Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Matthieu Silvertooth le mardi 10 mars 2015, 18:54:55

Titre: [FINI] Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mardi 10 mars 2015, 18:54:55
Depuis le début de sa carrière d'esclavagiste, Lenn avait eu à faire à toutes sortes de personnages durant ses transactions. Qu'ils soient acheteurs, vendeurs, achetés ou vendus, chacun d'entre eux lui avait fait une impression unique. Mais aucune des personnes qu'il avait rencontré ne lui avait fait une impression aussi forte que Melinda Warren. La dame, née dans une famille d'aristocrates d'Ashnard, avait eu le malheur de vivre avec un père et un frère cruels et violents, qui passaient leurs journées à la battre et à l'humilier. Pourtant, elle n'était pas du genre à se laisser abattre : la preuve, elle avait eu la force de reprendre les affaires de son père après qu'une des rivales de ce dernier ne le fasse tuer, et de soumettre son frère à sa volonté. Elle a fait fleurir son harem, jusqu'à étendre ses activités au-delà des frontières d'Ashnard, et à quitter le royaume pour aller s'installer sur Terre. Audacieuse, affirmée, forte, intelligente, et en plus vampire... Lenn voyait cette femme comme la meilleure personne avec qui il ait jamais pu faire affaire. Même quand il ne la voyait pas, il lui envoyait une lettre tous les mois et des présents pour son anniversaire, comme des bijoux ou de nouveaux esclaves pour son harem. Elle et lui avaient établi une relation des plus amicales, bien que la dame semblait toujours un peu distante de lui.

Trois semaines auparavant, il lui avait envoyé une lettre en disant qu'il souhaitait la revoir, et aussi qu'il souhaitait discuter d'une transaction. Il reçut une réponse positive de la part de la dame, et s'empressa alors de préparer son départ. Parti de sa demeure de Nexus, il lui fallut plusieurs jours de voyage avant que sa diligence n'atteigne finalement Ashnard, et la demeure de Melinda. Du moins, sa demeure dans ce royaume, puisqu'elle vivait principalement sur Terre, mais il avait tenu à la rencontrer ici, la Terre étant peu accueillante envers les lycanthropes. Lenn descendit de sa diligence avec les quatre esclaves amenés pour être vendus à Melinda, et deux de ses gardes loups-garous, des membres de son armée privée, les meilleurs gardes qu'il était possible d'avoir à condition de savoir les contrôler. Il prit une grande inspiration : c'était la première fois qu'il allait voir Melinda depuis qu'il avait vieilli en apparence... et qu'il devait en permanence lutter contre la bête sommeillant en lui. Après quelques instants d'hésitation, il eut finalement le courage de frapper à la porte et de s'annoncer. Deux esclaves lui ouvrirent après avoir appelé leur maîtresse. Lenn pénétra dans la demeure, et vit Melinda à l'entrée. Elle portait une magnifique robe dorée et ample, avec des motifs verts. Le simple fait de la voir rendit Lenn heureux. Il alla la rejoindre, lui prit la main qu'elle lui tendait et la baisa.

« Dame Melinda. C'est un plaisir de vous revoir enfin. »

Bien qu'ils soient amis, Lenn traitait Melinda comme si elle était au-dessus de lui dans la société. Il éprouvait pour elle un respect immense, la voyait comme une reine. Et de ce fait, la traitait en tant que telle. Mais à présent, il se sentait plus proche d'elle, maintenant qu'il n'était plus vraiment humain.

Ils marchèrent à travers les couloirs, se dirigeant vers la salle de réception. Melinda fit quelques remarques sur la nouvelle apparence de Lenn.

« Je ne suis âgé que d'apparence, madame. A l'intérieur, je suis toujours le fougueux jeune homme que j'étais avant toute cette histoire. »

Ce n'était un secret pour personne que Lenn avait passé un pacte pour obtenir sa richesse, bien qu'officiellement, c'était avec un ''puissant sorcier''. Et que c'était ce ''sorcier'' qui l'avait maudit en lui prenant son apparente jeunesse. Mais peu de gens étaient au courant de la vérité, savaient pour l'autre partie de la malédiction... et encore moins avaient survécu pour en parler.
A cet instant, la bête lâcha un rugissement, que Lenn contint tant bien que mal. Melinda n'était pas au courant pour son état, et il voulait tout faire pour que cela reste ainsi.

« Elle ne doit l'apprendre à aucun prix. Je ne supporterai pas qu'elle me voit ainsi. »

Une fois devant la porte de la salle de réception, les gardes de Lenn et les domestiques de Melinda attendirent à l'extérieur : seuls les invités de marque de la dame vampire pouvaient partager un repas avec elle. Lenn donna ses ordres à ses gardes, puis alla rejoindre Melinda.

A l'intérieur de la salle se trouvait une petite table, faite pour accueillir un maximum de quatre personnes en même temps. Melinda alla s'asseoir à un bout de la table, Lenn à l'autre, et les domestiques commencèrent à apporter les plats. Du plus ordinaire au plus raffiné, Lenn savoura chacun des mets qui passèrent dans son assiette. Mais avant tout, il savourait la présence de son amie Melinda. Était-elle aussi heureuse que lui à cet instant ? Impossible de le savoir.

Ce dîner était à l'image de la relation entre ces deux êtres : simple, chaleureux, sans fioriture, mais néanmoins élaboré, pour honorer les rangs sociaux de Lenn et de Melinda. Ils parlèrent de tout et de rien. La situation était on ne peut plus calme. Comment aurait-elle pu dégénérer ?
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 11 mars 2015, 01:33:34
L’esclavage n’était pas un milieu qu’on pouvait résumer comme un affrontement entre, d’un côté, les esclaves, et, de l’autre, les esclavagistes. Ce point de vue était extrêmement caricatural, et très réducteur, négligeant la réalité sociale. L’esclavage restait un milieu extrêmement concurrentiel, dans lequel énormément d’entrepreneurs se lançaient. Avec la guerre qui faisait rage entre Nexus et Ashnard, le nombre de prisonniers de guerre avait explosé, entraînant une hausse colossale du nombre d’esclaves, un phénomène que la crise économique à Nexus avait encore renforcé, avec certains débiteurs qui, pour honorer leurs créanciers, n’hésitaient pas à signer des conventions de servage. Cependant, les esclavagistes n’étaient pas tous riches. C’était un milieu très concurrentiel, et beaucoup d’esclavagistes fermaient boutique, oubliant le fait que l’esclavage était avant tout une activité d’investissement et d’amortissement sur la durée. Les premières années, il fallait se serrer la ceinture, car il fallait énormément investir : les esclaves coûtaient cher, que ce soit l’achat initial, ou encore leur éducation. Les esclaves récalcitrants étaient maintenant un important problème pour beaucoup d’esclavagistes, et ce d’autant plus que les particuliers n’hésitaient pas à porter plainte pour abus de confiance et escroquerie, donnant lieu à de fortes condamnations judiciaires. Mélinda savait que, de plus en plus, les esclavagistes cherchaient à se constituer un réseau, tâche d’autant plus difficile qu’on pouvait tout à fait tomber sur quelqu’un qui s’associait avec vous uniquement dans le but de vous broyer sur place, d’en savoir plus sur votre commerce, et qui chercherait discrètement à débaucher tous vos clients afin de vous laisser sur le carreau. C’était pour cette raison que Mélinda choisissait avec soin les alliés de son Empire commercial. En l’état, elle avait ainsi fait une alliance avec les jumelles Karistal, d’autres Ashnardiennes, ainsi qu’avec Evangeline, une puissante femme d’affaires se trouvant du côté de Zon’Da et du fameux Royaume Terranide... Et Lenn Silvercoat.

Cet homme avait connu un destin assez impressionnant. Il avait été un Ashnardien en disgrâce qui, suite à un pacte avec un puissant magicien, avait hérité d’une fortune importante sur Nexus, du domaine d’un esclavagiste nexusien qui lui avait confié toutes ses terres, avant de mourir. Mélinda ignorait précisément le passé de cet homme, Lenn n’ayant jamais insisté dessus, et à raison... Si le meurtre qu’il avait commis était découvert, il risquait d’être poursuivi. En soi, tuer une esclave ne l’amènerait pas à être condamné, maintenant qu’il était un homme influent, mais il risquait, à tout le moins, de payer des dommages-intérêts. Dans tous les cas, Lenn s’était rapproché d’elle depuis Nexus. Il avait appris que la vampire Warren cherchait à étendre son activité, et qu’elle peinait à ouvrir une succursale à Nexus, notamment en raison de la guerre. Or, Nexus était un marché d’esclaves massif, et Mélinda avait envie d’y installer quelque chose de fixe et de fiable, plutôt que ce qu’elle faisait actuellement, et qui reposait en grande partie sur la chance et sur le hasard. Lenn avait proposé de se rencontrer, afin de discuter d’un accord, et Mélinda avait accepté.

Elle se tenait dans son salon, attendant la venue de ce dernier. Lenn lui avait déjà offert plusieurs esclaves, et Mélinda avait été flattée. Sincèrement, la petite vampire ne pensait pas que sa réputation irait jusqu’aux terres nexusiennes, et tout cela était prometteur pour elle. Après tout, outre l’extension de ses activités commerciales, elle cherchait surtout à recréer l’ancienne dynastie familiale des Warren, en créant un clan vampirique. C’était ambitieux et risqué, ce dont elle avait pleinement conscience, mais, parfois, il fallait savoir voir grand. Lenn arriva donc, et Mélinda le salua, appréciant son amabilité... Et nota rapidement que son sang n’était pas totalement humain.

*Curieux...*

En tant que vampire, Mélinda disposait d’une sorte de sixième sens, qui lui permettait de sentir les groupes sanguins autour d’elle. Et, à partir de là, elle pouvait aussi déterminer la nature de l’espèce concernée. Mélinda marchait donc lentement, laissant Lenn la suivre, jusqu’à une salle de réception, avec une table à manger.

« J’espère que votre séjour ici vous comblera, Monsieur Silvercoat... »

Les plats arrivèrent, et une femme approcha... Une esclave, que Mélinda arrêta.

« Monsieur Silvercoat... Reconnaissez-vous cette femme ? »

C’était une belle blonde qui, comme Mélinda le lui indiqua, répondait au nom de Catherine (https://chan.sankakucomplex.com/post/show/1238762). Elle avait été offerte à Mélinda il y a quelques années, où elle était encore une jeune femme. Catherine avait depuis lors bien poussé, et portait une élégante tenue, rose et pulpeuse, avec du maquillage sur le visage. La main de Mélinda caressa le dos de Catherine, jusqu’à se poser sur ses fesses, faisant rougir l’intéressée, qui se mordilla les lèvres en couinant lentement.

« N’est-ce pas une plante qui a magnifiquement bien poussé, Lenn ? »

Catherine était relativement timide face à d’autres personnes que Mélinda, qu’elle considérait comme sa véritable Maîtresse.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 11 mars 2015, 21:50:32
Lenn était enchanté de ce repas, tout comme il était enchanté de revoir Melinda. Ils discutèrent principalement du projet de cette dernière d'ouvrir une succursale à Nexus. La dame vampire souhaitait étendre son activité et son influence jusque dans la ville-état, mais le contexte actuel, en particulier la guerre entre Nexus et Ashnard, ne le permettait pas sans une aide extérieure. C'est aussi pour cela que Melinda avait accepté cette rencontre : elle comptait sur l'aide de Lenn, un puissant esclavagiste de Nexus, pour la soutenir dans son objectif. Lenn était content de pouvoir l'aider, même si la dame continuait de le voir comme un "fan" plus que comme un ami.

« Comme je vous comprends, Dame Melinda. Pour qui connaît ses rouages, Nexus est une mine d'or. Des milliers d'esclaves y transitent chaque mois, le marché est en permanent changement et chaque jour apporte ses lots de gains et de pertes, ce qui fait que seul les plus intelligents des marchands d'esclaves et des esclavagistes peuvent y survivre. Personnellement, je pense que si j'avais hérité de mon empire ailleurs que sur Nexus, je ne serai pas devenu ce que je suis aujourd'hui. »

C'est ainsi que l'on s'impose à Nexus : on domine le marché, ou c'est lui qui vous domine... et ensuite, vous détruit. Et Lenn le savait mieux que personne. En marchand d'esclaves rusé, ambitieux et sans scrupules, il avait su se débarrasser de tous ses adversaires. Mais depuis que le Diable l'avait maudit, sa nouvelle attitude avait causé une perte de vigueur dans ses affaires, lui qui n'osait plus agir de manière agressive, par crainte de faire un faux pas... et que sa fureur ne le dévore. Absorbé dans ses pensées et ses inquiétudes, il n'avait même pas remarqué que Melinda lui parlait.

Quand il redescendit finalement sur Terre, Melinda lui présentait une esclave se tenant à côté d'elle. La dame vampire indiqua que cette servante répondait au nom de Catherine, une esclave qu'on lui avait offert il y a quelques années. Elle était habillée avec une élégante tenue rose et maquillée comme une poupée. Lenn avait connu Catherine quand elle avait commencé à travailler dans le harem de Melinda et qu'elle n'était qu'une jeune fille. Mais aujourd'hui, elle était une vrai femme, et il ne restait pas insensible à son charme.

« Catherine ? C'est toi ? Bon sang, c'est à peine si je t'aurais reconnu. La dernière fois que je t'ai vue, tu étais un bourgeon en floraison. Et maintenant... regarde toi. »

Catherine était très timide et restait collée à Melinda, regardant avec de petits yeux à moitié fermés cet invité de marque de sa maîtresse. Pendant que Lenn l'observait, Melinda passa sa main sur le dos de son esclave, allant jusqu'à ses fesses, ce qui fit couiner Catherine. Lenn, en voyant ce spectacle, commença à se sentir fébrile. Même s'il avait l'air d'un vieillard, il avait encore la forme de ses vingt ans. Et quel jeune homme de vingt ans n'aurait pas été intéressé par la vue de deux belles femmes se faisant des caresses ? Pourtant, il faisait tout pour se détacher de ce spectacle alléchant, pour oublier l'excitation qu'il ressentait : le loup qui dormait en lui profitait de la moindre pulsion non contrôlée pour se réveiller et se laisser aller au meurtre.

« Tu ne pourras pas me retenir éternellement. Tôt ou tard, je me réveillerai... »
« Je ne le permettrais pas. Pas tant que je serai chez elle... »

Il parvint à contrôler son désir, mais son attitude n'avait pas échappée aux yeux de Melinda et de Catherine. Lenn essaya de les convaincre que tout allait bien, mais les dames avaient déjà un doute. Pour tenter de dissiper les questions, il changea de sujet.

« Dame Melinda, ce repas était fameux. Et si nous allions discuter plus sérieusement de nos affaires ailleurs ? »

Lenn et Melinda quittèrent la salle à manger pour se rendre dans le grand salon de la maison. La pièce était décorée de draperies rouge-sang, de cadres avec des photos à l'intérieur et de tableaux accrochés aux murs. Au centre du salon, un feu crépitait dans la cheminée. Dans un coin, les deux gardes de Lenn et les quatre esclaves amenés pour Melinda attendaient, silencieux. La dame vampire et son invité prirent place dans des fauteuils face-à-face.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 15 mars 2015, 01:54:17
La belle Catherine était effectivement très timide. C’était une petite et fragile poupée, qu’on appréciait en tant que tel. Mélinda lui massait les fesses, et vit que Lenn était loin d’y être insensible. Chez lui, il y avait quelque chose de curieux, quelque chose de troublant dans son sang, et le meilleur moyen de le réaliser, c’était de l’exciter. Sous l’excitation sexuelle, le sang s’emballait, et il était alors plus facile de le comprendre, d’en saisir la nature profonde. Catherine était une femme belle. Quand Mélinda l’avait récupéré, elle l’avait vu, et elle l’avait lentement éduqué. Sa virginité, Catherine l’avait perdu à ses 16 ans, entre les mains et sur les cuisses de sa Maîtresse, après plusieurs années d’apprentissage visuel et tactile. Mélinda formait lentement ses esclaves, afin d’en faire de bonnes prostituées. Pas de viol sauvage, mais une formation longue et approfondie, où l’idée était de démystifier le sexe, d’atténuer l’importance qu’une relation sexuelle avait. Elle les formait, sexuellement parlant, en leur montrant des scènes de sexe, en direct, attisant leur appétit voyeuriste. Sur ce point, Mélinda était talentueuse et expérimentée, et Catherine avait été bien formée. Elle avait conservé sa timidité, et celle-ci était d’autant plus forte que Lenn avait été son premier Maître, et avait donc impacté sur cette dernière.

« Il a envie de te faire l’amour, Catherine... sussurra-t-elle dans le creux de son oreille, la faisant rougir.
 -  Vou... Voulez-vous que je le fasse, Maî... Maîtresse ?
 -  Pas encore, ma belle... »

Lenn fit une brève absence, avant de revenir parmi l’assistance. Ils avaient fini de manger, et ils se rendirent ensuite dans un petit salon, à côté. C’était bien l’établissement d’une vampire, avec les grands tableaux, où on pouvait voir le buste de Mélinda, ou d’autres personnes. La famille Warren avait été massacrée il y a des années, mais Mélinda, quand elle le pouvait, avait conservé des tableaux de ses ancêtres. Il y avait notamment un tableau de sa mère, et on pouvait voir à quel point Mélinda lui ressemblait. Elle avait les mêmes yeux verts profonds, une chevelure similaire, et la seule chose qui, véritablement, différenciait la mère de la fille, c’était le corps plus âgé de sa mère... Après tout, cette dernière n’avait pas été transformée en vampire, elle, et n’était pas figée à conserver éternellement l’apparence physique qu’elle avait au moment de sa transformation.

Mélinda vit les quatre esclaves de Lenn, quatre belles hommes qui étaient presque tous nus, ne portant que des colliers autour du cou et des culottes en cuir. Des hommes aux torses glabres, bien bâtis, avec des pectoraux saillants, et qui venaient tout droit de Nexus, ce qui amena Mélinda à repenser aux affaires. Catherine alla chercher une bouteille de vin pour Lenn, et remplit sa coupe en étant près de lui, lui offrant une vue magistrale sur son décolleté. Elle offrit ensuite à Mélinda une bouteille de sang, et Mélinda lui demanda de rester à côté d’elle, et de lui masser les épaules.

« B-Bien, Maîtresse... »

Elle posa ses mains sur ses épaules, et commença à les remuer. Mélinda, elle, but un peu de sang, puis reposa son verre à pied sur la table, et croisa ses belles jambes blanches, observant ensuite son interlocuteur.

« Vos esclaves ont l’air... Très appétissants. Mais vous savez comment les affaires fonctionnent, M. Silvercoat, n’est-ce pas ? J’ai besoin d’une démonstration sur l’efficacité et la qualité des produits... Alors, je pense que chacun d’eux devrait coucher avec Catherine, et, s’ils jouissent avant de la faire jouir, je ne prendrais pas ceux qui échoueront. Qu’est-ce que tu en dis, Catherine ? Tu as envie de te faire défoncer par ces quatre beaux mâles ? Qui sait... S’il te reste encore un peu d’énergie après, M. Silvercoat pourrait venir choisir de t’achever lui-même... »

Et, en disant cela, Mélinda souriait, à nouveau, malicieusement.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le lundi 16 mars 2015, 19:58:53
Une fois installé dans le fauteuil, Lenn observa Mélinda avec beaucoup d'attention. Depuis qu'il était arrivé, il faisait tout pour refouler ses pulsions bestiales et ne pas laisser le loup-garou se libérer, sachant très bien que faire un carnage dans la maison d'une esclavagiste ashnardienne aussi puissante qu'elle était l'assurance qu'il serait mort avant la fin de la journée, de la main de la garde, de Mélinda ou même de la sienne. Pourtant, depuis que Catherine était arrivée, Lenn sentait que quelque chose d'étrange se tramait autour de lui. Comme si Mélinda faisait tout pour révéler sa vraie nature, celle qu'il s’efforçait de garder caché. Mais pourquoi voudrait-elle une chose pareille ? Incapable de croire que Mélinda puisse être animée de mauvaises intentions à son égard, Lenn oublia ces craintes pour reprendre leur conversation à propos des affaires.

Catherine vint lui verser une coupe de vin, lui offrant au passage une magnifique vue sur son décolleté. Pour contrôler ses désirs face à cette vue alléchante, Lenn se plongea dans ses souvenirs. Il remonta à l'époque où il avait rencontré Catherine.
Un homme endetté auprès de l'esclavagiste lui avait offert cette belle jeune fille de 15 ans pour solder ses crédits et ne pas servir de repas aux gardes lycanthropes. Quand Lenn obtint la propriété de Catherine, il fut tout de suite très attiré par sa beauté simple mais délicieuse, son attitude respectueuse et obéissante, mais surtout par la pureté de sa présence et l'innocence qui brillait encore dans son regard. En lui, la bête hurlait comme un loup hurle à la lune, tentant d'influencer son esprit pour qu'il fasse de Catherine sa nouvelle proie. Mais Lenn fit usage de toute sa résistance pour lutter contre la bête : pour lui, une aussi belle créature ne méritait pas de perdre sa virginité aux mains d'une bête sauvage qui aurait pu la déchiqueter pendant qu'elle lui faisait l'amour. Mais il savait que, tôt ou tard, il ne pourrait plus lutter, et que le monstre allait s'éveiller pour prendre Catherine. C'est pourquoi il dut se résoudre à offrir cette dernière à son amie Mélinda Warren, en sachant très bien qu'elle serait transformée en esclave sexuel pour le harem de la dame vampire. Mais il était convaincu qu'il valait mieux lui offrir cette vie qu'une mort atroce entre ses mains de loup-garou.
Il revint au présent, observa Catherine, et réalisa la terrible exactitude de ses anciennes pensées : aujourd'hui, Catherine n'avait plus de son enfance que sa timidité. Hormis cela, elle était une vrai femme, sûrement déniaisée par Mélinda depuis longtemps, qui ne vivait plus que pour servir sa maîtresse, peu importe ce qu'elle lui demandait. Il éprouva une certaine tristesse à la voir ainsi, mais il ne regrettait rien : s'il l'avait gardé, elle serait morte.
Lenn ne touchait pas à sa coupe, se tenant à distance de toute forme d'alcool, car cela lui embrouillait l'esprit, et il se devait de rester lucide. Mélinda savoura une gorgée de son verre rempli de sang, puis, tandis que Catherine lui massait les épaules, croisa ses jambes avant d'expliquer à son invité comment elle comptait juger de la qualité de sa marchandise.

Lenn sentit son sang bouillir dans ses veines en entendant sa collègue esclavagiste. Faire coucher Catherine avec ces quatre hommes ? Ne prendre que ceux qui la feront jouir avant qu'ils ne jouissent ?

« Qui sait... S’il te reste encore un peu d’énergie après, M. Silvercoat pourrait venir choisir de t’achever lui-même... »

Mélinda ne prit même pas conscience que ce fut l'exactitude de ses paroles qui acheva Lenn. S'il regardait ses quatre esclaves satisfaire Catherine, il savait qu'il ne lui faudrait pas longtemps avant de perdre le contrôle, qu'il se transforme en loup-garou et qu'il ne fasse sauvagement l'amour à Catherine, avant de la tuer tout aussi sauvagement.

« Dame Mélinda, je comprends vos exigences, mais je ne pense pas que Catherine puisse supporter les assauts répétés de ces quatre mâles. »

Une échappatoire ! Il était impératif de trouver une échappatoire.

« Voyez vous, ces hommes ont été formés par les meilleurs dresseurs sexuels de mon domaine. Chaque jour, ils ont été poussés au bout de leurs limites, aussi bien physiquement que psychologiquement, pour en faire de véritables sextoys vivants. Ils sont obéissants, énergiques, vigoureux, et surtout, ils ne jouissent jamais avant que leur maîtresse ne les y autorise, sauf quand l'impératif naturel les y oblige. »

Mélinda dressait ses esclaves avec patience et délicatesse. Lenn faisait de même avec les femmes de son domaine, mais était bien plus dur avec les hommes. Pour lui, un bon esclave sexuel masculin doit être fort physiquement et faible émotionnellement.

« De nombreuses femmes sont passées entre leurs mains expertes, et chacune d'entre elles a joui au moins trois fois avant que les esclaves ne craquent et ne puissent plus se retenir de jouir à leur tour. Je ne connais aucune individu de la gente féminine qui puisse trouver une raison de s'en plaindre. Si ce n'est, peut-être, qu'ils sont trop bons dans leur domaine.
Et puis de toute façon, vous ai-je déjà vendu ou offert des esclaves qui vous ont déçue ? »


Malgré la grandeur du discours de Lenn, Mélinda sentait bien qu'il cherchait à l'endormir, à éluder sa demande, à cacher ses véritables motivations. Alors elle resta sur sa position, qu'elle ne prendrait pas ses esclaves avant qu'ils n'aient prouvé leur efficacité.
Lenn ne disposait pas du fameux sixième sens des vampires, mais il était néanmoins doté d'un puissant odorat, propre aux loup-garous, bien plus puissant que celui d'un chien pisteur. Et l'odeur que dégageait la dame en face de lui... était l'odeur de la malice. Il n'y avait plus aucun doute possible à présent : la vampire voulait réveiller le loup-garou. Plus aucune porte de sortie ne s'offrait à lui, il dut donc se résoudre à l'inévitable : un malheur allait avoir lieu très bientôt. Mais il comptait bien tout faire pour l'en empêcher. Il fit signe à ses gardes de le rejoindre, puis leur murmura des ordres avec sa voix de loup-garou.

« Restez vigilants. Si je montre des signes de défaillance, sortez moi d'ici immédiatement. »

Les gardes acquiescèrent. Il les renvoya et se tourna vers Catherine. Elle dégageait une fragrance d'odeurs mêlées... l'odeur de la peur, de la soumission et de l'excitation. Elle ne voulait pas coucher avec ces quatre hommes, mais elle se savait obligé d'obéir à sa maîtresse, même si elle devait agir contre sa propre volonté. Et son dressage d'esclave sexuel la faisait déjà mouiller sur place en imaginant ce que ces hommes allaient lui faire.

« Pauvre enfant. »

Lenn se tourna vers Mélinda.

« Très bien, faisons comme vous l'entendez. Y a-t-il un endroit où vous souhaitez les amener, où voulez-vous faire ça ici ? »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 23 mars 2015, 01:20:24
Pendant un temps, Lenn refusa de se prêter à ce petit jeu, arguant que ses esclaves étaient trop talentueux pour Catherine, qu’ils étaient inépuisables, et qu’ils allaient massacrer cette belle fleur. Mélinda aurait pu prendre cela pour une insulte, si elle ne se doutait pas qu’il n’y avait pas autre chose derrière ce refus. Qu’est-ce que Lenn lui cachait ? Que cherchait-il à dissimuler ? Le sexe serait un révélateur, et c’était assurément pour cette raison qu’il se refusait à céder à ce petit jeu. Néanmoins, Mélinda était têtue, et lui rétorqua que, s’ils étaient aussi doués que ça, ils arrêteraient quand Catherine tomberait dans les pommes. Autrement dit, Lenn Silvercoat comprit qu’il était coincé. Difficile de lutter contre une femme aussi têtue que Mélinda. Quand il réalisa qu’il n’avait aucune chance de lui faire faire machine arrière, il s’avoua vaincu :

« Très bien, faisons comme vous l'entendez. Y a-t-il un endroit où vous souhaitez les amener, où voulez-vous faire ça ici ? »

Mélinda haussa les épaules, un sourire sur le coin des lèvres, et but encore un peu de sang, avant de croiser élégamment les jambes, en se redressant sur son fauteuil.

« Oh, mais nous serons très bien ici… N’est-ce pas, Catherine ?
 -  O-Oui, Maîtresse… »

Catherine avait les joues légèrement rouges, et Mélinda lui sourit, avant de lui dire d’aller enfiler sa nuisette blanche. L’intéressée acquiesça, et fila rapidement. Entre le moment où elle était arrivée ici, et maintenant, Catherine avait bien grandi. Sous ses airs de timide, elle était une esclave sulfureuse, qui avait goûté à bien des plaisirs. D’aucuns pouvaient trouver cela regrettable, mais Mélinda estimait que, tôt ou tard, on finissait par sortir de l’enfance. Pour Catherine, ce moment était arrivé il y a plusieurs années, et, tandis qu’elle se changeait, Mélinda parlait de cela à Lenn, tout en offrant à ce dernier l’occasion de pouvoir réfréner ses ardeurs. Elle lui expliqua ainsi que Catherine était véritablement une esclave très sociable, et qu’elle était ravie des esclaves que Silvercoat lui envoyait, qui étaient toutes des femmes de très bonne qualité, dociles, obéissantes, motivées, et disciplinées. Catherine ne faisait pas exception, et Mélinda en était ravie.

« De fait, je n’ai pas eu grand-chose à faire, si ce n’est attendre que la puberté agisse chez elle… Aucun client n’est mécontent d’elle. »

Il était important de le signaler, car, dans le cadre de leurs relations contractuelles, c’était une information utile à noter. Il s’écoula encore quelques instants avant que Catherine ne revienne, dans une belle nuisette blanche avec un décolleté des plus provocants, et un ruban rouge avec un nœud papillon permettant de la tenir à hauteur du ventre. Mélinda pouvait sentir le calme olympique des quatre esclaves masculins de Lenn, mais, même malgré leur sang-froid exceptionnel, ils peinaient à masquer leur excitation, notamment au niveau de l’entre-jambes.

Catherine en avait profité pour se parfumer légèrement. C’était souvent dans cette tenue que les clients la prenaient, aussi bien des hommes que des femmes, mais surtout des représentants du sexe masculin. Ils adoraient dormir avec elle, comme avec bien d’autres prostituées, les voyant, non seulement comme des femmes susceptibles de leur offrir un plaisir purement charnel, mais aussi d’ouvrir leurs cuisses pour eux.

« Alors, Catherine… Lequel te tente le plus ? »

La belle Catherine regarda brièvement Lenn, puis les quatre esclaves… Avant de poser ses mains sur le torse nu de l’un d’entre eux.

« Je vais commencer par lui, Maîtresse… »

Mélinda sourit en acquiesçant.

« Quel est ton nom ?
 -  Kailec, Maîtresse. »

Kailec (http://fc01.deviantart.net/fs70/i/2011/124/0/a/kailec_by_omupied-d3fld3g.jpg) était indéniablement un bel homme, presque totalement nu, avec des cheveux bruns mi-longs. Ses lèvres étaient proches de celles de Catherine, et, sans plus attendre, il l’embrassa, remontant une main pour caresser ses cheveux, faisant soupirer la belle Catherine.

« Fais-lui l’amour, Kailec… » ordonna alors Mélinda, d’une voix tender et assurée.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le jeudi 26 mars 2015, 18:03:06
Mélinda était loin d'être une femme stupide. C'est pour cela que Lenn en avait fait une partenaire privilégiée pour ses affaires. Et qu'elle était devenue son amie. Mais son comportement durant leur rencontre aurait pu jeter le doute sur son niveau d'intelligence. Quel genre de personne censée ferait tout ce qu'elle peut pour amener le réveil d'une bête aussi dangereuse et incontrôlable qu'un loup-garou ? Et pourtant, c'est exactement ce à quoi la dame vampire s'employait depuis le début de leur rencontre : l'arrivée de Catherine, les attouchements pas si discrets entre elle et sa maîtresse, sa tenue volontairement aguicheuse, et maintenant, ce concours de baise pour savoir quels esclaves seraient gardés par Mélinda, et lesquels repartiraient pour le domaine Silvercoat. Tous ses actes avaient pour seul but de faire bouillir le sang de son invité sous l'effet de l'excitation, pour voir sortir l'animal qui dormait en lui. Mais prenait-elle seulement conscience de ce qu'elle allait provoquer ? Bien sur que non, pas dans une telle mesure. Pourtant, l'odeur de sa ruse et de sa malice empestait aux narines de Lenn. Pas de peur, pas de doute, juste la confiance... et la luxure. Un mélange d'odeurs d'habitude très agréable, mais dans la situation présente, il torturait le pauvre homme, qui luttait de toutes ses forces contre ses instincts.

Sur un ordre de Mélinda, Catherine quitta la pièce pour aller changer de tenue. Lenn profita de ce bref instant de répit pour tenter de se refréner, de profiter du calme avant la tempête qu'allait être le spectacle de son ancienne esclave couchant avec ses quatre actuels esclaves, sous ses yeux, et en prenant tout son temps. Car, bien sur, Mélinda ne pourrait jamais se contenter d'une jouissance expéditive pour juger de la qualité et de la forme de ces hommes. Elle voulait un vrai divertissement.
Lenn savait que sa transformation était inévitable, mais il était prêt à tout pour la contrôler jusqu'à ce qu'il quitte la demeure de son hôte. Une fois chez lui, il serait libre de se transformer et de laisser sa furie se déchaîner sur tout ce qui lui tomberait sous la main. Il réfléchit un instant, avant qu'une idée ne lui vienne.
Avant qu'il ait pu la mettre en place, il entendit Mélinda lui parler de Catherine, lui dire qu'elle n'avait pas eu besoin de faire grand chose pour en faire une bonne fille de son harem, qu'il lui avait suffi de regarder la puberté agir chez elle, et de voir comment ses désirs ont pris le dessus sur le reste, pour la jeter directement dans les bras de ses clients. Elle dit qu'elle était ravie de Catherine, ainsi que des autres esclaves féminines que son collègue lui envoyait régulièrement.

« Mais je vous en prie. On dit que les cadeaux entretiennent l'amitié, alors je fais tout pour que mes cadeaux maintiennent la notre dans la bonne voie. »

Les deux esclavagistes s'échangèrent un sourire, et c'est là que Catherine revint dans le salon. Elle portait une belle nuisette blanche, laissant une vue encore plus magistrale que précédemment sur son décolleté, tenue au niveau du ventre par un ruban rouge noué en nœud papillon. Lenn ne put contrôler le violent frisson d'excitation qui lui parcourut le corps à la vue des formes de Catherine, à peine dissimulées dans ces vêtements si féminins, ainsi qu'à l'odeur de son parfum, une douce odeur qui fut amplifiée par la puissance de son flair. Dans une impulsion, il se leva puis se rassit immédiatement sur son fauteuil, mais pas assez rapidement pour ne pas se faire remarquer. Un premier geste qui trahit ses véritables sentiments, cachés derrière son masque de vieillard tranquille. Comme pour esquiver, il finit vraiment par se lever, pour se diriger vers ses esclaves.

« J'aimerais leur parler avant de commencer. »

Il les invita à s'approcher pour leur murmurer quelque chose.

« Écoutez moi attentivement. Je veux que cette affaire soit réglée le plus vite possible. Alors, sauf contre-ordre de moi ou de dame Mélinda, vous avez cinq minutes chacun pour la faire jouir. Ceux d'entre vous qui échoueront auront la joie de passer leur première nuit ici avec un de mes gardes. C'est clair ? »

Une menace à peine déguisée. Lenn voulait mettre toutes les chances de son côté pour éviter une transformation inopinée. Tant pis s'il fallait sacrifier une bonne marchandise et risquer à nouveau la prison, pas question qu'il laisse la dame vampire arriver à ses fins avec son autre ''lui''. Il retourna s'asseoir.

Suivant la demande de sa maîtresse, Catherine fit parcourir son regard, brièvement sur Lenn, puis sur ses quatre esclaves, avant de s'approcher de l'un d'entre eux, celui qui était le plus à gauche, et de poser ses mains sur son torse. C'était celui qu'elle avait choisi.

Oh non... Pas Kailec. Pourquoi lui en premier ?

