Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

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Matthieu Silvertooth

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    Lenn Silvercoat est devenu un puissant esclavagiste de Nexus après avoir passé un pacte avec le Diable. Quand il a refusé d'honorer sa part du contrat, le Diable l'a transformé en loup-garou.
    Aujourd'hui revenu à la vie en tant que Matthieu Silvertooth, il s'efforce de réparer les erreurs de son passé et de ne plus commettre les mêmes erreurs.
Depuis le début de sa carrière d'esclavagiste, Lenn avait eu à faire à toutes sortes de personnages durant ses transactions. Qu'ils soient acheteurs, vendeurs, achetés ou vendus, chacun d'entre eux lui avait fait une impression unique. Mais aucune des personnes qu'il avait rencontré ne lui avait fait une impression aussi forte que Melinda Warren. La dame, née dans une famille d'aristocrates d'Ashnard, avait eu le malheur de vivre avec un père et un frère cruels et violents, qui passaient leurs journées à la battre et à l'humilier. Pourtant, elle n'était pas du genre à se laisser abattre : la preuve, elle avait eu la force de reprendre les affaires de son père après qu'une des rivales de ce dernier ne le fasse tuer, et de soumettre son frère à sa volonté. Elle a fait fleurir son harem, jusqu'à étendre ses activités au-delà des frontières d'Ashnard, et à quitter le royaume pour aller s'installer sur Terre. Audacieuse, affirmée, forte, intelligente, et en plus vampire... Lenn voyait cette femme comme la meilleure personne avec qui il ait jamais pu faire affaire. Même quand il ne la voyait pas, il lui envoyait une lettre tous les mois et des présents pour son anniversaire, comme des bijoux ou de nouveaux esclaves pour son harem. Elle et lui avaient établi une relation des plus amicales, bien que la dame semblait toujours un peu distante de lui.

Trois semaines auparavant, il lui avait envoyé une lettre en disant qu'il souhaitait la revoir, et aussi qu'il souhaitait discuter d'une transaction. Il reçut une réponse positive de la part de la dame, et s'empressa alors de préparer son départ. Parti de sa demeure de Nexus, il lui fallut plusieurs jours de voyage avant que sa diligence n'atteigne finalement Ashnard, et la demeure de Melinda. Du moins, sa demeure dans ce royaume, puisqu'elle vivait principalement sur Terre, mais il avait tenu à la rencontrer ici, la Terre étant peu accueillante envers les lycanthropes. Lenn descendit de sa diligence avec les quatre esclaves amenés pour être vendus à Melinda, et deux de ses gardes loups-garous, des membres de son armée privée, les meilleurs gardes qu'il était possible d'avoir à condition de savoir les contrôler. Il prit une grande inspiration : c'était la première fois qu'il allait voir Melinda depuis qu'il avait vieilli en apparence... et qu'il devait en permanence lutter contre la bête sommeillant en lui. Après quelques instants d'hésitation, il eut finalement le courage de frapper à la porte et de s'annoncer. Deux esclaves lui ouvrirent après avoir appelé leur maîtresse. Lenn pénétra dans la demeure, et vit Melinda à l'entrée. Elle portait une magnifique robe dorée et ample, avec des motifs verts. Le simple fait de la voir rendit Lenn heureux. Il alla la rejoindre, lui prit la main qu'elle lui tendait et la baisa.

« Dame Melinda. C'est un plaisir de vous revoir enfin. »

Bien qu'ils soient amis, Lenn traitait Melinda comme si elle était au-dessus de lui dans la société. Il éprouvait pour elle un respect immense, la voyait comme une reine. Et de ce fait, la traitait en tant que telle. Mais à présent, il se sentait plus proche d'elle, maintenant qu'il n'était plus vraiment humain.

Ils marchèrent à travers les couloirs, se dirigeant vers la salle de réception. Melinda fit quelques remarques sur la nouvelle apparence de Lenn.

« Je ne suis âgé que d'apparence, madame. A l'intérieur, je suis toujours le fougueux jeune homme que j'étais avant toute cette histoire. »

Ce n'était un secret pour personne que Lenn avait passé un pacte pour obtenir sa richesse, bien qu'officiellement, c'était avec un ''puissant sorcier''. Et que c'était ce ''sorcier'' qui l'avait maudit en lui prenant son apparente jeunesse. Mais peu de gens étaient au courant de la vérité, savaient pour l'autre partie de la malédiction... et encore moins avaient survécu pour en parler.
A cet instant, la bête lâcha un rugissement, que Lenn contint tant bien que mal. Melinda n'était pas au courant pour son état, et il voulait tout faire pour que cela reste ainsi.

« Elle ne doit l'apprendre à aucun prix. Je ne supporterai pas qu'elle me voit ainsi. »

Une fois devant la porte de la salle de réception, les gardes de Lenn et les domestiques de Melinda attendirent à l'extérieur : seuls les invités de marque de la dame vampire pouvaient partager un repas avec elle. Lenn donna ses ordres à ses gardes, puis alla rejoindre Melinda.

A l'intérieur de la salle se trouvait une petite table, faite pour accueillir un maximum de quatre personnes en même temps. Melinda alla s'asseoir à un bout de la table, Lenn à l'autre, et les domestiques commencèrent à apporter les plats. Du plus ordinaire au plus raffiné, Lenn savoura chacun des mets qui passèrent dans son assiette. Mais avant tout, il savourait la présence de son amie Melinda. Était-elle aussi heureuse que lui à cet instant ? Impossible de le savoir.

Ce dîner était à l'image de la relation entre ces deux êtres : simple, chaleureux, sans fioriture, mais néanmoins élaboré, pour honorer les rangs sociaux de Lenn et de Melinda. Ils parlèrent de tout et de rien. La situation était on ne peut plus calme. Comment aurait-elle pu dégénérer ?
« Modifié: dimanche 31 janvier 2016, 15:03:09 par Lenn Silvercoat »

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 1 mercredi 11 mars 2015, 01:33:34

L’esclavage n’était pas un milieu qu’on pouvait résumer comme un affrontement entre, d’un côté, les esclaves, et, de l’autre, les esclavagistes. Ce point de vue était extrêmement caricatural, et très réducteur, négligeant la réalité sociale. L’esclavage restait un milieu extrêmement concurrentiel, dans lequel énormément d’entrepreneurs se lançaient. Avec la guerre qui faisait rage entre Nexus et Ashnard, le nombre de prisonniers de guerre avait explosé, entraînant une hausse colossale du nombre d’esclaves, un phénomène que la crise économique à Nexus avait encore renforcé, avec certains débiteurs qui, pour honorer leurs créanciers, n’hésitaient pas à signer des conventions de servage. Cependant, les esclavagistes n’étaient pas tous riches. C’était un milieu très concurrentiel, et beaucoup d’esclavagistes fermaient boutique, oubliant le fait que l’esclavage était avant tout une activité d’investissement et d’amortissement sur la durée. Les premières années, il fallait se serrer la ceinture, car il fallait énormément investir : les esclaves coûtaient cher, que ce soit l’achat initial, ou encore leur éducation. Les esclaves récalcitrants étaient maintenant un important problème pour beaucoup d’esclavagistes, et ce d’autant plus que les particuliers n’hésitaient pas à porter plainte pour abus de confiance et escroquerie, donnant lieu à de fortes condamnations judiciaires. Mélinda savait que, de plus en plus, les esclavagistes cherchaient à se constituer un réseau, tâche d’autant plus difficile qu’on pouvait tout à fait tomber sur quelqu’un qui s’associait avec vous uniquement dans le but de vous broyer sur place, d’en savoir plus sur votre commerce, et qui chercherait discrètement à débaucher tous vos clients afin de vous laisser sur le carreau. C’était pour cette raison que Mélinda choisissait avec soin les alliés de son Empire commercial. En l’état, elle avait ainsi fait une alliance avec les jumelles Karistal, d’autres Ashnardiennes, ainsi qu’avec Evangeline, une puissante femme d’affaires se trouvant du côté de Zon’Da et du fameux Royaume Terranide... Et Lenn Silvercoat.

Cet homme avait connu un destin assez impressionnant. Il avait été un Ashnardien en disgrâce qui, suite à un pacte avec un puissant magicien, avait hérité d’une fortune importante sur Nexus, du domaine d’un esclavagiste nexusien qui lui avait confié toutes ses terres, avant de mourir. Mélinda ignorait précisément le passé de cet homme, Lenn n’ayant jamais insisté dessus, et à raison... Si le meurtre qu’il avait commis était découvert, il risquait d’être poursuivi. En soi, tuer une esclave ne l’amènerait pas à être condamné, maintenant qu’il était un homme influent, mais il risquait, à tout le moins, de payer des dommages-intérêts. Dans tous les cas, Lenn s’était rapproché d’elle depuis Nexus. Il avait appris que la vampire Warren cherchait à étendre son activité, et qu’elle peinait à ouvrir une succursale à Nexus, notamment en raison de la guerre. Or, Nexus était un marché d’esclaves massif, et Mélinda avait envie d’y installer quelque chose de fixe et de fiable, plutôt que ce qu’elle faisait actuellement, et qui reposait en grande partie sur la chance et sur le hasard. Lenn avait proposé de se rencontrer, afin de discuter d’un accord, et Mélinda avait accepté.

Elle se tenait dans son salon, attendant la venue de ce dernier. Lenn lui avait déjà offert plusieurs esclaves, et Mélinda avait été flattée. Sincèrement, la petite vampire ne pensait pas que sa réputation irait jusqu’aux terres nexusiennes, et tout cela était prometteur pour elle. Après tout, outre l’extension de ses activités commerciales, elle cherchait surtout à recréer l’ancienne dynastie familiale des Warren, en créant un clan vampirique. C’était ambitieux et risqué, ce dont elle avait pleinement conscience, mais, parfois, il fallait savoir voir grand. Lenn arriva donc, et Mélinda le salua, appréciant son amabilité... Et nota rapidement que son sang n’était pas totalement humain.

*Curieux...*

En tant que vampire, Mélinda disposait d’une sorte de sixième sens, qui lui permettait de sentir les groupes sanguins autour d’elle. Et, à partir de là, elle pouvait aussi déterminer la nature de l’espèce concernée. Mélinda marchait donc lentement, laissant Lenn la suivre, jusqu’à une salle de réception, avec une table à manger.

« J’espère que votre séjour ici vous comblera, Monsieur Silvercoat... »

Les plats arrivèrent, et une femme approcha... Une esclave, que Mélinda arrêta.

« Monsieur Silvercoat... Reconnaissez-vous cette femme ? »

C’était une belle blonde qui, comme Mélinda le lui indiqua, répondait au nom de Catherine. Elle avait été offerte à Mélinda il y a quelques années, où elle était encore une jeune femme. Catherine avait depuis lors bien poussé, et portait une élégante tenue, rose et pulpeuse, avec du maquillage sur le visage. La main de Mélinda caressa le dos de Catherine, jusqu’à se poser sur ses fesses, faisant rougir l’intéressée, qui se mordilla les lèvres en couinant lentement.

