Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ruines [Edean]

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Ruines [Edean]

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 15 mercredi 05 septembre 2012, 17:36:28

Cymé gémissait, soupirait, criait même et demandait plus, encore plus. Elle souleva son corps de la table afin de se coller à moi, je pris ses fesses pour appuyer légèrement mes mouvement de va-et-vient et reculai de quelque pas, la guerrière dans mes bras. L’Amazone se courba en arrière relevant la tête et soupira de plaisir, sa cyprine dégoulinant le long de ma verge me renseigna sur son état d’excitation alors que je ne ralentissais pas le moins du monde la cadence de mes coups… Ses lèvres intimes, irrigué par la cyprine s’écartaient plus facilement me permettant de donner encore plus de force à mes coups, faisant onduler le joli corps de Cymé. Mon cœur battait à un rythme plus qu’effréné, comme mon sexe d’ailleurs.

Alors l’Amazone me poussa, elle était forte la tigresse. Contrains, je dus reculer de quelque pas et trébucha sur une stupide caisse d’outils, je me cognai sur le sol. J’étais allongé ainsi, mon pénis dirigé vers le plafond en une érection presque parfaite, tout mouillé d’un mélange de Cyprine et de liquide pré-éjaculatoire. J’eu à peine le temps de reprendre mon souffle que Cymé bondit sur moi, s’empalant elle-même sur ma lance. Elle s’enfonça en cambrant son joli corps, malaxant sa propre poitrine. L’Amazone hurla de plaisir, elle venait d’atteindre le septième ciel, mais plus qu’avide, elle continua de bondir sur mon sexe en feu. Je tendis mes mains qui allèrent caresser les hanches de la guerrière et alors que Cymé dansait sur mon membre de plus en plus impatient, elle se pencha sur moi et m’embrassa entre deux soupirs. Ce baiser n’avait rien à voir avec ceux échanger jusqu’alors, nos salives rendues plus épaisse et plus abondante par l’excitation se mêlaient tandis que nos langue goutaient la bouche de l’autre.

J’éjaculai, en un râle de plaisir intense mon gland déversa des jets de spermes qui emplirent le vagin de la  guerrière. Cymé, gardant mon pénis en elle fit mouvoir son bassin voulant me réexciter. C’était bon, mais j’étais fini. Je repris mon souffle et calma les battements de mon cœur avant d’attirer Cymé dans mes bras, et de lui souffler à l’oreille :

-   Tu a profiter de mon corps, j’ai profité du tien… C’était sublime…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 16 vendredi 07 septembre 2012, 21:16:33

Sur le corps du Nephalem, Cymé se faisait effectivement plaisir. Son dos se cambrait, et son corps remuait de plaisir, tressautant sous l’effet de ce gros membre enfoncé dans son corps. C’était l’une des positions préférées des Amazones quand elles couchaient avec des mâles. Dessus, en position de dominatrice. Il était rarissime de rencontrer une Amazone qui serait une soumise au sexe. Elles étaient formées et entraînées pour être de redoutables et fières guerrières, formées dès la naissance. Cymé avait été une légère exception, une femme qui avait été sélectionnée initialement pour enfanter une Amazone, mais elle avait choisi de rester dans le clan, n’ayant après tout plus rien derrière elle, son couvent ayant été dévasté. Elle avait rejoint les métallurgistes, cette partie de la Horde qui se chargeait de l’entretien des armes. Cymé était plutôt talentueuse en ce domaine, ce qui en faisait une Amazone assez appréciée, même si elle n’était pas née au sein de la Horde... Et, partant de là, elle n’était pas aussi hostile que d’autres Amazones aux mâles, a fortiori quand les mâles en question avaient de longues ailes faites de plumes blanches soyeuses, et un beau corps musclé et propre, glabre.

La métallurgiste se laissait pleinement aller, remuant sur son membre, glissant dessus, s’aidant de ses genoux pour se soulever et se rabaisser. C’était un geste répétitif, presque mécanique, mais pas moins délicieux. Elle soupirait, gémissait, se sentant pleinement vivante, alors que le membre tendu du Nephalem écartelait ses cuisses. Alors qu’elle approchait du point de rupture, Cymé se disait qu’il était regrettable qu’elle n’ait pas une activité sexuelle si intense que ça... L’amour était une chose tellement délicieuse, et elle se vit alors, dans des flashs, offrir son corps à des guerrières pour enfanter, s’imaginant même coucher avec Sélène, la délicieuse fille d’Andromaque, inflexible, emportée, mais tellement belle et passionnée ! Même si c’était totalement impossible, ça ne l’empêchait pas d’en fantasmer, surtout quand elle était sur le point de jouir. Elle sentit le Nephalem se décharger en elle, et poussa un petit cri, avant d’avoir un nouvel orgasme.

« Haaaaaaaa... !!! »

Elle se sentit vidée et remplie, le membre tendu de l’homme remuant en elle, comme une espèce d’onctueux serpent. Un sourire sur les lèvres, Cymé se sentait épanouie. Est-ce qu’elle allait avoir un enfant ? L’hypothèse n’était pas impossible, et l’une de ses mains vint rêveusement caresser son estomac à cette idée, alors qu’elle continuait à avoir en elle le sexe de son partenaire. Elle aimait cette sensation de félicité, de calme apparent. Cymé soupira à nouveau, et cessa de caresser son ventre, espérant être enceinte. Au sein de la Horde, avoir une progéniture était un grand honneur.

A ce moment, Edean attrapa Cymé, et la plaqua contre son ventre. Elle se laissa faire, étant pour le coup assez heureuse. Elle aurait bien continué encore, mais le brave homme était visiblement épuisé. Un mâle, malheureusement, s’épuisait bien vite. Cymé se blottit dans ses bras, frissonnant, et l’embrassa sur la peau, sur le cou, la joue, l’épaule, ses seins s’enfonçant contre son torse. Il lui parla doucement, et elle sourit.

« Oui... »

Elle se redressa au bout d’une ou deux minutes, et remua la tête. De la sueur coulait sur son corps, et elle lui sourit, caressant avec un doigt les belles lèvres du Nephalem. Il n’était pas très endurant pour un Nephalem, mais son corps était succulent. Elle caressa à nouveau son ventre, et se releva.

« Avec un peu de chance, je porterais une fille... »

Elle le dit sur un ton rêveur, et en profitait pour se rhabiller. Elle se retourna vers Edean, et lui parla à nouveau :

« Repose-toi bien ; les nuits des Amazones sont rarement calmes. »

C’était une manière comme une autre de lui dire que son corps risquait encore de servir.
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 17 dimanche 09 septembre 2012, 14:29:43

-   Oui…

Souffla Cymé en baisant ma peau, elle était allongé sur moi, ses seins s’enfonçant dans mon torse. L’Amazone était dans mes bras, mon sexe toujours en elle, nous étions comblés. Au bout de quelque instant Cymé se redressa en secouant la tête, faisant dégouliner sa sueur qui fit luire son corps et faisant cascader ses longs cheveux translucides. Alors je tendis une main vers la guerrière et caressa sa douce chevelure, je pris dans mes doigts une de ses mèches et vint la sentir. Elle sentait le bonheur, la jouissance, la fertilité et un incroyable parfum de vigueur. L’Amazone déposa un doigt sur mes lèvres, et le fit glisser délicatement en affichant un sourire des plus magnifiques, elle était heureuse. Cymé passa délicatement son autre main sur son ventre, elle se releva, ma verge glissait hors du vagin de la guerrière, elle me dit l’air comblée :

-   Avec un peu de chance, je porterais une fille…

Une fille ? De moi ? Possible, après tout je l’ai fécondée dans les règles de l’art. Cymé alla chercher sa culotte à l’autre bout de la pièce, et se retourna vers moi me disant d’un ton léger :

-   Repose-toi bien ; les nuits des Amazones sont rarement calmes.

Je m’en doutais un peu, en même temps beaucoup d’hommes rêverai d’être à ma place en ce moment je crois, mais j’avais besoin de reprendre un peu de force. Je me levais à mon tours et rejoignit Cymé ramassant moi aussi mes habits. Avant de partir de l’atelier, je me rapprochai une dernière fois de la métallurgiste et posai une main tendre sur son ventre, caressant sa peau en lui disant :

-   Si cela te fait plaisir, je te souhaite d’être enceinte. Tu m’as donné beaucoup de plaisir et si, un autre jour tu à envie de recommencer, j’en serai heureux.

