Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]

Un Minotaure était, de base, un adversaire terrible, et les Amazones le pensaient en connaissance de cause. Les légendes disaient que, sur la légendaire Themiscyra, les Minotaures étaient des ennemis récurrents, hantant les temples abandonnés. Et celui-ci était particulièrement costaud, sanguinolent, et avec des flammes qui sortaient de ses narines. Un Minotaure infernal, dont toute la fourrure pouvait s’enflammer, et qui chargea Sélène. Sa stratégie initiale était évidemment de l’esquiver, mais un obstacle imprévu se dressa sur sa route : Ariman, l’Obliterator. Le Minotaure le chargea dans un choc terrible, et, malgré sa masse impressionnante, Ariman ne put rien faire contre ce monstre, qui devait bien peser deux bonnes tonnes. L’Obliterator s’envola, et heurta Sélène, renversant la Princesse amazone dans sa course.

« Prince... !! »

Ce fut tout ce que Sélène entendit.

Noir.

Un choc.

Gémissement.

Noir.

Puis une respiration, un halètement fugace. Ses mains se déplacèrent sur quelque chose de métallique, de froid.

Nouveau soupir.

Elle roula sur le côté, et atterrit sur la terre, puis ouvrit les yeux, avant de se mettre à éternuer. La mémoire lui revint vite, et elle entreprit de se redresser, ses doigts raclant une surface terreuse et pierreuse, ses ongles rencontrant quelques cailloux.

« Vous ne pouvez pas mourir maintenant, voyons... »

En clignant des yeux, Sélène vit une silhouette en hauteur, mains sur les hanches, et soupira, crachant un peu de terre qui avait glissé sur ses lèvres.

« Ol... Olgierd...
 -  Pour vous servir ! s’exclama l’homme avec une légère révérence.
 -  Vous... Vous n’êtes pas réel...
 -  Oh, croyez bien que j’aimerais n’être qu’une chimère, un fantôme hantant ses murs, ou même une vision de votre esprit, encore que je vois mal pourquoi votre esprit irait penser à moi. Non, ma chère, je suis bien Olgierd Von Everec, le seul, le vrai, l’unique ! »

Sélène grogna encore, et commença à se redresser. Elle était surtout en état de choc, car ses blessures étaient très superficielles.

« Que... Que nous voulez-vous ? Que... Qu’est-ce que vous avez fait ici ?!
 -  Et bien, je pense que vous l’avez compris, maintenant... J’ai conclu un pacte avec le Diable. Mais, comme toujours dans ce genre de pacte, on oublie de lire les petites lignes. En échange de la fortune, de la magie, j’ai perdu mon cœur... Il s’est figé dans ma poitrine, et que je puisse sortir ou non de ce manoir, j’en reste toujours le prisonnier. »

Olgierd s’écarta alors, et disparut.

Ariman se réveilla 3 minutes plus tard et se redressa dans un grincements de métal tordu et un crépitement d'électricité. Il avais subis de gros dommages suite à sa chute et sa régénération faisait des heures supplémentaires pour remettre ses fonction en état. Les dommages subis avait réduit son efficacité de 40℅ ce qui lui interdisait d'employer de l'armement lourd ou énergétique pendant au moins 2 ou 3 heures il pouvait encore néanmoins employés un armement tronçonneuse des lames et produire des munitions à bolt ou normale tant qu'il restait raisonnable sur la taille de l'armement.

En regardant autour de lui il se rendit compte qu'il était dans une titanesque grotte naturelle mais entouré de jade vert comme avec le pilier. Ariman regarda autour de lui et vis alors le piliers en question ou du moins sa base. Ariman poussa alors un juron se rendant compte qu'il se trouvait dans la strate la plus profonde du donjon.

Ariman vis Sélène elle avait l'air en état de choc et blessée mais ses dommages semblait se limiter à des contusions et des plaies sans gravité. Par contre elle semblait avoir vu un fantôme. Il y as du se passer quelque chose pendant que Ariman était KO.

- Princesse ! Appela Ariman sans obtenir de réponse. Ariman agrippa la princesses Amazone pour la tirer de sa torpeur en lui secouant l'épaule.

- Oh ! Sélène réveillez vous ! Insista l'Oblitérator qui semblait la faire sortir de son état de choc.

Un cœur de pierre... Voilà ce qu’Olgierd venait de lui expliquer, qu’il avait sacrifié son âme contre la puissance et la fortune. Et, curieusement, Sélène pensait que l’être qu’elle avait vu était vraiment Olgierd. Pour une obscure raison, ce dernier errait toujours dans le manoir. Peut-être recherchait-il quelque chose ici ? En tout cas, Sélène commençait à avoir un aperçu plus clair du tableau d’ensemble. Olgierd, criblé de dettes, et voyant son mariage être menacé, avait visiblement choisi de s’allier avec des forces obscures, Mammon et son livre des damnés. Une telle alliance avait fourni à Olgierd de grands pouvoirs, suffisamment élevés pour lui permettre de récupérer son influence perdue, mais au détriment de sa santé mentale, et, visiblement, de sa vie. Bien sûr, il manquait encore à la Princesse des éléments de réponse supplémentaires, mais elle sentait qu’elle était en train de toucher à quelque chose, et de comprendre tout ce qui se passait.