Kailec était sans doute l'un des esclaves masculins les plus rebutés que Lenn ait jamais eu à gérer. Quand il l'avait acheté, Kailec était un grand homme à femmes, qui aimait savourer ses conquêtes au lit le plus longtemps possible, et qui privilégiait son propre plaisir au sien. En somme, l'exact opposé de ce que Lenn définissait comme un bon esclave sexuel. Mais il possédait un physique très avantageux, et les marchands le vendaient pour un très bon prix. Alors l'esclavagiste s'était décidé à en faire sa propriété, avec la conviction qu'il pouvait changer sa personnalité. Pendant des mois, les dresseurs du domaine s'étaient évertués à remodeler sa personnalité, mais il résistait avec acharnement. Il fallut que Lenn le laisse quelques minutes seul avec Satcher, son bras droit, pour que Kailec comprenne que Lenn était son maître, et qu'il devait se plier à toutes ses demandes s'il voulait rester en vie. Ainsi, les dresseurs utilisèrent sa peur pour en faire exactement ce que leur maître désirait : un vulgaire sextoy, utilisé selon le bon vouloir de sa maîtresse, et qui devait faire abstraction de son propre plaisir pour se concentrer sur celui de la dame. Cependant, une partie de sa personnalité avait survécu au traitement, et se manifestait toujours dans l'intimité. Un vrai poids dans la cas présent.

Lenn observa Catherine tandis qu'elle embrassait Kailec, que la main de ce dernier venait se perdre dans sa chevelure blonde, et qu'elle soupirait de désir. Lentement, elle s'allongea sur le tapis à ses pieds, entraînant Kailec avec elle, près de sa maîtresse pour lui offrir une vue plus qu'exquise sur la scène. Sans détacher ses lèvres, Kailec sortit ses mains des cheveux de la belle pour aller doucement caresser ses hanches, appréciant le contact du tissu sur ses paumes. Catherine soupirait de plus en plus fort sous l'effet du désir qui, peu à peu, s'emparait d'elle.
Comme Lenn le craignait, son esclave savourait la chair qui lui était offerte, au lieu de suivre ses instructions et d'aller à l'essentiel. Chaque seconde de ce spectacle érotique lui paraissait être une heure. Tout autour de lui, l'odeur de l'excitation flottait dans l'air : celle de Catherine, celle de Kailec, celle de ses autres esclaves, celle de ses gardes, celle de Mélinda, et même la sienne.

Combien de temps allait-il tenir face à pareille situation ?
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 29 mars 2015, 01:29:52
Mélinda pouvait sentir et voir tout le trouble dans lequel Lenn se trouvait. Que lui arrivait-il donc ? La vampire avait du mal à le comprendre. Le comportement de Silvercoat n’était pas normal. De fait, elle s’était toujours doutée qu’il lui avait caché quelque chose, un secret que l’homme  dissimulait… Elle en était maintenant convaincue, et, d’une manière ou d’une autre, le sexe allait le mettre à jour. Mélinda prenait peut-être des risques inconsidérés, mais c’était plus fort qu’elle ; elle aimait savoir avec qui elle faisait affaire. Peut-être allait-elle agir comme la femme de Barbe-Bleue, en ouvrant la porte qu’il ne fallait pas ouvrir… Mais Mélinda avait toujours fonctionné ainsi. Prendre des risques, c’était la règle dans les affaires. Jambes croisées, elle avait donc observé Catherine faire son choix, comme un jour de marché, et son choix s’était porté sur Kailec.

La vampire ignorait ce que Lenn avait dit à ses esclaves, mais ce n’était pas bien grave… Car, si elle prenait les esclaves, ils seraient automatiquement les siens, et, partant de là, tous les ordres de Lenn seraient caducs. Kailec, quant à lui, était ravi d’avoir été choisi, et n’avait évidemment nullement envie de suivre les ordres de Lenn. Il était devenu esclave uniquement pour faire l’amour. De base, Kailec était un fils d’un riche tisserand nexusien, mais avait toujours été un fainéant, qui aimait les femmes. Il avait même couché avec sa belle-mère avant que son père ne le jette de son manoir. Kailec ne savait rien faire, et avait décidé de rejoindre des harems, car il savait que les gigolos étaient rares, et bien vus. Kailec, autrement dit, avait volontairement choisi d’être un esclave, afin d’être logé, nourri, et avec pour seule obligation d’offrir son corps à des femmes, ce qui n’était nullement pour le déranger. Maintenant, il était face au coup de sa vie : le harem de Mélinda Warren ! Même à Nexus, on en parlait parfois. Les esclaves étaient choyés, vivaient comme des princes, et pouvaient coucher avec la Maîtresse, dont on disait que sa beauté était légendaire… Et il en avait la confirmation. Autrement dit, ce n’était nullement ce vieux croulant que Kailec voulait satisfaire et épater, mais bien Mélinda. Aussi, quand il alla l’embrasser, son regard se déporta brièvement pour croiser le regard de Mélinda, qui resta silencieuse, une lueur amusée dans les yeux, et ses jambes croisés.

« Hum… »

Catherine enroula ses bras autour de son cou, et l’homme empoigna ses cheveux, s’occupant désormais totalement d’elle. Elle pouvait sentir sa belle érection, et il ne cherchait nullement à la cacher. Kailec était bisexuel, et, même s’il aimait les femmes, il couchait aussi avec des hommes, car il savait que, aux yeux de sa Maîtresse, ce serait un atout en plus, non négligeable. Pour l’heure, sa bouche jouait avec les lèvres de Catherine, qui avaient un délicieux goût de fraise. Ah, oui, il sentait qu’il allait se plaire ici ! Raison de plus pour ne pas foirer son entrée en scène ! Il embrassait donc Catherine avec talent et lenteur, sentant les seins de cette dernière, des seins lourds et généreux, pointer le long de sa nuisette, caressant son torse nu. Ce contact provoquait en lui quantité de frissons, eux-mêmes à l’origine d’une imagination débordante, où les fantasmes se multipliaient à toute allure dans sa tête.

Restant calme, Kailec continuait à l’embrasser, gémissant et soupirant, et déplaça sa main, caressant les courbes du corps de la femme, venant finalement poser sa main sur l’une de ses fesses. Catherine lui mordilla alors une lèvre, le faisant frissonner, et il poursuivit le baiser avec passion, avant de sentir Catherine s’écarter. Lui souriant, elle l’attrapa par la main, puis se déplaça un peu, se rapprochant de Mélinda, et se coucha ensuite sur le sol.

Se mordillant les lèvres, Mélinda les regardait faire, conquise. Couchée sur le sol, Catherine écartait les jambes. Elle ne portait pas de culotte, et Kailec la regarda à nouveau. Elle lui sourit à nouveau, un beau sourire révélant ses belles dents, et elle sentit le sang de Kailec s’emballer délicieusement, tout comme celui de Catherine. Ils allaient se faire joyeusement l’amour, là, sous ses yeux, et elle adorait cette idée.

« Fais-moi l’amour, Kailec… Viens… Prends-moi et baise-moi sous les yeux de notre Maîtresse… »

Tandis qu’elle parlait, Kailec avait retiré sa culotte, et se masturbait légèrement, puis se pencha. Ses joues étaient légèrement rouges, et il ne tarda pas à enfourcher Catherine qui se mit à gémir, griffant son dos. Mélinda déplaça alors ses jambes, et les posa sur le dos de Kailec, s’appuyant très légèrement dessus.

« Ne forment-ils pas un très joli couple, Lenn ? La fougue de la jeunesse… Kailec a l’air très envieux de me faire plaisir… »

Elle lui sourit en coin, déplaçant son pied, grattant avec ses ongles le dos de Kailec, qui remuait d’avant en arrière sur le corps de Catherine.

« Vous êtes sûr d’aller bien, Lenn ? Vous m’avez l’air… Particulièrement tendu… »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le jeudi 02 avril 2015, 13:01:46
Beaucoup d'hommes et de femmes auraient vendu leurs âmes pour pouvoir assister au spectacle de deux esclaves magnifiquement bâtis en train de s'envoyer en l'air sous leurs yeux de voyeurs. Hélas pour eux, les seuls yeux à pouvoir profiter librement de la séance de sexe entre Kailec et Catherine étaient ceux de leurs maîtres : Mélinda Warren, la dame vampire, et Lenn Silvercoat, le loup-garou. Tandis que la première se délectait du spectacle de son esclave sur le point de se faire joyeusement pénétrer par le beau Kailec, le deuxième maudissait la terre entière, jurant intérieurement contre son idiot d'esclave, et pour ce qu'il s'apprêtait à faire avec Catherine.
A l'intérieur de ses veines, le sang de Lenn était devenu un fluide en fusion, qui ne faisait que réchauffer encore plus son corps, fébrile à cause de l'excitation qu'il ressentait. Il observait, malgré lui, avec beaucoup d'intérêt, les ébats de Catherine et Kailec. Sa curiosité et son envie de voyeurisme étaient devenus plus grands que son sens de la raison, sans compter que la voix du loup résonnait de plus en plus fort dans sa tête. Il était obligée de la soutenir avec sa main, le coude posée sur l'un des accoudoirs du fauteuil.

Bientôt... bientôt...

Lenn pouvait continuer de le nier, mais la bête en lui s'était réveillée, et elle ne se rendormirait pas tant qu'il serait exposé à autant de plaisir et de luxure.

Allongée aux pieds de Melinda, Kailec jetait parfois à des coups d’œil rapides à sa future maîtresse, dont il semblait avoir bien plus envie que son actuelle partenaire, même si cette dernière était loin de le décevoir. Catherine faisait naître en lui un nombre ahurissant de fantasmes, qui allaient bientôt devenir réalité devant lui. Il embrassait Catherine avec passion, mêlant sa langue à la sienne dans un ballet délicieux, incapable de se détacher de son si beau corps. Mais finalement, il se décida à s'éloigner, quand Catherine lui présenta son entrejambe, totalement découverte et prête à le recevoir. Sur la demande de la jolie blonde, Kailec retira sa culotte de cuir, masturba légèrement son membre pour le raidir, bien qu'il ait déjà été plus que dressé, se pencha au-dessus de Catherine et la pénétra. Cette dernière passa ses bras autour du dos ferme de son partenaire pour s'agripper, allant même jusqu'à y laisser des marques de griffure.

La vue de cet acte charnel était une indescriptible torture pour Lenn. Il ferma les yeux pour essayer de ne plus y faire attention, mais même ainsi, des fantasmes arrivaient à ses yeux. Il se voyait, avec sa jeunesse physique retrouvée, en train d'honorer Catherine à la place de Kailec, dans une grande chambre, digne de son rang social, bein plus appropriée pour l'amour que ce salon. Dans un soupir d'horreur, masqué du mieux qu'il put, il préféra retourner à la réalité plutôt que de se faire du mal avec des visions heureuses qui ne se réaliseraient jamais. Et il y vit Mélinda, les pieds nus posés sur Kailec, grattant le dos de l'esclave avec ses ongles.

« Vous êtes sûr d’aller bien, Lenn ? Vous m’avez l’air… Particulièrement tendu… »

« Ce n'est... Ce n'est rien, dame Mélinda. Juste un léger mal de tête. Je vous avouerais que tout ce spectacle me secoue un peu. »

Nullement gênés par leur conversation, Catherine et Kailec continuaient leurs ébats. Kailec allait de plus en plus vite, et Catherine ne pouvait plus retenir sa voix, tandis que ses soupirs se transformaient en cris de plaisir. Tout cela dura pendant près de quatre minutes... jusqu'à ce que, finalement, Catherine n'atteigne l'orgasme, et que le débordement de cyprine de son intimité ne jaillisse comme un jet, recouvrant le tapis rouge-sang de Mélinda. Dans la seconde suivante, Kailec retira son pénis du vagin de la belle blonde pour aller lui recouvrir le visage avec son sperme. Un timing parfait : s'il avait joui deux secondes plus tôt, il aurait été rejeté au test.
En voyant leur jouissance, Lenn ne put se contrôler, et serra l'accoudoir gauche de son fauteuil tellement fort qu'il se fissura. C'est à cet instant qu'il fut le plus proche de basculer. Ses gardes, en le voyant, se dépêchèrent de le faire sortir du salon, comme il leur avait demandé.

« Ne vous inquiétez pas, madame. Juste un petit évanouissement. Ça lui arrive souvent. »

Sous un prétexte plutôt bancal, ils parvinrent à faire sortir leur chef et à l'amener jusqu'à un coin tranquille du manoir, à l'abri des yeux et des oreilles. Lenn était tremblant, le corps parcouru de spasmes. Ses muscles se fortifiaient et ses dents se changeaient en crocs. Il savait que la transformation était amorcée, et qu'une seule chose pouvait encore l'arrêter.

« Donnez... moi... une fiole... d'urgence... maintenant. »

Sur ces mots, l'un des gardes sortit de sa poche une fiole d'environ cinq centimètres de long, remplie d'un liquide gris et grumeleux. D'un geste maladroit, Lenn ouvrit la fiole et en bût le contenu. L'instant d'après, il s'effondra à genoux, se tenant le ventre et se mordant la langue pour ne pas hurler. Après trente secondes d'atroces douleurs, il se releva. Il avait retrouvé la contrôle de son corps grâce au contenu de la fiole : de l'argent liquide.
Durant les premiers mois qui avaient suivi sa transformation, Lenn avait cherché un moyen de se guérir de la malédiction de lycanthropie que le Diable lui avait jeté. Bien sûr, il n'existait aucun remède définitif, mais Lenn avait néanmoins trouvé une chose intéressante : les loup-garous craignent l'argent plus que tôt, c'est un de leurs seuls points faibles. Ainsi, Lenn eut l'idée d'utiliser de l'argent liquide pour garder le loup-garou sous contrôle. Malheureusement, l'argent liquide contient de nombreuses substances chimiques qui sont un poison pour les humains. C'est pourquoi Lenn avait décidé de n'utiliser ce ''remède'' qu'en cas d'extrême urgence. Comme maintenant.

« Tout va bien. Je sens qu'il est reparti. Mais ce n'est que temporaire. Il va revenir... Combien de fioles reste-t-il ? »
« Trois, monsieur. »
« ...Tenez vous prêts à les utiliser. »

Lenn retourna vers le salon. Ses gardes le suivirent, sans poser de questions. Il retourna s'asseoir dans son fauteuil, comme si de rien n'était. Mélinda le questionna sur son brusque départ.

« Ce n'était rien, madame. Juste une petite faiblesse. Mais je me sens mieux. Si nous reprenions ? »

Lenn vit bien que Mélinda ne le croyait pas. Son odeur de malice continuait à se répandre. Mais à part le croire, que pouvait-elle faire d'autre ?

Encore fébrile, Catherine et Kailec se relevèrent. Kailec remit sa culotte et alla se ranger aux côtés des autres esclaves de Lenn. Son maître le regarda avec des yeux remplis de haine.

J'espère que tu as bien profité de la chair de cette femme, Kailec... parce que c'était la dernière.

Pour Lenn, un esclave désobéissant n'est rien d'autre qu'un poids mort. Et dans le domaine Silvercoat, un poids mort ne peut servir qu'à une chose : nourrir ses gardes loups.

Mélinda ordonna à Catherine de choisir un autre esclave pour continuer le test. La pauvre femme, encore tremblante après le passage de Kailec, alla vers les esclaves. Mais, dans un moment de faiblesse, elle perdit l'équilibre et tomba. Heureusement, l'un des esclaves de Lenn réagit rapidement, et la rattrapa dans ses bras musclés avant qu'elle ne tombe. Catherine plongea son regard dans le sien, et fut immédiatement séduite.

« Je vais... le faire... avec lui... maîtresse. »

Elle venait de choisir Lyrev (http://fc07.deviantart.net/fs71/f/2011/160/f/2/f2b440b571417e869b1e8f502f401629-d3ighpe.jpg). Lenn sourit en le voyant. Lyrev était un homme des plus charmants, toujours tendre avec ses partenaires, qu'ils soient hommes ou femmes, et surtout, un esclave efficace et obéissant. Pas le genre à aller contre les ordres de son maître.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 06 avril 2015, 02:20:42
Le pauvre Lenn n’allait vraiment pas bien… Et son désarroi avait désormais quelque chose de troublant. Ce n’était pas juste quelque chose d’amusant ou d’anodin. Mélinda sentait que cet homme lui dissimulait quelque chose, et, plus il paniquait, et plus son sang devenait parlant. Il y avait quelque chose d’anormal dans ce sang, quelque chose de bestial, que Mélinda reconnaissait. Ainsi, pendant que Kailec et Catherine copulaient à ses pieds, elle s’immergea dans le sang de l’homme, une main devant la bouche. On aurait pu croire, à la voir ainsi, les jambes croisées, qu’elle était excitée par la scène… Et, en soi, ce ne serait pas faux. Seulement, Mélinda avait aussi autre chose derrière la tête. Elle pensait à Silvercoat, et sentait quelque chose de familier dans ce sang… Quelque chose qu’elle avait senti chez un autre de ses esclaves, Lucas… Un esclave qui avait la particularité d’être…

*Un Lycan…*

Ce mot la frappe avec la force d’un marteau. Les Lycans et les vampires partageaient ensemble une histoire très compliquée. Les légendes disaient que, jadis, les Lycans avaient été créés par les vampires, conçus par le biais de mutations réalisés par de puissants seigneurs vampiriques afin de se doter de puissants soldats, et pouvoir ainsi opprimer davantage les paysans et les serfs sous leur joug. Ces contes oniriques affirmaient que les Lycans avaient fini par se révolter contre leurs créateurs, et qu’ils avaient réussi à constituer progressivement une race à part. Il ne s’agissait, bien entendu, que d’un conte, mais le fait est que, généralement, les rapports entre un Lycan et un vampire étaient, soit franchement hostiles, soit clairement obéissants. Lenn Silvercoat était un esclavagiste à part entière, mais la manière dont il se rapprochait à ce point de Mélinda… Pour la vampire, le doute n’était plus permis. Lenn était un Lycan, quelqu’un qui dissimulait sa lycanthropie, mais qui, probablement à cause de ses gènes, ne pouvait s’empêcher d’éprouver pour Mélinda la plus grande des fascinations.

Mélinda ne voyait aucune autre explication, et elle laissa donc Lenn se retirer, en observant, avec un petit sourire, Kailec jouir contre le visage de Catherine, aspergeant cette dernière de son foutre chaud en soupirant longuement. Une bonne vieille éjaculation faciale, qui l’amena à frissonner en voyant le visage ravi de sa future Maîtresse. Néanmoins, Mélinda ne souriait pas à cause de cela, mais parce qu’elle avait enfin réussi à résoudre le mystère entourant Lenn. Elle sentit alors la langue de Catherine sur l’une de ses chevilles, et baissa la tête. Quelques gouttes du sperme de Kailec avaient éclaté sur sa jambe, et Catherine en avait profité pour nettoyer sa Maîtresse. La vampire lui sourit alors.

« Tu aimes ça, hein, ma petite Catherine ? Être au centre de l’attention comme tu l’es, avec tous ces beaux hommes rien que pour toi… »

Catherine ne pouvait pas nier, et sourit donc, avant de se relever. Lenn revint rapidement, plus calme. Son sang, effectivement, s’était assagi, et le regard courroucé qu’il jeta à Kailec était très parlant. Néanmoins, Kailec ne semblait guère gêné. Il était convaincu que, ce soir, Mélinda le laisserait dans son harem, et qu’il pourrait alors définitivement goûter au paradis, incarné par le beau sexe. Catherine, quant à elle, reprit des forces, puis finit entre les bras de son prochain amant, un homme aux cheveux blancs et aux yeux vairons.

Lyrev était un esclave bien différent de Kailec, en effet. Également né à Nexus, il venait d’une famille paysanne. Son père était un chevalier invalide après avoir perdu une jambe en défendant un superfort, et qui, à ce titre, disposait d’une pension d’invalidité. Sa mère, elle, travaillait comme serveuse pour le seigneur local, ainsi que ses autres filles. Lyrev était né au sein d’une famille nombreuse, puisqu’il était le seul fils au milieu de 7 sœurs ! Quand on grandissait avec autant de filles autour de soi, on devenait forcément touché. Lyrev était donc quelqu’un de très doux, de très poli, et qui appréciait énormément le beau sexe. Il avait été vendu comme esclave auprès de Silvercoat quand les huissiers avaient menacé de venir saisir leurs biens. Sa mère avait énormément pleuré, mais cette solution était la meilleure qu’ils avaient. Lyrev, de plus, avait très rapidement accepté son sort, qui lui permettait de coucher avec des femmes magnifiques, d’une beauté rarissime. Qui aurait pu s’en plaindre ?

Il embrassa donc Catherine, et posa une main sur ses fesses, sans oublier les ordres de son Maître. Aussi, tout en l’embrassant, il souleva un peu cette dernière, et s’empressa de la prendre. Voir Kailec lui faire l’amour avait passablement excité Lyrev, et il s’enfonça en elle, faisant couiner la petite.

« Haaaaan… !!
 -  Hummm… Oh, ma belle… »

Il la déplaça un peu, et le dos de Catherine heurta le mur, ses jambes venant s’enrouler autour de sa taille, et, ce faisant, il commença à la prendre, à la pénétrer rudiment et longuement.

Tout dans le but de satisfaire son Maître et sa future Maîtresse, mais il n’allait pas se mentir… Coucher avec Catherine était magnifique !
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le lundi 13 avril 2015, 17:48:14
Lyrev. Un des meilleurs esclaves que Lenn ait obtenu au cours des dernières années. Un homme tel que l'on en croise rarement : poli, galant, attentif, à la fois doux et ferme au lit, le rêve de nombreuses femmes. Pourtant, cet homme exceptionnel allait peut-être finir comme présent envers l'une des associées de son maître. Lenn y avait bien réfléchi, et s'était dit qu'un esclave aussi efficace que Lyrev serait le bon moyen pour parvenir à attirer l'attention de Mélinda Warren. Car il n'était pas seulement là pour les affaires...

Depuis le jour où il l'avait rencontré, Lenn ne pouvait pas s'empêcher de penser à elle. Mais depuis qu'il était devenu un Lycan, au moins une fois par jour, son visage apparaissait dans son esprit. Il était totalement obnubilé par cette magnifique dame vampire. Au début, il croyait que cette femme l'avait ensorcelé, alors il avait cherché, dans de nombreux livres parlant des vampires, une explication à son comportement étrange. Il trouva finalement sa réponse dans un ouvrage parlant de la légende de la naissance des loups-garous : à la base, ces créatures auraient été crées par les vampires, usant de manipulations génétiques afin de se fabriquer des soldats sur-mesure, dignes de leur grandeur, et capables d'opprimer encore mieux leurs serviteurs. Cependant, toujours selon le même livre, les loups-garous auraient finis par se rebeller et s'émanciper du peuple vampirique, pour aller vivre loin de ces individus. Malgré tout, il était aussi dit que certains lycanthropes avaient gardé leurs instincts de soumission envers les vampires. Lenn crut d'abord que c'était cela qui lui faisait voir l'image de Mélinda même durant son sommeil. Mais très vite, il réalisa qu'il n'était pas soumis à cette femme, qu'il était capable de lui dire non, mais pas de l'oublier. C'est là qu'il comprit : ce n'était pas de la soumission... c'était de la fascination. Cette vampire fascinait sa nature de Lycan, à tel point qu'il en était tombé amoureux. Il n'avait jamais osé lui dire mais, aujourd'hui, il comptait bien le faire. Les choses n'avaient que trop traîné, il était temps d'agir.

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua même pas que Lyrev avait commencé à s'employer à sa tâche : l'une de ses mains était posée sur la nuque de Catherine, l'autre main sur ses fesses, et ses lèvres se collaient aux siennes dans un baiser amoureux et passionné, un de ses délicieux baisers dont il a le secret et qui font le bonheur de toutes les femmes. Dans la minute qui suivit, Lyrev, suivant les ordres de son actuel maître, souleva Catherine, les jambes de cette dernière s'enroulant autour des abdos fermes de l'homme, et alla la plaquer contre un mur pour la prendre sans attendre, l'excitation étant déjà plus que présente chez les deux partenaires. Lyrev faisait des allées et venues à la fois douces et fermes dans le vagin de Catherine, et les deux esclaves couinaient comme des animaux en chaleur tandis qu'ils se faisaient l'amour.

Cette fois ci, étrangement, Lenn n'avait pas envie de détourner le regard. Il observait, calmement, les ébats de son ancienne et de son actuel esclave. Un spectacle qu'il trouvait plutôt distrayant. Et s'il ne perdait plus le contrôle de lui-même, c'était pour une bonne raison : l'argent liquide continuait de se diffuser dans son corps, affaiblissant ainsi sa part animale, et lui permettant de garder l'esprit clair. Malgré tout, quand les pulsions se faisaient trop fortes, il détournait le regard et fouillait dans son esprit pour trouver des images moins excitantes. Et les premières qui lui vinrent en tête furent celles du jour où Lyrev l'avait rejoint.

L'homme était né à Nexus, dans une famille paysanne composée d'un père soldat estropié, d'une mère serveuse pour le seigneur local, et ses sept sœurs travaillant aux côtés de leur mère. Il était le cadet de la famille, plongé dans une maison emplie de féminité, ce qui avait fini par influencer sa croissance mentale, le rendant bien moins ''masculin'' que ce que la société voyait comme ''masculin''. Un jour, sa famille connut de gros problèmes d'argent, et les huissiers menacèrent de tout leur prendre. Dos au mur, les parents ne purent que se résoudre à la seule solution possible : ils allèrent trouver Lenn et vendirent leur fils, la seule personne de la famille qui ne travaillait pas, pour pouvoir rembourser leurs créanciers. Toute la famille pleura beaucoup son départ, en particulier sa mère. Les premiers mots que Lyrev prononça à Lenn furent : « Je suis à votre service, maître. » Lyrev se fit rapidement à la vie d'esclave : les éducateurs n'eurent pas beaucoup de travail à accomplir sur son corps où sur son esprit, il avait déjà accepté sa condition, et semblait même s'en enthousiasmer. Dès sa première nuit avec une femme, malgré son inexpérience dans le domaine de l'amour, il fit le bonheur de sa cliente et, accessoirement, le sien. Rapidement, ses prouesses sexuelles lui valurent de se faire connaître dans tout Nexus, et les femmes s’amassèrent aux portes du harem Silvercoat pour pouvoir coucher avec lui. Ainsi, Lyrev devint l'un des esclaves les plus rentables que son maître possède. Une rumeur sordide racontait que même l'une de ses sœurs serait venue le voir...

De temps en temps, Lenn dirigeait son regard vers son hôte. Mélinda semblait toujours aussi obsédée par le secret de son invité. Mais, quand il y regarda de plus près, il vit quelque chose de différent dans le regard de la dame vampire, une étincelle qu'il n'avait pas observé jusqu'à maintenant. Et l'odeur qui se dégageait d'elle n'était plus l'odeur de la malice, c'était l'odeur de la satisfaction, de la tâche accomplie. Son sang ne fit qu'un tour tant il était refroidi.

Catastrophe ! Elle aurait compris ce que je cachais ?

Impossible de partir au milieu des négociations, quelque soit le prétexte. Cette fois ci, les choses allaient vraiment mal pour Lenn. Alors que, du côté de Catherine et de Lyrev, les choses allaient très bien.

« Haaaaan... Lyrev... haaaaan... »
« Aaahhh... Catherine... aaahhh... »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 18 avril 2015, 02:50:58
Les deux esclaves se faisaient l’amour sous les yeux inquisiteurs et malicieux de Mélinda. La belle vampire, qui faisait tourner bien des têtes, sentait l’attirance de Lenn à son égard. Une attirance qui l’avait toujours étonnée, car, au vu de la distance géographique entre les deux, ainsi que de la guerre qui faisait rage entre Nexus et Ashnard, un rapprochement était difficile. Pourtant, le véritable instigateur de ce rapprochement, c’était bien Lenn, et Mélinda s’était toujours posée la question. Initialement, elle avait pensé qu’il aimait juste les belles femmes, et qu’il avait fantasmé sur les longues jambes fuselées de Mélinda et sur son corps enchanteur. Rien de particulièrement exceptionnel là-dedans, après tout, car Mélinda était bien placée pour savoir qu’elle était effectivement très belle, et que coucher avec elle était souvent considéré comme un immense honneur. Cependant, avec le temps, elle avait fini par se convaincre qu’il y avait autre chose, que l’attirance de Lenn dissimulait quelque chose de plus profond... La piste du Lycan ne reposait sur aucune piste sérieuse, simplement sur une impression sanguine, et sur le comportement de l’homme. Un comportement très proche, marqué par l’humilité et par une envie profonde envers cette femme.

Catherine, elle, se faisait prendre par l’homme, contre le mur, et elle le sentait succomber. Il fallait bien reconnaître que Catherine était d’une grande beauté, et que coucher avec elle devait être, pour l’homme, une source de profonds plaisirs. Et, de fait, Lyrev aimait ça... Prendre Catherine, sous les yeux de son Maître, et de sa future Maîtresse. Il avait progressivement appris les vertus de l’exhibitionnisme, et le fait d’exhiber la beauté de son corps aux yeux des autres. L’homme l’embrassait tendrement, et remuait en elle, et Mélinda les laissait faire. Dans sa tête, différentes idées étaient en train de se mélanger, remuant dans son esprit.

*Qu’ils sont beaux, tous les deux...*

Extrêmement beaux, mêmes. Que ce soit Catherine ou Lyrev, les deux formaient un couple magnifique. Lui, avec ses cheveux blancs, son corps musclé et son torse glabre, elle avec sa peau douce, sa longue chevelure blonde... Soupirant et gémissant, ils se faisaient longuement et sensuellement l’amour, comme deux amants en train de s’explorer mutuellement. C’était typiquement le cas... Comme si un couple venait de se former. C’était parfois quelque chose qu’on voyait avec certains clients, où le contact était immédiat, et où lui et la prostituée se faisaient fougueusement l’amour, avant de s’explorer ensuite mutuellement, tendrement, de manière romantique. Lyrev et Catherine étaient dans cette dynamique, et Mélinda les regardait en se mordillant les lèvres, avant que son regard ne croise à nouveau celui de Lenn.

Mélinda était une femme instable, surprenante, et ce qu’elle fit le prouva. En souriant, elle se redressa alors, et marcha sur le sol, rejoignant Lenn. Le vieil homme ne cessait de la regarder, et ce qu’elle lisait dans ses yeux était très plaisant, comme une sorte de profonde vénération. Et, plus Silvercoat était là, plus la vampire sentait quelque chose dans son sang... Elle devait se renseigner, afin de confirmer sa théorie. La vampire le rejoignit donc, et, en lui souriant gentiment, elle se retourna, puis s’assit sur ses genoux.

« J’aime vous sentir près de moi, Lenn... » se justifia-t-elle alors.

Sa tête se posa contre son torse, et elle soupira. Là, en étant si proche de lui, elle pouvait sentir les pulsations de son pouls, ses battements cardiaques précipités, ce qui amena, sur ses lèvres, un sourire supplémentaire, malicieux.

« Diable... Votre pouls remue vite, Monsieur Silvercoat. Est-ce à cause du beau spectacle se déroulant devant nos yeux... »

Elle laissa sa phrase en suspens pendant quelques secondes, avant de reprendre :

« ...Ou à cause de moi ? »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le jeudi 23 avril 2015, 19:44:45
Piégé entre la vue des deux esclaves se faisant tendrement l'amour et son hôtesse particulièrement perverse, Lenn se sentait peu à peu basculer. Il aurait voulu s'abandonner à ses désirs, laisser la bête prendre le dessus, et ensuite mettre tous les meurtres commis sur le dos de cette même bête, comme si elle était une autre entité, totalement indépendante de l'humain en qui elle sommeille. Mais sa part de bon sens qui n'était pas encore étouffée par les cris passionnels des deux amants le lui interdisait : faire un massacre, ici, dans la maison de la dame à qui il était venu déclarer sa flamme ? Hors de question ! Plutôt s'arracher le cœur que d'accepter une telle chose. Et vu comment la situation évoluait, il allait bientôt en être capable.

Catherine se sentait succomber : Lyrev était si appliqué à ce qu'il faisait que chacun de ses mouvements état un ravissement pour la dame qu'il prenait, que ce soit pour son agitation interne, son baiser passionné ou les caresses de ses mains. Quant à lui, il se laissait porter par la voix de sa partenaire, aussi intense que les sensations que procurait ce vagin humide et serré sur son pénis. Il aurait voulu jouir, libérer sa semence dans le corps de la belle, mais même dans son état, il n'oubliait pas les instructions données par son maître et par Mélinda : si Catherine ne jouissait pas la première, alors l'esclave ne serait pas gardé par la vampire. C'est pourquoi il fit en sorte que ses gestes excitent sa partenaire sans que lui ne soit poussé vers l'orgasme, comme lui avait appris les dresseurs du domaine Silvercoat. Et cela marchait très bien, puisque Catherine continuait de se laisser porter vers la jouissance alors que Lyrev restait lucide et contrôlait son membre avec une grande dextérité.

Lenn se sentait de moins en moins calme. L'argent liquide avait fini de se répandre dans son sang, et le loup était à nouveau en état de se manifester. Rajouté à cela, il dut faire face aux effets secondaires de la prise du minéral : il sentit ses entrailles se tordre de douleur, tentant de traiter le composé comme un aliment ordinaire. Il s'était empoisonné lui même, mais savait que ses facultés de loup-garou finiraient par le guérir. Ce qu'il craignait vraiment, c'est la question qu'il n'osait pas poser : tiendrait-il jusqu'à ce que tous ses esclaves aient fait leurs preuves ? Et si ce n'est pas le cas, qu'allait il arriver ?

Son regard croisa à nouveau celui de Mélinda. Lenn craignait ce qu'elle allait faire maintenant que son secret avait été percé à jour. Et ces craintes se confirmèrent quand la dame vampire se leva de son fauteuil pour aller le rejoindre et s'asseoir sur ses genoux. Comme quoi elle aimerait le sentir proche d'elle.

« Oh... hum... je... je... merci. »

L'esclavagiste commençait à paniquer à cause de toutes les questions qui filaient dans sa tête : Mélinda aimait elle vraiment être proche de lui ? Fallait il profiter de cette occasion pour tout lui dire, aussi bien sur sa nature que sur son amour ? Faudrait-il mieux l'éloigner pour ne pas offrir à la bête une occasion de se libérer ?
Puis, toutes ces questions disparurent. Son esprit se vida totalement et son cœur s'emballa quand Mélinda vint poser sa tête contre son torse, écoutant ses battements cardiaques incontrôlables, et prenant à nouveau son sourire malicieux.

« Diable... Votre pouls remue vite, Monsieur Silvercoat. Est-ce à cause du beau spectacle se déroulant devant nos yeux... »

Elle s'arrêta un instant. L'homme cessa de respirer, les yeux fixés sur elle. A côté d'eux, les esclaves étaient proches de l'orgasme.

« ...Ou à cause de moi ? »

A la fin de sa phrase, Catherine et Lyrev atteignirent l'orgasme ensemble et lâchèrent un cri uni et puissant. Malgré tout son contrôle, l'esclave masculin n'avait pas pu retarder l'inévitable. Il libéra une grande quantité de sperme dans les entrailles de sa partenaire, dont le vagin contracté par la jouissance piégeait le bâton de chair, tout en expulsant un mélange de cyprine et de sperme sur le sol, comme un geyser en pleine éruption. Rien qu'à les voir, on pouvait sentir que Catherine avait pris plus de plaisir avec Lyrev qu'avec Kailec.
Ce furent les mots de trop pour Lenn. Ses pupilles se contractèrent au maximum, tout son corps fut secoué par les spasmes annonçant sa transformation, et des grognements étouffés le plus possible sortirent de sa bouche. Il se leva de son fauteuil rapidement, faisant tomber Mélinda sur le ventre, et courut hors de la pièce. Ses gardes le suivirent au pas de course.

