Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Juliette Beaumont le lundi 30 septembre 2013, 01:25:15

Titre: Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 30 septembre 2013, 01:25:15
*Alors, m’y voici...*

Silencieuse, Juliette observait la boutique se tenant devant elle. Son long manteau marron à capuche dissimulait de dos ses formes, mais, en la regardant de face, on pouvait voir sa magnifique robe blanche, un vêtement indispensable pour la tâche qu’elle s’apprêtait à faire aujourd’hui. Juliette comptait en effet vendre sa cause auprès du monde du travail, du monde des adultes et des professionnels. Elle se tenait devant la boutique de magie d’une enchanteresse s’appelant Décatis Cryptinna, qui était connue dans la maison Beaumont pour bénéficier du soutien d’une des puissantes familles ashnardiennes, les Mawr. L’histoire voulait que Décatis se soit retrouvée à une importante soirée ashnardienne, et ait sympathisé avec Mawr, qui était connue pour être une grande mécène, notamment à l’égard des artistes, mais également aussi, visiblement, à l’égard des petits commerçants. Certaines rumeurs voulaient que Mawr ait également couché avec Décatis, mais Juliette ignorait si elles étaient fondées.

Dans tous les cas, cet endroit l’attirait pour le stage de six mois qu’elle devait faire dans le cadre de sa formation magique. Cette dernière était bien engagée, et l’académie impériale prévoyait, dans le cadre de l’entraînement des aspirants mages, un stage pratique de six mois, destiné à confronter la théorie de l’académie à la pratique ashnardienne. Généralement, les apprentis effectuaient des stages au sein de l’armée, mais Juliette avait préféré s’épargner ça, en ayant assez d’entendre parler des exploits militaires de son père. Si elle avait rejoint l’armée, elle aurait été sous l’autorité de son père. Ce n’est pas que Juliette n’aimait pas son père, bien au contraire, mais elle ne se voyait pas rejoindre l’armée après... À vrai dire, la cadette des Beaumont ignorait encore ce qu’elle ferait. Ses frères et ses sœurs étaient généralement bien placés, et elle se voyait bien, selon les souhaits de la Matriarche, comme une influente conseillère magique, siégeant dans les commissions d’étude proches du Conseil Impérial et des différents cabinets des Conseillers impériaux.

La boutique de Décatis Cryptinna faisait partie de la liste des différents partenaires acceptant de recevoir des aspirants, ce qui était probablement dû à l’influence de Mawr. En effet, cette boutique n’avait rien d’exceptionnel, rien qui ne puisse justifier, en soi, le fait de figurer sur la liste sélective des partenaires de l’académie. Le seul intérêt pratique était d’offrir à la dame un coup de publicité gratuite. Juliette n’avait pas encore fait choix à sa mère de son choix de faire un stage dans une boutique pareille... Nul doute que, quand la Matriarche le saurait, elle s’irriterait, voyant ce choix comme une fantaisie personnelle qui porterait ombrage à la famille, une structure fondamentale.

*Pourtant, mon choix est loin d’être idiot...*

Juliette savait que Mawr n’était pas une femme stupide, comme en témoignait son alliance politique par mariage avec les Caellach, une puissante famille de militaires, quand bien même la trahison de leur fils les avait plongés dans le déshonneur. Mawr avait un certain pragmatisme, et savait jauger les gens. Si elle avait offert à Décatis son aide, c’est que Décatis le méritait, et qu’elle devait donc être compétente. C’était, pour Juliette, parfaitement logique, et expliquait son souhait d’aller faire un stage chez elle.

Pour ça, elle avait avec elle un papier officiel, attestant qu’elle était bien une élève de l’académie, en recherche d’un stage, et elle se rendait donc dans la boutique. Il faudrait que le propriétaire de l’établissement, en l’occurrence Décatis, accepte, en sachant qu’elle avait droit à une période d’essai préalable. Juliette n’était pas spécialement nerveuse. Elle craignait surtout la réaction postérieure de sa mère, mais elle ne se voyait pas rejoindre le siège du gouvernement, ou d’autres boutiques influentes, où on la considérait avant tout comme une Beaumont.

*Ce n’est pas que je cherche à m’émanciper de ma famille, loin de là, mais, si je veux vraiment être à la hauteur, il faut que j’arrive à briller par mes propres moyens...*

L’influence des Beaumont était assez forte dans la capitale, puisqu’elle avait toujours été leur fief traditionnel. Juliette se décida donc, et s’avança vers la porte de la boutique. Elle l’ouvrit, tout en ôtant sa capuche, découvrant ainsi son magnifique visage, avec sa longue chevelure bouclée. Outre sa robe blanche, elle portait également de longs gants de la même couleur, l’ensemble lui donnant une élégance qui était assez indispensable. Ashnard était régi par des démons, et les démons vouaient une certaine importance à l’apparence, et à la beauté... Du moins, surtout les démons ashnardiens, car beaucoup avaient, initialement, fui l’Enfer parce qu’ils en avaient assez de côtoyer une sorte de violence institutionnelle, et de croiser des démons d’une laideur repoussante.

Juliette s’avança donc, attendant que Décatis vienne à elle.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 01 octobre 2013, 20:12:05
La boutique de Décatis était très mouvementé en ce moment. En effet à l'intérieur on pouvait voir des petits insectes en métal volé en portant divers objetc. Décatis continuait de servir ses clients pendant que ses créatures refaisaient la décoration de sa boutique. En dehors des rangements et vitrines d'expositions la pièce manquait clairement de personnalisation. C'est pourquoi aux fenêtres on voyait des papillons portant des rideaux qu'ils installaient à leur place. Il y avait aussi des abeilles qui en essaims portaient des tableaux qu'elles fixaient au mur.

Pendant que les insectes de métal étaient à la tâche, Décatis servait un démon. Le client cherchait quelque chose qui pourrait l'aider à avoir plus de charme. Il faut reconnaître que ce dernier n'était pas le beau de sa race, pour autant il n'était pas laid. En bonne vendeuse, elle lui proposa plusieurs objets de conception. Il y avait pour commencer un collier qui diffusait une magie qui attirait le regard sur son porteur tout le rendant plus attirant. Bien sûr, l'objet avait était étudié pour plaire, mais restait raisonnable dans son utilisation. Il n'était pas question d'attirer des problèmes au client. Le second était une bague qui permettait à son corps d'être effacé des défauts physiques les plus dérangeants. Il effaçait les boutons, les grains de beauté, les marques de naissance et même les cicatrices. Un objet qu'elle vendait souvent à des jeunes filles, mais pas seulement. Et pour finir c'était un miroir. L'un des objets les plus puissants qu'elle avait créée et aussi l'un des plus cher. Son effet était simple, il suffisait de se regarder et de s'imagine comme on le voulait pour transformer son corps avec son imagination.
 
Pendant que démon faisait son choix, Décatis remarqua l'entrée d'une jeune fille. A première vue se n'était pas une pauvre et à voir sa beauté encore moins l'une de ses clientes qui cherchent à travers la magie à séduire ou à se rendre plus désirable. Finalement, le démon acheta les deux premiers articles, le miroir étant sans surprise hors de prix pour son budget. Gardant le sourire, elle prit son argent et le regarda sortir. Une fois l'homme dehors, elle se tourna vers la cliente, avec un grand sourire. Sa nature vampirique faisait que chaque sourire volontairement ou non, se voulait charmeur
.

-Soyez la bienvenue, qu'es que je peux faire pour vous jeune fille ?

Décatis en profita qu'elle s'approchât pour mieux la regardé. Elle devait être tout juste plus âgé que sa fille. L'enchanteresse du se concentrer pour ne pas penser à cette dernière, se n'était pas le moment d'âtre attristé de la disparation de sa fille depuis plusieurs années. En tout cas elle fut impressionnée par la beauté de sa cliente, surtout que d'après le sang qu'elle ressentait elle était humaine. Pour autant se n'était pas fiable, pour une vampire Décatis n'était qu'un nouveau née et elle était encore loin de pouvoir maitriser ses dons.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 03 octobre 2013, 01:01:17
Elle remarqua qu’il y avait un client. Un démon assez trapu, dont la queue rouge dépassait d’une sorte de longue cape avec un capuchon. Deux cornes rouges éclairaient une tête chauve, et, à voir els articles qu’il regardait, il n’y avait aucun doute qu’il devait chercher un quelconque produit de beauté. Le regard aiguisé de Juliette s’attarda ainsi sur le comptoir, où elle aperçut rapidement un objet impressionnant : un miroir magique capable de lire dans votre tête pour, non seulement vous imaginer le physique parfait que vous rêviez, mais également de vous transformer en conséquence. Un tel instrument était très onéreux, très difficile à réaliser, et était vendu à prix d’or sur le marché noir, puisqu’il était très efficace pour semer les forces de l’ordre. Si cette Cryptinna avait un tel objet, c’est qu’elle devait être douée. Il était en effet peu probable qu’elle l’ait acheté, car un tel objet était hors de prix. C’était le genre d’engins qu’on trouvait dans les ventes aux enchères.

Le démon hésitait, et Juliette attardait son regard autour d’elle. Elle était déjà venue avec Mère dans des boutiques magiques. Mais la Matriarche l’emmenait dans des boutiques de luxe, où des serveuses spéciales, d’une beauté époustouflante, s’adressaient instantanément à elles. La Matriarche était une Beaumont, et personne ne songerait à la faire attendre. Juliette avait été émerveillée par ces magasins immenses, s’étalant sur plusieurs étages, avec des colonnes en marbre immenses, des mezzanines, des terrasses... Cette boutique était toute petite, en comparaison, et il n’y avait visiblement aucune serveuse, la propriétaire s’occupant donc, non seulement de l’accueil des clients, mais également de tout. Comptabilité, fonctionnement de la boutique, ce devait être harassant... Si Mawr ne lui avait pas octroyé les subventions que l’Empire attribuait aux jeunes commerçants, Juliette doutait que cette femme aurait pu continuer à joindre les deux bouts.

*J’avais raison... Chez une boutique de renom, on m’aurait choyé et cajolé, mon maître de stage aurait fait un rapport parfait, mais je n’aurais rien appris... Ici, je le sens, je peux être utile, je pourrais laisser parler mon talent...*

Le démon finit par opter pour d’autres articles. Le miroir magique était hors de ses moyens. Quand il se retourna, Juliette constata qu’il était, selon les stéréotypes ashnardiens, dans la norme des démons. Il avait une tête légèrement humanoïde, un nez normal, et des lèvres humaines. Sûrement un métis. C’était de plus en plus fréquent au sein de l’Empire, maintenant. Le démon salua Juliette en sortant, visiblement satisfait de ses achats. Juliette planta ensuite son regard dans celui de la tenancière.

Décatis Cryptinna dégageait une puissante aura magique, que Juliette, par le biais de son entraînement, pouvait percevoir. Ce n’était pas n’importe qui, et c’était un honneur, pour elle, d’être face à cette personne.

« Soyez la bienvenue, qu'es que je peux faire pour vous jeune fille ? » demanda la femme.

