Plusieurs conditions, donc... Mélinda trouva l’endroit idéal, et le proposa à Lenn :
- Pour commencer, au vu de ce que Lenn demandait, Mélinda serait nécessairement assistée de sa Succube, Edessa. Cette démone était son esclave depuis sa naissance. Quand elle était sortie du ventre de sa mère, Mélinda l’avait tenu dans ses bras, et avait elle-même coupé le cordon ombilical. Edessa était une démone qui pourrait les aider, et contrôler leurs ébats, tout en veillant à user de ses pouvoirs pour calmer Lenn en cas de problème ;
- Le lieu idéal semblait être celui auquel Mélinda pensait, à savoir un cachot. Il y aurait peu de mobiliers à casser, et certains cachots avaient été habiletés en chambre de plaisir. C’est dans l’un de ces endroits que Mélinda comptait se rendre, afin de jouer avec Lenn ;
- Concernant la préparation, elle comptait utiliser des décoctions spéciales, avec du sang de succube, destinée à la rendre un peu plus monstrueuse et bestiale, et surtout nettement plus résistante, au détriment de ses capacités mentales. Ainsi, elle serait plus endurante, mais également plus sauvage.
Voilà les termes qu’elle proposa à Lenn.
«
Si cela te convient, termina-t-elle,
nous nous retrouverons en bas, dans une heure, le temps de faire les ultimes préparatifs... »
Il fallait préparer les potions, et appeler Edessa. Mélinda s’affaira donc, quittant la pièce, tout en veillant préalablement à se rhabiller. Edessa, comme à son habitude, était en train de faire l’amour, mais, quand sa Maîtresse l’appela, elle termina rapidement son esclave, laissant une jeune esclave endormie s’écrouler à ses pieds. Edessa accepta sans problème l’idée, et se chargea elle-même de préparer les potions, laissant ainsi à Mélinda une heure pour se reposer, ce que cette dernière fit en allant s’allonger dans un jacuzzi, l’eau chaude venant soigner et régénérer son corps. On lui confia également un verre de sang, afin de la ressourcer encore plus, puis, lentement, le temps s’écoula.
Une baise massive se préparait avec ce Lycan, et, pour Mélinda, c’était là surtout l’occasion de marquer des points auprès de lui, de se rapprocher de Lenn, et, partant de là, du très juteux marché nexusien.
*
Tout cela mérite bien quelques heures de souffrance... Et puis, ce n’est pas comme si c’était désagréable... Juste douloureux.*
Mélinda avait beau avoir une formidable expérience sexuelle, elle restait surtout une simple vampire, avec un simple corps.
L’heure approcha, et elle entreprit également de se changer en perspective, délaissant sa robe pour une tenue plus... Sexy. C’était
un corset noir en latex avec une culotte et des jarretelles, une tenue nettement plus indiquée pour ce qu’elle avait en tête.
«
Vous êtes ravissante dans cette tenue, Maîtresse... la complimentait Edessa.
-
Hum... Oui, je trouve aussi... »
Elle sourit, puis Edessa lui montra deux fioles roses.
«
Faites attention, Maîtresse, c’est un peu fort... J’ai usé de mon propre sang pour vous préparer ces formules... »
Souriant, Mélinda alla l’embrasser, la câlinant un peu.
«
Je me demande vraiment ce que je ferais sans toi, ma chérie... -
Oh, Maîtresse, vous faire plaisir est la seule chose que je souhaite.. »
Elle lui sourit, puis les deux femmes descendirent ensuite les marches, et pénétrèrent dans le sous-sol, abritant les anciens cachots du harem, là où, il y a encore quelques heures, Lenn s’était retrouvé. Pour l’y guider, l’un des servantes de Mélinda avait été chargée d’aller le voir, et de lui indiquer par où venir. L’esclave en charge était
une délicieuse maid blonde, Vanessa, qui avait une voix polie, et qui marchait en ayant un
plug niché dans les fesses.
Ce fut Vanessa qui ouvrit la porte de la pièce. Mélinda était là, assise sur un banc, jambes croisées, Edessa étant dans un coin, adossée contre le mur.
«
Voilà, Monsieur Silvercoat... »
Vanessa allait partir, mais Edessa lui fit signe d’approcher, et elle rougit poliment.
«
Me trouvez-vous à votre goût, Lenn ? »
Elle avait amené avec elle une
robe d’infirmière, avec des gants blancs, dissimulant la tenue sexy qu’elle avait enfilée dessous. Tout en disant cela, Mélinda s’était redressée, esquissant un léger sourire mielleux.