Dans le couloir, Lenn tentait vainement de lutter contre l'emprise du loup garou. Mais il savait pertinemment qu'il était déjà trop tard. Il tomba par terre et se rattrapa sur ses mains et ses genoux. La transformation s'amorça : il poussa des gémissements de douleurs, ses muscles prirent plus d'ampleur, ses os explosèrent sous l'effet de la pression, ses gants et ses bottes se déchirèrent, révélant des griffes tranchantes à la place de ses ongles. Sa mâchoire se brisa, pour ensuite se reformer dans un aspect plus long, et se remplir de crocs acérés et pointus. Son nez se transforma en truffe. Tout son corps se couvrit d'une épaisse fourrure blanche, lui donnant un aspect encore plus âgé. Ses yeux devinrent totalement bleus, le même bleu que l'iris de ses yeux. Ses os se reformèrent, ses muscles reprirent leur mobilité. Il se releva en grognant, la bave aux lèvres, toutes griffes et tous crocs dehors.
En le voyant, ses gardes tentèrent de le maîtriser, mais il n'était pas leur maître pour rien : d'un revers du poing, il les envoya s'écraser contre un mur. L'attaque n'était pas mortelle, mais elle les assomma tous les deux.
Lenn se tourna ensuite vers la porte, avec l'intention d'accomplir ce que sa part humaine n'avait pu se résoudre à faire : faire l'amour à Catherine, et ensuite à Mélinda, avec une telle puissance qu'elles ne verraient plus jamais le sexe de la même façon. Mais quand il alla ouvrir, quelque chose le bloqua : le peu d'humanité qu'il lui restait l'empêchait d'agir, le retenait d'assouvir ses envies sauvages sur la femme qu'il aimait et sur celle qu'il avait protégée de ces mêmes envies il y a quelques années.

« Grr... Laisse moi ! C'est moi qui commande. »

Mais rien n'y faisait, il ne parvint pas à ouvrir la porte. Par chance, il connaissait un moyen de se libérer de cette humanité : tuer ou violer quelqu'un, avec le plus de sang et de brutalité possible. Il se mit à quatre pattes et partit en courant dans les entrailles du manoir.

Mélinda voulait obliger Lenn à lui montrer ce qu'il cachait ? Voilà qui est fait !
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 25 avril 2015, 02:09:47
*Bon sang, j’en ai marre d’avoir toujours raison !*

Couchée sur le ventre, Mélinda vit Lenn s’enfuir à toute allure, voyant, dans son dos, les premiers signes d’une transformation. Un Lycan... C’était bien ce qu’elle pensait. L’attirance de Lenn pour Mélinda trouverait sûrement son origine dans ces relations raciales ancestrales et inconscientes... Même si l’idée qu’il soit aussi attiré vers elle à cause de sa beauté était très flatteuse pour son propre orgueil. Surprise, Catherine regardait sa Maîtresse avec de grands yeux, et les esclaves de Lenn semblaient également surpris... Mais moins que ce à quoi Mélinda se serait attendue. Par expérience, elle savait qu’il fallait se méfier des inférieurs. C’était une grande leçon de guerre ashnardienne : pour tout savoir sur un noble, pour connaître ses points faibles et ses petits travers, il ne fallait pas voir ses amis, sa famille, ou même sa femme. Non, il fallait voir les domestiques, ceux qui faisaient tout, qui voyaient tout, et dont nul ne se souciait. Ce n’était pas un secret si l’intendance comprenait tant d’espions. Les esclaves étaient surpris, bien sûr, mais pas effarés, comme s’ils étaient au courant des petits secrets de leur chef. Et Mélinda pouvait sentir Lenn de l’autre côté de la porte. Un Lycan furieux et incontrôlable qui se tâta sur le fait de rentrer... Avant de partir.

Mélinda ne comptait pas laisser un Lycan semer le chaos dans son établissement, et se tourna vers une silhouette dissimulée dans un coin.

« Bran ! Calme-le ! »

Bran ne se le fit pas dire à deux fois, et son élégant frère fila en avant. Mélinda s’était relevée entre-temps, et put voir que Catherine était vraiment larguée. Ce départ après sa séance avec Lyrev... Ses cuisses étaient encore pleines de foutre, et elle n’avait visiblement rien compris.

« Ne t’inquiète pas, Catherine, tu es en sécurité. Nous avons juste un hôte un peu trop fougueux... »

Bran avait des sens vampiriques encore plus affutés que ceux de Mélinda, et il connaissait les légendes sur les Lycans. La force physique brute d’un Lycan écrasait celle d’un vampire, même de quelqu’un comme Bran. Si les vampires avaient toujours su maîtriser les Lycans, c’est parce qu’un vampire conservait la tête froide, là où un Lycan était généralement incapable de contrôler sa vraie nature. Un Lycan sauvage restait juste une bête sauvage. Ce n’est que quand les loups-garous avaient appris à se contrôler et à s’unir qu’ils avaient pu sortir de leur soumission avec les vampires... Ce dont Lenn était bien incapable. C’était la seule chance de Bran de le maîtriser. Bran, en effet, n’était pas comme sa petite sœur. Mélinda avait élevé Bran pour qu’il soit un vampire-chasseur, et elle l’avait bien formé.

Il entendit quelques hurlements, et constata que Lenn avait ouvert la première porte possible. Une belle blonde en corset noir avec un masque (http://fc06.deviantart.net/fs70/f/2013/257/0/7/mask13_by_garv23-d6m93i5.jpg) se tenait à l’intérieur, et tourna la tête vers l’apparition en hurlant, face à un client couché sur le ventre, avec un énorme embonpoint, et un gros cul en sueur et bien rouge, à force de recevoir des coups de fouet.

« Monsieur Silvercoat... Tant d’agitations, à votre âge, ce n’est vraiment pas raisonnable... »

Bran venait d’arriver dans l’embrasure de la porte. L’esclave, une femme répondant au doux nom de Carmen, venait de se réfugier dans le coin de la pièce. Miracle des choses, le gros noble portait un masque noir de latex sur le visage, recouvrant ses oreilles, son nez, sa bouche et ses yeux. Dieu bénisse le sadomasochisme ! Carmen, en revanche, était secouée.

« M-Mais-Mais... Que... Qu’est-ce donc que ceci... ?
 -  Reprenez vos esprits, M. Silvercoat... Ou je devrais ponctionner votre sang jusqu’à ce que vous soyez maîtrisés. »

Il savait que, sous l’effet d’une malédiction, un Lycan, pour se calmer, avait besoin de sensations fortes : un viol, ou un meurtre. Lenn ne pouvait pas espérer violer Carmen avec Bran dans son dos, et il était donc logique que le Lycan bondisse vers lyui. Bran s’y attendait. L’attaque du Lycan fut foudroyante, d’une vitesse ahurissante. Bran n’aurait pu l’esquiver en se reposant simplement sur ses yeux, mais il avait, avec lui, un allié encore plus redoutable : sa perception sanguine. Elle était plus affutée que celle de sa sœur, et il avait senti, à travers les oscillations sanguines de Lenn, quand ce dernier s’était résolu à passer à l’attaque.

Il évita donc la charge de Lenn, qui retourna dans le couloir, heurtant le mur, et Bran bondit vers lui, et le griffa au museau d’une main, tout en refermant la porte de la chambre de l’autre. Quelques gouttes du sang du Lycan vinrent éclairer le mur, mais c’était une estafilade très superficielle pour une bête pareille.

En toute honnêteté, c’était bien la première fois que Bran avait à devoir gérer un Lycan... Et, dans un endroit aussi petit, la bête était à son avantage. Bran l’avait donc griffé afin d’avoir son attention, et se mit à partir rapidement, en se rendant vers le plus proche hall, afin de pouvoir mieux neutraliser la bestiole...

...Tout en espérant ne pas y perdre un bras.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 29 avril 2015, 23:05:32
Portée par sa fureur sanguinaire, Lenn courut dans les couloirs du manoir et ouvrit la première porte qui se présenta à lui, impatient de violer et de tuer. Il arriva dans une salle de torture SM, pour les clients amateurs de cuir, de maîtresses donnant des ordres, de cravaches et de fouets. Devant lui se tenait une belle blonde en corset noir, avec un masque sur le visage et un fouet dans la main droite. Elle était paralysée par la vue d'horreur qui se présentait face à elle. Attaché au sol se trouvait un client, un homme gras et au derrière rouge, marqué par les coups de fouet. Il ne réagit pas à l'entrée de Lenn dans la pièce car il portait un masque sur le visage, coupant totalement la perception qu'il avait des alentours et l'empêchant de parler. Lenn regarda les deux humains, se léchant les babines.

La fille fera un bon coup... et le gros fera un repas convenable.

Il s'approcha de ses deux futures victimes quand il entendit une voix. Une voix qui traîna dans sa tête de lycan. Il se retourna, et vit un homme derrière lui, qu'il identifia immédiatement comme un vampire grâce à son odeur. Instinctivement, il recula légèrement car il savait quels genres de choses pouvaient faire un vampire pour soumettre un loup-garou. Il fut aussi légèrement troublé par son physique : ses cheveux bruns, ses yeux bleus, son physique taillé comme celui d'un athlète, à moitié nu et couvert de tatouages en tout genre. Pour un peu, le loup en aurait bien fait son viol. Car, dans son état actuel, Lenn était parfaitement capable de virer bisexuel si ses envies étaient vraiment trop fortes. Heureusement pour ce vampire, avec une jolie blonde dans la même pièce, son cul ne risquait rien.

Il entendit l'homme lui demander de se calmer, et cela le mit très en colère.

« A mon âge !? Rrrrraaaahhhhh !!! »

S'il y a bien un sujet sur lequel il ne fallait pas chercher Lenn, c'était bien sur son âge apparent. A l'intérieur de lui, il était resté un jeune homme de vingt ans, qui continuait à désirer les femmes de son âge. Mais quand celles ci voyaient son apparence extérieure, elles le fuyaient. Au final, elles ne l'aimaient que pour son argent. Chaque jour, il maudissait le diable de ne pas s'être contenté de le changer en loup-garou.

Après l'avoir interpellé, le vampire le menaça. C'en fut trop pour le lycan ; la blonde et le gros allaient devoir attendre. De toute façon, impossible de violer ou de tuer quelqu'un tant qu'il serait dans les parages. Il rassembla sa force et se jeta furieusement sur sa proie. Ce dernier esquiva sa charge, le faisant finir sa course dans un mur, puis le griffa au museau et referma la porte de la salle de torture en même temps. Même si la blessure était superficielle, elle mit Lenn encore plus en colère. Et ça ne fit qu'empirer quand le vampire s'enfuit. Fou de rage, il le prit en chasse avec la ferme intention d'en faire de la charpie. Personne ne pouvait le blesser et espérer s'en sortir impunément.

Ayant perdu le vampire de vue, il suivit la piste olfactive qu'il laissait dans son sillage pour le retrouver. Elle l'amena directement jusqu'au hall d'entrée du manoir. Lenn s'étonna de le voir complètement vide. Probablement que le vampire avait fait partir tout le monde pour avoir de la place. Le lycan observa la structure de la pièce, à la recherche de celui qu'il voulait dépecer, et réalisa rapidement que son opposant ne l'avait pas amené ici par hasard : avec l'espace libre, les différents niveaux et toutes les cachettes possibles, il avait un clair avantage tactique sur son adversaire. Lenn tenta d'utiliser son flair, mais le vampire l'avait prévu, et avait répandu son odeur corporelle dans toute la pièce : les murs, les meubles, les tableaux, tout avait la même odeur. Hors de lui, Lenn hurla un grand coup.

« Sors de ta cachette, vampire... et viens te battre. »

Sur ces mots, le vampire surgit de nulle part et lui mit un coup de griffe dans le dos, déchirant son manteau, avant de repartir. Le lycan essaya de le poursuivre, mais l'homme avait la connaissance du terrain, et put le semer à nouveau. Dans un élan de colère, Lenn défonça un meuble. Il courut dans tous les coins du hall, cherchant son adversaire, jusqu'à ce que ce dernier lui remette un coup de griffe, à la jambe cette fois, tranchant directement sur sa peau et répandant son sang au sol, avant d'aller à nouveau se cacher.

Ce vampire était définitivement un très bon chasseur : frappant et se repliant à toute vitesse, il affaiblissait Lenn avec des attaques superficielles, attendant qu'il soit assez diminué pour pouvoir planter ses crocs dans son cou et lui sucer le sang jusqu'à ce la transformation soit inversée. Lenn était tellement furieux de se faire ainsi dominer qu'il passa ses nerfs sur les murs et les meubles, démolissant tout sur son passage. Et, soudain, dans un de ses rares et brefs éclats de lucidité, il eut une révélation.

Il a répandu son odeur dans la pièce pour que je ne puisse pas le pister. Mais son corps continue d'émettre cette odeur. Qui plus est, de manière bien plus forte puisqu'il est en plein effort. En plus de ça, mon odeur a du recouvrir la sienne sur tout ce que j'ai détruit.
Si je me concentre suffisamment sur mon odorat, je peux le trouver.


Lenn mit un genou à terre, dans la flaque formée par les écoulements de sang venant de toutes ses plaies, et simula un état de faiblesse, l’appât pour attirer le vampire. Il se concentra sur son flair, captant chaque fragrance qui embrumait la pièce. Il chercha, patienta, retint sa furie et ses envies de meurtre... jusqu'à ce qu'il l'ait trouvé, bien qu'il n'émettait pas d'odeur plus forte que la normale. Le lycan avait juste oublié qu'il en fallait bien plus pour faire transpirer un vampire. Heureusement que la dispersion des fragrances sur les murs avait rendu l'odeur émise par son corps plus perceptible.
Son assaillant venait de sauter dans son dos, sans soute pour venir ponctionner son sang. Lenn attendit qu'il soit à portée puis, au tout dernier moment, il se retourna et frappa le vampire de toutes ses forces. Un coup dans lequel il concentra sa rage meurtrière, atteignant le chasseur en plein milieu du torse et l'envoyant se heurter violemment contre un mur. Avant même que ce dernier ne reprenne ses esprits, la bête lui sauta dessus, l'attrapa à la gorge et le plaqua contre le mur. Il ne comptait plus lui laisser de répit.

« Grrr... Tu n'aurais pas du essayer de m'arrêter. Maintenant, tu vas me servir de repas à la place du gros. Ensuite, j'irai violer la blonde. »

Alors qu'il était sur le point de manger la tête du vampire qu'il tenait entre ses griffes, Lenn commença à noter des détails physiques sur son visage qui lui rappelèrent une autre vampire qu'il avait vu il y a peu.

« Mélinda... »

Le loup-garou fut tout à coup pris d'un violent mal de tête. Penser à Mélinda avait ouvert une porte à sa part humaine, qui luttait encore contre ses élans de rage animale. Sa proie en profita pour se libérer de son étreinte, puis elle tenta une contre-attaque frontale, croyant avoir l'avantage à cause de la distraction de sa cible. Mais il fut pris de court quand Lenn planta ses griffes dans son torse pour l'arrêter. La blessure n'était pas très profonde, mais diminua un peu le vampire. Lenn le jeta en l'air, il se réceptionna sur les pieds, face au loup-garou.

« Deuxième round ! »

Lenn repartit à l'attaque. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 01 mai 2015, 01:54:00
Bran avait attiré Lenn dans un piège, afin de pouvoir mieux le combattre, et d’espérer avoir une chance de triompher de lui. Un Lycan était une bête féroce, résistante, rapide, et qui se reposait beaucoup sur son odorat. Bran se déplaçait donc rapidement dans les différents coins du hall, afin que son odeur se répande partout. Lenn arriva ensuite, et le combat commença. La stratégie de Bran était de l’affaiblir progressivement, en l’attaquant dans tous les coins, et en fuyant ensuite. La bête était blessée, mais il la savait puissante. Le vampire n’avait encore jamais affronté un seul Lycan de sa vie, mais avait lu les rapports sur eux, les mythes et les légendes. Ces mythes étaient à la hauteur de ce qu’on disait sur eux. Bran agissait efficacement, mais Lenn était un adversaire solide, qui réussit le mince exploit de le prendre par surprise. Son coup de poing l’envoya heurter le mur, lui coupant la respiration, et la bête se rua sur lui, bien décidé à le tuer. Bran tentait de se défaire de la prise de son adversaire, et vit la gueule béante du monstre… Avant qu’il ne sente son odeur, ce qui sembla le calmer. La poigne qui enserrait Bran se desserra un peu, et le vampire en profita pour bondir en retrait.

Son torse avait été atteint, et de longues traces de griffure filaient le long de ce dernier, faisant couler son sang. Mais Lenn, lui, semblait toujours aussi furieux, face à Bran. Le vampire banda les jambes, et Lenn bondit sur lui, les yeux fous, injectés de sang. Bran bondit sur le côté, évitant sa charge. Lenn heurta le mur, faisant voler des morceaux de plâtre entre ses griffes, et bondit sur l’homme, sautant sur lui. Le vampire bondit en arrière, puis s’élança en avant, et posa un pied sur le museau de Lenn, s’en servant pour bondir dans les airs, se retrouvant la tête en bas. Ses griffes cisaillèrent le dos de la bête, et il se retrouva ensuite sur le sol, et tenta de tenir compte de son avantage, en fonçant dans le dos de Lenn, toutes griffes déployées, ses canines sortant de sa bouche. Ses yeux rouges témoignaient également de la rage que Bran ressentait Il bondit vers le torse du Lycan qui se retourna, et approcha ses crocs de sa gorge, cherchant à les planter en lui. Malheureusement, Lenn était résistant, et attrapa Bran par la nuque, et l’envoya voler dans les airs. Le vampire heurta les marches de l’escalier intérieur du hall, s’écrasant dessus.

« Argh ! » soupira-t-il.

Le Lycan courut à nouveau, et bondit vers lui. Il grimpa le long des marches, et Bran vit sa main griffue s’élancer dans les airs, fondant sur son visage… Sans attendre plus longtemps, il banda ses muscles, et envoya ses deux pieds se loger dans le ventre de Lenn, le repoussant. Le loup-garou glissa le long de l’escalier, et s’affala sur le sol. Le beau vampire se releva à son tour, et sauta vers lui… Pour se recevoir un coup de bras dans le ventre, l’envoyant heurter le sol.

Se redressant après une roulade, Bran essuya le sang qui s’échappait de ses lèvres, respirant lourdement. Il avait déjà affronté des bêtes plus puissantes que lui, et il n’avait pas le droit d’échouer. S’il se battait, ce n’était pas pour lui. Sa vie, tout simplement, ne lui appartenait pas, elle était la propriété de sa Maîtresse, de sa petite sœur. Seule elle avait de l’importance. Lenn Silvercoat se tenait face à lui, et, alors qu’il allait attaquer à nouveau, une voix forte résonna en hauteur :

« LENN SILVERCOAT ! »

Surpris, Bran tourna la tête. En hauteur, Mélinda venait d’arriver, dans sa robe dorée, et son regard vert et acéré était pose sur celui de Lenn. Bran s’arrêta sur place, bras écartés, ses griffes étant toujours déployées.

Mélinda descendit lentement les marches, parlant d’une voix forte et claire :

« Vous allez arrêter tout de suite ce cinéma, Lenn Silvercoat. TOUT DE SUITE ! »

Bran était sceptique sur les chances de succès de sa sœur… Mais le coup était tellement inattendu que, par la plus incroyable des manières, il y avait peut-être des chances que ça marche.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mardi 05 mai 2015, 21:19:43
Lenn avait soif de massacre. C'était la seule chose qui pouvait le calmer quand il était dans cet état. Et, malheureusement pour ce vampire, il allait être sa victime. Lancé sur lui à toute vitesse, il était prêt à le déchiqueter, mais son opposant l'esquiva d'un bond sur le côté, et le lycan finit sa course les griffes plantés dans le mur, faisant voler du plâtre à l'impact. Sans attendre, il sortit ses griffes du mur et bondit à nouveau sur le vampire. Ce dernier lui échappa encore, mais revint vite à la charge. Il utilisa le museau de Lenn comme appui et bondit dans les airs. Déstabilisé par cette manœuvre, le loup-garou ne put éviter le cisaillement des griffes du vampire dans son dos, qui lui arracha un grognement de douleur. Il se retourna rapidement, assez vite pour voir son assaillant lui bondir dessus, les canines en avant. Son premier réflexe fut de protéger son cou, puis il esquiva le vampire, l'attrapa par la nuque et le jeta contre les escaliers du hall. Il n'avait même pas fini de soupirer à cause de la douleur du choc que Lenn s'était jeté sur lui à nouveau. Mais le vampire, rapide comme l'éclair, banda ses muscles et utilisa ses jambes pour repousser le lycan. Lenn tomba le long des escaliers et finit sa course au sol. Il se releva, blessé, mais l'adrénaline qui saturait son sang l'empêchait de sentir la douleur. Ce qui lui permit d'envoyer balader son adversaire quand il tenta de le maîtriser.

Les deux adversaires se faisaient face, dans le même état lamentable : couvert de blessures, du sang qui ruisselait hors de leurs corps, la respiration difficile. Le vampire avait les yeux rouges, le loup-garou mêlait le rouge de son sang et le bleu de ses iris dans les siens.

Je vais le tuer, je vais le tuer, je vais le tuer...

Il s'apprêtait à repartir à l'attaque quand, en hauteur, une voix se fit entendre. Une voix qui l'arrêta net dans sa course. Il leva les yeux, et c'est sans surprise qu'il vit Mélinda, surplombant le hall, dans sa robe dorée, posant ses yeux verts sur le lycan. Après tout, elle était la seule à avoir assez d'emprise sur lui pour l'obliger à se calmer en plein combat. Elle descendit les marches, sans le lâcher du regard, lui ordonnant d'arrêter.

La première réaction de Lenn fut de rire de l'ironie de sa demande, puis il la fixa à nouveau, avec ses yeux de bête, griffes sorties et muscles tendus.

« Vous voulez que j'arrête ? Alors que vous avez tout fait pour me pousser à me transformer ? »

Il est vrai que Mélinda avait poussé Lenn à bout pour qu'il libère sa part animale. Il voulait la contenir, elle voulait la voir. Et maintenant que c'était chose faite, elle voulait l'arrêter ? Toute cette situation aurait pu être l'histoire d'une pièce de théâtre comique mais, avec un loup-garou au milieu, cela ne pouvait être qu'une tragédie.

« Je ne m'arrêterai pas. Aucun d'entre vous ne m'arrêtera. La seule chose qui peut me calmer, c'est le sang et le sexe. »

Son regard jonglait entre les deux vampires. Quelque chose lui semblait familier entre eux.

« Dites moi... votre odeur et votre apparence sont très semblables à celles de ce vampire esclave. C'est un membre de votre famille ? »

Mélinda lui dit qu'il s'agissait de son grand frère Bran. Le loup tourna son regard vers lui.

« Votre frère ? Eh bien... Slurp... Je crois qu'il fera un bon dîner. »

Il regarda la dame vampire à nouveau.

« Quant à vous... Je vais bien m'occuper de votre intérieur. »

Voyant clairement une menace contre sa maîtresse, Bran se jeta sur Lenn pour le maîtriser. Mais le lycan l'attendait, et l'attrapa par la tête pour l'envoyer s'écraser contre un mur. Immédiatement après, il bondit sur Mélinda avec l'intention de l'attraper et de l'emmener dans sa chambre pour la violer. Mais, alors que ses griffes étaient à moins de dix centimètres de son visage, il s'arrêta net. Tout son corps était paralysé, incapable de continuer à avancer. Ce n'est pas qu'il ne voulait pas l'attraper, c'est que son corps refusait tout bonnement de lui obéir. Il était parcouru de spasmes, montrant qu'il faisait tout pour bouger, sans y parvenir pour autant.

« Raaahhh... Grrrraaaahhhh ! »

Lenn était furieux d'être ainsi paralysé. Et il savait très bien pourquoi il ne pouvait plus attaquer. C'était un élan désespéré du peu d'humanité qu'il lui restait pour protéger cette femme qu'il aimait tant, couplé à sa soumission naturelle envers les vampires. Lui qui croyait enfin son animalité totalement libre, il découvrit à ses dépens qu'il ne l'était pas autant.

Je t'interdis de lui faire du mal ! Je préfère mettre fin à nos jours plutôt que te de laisser la toucher !

Silence ! C'est moi qui décide, à présent !

A l'intérieur de Lenn, un combat sans pitié avait lieu entre sa part humaine et sa part lycane. L'homme avait la motivation, le loup avait le contrôle. Mais très vite, la balance pencha : le lycan ne contrôlait plus son corps. Dans un geste fou de sa part humaine, il se planta, de toutes ses forces, une de ses griffes dans sa jambe.

« RRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH ! »

Son hurlement de douleur était à se glacer le sang tellement il était inhumain. Sous le coup de la douleur, il tomba à genoux devant Mélinda. Ce coup avait été le coup de trop après toutes les blessures que Bran lui avait infligé. Il n'était plus capable de tenir debout, son souffle était irrégulier et l'adrénaline le quittait.

En temps normal, jamais un loup-garou ne cessait le combat. Mais Lenn avait maintenant assez d'emprise sur lui même pour s'arrêter avant qu'il n'y ait des morts. Il présenta son cou à la dame vampire, l'invitant à le mordre.

« Allez y... qu'on en finisse... »

Le loup savait que cela pourrait signifier sa perte. Mais il n'avait plus l'énergie de se battre. Et puis il ne pouvait pas, en toute objectivité, nier le frisson qu'il ressentait à l'idée de se faire mordre par une vampire.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 10 mai 2015, 02:30:32
Bran bondit sur Lenn en voyant que ce dernier allait attenter à l’intégrité de sa sœur, mais la proximité de Mélinda sembla renforcer la force de Lenn, qui repoussa Bran, l’envoyant s’écraser tête la première contre le mur, en décollant un morceau. Bran s’écroula sur le sol, le visage rouge, et Mélinda sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Lenn rugit alors, et bondit vers elle. Une masse massive la recouvrit, mais, au dernier moment, alors qu’il comptait l’attaquer, et planter ses griffes dans sa chair, le Lycan s’arrêta sur place. Mélinda avait réussi à ne pas fermer les yeux, et, si, d’apparence extérieure, elle était de marbre, en son for intérieur, la peur était bel et bien là. Tenace et persistante. Comment ne pas avoir peur, quand une telle bête vous faisait face ? Mélinda avait parié sur la soumission de Lenn, mais, en le voyant lui rire au nez, elle s’était demandée si sa stratégie n’avait pas été foireuse… Jusqu’à maintenant, où Lenn était incapable de la frapper, grognant devant elle. Mélinda déglutit lentement en le voyant lutter, et entrouvrit lentement les lèvres, cherchant quoi dire pour le calmer. Lenn était dans une lutte intérieure, se battant contre sa rage et contre sa soumission naturelle.

*J’ai misé sur le fait que, en devenant un Lycan, sa soumission envers moi serait encore plus exacerbée…*

Lenn luttait en lui, et Mélinda n’osait pas le toucher. Il était toute proche d’elle, la dominant de toute sa stature, et il finit par se planter des griffes dans sa fourrure, poussant un terrible hurlement qui résonna dans tout le hall. Autour d’eux, Mélinda pouvait sentir d’autres présences. Des femmes, attirées par le bruit, se rapprochaient, ainsi que de nombreux gardes. Le service de sécurité du harem n’était pas à négliger, surtout depuis que Mélinda avait acquis un harem. Des gardes noirs arrivèrent rapidement, avec des lances, des épées, ou encore des arbalètes. Mélinda leva sa main, leur ordonnant de se calmer, de se retenir, et de ne pas attaquer tout de suite. Son regard continuait à fixer Lenn.

S’étant blessé à la jambe, il finit à genoux devant elle, la douleur semblant atténuer sa rage. Il lui offrait son cou, et la respiration de Mélinda, lourde, témoignait de son état de trouble actuel.

« Allez-y... Qu'on en finisse... »

Mélinda continuait à le regarder. Bran, de son côté, se relevait lentement. Étant un puissant vampire, il cicatrisait rapidement, mais sa tête était en sang, avec des croûtes séchées sur le visage. Il titubait lentement, sonné, et Mélinda s’humecta les lèvres, avant de se les mordiller, et d’avancer l’une de ses mains. Tendrement, elle caressa le museau de Lenn, et le gratta.

« Je savais que vous me cachiez quelque chose, Lenn… Et qu’il y avait des doutes pour que vous soyez un Lycan… Mais je savais aussi que vous ne pourriez pas me faire de mal… »

Elle continuait à gratter son museau, tout à fait consciente des risques. Son autre main se posa sur son épaule.

« Les Lycans sont des êtres très puissants, et la légende dit qu’ils ont été créés par les vampires pour les servir. Vous ne pouvez pas me faire du mal, car je suis votre raison d’être, Lenn… Vous êtes mon Loup-garou, et, tant que vous n’accepterez pas votre nature profonde, vous resterez une bête sauvage. »

Elle allait finir avec un Lycan sous ses ordres… C’était bien son objectif, et elle se pencha vers lui, venant l’embrasser sur ses grosses lèvres… Puis elle le poussa ensuite en arrière, et Lenn tomba sur le dos. Mélinda se mit alors au-dessus de lui, jambes écartées, et, d’une main sur son lacet noir à hauteur de ses seins, défit sa robe, qui tomba sur lui.

« Voilà comment les choses vont se passer, Lenn… Si tu es sage avec moi, je t’offrirais mon sexe, et tu pourras coucher avec des esclaves. Si tu sèmes à nouveau la pagaille, je t’enfermerais dans une cage. »

Mélinda reprenait du poil de la bête, car elle avait le sentiment de reprendre la main sur le Lycan.

« Si tu es d’accord avec ça, retire ma culotte… Et je m’empalerai sur toi et sur ta queue. »

C’était dit, et c’est ainsi que les choses allaient se passer. Que Lenn le veuille ou non, Mélinda avait bien l’intention d’en faire son Lycan, et de le soumettre à sa volonté.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mardi 12 mai 2015, 21:19:33
Lenn s'attendait à se faire ponctionner son sang. Mais au lieu de cela, Mélinda vint poser une de ses mains sur son museau pour le caresser. Un geste trop doux pour que le lycan le trouve normal. De même que les paroles de la vampire.

« Croyez moi, on ne peut jamais être sur de rien avec un Lycan. Pour l'instant, je ne vous ai pas fait de mal... Mais qui sait ce qui pourrait arriver, si ma sauvagerie réussit à se libérer de vos chaînes. »

D'apparence, on voyait le loup. Mais à l'intérieur, c'était bien l'homme qui était aux commandes. L'apparition soudaine de Mélinda avait pris ses instincts par surprise, et il avait eu un bref moment de lucidité durant lequel il avait pu reprendre le dessus sur lui même. Il était toujours prisonnier de sa forme bestiale, mais il agissait comme un humain.

Quel bonheur ce serait si je pouvais garder cet état indéfiniment.

Toujours en lui grattant le museau, la vampire posa une main sur l'épaule de Lenn, en lui disant qu'il ne pourrait pas dépasser sa nature sauvage s'il n'acceptait pas sa nature profonde. Ces paroles n'étaient que des foutaises pour les oreilles de la bête, qui les accueillit avec un rire sarcastique.

« Si vous croyez vraiment à ce que vous dîtes, c'est que vous ne comprenez rien aux lycans. Ce sont des êtres que l'on ne peut pas apprivoiser, contrôler ou même raisonner. Ils obéissent à leurs instincts les plus primaires, ne connaissent pas la peur ou la pitié et ne vivent que pour répandre la destruction et la mort dans notre monde. Ce sont des animaux, rien de plus. »

La suite du discours fut plus chargée en vécu personnel.

« A chaque fois que je me transforme, j'entends ces voix en moi qui me disent de violer et de tuer tout ceux qui me passent sous la main. J'essaie de leur résister mais, au final, elles ont toujours le dernier mot. En plus, faire couler le sang me procure un plaisir que ne peux même pas comprendre. Parfois, je souhaitais ne jamais redevenir humain, pour pouvoir vivre éternellement dans le sang, les cris et la mort.
Jamais vous ne pourrez faire de moi un de vos esclaves. D'abord parce qu'il est impossible de commander à un lycan de ma trempe. Et ensuite parce que je vis uniquement au sommet de la pyramide, sans personne au-dessus de moi. Malgré toute l'affection que je vous porte, jamais je ne me plierai à vos désirs comme une bête de cirque. »


Lenn croyait que ses paroles allaient décourager la vampire, lui faire enfin comprendre qu'on ne discute pas avec un loup-garou. Au lieu de ça, Mélinda vint l'embrasser sur ses grosses lèvres poilues. Son premier réflexe fut la surprise, le deuxième fut d'accepter ce baiser. Un délice sans comparaison. Que ce soit parce que c'est une vampire qui l'embrasse, où juste parce que Mélinda est une femme splendide, ses lèvres étaient plus savoureuses que n'importe quel festin, et Lenn se sentait revivre en les goûtant. Depuis le temps qu'il en rêvait.

Suite à ce baiser, Mélinda l'envoya au sol et se mit au-dessus de lui, jambes écartés, et défit ensuite sa robe. Apparemment, elle était prête à offrir à Lenn bien plus qu'un simple baiser s'il se montrait ''sage'' avec elle. La première proposition réveilla ses envies jusque là refoulées. Il aurait tout donné pour pouvoir coucher avec la vampire, et maintenant, c'est elle qui lui proposait. Et même la deuxième proposition était tentante.

« Et bien si vous trouvez une cage capable de me résister, je peux vous promettre que je m'y enfermerais moi-même.
Mais, pour l'instant... je crois que je vais plutôt essayer d'être sage. »


Sur ces mots, Lenn approcha ses index griffus des hanches de Mélinda, et déchira les bords de sa culotte, la faisant tomber. Il savait qu'il était trop brutal pour l'enlever d'une autre façon.

« A votre tour. »

Mélinda approcha ses mains du pantalon de Lenn et lui enleva. C'est là qu'elle put découvrir l'un des seuls aspects amusants de la transformation : le sexe de Lenn avait beaucoup gagné en longueur et en épaisseur. On aurait dit un bâton recouvert de poils gris, comme le reste de son corps. Une chose qui, sans aucun doute, lui procurerait un plaisir immense.

« Toujours prête à continuer ? Ce genre de choses, ça peut détruire l'intérieur d'une femme. »

C'était une petite provocation pour tester les limites de Mélinda. Mais la vampire n'allait pas renoncer pour si peu, et elle vint joyeusement s'empaler sur la grosse verge poilue du lycan qu'elle chevauchait.

« AAHH ! »

Lenn poussa un cri de plaisir. Depuis combien de temps n'avait il pas rentré son membre de loup-garou dans la chatte d'une femme consentante ? En fait... c'était sûrement la première fois. Son corps humain avait trouvé des partenaires consentantes, mais son corps de lycan avait toujours du se limiter aux viols. Cette fois ci, c'était son pénis de loup qui pénétrait joyeusement une femme. Et ce qu'il pouvait en dire, c'est que c'était génial. L'intérieur de Mélinda recevait parfaitement ce bâton de chair et de poils, et la faisait presque crier à cause de la façon dont il raclait ses parois intérieures. De son côté, Lenn grognait plus qu'il ne gémissait, et ses cris de plaisir ressemblaient plus à des hurlements de bête. Ses griffes serraient le sol de toutes leurs forces pour ne pas risquer de se jeter sur Mélinda et de la blesser par inadvertance.

« Rraahh... Oh, oui... Aahh... Encore... Aahh... Oh, allez... Mélinda... Est-ce tout... ce que... tu peux faire ? »

Plus le loup-garou était excité, plus il devenait audacieux. Il tutoyait Mélinda, il la provoquait ouvertement, défiant sa soi disant ''influence vampirique'' et lui montrait bien qu'il n'obéirait jamais à ses ordres. Cependant, son esprit était tellement embrumé par le désir qu'il n'aurait même pas vu si elle cherchait à le manipuler.