J’allai en direction de la porte, l’ouvris et me retournant une dernière fois, je dis avec un petit sourire malicieux :

-   Je suis sûr que ta fille sera aussi intelligente que sa mère…

A ces mots je m’enfui. La nuit était bien avancer et la plupart des Amazones dormaient, mais je vis bien les regards tantôt accrocheurs, tantôt sadiques que me lançaient les sentinelles et les veilleuses alors que je traversai le campement. N’aillant pas d’autre en droit ou aller, je me rendis dans la grande tente des guérisseuses. La femme enceinte n’était plus là, elle avait dû accoucher dans la soirée. Seuls les deux guérisseuses toujours vêtue de robes noires était là, le maître et l’élève parlaient remède autour du grand chaudron. Elles firent comme si elles ne m’avaient pas vue, je m’allongeai sur le lit de fortune et, épuiser comme j’étais, je ne mis pas beaucoup de temps à m’endormir…
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 18 lundi 10 septembre 2012, 01:36:04

La nuit au camp fut relativement paisible et calme. Il n’y eut aucune attaque nocturne, et les Amazones purent donc se reposer, ou prendre du bon temps. Tallia et Sélène faire l’amour dans la tente de la guerrière, sous l’œil attentif d’Andromaque, qui veillait constamment, comme sa mère avant elle, à guider Sélène dans ces moments où la guerrière devait laisser parler la femme qui est en elle, ce qui était toujours difficile pour une pure Amazone. Ce fut donc une belle nuit, sous les étoiles. Les mères en profitaient pour apprendre à leurs filles des notions élémentaires en astronomie, car, dans la religion des Amazones, les étoiles veillaient sur elles, et étaient le reflet de la grande Déesse. Il était donc important de les connaître, et, de manière plus pratique, une Amazone devait savoir se repérer en lisant la position des étoiles. Il y avait donc bien des intérêts à savoir lire le ciel.

Lorsque le jour se leva, de nouveaux groupes se mirent en position pour explorer pendant toute la journée les ruines. Les Amazones mangèrent solidement le matin, car elles n’allaient pas besoin manger à nouveau avant de revenir au camp. Elles étaient néanmoins habituées à manger si peu, et, au pire, il leur suffirait de revenir au camp pour obtenir des vivres. Andromaque donna ses instructions à ses guerrières, alors que celles-ci étaient tranquillement en train de manger. La bibliothèque étant une cible prioritaire, la Reine des Amazones donna pour ordre à Sélène, Tallia, et Hélène de s’y rendre. Trois des plus redoutables Amazones, ce n’était pas de trop, et ce d’autant plus qu’Orion était également dans la zone, en infiltration. Avec un peu de chance, elle pourrait fournir un tir de couverture aux trois femmes.

« Nous n’aurons pas besoin de couverture, Mère » l’assura Sélène.

Les Amazones se mirent donc en marche. Libre au Nephalem de choisir ce qu’il voulait faire, mais Andromaque préférait l’avoir en-dehors du camp qu’à l’intérieur. Elle n’aimait pas trop les étrangers, et, si elle veillait à appliquer les droits de l’hospitalité&, ce n’était pas pour autant qu’elle appréciait en son sein la présence d’un inconnu. Elle savait naturellement qu’il avait couché avec Cymé, mais ceci ne la choquait pas vraiment. Cymé avait toujours fortement apprécié ce qui se rapprochait des Anges. Il n’était donc pas étonnant qu’elle ait choisi de lui faire l’amour. Ce faisant, Edean bénéficiait de la protection de Cymé, ce qui, en tant que tel, l’autorisait à rester au camp.

Mythilène  fut celle qui réveilla Edean. L’infirmerie se devait d’avoir des lits disponibles, et elle ne voulait pas qu’un lit soit occupé à cause d’un mâle. Calypso était en train de veiller sur les filles et les travailleuses amazones, distribuant des potions de soin en profitant de leur contact. Ceci faisait qu’il n’y avait que l’Amazone et Edean dans la tente lorsque celle-ci lui enleva sa couverture, et se mit à parler sur un ton autoritaire :

« Debout, mâle ! Le soleil est déjà levé, et j’ai besoin de matelas disponibles ! »
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 19 mercredi 12 septembre 2012, 21:44:11

Je dormi bien cette nuit là d’un sommeil profond, réparateur. Je rêvai que je faisais l’amour  la déesse, ce n’était qu’un rêve bien sûre, mais qui revenait souvent lorsque j’étais sur Terra. Je rêvais aussi d’un monde utopique ou les Hommes serait maître de leurs propres destins et vaincraient les puissants qui gouvernent le monde. Mais alors que rêvai, ma couverture fut brutalement tirée et une voix féminine peu agréable s’exclama :

-   Debout, mâle ! Le soleil est déjà levé, et j’ai besoin de matelas disponibles !

Il me fallut quelque seconde pour réagir, prendre mes vêtements et les mettre, ensuite j’enfilai mon armure de cuir sous le regard agacé de la guérisseuse. Un peu plus vieille que Cymé, elle n’en était pas moins jolie. Son corps était couvert de tatouage de la tête aux pieds, je me demande bien ce que ça signifie. Je voulais suivre les lignes et les courbes du doigt, découvrir toutes ces marque bien mystérieuse, explorer son corps, mais je doute qu’elle soit encline à ça…

Sans un mot, je sortis de la tente et me mit à déambuler dans le camp. Je me promenai entre les tentes de feutres, L’hospitalité c’était bien gentil, mais je soupçonnais là reine de vouloir que je parte au plus tôt. Le camp pourrait même devenir dangereux avec le temps, cependant je tenais à remercier mes sauveuses, ne serait-ce que par pur politesse envers celles qui m’ont évité une mort si peu enviable. Je n’oubliai certes pas mon objectif principal dans cette histoire, à savoir récupérer la statuette d’Aphrodite et empocher la récompense. Seul je ne pouvais aller loin, mais étant donné qu’apparemment nous ne cherchions pas la même statuette, je pourrais m’allier à un de ces groupe de guerrière qui fouille la vile. Il fallait chercher des informations dans cette bibliothèque… Mais les cadavres on dû attirer des monstre divers et variés.

Ces penser en tête, je ne vis pas la fillette qui se mit à me suivre, elle devait avoir une dizaine d’année tout au plus et fixait les ailes dans mon dos l’air impressionner. De sa voix d’enfant elle me demanda  avec toute fois une pointe de gravité :

-   Vous êtes le Nephalem qu’Acté, Pirène et Cynna on sauver ?

Acté, Pirène et Cynna ? Se sont donc elles mes sauveuses… je me retournais pour faire face à l’enfant, elle s’exclama :

-   Oooh vous êtes beau ! Pas étonnant que tante Cymé ait craqué sur vous…
-   Petite, dis-je en prenant un ton cordial, saurais-tu ou je pourrais trouver mes sauveuses ?
-   Désolé, mais le groupe d’Acté est parti tôt avant que je me réveille, mais elles reviendront de toute façon avant le crépuscule, selon les ordres de la reine.
-   Et sinon tu sais quel groupe doit fouiller la bibliothèque ?
-   Le groupe de Sélène ? elles sont sur le départ en ce moment même. Vien, je t’emmène.

A ces mots la petite fille se mit à courir devant moi. Je la suivis jusqu’à un groupe de trois femmes, je reconnu aisément les deux combattante d’hier ainsi que la jolie blonde qui m’avais amené à la reine. L’enfant les salua et repartit aussitôt, je m’approchai des trois femmes et leurs dis d’un ton déterminé :

-   Je vous salut guerrières, accepterai vous d’être accompagné d’un Näphil ? Je sais me battre et suis déjà venu dans cette bibliothèque, je suis à votre service.

