Micahualca, et rejoindre le mausolée. Mais c’était la seule piste qu’elles avaient. Et puis, Sélène ne serait pas contre l’idée de détruire cette Liche. D’après les dires de Mythilène, pour la tuer, il faudrait détruire un corps. Un magicien n’était pas forcément requis, mais, contre un autre magicien, c’était toujours mieux.

« Il faut sortir, et demander des renforts », décréta Sélène.

Pour cela, il fallait trouver un point d’observation. Sélène pouvait envoyer des signaux.

« Le Nephalem pourrait peut-être se rendre utile, proposa alors Tallia, avant de développer son idée. Ses ailes lui permettraient de rapidement rejoindre le camp, et obtenir l’aide de Mythilène. »

Sélène fit la moue. Sa fierté d’Amazone s’opposait naturellement à cette idée, mais il fallait aussi savoir être réaliste.

« Soit, lâcha-t-elle. C’est une bonne idée, oui… Si le Nephalem est d’accord. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 10 janvier 2013, 21:48:54
-   C’est une bonne idée, oui… Si le Nephalem est d’accord.

Dit Sélène alors que le groupe avançait dans un grand couloir ressemblant à celui que j’avais pris pour venir et les goules avaient subitement cessées de nous poursuivre, ce n’était pas plus mal me dis-je. J’avais pu ralentir pour me poser délicatement sur le sol en pierre lisse et, continuant à pieds, je rattrapais les guerrières. Elles avançaient d’un bon pas et nous débouchâmes bientôt dans une petite salle rectangulaire peu éclairée, meublée dans chaque coin d’une petite stèle noire sur lesquelles reposaient des bougies aux flammes vacillantes. Au centre il y avait un autel à l’instar de celui que nous avions croisé avec Hélène dans la nécropole ou comme celui au pied de l’arbre magique.

-   Si j’ai bien compris, vous comptez sur moi, qui suis accessoirement un mâle pour aller chercher du renfort ?

Demandais-je en m’asseyant sur l’autel pour reposer un peu mes muscles fatiguer après avoir tant combattus et un grand sourire illumina mon visage d’ange. C’était une question rhétorique car bien sûr que j’avais bien compris, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être content, enfin les Amazones reconnaissent que mon aide peut être utile. De gratitude, j’aurais bien voulus les embrasser toute les trois, mais je crois qu’elles m’auraient tranché la gorge, aussi je m’abstins et me contenta de m’étirer un peu.

-   Le plan serait donc que je retourne au camp par la voie des aires pour ramener une des trois chamanes afin que nous puissions avec un peu de chance, tuer cette liche qui a probablement les statuettes. Seulement, la horde est sur le départ, aussi la loi de l’hospitalité est levé je crois et de toute manière il me faudrait l’aval de la reine pour ramener une de vos sœurs jeteuse de sort. Sinon je crois pouvoir sans problèmes faire l’aller et le retour en volant, mais je risque de me faire attaquer par des Harpies ou pire, des Dragons…

Je fixais les trois guerrières, mon sourire avait rapidement fait place à une expression plus sérieuse et je me mis même à croiser les bras, chose que je ne faisais que rarement quand je me mettais en danger. Au moins, si tout se passe bien, ce passage éclair au camp me permettra de passer à la forge pour emprunté une arme à Cymé et de lui laisser mon sabre cassé afin qu’elle le répare…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 11 janvier 2013, 12:42:15
Le sourire imbécile et vaniteux de ce stupide Ange donnait immédiatement envie à Sélène de le frapper. La Princesse des Amazones fonctionnait ainsi. Elle n’appréciait que très modérément les hommes, et n’était pas du genre à avoir des opinions mouvantes. En tant que future dirigeante, elle se devait d’avoir une position ferme, et ce n’était pas elle qui apporterait les réformes permettant d’ouvrir la Horde aux mâles. Elle se rappela les conseils de Tallia, et ferma donc les yeux. Le groupe avait débouché dans une pièce rectangulaire, avec une sorte de stèle au centre, sur laquelle le Nephalem s’était enfui. Ce dernier s emit à récapituler ce qu’on lui avait demandé, continuant à exaspérer Sélène.

« Sinon je crois pouvoir sans problèmes faire l’aller et le retour en volant, mais je risque de me faire attaquer par des Harpies ou pire, des Dragons… »

Sélène haussa les épaules.

« Nous n’avons jamais prétendu que Micahualca serait une promenade de santé... »

Se désintéressant de l’homme, elle s’adressa à voix basse à Tallia :

« Nous perdons notre temps avec lui.
 -  Nous en perdrions bien plus en retournant au camp à pied, rétorqua Tallia. A moins que tu aies une meilleure idée en tête... »

Sélène grogna. Si elle en avait une, elle ne ferait pas appel à un étranger ! Pour elle, c’était tout simplement un aveu de faiblesse. Croisant les bras, elle s’écarta, observant les lieux. Il y avait de nombreux symboles sur les murs, ce qui laissait penser à une sorte de chambre religieuse. Malheureusement, elle ne comprenait pas ce langage.

« Je vais installer une mine ici, lâcha Cynna en s’agenouillant sur le sol, configurant une sorte d’objet. Il vaut mieux couvrir nos arrières pendant que nous sortirons. »

Sélène pencha la tête, ce qui équivalait à une confirmation. Cynna configura la bombe, et se releva, avant de s’écarter prudemment. La bombe exploserait si on approchait dans le périmètre. Szélène fit signe de reprendre, et le groupe s’avança le long du couloir, jusqu’à apercevoir une faille dans le plafond, laissant filer un peu de lumière.

« Vous pourrez partir par là », expliqua Tallia.

Rien ne le forçait à faire ce que les Amazones lui avaient demandé de faire, et Tallia ne comptait pas le supplier. La fierté d’une Amazone était chose sacrée.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 11 janvier 2013, 18:59:23
-   Nous n’avons jamais prétendu que Micahualca serait une promenade de santé...

Dit la princesse d’un ton cinglant quand j’eus terminé de parler, pas la peine de lui dire que je le savais déjà que cette ville recelait des dangers encore bien pire que ceux que nous avons affrontée. Je l’entendis murmurer quelque chose à Tallia, je ne compris pas ce qu’elles ce chuchotaient, mais je crus comprendre que j’exaspérais Sélène. Cela m’ennuyai un peu et alors qu’elle s’écarta pour faire semblant d’observer les murs, elle était visiblement frustré. Je vins même à me demander comment une femme si impulsive pouvais un jour prétendre au trône, elle a encore des choses à apprendre de ses ainés apparemment, surtout en ce qui concerne la stratégie militaire.

Un moment, Cynna s’écarta pour poser une sorte de mine anti-personnel pour protéger nos arrières, ce qui était plutôt bien pensé sachant qu’il devait rester encore du peuple dans cette foutue pyramide. Je me doutais bien sûr que le fait de devoir compter sur un étranger, qui plus est un mâle, devais rentrer en contradiction avec le code d’honneur Amazone et que pour leur princesse c’était être déshonorer que me demander ça à moi. Ces guerrières sont étranges et je m’amusais plus qu’autre chose de la réaction de la fille d’Andromaque, mais je m’efforçai de ne rien laissé percevoir pour éviter qu’elle ne me saute dessus et me plante son épée dans l’œil. Il n’empêche que si un jour elle devient Dux bellorum, Sélène devra un moment ou un autre outrepasser sa propre vision des principes Amazones pour élargir ses connaissances et apprendre à composer avec les étranger, ne serais ce que pour projeter une attaque sur deux fronts contre un ennemi commun par exemple.

Cynna se releva après avoir régler la mine et sur un signe bref de la princesse, le groupe se remit en marche. Le couloir suivant était exactement le même que celui que nous venions de traversés, cette pyramide devait être un labyrinthe, mais au moins les goules ne peuvent pas savoir où nous sommes dans un labyrinthe. Un petit trou dans le mur laissant filtrer la lumière du jour et laissait passé un petit courant d’air froid s’insinuer dans le bâtiment vieux de plusieurs milliers d’années, le trou était juste assez gros pour que je passe.

-   Vous pourrez partir par là. Lâcha Tallia qui je m’en doutais, bien qu’elle soit moins expressive que sa sœur, était elle aussi pressée que je parte.
-   Oui je vais pouvoir partir, mais vous ne semblez pas avoir compris ce que j’ai dit toute à l’heure. Vos sœurs ne voudront jamais m’écouter et accéder à votre requête et je crois que vous êtes bien placées pour savoir que le camp est dangereux pour les étrangers comme moi sans l’hospitalité de la reine.

Dis-je rapidement avec cette impression amère d’avoir pissé dans un violon.

-   Sélène, princesse, vous ne pourriez pas me prêter une preuve comme quoi je suis votre messager ?

Je pense que la reine écoutera plus un envoyer de sa fille plutôt qu’un simple petit Nephilim.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 13 janvier 2013, 11:57:17
« Aïe ! Elle m’a fait mal !
 -  Bougre de con ! éructa le vieil homme. Attrape cette salope !
 -  Oui, Pôpa, mais elle veut pas se laisser faire… »

Le colosse se retourna vers Acté, et tenta encore de l’attraper .Acté bondit en arrière, un peu surprise. Quand le monstre avait tenté de l’attaquer, elle avait bondi entre ses jambes, dégainé son épée, et frappé à hauteur de l’arrière de sa jambe. Un tel coup aurait du lui trancher la jambe, mais l’épée ne s’était pas enfoncée, rencontrant une solide, et étonnante, résistance. En bondissant en arrière, elle vit le regard de l’homme s’endurcir, et ce dernier la chargea, faisant trembler le sol. Surprise par cette rapidité, Acté roula sur le sol, et se reçut sur les côtes la main du colosse, un coup si puissant qu’elle décolla, roulant ensuite sur le sol, avant de se redresser, légèrement sonnée. Ce coup faisait mal, et l’homme la chargea à nouveau. Le sol trembla encore, et Acté bondit sous la table. Le colosse frappa le mur, provoquant des lézardes.

*Ce n’est pas un gros lard normal... C’est un demi-géant !*

Comment diable ce vieux fou avait-il réussi à obtenir un demi-géant à son service ? Les géants étaient des individus particulièrement redoutables. Ils étaient très résistants, et très puissants. Les flèches leur faisaient aussi mal que des petits cailloux, et les épées devaient être forgées dans un acier particulièrement tranchant pour s’enfoncer dans leur peau. Il fallait, à ce niveau-là, de l’acier nain, qui avait prouvé son efficacité en tranchant en deux certains géants. Malheureusement, l’épée d’Acté était faite avec un acier humain. C’était ce qui lui allait le mieux, car l’acier nain était un peu trop lourd.

« Allez, arrête de jouer, merde ! Tu n’es vraiment qu’un stupide bon-à-rien ! Tu l’as toujours été, de toute façon ! Je n’aurais jamais du te recueillir dans la forêt ! Je t’ai sauvé des loups, des kikimorrhes, et des noyeurs... Et voilà comment tu me remercies ?! »

Le demi-géant se rapprocha de la table, et Acté sortit de l’autre côté. Elle bondit alors sur la table, attrapa une assiette, et la balança vers le front du demi-géant, qui se protégea avec sa main.

« Ma vaisselle ! Salope ! Pute ! Mais arrête-là ! »

Acté attrapa les brochettes remplies de boulettes de viandes, et les jeta au feu, puis lança une nouvelle assiette. Elle savait que les géants, a fortiori ceux qui n’étaient que demi, étaient du genre susceptibles. Il suffisait de voir les yeux du demi-géant pour comprendre que l’irritation de son père le chagrinait. S’il perdait son contrôle, Acté allait peut-être pouvoir le tuer.

« Alors, gros tas de merde, on remue du cul ? Ça remonte à quand, la dernière fois que tu as vu tes jambes ? »

Elle lui balança une autre assiette.

« Pôpa, elle est méchante avec moi...
 -  Et bien, fais-là taire, bougre de corniaud ! Elle m’a blessé ! Ce n’est qu’une truie, et on la fera couiner, comme toutes les autres !
 -  Je pourrais m’amuser avec ses os, dis, Pôpa ?
 -  Si tu te décides à faire ce que je t’ordonne de faire, on verra ! »

Le demi-géant tourna sa tête vers Acté, qui le nargua encore.

« Allez, gros tas, fais donc ce que ton petit Papa a dit... Tu ne peux pas avancer plus vite que ça ? Tu es vraiment mauvais, tu sais... Tu n’es qu’un gros tas de graisse immonde et puant.
 -  Je suis très rapide !
 -  Tu te fous de moi, là ? Un tas de graisse, ça se traîne, tu sais... »

Le demi-géant serra les poings.

« Ne me parle pas comme ça ! T’es méchante ! »

Le ventre, c’était toujours un argument sensible chez les géants. Encore plus que chez une femme.

« Non, gros lard, je suis réaliste. Allez, viens, tu vas prendre ta râclée !
 -  N’écoute pas cette salope !
 -  Elle est méchante ! Méchante ! MÉ-CHANTE ! »

Le demi-géant poussa un hurlement de rage, et courut vers la table. Acté le laissa s’approcher, et, au dernier moment, elel bondit en l’air, tendant ses mains pour s’appuyer sur la chevelure grasse du demi-géant. En écartant les jambes, elle l’évita, et ce dernier se fracassa sur la table, la pulvérisant.

« Nooon ! Ma table ! C’était une table royale ! Tu me paieras ça, abruti ! Faut-il être con pour tomber dans un piège aussi bête ?! »

Le sourire sur les lèvres d’Acté déchanta vite. Elle eut à peine le temps de donner un coup d’épée que le demi-géant se redressa, toujours aussi furieux, une dent ayant sauté de sa bouche.

*Ça va être plus difficile que prévu...*

*
*  *

« Sélène, princesse, vous ne pourriez pas me prêter une preuve comme quoi je suis votre messager ? »

L’inquiétude du Nephalem était légèrement excessive pour Sélène. Les Amazones n’étaient pas une bureaucratie lourde, et Edean avait déjà fait la preuve qu’il avait une certaine importance au sein de la Horde. Qu’il ne l’ait pas réalisé s’expliquait simplement par le fait que c’était un homme venant d’une partie du monde où n’importe quoi était prétexte à des félicitations et des compliments. Le simple fait qu’on accepte qu’il vienne avec les Amazones était une preuve largement suffisante. Sélène s’humecta les lèvres, réfléchissant à une preuve convaincante, et décida d’attraper un curieux objet qui décorait son manteau noir : une plume de hibou, Sélène affectionnant beaucoup les hiboux. C’était une plume qui avait été peinte en noir.

« Cette plume sera un argument suffisant, fit-elle en la tendant vers Edean. Trouvez une Chamane, et volez à basse altitude. Les harpies pullulent autour de ce temple, mais je ne pense pas qu’elles s’approcheront du camp. »

Les harpies devaient savoir qu’il y avait trop d’Amazones pour oser entreprendre une attaque directe. Edean devrait donc s’en sortir.

« Retrouvez-nous à l’extérieur du temple. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 15 janvier 2013, 21:48:10
La princesse des Amazones prit une plume noire qui ornait son manteau et la donna comme preuve que j’étais bien son messager. C’était une belle plume de hiboux, Sélène devait apprécier ces rapaces nocturnes pour porter une de leur plume comme un trophée sur son vêtement. J’avais d’ailleurs pu remarquer que, hormis Hélène qui était née princesse avant de devenir guerrière, les Amazones n’affectionnaient pas tant que ça les bijoux et autres décoration corporelle malgré quelques exceptions. En d’autres circonstances moins pressantes, je l’aurais sans doute questionné sur cette plume, mais même moi, je me rendais bien compte que le temps nous manquais.

-   Cette plume sera un argument suffisant. Trouvez une Chamane, et volez à basse altitude. Les harpies pullulent autour de ce temple, mais je ne pense pas qu’elles s’approcheront du camp. Retrouvez-nous à l’extérieur du temple.

Dit-elle en me tendant la plume que je pris en bredouillant que j’avais pigé avant de prendre mon envol en passant par le petit trou dans le mur, je n’eus pas trop de mal à passer, mais il faut dire que j’étais plutôt du genre svelte que plein de muscle, même si jusqu’à présent, aucune femme ne s’était plainte de ma musculature. Je débouchais sur le flanc ouest de la pyramide, il était éclairé nous étions donc encore au matin de ce troisième, et je l’espérais dernier, jour à Micahualca. Je mis alors le cap vers le camp des Amazones, suivant les conseils avisés de Sélène qui devait avoir déjà un petit avant-goût de ce qu’était la sensation de voler, je volais bas pour éviter les dangers qui me menaçaient à tout instant. Quoiqu’il en soit, la ville était magnifique vue d’en haut, l’architecture harmonieuse des bâtiments millénaires semblait s’assembler pour former une sorte de mosaïque géante et les rue semblait avoir été tracé à la règle par Zeus lui-même.

Emerveillé par ce que je voyais en bas, je ne vis pas le vol de harpies s’abattre sur moi, j’avais en peu de temps parcouru presque un tiers de la distance me séparant du camp quand nous rentrâmes en collision. Un coup de patte qui me prit vraiment par surprise faillit me faire perdre le contrôle du vol, je ne les avais pas entendues arriver ces garces et moi qui étais désarmé, j’étais vraiment dans de beaux draps. Mon cœur se mit à battre très vite tandis que je décrivais un tonneau sur le côté pour échapper à mes adversaires volantes qui auraient eu tôt fait de me réduire en charpie si j’étais resté entre leurs serres acérées. Mais j’étais loin d’être tirée d’affaire, une autre Harpie avait pris de l’altitude et avec un cri perçant qui ressemblait vaguement à celui d’un aigle, elle me fondit dessus à la vitesse de l’éclair. Je ne pus l’éviter, elle me tomba sur le dos lacérant ma chair et je sentis désagréablement mon propre sang couler et la douleur subite. J’avais l’impression d’avoir eu la colonne vertébral en bouillie, mais heureusement pour moi et pour la suite de la mission, cette blessure n’était que superficielle. Il n’empêche qu’à cet instant je perdais dangereusement de l’altitude et le sol se rapprochait de plus en plus. Rassemblant mes dernières forces, je tentai une manouvre des plus risquer, arquant tout mon corps en arrière, je décrochais pour éviter de m’écraser sur le sol. Ça demandais une force mais surtout une endurance colossale et je me sentais aspirer tout entier vers le bas, pendant près d’une demi-seconde ma vue se voilà, tout devint noir et je perdis connaissance un court instant avant de me réveiller pour voir une volée de flèches s’abattre sur les Harpies. L’une d’elle mourut percé de part en part tandis-que les autres s’enfuyaient, sans demandés leurs restes.

Je me posai un peu en catastrophe, au pied du mirador qui délimitait le camp des Amazoneq.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le samedi 19 janvier 2013, 11:00:48
Après le départ d’Edean, les trois Amazones s’avancèrent le long des couloirs. Elles étaient bien loin de se douter qu’Acté était en train d’affronter un demi-géant et son père adoptif, les deux étant cannibales, et ayant visiblement des problèmes avec les femmes. Leur seule priorité était de sortir de cet endroit, et d’attendre les renforts. La situation filait en queue-de-poisson. La Horde allait-elle essuyer un échec ? N’arriverait-elle pas à mettre la main sur les statuettes de Micahualca ? Cette perspective était intolérable, mais Andromaque avait ordonné le départ de la Horde. Les Amazones ne pouvaient tout simplement pas rester. Partir sans la statuette serait profondément vexant, mais préférable à rester dans cette ville maudite. Rien qu’à cette idée, à ce déshonneur, Sélène bouillonnait de rage. Pourquoi ? avait-elle envie de rugir. Elle avait envie de taper, d’exprimer sa rage, de déchiqueter de sharpies, mais il n’y avait rien de ça à la ronde.