Même pour un être avec une endurance sexuelle aussi développée que Mélinda, un pénis de lycan était un trop gros coup pour ne pas jouir en quelques minutes. Quant à Lenn, il se sentait si bien à l'intérieur de la vampire qu'il ne tarda pas à jouir aussi. La dame expulsa sa mouille comme un geyser, l'homme libéra une quantité impressionnante d'un foutre blanc et épais, qui remplit les tripes et l'estomac de Mélinda à toute vitesse. Lenn s'attendait à être calmé après une expérience sexuelle aussi intense... mais ce fut exactement le contraire. Le loup-garou venait d'entrer dans un état de bestialité que lui même ne soupçonnait pas. Ses yeux étaient emplis de fureur, la bave coulait abondamment à ses lèvres, ses griffes avaient transpercé le sol et tous ses muscles étaient parcourus de spasmes nerveux. A nouveau, l'humain se sentit perdre pied, et sombra dans l'inconscient. A présent, la créature aux pieds de Mélinda n'avait plus rien d'humaine...

Ce n'était plus qu'une bête.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 15 mai 2015, 01:49:20
Jamais… Lenn était convaincu que son statut de Lycan le rendait incontrôlable, et que personne n’arriverait jamais à le soumettre. Mélinda conserva pour elle-même ses remarques. Pour elle, il ne fallait jamais dire jamais, pour reprendre le vieux proverbe. Les écrits attestaient que les clans vampiriques anciens savaient comment dompter les Lycans, et que, pendant des siècles, ils les avaient domptés. Les légendes devaient bien avoir un fond de vérité, et, en ce sens, la vampire était intimement convaincue que, d’une manière ou d’une autre, elle allait pouvoir se faire obéir de cette puissante bête. Elle n’avait encore jamais eu de Lycan sous son ordre, et elle comprit que son seul charisme serait insuffisant à la contrôler. Néanmoins, elle n’allait pas perdre espoir. Lenn lui affirma n’être rien de plus qu’une bête sauvage… Mais un animal n’était pas guidé que par la cruauté et la bestialité. Non, ça, c’était un animal enragé, un animal malade. Un animal normal éprouvait aussi de l’amour et de l’affection, et pouvait s’apprivoiser. Et Lenn n’était pas enragé, juste… Perdu. Un vieil homme qui avait toujours été calme et sage devait faire face à une nature sauvage. Il existait quantité de théories circulant autour de la lycanthropie, presque autant que sur le vampirisme. Plusieurs écoles interprétaient ces phénomènes, soit comme des mutations, soit comme des maladies. Difficile de déterminer si c’était la lycanthropie en elle-même qui rendait une personne folle, ou si elle ne faisait que révéler des penchants enfouis et inconscients. Mélinda, elle, croyait fermement que l’Homme était doué de libre-arbitre, et que rien au monde ne pouvait enlever ça. Elle pensait qu’il y avait des facteurs pouvant naturellement influer la volonté d’une personne, mais que, en définitive, une personne était forcément responsable de ses actes. C’était une question riche et vaste, et elle allait devoir l’explorer avec Lenn, afin de lui faire admettre sa nature profonde, et l’admettre sous ses ordres… Car c’était bien là ce que Mélinda voulait, avoir un gros loup-loup qui l’obérait fidèlement, et dévorerait ses ennemis sous ses yeux. La vampire jouait avec le feu, elle le savait. Lenn pouvait la tuer, mais c’était quelque chose avec laquelle elle était habituée. Depuis qu’elle avait choisi de reprendre ce harem, plutôt que de le laisser couler entre les mains des adversaires politiques de son père, elle s’était toujours battue contre plus fort qu’elle… Et, en définitive, elle avait gagné. Il ne fallait pas douter de l’orgueil de Mélinda, de sa forte arrogance… Là encore, on pouvait se demander si son orgueil ne venait pas du vampirisme lui-même, dans la mesure où, par sa nature de vampire, elle s’estimait biologiquement supérieure aux humains normaux. Cependant, quand on voyait ce qu’elle avait accompli, on pouvait comprendre qu’elle soit très fière d’elle. Observez donc ce harem ! Observez ces grandes pièces ! Ces teintures soyeuses ! Toutes ces belles femmes ! Cette richesse luxuriante qui suintait le long des murs ! Riche ! C’est ce qu’elle était ! Une femme puissante et forte !

Et c’était cette femme forte, sur ces petites épaules, qui se dressait face à Lenn. L’habit ne faisait pas le moine, et, en voyant Mélinda, ce jeune corps frêle, qui semblait aussi fragile qu’une brindille, on pouvait la croire faible, voire même idiote, à penser ainsi qu’elle pouvait raisonner un Lycan, une bête qui avait manqué tuer son frère, et la tuer, elle aussi. De fait, les esclaves observant ce spectacle s’inquiétaient pour leur Maîtresse, tout comme les gardes. Eux savaient de quoi les Lycans étaient capables. Ils avaient entendu parler des Lycans sauvages errant dans les campagnes, et qui massacraient des familles entières, se réveillant lez matin dans des fermes ravagées, baignant dans le sang de proches, si ce n’est de leurs propres enfants. Lenn était comme ces créatures… Mais Mélinda, elle, avait une opinion différente.

*Il parle, il me reconnaît… Non, la lycanthropie ne le domine pas totalement… Et puis, il est plus attirant sous cette forme que sous celle d’un vieux papy…*

Mélinda pouvait se permettre d’être honnête avec elle-même. Debout l’homme, elle lui sourit, et s’empala sur son énorme queue, un mandrin solide et tendu. Elle ne s’inquiétait pas pour ses cuisses. Son con avait goûté à tellement de queues au cours de ses siècles d’existence qu’il en faudrait beaucoup pour la briser… Pourtant, quand elle sentit cette verge la perforer, un long cri s’échappa des lèvres de la vampire, un cri silencieux, comme un couinement, comme si les sensations émergeant de son corps l’étouffaient totalement, l’annihilaient et la renversaient, la foudroyant sur place.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA… !! » finit-elle par hurler.

Un cri aigu, puissant, qui rebondit le long des murs. Lenn griffa le sol, et Mélinda dansait sur lui, de plus en plus, soupirant profondément, des plaques rouges recouvrant tout son corps. Ses griffes meurtrirent la chair de l’homme. Sa queue était bien plus épaisse que celle d’un homme, rappelant à Mélinda ces fois où elle s’était laissée aller à des pratiques zoophiles, et où elle avait, là aussi, goûté à des mandrins particulièrement épais. Des bêtes… Mélinda savait de quoi elles étaient capables, ayant déjà enduré leur force, leur vigueur… Rien ne les arrêtait avant qu’elles n’atteignent leur plaisir suprême, leur jouissance.

Ce membre s’engouffrait en elle, remontant le long de son corps, et elle haletait encore, remuant en lui, sentant cette queue remuer dans son corps, la faisant trembler. Elle soupira à nouveau, ses griffes meurtrissant la fourrure de la bête. Il pouvait venir la griffer, ça ne la dérangeait pas, et elle sentit les griffes de la bête lacérer ses cuisses et ses jambes. Le sang s’égoutta le long des griffes du Lycan, et Mélinda hurla de plus belle, ses canines apparaissant, poussant naturellement. Le sang appelait le sang, et, contrairement à ce qu’on pouvait penser, un vampire adorait le sexe sauvage et débridé… Mélinda, en tout cas. C’est en se baignant dans le sang qu’elle pouvait réellement revivre. Elle se dandinait donc sur cette grosse queue, les minutes défilant à toute allure. Lenn l’éventrait, la déchirait de l’intérieur, et la salive de Mélinda s’écoulait parfois de ses lèvres. La douleur sur ses cuisses la réveillait, et elle sentit les mains griffues de Lenn s’attaquer au bas de son dos, faisant également couler son sang.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! »

Mélinda hurla à nouveau, faisant sursauter une esclave. Lenn griffa à nouveau le sol, égratignant ce dernier, et les mains de Mélinda se crispaient à son torse. Elle le sentit venir en elle, et elle avait déjà enchaîné plusieurs orgasmes. Une explosion de sperme remua dans tout son corps, et son ventre gonfla, grossissant sous cet afflux de sperme.

« Huuuuuuuuuuuunnnn… !! »

Le Lycan venait de jouir abondamment, et Mélinda se lova contre lui, puis planta ses dents dans sa nuque…



Ce fut le seau d’eau frais qui réveilla Lenn.

Il faudrait lui laisser le temps de s’habituer, et de comprendre où il était. Une chaîne fixée à un collier autour de son cou le retenait à un mur froid et gris. Il était tout nu, prostré devant Mélinda, qui reposa sur le sol le seau d’eau glacé. Ce n’était pas une chaîne ordinaire, elle avait été forgée dans un alliage très résistant, tout comme le collier autour de son cou.

Ils se trouvaient dans les souterrains du harem, un ensemble de chambres closes et de couloirs sombres où les clients donnaient envie à leurs fantasmes les plus pervers, dans de véritables salles de torture… Et où Mélinda enfermait ses prisonniers et ses esclaves les plus sauvages.

« Vous allez bien, Lenn ? finit par demander Mélinda. Si vous vous sentez fatigué, c’est normal, votre queue a encore beaucoup servi après que vous soyez tombé dans le coma… Votre sang est très… Vif. »

Elle dit cela avec une lueur amusée dans le regard et une expression malicieuse sur le visage.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 20 mai 2015, 19:44:09
Lenn avait déjà, malgré toutes ses tentatives pour se contrôler, griffé sa partenaire aux cuisses et aux épaules. Toute cette luxure ambiante le mettait fortement en appétit, sans compter que la vampire avait déjà joui plusieurs fois. Et maintenant qu'il venait de jouir, il avait très envie d'aller planter ses griffes un peu plus haut, pour faire couler le sang de sa poitrine ou même de sa tête. Mais il n'en eut pas le temps, car Mélinda vint violemment planter ses canines dans son cou avant qu'il n'ait pu esquisser l'ombre d'un geste. Au début, une douleur le parcourut, le foudroyant sur place , lui qui n'avait pas l'habitude de connaître un tel niveau de douleur sous sa forme animale. Ensuite, ce fut une vague de plaisir qui le traversa, trouvant particulièrement grisant la sensation de se faire mordre par une vampire. Ce plaisir fut la dernière chose qu'il ressentit avant de perdre connaissance.

Lenn fut réveillé par un seau d'eau froide lancé directement sur son visage. Une fois passé le choc thermique et la reprise de conscience, il commença à observer la pièce dans laquelle on l'avait enfermé. Une pièce aux murs gris et sombres, remplis de chaînes et d'instruments de torture. Le lycan savait très bien à quoi s'en tenir, il avait fait bâtir le même genre de salle dans les souterrains de son domaine pour servir de salles privées aux clients ayant des penchants inavouables... ou pour se garder enfermé au cas où il deviendrait vraiment fou de rage et qu'il risquerait de tuer tous ceux qui lui passaient sous la main.

Il lui fallut un peu plus de temps pour se rendre compte qu'il était attaché au mur par un collier scellé autour de son cou. Il sentait la brise extérieure se faufiler par les fentes entre les pierres des murs et venir caresser sa fourrure nue. Car oui, il était nu et attaché devant Mélinda, le seau d'eau vide posé à ses pieds, qui le regardait avec amusement. Pour sa part, Lenn était loin d'être amusé. Il ne supportait pas d'être gardé en cage comme un animal. Et il s'énerva encore plus en entendant la vampire dire qu'elle avait continué à jouer avec lui après qu'il ait perdu connaissance, le privant ainsi de la sensation exquise de jouir dans une femme aussi vive qu'elle.

Malgré la fatigue, Lenn péta littéralement un câble. Il tenta d'abord d'attaquer Mélinda, mais elle se tenait trop loin et il ne pouvait pas l'atteindre à cause de son collier, qui l'étranglait parce qu'il était un peu trop serré. Il tenta alors de l'arracher de son cou, puis d'arracher la chaîne du mur, et même de défoncer le mur autour du point d'attache de la chaîne. Mais rien ne marchait. A cause de la fatigue et de la résistance du métal de la chaîne et de la pierre des murs, le lycan ne put se libérer de son étreinte. Après s'être acharné sans relâche, il finit par abandonner et tomba à genoux devant la vampire, qui avait réussi à le faire prisonnier, comme elle l'avait dit. Au moins, le loup pouvait reconnaître qu'elle avait eu raison sur ce point.

Trop fatigué pour jouer la bête sauvage, Lenn se rendit alors compte que, malgré son combat contre Bran, sa partie de sexe avec Mélinda et sa ponction de sang, il n'était pas redevenu humain. Son esprit était bien celui d'un homme, mais son corps était toujours celui d'une bête. Un état dans lequel il se trouvait étrangement bien. Il arrêta un instant de grogner et de bouger dans tous les sens pour savourer un peu cet instant. Mélinda s'étonna devant son changement radical d'attitude.

« Vous savez... en fait, je devrais vous remercier. Je ne sais pas ce que vous m'avez fait mais, à présent, je suis à la fois humain et lycan. Mon corps possède cette apparence animale qui crée la peur chez mes ennemis et me donne tant de force, une apparence autrement plus plaisante que mon aspect de vieux débris. Mais mon esprit est celui d'un homme sage et réfléchi, qui ne se contente pas de tuer et de violer sans raison et sans but comme le ferait n'importe quel animal.
J'ai atteint le paroxysme de ma condition. Et c'est grâce à vous. Alors... Merci. »


Lenn était toujours enchaîné comme un animal, mais il ne s'était jamais senti aussi libre. Libre de ses actes, libre de sa puissance, libre de ses choix... Un état dans lequel il se serait vu vivre jusqu'à la fin de ses jours. Un état qu'il devait à Mélinda. Il aurait fait n'importe quoi pour la remercier, mais il ne fallait pas le laisser paraître, sinon elle en aurait profité. Cette femme était un vice incarné, et lui accorder trop de marge de manœuvre avec une personne, c'était l'assurance de voir cette personne se soumettre d'elle même à la volonté de cette dame vampire. Et même si Lenn ne se voyait pas finir sous sa coupe, mieux valait ne pas prendre de risque.

Il interrogea Mélinda sur des sujets qui l'intriguaient beaucoup.

« Comment avez-vous réussi à me faire atteindre un tel niveau de contrôle sur ma forme bestiale ?
Et pourquoi m'avez vous amené dans cette salle de torture ? Je croyais que je n'y serais pas amené tant que je restais sage ?
Et enfin, le plus important : que comptez vous faire de moi, enchaîné au mur comme je le suis ? Vous allez me forcer à devenir votre esclave ? Ou bien vous amuser avec moi ? Malgré la fatigue, je peux encore assurer. »


En effet, malgré tout ce qu'il avait déjà fait, le sexe de lycan de Lenn était encore en érection. Après tout, voir Mélinda en face de lui et repenser à tout ce qu'il avait fait avec elle ne pouvait que le motiver à recommencer.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 23 mai 2015, 02:21:10
En voyant Mélinda, Lenn bondit sur elle, et, pendant plusieurs minutes, il n’y eut rien d’autre que les hurlements furieux d’un Lycan, ses mains griffues raclant le sol en pierre, tandis que, les yeux injectés de sang, et le corps en fureur, il tirait sur la chaîne, soit pour tenter d’éviscérer Mélinda... Soit pour tenter de la violer. L’un dans l’autre, rien ne la tentait, et, bras croisés, elle laissa Lenn gesticuler, tout en espérant que la chaîne tienne... Et elle tint bon. Lenn finit par s’avouer vaincu, et, au bout de ces quelques minutes de fureur, s’assit sur le sol. Toujours aussi vigilante, Mélinda restait en retrait. Elle s’attendait à un piège, et, finalement, Lenn releva la tête, et se mit à lui parler, semblant... Plus apaisé. Était-il sincère ? Ou était-ce une ruse ? De sa position, la vampire ne pouvait pas se déterminer, et, en conséquence, la vigilance restait de mise. Elle le laissa donc poser ses questions, et séambula un peu, ses talons claquant sur le sol.

« Vous êtes un invité, oui... Mais, après avoir détruit mon mobilier et manqué de tuer mon frère, vous comprendrez que je doive prendre quelques précautions... J’aurais tout à fait pu appeler la Garde impériale, Lenn... Vous auriez fini dans les cachots, et, croyez-moi, les gardes ashnardiens sont beaucoup moins gentils que moi. »

Elle ne plaisantait pas. La Garde Impériale ne rigolait pas avec la sécurité, surtout dans des locaux aussi importants que le Harem Warren, où des individus hauts placés pouvaient parfois se rendre. Le cirque de Lenn aurait pu lui valoir de graves répercussions. Mélinda lui laissa le temps de bien comprendre ça, tout en se déplaçant légèrement, restant à bonne distance de la bête. Son excitation sexuelle, elle pouvait encore la sentir... Mais, après sa démonstration de rage et de fureur, on pouvait comprendre qu’elle ne cherche pas à se jeter sur lui. La chaîne qui le retenait était la seule chose garantissant à Mélinda de ne pas voir ses crocs lui arracher la moitié du corps.

Il disait contrôler sa forme bestiale... Restait à savoir si c’était vrai. Mélinda, en l’état actuel des choses, ne pouvait émettre que quelques hypothèses, qu’elle partagea avec le Lycan, tout en restant adossée contre le mur :

« J’ai pris de votre sang... Peut-être que c’est cela qui vous a calmé... Ou alors, c’est mon charme naturel. »

Elle ne pouvait bien entendu qu’émettre des suppositions, ne sachant pas grand-chose sur les Lycans. Reprenant rapidement, la femme poursuivit :

« Je veux vous aider à mieux vous contrôler, et à accepter votre véritable nature... Il existe des cas de Lycans pouvant se contrôler, Lenn... Et, quand ce sera le cas... »

Mélinda allait prendre des risques... Elle hésitait beaucoup, mais quelque chose lui disait que montrer à Lenn qu’elle lui faisait confiance était le meilleur moyen de le calmer, et de le maîtriser. Elle s’approcha donc de lui, se glissant dans son dos, et posa une main sur son épaule, venant murmurer quelques mots dans le creux de son oreille :

« ...Vous serez mon Lycan... Je serais la femme qui pourra vous contrôler, Lenn, et avec qui vous pourrez coucher abondamment... Je vous offrirais même à manger quelques prisonniers, si vous en avez envie. Vous êtes un monstre, Lenn... Et vous serez MON monstre ! »

Elle rajouta encore, après quelques secondes :

« Sois ma Bête... Et je serais ta Belle... »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 27 mai 2015, 21:35:58
Selon Mélinda, attacher Lenn à poil dans un cachot était une simple mesure préventive. Le lycan ne pouvait qu’acquiescer. Après avoir détruit la moitié de l'entrée du manoir de la dame vampire, et avoir failli tué son frère, il était naturel de vouloir le garder sous contrôle. Et puis c'était toujours mieux que la garde ashnardienne. Mais, dans ce cas, pourquoi ne pas l'avoir fait dès qu'elle le tenait à genoux devant elle, une plaie béante dans la jambe et son cou offert en pâture à ses canines ? Que cherchait-elle donc à faire ? Lenn se contenta de répondre par une plaisanterie, autre chose qui montrait que son côté humain prenait le dessus.

« Si vous m'aviez envoyé la garde ashnardienne, vous auriez du nettoyer votre manoir d'une centaine de cadavres, avec des morceaux éparpillés dans tous les coins. De toute façon, ils n'auraient jamais rien pu tenter contre moi, à moins de me capturer vivant. Ce qui, nous le savons tous les deux, aurait été impossible. »

La semi-bête se moquait ouvertement de Mélinda grâce à son esprit humain. Il ne craignait pas les répercussions éventuelles de ce voyage car il avait toujours un atout dans sa manche : sa nature de loup-garou était un secret bien gardé. Du coup, même s'il avait été tué à Ashnard sous sa forme bestiale, jamais on aurait pu prouver qu'il était Lenn Silvercoat, l'esclavagiste venu de Nexus. Du coup, aucune répercussion au niveau de la guerre opposant les deux régions.

Lenn observait Mélinda tandis qu'elle déambulait dans la pièce et que ses talons claquaient sur les pierres. Même elle semblait ignorer comment elle avait pu parvenir à amener son invité dans son état actuel de contrôle. Le lycan poussa un soupir de déception. Visiblement, ce n'était pas encore aujourd'hui qu'il allait parvenir à dompter sa nature profonde.

Si seulement je pouvais comprendre... Je pourrais transformer cette malédiction en atout. Je ne serais plus le jouet du Diable.

Se libérer de l'emprise de Satan... L'objectif que Lenn poursuivait depuis son premier meurtre en tant que loup-garou, celui de cette pauvre domestique dont la dernière vue avait été celle d'une bête féroce qui, non content de la violer sauvagement, l'avait déchiqueté et dévoré sans aucune compassion. C'était depuis ce jour terrible qu'il avait peur. Peur de ce que le Diable avait fait de lui, de ce qui se passerait si cette malédiction était connue de tous, de ce qu'il était capable de faire... Des choses qui lui semblaient dérisoires maintenant qu'il pouvait regarder ses mains griffus et pleines de poils, et comprendre que ce n'était pas ses mains ordinaires. Jamais il n'avait été si proche de la liberté.

Lenn regarda Mélinda se glisser dans son dos. A présent, elle était suffisamment proche pour qu'il puisse l'éventrer. Mais il n'en avait plus envie. Après tout ce qu'elle avait fait pour lui, la tuer n'aurait eu aucun sens. Sans compter que, dans la situation actuelle, c'était l'assurance de passer le restant de ses jours à pourrir dans ce cachot lugubre et humide. Il la sentit poser une main sur son épaule et murmurer dans son oreille. Elle lui promettait du sexe et de la viande contre sa soumission. En tant qu'humain et en tant que lycan, il ne pouvait pas refuser de devenir sa Bête.

« Oui... J'accepte... Je suis à toi... Mélinda »

Lenn posa sa main sur la sienne, calmement, juste pour avoir un contact avec elle. La peau de la vampire toucha sa fourrure, et chacun de ses poils frémissaient de ce contact.

« Si cela me permet de rester à la fois humain et lycan... alors je ferais tout ce que tu me demanderas... »

Il avait juré de ne jamais devenir le jouet de Mélinda Warren. Et là, il venait de jurer de l'être pour toujours.

Quand il lâcha finalement sa main, ce fut pour la questionner à nouveau.

« Et maintenant ? Tu vas me détacher et me laisser partir comme si de rien n'était ? Où bien tu vas continuer à t'amuser avec mon corps ? »

Lenn était toujours aussi excité, et il voulait toujours autant pouvoir à nouveau ramoner les conduits intimes de la vampire, aussi bien à l'avant qu'à l'arrière.

« Avant que tu ne répondes j'aimerais te rappeler qu'il reste encore deux de mes esclaves qui n'ont pas pu coucher avec Catherine à cause de ma crise lycanthropique. Si tu les faisais amener ici pour qu'on les regarde baiser, cela pourrait faire une bonne mise en bouche avant que tu ne reviennes t'empaler sur ma queue d'animal. Qu'en dis tu ? »

Malgré sa promesse d'allégeance, Lenn n'avait rien perdu de son franc-parler de loup-garou.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 29 mai 2015, 01:03:32
Mélinda jouait avec le feu avec cette grosse bête, surtout en se rapprochant ainsi... Elle se fiait au rythme sanguin de Lenn, nettement plus apaisé que tout à l’heure. La redoutable créature, tout à l’heure, avait un sang furieux, et sa circulation sanguine était plus calme. Mélinda lui avait exposé sa version des faits, et Lenn... Accepta. La vampire ne put s’empêcher de se mordiller les lèvres sous l’effet du plaisir. Un frisson de fierté la traversa. Elle avait une grosse bête ! Sa grosse bête ! Lenn Silvercoat avait accepté d’être son Lycan ! Quelle joie ! Ce Lycan serait sa fierté personnelle, et le serait encore plus que sa facette humaine dirigeait une maison close qui marchait plutôt bien à Nexus. Pour Mélinda, doit la soif de pouvoir était à la hauteur de sa redoutable beauté, c’était une magnifique occasion, quelque chose qu’elle ne comptait pas laisser s’échapper si facilement. La vampire avait gagné, et elle allait savourer sa victoire... Avec son gros loupiot !

La vampire se déplaça un peu, et esquissa un sourire quand Lenn demanda à lui refaire l’amour, avant de lui parler à nouveau de Catherine et des deux autres esclaves. Mélinda sourit un peu, puis observa les lieux. Cette prison, en réalité, était austère. On était dans les souterrains du manoir, dans une partie où trouvait des cachots et des cellules, datant de l’époque de son père. Lord Warren avait enfermé Mélinda dans une pièce similaire, avec un collier autour du cou, sans vêtements, et avec un seau en bois pour faire ses besoins. Beaucoup de cachots avaient été réhabilités en salle de plaisir sombre et intense, mais Mélinda conservait encore des cellules, généralement pour les clients récalcitrants, qui tentaient de violer ses esclaves, ou pour certaines situations exceptionnelles... Comme en ce moment.

« Pour être honnête, Lenn... Moins je reste dans un tel endroit, et mieux cela me convient. Quant à Catherine... Je pense que la petite a bien mérité de se reposer encore un peu. Voir son ancien Maître devenir une si grosse bête l’a quelque peu secoué... »

Même si Catherine était maintenant son esclave, elle n’avait jamais oublié « Monsieur Silvercoat », ce qui était le signe qu’il avait été un bon propriétaire, car elle ne l’avait pas oublié... Ce que Mélinda comprenait tout à fait, et acceptait sans aucun problème. Certains esclaves avaient une vie avant de venir ici, et, même si Catherine appréciait Lenn, elle était une esclave docile, qui aimait aussi énormément sa Maîtresse actuelle. De plus, et Mélinda ne voulait pas le dire explicitement, mais elle tenait à s’assurer que Lenn était bien calmé. Autrement dit, l’amener voir d’autres esclaves en ce moment présentait tout simplement trop de risques pour qu’elle le tente... Mélinda pouvait prendre des risques pour elle-même, mais pas pour ses petites protégées.

Elle défit donc la chaîne retenant le cou de Lenn, et, en lui laissant le temps de se redresser, ouvrit la lourde porte en fer, conduisant dans un couloir sombre, éclairé par des trous sur les côtés, qui laissaient filtrer un peu de lumière, ainsi que par des torches. Ils étaient dans un long couloir, mais, à gauche, on voyait une succession de couloirs exigus et étroits, chauds et étouffants... Des oubliettes d’époque, datant des temps où les Warren enfermaient les terroristes et les opposants politiques afin de les torturer. Charmant...

*Un jour où je serais devenue vieille et moche, je ferais des visites guidées de ces donjons... Dieu seul sait combien de centaines de personnes ont été massacrées ici...*

Quand elle fermait les yeux et se rappelait son lointain passé, elle revoyait les hurlements des suppliciés, les corps que les bourreaux traînaient, et qui tapaient parfois lourdement contre sa porte. Elle se retourna en entendant Lenn sortir, et marcha lentement, s’approchant d’un escalier isolé, dans le but d’éviter de croiser le moins de personnes possibles. Mélinda grimpa ainsi les étages, arrivant dans des couloirs plus chauds, plus luxueux, plus réconfortants... Elle arriva ainsi jusqu’à une belle chambre, et regarda Lenn, derrière elle.

« Je vous laisse décider quelle partie de mon anatomie vous souhaitez prendre en premier, mon cher Lenn... » déclara-t-elle sur un ton mielleux.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 03 juin 2015, 20:52:56
Mélinda répondit à Lenn que, moins elle était dans ce cachot, mieux elle se sentait. En soi, c'était plutôt logique. Quelle genre de personne apprécierait de passer du temps ici, qui plus est pour faire l'amour ? Si on oublie ces fameuses personnes à la sexualité déviante et aux mœurs légères, évidemment... Pour ce qui est de Catherine, le lycan apprit avec horreur qu'elle l'avait vu se transformer.

« Elle m'a vu ? Oh, misère... »

Il se sentit envahi par le remords. Éprouver de la compassion pour un autre être humain était une autre preuve de ce qu'il savait déjà : son corps de lycan et son esprit d'humain étaient en harmonie parfaite, ce qui n'était jamais arrivé avant aujourd'hui.

« Je m'étais juré de toujours la protéger de ma nature cachée... et maintenant, elle sait tout. Ah... Une chance que je ne lui ai pas fait de mal. »

C'était toujours ça de gagné.

La dame vampire approcha de son lycan et vint lui enlever le collier qui le retenait par le cou. Il se redressa, content d'être à nouveau libre de ses mouvements, mais néanmoins impressionné par la résistance de la chaîne qui le retenait. Jamais aucun métal n'avait pu retenir ses excès de rage sanguinaire, et là... Pas une éraflure.

« J'aimerais beaucoup avoir ce genre de chaîne chez moi. En quoi est-elle faite ? »

Mais Mélinda était déjà partie, et n'entendit pas la question. Lenn se dépêcha de la suivre. Ensemble, ils parcoururent un long couloir sombre, à peine éclairé par la lumière extérieure provenant de quelques trous dans les murs, et par plusieurs torches accrochées aux murs. Sur la gauche, on apercevait un ensemble de couloirs étroits, menant à d'anciennes oubliettes. L'odeur qui s'en dégageait faisait hérisser les poils du lycan.

Ça empeste la mort plus que dans mes cachots.

Après un peu de marche dans le couloir large, les deux créatures arrivèrent près d'un escalier isolé, qu'ils montèrent ensemble. Lenn regardait en permanence autour de lui pour être sur qu'il n'y avait personne dans les environs. Car non seulement il était sous sa forme de lycan, mais il était également complètement nu. Si quelqu'un le voyait ainsi, ce serait une telle honte pour lui qu'il se sentirait obligé de tuer le témoin pour être sur qu'il n'en parlera à personne. Et ce serait plutôt mal vu de sa part de massacrer un des serviteurs de son hôte alors qu'il venait de lui promettre sa fidélité et son obéissance.

Une fois l'escalier grimpé, ils passèrent des couloirs sordides aux couloirs luxueux et chaleureux, bien plus éclairés et plus agréables à regarder. Ils traversèrent rapidement le manoir, prenant garde de ne pas être vus, et filèrent à travers les étages jusqu'à une magnifique chambre au dernier étage. Elle était décorée avec des draperies rouge-sang le long des mus, des éclairages plus puissants partout dans la pièce et, surtout, un grand lit double au milieu de la chambre, qui semblait avoir été fait pour accueillir les ébats sexuels de la maîtresse des lieux. Cette dernière, d'ailleurs, alors qu'elle était à peine arrivée, se tourna vers Lenn et lui demanda quelle partie de son anatomie il voulait prendre en premier. Le loup passa sa langue sur ses grosses lèvres.

« J'ai bien envie de vous pénétrer à nouveau, mais ce serait une insulte de ma part de ne pas m'intéresser à vos seins. Vos si jolis seins... »

Lenn approcha doucement, passa un de ses doigts dans le lacet noir à hauteur de la poitrine de Mélinda. Il tira dessus avec le plus de douceur possible et, quand il céda, la robe s'ouvrit comme une fleur ouvrant ses pétales et glissa le long du corps de sa porteuse. A présent qu'elle était aussi nue que son loup de compagnie l'était, ce dernier vit son érection prendre en intensité. Cette femme était si désirable.

« Oh oui... »

Lenn la prit entre ses mains, en prenant bien garde de ne pas la griffer, et alla la faire allonger sur le lit. Il coinça sa bite entre les seins de la vampire, et se mit à la frotter dans une délicieuse branlette espagnole. Il en profita pour enfourner son gland dans sa bouche pour qu'elle le suce. Le loup se sentit déjà pris d'un élan d'animalité : ses griffes sortirent et ses gémissements devinrent rapidement des cris de bête. La façon dont Mélinda lui faisait l'amour était si bonne, jamais aucune femme ne lui avait fait l'amour de cette façon durant toute sa vie. Ce n'était pas seulement parce que c'était une vampire. Il y avait forcément autre chose.

« Grrraaahhh... Mélinda... aaahhh... oui... aaahhh... »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 06 juin 2015, 20:18:25
Lenn se rapprocha lentement de Mélinda... Une bête gigantesque. Ils restaient seuls, et, dans cette pièce, en le voyant se rapprocher, la vampire pouvait encore mieux se rendre compte de sa taille impressionnante. Cet homme était un véritable géant, semblable à la taille gargantuesque et massive des Lycans. En le voyant ainsi, la vampire déglutit lentement, se pinçant les lèvres. Elle serrait ses poings, en sentant de multiples frissons traverser tout son corps. Du désir... De la peur, aussi... Mais très peu. Lenn avait le pouvoir et la force suffisante pour la broyer, mais Mélinda savait, instinctivement, qu’elle ne risquait rien. Pour l’heure, la Bête était amadouée, et elle s’offrait à elle sans aucune résistance. La griffe de Lenn tira sur le lacet noir de sa robe, faisant lentement tomber cette dernière sur le sol. Comme toujours, la robe s’ouvrit comme les pétales d’une fleur, puis glissa le long des jambes de la vampire, venant se poser en un tas précieux sur le sol. Désormais nue, elle pouvait sentir la verge gargantuesque du Lycan caresser ses cuisses et ses jambes. Son érection revenait rapidement, et les deux amants étaient nus, l’un et l’autre. Comme une poupée de chiffon, Mélinda se laissa porter sur le lit, sentant les griffes de la créature caresser son corps, mais sans encore chercher à la faire saigner. Pour l’heure, Lenn tentait d’agir de manière douce, rentrant en contradiction avec les battements sanguins forts que Mélinda pouvait percevoir dans sa poitrine... Et à hauteur de son bassin.

Le Lycan la posa ainsi sur le lit, et agit rapidement, avec une belle érection. Mélinda se pencha en arrière, en sentant la verge de la créature glisser le long de son corps, pour venir se nicher entre ses seins. C’était une sacrée queue, et la sentir remuer le long de son corps... Ah, que de force et de puissance chez ce Lycan ! Cette belle bêbête était une créature puissante, et, pour Mélinda, un sacré cadeau ! Elle se tortillait sur le lit, et ouvrit la bouche quand la queue du monstre se rapprocha. La vampire était alors couchée sur le dos, sur le rebord du lit, le corps en équerre, avec les jambes qui étaient collées le long du lit.

« Humm... »

Face à elle, Lenn était collé le long du lit, sa queue glissant le long de son ventre, le bout venant se planter entre ses lèvres. Les animaux avaient souvent un sexe bien plus long que ceux d’êtres humains normaux, et, en tout cas avec Lenn, ça se confirmait. Son corps heurtait le sien, et, surtout, Mélinda put sentir les griffes de Lenn caresser ses cuisses, s’enfonçant dans sa chair.

« Haaa... Hummmm... !! »

La tête redressée, Mélinda remuait d’avant en arrière, ses mains s’enfonçant dans son lit. Elle aimait sentir ces pointes le long de son corps. La douleur n’effrayait pas les vampires, bien contrairement aux humains. Au contraire, les vampires chérissaient la souffrance, l’appréciaient, la quémandaient, et c’était le cas en ce moment, où elle sentait les griffes remuer contre son corps. Mélinda savourait cette belle queue, bien grosse, et salivait en pensant au moment où il allait la pénétrer... Tout à l’heure, Lenn avait agi furieusement, et Mélinda avait surtout cherché à le maîtriser par le sexe et par le sang. Ici, elle était dans une autre optique, nettement différente. Ici, tout ce qu’elle voulait, c’était du plaisir.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 10 juin 2015, 17:53:11
Lenn utilisait les seins et la bouche de Mélinda pour masturber son énorme sexe de loup-garou. C'était tellement bon de sentir ces énormes morceaux de viande passer sur sa verge bien raide, pendant que son gland se faisait lécher par la langue de la vampire. Le lycan se sentait tellement excité qu'il enfonça ses griffes dans les cuisses de sa partenaire sans vraiment s'en rendre compte. Mais la réaction supposée ne fut pas celle obtenue : au lieu de couiner de douleur, la vampire gémit de plaisir et serra les draps de son lit dans ses mains. Alors elle aimait la douleur ? Eh bien avec un lycan comme partenaire, elle allait en avoir plus que de raison.