Juliette ne cilla pas. Elle l’avait appelé « jeune fille », ce qui signifiait qu’elle ne connaissait probablement pas les Beaumont. Il n’y avait donc aucun risque, ou presque, qu’elle ne reçoive un traitement de faveur. Il était possible qu’elle ait entendu parler des Beaumont, mais sans vraiment pouvoir mettre un nom sur leur visage. Juliette serait rapidement fixée. Elle s’avança d’un pas, et lui répondit :

« Je m’appelle Juliette Beaumont, Madame, et je suis une étudiante à l’académie impériale d’Ashnard. Je suis à un stade de ma formation nécessitant une expérience pratique pour conforter mon apprentissage, et c’est à cette fin que je viens auprès de vous. »

Elle s’exprimait calmement et succinctement pour le moment, afin de savoir si elle était intéressée ou pas.

« Je désire être votre apprentie le temps de ma formation, Madame Cryptinna. »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 10 octobre 2013, 19:31:18
Décatis écouta attentivement la demande de sa cliente qui en réalité en était pas vraiment une. Ainsi cette jeune fille voulait effectuer chez elle une période d'apprentissage. L'enchanteresse resta silencieuse un peu perturbée. La seule personne qu'elle avait formé était sa fille et ça c'était plutôt mal passé, depuis elle avait changé, mais elle craignait d'être trop exigeante encore une fois et repoussé son apprentie. Puis il y avait ce nom Beaumont, il lui disait quelque chose sans arriver à savoir quoi. Surement qu'elle venait d'une famille importante, après tout vue sa tenue et sa politesse c'était tout à fait possible. Pour autant aux yeux de Décatis se n'était pas important si elle prenait une apprentie, ce n'était pas sa famille qui comptait, cette Juliette elle-même.

-Je me retrouve un peu prise au dépourvue je ne m'attendais pas vraiment à une tel demande.

En faisant le tour du comptoir, Décatis s'approchât de la porte de la boutique et observa l'extérieur. Après un bref coup d'œil, elle referma la porte et tourna la pancarte marquant fermé. Il était un peu tôt pour fermer la boutique, mais après tout c'était elle qui décider. Elle retira délicatement l'un de ses gants et caressa l'une de ses bagues. Une fissure apparut devant elle et en sorti alors des fourmis de métal environ une vingtaine, mesurant plus centimètre chacune. Immédiatement ils se dispersèrent entament différent travaux de rangement et de nettoyage. Décatis se tourna alors vers Juliette.

- Suivez-moi, nous allons discuter dans un endroit plus approprié.

Retournant derrière le comptoir, elle lui montra un escalier et l'invita à la suivre en haut. Elles débouchèrent alors dans le salon de Décatis. Une pièce tout aussi confortable que luxueuse. D'un geste elle lui montra un sofa en velours rouge et aux bordures dorées, pour s'installer dessus. Décatis ouvrit un petit meuble et sorti deux verres et une bouteille qu'elle déposa sur la table basse.

-Vous voulez boire quelque chose ?

Une fois servie, Décatis s'installa sur un fauteuil face à son invité avant de se servir de sa bouteille. C'était un vin particulier mélangé à du sang, une boisson particulière apprécier surtout des vampires, mais aussi de quelque démon. C'est pourquoi elle n'en avait pas proposé à Juliette. Après une gorgée, Décatis croisa les jambes et se penchant en avant regardant fixement la jeune fille.

- Pour être honnête, je n'ai pas l'intention de prendre d'apprentie. J'ai déjà ut des problèmes avec ma fille à cause de mes méthodes. Je me suis montrée trop dur avec elle et trop exigeante.

Le nom de Beaumont lui était revenu se souvenant enfin d'où elle le connaissait. C'était effectivement une famille très influente. Du coup la curiosité c'était de nouveau emparé d'elle. Pourquoi une fille de famille aussi influente venait lui demander à elle et non à une personne qui travaillait pour elle ?

-Pourtant, vous m'intriguer. Pourquoi donc venir à moi, alors que vôtre famille peut surement vous trouver des mages bien mieux reconnu ? Pourquoi avoir choisi l'enchantement et non une autre branche de la magie ?

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le samedi 12 octobre 2013, 00:33:46
Juliette esquissa un léger sourire devant la dernière question de Décatis. Elle comprenait l’inquiétude de cette femme, elle comprenait naturellement sa surprise. On ne devait pas fréquemment venir la voir pour demander à être son apprentie. Juliette l’avait suivi dans un salon de l’arrière-boutique, après avoir observé, amusée, des espèces de fourmis métalliques se mettre à ranger la boutique. Il fallait croire que Décatis était une enchanteresse assez imaginative, avec un savoir-faire qui rappelait celui des architectes et des savants gobelins. Juliette avait pris un verre de vin, et le buvait lentement, assise sur un confortable sofa. L’endroit lui rappelait sa propre maison... En plus petit... Et il n’y avait pas de serviteurs habillés de manière érotiques, de mâles musclés et bien bâtis, ou de belles femmes avec des tenues en cuir et des sangles sur le corps. Il n’y avait rien qu’elles : Juliette, une jeune femme avec une robe blanche, et Décatis, une femme relativement sensuelle, avec une tenue riche et luxueuse.

Elle connaissait le nom des Beaumont, et Juliette ne répondit pas immédiatement à sa question, préférant boire encore un peu de vin, tout en réfléchissant. Elle avait bien conscience que sa démarche pouvait surprendre, mais, de son point de vue, elle était en train de faire le bon choix. Oh oui, elle en avait maintenant la certitude absolue !

« Et bien... Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais, comme vous le savez sûrement, les Beaumont représentent une famille puissante. J’aime ma famille, et je ne souhaite pas la déshonorer. J’ai décidé de me spécialiser dans l’enchantement parce que c’est la branche magique qui me réussit le mieux. »

La magie comportait beaucoup de disciplines : l’invocation, les sortilèges, la maîtrise de la magie élémentaire... Ce n’est pas parce qu’on se lançait dans la magie qu’on se transformait en un magicien jeteur de sorts. Juliette connaissait quelques sorts, mais n’était pas très douée là-dedans, tout comme elle n’était pas très talentueuse dans la confection de potions. Son véritable talent résidait dans l’enchantement d’objets, la manipulation de ces derniers. Elle en fit une petite démonstration en soulevant le verre de vin devant elle, sans utiliser ses mains. Elle n’utilisait que sa pensée, son esprit, sans même avoir besoin de remuer les mains.

« J’aurais tout à fait pu contacter d’autres magiciens, mais je ne pense pas qu’ils m’auraient permis de progresser autant que quelqu’un comme vous... Ce sont tous des notables, des hommes et des femmes puissants, et ils savent très bien que je suis la dernière des Beaumont, et que je ne suis pas mariée... Je ne voulais pas suivre un stage où on chercherait avant tout à avoir Beaumont plutôt que Juliette, si vous comprenez ce que je veux dire. »

C’était aussi simple que ça. Juliette ne voulait pas qu’on la dorlote, qu’on l’emprisonne, qu’on l’étouffe dans un carcan, et qu’elle ait l’impression de faire du surplace. Elle expliqua ainsi à Décatis qu’elle aurait eu peur, en rejoignant une boutique plus importante, de ne pas progresser, d’être traitée comme une petite princesse, et qu’on ne la confie qu’à des tâches subalternes, simplement pour se faire bien voir des Beaumont.

« Je suis venue vers vous, car vous êtes une petite boutique... Et le fait que l’académie d’Ashnard vous classe dans la liste des commerçants et des artisans susceptibles d’assurer un stage me laisse penser que vous avez du, par vos talents, impressionner des personnes hauts placées au sein de l’Empire. »

Contrairement à Nexus, les Ashnardiens ne se limitaient pas qu’à la particule des gens pour déterminer qui était digne d’être considéré comme un puissant, ou comme un individu sans intérêt. C’était une philosophie que Juliette respectait.

« Votre exigence ne risque pas de me poser un problème, j’ai toujours grandi dans une famille exigeante... Comme vous le savez sûrement, les Beaumont sont un croisement entre des démons et des humains, mais je tiens beaucoup plus de l’humain que mes sœurs et mes frères... Ceci m’a toujours placé dans une situation d’infériorité... »

Elle but encore un peu, ménageant un peu de silence, laissant le soin à Décatis de comprendre ce qu’elle venait de dire.

« Aussi intransigeante que vous serez, Madame Cryptinna, au risque de vous décevoir, vous n’égalerez jamais la cruauté de ma Mère... »

Elle l’avoua avec un léger sourire complice. Elle espérait avoir convenablement répondu à la requête de Décatis.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 19 octobre 2013, 16:44:26
Buvant son vin tout en prenant sa dose quotidienne de sang à travers, elle écouta attentivement les réponses de Juliette Beaumont. Plus elle écoutait la jeune fille plus elle appréciait cette dernière. Décatis comprenait très bien les motivations qui la poussaient à venir la voir. Elle-même n'aurait pas apprécié d'être favorisée par son nom aux lieux de son talent. Décatis devait sa vie, sa richesse et sa réputation que par son talent et ses efforts. Elle était partie de rien pour en arrivait de là. Juliette, elle avait le prestige et les avantages de sa famille, pourtant elle souhaitait faire les choses d'elle-même et ne pas profiter de ses avantages. Aux yeux de Décatis elle méritait le respect. Quand Juliette évoqua la cruauté de sa mère, l'enchanteresse ressentie un pincement au cœur, pensant à sa fille qui avait disparu. Elle espérait vraiment que sa fille ne pense pas au mot cruel en pensant à elle...

-Je dois avouer que vous ne manquez pas de motivation et c'est un point important pour réussir. Si je ne souhaite pas prendre d'apprenti, c'est en parti à cause de ma fille. Ma vie ne vous regarde bien sûr pas. Mais j'ai fait des erreurs avec elle et je les regrette sincèrement. C'est pourquoi je ne souhaite pas prendre d'élève.

Décatis prit son verre et le termina d'un cou avant de le poser sur la table basse. Elle se pencha en avant pour observer avec intérêt la jeune fille. Pour l'instant elle ne connaissait pas ses capacités, tout juste une démonstration avec son verre mais rien de bien révélateur.


-Pour autant, votre motivation fait plaisir à voir. Sa donne envie de voir ce que vous pouvez faire. Les erreurs que j'ai commises viennent en partie du fait que ma fille n'était pas motivée pour apprendre ce que je voulais lui enseigner. Mais vous, c'est votre souhait. Je ne devrais pas avoir de blocage là-dessus.

Elle reprit place au fond de siège pensante, pesant le pour et le contre d'avoir une apprentie. Si Juliette faisait des efforts en proportion de ses motivations, cela pourrait être intéressant.

-Bon, mademoiselle Beaumont, ou Juliette si vous préférez, vous m'avez convaincue de vous laisser votre chance. Mais avant de confirmer quoi que ce soit je veux en savoir plus. Je veux savoir les conditions que demande votre formation. Ce que vous savez déjà faire et aussi ce que vous souhaitez apprendre.