Edean, de son côté, réussit à rejoindre le camp, non sans difficulté. Si les Amazones étaient en train de plier bagage, on n’oubliait pas de monter la garde, et les harpies furent accueillies par des volées de flèches et de balles, les contraignant à se replier prudemment. Au milieu des plumes noires, le Nephalem s’écrasa devant l’une des tours organisées, et plusieurs flèches se pointèrent sur lui.

« C’est le Nephalem !
 -  Il est seul !
 -  Les harpies se replient ! »

Plusieurs Amazones s’approchaient du Nephalem, se demandant ce que l’homme pouvait bien faire ici. Ce fut Danaé (http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/174274/gd/1243012061/Femme-Guerriere-Luis-Royo.jpg) qui l’accueillit, descendant pour cela de la maison en ruines où elle était postée. Elle atterrit sur le sol, faisant signe à ses sœurs d’abaisser leurs armes. Les fières guerrières obtempérèrent silencieusement, tandis que Danaé se posta devant le Nephalem, se demandant ce que le mâle faisait ici. Aux dernières nouvelles, il était en compagnie de Sélène, de Tallia, et de Cynna. Il était impossible que les deux plus puissantes guerrières de la Horde aient succombé, surtout en compagnie de Cynna, dont l’arsenal constituait un excellent appui-feu.

« Que désirez-vous ? » demanda Danaé, avec le tact et le charme légendaire des Amazones.

Elle ne lui demanda même pas s’il allait bien, car, pour elle, c’était visible. Il n’avait pas été blessé, ayant réussi à échapper aux harpies, et il était évident que, pour voler ainsi à découvert, il devait vouloir demander quelque chose aux Amazones. Danaé allait, sans fioriture, droit au but. A la manière des Amazones.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 20 janvier 2013, 19:34:26
Le choc de ma chute faillit bien me briser les os, mon crâne sonna comme jamais et une vive douleur me parcourut le corps de la tête aux pieds tandis-que plusieurs Amazones braquèrent leurs armes sur moi. A priori je n’avais rien de casser et je réussis même à me remettre debout avec quelques difficultés pour voir une des guerrières qui s’étaient approché de moi, que je reconnu comme étant la belle Danaé, venir à ma rencontre. Elle sauta habilement de la bâtisse en ruines sur laquelle elle était posté pour atterrir face à moi, elle avait l’air en forme et j’étais ravi de constaté que sa plaie avait rapidement cicatrisé laissant une balafre blanche sur tous le long de son mollet.

-   Que désirez-vous ?

Me demanda-t-elle sans fioriture alors que je tentais de retrouver mon équilibre, secouant la tête de droite à gauche pour essayer de tenir droit. La douleur s'estompait peu à peu, mais je clignais des yeux comme un idiot, ma tête avait rebondi au sol et ce n’était que grâce à la chance que je n’aie pas perdu connaissance devant la guerrière

-   La situation se complique un peu, Sélène, Tallia et Cynna n’ont pas trouvé les statuettes dans la pyramide. Elles soupçonnent la liche d’avoir changé les statuettes de places et elles m’ont envoyé chercher du renfort contre la liche… Même si on ne l’affronte pas directement, on aura sûrement besoin de l’aide d’au moins une de vos sœurs jeteuses de sorts, Micahualca est un sacré bourbier.

Dis-je avec empressement en pensant que le roi-liche ne nous laissera pas ses statuettes sans combattre. Elles devaient être sacrément importantes pour les protéger avec un golem jeteur de sort, mais si le roi-liche avait consciemment déplacé ses précieuses statuettes, pourquoi n’a-t-il pas déplacé le golem et les goules qui servaient a les protégées ?
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 23 janvier 2013, 08:35:46
Affronter un demi-géant, ce n’était pas une partie de plaisir. Ils n’étaient pas enviés par la plupart des armées pour rien. Non contents d’être particulièrement robustes, et de pouvoir porter de lourdes charges, les géants étaient aussi rapides, et particulièrement résistants. Ils n’avaient pas besoin d’une armure qui ralentirait leurs mouvements, ou d’armes. Leurs poings suffisaient. Ils pouvaient arrêter avec leurs ventres les charges des chevaux. En affronter un, quand on n’était qu’une simple humaine, c’était très inégal, Acté le savait, mais elle n’avait pas vraiment le choix. Le demi-géant était costaud, mais il semblait, fort heureusement, avoir beaucoup souffert des privations de son père adoptif. En jouant là-dessus, Acté espérait faire perdre au demi-géant son contrôle, afin de l’amener à commettre des erreurs. Elle n’oubliait pas que le vieil homme lui avait parlé des statuettes, mais il était possible que ce soit un mensonge.

Le demi-géant était face à elle, et leva haut ses poings, avant de les abattre sur le sol. Acté l’évita en roulant sur le côté, et les énormes poings du monstre frappèrent violemment le sol, provoquant de vilaines lézardes, tout en faisant vibrant toute la salle. L’Amazone se releva, et tourna sa tête vers le vieil homme. Elle aurait pu la tuer facilement. Cette même idée sembla traverser l’esprit du vieux fou, car il se mit à invectiver son colosse.

« Empêche cette pute de m’attaquer !
 -  CESSE DE MARCHER ! »

Le demi-géant courut à nouveau vers elle. Acté courut également vers lui, sentant le sol trembler sous chacun des pas du colosse. Elle s’aida d’un petit meuble en bois, s’en servant comme appui pour bondir dans les airs. Elle passa par-dessus le demi-géant, qui se baissa pour la frapper. Ce faisant, le monstre glissa, et Acté le poussa avec ses deux mains à l’arrière de sa nuque, s’en servant pour atterrir derrière lui, mais aussi pour le renverser. Atterrissant dans son dos, elle sortit son épée, et le frappa au bas du dos. Le demi-géant hurla, mais l’une de ses puissantes mains frappa Acté sur le ventre. Elle en lâcha son épée, tombant à la renverse sur le sol. Secouant la tête, Acté vit son épée à quelques mètres d’elle, et alla pour la récupérer. Elle allait la prendre quand le pied du demi-géant s’abattit sur cette dernière, surprenant l’Amazone.

Elle roula de côté, évitant le poing gauche du monstre qui défonça le sol, mais ce dernier réussit à l’attraper avec sa main gauche. Il avait des mains énormes, et Acté décolla du sol, avant d’atterrir violemment contre le mur, la main du colosse à hauteur de sa gorge et de sa poitrine, l’étouffant à moitié. Un sinistre rictus déformait le visage du demi-géant. Tournant brièvement la tête, Acté vit que le père de l’homme avait grimpé des escaliers, montant sur une plate-forme, afin d’ouvrir un tiroir. Elle s’intéressa ensuite au demi-géant, posant ses mains sur ses doigts. Sa force était herculéenne. Il l’amena vers lui, avant de la renvoyer s’écraser contre le mur, avec sa force gigantesque. Un cri de douleur s’échappa des lèvres d’Acté.

« Sale... Enfoiré...
 -  Je la tiens, Pôpa ! s’exclama le demi-géant avec fierté.
 -  Va... Va te faire foutre... »

Acté opta pour une tactique de rechange. Elle ferma la bouche, et remua rapidement sa langue à l’intérieur, afin de regrouper sa salive, puis cracha vers le demi-géant, atteignant son œil. Ce dernier poussa un cri de surprise, et porta une main à son œil, le fermant. Utilisant à son avantage cette surprise, Acté envoya l’un de ses pieds frapper le monstre à la joue. Elle laissa une belle traînée sanglante, tout en retombant sur le sol, à ses pieds. L’Amazone roula sur le côte, évitant le coup de pied rageur du demi-géant, qui rencontra le mur, faisant tomber un bloc de granit du plafond, qui lui tomba sur la tête. Il se tint la tête, et Acté vit alors que le vieil homme avait sorti une carabine à 1 coup.

« Fichu lourdaud !
 -  J’ai mal, Pôpa !
 -  Arrête de chialer, et neutralise-là !
 -  Mais j’ai mal à la tête !
 -  Je vais te donner une raison de te plaindre ! »

Le vieil homme tira alors sur le demi-géant, l’atteignant à l’omoplate gauche. Ce dernier poussa un hurlement de douleur, s’affalant contre le mur.

*Ce doit être l’équivalent d’une gifle pour un demi-géant...*

Acté réalisa qu’elle saignait de la lèvre, et essuya une traînée de sang d’un revers de la manche.

*
*  *

« Même si on ne l’affronte pas directement, on aura sûrement besoin de l’aide d’au moins une de vos sœurs jeteuses de sorts, Micahualca est un sacré bourbier. »

Danaé savait qu’il y avait une puissante Liche à Micahualca. Ces créatures étaient assez dangereuses. Une Liche était l’esprit d’un ancien mage mort. Son esprit se refusait à mourir, maintenu par un sortilège nécrophage complexe. Les Liches étaient généralement des nécromanciens utilisant ce stratagème pour survivre, le temps de pouvoir disposer d’un nouveau corps. Si la Liche de Micahualca continuait à traquer les Amazones, le soutien d’une chamane ne serait effectivement pas de trop.

« Je vais venir avec lui » annonça alors une voix dans son dos.

Tournant la tête, Danaé vit Léda (http://darkdreams.d.a.pic.centerblog.net/o/63d27a5b.jpg), l’une des plus proches apprenties de Mythilène. Qu’elle choisisse de s’investir était en soi curieux, car Léda était plutôt du genre à rester au camp.

« Tu es sûre, ma sœur ?
 -  Sœur Mythilène est occupée, et je suis la plus à même de contrer les effets de cette Liche. »

Danaé n’allait pas objecter. Si Léda voulait y aller, rien ne pourrait l’en empêcher, sauf un ordre exprès et motivé de la Reine. La liberté était une chose sacrée au sein de la Horde, la seule restriction à cette dernière était l’obéissance au commandement légitime, commandement qui ne pouvait pas venir d’une pair, mais d’une supérieure.

« Soit », finit ainsi par dire Danaé, en haussant les épaules.

Léda s’avança lentement, sa robe remuant entre ses jambes. Elle ferma alors les yeux, et attrapa la plume de Sélène, et s’en servit pour la localiser.

« Je vais nous téléporter près d’elle. Accrochez-vous à moi. »

Elle parlait au Nephalem. Elle n’eut aucune difficulté à repérer Sélène. Elle se tenait en compagnie de Tallai et de Cynna sur une grande place, mais il n’y avait pas qu’elles. Léda se téléporta alors, et atterrit instantanément sur la place. Il y avait une ancienne fontaine désaffectée, et, surtout, de nombreux monstres.

« Bienvenue à la fête, camarade ! » s’exclama l’une des Amazones en enfonçant son épée dans la gorge d’un monstre, l’envoyant rouler sur le sol.

Léda répondit en tendant la main, envoyant des traits de glace qui se plantèrent dans les torses de plusieurs monstres, les tuant sur le coup.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 24 janvier 2013, 18:00:35
Danaé sembla vraiment surprise d’entendre Léda se porter volontaire pour rejoindre l’expédition, mais ça ne me surprenais pas tant que ça, on pouvait même presque dire que je m’y attendais. Lors de notre première rencontre j’avais ressenti un pouvoir immense quoique entravé par un manque de confiance en elle, mais aussi et surtout une soif de connaissance inlassable et une audace qui pouvait frôler la témérité. Si la belle chamane en rouge arrivait à surmonté son défaut, je suis sûr qu’elle pourrait tenir tête au roi-liche au moins assez longtemps pour nous permettre de le tuer. En tous cas elle semblait déterminée en s’avançant vers moi, elle prit la plume de Sélène avant de fermé les yeux pour se concentrer un peu, mais Léda n’eut pas besoin de se concentrer beaucoup avant de retrouver magiquement le groupe de guerrière.

-   Je vais nous téléporter près d’elle. Accrochez-vous à moi.

Je passais mes bras autour de la chamane en transe et m’accrochais du mieux que je pouvais avant de sentir un puissant vortex m’engloutir. C’était comme si j’étais aspirer dans une tornade et la seconde d’après, nous étions en plein milieu d’une grande place entourer de goules et d’autres monstres morts-vivants. Le groupe d’Amazones s’était déployé et affrontait courageusement plusieurs ennemis à la fois, mais elles étaient submerger par le nombre et dès que nous apparûmes Léda se mit à l’œuvre en lançant devant elles des piques de glace. En pleine bataille, je me détachais de la belle chamane et voulant dégainer mon sabre pour mettre ma main à la pâte, je me rappelais que je l’avais brisé en frappant le golem avec ma haine canaliser, de fait maintenant je n’avais plus d’arme. Je n’avais plus que mon trop mince pouvoir de télékinésie pour me défendre, certes il y a peu, j’avais démoli toute une maison avec ce pouvoir, mais cette maison menaçait déjà de s’écrouler. Je restais près de Léda repoussant les monstres qui la menaçait pour lui permettre d’aider ses sœurs qui devait s’occuper de pas mal de bestiole en même temps, même Cynna devait se battre au corps à corps en donnant des furieux coups de crosse sur les monstres qui l’entourait, agressifs…

Une goule fonça alors sur la chamane toute griffes en avant, ce dura une demi-seconde, néanmoins la goule bondit avec la ferme intention d’égorger Léda qui formulait ces sorts qui déclenchait une meurtrière rafale de glace que le monstre habile avait réussi à éviter. Malheureusement pour lui, je le maintins en l’air pour l’empêcher de retomber et de tuer la chamane que j’avais risqué ma vie à aller cherché et l’instant d’après de stalactites vinrent le pulvériser. Bientôt, les corps vinrent à s’empiler et le nombre d’ennemis commença à décroître, mais ce n’est pas pour autant que nous étions tirés d’affaire. Un moment donné, j’eu la bonne idée d’utilisé les pavés de la place pour les projeter sur les ennemis, c’était bien efficace et mes pavés balancé à une vitesse ahurissant explosaient des crâne, brisaient de os, défonçaient de corps décharnés. Restant toujours près de Léda, je jetais un coup d’œil aux Amazones guerrières, elles semblaient danser tellement leurs style de combat était fluide et mortellement précis. Couvertes de sang, elles étaient dans leurs élément et on pouvait presque les comparées à trois danseuses de toutes de rouge vêtues qui exécutaient une chorégraphie complexe avec une grâce mortelle.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 25 janvier 2013, 15:37:42
En sortant du temple, Sélène, Tallia, et Cynna, n’avaient guère eu le temps de se reposer avant que de nombreux monstres ne leur tombent dessus. Des harpies revenaient depuis la pyramide, fonçant sur elles. Cynna se mit à tirer rapidement, fauchant les nombreuses harpies, tandis que Sélène et Tallia reposaient de nombreuses goules, ainsi que d’autres monstres. Le Roi-Liche au nom imprononçable, visiblement, n’avait guère envie de les voir fuir. Les Amazones se battaient donc avec rage, et ce fut au milieu du tumulte que Léda les rejoignit. Sa magie était une aide précieuse, et elle envoya de puissants sorts, qui fauchaient les goules, formant des boules magiques autour d’elle, qui agissaient comme des instruments de protection, balançant des arcs électriques sur les monstres les plus proches.

« Et bien, on peut dire que vous vous amusez sans moi !
 -  Tu n’as pas idée, répliqua Tallai en lacérant le ventre d’un monstre.
 -  Cessez de jacasser comme de vieilles pies, et dégommez-les ! »

Cynna continuait à ouvrir le feu, évitant les charges des harpies, le tout dans une ambiance assez bordélique et confuse. Sélène poussa un cri de douleur en étant blessée par les griffes d’un monstre, et frappa avec son épée, lui tranchant la tête. C’était un combat intense, où les cadavres s’empilaient. Les Amazones et le Nephalem se battaient avec acharnement, jusqu’à ce que les monstres, progressivement, se calment. Sélène en décapita un autre, avant de voir une forme sombre s’avancer vers le groupe. Un individu un peu plus grand que les autres, avec des yeux émettant une vive lueur jaune, et une couronne sur la tête.

(http://nsa32.casimages.com/img/2013/01/24/mini_130124101459289348.jpg) (http://nsa32.casimages.com/img/2013/01/24/130124101459289348.jpg)

L’individu s’avança lentement vers eux. Était-ce Nabû, la Liche ? L’une de ses incarnations ? Les monstres se tenaient prudemment derrière l’homme, formant un cercle qui entourait les Amazones.

« Vous êtes résistants, lança l’homme en continuant à s’avancer. Bien que futile, je ne peux qu’admirer votre ténacité. Vous avez même réussi à vaincre le Gardien de Pierre.
 -  Nous sommes des femmes pleines de ressources, répliqua Sélène, qui avait des ecchymoses sur le corps.
 -  C’est ce qu’il m’a semblé, oui... Et je ne peux décemment pas vous laisser partir. Vous ferez d’excellentes gardes d’élite pour préserver le patrimoine de ma cité.
 -  C’est un nécromancien... »

C’était une évidence, mais Sélène ne la releva pas. Léda envoya des éclairs, mais ces derniers semblèrent rebondir contre son bouclier de protection magique, alors qu’il sortait de son dos une longue arme, une belle épée dont la lame se mit à s’auréoler d’une lueur verte, des éclairs parcourant sa surface. Nabû la leva, et envoya une boule verdâtre vers Tallai, qui la bloqua avec son bouclier. La boule explosa contre le bouclier, et Nabû attaqua alors. Sélène brandit son épée, et les lames s’entrechoquèrent, mais el coup était puissant, et Sélène décolla du sol, avant de rebondir par terre, se redressant rapidement. Nabû tendit alors la main ne tenant pas son épée, et envoya des éclairs verdâtres qui rebondirent sur la lame de Sélène, touchant toutefois partiellement son corps, la faisant hurler de douleur.

« Vous n’êtes pas de taille. Je ferais de vous mes esclaves, et j’arracherai les ailes de votre Ange. Elles me serviront de trophée pour honorer la destruction de mon Golem ! »

Et en plus de ça, il était rancunier. L’homme parfait !
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 27 janvier 2013, 15:04:37
Je restais près de Léda pour repousser, avec mon don de Télékinésie, les ennemis qui rappliquaient en nombre autour de la chamane qui devais sans cesse se concentrer pour balancer des sorts puissant l’un après l’autre. Son aide était précieuse et nous n’avions pas le droit de la perdre, mais même en laçant les pavés qui tapissaient la place, je fus bientôt confronté à un trop grand nombre d’ennemis et submergé je ne pus tous les arrêter. Léda invoqua alors des sortes de boules d’énergies purs qui, gravitants autour d’elle, fauchaient les monstres qui s’en approchaient de trop près en les foudroyant avec de puissants arcs électriques. Voyant qu’elle arrivait à se protéger elle-même, je m’écartais un peu pulvérisant systématiquement les goules sur mon chemin sans me laisser faire. Dans le tumulte j’entendis Sélène crier, elle devait avoir été blessée, j’espérais que ce n’était pas trop grave tout en continuant de me battre, tandis-que le nombre de monstre décroissait peu à peu, soulageant les guerrières qui purent se distinguer entre elles dans la masse d’ennemis. Cynna tirait en mode automatique dans le troupeau de bestiole rechargeant rapidement avant de continuer son massacre, tandis-que Sélène et Tallia faisaient tombés les têtes de leurs épées aiguisés.