Toujours en faisant ses allées et venues avec son sexe, Lenn continua de taillader les cuisses de Mélinda avec ses griffes, faisant couler son sang de vampire sur ses doigts de lycan. Il resta ainsi pendant quelques instants, puis il passa à son ventre, qu'il griffa avec la même profondeur et la même énergie. Encore une fois, sa partenaire gémit de plaisir quand les plaies s'ouvrirent sur son corps. Quant à son loup de compagnie, faire couler le sang le rendait encore plus excité, et sa bite continuait de grossir dans la bouche et entre les seins de sa ''maîtresse''. En tant que lycan, il aimait instinctivement verser le sang car cela lui procurait un délicieux frisson. Et quand il faisait saigner une personne avec qui il couchait, cela le rendait plus fougueux et plus énergique. En plus, dans le cas présent, la douleur le satisfaisait autant lui que sa partenaire, qui paraissait n'en avoir jamais assez.

Un peu trop à l'aise dans son état d'excitation, Lenn se permit une petite folie : il lécha l'une de ses griffes, maculée du sang encore frais de Mélinda, et en avala chaque goutte. D'un seul coup, il sentit une nouvelle force s'emparer de lui. C'était comme s'il avait dormi pendant un an et que, maintenant qu'il était réveillé, il avait une envie furieuse de baiser. Les mouvements de son bassin devinrent plus rapides et plus violents. Il était littéralement en train de détruire la bouche de la vampire avec son énorme sexe enflé. A peine quelques secondes plus tard, il se sentit sur le point de venir.

« RRRAAARRRGGGHHH ! »

Lenn jouit abondamment dans la bouche de Mélinda. Même pour lui, cette quantité de semence était impressionnante. Il y en avait tellement que sa partenaire manqua de s'étouffer en essayant de tout avaler, et en recracha une bonne partie sur son corps. Tout son corps, du cou au ventre, était recouvert d'un sperme blanc et épais. La semence d'un loup-garou.

Le lycan planta ses griffes dans le lit pour se retenir de les planter sur la femme qu'il chevauchait. Elle reprenait son souffle après avoir failli se noyer sous le liquide de Lenn. Elle lui demanda d'ailleurs ce qui lui était arrivé.

« C'est... votre sang. Il m'a rendu plus vigoureux... plus fort... Il a fait de moi un meilleur amant. »

Sans même réfléchir, il amena ses griffes encore pleines de sang près du visage de Mélinda.

« Vous y avez déjà goûté ? »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 16 juin 2015, 00:50:29
La cravate de notaire se transforma progressivement en une bonne vieille gorge profonde, à l’ancienne, tandis que Lenn, en comprenant que Mélinda était une vampire, et non une fragile humaine, exploitait les possibilités de son corps en la griffant et en faisant couler le sang. Oui, de simples humains auraient repoussé cette forte douleur, mais, chez Mélinda, la souffrance sexuelle était un véritable plaisir, et, tant que Lenn ne griffait pas suffisamment fort pour provoquer une hémorragie, la vampire ne risquait clairement pas de se plaindre. Au lieu de ça, elle sentait des vagues infinies de plaisir la traverser, son sang s’écoulant sur le lit. Le sang s’écoulait toujours dans des quantités surprenantes, même en cas de blessures légères. Il griffa ses cuisses et son ventre, en veillant toujours à ne pas l’entailler profondément, et la réponse de Mélinda fut de mouiller plus intensivement. Elle se tortillait sur le lit, et Lenn finit par se déverser en elle, inondant sa bouche.

« Guuuuuugggghhhnnnn !! » gargouilla Mélinda.

Ses joues gonflèrent sous cette explosion de foutre, et elle dut recracher l’ensemble, éternuant à plusieurs reprises quand le massif Lycan se retira, avec sa bite disproportionnée, ses muscles saillants, et ses envies bestiales. Mélinda, elle, vidait ses poumons en éternuant, massant sa gorge d’une main, ses joues toutes rouges, la respiration haletante et profonde. Elle reprenait son souffle, en comprenant que les légendes sur la bestialité des Lycans n’étaient nullement exagérées. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, et releva la tête vers Lenn, soucieuse de comprendre ce qui avait pu lui arriver pour être si... Sauvage. Y avait-il un risque que Lenn reperde les esprits, comme tout à l’heure, Visiblement, ce n’était pas le cas, et il lui expliqua que le sang de Mélinda avait agi sur lui.

*Oh...*

Voilà qui confirmait encore un peu plus la théorie selon laquelle les Lycans avaient été créés par les vampires. Peut-être que leurs créateurs avaient choisi de faire en sorte que leur sang puisse contrôler les Lycans ? C’était une belle manière de les avoir sous leur ordre... En influant avec leur sang, ils pouvaient ainsi, soit rendre un Lycan doux et calme, soit augmenter son agressivité pour pouvoir ensuite le larguer sur le champ-de-bataille. Cette théorie semblait donc être vraie, à voir le comportement de Lenn... Au moins pour lui. Mélinda, qui avait repris son souffle, cligna des yeux, en observant ses plaies, puis vit ensuite Lenn amener sa grosse main poilue et griffue sous son nez.

« Vous y avez déjà goûté ? » s’enquit-il.

Mélinda le regarda sans rien dire, et approcha ses lèvres de ses griffes.

« Hum... Il est rare qu’on me griffe ainsi, Lenn... Mais ça n’a rien de surprenant, j’entretiens mon corps pour qu’il reste pur... Sanguinement parlant. »

Elle s’approcha de ses griffes, et entreprit de les suçoter tendrement, sa bouche remuant dessus, d’avant en arrière. Elle aventura sa langue, et frissonna quand elle se coupa, son regard vert fixant joyeusement les yeux de l’homme. Elle semblait souriredans son regard, et suça tous les doigts de l’homme, avant de poser ses mains sur son pouce et sur son petit doigt. Ses mains étaient osseuses et épaisses, donnant ainsi l’impression que Mélinda était comme sa petite-fille.

Mélinda lécha la paume de sa main, déposant aussi quelques baisers, et releva ensuite la tête vers la créature, laissant à Lenn le soin de tenir son menton entre ses doigts.

« Oui, c’est bon... Et, aussi longtemps que tu seras auprès de moi, Lenn, tu pourras goûter à mon sang... »

Il avait beau ne pas être un vampire, le sang de Mélinda semblait avoir sur lui quelques effets secondaires. Ici, au sein de ce harem, il pouvait enfin laisser sa vraie nature s’exprimer. Pour Lenn, ce devait être une vraie délivrance.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le dimanche 21 juin 2015, 16:38:09
Mélinda poussa le vice jusqu'à venir lécher les griffes de Lenn pour avaler son propre sang. La façon dont elle s'y prenait provoquait des frissons d'excitation dans le corps du lycan. La vampire avait ses yeux verts fixés dans ses yeux bleus, semblait sourire de la situation, suçait tous les doigts de sa bête pour y récupérer son liquide rouge. Une fois fait, elle posa ses mains sur son pouce et son petit doigt. La différence de taille était si importante que Lenn eut, pendant un très court instant, un sentiment de supériorité.

Il ne me faudrait qu'un coup de griffe pour lui arracher la tête...

Mais il chassa ses pensées lorsque Mélinda embrassa et lécha la paume de sa main. Pourquoi tuerait il cette femme ? Elle lui offrait une expérience sexuelle incomparable à tout ce qu'il avait pu connaître, et elle lui avait permis d'apprivoiser en partie son côté bestial. La tuer aurait été aussi logique que se tirer une balle en argent dans les parties génitales.

La vampire leva ensuite la tête et mit son menton entre les doigts pointus de son loup.

« Oui, c’est bon... Et, aussi longtemps que tu seras auprès de moi, Lenn, tu pourras goûter à mon sang... »

Lenn vint embrasser Mélinda. Si tenté que l'on puisse qualifier de baiser le fait de se faire lécher les lèvres et l'intérieur de la bouche par l'énorme langue d'un loup garou. Pour la vampire, le seul risque était qu'elle se coupe la langue sur les dents pointues du lycan, mais puisque la souffrance semblait l'attirer, c'était plutôt un bon calcul.

Le loup se sépara de la vampire en moins d'une minute. Il n'était jamais très à l'aise lorsqu'il embrassait quelqu'un parce qu'il avait toujours l'inquiétude d'en faire trop et de finir par blesser la personne. Et même si, dans le cas en question, on parlait d'une femme avec une profonde endurance sexuelle et qui ne rechignait pas à se faire mal de temps en temps, c'était plus fort que lui, il ne voulait pas prendre de risque.

« Je crois savoir où ma langue sera la plus appréciée. »

Lenn descendit la tête pour lécher le cou de Mélinda. L'idée de lui planter ses dents dans le cou lui avait effleuré l'esprit, mais vu que la lycanthropie se transmettait par morsure, ce n'était pas quelque chose à envisager. Même si ça aurait sans doute fait très plaisir à sa partenaire.

Une fois son cou bien gratifié de léchouilles, le lycan descendit jusqu'à ses seins, dont il lécha les tétons avec bonheur, puis descendit sur son ventre avant de s'arrêter au niveau de son entrejambe. Il avait laissé une longue traînée de bave sur le corps de la vampire, mais ne s'en souciait pas plus que ça. Pour l'instant, il pensait surtout à ce qu'il avait devant les yeux.

Lenn se mit à lécher le sexe humide de Mélinda comme une glace. Le goût de sa cyprine ne l'excitait pas autant que son sang, mais c'était quand même alléchant. Si bien que, une fois qu'il fut sur qu'elle mouillait suffisamment, il fit entrer sa longue langue à l'intérieur de la vampire pour racler ses parois vaginales. Et sa partenaire en couinait d'extase.

Pour la première fois de sa vie, il se dit que cette malédiction avait quand même un côté positif.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 23 juin 2015, 00:15:21
La Belle et la Bête... Ce qui semblait n’appartenir qu’au domaine étroit et enchanteur des contes de fées prenait ici une tournure bien réelle. En se mordillant les lèvres, Mélinda accueillait la présence de ce massif Lycan contre son corps. Ils s’embrassèrent, un baiser vorace et sauvage, disproportionnée, la petite bouche de Mélinda peinant à accueillir l’énorme et massive langue de son amant. Néanmoins, elle se força à l’accueillir, à lui montrer qui elle était, qu’elle n’avait pas peur de lui, et qu’elle pouvait le contenir. Concrètement, il allait de soi que Mélinda en voyant cette bête, ressentait une forte pointe d’angoisse. Lenn aurait pu la tuer sans problème, et il pouvait de fait le faire juste en prenant un peu trop de plaisir, en serrant un peu trop fort la vampire, et en lui broyant les os par inadvertance. C’était une grosse bête, après tout, et il finit par glisser le long du corps de Mélinda, léchant son ventre, ses seins, la faisant soupirer, avant de s’approcher de ses cuisses.

Mélinda écarta les jambes, avant de sentir la langue vorace du Lycan s’enfoncer en elle, les énormes pattes de Lenn se posant sur ses cuisses, écartant bien ses jambes. Mélinda était véritablement comme une poupée de chiffon entre les grosses pattes de la bête, et ses mains se crispèrent sur ses cheveux. Se mordillant les lèvres, la vampire se tortillait sur le lit. Sa tête bascula en arrière, et elle poussa de longs soupirs de plaisir, laissant tout son plaisir s’exprimer. C’était terriblement bon ! Oh oui, c’était magnifique ! Le plaisir éclatait dans tout son corps, se déversant en elle, la remplissant.

« Haaaaaaaaaaa... Leeeennnn... Huuuunnnnnnnnn... !! »

Le contact de cette langue était délicieux, terriblement jouissif, et Mélinda sentait tout son corps en fusion. Son amant était doué, et elle pouvait sentir ses griffes glisser parfois sur sa peau, entaillant sa belle peau. La Belle et la Bête... Cette vieille comparaison se tenait à la perfection, et se répandait dans toute leur situation. Lenn était une créature monstrueuse, et Mélinda savait qu’elle allait se faire déchirer quand il passerait à d’autres choses. Elle le sentait, rien qu’en percevant la manière dont il remuait contre elle, et la manière dont son sang bouillonnait et se concentrait autour de son bassin. Une queue énorme.

Ça allait être épique !

Et, pour l’heure, Mélinda mouillait de plus en plus, la grosse langue de Lenn étant, à peu de choses, presque aussi impériale qu’un chibre...
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le samedi 27 juin 2015, 23:50:40
Lenn allait et venait dans l'intimité de Mélinda avec sa longue langue de lycan. La vampire tirait sur les poils de sa tête tellement elle se cramponnait pour contrôler les spasmes de plaisir intense qui déferlaient en elle. Malgré tout, elle se tortillait comme une ver de terre sur son lit, si bien que les griffes du loup-garou tailladaient la peau de son amante sans même qu'il en ait envie. Le pire, c'était que les entailles dans sa peau rendaient la femme toujours plus excitée, ce qui la faisait remuer toujours plus et continuait à la tailler. Un cercle diabolique d'excitation, idéal pour des créatures comme les vampires et les loups-garous.

Lenn avait beau ne pas être un suceur de sang comme Mélinda, il pouvait très bien sentir son sang affluer vers son organe masculin et dresser ce dernier tel une lance de guerre prête à perforer la chair de son amante. Ce qui amenait justement un problème dans son esprit : est ce que son pénis n'allait pas être trop grand pour elle ? Elle avait déjà failli s'étouffer lorsqu'il avait joui dans sa bouche, qui sait comment elle allait réagir à l'entrée d'un membre aussi massif dans son intérieur qui, bien qu'il ne soit pas aussi fragile que celui d'une humaine, avait de grandes chances de ne pas supporter le choc. D'un autre côté, c'était impossible à déterminer sans essayer. De plus, l'excitation prenait toujours le pas sur la logique dans l'esprit d'un lycan.

En cinq minutes, Lenn avait fait jouir Mélinda trois fois grâce à son incomparable cunnilingus. Malgré tout, les deux créatures étaient toujours en forme et prêtes à utiliser leurs organes génitaux respectifs. Le lycan vint se mettre au dessus de la vampire, les mains posés sur le lit, et la domina de son immense corps poilu.

« Alors Mélinda, prête à recevoir l'engin ? »

La vampire acquiesça. Sans plus attendre, le loup garou enfonça son immense verge dans le sexe de son amante, qu'il sentit trembler à mesure que l'engin s'enfonçait. Pourtant, elle l'avait déjà reçu en elle il y a peu. Alors en quoi était ce différent cette fois ? En tout cas, pour Lenn, c'était toujours aussi bon.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 03 juillet 2015, 01:41:55
Lenn continuait à la lécher, avec un talent indéniable, sauvage et à la fois humain. C’était ce mélange qui l’impressionnait, et qui expliquait pourquoi la situation était bien différente de ce qu’ils avaient eu auparavant. Là, ce n’était plus une simple bête sauvage avec qui Mélinda faisait l’amour, mais un Lycan contrôlé, raisonnable, un Lycan qui pouvait contrôler sa nervosité, et devenir ainsi bien plus intense. Mélinda avait donc toutes les raisons du monde de ressentir une bouffée d’inquiétude, mais cette bouffée était tempérée par un fort plaisir, le tout mélangeant dans un désir qui explosait sur place. Mélinda se tortillait sur le lit, et les coups de langue de Lenn finirent par avoir l’effet escompté : Mélinda eut un orgasme. Elle se vida contre la bouche du redoutable mâle, en poussant de longs et forts soupirs, infestant sa salive de sa cyprine.

Elle sentit ensuite le Lycan se déplacer le long du lit, jusqu’à se dresser au-dessus d’elle, silhouette massive et osseuse, la recouvrant par sa stature. Mélinda déglutit lentement, sans rien dire, en sentant, entre ses cuisses, la verge gonflée et tendue de Lenn. Ses mains remontèrent pour caresser tendrement ses joues poilues, et elle sourit.

« Viens, Lenn… Viens en moi. »

Ce qu’il lui avait fait n’avait été qu’une mise en bouche (et clairement que ça), et il était maintenant temps de passer aux choses sérieuses ! Et, par là, Mélinda entendait clairement la pénétration… Un moment qui promettait d’être particulièrement intense et lourd. Les sens en feu, elle sentait cette énorme queue taper contre elle. Elle avait couché avec Lenn tantôt, mais, dans ses souvenirs, sa queue n’était pas aussi grosse. Là, Lenn avait eu le temps d’être excité, et, ce faisant, son érection avait gagné en volume. Mélinda la sentait donc entre ses cuisses, puis écarta les jambes…

…Et Lenn rentra en elle. Un long soupir s’échappa des lèvres de Mélinda, qui sentit le membre turgescent de Lenn s’enfoncer profondément en elle, déchirant ses entrailles. Ses ongles s’enfoncèrent dans ses épaules, et elle poussa un long cri en se tortillant sur le sol. Mélinda avait déjà, dans le cadre de ses pratiques sexuelles, couché avec des animaux, comme des chiens. De fait, il y avait, dans son sillage, des zoophiles… Et la sensation qu’elle ressentait en ce moment était exactement la même que quand un gros chien l’avait pris en levrette. Une douleur terrifiante et un plaisir exquis qui se déversaient concomitamment dans son organisme, en partant de son sexe.

« L-L-Leeeeeennnnn… LEEEEEEEEEENNNN-HAAAAAAAAAAAAANNN !! LLLLEEEEEEENNNNN !! »

Oh oui ! Le plaisir était bel et bien au rendez-vous, palpant et vibrant, fort et jouissif. Un plaisir exquis et incroyable, qui l’emportait totalement, la renversant sur place, l’envoyant valser au loin.

Mélinda était partie pour un sacré rodéo…
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le samedi 01 août 2015, 00:46:53
Lenn sentait son pénis de lycan se faire enserre par l'intérieur de Mélinda. Et bon sang que c'était bon ! Même ses griffes serrés dans sa chair étaient délicieuses. Il aurait voulu faire de même avec elle, mais il craignait, dans un moment d’inattention, de les enfoncer si profondément qu'il lui briserait les os. Il laissa donc ses mains sur le lit, le seul endroit où elles ne pouvaient pas faire de mal.

A peine le lycan l'avait-il pénétré que la vampire était déjà dans tous ses états. Elle avait lâché un cri puissant et était venu se coller à son amant, la mettant en position assise sur le membre turgescent de Lenn. Ce dernier commença doucement à remuer le bassin, et les choses sérieuses se lancèrent enfin.

Les premiers mouvements de l'homme furent calmes et doux, pour que sa partenaire ait le temps de s'y faire. Mais très vite, les deux en voulurent plus. Lenn accéléra ses allées et venues, arrachant gémissement sur gémissement à la vampire tandis qu'il poussait des râles de bête à glacer le sang.

Tel un loup qui hurlait à la lune pour faire savoir sa présence, le lycan criait et tous pouvaient entendre son plaisir. En ce moment, le harem Warren devait être en train de trembler d'effroi, ou de sourire pour leur maîtresse.

« Ah... Graaahhh... Mélinda... C'est si bon... d'être en vous... Rraahh... »

Lenn devait faire preuve d'une surprenante maîtrise de soi pour ne pas se laisser aller à la bestialité totale. Sans ça, Mélinda risquait de finir comme l'une des nombreuses femmes qui s'étaient, de gré ou de force, retrouvées dans le lit du lycan : leur intérieur ravagé par une trique hors de contrôle et leur corps déchiqueté par une tempête de griffes et de crocs. Il se refusait à faire la même chose à cette dame qui avait su lui montrer qu'il était possible d'amadouer la bête vivant en lui.

De par la voracité de leur rapport, il ne fallut pas longtemps pour que les deux êtres n'atteignent la jouissance.

« GGRRAAHH... OUI... AAAHHH ! »

Le pénis de Lenn relâcha dans Mélinda un torrent de foutre blanc et épais, qui fit gonfler le ventre de la femme par sa quantité impressionnante. Quand il faisait l'amour sous sa forme de lycan, Lenn devait en accepter les inconvénients, mais aussi les avantages : avant qu'elles ne finissent en charpie, toutes les femmes qu'il avait pénétrées s'accordaient à dire que son pénis était un engin à plaisir sans commune mesure.

Les deux amants restaient dans leur position assise, sans bouger, tandis qu'un mélange de sperme et de mouille coulait de la fente de la vampire.

« Alors Mélinda, prête à enchaîner ? »

L'appétit sexuel d'un lycan ne pouvait pas être calmée par un seul orgasme. Il en était probablement de même pour celui d'une vampire.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 05 août 2015, 02:41:49
Quel amant ! Oh, mais quel amant ! Mélinda baisait depuis des siècles, et avait goûté à des milliers de queues, et elle devait bien admettre que Lenn avait une queue sacrément puissante... C’était un véritable marteau-piqueur sur lequel elle était en train de s’empaler. Sa verge la défonçait joyeusement et lourdement, et la vampire remuait de haut en bas, ondulant sur le corps de l’homme, ses mains s’enfonçant dans ses épais poils. Elle griffait son torse, sachant très bien qu’elle ne pouvait pas vraiment lui faire de mal, et que Lenn ne pouvait qu’apprécier ça. Et puis, de toute manière, lui, il lui faisait bien mal en la défonçant ainsi. La vampire remuait le long de son corps, de haut en bas, dans des mouvements joyeux et profonds.

« Haaaa... !! »

Des hurlements forts répondaient aux rugissements de la bête, et elle devait parfois fermer les yeux quand elle s’empalait en profondeur sur sa verge, car, quand Mélinda faisait ça, elle ressentait de vives douleurs qui traversaient son corps de part en part. La douleur, tout simplement, éclatait furieusement, se diluant violemment dans tout son organisme, l’amenant à remuer encore plus fort, à se déplacer de haut en bas encore plus vite. Oh, que c’était bon ! Mélinda se laissait prendre, elle dansait en harmonie avec ce beau Lycan, cette créature sauvage qui avait failli la tuer, avant de s’incliner. Maintenant, ils faisaient l’amour comme deux bêtes frénétiques, et les joues de la vampire étaient toutes rouges, rouges devant la douleur, rouges face au plaisir. Une vague explosait en elle, comme une sorte de puissante bombe, de torrent qui rugissait dans son organisme.

Oh, oh, oh oui, que c’était bon ! Il la pilonnait, il la défonçait, il la déchirait avec sa queue géante, et, aaaahhh... Comment ne pas aimer ça ? Comment ne pas raffoler de ce délicieux traitement, de cette situation de plaisir intense qu’il lui offrait ? Lenn était un amant redoutable, une bête fougueuse et violente, qui ne faisait rien pour l’épargner ou pour la ménager... Et c’était, en ce moment, tout ce qu’elle voulait. Se faire baiser, se faire joyeusement et méchamment baiser. Qu’attendre de plus avec un Lycan, avec une bête pareille, si ce n’est de la baise sauvage ? Lenn ne pouvait copuler qu’avec des femmes comme Mélinda, qu’avec des femmes qui n’auraient pas peur de lui, mais qui, aussi, pourraient supporter ses élans fougueux. Car il était un Lycan, une bête redoutable, massive, entreprenante et endurante.

« Haaaaaaaaaaaaannnn !! Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnn !! »

Mélinda hurlait son plaisir, et ce dernier finit par atteindre le point culminant... Dans un long soupir, elle eut un orgasme, et détendit tout son corps, jouissant sur le sexe de Lenn, sentant également Lenn jouir... Elle termina avant lui, et elle soupirait, en sentant les filaments de sperme disparaître dans son corps. Le Lycan jouissait généreusement, abondamment, et, pendant plus d’une bonne minute, son membre, impossible à arrêter, se vida dans le ventre de Mélinda, balançant de quoi ensemencer toute une tribu... Mélinda soupirait faiblement, son ventre venant à gonfler et à s’arrondir, jusqu’à ce que Lenn se calme.

En baissant alors la tête, Mélinda ne put que sourire, le visage gonflé, en voyant que son ventre avait triplé de volume. Son estomac était énorme, comme une femme enceinte qui approcherait du moment où elle allait accoucher. Elle soupira longuement, et sa main caressa distraitement son ventre.

« Hummm... »

La pauvre en avait du mal à parler, respirant bruyamment. Il fallait s’accommoder avec ce truc, et elle resta là, assise sur Lenn, reprenant des forces, jusqu’à ce que le Lycan lui propose de reprendre. La femme sourit alors. Son ventre était toujours bien gonflé, comme si elle était enceinte.

« Je sentais bien que ton sang n’était pas encore totalement au repos, Lenn... »

Mélinda se redressa alors, en crispant ses dents. Ses cuisses étaient couvertes de sperme et de mouille, et elle fléchit les genoux, venant se mettre à quatre pattes à côté de lui, en lui offrant la vue de sa croupe. Elle tourna ensuite la tête vers Lenn, en arborant sur ses lèvres un sourire mielleux :

« Alors, maintenant que tu as défoncé mon vagin... Pourquoi ne pas t’occuper de mon autre trou ? »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le lundi 10 août 2015, 22:53:02
Mélinda respirait bruyamment, elle avait du mal à parler et caressait son ventre, bien arrondi à cause de la quantité de foutre expulsée par Lenn. Ce dernier était bien forcé de constater que même une créature aussi lubrique que sa partenaire avait ses limites. Et elle était en train de les atteindre avec lui. Quand il lui proposa de repartir de plus belle, elle commença par lui sourire, puis se détacha lentement de son étreinte avant de se redresser en serrant les dents. Le sperme et la mouille de son vagin s'écoulaient sur ses cuisses. Elle se mit à quatre pattes, venant offrir la vue de sa croupe au lycan, avant de l'inviter à venir la prendre par son autre trou, arborant un sourire plus qu'incitant.

La vue de ce fessier bien ferme et rebondi fit repartir l'érection de Lenn de plus belle. Mélinda avait raison : son sang, qui l'avait trahi pendant la séance d'exposition entre ses esclaves et Catherine, était toujours en ébullition dans ses veines, et l'appelait à plus de sexe. Néanmoins, une petite chose le turlupinait : certes, le vagin de la vampire avait supporté son membre, mais est ce que son anus allait aussi tenir ? C'était un conduit bien plus étroit, plus sensible et non lubrifié. Les chances de rupture en étaient donc fortement augmentées.

« Tu es sûre que tu vas tenir si je te prends par derrière ? Tu n'as pas peur que je te blesse ? »

Pour un loup prétendument soumis à la volonté de la dame, il avait encore une certaine tendance à se questionner. Mais sa ''maîtresse'' lui dit qu'il n'y avait pas de problème, qu'elle était prête à tout supporter. Après tout, un vampire aimait la souffrance dans le sexe.

« Comme tu voudras. »

Sans plus discuter, Lenn enfonça lentement sa bite dans le fondement de Mélinda. Cette dernière fut la première à crier, juste après le lycan.

« Rrraaahhh... Ton cul est aussi bon que ta chatte... han... »

Il se mit rapidement à remuer son bassin et à entamer son va-et-vient répété dans le corps de la dame, la prenant en levrette. Ne sachant pas quoi faire de ses mains, il les posa sur les hanches de la vampire, toujours en prenant garde de ne pas lui entailler la chair.

Au fur et à mesure, les mouvements de hanches des deux amants se synchronisaient et le rythme accélérait pour qu'ils prennent tous les deux toujours plus de plaisir. Emporté par la passion, Lenn se mit à utiliser ses mains pour pétrir les seins de Mélinda, qui hurlait son plaisir comme une damnée, à l'unisson avec les grognements du lycan.

« Gggrrraaahhh... Oui... C'est bon... Aaahhh... Encore... Rrrhhhaaa... »

Tout le manoir pouvait entendre à quel point les deux créatures se faisaient du bien.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 17 août 2015, 02:15:37
« Rassure-toi, mon cul a goûté à un grand nombre de queues joufflues et bien grosses... »

Mélinda n’était pas une sodomite convaincue pour rien, mais elle comprenait les interrogations de Lenn. Il est vrai que sa bite était grosse, et qu’elle allait la sentir passer... Mais elle avait goûté aux élans fougueux de Bran, aux tentacules d’Edessa, qui les faisaient gonfler jusqu’à atteindre le point de rupture, ou encore aux monstres tentaculaires de Futaba Lily Ramses. Son ventre était toujours bien arrondi, et, après quelques hésitations, Lenn, qui commençait à être apprivoisé, se rapprocha d’elle, son sexe toujours tendu, ses poils pliés par le foutre et la mouille se trouvant dessus. Le Lycan posa ses mains sur ses fesses, et la vampire frissonna. Elle sentait encore le sperme dans son ventre, continuant à lentement s’écouler, et enfonça ses griffes dans le sol quand elle sentit le marteau-piqueur déchirer son anus.

Un long cri s’échappa de ses lèvres, et tout son corps sembla se tendre sur place. L’imposante verge de Lenn rentra en elle, se glissant dans son corps, et remua lourdement, d’avant en arrière. Oh, mais que cette queue était grosse ! Putain ! Mélinda la sentait remuer en elle, comme un pilon qui la défonçait, et elle devait s’appuyer sur ses bras, usant de ses muscles pour se maintenir, la respiration lourde et haletante. Son corps se dandinait d’avant en arrière, les secousses faisant couler le sperme plus rapidement depuis son corps.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA.... !!!! »

Vu ses hurlements, on aurait pu croire que Mélinda se faisait torturer. La douleur, oui, la douleur, était tout simplement terrible, atteignant des sommets inexplicables. Elle noyait totalement la vampire, mais ce n’était pas pour autant que cette dernière voulait arrêter ça. Au contraire, la douleur, loin de la calmer, loin de la réfréner, avait pour effet de l’exciter. Elle était une autre pente, un autre moyen d’obtenir le nirvana. Tout simplement, là où un coït faisait l’expérience du sexe par le plaisir, la sodomie, elle, passait par cet autre versant, inextricablement lié au premier : la douleur. Dans le sexe, ces deux grandes sensations opposées se rejoignaient et se mélangeaient pour un résultat de folie, un résultat magique et ô combien jouissif. Ce que la vampire ressentait en ce moment était donc particulièrement intense, et c’était cette intensité qu’elle recherchait, tout simplement.

Et qu’elle obtenait en ce moment.

La vampire se tortillait sur el sol, ondulait du corps contre celui de Lenn, contre cette bête puissante. Cependant, elle ne comptait pas rester totalement inactive. Mélinda était en appui sur ses bras, et finit par tourner la tête vers l’homme. Ses joues étaient toutes rouges, et, d’une voix épuisée, elle réussit à balancer quelques mots :

« Sou... Soulève-moi !! Que... Que je te sente... Contre... Tout contre moi !! HAAAAAAAAA.. !! »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le jeudi 20 août 2015, 17:35:22
Perdue dans un incroyable mélange de douleur et de satisfaction si spécifique à la sodomie, Lenn et Mélinda hurlaient leur plaisir comme des bêtes. La vampire se tortillait sur le lit tandis que le lycan remuait son bassin en prenant garde de ne pas blesser son amante, que ce soit avec son engin ou avec ses griffes. Un accident pouvait être si vite arrivée. Soudain, il vit la dame vampire tourner sa tête et, de sa voix fatiguée et entrecoupée de gémissements, elle lui demanda de le soulever pour qu'elle puisse sentir son corps contre le sien.

Sans un mot, Lenn s'exécuta immédiatement. La demande de Mélinda résonnait à ses oreilles comme un ordre auquel il ne pouvait qu'obéir. Elle avait réussi à dresser cette bête sauvage, même si, pour cette dernière, cette soumission n'était qu'inconsciente. D'un geste rapide, il se mit en position assise et amena son amante sur ses genoux, avec l'entrée de son anus empalée sur son impressionnante verge. La vampire se faisait ballotter d'avant en arrière sur cette trique monstrueuse par les mouvements de hanches du lycan, qui profita de sa position pour venir malaxer les seins qui s'offraient à lui, eux aussi balancés de haut en bas par les mouvements de corps de leur propriétaire.

Au milieu des cris, des râles, des complaintes et des gémissements, il n'était plus possible de savoir si ce qu'ils faisaient était un acte d'amour ou de torture. En tout cas, pour eux, il était clair que c'était un acte qui leur donnait du plaisir. Rare était les femmes capable de supporter la force de Lenn, en particulier en sodomie, et il y avait encore moins d'hommes qui pouvaient se vanter de satisfaire aussi bien Mélinda, une femme aussi exigeante niveau sexe. Leur résistance commune leur permit de faire tenir l'action plus longtemps mais, au final, ils finirent tous les deux par jouir.

« GGGGGRRRRRAAAAAHHHHH ! »

Dans un ultime grognement, Lenn relâcha son foutre dans le fondement de Mélinda. Et encore une fois, il y en avait une quantité impressionnante, de quoi enfanter une dizaine de femmes au bas mot. De son côté, la vampire expulsa encore de la cyprine, ainsi que le sperme qui était encore en elle après la première pénétration. Quand ce fut terminé, les deux créatures étaient fatiguées, mais pas encore K.O. Le lycan releva un peu les yeux, et vit le petit cou de la vampire devant lui, à la peau blanche et lisse. Cédant à un coup de sang bestial, il effleura la peau avec ses crocs, juste assez pour faire une petite plaie ouverte, par laquelle le sang se mit à couler. Il en récupéra un peu en le lapant avec sa langue avant que son amante ne l'arrête pour lui demander ce qui lui prenait.

« Je... Je ne sais pas. Cap m'a pris d'un coup. »

C'était vraiment le monde à l'envers ! Un loup garou qui mordait une vampire dans le cou ? Et qui sait comment la vampire allait réagir.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 23 août 2015, 08:40:10
Répondant à sa demande, le loupiot souleva Mélinda, qui frissonna, avant de sentir ce barreau de chair s’enfoncer encore plus en elle. Son corps se releva, et son dos heurta le torse poilu de Lenn, tandis que la douleur vint à exploser, gagnant des sommets. Une souffrance terrible qui s’insinua dans tout son organisme, la faisant hurler, encore et encore. Ses mains griffèrent l’air, avant que l’un d’entre elles ne parte en arrière, et n’aille s’agripper à la nuque de Lenn, serrant sur sa fourrure, s’y appuyant douloureusement. Son corps rebondissait d’avant en arrière, ses seins se soulevant en harmonie avec les mouvements erratiques de son corps. Cette bête était un vrai monstre, et sentir ce membre en elle, en train de la perforer de l’intérieur, lui prodiguait des sensations extrêmes. C’était terriblement jouissif, un mandrin monstrueux qui ramonait son corps. Les coups étaient parfois si forts qu’elle en crachait sa salive, incapable de la ravaler, sa tête basculant alors en arrière. Elle s’appuyait alors sur la nuque de Lenn afin de tenir le choc, tout en se demandant si le lit, aussi résistant soit-il, ne risquait pas de craquer. Les Lycans étaient vraiment des bêtes phénoménales, et la mouille de la vampire coulait abondamment le long de ses cuisses.

« Haaaa... Haaaaannn... »

Qu’était-elle censée faire ? Elle était comme une poupée de chiffon malmenée par son impassible et vorace amant, Lenn, un Lycan violent, sauvage, qu’elle avait visiblement su dresser... Mais elle ne se voyait pas lui faire l’amour tous les jours. Ohlàlà ! Son pauvre corps était clairement en souffrance, déchiré de part en part par cette violente séance, par ce mâle lycanthrope qui continuait à la prendre, à la faire hurler, lui cassant la voix.

L’orgasme finit par arriver, un orgasme mutuel. Mélinda sentit son corps partir en avant, et s’écroula sur le lit, couchée sur le ventre, baignant dans le foutre de Lenn et dans sa mouille. Elle était sonnée, épuisée, tout son corps en souffrance. Lenn n’y avait pas été de main morte, et, si l’adrénaline coupait encore vraiment la douleur, la vampire savait que, dans les jours à venir, elle allait avoir mal au cul. Lenn était un mâle encore plus sauvage et lourd que Bran, ce qui n’était pas peu dire, quand on voyait de quoi son grand-frère était capable au lit. Il n’avait laissé aucune chance à Mélinda, la prenant avec sauvagerie, et la pauvre reprenait ses forces, reprenant peu à peu son souffle, avant de sentir Lenn se rapprocher... Et la mordre.