« N’est-ce pas une plante qui a magnifiquement bien poussé, Lenn ? »

Catherine était relativement timide face à d’autres personnes que Mélinda, qu’elle considérait comme sa véritable Maîtresse.

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 2 mercredi 11 mars 2015, 21:50:32

Lenn était enchanté de ce repas, tout comme il était enchanté de revoir Melinda. Ils discutèrent principalement du projet de cette dernière d'ouvrir une succursale à Nexus. La dame vampire souhaitait étendre son activité et son influence jusque dans la ville-état, mais le contexte actuel, en particulier la guerre entre Nexus et Ashnard, ne le permettait pas sans une aide extérieure. C'est aussi pour cela que Melinda avait accepté cette rencontre : elle comptait sur l'aide de Lenn, un puissant esclavagiste de Nexus, pour la soutenir dans son objectif. Lenn était content de pouvoir l'aider, même si la dame continuait de le voir comme un "fan" plus que comme un ami.

« Comme je vous comprends, Dame Melinda. Pour qui connaît ses rouages, Nexus est une mine d'or. Des milliers d'esclaves y transitent chaque mois, le marché est en permanent changement et chaque jour apporte ses lots de gains et de pertes, ce qui fait que seul les plus intelligents des marchands d'esclaves et des esclavagistes peuvent y survivre. Personnellement, je pense que si j'avais hérité de mon empire ailleurs que sur Nexus, je ne serai pas devenu ce que je suis aujourd'hui. »

C'est ainsi que l'on s'impose à Nexus : on domine le marché, ou c'est lui qui vous domine... et ensuite, vous détruit. Et Lenn le savait mieux que personne. En marchand d'esclaves rusé, ambitieux et sans scrupules, il avait su se débarrasser de tous ses adversaires. Mais depuis que le Diable l'avait maudit, sa nouvelle attitude avait causé une perte de vigueur dans ses affaires, lui qui n'osait plus agir de manière agressive, par crainte de faire un faux pas... et que sa fureur ne le dévore. Absorbé dans ses pensées et ses inquiétudes, il n'avait même pas remarqué que Melinda lui parlait.

Quand il redescendit finalement sur Terre, Melinda lui présentait une esclave se tenant à côté d'elle. La dame vampire indiqua que cette servante répondait au nom de Catherine, une esclave qu'on lui avait offert il y a quelques années. Elle était habillée avec une élégante tenue rose et maquillée comme une poupée. Lenn avait connu Catherine quand elle avait commencé à travailler dans le harem de Melinda et qu'elle n'était qu'une jeune fille. Mais aujourd'hui, elle était une vrai femme, et il ne restait pas insensible à son charme.

« Catherine ? C'est toi ? Bon sang, c'est à peine si je t'aurais reconnu. La dernière fois que je t'ai vue, tu étais un bourgeon en floraison. Et maintenant... regarde toi. »

Catherine était très timide et restait collée à Melinda, regardant avec de petits yeux à moitié fermés cet invité de marque de sa maîtresse. Pendant que Lenn l'observait, Melinda passa sa main sur le dos de son esclave, allant jusqu'à ses fesses, ce qui fit couiner Catherine. Lenn, en voyant ce spectacle, commença à se sentir fébrile. Même s'il avait l'air d'un vieillard, il avait encore la forme de ses vingt ans. Et quel jeune homme de vingt ans n'aurait pas été intéressé par la vue de deux belles femmes se faisant des caresses ? Pourtant, il faisait tout pour se détacher de ce spectacle alléchant, pour oublier l'excitation qu'il ressentait : le loup qui dormait en lui profitait de la moindre pulsion non contrôlée pour se réveiller et se laisser aller au meurtre.

« Tu ne pourras pas me retenir éternellement. Tôt ou tard, je me réveillerai... »
« Je ne le permettrais pas. Pas tant que je serai chez elle... »

Il parvint à contrôler son désir, mais son attitude n'avait pas échappée aux yeux de Melinda et de Catherine. Lenn essaya de les convaincre que tout allait bien, mais les dames avaient déjà un doute. Pour tenter de dissiper les questions, il changea de sujet.

« Dame Melinda, ce repas était fameux. Et si nous allions discuter plus sérieusement de nos affaires ailleurs ? »

Lenn et Melinda quittèrent la salle à manger pour se rendre dans le grand salon de la maison. La pièce était décorée de draperies rouge-sang, de cadres avec des photos à l'intérieur et de tableaux accrochés aux murs. Au centre du salon, un feu crépitait dans la cheminée. Dans un coin, les deux gardes de Lenn et les quatre esclaves amenés pour Melinda attendaient, silencieux. La dame vampire et son invité prirent place dans des fauteuils face-à-face.
« Modifié: mercredi 11 mars 2015, 23:38:59 par Lenn Silvercoat »

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 3 dimanche 15 mars 2015, 01:54:17

La belle Catherine était effectivement très timide. C’était une petite et fragile poupée, qu’on appréciait en tant que tel. Mélinda lui massait les fesses, et vit que Lenn était loin d’y être insensible. Chez lui, il y avait quelque chose de curieux, quelque chose de troublant dans son sang, et le meilleur moyen de le réaliser, c’était de l’exciter. Sous l’excitation sexuelle, le sang s’emballait, et il était alors plus facile de le comprendre, d’en saisir la nature profonde. Catherine était une femme belle. Quand Mélinda l’avait récupéré, elle l’avait vu, et elle l’avait lentement éduqué. Sa virginité, Catherine l’avait perdu à ses 16 ans, entre les mains et sur les cuisses de sa Maîtresse, après plusieurs années d’apprentissage visuel et tactile. Mélinda formait lentement ses esclaves, afin d’en faire de bonnes prostituées. Pas de viol sauvage, mais une formation longue et approfondie, où l’idée était de démystifier le sexe, d’atténuer l’importance qu’une relation sexuelle avait. Elle les formait, sexuellement parlant, en leur montrant des scènes de sexe, en direct, attisant leur appétit voyeuriste. Sur ce point, Mélinda était talentueuse et expérimentée, et Catherine avait été bien formée. Elle avait conservé sa timidité, et celle-ci était d’autant plus forte que Lenn avait été son premier Maître, et avait donc impacté sur cette dernière.

« Il a envie de te faire l’amour, Catherine... sussurra-t-elle dans le creux de son oreille, la faisant rougir.
 -  Vou... Voulez-vous que je le fasse, Maî... Maîtresse ?
 -  Pas encore, ma belle... »

Lenn fit une brève absence, avant de revenir parmi l’assistance. Ils avaient fini de manger, et ils se rendirent ensuite dans un petit salon, à côté. C’était bien l’établissement d’une vampire, avec les grands tableaux, où on pouvait voir le buste de Mélinda, ou d’autres personnes. La famille Warren avait été massacrée il y a des années, mais Mélinda, quand elle le pouvait, avait conservé des tableaux de ses ancêtres. Il y avait notamment un tableau de sa mère, et on pouvait voir à quel point Mélinda lui ressemblait. Elle avait les mêmes yeux verts profonds, une chevelure similaire, et la seule chose qui, véritablement, différenciait la mère de la fille, c’était le corps plus âgé de sa mère... Après tout, cette dernière n’avait pas été transformée en vampire, elle, et n’était pas figée à conserver éternellement l’apparence physique qu’elle avait au moment de sa transformation.

Mélinda vit les quatre esclaves de Lenn, quatre belles hommes qui étaient presque tous nus, ne portant que des colliers autour du cou et des culottes en cuir. Des hommes aux torses glabres, bien bâtis, avec des pectoraux saillants, et qui venaient tout droit de Nexus, ce qui amena Mélinda à repenser aux affaires. Catherine alla chercher une bouteille de vin pour Lenn, et remplit sa coupe en étant près de lui, lui offrant une vue magistrale sur son décolleté. Elle offrit ensuite à Mélinda une bouteille de sang, et Mélinda lui demanda de rester à côté d’elle, et de lui masser les épaules.

« B-Bien, Maîtresse... »

Elle posa ses mains sur ses épaules, et commença à les remuer. Mélinda, elle, but un peu de sang, puis reposa son verre à pied sur la table, et croisa ses belles jambes blanches, observant ensuite son interlocuteur.

« Vos esclaves ont l’air... Très appétissants. Mais vous savez comment les affaires fonctionnent, M. Silvercoat, n’est-ce pas ? J’ai besoin d’une démonstration sur l’efficacité et la qualité des produits... Alors, je pense que chacun d’eux devrait coucher avec Catherine, et, s’ils jouissent avant de la faire jouir, je ne prendrais pas ceux qui échoueront. Qu’est-ce que tu en dis, Catherine ? Tu as envie de te faire défoncer par ces quatre beaux mâles ? Qui sait... S’il te reste encore un peu d’énergie après, M. Silvercoat pourrait venir choisir de t’achever lui-même... »

Et, en disant cela, Mélinda souriait, à nouveau, malicieusement.

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 4 lundi 16 mars 2015, 19:58:53

Une fois installé dans le fauteuil, Lenn observa Mélinda avec beaucoup d'attention. Depuis qu'il était arrivé, il faisait tout pour refouler ses pulsions bestiales et ne pas laisser le loup-garou se libérer, sachant très bien que faire un carnage dans la maison d'une esclavagiste ashnardienne aussi puissante qu'elle était l'assurance qu'il serait mort avant la fin de la journée, de la main de la garde, de Mélinda ou même de la sienne. Pourtant, depuis que Catherine était arrivée, Lenn sentait que quelque chose d'étrange se tramait autour de lui. Comme si Mélinda faisait tout pour révéler sa vraie nature, celle qu'il s’efforçait de garder caché. Mais pourquoi voudrait-elle une chose pareille ? Incapable de croire que Mélinda puisse être animée de mauvaises intentions à son égard, Lenn oublia ces craintes pour reprendre leur conversation à propos des affaires.

Catherine vint lui verser une coupe de vin, lui offrant au passage une magnifique vue sur son décolleté. Pour contrôler ses désirs face à cette vue alléchante, Lenn se plongea dans ses souvenirs. Il remonta à l'époque où il avait rencontré Catherine.
Un homme endetté auprès de l'esclavagiste lui avait offert cette belle jeune fille de 15 ans pour solder ses crédits et ne pas servir de repas aux gardes lycanthropes. Quand Lenn obtint la propriété de Catherine, il fut tout de suite très attiré par sa beauté simple mais délicieuse, son attitude respectueuse et obéissante, mais surtout par la pureté de sa présence et l'innocence qui brillait encore dans son regard. En lui, la bête hurlait comme un loup hurle à la lune, tentant d'influencer son esprit pour qu'il fasse de Catherine sa nouvelle proie. Mais Lenn fit usage de toute sa résistance pour lutter contre la bête : pour lui, une aussi belle créature ne méritait pas de perdre sa virginité aux mains d'une bête sauvage qui aurait pu la déchiqueter pendant qu'elle lui faisait l'amour. Mais il savait que, tôt ou tard, il ne pourrait plus lutter, et que le monstre allait s'éveiller pour prendre Catherine. C'est pourquoi il dut se résoudre à offrir cette dernière à son amie Mélinda Warren, en sachant très bien qu'elle serait transformée en esclave sexuel pour le harem de la dame vampire. Mais il était convaincu qu'il valait mieux lui offrir cette vie qu'une mort atroce entre ses mains de loup-garou.
Il revint au présent, observa Catherine, et réalisa la terrible exactitude de ses anciennes pensées : aujourd'hui, Catherine n'avait plus de son enfance que sa timidité. Hormis cela, elle était une vrai femme, sûrement déniaisée par Mélinda depuis longtemps, qui ne vivait plus que pour servir sa maîtresse, peu importe ce qu'elle lui demandait. Il éprouva une certaine tristesse à la voir ainsi, mais il ne regrettait rien : s'il l'avait gardé, elle serait morte.
Lenn ne touchait pas à sa coupe, se tenant à distance de toute forme d'alcool, car cela lui embrouillait l'esprit, et il se devait de rester lucide. Mélinda savoura une gorgée de son verre rempli de sang, puis, tandis que Catherine lui massait les épaules, croisa ses jambes avant d'expliquer à son invité comment elle comptait juger de la qualité de sa marchandise.