Suivant les exigences ou les conditions que son école demande, elle pourrait ne pourvoir lui fournir la formation nécessaire. Tout comme Juliette pouvait attendre d'apprendre des choses que Décatis ne pratiquait pas. L'enchanteresse ne pratiquait que l'enchantement, les autres magies ne lui étaient bien sûr pas inconnues. Mais elle ne les pratiquait pas ou très peut.

-Ici ma boutique offre plusieurs services. Pour commencer la vente d'objet de ma création. Le rachat et la vente d'autre objet magique. L'identification d'objet, pour découvrir les propriétés magiques d'objet et éventuellement les neutralisé s'ils sont dangereux. Pour finir il est possible de créer des objets sur demande et c'est surement la partie la plus difficile.

Décatis se leva et invita la jeune fille à faire de même. Elle ne la conduit pas bien loin, car la pièce où elle voulait l'amener était juste à côté de l'escalier par le quel elles étaient monté. La porte de la pièce ouverte, Décatis montra son atelier. Une grande piège d'on les murs était caché derrières des étagères. On pouvait y voir des pierres précieuses, des ingrédients de magie, des livres, des métaux, des objets étranges, des instruments magiques et bien d'autres objets. Au centre de la pièce se trouvait deux grandes tables actuellement vide qui lui servait à travailler.

-Si je vous prends en apprentie, vous travaillerait ici bien sûr, mais pas seulement. Il vous sera aussi confier la vente et le conseil au client. Sa fera parti des coups de main que vous me donnerez. Bien sûr je ne vous laisserais pas livrer entièrement à vous-même. Si cela vous convient j'accepte de vous prendre sous mon aile.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 21 octobre 2013, 01:34:05
Cette femme avait visiblement essayé d’inculquer son savoir à sa fille, et, sans rentrer dans les détails, il était aisé de comprendre que tout n’avait pas fonctionné comme prévu. Juliette n’était que partiellement surprise. Le coup du sort voulait parfois qu’un enfant soit horrifié par la passion de ses aînés. La jeune femme ne comptait pas rentrer dans les détails, ni essayer d’en savoir plus. La vie familiale des Beaumont était suffisamment compliquée comme ça sans avoir à se rajouter celle d’autres personnes. Juliette savait très bien qu’elle était la tare de la famille, mais elle portait le sang des Beaumont, et devait, en ce sens, s’en montrer digne, et ce quand bien même elle n’avait aucune des capacités incroyables de ses sœurs. Elle espérait sincèrement que son stage auprès de Décatis aiderait à l’améliorer. La belle et puissante femme était en train de réfléchir, étudiant les possibilités qui s’offraient à elle, avant de finalement accéder à la requête de Juliette. Oui, elle acceptait de la prendre, et les yeux de Juliette se fermèrent brièvement, un léger sourire satisfait et victorieux venant éclairer ses belles lèvres fines.

« Je vous remercie » glissa-t-elle rapidement, avant que Décatis ne reprenne.

Elle voulait en savoir plus sur les compétences magiques de Juliette, ce qui était, à vrai dire, tout à fait compréhensible. Nettement plus détendue, la jeune femme avait comme un poids en moins. Elle allait donc pouvoir s’entraîner avec Décatis, et cette perspective la ravissait ! Enfin une femme ou un homme qui ne chercheraient pas à l’entraîner en surestimant ses notes, en les gonflant, afin de se faire bien voir de la Matriarche des Beaumont. Juliette allait enfin pouvoir avoir une véritable estimation de ses capacités, car elle sentait que Décatis était une femme forte. Elle ne rechercherait pas les privilèges des Beaumont.

Quand Décatis l’invita, Juliette se redressa, et alla la suivre dans son atelier, se sentant aussi excitée qu’une petite fille pénétrant dans l’antre secrète de ses parents. C’était une sorte de grande pièce comprenant des étagères extrêmement remplies d’objets divers et hétéroclites, formant une espèce de bric-à-brac résonnant de magie. Juliette reconnut, pêle-mêle, des cristaux magiques, et se rappela ses cours traitant de la question, afin de les identifier, et d’assimiler leurs caractéristiques. Il y avait, au centre de la pièce, deux espèces d’établis, servant très certainement de lieu de confection magique. Juliette écoutait sagement les mots que la belle Décatis donnait, se rappelant que, si elle avait effectivement réussi à la rejoindre, elle allait devoir se montrer à la hauteur. Elle ne tomberait pas sur une femme qui chercherait à la caresser dans le sens du poil, et, si c’était effectivement ce qu’elle avait recherché, elle ne pouvait pas nier qu’elle se sentait, du coup, assez anxieuse, et impatiente à l’idée de commencer.

« Si je vous prends en apprentie, vous travaillerez ici bien sûr, mais pas seulement. Il vous sera aussi confier la vente et le conseil au client. Ça fera partie des coups de main que vous me donnerez. Bien sûr je ne vous laisserais pas livrée entièrement à vous-même. Si cela vous convient j'accepte de vous prendre sous mon aile. »

Juliette hocha lentement la tête. Fabriquer des objets, et les vendre... Elle était assez nerveuse à l’idée de devoir vendre des objets, n’ayant jamais vraiment réussi à se mettre en avant, mais, après tout, ceci constituerait une bonne expérience. La jeune femme acquiesça donc, ne voyant, à vrai dire, aucun problème dans cette répartition des tâches.

« Ceci ne me dérangera pas, Madame Cryptinna. »

Elle savait qu’il ne valait mieux pas lui avouer que cette perspective l’inquiétait (même s’il était en réalité normal d’être anxieuse à l’idée d’avoir un poste à responsabilités). Au lieu de ça, elle préféra répondre aux questions que Décatis lui avait posée tantôt :

« Je viens de l’académie impériale ashnardienne. J’ignore si vous en avez entendu parler, mais le niveau est plutôt élevé, et l’enseignement est très carré. »

Dans une académie impériale, il ne fallait pas s’attendre à grand-chose. La discipline était très importante, et la formation magique suivait le principe classique de l’entonnoir, l’idée étant ainsi de discerner les domaines magiques dans lesquelles les élèves étaient compétents, afin de les spécialiser. Outre la magie classique, à savoir l’invocation de sorts et la manipulation d’éléments, il existait aussi quantité de sous-disciplines faisant partie de la magie : l’invocation de monstres, les potions, la divination, l’enchantement d’objets... Toutes étaient à la fois liées et autonomes, formant de la magie une espèce d’immense arbre où chaque branche se rejoignait... Ou, pour suivre une autre métaphore, une toile d’araignée massive où chaque fil se rejoignait pour former un ensemble parfait.

« Il s’avère que j’ai un esprit scientifique assez calme, qui m’amène à avoir des talents dans l’art de la confection des élixirs et de l’enchantement des objets. J’ai participé à des ateliers à l’académie, où il m’a par exemple fallu enchanter et désenchanter des équipements... Il s’agissait de petits enchantements, mais je m’en suis plutôt bien sortie. »

Elle restait à côté de la femme, ses yeux observant cet endroit, le détaillant silencieusement. Un frisson remontait le long de son échine.

« Vous avez un très bel atelier, la complimenta-t-elle. Je suis très impressionnée. »

Et elle était sincère, en disant cela.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 28 octobre 2013, 12:10:13
Montrant son atelier a à la jeune Beaumont, Décatis remarqua avec un certain plaisir le regard de la jeune fille sur son atelier. Il était évident qu'elle était intéressée par tout ça, ce qui confirmé son idée de lui laisser une chance. Juliette accepta le fait de ne pas faire que de l'enchantement durant son stage et de participer à la vie de la boutique en travaillant aussi au comptoir. Elle lui parla alors de son académie, bien sûr Décatis en avait entendu parler. L'académie lui avait déjà passé plusieurs commandes d'objet dans le but de faire travailler les élèves dessus. Il y avait ut avant plusieurs commandes anonyme pour s'assurer de ses compétences, qui semblerait avoir était validé. Les commandes qui avaient suivi, plus le fait qu'elle soit dans leur registre en était la preuve.

-Il vous faut savoir que j'ai appris la magie par moi-même, d'instinct et dans les livres. Je n'ai pas suivie les enseignements scolaires dans se domaine. Il y a donc de fortes chances que je n'utilise pas les méthodes qu'il vous a étés enseigné. Dans ses cas là n'hésitait pas à poser des questions.

Le silence s'installa quelques secondes avant que Juliette ne le brise pour faire part de son admiration devant son lieu de travail. Décatis ne put que sourire à se compliment qui lui fit plaisir.

-Merci, il est un plus petit que celui que j'avais dans ma première boutique, mais la place me suffit largement et même a deux on devrait être tranquille. Suivez-moi, on redescend.

Décatis la laissa sortir avant de refermer la porte de l'atelier. Elle laissa Juliette récupérer ses affaires si elle en avait laissé dans le salon et redescendit les escaliers pour retourner en magasin. Une fois en bas, elle se dirigea directement vers le comptoir en verres et ouvrit par derrière la vitrine pour prendre un pendentif. C'était l'une de ses créations, un objet au pouvoir simple de protéger son porteur de l'eau, très pratique pour la pluie mais seulement. Il pouvait repousser une grosse quantité d'eau soudaine comme un seau ou attaque soudaine. Mais l'utilisation principale restait de repousser les gouttes de pluie. Décatis le prit en main et le tendit délicatement à Juliette.

-Je vous en fais cadeaux. Vous allez surement repassez pour m'apporter des papiers de l'académie, à se moment là je vous propose de me dire ce que vous avez identifié de se bijoux. Prenez ça comme un test et un premier exercice. Je n'attends pas de vous un résulta obligatoire, c'est juste pour voir ce que vous êtes capable de faire et de vous exercer un peu.

Avec le sourire elle conduisit Juliette jusqu'à la porte. Sans vraiment l'avouer, elle était plutôt emballée par cette jeune fille et avait hâte de la voir travailler avec elle. Décatis c'était laissé convaincre bien plus facilement qu'elle ne l'aurait cru.

-Vous pouvez passer m'apporter les papiers ou vos résultats quand vous voulez.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 28 octobre 2013, 21:31:26
Cette femme n’avait eu aucun formateur spécial ? Juliette était surprise. La magie était un domaine très difficile à comprendre, et Juliette était bien placée pour le savoir. Sans livres, il était virtuellement impossible d’apprendre la magie. Les légendes disaient que le premier mage de Terra, historiquement parlant, était un mage légendaire, Maerlyn, qui était à l’origine de la création fondamentale de la magie élémentaire. On disait que le pouvoir de Maerlyn était sans fin, et qu’il pouvait déconstruire la matière rien qu’avec la puissance de son regard. Historiquement parlant, il n’existait cependant aucune preuve de l’existence de Maerlyn, ce qui faisait que Maerlyn s’apparentait plus à un mythe primitif, comme le mythe d’Adam et d’Ève, plutôt que comme une personne authentique. Quoiqu’il en soit, Juliette savait que, en ne s’aidant que de livres, il fallait s’armer de patience, et disposer d’un certain talent, pour réussir à maîtriser la magie. Le plus grand risque était de se lancer dans des aventures ambitieuses, de réaliser des invocations en se trompant dans les runes de protection. Si Décatis avait réussi, c’est qu’elle devait effectivement être une femme fortement disciplinée. Elle méritait le respect de Juliette, et cette dernière se sentait délicieusement enjouée à l’idée de travailler auprès de cette femme.