Perdue dans ses pensées, elle en fut sortie quand Ariman la toucha. Surprise, Sélène se retourna brusquement, et se rappela alors où elle était. Le Minotaure l’avait attaqué, et Ariman avait été balancé sur elle, les emmenant à travers un Portail, dans une autre partie du manoir.

« Oh... Ça va, ça va ! »

Sélène s’écarta légèrement, tout en regardant autour d’elle, et put noter le fameux pilier verdâtre, celui qui s’était trouvé tout en haut. Il semblait nettement plus gros, et, elle entreprit de grimper, s’extirpant du cratère, pour voir, non pas Olgierd, mais une sorte de grotte souterraine aquatique, avec une rivière souterraine au loin. C’était une grande cave, et elle notza la présence de galeries souterraines avec une série de poutres et d’étayes, évoquant clairement une mine.

« Bien sûr... Le manoir a visiblement été fondé sur un gisement de mana. »

La mana était un terme désignant l’énergie magique, une énergie qui pouvait parfois se cristalliser, et être exploitée par des méthodes de raffinement très complexes. Sélène regarda autour d’elle, en hochant la tête, puis entreprit de conter à Ariman ce qu’elle avait vue :

« Olgierd n’est pas une vision de mon esprit, Ariman. Il existe vraiment... Il a passé un pacte avec Mammon, afin d’obtenir des pouvoirs magiques. Mais le prix à payer a été son âme... Ou, plutôt, son amour avec Iris. Je suppose qu’il avait dû se dire qu’à cœur vaillant, rien d’impossible, et que son amour envers Iris supporterait toute forme de malédiction, mais... Il s’est visiblement trompé. C’est un damné. Il rentre plutôt bien dans votre livre, non ? »

Tout ceci ne disait pas comment le vaincre, mais c’était un début... Peu à peu, l’énigme était en train de se résoudre.

Et c’était bien là ce que Sélène recherchait.

Alors qu'ils essayaient de trouver une issue Sélène raconta à l'Oblitérator ce qu'elle avait vue alors qu'il était out. Ariman fut assez étonné d'entendre cela mais l'Amazone ne semblait pas lui mentir.

- D'accord je veux bien vous croire mais il y as quelques chose qui cloche et je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt dessus. En terme général les damnés ayant fait un pacte avec les démons primordiaux et envoyés aux enfers perdent ensuite la mémoire et sont transformé en larve en attendant qu'ils soient consumé ou transformé en démons à leur tour. Or si Olgierd est bel et bien un damné je ne comprend pas pourquoi Mammon ne l'ai pas amené dans son royaume. C'est étrange. Dit Ariman qui se dirigeait avec Sélène vers une galerie de mine.

- On peu pas rêver pire comme situation. Nous voilà au 36 ème dessous. En fait je ne m'attendais pas du tout à ce que les infrastructures sous le sol soit aussi cyclopéenne et encore dans notre malheur nous avons eu de la chance que ce qui constitue cet énorme pilier soit constitué d'un gisement de mana cristallisé et pas de malepierre. Sans quoi bonjour les mutations. Dit Ariman qui profita du fait qu'il soit seul avec la princesses pour avoir enfin une vrais conversation.

Ariman et Sélène ne tardèrent pas à arriver vers ce qui ressemblait à un monte charge rudimentaire vermoulu et poussiéreux. Étant le seul des ayant des notion d'ingénierie Ariman regarda si ce monte charge était encore utilisable.

- Maintenant que nous avons une certaine tranquillité pour causer. Vous me semblez être au courant de l'existence de l'instrument du halo. Sans quoi vous ne seriez pas  ici à explorer cet endroit. Êtes vous de celle qui convoite cet objet ? Demanda l'Oblitérator alors qu'il vérifiait la poulie à corde de cette installation.

Les questions d’Ariman sur le fait qu’Olgierd ne soit pas devenu une larve ne trouvèrent guère d’écho auprès de Sélène, qui, en réalité, n’en avaient pas grand-chose à faire. Cet endroit, de base, était contraire à toutes les normes et à toutes les définitions qu’on aurait pu faire. Elle n’allait pas se formaliser parce que, cette fois, Mammon avait choisi une approche différente pour celui ayant fait appel à ses services. Ce qui la troublait surtout, c’était qu’Olgierd était là, quelque part. Que cherchait-il encore ici ? Qu’avait-il bien pu se passer ? L’Amazone n’en savait rien, et son esprit continuait à être empli de questions.

Le duo s’avançait dans une galerie minière, voyant, ici et là, quelques pioches, des vestiaires taillés dans le granit, et d’autres galeries minières. Toute cette zone avait été proprement exploitée, avec des poutres solides maintenant l’ensemble. La Princesse amazone restait relativement silencieuse. Elle ne faisait pas confiance à Ariman, cet Obliterator qui semblait servir ceux que l’Amazone était venue combattre ici. Les Dieux Noirs, ces forces obscures et maléfiques qui s’amusaient à corrompre le cœur des hommes, et qui étaient l’émanation d’une force encore plus ancienne, encore plus primitive et fondamentale, le Chaos. De cela, Sélène se méfiait. Son cœur à elle était celui d’une guerrière pure et fière d’elle-même, mais Mythilène lui avait expliqué que, face au Chaos, il n’y avait aucun remède-miracle. Avoir une grande force morale, un grand caractère, étaient bien insuffisants pour contrebalancer l’influence et la séduction néfaste du Chaos. Et il était difficile de minimiser la puissance du Chaos quand on voyait ce qu’il avait fait à ce marais, et à ce manoir.