Lenn sentit son sang bouillir dans ses veines en entendant sa collègue esclavagiste. Faire coucher Catherine avec ces quatre hommes ? Ne prendre que ceux qui la feront jouir avant qu'ils ne jouissent ?

« Qui sait... S’il te reste encore un peu d’énergie après, M. Silvercoat pourrait venir choisir de t’achever lui-même... »

Mélinda ne prit même pas conscience que ce fut l'exactitude de ses paroles qui acheva Lenn. S'il regardait ses quatre esclaves satisfaire Catherine, il savait qu'il ne lui faudrait pas longtemps avant de perdre le contrôle, qu'il se transforme en loup-garou et qu'il ne fasse sauvagement l'amour à Catherine, avant de la tuer tout aussi sauvagement.

« Dame Mélinda, je comprends vos exigences, mais je ne pense pas que Catherine puisse supporter les assauts répétés de ces quatre mâles. »

Une échappatoire ! Il était impératif de trouver une échappatoire.

« Voyez vous, ces hommes ont été formés par les meilleurs dresseurs sexuels de mon domaine. Chaque jour, ils ont été poussés au bout de leurs limites, aussi bien physiquement que psychologiquement, pour en faire de véritables sextoys vivants. Ils sont obéissants, énergiques, vigoureux, et surtout, ils ne jouissent jamais avant que leur maîtresse ne les y autorise, sauf quand l'impératif naturel les y oblige. »

Mélinda dressait ses esclaves avec patience et délicatesse. Lenn faisait de même avec les femmes de son domaine, mais était bien plus dur avec les hommes. Pour lui, un bon esclave sexuel masculin doit être fort physiquement et faible émotionnellement.

« De nombreuses femmes sont passées entre leurs mains expertes, et chacune d'entre elles a joui au moins trois fois avant que les esclaves ne craquent et ne puissent plus se retenir de jouir à leur tour. Je ne connais aucune individu de la gente féminine qui puisse trouver une raison de s'en plaindre. Si ce n'est, peut-être, qu'ils sont trop bons dans leur domaine.
Et puis de toute façon, vous ai-je déjà vendu ou offert des esclaves qui vous ont déçue ? »


Malgré la grandeur du discours de Lenn, Mélinda sentait bien qu'il cherchait à l'endormir, à éluder sa demande, à cacher ses véritables motivations. Alors elle resta sur sa position, qu'elle ne prendrait pas ses esclaves avant qu'ils n'aient prouvé leur efficacité.
Lenn ne disposait pas du fameux sixième sens des vampires, mais il était néanmoins doté d'un puissant odorat, propre aux loup-garous, bien plus puissant que celui d'un chien pisteur. Et l'odeur que dégageait la dame en face de lui... était l'odeur de la malice. Il n'y avait plus aucun doute possible à présent : la vampire voulait réveiller le loup-garou. Plus aucune porte de sortie ne s'offrait à lui, il dut donc se résoudre à l'inévitable : un malheur allait avoir lieu très bientôt. Mais il comptait bien tout faire pour l'en empêcher. Il fit signe à ses gardes de le rejoindre, puis leur murmura des ordres avec sa voix de loup-garou.

« Restez vigilants. Si je montre des signes de défaillance, sortez moi d'ici immédiatement. »

Les gardes acquiescèrent. Il les renvoya et se tourna vers Catherine. Elle dégageait une fragrance d'odeurs mêlées... l'odeur de la peur, de la soumission et de l'excitation. Elle ne voulait pas coucher avec ces quatre hommes, mais elle se savait obligé d'obéir à sa maîtresse, même si elle devait agir contre sa propre volonté. Et son dressage d'esclave sexuel la faisait déjà mouiller sur place en imaginant ce que ces hommes allaient lui faire.

« Pauvre enfant. »

Lenn se tourna vers Mélinda.

« Très bien, faisons comme vous l'entendez. Y a-t-il un endroit où vous souhaitez les amener, où voulez-vous faire ça ici ? »

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 5 lundi 23 mars 2015, 01:20:24

Pendant un temps, Lenn refusa de se prêter à ce petit jeu, arguant que ses esclaves étaient trop talentueux pour Catherine, qu’ils étaient inépuisables, et qu’ils allaient massacrer cette belle fleur. Mélinda aurait pu prendre cela pour une insulte, si elle ne se doutait pas qu’il n’y avait pas autre chose derrière ce refus. Qu’est-ce que Lenn lui cachait ? Que cherchait-il à dissimuler ? Le sexe serait un révélateur, et c’était assurément pour cette raison qu’il se refusait à céder à ce petit jeu. Néanmoins, Mélinda était têtue, et lui rétorqua que, s’ils étaient aussi doués que ça, ils arrêteraient quand Catherine tomberait dans les pommes. Autrement dit, Lenn Silvercoat comprit qu’il était coincé. Difficile de lutter contre une femme aussi têtue que Mélinda. Quand il réalisa qu’il n’avait aucune chance de lui faire faire machine arrière, il s’avoua vaincu :

« Très bien, faisons comme vous l'entendez. Y a-t-il un endroit où vous souhaitez les amener, où voulez-vous faire ça ici ? »

Mélinda haussa les épaules, un sourire sur le coin des lèvres, et but encore un peu de sang, avant de croiser élégamment les jambes, en se redressant sur son fauteuil.

« Oh, mais nous serons très bien ici… N’est-ce pas, Catherine ?
 -  O-Oui, Maîtresse… »

Catherine avait les joues légèrement rouges, et Mélinda lui sourit, avant de lui dire d’aller enfiler sa nuisette blanche. L’intéressée acquiesça, et fila rapidement. Entre le moment où elle était arrivée ici, et maintenant, Catherine avait bien grandi. Sous ses airs de timide, elle était une esclave sulfureuse, qui avait goûté à bien des plaisirs. D’aucuns pouvaient trouver cela regrettable, mais Mélinda estimait que, tôt ou tard, on finissait par sortir de l’enfance. Pour Catherine, ce moment était arrivé il y a plusieurs années, et, tandis qu’elle se changeait, Mélinda parlait de cela à Lenn, tout en offrant à ce dernier l’occasion de pouvoir réfréner ses ardeurs. Elle lui expliqua ainsi que Catherine était véritablement une esclave très sociable, et qu’elle était ravie des esclaves que Silvercoat lui envoyait, qui étaient toutes des femmes de très bonne qualité, dociles, obéissantes, motivées, et disciplinées. Catherine ne faisait pas exception, et Mélinda en était ravie.

« De fait, je n’ai pas eu grand-chose à faire, si ce n’est attendre que la puberté agisse chez elle… Aucun client n’est mécontent d’elle. »

Il était important de le signaler, car, dans le cadre de leurs relations contractuelles, c’était une information utile à noter. Il s’écoula encore quelques instants avant que Catherine ne revienne, dans une belle nuisette blanche avec un décolleté des plus provocants, et un ruban rouge avec un nœud papillon permettant de la tenir à hauteur du ventre. Mélinda pouvait sentir le calme olympique des quatre esclaves masculins de Lenn, mais, même malgré leur sang-froid exceptionnel, ils peinaient à masquer leur excitation, notamment au niveau de l’entre-jambes.

Catherine en avait profité pour se parfumer légèrement. C’était souvent dans cette tenue que les clients la prenaient, aussi bien des hommes que des femmes, mais surtout des représentants du sexe masculin. Ils adoraient dormir avec elle, comme avec bien d’autres prostituées, les voyant, non seulement comme des femmes susceptibles de leur offrir un plaisir purement charnel, mais aussi d’ouvrir leurs cuisses pour eux.

« Alors, Catherine… Lequel te tente le plus ? »

La belle Catherine regarda brièvement Lenn, puis les quatre esclaves… Avant de poser ses mains sur le torse nu de l’un d’entre eux.

« Je vais commencer par lui, Maîtresse… »

Mélinda sourit en acquiesçant.

« Quel est ton nom ?
 -  Kailec, Maîtresse. »

Kailec était indéniablement un bel homme, presque totalement nu, avec des cheveux bruns mi-longs. Ses lèvres étaient proches de celles de Catherine, et, sans plus attendre, il l’embrassa, remontant une main pour caresser ses cheveux, faisant soupirer la belle Catherine.

« Fais-lui l’amour, Kailec… » ordonna alors Mélinda, d’une voix tender et assurée.

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Matthieu Silvertooth

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 6 jeudi 26 mars 2015, 18:03:06

Mélinda était loin d'être une femme stupide. C'est pour cela que Lenn en avait fait une partenaire privilégiée pour ses affaires. Et qu'elle était devenue son amie. Mais son comportement durant leur rencontre aurait pu jeter le doute sur son niveau d'intelligence. Quel genre de personne censée ferait tout ce qu'elle peut pour amener le réveil d'une bête aussi dangereuse et incontrôlable qu'un loup-garou ? Et pourtant, c'est exactement ce à quoi la dame vampire s'employait depuis le début de leur rencontre : l'arrivée de Catherine, les attouchements pas si discrets entre elle et sa maîtresse, sa tenue volontairement aguicheuse, et maintenant, ce concours de baise pour savoir quels esclaves seraient gardés par Mélinda, et lesquels repartiraient pour le domaine Silvercoat. Tous ses actes avaient pour seul but de faire bouillir le sang de son invité sous l'effet de l'excitation, pour voir sortir l'animal qui dormait en lui. Mais prenait-elle seulement conscience de ce qu'elle allait provoquer ? Bien sur que non, pas dans une telle mesure. Pourtant, l'odeur de sa ruse et de sa malice empestait aux narines de Lenn. Pas de peur, pas de doute, juste la confiance... et la luxure. Un mélange d'odeurs d'habitude très agréable, mais dans la situation présente, il torturait le pauvre homme, qui luttait de toutes ses forces contre ses instincts.