Je pus voir alors une sorte de silhouette ce rapprocher des Amazones, une silhouette cadavérique dont les orbites émettaient une vive lueur jaune et il avait sur sa tête une couronne dorée que je crus reconnaitre comme étant celle que le roi-liche portait déjà la première fois. Il a trouvé un nouveau corps lui ? Le roi devait avoir eu du mal de trouver un corps hôte qui réponde à ces exigences, c’était par ailleurs son doute le corps d’un nécromancien qui avait dû le servir il y a quelque millier d’année. Il s’avança lentement vers les Amazones, apparemment il n’avait apprécié qu’elles lui échappent, la première fois dans la bibliothèque, la seconde fois à son golem, mais, s’il était en colère le danger se faisait encore plus grand. Léda tenta de l’attaquer après avoir réalisé que c’était un nécromancien, elle balança ses puissants arcs électriques sur le roi-liche, mais au lieu de le foudroyer comme le tas d’os qu’il était, le sort ricocha sur le bouclier magique du roi-liche tandis qu’il tirait une épée longue auréolé d’une lueur verte, inquiétante. J’entendis alors une explosion et le fracas d’une lame sur une autre, avant de voir le corps de la princesse Amazone être soulevé du sol, subséquemment la liche la bombarda alors de fulgurants éclairs verts dont la plupart furent arrêtés par la lame couverte de sang de la vaillante Sélène, Mais elle ne put arrêter toute la rafale et elle hurla de douleur quand les éclairs magique la touchèrent.

-   Vous n’êtes pas de taille. Je ferais de vous mes esclaves, et j’arracherai les ailes de votre Ange. Elles me serviront de trophée pour honorer la destruction de mon Golem !

Mes Ailes ? Un frisson me parcourus l’échine, je voulais faire quelque-chose, mais je ne pouvais tout simplement rien faire, je n’étais au fond qu’un pauvre petit Nephilim avec un cœur de lion, mais face à un seigneur-liche, j’étais comme tétanisé par la peur. Je ne pouvais même pas tenter de m’échapper, nous étions encerclés pour toute une armée de mort-vivants et de plus je n’avais plus d’arme. L’épée du roi-liche frappa à nouveau d’un coup si puissant qu’il en désarma Sélène, il posa sa main osseuse sur le front de celle-ci.

-   Tu es une guerrière pitoyable, voyons voir si le rôle de Zombie te convient mieux…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 27 janvier 2013, 17:15:54
Secouée par la puissance de la Liche, Sélène s’était retrouvée sur le sol, sentant ses muscles endoloris.  Nabû s’avança vers elle, sentant probablement avoir affaire à la Princesse des Amazones. Son épée frappa fort, faisant preuve d’une force surpuissante. L’épée de Sélène rebondit sur le sol, cette dernière tombant au sol.

« Tu es une guerrière pitoyable, voyons voir si le rôle de Zombie te convient mieux… » lâcha Nabû.

Il porta sa main au front de Sélène, cette dernière émettant une lueur verdâtre. Sélène sentit immédiatement une vive douleur s’emparer d’elle. Son corps se mit à trembler, et elle serra les lèvres, pour ne pas hurler. Quoi qu’il puisse arriver, elle en voulait pas lui offrir cette satisfaction. Nabû était fort, très fort, mais elle, elle était une Amazone. Agenouillée, Sélène fermait les yeux, réfléchissant rapidement, puisant dans ses dernières forces. Ce fut à cet instant qu’elle eut un bref répit, lorsqu’une balle frappa le ventre de Nabû. Cynna se mettait à lui tirer dessus, et ce fut suffisant. La concentration de Nabû fut perturbée. Agacé, le Roi-liche envoya une onde d’énergie verdâtre vers Cynna, qui l’esquiva. Sélène, de son côté, attrapa un couteau accroché à sa ceinture, et s’en servit pour le planter dans le ventre de Nabû.

« Tu ne peux pas me blesser, je suis déjà morte... Maintenant, deviens mienne, et... »

Nabû ne put achever ce qu’il voulait dire. Un éclair l’atteignit à la tête.

« Insensible à la douleur, hein ? Physique, peut-être, mais, pour ce qui est de la magie... »

Léda avait réussi à percer son armure, et une partie du crâne de Nabû avait explosé, révélant la partie d’une boule fluorescente en-dessous. Sélène se retira alors, sonnée, et Tallia apparut alors. Elle se pencha vers Sélène, qui était sonnée. Les mains de Nabû brillaient dangereusement, et Léda envoya un autre éclair. Ses éclairs étaient puissants. Pour percer la défense de l’homme, elle avait du concentrer sa magie, et avait fait mouche. Son autre éclair atteignit l’homme à la poitrine, faisant voler de nouveaux morceaux de son corps. Il porta la main sur sa blessure, et contre-attaqua en envoyant une décharge magique vers Léda. Son bouclier reçut l’attaque verdâtre, et elle envoya un autre éclair, mais Nabû la repoussa.

« Tu es un faible, petit Roi, le nargua alors Tallia.
 -  Salopes ! »

Mécontent, Nabû fonça sur elle, et son bouclier reçut la lame. Le coup était terrible, mais le bouclier de Tallia reçut le choc. Elle serra les dents, comprenant contre quoi Sélène avait combattu, et bondit en arrière, avant de se délester de son bouclier.

*Inutile de vouloir l’affronter, il faut esquiver ses coups.*

Nabû fonça vers elle, et sa lame tenta de la frapper. Elle l’évita en roulant sur le sol, et agit rapidement, l’atteignant au dos. Le Roi-Liche se retourna, essayant de le frapper, mais Tallia l’évita à nouveau, et planta sa lame dans sa poitrine, là où Léda avait fait un trou.

« RAAAAHHH !! » s’exclama l’ennemi.

Il se retourna, et se reçut une balle perforante sur la tête, venant de Cynna. Il y eut une explosion verdâtre, et la créature tituba sur le sol. Tallia se rapprocha de Sélène, qui se relevait lentement. Elle se mit alors à gifler Sélène à la joue, faisant tomber cette dernière au sol, et posa son pied sur sa poitrine.

« Es-tu une femme ou une fillette, Sélène ?! »

Sous cette provocation, Sélène la regarda en fronçant les sourcils. Un autre éclair frappa le corps de Nabû, tandis que Sélène, en soupirant, entreprit de se relever. Elle récupéra son épée.

« Je vais achever ce connard... grogna-t-elle.
 -  Voilà qui est mieux. »

Sélène s’avança lentement vers Nabû, leva bien haut son épée, et l’abattit sur sa tête, le décapitant. La tête squelettique roula sur le sol, avant que Sélène ne l’écrase d’un coup de pied.

« Voilà ce qui se passe quand on fait chier une Amazone ! »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 28 janvier 2013, 19:10:14
Cynna se mit à ouvrir le feu sur le roi sauvant ainsi Sélène d’une mort peu enviable permettant à Sélène de lui enfoncer un poignard dans le ventre, mais avant que celui-ci ne puisse répliquer, Léda envoya un puissant éclair d’énergie pur qui transperça son bouclier magique et qui ouvrit le crâne décharné de la liche. Tallia prit alors le risque de provoquer le roi pour détourner son attention de la princesse, puis tout ce passa très vite, le monstre chargea l’insolente en délaçant sa proie et les coups s’échangèrent à une vitesse ahurissante pour finir son crâne explosa et son corps s’affaissa sur le sol, Cynna avait parlée, le canon de son arme encore fumant. Je ne compris d’abord pas pourquoi Tallia vint gifler sa sœur blessée, mais je crus comprendre que la princesse aurait de toute façon été insulté par une preuve de piété, même venant d’une sœur, elle devait déjà bouillonner de rage d’avoir été si faible. Je n’étais pas d’accord, elle avait fait preuve d’un grand courage dont elle pouvait se vanter et elle avait fait preuve de sa force en endurant les coups de la liche, mais j’avais compris maintenant que mon avis comptait peu aux yeux des Amazones et en particulier aux yeux de leur princesse. Ramassant son épée, Sélène décapita le roi mort-vivant d’un coup avant lui écrasé la tête en un coup de pied avec un « scratch » sonore. Mieux valait ne pas trop l’énervée, me dis-je en la voyant bouillonné d’une rage qui ne demandait qu’à sortir pour réduire en charpie le premier qui croiserai sa route, mais toute endurante qu’était la princesse des Amazones, elle avait été blessée et pas qu’un peu. J’aurais aimé lui dire à quel point je l’estimais d’avoir résisté et indirectement de nous avoir tous sauvé, mais elle m’aurait sans doute laissé en plan en me disant qu’elle n’avait que faire de l’admiration d’un mâle.

Le roi de Micahualca n’était plus un problème pour le moment, mais il ne tardera pas tôt ou tard à réapparaitre et tant que nous serions dans cette ville, il nous poursuivra, ne serait-ce que pour se venger… Je regardais alors autour de moi, les monstres qui nous encerclaient il y a peu n’était plus là sans doute qu’en voyant mourir leur roi sous les coups des Amazones, ils avaient fui. C’était un peu comme au jeu d’Echecs, où on ne gagne pas en battant l’armée ennemie, mais en tuant le roi. Or nous, nous n’avions toujours pas gagnés, car le but de notre expédition n’était autre que récupérer les effigies de Micahualca et de sortir de la ville en vie. Maintenant que la voie était libre, nous pouvions reprendre nos recherches, je crois que nous portions notre intérêt vers cette fameuse pyramide inversée que Calypso décrivait comme étant le tombeau de roi, mais depuis que j’étais parti, peut-être qu’elles avaient découvertes de nouvelles pistes à explorer.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 31 janvier 2013, 12:21:26
Le demi-géant fondit à nouveau sur Acté, qui l’évita en roulant sur le sol. Il heurta violemment le mur, mais elle s’en désintéressait. Acté se rua vers son épée, mais eut un sursaut. Le vieil homme avec la carabine fit feu à nouveau, et elle roula sur le côté, évitant la balle. L’homme tirait plutôt bien, mais l’inconvénient de son arme était qu’il devait la recharger à chaque fois. Acté était accroupie sur le sol, hésitant. Le demi-géant, dont la rage était galvanisée par la balle qu’il s’était reçu, fonça vers Acté, faisant trembler le sol. Acté dut à nouveau l’esquiver, ne pouvant l’affronter sans son arme. Elle se mit à courir rapidement, et glissa sur le sol, récupérant son épée au passage, puis courut vers le vieil homme. Il la visa avec son arme, mais le Kobold d’Acté, Sparky, fut plus rapide. Il bondit en l’air, et atterrit sur la tête du vieil homme, qui poussa un hurlement de douleur, tombant sur le sol. Il remua frénétiquement ses bras, et Acté le rejoignit.

« Il est temps de lever le rideau, vieux fou sénile ! »

L’Amazone allait abattre son épée. Elle la brandissait fièrement, au-dessus du corps de l’homme, quand quelque chose de violent, et d’excessivement douloureux, la frappa au ventre. Poussant un hurlement de douleur, Acté passa par-dessus la rambarde, et tomba à la renverse, s’écrasant sur le sol. Elle en lâcha encore son épée, et sentit son ventre la brûler. Elle tenta de se relever, mais le pied du demi-géant s’abattit sur son ventre, la faisant cracher son sang.

« Il semblerait que j’arrive juste à temps, on dirait...
 -  Je suis en sang, bordel ! Où est cette saloperie d’animal ?
 -  Il s’est cassé...
 -  Bordel ! Il m’a éclaté la gueule !
 -  J’ai eu des complications... Les monstres sont agités, ‘Pa, tu sais...
 -  Des excuses, toujours des excuses ! »

L’homme haussa les épaules, et descendit vers Acté, qui gisait sur le sol. Cette dernière se tordait de douleur, et, vit, dans le creux de la main, de l’homme, un curieux artefact avec deux yeux ornant une tête de mort. Un talisman magique. L’homme portait un curieux chapeau de cow-boy, une longue veste beige, et des mitaines marrons.

« Tu vois, salope ? On ne m’échappe pas indéfiniment...
 -  Elle a mis la salle à manger dans un triste état.
 -  Tu sais ce que c’est, avec ce gros imbécile !
 -  Pardon, Pôpa...
 -  Mais ne reste pas planté là comme un con ! Va chercher une autre table, et remets le couvert ! On la dégustera bien comme il faut, cette traînée... »

Acté gémit faiblement, et sentit quelque chose d’autre la frapper. Une autre attaque magique, qui la fit sombrer dans le coma.

*
*  *

Sélène cracha sur le sol, évacuant son sang devant la carcasse de Nabû’. Le Roi-Liche avait été défait une seconde fois, et elle pouvait sentir de là sa rage. Elle soupira longuement, sa main raffermissant sa prise sur la garde de son épée, et vit les autres montres décamper à toute vitesse, visiblement terrifiés. Leur maître était vaincu, mais l’esprit de la Liche allait probablement se rematérialiser à nouveau.

« Je peux suivre sa trace, annonça alors Léda. Son esprit retourne automatiquement auprès de son corps, mais je peux la suivre.
 -  Ce sera une occasion de se débarrasser de lui », décréta Tallia.

Sélène ne dit rien, essuyant d’un revers de sa manche le sang, et constata alors que l’épée de la Liche était toujours là. Elle gisait sur le sol. La Princesse des Amazones se pencha, la souleva, et l’observa. La lame était ornementée de runes nécromanciennes, qui en renforçaient la puissance. Elle avisa Edean.

« Tenez ! »

L’épée partit de la main de Sélène pour rejoindre celle d’Edean. Sélène hocha ensuite lentement la tête.

« Micahualca n’est pas une promenade de santé. Sans arme, vous n’irez pas bien loin. Guide-nous, Léda.
 -  Hum... Le tombeau n’est normalement plus très éloigné.
 -  Tant mieux. Il y a un connard qui doit retourner pour de bon en Enfer. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le vendredi 01 février 2013, 18:48:27
Après avoir achevé l’incarnation de la liche et fait fuir le reste des monstres, Sélène se pencha en avant pour ramasser l’épée taché de sang du roi de Micahualca qui émettait un halo verdâtre lequel rayonnait tout autour de la lame. Elle l’examina un moment avant de lever la tête vers moi et de me lancer l’arme royal dont j’attrapais la poignée avec aisance. C’était une belle épée, la garde était large et protégeait plutôt bien la main du bretteur, Je fis quelques moulinets avec pour tester son équilibrage tout en sentant l’incroyable puissance de l’arme voyager dans tout mon bras. La lame était grande pour une arme à une main et gênait un peu mes mouvements, mais en contrepartie elle était si légère que je ne sentais presque pas son poids, comme si cette arme était un prolongement de moi-même. Je souris un peu en voyant les glyphes nécromanciennes inscrite sur toute la surface de la lame en pensant que cette arme servira finalement contre ses créateurs…

-   Micahualca n’est pas une promenade de santé. Sans arme, vous n’irez pas bien loin. Guide-nous, Léda.
-   Hum... Le tombeau n’est normalement plus très éloigné.

Sur ce, Léda se mit en tête du petit groupe est nous quittâmes la grande place ou nous étions pour s’engager dans une ancienne avenue bordé de petits bâtiments qui avaient dû sans doutes être des boutiques quelques milliers d’années avant notre naissance. Vivre dans cette ville devait être fort agréable avant que les nécromanciens ne perdent la tête et que les zombies n’envahissent les rues, mais je ne serais pas très étonné de trouver des êtres humains vivant encore à Micahualca. Je ne crois pas que nous ne devions craindre une nouvelle attaque de mort-vivant, mais mieux valait ne pas trop baisser sa garde, cette ville était dangereuse. Comme l’a dit Andromaque ce matin, les Amazones n’ont pas encore de pertes à déplorer, mais cela pourrait très bien arriver et si les guerrières viennent à disparaître, je ne survivrais pas longtemps tout seul.

Tout en suivant la direction indiqué par la chamane en rouge, je jetais parfois quelques regards inquiet à Sélène qui marchait devant moi, elle semblai s’être remise et ses blessure était superficielle, mais le roi-liche lui avait fait mal, très mal et même si elle le cachait superbement derrière son allure arrogante d’Amazone je pouvais deviner qu’elle souffrait. Le roi fantôme avait commencé d’aspirer l’essence de la princesse, son âme, pour en faire une esclave a ses ordres, heureusement pour elle il n’a pas eu le loisir de terminé son incantation, mais la douleur ainsi provoqué avait de quoi rendre fou à lier. Je m’inquiétais, cependant je me gardais bien de le lui faire remarquer, détournant vivement les yeux à chaque fois que je la regardait avec trop d'insistance.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 06 février 2013, 22:11:50
En tête, Sélène avançait, rageuse, une migraine tambourinant dans sa tête. Elle revoyait à chaque fois qu’elle fermait les yeux la main du Roi-liche cherchant à la transformer en zombie, à faire d’elle son esclave. Elle avait senti, dans les tréfonds de son corps, cette attaque cérébrale massive. Son corps avait tremblé sur ses fondations, et elle ne devait le fait de ne pas être à terre qu’à son éducation rigoureuse d’Amazone. Une autre femme se serait effondrée, et, elle, elle ressentait « juste » une insupportable migraine. Grognant, Sélène suivait désormais Léda, qui remontait la signature magique de la Liche. Le groupe s’avançait dans une avenue silencieuse, déserte, avec des rangées de bâtiments abandonnés à gauche comme à droite. Des arbres abandonnés flottaient au vent, et la végétation, ici et là, avait envahi certains bâtiments. Vu qu’il y avait de grandes devantures vides, Sélène en déduisit qu’il avait du y avoir des magasins ici. Au fond de l’avenue, une pyramide se dressait. Est-ce que la Liche se cachait ici ?

« Sa signature est fraîche, le suivre est un jeu d’enfant, annonça Léda.
 -  Attention quand même à ne pas tomber dans une embuscade, recommanda Tallia.
 -  Qu’ils viennent, ils tâteront de ma colère » grogna Sélène.

Tallia ne répondit pas, restant à côté de Sélène. Cynna fermait la marche, derrière Edean, ayant remis son fusil d’assaut en bandoulière. Le groupe avançait ainsi tranquillement, une aura magique semblant envelopper Léda. La Chamane était dans son élément, baignant dans la magie, et se dirigeait vers la pyramide. Elle avançait rapidement, et Micahualca semblait déserte. Les nombreux monstres de la Liche fuyaient, se regroupant près de son cadavre. Sélène espérait surtout que ce dernier aurait la statuette que les femmes recherchaient. Elle était loin de se douter que cette dernière n’était pas du tout entre les mains du Roi-Liche, mais entre celles d’autres individus, moins scrupuleux qu’elles.

Les femmes et le Nephalem arrivèrent finalement sur une belle place balayée par le vent. Il y avait des arbres flottant misérablement, formant deux longues lignes, tandis que, au centre de la place, une énorme fontaine avec de l’eau usagée se dressait tristement, une sorte d’hommage funeste au passé glorieux de la ville. Le groupe avança. La pyramide était au centre d’une série de longs bâtiments petits en hauteur, entourés de colonnes, avec des vitres brisées, du lierre. Un perron menait à l’entrée principale, mais elle était bloquée, par un éboulement.