J’espérais les avoir convaincue de mon utilité, sinon il faudrait que je m’occupe dans ce camp…
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 20 jeudi 13 septembre 2012, 13:54:27

Sélène menait la marche, mais ce n’était pas elle la véritable dirigeante de l’expédition. C’était Tallia, car elle était la plus entraînée, et la plus experte. Au sein des Amazones, on se fiait avant tout au rapport de force, et, si la fierté de Sélène était marquée à l’idée d’être derrière Tallia, elle devait s’incliner. L’Amazone avait encore réussi à la battre hier, et Sélène avait du se soumettre. Néanmoins, ce n’était pas ceci qui l’empêchait de marcher en tête, et ça ne dérangeait pas particulièrement Tallia. Hélène, de son côté, était amusée. Ces deux femmes étaient d’éternelles rivales, mais elles ne se détestaient pas. Au contraire, l’acharnement de Sélène à vouloir battre Tallia conduisait les deux femmes à savoir qu’elles pouvaient compter l’une sur l’autre. En situation difficile, une Amazone n’hésitait jamais, si la situation l’exigeait, à demander l’aide d’une sœur. La Horde était une grande famille, et, pour qu’une famille existe, il fallait que les membres de la famille se soutiennent entre eux, et se fassent confiance. Le trio marchait donc, et rejoignit rapidement l’un des grands ponts menant vers le quartier de la ville où se trouvait la bibliothèque. Andromaque avait choisi d’emmener trois de ses meilleures guerrières, reformant ainsi plusieurs groupes. Tallia était généralement envoyée en mission avec de jeunes Amazones, afin d’en profiter pour les former. Il en allait de même pour Sélène et Hélène. Réunir ensemble de si puissantes femmes pouvait donc être un gâchis de moyens et de temps, mais Andromaque ne tenait pas à prendre de risques inutiles. On l’avait averti que Micahualca était une ville particulièrement dangereuse. Outre les monstres et les dragons, il y avait aussi des chasseurs de trésors peu enclins à partager leurs trouvailles, mais également des raiders, des bandits, voire même des sectes satanistes ou des esclavagistes.

L’intérêt de Micahualca, en effet, ne se résumait pas qu’à des statuettes. Quand la ville s’était progressivement vidée de ses habitants, les réfugiés avaient, selon les rumeurs, affirmé que Micahualca comprenait de vastes trésors. Certains historiens et autres aventuriers affirmaient que les Micahualcans vivaient toujours ici, dans les profondeurs de la ville. De nombreux royaumes avaient organisé des expéditions, mais tous étaient revenus bredouilles... Pour ceux qui étaient revenus. Cette bibliothèque constituait une piste, et Andromaque ne tenait pas à la négliger. Des ennemis bien plus redoutables que des harpies pouvaient se terrer dans cette grande structure. Dans l’absolu, mieux valait donc faire preuve de prudence.

Sélène commença à s’aventurer sur le pont quand elle entendit quelqu’un l’appeler :

« Grande sœur Sélène ! Grande sœur Sélène ! »

La belle et farouche Amazone se retourna, et fronça légèrement les sourcils en voyant une jeune fille courir vers elle. Mère n’aurait pas aimé... Mais Sélène trouvait que Mère chaperonnait bien trop les enfants. Néanmoins, les enfants n’avaient pas le droit de quitter le périmètre du camp, justement parce que la ville était dangereuse. Sélène remarqua alors qu’un homme accompagnait la jeune fille. Le Nephalem... Celui que Cymé avait pris pour lui faire l’amour. La métallurgiste avait bien choisi. Sélène, comme n’importe quelle Amazone, était à tendance lesbienne prononcée, mais, pour autant, elle ne rechignait pas sur les hommes... Bien moins que d’autres Amazones, en tout cas. Edean le Nephalem était beau, mais, vu qu’il se rapprochait des Anges, c’était normal.

« Que souhaites-tu, petite sœur ? demanda Sélène, tandis que la petite sœur reprenait son
souffle.
 -  Je... Hum... Bonjour, grande sœur Tallia. Bonjour, grande sœur Sélène. Bonjour, grande Tallia.
 -  Bonjour à toi, petite sœur, répliqua Hélène en souriant légèrement, assise sur un rocher.
 -  Monsieur le Nephalem voulait vous voir ! » se justifia-t-elle en le désignant du doigt, avant de rougir, et de ramener sa petite main.

Maman lui disait toujours que ce n’était pas bien de montrer du doigt les gens, et elle évitait donc de le faire. Serrant le poing, la jeune fille rosit à nouveau, intimidée d’être entourée par de telles femmes. Il s’agissait de redoutables Amazones, des modèles pour toutes les jeunes filles de la Horde. La fillette rêvait d’être comme la grande sœur Tallia. Sélène lui ébouriffa les cheveux.

« Retourne au camp, petite sœur, et entraîne-toi. Si tu arrives à battre cinq de tes sœurs aujourd’hui, nous nous entraînerons ensemble ce soir.
 -  Vrai... Vraiment ?! s’exclama la fillette, son cœur battant la chamade.
 -  Sauf si je suis tuée... »

La fillette secoua la tête.

« Personne ne peut tuer une fière Amazone ! »

Cette remarque spontanée fit sourire les trois Amazones.

« Si seulement c’était vrai... Maintenant, file, ou ta mère te donnera une tannée pour être sortie du camp. »

La jeune Amazone rougit, et fila sans demander son reste. Il ne restait dès lors plus que les Amazones et le Nephalem, qui proposa de se joindre à eux. Les Amazones se regardèrent brièvement entre elles, et ce fut Tallia qui parla. Elle se tenait sur une terrasse en hauteur, dans ce qui semblait être un ancien café délabré. Un escalier extérieur permettait d’y aller, et elle observait la région depuis cette position. Elle sauta depuis la terrasse pour atterrir sur le sol, à proximité d’Hélène, et parla.

« Très bien, Nephalem. Tu connais les lieux, alors tu peux venir avec nous. »

Il n’en fallait pas plus. Sélène hocha la tête, et commença à avancer le long du grand pont. Il était grand, suffisamment grand pour contenir deux chariots opposés l’un à l’autre, et était soutenu par d’énormes câbles et des piliers qui se plantaient dans la rocaille. Le pont était sûrement jadis l’une des grandes arcades, et le spectacle était assez saisissant. Il s’étalait sur une bonne centaine de mètres, et, vers le beau milieu de ce pont, on pouvait voir la pyramide centrale de Micahualca. Les recherches d’Andromaque et d’autres sœurs avaient permis d’établir que, quand le soleil se levait, d’anciens miroirs réfléchissants permettaient de diffuser des rayons lumineux vers chaque pyramide, donnant ainsi un cortège éblouissant de lumière. C’était une machinerie complexe, qui permettait ainsi d’éclairer chaque rue et chaque ruelle de Micahualca. Indéniablement, la ville avait eu une avancée technologique impressionnante.

Le groupe avança silencieusement. Le vent faisait remuer les cheveux des Amazones, confirmant que les Micahualcans devaient être de forte constitution, pour supporter des vents si extrêmes. Des lézardes ornaient parfois le sol du pont de pierre, signatures du temps qui passe. On entendait parfois des mugissements venant des profondeurs, sous le pont, et les Amazones s’arrêtèrent en entendant justement l’un de ces bruits. Une espèce de cri guttural profond, lointain, qui résonnait comme un écho sur les parois des montagnes.

OOOOOOOAAA-OOOOOOOHHH-OHHOOOOOOO

Hélène se pencha en s’appuyant sur la balustrade, mais en vit rien d’autre que des nuages masquant la vue.

« Ce n’est probablement que le bruit du vent, suggéra Sélène. Allons à la bibliothèque, et trouvons des informations.
 -  Nous aurions peut-être du emmener une érudite avec moi, afin qu’elle soit plus en mesure d’analyser le contenu de la bibliothèque, hasarda Hélène.
 -  Il est prévu de le faire, ma sœur, mais nous devons nous assurer que la bibliothèque soit sécurisée. Continuons donc. »

Hélène hocha la tête. Tallia se retrouva ainsi à hauteur d’Edean, et le toisa brièvement, avant de lâcher :

« J’espère que vous savez vous battre... »
« Modifié: vendredi 14 septembre 2012, 19:42:40 par Les Amazones »
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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 21 vendredi 14 septembre 2012, 19:41:23

-   Très bien, Nephalem. Tu connais les lieux, alors tu peux venir avec nous.