Sur un ordre de Mélinda, Catherine quitta la pièce pour aller changer de tenue. Lenn profita de ce bref instant de répit pour tenter de se refréner, de profiter du calme avant la tempête qu'allait être le spectacle de son ancienne esclave couchant avec ses quatre actuels esclaves, sous ses yeux, et en prenant tout son temps. Car, bien sur, Mélinda ne pourrait jamais se contenter d'une jouissance expéditive pour juger de la qualité et de la forme de ces hommes. Elle voulait un vrai divertissement.
Lenn savait que sa transformation était inévitable, mais il était prêt à tout pour la contrôler jusqu'à ce qu'il quitte la demeure de son hôte. Une fois chez lui, il serait libre de se transformer et de laisser sa furie se déchaîner sur tout ce qui lui tomberait sous la main. Il réfléchit un instant, avant qu'une idée ne lui vienne.
Avant qu'il ait pu la mettre en place, il entendit Mélinda lui parler de Catherine, lui dire qu'elle n'avait pas eu besoin de faire grand chose pour en faire une bonne fille de son harem, qu'il lui avait suffi de regarder la puberté agir chez elle, et de voir comment ses désirs ont pris le dessus sur le reste, pour la jeter directement dans les bras de ses clients. Elle dit qu'elle était ravie de Catherine, ainsi que des autres esclaves féminines que son collègue lui envoyait régulièrement.

« Mais je vous en prie. On dit que les cadeaux entretiennent l'amitié, alors je fais tout pour que mes cadeaux maintiennent la notre dans la bonne voie. »

Les deux esclavagistes s'échangèrent un sourire, et c'est là que Catherine revint dans le salon. Elle portait une belle nuisette blanche, laissant une vue encore plus magistrale que précédemment sur son décolleté, tenue au niveau du ventre par un ruban rouge noué en nœud papillon. Lenn ne put contrôler le violent frisson d'excitation qui lui parcourut le corps à la vue des formes de Catherine, à peine dissimulées dans ces vêtements si féminins, ainsi qu'à l'odeur de son parfum, une douce odeur qui fut amplifiée par la puissance de son flair. Dans une impulsion, il se leva puis se rassit immédiatement sur son fauteuil, mais pas assez rapidement pour ne pas se faire remarquer. Un premier geste qui trahit ses véritables sentiments, cachés derrière son masque de vieillard tranquille. Comme pour esquiver, il finit vraiment par se lever, pour se diriger vers ses esclaves.

« J'aimerais leur parler avant de commencer. »

Il les invita à s'approcher pour leur murmurer quelque chose.

« Écoutez moi attentivement. Je veux que cette affaire soit réglée le plus vite possible. Alors, sauf contre-ordre de moi ou de dame Mélinda, vous avez cinq minutes chacun pour la faire jouir. Ceux d'entre vous qui échoueront auront la joie de passer leur première nuit ici avec un de mes gardes. C'est clair ? »

Une menace à peine déguisée. Lenn voulait mettre toutes les chances de son côté pour éviter une transformation inopinée. Tant pis s'il fallait sacrifier une bonne marchandise et risquer à nouveau la prison, pas question qu'il laisse la dame vampire arriver à ses fins avec son autre ''lui''. Il retourna s'asseoir.

Suivant la demande de sa maîtresse, Catherine fit parcourir son regard, brièvement sur Lenn, puis sur ses quatre esclaves, avant de s'approcher de l'un d'entre eux, celui qui était le plus à gauche, et de poser ses mains sur son torse. C'était celui qu'elle avait choisi.

Oh non... Pas Kailec. Pourquoi lui en premier ?

Kailec était sans doute l'un des esclaves masculins les plus rebutés que Lenn ait jamais eu à gérer. Quand il l'avait acheté, Kailec était un grand homme à femmes, qui aimait savourer ses conquêtes au lit le plus longtemps possible, et qui privilégiait son propre plaisir au sien. En somme, l'exact opposé de ce que Lenn définissait comme un bon esclave sexuel. Mais il possédait un physique très avantageux, et les marchands le vendaient pour un très bon prix. Alors l'esclavagiste s'était décidé à en faire sa propriété, avec la conviction qu'il pouvait changer sa personnalité. Pendant des mois, les dresseurs du domaine s'étaient évertués à remodeler sa personnalité, mais il résistait avec acharnement. Il fallut que Lenn le laisse quelques minutes seul avec Satcher, son bras droit, pour que Kailec comprenne que Lenn était son maître, et qu'il devait se plier à toutes ses demandes s'il voulait rester en vie. Ainsi, les dresseurs utilisèrent sa peur pour en faire exactement ce que leur maître désirait : un vulgaire sextoy, utilisé selon le bon vouloir de sa maîtresse, et qui devait faire abstraction de son propre plaisir pour se concentrer sur celui de la dame. Cependant, une partie de sa personnalité avait survécu au traitement, et se manifestait toujours dans l'intimité. Un vrai poids dans la cas présent.

Lenn observa Catherine tandis qu'elle embrassait Kailec, que la main de ce dernier venait se perdre dans sa chevelure blonde, et qu'elle soupirait de désir. Lentement, elle s'allongea sur le tapis à ses pieds, entraînant Kailec avec elle, près de sa maîtresse pour lui offrir une vue plus qu'exquise sur la scène. Sans détacher ses lèvres, Kailec sortit ses mains des cheveux de la belle pour aller doucement caresser ses hanches, appréciant le contact du tissu sur ses paumes. Catherine soupirait de plus en plus fort sous l'effet du désir qui, peu à peu, s'emparait d'elle.
Comme Lenn le craignait, son esclave savourait la chair qui lui était offerte, au lieu de suivre ses instructions et d'aller à l'essentiel. Chaque seconde de ce spectacle érotique lui paraissait être une heure. Tout autour de lui, l'odeur de l'excitation flottait dans l'air : celle de Catherine, celle de Kailec, celle de ses autres esclaves, celle de ses gardes, celle de Mélinda, et même la sienne.

Combien de temps allait-il tenir face à pareille situation ?

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 7 dimanche 29 mars 2015, 01:29:52

Mélinda pouvait sentir et voir tout le trouble dans lequel Lenn se trouvait. Que lui arrivait-il donc ? La vampire avait du mal à le comprendre. Le comportement de Silvercoat n’était pas normal. De fait, elle s’était toujours doutée qu’il lui avait caché quelque chose, un secret que l’homme  dissimulait… Elle en était maintenant convaincue, et, d’une manière ou d’une autre, le sexe allait le mettre à jour. Mélinda prenait peut-être des risques inconsidérés, mais c’était plus fort qu’elle ; elle aimait savoir avec qui elle faisait affaire. Peut-être allait-elle agir comme la femme de Barbe-Bleue, en ouvrant la porte qu’il ne fallait pas ouvrir… Mais Mélinda avait toujours fonctionné ainsi. Prendre des risques, c’était la règle dans les affaires. Jambes croisées, elle avait donc observé Catherine faire son choix, comme un jour de marché, et son choix s’était porté sur Kailec.

La vampire ignorait ce que Lenn avait dit à ses esclaves, mais ce n’était pas bien grave… Car, si elle prenait les esclaves, ils seraient automatiquement les siens, et, partant de là, tous les ordres de Lenn seraient caducs. Kailec, quant à lui, était ravi d’avoir été choisi, et n’avait évidemment nullement envie de suivre les ordres de Lenn. Il était devenu esclave uniquement pour faire l’amour. De base, Kailec était un fils d’un riche tisserand nexusien, mais avait toujours été un fainéant, qui aimait les femmes. Il avait même couché avec sa belle-mère avant que son père ne le jette de son manoir. Kailec ne savait rien faire, et avait décidé de rejoindre des harems, car il savait que les gigolos étaient rares, et bien vus. Kailec, autrement dit, avait volontairement choisi d’être un esclave, afin d’être logé, nourri, et avec pour seule obligation d’offrir son corps à des femmes, ce qui n’était nullement pour le déranger. Maintenant, il était face au coup de sa vie : le harem de Mélinda Warren ! Même à Nexus, on en parlait parfois. Les esclaves étaient choyés, vivaient comme des princes, et pouvaient coucher avec la Maîtresse, dont on disait que sa beauté était légendaire… Et il en avait la confirmation. Autrement dit, ce n’était nullement ce vieux croulant que Kailec voulait satisfaire et épater, mais bien Mélinda. Aussi, quand il alla l’embrasser, son regard se déporta brièvement pour croiser le regard de Mélinda, qui resta silencieuse, une lueur amusée dans les yeux, et ses jambes croisés.

« Hum… »

Catherine enroula ses bras autour de son cou, et l’homme empoigna ses cheveux, s’occupant désormais totalement d’elle. Elle pouvait sentir sa belle érection, et il ne cherchait nullement à la cacher. Kailec était bisexuel, et, même s’il aimait les femmes, il couchait aussi avec des hommes, car il savait que, aux yeux de sa Maîtresse, ce serait un atout en plus, non négligeable. Pour l’heure, sa bouche jouait avec les lèvres de Catherine, qui avaient un délicieux goût de fraise. Ah, oui, il sentait qu’il allait se plaire ici ! Raison de plus pour ne pas foirer son entrée en scène ! Il embrassait donc Catherine avec talent et lenteur, sentant les seins de cette dernière, des seins lourds et généreux, pointer le long de sa nuisette, caressant son torse nu. Ce contact provoquait en lui quantité de frissons, eux-mêmes à l’origine d’une imagination débordante, où les fantasmes se multipliaient à toute allure dans sa tête.

Restant calme, Kailec continuait à l’embrasser, gémissant et soupirant, et déplaça sa main, caressant les courbes du corps de la femme, venant finalement poser sa main sur l’une de ses fesses. Catherine lui mordilla alors une lèvre, le faisant frissonner, et il poursuivit le baiser avec passion, avant de sentir Catherine s’écarter. Lui souriant, elle l’attrapa par la main, puis se déplaça un peu, se rapprochant de Mélinda, et se coucha ensuite sur le sol.

Se mordillant les lèvres, Mélinda les regardait faire, conquise. Couchée sur le sol, Catherine écartait les jambes. Elle ne portait pas de culotte, et Kailec la regarda à nouveau. Elle lui sourit à nouveau, un beau sourire révélant ses belles dents, et elle sentit le sang de Kailec s’emballer délicieusement, tout comme celui de Catherine. Ils allaient se faire joyeusement l’amour, là, sous ses yeux, et elle adorait cette idée.

« Fais-moi l’amour, Kailec… Viens… Prends-moi et baise-moi sous les yeux de notre Maîtresse… »

Tandis qu’elle parlait, Kailec avait retiré sa culotte, et se masturbait légèrement, puis se pencha. Ses joues étaient légèrement rouges, et il ne tarda pas à enfourcher Catherine qui se mit à gémir, griffant son dos. Mélinda déplaça alors ses jambes, et les posa sur le dos de Kailec, s’appuyant très légèrement dessus.

« Ne forment-ils pas un très joli couple, Lenn ? La fougue de la jeunesse… Kailec a l’air très envieux de me faire plaisir… »

Elle lui sourit en coin, déplaçant son pied, grattant avec ses ongles le dos de Kailec, qui remuait d’avant en arrière sur le corps de Catherine.