Surprise, la vampire se retourna, se retrouvant couchée sur le dos. C’était comme si toutes ses forces l’avaient abandonné. Tous les draps et toutes les couvertures du lit étaient bons pour rejoindre la lessive. Elle sourit quand Lenn s’excusa de l’avoir mordu. Il avait respectueusement léché son épaule ensuite, mais le sang continuait à venir. La respiration de Mélinda était lourde, son corps était en sueur, ses seins se soulevant et s’abaissant, et elle porta sa main à sa plaie, recueillant un peu de sang, et l’observa en levant sa main, écartant ses doigts.

« J’entretiens mon sang, tu sais...  Je le traite régulièrement pour qu’il reste toujours aussi pur, et toujours aussi bon... »

Mélinda suçota alors ses doigts, et arqua ensuite sur ses lèvres un léger sourire.

« Tu n’as pas à t’excuser de goûter à ce qui est bon... »

Mélinda attrapa ensuite encore peu de son sang, et tendit ses doigts vers Lenn.

« Dis-moi... Quel goût a mon sang ? »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le vendredi 28 août 2015, 22:24:54
Lenn s'attendait à ce que Mélinda lui en veuille. Après tout, ce coup de dent n'avait rien d'amical. Mais pourtant, son amante ne lui en tint pas rigueur. Bien au contraire, elle se vanta de la qualité de son sang, puis porta ses doigts à sa blessure pour récupérer et goûter à son propre sang, avant de tendre ces mêmes doigts aux extrémités couverts de ce délicieux liquide rouge, en lui demandant quel goût il avait dans la bouche du lycan. Ce dernier céda à la demande de la vampire, et passa sa langue sur ses doigts pour récupérer le sang qui s'y trouvait. Il savoura le goût du liquide sur ses papilles avant de répondre à la question.

« Il a le goût de la noblesse... et de la puissance. Sinon, en termes de saveurs, ça ressemble à du jus de groseille. »

Lenn était plus enclin à l'humour sous sa forme bestiale. De même qu'il était beaucoup plus gourmand sexuellement. Et même s'il avait déjà joui dans la bouche, la chatte et le cul de Mélinda, ça ne lui suffisait pas, il en voulait encore. Mais d'abord, il devait faire repartir son érection. Et quel meilleur moyen pour cela que de jouer avec le corps de son amante.

« Maintenant, je crois que je vais passer ma langue ailleurs. »

Sans même demander son avis à la vampire, le lycan sortit son long orifice buccal pour venir le passer sur les pointes tendues perchés au sommet des monts de chair de la dame, qui en soupira d'extase. La sensation de sa langue de canidé roulant autour de ces tétons était aussi intriguant pour l'homme que savoureux pour la femme. En moins d'une minute, ses gémissements firent à nouveau bouillir le sang de son amant dont le pénis se remit en position de combat. Mais pourtant, quelque chose clochait. Lenn ne pouvait pas mettre le doigt dessus, mais il y avait une chose qui le dérangeait dans la situation. Il se sépara alors des seins de Mélinda pour le lui dire.

« J'ai l'impression qu'il manque quelque chose. »

La dame lui adressa un regard surpris.

« Ne te méprends pas. Tu es une partenaire sans comparaison possible avec le reste des femmes de ce monde. Mais toute cette sexualité conventionnelle... J'en ai assez. Il faut quelque chose qui soit à la hauteur de notre grandeur, de notre force... de notre perversion et de notre appétit. Assez de lits et de restrictions, je veux me sentir dépravé comme jamais. De cette façon, je te ferais voir que ce que tu prenais pour de la douleur lorsque je t'ai sodomisé n'était que la caresse d'une brise d'été comparé à ma véritable force.
Qu'en dis tu ? S'il y a bien quelqu'un capable de rendre ce genre de choses possible, c'est bien toi. »


En vérité, Lenn ne savait même pas si ce qu'il disait était possible. Et si ça ne l'était pas, alors tant pis. Mais si jamais il y avait une possibilité de réaliser ce qu'il proposait à Mélinda, alors leur coït deviendrait assez magistral pour faire partie de l'histoire.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 06 septembre 2015, 09:15:13
Mélinda et Lenn avaient joyeusement fait l’amour, et leurs ébats s’étaient terminés par une redoutable sodomie lycanthropique.  Lenn l’avait laissée pantoise, et avait fini par la griffer. Une humaine normale aurait pu s’en offusquer, mais la douleur n’avait jamais effrayé la vampire. Au contraire, elle l’accueillait avec bonheur, car cette douleur, magnifique, aiguisait ses sens et ses instincts. De fait, un vampire ne serait jamais contre l’idée de souffrir en faisant l’amour, car, par sa nature ambivalente même, le sexe était souffrance et plaisir. La petite vampire sourit donc devant le compliment de l’homme, puis le laissa se pencher vers elle, sa lourde langue venant s’attaquer à ses seins, jouant avec ses tétons.

« Hum… »

La vampire avait, fort heureusement, une solide expérience sexuelle derrière elle. Heureusement, oui, car cette forte expérience allait ici prouver toute son utilité. Lenn lécha donc les seins de Mélinda, la faisant soupirer de plaisir, jusqu’à ce qu’il se redresse. Elle put sentir, contre ses cuisses en sueur, l’érection du Lycan. Son membre érigé caressait ses cuisses, confirmant que l’homme en voulait encore… Mais il avait mis Mélinda dans un drôle d’état. Épuisée, la vampire devait souffler longuement, et, alors qu’elle regardait Lenn, le Lycan en demanda… Plus.

*Plus ?*

Il expliqua un peu plus ce qu’il avait en tête, mais, si Mélinda saisit l’idée, le reste, en revanche, s’avéra assez obscur. Il ne voulait pas d’une « sexualité conventionnelle », mais, concrètement, ça n’aidait guère à savoir ce que l’homme désirait. Il voulait se sentir « dépravé comme jamais », ce qui amena la vampire à réfléchir un peu. Son rôle était de satisfaire ses clients, et, si elle couchait à ce point avec Lenn, ce n’était pas que pour le plaisir de coucher avec un Lycan, même s’il y avait indéniablement, dans ce qu’elle ressentait, une profonde dose de plaisir. La vampire voulait aussi autre chose, quelque chose de plus profond… Une alliance ainsi qu’un Lycan à son service, et, pour ça, elle était prête à souffrir encore.

Faisant donc suite à ce qu’il venait de dire, elle se redressa un peu, puis s’assit sur les genoux, et alla caresser le museau de la bête, un sourire sur le coin des lèvres. Un doux baiser s’ensuivit sur ses lèvres, puis elle se mordilla les siennes, avant de hocher la tête.

« Comme tu veux, Lenn… Mon harem propose bien des plaisirs intenses et durs, mais… Il va falloir que tu m’en dises un peu plus sur l’objet de ton fantasme. »

La vampire reprit ensuite, en s’écartant un peu.

« Alors… Qu’as-tu exactement en tête ? »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 09 septembre 2015, 22:52:18
Lenn resta fixe, attendant la réponse de Mélinda. La vampire se releva un peu et vint lui caresser le museau, un geste que sa part purement animale appréciait. Il eut ensuite droit à un baiser, avant que son amante ne lui dise qu'elle était prête à satisfaire sa demande, que son harem disposait des ressources nécessaires à l'application des fantasmes, mais qu'elle avait d'abord besoin de détails sur ce que le lycan avait en tête.

« Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas exactement, mais je sais quels sont les conditions à réunir.
D'abord, l'usage de drogues ou de produits aphrodisiaques me semble essentiel. Il faut que nous soyons si désireux l'un de l'autre de nous envoyer en l'air que nous ne serons plus capables de penser à autre chose. En plus, cet état de profond désir sexuel fera qu'il n'y aura aucune autre créature capable de nous satisfaire sans se blesser.
Ensuite, il faut s'assurer d'être dans une pièce capable de résister à nos assauts furieux. Si nous nous livrons à ce genre de choses dans cette chambre, il ne restera plus rien à part des ruines quand ce sera terminé. Il nous faut donc un endroit renforcé et à l'épreuve de mes élans de rage.
Il nous faudra aussi des gardes et des médecins à proximité en cas d'urgence. Tel que je me connais, il n'est pas impossible que les choses virent au cauchemar.
Enfin, la partie la plus essentielle est de trouver un moyen de me maîtriser si je venais à perdre le contrôle. Mes expériences sexuelles passées m'ont montré qu'il n'y avait jamais assez de précautions prises dans ce genre de cas.
A part ça, libre à vous d'ajouter ce que vous voulez : accessoires, témoins, mesures de sécurité... Que ce soit humain ou non, le reste de l'organisation vous revient. Après tout, nous sommes chez vous. »


Lenn offrait autant de liberté à Mélinda que possible car il voulait aussi qu'elle prenne son pied dans cette histoire. Et si les choses se passaient comme il le supposait, les deux créatures allaient ressortir de cette expérience avec une nouvelle vision du sexe, une vision plus puissante et plus dévastatrice, une vision qui pourrait les hanter dans leurs cauchemars comme les ravir dans leurs rêves. Une telle chose pouvait paraître impossible, mais avec les forces réunies du lycan et de la vampire, c'était sûrement réalisable.

Lenn regarda Mélinda pendant qu'elle se triturait les méninges. De son côté, il pensa à ses esclaves laissés derrière, probablement en train de se demander ce qui était arrivé à leur maître, et pourquoi ils n'avaient pas encore reçu l'autorisation de s'envoyer Catherine alors que leurs comparses en avaient eu l'occasion.
Il y avait Dante (http://img07.deviantart.net/ecc1/i/2012/049/e/0/dante_by_omupied-d4q4ksg.jpg), un ancien braconnier de terranides qui travaillait pour le compte de puissants ashnardiens, que ce soit des nobles, des comptables, des juges, et même une fois l'empereur en personne. Seulement, un jour qu'il était parti chasser, il fut capturé par un groupe de terranides sauvages qui le livrèrent à leur chef, un étrange gourou renard. Ce dernier pratiqua un rituel maudit pour vider l'esprit de l'humain et en faire sa marionnette personnelle. Mais il s'en lassa vit et décida de l'échanger contre la liberté d'un membre de son village. L'acheteur était le seigneur Silvercoat, qui avait trouvé là l'esclave parfait : obéissant, docile, beau et sans la moindre étincelle de volonté, d'intelligence ou d'amour propre. Pourtant, quand on voyait son visage, on avait du mal à croire que ce gros ours était en fait aussi inoffensif et soumis qu'un chaton.
Il y avait aussi Natas (http://orig12.deviantart.net/1de2/f/2012/010/1/7/1725112852f69d19c43cff7d305fe4a8-d4jjrxa.jpg), le fils d'un forgeron qui travaillait dans l'atelier familial, comme son père et son grand-père avant lui. Ce que peu de gens savaient, c'était que Natas était sous le joug d'une malédiction faustienne, exactement comme l'était Lenn. Le père du jeune homme, qui était un alcoolique violent et impuissant, passait ses nerfs sur tout et tout le monde, y compris sur son propre fils. Un jour, le Diable vint lui offrir la beauté, le charme et la vigueur en échange de son âme. Le forgeron n'hésita pas une seule seconde et devint une toute autre personne : c'était un bel homme, un orateur très aimé de public et un amant dont la puissance emmena bien des femmes au 7ème ciel. Cependant, s'il avait changé sur le plan physique, il restait toujours aussi pourri à l'intérieur. Natas n'en pouvait plus, et le Diable le piégea à son tour : en échange de son âme, il ferait disparaître son père de sa vie. Dans la minute suivant la signature du contrat, une diligence postale écrasa accidentellement le forgeron alors qu'il sortait d'une taverne. Le conducteur déclara qu'il allait trop vite et n'avait pas vu le malheureux surgir. Hélas pour Natas, le cauchemar n'était pas fini : son père avait des dettes immenses envers Lenn, et le fils ne pouvait pas les honorer autrement qu'en devenant un des esclaves sexuels du harem Silvercoat. Cependant, quand le lycan découvrit que le jeune homme était en proie au même genre de malédiction que celle qui avait fait de lui un vieux loup-garou, il le prit en pitié et décida de faire de Natas un esclave V.I.P, réservé aux personnalités importantes.
Moralité : Ne jamais rien accepter du Diable, peu importe ce qu'il vous promet.

Lenn se concentra à nouveau sur Mélinda quand elle lui dit qu'elle avait peut-être une idée pour la réalisation de sa demande.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 14 septembre 2015, 09:42:08
Plusieurs conditions, donc... Mélinda trouva l’endroit idéal, et le proposa à Lenn :

  • Pour commencer, au vu de ce que Lenn demandait, Mélinda serait nécessairement assistée de sa Succube, Edessa (http://img98.xooimage.com/files/2/b/4/edessa-4265072.jpg). Cette démone était son esclave depuis sa naissance. Quand elle était sortie du ventre de sa mère, Mélinda l’avait tenu dans ses bras, et avait elle-même coupé le cordon ombilical. Edessa était une démone qui pourrait les aider, et contrôler leurs ébats, tout en veillant à user de ses pouvoirs pour calmer Lenn en cas de problème ;
  • Le lieu idéal semblait être celui auquel Mélinda pensait, à savoir un cachot. Il y aurait peu de mobiliers à casser, et certains cachots avaient été habiletés en chambre de plaisir. C’est dans l’un de ces endroits que Mélinda comptait se rendre, afin de jouer avec Lenn ;
  • Concernant la préparation, elle comptait utiliser des décoctions spéciales, avec du sang de succube, destinée à la rendre un peu plus monstrueuse et bestiale, et surtout nettement plus résistante, au détriment de ses capacités mentales. Ainsi, elle serait plus endurante, mais également plus sauvage.



Voilà les termes qu’elle proposa à Lenn.

« Si cela te convient, termina-t-elle, nous nous retrouverons en bas, dans une heure, le temps de faire les ultimes préparatifs... »

Il fallait préparer les potions, et appeler Edessa. Mélinda s’affaira donc, quittant la pièce, tout en veillant préalablement à se rhabiller. Edessa, comme à son habitude, était en train de faire l’amour, mais, quand sa Maîtresse l’appela, elle termina rapidement son esclave, laissant une jeune esclave endormie s’écrouler à ses pieds. Edessa accepta sans problème l’idée, et se chargea elle-même de préparer les potions, laissant ainsi à Mélinda une heure pour se reposer, ce que cette dernière fit en allant s’allonger dans un jacuzzi, l’eau chaude venant soigner et régénérer son corps. On lui confia également un verre de sang, afin de la ressourcer encore plus, puis, lentement, le temps s’écoula.

Une baise massive se préparait avec ce Lycan, et, pour Mélinda, c’était là surtout l’occasion de marquer des points auprès de lui, de se rapprocher de Lenn, et, partant de là, du très juteux marché nexusien.

*Tout cela mérite bien quelques heures de souffrance... Et puis, ce n’est pas comme si c’était désagréable... Juste douloureux.*

Mélinda avait beau avoir une formidable expérience sexuelle, elle restait surtout une simple vampire, avec un simple corps.

L’heure approcha, et elle entreprit également de se changer en perspective, délaissant sa robe pour une tenue plus... Sexy. C’était un corset noir en latex avec une culotte et des jarretelles (http://img110.xooimage.com/files/9/f/0/m-linda_suit-4cb576b.jpg), une tenue nettement plus indiquée pour ce qu’elle avait en tête.

« Vous êtes ravissante dans cette tenue, Maîtresse... la complimentait Edessa.
 -  Hum... Oui, je trouve aussi... »

Elle sourit, puis Edessa lui montra deux fioles roses.

« Faites attention, Maîtresse, c’est un peu fort... J’ai usé de mon propre sang pour vous préparer ces formules... »

Souriant, Mélinda alla l’embrasser, la câlinant un peu.

« Je me demande vraiment ce que je ferais sans toi, ma chérie...
 -  Oh, Maîtresse, vous faire plaisir est la seule chose que je souhaite.. »

Elle lui sourit, puis les deux femmes descendirent ensuite les marches, et pénétrèrent dans le sous-sol, abritant les anciens cachots du harem, là où, il y a encore quelques heures, Lenn s’était retrouvé. Pour l’y guider, l’un des servantes de Mélinda avait été chargée d’aller le voir, et de lui indiquer par où venir. L’esclave en charge était une délicieuse maid blonde, Vanessa (http://fc04.deviantart.net/fs70/f/2010/103/3/e/Manga_Cafe_maid_by_Nimsul.jpg), qui avait une voix polie, et qui marchait en ayant un plug niché dans les fesses.

Ce fut Vanessa qui ouvrit la porte de la pièce. Mélinda était là, assise sur un banc, jambes croisées, Edessa étant dans un coin, adossée contre le mur.

« Voilà, Monsieur Silvercoat... »

Vanessa allait partir, mais Edessa lui fit signe d’approcher, et elle rougit poliment.

« Me trouvez-vous à votre goût, Lenn ? »

Elle avait amené avec elle une robe d’infirmière (http://img110.xooimage.com/files/e/a/b/m-linda_nun-4cb57fd.jpg), avec des gants blancs, dissimulant la tenue sexy qu’elle avait enfilée dessous. Tout en disant cela, Mélinda s’était redressée, esquissant un léger sourire mielleux.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le samedi 19 septembre 2015, 21:37:10
Mélinda proposa finalement une idée à Lenn qui se résumait en trois points essentiels : l'assistance d'une succube, un démon du sexe nommée Edessa, un cachot reconverti en salle de plaisir et des décoctions à repaire de sang de succube destinées à rendre les amants plus féroces et sauvages qu'ils ne l'étaient jusqu'à présent. La vampire lui donna rendez vous dans une heure, le temps qu'elle prépare le nécessaire.

« Ça me va. A dans une heure. »

Grâce au contrôle qu'il avait à présent sur lui même, ainsi qu'un petit temps de négociation intérieure, Lenn parvint à revenir à sa forme humaine. La bête en lui savait qu'elle pourrait laisser parler toute sa férocité dans une heure, elle était donc disposée à se faire oublier en attendant. L'homme regarda avec fascination Mélinda se rhabiller et sortir de la pièce sans détacher ses yeux de ses hanches se balançant avec légèreté. Ensuite il se rhabilla à son tour et sortit pour retourner au salon d'où il était sorti avec précipitation. Il fut surpris de ne pas trouver le corps inconscient de ses gardes devant la porte. Quand il interrogea une servante qui passait dans le coin, elle lui répondit que les deux hommes avaient été conduits au centre médical du harem pour les remettre sur pied.

« Transmettez mes remerciements à votre maîtresse pour ça. »

Il entra ensuite dans le salon. Il fut accueilli par les regards curieux et inquiets de ses esclaves, toujours au même endroit depuis qu'il était parti. En revanche, Catherine n'était plus là. Lyrev fut le seul à avoir le cran de dire tout haut ce que tout le monde se demandait tout bas. A part Dante évidemment.

« Maître, que s'est il passé ? Cela fait bien des heures que vous êtes parti. »

« Ce n'est rien Lyrev. Juste un léger problème de santé. »

« Maître, vous devriez vous ménager. Vous n'êtes plus tout jeune. »

« Je sais. Mais les affaires sont les affaires.
Au fait, où est Catherine ? »


« Eh bien, après votre départ, nous n'avons pas pu continuer la démonstration, alors un des gardes du manoir est venu récupérer Catherine. Quant à nous, il a été jugé préférable de nous laisser ici afin que personne ne risque de faire quelque chose qui vous aurait mis en colère. »

Lenn regarda les deux gardes en armure qui surveillaient ses hommes, puis leur demanda de les laisser un instant. Les hommes ne discutèrent pas et s'éclipsèrent rapidement. Le lycan s'approcha de ses acquisitions, les regarda les uns après les autres puis, sans prévenir, attrapa Kailec à la gorge et serra avec force tout en le soulevant du sol. Pour un vieillard, il avait encore de la réserve.

« Ah... maître... pourquoi... »

« Je t'avais donné un ordre avant que tu ne commences à copuler avec Catherine... et tu n'en as pas tenu compte. Je devrais te tordre le cou dès maintenant. »

« aahh... hhii... »

« Mais tu fais partie du contrat, alors tu dois rester en vie. »

Il lâcha son esclave avant qu'il n'étouffe.

« Du moins pour le moment. »

Il tourna le dos aux quatre individus et se dirigea vers la porte.

« Je vous renvoie dans la cage de transport. Vous y resterez jusqu'à ce qu'on vienne vous chercher. J'ai encore quelques négociations à gérer. »

« Et pour moi et Dante, maître ? Quand pourra-t-on coucher avec Catherine ? »

Lenn regarda Natas.

« Dans la cage Natas. C'est un ordre ! »

Le seigneur sortit du salon et demanda aux deux gardes de ramener ses marchandises dans la cage-remorque attachée à sa calèche de voyage. Il se dirigea ensuite vers la chambre où il se trouvait il y a peu, pensant qu'on viendrait le chercher une fois que ce serait l'heure du rendez-vous. Il s'allongea sur le lit et attendit, attendit, attendit...

Finalement, quelqu'un arriva enfin. Une délicieuse maid blonde aux yeux bleus, avec un petit corps tout fin. D'une voix très polie et douce, elle se présenta sous le nom de Vanessa et invita Lenn à la suivre jusqu'au cachot du rendez-vous.

« Je vous suis. »

Le groupe traversa les couloirs du château, voyant de temps en temps une partie de copulation publique ou en entendant juste les gémissements. Quoi de plus normal pour un harem que de sentir la luxure partout ? Même la maid semblait se déplacer avec le feu aux joues, le lycan pouvait le sentir avec son flair. Ils descendirent les escaliers jusqu'à revenir dans le sous-sol, le niveau des cellules. L'endroit était vraiment malsain, mais c'était aussi le seul aménagé de telle façon qu'il puisse résister à la copulation furieuse d'un loup-garou et d'une vampire. Il fallait se faire une raison.

Lenn suivit Vanessa à travers les couloirs humides pendant environ trois minutes avant que la maid ne s'arrête devant une porte, qu'elle ouvrit grâce à une clé. Les yeux de l'homme se posèrent immédiatement sur Mélinda, vêtue d'une robe blanche d'infirmière et de longs gants blancs. Cette tenue la rendait encore plus désirable que lorsqu'elle portait sa robe verte. Son invité en avait la bave aux lèvres.

« Me trouvez-vous à votre goût, Lenn ? »

« C'est une question piège ? Vous êtes tellement belle que, si vous n'étiez pas une personne importante, je vous mangerais toute crue. Au sens propre. »

Dans un second temps, Lenn remarqua, dans un coin de la pièce, une succube aux cheveux roses qui devait être la fameuse Edessa, ainsi que Vanessa à ses côtés. La situation devenait intéressante, et surtout grâce à la vampire-infirmière qu'il s'apprêtait à besogner.

« Alors, quel est le programme maintenant ? »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 24 septembre 2015, 10:12:57
Outre sa ravissante et longue robe dorée, Mélinda avait tout un ensemble de panoplies différentes qu’elle utilisait en fonction des circonstances et de ses envies. Elle avait choisi de sortir la tenue d’infirmière, cette fois, sans trop de raison particulière. Une fine blouse blanche avec des collants et des gants, et, en la voyant, le sang de Lenn  sembla rebondir dans sa poitrine. Entre-temps, Jessica s’écarta du duo, et rejoignit Edessa, dans un coin. Très nerveuse, la jeune maid était, de base, une femme très timide, qui avait, comme bien des autres esclaves du harem, perdu sa virginité avec sa Maîtresse, et qui, comme tout autant d’esclaves, appréciait énormément Edessa, une succube extrêmement impliquée dans les activités du harem.

« Que... Que me souhaitez-vous, Madame ?
 -  Je vais avoir besoin de toi pour mes sortilèges... »

Edessa laissa planer quelques secondes de silence, en posant une main sur son menton, et l’embrassa alors, faisant doucement rougir la belle, tandis que sa queue caudale se déplaça pour filer sous sa robe, et caresser sa culotte, frottant ainsi l’espace correspondant à sa vulve, la pointe s’enfonçant dans son tissu. Elle caressa lentement son corps, tout en rompant le baiser, un sourire sur les lèvres.

« Ou, plutôt, j’ai besoin de ton excitation...
 -  Haaaa... »

En souriant, Edessa retourna tendrement l’embrasser. Elle avait effectivement besoin de Vanessa, de son excitation sexuelle, car son rôle, ici, était de servir d’assistante auprès de sa Maîtresse, usant de sa magie rose pour l’aider dans tout ce qu’elle aurait besoin de faire. Or, dans ce domaine, la magie rose avait besoin de fluides sexuels et d’excitation pour fonctionner au mieux. Voilà pourquoi Vanessa, qui mouillait facilement, serait très efficace pour réussir ses sorts. Edessa n’était là que pour aider sa Maîtresse, car elle était sa Maîtresse, et, après avoir passé des mois à se former d’un bout à l’autre de Terra, elle était maintenant bien décidée à rattraper le temps perdu.

Face à Lenn, qui avait repris son apparence humaine, Mélinda sourit, et s’approcha de lui, une petite moue sensuelle sur les lèvres. L’homme lui demanda alors quel serait le programme, et, pour seule réponse, la vampire posa une main sur son torse, et le poussa un peu, l’envoyant heurter la porte. Elle sourit alors, se mordillant les lèvres, sa main venant se déplacer pour masturber l’homme sous son pantalon.

« Commencez par vous déshabiller... »

Elle attendit que l’homme obtempère, puis elle l’observa en souriant. Il avait beau être vieux, son corps restait encore musclé et bien bâti, son membre était déjà dressé. Edessa tendit alors deux doigts, et un petit sort de magie rose s’échappa de ses magnifiques ongles, et forma alors, autour du sexe de Lenn, une sorte de cercle rosâtre, qui s’enroula à la base de son sexe, avant de devenir invisible.

« C’est un verrou magique... Il t’empêchera de jouir jusqu’à ce qu’Edessa le retire... »

Un sourire malicieux revint orner les lèvres de Mélinda, qui fléchit alors les genoux, et approcha son visage du membre de l’homme.

« Maintenant... Passons au traitement... »

Et, toujours avec son sourire moqueur sur le coin des lèvres, la vampire entreprit de sucer la queue de cet homme...
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le vendredi 25 septembre 2015, 21:47:29
Pour seule réponse à sa question, Lenn vit Mélinda s'approcher de lui avec un air sensuel sur le visage, puis le pousser contre la porte en usant d'une seule main avant de déplacer cette même main jusque sous son pantalon pour le masturber. Elle lui demanda de se déshabiller, et l'homme obtempéra sur le champ. Il retira son manteau, son plastron en écailles de dragon et son pantalon, dévoilant son corps nu et encore bien fait pour son âge. Ou plutôt, pour son âge apparent. Tout à coup, il ressentit des effluves de magie flotter dans l'air. Il lui suffit de tourner un peu la tête pour voir qu'elles venaient d'Edessa, la succube de Mélinda, qui tirait sa force de l'excitation de Vanessa, la jeune maid se faisant caresser par la queue caudale de la créature. Les effluves se transformèrent peu à peu en cercle magique, qui vint s'enrouler à la repaire du sexe du lycan avant de disparaître. La vampire expliqua qu'il s'agissait d'un verrou magique qui l'empêcherait de jouir jusqu'à ce qu'il soit retiré. Suite à ça, elle approcha son visage du sexe de l'homme et, avec un sourire plus que malicieux, lui dit qu'il était temps de commencer le traitement.

Mélinda n'eut pas grand chose à faire pour que la bite de son invité se dresse devant elle. Sa tenue et son charme naturel suffirent amplement. Et avant qu'il n'ait pu en placer une, Lenn se retrouva pris en fellation par la vampire. Immédiatement, il sentit son plaisir monter. La langue de sa partenaire faisait un travail incroyable sur son sexe, en particulier sur son gland, et il n'en fallait pas plus pour l'exciter. Tous les hommes apprécient une bonne pipe, et ils l'apprécient d'autant plus quand celle qui la leur procure est aussi douée que l'était Mélinda. Parcouru de spasmes d'excitation, Lenn avait du mal à tenir debout. Il aurait bien voulu s'effondrer, finir à genoux devant celle qui le suçait, mais il devait laisser paraître un minimum d'affirmation pour ne pas devenir aussi faible qu'un chiot devant elle. La vampire n'en ferait pas son jouet si facilement.

A mesure que son sexe se faisait traiter, le lycan sentait que sa part animale voulait reprendre le dessus, et ce d'autant plus que la frustration de se sentir proche de la jouissance mais sans jamais pouvoir l'atteindre à cause de la magie rose lui donnait encore plus envie de s'abandonner à son côté primaire. En lui, le loup murmurait d'une voix qui ne lui était pas familière : la voix de la négociation.

Nous y trouvons tous les deux notre compte : moi je sors pour faire le boulot et toi tu profites. Quel mal y a-t-il à ça ?

L'humain se sentait en train de perdre la lutte intérieure. Déjà, des parties de son corps grossissaient et se couvraient de poils gris.

Ça va être le pied ! Et là je ne te force à rien. C'est toi qui a voulu ça.

La bête avait raison. Lenn avait voulu se sentir plus dévergondé qu'il ne l'avait jamais été, se livrer à une pratique sexuelle si brutale qu'une femme normalement constituée n'y survivrait pas. Et maintenant que ça se réalisait, il allait se contenter de son corps d'homme faible et vieux ? Sûrement pas ! L'humain s'abandonna à sa part sauvage et la transformation passa à la vitesse supérieure. En quelques secondes, ses muscles doublèrent de volume, son crâne changea de forme et ses organes externes devinrent beaucoup plus imposants. Y compris sa queue, qui devint énorme dans la bouche de Mélinda.

« Vous voulez une vraie partie de jambes en l'air ? Il faudra vous accrocher parce que je vais vous déchirer. »

Sous sa forme actuelle, le lycan appréciait encore plus la fellation de Mélinda et avait la force de rester debout. Mais toute cette accumulation d'excitation sans pouvoir la libérer commençait à le rendre instable. Non pas que c'était douloureux physiquement, il ne sentait même pas le sperme circuler dans son membre, mais toute la frustration emmagasinée en était presque une douleur physique, à plus forte raison quand on se faisait si bien sucer qu'on croirait pouvoir jouir à tout moment. Il devenait peu à peu une cocotte-minute abandonnée sur le feu : si on ne libérait pas la vapeur incessamment, ça allait être l'explosion.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 06 octobre 2015, 10:52:44
Pour un grand-père, Lenn avait un corps qui était encore tout à fait potable. Mélinda aimait bien les adolescents, les corps jeunes et beaux, musclés et bien bâtis… Mais sucer des papys ne la dérangeait pas non plus, tant qu’ils étaient bien foutus. C’était le cas pour Lenn, un homme âgé, mais agréable. Elle était donc à genoux devant lui, et léchait son membre, tendrement, relevant les yeux pour le regarder, se donnant l’air d’une petite ingénue, la jeune femme mutine qui fantasmait à l’idée de coucher avec des personnes qui avaient l’âge de ses parents. Il y avait beaucoup de choses chez Mélinda, et il y avait assurément, elle, une forme de provocation innée, propre à sa personne, et qu’on retrouvait fréquemment dans sa manière d’aborder les choses. Elle jouait en ce moment avec la queue de l’homme, tout en sachant que le sortilège d’Edessa l’empêcherait de jouir, ce qui allait probablement lourdement le frustrer… Et c’était là typiquement l’objectif recherché.

« Hmmmm-hmmmm… » gémissait la belle vampire, en relevant les yeux pour voir l’homme.

Là, elle l’avait pris en bouche, remuant en lui, d’avant en arrière, sa bouche filant le long de cette hampe de chair. Elle la recouvrait de sa salive, et, pendant ce temps, Edessa continuait à l’observer. Sa magie rose agissait sur Lenn, mais aussi sur Mélinda, et l’une de ses mains remuait donc vers le couple, tandis que l’autre était posée sur les fesses de Vanessa, plaquant ainsi le corps de la jeune femme contre le sien. La bouche de Vanessa venait ainsi embrasser le creux de son cou, son corps se blottissant contre le sien. Elle gémissait dans ses oreilles, sentant cette queue caudale remuer en elle, glissant dans son vagin, la faisant joyeusement mouiller. Elle se dandinait sur place, follement heureuse d’être l’amante choisie par Edessa… Car Edessa était bien connue au sein du harem, où elle y était l’une des figures les plus populaires. Les clients devaient réserver à l’avance pour pouvoir goûter à ses charmes.

Au sein du harem, il arrivait ainsi qu’Edessa demande parfois des « cobayes » pour ses expériences en matière de magie rose… Et, à chaque fois, il y avait toujours quantité d’esclaves venant répondre favorablement. Être le cobaye d’Edessa, c’était avoir l’assurance de passer une nuit torride. Vanessa, elle, était justement l’un de ces cobayes, et la Succube l’aimait bien, non seulement parce qu’elle était timide, mais parce qu’elle avait en elle une sorte de calme interne qui faisait qu’elle était un très bon puits magique.

Tandis qu’elle se frottait contre le corps d’Edessa, Mélinda, elle, continuait à sucer le mandrin de l’homme, tout en sentant l’homme se transformer peu à peu… Elle le sentit, non seulement visuellement, mais aussi à travers la manière dont son membre durcit et grandit, et, enfin, à travers l’oscillation de son rythme sanguin, devenant beaucoup plus frénétique. Nul doute que, sans le verrou d’Edessa, Lenn aurait déjà joui. Edessa était par conséquent en train de montrer tout son talent, car, en empêchant l’homme de jouir, elle développait sa frustration sexuelle, sa hargne et sa fureur.

« Hmmmm…
 -  Oh, si Maîtresse est belle… commentait chaudement Edessa. Quel ravissant spectacle… Hummm… Continue, Vanessa, là, frotte-ton contre moi, ma puce… »

Edessa devait se concentrer davantage, car retenir la frustration sexuelle d’un Lycan n’était pas aussi facile qu’un humain. Elle pouvait donc voir l’homme grandir, grossir, devenant plus impressionnant, plus robuste… Ce qui n’était évidemment pas sans émoustiller Edessa. Au cours de ses pérégrinations sur Terra, où elle avait singulièrement augmenté ses pouvoirs, elle était tombée sur bien des hommes robustes qui avaient voulu la « violer »… La « violer », oui, car Edessa avait toujours été consentante pour du sexe forcé, que ce soit avec des Orcs, des gobelins, des monstres… Elle avait déjà couché avec un Lycan, qui vivait en reclus dans un temple abandonné. Elle y était venue à la recherche d’un artefact magique, et la Succube avait eu l’agréable surprise de tomber sur un loup-garou sauvage, qui l’avait sauvagement baisé. La jeune démone était donc bien placée pour savoir de quoi ces bestiaux étaient capables, ce qui ne faisait que rendre ce tendre moment encore plus excitant et agréable à regarder.

Lenn se transforma donc, et parla d’une voix rocailleuse, tandis que Mélinda, elle, continuait à le sucer, multipliant les gorges profondes. C’était lui qui voulait une baise sauvage et torride, et elle ne comptait donc pas le lâcher si facilement. La vampire continuait donc à le sucer, et, de sa main libre, caressa et soupesa ses testicules, attendant le moment où cette bête sauvage allait enfin se lâcher…
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le dimanche 11 octobre 2015, 23:08:26
Lenn continuait de se faire sucer par Mélinda, qui le prenait maintenant en gorge profonde, un exploit si on considérait le volume génital du lycan, et lui caressait les testicules de sa main libre, une caresse des plus excitantes. La seule chose qui manquait pour rendre l'homme vraiment fou aurait été de se faire titiller l'anus en plus. Quand il se laissait aller à la bestialité, il arrivait parfois qu'il ne sache plus distinguer son orientation sexuelle et, quand le manque de sexe était vraiment trop fort, il lui arrivait de se laisser tenter par la sodomie avec un homme. Mais actuellement, toutes ses pensées étaient dirigées vers la vampire qui lui offrait une gâterie buccale qu'aucune autre femme n'aurait pu lui faire. En temps normal, ce genre de chose aurait du le mener à l'extase, mais c'était impossible à cause de la magie d'Edessa. Le verrou qui l'empêchait de jouir était toujours actif, et ce blocage commençait sérieusement à lui peser sur les nerfs. Il pouvait sentir son plaisir monter et l'orgasme approcher, mais il ne pouvait pas atteindre ce point d'orgue tant désiré, seulement avancer vers lui sans aucune chance de l'atteindre. Tendu comme jamais, il tourna les yeux vers la succube pour voir si elle arrivait toujours à contrôler son cercle magique. Il la vit en train de faire un câlin à Vanessa, une main palpant ses fesses et sa queue caudale s'enfonçant dans l'intimité de la maid, tandis que cette dernière remuait sur place et embrassait le cou de celle qui l'utilisait pour alimenter la frustration du loup-garou en maintenant son verrou magique.