« Faisons le tour, on trouvera bien une entrée », suggéra Tallia.

Le groupe obtempéra donc pour cette idée. La pyramide ne pouvait être accessible que par ces bâtiments, dont la fonction était difficile à déterminer. En faisant le tour, le groupe vit toutefois un mur de protection, faisant plusieurs mètres. Il entourait une petite zone, et, en le contournant, les Amazones virent un moyen d’y accéder. Un arbre avait poussé dehors. Cynna se mit à tirer dessus, visant le bas du tronc, le défonçant suffisamment pour pouvoir le pousser, faisant ainsi pencher l’arbre contre le mur. Les Amazones n’eurent alors plus qu’à escalader l’ensemble pour arriver de l’autre côté. Léda choisit de se téléporter, et, pour le Nephalem, la question ne se poserait pas.

« Visiblement, cet endroit devait être un palais... »

Derrière le mur, il y avait un petit jardin, qui était maintenant très sauvage, avec des feuilles ayant poussé un peu n’importe comment. Il y avait des éboulements devant, rendant impossible de rentrer dans le palais par les portes, mais on pouvait y rentrer en escaladant un peu, une brèche dans le mur conduisant à un couloir plongé dans la pénombre. Les Amazones passèrent par là, et Léda mit en marche une boule de lumière, afin de les éclairer.

« Cet endroit est chargé de magie, annonça Léda. Une magie sombre et dangereuse, forte et néfaste...
 -  De quel type ? s’enquit Sélène.
 -  De la magie noire. Nécromancienne. »

Sélène grogna, et ne dit rien de plus, commençant à avancer. Les rares vitres étaient crasseuses, et elles entendirent alors des murmures. Des cris, des sanglots. Sélène s’avança, tenant son épée, et regarda à travers une porte. Il y avait des espèces de silhouettes fantomatiques qui disparaissaient et revenaient, semblant translucides.

« Les soldats... Ils arrivent… Il faut se réfugier dans le temple !
 -  On ne peut pas les abandonner là, ce sont... »

Les formes disparurent alors.

« Qu’est-ce que ça veut dire ?
 -  Ce sont... Des rémanences. Je crois... Je crois que cet endroit est maudit, et que nous sommes au cœur de la malédiction. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 07 février 2013, 14:23:24
Léda poursuivait l’esprit de la liche, elle était en transe tout en conduisant le groupe avec une assurance digne de l’Amazone qu’elle était. Nous ne tardâmes pas à trouver une sorte de pyramide, dans laquelle semblait se diriger le roi, mais l’entrée de celle-ci était bloquée par un éboulement. J’aurais bien proposé de dégager l’accès par magie, mais ces rocher étaient visiblement trop gros pour que je les soulève a moi seul et mieux valait que la chamane garde ses forces pour plus tard si nous devions nous battre.

-   Faisons le tour, on trouvera bien une entrée.

Dit Tallia en observant les bâtiments adjacent à la pyramide, ils étaient nombreux et entouraient toute la pyramide, il n’y avait pas moyen d’accéder autrement à cette pyramide. Les Amazones et moi-même, nous mettions donc à faire le tour de ces édifices et nous vîmes un mur de pierre d’au moins six mètres de haut entouré une petite zone contigüe à l’une des bâtisses. Les Amazones pouvaient facilement escalader le mur car un arbre avait tout simplement poussé au-dehors, quant à moi, je battis des ailes et me retrouvais en un instant dans une sorte de jardin devenu sauvage avec les millénaires, Léda préféra se téléporté et elle me fit sursauté en apparaissant dans une volute de fumé à quelque pas de moi. nous escaladâmes sans grande difficulté les rocher qui nous empêchaient de rentrer à l’intérieur de ce qui apparaissait avoir été un palais à une époque depuis longtemps révolue et nous passâmes dans une sorte de brèche dans le mur pour nous retrouver dans un couloir obscure que Léda  ne tarda pas à éclairer en invoquant une boule de lumière.

-   Cet endroit est chargé de magie. Une magie sombre et dangereuse, forte et néfaste... De la magie noire. Nécromancienne.

Sur ces mots peu rassurants, Sélène prit les devant et s’avança lentement se préparant à se battre comme une lionne. Des voix se firent entendre, plaintives et des silhouettes fantomatiques semblaient errer dans les salles du palais comme des âmes en peines avant qu’elles ne disparaissent soudainement dans la pénombre avec de longs sanglots comme ceux d’une petite fille.

-   Qu’est-ce que ça veut dire ?
-   Ce sont... Des rémanences. Je crois... Je crois que cet endroit est maudit, et que nous sommes au cœur de la malédiction.

Il ne manquait plus que ça, d’un autre côté l’antre d’une liche aussi puissante devait être maudit. Si nous devions affronter le roi dans son propre corps, il fallait s’attendre à du challenge car j’en étais sûr, il cacher d’autre tour dans son sac. Prudemment je suivais Sélène serrant l’épée du roi qui dégageait une aura crépusculaire verte.

Je me tenais juste derrière la princesse quand un rire malsain, empreint de la folie la plus profonde retentit autour de nous et la seconde qui suivis, la boule de lumière que tenait la chamane en rouge s’éteignit soudainement nous plongeant dans le noir le plus total. Nous ne pouvions même plus se voir entre nous tellement les ténèbres étaient épaisse et je pus entendre des cris fusés de tous les côtés. Quelque chose me sauta à la figure et voulus me crever les yeux, mais j’eu le réflexe de frapper ma tête contre le mur tout proche écrasant la chose qui m’attaquait.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 08 février 2013, 15:29:49
Le petit groupe avançait dans des couloirs sombres. L’endroit n’avait jamais été pillé. Les tapisseries, les tableaux, les ornements, tout était encore là, mais l’endroit était dénué de vie... Tout en étant animé par quelque chose d’autre. On pouvait le sentir dans l’air, une sorte d’imperceptible odeur, mais qui vous donnait envie de vous retourner perpétuellement. Léda n’avait jamais été formée dans les académies, mais elle savait que les malédictions n’étaient pas toutes les mêmes, et que les plus importantes nécessitaient une forte dose de magie, une importante concentration de Pouvoir. Micahualca, avec son arbre magique, pouvait fournir une telle dose, mais il lui manquait encore plusieurs éléments. Elle ne pensait pas pouvoir lever la malédiction, car cette dernière semblait dépasser très largement ses propres compétences. En détruisant la Liche, qui était probablement à l’origine de ce sort, Léda espérait que la malédiction serait atténuée, et disparaîtrait ainsi au fil du temps. Le groupe avançait, voyant de nombreuses formes, des pleurs, des cris, des hurlements de souffrance.

*Qu’est-ce qui a bien pu se passer ici ?* se demandait-elle.

Toutes ces âmes en peine... Curieusement, elle n’entendait que des femmes. Pas les hommes, pas les soldats qui étaient à l’origine de cette cruauté. Elle vit contre un mur de longues traînées de sang, indiquant qu’une femme avait du être égorgée là. Le sang disparut rapidement.

« Décidément, je serais bienheureuse de quitter cette ville », grommela Sélène.

Un avis qu’on ne pouvait que partager en avançant. Léda continuait à diriger le groupe, jusqu’à sentir une présence malfaisante. Le Roi-Liche ! Pile au même moment, un rire sombre, semblant tout droit sorti d’un conte, emplit l’air, et une attaque magique souffla la boule lumineuse de Léda, qui poussa un juron, et tenta, sans succès, de remettre la boule lumineuse en place.

« Buvez vos élixirs de Chat, mes sœurs ! » ordonna Sélène.

Elles entendirent alors des bruits, et des espèces de bêtes leur bondirent dessus. Les Amazones se reculèrent, et Léda forma une boule de feu, l’envoyant s’exploser contre le tapis sur le sol, déclenchant ainsi un incendie qui permit de les éclairer. Des espèces de bestioles avançaient vers elles. Des araignées avec des queues de scorpions, ou des scorpions avec plusieurs pattes d’araignées.

« Reculez-vous, vite ! Je vais cramer ces saloperies ! » intima Cynna.

Sélène obtempéra en roulant en arrière, tandis que Tallia sentit un scorpion arachnoïde bondir sur elle. Sa lame frappa le ventre du monstre, envoyant le corps sur le sol. Du sang vert gicla sur sa tête, et elle pesta, tan dis que Léda envoya des ondes magiques repoussant les scorpions. Ces derniers étaient plutôt nerveux, et Cynna balança alors une cartouche incendiaire, les enchaînant, rechargeant son arme à chaque coup, créant un rideau de flammes, les flammes se mettant à brûler devant le groupe. Les Amazones purent alors boire leurs élixirs. Le Chat permettait de voir dans la nuit, et, dans cette situation, cet élixir risquait de s’avérer très efficace. Tallia en tendit un vers Edean.

« Ça pourra vous être pratique. »

La Princesse des Amazones poussa un soupir.

« Visiblement, le Roi-Liche nous a repéré... Il faudra s’attendre à d’autres cadeaux du genre.
 -  C’est une puissante malédiction. Je pense qu’il a du utiliser les morts de toutes ses servantes pour réussir à la faire.
 -  Que veux-tu dire ?
 -  Nabû’ a confectionné un royaume d’outre-tombe, en utilisant la magie présente dans la ville et les nombreux morts causés en un seul moment temporel pour le réaliser. C’est une malédiction très puissante. Si nous sommes tués ici, nous appartiendrons, nous aussi, à cette malédiction. Des âmes en peine... Ce n’est même pas la mort, c’est une forme de non-mort affreuse, à mi-chemin entre la vie et la mort. »

Un tel programme n’était guère réjouissant.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 11 février 2013, 14:28:28
La bestiole agripper à mon visage était plutôt du genre robuste et je cogner plusieurs fois ma tête contre le mur avant d’entendre un craquement et une sorte de soupir d’agonie. Je me débarrassais de ce monstre juste à tant pour voir Léda mettre le feu aux tapis et tentures anciens et éclairer la pièce pour dévoiler des sortes de scorpions-araignées qui nous fondait dessus, certains venait par les murs, d’autre nous tombait dessus depuis le plafond. J’avais eu de la chance de ne pas m’être fait piquer, je reculais tout en sabrant l’air de ma lame pour les garder à distance respectueuse, mais ils étaient bien trop nombreux.

-   Reculez-vous, vite ! Je vais cramer ces saloperies !

Nous intimâmes Cynna en chargeant son fusil d’assaut prêt à pulvériser ces monstres. Je reculais rapidement derrière elle et quand nous fûmes tous hors de portée, elle tira ses balles incendiaires, ce qui déclencha un véritable torrent de flammes qui engloutit les créatures. Protéger par ce mur de flammes, les Amazones sortirent chacune une fiole de leurs poche et burent une étrange potion fluorescente.

-   Ça pourra vous être pratique.

Me dis Sélène en me tendant sa fiole à moitié vide, que je pris buvant une petite gorgée de cet élixir douceâtre avant de lui souffler un petit « merci princesse » discret, prudent… Dès que j’eu bu cette mixture, l’obscurité parut s’éclairer, ce me fis d’abord un peu mal aux yeux comme si je passais de la nuit noire au grand jour en un instant, mais je m’habituais très vite à cette nouvelle vue. C’était étrange, mes yeux pouvaient soudain voir clairement le moindre recoin de la pièce et les bestioles encore vivantes luisaient dans la pénombre, ça risquait en effet d’être pratique dans ce palais sombre et plus qu’inhospitalier. Les Amazones aussi brillaient de mille feux comme des petits soleils, je levais lentement mon regard vers celui de la princesse Amazone qui dégageait un intense halo lumineux et je remarquais que ses pupilles avaient pris une forme en amande, comme celles d’un chat sous l’effet de la potion.

Léda nous exposa ce à quoi nous devions nous attendre au cœur de la malédiction, devenir des âmes en peine, des damnées à errer pour l’éternité dans ce palais d’antan à servir un roi putréfié depuis des millénaires. Ce me donna des frissons une petite goutte de sueur froide glissa le long de ma colonne vertébrale, il était donc plus puissant que la mort ? Plus puissant qu’Azraël ? Je dois reconnaitre que se porter au-devant d’un tel monstre était plus que téméraire, pourtant les Amazones semblaient si sûres d’elles…

-   Quel est le plan d’action ? on ne peut pas se permettre d’agir à l’aveuglette…

Je n’étais peut-être pas un grand guerrier comme Tallia ou Sélène, mais je mis connaissais assez niveau combat pour savoir que la survie d’un guerrier dépend bien souvent de la planification de la bataille.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le lundi 11 février 2013, 18:39:42
C’était comme une maison hantée, un puissant sortilège qui retenait prisonnier les individus mourant à l’intérieur de l’endroit. La mort était un état impossible à définir, impossible à concevoir, une situation où le corps était détruit, et où l’âme, soit subsistait, soit disparaissait.  Qu’est-ce que la mort ? La simple déchéance physique, ou la destruction de l’âme ? Les Dieux eux-mêmes ne pouvaient répondre à cette question. En l’état, la mort physique n’était pas une mort spirituelle, car l’esprit était retenu par Nabû’. Si les Amazones mourraient, elles connaîtraient ce sort, ce qui ne pouvait que les encourager à ne pas mourir. La priorité, pour l’heure, était d’en finir avec la Liche, et de retrouver les statuettes. Les femmes s’accoutumaient à cette nouvelle vision, qui donnait aux couleurs une teinte grisâtre.

« Quel est le plan d’action ? s’enquit Edean. On ne peut pas se permettre d’agir à l’aveuglette… » expliqua-t-il.

Les Amazones se regardèrent entre elles. Avec l’élixir, on pouvait voir leurs signaux vitaux, la circulation sanguine, un rouge vif à travers un corps orangé, la lumière étant réfléchie.

« Le plan est on ne peut plus simple, répliqua Sélène. On trouve le Roi-Liche, et on le défonce.
 -  Je crois qu’il cherchait plutôt à s’enquérir des détails de l’opération, explicita Tallia.
 -  Dans toutes les situations impliquant des revenants, il y a une attache, un lien qui relie les morts à notre monde, et qui permet à leur esprit de se matérialiser, dévoila Léda. Vu la puissance de notre ennemi, je pense que cette attache doit être le sarcophage dans lequel son corps repose.
 -  En gros, on crame le corps, et ce connard disparaît pour de bon.
 -  Il est toujours possible que Nabû’ ait d’autres attaches, mais, si on détruit l’attache principal, il sera bien moins dangereux.
 -  Alors, on se remue le cul, et on y va. »

Le plan, effectivement, était simple. Léda se remit en marche, ne gaspillant plus sa magie à lancer des sorts lumineux. Le groupe avança le long d’un couloir, continuant à marcher, tandis que d’autres apparitions apparaissaient dans les pièces, dans les couloirs. Constamment des femmes. Les agresseurs n’étaient jamais là. On ne voyait que la douleur, la souffrance, des femmes violées, battues, égorgées. Un massacre en règle, qui conduisit les Amazones dans une grande salle circulaire. Il y eut une brève vision, dans laquelle on vit ce à quoi cette salle, normalement, servait. Une salle de détente, avec des coussins, des tapis, de belles tapisseries, de superbes femmes élégamment allongées sur les canapés et de gros édredons. Tout avait été crevé, déchiqueté, arraché. Autour de cette salle circulaire, il y avait un ancien courant aquatique. A travers les grilles, Sélène regarda, et vit que des morceaux de corps flottaient ici. Elle releva la tête, et s’avança avec les autres... Lorsque les portes de sorties furent bloquées par des espèces de barrières bleuâtres.

« Je ne vous laisserais pas ici plus longtemps ! résonna une voix caverneuse dans la pièce. Bienvenue chez moi ! »

Les Amazones regardèrent autour d’elles, et des ennemis apparurent. Des fantômes (http://img.gawkerassets.com/img/17jxpubo7idi8jpg/original.jpg) se dressèrent, des flammèches bleues voletant autour d’eux, alors qu’ils s’avancèrent vers les Amazones et le Nephalem.

« Ah, un peu d’action, je ne demandais que ça ! »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le dimanche 17 février 2013, 12:16:27
Nous arrivâmes bientôt dans une grande pièce qui avait dû être un salon magnifique autrefois, mais s’offrait à nous un véritable spectacle de désolation et de Chaos. Les coussins étaient éventrés, les tapis et les tentures déchirer, les canapés défoncer, les statues fracassé et contre les murs de cette pièce circulaire, une rigole devait faire circuler une eau depuis bien longtemps verte et sûrement pleine de miasmes. Quelle tristesse, pendant une seconde nous avons pu voir ce qu’était cette salle avant la destruction de Micahualca, des belles femmes allongée dans les somptueux divans papotaient pendant que leurs enfants affalés dans les coussins jouaient aux bonhommes de bois, mais ça c’était du passé. Des bouts d’os à moitié rongé trainaient au sol parmi les débris de cet ancien palais ravagé par la folie d’un seul homme qui a pu détruire toute une civilisation que tout un peuple a bâti pierre par pierre.

Les Amazones s’avancèrent vers une porte afin de continuer vers le tombeau du roi, mais nous entendîmes le même rire démoniaque que toute à l’heure et les porte furent bloquer par une sorte d’ectoplasme bleuâtre, une voix profonde retentit alors, c’était celle de la liche… Aussitôt des nuées de spectres volant apparurent, des flammes bleues surnaturelles léchaient leurs apparitions décharnées.

-   Ah, un peu d’action, je ne demandais que ça !

S’exclama la princesse en s’avançant vers les ennemis en les menaçant de son épée déjà couverte de sang luisant dans la pénombre. Je n’étais pas très rassurer, nous n’avion encore jamais croiser ces ennemis, à pouvions nous bien nous attendre ? Ce n’était plus du courage ni même de la témérité de la part de Sélène, mais bien de la folie, certes c’était la deuxième meilleurs combattante de la horde, mais il ne fallait pas oublier d’être prudent… Nous étions au cœur d’une malédiction millénaire bordel !

Les spectres ne tardèrent pas à réagir, dégainant de longues épées entourées de flammes bleues, ils fondirent sur le groupe… Ils étaient beaucoup trop nombreux et beaucoup trop rapide, ne nous laissant pas même le temps de répliquer qu’ils envoyaient déjà une nouvelle attaque. C’était un bazar phénoménal, je parai un coup qui aurait pu me décapité et repoussai mon ennemi d’un coup de tête, mais d’autres le remplacèrent, j’étais submerger.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 20 février 2013, 16:29:41
Que serait une malédiction nécromancienne sans spectres ? Les Amazones avaient eu droit à un sacré bestiaire dans cette ville : des araignées géantes, des Draugr, des espèces de goules ressemblant à des zombies décarcassées... En toute logique, les spectres étaient la dernière étape. Les fantômes se dressaient face à elles, réincarnations des temps anciens, esprits piégés entre la vie et la mort, âmes en peine qui avaient été privés de leur enveloppe physique, et restaient attachés au monde des vivants. Les spectres n’impressionnaient guère les Amazones, même si tous les spectres ne se valaient pas. Certains étaient totalement intangibles, traversant les murs, ne pouvant être touchés, et ne pouvant pas non plus toucher, mais ceux-ci étaient différents. Ils sortirent des épées magiques, et fondirent sur leurs proies. La lame de Sélène croisa celle d’un spectre. Ils flottaient, lévitaient, et se dispersaient dans de la fumée quand on les touchait, cherchant à attaquer vos faiblesses.