J’en fus soulagé, j’allais peut-être pouvoir être aux Amazones en fin de compte. La fille de la reine acquiesça et pris la tête du groupe, je fermai la marche, une place qui m’était d’ordinaire que peu attribué car en tant qu’éclaireur il est de mon devoir de détecter d’éventuels pièges, cependant je n’osais le faire remarquer à ces farouches guerrières. Nous nous arrêtâmes sur le pont de pierre, une sorte de rugissement venant à nos oreilles. La jolie blonde se pencha sur la balustrade pour tenter de voir d’où venait ce cris ; je dû détourner brusquement nous regard afin de ne pas rougir bêtement. Ces ruines recelaient décidément bien des créatures, à mon avis les harpies que je dû affronter hier n’étaient que l’entrée avant le plat de résistance. Finalement, nous nous remîmes en marche et la plus âgée de groupe, qui portait elle aussi deux ou trois tatouage me dit d’un ton dédaigneux :

-   J’espère que vous savez vous battre…
-   Bien sûre, répondis-je de la façon la plus neutre possible, je ne suis pas un expert comme vous, mais je sais fort bien me servir d’un sabre.

Sur ce, nous pénétrâmes dans la bibliothèque, passant entre les poutres soutenant l’entrée massive. Nous suivîmes les murs délabrées et nous enfonçâmes progressivement entre les rayon, malgré le nombre de fenêtres le bâtiment était très sombres si bien que nous ne pouvions voire plus loin qu’a trois mètre devant nous, plus loin, c’était le néant. Je faillis trébucher sur une vielle table de lecture en pierre et fis tombé une petite bougie de la table, je la ramassa et l’allumai grâce au briquet à amadou que j’ai toujours sur moi, je tins ma trouvaille bien devant moi et éclaira se qui semblai être la pièce central du grand bâtiment.

-   C’est ici que nous avons été attaqué, dis-je en désignant les corps puants à moitié dévorer de mes compagnons et des Harpies. Les monstres sont venus de cette allé…

Je disais cela en tirant mon sabre, j’entendais comme une mélopée qui se rapprochait peu à peu, cela ne présagea rien de bon.
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Les Amazones

Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 22 samedi 15 septembre 2012, 01:14:13

Le groupe avança à travers les ruines, silencieuses et austères. Pour les Amazones, tout était bien trop calme ici. Micahualca semblait être une ville-fantôme, mais elle était tout, sauf une ville-fantôme. La présence du Nephalem perturbait assez Sélène, mais qui tâcha de ne rien en montrer. Elle était une femme forte, mais aussi très pieuse. Partant de là, un Nephalem la troublait un peu, mais elle tâchait de n’en laisser rien paraître. La mission avant tout. Le sens du devoir était profondément ancré dans la fille de la Reine Andromaque. Le quatuor atteignit la grande bibliothèque, déserte, et, après quelques hésitations, les femmes entrèrent, Edean les suivant. Tallia restait près d’Edean, préférant être en retrait, afin de surveiller les arrières. Il n’y avait pas grand-chose à craindre de simples harpies. La bibliothèque était grande et sombre, et plus chaude qu’à l’extérieur.

« Ceci explique pourquoi les harpies se trouvaient là... Elles doivent avoir fait un nid dans un coin, en tenant compte de la chaleur et de la faible luminosité... »

Une harpie pondeuse avait besoin d’obscurité et de chaleur pour fonder ses nids, tout simplement. Sélène s’avança lentement, regardant à droite et à gauche, tandis qu’Edean explorait les lieux, et leur indiqua l’endroit où ils avaient été attaqués hier. Tallia regarda autour d’elle, et vit effectivement des cadavres, notamment des harpies, mais aussi des hommes. Probablement les anciens coéquipiers d’Edean. Tallia se redressa.

« Il faut explorer l’intégralité de la bibliothèque, glissa Hélène.
 -  Oui, consentit Sélène. Dépêchons-nous. »

On était au milieu de la matinée, et Sélène s’avança.

« La bibliothèque n’est pas bien grande, je suggère de se séparer dans cette grande pièce. Il faut repérer les nids des harpies, et les détruire.
 -  C’est un bon plan » admit Tallia, un léger sourire sur les lèvres.

Sélène ne pouvait pas s’empêcher d’agir à la place du chef. Hélène choisit de rester au niveau du sol, tandis que Sélène alla en hauteur, sur la gauche, et Tallia en hauteur, sur la droite. Pour atteindre les hauteurs, Tallia dut passer par un escalier. La pièce centrale de la bibliothèque était longue et sombre. Sélène, de son côté, passa par des étagères effondrées, et les femmes avancèrent ainsi. Hélène, de son côté, fit signe au Nephalem de le suivre. Elle s’aventura entre deux étagères, feuilletant plusieurs livres, avant de subitement dégainer sa lame, et la plaquer sur la tempe d’Edean, le tout sans prévenir.

« N’allez pas croire que, parce que Cymé vous a offert son corps si facilement, les Amazones fonctionnent ainsi. L’amour est mélange de douleur et de plaisir, et c’est ce que nous apprécions. »

Hélène était en train de lui dire que le Nephalem lui plaisait. Pour une Amazone, ce qu’elle venait de dire était une forme de séduction. Elle rangea alors la lame dans son fourreau.

Sélène interrompit alors leur idylle

« Mes sœurs ! Venez voir ça ! »

Hélène regarda Edean, puis rejoignit l’intéressée. Le Nephalem devait sans doute être perplexe, mais les Amazones étaient ainsi. Fortes, insaisissables, et dures. Sélène avait trouvé quelque chose de curieux. Elle avait trouvé le nid de harpies, mais il était... Brûlé. Ce qui était curieux, car les Amazones d’hier n’avaient pas brûlé le nid. Et, si les harpies avaient attaqué les Amazones et le Nephalem, c’était pour défendre leur nid, et non pour se nourrir. Les corps des guerriers tués n’avaient en effet pas été dévorés.

« Si ce n’est pas nous, alors...
 -  ...Quelqu’un a détruit ce nid entre hier et maintenant », résuma Sélène.

Ils avaient brûlé le nid, et l’incendie avait été concentré sur une zone précise, ce qui excluait une explosion. Un sort magique qui n’avait atteint que le nid, et non le reste. Les Amazones se redressèrent. Toute la question qui restait à déterminer était de savoir si ces tueurs étaient encore ici ou non. Si tel était le cas, alors ils étaient plutôt discrets.

« Il y a sûrement un sous-sol quelque part… Il faudrait trouver toutes les entrées menant à cette pièce, lâcha Hélène.
 -  J’approuve, confirma Tallia. Le mieux serait éventuellement de les condamner si elles mènent au profondeur de Micahualca. N’oubliez pas que notre mission est seulement de sécuriser la bibliothèque, pas de s’enfoncer dans les profondeurs de la ville. »
DC d’Alice Korvander.

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Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 23 dimanche 16 septembre 2012, 16:24:46

-   La bibliothèque n’est pas bien grande, je suggère de se séparer dans cette grande pièce. Il faut repérer les nids des harpies, et les détruire, dit la fille de la reine d’un ton quelque peu autoritaire et supérieur.
-   C’est un bon plan, approuva l’ainée qui était la « vraie » chef du groupe.

Elles se séparèrent alors, allant chacune explorer la bibliothèque dans des directions opposée. La jolie blonde me fit signe de la suivre, nous nous enfonçâmes entre deux rayons, j’avais toujours ma bougie et je l’éclairai lors qu’elle feuilletait nerveusement les ouvrages anciens. Je l’observait discrètement, ses cheveux blond et bouclé donnait à son visage un air surnaturel, une bouche aux lèvres pulpeuse et des yeux de tigresse complétaient se portrait. Contrairement aux autres Amazone, elle portait un collier de Diamant brillant de mille feux sur sa poitrine laquelle était enserré par un corset de cuir renforcé de petits disques métalliques… Sans prévenir l’Amazone sortit son épée et me menaça de sa lame, elle dit hautaine :

-   N’allez pas croire que, parce que Cymé vous a offert son corps si facilement, les Amazones fonctionnent ainsi. L’amour est mélange de douleur et de plaisir, et c’est ce que nous apprécions.