La visite préliminaire était terminée. Juliette ne pouvait pas encore travailler, tant que certaines formalités administratives n’étaient pas remplies. Il fallait qu’elle fasse sa convention de stage, que l’administration de l’académie l’homologue, et qu’elle en envoie une copie à Décatis, afin que cette dernière donne son approbation. Ensuite, Juliette pourrait commencer à travailler. En attendant, Décatis lui avait soumis une petite énigme : deviner les effets enchanteurs d’une mystérieuse amulette. L’amulette était un pendentif, et Juliette pouvait sentir la magie irradier entre ses doigts.

*Il va falloir que je me livre à des expériences pour en savoir plus sur le fonctionnement de cet engin...*

Elle était toute excitée à cette idée. Elle se voyait déjà dans sa chambre magique, au manoir familial, à se livrer à des expériences, comme quand elle était encore jeune, et qu’elle essayait de réaliser des boules de feu. Certes, ses expériences n’avaient jamais vraiment réussi, mais elle se souvenait encore de cette excitation fébrile qu’elle avait ressenti en sentant le frisson de la magie caresser son échine, remonter le long de son corps. C’était une sensation incroyable, presque divine, l’une des plus grandes joies qu’elle n’avait jamais ressenti au cours de son existence. Juliette était impatiente à l’idée de le faire, et son excitation devait être palpable.

« Vous pouvez passer m'apporter les papiers ou vos résultats quand vous voulez. »

Juliette retint son sourire. Elle tenait le pendentif entre ses doigts, et lui répondit rapidement, divulguant quelques explications :

« L’administration postale vous enverra la convention d’ici quelques jours. Vous n’aurez qu’à la signer, et la renvoyer. Ça ne devrait prendre qu’une semaine, je m’y attellerai tout de suite. »

Elle sortit ensuite de la boutique, et salua Décatis.

« J’ai hâte de vous revoir. »

Et, sur ce, elle retourna vers le grand manoir familial.



Chez elle, Juliette ne croisa pas sa Mère, fort heureusement, et elle se rendit vers l’un des nombreux salons du manoir. La propriété des Beaumont, selon les datations réalisées il y a plusieurs années sur les pierres, indiquait qu’elle avait fait partie des premiers bâtiments construits lors de la création de l’Empire, il y a des millénaires. Ceci en faisait l’une des bâtisses les plus onéreuses de la ville. C’était presque un château, avec des cours, une piscine interne, des dépendances, incluant des écuries. La propriété faisait plusieurs hectares, et se trouvait dans les quartiers luxueux d’Ashnard, là où on ne trouvait que des familles militaires et des manoirs immenses. Il y avait en tout une centaine de gardes surveillant la propriété, et de nombreux pièges magiques.

Juliette se rendit dans un agréable salon, pour y rédiger sa convention, et eut la surprise de constater qu’il y avait déjà quelqu’un. Izaël (http://sinhalite.deviantart.com/art/BDI-Ursa-Minor-Baltimore-CC-Exc-M-Krome-402548533?q=gallery%3Asinhalite%2F34243244&qo=2) se tenait là, dans sa magnifique robe bleue, et une tête était glissée à l’intérieur, appartenant à un esclave tout nu, et plutôt bien bâti. Elle tenait un verre de sang frais dans la main. Juliette sentit sa bonne humeur s’envoler, et allait entreprendre de faire demi-tour, quand Izaël, dans un léger soupir, tourna la tête vers elle.

« Tiens donc... Je ne t’avais pas vu si enjouée depuis l’époque de ce cher Valentin... »

De toutes ses sœurs, Izaël était celle que Juliette craignait le plus. Elle avait le don constant de rappeler à Juliette à quel point cette dernière faisait honte aux Beaumont. Elle buvait de son verre de sang en l’observant, une lueur amusée sur le visage. Izaël savait très bien que mentionner Valentin, cet homme qui avait fait battre le cœur de Juliette, suffisait à énerver cette dernière, car on lui renvoyait son image de « boulet » en pleine figure. Elle se retourna alors.

« Je... C’est que... J’ai trouvé un...
 -  Suis-je donc à ce point intimidante pour que même ma sœur ait à ce point peur de me parler ? Mon rôle est de te protéger, Juliette, tu le sais bien. »

Izaël était d’une telle hypocrisie qu’elle savait très bien comment masquer le dégoût profond que Juliette lui inspirait.

« Je... Je suis désolée, Izaël, je... Je ne voulais pas te déranger... Je... Euh...
 -  Me déranger ?! Mais pourquoi me dérangerais-tu ? »

Juliette rougit confusément, et ses yeux glissèrent sur l’homme nu. Le brave avait une érection, mais elle ne voyait pas le haut de son corps. Izaël capta sans difficulté son regard, et rit doucement. Un rire beau, cristallin, mais qui, sans qu’elle ne puisse se l’expliquer, avait toujours sonné faux aux oreilles de Juliette.

« Oh, ça ! Allons, ma chérie, ce n’est qu’un esclave... C’est lui qui t’intimide ?
 -  Non, mais... »

Elle n’eut pas le temps d’achever que l’une des mains d’Izaël plongea sous sa robe, griffes dehors. L’esclave poussa un bref couinement, tout son corps se tendit pendant quelques secondes, puis Juliette, les yeux écarquillés, vit des rivières de sang pourpre glisser du corps de l’homme. Izaël ramena sa main, pleine de sang, et la lécha tendrement, sensuellement, doigt après doigt, en observant une Juliette effrayée. Le corps de l’esclave glissa lentement, et s’écroula sur le sol. Les cinq griffes s’étaient abattues dans son dos, juste sous sa tempe. Il était mort sous le coup, et une flaque de sang était progressivement en train de se constituer sous son corps.

Izaël se releva alors, et s’avança vers Juliette. Sa main ensanglantée caressa la joue droite de sa sœur, et Izaël, en souriant, l’embrassa alors tendrement sur les lèvres. Juliette essaya de se dérober, mais, comme à chaque fois, la présence de sa sœur aînée l’hypnotisait.

« Tu es pathétique, Juliette... Tu continues à te soucier de la vie de tels minables... N’oublie pas qui tu es, Juliette... Tu as déjà apporté le déshonneur sur ton nom par deux fois : en naissant, et en réussissant à t’enticher d’un traître. Si Mère n’était pas aussi laxiste à ton égard, il y a bien longtemps que je t’aurais appris à agir comme une Beaumont, et non pas comme une petite pucelle de Nexus. »

Juliette déglutit faiblement. Izaël sourit à nouveau, et s’écarta, puis partit.

Juliette réalisait qu’elle avait failli vomir. Elle ne pouvait s’empêcher d’observer le cadavre sur le sol.

*Elle l’a fait pour que je me sente coupable...*
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 05 novembre 2013, 12:08:04
Après plusieurs jours, les papiers de l'académie avait été reçu. Décatis avait bien étudié toute la paperasse et l'avait remplie avant d'y répondre favorablement. C'était une première pour elle de prendre une stagiaire, mais la petite Beaumont l'avait séduite avec sa motivation et son envie de prouver ses capacités par elle-même. Décatis malgré son refus au début avait maintenant envie de l'aider, de la guider et lui permettre de grandir pour arriver à son but.

Officiellement tout était prêt. Décatis n'attendait plus que le début du stage ou une éventuelle visite de Juliette pour lui parler du petit test qu'elle lui avait offert pour s'entrainer ou s'évaluer si elle le désirait. Décatis n'attendait pas forcément un résulta de ce qu'elle lui avait donné, ce qui l'intéressé c'était de voir sa motivation. Si Juliette était motivée elle aura forcément tenté de percer le secret du bijou offert. Ainsi Décatis pourra l'interroger sur la méthode et son raisonnement pour arriver là où elle sera arrivé.

Comme tous les jours, Décatis ouvrit tôt sa boutique. Cette dernière avait changé, étant maintenant plus décoré qu'avant. Des tableaux, des rideaux une moquette rouge, tout avait été refait de façon à rendre l'endroit plus agréable et accueillant. Le décor n'était pas trop richement décoré, il ne fallait pas repousser la petite clientèle qui représentait quand même une bonne partie de sa clientèle. Derrière le comptoir l'enchanteresse était occupé à examiner un objet. C'était une coupe, comme on peut en trouver sur nombreuse table noble et royal. Cette coupe avait l'étrange propriété de faire disparaître tout liquide que l'on servait à l'intérieur. Décatis cherchait donc l'intérêt d'une tel propriété et surtout ce qu'elle pouvait faire d'autre, persuadé qu'un secret était caché derrière tout ça. Pour l'instant aucun client n'était encore rentré depuis l'ouverture.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 06 novembre 2013, 01:58:43
Entre le jour où Juliette avait été voir Décatis pour la première fois, et le jour où elle y retourna, toute excitée, cinq autres esclaves moururent, au sein de la propriété des Beaumont. Sa mère en tua un lors d’un de ses jeux. Sancha en avait tué deux, l’un à force de le fouetter, et l’autre parce qu’il n’avait pas assez bien lubrifié sa botte. Elle avait enfoncé le talon de sa botte dans son œil, et l’avait ensuite partiellement dévoré. Penny avait également tué un esclave. La plus survoltée de ses sœurs trouvait que son esclave sexuel était un peu mou, et lui avait donné une drogue spéciale pour renforcer ses capacités. Pendant six heures, les hurlements de Penny avaient retenti dans la chambre de Juliette, jusqu’à ce qu’elle tue d’épuisement le brave homme. Izaël, quant à elle, s’était chargée du cinquième homme. Elle l’avait tué sans aucune raison. Un beau matin, elle était entrée dans le quartier des esclaves, et avait organisé une loterie entre les esclaves. Celui qui avait perdu avait été crucifié au milieu du jardin, son corps étant ensuite lentement dévoré par les voraces corbeaux de la propriété. Juliette craignait à chaque fois qu’un tel excès de cruauté n’amène les esclaves de la propriété à se révolter, mais, quand elle avait fait part de ses inquiétudes à la Matriarche, elle avait rigolé. Elle lui avait dit que les humains étaient faits pour servir, et qu’il ne leur viendrait jamais à l’idée d’oser même s’opposer à eux. Juliette savait cependant qu’il existait des exemples historiques de révoltes d’esclave, et que les évènements à Nexus montraient que les choses n’étaient pas aussi simples... Ce à quoi la Matriarche répondait en disant que, tant qu’on les nourrissait, les humains ne se plaignaient pas. Toutes les crises, les révoltes, étaient causées par des problèmes économiques. Un humain n’était rien de plus qu’un animal. Donnez-lui à manger, et l’occasion d’engrosser, et il sera heureux.