*Faire un pacte avec le Diable a toujours un prix...*

Ariman inspectait un monte-charge, afin de voir s’il fonctionnait toujours, et continua à engager la conversation. Il lui parla du Halo, et Sélène fronça les sourcils, avant de lui répondre, en toute sincérité :

« Nous sommes ici, dans ce marais, pour le purifier de l’infestation qui l’habite, et pour qu’il puisse à nouveau respirer. Je n’ai nul intérêt pour tout ce qui se trouve dans ce marais, surtout si, comme je le pense, tout est corrompu par le Chaos. C’est la Déesse-mère qui nous a chargées, moi et mes sœurs, de venir ici pour mettre fin à la menace qui rôde dans ce marais. C’est une tâche que je compte bien accomplir. »

Sélène manquait probablement de prudence en avouant si explicitement à Ariman qu’elle était venue ici pour se battre contre le Chaos, mais elle ne voyait aucune raison de mentir.

« Nous allons retrouver mes sœurs, et en libérer ce manoir du mal qui le ronge. Ceci ne pourra que faire du bien pour l’ensemble de ce marais... »

Ariman éclata de rire à la réflexion de Sélène.

- Voilà un commentaire typique de quelqu'un travaillant pour les divinité de l'ordre. Ce qui me rassure toutefois c'est que nous avons néanmoins des points communs du moins en ce qui concerne nos missions respectives mais pour moi c'est un peu plus que le fait de purifier cet endroit ou le souiller. Dit Ariman qui enclencha une manette et mis en route le monte charge qui se mis à s'élever dans un grincement d'engrenages. Ariman pris ses aise en se mettant face à l'Amazone et croisa les bras.

- Savez vous ce qu'est l'ordre et le chaos. Attention je parle pas de nos croyance respective mais le concept même ? Demanda Ariman qui n'eut en retour qu'un silence de Sélène.

- Et bien deux poids de force équivalente posé en équilibre sur une balance et dont il suffis de pas grand chose pour déséquilibrer ses poids. Même si je suis un serviteurs des puissances de la ruines j'ai quand même un certain intérêt à ce que cet équilibre ne soit pas rompue. J'ai finis par le comprendre quand un jour j'ai échoué sur une planète ressemblant à Terra mais un monde à l'agonie les dieux de ce monde sont morts. L'un d'entre eux Monostatos, le plus discret d'entre eux et faisant partie de l'ordre les a exterminés il y a un siècle et a construit le siège de son pouvoir sur leurs cadavres. Depuis ce dieu solaire et unique et son Clergé ont guider les hommes ! Ses cinq Sectes ont répanduent ordre, confort, paix et égalité auprès de tous les peuples conquis. Depuis leur ville sainte, au centre du monde, qui n'est plus désert de poussière et gardaient les hommes de l'inquiétant, de l'étrange et du périlleux pour mener l'humanité vers un avenir sûr et stable mais aussi un déclin inexorable. Si bien que quand je suis revenu sur ce monde il ne restait plus grand chose des formes de vie. Seulement quelques vieillard séniles, des squelette et de la poussière. Finalement ce monde était mort lentement et inexorablement. Dit Ariman qui raconta son histoire et laissa Sélène cogiter dessus avant de reprendre.

- Je vous ai parler d'une anecdote de ma vie mais cela m'a fait prendre conscience que cela pouvait arriver si une divinité du chaos gagnerait et je ne parle pas seulement des quatre puissance que je sert il existe nombre de divinité sur Terra de mouvance chaotique mais servant aussi le bien ou restant neutre dans les affaire des autres. Imaginer donc ce qui peu arriver si l'un d'entre eux arriverait à renversé l'équilibre cosmique. Imaginer un monde morne plat sans liberté de penser sans créations sans ce chaos qui fait de nous un individu unique ou alors un monde désordonnée chaotique et dont la tranquillité n'existera plus sans ordre. Philosopha Ariman.

L'Oblitérator se mis à sourire sur l'ironie de la situation.

- Finalement en y réfléchissant nous avons tous besoins de chaos pour exprimer nos opinions de même que nous avons besoin d'ordre pour établir un plan ou réaliser nos idées. Dit il.

Sélène ne servait pas le Chaos, ce qui était, pour elle, une certitude. Le Chaos, de fait, était une force primordiale contre laquelle l’Olympe s’était toujours dressée, même si, en ce qui les concernait, les Dieux olympiens étaient aussi, involontairement, et par leurs querelles incessantes, bien souvent des agents de discorde et de désolation. Tandis que le monte-charge montait en grinçant, Ariman l’entretint de sa science du Chaos, lui expliquant sa philosophie, que la Princesse retint comme une sorte d’aveu en faveur de l’équilibre. Une notion que la Princesse pouvait volontiers comprendre, car, même si elle avouait se dresser contre des forces maléfiques, elle n’était pas, pour autant, une missionnaire du « Bien », ou une fanatique religieuse.