Le sang de Lenn s'activa encore plus dans son corps devant le spectacle de ces deux femmes se donnant du plaisir l'une à l'autre, et son mandrin en devint encore plus long et plus dur, ce qui rendit la fellation de Mélinda encore meilleure. Le lycan se sentait au bord de la crise de nerfs, à tel point que ses griffes transpercèrent le bois de la porte contre laquelle il était appuyé. Sa frustration lui pesait tellement qu'il ne pouvait même plus la garder en lui.

« Assez ! Je n'en peux plus ! Libérez moi ou je vais devenir fou ! »

Mais Edessa ne bougea pas d'un pouce malgré la vision d'un loup garou en pleine crise de rage. De toute façon, Lenn savait qu'il n'aurait jamais pu faire de mal à qui que ce soit ici. D'abord parce que ce que lui faisait Mélinda était trop bon pour qu'il prenne le risque de la voir arrêter, et aussi parce qu'il se doutait que la vampire avait du prévoir quelque chose pour le tenir en laisse. Autant ne pas faire de vagues et se contenter de savourer ce bon moment.

Après encore trois minutes de ce traitement délicieux, Lenn ne savait plus quoi dire ou quoi faire, seules la rage et la frustration demeuraient encore dans sa tête. Il ne savait plus s'il devait aimer se faire sucer ou bien le détester, il confondait plaisir et souffrance et en aurait presque demandé à Mélinda de le libérer. Mais s'il faisait ça, c'était l'assurance d'être le chiot de cette femme pour le restant de ses jours. Du coup, il encaissait en silence tout en savourant les quelques moments d'excitation que son esprit pouvait encore sentir. Et puis, alors qu'il se croyait sur le point de perdre la boule et de charcuter les trois femmes présentes dans la pièce, le miracle arriva enfin : après s'être fait prendre en fellation et s'être fait titiller les bourses pendant une durée qui lui avait semblé une éternité, Edessa retira le verrou magique qui l'empêchait de se lâcher, et là, ce fut un véritable cataclysme.

« OOOUUUAAARRRGGGHHH !!! »

Lenn brisa des morceaux de la porte au moment où il put enfin jouir, et son orgasme fut aussi fulgurant qu'impressionnant : pendant deux minutes, le lycan expulsa des litres et des litres de foutre, un foutre blanc, épais et gluant, qui se déversa de sa verge tel un torrent furieux. Une telle quantité de liquide paraissait physiquement impossible, même pour une créature non-humaine, mais ça arrivait pourtant sous les yeux de trois témoins. Même Mélinda ne put rester la bouche collé contre son sexe, si bien qu'elle se retrouva couverte de sperme de la tête aux pieds, ainsi que tout le sol autour d'elle. Après cet orgasme ininterrompu, le lycan tomba à genoux sur le sol. C'était la première fois de sa vie qu'il avait atteint un tel niveau de jouissance, un plaisir si intense qu'il avait bien cru s'y perdre et en devenir fou allié. Mais au lieu de ça, ce fut une joie sans bornes, et celle qui l'avait rendue possible n'avait pas péri pendant l'acte, contrairement à n'importe quelle femme qui aurait tenté l'expérience. L'esprit vidé de toute pensée, le corps encore faible après toutes ses émotions, il n'avait plus qu'une seule idée en tête : Mélinda était devenu pour lui l'image du plaisir. Il marcha à quatre pattes vers elle et se coucha à ses pieds comme un petit chien, sans dire un mot.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 14 octobre 2015, 10:01:04
Le sexe... Le sexe était une force dont on ne devait pas sous-estimer la puissance. La frustration explosait chez Lenn, et le brave homme se tortillait contre la porte. Il était à bout, sa queue grosse, tendue, dure, si dure... Mélinda la sentait contre ses lèvres, contre sa bouche, contre sa langue. La vampire remuait sa tête d’avant en arrière, continuant la gorge profonde, même si elle devenait un peu difficile, vu la taille proéminente de ce mandrin royal. Cette grosse verge s’enfonçait en elle, et Lenn venait de se transformer, prenant la forme d’un massif Lycan. Ah ! Comme c’était agréable ! Le sexe, bien sûr, mais aussi ce sang furieux qui bouillonnait dans les veines du Lycan. Il remuait lentement, continuant à gémir, implorant Edessa de briser le verrou magique. Elle-même avait de plus en plus de mal à le tenir, car la queue de l’homme était bien grosse, bien juteuse, et c’était un Lycan, un Lycan fort et puissant. Sa main continuait à trembler, et Vanessa continuait à jouer avec elle, mordillant son cou, léchant sa peau... Puis Edessa relâcha ensuite le verrou, qui explosa autour du sexe de l’homme.

Pour Lenn, ce fut comme une délivrance, et Mélinda sentait un courant se diluer en elle, explosant dans son corps. Les mains de Lenn se pressèrent sur ses cheveux, et elle se mit alors à le sentir jouir, éjaculant joyeusement... Joyeusement, et longuement. Mélinda se mit à grommeler, et sentit un torrent de foutre filer dans sa gorge, sa bouche, sans arrêt. Lenn était en manque, terriblement en manque, car la vampire, en jouant avec son sexe, avait bien développé sa frustration.

« Hggggmmmnn... !! »

Mélinda cligna des yeux à plusieurs reprises. Lenn jouissait comme une sorte de canon à foutre, et, la bouche pleine, Mélinda finit par le sentir se retirer d’elle, jouissant sur son visage, éclaboussant ses joues, son nez, ses lèvres, ses cheveux, son foutre venant se répandre sur sa robe d’infirmière. Elle se mit à tousser, la gorge remplie par ce foutre, qui lui avait partiellement bloqué la respiration. Elle toussotait, se massant la gorge, sa respiration ayant été bloquée par cette voie de foutre, et elle dut en recracher une partie.

« Huffff... Huuuffff !! »

Sa langue se mit à pointer hors de sa bouche. La respiration haletante, elle releva la tête vers Lenn, qui semblait... Apaisé. N’étant visiblement pas habitué à une telle frustration, le Lycan reprenait ses forces, et se rapprocha lentement d’elle, à quatre pattes, avant de se lover contre elle, semblable à une sorte de gros chiot voulant un câlin de sa Maîtresse. Mélinda esquissa un sourire, et sentit Edessa agir. Le sperme se détacha de son corps et de ses vêtements, la Succube utilisant sa magie, et forma en l’air une sorte de boule blanche, abritant du foutre.

« Quel fascinant spectacle... Vous avez du sperme plein le ventre, Maîtresse... »

Mélinda sourit en la regardant, hochant légèrement la tête, puis se retourna vers Lenn, et lui gratta la tête.

« Mon brave petit loupiot... Je t’ai fait souffrir, hein ? »

En souriant, elle déplaça sa main pour masturber le sexe de l’homme, tendrement.

« Tu es si fort et si puissant, mon Loup... »

Sa voix était douce, sensuelle, comme pour mieux exciter ce Lycan Elle esquissa un léger sourire, et l’embrassa dans le creux du cou.

« Et moi, Lenn, qui suis-je ? Comment me vois-tu ? »

Elle avait envie de l’entendre dire qu’elle était sa Maîtresse... Mais ça, c’était à lui de le dire.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le dimanche 18 octobre 2015, 21:43:33
Couché à quatre pattes, lové contre les jambes de Mélinda, Lenn agissait vraiment comme un pur animal, en l'occurrence comme un chien demandant une caresse de sa maîtresse. Son cerveau avait fait un burnout après l'accumulation de frustration qui avait précédé son violent orgasme, et il était maintenant limité en terme de réflexion, ne pouvant plus agir comme un être humain censé. Sa part animale, naturellement soumise à son amante à cause de sa nature vampirique, ne pouvait pas assurer la relève. A présent, il ne restait plus qu'un loupiot inoffensif qui ne cherchait que plus de plaisir sous toutes ses formes. Et la femme qui l'avait apprivoisée savait très bien s'y prendre.

« Mon brave petit loupiot... Je t’ai fait souffrir, hein ? »

Lenn sentit la main de Mélinda attraper son sexe et le masturber gentiment.

« Tu es si fort et si puissant, mon Loup... »

Sa voix était des plus excitantes. S'il avait encore toutes ses facultés mentales, Lenn aurait senti qu'elle cherchait juste à endormir sa méfiance, mais le baiser qu'il reçut dans le creux du cou finit d'achever ce qu'il restait d'intelligent en lui.

« Et moi, Lenn, qui suis-je ? Comment me vois-tu ? »

Le lycan leva les yeux vers le visage de la vampire et sortit tous les mots que sa vue lui inspirait, d'une façon assez désordonnée et primaire.

« Mélinda... belle... forte... puissante... dangereuse... »

Pour Lenn, Mélinda symbolisait une puissance à la fois attirante et dangereuse, une sorte de luxure ultra-forte qui pouvait tout aussi bien l'emmener au septième ciel que lui brûler les ailes et le condamner à la destruction. Le plus gros problème était que toute cette luxure l'avait corrompu et rendu accroc, c'était devenu sa nouvelle drogue. Il en voulait encore, quitte à risquer l'overdose. Et dans son optique limitée de la situation, il ne voyait qu'un seul moyen de limiter les risques. Il se lova tout contre la dame vampire, sous le regard amusé de toutes les femmes qui l'entourait.

« Lenn... obéir... Mélinda... si elle... donner... plus... plaisir... »

Même s'il ne l'avait pas explicitement appelée maîtresse, le lycan venait d'offrir sa soumission à la vampire en échange de plus de plaisir. Déjà, sentir son pénis tout dur remuer dans sa main était plaisant, mais il y avait une chose qu'il voulait plus que tout : une nouvelle pénétration. Après ça, nul doute que la dame aurait la volonté de cet homme dans le creux de sa main. Seulement, comme c'était maintenant elle qui commandait, il ne pouvait pas explicitement le lui demander, il ne pouvait qu'espérer qu'elle aurait aussi envie que lui de sentir sa lance de chair lui labourer les entrailles.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 28 octobre 2015, 17:32:12
Edessa était sincèrement pleine d’admiration pour sa Maîtresse, sa Maîtresse qui avait réussi à dompter un Lycan. Il ne s’agissait pas de n’importe quelle bête, mais bien d’un Lycan, un vrai, redoutable, et terrible Lycan ! Comment ne pas être rempli d’admiration devant ça ? Devant ce spectacle ? Couché à ses pieds, Lenn était comme un gros chaton qui ronronnait contre les cuisses de sa Maîtresse. Il était si grand qu’il aurait pu broyer le corps de Mélinda en quelques secondes, et, pourtant, malgré ce paradoxe évident, c’était la vampire qui avait, sur les deux, l’ascendant psychologique. Lenn l’avoua ainsi, tout en demandant aussi plus de plaisir, ce qui fit sourire la vampire.

Sa main était toujours en train de le masturber, et elle hocha la tête, avant de déplacer Lenn, le poussant avec ses mains pour le coucher sur le dos, son corps massif et poilu se dressant devant elle. Un sourire sur le coin des lèvres, elle le masturbait tendrement, sentant sa virilité revenir, un membre tendu et dur, bien comme elle les aimait.

« Bigre, quelle queue... Ce serait criminel de te laisser avec une telle trique, en effet, mon Loup... »

Avoir le contrôle d’un Lycan était, pour Mélinda, quelque chose de particulièrement excitant. C’était une bête impressionnante, au sang vif, et, en se mordillant les lèvres, elle se dressa devant lui... Puis, lentement, ses mains glissèrent sur son corps, et elle se déshabilla devant le Lycan, pièce par pièce. Elle ne cherchait pas à danser, mais le faisait lentement, déboutonnant chacun des boutons de sa chemise avant de tirer à dessus, et ôta également ses sous-vêtements, jusqu’à finir totalement nue, totalement et délicieusement nue.

Sourire sur les lèvres, elle se posa ensuite à quatre pattes sur son torse, et posa ses mains dessus, caressant sa fourrure, glissant dessus, se courbant sensuellement en avant. Sa vulve trempée de mouille caressait les poils du Lycan, et elle se pencha donc, ses fesses venant rapidement taper contre le phallus de l’homme. Elle jouait avec lui, et vint embrasser son cou, ses seins s’enfonçant contre son torse.

« Hmmm... Tu es si fort, si fort, tellement musclé... Et doux, si doux... Je vais adorer dormir sur toi, mon brave Lenn... »

Tout en parlant, elle léchait ses poils, évitant toutefois de trop insister, car ça ne devait pas être très bon à manger. Elle se redressa donc à nouveau, et sourit encore, puis posa une main sur le sexe de l’homme, et rapprocha son bassin. Il était temps de revenir à une position connue, et qu’elle appréciait tout particulièrement, a fortiori avec un partenaire aussi bien membré. En souriant, elle approcha donc ses lèvres intimes de son membre... Puis s’empala sur lui.

Ce n’était pas la première fois qu’elle s’empalait sur Lenn, et c’était toujours aussi bon. Son corps se mit à frissonner, et elle poussa un long soupir de plaisir.

Un très long soupir !

« HAAAAAAAAAAAA... !! »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le dimanche 01 novembre 2015, 18:38:40
Indubitablement, la volonté de Lenn avait disparue après son dernier orgasme. A présent, il n'était plus qu'un loup docile dressé par la force du désir que Mélinda avait provoqué en lui. Et comme elle continuait à le masturber, sa tension ne cessait de grimper. Il se laissa docilement coucher sur le sol, il regarda la vampire se déshabiller pièce par pièce, depuis sa belle robe d'infirmière jusqu'à ses sous-vêtements noirs en latex, jusqu'à ce qu'elle soit délicieusement nue. Bien que son corps soit des plus alléchants, le lycan ne tenta pas de l'approcher, il ne bougea même pas d'un poil car son amante ne lui en avait pas donné l'ordre. Il lui était complètement soumis.

Lenn observa Mélinda tandis qu'elle se mettait à quatre pattes sur son torse puissant couvert de fourrure. Tous ces poils lui permettaient de ressentir le moindre mouvement de la vampire sur son corps, comme par exemple sa vulve mouillée qui frottait près de la base de son sexe, pendant que ses fesses tapaient contre ce même sexe. En même temps, elle l'embrassait dans le cou et enfonçait ses seins contre ses pectoraux. Oh mon dieu que c'était bon !

« Hmmm... Tu es si fort, si fort, tellement musclé... Et doux, si doux... Je vais adorer dormir sur toi, mon brave Lenn... »

« Humm... Mélinda... délicieuse... »

Dans son état, Lenn ne pouvait plus communiquer qu'avec quelques mots. D'un côté, c'était peut-être mieux pour lui. De cette façon, il pouvait se concentrer sur les ébats. Quand Mélinda se releva de son torse, ce fut pour aller prendre son sexe dans une main tout en rapprochant son bassin. Bien que mentalement affaiblie, le lycan savait ce qui allait se passer. Et quand la vampire soupira d'aise après s'être empalée sur sa grosse queue, il hurla en même temps qu'elle

« HAAAAAAAAAAAA... !! »

« GRRRAAAHHH ! »

Oh oui ! Enfin Lenn y avait droit. Il faisait l'amour avec Mélinda avec joie, extase et une pointe de brutalité qui allait grandir jusqu'à ce qu'ils finissent par s'envoyer en l'air comme des animaux. Déjà, du point de vue intellectuel, le lycan était au niveau animal. Son cerveau lui faisait de plus en plus défaut à mesure que son corps était sollicité. Et ça n'allait pas s'arranger avec le temps.

Dans le coin de la pièce, Edessa la succube mijotait quelque chose. Grâce à l'excitation de Vanessa, qu'elle maintenait à un niveau suffisant tout en lui évitant de jouir, elle chargeait son énergie rose et préparait un sort qui, sans le moindre doute, allait encore faire monter le niveau du coït monstrueux de sa maîtresse jusqu'à ce fameux point d'orgue que Lenn avait souhaité, mais qu'il ne pourrait pas voir car son cerveau avait lâché avant. Pour lui, il n'existait plus que l'instant présent, dans lequel il vivait déjà l'extase.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 08 novembre 2015, 16:29:11
Mélinda, nue, domptait cette bête. Il n’y avait clairement qu’elle, cette petite vampire arrogante, pour vouloir ainsi jouer avec des forces qui la dépassaient. Lenn, ce monstre terrifiant, ce Lycan sauvage, avait été dompté, dressé d’une bien étrange manière, mais il était maintenant le Lycan de Mélinda... Restait toutefois à voir si sa fidélité survivrait à son excitation sexuelle, si, une fois repue, Lenn serait toujours aussi servile. Sur ce point, Mélinda était néanmoins très confiante, car elle savait, par expérience, que le sexe vous désinhibait, et révélait vos véritables pulsions. Elle était donc confiante dans le fait que, après ce moment, Lenn lui resterait fidèle, soumis... Et c’était particulièrement excitant et gratifiant pour elle, car cette bête était une bête puissante. En ce moment, elle ne pensait même pas à sa position à Nexus, qui était susceptible de lui ouvrir un nouveau marché, mais tout simplement au plaisir d’être une simple femme domptant une bête solide et forte, puissante et musclée comme dix gladiateurs réunis en un seul corps. Et, au-delà encore de ce plaisir féminin, il y avait aussi ce plaisir, ancestral, de voir la vampire dominer le Lycan. Rapports sexuels et rapports raciaux se mélangeaient donc autour d’une séance de baise chaude et lourde.

La verge de Lenn ne tarda pas à grossir, et Mélinda se mit à soupirer, poussant de longs gémissements, puis des cris de plaisir, ses mains se crispant sur la fourrure de Lenn, avant de s’écarter un peu. Avec son petit corps, elle ressemblait vraiment à un enfant par rapport à ce géant de fourrure, mais les apparences, comme souvent, étaient trompeuses. Lenn était bien moins expérimenté qu’elle, et c’était aussi cette expérience sexuelle qui avait fait la différence.

Edessa, de son côté, était muette d’admiration pour sa Maîtresse, et se décida à lui offrir un cadeau. Ses doigts remuaient délicatement dans l’air, et elle était en train de renforcer l’endurance de sa Maîtresse, car l’érection de Lenn atteignait un stade rarement atteint pour le Lycan... Or, elle ne voulait pas que sa Maîtresse se blesse, et, discrètement, elle agissait donc. Mine de rien, ce genre de magie, extrêmement précise, était assez difficile à faire, surtout en matière de magie rose, où il fallait à la fois une concentration extrême et une excitation sexuelle tout aussi forte... C’est bien pour ça que les humains avaient du mal à vraiment manipuler la magie rose. Vanessa, très excitante, se frottait amoureusement contre le corps de la Succube, embrassant et mordillant son cou, gémissant contre ses oreilles, la queue caudale d’Edessa continuant à la pénétrer. Une distraction nécessaire, mais insoutenable, compte tenu des évènements les entourant.

« Hmmmmm... Haaaaaaaannn !! »

De longs soupirs, des cris de jouissance, s’échappaient de ses lèvres. Elle se dandinait sur lui, répandant sa mouille. Edessa s’amusait à lubrifier le sexe de Mélinda, afin que la pénétration soit plus facile... Et Mélinda gémissait, de plus en plus excitée, s’abandonnant totalement dans ce domaine.

« O-Oooouuuuiii... Leeeenn... HAAAAAAAAAAAAAAAANNNN... !! »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le dimanche 15 novembre 2015, 21:38:58
De mémoire, jamais Lenn ne se souvenait avoir aussi bien baisé qu'à cet instant. Aucune des créatures vivantes avec qui il avait pu faire l'amour ne l'avait emmenée aussi loin que ce que Mélinda faisait en ce moment. En général, elles rendaient toutes l'âme avant d'aller assez loin, certaines s'en sortaient miraculeusement vivantes mais elles étaient à jamais brisées à cause de ce que leur était arrivé. Mais la vampire, contrairement à toutes ces autres créatures, tenait parfaitement la distance. Et non contente de tenir, elle était en plus en train de prendre les rennes, de diriger l'action selon son bon vouloir. Entre ses mains, Lenn n'était plus un lycan féroce et sauvage, c'était un louveteau à la queue dressée qui suivait sa maîtresse vampirique comme un toutou et obéissait au moindre de ses mots ou de ses gestes, avec pour seule motivation l'espoir que cette même maîtresse s'occuperait ensuite de sa verge monstrueuse, elle qui était la seule à pouvoir lui faire l'amour sans craindre d'en mourir.

Aveuglée par ses besoins primaires et par la beauté du corps nu de Mélinda, Lenn ne réalisa même pas que son pénis continuait de grossir dans l'intimité de la dame, cette dernière crispant ses doigts griffus sur sa fourrure. Comment une créature avec un si petit corps pouvait endurer une activité sexuelle aussi intense ? Le lycan se serait bien posé la question si son cerveau n'était pas sur pause et qu'il n'était pas obnubilé par la vue des seins de la vampire qui remuaient de haut en bas au même rythme que ses mouvements de bassin.

Les deux créatures soupiraient et criaient leur plaisir ensemble au milieu de leurs ébats toujours plus fougueux. Mélinda mouillait comme une fontaine en se dandinant sur son amant, Lenn sentait son sperme qui affluait le long de son membre, prêt à exploser à tout moment, et tous les deux emplissaient la pièce de leur aura luxuriante. Et comme si ça ne suffisait pas, Edessa et Vanessa offrait à leur maîtresse et à son invitée un très joli spectacle, la vue de leurs ébats saphiques, de quoi les distraire si jamais ils venaient à s'ennuyer. Et tandis que leurs corps s'abandonnaient totalement au plaisir, leurs esprits firent de même.

« O-Oooouuuuiii... Leeeenn... HAAAAAAAAAAAAAAAANNNN... !! »

« Aaaahhhh... Mélindaaaaaa... GRRRRRAAAAAHHHHH !!! »

Et encore une fois, ce fut un orgasme monstrueux pour le lycan : sa bite expulsa foutre sur foutre, noyant l'utérus et l'estomac de sa maîtresse sous un déluge de liquide blanc et visqueux. Quant à Mélinda, elle eut elle aussi une puissante éjaculation, libérant tellement de mouille de son vagin qu'elle forma une grosse flaque sous les jambes du lycan. Après s'être entièrement vidée de tout son sperme, la bête plongea dans le sommeil. Impossible de dire ce qu'il trouverait à son réveil...
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 19 novembre 2015, 20:27:48
« Debout, Lenn... Tu sais que j’avais l’impression d’être enceinte quand tu as joui en moi ? J’en ai encore mal au cul... »

La voix joueuse de Mélinda résonna dans les oreilles de Lenn. Ce n’était pas la première fois que le Lycan tombait dans les pommes, et, comme à chaque fois, son apparence humaine était revenue. La douce voix de Mélinda chantonnait à ses oreilles, comme pour l’inciter à se réveiller, et, quand elle vit l’homme rouvrir les yeux, elle s’écarta un peu, lui laissant le temps de reprendre ses esprits. Il y a quelques heures encore, les deux amants se trouvaient dans les caves du harem, baisant comme des hyènes... Et, maintenant, Lenn s’était reposé, tout comme Mélinda.

L’homme avait été transféré dans une chambre, où il avait été couché dans un lit. Un agréable lit, frais et moelleux, dans une chambre qui, habituellement, servait aux ébats sexuels. Il y avait donc des sangles fixées sur les barreaux du lit, ou sur le plafond, ainsi que, dans les placards, différents outils sexuels. Mélinda, elle, était assise sur un canapé, sur un gros coussin rembourré, afin de soulager la douleur lancinante dans son bassin. Coucher avec un Lycan, mine de rien, s’avérait être particulièrement épuisant.

« Tu m’as épuisé, Lenn... Quand je couche avec toi, j’ai l’impression de coucher avec un régiment de mâles en rut. »

À côté d’elle, il y avait une bouteille remplie de sang, et elle en remplissait un verre, afin de renforcer ses batteries. Elle laissa à l’homme tout le temps nécessaire pour reprendre ses esprits. Initialement, Lenn était venu pour apporter des esclaves... Mais, maintenant, il y avait fort à parier que son rôle serait plus important. Néanmoins, avant d’aborder les choses sérieuses, Mélinda laissait l’homme reprendre ses esprits. Le plus incroyable était qu’elle avait réussi à maîtriser l’aspect lycanthrope de sa personnalité, ce qui n’était pas un mince exploit.

En conséquence, au bout de quelques secondes, Mélinda finit par faire quelques commentaires :

« Alors, dis-moi, Lenn... Apprécies-tu ton séjour ici ? Ainsi que ma personne ? »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 25 novembre 2015, 19:04:31
Enserré profondément dans les bras de Morphée, Lenn dérivait dans son inconscient. Partout il voyait une image de Mélinda, entendait sa voix, ses cris de plaisir, il ressentait les frissons qui l'avaient parcouru quand il avait enfin pu baiser sans retenue sous sa forme animale. Mais alors qu'il laissait son esprit errer dans les méandres de sa conscience, une voix joueuse résonnait dans sa tête, l'incitant à se réveiller.

Lenn émergea doucement de son sommeil. La première chose qu'il remarqua fut qu'il n'était plus dans les caves du harem, mais dans une vraie chambre, couché dans un vrai lit, très confortable s'il en était. Puis il vit Mélinda, assise non loin de lui dans un canapé, sur un gros coussin rembourré, en train de siroter un verre de sang frais. On pouvait facilement le distinguer du vin grâce à son odeur. Le lycan écouta la vampire parler de sa fatigue après leurs ébats, de la façon dont il avait joui en elle, de sa puissance... En gros, elle le caressait dans le sens du poil pendant qu'il reprenait ses esprits. Et quand il fut en pleine possession de ses moyens, et qu'il s'aperçut que lui et la vampire n'étaient même pas rhabillés, cette dernière se mit à l'interroger.

« Alors, dis-moi, Lenn... Apprécies-tu ton séjour ici ? Ainsi que ma personne ? »

Lenn savait maintenant que cette femme jouait avec lui dès la seconde où elle avait compris qu'il était un loup-garou, et le jeu n'était visiblement pas encore terminé. Puisque de toute façon, il n'était maintenant plus capable de s'opposer à elle, il décida de la suivre sur le chemin qu'elle empruntait.

« Le séjour est très agréable. En tout cas, il l'est bien plus pour moi que pour mes esclaves qui n'ont pas encore pu profiter du corps de Catherine. Quant à votre personne... »

Lenn ne savait pas trop quoi dire. Mélinda était comme un mystère enveloppé dans une énigme. Son instinct le mettait en garde, son corps lui criait d'y aller sans réfléchir, son esprit était hésitant et son cœur s'était tu depuis bien longtemps. Devant la situation des plus étranges qui se présentait à lui, il décida de joue franc jeu et de cesser de jouer.

« C'était votre plan depuis le début n'est ce pas ? Me laisser entretenir notre relation amicale puis, quand l'occasion se présenterait, user de l'avantage que votre nature vampirique vous donne sur moi pour me soumettre. Mais qu'allez vous en tirer ? Une ouverture vers le marché nexusien ? Un allié pour quand vous partirez en guerre ? Un homme influent à faire chanter ? Ou juste un coup d'un soir ? »

Cette femme était impossible à cerner, il était donc impossible de savoir ce qu'elle allait faire. Néanmoins, l'homme ne craignait pas grand chose pour sa vie. Son hôte ne se serait pas donnée tout ce mal pour essayer de le tuer juste après, même si elle savait sûrement que son loup-loup n'allait opposer aucune résistance devant la volonté de sa nouvelle maîtresse.

« Vous êtes une femme dangereuse, Mélinda Warren. Vous êtes belle, forte, intelligente... Vous avez survécu à tous ceux qui ont tenté de couler votre affaire, vous vous êtes affirmée dans ce monde de brutes, et vous avez même fait ce que je pensais être impossible il y a moins de douze heures de cela : vous avez dompté un lycan. Je vous ai offert ma soumission, et elle est à vous pour toujours. Commandez et j'obéirai. Mais pourquoi ne pas me dire honnêtement pourquoi vous m'avez soumis ? Ça ne peut pas être que pour mon charme animal. »

Lenn eut un petit rire. Que Mélinda veuille lui répondre ou non, le résultat serait le même : il était à elle pour toujours. Elle l'avait pris par la queue et il n'était désormais plus qu'un toutou bien dressé prêt à bondir au premier ordre. Du moins, tant qu'il y avait du sexe à la clé...
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 27 novembre 2015, 13:11:34
Mélinda sourit légèrement devant les termes de Lenn. Elle leur faisait vraiment tourner la tête, à ces pauvres hommes... Mais Lenn avait raison sur un point. Mélinda était une femme très nuancée, et pleine de paradoxes. Une ancienne esclavage devenue esclavagiste... Une délicieuse femme capable de vous balancer toute une flopée de jurons... Une femme aimant autant faire l’amour tendrement que de se faire sauvagement baiser dans tous les sens du terme... Dangereuse, elle ? Manipulatrice ? Assurément ! Mélinda était une personne qu’il ne fallait pas sous-estimer, à commencer par son ambition, démesurée. Elle laissa donc l’homme parler, tout en se mordillant les lèvres, et, quand il eut fini, elle posa son verre sur la table, à moitié vide.

Toute nue, elle se redressa donc, et marcha vers l’homme.

« Une magicienne ne révèle jamais ses secrets, Lenn... »

C’était une règle d’or... Et elle alla s’asseoir sur le rebord du lit, à hauteur du ventre de l’homme, puis le regarda en souriant.

« Je n’avais pas prévu que vous deviendriez un Lycan aussi incontrôlable... J’avais effectivement prévu de vous faire quelques propositions, mais le reste... Vous savez, je considère qu’il existe deux types de dominateurs : ceux qui envisageant tout à l’avance, et ceux qui improvisent. Moi, je fais indubitablement partie de la seconde catégorie. Je m’adapte en fonction des circonstances. Quand j’ai vu que vous étiez un Lycan, j’ai décidé de me risquer à essayer de vous dresser. Ce n’était pas calculé, mais je pense avoir réussi... »

Elle sourit en se penchant vers lui, ses seins venant caresser le torse de l’homme, ses mains allant caresser ses lèvres, glissant dessus.

« Maintenant... Je vais vous confier un secret, Lenn, qui n’en sera bientôt plus un... Je vais bientôt me marier. »

Mélinda se redressa en souriant, et vint se mettre à califourchon sur l’homme, lui offrant la vue de ses seins, ainsi que de son ventre, légèrement arrondi... Il y avait encore un peu de foutre que Mélinda n’avait pas évacué, et qu’elle conservait encore, comme pour flatter la fierté masculine de Lenn. Elle poursuivit ensuite :

« Je vais me marier avec une vampire aristocrate, Vanillia Carnelle, et, suite à ce mariage, je deviendrais une Comtesse. Les papiers sont déjà prêts, il en reste plus que le mariage, dont la date a été fixée... Et, une fois que je serais Comtesse, je pourrais enfin restaurer l’ancienne puissance de ma famille, une puissance que mon imbécile de père a détruit. »

Mélinda ne serait plus une simple tenancière, elle serait... Infiniment plus ! C’était un jour tout nouveau qui s’offrait pour elle ! Un sourire venait ainsi décorer ses belles lèvres.

« Je vais fonder un clan, Lenn... Un clan vampirique. Oh, bien sûr, je n’abandonnerais jamais mon harem, mais... Je rêve de plus. Je rêve d’avoir plusieurs châteaux, des villes, d’étendre mon nom au-delà de la capitale, au-delà de l’Empire, jusqu’à Nexus ! »

Une ambition folle... C’était à se demander jusqu’où Mélinda irait avant d’être rassasiée et contentée.

« Et je souhaite que vous y preniez part, Lenn... Initialement, je comptais juste renforcer nos accords, mais, maintenant que vous êtes mon dévoué... »

Elle sourit alors, et se pencha vers lui, courbant son dos vers l’avant, approchant son visage du sien, ses lèvres toutes proches de l’embrasser.

« Je veux que vous me vendiez votre harem, Lenn... Vous pourrez continuer à le gérer, mais vous ferez désormais partie de mon clan... »

Jusqu’à quel point la soumission de Lenn allait-elle ? Jusqu’au point de vendre son établissement ?

C’est ce qu’on allait voir rapidement...
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le samedi 05 décembre 2015, 19:55:03
Mélinda laissa passer un petit instant de silence, puis posa son verre de sang sur la table et se leva de son fauteuil. Lenn laissa ses yeux vagabonder sur les courbes de son corps nu jusqu'à ce qu'elle soit assez proche de lui. La vampire se la jouait mystérieuse, se comparant à une magicienne qui voulait garder ses secrets. D'un certain côté, elle devait probablement avoir une part de magie en elle pour avoir réussi à dompter son invité. Mais dans son cas, ce serait plutôt de la sorcellerie.

« Je n’avais pas prévu que vous deviendriez un Lycan aussi incontrôlable... J’avais effectivement prévu de vous faire quelques propositions, mais le reste... Vous savez, je considère qu’il existe deux types de dominateurs : ceux qui envisageant tout à l’avance, et ceux qui improvisent. Moi, je fais indubitablement partie de la seconde catégorie. Je m’adapte en fonction des circonstances. Quand j’ai vu que vous étiez un Lycan, j’ai décidé de me risquer à essayer de vous dresser. Ce n’était pas calculé, mais je pense avoir réussi... »

En effet, c'était un risque dont il était impossible de déterminer l'issue, mais la chance avait penché de son côté et elle était parvenu à dompter Lenn. L'homme, pour sa part, admettait sans problème sa soumission : cette femme avait tout simplement été plus forte et plus rusée que lui. Et maintenant, il allait devoir vivre en sachant qu'il était condamné à obéir à une ashnardienne pour toujours, car jamais il n’essaierait de se rebeller et jamais il ne fuirait devant elle. Elle l'avait vaincu, il était temps pour lui d'en subir les conséquences. Mais quand les seins de la belle vinrent se poser contre son torse, et ses doigts sur ses lèvres, il se dit que ces conséquences avaient quand même de bons côtés.

« Maintenant... Je vais vous confier un secret, Lenn, qui n’en sera bientôt plus un... Je vais bientôt me marier. »

Lenn accueillit cette nouvelle avec joie et avec regret. Lui qui avait toujours eu des vues sur cette femme si puissante, voilà qu'il venait de la perdre définitivement. Et au profit d'une autre femme qui plus est ! De toute façon, maintenant qu'il était soumis à la vampire, il se voyait mal pouvoir occuper la place de mari. Heureusement, la vue des seins et du ventre de la belle, déformé par le sperme qui s'y trouvait encore, lui remonta un peu le moral... et autre chose.

« Eh bien... félicitations. »

« Je vais me marier avec une vampire aristocrate, Vanillia Carnelle, et, suite à ce mariage, je deviendrais une Comtesse. Les papiers sont déjà prêts, il en reste plus que le mariage, dont la date a été fixée... Et, une fois que je serais Comtesse, je pourrais enfin restaurer l’ancienne puissance de ma famille, une puissance que mon imbécile de père a détruit. »

Lenn se remémora ce qu'il avait appris sur l'histoire du clan Warren : dans le passé, il était craint et respecté à travers tout Terra, mais son père avait tout fait péricliter et réduit ce nom au commun. Mais si le mariage de Mélinda avait bien lieu, et qu'elle fondait un clan vampirique, c'était l'assurance de renaître. Et à l'entendre, elle ne s'intéressait pas qu'à Ashnard : elle voulait Nexus, elle voulait des villes entières, peut-être même convoitait-elle le reste de Terra... En voyant la lumière hargneuse qui éclairait ses yeux de vampire, le lycan se rappela encore une fois pourquoi il avait été vaincu.