Juliette avait passé plusieurs jours à travailler sur l’exercice donné par Décatis, et avait fini par comprendre de quoi il s’agissait. Elle l’avait su dès le premier jour, mais elle avait continué ses recherches, les avait approfondi, afin de voir s’il n’y avait pas d’autres effets qu’elle aurait pu oublier, ce qui, concrètement, l’avait amené à refaire plusieurs fois les mêmes tests et les mêmes expériences. Juliette avait ainsi découvert, sans aucune hésitation possible, que le pendentif était lié à l’élément magique d’Eau. L’amulette repoussait l’Eau. Elle l’avait utilisé sous la douche, et avait vu que l’eau s’écartait de l’amulette, qui formait comme un dôme invisible écartant les gouttes d’eau. Grâce à ce mécanisme, elle avait pou en déterminer le diamètre, ainsi que la durée. Un sort magique ne fonctionnait pas éternellement, et, au bout d’un moment, l’amulette s’était vidée. Satisfaite de son travail, Juliette avait attendu que le jour approche.

Entre-temps, la maison avait reçu la visite de l’inspecteur spécial Justinien, qui s’était entretenu avec la Matriarche et Izaël, mais Juliette n’avait pas eu l’autorisation d’y assister. Cette histoire continuait à l’inquiéter... Elle pressentait qu’il risquait de se passer quelque chose de grave entre les Beaumont et les Emreis. Les deux familles formaient deux clans puissants, ayant beaucoup d’allégeances, et une forte influence. Elle savait que d’autres clans essayaient d’intercéder pour que la tension sous-jacente entre les deux familles se calme... Avec un succès plus ou moins relatif.

*Au moins, mon stage me permettra de me changer les idées...*

En rejoignant une petite boutique, elle était sûre qu’on ne chercherait pas à l’embêter avec le procès entre sa famille et les Emreis, un sujet qui passionnait les Ashnardiens, par ses incessants rebondissements.

Quand le jour fatidique arriva, Juliette sortit donc de chez elle, tenant l’amulette autour du cou, ainsi que ses notes. Elle était assez impatiente de présenter l’ensemble à Décatis. Comment est-ce que cette dernière l’accueillerait ? Elle était convaincue que l’enchanteresse serait impressionnée, mais, d’un autre côté, elle avait l’air relativement stricte... Et, d’un autre côté, l’effet magique de son amulette n’était pas très compliqué à comprendre.

Juliette arriva devant la boutique de bonne matinée. Il n’y avait personne, et elle entra rapidement. Assez rapidement, elle nota que le mobilier avait légèrement changé : plus luxueux, plus riche.

*Curieux... J’espère qu’elle n’a pas fait ça pour moi...*

Décatis lui avait semblé être une femme assez distante, assez froide, très professionnelle. Ce que Juliette recherchait. Décatis était derrière le comptoir, et Juliette lui sourit légèrement. Elle portait sa traditionnelle robe blanche avec un léger manteau marron à capuche, qu’elle rabattit derrière elle.

« Bonjour, Madame Cryptinna. Vous… Vous allez bien ? »

Elle ne savait pas trop quoi dire, pour le moment.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 13 novembre 2013, 12:42:10
Cette coupe intriguait pas mal l'enchanteresse, tout liquide qui était versé à l'intérieur disparaissait, tous sauf une exception. En étudiant l'enchantement de l'objet elle avait compris que le but réelle de l'objet n'était pas de faire disparaître les liquides, mais au contraire de conservé qu'une certaine chose. Décatis n'avait pas encore identifié quoi, mais l'intérêt d'un tel objet devenais plus claire. Il pouvait servir de filtre pour récolter un élément précis dans un mélange, comme un poison glissé dans un vin, ou encore des ingrédients d'une potion pour en défère ses effets. Décatis était vraiment fasciné, et regrettait pas d'avoir racheté cet objet qui allait être détruit par des noble qui ne comprenait le trésor qu'il avait en leur position.

Sur le petit comptoir de verre, elle installa un petit napperon. Sur le napperon elle plaça un curieux objet en or. C'était instrument magique très rare il devait en exister qu'une poignée dans le monde. L'objet était un cadrant plat avec huit aiguilles chacune sur une course différente au tour de symbole que seul les experts de la magie comprenaient. Le centre du cadrant était un petit socle en or comme les balances modernes de mesure. Quand on posait un objet dessus, l'instrument bougeai ses aiguilles et les arrêtaient face à différent symbole dans un ordre précis et dressait ainsi une sorte d'historique des dernière utilisations, mais aussi des possesseurs et bien d'autres informations. Bien sûr un tel instrument n'était pas une création de Décatis, l'objet était tellement complexe qu'elle-même aurais du mal à en faire ne serais que la moitie d'entre eux. Pour l'obtenir elle avait réussi à convaincre un puissant mage de lui léguer l'instrument après de nombreux arguments sur sa passion pour l'étude des objets magiques et le challenge permanent d'arriver à faire des choses toujours meilleurs que les précédant. En y repensant elle s'y était un peu prise comme Juliette avait fait avec elle.

Décatis déposa la coupe sur le petit socle qui activa immédiatement l'objet. Les huit aiguilles se mirent à tourner a des vitesses différentes, s'arrêtant plusieurs fois face à différent symbole. Sa lecture demandait une concentration extrême, car les aiguilles pouvaient s'arrêter en même temps a différent endroit et ceux que pendant trois secondes maximum. Décatis regardait le cadrant et reportait les symboles sur un petit carnet à une vitesse prodigieuse, comme beaucoup de langage magique, les symboles étaient complexe à reproduire. Alors qu'elle était en pleine lecture et reproduction des symboles, la porte de la boutique s'ouvrit. Même si se n'était pas très polie, elle ne leva que légèrement les yeux pour voir la personne entrée. En demi seconde après elle reporta son regard sur le cadrant dessinant un nouveau symbole alors que deux autres était à l'arrêt et s'apprêtait à repartir. A la voix, elle reconnut Juliette, il est vrai que son stage commençait aujourd'hui.


- Excuse-moi, je termine.

Sa concentration avait été à peine affectée par l'arrivée de la jeune Beaumont. Se n'est qu'après environ dix minutes qu'elle détacha enfin son regard de l'objet et déposa son carnet remplit des symboles racontant l'histoire de la coupe. Elle soufflât un bon coup avant de se tourner enfin vers Juliette qui avait patiemment attendu. Elle lui fit un sourire et lui fit signe d'approcher.


-Je suis heureuse de te voir Juliette, approche donc.

Jusque là, Décatis l'avait toujours vouvoyé, mais à partir de maintenant elle était son élève et à ce titre elle se permettait donc de la tutoyer. Une fois près d'elle lui montra le cadrant avec sa coupe. Juliette pouvait avoir déjà entendu parler de l'objet ou l'avoir étudié, mais en avoir vue en vrais il n'y avait que peu de chance. A moins que l'un des rare exemplaire se trouvait dans l'académie et dans ce cas il y avait tout de même peu de chance que n'importe quelle élève y est accès.


- Connais-tu cet instrument Juliette ? C'est un Aléthiométre, celui-ci étant fait pour lire l'histoire de ce que l'on pose dessus.

Les Aléthiomètres, en plus d'être des objets rares, n'avaient pas tous la même fonction. Elle en connaissait un qui permettait par exemple de lire l'avenir, un autre de répondre à des questions universel. Chacun de ses objets étaient unique et en possession de personne puissante. Le fait d'en avoir un été privilège énorme, mais aussi un danger. Car un tel objet était forcément convoité. Heureusement Décatis avait tout ce qu'il fallait pour le protéger, comme bien d'autres objets rares ou dangereux qui étaient cacher dans sa boutique.

-Sa lecture est très complexe et demande une concentration extrême. Pourvoir lire cet objet est un excellant entrainement pour atteindre l'état de sérénité indispensable pour pratiquer la magie. Peut être que je pourrais te faire une démonstration intéressante sur lui plus tard.

Décatis sortit la coupe de l'Aléthiométre et prit le cadrant pour le porter vers une porte derrière elle. Alors qu'elle le tendait vers celle ci, l'instrument disparut tout simplement. Elle retourna à son comptoir et regarda Juliette.


-Bien on va pouvoir commencer par s'occuper un peu de toi.

Avec le sourire elle remarqua que la jeune fille portait au tour du coup le pendentif qu'elle portait au tour du cou. Voyant qu'elle avait également une sorte de carnet, elle en déduit, que Juliette avait sérieuse étudier et fait ce qu'elle lui avait demandé. C'était une excellente chose et voulait savoir ce qui en était ressorti.

-Alors qu'as tu découvert de mon cadeau ? Raconte-moi tout ça. Tant qu'on n'a pas client, on a tout notre temps.

Il y avait du travail à faire bien sûr, mais rien qui pressait à la minute. Pour le moment, elle pouvait écouter Juliette.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 14 novembre 2013, 02:03:32
Plongée dans son travail, Décatis Cryptinna n’entendit visiblement pas Juliette entrer, ou, si elle l’avait entendu, elle ne voulait pas arrêt son travail. N’importe laquelle de ses sœurs aurait instantanément piqué un fard. Une simple marchande qui faisait attendre une Beaumont ? Les prenaient-elles pour de vulgaires paysannes venant quémander des doléances à leur suzerain ? Il était très inconvenant de faire attendre une Beaumont, mais Juliette, fort heureusement, n’était pas comme ses sœurs. Elle savait faire preuve de patience, et c’était précisément ce qu’elle était en train de faire en ce moment. Isolée dans son coin, elle attendait tout simplement que Décatis en ait fini. Il s’écoula bien une dizaine de minutes, avant que la belle et forte femme ne s’intéresse à elle. Juliette se rapprocha donc, tandis que Décatis, sans attendre, lui présenta un objet :

« Connais-tu cet instrument Juliette ? C'est un Aléthiométre, celui-ci étant fait pour lire l'histoire de ce que l'on pose dessus. »

Juliette hocha la tête.

« Oui, j’en ai entendu parler. Il en existe plusieurs à l’académie, mais ils sont très difficiles à faire fonctionner, et assez capricieux... »

Les aléthiomètres étaient généralement des arnaques, des objets frauduleux portant le nom d’aléthiomètres, mais sans en être. Ces espèces de curieuses boussoles étaient capables de direla vérité. Le fonctionnement des aléthiomètres était assez complexe. Le cadran comprenait une trentaine de différents symboles, difficiles à interpréter. C’était l’instrument préféré des voyantes, qu’on consultait généralement pour savoir si une idylle amoureuse allait marcher ou non. Généralement, les aléthiomètres ne marchaient pas, soit parce qu’ils étaient des objets de contrefaçon, soit parce que les médiums ne savaient pas les utiliser. Les Ashnardiens avaient d’ailleurs une législation très stricte à l’encontre des objets enchantés contrefaits, ce que Juliette avait su en suivant les différents cours de droit dispensés à l’académie. Des cours généralement barbants, mais indispensables, compte tenu du nombre d’objets contrefaits et d’arnaques, souvent mortelles. On avait appris aux enchanteurs quelques techniques pour dissocier les vrais aléthiomètres des faux. Les méthodes n’étaient pas infaillibles, mais tout de même assez fiables.