« Ce que vous dites a du sens, reconnut-elle, bras croisés, adossée contre l’une des rambardes de leur cage de fortune. L’équilibre entre les forces positives et les forces maléfiques est une chose indispensable, car, si la balance penche en faveur de l’un des deux, il y aura toujours des répercussions négatives. C’est l’éternel combat entre l’ordre et la liberté, ou, plutôt, pour employer des termes plus proches de nous, entre la tyrannie et l’anarchie. »

Un manichéisme primaire, qui se heurtait un peu aux conceptions amazones. La Horde était une sorte de force grise, détestée et honnie par bien des sociétés, mais qui, pour autant, se battait pour ce qu’elle estimait être juste. Le monte-charges continuait à monter, leur laissant encore un peu de temps pour discuter. Et, malgré sa silhouette et sa chevelure blonde, Sélène était loin d’être idiote. Étant la fille d’Andromaque, la Reine avait eu grand soin d’apprendre à Sélène bien des choses, et, outre ses talents militaires, elle avait aussi appris l’Histoire, la géopolitique, les arts, la religion, les mythologies… Car une Reine se devait d’être une forte guerrière, mais aussi une femme instruite, une érudite.

Elle reprit rapidement :

« Toutefois, et sans vouloir vous blesser, vous ne me faites pas l’effet d’un agent ayant pour but l’équilibre entre l’Ordre et le Chaos. Je vous vois plutôt comme un agent au sein du Chaos-même, cherchant un équilibre vain et virtuellement impossible entre les différentes personnalités qui le composent. »

Sélène savait que les Dieux Noirs du Chaos étaient connus pour se détester entre eux, avant de détester les autres. Le Chaos était une forme d’anarchie complète, primordiale et ancestrale, où nul n’arrivait à s’entendre, ce qui, en un sens, était une bonne chose, car, si toutes les forces du Chaos arrivaient à s’entendre, elles formeraient une force irrépressible. L’équilibre, donc, était une notion floue, complexe, ardue, et toujours instable. Ce marais en était la preuve. L’équilibre qui y régnait naguère avait été rompu par les forces néfastes venues le peupler.

« Que venez-vous faire ici, Ariman ? s’enquit finalement Sélène. Cherchez-vous à entrer dans le temple, comme tous ces individus qui pullulent désormais dans ces terres ? Ou avez-vous d’autres intentions ? »

- Il n'y as pas de mal. J'ai bien conscience que je navigue moi même entre quatre grandes puissance se détestant entre elle et un nombre incroyable d'entité démoniaque. Ne pas avoir d'allégeance c'est comme marcher sur un fil. Jamais je ne deviendrait un prince démon ou même un dieu car être une créature sans allégeance ne pourra jamais bénéficier des avantages que peuvent offrir les quatre puissances. Mais malgré cet handicap j'ai l'avantage de conserver un bien bien plus précieux que peuvent offrir le don des dieux du chaos. Mon libre arbitre. Accepter le don des dieux c'est s'enfoncer inévitablement dans le giron d'une des quatre puissances et notre rencontre aurait été différente si j'avais été le champion de l'une de ses quatre puissances. Afin de garder mon ambitions et mon indépendance intacte, j'ai volontairement choisit la voie de l'Oblitérator, non pas par désir de puissance mais par volonté d'être mon propre dieu, surtout pour ma survie ainsi que pour régler certains comptes personnels. Enfin le fait que j'ai enfin vu au delà des dieux et de leurs concept d'Ordres et de Chaos ont achevé ma résolution de devenir un agent du chaos indépendant afin de préserver cet équilibre. Quand on est un Oblitérator on as maintenant un point de vue différents de l'univers qui nous entoure. Dans un sens je fait le mal pour le bien et le bien pour le mal et souvent il m'arrive à m'opposer au chaos et ou une où plusieurs puissances quand elles débordent un peu trop. C'est même un jeu auquel je suis passé maitre. Expliqua Ariman avec une certaine sincérité.

La conversation avec Sélène était intéressante. La Princesses était plus intelligente que Ariman l'aurait cru et semblait bien comprendre les concept et les point de vue de l'Oblitérator. Ariman ne cherchait même pas à la manipuler à la ranger à son avis. Mais il faut dire qu'une conversation à coeur ouvert lui faisait un peu de bien. C'était rare de trouver quelqu'un qui soit aussi large d'esprit. Dommages qu'ils n'étaient pas vraiment dans le même camp.

Sélène entra alors dans le vif du sujet et demanda finalement ce que Ariman venait faire ici. Ariman perdis son sourire et devins sérieux.

- Disons que je suis à la recherche d'un objet auquel il ne faut pas mettre dans toute les mains aussi divine que mortelle. L'instrument du halo est un artéfact C'tan dangereux et cela fait des années que je suis à la recherche pour le détruire. C'est un peu compliqué à expliquer son origine mais je vais tâcher d'être clair.

L'origine des C'tan remonte à celle de la galaxie elle-même, lorsque des masses d'énergie incommensurables entrèrent en jeu pour créer les premières étoiles par billions, baignées dans une mer de gaz et de poussières cosmiques. Bien avant que la première forme de vie n'apparaisse ou que la moindre planète se soit refroidie sur son orbite, des entités intelligentes émergèrent de cette mer de plasma, nées des étoiles elles-mêmes. Ces entités naquirent prédateurs et vampires: des esprits d'une puissance inouïe dévorant la force des étoiles qui les avaient vu naître, avant de prendre une forme éthérée leur permettant de poursuivre leur festin carnivore d'étoile en étoile. Ils délaissèrent cependant la matière solide et les planètes alors naissantes, trop insignifiantes pour leur appétit titanesque.