Devais-je le prendre comme une menace ? Une mise en garde ?... Mais d’après ce que Cymé m’avait dit hier soir, je parvins à comprendre se qu’elle voulait dire et je souris, d’un sourire carnassier dévoilant mes dents blanches. La guerrière, apparemment contente de ma réaction rengaina son épée.

-   Mes sœurs ! Venez voir ça ! cria la fille d’Andromaque.

Elle avait sûrement trouvé quelque chose. La jolie blonde prit le temps de me détaillé du regard et partit rejoindre les autres, moi sur les talons. La princesse des Amazones avait effectivement trouvé un nid de Harpie, cependant celui-ci était calciné. C’est étrange le feu semblait avoir été contenu en un mince filet de flammes pour ne bruler que le nid…

-   Si ce n’est pas nous, alors...
-   …Quelqu’un a détruit ce nid entre hier et maintenant.

Il fut alors décidé d’explorer les entrées menant au sous sol et de les condamnés. A ce moment là nous entendîmes des rugissements comme ceux que nous avions entendus, mais cette fois ils semblaient dangereusement proches. Les hurlements venaient du bout d’un escalier en colimaçon de pierres noires que nous descendîmes prudemment, poussé par la curiosité. La fille d’Andromaque menait le groupe suivis de la jolie blonde, j’occupais la troisième position et l’ainée fermait la marche. Une violente odeur de souffre nous arrivâmes dans les naseaux et me fit tousser, l’Amazone aux cheveux d’or se retourna et me regard avec un regard désapprobateur, revalant ma salive, je me redressai dans une attitude purement masculine et nous pûmes continuer notre chemin. Nous descendions encore et toujours, j’avais l’impression de descendre aux enfers, une chaleur presque étouffante venait nous étreindre pour nous étouffer un peu plus à chaque pas que nous fîmes.

Puis alors que nous descendions toujours dans les profondeurs de la terre, nous vîmes dans la roche une sorte de caverne, une immense cavité dans laquelle se rejoignait deux fleuve sortant de deux tunnel différent, l’un était de lave et l’autre de glace. Les deux se rejoignaient, en formant un nuage de vapeur au pied d’un arbre gigantesque, cette arbre était sans aucun doute le plus grand et le plus gros du monde. Les Amazones et moi-même descendîmes de l’escalier et nous pûmes voir sept énormes racines qui plongèrent dans le lac de feu et de glace. J’étais abasourdis par notre découverte, je m’approchai et toucha l’écorce du bout des doigts un sourire ébahis aux lèvres.

Mais dès que j’eu touché l’arbre, un rugissement tel un coup de tonnerre vint me vriller les tympans. Un monstre, une sorte de dragon-serpent vint se jeter sur moi en lâchant un jet de flammes bleu.

-   A l’aide ! criai-je surpris par l’apparition soudaine du monstre.

Je pris mon envol et battant fougueusement des ailes, j’évitai tant bien que mal le jet de feu. Mon aile gauche fut partiellement carboniser m’arrachant un cri de douleur, et déstabilisant mon vol. Nous aurions dû suivre les directives de l’ainé et condamné les entrées vers le sous sol au lieu de s’y aventurer. Le monstre voulus me gober, il allongea son long cou paré d’écailles rougeoyantes vers moi et ouvrir sa gueule pleine d’une soixantaine de dents acérer. Pauvre petit Nephalem que je suis, finir dans l’estomac d’un dragon serait une mort épic si les Amazones s’en sortaient elles ; si je n’arrivai pas à au moins contrôler tant soit peu ma chute je mourrais ici et maintenant…
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 24 lundi 17 septembre 2012, 10:58:44

Aussitôt dit, aussitôt fait, le groupe se mit à suivre un couloir sombre. Ce couloir mena à un long escalier étroit, en colimaçon.

« Sélène, passe devant, annonça Tallia.
 -  Reçu, Tallia.
 -  Hélène, tu la suis de près, et je ferme la marche. »

Hélène hocha la tête, et se mit à descendre, espérant secrètement, de manière espiègle, que le Nephalem loucherait sur son corps. Sélène, de son côté, ne pensait plus à ce genre de frivolités, préférant se concentrer sur sa mission. L’escalier était assez long et sombre, étroit et oppressant. Il était recommandé de ne pas être claustrophobe en descendant, mais ce n’était, fort heureusement, pas le cas des femmes. Hélène continuait à avancer quand le Nephalem toussa, geste guère prudent, et elle lui fit signe de se retenir. Les Amazones sentaient l’odeur de brûlé, et surent qu’elles atteignaient le but.

L’escalier en colimaçon déboula sur une espèce de plate-forme en pierre surplombant un imposant précipice. Il y avait, en contrebas, une scène assez spectaculaire : deux rivières magiques jaillissaient de grands canaux, et se longeaient. Une rivière d’eau gelée, et une rivière de feu. Le Feu et la Glace, deux éléments magiques qui s’opposaient par excellence. Le Feu faisait fondre la Glace, et l’Eau noyait les flammes. Ils étaient des éléments magiques opposés par excellence, et ils nourrissaient les branches d’un immense arbre. Quelques trous dans le plafond donnaient des rayons lumineux qui éclairaient partiellement l’arbre. Ses arbres étaient énormes, ses feuilles touffues. C’était un spectacle bluffant, saisissant, qui interpella les Amazones.

« Une puissante magie est à l’œuvre ici...
 -  C’est assurément une magie divine...
 -  Certains récits affirmaient que les Micahualcans organisaient des sacrifices lors de fêtes religieuses en leurs dieux. Je suppose que ce genre d’endroits devait convenir à merveille. »

Sélène ne disait rien, fronçant les sourcils. Si c’était là un ouvrage divin, alors c’était un ouvrage païen ! Très pieuse, Sélène voyait avec défit cet arbre immense. Les Amazones ne bougèrent pas, restant sur leur promontoire. Un escalier en pierre sur la droite permettait de descendre en contrebas, et il n’était effectivement pas difficile d’imaginer une procession se mettre à genoux devant des prêtres, au pied de l’immense arbre, et voir ce dernier procéder à des sacrifices. Micahualca n’avait pas encore révélé tous ses mystères Sélène commença à descendre les marches, tandis que le Nephalem choisit de s’avancer vers l’arbre. Tallia ne dit rien, estimant que ce ne serait guère prudent.

Lorsque le Nephalem en toucha l’écorce, certaines branches se mirent à remuer. Tallia grogna des dents, et un dragon verdâtre jaillit alors de l’arbre, fondant tout droit sur le Nephalem. Ce dernier se mit à battre frénétiquement des ailes, revenant vers Hélène et Tallia, qui avaient brandi leurs armes, mais un jet de feu le toucha. Plusieurs des belles plumes du Nephalem se mirent à brûler, et ce dernier perdit dans l’attitude, s’écrasant plusieurs mètres en contrebas, sur une autre plateforme rocheuse.

« J’y vais ! »

Hélène agit rapidement, tandis que Sélène, épée à la main, continuait à dévaler les marches. Le dragon se mit devant Edean, et ouvrit la gueule, cherchant à lui arracher un bras, quand Hélène atterrit sur lui, plantant sa lame tranchante dans son cou. La bête poussa un couinement, son sang se mettant à dégouliner de sa plaie. Hélène retira sa lame, et bondit en l’air, le dragon mortellement blessé se mettant à tomber. Son dos heurta la paroi et il alla violemment s’écraser en contrebas.

« Il y en a d’autres ! » avertit Sélène.

L’arbre tremblait en effet furieusement, et de nombreux dragons se mirent à sortir des branches et des feuilles, poussant des rugissements. Tallia grinça des dents, et se retourna, pour se replier... Mais trois dragons lâchèrent des boules de feu tout droit vers cette position. Grognant, Tallia dut donc sauter de côté, évitant les boules de feu qui explosèrent contre le mur. Elle glissa le long de l’escalier, et eut juste le temps de brandir son épais bouclier devant elle pour la protéger d’une langue de feu qui rebondit contre elle.