En retraite, Cynna comprit rapidement que les balles ne produiraient pas grand-chose contre ces créatures abominables, ces monstres sorties d’outre-tombe. Ses tirs faisaient certes saigner les spectres, mais on ne pouvait tuer ce qui, par définition, était déjà mort. Alors qu’elle s’interrogeait sur la meilleure manière de les supprimer, un spectre s’élança vers elle. Elle s’abaissa, et roula sur le sol, puis changea le mode de tir de son arme, et balança une grenade qui explosa en rencontrant le spectre, dispersant ce dernier dans des gerbes de fumée.

Au centre de la formation, Léda prononçait une mélopée, protégée par ses sœurs. Elle invoquait un sort qui les débarrasserait de ces créatures. Tallia se faisait donc un effort de la protéger, accueillant les fantômes à coups de bouclier, se déplaçant rapidement, tout comme Sélène, qui tranchait les corps des fantômes.

« Ce ne sont pas de vrais fantômes, déclara Sélène, mais plutôt des âmes mortes rattachées à une enveloppe physique. »

La nécromancie devait permettre ce genre de pratiques. Mine de rien, être un nécromancien, c’était très pratique. Sélène croisa brièvement le fer avec un fantôme, qui se téléporta, tandis qu’un autre l’attaqua dans le dos. Elle évita de justesse l’attaque, roulant sur le sol. Les fantômes étaient rapides, et agissaient de concert pour essayer de piéger leurs adversaires. Et ils semblaient toujours plus nombreux. Sélène pestait, en voyant la fumée bleue les envelopper, et Léda finit par terminer son sort. Elle rouvrit les yeux, et une lueur orange illumina brièvement ces derniers, avant que les Amazones ne se retrouvent enveloppées par un halo orange, une sorte de dôme. Des doigts de Léda, des éclairs pourfendeurs jaillissaient, frappant les fantômes, les dispersant automatiquement. En quelques instants, les fantômes finirent par s’en aller, ne pouvant rentrer dans le dôme sans se recevoir des éclairs mortels.

« Voilà un sort pratique ! commenta Sélène.
 -  Ce sort est très utile contre les morts-vivants, acquiesça Léda. Mais... Il demande beaucoup de concentration... »

Comprenant ce que ça voulait dire, Sélène choisit de ne pas l’embêter, et le groupe reprit sa marche.

« Il faut sortir du harem pour rejoindre le cœur du palais, annonça Tallia.
 -  Alors, en marche. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 23 février 2013, 13:52:31
Les Amazones avaient finalement optées pour une stratégie basique, mais qui marchait presque tous les coups contre des ennemis plus nombreux que soit, qui consistait à protégé la clef de voute de la formation, à savoir la chamane qui psalmodiait des formules magiques. Tallia s’en sortait plutôt bien, se servant de son bouclier tant comme une protection que comme une arme, tandis-que Cynna elle voyant l’inefficacité de ses rafales de balles sur les spectres, elle se mit à tirer des balles explosives qui déchainaient un déluge de feu, faisant des ravages parmi les fantômes. Sélène se battait bec et ongles comme une furie, utilisant son épée elle esquivait de justesse plusieurs coups mortels, sa blessure n’avait pas l’air d’entamer sa détermination et elle tranchait de part en part les apparitions.

-   Ce ne sont pas de vrais fantômes, mais plutôt des âmes mortes rattachées à une enveloppe physique.

Pas très utile cette information et de toute façon, les fantômes disparaissaient en des volutes de fumées avant que je n’eusse eu le temps de répliquer. Des étincelles giclait de l’épée du roi lorsque celle-ci parait les lames qui me pleuvait dessus et je dû même reculer, submerger que j’étais par le nombre d’ennemis. Je reculais toujours, fouettant l’air de mon épée afin d’éloigner quelque peu les damnés, je plaçais un pied derrière l’autre jusqu’à ne plus trouver de sol sous moi. Paniqué, je basculais dans la rigole, heureusement je parvins à me justesse à me rattraper à une tenture en lambeau, mais déséquilibré, je vis trois lames me fondre dessus… Et c’est à ce moment-là que la chamane en rouge termina son invocation, me sauvant la vie par la même occasion, et des éclairs d’énergies pur frappèrent les ennemis qui disparurent instantanément avec des cris inhumains.

-   Il faut sortir du harem pour rejoindre le cœur du palais.

Avisa Tallia, c’est vrai que le tombeau du roi liche avait plus de chance de se trouver au cœur de son palais que dans ce qui avait l’air d’être un ancien harem, mais comment comptait-elle si prendre ? Nous ne pourrions de toute manière pas revenir en arrière et les portes étaient condamnées par d’étranges barreaux d’ectoplasmes bleus. Je me dirigeai donc vers la porte la plus proche et prit ces barrières entre mes mains et tira, je tirai de toute mes forces, mais l’ectoplasme pourtant d’allure visqueuse ne bougea pas d’un pouce. J’eu alors l’idée de les frappés avec l’épée de la liche qui rayonnait toujours d’une curieuse lumière verte, je levai haut le bras pour l’abaisser d’un coup sec et tranchant, il y eut des gerbes d’étincelles, un grésillement et une petite fissure fit son apparitions. Je recommençais donc encouragé par la fissure qui devint une fente et au bout d’une demi-douzaine de coups, la barrière céda.

-   On peut passer par là !

Criais-je content d’avoir pu servir à quelque chose.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mardi 26 février 2013, 10:11:40
« Debout... Debout, petite femme ! »

Le seau d’eau froide la réveilla rapidement, et Acté secoua la tête, se réveillant brutalement. La mémoire lui revint rapidement, presque instantanément : le demi-géant abruti, et le vieux pervers obscène... Le combat dans la salle à manger de ces deux tarés anthropophages, Sparky, son kobold, puis sa tentative de fuite, avant qu’un troisième larron ne la neutralise. L’individu se tenait justement devant elle. Il portait des mitaines noires, un long manteau brun qui traînait sur le sol, de beaux yeux bleus, un chapeau de cow-boy, une queue-de-cheval, une chemise à toile, un pantalon simple, et plusieurs pistolets accrochés à une ceinture en cuir. Le look du cow-boy beau gosse qui devait faire craquer les filles. Il jeta le seau d’eau sur le sol, dans une espèce de crypte sombre où Acté vit, attachée contre de grosses poutres, des squelettes dans un triste état. Elle était dans un cachot, et solidement attachée contre le mur, au niveau du ventre, des jambes, des poignets, et du cou. L’homme n’avait commis aucune erreur en négligeant les capacités de l’Amazone à se libérer. Elle était fermement maintenue, et comprit que les chaînes étaient solides.

Il sourit en voyant sa volonté de se libérer.

« Je vous connais... Vous, les Amazones... J’ai déjà fait l’amour avec l’une d’entre vous.
 -  Mes sœurs ne couchent pas avec des porcs de mâles ! »

Un sourire amusé continua à éclairer les lèvres de l’homme, qui approcha l’une de ses mains des seins de la femme, le pinçant à hauteur du téton.

« Tout est une question de contexte et de circonstances, ma chérie. Je suis un aventurier, un chasseur de quêtes et de primes... Essentiellement de primes, c’est ce qui rapporte le plus. C’est en traquant une cible que je suis tombé sur l’une de tes... Hum... De tes sœurs, puisque tu les appelles ainsi. Pour des raisons qui m’ignorent, elle traquait aussi ma cible. Nous nous sommes... Rapprochés. Et, crois-moi, j’en ai goûté à des salopes, mais vous, vous êtes hors concours. »

Tout en parlant, il continuait à caresser sa poitrine, avec une lueur de désir dans les yeux. Serrant les dents, Acté lui cracha à la figure. Un gros glaire vint exploser contre la joue de l’homme, qui réagit au quart de trou, giflant Acté. Elle ne poussa aucun cri, mais sentit que l’homme avait de la force.

« Elle m’a dit beaucoup de choses sur votre groupe, et je me suis également renseigné. Je sais qu’on vous apprend à baiser dès l’âge de dix ans, et à surmonter les viols. »

Ceci expliquait pourquoi il avait pris toutes ces précautions.

« Mais tu me plais... J’aime les  femmes résistantes, celles qui se défendent... Oh, c’est marrant, au début, ce sentiment de domination, mais, très vite, ça finit par faire chier... Oh pitié, non, pitié, pitié, au secoooouuuurrs !! Pathétique. Je hais toutes ces pétasses. Je les tuais toutes, par principe. Mais toi, je sens que ça va être terrible. Putain, rien qu’à voir la manière dont tu as refait le portrait de mon gros con de demi-frère, j’ai une envie phénoménale de te baiser. »

Et la lueur qui brillait dans ses yeux attestait clairement de sa perversion. Mais Acté n’avait pas peur. Elle ne lui offrirait pas ce luxe, tout en sachant qu’elle ne pouvait pas se libérer. Les liens étaient trop solides. Il s’approcha d’elle, caressant avec ses mains les belles hanches de la jeune femme, et écarta les quelques vêtements et peaux de bêtes protégeant l’accès à son intimité, finement rasée, proprement taillée. Il sortit de sa ceinture l’un de ses pistolets, un Colt, et en enfonça le canon dans son intimité, un sourire sur les lèvres.

« Mais il n’empêche... J’aime bien quand les putes comme toi me respectent, et comprennent leur place.
 -  Va... Va chier, connard...
 -  J’adore... »

*
*  *

Loin de là, dans le palais, les autres Amazones se remettaient de la douloureuse épreuve qu’avait constitué le combat contre les fantômes de Nabû’. Le Roi-Liche était au sommet de son pouvoir ici, et il fallait donc s’attendre à affronter d’autres menaces similaires. Néanmoins, le sort de Léda semblait se maintenir, offrant aux jeunes femmes et au Nephalem une forte protection. C’était un bouclier magique de Vie, qu’on utilisait exclusivement contre les sorts fonctionnant sur les arcanes nécromanciennes. Le bouclier de Vie envoyait des attaques de vie à tout ce qui était non-vivant, comme les zombies, les fantômes. En faire un était extrêmement difficile, et était l’illustration du savoir ancestral des chamanes amazones, un savoir qui était moins théorique que celui qu’on apprenait dans les académies magiques, mais dont l’efficacité n’était pas à contester. Et, visiblement, Nabû’ ne pouvait pas le supprimer aussi facilement qu’un simple sort de lumière. L’inconvénient était que maintenir ce bouclier épuisait beaucoup Léda, qui devait se concentrer.

Le groupe avança vers l’une des sorties, et Edean utilisa l’épée de Nabû’ pour arracher l’une des barrières magiques qui les empêchaient de sortir.

« On peut passer par là ! » s’exclama-t-il, ravi.

Les Amazones hochèrent la tête, et grimpèrent le perron, avant de s’avancer le long d’un autre couloir.

« Je sens son pouvoir, expliqua Léda, sa rage... Il est en furieux, et commence à avoir peur.
 -  Tuons cet enfoiré pour de bon, qu’on en finisse.
 -  Nous nous rapprochons. »

Le couloir se poursuivit par un escalier assez large, avec des statues à gauche et à droite. L’escalier laissait place à un couloir assez grand, et, à gauche comme à droite, des braseros se mirent en place, répandant deux rangées de colonnes de feu violettes.

« La salle du trône est au bout de ce chemin... Nous y sommes. »
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 02 mars 2013, 18:32:46
-   La salle du trône est au bout de ce chemin... Nous y sommes.
-   Je le sens aussi, il a dû se réincarner dans son corps d’origine…

Dis-je en descendant prudemment le grand escalier bordé de statue de marbre blanc qui nous séparait du tombeau du roi, avant de déboucher sur un couloir qui s’illumina bientôt de chaque côté dévoilant une grande porte magnifiquement décoré qui semblait avoir été épargné par le temps. Les guerrières et moi-même avancions prudemment en restant bien sous le dôme magique que Léda avait placé sur nous. Elle devait ce concentrée pour maintenir ce dôme qui avait fait fuir les fantômes, son bouclier semblait puissant de par la quantité d’énergie qu’il drainait chaque seconde, laissant la belle chamane presque vidé, mais aussi parce-que le roi-liche malgré toute sa puissance ne parvenait pas à le souffler. Léda nous avait à tous sauvé la vie en démontrant à la liche son immense pouvoir, j’espérais simplement qu’elle ne manquerait pas de confiance en elle au moment cruciale d’affronter le roi de Micahualca. Léda n’était pas un guerrière après tout et j’avais crus comprendre qu’elle ne sortait que rarement en expédition en dehors du camp, elle prouvait pourtant sa force de vraie Amazone en tenant tête au roi et a sa malédiction qui devait l’affaiblir un tant soit peu.

Quant à Sélène, ses yeux brulai d’une rage pur et simple, une envie de meurtre que je connaissais bien pour l’avoir moi-même au fond du cœur, c’était même plus qu’une envie, un besoin, elle était déterminé à se venger de cette liche. Sa colère et son éducation rigoureuse pour devenir la princesse des Amazones lui donnait la force de supporté les diverses blessure qui parsemait son corps musclé, n’importe quel autre être vivant serait tombé depuis longtemps. Sélène, comme Tallia était là depuis le début de cette aventure, d’abord à affronter les dragons-serpents au pied de l’arbre magique, avant de se retrouver là devant la porte du tombeau.

Avec un grincement effroyable, la grande porte s’ouvrit toute seule lentement en nous laissant pénétrés dans une pièce au moins deux fois plus grande que l’espèce de harem que nous venions de traversés. Des torches accrochées aux murs se mirent à bruler dès notre arriver, illuminant une gigantesque statue en or massif qui semblait regarder un cercueil de pierre sculpté qui trônait au centre de la pièce. Le cercueil était ouvert et vide, le groupe s’approcha lentement et un rire diabolique résonna dans toute la pièce, la faisant trembler. Il était là, vraiment là, assis dans un trône d’argent et d’or qui surplombait la salle, deux brasero de chaque côté du roi mort-vivant, lui donnait un air dominateur et il promena son regard sur nous un crâne humain à la main.

-   Vous vous croyez vraiment capable de me vaincre ? comme c’est pitoyable…

Dit-il avant de balancer le crâne par terre et de se lever pour prendre une lance et de la chargé de magie jusqu’à ce que son fer virent au rouge avant de la lancer habilement sur Léda, qui la reçu en plein ventre. La chamane avait bien sûre tenter de l’arrêter mais la magie nécromancienne perçait tous ses bouclier, elle hurla de douleur et tomba au sol, le fer chauffé au rouge enfoncer profondément dans sa chaire avant de perdre connaissance. Le bouclier de vie disparut à l’ instant où la chamane toucha le sol, laissant le groupe a découvert ce fit rire le roi qui se mit alors à prononcer une invocation et des millions de moustiques se mirent à sortir de ses doigts pour nous fondre dessus tandis qu’il riait en dégainent une épée semblable à la mienne.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 03 mars 2013, 11:23:12
Le groupe avait atteint la dernière salle. Le refuge du Roi-Liche... Et aucune trace des statuettes. Sélène regardait autour d’elle, la rage au ventre. Elle se disait que Nabû’ avait probablement dissimulé ces dernières, qu’elles étaient dans une salle à l’abri. Mais le Roi-Liche était là. Sa présence maléfique était aisément perceptible. Une aura de haine et de colère ancestrale, une rage qui sortait d’outre-tombe, et qui ne demandait qu’à se libérer. Elle en tremblait d’excitation et d’impatience. La peur était totalement absente. A trois reprises, Nabû’ avait été vaincu. Cette fois serait la dernière. Le Roi-Liche mourait, et, si Micahualca ne serait pas sauvée, au moins sa situation s’améliorerait-elle. Il restait encore bien des réponses sans question dans cette ville, mais Sélène s’en moquait. La seule chose qui, pour l’heure, importait, était d’en finir avec leur ennemi. Elles avancèrent dans l’énorme pièce. Elle était immense, avec d’énormes piliers dans les coins, et un gouffre abyssal au fond, avec, au milieu, un pont menant à une sorte de plate-forme concentrique abritant un trône. Nabû’ était là. En les voyant, il envoya une attaque magique vers Léda.

« Atten... Aaaaaaaaaahh !! »

Une espèce de lance magique fendit l’air, perça le bouclier de Léda, brisa son sort, et la transperça de part en part. Le cri de la chamane mourut dans sa gorge, alors que ses yeux se révulsèrent. Son corps se tendit, parcouru de spasmes, et la salive s’échappa de ses lèvres.

« Léda ! » s’exclama Sélène.

Elle se précipita vers sa sœur, pour voir cette dernière s’écrouler sur le sol. Posant un genou sur le sol, Tallia tâta son pouls.

« Elle respire toujours... Mais elle a pris un sacré coup.
 -  Il est temps d’en finir avec ce pisse-cul ! résumait Cynna.
 -  Je suis on ne peut plus d’accord avec toi, ma sœur » répliqua Sélène en se redressant, se tourna vers Nabû’.

Elles n’avaient plus aucune protection magique, mais elles étaient de fières Amazones. Nabû’, de son côté, tendit sa main, et des nuées de moustiques en jaillirent, filant vers les Amazones. Cynna pointa son arme, et actionna un réservoir, qui lui permit de cracher un jet de feu, ainsi qu’une grenade incendiaire. La grenade explosa au milieu de l’essaim, dispersant les moustiques, avant que le feu ne jaillisse, incendiant les bestioles. Les moustiques étaient des créatures magiques, qui se transformaient en légères volutes d’ombres, disparaissant rapidement. Nabû’ arrêta ainsi rapidement, avant de lentement se redresser. Il était encore plus massif que le guerrier venu les affronter devant la pyramide.

« Vous êtes vraiment des femmes agaçantes, grogna Nabû’. Mais je saurais vous dompter.
 -  Viens, tas de merde. »

Sélène s’avança vers lui, tandis que Nabû’ sortit de son fourreau un marteau de guerre, brillant d’une intense lueur verte. Une arme nécromancienne, particulièrement puissante. Il la remua devant lui, décrivant une série de moulinets, et se téléporta alors, arrivant devant les Amazones. Il faisait plus de deux mètres de haut, et abattit furieusement le marteau sur le sol. Sélène l’esquiva, et Nabû’ se téléporta à nouveau, attrapant Sélène par la gorge, la décollant du sol, la maintenant à bout de bras. Cynna fit feu sur l’armure de Nabû’, mais les balles rebondissaient dessus. Sélène se débattait en grognant, et Nabû’, sans hésitation, la balança avec une force prodigieuse. La Princesse des Amazones heurta violemment l’un des murs, et Nabû’ tourna sa tête vers Tallia.

« Vous ne pouvez rien faire contre moi. Je vous domine totalement. »

Tallia grogna.

« Tu ignores à qui tu parles, enculé... »

L’Amazone poussa un cri guerrier, et Nabû’ abattit alors son marteau. Ce dernier heurta le bouclier de Tallia, la soulevant. L’Amazone décolla dans les airs, et s’écrasa sur le sol. Le regard de Nabû’ se tourna alors vers Edean.