Poursuivant cette forme d'existence et se nourrissant d'étoiles en étoiles, ils furent finalement découverts par la race des Nécrontyrs, rongés alors par leur haine envers une autre race extraterrestre surnommé Anciens. Les Nécrontyrs parvinrent à entrer en communication avec ces entités éthérées, et les baptisèrent C'tan, qui signifie "Dieux des étoiles" en langue nécrontyr. Sous le parrainage des Nécrontyrs, les C'tans focalisèrent toujours plus leur esprit et prirent conscience de l'univers et de ses peuples, découvrant aussi à leur contact les sensations de la matière et de la vie. Les C'tans découvrirent en vérité un appétit comparable à celui des étoiles. D'une puissance incommensurable, ils n'eurent aucun mal à prendre le contrôle des Nécrontyrs avides de vengeance qui les révérèrent ensuite comme des Dieux. Mais ces nouveaux dieux s'incarnèrent à leur image; assoiffés et cruels, capricieux et hédonistes, maîtres d'un peuple d'esclaves mortels.

Les C'tan dominèrent alors des galaxie, ne trouvant aucun égal dans le monde matériel et détruisant ou réduisant en esclavage toute les races se trouvant sur leur passage. Même les Anciens durent se réfugier dans des bastions d'où ils firent naître de nouvelles races pour combattre les C'tan et leurs serviteurs Nécrons, mais ne livrèrent dans un premier temps que de nouvelles victimes. C'est alors qu'au fait de leur suprématie et sans plus aucun ennemi digne, les C'tan se tournèrent les uns contre les autres. Ils menèrent leur armée en s’entre-tuant dans des guerres cosmiques et en utilisant des forces au delà de toute compréhension, rasant des planètes, faisant disparaître des systèmes entiers dans des trous noirs; leurs cités n'étaient rebâties que pour être détruites à nouveaux. Victimes de leur propre nature destructrice, les C'tans se dévorèrent entre eux, et à la fin, il n'en resta plus que quelque uns, poursuivant leur guerre cosmique pendant un âge entier.

L'instrument du halo fut conçut durant cette guerre. Une arme divine terrible permettrant de sceller définitivement l'univers matériel de l'influence du Warp de tuer ou d'enfermer des dieux dans d'autres univers, et ainsi obtenir une victoire éternelle. Le C'tan qui l'a créer pensait que sa réussite était aussi certaine que ses pouvoirs démesurés qui étaient les siens, mais il n'eu pas l'occasion d'achever son œuvre car il fut tuer bien avant et l'artefact bien que achevé fut perdu. Du moins jusqu'à aujourd'hui. Raconta l'Oblitérator.

Qu’Ariman prétende être neutre, vis-à-vis des grandes puissances du Chaos, était faisable en théorie, mais, en pratique, Sélène se demandait si ça ne devait pas être lourd à porter. Les forces corruptrices du Chaos étaient très influentes, et très concurrentes entre elles. Qu’un homme puisse prétendre toutes les servir, sans jamais s’y attacher plus que de nécessaire, devait être compliqué. Sélène avait en effet des notions sur la question, qu’elle tenait de l’éducation fournie par sa mère, afin qu’elle soit une bonne Reine. Et le Chaos et les Dieux Noirs faisaient partie des enseignements qu’on lui avait appris, car il était fréquent qu’Artémis intervienne contre eux, et envoie les Amazones en mission. L’Obliterator était donc une sorte de statut hybride, sui generis, qui consistait à être un genre d’arbitre entre toutes les puissances maléfiques du Chaos.

Ceci dit, Ariman lui expliqua qu’il convoitait une sorte d’artefact très puissant, conçu par les C’tan, une très ancienne race de l’Univers, qui avait visiblement sombré dans la folie, et s’était, pendant des éons, déchirée entre elle en brassant des forces incroyables. Là, pour le coup, Sélène était séchée. Elle n’avait jamais entendu parler de cette histoire, mais elle n’avait, en soi, aucune raison de douter. La différence entre les Dieux et les hommes, c’est que les Dieux étaient issus de l’énergie primaire de l’Univers, et y retournaient quand ils mouraient. Les C’tan semblaient avoir la même origine, comme des sortes de divinités ancestrales. Et ces derniers avaient visiblement conçu une arme très puissante, le Halo, qui permettait, de ce que Sélène en comprit, de tuer les Dieux, ou de le sceller définitivement dans le Warp, une sorte de zone transitoire, liée à la matrice même de l’univers, et dont elle avait entendu par le biais d’études scientifiques tekhanes, décrivant le Warp comme un monde permettant de naviguer en-dehors des limites de l’espace et du temps, et ainsi de pouvoir rejoindre un autre bout de la Galaxie en des temps relativement courts. Cependant, le Warp n’était pas une zone neutre, et, pour concilier cette théorie avec celle des Dieux, Sélène supposait le Warp d’être tout simplement une zone primordiale universelle, là d’où les Dieux venaient... Et visiblement aussi les C’tan.

Ariman avoua l’arme incomplète, ce qui amena Sélène à hocher la tête.

« Et vous cherchez à la reconstituer ? Je suppose que cet... Cet Halo... Doit se trouver dans le temple de Nurgle, non ? »

Au moins, elle savait maintenant pourquoi tant de gens tentaient d’ouvrir ce temple. Même si le Halo était incomplet, il pourrait constituer une bonne base de recherche... Et toute arme capable de tuer les Dieux, à la supposer vraie, était nécessairement, pour Sélène, une hérésie. Était-ce pour ça, en réalité, qu’Artémis avait envoyé la Horde ici ? Pour récupérer l’Halo avant ses ennemis ? Les Olympiens comptaient-ils s’en servir pour tuer les Dieux Noirs ? Sélène n’oserait croire que Zeus et les siens s’abaisseraient à utiliser une telle arme, qui semblait, par nature, entachée de corruption... Mais elle savait aussi les Olympiens très versatiles.