« Vous êtes sûr d’aller bien, Lenn ? Vous m’avez l’air… Particulièrement tendu… »

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 8 jeudi 02 avril 2015, 13:01:46

Beaucoup d'hommes et de femmes auraient vendu leurs âmes pour pouvoir assister au spectacle de deux esclaves magnifiquement bâtis en train de s'envoyer en l'air sous leurs yeux de voyeurs. Hélas pour eux, les seuls yeux à pouvoir profiter librement de la séance de sexe entre Kailec et Catherine étaient ceux de leurs maîtres : Mélinda Warren, la dame vampire, et Lenn Silvercoat, le loup-garou. Tandis que la première se délectait du spectacle de son esclave sur le point de se faire joyeusement pénétrer par le beau Kailec, le deuxième maudissait la terre entière, jurant intérieurement contre son idiot d'esclave, et pour ce qu'il s'apprêtait à faire avec Catherine.
A l'intérieur de ses veines, le sang de Lenn était devenu un fluide en fusion, qui ne faisait que réchauffer encore plus son corps, fébrile à cause de l'excitation qu'il ressentait. Il observait, malgré lui, avec beaucoup d'intérêt, les ébats de Catherine et Kailec. Sa curiosité et son envie de voyeurisme étaient devenus plus grands que son sens de la raison, sans compter que la voix du loup résonnait de plus en plus fort dans sa tête. Il était obligée de la soutenir avec sa main, le coude posée sur l'un des accoudoirs du fauteuil.

Bientôt... bientôt...

Lenn pouvait continuer de le nier, mais la bête en lui s'était réveillée, et elle ne se rendormirait pas tant qu'il serait exposé à autant de plaisir et de luxure.

Allongée aux pieds de Melinda, Kailec jetait parfois à des coups d’œil rapides à sa future maîtresse, dont il semblait avoir bien plus envie que son actuelle partenaire, même si cette dernière était loin de le décevoir. Catherine faisait naître en lui un nombre ahurissant de fantasmes, qui allaient bientôt devenir réalité devant lui. Il embrassait Catherine avec passion, mêlant sa langue à la sienne dans un ballet délicieux, incapable de se détacher de son si beau corps. Mais finalement, il se décida à s'éloigner, quand Catherine lui présenta son entrejambe, totalement découverte et prête à le recevoir. Sur la demande de la jolie blonde, Kailec retira sa culotte de cuir, masturba légèrement son membre pour le raidir, bien qu'il ait déjà été plus que dressé, se pencha au-dessus de Catherine et la pénétra. Cette dernière passa ses bras autour du dos ferme de son partenaire pour s'agripper, allant même jusqu'à y laisser des marques de griffure.

La vue de cet acte charnel était une indescriptible torture pour Lenn. Il ferma les yeux pour essayer de ne plus y faire attention, mais même ainsi, des fantasmes arrivaient à ses yeux. Il se voyait, avec sa jeunesse physique retrouvée, en train d'honorer Catherine à la place de Kailec, dans une grande chambre, digne de son rang social, bein plus appropriée pour l'amour que ce salon. Dans un soupir d'horreur, masqué du mieux qu'il put, il préféra retourner à la réalité plutôt que de se faire du mal avec des visions heureuses qui ne se réaliseraient jamais. Et il y vit Mélinda, les pieds nus posés sur Kailec, grattant le dos de l'esclave avec ses ongles.

« Vous êtes sûr d’aller bien, Lenn ? Vous m’avez l’air… Particulièrement tendu… »

« Ce n'est... Ce n'est rien, dame Mélinda. Juste un léger mal de tête. Je vous avouerais que tout ce spectacle me secoue un peu. »

Nullement gênés par leur conversation, Catherine et Kailec continuaient leurs ébats. Kailec allait de plus en plus vite, et Catherine ne pouvait plus retenir sa voix, tandis que ses soupirs se transformaient en cris de plaisir. Tout cela dura pendant près de quatre minutes... jusqu'à ce que, finalement, Catherine n'atteigne l'orgasme, et que le débordement de cyprine de son intimité ne jaillisse comme un jet, recouvrant le tapis rouge-sang de Mélinda. Dans la seconde suivante, Kailec retira son pénis du vagin de la belle blonde pour aller lui recouvrir le visage avec son sperme. Un timing parfait : s'il avait joui deux secondes plus tôt, il aurait été rejeté au test.
En voyant leur jouissance, Lenn ne put se contrôler, et serra l'accoudoir gauche de son fauteuil tellement fort qu'il se fissura. C'est à cet instant qu'il fut le plus proche de basculer. Ses gardes, en le voyant, se dépêchèrent de le faire sortir du salon, comme il leur avait demandé.

« Ne vous inquiétez pas, madame. Juste un petit évanouissement. Ça lui arrive souvent. »

Sous un prétexte plutôt bancal, ils parvinrent à faire sortir leur chef et à l'amener jusqu'à un coin tranquille du manoir, à l'abri des yeux et des oreilles. Lenn était tremblant, le corps parcouru de spasmes. Ses muscles se fortifiaient et ses dents se changeaient en crocs. Il savait que la transformation était amorcée, et qu'une seule chose pouvait encore l'arrêter.

« Donnez... moi... une fiole... d'urgence... maintenant. »

Sur ces mots, l'un des gardes sortit de sa poche une fiole d'environ cinq centimètres de long, remplie d'un liquide gris et grumeleux. D'un geste maladroit, Lenn ouvrit la fiole et en bût le contenu. L'instant d'après, il s'effondra à genoux, se tenant le ventre et se mordant la langue pour ne pas hurler. Après trente secondes d'atroces douleurs, il se releva. Il avait retrouvé la contrôle de son corps grâce au contenu de la fiole : de l'argent liquide.
Durant les premiers mois qui avaient suivi sa transformation, Lenn avait cherché un moyen de se guérir de la malédiction de lycanthropie que le Diable lui avait jeté. Bien sûr, il n'existait aucun remède définitif, mais Lenn avait néanmoins trouvé une chose intéressante : les loup-garous craignent l'argent plus que tôt, c'est un de leurs seuls points faibles. Ainsi, Lenn eut l'idée d'utiliser de l'argent liquide pour garder le loup-garou sous contrôle. Malheureusement, l'argent liquide contient de nombreuses substances chimiques qui sont un poison pour les humains. C'est pourquoi Lenn avait décidé de n'utiliser ce ''remède'' qu'en cas d'extrême urgence. Comme maintenant.

« Tout va bien. Je sens qu'il est reparti. Mais ce n'est que temporaire. Il va revenir... Combien de fioles reste-t-il ? »
« Trois, monsieur. »
« ...Tenez vous prêts à les utiliser. »

Lenn retourna vers le salon. Ses gardes le suivirent, sans poser de questions. Il retourna s'asseoir dans son fauteuil, comme si de rien n'était. Mélinda le questionna sur son brusque départ.

« Ce n'était rien, madame. Juste une petite faiblesse. Mais je me sens mieux. Si nous reprenions ? »

Lenn vit bien que Mélinda ne le croyait pas. Son odeur de malice continuait à se répandre. Mais à part le croire, que pouvait-elle faire d'autre ?

Encore fébrile, Catherine et Kailec se relevèrent. Kailec remit sa culotte et alla se ranger aux côtés des autres esclaves de Lenn. Son maître le regarda avec des yeux remplis de haine.

J'espère que tu as bien profité de la chair de cette femme, Kailec... parce que c'était la dernière.

Pour Lenn, un esclave désobéissant n'est rien d'autre qu'un poids mort. Et dans le domaine Silvercoat, un poids mort ne peut servir qu'à une chose : nourrir ses gardes loups.

Mélinda ordonna à Catherine de choisir un autre esclave pour continuer le test. La pauvre femme, encore tremblante après le passage de Kailec, alla vers les esclaves. Mais, dans un moment de faiblesse, elle perdit l'équilibre et tomba. Heureusement, l'un des esclaves de Lenn réagit rapidement, et la rattrapa dans ses bras musclés avant qu'elle ne tombe. Catherine plongea son regard dans le sien, et fut immédiatement séduite.

« Je vais... le faire... avec lui... maîtresse. »

Elle venait de choisir Lyrev. Lenn sourit en le voyant. Lyrev était un homme des plus charmants, toujours tendre avec ses partenaires, qu'ils soient hommes ou femmes, et surtout, un esclave efficace et obéissant. Pas le genre à aller contre les ordres de son maître.

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 9 lundi 06 avril 2015, 02:20:42

Le pauvre Lenn n’allait vraiment pas bien… Et son désarroi avait désormais quelque chose de troublant. Ce n’était pas juste quelque chose d’amusant ou d’anodin. Mélinda sentait que cet homme lui dissimulait quelque chose, et, plus il paniquait, et plus son sang devenait parlant. Il y avait quelque chose d’anormal dans ce sang, quelque chose de bestial, que Mélinda reconnaissait. Ainsi, pendant que Kailec et Catherine copulaient à ses pieds, elle s’immergea dans le sang de l’homme, une main devant la bouche. On aurait pu croire, à la voir ainsi, les jambes croisées, qu’elle était excitée par la scène… Et, en soi, ce ne serait pas faux. Seulement, Mélinda avait aussi autre chose derrière la tête. Elle pensait à Silvercoat, et sentait quelque chose de familier dans ce sang… Quelque chose qu’elle avait senti chez un autre de ses esclaves, Lucas… Un esclave qui avait la particularité d’être…

*Un Lycan…*

Ce mot la frappe avec la force d’un marteau. Les Lycans et les vampires partageaient ensemble une histoire très compliquée. Les légendes disaient que, jadis, les Lycans avaient été créés par les vampires, conçus par le biais de mutations réalisés par de puissants seigneurs vampiriques afin de se doter de puissants soldats, et pouvoir ainsi opprimer davantage les paysans et les serfs sous leur joug. Ces contes oniriques affirmaient que les Lycans avaient fini par se révolter contre leurs créateurs, et qu’ils avaient réussi à constituer progressivement une race à part. Il ne s’agissait, bien entendu, que d’un conte, mais le fait est que, généralement, les rapports entre un Lycan et un vampire étaient, soit franchement hostiles, soit clairement obéissants. Lenn Silvercoat était un esclavagiste à part entière, mais la manière dont il se rapprochait à ce point de Mélinda… Pour la vampire, le doute n’était plus permis. Lenn était un Lycan, quelqu’un qui dissimulait sa lycanthropie, mais qui, probablement à cause de ses gènes, ne pouvait s’empêcher d’éprouver pour Mélinda la plus grande des fascinations.

Mélinda ne voyait aucune autre explication, et elle laissa donc Lenn se retirer, en observant, avec un petit sourire, Kailec jouir contre le visage de Catherine, aspergeant cette dernière de son foutre chaud en soupirant longuement. Une bonne vieille éjaculation faciale, qui l’amena à frissonner en voyant le visage ravi de sa future Maîtresse. Néanmoins, Mélinda ne souriait pas à cause de cela, mais parce qu’elle avait enfin réussi à résoudre le mystère entourant Lenn. Elle sentit alors la langue de Catherine sur l’une de ses chevilles, et baissa la tête. Quelques gouttes du sperme de Kailec avaient éclaté sur sa jambe, et Catherine en avait profité pour nettoyer sa Maîtresse. La vampire lui sourit alors.