« Tu as quelque chose qui m’appartient, Nephalem. Permets que je la récupère sur ton cadavre. »

Et le Roi-Liche se téléporta à nouveau, dans un écran de fumée verte.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le lundi 01 avril 2013, 23:15:56
Les trois guerrières se précipitèrent au secours de leur sœur chamane qui avait vraisemblablement perdue connaissance, elle était écrouler sur le sol de pierre avec la lance du roi-liche planter dans le ventre la transperçant de part en part. Mieux valait éviter de retirer la lance sur le champ sinon on risque de déclencher une hémorragie ou pire, abimer des organes vitaux. En clair on ne pouvait rien faire pour elle à part en finir au plus vite, elle n’était déjà pas morte sur le coup et je me dis que la force et l’endurance des Amazones n’avait pas fini de m’impressionner. Quant aux moustiques qu’invoqua le roi pour se gorger de notre sang jusqu’à la mort, la question fut vite régler par Cynna qui enclencha une sorte de petit lance-flamme accrocher à son fusil, petit accessoire bien utile dans des situations comme celle-ci. Le jet de flammes qui sortit du canon sembla enlacer l’essaim bourdonnant, rapidement les minuscules insectes se mirent à bruler comme des allumettes et ils tombaient au sol comme des petites boules de feu avant de disparaitre dans l’ombre. Ses insectes suceurs de sang réduits en cendres, Sélène s’avança vers le monstre d’os et de magie qui se redressa, nous surplombant de ses deux mètres il sortit un gros maillet qui émettait la même lumière verte que son ancienne épée présentement entre mes mains.

Le roi de Micahualca décrivit quelques moulinets de son arme imposante, elle devait pourtant être très lourde, mais il la manipulait avec dextérité avant de se téléporter juste face à la princesse Amazone pour abattre sur elle un coup qui l’aurait réduit à l’état de purée sanguinolente. Cependant, grâce à son Agilité exemplaire, sa force d’Amazone, son éducation rig oureuse et sa chance presque insolente, la belle guerrière parvint à esquiver se coup d’un petit bond qui lui sauva la vie laissant le roi, emporté dans son élan, brisant les dalles de pierre à ses pieds comme si il s’agissait de simples biscottes. Il se téléporta à nouveau dans la seconde qui suivit pour attraper Sélène à la gorge et l’étrangler en la soulevant du sol. La princesse se débâtit comme elle pouvait, les mains à sa gorge elle tentait de desserré les doigts squelettiques tout en balançant ses pieds dans les côtes du monarque et agacé, la liche envoya Sélène se fracasser contre un mur.

-   Vous ne pouvez rien faire contre moi. Je vous domine totalement.
-   Tu ignores à qui tu parles, enculé...

Grogna Tallia avant de hurler un cris de guerre et de foncer à la rencontre du monstre, qui n’eut qu’a abattre son marteau devant lui pour percuter le bouclier de la guerrière dont le choc de l’attaque la fit voler avant qu’elle ne s’étale sur le sol.

-   Tu as quelque chose qui m’appartient, Nephalem. Permets que je la récupère sur ton cadavre.

dit le roi-liche avant de se téléporter encore une fois dans une volute de fumé verte pour apparaitre  juste devant moi en me balançant un coup de maillet dans le but de me faucher, un seul de ses chocs pourrait me tuer, je dû donc esquiver en plongeant sur le côté. Décrivant une roulade, je me remis sur pied dans la seconde et j’eu à peine le temps de voir l’arme du monstre fondre sur moi, mais au dernier moment je plaçai ma lame en travers de sa route pour éviter de finir en compote. Le fer contre le fer émit avec fracas des gerbes d’étincelles. La puissance du coup m’envoya voltiger à bien cinq mètre du sol, mais juste à temps avant de m’écraser sur les dalles de pierre, je réussi à déplier mes ailes et à prendre les commandes de mon vol plané. Je tournai la tête pendant une petite seconde vers Cynna, afin de trouver une ultime once d’espoir dans les yeux de la dernière Amazone encore debout. Un peu ragaillardi, je pris mon envol pour tournoyer autour de la liche comme un vautour autour d’une proie, mais il ne tarda pas à me faire bien comprendre qu’à ce petit jeu, c’était moi la proie. La liche tendit une main osseuse dans ma direction et sentant le danger, je préparais à esquiver son attaque. Contrairement a ce que je m’attendais, un pans entier de plafond s’écroula sur moi, mais heureusement j’avais déjà amorcé un plongeon désespérer sur le côté, battant des ailes du plus vite que je le pouvais. Le roi semblait malheureusement pour lui pas calculer qu’il était juste sous moi et poussant un cri démonique il agita les bras dans tous les sens, prit de panique, pour tenter d’arrêter son sort, mais aussi puissant qu’il fut, il ne pouvait rien faire contre lui-même et le monarque mort vivant fut ensevelis sous les gravats avec un « sprotch » qui retentit dans toute la pièce.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 03 avril 2013, 08:22:23
A terre, Sélène essayait de récupérer son souffle. Fort... Le Roi-Liche était d’une puissance infernale, un redoutable magicien qui ne se laissait pas démonter. La magie irradiait en lui, de tout son être. Il se téléportait fréquemment, donnant l’impression de se battre contre un putain de courant d’air. Elle se massait la gorge, essayant de retrouver du poil de la bête, de réfléchir à une stratégie. Le Roi-Liche se battait contre Edean, et le Nephalem parvenait à s’en sortir avec ses ailes, mais ce ne serait que partie remise. Nabû’, le Roi de Micahualca, était terriblement puissant. Sa force surhumaine était liée à sa magie, et ce fut cette constatation qui donna à Sélène une idée pour le terrasser. Elle commença à se relever, avant de sentir toute la pièce trembler. Elle se retourna, et vit une partie du plafond se mettre à tomber, s’écrasant sur le monarque, dans un tremblement infernal. De la poussière se mit à monter partout, obstruant la vue de Sélène, qui continuait à se masser la gorge, grognant et éructant. Elle crachait aussi, pestant, tandis qu’une pile de débris se dressait devant eux. Il ne s’écoula que quelques secondes avant que de la fumée verte n’apparaisse à nouveau, juste dans le dos d’Edean. Elle voulut le prévenir, mais elle n’en eut pas le temps. Une boule verte se matérialisa dans la paume de la main du Roi-Liche, et frappa le dos d’Edean, provoquant une explosion magique verte qui propulsa Edean, l’envoyant rebondir contre un mur. De la fumée verte s’échappait de son corps. Il eut à peine le temps de se retourner que Nabû’ s’était encore téléporté, et plaçait l’un de ses lourds pieds sur sa poitrine, l’étouffant à moitié.

« Pauvre idiot. Un demi-Ange et quelques putes ne peuvent rien contre moi. J’ai vaincu la Mort ! J’ai dominé l’Équation ! Je suis immortel ! »

Une bombe explosa alors dans le dos du Roi-Liche, faisant voler plusieurs de ses os. Poussant un cri de douleur, il trébucha, et eut à peine le temps de se retourner qu’une autre bombe lui pulvérisa la partie d’un bras. Cynna venait de se manifester, balançant avec son puissant fusil des grenades sur le corps du Roi-Liche. Il poussa des hurlements de rage, et une troisième grenade jaillit dans un sifflement, avant que Cynna ne pointe son canon, et ne balance une série de chevrotines, presque à bout portant. Des morceaux d’os volaient dans tous les sens.

« Raah... PÉTASSE ! »

Poussant un hurlement strident, Nabû’ envoya une onde magique qui frappe Cynna, lui faisant vibrer ses Oreilles. Ses dernières se mirent à saigner, et elle fléchit les genoux. Nabû’ se téléporta alors, attrapa Cynna à la gorge, la souleva, et l’envoya se fracasser lourdement sur le sol, provoquant des fissures sur ce dernier. Son corps blessé se régénéra alors, la magie l’aidant, reconstruisant son membre.

« Il est temps d’en finir. »

Sélène secoua lentement la tête, et cracha un peu de sang, se dressant face au Roi-Liche.

« Je... Je suis la Princesse des Amazones... Je ne me coucherai pas devant un mâle.
 -  Courageuse petite fille... »

Il s’avança vers elle, faisant trembler le sol.

« Je me suis séparé de mon enveloppe physique pour atteindre un nouveau stade d’existence. La magie me confère les pouvoirs d’un Dieu ! Tu n’es qu’une poussière face à moi ! »

Le Roi-Liche se téléporta à nouveau, et Sélène bondit sur le côté, roulant sur le sol, évitant sa charge qui explosa le sol. Furieux, il se retourna, et envoya une série d’éclairs verdâtres qui frappèrent Sélène. La femme hurla à nouveau, et son corps s’envola, roulant à côté de Léda, qui était toujours empalée. Tallia agit alors, se ruant sur le Roi-Liche, et sa lame jaillit dans son dos, le décapitant. Les éclairs cessèrent, laissant une Sélène prostrée sur le sol, tandis que la tête du Roi-Liche se mit à rouler sur le sol. Son corps se retourna, et une tête verdâtre apparut alors, une tête magique qui semblait auréolée de flammes vertes. Ses yeux se mirent à luire, et une décharge magique frappa Tallia, qui poussa un hurlement, en s’écroulant sur le sol.

« Cette résistance est agaçante... Vous ne pouvez rien faire contre moi ! »

Sélène cracha du sang sur le sol, et sentit un frisson. Un appel magique. Relevant la tête, elle vit que Léda, à peine consciente, avait arraché de son collier une sorte de pendentif, qu’elle fit tomber de ses doigts tremblants. Le pendentif roula sur le sol, et Sélène s’avança, essayant de l’ouvrir. Il y avait à l’intérieur un cristal en dymérite. Un cristal magique très particulier, puisqu’il absorbait la magie. Seulement, Sélène manquait de force. Tout son corps hurlait de douleur, et elle se sentait traversée par une série de vertiges. Le Roi-Liche, de son côté, tendit la main, et l’épée nécromancienne qu’Edean avait récupéré atterrit dans la paume de sa main. Sélène cracha encore du sang, se tordant de douleur. Il fallait ouvrir le pendentif, mais elle n’en avait plus la force.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 16 avril 2013, 16:57:10
Croyant avoir immobilisé le roi-liche pour au moins quelques secondes, je me retournais pour voir Sélène se remettre tant bien que mal du choc et de la strangulation qu’elle avait subie, rien que le fait qu’elle ait pu survivre à une telle attaque prouvait une fois de plus la force et l’endurance de ce peuple de guerrières nomades. Puis tout devint noir, je sentis une puissante déflagration qui me cueillit au creux du dos pour me projeter contre un mur de pierres noirs que je percutai violement lâchant un cri de douleur avant de perdre momentanément connaissance. Lorsque je rouvris les yeux j’étais allongé sur le sol face au mur, je tentais de me relever, mais à peine eu-je bouger d’un pouce que le monstre apparut de nulle part dans une volute de fumé verte et m’écrasa le torse avec son pied squelettique m’étouffant à moitié.

-   Pauvre idiot. Un demi-Ange et quelques putes ne peuvent rien contre moi. J’ai vaincu la Mort ! J’ai dominé l’Équation ! Je suis immortel !

Je voulu hurler de douleur et de haine, mais seul un petit râle rauque sortit de ma bouche, la douleur je sentais dans mes côtes était électrisante, insupportable et je vis une lumière blanche commencer à obscurcir ma vision. Je crus bien mourir ici et maintenant, quand une explosion, qui n’avait rien de magique, fit reculer le monarque de quelques pas, me permettant de reprendre mon souffle et de me relever pour voir le combat qui s’en suivit comme s’il s’agissait d’un film qui se déroulait devant mes yeux.

Deux autres explosions frappèrent la liche qui beuglait sa rage vers Cynna qui était à l’origine de la fusillade, avant que celle-ci ne s’avance en tirant des cartouches de chevrotine faisant voler en éclat de bout d’os de la liche dont la réaction ne se fit pas attendre bien longtemps,  le monarque balança une onde de choc vers l’amazone dont les tympans se mirent à saigner abondement. Le monstre se téléporta à nouveau et apparaissant juste devant Cynna qui avait dû vider son chargeur, il l’attrapa par la gorge et la souleva du sol avant de l’envoyer s’éclaté sur les dalles de pierre.

-   Il est temps d’en finir.

Dit-il en reconstruisant son corps par magie, se nourrissant des nombreuses âmes des morts de cette ville maudite, tandis que la vaillante et orgueilleuse princesse des Amazones se dressait devant le monstre qui avança vers elle. Il se téléporta devant elle pour abattre son marteau de guerre nécromancien sur la guerrière pour la broyer littéralement, mais, agile comme une panthère, elle réussit à esquiver d’une roulade sur le côté la charge du monarque qui fracassa le sol. Furieux, celui-ci répliqua en  lançant une série d’éclairs verts qui frappèrent la princesse Amazone qui s’envola sous la puissance du choc avec un horrible cri de souffrance.

Ce fut alors à Tallia d’agir, sortant de nulle part, la championne Amazone chargea et décapita le roi dont la tête roula au sol, mais loin d’être vaincu, il se retourna vers la femme qui vien d’abimer son corps d’origine tandis qu’un halo vert apparut à l’emplacement de la tête. Je vis avec horreur ses yeux verdâtre briller d’une rage intense, puis il leva sa main squelettique vers Tallia qui reçut de plein fouet le rayon magique qui sortit de la main du roi.

-   Cette résistance est agaçante... Vous ne pouvez rien faire contre moi !

Beugla-t-il, en regardant tout autour de lui, les guerrières ainsi que la chamane Amazone étaient à terre et moi je devais m’appuyer sur le mur pour ne pas mordre la poussière, il ne restait plus qu’à nous achever. Récupérant l’épée nécromancienne qui gisait à terre, il s’avança vers Sélène qui refusait de mourir, la princesse des Amazones avait entre les mains une sorte de petite boite qu’elle tentait en vain d’ouvrir en y mettant ses dernières forces, mais le monstre leva son épée dans le but de l’abattre. Sans prendre le temps de réfléchir, je bondis sur la liche et m’écroula avec sur le sol de pierre en espérant que mon intervention suffira à Sélène pour qu’elle puisse utiliser son artefact et qu’elle en finisse avec ce monstre. Encore fallait-il trouver les statuettes…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 17 avril 2013, 10:25:35
Pendant tout l’acte, Acté n’avait pas desserré les lèvres une fois. Elle n’avait rien dit, ni grogné, ni supplié, ni menacé. Elle s’était contentée de se taire. Impossible de forcer sur les liens, qui l’entravaient bien trop efficacement. Ce ne devait probablement pas être la première fois que l’homme violait, mais elle ne lui offrirait pas le plaisir que n’importe quel violeur lambda recherchait en s’attaquant à une femme : lire la peur dans les yeux de la victime, la pitié, sentir le pouvoir s’exercer sur elle. Rien ne s’échapperait du corps d’Acté, rien d’autre que le foutre de cet homme. Dans sa tête, elle s’imaginait en train de l’égorger, tandis que son sexe lui labourait l’intimité. Malheureusement pour lui, une Amazone n’était pas une petite provinciale, une campagnarde qui hurlait à la vue du chevalier. Elle était une guerrière amazone, et, depuis sa plus tendre enfance, elle avait appris que le sexe serait un élément déterminant. Étant une femme, elle serait forcément amenée à se tourner vers le sexe, et elle avait donc appris à le dominer. L’homme face à elle n’était qu’un porc, comme la plupart des mâles qui pullulaient sur cette planète... Ou même tous, du point de vue d’Acté. Il poussait des grognements, et finit par venir, ses mains posées sur les hanches chaudes, douces, et fermes, de l’Amazone. Ce fut assez rapide.

« Merde... Ta sœur était moins desséchée que toi, j’ai eu l’impression de baiser un gravier... »

Elle le regarda silencieusement, et se mit à sourire :

« Ne me dis pas que tu étais à ton maximum... Je me demande ce que tu as enfoncé en moi : ta queue, ou ton doigt... »

C’était littéralement un coup en-dessous de la ceinture, mais ça faisait toujours mouche avec les hommes. Acté se mit à sourire, avant de sentir le poing de l’homme s’abattre sur sa tête. Une belle claque, qui lui fit mal, et la força à cracher du sang sur le sol.

« On va te bouffer, sale pute, et ce sera réglé ! Salope de frigide ! »

Acté secoua lentement la tête, et l’homme se retira, claquant la porte derrière lui. L’Amazone se mit à grogner. Finir dans le ventre de ces trois cinglés ne l’encourageait pas, et elle essaya donc, encore une fois, d’enlever les cordes qui la retenaient. Un exercice difficile, voire même impossible. Ce type savait y faire pour réaliser des nœuds solides.

*
*  *

Sélène avait mal un peu partout, et se raccrochait à cette douleur pour lutter contre les longs frissons qui remontaient sur son corps, et qui l’encourageait à s’écrouler. Elle se raccrochait à la souffrance, car, tant qu’elle souffrait, c’était le signe qu’elle était en vie. Il ne fallait surtout pas, en ce moment précieux, se décourager, et, au contraire, continuer à se battre. C’était précisément ce que la Princesse des Amazones effectuait, tout en essayant d’ouvrir un pendentif. Un ridicule pendentif... Mais la serrure était légèrement cassée, et elle devait donc glisser son ongle à l’intérieur pour l’ouvrir. En temps normal, un tel exercice n’aurait pris qu’une seconde, mais elle n’était pas vraiment en état. Elle sentait ses doigts trembler, et sentait Nabû’ se rapprocher d’elle. L’imposant Roi-Liche voulait sûrement en finir, et brandit son épée. La vision de Sélène était floue, mais elle voyait clairement une longue lame verte, ainsi que deux horribles points verdâtres fluorescents, correspondant sûrement aux yeux du monstre.

« Commençons par le morceau du Roi, si j’ose dire. Crève, salope ! »

Il allait abattre l’épée, quand quelque chose l’en empêcha. Sélène perçut des mouvements de vent sur la figure, tandis que le Roi-Liche s’écrasait sur le sol. Elle secoua la tête, retournant se concentrer sur le pendentif. Son ongle souffrait, et, pendant ce temps, Nabû’ n’eut aucune réelle difficulté à se débarrasser d’Edean. Sur le sol, il fut surpris pendant quelques secondes.

« Toujours en vie, petit Ange ? rigola-t-il. Je t’arracherai les ailes ! »

Il le frappa à la tête, et se redressa, avant de se tourner vers Sélène. L’épée fut à nouveau brandie, et il s’élança vers elle... Mais le pendentif lâcha pour de bon, et le cristal en dymérite s’ouvrit. Il n’y eut aucune lumière aveuglante quand le dymérite s’ouvrit, mais le cristal se mit malgré tout à vibrer, au contact de toute cette magie, qu’il se mit à absorber. Le Roi-Liche poussa un cri de surprise mélangé de douleur, tandis que le dymérite avalait la magie nécromancienne. Des espèces de nuages verdâtres formant des tourbillons filaient à l’intérieur, avalant la magie, et l’épée du Roi-Liche tomba sur le sol.