En réalité, il était tout à fait possible que les objectifs de Sélène et d’Ariman se rejoignent...

- Non ! Je veux purement et simplement détruire cet artéfact avant qu'il tombe entre les mains de n'importe qui et il n'est ni au temple de Nurgle ni ici. Par contre c'est bien ici et au temple là bas qu'on peu trouver les deux moyens d'y accéder. Deux objets servant de clefs en quelques sorte et jalousement gardé. Ce sont deux objets maléfiques et cela ne m'étonnerait pas qu'ils soient responsable de la corruption ici. Dit Ariman qui haussa les épaules alors que le monte charge arriva à destination.

Le monte charge menait sur une nouvelle mine qui se transforma rapidement en caverne naturelle mais arriver à ce qui ressemble à une salle Ariman et Sélène firent deux découvertes en premier ils virent un cadavre démembré assez fraîchement. Le cadavres était une créature aux allures d'Elfes mais à la peau blanchâtre et aux dents taillé en pointes. Le cadavre portait une armure qui semblait avoir un niveau de technologies supérieure mais tout était bousiller comme ci celui où ceux qui l'avait tuer c'était acharnés dessus. Non loin du cadavre Sélène trouva une arme presque identique au dessin que lui avait montrer la naine. Le cadavre etait encore frais. La mort remontait à quelques heures. Quand Ariman vis le cadavre son visage se décomposa.

- Un Eldar noir ! Merde d'où il sort celui là ? Grinça t'il avant de reporter son attention sur le reste de la grotte.

La deuxième découverte fut pas non plus une bonne nouvelle. Il y avait des traces de pas et des excréments un peu partout et le scanner d'Ariman identifia rapidement la source. Voyant que l'arme de l'Eldar noir une catapulte suriken était en état de marche et chargé, il l'as pris pour la donner à Sélène.



- Je pense que c'est en dehors de vos principes d'employer une telle arme mais vous ferez mieux de la prendre pour vous défendre. On est en plein dans un territoire de Morlock. Dit il en baissant la voie.

Le détruire ? Voilà une information qui, en réalité, étonna fortement Sélène., Elle ne s’attendait pas à ça, de la part d’un agent du Chaos. Bien sûr, il pouvait aussi lui mentir, mais, en l’état, l’Amazone se disait qu’il y avait, dans ses paroles, un fond de vérité. En un sens, elle comprenait. S’il avait vraiment pour but de s’assurer de l’équilibre entre les forces infernales, il n’était, dans l’intérêt de personne, qu’une puissance dispose d’une arme supérieure aux autres, car ceci reviendrait à briser cet équilibre. Sélène, en tout cas, comprenait mieux pourquoi tant de gens se pressaient au marais de Tetsihéane. L’opportunité de pouvoir récupérer une arme dévastatrice attirait bien des convoitises.

Le monte-charge les conduisit dans une grotte naturelle, et, alors que Sélène commençait à sentir la présence de la magie, ils virent deux cadavres, ressemblant à des elfes… Avec une technologie très avancée. Ariman sembla surpris, identifiant l’être comme un Eldar noir. Eldar… Un terme très ancien qu’on utilisait pour désigner les elfes.

« Il semblerait que nous ne soyons pas les seuls à explorer les entrailles du manoir d’Olgierd… »

Sélène connaissait les Elfes Noirs. Ils étaient parfois confondus avec les Drow, mais, dans les faits, les Elfes Noirs étaient des renégats, là où les Drow étaient plutôt des elfes souterrains. Les Elfes Noirs avaient renié les croyances elfiques pour servir les forces obscures du Chaos, délaissant l’harmonie et la sagesse des elfes au profit de la haine et de la vengeance. Ils étaient extrêmement dangereux, sournois, bien renseignés… Et, visiblement, dotés d’armes futuristes. Ariman comprit qu’il s’était battu contre une horde de mutants, les Morlocks, et lui confia son arme.

« Hum… »

Sélène l’attrapa, et vérifia son fonctionnement.

« Ne vous méprenez pas, Ariman, la Horde n’est pas contre l’utilisation d’armes à feu. En fait, nous considérons que toute arme peut être utile, mais il est plus facile d’avoir une épée que des pistolets sur Terra. »

Il existait néanmoins bien des Amazones ayant des armes à feu, comme Cynna, qui les attendait à l’orphelinat. L’arme du mort était bizarre, une sorte de fusil doré qui lançait des shurikens.

Ils étaient dans une grotte, avec de multiples conduits étroits le long des murs et du plafond.

« Ils sont là… Ils nous observent, ils attendent le moment propice… »

L’attaque allait venir de tous les côtés.

- Je pense aussi ! Dit Ariman qui braqua une arme vers une grotte alors que les Morlock firent enfin leur apparition.

Les Morlock était des créatures affreuses. Aussi grand qu'un humain les Morlock était une créature verdâtre à gros ventre aux dents mal definie et à la chevelure décolorée. Malgré leur embonpoint leurs bras et leurs jambes étaient tout en muscles et étaient armés d'armes primitives rudimentaire comme des haches en os ou en pierre, des épieux et des gourdins.