« Ils sont trop nombreux, mes sœurs ! »

Il y avait bien des dizaines et des dizaines de dragons, et Tallia et Sélène étaient coincées de leur côté. Un dragon s’acharnait sur Sélène, essayant de la prendre entre ses griffes, et cette dernière esquiva en bondissant depuis une plate-forme, atterrissant sur une autre plate-forme, une sorte de renforcement rocheux. Une boule de feu jaillit vers elle. Sélène l’évita en se laissant tomber dans le vide, ses mains venant s’agripper à l’extrémité de cette plate-forme improvisée. Le dragon la harcelait, et elle sentait ses doigts brûler. Tallai en profita alors pour sauter également dans le vide, mais avait calculé son coup, et atterrit sur le dos d’un dragon. Son bouclier était retourné dans son dos, et elle planta son épée dans son corps, s’en servant comme appui, et força sur la droite. Le dragon vit sa trajectoire se déstabiliser, et heurta le mur.. Son aile se retrouva tordue, et le dragon cracha du feu. Voyant son taxi arriver, Sélène bondit dans le vide, et s’agrippa à la patte du dragon.

Cependant, la majorité des dragons étaient autour d’Hélène et d’Edean, comme s’ils se focalisaient sur le Nephalem.

« Foutez le camp ! » hurla Tallia.

Hélène n’attendit pas plus longtemps. Elle se retourna vers le Nephalem, et enroula ses bras autour de son cou.

« Utilise tes ailes pour nous diriger, et vise la rivière de glace ! »

Cette dernière suivait une pente légèrement descendante, et leur permettrait de s’éloigner de cet enfer. Hélène ne s’en faisait pas pour Tallia ou pour Sélène ; les deux femmes étaient les plus fortes de la Horde. Mais Hélène ne pouvait rien faire pour elles. Elle enroula donc ses bras autour du cou d’Edean, et le força à la suivre, le tirant en arrière. Les deux tombèrent ainsi dans le vide, au milieu des dragons excités et fous furieux. Tallai, de son côté, tentait d’orienter le dragon pour qu’il aille s’écraser dans les branches de cet immense arbre.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 25 mercredi 19 septembre 2012, 18:22:18

Je parvins à modifier ma trajectoire et à m’écraser sur une petite corniche, le dragon referma sa gueule surpris de ne pas sentir mes os se briser sous ses dents. Je lu la frustration dans l’œil du monstre lorsqu’il me vit, affalé de tout mon long sur la saillie rocheuse, le nez dans la poussière. Le dragon-serpent en un rugissement furieux fondit sur moi avec la nette intention de faire de moi son repas. In extremis, l’Amazone aux cheveux d’or bondit sur le monstre et enfonça son épée dans le cou de la bête, de sang rouge sombre se mit à gicler de la plaie béante. L’Amazone sauta et atterrit à mes pieds,

-   Merci, soufflai-je entre mes dents alors qu’elle se retournait faisant face à d’autres dragons.
-   Il y en a d’autres ! cria la fille d’Andromaque.

Je me relevai encore à moitié sonné, devant moi l’Amazone s’acharnait à repousser les monstres toujours plus nombreux autour de la corniche. Je tirai mon sabre et d’un mouvement vif zébrai le museau d’un dragon-serpent, il recula en secouant la tête, les écailles du monstre avait dévié mon attaque. Une bête ouvrit la gueule et je vis des flammes se former au fond de sa gorge, mais l’amazone ne pouvait bouger, occuper à repousser les dents des monstre. Je devais faire quelque chose sinon nous allions rôtir sur notre corniche, Je tendis mes mains vers un rocher saillant de la paroi, une éclatante lumière violette sortit de mes doigts et le rocher se mit à bouger. Alors qu’une langue de feu commença à jaillir de la gueule du monstre, par télékinésie j’envoya le rocher à toute vitesse heurté le crâne du dragon qui craqua affreusement alors que celui-ci s’écrasai au sol en un sifflement étouffer.

-   Ils sont trop nombreux, mes sœurs !

En effet les monstres semblèrent se focaliser sur nous, d’un accord tacite nous nous mîmes dos à dos et, elle avec son épée et sa force sauvage et moi avec mon sabre et mes pouvoirs magiques, repoussions les dragons, les tuant lorsque cela était possible, mais les bêtes affluaient toujours autour de nous…

L’Amazone aux cheveux d’or se retourna face à moi et enroula ses bras autour de mon cou.

-   Utilise tes ailes pour nous diriger, et vise la rivière de glace !

Dit-elle précipitamment tandis qu’une bonne dizaine de dragon ouvrirent leurs gueules de concert pour nous gober, l’Amazone me tira en arrière et nous chûmes.

Les dragon ne semblèrent pas nous suivre et convergèrent plutôt vers les deux autres Amazones, nous laissant planer vers la rivière de glace. J’étais blesser aux ailes et j’eu du mal à garder ma trajectoire fixe, de plus, sans être grosse, l’Amazone pesait son poids dans mes bras. Alors que je visais le cour d’eau glacée, je grimaçais de douleur à chaque battement d’ails. J’étais à  bout de souffle lorsque nous atteignîmes la surface glacé, nous nous écrasâmes littéralement l’Amazone toujours accrocher à moi, nous commençâmes à glisser.

Je jetai un dernier coup d’œil en arrière, j’étais navré de laisser mes camarades en arrière avec tous ces dragons. La descente nous menâmes dans une sorte de tunnel obscur, dans lequel la morsure du froid se fit un peu plus poignante. Privé de la vu, seule la présence rassurante de l’Amazone contre moi m’empêcha de paniquer. Je refermai mes bras sur elle et la serra un peu plus contre moi alors comme nous glissions dans le noir complet…
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 26 mercredi 19 septembre 2012, 23:56:03

Sélène et Tallia n’étaient nullement paniquées. Elles avaient peur, oui, mis elles savaient que la peur était le moteur du courage, et qu’elle était la bienvenue. Seul un fou avait peur, et les Amazones n’étaient pas folles. Elles orientèrent le dragon vers les branches, et sautèrent de concert. Le dragon s’écrasa contre une branche, et chuta comme une pierre, tandis que les autres dragons cessèrent de cracher du feu. Sélène et Tallia se regardèrent, et avancèrent le long des branches, avant d’entendre des bruits venant d’en contrebas. Cet arbre avait encore bien des surprises, et les dragons choisirent alors de venir. Ils se posèrent violemment sur les branches, faisant craquer ces dernières, et Sélène évita de peu la mâchoire d’un dragon, qui claqua dans le vide, manquant de le tuer. Elle répliqua en poussant un cri, et frappa avec sa lame la langue du dragon, qui se mit à grogner. Tallia en profita pour sauter de sa branche, décrivant un tourbillon dans les airs, et frappa le cou du dragon avec le tranchant de son bouclier, fendant ses écailles. Le dragon couina, et un autre jaillit juste derrière Tallia, qui eut juste le temps de lever son bouclier. Les pattes du dragon frappèrent sur le bouclier, la renversant, et elle glissa, alors que le dragon sur lequel elle était appuyée tombait avec elle. Sélène en profita pour agir, courant le long de la branche, alors que Tallia s’agrippait à une branche, se maintenant dans le vide, le dragon essayant de l’attaquer.

La fille d’Andromaque allait presque réussir à atteindre le dragon attaquant sa sœur quand un autre dragon jaillit de la gauche de Sélène. Il posa ses pattes sur la branche, la pulvérisant, et Sélène vit sa gueule fondre sur elle. Elle vit une rangée de dents, et bascula en arrière. Elle évita de peu de se faire mordre, et tomba également dans le vide. Sélène se retourna, et se laissa tomber dans le vide, se rapprochant de la droite pour planter son épée dans l’écorce. Ceci ralentit rapidement sa chute, et elle sauta, revenant sur une autre branche. Tallia, de son côté, laissa le dragon approcher, et se releva alors. La branche sur laquelle elle s’appuyait craqua sous son poids, elle fit un salto en l’air, et planta son épée dans la gorge du dragon, faisant jaillir le sang quand elle retira sa lame, puis bondit sur la branche.