« Mais que... ?! Que m’arrive-t-il, aaah ? »

Sélène cracha du sang sur le sol. Elle tenait le cristal à bout de bras, et son autre main agrippa le manche de son épée. Lentement, elle entreprit de se relever. Tous ses os lui faisaient mal, et elle avait l’impression d’être une poupée en porcelaine. Le Roi-Liche, frappé de plein fouet par la dymérite, reculait lentement, rampant sur le sol. Sélène, de son côté, s’avançait vers lui, sa lame raclant le sol. Dieu, que son épée lui semblait lourde ! N’arrivant pas à la prendre, elle préféra opter pour un poignard accroché à sa ceinture. Elle titubait lentement, poursuivant Nabû’, yeux clos, se fiant seulement aux bruits que le Roi-Licvhe mettait en rampant sur le sol.

« No-noon, sorcière, é… Écarte cet engin de malheur ! »

Sélène soupira, et brandit son poignard, avant de l’abattre d’un coup sec dans le cœur de Nabû’. Le Roi-Liche poussa un hurlement, et il y eut comme une explosion verdâtre qui irradia dans toute la pièce, mais Sélène avait atteint son objectif : le cœur du Roi, l’emplacement de son sceau magique. Elle le brisa d’un coup, sans rien dire, sans aucun mot.

Il n’en méritait pas.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 30 avril 2013, 23:39:25
Je vis une lumière blanche lorsque le roi-liche me frappa à la tête de son poing osseux, il aurait très bien pu me décapiter d’un simple coup de son épée nécromancienne, mais je crois qu’il voulait me garder vie pour torturer un demi-ange, puis, tout fus noir à nouveau. Je ne sus pas combien de temps exactement combien de temps je réussis à détourner l’attention du monstre de la princesse Amazone, mais je repris connaissance juste à temps pour voir Sélène enfoncer ça dague dans la poitrine du monarque. J’étais écraser à plat ventre sur le sol froid, j’avais du mal à respirer comme si à chaque goulée d’air on m’enfonçait un poignard dans la poitrine et je fus pris d’une violente quinte de toux qui me fit cracher le sang qui m’emplissait la bouche, je devais surement avoir quelque côtes cassé si ce n’est plus. J’avais aussi un mal de crâne virulent qui me lançait à l’endroit où le monstre m’avait frappé, je passais ma main tremblotante dans mes cheveux et je touchais ma blessure du bout des doigts, ce n’était sûrement pas qu’une petite bosse. Lorsque je retirais mes doigts, ils étaient en sangs et une goutte de liquide rouge perla sur mon front, je tentais de me relever, mais je retombais illlico, j’arrivais à peine à me mettre assis et a dirigé mon regard bleu autour de moi. Léda était toujours embroché, mais elle vivait, Cynna et Tallia avait toute deux mordues la poussière et devait être encore dans le coma et Sélène arrivait à rester debout, mais elle devait être aussi mal que moi, voire pire encore.

Je lâchais un profond soupir de soulagement en voyant que le roi-liche n’était plus, qu’il poserais plus de problème et qu’il ne volerait plus nos âmes, Sélène l’avait terrassé avec ce petit bout de cristal qui tenait dans la paume de la main avant qu’elle ne l’abatte en silence, de toute façon, je soupçonnais qu’elle était trop faible pour parler. Alors que je balayais lentement la salle de mes yeux fatigué, quelque de brillant attira mon regard, c’était une sorte de fiole en verre près du corps de Léda qui gisait à terre, elle avait dû glisser d’une de ses sacoche quand elle est tombé à terre. Dans cette fiole je reconnus la mixture bleue de l’élixir d’Hirondelle, cet élixir, que j’avais déjà eu l’occasion de voir à l’œuvre Permettait, si j’avais bien compris, d’accélérer la régénération du corps. Les Amazones avait ainsi guéries leur sœur Danaé hier, lors de l’expédition dans la bibliothèque où elle avait été mordue à la jambe par une goule. Réunissant mes dernières forces, je me mis à ramper vers la chamane en rouge qui respirait avec difficulté les yeux mi-clos. Arrivant près d’elle, je pris la fiole aussi délicatement que mon état le permettait, je débouchais la fiole et bu une grande gorgé de la potion aux vertus curative, une seule grande gorgée avant de reboucher le flacon pour ne pas renverser la précieuse potion, il devait en rester pour les autres.

Tout de suite après avoir ingérer la mixture un peu visqueuse, je sentis une chaleur monter dans mes tempes jusqu’aux oreilles et la tête me tourna comme si j’allais faire un malaise, mais je sentis aussi ma douleur diminuer progressivement mais plus vite encore que je ne l’imaginais. Mes cellules se régénéraient à une vitesse grand V, mes os se ressoudèrent, mes organes abimés furent réparés, mes tendons se remirent en place et après tout ça, une grande fatigue vint peser sur mes épaules pendant que je me remettait debout avec prudence. J’étais encore loin d’être en pleine forme, mais je n’avais plus mal et j’avais un corps en état de marche, prenant la fiole je baissais les yeux sur Léda, il faudrait lui retirer la lance avant tout et peut-être même cautériser la plaie pour stopper l’hémorragie que ça va déclencher avant de lui donner la potion. Quant à Sélène, elle était toujours immobile au même endroit dos à moi, mon regard de néphilim ne put s’empêcher de glisser sur les montagnes russes de ses jolies courbes féminines, elle restait très belle malgré son l’état peu enviable. Je fis quelques pas encore peu assurés vers la princesse pour me retrouver près d’elle, un peu trop près même et je lui tendis la fiole de liquide bleu avec un sourire qu’elle ne pouvait pas voir avant de souffler à son oreille :

-   Princesse, buvez…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le mercredi 01 mai 2013, 17:19:58
Le Roi-Liche était-il mort ? Cette question pouvait paraître vide de sens face à un nécromancien. Sélène ignorait s’il était définitivement vaincu, mais elle savait que, au moins pour le moment, il l’était, et c’était amplement suffisant. Ce combat avait été particulièrement éprouvant, et elle se sentait exténuée. Elle respirait lourdement, et tomba à genoux sur le sol, tête baissée, devant les poussières du Roi-Liche. Micahualca était une cité maudite, hantée par ce Roi infernal, et par un passé sombre et mystérieux. La magie irradiait dans cette ville ancienne. Sélène ignorait précisément ce qui s’était passé ici, mais elle savait ce qu’elle venait de faire : infliger une sévère dérouillée au Roi autoproclamé de Micahualca. Était-ce terminé ? Ce ne le serait que quand les Amazones auraient enfin la statuette qu’elles recherchaient. Pour l’heure, elles devaient panser leurs plaies, et continuer leur exploration. Sélène avait toutefois mal. Oh, certes, le fait qu’elle ait mal n’était pas en soi castrateur, car elle était une Amazone, soit une femme habituée à la souffrance, une guerrière qui voyait la douleur comme le signe qu’elle était encore en vie, mais, en l’état, elle sentait aussi, se couplant à la souffrance, une forte fatigue. Vraiment, elle avait du puiser dans ses ultimes réserves d’énergie pour venir à bout du puissant Roi-Liche. Sans la dymérite, elle n’aurait jamais réussi... Mais, contre les mages, la dymérite, dérivé de l’obsidienne, était une arme d’excellence. Un bouclier parfait, qui avait prouvé son efficacité.

*J’ai juste besoin de me reposer un peu...*

Elle avait surtout mal au ventre, comme s’il y avait une espèce de boule qui était en train de se former et de grossir. Elle respirait lourdement, yeux clos, avant d’entendre quelqu’un se rapprocher. Relevant la tête, Sélène vit le Nephalem qui s’approchait, lui tendant une fiole bleue. De l’Hirondelle ! Bien sûr ! Dans sa souffrance, elle n’y avait pas songé, mais, effectivement, l’Hirondelle la soignerait bien mieux qu’elle ne l’aurait souhaité.

« Princesse, buvez… » lâcha le demi-ange.

Sélène hocha la tête, et attrapa la fiole, puis la but, en le remerciant. Fermant les yeux, elle sentit rapidement les effets bénéfiques de l’Hirondelle. Des frissons parcouraient son corps. L’Hirondelle était un élixir très efficace, qui améliorait la régénération cellulaire. La fiole avait du coup pour inconvénient de fatiguer beaucoup plus rapidement l’individu qui la buvait, vu qu’elle accélérait le fonctionnement du corps, et contenait également une petite dose de toxicité. Rien de mortel, tant qu’on n’en abusait pas. Sélène se redressa rapidement, et regarda autour d’elle. Ses sœurs se redressaient lentement.

« Il faut fouiller les environs. La statuette doit sûrement se trouver dans le coin. »

Outre l’immense salle du trône, il y avait aussi des petites portes avec des escaliers, menant à des salles annexes. Cependant, mis à part des pots de chambre, des placards vides, des livres jaunis, et des toiles d’araignée, il n’y avait aucune trace de quelconques statuettes. L’endroit semblait complètement vide, dénué de toute valeur marchande. Sélène ne pouvait pas croire qu’elles avaient fait tout ça pour rien. Où étaient donc les statuettes ? A quelle sombre ironie la Déesse était-elle en train de se livrer avec elles ?

« Je pense avoir trouvé quelque chose, ma sœur » lâcha alors Tallia depuis l’étage en hauteur où elle se tenait.

Elle lui parlait depuis une espèce de balcon, et Sélène la rejoignit. Tallia était dans une sorte de belle pièce, avec un meuble en forme de voûte.

« Si j’en juge aux dépôts de poussière sur ce meuble, il y avait différents objets, qui ont été volés récemment. »

Sur les planches du meuble, on percevait des cercles de poussière, suggérant qu’on y avait entreposé des objets.

« Quelqu’un a volé ces statuettes. Il doit probablement y avoir une espèce de passage secret dans le coin », en conclut Tallia.

Il ne restait en somme plus qu’à le trouver.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le samedi 11 mai 2013, 12:28:40
Le monarque maudit de cette ville millénaires ne nous causerais plus d’ennui, Sélène l’avait définitivement terrassé en détruisant son corps d’origine et en enfermant sa signature magique dans son cristal qui ressemblait étrangement à de l’obsidienne, il était à présent temps de panser les blessures. La princesse des Amazones prit la fiole et bu quelques gorgées de l’élixir d’hirondelle qu’elle contenait tandis que ses sœurs, Tallia et Cynna, qui était toute deux étalées sur le sol se relevaient sans montrer le moindre signe de souffrance. Pour ma part, l’élixir d’hirondelle continuait d’agir mais à un rythme beaucoup plus lent maintenant que mes blessures les plus graves ont été réparés et la douleur envolée, mais je pouvais sentir mon cœur battre anormalement vite sous l’effet de la potion qui accélérait les mécanismes corporels. Mes yeux se posèrent sur la princesse qui avait déjà reprit complètement ses esprits et qui étaient à présent debout, elle ne perdait pas de temps et les trois sœurs guerrières commencèrent immédiatement la recherche de se pourquoi nous étions venus jusqu’ici au cœur de la malédiction, pour trouver les statuettes de Micahualca.

Voyant les guerrières retourner la moindre babiole qui trainait dans la salle du trône, je reportais mon attention sur Léda qui était à moitié agonisante avec la lance nécromancienne qui la traversait de part en part, ses sœurs semblaient l’avoir abandonné là comme si elles pensaient qu’elle allait pouvoir s’en sortir toute seule. Je ne doutais pas du potentiel magique de la chamane, mais une telle blessure compromettait gravement la réussite de sortilèges quel qu’il soit, Je m’agenouillais tout près d’elle et empoignais solidement la hampe qui surgissait du ventre de Léda, avant de la regarder dans les yeux, elle était faible, mais elle était résolue et déterminée. Il faillait la lui ôter si elle voulait cicatriser correctement, je me mis à compter lentement jusqu’à trois sans la quitté des yeux, puis je tirais d’un coup sec sur la lance qui glissa horriblement dans la plaie avant de sortir avec un flot de sang. Elle pissait vraiment le sang, j’avais pensé à cautériser l’hémorragie pour la stopper, mais je n’avais rien sous la main pour faire ça à part le lance-flamme de Cynné, mais je dû me rabattre sur quelque chose de moins destructeur. Je pouvais aussi presser sur la plaie pour ralentir le flot de sang le temps que l’élixir d’hirondelle agisse, sinon elle allait se vider de son sang avant même d’avoir pu avaler la moindre gorgée, mais pour cela il me fallait un bout de tissu et vite. N’ayant rien d’autre sous la main, je déboutonnais rapidement ma chemise pour la rouler en boule avant de la plaquer de toute mes forces contre le ventre en sang de la chamane masqué tandis que, de l’autre main, je versais le reste de l’hirondelle dans sa bouche entrouverte. La potion agit encore plus rapidement que pour moi et bientôt je pus relâcher la pression sur son ventre, elle ne saignait plus ou presque plus, mais ces quelques seconde d’hémorragie avait suffi à colorer ma chemise blanche en rouge brun.

-   Quelqu’un a volé ces statuettes. Il doit probablement y avoir une espèce de passage secret dans le coin.

Déclara Tallia, en m’occupant de Léda qui avait déjà l’air d’aller mieux, je ne m’étais pas du tout occuper de la fouille des autres guerrières, mais il fallait récupérer ces effigies, aussi, toujours agenouiller près de la chamane, je me concentrais pour détacher mon esprit de mon corps pour avoir une vue d’ensemble de la zone. Je voyais aussi les signatures magiques, dont une, matérialiser par une ligne blanche partait de la ou ce tenait Tallia jusqu’à un mur des plus lambda, cette ligne devait sans être le résidu d’énergie laissé par ces statuettes et le chemin qu'elle prenait était sans doutes la ou le voleur était passé.

-   Je vois quelque-chose par là…
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le jeudi 16 mai 2013, 19:12:07
Le combat était terminé, mais la quête ne l’était pas encore... Pas tant que les Amazones n’auraient pas mis la main sur la statuette. Tant que cet objectif ne serait pas atteint, alors elles continueraient. Sélène ne comptait pas revenir bredouille. Pour une Amazone, l’échec n’était pas tolérable. Son engouement à retrouver la statuette lui avait fait oublier que Léda n’était pas une guerrière, mais une chamane, et qu’elle était moins résistante qu’elle. Elle cherchait qui avait pu emmener les statuettes. Elle imaginait mal le Roi-Liche les cacher ailleurs, lui qui était tellement arrogant. Il y avait sûrement autre chose. Sélène y songeait, alors qu’elle voyait Edean s’occuper de Léda, l’aidant à cicatriser. Un geste attentionné... Les Amazones, sur ce point, manquaient d’empathie. Léda pouvait se soigner toute seule, mais elle apprécia l’aide du Nephalem. Edean entreprit également de les aider, en utilisant sa magie, et se dirigea vers Tallai, en annonçant avoir repéré des traces. Tallia se retourna, et inspecta le mur se tenant dans son dos. Elle tapa contre ce dernier avec sa main.

« Ça sonne creux. »

C’était donc un passage secret. Il ne restait plus qu’à trouver le mécanisme permettant de l’ouvrir. Tandis que Tallai tâtonnait sur les différents blocs constituant le mur, Sélène sauta en contrebas, et rejoignit Léda. Elle s’était relevée, se tenant le ventre, utilisant sa magie pour cicatriser ses plaies.

« Tu vas bien, ma sœur ?
 -  Le Nephalem... M’a aidé... Ça ira.
 -  J’en suis ravie.
 -  Je n’ai pas envie d’être un poids... »

Sélène esquissa un sourire amusé. Tallia, de son côté, réussit à trouver le mécanisme, en écartant une pierre pivotante. Ceci fit pivoter le mur, révélant un sombre couloir. Les Amazones la rejoignirent. Rétablie, Léda brandit ses doigts, et, du bout de ses ongles, des cônes lumineux jaillirent, formant comme une espèce de lampe qui éclaira le couloir. C’était un couloir en pierres, sans portes, aux murs complètement nus. Sélène s’avança la première. Que serait un château, sans passages secrets ? Le groupe atteignit bientôt un escalier étroit, en colimaçon, et entreprirent de descendre. Les murs en pierre furent remplacés par des galeries en pierre s’enfonçant dans le sol.

Sans le savoir, les Amazones se rendaient précisément vers l’endroit où Acté avait été capturée.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mercredi 05 juin 2013, 23:05:57
Je m’étais relevé en même temps que Léda qui finissait de cicatriser ses blessures avec ses pouvoirs de guérison, elle avait frôlée la mort de très près, mais à présent qu’elle avait repris quelques forces grâce à l’élixir d’hirondelle et qu’elle pouvait reprendre le processus de guérison elle-même, je la laissais faire pour ne pas offenser l’Amazone qu’elle était. Dans ma main droite je tenais ma chemise autrefois blanche qui, m’ayant servi de garrot pour ralentir quelque peu l’hémorragie de la belle chamane et ainsi lui évité de se vider son sang avant même que l’élixir d’hirondelle ne puisse agir, elle n’était à présent plus qu’un bon de chiffon froissé et imbiber de sang que je jetais prèfèrant rester torse nu que trempé. Après quoi Sélène nous rejoint alors que Tallia cherchait activement le passage secret vers le mur que j’avais indiqué, elle trouva rapidement un pan de mur qui sonnait creux, elle en déduit qu’il devait s’agir de là où le voleur avait pris la fuite avec les statuettes. La princesse des Amazones était toujours pleine d’assurance et de fierté lié à son rang de fille d’Andromaque et de brillante guerrière, il ne fallait toutefois pas oublier qu’elle aussi a frôlé la mort et sans mon attaque suicidaire qui a déstabiliser le roi-liche, Andromaque n’aurait plus d’héritière.

-   Tu vas bien, ma sœur ?
-   Le Nephalem... M’a aidé... Ça ira.
-   J’en suis ravie.
-   Je n’ai pas envie d’être un poids...


Sélène eu un petit sourire amusé qui se dessina sur ces lèvres, maintenant que le roi liche n’étais plus de ce monde, on avait plus grand-chose à craindre hormis ce voleur et ses complices, la chamane ne risque donc pas d’être un poids et même, depuis qu’elle été là, elle avait d’une grande utilité et je me disais, heureusement que j’étais retourné au camp cherché une chamane, mais le plus important étais que Léda admettait que j’avais été utile et cela me ravissait. De son côté Tallia tâtonnait le mur suspect afin de trouver le mécanise qui nous ouvrirait le passage, elle finit par mettre la main sur une pierre coulissante qui quand elle appuya dessus fit pivoter le pan de mur avec un affreux bruit de pierre qui racle la pierre qui ouvrit un tunnel. Celui-ci était si sombre qu’on y voyais et apparemment l’effet de l’élixir de Chat c’était estompé, alors ayant fini de se soigner, Léda leva la main et de ses doigts jaillit des sortes de cônes lumineux qui se mirent à éclairer le tunnel aux murs de pierre parfaitement lisse, comme si la roche c’était érodé naturellement pendant des centaines de milliers d’années.

