Pour être performant, un mâle avait juste besoin d’être un peu plus motivé. Les mâles attachaient généralement une grande importance à leur fierté, surtout dans ce genre de moments. Le Nephalem ne faisait pas exception, et il fallait croire qu’Hélène avait touché une corde sensible, car elle sentit la prise de son partenaire se raffermir. Il posa plus solidement ses mains sur son postérieur, les enfonçant dans la belle peau de l’Amazone. Elle sentit un frémissement de plaisir la parcourir, et le Nephalem, conformément à ce qu’elle souhaitait, se lâcha à fond. Il n’y avait pas de demi-mesures dans le sexe. C’était une expérience pleine et entière, car elle célébrait la vie, et rien n’était plus important que la vie. Hélène ne voulait donc pas qu’Edean y aille « en douceur », qu’il la ménage, car, en faisant cela, il les frustrerait tous les deux. Elle l’avait donc encouragé à se déchaîner, sans crainte de lui faire mal. Sa queue n’était pas le première à pilonner son corps. Hélène avait déjà été enceinte trois fois, car, chez la Horde, il était naturel d’être enceinte. Les guerrières l’étaient moins que les autres Amazones, car une femme enceinte ne pouvait pas se battre quand son ventre devenait trop gros, ce qui était très irritant.
Elle se mit à trembler de plaisir, sentant Edean bien plus nerveux, bien plus intense... Tout était maintenant bien mieux, car la douleur devenait plus forte. Partant de là, la sensation de plaisir s’en trouvait décuplée. Pour elle, pour cette femme qui, continuellement, frôlait la mort, elle savait que la douleur était la bienvenue. Elle indiquait certes d’un danger imminent, mais sa présence signifiait aussi qu’on était toujours en état de ressentir la douleur. Inquiète-toi de ce qui se passera quand tu seras blessée, mais que tu ne souffriras point, avait dit les Amazones à Hélène, alors qu’elle était encore jeune. Ce genre de conseils vous restait dans la tête, et Hélène l’appliquait.
« Je… Je vais t’exploser ! » le menaça Edean.
Elle poussa un cri de plaisir, un cri bestial, étant, sur ce point, bien plus expressif que d’autres Amazones, notamment Sélène.
« Oui ! Oui, vas-y, aaaah, défonce-moi !! Explose-moi le cul, haaaaannnn !! »
Le plaisir l’inondait, envahissant chaque parcelle de son corps, et elle se laissa guider, mouillant de plus en plus. Elle fermait de temps en temps les yeux, soupirant et gémissant, se sentant extrêmement heureuse. Le sexe était une chose tellement magnifique. Pour cela, elle pouvait louer la Horde, car les Amazones n’avaient jamais eu de problèmes avec les rapports sexuels. Tant mieux !