Décatis savait donc lire un aléthiomètre ? C’était à peine croyable ! Pourtant, c’était bel et bien ce que l’enchanteresse essayait de dire. Mêmes certains profs de l’académie n’avait pas le calme et la concentration nécessaires pour lire un aléthiomètre ! Si tel était le cas, alors c’est que Décatis devait réellement être une grande enchanteresse ! Ceci expliquait sans doute pourquoi cette femme méconnue avait comme mécène les Mawr. Ils avaient du sentir les capacités spéciales de cette dernière. Juliette sentait son cœur battre joyeusement dans sa poitrine. Elle était fière d’être sous les ordres d’une telle femme. Plus que jamais, Juliette avait l’intime de ne pas s’être trompée en choisissant de travailler pour elle, en choisissant de la rejoindre.

L’enchanteresse s’intéressa ensuite à son pendentif. Juliette ne put dissimuler une légère rougeur en sentant son cœur battre dans sa poitrine. D’un seul coup, avec sa ridicule amulette repoussant l’eau, elle se sentait un peu idiote, comme si elle s’extasiait pour peu de choses. Est-ce que Décatis avait calculé ça ?

*Peut-être qu’elle voulait juste m’impressionner, en me montrant que j’avais tout gagné à lui être obéissante...*

C’était une théorie possible, surtout pour une Beaumont. Là d’où Juliette venait, on avait pour habitude de considérer que le hasard était le mot utilisé par les idiots pour donner un nom sur des relations dont ils n’avaient pas saisi les raisons, une manière de voir les complots et les machinations partout.

« Alors qu'as tu découvert de mon cadeau ? Raconte-moi tout ça. Tant qu'on n'a pas client, on a tout notre temps. »

Juliette émit un sourire, hochant la tête, et attrapa l’amulette, la retirant de son cou, pour la déposer sur le comptoir.

« J’ai découvert que cette amulette servait à écarter l’eau dans un rayon d’action que j’ai circonscrit sur cette feuille, et en recherchant les limites maximales que l’objet pouvait supporter, avant de se décharger, ainsi que le temps de rechargement. »

Elle tendit à Décatis une feuille montrant un cercle, avec un rayon, correspondant au diamètre qu’elle avait pu noter, ainsi que différents chiffres. Elle avait dressé les limites de l’amulette selon deux angles : la quantité de litres repoussée, et la durée d’utilisation. Le travail d’un enchanteur ne consistait pas simplement à trouver l’enchantement de l’objet, mais aussi à en déterminer précisément les effets. En tenant compte de la vitesse d’épuisement de la magie, elle avait déterminé le taux de mana que l’objet prenait, ce taux s’indiquant conventionnellement par secondes. Ses calculs étaient théoriquement fiables, d’autant plus que, par acquis de conscience, elle les avait vérifié un certain nombre de fois.

Elle ne disait rien, nerveuse, espérant n’avoir pas fait d’erreurs, ou négligé certaines choses. Cette femme avait l’air exigeante. Il valait mieux ne pas se tromper. Juliette n’avait pas envie d’être recalée d’entrée.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 23 novembre 2013, 12:32:51
Décatis observa Juliette et le laissa exposé ses recherches sur le pendentif qu'elle lui avait offert. Elle regarda son cahier étudiant ses calculs et sa méthode. Juliette avait parfaitement réussi ce petit teste, plus facile c'est vrai, mais pas à la portée de n'importe qui non plus.

-C'est très bien, tu as déjà de bonne base. Tu apprendras vite à faire tout ça de tête sans carnet, dans le métier les clients n'ont pas forcément le temps d'attendre.

C'était un peu ironique de dire ça vue qu'elle l'avait fait attendre elle-même à son arrivée. Elle lui fit un sourire se doutant qu'elle y pensait justement.

-Mais si le client est roi comme on dit, il est dépendant de toi et à ce titre il n'as pas à déranger ton travail n'est tu pas d'accord ? Pour en revenir à ton étude je n'ai rien à redire sur ce que tu as fait à l'exception d'une chose. Tu n'as pas pris en compte la pureté de la pierre qui compose l'objet, mais c'est une donnée que tu apprendras surement plus tard. Il faut aussi savoir que tes calculs pour la durée son valable pour de l'eau à une température donnée. Le sort résiste plus ou moins bien suivant la température de l'eau, mais également à son origine magique ou non. Enfin des variables spécifique qui ne sont pas encore à ton niveau d'étude peut être.

L'enchanteresse ramassa l'amulette pour lui rendre, après tout elle lui avait offerte. Elle lui fit signe de la suivre pour passer derrière le comptoir et monté l'escalier pour rejoindre l'étage.

-Tant que je serais avec toi, on peut travailler en haut sans risque je saurais à l'avance quand un client arrivera. Mais si je dois m’absentè, tu resteras en bas pour pouvoir les recevoir, même si pour cela tu dois travailler en bas, voir stoppé ce que tu faisais.

Alors qu'elles montaient pour rejoindre l'atelier, la boutique restait sans surveillance apparente et ouverte à n'importe qui. Décatis pouvait se permettre ce genre de choses car son bijoux qui était à sa paupière l'avertissait toujours de l'arrivée de quelqu'un. Une fois en haut, Décatis ouvrit la porte de son atelier et lui fit signe de venir prêt de l'une des tables. Dessus était étalé pas mal de matériaux. Une rangée était des pierres précieuses, rubis, saphir, émeraude et bien d'autre. Une seconde était des métaux sous forme de billes, de l'or, l'argent, du fer, de l'acier et encore bien d'autre. Une troisième des bois, puis venais une rangée de poudre et ainsi de suite.

-Je que je vais te dire tu le sais surement déjà, mais écoute quand même, car je fais tout mon travail sur ce principe de base. L'enchantement d'un objet est basé sur trois points importants qui en détermineront la puissance et la réussite de l'enchantement. Le premier et surement le plus important est la puissance et la qualité de la magie de l'enchanteur. Deux objets à la base identique, mais fait par deux personnes différente ne serons jamais aussi puissant. Enfin j'ai entendu parler d'une possibilité avec des jumeaux, mais c'est un cas exceptionnel. Viens ensuite la matière de l'objet, celle-ci étant le réceptacle sa résistance à la magie est importante. Par exemple une magie du feu sera plus facilement hébergé dans un rubis que dans un saphir, aussi un métal résistant à la chaleur sera plus efficace pour y incrusté la pierre. Et le dernier point l'utilité premier de l'objet, il sera plus facile de faire un enchantement de protection sur un bouclier que sur une épée.

Lui faire cette leçon pouvait paraître inutile, car surement qu'as l'académie elle avait dû apprendre ça au premier jour. Mais si elle tenait à lui rappeler c'était peur deux raisons. La premier tous les enchanteurs n'était pas d'accord sur ce principe et ne le respectait pas, certain arrivaient sans a faire des objets de qualité, mais nombreux étaient ses objets qui auraient pu être meilleur s'ils avaient suivi les règles. Ensuite, la raison suivante étant le point suivant qu'elle comptait lui faire part.

-Si je tiens à rappeler ça, c'est par ce que pour moi il y a un quatrième point. Un point que n'est pas officiellement reconnut dans le monde de la magie. Je ne suis pas là seule à être convaincu par son importance, mais surement que bon nombre de tes professeurs n'y crois pas et s'en moquerais. Ainsi je te préviens que tu y crois ou non m'importe peu, mais en travaillant avec moi tu devras faire avec, c'est claire ?

Décatis attrapa un rubis et le contempla sous tout ses angles. Puis attrapa une bille d'argent faisant la même chose. Ensuite, elle prit un morceau d'ébène. Elle déposa tout ça devant elle.

-Pour moi le quatrième point important est l'affinité. Chaque enchanteur à une facilité naturelle plus grande sur certain matériaux que d'autre. Pour ma part je réalise de meilleur objets avec de l'argent, même si au départ un autre métal aurait été plus logique et normalement plus efficace. Mais comme je te l'ai dit se n'est pas un fait reconnu. Malgré ça, je vais te demander pour commencer à voir tu arrives à trouver les matières avec lesquelles tu aurais plus d'affinité.

Sur la table se trouvait une petite feuille de papier avec des consignes à suivre, preuve qu'elle avait déjà préparé des exercices pour elle. Décatis lui demandait de tester quatre types d'enchantement sur chaque objet. Des enchantements mineurs et très simple à réaliser, ces enchantements étaient calculés pour que à chaque fois il y ai un enchantement résistant et un efficace sur la matière. Ainsi elle pouvait tester à souhait les règles de base et se rendre compte ou non si cette possible quatrième règle pouvait exister pour elle. Décatis lui tendit la feuille.

-Tu vas commencer à tester tout ça, fait toutes les expériences que tu veux. Tout ce qui est sur la table est à ta disposition. En attendant je vais m'occupé d'une demande d'un client et t'observer faire.

L'enchanteresse s'installa sur une chaise de l'atelier tenant une petite boite. Cette boite était soudée par magie et Décatis détruisait se sort tout en absorbant la magie qui la protéger. Petit à petit, la boite perdait ses propriété magique pour redevenir un objet comme les autres.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 24 novembre 2013, 02:34:17
Silencieusement, Juliette écouta la critique de Décatis. La belle femme lui expliqua que, si son raisonnement était bon, elle avait négligé d’autres aspects. Juliette rougit légèrement, sans rien dire. Elle admettait la validité de cette critique, et elle ne pouvait rien dire. La qualité de la pierre était un sujet qu’elle n’avait pas encore étudié en cours. Le fonctionnement des cours reposait à la fois sur des cours obligatoires, mais aussi des disciplines facultatives, selon les choix de l’étudiant. Il y avait un cours spécifique sur les métaux, les matières « enchantables », mais Juliette ne l’avait pas encore suivi. Décatis lui exposa ensuite une théorie générale, communément admise, sur les trois fonctions basiques d’un enchantement :




Ces trois éléments constituaient les trois parties du premier cours que Juliette avait reçu, dans sa première année, sur la définition de l’enchantement. Un cours dense et volumineux, assez théorique. Manifestement, cette enchanteresse était une autodidacte accomplie, et continua à lui parler, mentionnant désormais l’existence d’un quatrième élément, ce qui surprit Juliette. Les cours de son académie étaient complets, et elle se rappela vaguement une partie des leçons reçues consacrée à l’hypothèse d’autres éléments à prendre en compte. Tout ça lui avait semblé assez théorique, et elle n’avait donc pas retenu grand-chose. Tandis que Décatis parlait, Juliette sentait un vent d’humilité la saisir. Cette femme savait visiblement beaucoup de choses, et ressemblait plus à une prof’ qu’à une professionnelle. Comme elle n’avait pas de diplôme, vu qu’elle s’était formée par elle-même, enseigner lui était impossible, et Juliette trouvait ça regrettable.

*D’un autre côté, si elle est cassante... Quoique, ce n’est pas comme si les profs étaient tendres avec nous...*

Tout l’enseignement ashnardien reposait sur l’idée d’une discipline de fer. C’était un Empire militaire, après tout, et le simple fait d’être surpris en train de bavarder en cours pouvait être assimilé à de la « désobéissance civile », et était passible de sanctions disciplinaires assez lourdes. Juliette connaissait ça, car il y avait toujours, dans les écoles et les académies, un petit cours consacré à la discipline, en début d’année.