« Je crois que j’en ai eu plus que toi, Sélène !
 -  Ce n’est pas une compétition ! » riposta Sélène, jalouse.

De son côté, Hélène atterrit avec Edean sur la rivière de glace. Elle était glaciale, et les deux individus se laissèrent glisser, filant dans un tunnel sombre. Hélène laissa Edean le recouvrir, ses ailes la protégeant du froid. La pente était assez longue, et finit par ralentir, par décroître. Hélène sortit alors son épée, et la planta dans la rivière, afin de les ralentir. La lame, solide, tint bon, et ralentit suffisamment la chute pour qu’Hélène puisse se maintenir à l’épée, Edean s’agrippant à elle. Hélène avait mal aux muscles, mais réussit à tenir le coup. Elle regarda à droite et à gauche, et vit une sortie, une espèce d’échelle un peu en hauteur.

« On sort par là. »

L’échelle menait à un petit conduit qui finit par conduire dans un couloir sombre et poussiéreux. Hélène sortit son épée, se remettant en place, puis regarda le Nephalem.

« Il nous faut remonter, et prévenir Andromaque. Cet arbre mystérieux ne me dit rien qui vaille, il doit sûrement y avoir des informations à ce sujet dans la bibliothèque. »

Hélène s’avança rapidement, regardant à droite et à gauche. Outre la poussière, il y avait beaucoup de toiles d’araignées, et elle finit par voir, dans les coins, des tombes. Beaucoup étaient ouvertes, et elle grommela, comprenant qu’ils devaient se trouver dans une espèce de nécropole funéraire. Elle s’avança un peu plus prudemment, et vit un corps en état de décomposition avancée dans un coin. Il portait des vêtements très usés, déchirés par endroits. Ses yeux n’existaient plus, et Hélène eut une légère grimace de dégoût en voyant une araignée noire jaillir d’une orbite vide pour filer sous sa veste.

« Inutile de s’en faire pour Sélène et Tallia. Ce sont les Amazones les plus talentueuses de la Horde. »

Hélène s’en faisait surtout pour elle-même, car elle avait atterri, avec Edean, dans les profondeurs de Micahualca, et ignorait totalement où elle se trouvait. Mentalement, elle était en train de se faire un plan en avançant dans les ruines de la nécropole, cherchant à trouver des escaliers pour remonter. La sortie était forcément par en haut, et la priorité était de rejoindre Andromaque. Micahualca commençait à révéler ses dangers. Elle trouva un escalier étroit, mais qui s’arrêta bien vite pour les conduire dans une espèce de curieuse salle taillée à moitié dans la roche. C’était probablement un ancien réfectoire, car il y avait, au centre, de grandes tables en bois. Hélène s’avança un peu avant d’entendre des bruits venant de couloirs adjacents.

« Nous avons de la visite... Les morts de la nécropole. Tiens-toi prêt. »

Des Draugr s’avançaient vers eux, tenant des épées, des boucliers, des haches, voire même, pour certains, des arcs. Leurs orbites vides émanaient d’une lueur magique intense, signe qu’un nécromancien avait du les réveiller. Ils étaient rapides, mais pas spécialement dangereux... Pour une Amazone, du moins. Les Draugr les encerclaient, forçant Hélène et Edean à se battre ensemble.
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Re : Ruines [Edean]

Réponse 27 jeudi 20 septembre 2012, 18:59:48

Nous ralentissions peu à peu, la pente se faisant moins raide. Hélène planta son épée dans la glace stoppant nette notre glissade, je m’accrochai à elle pour ne pas choir et glisser loin de l’Amazone. Elle grimaça légèrement de douleur, la guerrière devait avoir les muscles du dos brûlant sous l’effort herculéen qu’elle produisit. Puis, regardant de gauche à droite elle s’exclama avoir trouvé une sortie. Elle se releva sur la glace glissante ressortant sa lame de l’étreinte gelée de la rivière et se dirigea vers une sorte d’échelle à moitié pourrie, qu’elle grimpa rapidement. Naturellement je la suivis et déboucha dans un corridor poussiéreux encore plus sombre que le conduit que nous venions de quitté. Hélène regardait de gauche à droite comme déboussolé, mais en tant que fière Amazone, elle reprit rapidement de l’aplomb et se tournant vers moi elle me dit :

-   Il nous faut remonter, et prévenir Andromaque. Cet arbre mystérieux ne me dit rien qui vaille, il doit sûrement y avoir des informations à ce sujet dans la bibliothèque.

J’étais on ne peu plus d’accord, mais elle ne me laissa pas le temps de lui faire savoir et s’avança dans le couloir. Sur les talons de l’Amazone, je notai la prolifération de toile d’araignée… une odeur familière me vint aux narines alors que nous contournions un cadavre à moitié putréfier, c’était l’odeur de la mort. Je butai contre un caillou et failli trébucher, frustré je donnai un coup de pied au dit caillou qui sous le choc émit un drôle de bruit, une sorte de suintement visqueux. Intrigué je me penchai sur la chose, ce que je découvris m’arracha un cri d’horreur, le rocher était en faite un cocon de taille humaine dans lequel un homme entier se liquéfiai… je rattrapai l’Amazone qui avait continué sans s’occuper de moi, nous devions être dans une nécropole, ce qui expliquerai la présence des araignées symboles des nécromancultistes. Nous montâmes un escalier pour déboucher dans une salle taillé directement dans la roche, des tables de bois sculpté meublaient la pièce et oui, les nécromanciens aussi on besoin de manger et se détendre, comme tous le monde.

-   Nous avons de la visite... Les morts de la nécropole. Tiens-toi prêt.

Je mis attendais a vraie dire… Les squelettes arrivaient des couloirs adjacents et ils étaient nombreux. Les morts-vivants brillai d’une énergie malfaisante, pas démoniaque ni infernal, mais purement et simplement malfaisante. Ils ne tardèrent pas à nous encerclé, m’avançant vers les Draugrs, je les fis reculer en abattant une volée de coup sur les plus proches.

Les squelettes répliquèrent et je fus surpris par leurs vitesses et la complexité de leurs bottes. J’envoyai mon pied dans la cage thoracique de l’un deux tout en parant un vicieux coup de glaive, d’un mouvement du poignet, j’arrachai le bras de mon adversaire et le décapita. D’un rapide bond sur le coté j’esquivai un moulinet de hache qui aurait pu me tuer et sectionna la colonne vertébrale du squelette…

Je reculai un peu retournant vers Hélène qui faisait plus sinon autan de dégâts que moi, mais les couloirs vomissaient toujours autan de mort-vivants. Un Draugrs plus vif que les autres, m’assena plusieurs coups d’épée violents, j’en parai ou esquivai la plupart, mais ils me contraignirent à reculer encore plus. Il réussit à m’atteindre à la jambe et je tombai au sol, il fit abattit sa lame sur moi, mais roulant sur le coté j’esquivai le coup mortelle et grimaçant de douleur je me relevai aussi vif que pus et décapita le Draugrs en un cris de rage…
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Légion

Re : Ruines [Edean]

Réponse 28 jeudi 20 septembre 2012, 23:51:52

Hélène ignorait l’histoire de Micahualca, mais la présence des Draugr suggérait que les Micahualcans avaient du se tourner vers la nécromancie. Il y avait de nombreux Draugr, et Hélène espérait juste que cette nécropole ne soit pas trop en profondeur. Elle s’avança vers un mort-vivant armé d’un bouclier en bois et d’une hache, et le décapita rapidement, avant de sentir le fléau d’un autre Draugr se rapprocher d’elle. Elle l’évita, et son coude frappa le Draugr à la mâchoire, le faisant reculer. Un autre mort-vivant fondit sur elle, tenant une épée, et engagea avec elle un duel. L’affrontement fut assez court. Hélène frappa avec sa lame violemment, écartant celle du Draugr, qui en lâcha son épée, et se retrouva ensuite coupé en deux. Les corps des squelettes tombaient en poussière, signe qu’ils étaient vieux, ancestraux, tenant à peine debout. Hélène vit ensuite un archer pointer vers elle une flèche, et la para avec sa lame, puis courut vers lui. Il se tenait sur une petite terrasse en hauteur, et elle l’atteignit en montant l’escalier, puis le poussa d’un coup de pied. Le Draugr se fracassa sur le sol, tombant en plusieurs morceaux.