Ils étaient horriblement nombreux car ils ne déboulèrent pas d'un passage mais de plusieurs. Ariman et Sélène se retrouvèrent littéralement encerclés par la meute qui semblait en colère mais qui hésitèrent à attaquer à cause de la taille de l'Oblitérator. Au bout d'un instant à se regarder en chien de faillance l'un des Morlock se détacha du groupe et se mis à parler ou plutôt grogner un charabia incompréhensible que ni l'Oblitérator ni l'Amazone ne comprirent.

- Bizarre on dirait que ses primitifs essayent de communiquer. Dit Ariman qui ne compris pas un traitre mot de ce que disait le Morlock.

En terme général Ariman avait l'habitude de tirer en premier et discuter ensuite mais dans l'état où il se trouvait il avait quand même le bon sens de comprendre qu'il n'était pas en position de force. Ariman tenta alors de répondre dans les langues qu'il connaissait. En commun en premier, ensuite en utilisant la langue noire un alphabet commun au chaos, en gobelinoide ensuite. Ce fut que lorsque qu'il s'adressa en abysal que le Morlock eu une réaction et s'adressa à Ariman.

- Apparemment nous sommes en train d'empiéter sur leur territoire et que nous sommes pas les premiers. Ce Morlock là comprend un peu l'abysal d'après lui si ils nous attaquent pas tout de suite c'est qu'on est différents de ceux qui leur cause des ennuis en ce moment. Il nous demande de nous rendre et les suivre. Dit Ariman à Sélène.

Les Morlocks étaient des sortes d’Orcs chevelus, d’une laideur repoussante, formant une sorte de société primitive. Il était assez rare de les rencontrer, en réalité. Pour Sélène, ils étaient une résurgence des temps préhistoriques, ce qui signifiait que, sans être des animaux, ils étaient loin d’être intelligents. Comment est-ce que des Morlocks avaient pu se retrouver ici, c’était une grande question, mais Sélène n’eut pas trop l’occasion de se la poser.

Ils arrivèrent de partout, en quelques secondes, et l’Amazone pointa vers eux son fusil, prête au combat... Mais, si les monstres grognaient et sifflaient, ils n’attaquaient pas, formant, autour d’elle et de l’Obliterator, un large cercle. Ils brandissaient des armes ancestrales, essentiellement des bouts de bois, des cailloux, des rochers... Sélène restait prudente, bien entendu, mais Ariman lui expliqua rapidement qu’ils ne les attaquaient pas, parce qu’ils étaient impressionnés par eux. Peu à peu, les Morlocks cessèrent de grogner, et l’un d’entre eux se mit à leur parler, les invitant à les suivre.

Silencieuse, Sélène fronçait les sourcils. Ils étaient vraiment très laids, les pauvres, mais elle savait aussi que, à eux deux, ils n’avaient aucune chance contre ces trucs. De plus, s’ils habitaient ici, ils pourraient peut-être leur donner des indications, notamment sur l’emplacement du laboratoire d’Olgierd, laboratoire qui, après tout, était toujours la cible de Sélène.

« Et bien... Autant suivre leur invitation, mais au diable si je me sépare de mon épée... Je me méfie des hommes à la mentalité préhistoriques. »

Néanmoins, se débarrasser du fusil ne la dérangeait pas, car, si les Amazones pouvaient se battre avec des armes à feu, par commodité, Sélène préférait quand même son épée. Elle jeta donc le fusil au sol, et attendit donc.

Elle ne parlait pas le Morlock, elle.

Ariman traduisit et le Morlock fit signe de le suivre. Par chance il ne réclama pas les armes, par contre Sélène et Ariman furent solidement escortés au travers les galeries.

Alors qu'ils avançaient dans le dédale de tunnels taillés grossièrement l'Oblitérator se mis à réfléchir sur la présence de Morlock ici.

- Vu que ce sont des créatures des souterains creusant des tunnels j'ai l'impression que c'est par accident qu'elle ce sont établis ici. À mon avis si elle travaillaient pour Olgierd on serait mort à l'heure qu'il est. Olgierd ne doit pas contrôler toutes les strates de sa demeure. Méfiance quand même j'ai déjà eu affaire aux Morlock plusieurs fois et leur organisation ainsi que le fait qu'ils utilise des armes et des outils n'est pas vraiment à ce que on peu s'attendre. J'ai dans l'idée qu'ils ont peu être un chef plus évoluer qu'eux. Dit il à Sélène.

Au bout d'un quard d'heure de route Ariman et Sélène arrivèrent dans une vaste salle où se dressait un village plus ou moins primitif mais aussi un fort. Là rien à voir avec les construction primitive. Le fort semblait être de la solide construction dont les pierres semblait provenir de la salle même. Ariman remarqua qu'un lac de lave semblait alimenter la construction en énergie et en chaleur. Cela ressemblait assez à du travail de nains, d'Azer ou de Duregar. Par contre l'infrastructure de la forteresse même faisait plus penser à une architecture Drow.



Le  village quand à lui n'était pas seulement habité de Morlock il y avait d'autres créatures vivant en ses lieux.

En plus de Morlock il y avait des Myconides.



Des Mephites.



Quelques Azers ce qui confirma à Ariman l'origine de ce qui alimentait ce château en énergie.