« Tu aimes ça, hein, ma petite Catherine ? Être au centre de l’attention comme tu l’es, avec tous ces beaux hommes rien que pour toi… »

Catherine ne pouvait pas nier, et sourit donc, avant de se relever. Lenn revint rapidement, plus calme. Son sang, effectivement, s’était assagi, et le regard courroucé qu’il jeta à Kailec était très parlant. Néanmoins, Kailec ne semblait guère gêné. Il était convaincu que, ce soir, Mélinda le laisserait dans son harem, et qu’il pourrait alors définitivement goûter au paradis, incarné par le beau sexe. Catherine, quant à elle, reprit des forces, puis finit entre les bras de son prochain amant, un homme aux cheveux blancs et aux yeux vairons.

Lyrev était un esclave bien différent de Kailec, en effet. Également né à Nexus, il venait d’une famille paysanne. Son père était un chevalier invalide après avoir perdu une jambe en défendant un superfort, et qui, à ce titre, disposait d’une pension d’invalidité. Sa mère, elle, travaillait comme serveuse pour le seigneur local, ainsi que ses autres filles. Lyrev était né au sein d’une famille nombreuse, puisqu’il était le seul fils au milieu de 7 sœurs ! Quand on grandissait avec autant de filles autour de soi, on devenait forcément touché. Lyrev était donc quelqu’un de très doux, de très poli, et qui appréciait énormément le beau sexe. Il avait été vendu comme esclave auprès de Silvercoat quand les huissiers avaient menacé de venir saisir leurs biens. Sa mère avait énormément pleuré, mais cette solution était la meilleure qu’ils avaient. Lyrev, de plus, avait très rapidement accepté son sort, qui lui permettait de coucher avec des femmes magnifiques, d’une beauté rarissime. Qui aurait pu s’en plaindre ?

Il embrassa donc Catherine, et posa une main sur ses fesses, sans oublier les ordres de son Maître. Aussi, tout en l’embrassant, il souleva un peu cette dernière, et s’empressa de la prendre. Voir Kailec lui faire l’amour avait passablement excité Lyrev, et il s’enfonça en elle, faisant couiner la petite.

« Haaaaan… !!
 -  Hummm… Oh, ma belle… »

Il la déplaça un peu, et le dos de Catherine heurta le mur, ses jambes venant s’enrouler autour de sa taille, et, ce faisant, il commença à la prendre, à la pénétrer rudiment et longuement.

Tout dans le but de satisfaire son Maître et sa future Maîtresse, mais il n’allait pas se mentir… Coucher avec Catherine était magnifique !
« Modifié: lundi 13 avril 2015, 22:16:54 par Mélinda Warren »

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 10 lundi 13 avril 2015, 17:48:14

Lyrev. Un des meilleurs esclaves que Lenn ait obtenu au cours des dernières années. Un homme tel que l'on en croise rarement : poli, galant, attentif, à la fois doux et ferme au lit, le rêve de nombreuses femmes. Pourtant, cet homme exceptionnel allait peut-être finir comme présent envers l'une des associées de son maître. Lenn y avait bien réfléchi, et s'était dit qu'un esclave aussi efficace que Lyrev serait le bon moyen pour parvenir à attirer l'attention de Mélinda Warren. Car il n'était pas seulement là pour les affaires...

Depuis le jour où il l'avait rencontré, Lenn ne pouvait pas s'empêcher de penser à elle. Mais depuis qu'il était devenu un Lycan, au moins une fois par jour, son visage apparaissait dans son esprit. Il était totalement obnubilé par cette magnifique dame vampire. Au début, il croyait que cette femme l'avait ensorcelé, alors il avait cherché, dans de nombreux livres parlant des vampires, une explication à son comportement étrange. Il trouva finalement sa réponse dans un ouvrage parlant de la légende de la naissance des loups-garous : à la base, ces créatures auraient été crées par les vampires, usant de manipulations génétiques afin de se fabriquer des soldats sur-mesure, dignes de leur grandeur, et capables d'opprimer encore mieux leurs serviteurs. Cependant, toujours selon le même livre, les loups-garous auraient finis par se rebeller et s'émanciper du peuple vampirique, pour aller vivre loin de ces individus. Malgré tout, il était aussi dit que certains lycanthropes avaient gardé leurs instincts de soumission envers les vampires. Lenn crut d'abord que c'était cela qui lui faisait voir l'image de Mélinda même durant son sommeil. Mais très vite, il réalisa qu'il n'était pas soumis à cette femme, qu'il était capable de lui dire non, mais pas de l'oublier. C'est là qu'il comprit : ce n'était pas de la soumission... c'était de la fascination. Cette vampire fascinait sa nature de Lycan, à tel point qu'il en était tombé amoureux. Il n'avait jamais osé lui dire mais, aujourd'hui, il comptait bien le faire. Les choses n'avaient que trop traîné, il était temps d'agir.

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas que Lyrev avait commencé à s'employer à sa tâche : l'une de ses mains était posée sur la nuque de Catherine, l'autre main sur ses fesses, et ses lèvres se collaient aux siennes dans un baiser amoureux et passionné, un de ses délicieux baisers dont il a le secret et qui font le bonheur de toutes les femmes. Dans la minute qui suivit, Lyrev, suivant les ordres de son actuel maître, souleva Catherine, les jambes de cette dernière s'enroulant autour des abdos fermes de l'homme, et alla la plaquer contre un mur pour la prendre sans attendre, l'excitation étant déjà plus que présente chez les deux partenaires. Lyrev faisait des allées et venues à la fois douces et fermes dans le vagin de Catherine, et les deux esclaves couinaient comme des animaux en chaleur tandis qu'ils se faisaient l'amour.

Cette fois ci, étrangement, Lenn n'avait pas envie de détourner le regard. Il observait, calmement, les ébats de son ancienne et de son actuel esclave. Un spectacle qu'il trouvait plutôt distrayant. Et s'il ne perdait plus le contrôle de lui-même, c'était pour une bonne raison : l'argent liquide continuait de se diffuser dans son corps, affaiblissant ainsi sa part animale, et lui permettant de garder l'esprit clair. Malgré tout, quand les pulsions se faisaient trop fortes, il détournait le regard et fouillait dans son esprit pour trouver des images moins excitantes. Et les premières qui lui vinrent en tête furent celles du jour où Lyrev l'avait rejoint.

L'homme était né à Nexus, dans une famille paysanne composée d'un père soldat estropié, d'une mère serveuse pour le seigneur local, et ses sept sœurs travaillant aux côtés de leur mère. Il était le cadet de la famille, plongé dans une maison emplie de féminité, ce qui avait fini par influencer sa croissance mentale, le rendant bien moins ''masculin'' que ce que la société voyait comme ''masculin''. Un jour, sa famille connut de gros problèmes d'argent, et les huissiers menacèrent de tout leur prendre. Dos au mur, les parents ne purent que se résoudre à la seule solution possible : ils allèrent trouver Lenn et vendirent leur fils, la seule personne de la famille qui ne travaillait pas, pour pouvoir rembourser leurs créanciers. Toute la famille pleura beaucoup son départ, en particulier sa mère. Les premiers mots que Lyrev prononça à Lenn furent : « Je suis à votre service, maître. » Lyrev se fit rapidement à la vie d'esclave : les éducateurs n'eurent pas beaucoup de travail à accomplir sur son corps où sur son esprit, il avait déjà accepté sa condition, et semblait même s'en enthousiasmer. Dès sa première nuit avec une femme, malgré son inexpérience dans le domaine de l'amour, il fit le bonheur de sa cliente et, accessoirement, le sien. Rapidement, ses prouesses sexuelles lui valurent de se faire connaître dans tout Nexus, et les femmes s’amassèrent aux portes du harem Silvercoat pour pouvoir coucher avec lui. Ainsi, Lyrev devint l'un des esclaves les plus rentables que son maître possède. Une rumeur sordide racontait que même l'une de ses sœurs serait venue le voir...

De temps en temps, Lenn dirigeait son regard vers son hôte. Mélinda semblait toujours aussi obsédée par le secret de son invité. Mais, quand il y regarda de plus près, il vit quelque chose de différent dans le regard de la dame vampire, une étincelle qu'il n'avait pas observé jusqu'à maintenant. Et l'odeur qui se dégageait d'elle n'était plus l'odeur de la malice, c'était l'odeur de la satisfaction, de la tâche accomplie. Son sang ne fit qu'un tour tant il était refroidi.

Catastrophe ! Elle aurait compris ce que je cachais ?

Impossible de partir au milieu des négociations, quelque soit le prétexte. Cette fois ci, les choses allaient vraiment mal pour Lenn. Alors que, du côté de Catherine et de Lyrev, les choses allaient très bien.

« Haaaaan... Lyrev... haaaaan... »
« Aaahhh... Catherine... aaahhh... »

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 11 samedi 18 avril 2015, 02:50:58

Les deux esclaves se faisaient l’amour sous les yeux inquisiteurs et malicieux de Mélinda. La belle vampire, qui faisait tourner bien des têtes, sentait l’attirance de Lenn à son égard. Une attirance qui l’avait toujours étonnée, car, au vu de la distance géographique entre les deux, ainsi que de la guerre qui faisait rage entre Nexus et Ashnard, un rapprochement était difficile. Pourtant, le véritable instigateur de ce rapprochement, c’était bien Lenn, et Mélinda s’était toujours posée la question. Initialement, elle avait pensé qu’il aimait juste les belles femmes, et qu’il avait fantasmé sur les longues jambes fuselées de Mélinda et sur son corps enchanteur. Rien de particulièrement exceptionnel là-dedans, après tout, car Mélinda était bien placée pour savoir qu’elle était effectivement très belle, et que coucher avec elle était souvent considéré comme un immense honneur. Cependant, avec le temps, elle avait fini par se convaincre qu’il y avait autre chose, que l’attirance de Lenn dissimulait quelque chose de plus profond... La piste du Lycan ne reposait sur aucune piste sérieuse, simplement sur une impression sanguine, et sur le comportement de l’homme. Un comportement très proche, marqué par l’humilité et par une envie profonde envers cette femme.

Catherine, elle, se faisait prendre par l’homme, contre le mur, et elle le sentait succomber. Il fallait bien reconnaître que Catherine était d’une grande beauté, et que coucher avec elle devait être, pour l’homme, une source de profonds plaisirs. Et, de fait, Lyrev aimait ça... Prendre Catherine, sous les yeux de son Maître, et de sa future Maîtresse. Il avait progressivement appris les vertus de l’exhibitionnisme, et le fait d’exhiber la beauté de son corps aux yeux des autres. L’homme l’embrassait tendrement, et remuait en elle, et Mélinda les laissait faire. Dans sa tête, différentes idées étaient en train de se mélanger, remuant dans son esprit.