*Personne ne les dirige, réalisa-t-elle en son for intérieur. Ce sont des âmes errantes...*

L’endroit devait être chargé de magie. Hélène se laissa redescendre, et attaqua un autre Draugr. Ces derniers étaient nombreux, mais pas spécialement dangereux.  Hélène dansait au milieu des squelettes, sa lame les fauchant sans difficulté. Ils étaient assez lents, à l’exception de quelques soldats qui étaient dans un état un peu plus conservé. Au bout d’un petit quart d’heure, il ne resta plus que des ossements sur le sol. Parfaite Amazone, entraînée depuis des années à se battre, Hélène était indemne, et regarda le Nephalem.

« Vous vous défendez bien, le complimenta-t-elle. Mais je crains fort qu’il n’y ait des créatures bien plus dangereuses à venir que des Draugr égarés... »

Elle regarda autour d’elle, cherchant une indication, un plan de la zone, n’importe quoi susceptible de l’aider à sortir. Il n’y avait que des couloirs sombres, à droite et à gauche. Micahualca était une vaste cité labyrinthique, autant en profondeur, que dans la ville. Après plusieurs minutes infructueuses, Hélène pesta. Il allait falloir continuer ainsi, jusqu’à trouver une piste, une sortie. Hélène se rapprocha d’un couloir.

« Autant aller par là... »

Joignant le geste à la parole, elle s’engagea dans un couloir obscur, qui décrivait une espèce de longue courbe qu’elle suivit pesamment, main sur la garde son épée. Des courants d’air lugubres avançaient le long des parois, et le chemin finit par la conduire à un escalier en colimaçon, qui, encore une fois, descendait. Pestant, Hélène se décida à le suivre. L’escalier n’était pas très long, et menait à un autre couloir, large, mais pas très long. Il y avait une grosse porte en pierre au fond, et plusieurs cadavres devant. Les corps étaient assez frais, et portaient des tenues de voyageurs. Hélène les observa. Un homme noir. Une femme basanée, et d’autres corps ensanglantés.

« Nous ne sommes pas les seuls aventuriers à nous être perdus dans Micahualca », annonça Hélène, ce qui relevait d’une évidence.

Ces individus avaient visiblement cherché à ouvrir la lourde porte au fond du couloir. Hélène vit dessus des symboles, mais dans une langue qu’elle ne connaissait pas, la langue de Micahualca.. La main de l’Amazone se promena sur cette grosse porte. Il y avait au centre une espèce de mécanisme, qui, probablement, permettait de l’ouvrir. Des encoches curieuses dans un cercle de pierre. Elle se retira un peu, et commença à fouiller les cadavres. Elle vit un carnet de notes, et le prit, consultant au hasard une page.

12 Juillet

Avons difficilement pu avancer dans le désert. La tempête est énorme, et l’une des tentes a été arrachée sous les forces du vent. Quel cauchemar ! On a perdu Leondon, il avait du sable plein les poumons. Je commence à me demander si nous avons bien fait de suivre le mage jusqu’ici...


Hélène se releva. Elle aurait bien aimé consulter plus amplement ce carnet, mais le temps manquait. Un désert menait à Micahualca si on venait de l’est. La Horde était venue du sud, et, à l’extrémité du désert, il y avait une série de villes côtières. En fouillant le cadavre du Noir, l’Amazone trouva une espèce de poupée représentant une curieuse femme.

« Ce sont les restes d’une expédition de marins... J’ignore qui les a tués, mais cet assassin a été rapide et efficace. Il y a peu d‘effusions de sang, et il a utilisé des fléchettes pour tuer les premiers, avant d’utiliser les lames. Il a frappé vite, en visant les points vitaux. »

Ceci expliquait pourquoi il n’y avait de projections importantes de sang.

« Quoi qu’il en soit, il nous faut retourner à la pièce, et trouver un autre couloir... A partir de ce moment, je vais essayer d’utiliser les pages vierges de ce carnet pour dresser un plan. »

L’Amazone n’était nullement paniquée ou nerveuse. Elle avait l’habitude de ce genre de complications, et savait qu’il était nécessaire de garder la tête froide pour réussir à sortir de là, et présenter son rapport à Andromaque. C’était sa priorité.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Edean

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Re : Ruines [Edean]

Réponse 29 samedi 22 septembre 2012, 17:29:37

L’affrontement fut court, la plupart des squelettes tombaient en poussière sous nos coups. L’Amazone semblait danser entre les ennemis les fauchant avec son épée, elle semblait dans son élément et je ne pu m’empêcher de trouver ce déferlement de violence des plus gracieux. Alors que nos adversaires tombaient en miettes, Hélène sortit de sa transe meurtrière et revint au centre de la pièce me complimentant pour l’aide que lui ai fournie. C’était peu, mais venant de l’Amazone aux cheveux d’or, cela m’atteint en plein cœur. Je n’eu pas le temps de rougir que la guerrière pestait, en se dirigeant vers un couloir au hasard. Je la suivais de près comme toujours. Nous descendîmes un petit escalier en colimaçon et arrivâmes dans un autre petit couloir, des corps sans vie étaient allongés devant une porte massive en pierre. Les corps était raide, mais encore chaud, ils devaient avoir été éliminé il y a peu. L’absence de trace de sang sur les murs, m’empêchai de penser qu’ils fussent tuer par les même Draugr que ceux que nous venons de massacré, mais un adversaire bien plus puissant qui avait tué ses malheureux aventuriers sans difficultés apparente. Hélène s’approcha de la porte essayant de comprendre le sens des symboles sur la porte. Je m’accroupis examinant les cadavres, l’homme noir de peau avait de curieuses pointes métalliques plantées dans le corps transperçant sa tenue de chanvre, elles étaient empennées telles des flèches. J’en pris une entre mes doigts et tira la fléchette, du liquide verdâtre dégoulinait de la point d’acier… du poison !

Hélène me rejoignit et se mit à examiner un autre mort, celui-ci avait été tué de deux coup de dague, l’un à l’épaule et l’autre à la hanche tranchant l’artère fémoral. La guerrière trouva un livret, une sorte de journal qu’elle parcourut rapidement puis le refermant, elle se releva le carnet en main et m’annonça calmement qu’il fallait retourner à notre point de départ. Nous retournâmes dans l’ancien réfectoire, que faire maintenant ? Essayer tous les chemins jusqu'à dresser un plan convenable ? Cinq chemins pour qu’il mène à cinq autres chemins plusieurs fois, cela faisait des millions de possibilité ! Et pour peu qu’il n’y ait qu’une sortie… Je décidai de ne plus penser à cela et de me raccrocher à la présence rassurante de l’Amazone.

Un pas après l’autre, je suivais Hélène au travers de ce maudis labyrinthe. Plus nous nous enfoncions dans la nécropole plus le nombre de toiles d’araignée croissait et bientôt nous dûmes marcher sur les toiles visqueuses. Vu la taille de ces toiles, je n’étais pas envieux de rencontrer les bêtes qui les avaient tissés…

-   Hélène, dit-je quelque peu inquiet, cette endroit ne me rassure pas, tu ne veux pas qu’on re…

Je n’eu pas le temps de finir ma phrase que nous arrivions dans une espèce d’alcôve couverte de toiles d’araignées, l’alcôve obscure n’était éclairer que par quelque œufs accroché aux parois dégageant une mince lueur bleuâtre. Des araignées grosses comme des crânes humains, descendirent le long des parois nous encerclant bientôt.

-   Elles on l’air d’avoir faim, et nous sommes leurs déjeuner apparemment…

Soudain une des arachnides me tomba dessus depuis le plafond, je dégainais mon sabre et tranchai en deux la créature juste avant qu’elle ne pose ses huit pattes velues sur mon visage et qu’elle ne puisse me mordre. Un jet de sang gicla du monstre et me barbouilla la face m’éclaboussant les yeux et je tombais à genoux criant de douleur temporairement aveuglé par le liquide chaud sur mes globes oculaires.
La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.


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