Suivant Décatis, Juliette se retrouva sur une table avec une feuille de papier, et trois objets, qu’elle observa silencieusement :




Trois objets classiquement utilisés dans les enchantements, rappelant à Juliette les exercices pratiques qu’elle avait réalisé au cours de ses années. Elle savait que l’ébène était un type de bois assez spécial, qu’on utilisait dans certains enchantements, généralement pour enchanter les arbres. L’enchantement, après tout, s’appliquait aussi sur les êtres humains, et la discipline se rapprochait alors de très près d’autres disciplines, magiques ou non, comme l’empoisonnement, ou, pour les romantiques, l’amour.

« Tu vas commencer à tester tout ça, fait toutes les expériences que tu veux. Tout ce qui est sur la table est à ta disposition. En attendant je vais m'occuper d'une demande d'un client et t'observer faire. »

Juliette hocha la tête.

« Très bien. Je m’y mets tout de suite. »

Elle s’attela donc à sa tâche. Les enchantements à réaliser étaient simples. Un rubis n’était pas une base physique facilement enchantable. Il fallait des enchantements complexes pour le transformer, et il avait généralement des propriétés magiques renforcées. On en retrouvait des morceaux dans des amulettes magiques. Elle notait ses observations, se constituant de chiffres. À l’académie, elle avait appris des techniques mathématiques pour essayer de quantifier la puissance magique.

Elle déposait donc des chiffres sur la feuille, tout en se demandant qui était vraiment cette femme.

*Elle sait tout ça par elle-même ? Je ne peux y croire, c’est bluffant...*

Juliette notait ses observations. On pouvait constater qu’elle avait plus de facilité avec l’ébène, mais, comme s’il s’agissait d’un tissu organique, l’enchanter était plus facile. Il n’y avait guère que la pierre précieuse où les résultats n’étaient pas très significatifs.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le dimanche 01 décembre 2013, 12:20:55
Assise sur sa chaise Décatis observai Juliette faire les testes qu'elle avait demandé. Son regard porté sur la jeune fille, l'enchanteresse ne regardait pas ce qu'elle-même faisait, elle en avait pas besoin. Elle faisait léviter la petite boite entre ses mains l'enfermant dans une sphère pour absorber le sort qui tenait la boite scellé. Il était très rare que Décatis utilise la magie ainsi, à son habitude elle crée le sort et le laissait en autonomie passant à autre chose, c'était plus long, mais ça lui permettait de faire autre chose en même temps. Cette fois elle se contenta d'observer sa stagiaire. Décatis ne porta aucun jugement sur ce qu'elle faisait pour le moment.

Quand Juliette ut fini les teste sur les premiers objets et marqué ses premières note, Décatis avait déjà fini de vider toute la magie de la boite qui retomba doucement dans ses mains. Il lui suffit de poser un doigt sur le couvercle pour que le sceau magique se brise. Décatis se leva pour aller poser la boite sur l'étagère et revenir auprès de Juliette.


-C'est bien, il te reste plus qu'a répété tout ça sur toutes les matières présentes sur la table. Tu pourras peut être te rendre compte qu'une matière t'ira mieux qu'une autre.

Sur la table il y avait plus d'une trentaine de morceau de matière à sa disposition, le temps de lancer tous les sorts et de prendre toutes les notes, il y en avait pour une bonne heure au minimum voir plus pour une personne non habituer. Il fallait compter la fatigue qui pouvait survenir. Décatis n'avait pas l'habitude d'avoir d'élève, ainsi elle n'avait pas vraiment pensé que tout le monde n'as pas sa quantité de magie surprenante. Décatis pouvait facilement faire ce qu'elle lui avait demandé et faire autre chose derrière sans problème, mais une personne normal serrait épuisé après ça.

L'enchanteresse récupéra plusieurs pendentifs creux, ainsi qu'une poignée de rubis. C'était  une commande d'aventurier qui devait effectuer une mission dans une zone volcanique. C'est pourquoi elle devait leur fabriquer des charmes contre la chaleur pour rendre leur expédition supportable. Décatis fixa les rubis dans les cavités prévus, ensuite elle dessina au sol un cercle magique. La dizaine de pendentif se mirent à flotter au dessus du sol formant un cercle en flottant. Une aura rouge les entoura, imprégnant les objets chargeant le sort dans le rubis de chacun d'eux. Décatis laissa tout ça se faire sans surveillance sachant parfaitement qu'aucune erreur ni danger n'était à craindre. Son bijou se glissa devant son œil lui montrant l'arrivée d'un homme dans la boutique.


-Je descends un client arrive. Tu peux observer mon sort si tu le souhaites, mais ne touche à rien. Si tu as fini avant que je remonte, tu peux me rejoindre ou faire une pause comme bon te semble.

Comme annoncé, elle quitta la pièce pour retourner derrière le comptoir. Sans surprise cinq minutes après, la porte de la boutique s'ouvrit pour laisser entré un homme. Ce dernier était en envoyé d'un noble qui ne voulait pas se déplacer de lui-même. Il avait besoin de quelque chose pour se protéger de poison. Un diner important était prévu et il craignait y être empoisonné par un de ses ennemis. Décatis fit le tour de sa boutique pour rassembler plusieurs objets pouvant répondre à sa demande. Il y avait une amulette qui protégeait son porteur des poisons les plus utilisés pour ce genre d'assassina, une coupe qui neutralisait les poisons versé à l'intérieur. Un monocle qui permettait de décomposait ce que l'on voyait et permettre de voir avec une précision tel, que l'on pouvait voir les liquides mélanger entre eux très clairement, il y avait aussi une bague qui porter aux doigts brulait son propriétaire si un danger de mort était imminent.

L'homme opta pour la bague trouvant son utilité plus large et donc utilisable en d'autre circonstance à l'avenir. La transaction effectuée, une femme entra à son tour. C'était une humaine qui cherchait une solution contre la maladie, mais la pauvre avait peu de moyen. Décatis ne put lui proposer qu'une faible amulette porte bonheur qui pouvait éviter certaine maladie les plus courantes. Puis elle fut suivie par un groupe de jeunes filles, des habituer qui venaient régulièrement voir les vitrines et cherché les dernières créations de Décatis. Le plus souvent, elles repartaient avec des objets destinés à la beauté.

Le temps s'écoulait et Décatis se demandait comment ça se passait pour Juliette. S'il y avait un problème, il y avait de fortes chances qu'elle descende pour l'avertir, voir même que son bijou réagisse à l'avance. Il n'y avait donc pas à s'inquiéter.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 01 décembre 2013, 16:24:18
Juliette, effectivement, n’était pas au bout de ses peines avec tout ce qu’elle avait à faire. Assez curieusement, elle avait l’impression que Décatis se comportait plus, à son égard, comme une professeur, que comme une professionnelle. Elle ne faisait que des exercices pratiques, une sorte d’application de la théorie, mais sans avoir affaire à des objets, à des commandes, à des contrats. D’un autre côté, elle comprenait tout à fait ce choix. Décatis voulait quand même savoir de quoi Juliette était capable. Si cette dernière devait louper un enchantement, elle risquait d’être réprimandée.

« Je descends un client arrive. Tu peux observer mon sort si tu le souhaites, mais ne touche à rien. Si tu as fini avant que je remonte, tu peux me rejoindre ou faire une pause comme bon te semble.
 -  Très bien. Merci. »

Lorsque Décatis s’écarta, Juliette se permit de respirer un bon coup. Elle était nerveuse, et excitée comme une puce. Elle n’était plus dans les bancs des amphithéâtres de l’académie, ou dans les laboratoires. Pour autant, les agissements de Décatis trahissaient en elle une sorte de fibre éducative. Sa sévérité n’aurait pas fait tâche dans l’académie, où le corps enseignant était assez sévère et strict, vouant une grande importance à la discipline. Les magiciens ashnardiens refusaient de voir la magie comme un grand n’importe quoi où on pouvait faire n’importe quoi. Ils n’avaient de cesse de rappeler aux étudiants que la magie était une science à part entière, avec des règles fondamentales, immuables. Juliette le savait très bien, et elle se demandait si elle ne pouvait pas, à sa manière, interférer pour que Décatis devienne enseignante. Certes, elle n’avait pas de diplôme, mais elle savait, car elle l’avait vu, que le droit ashnardien se voulait comme assez souple. Si Décatis était douée, les Ashnardiens accepteraient de la prendre.

*Mais peut-être que je me fourvoie... Après tout, je ne sais pas grand-chose de cette femme...*

Juliette poursuivit ses exercices, enchantant les divers objets à l’aide des bases magiques fournies par Décatis. Le temps passa assez rapidement, mais, au bout d’un moment, Juliette commençait à s’ennuyer, et à fatiguer. L’enchantement était assez fatigant, car il s’agissait de faire appel à la magie. Or, la magie fatiguait les nerfs, car il fallait faire travailler le cerveau. Elle s’arrêta donc au bout d’un moment, et se releva. Elle avait soif, et elle sortit du bureau, cherchant ce qui faisait office de salle de repos, un endroit où elle pourrait trouver de quoi se désaltérer un peu. En chemin, elle entendit plusieurs jeunes femmes, qui dégageaient un parfum sensuel, et légèrement aphrodisiaque, en train de parler entre elles :

« Il faut que je sois impec’ ! Mon père veut me caser avec ce lieutenant, là, celui qui revient de campagne.
 -  Moi, j’ai envie de me faire péter le cul à cette soirée. Ma mère trouve que je ne baise pas assez, il paraît que ce n’est pas très bon pour mon quota et ma santé mentale. »

Juliette identifia cette personne comme une succube, probablement mi-humaine. Elle s’était depuis longtemps habituée aux mœurs très particulières de l’Empire, une puissance qui, tout en prônant la discipline et l’autoritarisme, avait une grande liberté sexuelle. Les fêtes entre nobles se terminaient généralement en somptueuses orgies. Juliette n’y avait jamais participé, mais elle savait très bien que les fêtes des Beaumont se finissaient ainsi, car, quand elle se réveillait le matin, il était fréquent de voir des invités dormir nus dans les salles de réception, tandis que les serviteurs ronchonnaient en aérant les pièces, et en faisant le ménage.

Elle ne s’intéressa pas énormément aux jeunes femmes, et but un peu, soupirant. Elle attendit que sa migraine naissante parte, et retourna vers le bureau, afin de continuer ses exercices.

Parmi les différents objets, on pouvait clairement, à travers les résultats, observer que Juliette avait plus de mal avec tous les objets précieux, infiniment plus difficiles à manipuler. L’acier, le bronze, l’argent, ne lui posaient en revanche pas de difficultés particulières. Or, ces matières étaient très souvent utilisées par les enchanteurs, car il s’agissait d’armes, que les soldats utilisaient donc fréquemment.