*Qu’ils sont beaux, tous les deux...*

Extrêmement beaux, mêmes. Que ce soit Catherine ou Lyrev, les deux formaient un couple magnifique. Lui, avec ses cheveux blancs, son corps musclé et son torse glabre, elle avec sa peau douce, sa longue chevelure blonde... Soupirant et gémissant, ils se faisaient longuement et sensuellement l’amour, comme deux amants en train de s’explorer mutuellement. C’était typiquement le cas... Comme si un couple venait de se former. C’était parfois quelque chose qu’on voyait avec certains clients, où le contact était immédiat, et où lui et la prostituée se faisaient fougueusement l’amour, avant de s’explorer ensuite mutuellement, tendrement, de manière romantique. Lyrev et Catherine étaient dans cette dynamique, et Mélinda les regardait en se mordillant les lèvres, avant que son regard ne croise à nouveau celui de Lenn.

Mélinda était une femme instable, surprenante, et ce qu’elle fit le prouva. En souriant, elle se redressa alors, et marcha sur le sol, rejoignant Lenn. Le vieil homme ne cessait de la regarder, et ce qu’elle lisait dans ses yeux était très plaisant, comme une sorte de profonde vénération. Et, plus Silvercoat était là, plus la vampire sentait quelque chose dans son sang... Elle devait se renseigner, afin de confirmer sa théorie. La vampire le rejoignit donc, et, en lui souriant gentiment, elle se retourna, puis s’assit sur ses genoux.

« J’aime vous sentir près de moi, Lenn... » se justifia-t-elle alors.

Sa tête se posa contre son torse, et elle soupira. Là, en étant si proche de lui, elle pouvait sentir les pulsations de son pouls, ses battements cardiaques précipités, ce qui amena, sur ses lèvres, un sourire supplémentaire, malicieux.

« Diable... Votre pouls remue vite, Monsieur Silvercoat. Est-ce à cause du beau spectacle se déroulant devant nos yeux... »

Elle laissa sa phrase en suspens pendant quelques secondes, avant de reprendre :

« ...Ou à cause de moi ? »

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 12 jeudi 23 avril 2015, 19:44:45

Piégé entre la vue des deux esclaves se faisant tendrement l'amour et son hôtesse particulièrement perverse, Lenn se sentait peu à peu basculer. Il aurait voulu s'abandonner à ses désirs, laisser la bête prendre le dessus, et ensuite mettre tous les meurtres commis sur le dos de cette même bête, comme si elle était une autre entité, totalement indépendante de l'humain en qui elle sommeille. Mais sa part de bon sens qui n'était pas encore étouffée par les cris passionnels des deux amants le lui interdisait : faire un massacre, ici, dans la maison de la dame à qui il était venu déclarer sa flamme ? Hors de question ! Plutôt s'arracher le cœur que d'accepter une telle chose. Et vu comment la situation évoluait, il allait bientôt en être capable.

Catherine se sentait succomber : Lyrev était si appliqué à ce qu'il faisait que chacun de ses mouvements état un ravissement pour la dame qu'il prenait, que ce soit pour son agitation interne, son baiser passionné ou les caresses de ses mains. Quant à lui, il se laissait porter par la voix de sa partenaire, aussi intense que les sensations que procurait ce vagin humide et serré sur son pénis. Il aurait voulu jouir, libérer sa semence dans le corps de la belle, mais même dans son état, il n'oubliait pas les instructions données par son maître et par Mélinda : si Catherine ne jouissait pas la première, alors l'esclave ne serait pas gardé par la vampire. C'est pourquoi il fit en sorte que ses gestes excitent sa partenaire sans que lui ne soit poussé vers l'orgasme, comme lui avait appris les dresseurs du domaine Silvercoat. Et cela marchait très bien, puisque Catherine continuait de se laisser porter vers la jouissance alors que Lyrev restait lucide et contrôlait son membre avec une grande dextérité.

Lenn se sentait de moins en moins calme. L'argent liquide avait fini de se répandre dans son sang, et le loup était à nouveau en état de se manifester. Rajouté à cela, il dut faire face aux effets secondaires de la prise du minéral : il sentit ses entrailles se tordre de douleur, tentant de traiter le composé comme un aliment ordinaire. Il s'était empoisonné lui même, mais savait que ses facultés de loup-garou finiraient par le guérir. Ce qu'il craignait vraiment, c'est la question qu'il n'osait pas poser : tiendrait-il jusqu'à ce que tous ses esclaves aient fait leurs preuves ? Et si ce n'est pas le cas, qu'allait il arriver ?

Son regard croisa à nouveau celui de Mélinda. Lenn craignait ce qu'elle allait faire maintenant que son secret avait été percé à jour. Et ces craintes se confirmèrent quand la dame vampire se leva de son fauteuil pour aller le rejoindre et s'asseoir sur ses genoux. Comme quoi elle aimerait le sentir proche d'elle.

« Oh... hum... je... je... merci. »

L'esclavagiste commençait à paniquer à cause de toutes les questions qui filaient dans sa tête : Mélinda aimait elle vraiment être proche de lui ? Fallait il profiter de cette occasion pour tout lui dire, aussi bien sur sa nature que sur son amour ? Faudrait-il mieux l'éloigner pour ne pas offrir à la bête une occasion de se libérer ?
Puis, toutes ces questions disparurent. Son esprit se vida totalement et son cœur s'emballa quand Mélinda vint poser sa tête contre son torse, écoutant ses battements cardiaques incontrôlables, et prenant à nouveau son sourire malicieux.

« Diable... Votre pouls remue vite, Monsieur Silvercoat. Est-ce à cause du beau spectacle se déroulant devant nos yeux... »

Elle s'arrêta un instant. L'homme cessa de respirer, les yeux fixés sur elle. A côté d'eux, les esclaves étaient proches de l'orgasme.

« ...Ou à cause de moi ? »

A la fin de sa phrase, Catherine et Lyrev atteignirent l'orgasme ensemble et lâchèrent un cri uni et puissant. Malgré tout son contrôle, l'esclave masculin n'avait pas pu retarder l'inévitable. Il libéra une grande quantité de sperme dans les entrailles de sa partenaire, dont le vagin contracté par la jouissance piégeait le bâton de chair, tout en expulsant un mélange de cyprine et de sperme sur le sol, comme un geyser en pleine éruption. Rien qu'à les voir, on pouvait sentir que Catherine avait pris plus de plaisir avec Lyrev qu'avec Kailec.
Ce furent les mots de trop pour Lenn. Ses pupilles se contractèrent au maximum, tout son corps fut secoué par les spasmes annonçant sa transformation, et des grognements étouffés le plus possible sortirent de sa bouche. Il se leva de son fauteuil rapidement, faisant tomber Mélinda sur le ventre, et courut hors de la pièce. Ses gardes le suivirent au pas de course.

Dans le couloir, Lenn tentait vainement de lutter contre l'emprise du loup garou. Mais il savait pertinemment qu'il était déjà trop tard. Il tomba par terre et se rattrapa sur ses mains et ses genoux. La transformation s'amorça : il poussa des gémissements de douleurs, ses muscles prirent plus d'ampleur, ses os explosèrent sous l'effet de la pression, ses gants et ses bottes se déchirèrent, révélant des griffes tranchantes à la place de ses ongles. Sa mâchoire se brisa, pour ensuite se reformer dans un aspect plus long, et se remplir de crocs acérés et pointus. Son nez se transforma en truffe. Tout son corps se couvrit d'une épaisse fourrure blanche, lui donnant un aspect encore plus âgé. Ses yeux devinrent totalement bleus, le même bleu que l'iris de ses yeux. Ses os se reformèrent, ses muscles reprirent leur mobilité. Il se releva en grognant, la bave aux lèvres, toutes griffes et tous crocs dehors.
En le voyant, ses gardes tentèrent de le maîtriser, mais il n'était pas leur maître pour rien : d'un revers du poing, il les envoya s'écraser contre un mur. L'attaque n'était pas mortelle, mais elle les assomma tous les deux.
Lenn se tourna ensuite vers la porte, avec l'intention d'accomplir ce que sa part humaine n'avait pu se résoudre à faire : faire l'amour à Catherine, et ensuite à Mélinda, avec une telle puissance qu'elles ne verraient plus jamais le sexe de la même façon. Mais quand il alla ouvrir, quelque chose le bloqua : le peu d'humanité qu'il lui restait l'empêchait d'agir, le retenait d'assouvir ses envies sauvages sur la femme qu'il aimait et sur celle qu'il avait protégée de ces mêmes envies il y a quelques années.

« Grr... Laisse moi ! C'est moi qui commande. »

Mais rien n'y faisait, il ne parvint pas à ouvrir la porte. Par chance, il connaissait un moyen de se libérer de cette humanité : tuer ou violer quelqu'un, avec le plus de sang et de brutalité possible. Il se mit à quatre pattes et partit en courant dans les entrailles du manoir.

Mélinda voulait obliger Lenn à lui montrer ce qu'il cachait ? Voilà qui est fait !

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Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 13 samedi 25 avril 2015, 02:09:47

*Bon sang, j’en ai marre d’avoir toujours raison !*

Couchée sur le ventre, Mélinda vit Lenn s’enfuir à toute allure, voyant, dans son dos, les premiers signes d’une transformation. Un Lycan... C’était bien ce qu’elle pensait. L’attirance de Lenn pour Mélinda trouverait sûrement son origine dans ces relations raciales ancestrales et inconscientes... Même si l’idée qu’il soit aussi attiré vers elle à cause de sa beauté était très flatteuse pour son propre orgueil. Surprise, Catherine regardait sa Maîtresse avec de grands yeux, et les esclaves de Lenn semblaient également surpris... Mais moins que ce à quoi Mélinda se serait attendue. Par expérience, elle savait qu’il fallait se méfier des inférieurs. C’était une grande leçon de guerre ashnardienne : pour tout savoir sur un noble, pour connaître ses points faibles et ses petits travers, il ne fallait pas voir ses amis, sa famille, ou même sa femme. Non, il fallait voir les domestiques, ceux qui faisaient tout, qui voyaient tout, et dont nul ne se souciait. Ce n’était pas un secret si l’intendance comprenait tant d’espions. Les esclaves étaient surpris, bien sûr, mais pas effarés, comme s’ils étaient au courant des petits secrets de leur chef. Et Mélinda pouvait sentir Lenn de l’autre côté de la porte. Un Lycan furieux et incontrôlable qui se tâta sur le fait de rentrer... Avant de partir.

Mélinda ne comptait pas laisser un Lycan semer le chaos dans son établissement, et se tourna vers une silhouette dissimulée dans un coin.

« Bran ! Calme-le ! »

Bran ne se le fit pas dire à deux fois, et son élégant frère fila en avant. Mélinda s’était relevée entre-temps, et put voir que Catherine était vraiment larguée. Ce départ après sa séance avec Lyrev... Ses cuisses étaient encore pleines de foutre, et elle n’avait visiblement rien compris.