Ce fut Sélène qui pris les devants pour mener le groupe dans ce couloir assez étroit je dois dire, moi je vins juste derrière Léda, en fermant la marche, mais bientôt nous arrivâmes à un escalier en colimaçon tout aussi étroit qui descendait, puis le couloir fut remplacée par de véritables galeries, nous avions dû déboucher dans une vieille mine. Le groupe continua d’avancer en remontant la trace de la signature magique laissé par les statuettes, le voleurs était apparemment moins malin que prévu, j’espérais juste qu’il n’avait pas ou peu de complices, de toute manière le groupe d’Amazones était bien capable de tenir tête à toute un armée. Notre groupe arriva bientôt dans une espèce de salle dans au centre de laquelle un vieillard et une sorte de géant grand et large comme une armoire à glace tentait apparemment d’allumer un feu avec une sorte de vieux briquet à amadou. Le vieux leva la tête et lorsqu'il nous vit arriver il devint livide ce qui fit se retourner le balourd qui nous tournait le dos, celui-ci passa sa langue sur ces lèvres avant de pousser un cri monstrueux.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le vendredi 07 juin 2013, 08:11:52
Sélène était en avant, et le groupe avançait dans un couloir sombre et poussiéreux. Elle espérait que ce passage secret les conduirait à la statuette tant recherchée. Sélène n’en pouvait plus de cette ville infernale. Qu’elle pourrisse avec tous ses secrets, qu’elle pourrisse avec ses fantômes, avec ses monstres, avec ses malédictions, la Princesse des Amazones ne recherchait que la statuette amazone, afin que la Horde puisse se retirer en paix. Léda éclairait le groupe avec ses cônes lumineux. Le tunnel était long et étroit, sombre, ressemblant à une ancienne galerie. Il devait probablement s’agir d’un passage secret, une manière de quitter rapidement le trône. L’Amazone était convaincue qu’il y avait tout un dédale de passages secrets qui filaient là-dessous, menant aux grottes, et à des pièges ancestraux, qui devaient encore fonctionner. Si elle marchait d’un pas précipité, elle n’en restait ainsi pas moins prudente. Elle vérifiait les pièges, les dalles, mais il n’y avait rien de ce type. Elle vit à plusieurs reprises de grosses araignées filer dans des cavités, des rats, et entendait des sifflements le long des murs. Il valait mieux ne pas être claustrophobe. Ici et là, il y avait des renfoncements sortant des murs, des parois très tranchantes, où les murs se rapprochaient à tel point qu’il fallait avancer l’une derrière l’autre, les seins de Sélène heurtant le mur en face. Elle passa de l’autre côté.

Ce fut Tallia qui vit, contre le mur, quelque chose de curieux. Un morceau de tissu, accroché à un rocher... Elle l’attrapa, l’observant entre ses doigts. C’était une fibre synthétique, récente. Quelqu’un était récemment passé par là, et ce n’était pas Nabû’. Elle lâcha ce morceau de vêtement, puis suivit ses sœurs. Léda fit bientôt disparaître les cônes lumineux quand les Amazones virent de la lumière se réfléchir sur les parois, les éclairant. Elles avancèrent vers un trou dans le mur, d’où sortait de la lumière, ainsi que des bruits et des sons.

« J’pourrais y goûter, dis, Pôpa ?
 -  Tu as été totalement incapable. Si j’étais plus ferme, je devrais te laisser avec tes sales rats ! »

Sélène s’avança contre le rebord. Il y avait, devant elle, une petite plateforme en marbre, une échelle en bois permettant d’y accéder. Sélène sauta en contrebas, et observa la scène. C’était une sorte de salle à manger avec une grande table ravagée au centre, et une énorme cheminée au fond, qui brûlait joyeusement. Un vieil homme était devant les flammes, remuant les bûches à l’aide d’un tisonnier, afin d’entretenir le feu, de le laisser respirer pour qu’il continue à brûler.

« Ce sera bientôt prêt, héhé... Hum, j’entends déjà le craquement des os, c’est un son si délicieux, si exquis...
 -  Oh oui, Pôpa, oh oui ! » s’enthousiasmait le colosse.

Il était vraiment grand. Sélène avait la main sur le pommeau de son épée, sachant que ces types étaient suspects. Le colosse entendit soudain du bruit, et, en tournant la tête, soin regard croisa celui de Sélène. Le demi-géant tenait entre les mains un lourd chaudron, et le renversa alors dans un choc sourd, renversant sur le sol une sorte d’huile bouillante. Quelques gouttes atteignirent le corps du vieil homme, qui poussa un cri de rage en bondissant sur le côté.

« Mais que fais-tu donc, espèce de... ?! »

Son cri se mourut en voyant les Amazones, ainsi qu’un Nephalem. Il cligna des yeux, surpris, et se mit à sourire. Un sourire vicieux, avec un regard rempli de vices et de malice.

« Voyez-vous ça... De nouveaux oisillons viennent de nous rejoindre...
 -  Dis-nous où est la statuette, vieux fou, annonça Sélène d’une voix forte en descendant au niveau du sol.
 -  La statuette ? »

Le vieil homme cligna des yeux, puis haussa les épaules.

« Quand je te ferais frire, salope, je la foutrais bien profond dans ton petit cul de pétasse. »

Sélène fronça les sourcils, et sortit son épée. Ça, c’était l’insulte de trop. Le demi-géant poussa alors un cri terrifiant, et chargea Sélène, en faisant trembler le sol. Cette dernière roula de côté, et évita la charge du monstre, qui envoya son poing exploser le sol.

*En voilà un qui a de la patate !*
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le mardi 25 juin 2013, 19:23:18
Le groupe d’Amazones et moi-même débarquions dans une alcôve qui devait servir de salle à manger, la princesse Amazone avait pris les devants et s’avançais, la main sur le pommeau de son épée vers les deux personne qui se tenait devant la cheminer occupé à faire un bon feu dans l’âtre de pierre. Nous ne pouvions pas savoir d’avance s’ils étaient hostiles ou pas, si cela se trouvent, ils pourraient être une aide précieuse dans cette ville maudite, à l’instar de l’homme masqué que avions croisé dans les catacombes avec Héléne et qui nous avait donné un antidote au venin des araignées géantes. Cependant Ils étaient au bout de la piste du voleur de statuette et ni le gros colosse ni le vieux rachitique n’avait un air amical, si c’est eux les voleurs, ils ne se rendront pas donc la prudence est de mise pour ce premier contact. Tandis que le groupe se déployait dans la grande salle, le colosse tourna la tête et de surprise lâcha le chaudron plein d’huile au sol, le chaudron atterrit avec fracas et de l’huile bouillante gicla sur le vieux qui se mit à pester, mais quand il nous vit à son tour, ses cris moururent et il devint livide avant de reprendre un peu d’assurance.

-   Voyez-vous ça... De nouveaux oisillons viennent de nous rejoindre...
-   Dis-nous où est la statuette, vieux fou !
-   La statuette ?

Apparemment le vieil homme n’avait jamais entendu parler de statuette, pourtant il n’y a pas d’erreur les statuettes sont bel et bien ici quelque part, je pouvais sentir leurs signatures magiques et sans doutes que Léda la belle chamane pouvait les sentir aussi. Après avoir haussé les épaules d’incompréhension, le vieux se mit à insulter Sélène, c’était une très mauvaise idée de ça part et la princesse dégaina son épée, le géant la chargea avec un hurlement atroce comme si il allait à lui seul pouvoir tenir tête aux quatre Amazones et à moi. La princesse guerrière exécuta une roulade sur le côté et esquiva le poing du géant qui frappa le sol avec une force surhumaine, je ne comptais plus le nombre de fois ou la princesse c’est retrouver à un cheveu de finir en purée sanguinolente, mais depuis le temps j’avais appris à lui faire confiance sur ses prouesses guerrières, après tout, c’est elle qui as tué le roi liche. J’en avais marre des gros méchants, d’abord on a dû affronter un golem de pierre, puis des hordes de morts vivants, des spectres qu’on ne pouvait pas tuer, le fameux roi liche et maintenant il croit nous faire peur ce gros balourd ?

Dans la seconde qui suivit, alors que Sélène se relevait à peine de sa roulade, je tentai une approche moins directe, faisant trois ou quatre pas sur le côté je lui envoya un coup d’épée qui le prit par surprise, mais sa peau épaisse comme du cuir avait absorbé le choc de l’impact et ne montrait aucun signe de coupure. Le colosse tourna alors la tête dans ma direction, il fit une moue étonné avant de me donner une baffe de son immense main, le coup me fit décoller du sol et je décrivis un vol plané à travers toute la salle avant de percuté un mur de pierre. Je restais là sans bouger pendant plusieurs secondes avant d’esquisser le moindre geste, le géant et le vieux m’avait d’ores et déjà oublié, pensant sans doute que j’étais hors de combat et avaient reporté leurs intentions sur les guerrières, ils me sous estimaient.

Je me relevais lentement en raffermissant ma prise sur la poigné de mon épée, j’avais atterrit près d’une porte en bois entrouverte d’où filtrais des petites plaintes étouffé et une voix d’homme qui ne cessait de jurer. Je poussais un peu la porte et rentrais sans bruit, j’étais dans une petite alcôve qui devait vraisemblablement servir de cuisine et face à moi, allongé sur une table et ficelée comme un rôtis prêt à cuire, une belle jeune femme rousse se débattait avec un bâillon sur la bouche, tandis qu’un homme habillé comme un cowboy lui faisait face en me tournant le dos, il tenait un hachoir et le brandit au-dessus de la jeune femme.

-   J'espère que tu seras meilleure à bouffer qu’à baiser, salope…

Il n’eut pas le temps d’abaisser son hachoir que je lançais mon épée dans sa direction, et elle lui trancha son bras armé, le cowboy s’écroula en poussant un cri déchirant, il sera son moignon les larmes aux yeux poussant des « putains de merdes » en couinant dans une mare de sang qui se formait autour de lui. Je me précipitais vers la jeune femme pour lui ôter ses liens et écarquillant les yeux, je pus reconnaitre Acté qui avait faillis être le plat de résistance pour ces cannibales, Acté était celles qui m’avaient sauvé des harpie au début de cette aventure et maintenant ma dette de vie est régler.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Les Amazones le dimanche 30 juin 2013, 11:35:08
Les liens d’Acté étaient malheureusement trop solides pour qu’elle arrive à les défaire, ce qui ne l’empêchait pas d’essayer. Roulant et rebondissant le long des murs, elle entendait les échos de l’affrontement entre ses sœurs et le demi-géant. Elle ne pouvait pas nier qu’elle se sentait rassurée, même si elle avait honte. Une Amazone devait réussir à se sortir, seule, de n’importe quelle circonstance. Acté avait échoué. Elle devrait trouver un moyen d’expier sa faute, de se faire pardonner pour son échec. Peu importe le prix. L’Amazone se tortillait derrière son poteau, en essayant de forcer sur les liens, mais il n’y avait rien à faire. Ce maudit cow boy l’avait solidement attaché, s’assurant ainsi qu’elle ne chercherait pas à se détacher. Elle entendit alors des bruits de pas, et, en tournant la tête, vit son violeur débarquer, nerveux et agité.

« Comment tu as fait, hein ?! » grogna-t-il.

Il était nerveux, agité, jetant des regards fréquents vers le couloir d’où les bruits émanaient. Acté ne répondit rien, se contentant de froncer les sourcils. Le violeur avait toujours son arme, et la gifla, avant de plaquer sa main sur sa gorge. Elle gémit, serrant les dents, l’air venant à lui manquer.

« Comment as-tu fait pour indiquer à ces putes où tu te trouvais, hein ? Je t’ai observé, tu n’as pas bougé ! Alors, comment ? Quel est ton secret ? Parle, pétasse ! »

Elle sentit la prise de l’homme se desserrer, et en profita. Fermant les yeux, elle avança sa tête, et le frappa au nez provoquant un délicieux craquement, tout en laissant une traînée de sang sur son front. Blessé, le cow boy recula de plusieurs pas en grognant, puis, les yeux exorbités par la rage, pointa son arme vers Acté.

« J’aurais dû être plus vigilant, mais elles ne m’auront pas ! Je sais comment m’échapper, et, à vrai dire, j’en ai marre de ce trou merdique... Le trésor de Micahualca... Tu parles, c‘est qu’une foutue légende ! J’ai les statuettes, je vais les revendre... Et tes copines lesbos, tout ce qu’elles retrouveront de toi, ce sera ton cadavre, la gueule grande ouverte. »

Sa main tremblait, et Acté était convaincue qu’il allait tirer. Il n’avait rien à perdre, et sa fierté l’interdisait de s’échapper en laissant l’Amazone en vie. Acté se mit à prier silencieusement pour un miracle, étant toujours enchaînée... Il hésitait toujours, et décida de rengainer son arme, avant d’attraper une arme blanche traînant dans un coin, un hachoir ensanglanté.

« Ces mines sont dangereuses, j’ai besoin de conserver toutes mes munitions... »

Il se rapprocha d’elle, le tranchant de l’arme luisant dans l’obscurité. Le cœur d’Acté s’emballa silencieusement, et ses mains continuèrent à remuer, à chercher à se libérer. L’homme souriait, et leva le hachoir... Quand il se mit à cracher du sang sur le visage d’Acté, éclaboussant sa joue. Ses doigts se crispèrent sur le manche du hachoir, et, en baissant les yeux, Acté vit l’homme se tortiller, un geyser de sang éclaboussant le mur. Une lame avait découpé sa main, celle qui tenait le hachoir, mettant fin à ses agissements. Elle reconnut le Nephalem, Edean, et fut, pour le coup, assez soulagée qu’il soit là. Il était curieux que al Déesse ait décidé d’envoyer un mâle le secourir, mais elle n’allait pas discuter des choix de la Déesse.

« Merci, indiqua-t-elle quand elle fut libre. Il faut aller aider mes sœurs. »

En réalité, elle n’eut pas vraiment besoin de les aider. Quand Acté arriva dans la pièce centrale, les Amazones avaient maîtrisé le demi-géant, qui gisait sur le sol, tandis que le vieil homme avait eu la gorge tranchée. Toute une famille de cannibales venait mourir. Acté ne pouvait pas prétendre être désolée pour ces monstres.

« Acté ? s’étonna Sélène.
 -  C’est une longue histoire, répliqua cette dernière.
 -  Mais qu’est-ce que tu fais là ?
 -  C’est une longue histoire, je t’ai dit ! »

Et c’était une chose dont elle n’avait pas du tout envie de parler.

« En attendant, enchaîna-t-elle, sache que les statuettes sont ici. »

Sélène fronça légèrement les sourcils, mais choisit de ne pas insister. Elle était après tout la mieux placée pour connaître la légendaire fierté des Amazones. Tant que les statuettes étaient enfin retrouvées, c’était tout ce qui importait. Elles allaient enfin pouvoir quitter cet endroit maudit.
Titre: Re : Ruines [Edean]
Posté par: Edean le jeudi 18 juillet 2013, 11:33:29
Une fois que j’eu défait les liens qui entravait la belle Acté, celle-ci me souffla un petit remerciement avant de sortir hors de la pièce pour aider ses sœurs à s’occuper des deux autres cannibales et bientôt le bruit de la bagarre ce tut. Le petit « merci » de l’amazone rousse m’alla droit au cœur et quand on connait le tempérament de la jeune femme, qu’elle remercie un homme c’était exceptionnel, elle avait d’avoir vraiment peur de finir en rôtis. Quant au pauvre type habillé en Indiana Jones, il se roulait au sol en se tenant le bras que j’avais tranché tandis qu’une mare de sang se formait autour de lui, il allait bien finir par se vider de son sang, à saigner comme un porc. Il émettait toujours de petits couinements de douleur en répétant des insultes plus ou moins censées, un moment il me regarda et souris, un sourire sadique, un sourire de fou. Décidant que c’était trop long d’attendre qu’il agonise devant moi, je m’approchai pour prendre le revolver dans le holster du blessé, puis, l’arme en main, je recule de quelques pas avant de le mettre en joue et de tirer sans même lever un sourcil. Je tirais un seul coup qui l’atteignit à la tête faisant exploser son crâne sous la puissance de l’impact, puis je laissais le pistolet sur la table de cuisine avant de sortir de la pièce pour rejoindre les femmes guerrières.

Dans la salle à manger, les corps du vieux chnoque et du mastodonte gisait à terre aux pieds des Amazones surprise de voir leurs sœur Acté débarqué de nulle part, Sélène la questionna, mais celle-ci préféra répondre que c’était une longue histoire, mais elle confirma le fait que les statuettes étaient ici. Les statuettes de Micahualca, anciennes effigies sculpté dans de l’or massif en l’honneur des diffèrent dieux des divers panthéons de Terra, leurs foi envers tous les dieux avait apporté gloire et prospérité à la ville avant que le peuple commence à se détourner des traditions ancestrales et que ce ne soit les nécromanciens qui prenne le pouvoir. Aujourd’hui, les Amazones étaient en quête de l’effigie de leurs déesse et quant à moi je cherchais celle de la déesse Aphrodite qu’un sage terraine m’avait demandé en échange d’une récompense substantiel, je crois me souvenir qu’il voulait accomplir une prophétie d’on je ne me souviens même plus du nom.  Me servant de la vision de mon esprit, j’arrivais à localiser l’aura divine qui émanais de ces effigies, et j’aperçus bientôt une énorme tâche blanche dans un coin au pied de la cheminé en pierre. M’approchant je vis un sac en cuir grossier d’où émanais la lueur blanche, je m’accroupis pour le fouiller et je sortis les fameuses statuettes de Micahualca en or massif. Je pris donc deux d’entre elles, l’une représentant une très belle femme qui tenait une pomme dans sa main avec l’inscription « Ἀφροδίτη » et la deuxième représentant une femme au corps musclé munie d’un bouclier en forme de demi-lune une lance et un arc dans le dos avec l’inscription « Ἀμαζόνες » Rejoignant le groupe qui c’était mis à fouiller également dans toute la pièce, je tendis cérémonieusement la statuette Amazone à Sélène et je tant un œil à la cheminé à côté de moi, j’ouvrit la bouche pour parler.

-   Princesse,  c’est ici que nos chemins se séparent, vous avez la statuette que vous et j’espère avoir été utile à l’accomplissement de cette quête.

Ayant dit cela je me reculais jusqu’à la cheminer et déployant mes ailes, je passais dans le conduis qui devait rejoindre la surface à un moment ou à un autre, d’ailleurs, ce conduit de cheminé ressemblait à un ancien ascenseur qui servait sûrement à amener les chariots de minerais à la surface, avant que cette famille de cannibales ne l’aménage en cheminé. Ainsi je ressortis a la surface et prenant rapidement de l’altitude pour m’élever bientôt au-dessus de la ville, je prit la direction de Nexus, si je restais en ligne droite sans faire de halte en chemin j’y serais dans un jour et demie.

Pendant toute cette longue aventure, j’ai été entouré de belles guerrières un peu misandres sur les bords et surtout très fières, mais j’avais tout de même rencontré deux femmes magnifiques qui m’avaient partagé des moments inoubliables et fait découvrir ce qu’était l’amour selon les Amazones. La première était Cymé, la belle métallurgiste de la a horde m’avait à moitié violé le premier jour, quand j’étais venu chercher mes armes,  mais il faut bien l’avouer, elle me plaisait aussi dans son bikini blanc et je n’eus pas de mal à bien prendre mon pied en elle, je crois qu’elle compte même avoir un enfant de moi. La deuxième c’était Hélène, la jolie guerrière blonde avec qui j’avais exploré les catacombes de la ville maudite, affrontant des dizaines d’ennemis, je lui ai sauvé la vie par deux fois  et, passant de furieuse à enjôleuse, elle décida de régler sa dette de vie en me propulsant au septième ciel… Deux fois. Hélène qui se faisait aussi appeler « Amazone princière » en raison de ses origines étrangère, avait un comportement un peu différent de celui de ses sœurs, elle me déclarait même que je lui plaisais au tout début de notre aventure, certes a la manière des amazones et je crois avoir un petit coup de cœur pour elle.