Cette journée promettait d’être particulièrement intense pour la belle Juliette. La matinée fut torride, car, à chaque fois qu’elle se déplaçait, elle sentait la boule vibrer contre son intimité, et, comme elle manquait d’expérience en la matière, elle avait forcément énormément de mal à gérer cet appareil. Il remuait contre elle, la faisant doucement trembler sur place. Se mordillant les lèvres, Juliette essayait donc de limiter, autant que possible, ses déplacements, car, effectivement, chaque fois qu’elle se déplaçait, la boule vibrait le long de son sexe. Cependant, même sans bouger, le simple fait de s’imaginer, sous sa robe, avec cette tenue incroyablement perverse, suffisait à déclencher en Juliette d’importants frissons d’excitation. Tremblant sur place, la douce enchanteresse n’était vraiment pas habituée à un tel niveau de perversité, et c’était aussi pour ça qu’elle aimait profondément sa Maîtresse. Lentement, Décatis la pervertissait, et il fallait bien admettre que c’était très agréable à subir.
Elle eut donc plusieurs orgasmes ce matin, se rendant dans la réserve pour travailler sur des objets, mais aussi pour jouir. Difficile de compter son nombre d’orgasmes, mais ce ne fut pas sa meilleure matinée. Elle devait enchanter un simple objet, un vulgaire balai, afin qu’il nettoie seul. Pour ça, il suffisait de faire quelques runes. Ce n’était pas très compliqué, mais, comme les lanières en latex crissaient à chaque déplacement, elle continuait à mouiller. Ainsi, tout en étant assise, elle s’amusait à écarter et à rapprocher ses jambes, de telle sorte que la boule se rapprochait et s’éloignait de son intimité, continuant à la faire soupirer et à gémir.
«
Hmmmm… »
Vers la pause, le balai n’avait toujours pas avancé, et il fallait s’occuper de deux clients, le premier demandant la livraison de plusieurs biens dans une caisse. Juliette soupira donc, et alla récupérer l’objet dans la réserve. Si elle n’avait plus besoin de s’appuyer contre le mur, sa démarche était raide, maladroite, et elle dut quand même s’appuyer sur le carton du client en sentant un nouvel orgasme la traverser. Soupirant longuement, la douce jeune femme se vida contre ses cuisses, puis attrapa la caisse, et retourna vers la boutique.
«
Voi… Voilà pour vous, Monsieur… -
Merci à vous, vous êtes bien courageuse !, fit l’homme, en voyant le visage cramoisi de Juliette.
-
Me… Merci… »
Elle pouvait faire passer ça pour de la fatigue, fort heureusement. L’homme partit, et, derrière lui, Juliette put voir les
deux jumelles, des filles assez jeunes, l’une dans une élégante robe bleue avec des gants assortis, l’autre dans une robe violette, également assortie de longs gants, et portant un ours en peluche dans le creux de ses bras. Elles étaient des démones, les filles d’un Conseiller Impérial, et demandèrent plusieurs biens, ce qui amena Juliette à se retourner… Avant de sentir la boule s’enfoncer davantage en elle.
«
Haaa… »
Juliette, pour le coup, ne put retenir un gémissement, et s’appuya contre le mur, faisant glousser l’une des deux jumelles. Celle avec la robe bleue avait légèrement remué des doigts, usant de magie pour enfoncer la boule contre le vagin de Juliette.
«
Elle est trempée… -
Oui, je le sens… J’aime beaucoup cette odeur. »
Leurs voix étaient d’une terrible douceur, et Juliette, qui sembla rougir encore plus, alla récupérer les objets. Elles avaient beau faire jeunes, les deux adolescentes semblaient très perverses, puisqu’elles avaient demandé des vibromasseurs enchantés, et des fouets tentaculaires.
«
Père nous a dit qu’une Beaumont travaillait ici, dans cet atelier… -
Nous étions curieuses de voir comment elle s’en sortirait… -
Et nous sentons l’odeur du latex sur son corps. »
L’heure de la fermeture était passée, et il n’y avait plus que les quatre femmes. Les deux filles avaient probablement des gènes hérités des démons de la Luxure, pour pouvoir ainsi percevoir l’excitation sexuelle. Visiblement, elles étaient douées dans ce domaine. Elles se retournèrent alors vers Décatis.
«
Nous voulons voir ce qu’elle porte sous sa robe… -
Et toucher, aussi… -
S’il-vous-plaît ? »
Juliette rougit furieusement, mais, le pire… C’est que cette idée, au point où elle en était, l’
excitait !