« Et je souhaite que vous y preniez part, Lenn... Initialement, je comptais juste renforcer nos accords, mais, maintenant que vous êtes mon dévoué... »

Nous y voilà... La raison de ma présence ici...

« Je veux que vous me vendiez votre harem, Lenn... Vous pourrez continuer à le gérer, mais vous ferez désormais partie de mon clan... »

S'il avait été dans son état normal, Lenn aurait sûrement protesté. Il se serait insurgé avec violence, aurait protesté avec vigueur contre cette tentative manifeste de profiter de lui et aurait peut-être même tenté d'égorger la vampire avant de dévorer sa chair et d'exposer son cadavre devant l'entrée de sa demeure à Nexus. Mais maintenant qu'il était soumis corps et âme à cette femme, chaque demande de sa part semblait être un ordre. Alors évidemment, il ne pouvait qu'obéir. Même si ce harem était la seule chose qu'il lui restait après qu'il ait vendu son âme et soit frappé par sa terrible malédiction. Pour lui, la volonté de cette dame était plus forte encore.

« Vous savez que je ne peux rien vous refuser. J'accepte de vous vendre mon harem selon les termes que vous avez donné, mais il faudra agir dans le secret. Déjà que la situation politique est assez tendue, si on apprend que je compte aider une ashnardienne à étendre son influence commerciale jusqu'à Nexus, je serai condamné à mort avant que l'accord ne soit finalisé. J'espère que vous comprenez. »

Mélinda était une femme intelligente, il n'y avait pas de raison qu'elle ne saisisse pas l'importance d'agir avec la plus grande prudence pour éviter un incident. Sinon, ils seriant tous les deux en danger. Lenn eut un rire presque nerveux après avoir accepté l'offre de la vampire.

« Vous vous rendez compte ? Il y a encore un jour de cela, je pensais qu'il était impossible de dompter ma nature sauvage. Et maintenant je suis là, le corps nu, et je vends tous mes biens matériels à une vampire d'Ashanrd. Je crois que maintenant, je peux dire que j'aurais vraiment tout vu dans ma vie. Mais avant de m'abandonner complètement à vous, j'aurais une dernière faveur à vous demander. Une sorte de clause spéciale pour notre futur contrat. Cette clause dira que, tant que vous continuerez à m'apporter vos faveurs sexuelles, moi je continuerai à être votre obligé. Ainsi, je serai sûr que vous n'avez pas couché avec moi juste pour cette fois. Je souhaite vraiment le refaire avec vous, car vous êtes à ce jour la seule femme à avoir survécu à mes assauts furieux. »
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 14 décembre 2015, 11:51:41
Assise à califourchon sur Lenn, Mélinda exultait. Son affaire était mal partie, et elle avait conscience qu’elle poussait le bouchon un peu loin. Même malgré ce magnétisme qu’elle semblait exercer sur Lenn, elle craignait que le Lycan ne se réveille de sa torpeur, ne la repousse en hurlant au vol. Un choix qu’elle pourrait presque comprendre, et elle le sentit effectivement tiquer en venant de faire sa proposition. Avait-elle atteint la limite ? il y avait beaucoup de provocation dans ce qu’elle venait de faire, et, le cas échéant, elle se tenait prête à le dire, et prête à revoir ses prétentions à la baisse... Mais Lenn, presque contre toute attente, accepta. Il ne fallut en réalité guère longtemps avant que l’homme accepte, et Mélinda se surprit à sourire, tout en entendant les quelques conditions de l’homme. Coucher avec elle quand il le voudrait...

« Oh... »

Comme seule réponse, Mélinda agrippa la main de l’homme, et la remonta, pour embrasser ses doigts, en les suçotant légèrement, les mordillant également, avant de relâcher sa main. Sur les lèvres, un tendre sourire éclairait son visage, et elle hocha la tête, en le regardant.

« Oui... Et je suis sincèrement flattée de voir à quel point vous me faites confiance, Lenn. »

Mélinda pensait qu’il y avait aussi quelque chose d’instinctif dans cette soumission, liée à la nature profonde des Lycans et des vampires. La relation entre ces deux races était aussi complexe que celle entre les nains et les elfes, pour donner une comparaison. Jadis, les Lycans avaient obéi aux Vampires, avec une profonde soumission contre laquelle ils s’étaient révoltés... Mais, en refusant d’admettre sa nature profonde, Lenn s’était heurtée de plein fouet face à Mélinda, et, en voyant que cette dernière avait pu dompter ses instincts, il avait dû, instinctivement et inconsciemment, se dire qu’elle était faite pour le diriger.

Lenn avait donc confirmé la vente, ce qui, bien entendu, faisait plaisir à Mélinda... Et elle allait montrer à l’homme qu’elle n’était pas ingrate, et qu’elle pouvait même se montrer très généreuse. Ses mains étaient posées sur ses épaules, caressant son corps, et elle poursuivit :

« Quand vous retournerez à Nexus, Lenn, vous emporterez un miroir magique... Je vous laisse choisir où vous le mettrez. Ce miroir sera relié à l’un de mes miroirs, et permettra de vous amener instantanément de Nexus à ici. »

La vampire lui sourit donc, et se courba vers lui, ses seins venant caresser son torse, glissant sur sa peau, et  elle l’embrassa dans le cou, le sperme de Lenn continuant à remuer en elle.

« Nous pourrons donc faire l’amour quand tu le souhaiterais... Dès que tu auras envie de sentir mon corps, de me pénétrer avec ta queue virile, je serais là... Pour toi. C’est le moins que je puisse t’offrir en échange de ton terrain. Et, concernant ledit terrain, ça ne me dérange pas. »

Légalement, le droit de propriété se découpait en trois parties : l’usus, le fructus, et l’abusus. L’usus était le droit d’usage de la chose, la capacité de se servir du bien, de vivre dedans. Le fructus est la capacité de bénéficier des fruits que la chose rapporte ; les biens d’une récolte, par exemple, les loyers d’un appartement loué. Et l’abusus, enfin, consiste à pouvoir toucher à l’existence-même de la chose, soit la vendre, la détruire, ou tout simplement la conserver. Dans des termes plus modernes, on regroupait l’usus et le fructus sous le terme d’usufruit, contraction des deux termes, et on parlait de nue-propriété pour désigner l’abusus, soit une propriété « nue », se limitant au sol. Le bail en était l’expression-type, car le bailleur conservait la nue-propriété, et le locataire bénéficiait de l’usufruit.

Le lien avec la situation actuelle ? Mélinda le donna rapidement :

« Vous me rendrez votre terrain, mais vous en conserverez l’usufruit, par le biais d’un bail commercial. Au titre de ce bail, vous me verserez un loyer mais je pourrais vous fournir des esclaves pour alimenter votre harem, et des fonds pour l’embellir, le reconstruire, et le faire prospérer. Aux yeux du public, rien ne changera, et l’acte de vente passera entre les mains de notaires discrets, par le biais d’une clause d’exclusivité, qui permettra d’éviter que les pouvoirs publics ne s’y mêlent. »

C’était toujours mieux, en effet... Mélinda se redressa un peu, et embrassa doucement l’homme sur les lèvres.

« Tu fais maintenant partie intégrante de mon clan, mon brave Lycan... Et je suis très excitée d’avoir maintenant mon propre Lycan... Surtout quand il est aussi fort et beau que toi... »

Elle lui sourit à nouveau, espiègle et pleine de charme.

On aurait presque pu croire avoir affaire à une ensorceleuse.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le dimanche 20 décembre 2015, 18:28:27
Au lieu de répondre par des mots, Mélinda prit la main de l'homme et alla suçoter ses doigts, les mordillant parfois, avant de les relâcher. Rien que ce petit contact émoustilla Lenn à tel point qu'il sentit son membre viril se redresser un peu. Et la vampire devait aussi l'avoir senti. Après tout, elle était capable de sentir le flux sanguin d'un individu. En revanche, elle se trompait sur une chose : ce n'était pas de la confiance, c'était de la soumission. Peu importe ce qu'elle aurait pu demander, le lycan aurait dit oui, peu importe que ce soit dangereux, stupide ou même fou, il lui était totalement obéissant.

Maintenant que la vente était confirmée oralement, Mélinda se montrait bien plus généreuse. Elle avait eu ce qu'elle voulait, et Lenn ne s'en plaignait pas. De toute façon, il n'aurait pas pu en être autrement. La vampire commença par offrir à son nouveau lycan de compagnie un miroir magique qui ferait office de portail entre sa maison à Nexus et ici. De cette façon, il pourrait venir revoir sa nouvelle maîtresse quand il le voudrait... et lui faire l'amour quand il le souhaiterait. Et tandis que la vampire continuait d'approcher son corps du sien, caressait son torse avec ses seins et embrassait son cou, et qu'elle continuait à lui parler, l'homme sentait sa virilité continuer de pointer toujours plus haut vers le ciel. Avant, son instinct lui aurait dit de battre en retraite, mais maintenant... A quoi bon lutter ? Cette femme pouvait obtenir tout ce qu'elle voulait de lui.

Mélinda mit au point avec Lenn les détails sur la vente : le lycan conserverait l'usufruit du terrain sur lequel était implanté son manoir, mais ledit terrain deviendrait la propriété du vampire. Il devra donc lui verser un loyer mensuel pour pouvoir continuer à utiliser le terrain mais, en contrepartie, elle pourra lui envoyer des esclaves pour alimenter le harem, ainsi que de l'argent pour le faire prospérer. Enfin, en faisant appel à des notaires discrets et à une clause d'exclusivité, tout restera secret et jamais leurs souverains n'apprendront que deux de leurs citoyens pactisent ensemble alors que leurs royaumes sont ennemis. Puis la dame donna un baiser à l'homme, qui lâcha plusieurs couinements.

« Tu fais maintenant partie intégrante de mon clan, mon brave Lycan... Et je suis très excitée d’avoir maintenant mon propre Lycan... Surtout quand il est aussi fort et beau que toi... »

Son clan... Lenn avait encore un peu de mal à se faire à l'idée. Il avait rejoint de son plein gré le clan d'une vampire, lui avait vendu le terrain sur lequel se trouve sa demeure et son harem et, bien qu'aucun document officiel ne puisse en attester, il était devenu son lycan. Son animal de compagnie. Désormais, il n'était plus maître de sa liberté, si tenté qu'il le fusse un jour. Il regarda le visage de sa nouvelle maîtresse, avec son air charmeur et son sourire espiègle, et se dit que, finalement, les choses n'étaient peut-être pas plus mal ainsi.

Le temps passait, et Mélinda continuait à se reposer contre le corps de Lenn. Ce dernier s'accordait une petite pause, le temps que son érection diminue, mais il n'y avait rien à faire : tant que la vampire restait près de lui, il était excité, et son membre ne perdait rien de son volume. Pire encore, il avait l'impression qu'il continuait à grossir. Mais ce qui l'étonnait, c'était que la dame ne soit pas encore venu le chercher sur ce terrain. Elle était capable de sentir le flux sanguin, elle devait bien sentir ce qui se passait, pourtant elle choisissait de rester inactive.

Aurait-elle fini par atteindre ses limites ?

Ça restait l'explication la plus plausible, bien que ce soit difficile à imaginer. Elle avait survécu à tellement de choses... Mais alors qu'il se croyait ''à l'abri'' des assauts sexuels de Mélinda, Lenn vit cette dernière se relever avec un regard empli de malice. Impossible de dire ce qu'elle allait faire maintenant, mais quoi que ce soit, le lycan la suivrait. Après tout, il était son lycan à présent.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 22 décembre 2015, 01:43:33
Le brave Lenn ne parlait même plus. Allongée contre son torse, Mélinda sentait ses battements cardiaques remuer rapidement. Lenn était excité, ce que, bien entendu, elle sentait. Alors, pourquoi ne pas réagir ? Parce qu’elle était fatiguée ? Possible... Mais Mélinda avait, malgré son petit corps, une endurance exceptionnelle. Elle était une vampire, et le fait de boire du sang la revigorait, et la rendait nettement plus résistante et plus énergique qu’une être humaine normale. Lenn avait une érection naissante, une érection qui avait commencé quand Mélinda avait suçoté ses doigts. D’une grande beauté, la vampire savait jouer sur l’érotisme et sur la perversion des hommes, et elle savait jouer avec son corps. Belle et forte, elle sentait donc l’excitation de l’homme, constatant que son érection ne s’arrêtait pas, sa queue tapant légèrement contre son bassin.

En souriant, Mélinda finit donc par se redresser, et se mit à califourchon sur l’homme. Dans le regard de Lenn, on y lisait plein de choses... La surprise, la soumission, et un désir féroce, comme une flamme qui continuait à brûler, malgré leur sexe effréné. En souriant, Mélinda observa ce vieil homme. Elle ne se limitait pas qu’à coucher avec de belles femmes. Mélinda avait des goûts sexuels très variés, et, partant de là, elle ressentait une certaine attirance pour la forme humaine de Lenn. De plus, Silvercoat était maintenant son esclave, un esclave très particulier, très exceptionnel. Son premier Lycan... Elle se mordilla les lèvres en caressant ses muscles avec ses ongles, légèrement griffus, tout en sentant sa verge se nicher davantage contre ses fesses.

« Comme tu es gourmand, Lenn... Tu veux encore planter ta queue dans la chatte de ta Maîtresse, hmmm... ? Me sentir sur toi, m’empaler sur ton mât... »

Mélinda jouait avec lui, tout simplement, tout en conservant, sur son visage, ce délicieux petit air insolent, de doucereuse chipie. Un air qui, si elle avait eu des parents normaux et aimants, aurait sans aucun doute fait d’elle une adorable garce, du genre à toujours se faire pardonner de ses parents en leur faisant ce sourire, avec la tête légèrement penchée. Pour l’heure, elle s’amusait de Lenn, en profitant aussi pour tester sa soumission. Elle n’ignorait pas qu’elle avait avant tout réussi à le soumettre grâce à ses prestations sexuelles. Qu’est-ce qui se passerait, si Lenn la voyait, sexuellement, épuisée ? Peut-être la rejetterait-il... Et ça, Mélinda ne pouvait pas se le permettre ! Pour elle, c’était avant tout une question de fierté, mais, chez Mélinda, la fierté était importante.

La vampire se redressa alors un peu, puis se retourna, et observa cette verge, sa main venant la caresser. Elle s’était assise sur l’homme, et son sexe venait donc taper contre son corps, glissant le long de son ventre, avec la main de la vampire qui remontait tendrement dessus. Elle le caressait affectueusement, comme pour exciter encore Lenn, puis elle se retourna à nouveau... Et choisit enfin de le satisfaire, en s’empalant sur cette queue.

« Haaaa... !! »

Un soupir de joie s’échappa de ses lèvres, et elle commença à remuer sur son corps, en invitant Lenn à poser ses mains sur ses hanches.

« Hmmmm... Oooh, ça, je n’arriverai jamais à m’en lasser, haaa... !! »

C’était trop bon pour qu’elle s’en lasse !
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le lundi 28 décembre 2015, 23:00:33
Lenn frissonna plus fort quand il sentit les ongles pointus de Mélinda s'enfoncer dans les muscles de son torse, provoquant en lui des ondes de délicieuse douleur, tandis que ses fesses frottaient contre sa verge en érection.

« Comme tu es gourmand, Lenn... Tu veux encore planter ta queue dans la chatte de ta Maîtresse, hmmm... ? Me sentir sur toi, m’empaler sur ton mât... »

La vampire avait toujours ce même air joueur sur le visage, et le lycan ne savait pas s'il devait s'en sentir offensé ou amusé. Cette femme en avait fait son pantin, et maintenant elle pouvait tout se permettre avec lui. Mais de toute façon, même s'il avait été en pleine possession de ses moyens et que l'envie lui prenait de l'égorger, sa part humaine aurait refusé de faire du mal à une créature arborant un sourire aussi mignon. Difficile de croire que, derrière ce sourire aux allures enfantines, se cachait une femme dont la fourberie et la perversion n'égalaient que la beauté. Elle testait sans aucun doute son niveau de soumission... et l'homme n'allait pas la décevoir sur ce plan.

Mélinda se redressa et alla s'asseoir tout près du sexe de Lenn, qu'elle prit en main pour le masturber un peu, histoire qu'il soit bien raide. Le lycan tremblait et frissonnait d'extase : sa maîtresse n'était même pas encore en train de danser sur son pieu qu'il était déjà à moitié fébrile. Avec une autre femme, ce genre de gestes aurait à peine suscité son intérêt. Il avait les yeux rivés sur le fessier de la vampire, et sur sa fente mouillée qui glissait le long son ventre. Il avait envie d'enfoncer ses doigts dans les trous qui s'offraient à lui, mais sa nouvelle mentalité de soumis l'empêchait de faire quoi que ce soit sans l'accord préalable de la dame. Et avant qu'il n'ait pu lui demander, cette dernière se retourna et alla se faire pénétrer par l'homme.

« Ahhhh... !! »

Ce gémissement était purement humain. Pas une once de sauvagerie ne s'entendait dans sa voix.

« Hmmmm... Oooh, ça, je n’arriverai jamais à m’en lasser, haaa... !! »

« Aahh... Moi non plus... »

Lenn pouvait sentir son sexe dur et tendu glisser contre les parois vaginales trempées de Mélinda... et diable que c'était bon ! Enfin, il pouvait baiser ''à sa faim'' avec une femme sans craindre de la tuer, il pouvait complètement se lâcher, aussi bien sur sa part humaine que sur sa part sauvage. Mais tandis qu'il était en plein ébat, gémissant son plaisir avec la vampire, il remarqua qu'il ne se transformait pas, que ce soit complètement ou en partie, alors que tout son corps était déchaîné. Il puisa dans le peu de forces mentales qu'il avait encore après tout ça, et plongea en lui pour trouver la trace de la bête. Une fois face à elle, la créature lui donna une réponse concise, simple et des plus réjouissantes.

Je suis fatigué. Débrouille toi sans moi.

Cette nouvelle réjouit la part humaine de Lenn au plus haut point. Avant, il pensait sa part animale totalement impossible à arrêter ou à dompter, mais Mélinda lui avait prouvé que les deux étaient possibles. Il fut encore plus content d'avoir cédé sa volonté à la vampire. Elle lui avait tant apporté en une seule journée, qui sait ce qu'elle pourrait réussir en plusieurs années de collaboration commerciale.

Poussé par son enthousiasme, l'homme se mit à remuer des hanches plus vite et plus fort, enfonçant sa lance au plus profond des entrailles de la dame, qui en hurlait de plaisir. Il avait bien l'attention de lui faire l'amour avec sauvagerie, même sans le soutien du loup.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 02 janvier 2016, 13:10:25
Les deux amants faisaient à nouveau l’amour. Si Mélinda arrivait encore à tenir le fil, c’était bien parce que, peu de temps avant ce moment, peu de temps avant le réveil de Lenn, elle avait eu l’occasion d’épancher sa soif, et, chez une vampire, boire du sang remplissait ses batteries et la revigorait. C’était exactement le cas ici, et elle était donc prête à un nouveau rodéo avec Lenn... Même si, dans les faits, tout corps avait besoin de se reposer. Elle dansait donc sur le corps de l’homme, ce corps vieux et solide, preuve que vieillesse rimait parfois avec force et sagesse. Lenn était suffisamment vieux pour être doué en matière de sexe, et Mélinda n’avait rien contre l’idée de lui faire l’amour. Ses ongles caressaient son torse, le griffant légèrement, et elle remuait de haut en bas, en soupirant et en gémissant. C’était bien ici la preuve que Mélinda était une pure bisexuelle, une femme qui aimait autant coucher avec les hommes qu’avec les femmes, et elle le prouvait bien là. La vampire soupirait, encore et encore, sentant les mains de l’homme se crisper sur ses fesses.

« Hoooo, Lenn... »

Tout comme elle, Lenn était un amant assoiffé, insatiable. En une période temporelle relativement courte, ils avaient joyeusement et longuement fait l’amour, à plusieurs reprises, comme des espèces de bêtes, copulant, encore et encore. Mélinda s’enfonçait et s’empalait sur sa queue, et détacha ses mains de son torse, les serrant, en se laissant aller, des soupirs de plaisir profond s’échappant de ses lèvres. Ils referaient sûrement l’amour à de nombreuses reprises par la suite, car Lenn était devenu son soumis, son esclave... Suivant des conditions particulières, mais il était un esclave particulier, après tout. Mélinda, elle, avait bien du mal à s’expliquer les raisons de ses désirs, de sa jouissance actuelle. Elle continuait encore à lui faire l’amour, sans relâche, en soupirant joyeusement.

Se penchant vers lui, Mélinda alla lui voler un baiser, tout en continuant, par la suite, à se dandiner. Elle ondulait sur sa belle queue, appréciant ce contact, ce sentiment d’être complète et unie avec son amant. Se penchant donc vers l’avant, elle alla l’embrasser, mordillant les lèvres de l’homme, avant de se redresser, et de continuer à danser.

« Lenn... Ooohh, Lenn... »

La vampire soupirait longuement, dansant, encore et encore...

...Jusqu’à son nouvel orgasme !
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le vendredi 08 janvier 2016, 22:44:28
Même sans aide, Lenn restait un homme. Et autant pour honorer sa virilité que parce qu'il était soumis, il se devait de faire l'amour à Mélinda au point de la faire hurler de plaisir. Sinon, pour quoi serait-il passé aux yeux de cette femme ? Pour l'instant, elle ne faisait que gémir, mais bientôt elle allait crier...

Les deux amants s'embrassèrent tout en continuant leurs mouvements de bassin, se mordillant les lèvres une fois ou deux, avant que la vampire ne s'éloigne pour continuer à danser bien droite sur le pieu de chair de l'homme. Ce dernier, en voyant se balancer le corps de cette superbe créature, notamment ses lourds seins, et en sentant ses fesses onduler sous ses doigts crispés, ne cessait de gagner encore plus de volume au niveau de sa trique, ce qui ravissait encore plus la dame, qui hurlait toujours plus fort.

Pour le grand final, Lenn rassembla ses dernières forces et se mit à donner des coups de reins puissants, allant pousser son sexe jusqu'au fin fond des entrailles de Mélinda, atteignant finalement son point G. Et là... la voix de la femme devint si forte qu'il était fort possible que tout le manoir, et même les voisins proches, ne l'entendent hurler de plaisir tellement elle aimait ça. L'homme la martela encore et encore pendant de longues minutes, jusqu'à ce qu'elle jouisse enfin et n'arrose allègrement sa bite, ses jambes et une bonne partie des draps alentours avec sa mouille, qui sortit d'elle tel un geyser en pleine éruption, tandis qu'elle criait sans interruption. Le lycan jouit quelques secondes plus tard, balançant son foutre chaud jusqu'au fond du corps de la vampire. Un grand moment de jouissance pour les deux créatures, qui rompirent ensuite leur contact génital pour savourer pleinement leur jouissance. N'ayant plus le soutien de sa part animale, Lenn était un peu fatigué, et il n'avait pas joui en aussi grosse quantité qu'à son dernier orgasme dans le donjon de Mélinda, mais la situation restait plaisante pour lui : malgré son apparence peu avantageuse, il avait réussi à se mettre dans le lit d'une femme à la fois belle, influente et terriblement séduisante. Et plus il restait avec elle, plus il se disait que sa liberté avait été un bien faible prix à payer pour avoir le privilège de coucher à plusieurs reprises avec elle. Et encore, ce n'était que le premier jour. Il pourrait recommencer les jours suivants.

Après quelques minutes, Lenn s'attendait à voir son corps se calmer, mais rien n'y faisait : sa trique était toujours aussi grosse, son sexe veineux et imposant continuait de se dresser vers le ciel, prêt pour une autre éjaculation. L'homme lui-même se demandait comment il pouvait encore être aussi énergique. Certes, malgré son apparence, il avait la vigueur sexuelle d'un homme de vingt ans, mais même une vigueur aussi jeune à ses limites. Que fallait-il faire pour qu'il se calme enfin ?
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 13 janvier 2016, 01:03:32
Mélinda et Lenn continuaient à danser ensemble, une magnifique danse, érotique, sensuelle, et terriblement perverse. Infatigables, les deux amants continuaient à se faire l’amour, et ce depuis des heures.

« Haaaa… Haaaaaannnn… »

C’était une véritable tornade sexuelle, une vague magnifique de cul. La jeune et belle vampire dansait, encore et encore, sur le corps de l’homme, sentant sa magnifique queue s’enfoncer en elle, remuant dans les tréfonds de son corps, avant que Mélinda ne remonte, et ne redescende. Hurlant et gémissant, elle se laissait guider, se laissant pleinement aller, guidée par les mouvements sporadiques du corps de l’homme. Lenn était couché sur le sol, ses mains fermes posées sur sa peau trempée, et la vampire soupirait, couinait, et gémissait. Son corps ondulait contre la queue de l’homme, sa grosse queue tendue et joufflue, et Lenn, dans un énième soupir, finit par jouir en elle, déversant sa semence dans son corps.

Dans un cri, Mélinda connut un autre orgasme, encore un. Dans un ultime cri, elle se vida donc, et resta la tête penchée vers l’arrière, en soupirant longuement, le corps en transe, sa poitrine se soulevant et s’abaissant lourdement. Elle respirait bruyamment, assise devant le corps de l’homme, après avoir retiré sa queue de son corps, et sentit alors cette dernière caresser ses cuisses.

« Hmmm… Je sens ton foutre en moi… »

Mélinda caressait son ventre, en souriant légèrement. Sa main frottait sa douce peau, où elle venait de jouir, et de sentir le sperme de Lenn remuer dans son corps. L’homme avait bien joui, mais était visiblement toujours en manque, car Mélinda pouvait encore sentir son sang battre dans ses veines. Il avait beau être sous sa forme humaine, l’homme restait encore un Lycan, fugace et résistant.

« Tu en as encore envie, hein ? Hum… On dit que les vieux sont bien plus résistants que ce qu’on pense, et je vois que ça se vérifie avec toi, mon chéri… »

Elle sourit donc, puis se redressa alors, du liquide intime glissant de ses lèvres intimes pour tomber sur le sexe de l’homme et elle se retourna, en lui montrant son petit cul, puis fléchit les genoux, et se mit à quatre pattes à côté de lui, dandinant des fesses, ce qui amenait parfois son corps à frotter sa queue.

« Hmmm… Moi aussi, j’ai soif… J’ai tellement envie de sentir une grosse bite dans mon cul… »

Un gros chibre planté en elle… Mmmmhh ! Elle se mordilla les lèvres, toute impatiente…
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le lundi 18 janvier 2016, 21:58:27
Mélinda put aisément sentir que son amant du jour avait encore de l'énergie en réserve. Face à elle, Lenn était totalement mis à nu, aussi bien physiquement qu'émotionnellement, et il ne put rien faire d'autre que la regarder se redresser et écarter ses lèvres intimes pour verser un peu de sa mouille sur sa queue joufflue, avant de se mettre à quatre pattes pour dandiner son délicieux petit cul devant lui. Si son érection n'était pas encore complète, maintenant elle l'était.

« Hmmm… Moi aussi, j’ai soif… J’ai tellement envie de sentir une grosse bite dans mon cul… »

Pas besoin de lui dire deux fois. Lenn se redressa et vint se mettre à genoux dans le dos de Mélinda.

« Les désirs de ma maîtresse sont des ordres. »

Il lui caressa la peau des fesses avec son chibre dressé et tressautant, histoire de lui donner un petit avant-goût de ce qu'elle allait pouvoir ressentir, puis écarta bien sa croupe avant de diriger son gland brûlant vers son petit trou à plaisir. Il la titilla un instant puis, finalement, fourra progressivement son membre entre ses fesses jusqu'à arriver au bout. Cette action leur arracha un gémissement à tous les deux.

« Aahh... Oh bon sang Mélinda... C'est tellement serré là-dedans. »

L'homme pouvait sentir son pénis complètement piégé dans l'anus de son amante. Il commença alors à la prendre en levrette, d'abord en faisant des mouvements assez calmes, mais accélérant bien vite le rythme jusqu'à faire hurler son amante avec lui.

Au bout de quelques minutes de ce traitement, Mélinda se mit à redresser son corps, se retrouvant ainsi le dos collé au torse de Lenn. L'homme y vit une belle occasion de lui faire encore plus de bien, et empoigna ses seins qu'il se mit à pétrir avec ses deux mains, la faisant crier plus fort encore. Son bassin continuait de donner des coups puissants dans son anus, allant taper jusqu'au fond de ce conduit dont l'étroitesse ne cessait de stimuler son gland et donnait à son érection toujours plus de grandeur, même si ce n'était que quelques millimètres à chaque fois.

En lui-même, Lenn remerciait le destin de l'avoir conduit jusqu'à une femme avec un tel appétit sexuel. Non seulement elle pouvait résister à ses assauts, mais elle était si endurante qu'il était bien possible que ce soit lui qui craque avant elle et ne rende les armes, une chose qui lui aurait paru impossible avant cette rencontre. Et pour compléter le tout en beauté, elle aimait autant sucer que se faire prendre par devant ou par derrière. Le lycan était réellement aux anges, et rien n'aurait pu gâcher ce moment parfait.

Après l'ultime coup de bassin de Lenn, lui et Mélinda jouirent en criant. L'homme envoya une autre rafale de semence juteuse et brûlante dans le cul de son amante, tandis que cette dernière jouissait en expulsant mouille et sperme par sa fente intime. Une fois leurs liquides respectifs relâchés, les deux créatures allèrent s'étaler sur le lit pour reprendre leur souffle. Le lycan jeta un regard vers son entrejambe, et vit que son sexe était finalement retombé.

Ça y est, il était au bout de ses limites.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 22 janvier 2016, 00:50:32
En matière de prestations sexuelles, Mélinda aimait autant prendre que se faire prendre, comme Lenn avait pu le voir. Quoi de mieux qu’une levrette pour en finir avec leur relation ? Une folle relation sexuelle, où ils avaient couché ensemble, pendant des heures. Maintenant, Lenn se redressait, et Mélinda, à quatre pattes, attendait de le sentir venir se planter dans ses fesses. La sodomie avait toujours été son péché mignon, et, là aussi, elle concevait la sodomie dans les deux sens : soit en défonçant un joli petit cul, soit en sentant le sien se faire remplir. Et il était temps pour Lenn de prendre le sien. L’homme âgé se rapprocha ainsi d’elle, puis la vampire se mordilla lentement les lèvres en sentant sa verge s’approcher de ses fesses, tapant contre sa rondelle, heurtant la résistance naturelle de son corps.

« Haaaa... »

La femme poussa un soupir, et sentit ce membre turgescent remuer d’avant en arrière, se perdant progressivement en elle. Mélinda ferma les yeux en soupirant longuement, ses mains se crispant contre le sol. Une vague la traversa en effet de part en part, cette vague, une vague qui annihilait vos émotions et vos sensations. Elle s’y enfouissait en disparaissant totalement, retrouvant, avec joie, un effet secondaire lié à une relation sexuelle, et qu’une sodomie permettait d’atteindre au mieux : l’aliénation. La douleur, en effet, éclata en elle, la faisant longuement soupirer, Mélinda poussant de longs cris aigus en redressant sa tête, avant de sentir son corps partir en arrière, puis remonter en avant, sous les assauts et les mouvements sporadiques de son amant.

Mélinda soupirait donc, en sentant l’homme la pénétrer. Quel homme ! Mais elle le sentait... Lenn était fatigué, ce qui rendait sa sodomie... Moins sauvage. Elle l’entendait haleter un peu plus fort, comme si ses muscles étaient à bout de souffle, et elle pouvait, en réalité, le comprendre. Elle-même ne tenait debout que grâce au sang qu’elle avait ingéré, mais, après ça, elle savait qu’elle  aurait des courbatures partout. Lenn continuait à la prendre, son membre disparaissant en elle, la faisant soupirer et gémir. La vampire couinait donc, ses seins tendus, et sentit une vague la traverser. Jouir grâce à une sodomie, pour une femme, n’était pas évident, mais Mélinda, avec ses quelques siècles d’expérience sexuelle, pouvait bien se permettre quelques dérogations... Elle mouillait beaucoup, imbibant ses cuisses, et, alors que le Lycan continuait à la prendre, le plaisir de Mélinda finit par atteindre le point névralgique, une zone très élevée dans sa propre échelle du plaisir sexuel.

« Hmmmmmmmmm... !! »

Dans un long soupir, la vampire vint finalement se vider, et tout son corps sembla se noyer dans cette projection de fluides. Elle soupira longuement, poussant un énième cri, puis sentit ses forces l’abandonner.

Elle se retrouva ensuite sur le lit, la tête posée sur le torse de Lenn, et reprenait lentement son souffle.

« Ooohhhh... Je n’avais pas baisé autant depuis... Un peu trop longtemps à mon goût... »

Sa voix était faible, faible et épuisée. Elle soupira à nouveau, plus lentement, et resta couchée contre lui.

« Oooouuuiiiii... Hmmmmm... »

Elle aussi, elle s’endormait. Son corps avait été beaucoup utilisé, et elle en subissait maintenant le contrecoup.

Elle s’endormit avec le sourire aux lèvres.
Titre: Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
Posté par: Matthieu Silvertooth le mercredi 27 janvier 2016, 21:36:23
En appui sur le torse de Lenn, Mélinda reprenait son souffle après avoir joui et expulsé copieusement sa mouille sur les jambes de son amant. Elle lui dit qu'elle n'avait pas autant baisé depuis bien trop longtemps à son goût, ce que le lycan prit pour un compliment. Flatter la libido de cette femme était forcément un bon point pour leur future alliance, ou plus exactement leur relation maîtresse-esclave. Désormais, Lenn ne se voyait pas autrement qu'en jouet de la vampire. Cette dernière, visiblement fatiguée, vint se coucher contre son corps et, sous le contrecoup de cette soirée de folle débauche entre créatures, finit par s'endormir le sourire aux lèvres. L'homme lui donna un dernier baiser sur le front avant de fermer les yeux à son tour, mais c'est là qu'il se souvint qu'il avait juste une dernière affaire à régler avant de pouvoir se reposer.

Il quitta la chambre juste un instant pour attraper un des gardes qui veillait au grain devant la chambre de sa maîtresse. Le lycan ne passa que la tête par l'encadrement de la porte, pour éviter de se montrer à poil devant tout le monde.

« Garde, s'il vous plaît. »

L'homme en armure noire se tourna vers lui.

« J'ai quatre esclaves qui attendent dehors dans une caravane de transport. Demandez aux domestiques de leur trouver un endroit chaud pour dormir. Merci. »

Après s'être occupé de ses esclaves masculins, Lenn retourna dans la chambre et reprit place à côté de Mélinda, qui se coucha à nouveau sur son torse. Ils s'endormirent ensemble dans ce lit confortable, bien contents d'être l'un avec l'autre pour partager la fin de cette nuit.

Lenn dormit bien pour la première fois depuis des lustres. Cette nuit ne fut hantée par aucun cauchemar, par aucun souvenir macabre, par aucune vision de démon en cape rouge. Il dormit d'un sommeil de plomb, naturellement fatigué après tout ce qu'il avait fait, et même sa partie animale le laissa complètement tranquille. Pour une fois, il pouvait dormir comme un être humain normal, une chose dont il n'avait plus l'habitude. Encore un bon point à rajouter à cette visite chez Mélinda Warren. Et demain matin, il y en aura sûrement un autre. D'ailleurs, rien que de se réveiller aux côtés d'une si belle femme serait déjà un bon point.