Enfin des créatures assez apparenté aux Drider sans en être. De plus petites tailles mais aux mains anormalement grandes et pourvus d'un exosquelette.


http://g.e-hentai.org/s/59773a09b6/680012-32

En fait c'était toute une communauté d'habitants souterrain qui vivaient en ses lieux et faisait du commerce. Impossible qu'ils soient affilié avec Olgierd et sa maison. Cette communauté devait squatter cette grotte où alors leurs tunnels se sont relier accidentellement aux mines dans les strates souterainne du manoir.

Une fois arrivé prêt du fort un des Morlock frappa à un gong sur une estrade et s'en allèrent en plantant là Ariman et Sélène. Les lourdes portes s'ouvrirent et une de ses créatures ressemblant aux Drider mais avec une tenue de servante et deux femelle Firbolg de feu de plus de 3 mètres de haut lourdement armée et armurée.



La servante fit une révérence.

- Bienvenu au refuge Fitch. Qui dois je annoncer ? Demanda t'elle dans un commun avec un léger accent.

- Heu ! Seigneur Ariman le déchu. Répondit Ariman qui laissa Sélène se présenter et une fois la presentation fait il dit plus bas à Sélène.

- Fitch ce serait pas le nom d'un de ses trois avocat nains qui ont ruiner Olgierd ? Demanda t'il à l'Amazone.

« En toute honnêteté, je n’ai pas le sentiment qu’Olgierd contrôle quoi que ce soit dans sa demeure... »

Les Morlocks avaient dû creuser pour venir ici. Néanmoins, Sélène était d’accord avec cette armure géante. Les Morlocks étaient des êtres très primitifs. Quelqu’un devait forcément les diriger pour qu’ils puissent être si organisés. Le duo s’avançait dans des galeries, parfois étroites, surtout pour Ariman. Plus ils marchaient, et plus Sélène prenait conscience de l’épaisseur de ce réseau souterrain, lui rappelant certaines histoires et légendes qui circulaient sur ces grottes souterraines, où on pouvait y passer des jours et des jours, alors qu’elles ne faisaient que quelques kilomètres. Est-ce qu’elle était éloignée de ses sœurs, ou non ? Sélène était une femme forte et fière, mais elle ne pouvait néanmoins, malgré tout, s’empêcher de ressentir une certaine forme d’inquiétude. Elle s’inquiétait pour ses sœurs.

Puis le groupe arriva, au bout d’une galerie, face à un spectacle... Inattendu. La galerie, en effet, les amena devant une sorte de très grande cavité rocheuse, avec une ville qui avait poussé en son sein, près de rivières volcaniques qui servaient visiblement à alimenter un imposant fort bâti au fond de la vaste grotte. Tout ceci rappela à Sélène les cités drows situés dans l’Outremonde, des grottes gigantesques situés très profondément sous Terra, et où vivaient les Drows.

Il y avait des créatures de tout genre, et Sélène fut sûre que cet endroit devait être un avant-poste de l’Outremonde, ce qui signifiait que le Portail avait vraiment dû les emmener très profondément sous terre.

Le groupe traversa le village, Ariman et Sélène attirant bien des regards. Les humains étaient généralement peu appréciés des habitants de l’Outremonde, qui étaient un peu les rebuts de Terra, le contact entre les habitants de la surface et les autres se faisant généralement par le biais d’armées lourdement armées et n’ayant guère envie de discuter.

Elle vit donc un marché hirsute, puis, ensuite elle arriva devant la porte du fort, où le duo eut la surprise de voir deux espèces de géantes enflammées s’approcher. Visiblement les gardes du fort.

« Sélène, Princesse des Amazones. »

La femme leur expliqua qu’ils étaient arrivés au refuge Fitch, nom qui évoqua quelque chose à Ariman, qui en fit rapidement la remarque à Sélène. Fronçant les sourcils, cette dernière se mit à réfléchir, et se rappela alors le message...

« Fitch, Brochs, Goldman... Les Huissiers de Justice... »

Simple coïncidence ?

« Laissez, les filles... Bon Dieu, pour une fois que ces abrutis de Morlocks nous amènent autre chose que des rats morts ou des goules, on ne va pas les chasser ! »

Les Firbolgs s’écartèrent silencieusement, et les portes s’ouvrirent, révélant un drôle de personnage, au visage austère, et avec une pipe à la main.

« Je m’appelle Amadeus Fitch. »

Étrangement, il regardait surtout Sélène, tout en tirant sur sa pipe, puis observa ensuite Ariman, en fronçant les sourcils.

« Aux dernières nouvelles, les Amazones ne fricotaient pas avec les forces du Chaos...
 -  Et c’est toujours vrai. Ariman et moi ne sommes pas alliés, nous avons un ennemi commun. »

Amadeus tira sur sa pipe, visiblement soupçonneux.

« Moui... Mais bref. Vous savez ce qui me manque le plus du monde de dessus, depuis qu’Olgierd m’a banni ici ? Partager du rhum avec quelqu’un. Ces abrutis de Morlocks sont incapables d’en boire correctement. Et je sens que vous avez une histoire à me raconter. Alors, remuez vos culs... Surtout vous, l’Amazone. Voir des culs de femmes, ça m’avait manqué, aussi... »

Un peu décontenancée, Sélène le regarda, sans savoir jusqu’à quel point ce drôle de nain était sérieux... Ou non.