« Ne t’inquiète pas, Catherine, tu es en sécurité. Nous avons juste un hôte un peu trop fougueux... »

Bran avait des sens vampiriques encore plus affutés que ceux de Mélinda, et il connaissait les légendes sur les Lycans. La force physique brute d’un Lycan écrasait celle d’un vampire, même de quelqu’un comme Bran. Si les vampires avaient toujours su maîtriser les Lycans, c’est parce qu’un vampire conservait la tête froide, là où un Lycan était généralement incapable de contrôler sa vraie nature. Un Lycan sauvage restait juste une bête sauvage. Ce n’est que quand les loups-garous avaient appris à se contrôler et à s’unir qu’ils avaient pu sortir de leur soumission avec les vampires... Ce dont Lenn était bien incapable. C’était la seule chance de Bran de le maîtriser. Bran, en effet, n’était pas comme sa petite sœur. Mélinda avait élevé Bran pour qu’il soit un vampire-chasseur, et elle l’avait bien formé.

Il entendit quelques hurlements, et constata que Lenn avait ouvert la première porte possible. Une belle blonde en corset noir avec un masque se tenait à l’intérieur, et tourna la tête vers l’apparition en hurlant, face à un client couché sur le ventre, avec un énorme embonpoint, et un gros cul en sueur et bien rouge, à force de recevoir des coups de fouet.

« Monsieur Silvercoat... Tant d’agitations, à votre âge, ce n’est vraiment pas raisonnable... »

Bran venait d’arriver dans l’embrasure de la porte. L’esclave, une femme répondant au doux nom de Carmen, venait de se réfugier dans le coin de la pièce. Miracle des choses, le gros noble portait un masque noir de latex sur le visage, recouvrant ses oreilles, son nez, sa bouche et ses yeux. Dieu bénisse le sadomasochisme ! Carmen, en revanche, était secouée.

« M-Mais-Mais... Que... Qu’est-ce donc que ceci... ?
 -  Reprenez vos esprits, M. Silvercoat... Ou je devrais ponctionner votre sang jusqu’à ce que vous soyez maîtrisés. »

Il savait que, sous l’effet d’une malédiction, un Lycan, pour se calmer, avait besoin de sensations fortes : un viol, ou un meurtre. Lenn ne pouvait pas espérer violer Carmen avec Bran dans son dos, et il était donc logique que le Lycan bondisse vers lyui. Bran s’y attendait. L’attaque du Lycan fut foudroyante, d’une vitesse ahurissante. Bran n’aurait pu l’esquiver en se reposant simplement sur ses yeux, mais il avait, avec lui, un allié encore plus redoutable : sa perception sanguine. Elle était plus affutée que celle de sa sœur, et il avait senti, à travers les oscillations sanguines de Lenn, quand ce dernier s’était résolu à passer à l’attaque.

Il évita donc la charge de Lenn, qui retourna dans le couloir, heurtant le mur, et Bran bondit vers lui, et le griffa au museau d’une main, tout en refermant la porte de la chambre de l’autre. Quelques gouttes du sang du Lycan vinrent éclairer le mur, mais c’était une estafilade très superficielle pour une bête pareille.

En toute honnêteté, c’était bien la première fois que Bran avait à devoir gérer un Lycan... Et, dans un endroit aussi petit, la bête était à son avantage. Bran l’avait donc griffé afin d’avoir son attention, et se mit à partir rapidement, en se rendant vers le plus proche hall, afin de pouvoir mieux neutraliser la bestiole...

...Tout en espérant ne pas y perdre un bras.
« Modifié: mercredi 20 mai 2015, 20:20:15 par Mélinda Warren »

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    Aujourd'hui revenu à la vie en tant que Matthieu Silvertooth, il s'efforce de réparer les erreurs de son passé et de ne plus commettre les mêmes erreurs.

Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]

Réponse 14 mercredi 29 avril 2015, 23:05:32

Portée par sa fureur sanguinaire, Lenn courut dans les couloirs du manoir et ouvrit la première porte qui se présenta à lui, impatient de violer et de tuer. Il arriva dans une salle de torture SM, pour les clients amateurs de cuir, de maîtresses donnant des ordres, de cravaches et de fouets. Devant lui se tenait une belle blonde en corset noir, avec un masque sur le visage et un fouet dans la main droite. Elle était paralysée par la vue d'horreur qui se présentait face à elle. Attaché au sol se trouvait un client, un homme gras et au derrière rouge, marqué par les coups de fouet. Il ne réagit pas à l'entrée de Lenn dans la pièce car il portait un masque sur le visage, coupant totalement la perception qu'il avait des alentours et l'empêchant de parler. Lenn regarda les deux humains, se léchant les babines.

La fille fera un bon coup... et le gros fera un repas convenable.

Il s'approcha de ses deux futures victimes quand il entendit une voix. Une voix qui traîna dans sa tête de lycan. Il se retourna, et vit un homme derrière lui, qu'il identifia immédiatement comme un vampire grâce à son odeur. Instinctivement, il recula légèrement car il savait quels genres de choses pouvaient faire un vampire pour soumettre un loup-garou. Il fut aussi légèrement troublé par son physique : ses cheveux bruns, ses yeux bleus, son physique taillé comme celui d'un athlète, à moitié nu et couvert de tatouages en tout genre. Pour un peu, le loup en aurait bien fait son viol. Car, dans son état actuel, Lenn était parfaitement capable de virer bisexuel si ses envies étaient vraiment trop fortes. Heureusement pour ce vampire, avec une jolie blonde dans la même pièce, son cul ne risquait rien.

Il entendit l'homme lui demander de se calmer, et cela le mit très en colère.

« A mon âge !? Rrrrraaaahhhhh !!! »

S'il y a bien un sujet sur lequel il ne fallait pas chercher Lenn, c'était bien sur son âge apparent. A l'intérieur de lui, il était resté un jeune homme de vingt ans, qui continuait à désirer les femmes de son âge. Mais quand celles ci voyaient son apparence extérieure, elles le fuyaient. Au final, elles ne l'aimaient que pour son argent. Chaque jour, il maudissait le diable de ne pas s'être contenté de le changer en loup-garou.

Après l'avoir interpellé, le vampire le menaça. C'en fut trop pour le lycan ; la blonde et le gros allaient devoir attendre. De toute façon, impossible de violer ou de tuer quelqu'un tant qu'il serait dans les parages. Il rassembla sa force et se jeta furieusement sur sa proie. Ce dernier esquiva sa charge, le faisant finir sa course dans un mur, puis le griffa au museau et referma la porte de la salle de torture en même temps. Même si la blessure était superficielle, elle mit Lenn encore plus en colère. Et ça ne fit qu'empirer quand le vampire s'enfuit. Fou de rage, il le prit en chasse avec la ferme intention d'en faire de la charpie. Personne ne pouvait le blesser et espérer s'en sortir impunément.

Ayant perdu le vampire de vue, il suivit la piste olfactive qu'il laissait dans son sillage pour le retrouver. Elle l'amena directement jusqu'au hall d'entrée du manoir. Lenn s'étonna de le voir complètement vide. Probablement que le vampire avait fait partir tout le monde pour avoir de la place. Le lycan observa la structure de la pièce, à la recherche de celui qu'il voulait dépecer, et réalisa rapidement que son opposant ne l'avait pas amené ici par hasard : avec l'espace libre, les différents niveaux et toutes les cachettes possibles, il avait un clair avantage tactique sur son adversaire. Lenn tenta d'utiliser son flair, mais le vampire l'avait prévu, et avait répandu son odeur corporelle dans toute la pièce : les murs, les meubles, les tableaux, tout avait la même odeur. Hors de lui, Lenn hurla un grand coup.

« Sors de ta cachette, vampire... et viens te battre. »

Sur ces mots, le vampire surgit de nulle part et lui mit un coup de griffe dans le dos, déchirant son manteau, avant de repartir. Le lycan essaya de le poursuivre, mais l'homme avait la connaissance du terrain, et put le semer à nouveau. Dans un élan de colère, Lenn défonça un meuble. Il courut dans tous les coins du hall, cherchant son adversaire, jusqu'à ce que ce dernier lui remette un coup de griffe, à la jambe cette fois, tranchant directement sur sa peau et répandant son sang au sol, avant d'aller à nouveau se cacher.

Ce vampire était définitivement un très bon chasseur : frappant et se repliant à toute vitesse, il affaiblissait Lenn avec des attaques superficielles, attendant qu'il soit assez diminué pour pouvoir planter ses crocs dans son cou et lui sucer le sang jusqu'à ce la transformation soit inversée. Lenn était tellement furieux de se faire ainsi dominer qu'il passa ses nerfs sur les murs et les meubles, démolissant tout sur son passage. Et, soudain, dans un de ses rares et brefs éclats de lucidité, il eut une révélation.

Il a répandu son odeur dans la pièce pour que je ne puisse pas le pister. Mais son corps continue d'émettre cette odeur. Qui plus est, de manière bien plus forte puisqu'il est en plein effort. En plus de ça, mon odeur a du recouvrir la sienne sur tout ce que j'ai détruit.
Si je me concentre suffisamment sur mon odorat, je peux le trouver.


Lenn mit un genou à terre, dans la flaque formée par les écoulements de sang venant de toutes ses plaies, et simula un état de faiblesse, l’appât pour attirer le vampire. Il se concentra sur son flair, captant chaque fragrance qui embrumait la pièce. Il chercha, patienta, retint sa furie et ses envies de meurtre... jusqu'à ce qu'il l'ait trouvé, bien qu'il n'émettait pas d'odeur plus forte que la normale. Le lycan avait juste oublié qu'il en fallait bien plus pour faire transpirer un vampire. Heureusement que la dispersion des fragrances sur les murs avait rendu l'odeur émise par son corps plus perceptible.
Son assaillant venait de sauter dans son dos, sans soute pour venir ponctionner son sang. Lenn attendit qu'il soit à portée puis, au tout dernier moment, il se retourna et frappa le vampire de toutes ses forces. Un coup dans lequel il concentra sa rage meurtrière, atteignant le chasseur en plein milieu du torse et l'envoyant se heurter violemment contre un mur. Avant même que ce dernier ne reprenne ses esprits, la bête lui sauta dessus, l'attrapa à la gorge et le plaqua contre le mur. Il ne comptait plus lui laisser de répit.

« Grrr... Tu n'aurais pas du essayer de m'arrêter. Maintenant, tu vas me servir de repas à la place du gros. Ensuite, j'irai violer la blonde. »

Alors qu'il était sur le point de manger la tête du vampire qu'il tenait entre ses griffes, Lenn commença à noter des détails physiques sur son visage qui lui rappelèrent une autre vampire qu'il avait vu il y a peu.

« Mélinda... »

Le loup-garou fut tout à coup pris d'un violent mal de tête. Penser à Mélinda avait ouvert une porte à sa part humaine, qui luttait encore contre ses élans de rage animale. Sa proie en profita pour se libérer de son étreinte, puis elle tenta une contre-attaque frontale, croyant avoir l'avantage à cause de la distraction de sa cible. Mais il fut pris de court quand Lenn planta ses griffes dans son torse pour l'arrêter. La blessure n'était pas très profonde, mais diminua un peu le vampire. Lenn le jeta en l'air, il se réceptionna sur les pieds, face au loup-garou.

« Deuxième round ! »

Lenn repartit à l'attaque. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter.

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