Studieuse et obéissante, Juliette entendait bien poursuivre ses expériences jusqu’à ce que Décatis vienne l’interrompre pour lui annoncer la suite du programme.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 10 décembre 2013, 11:40:06
Les clients s’enchaînèrent un moment comme ça l'empêchant de remonter pour s'occuper de Juliette ce qui était dérangeant. Il y avait tant de choses encore à lui montrer avant de pouvoir la laisser effectuer certaine chose seule. Après environ une heure et demie, elle put enfin remonter pour voir ce qu'il en était. De sa démarche naturelle silencieuse et gracieuse, elle arriva dans son dos et constata qu'elle n'avait pas chaumé. Au moins, elle ne profitait pas d'être sans surveillance pour ne rien faire. Il ne lui fut difficile de constater son état de fatigue. C'est pourquoi, pour la suite elle allait passer à autre chose que la magie pure et dure.

-Bon je vois que tu as fait ce que je t'ai demandé. Je regarderais tes résultats ce soir et je te commenterais ça demain matin. Déjà je peux te dire que tu as une bonne endurance magique. J'ai fixé cet exercice sur mes capacités, qui son plutôt grande comparé à la moyenne. Le fait d'avoir tenue si longtemps est bon signe pour toi. Bon tu as le temps de te reposer je suppose ? Suis-moi.

Décatis l'invita à la suivre pour revenir dans la boutique, pour l'instant vide de client. Mais pas de marchandise. Il restait encore du temps avant la pause du midi. Pourtant, elle lui avait déjà épuisé une grosse quantité de magie. Heureusement, elle savait quoi lui faire faire en attendant de pouvoir récupérer. Décatis s'arrêta au milieu de la boutique et regarda Juliette de face avec un léger sourire.

-Comme je te l'ai dit, en étant en stage ici, tu ne vas que faire de l'enchantement. Tu devras aussi être capable de tenir le comptoir et servir les gens, de prendre les commandes et même savoir conseiller. Pour ça il te faut connaître déjà l'emplacement des marchandises. Tu vas donc faire le tour de la boutique par toi-même, observé le rangement que j'ai effectué. Tu vas chercher à le comprendre, pour pouvoir trouver par toi-même où seront les objets quand tu en auras besoin.

L'enchanteresse fit le tour pour se placer derrière le comptoir pour pouvoir reprendre son activité. Elle sorti un livre qui libre à consulter pour voir les différant service qu'elle fournissait et les types d'objets qu'elle vendait.

-Mais attention Juliette. Je n'attends pas de toi que tu te contents d'observer. Je veux que tu me donnes ton avis après, si tu penses avoir des idées pour améliorer ce rangement, je veux que tu m'en fasses par, ne le garde pas pour toi. Oh aussi, tu es ici dans la boutique, tâche de garder le sourire et de faire bonne image. La comédie est une chose indispensable, même si tous ça n'est qu'une image pour cacher ce qu'on pense vraiment.

Décatis était devenue experte en sourire, elle pouvait faire des sourires charmeur et naturel en toute circonstance, même quand elle n'était pas bien ou contrarier. Maintenant il ne restait plus qu'à Juliette de commencer son observation. Sur la gauche de la boutique se trouvait des étagères recouvertes de différents objets de la vie quotidienne enchanté de façon a facilité cette dernière. Il y avait de tout, de la vaisselle, des outils de travail, des instruments de musique et autres objets de divertissement. Il était rangé du moins cher en bas ou plus cher en haut. Ainsi suivant les moyens du client il pouvait voir plus facilement ce qui était à sa portée ou non. Sur le mur qui faisait l'entrée de la boutique, se trouvait en exposition des objets magiques plus encombrants. Sur la droite de la boutique se trouvait une grande vitrine protéger et fermé par de nombreux enchantements. Elle contenait des armes et autre objet de guerre, tous enchanté bien entendu. Puis il y avait deux rangées de vêtements magiques, servant à plusieurs choses, de la protection au renforcement physique, passant par le côté pratique comme des poches sans fond. Pour finir, il y avait le comptoir de verre qui exposait tous les bijoux magiques. C'était les objets les plus diversifiés dans leur enchantement.


-Quand tu auras fini d'observer et que tu m'auras donné ton avis, je te ferais le privilège de voir ce qu'il y a derrière.

Décatis lui désigna la porte qui se trouvait derrière le comptoir, l'endroit que Juliette n'avait pas encore ut l'occasion de voir, c'était aussi le lieu le plus protéger et le plus sur de la boutique. Le nombre de personne à y être rentré pouvait se compter sur une seule main. Il fallait avoir un niveau de magie extrêmement élevé pour arriver à forcer l'entrée de la pièce.

-Il y a tous les objets les plus puissants et les plus rares que je possède. Quand tu y rentreras tu comprendras rapidement pourquoi ils ne sont pas exposés.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 12 décembre 2013, 01:20:51
Quand Décatis revint pour lui dire que Juliette pouvait arrêter, et se reposer, cette dernière ne put retenir un léger soupir de soulagement. Poliment, Juliette se releva, et attrapa un petit mouchoir en soie, qu’elle utilisa pour nettoyer son front, où des gouttes de sueur étaient en train de perler. Elle s’essuya donc, par respect pour Décatis, puis la rejoignit dans la pièce principale de la boutique. Son repos allait consister à inspecter le contenu de la boutique, afin de diagnostiquer l’ensemble, et émettre un avis, qu’il soit critique ou non.

« Quand tu auras fini d'observer et que tu m'auras donné ton avis, je te ferais le privilège de voir ce qu'il y a derrière. »

Juliette hocha lentement la tête.

« Très bien, Madame. »

Son ton était toujours très respectueux, et elle commença à inspecter les lieux. La vitrine du magasin comprenait les objets les plus attractifs, les plus alléchants, ce qui lui semblait être un argument commercial de base. Si on voulait attirer la clientèle, il fallait que la vitrine donne envie de venir. Le reste de la boutique, quant à elle, comme Juliette le nota rapidement, était divisé en quatre parties :




Cette organisation lui semblait relativement bonne.

« Vous avez séparé les objets enchantés différents, et pas seulement pour des soucis d’organisation et de rangement. Une trop forte concentration d’objets enchantés dans un même endroit peut nuire à la qualité globale des enchantements, provoquer des... Des interférences, surtout quand on rapproche des objets de nature et de fonction différente... Comme une épée et une robe. Vous avez probablement mis des sceaux ici et là, et je pense que la vitre qui protège les armes et les armures n’est pas là que pour décorer, mais aussi pour retenir les flux magiques. »

Ces objets étaient généralement ceux avec les enchantements les plus forts et les plus riches, car ils étaient destinés à se battre. Il fallait donc de puissants enchantements, suffisamment forts pour résister à des sortilèges magiques, ou pouvoir en envoyer. La magie, fondamentalement, était avant tout une question d’équilibre. Comme ces histoires de chimie sur les charges positives et les charges négatives. De même, la magie se devait d’être équilibrée entre les différents effets magiques, pour éviter qu’elle ne réagisse de manière incontrôlable.

« Il me semble qu’il pourrait être plus intéressant de mieux séparer la plupart des objets normaux, mais, dans l’état, votre organisation me paraît très bonne. Elle permet de préserver l’équilibre magique de la boutique. »

Juliette essayait d’avoir un compte-rendu honnête et objectif, mais critiquer était assez difficile... Cette femme était douée, et, face à des êtres doués, les critiques étaient assez difficiles à formuler, surtout quand, comme elle, on n’avait aucune réelle formation professionnelle, et on était d’un naturel timide. Juliette Beaumont était intimidée par cette femme, et se rapprocha de la porte fermée.

« Je... Je serais ravie de voir votre réserve. »

Elle avait conscience que ce serait un endroit dangereux, mais c’était précisément pour ça qu’elle voulait y aller. C’était un peu comme entrer dans le jardin secret d’une femme.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 20 décembre 2013, 11:17:30
Décatis laissa son temps à Juliette pour observer le rangement de la boutique, bien sûr elle voulait son avis, mais pas seulement. Il fallait aussi qu'elle commence à repérer où étaient les choses pour pouvoir plus tard servir les clients. Pendant que Juliette observait, l'enchanteresse s'occupa d'un client qui était venu récupérer une commande fait quelque jour plus tôt. Après quelque minute d'observation, la jeune stagiaire donna son avis sur le rangement que Décatis avait organisé pour sa boutique. Juliette n'avait qu'une seule suggestion proposant d'un peu plus espacé l'une des zones de rangement. Décatis ne fit aucun commentaire dessus lui offrant juste un sourire quand elle lui avoua vouloir visiter la réserve.

-Bon je vais te laisser découvrir ce que cette boutique a de plus précieux.

Se mettant face à la porte derrière le comptoir, Décatis posa sa main dessus. La réserve contenait tous les objets les plus précieux, mais également les plus dangereux qu'elle possédait, certain n'était même pas à vendre. Ainsi l'entrée était protégé par de nombreux enchantements plus efficace les un que les autres. Et encore se n'était que pour l'entrée. La porte déverrouillé, elle fit signe à Juliette d'approcher, quand la porte de la boutique s'ouvrit laissant rentré un homme sombre. C'était un démon peu recommandable qui ne venait pas ici pour la première fois.

-Bon je dois m'occuper du client. Je te laisse rentrer, mais tu ne touches surtout à rien c'est compris ? Il y a encore des protections qui sont dangereuses tant que je ne suis pas là. C'est la porte de droite, surtout fait que regarder.

Elle insistait beaucoup pour la sécurité de Juliette, car que ce soit les protections ou les objets eux-mêmes il pouvait lui arriver des choses non souhaitable. Décatis s'approcha de l'homme et commença a discuté à vois base avec lui, Juliette n'avait pas vraiment besoin de savoir ce qu'ils se disaient.

 Pendant ce temps Juliette pouvait rentrer dans le petit couloir qui s'ouvrait à elle. Il n'était pas bien long et donnait sur deux portes qui se faisaient face. La porte de droite était celle de la réserve magique. En entrant à l'intérieur la surprise était au rendez vous. Pour commencer la pièce était immense. La proportion de celle-ci étant bien supérieure au bâtiment lui-même. Ensuite, on pouvait voir des ranger d'étagère d'une longueur qui faisait rêver sur leur contenue. Chacune des ranger avaient une armure qui s'activait et défendait la réserve si le besoin se faisait sentir. On pouvait voir au loin une immense statue de dragon qui semblait si réaliste qu'on pouvait l'imaginer respiré sans paraitre fou. Sur les murs il y avait différent objet accroché, comme des tableaux dans lesquelles on pouvait s'imaginer plonger, des miroirs qui juste à regarder semblait être des œuvres d'arts et vue leurs présences ici on pouvait s'imaginer des facultés impressionnante. Sur le sol on pouvait voir des coffres contenant des objets dangereux, il y avait une bibliothèque d'où si on se concentrait bien émettait d'étrange murmure. Puis il y avait un grand hôtel de marbre sur lequel se trouvait une épée noire. L'arme faisait froid dans le dos à sa simple vision et plus on s'en approchait et plus on ressentait un malaise de trop près on pouvait se mettre à vomir se sentant écœuré sans comprendre pourquoi. Mais si on ne ressentait rien en sa présence, c'était que l’on n’était pas vraiment une personne recommandable et qui ne serais jamais entré ici avec autorisation.

Puis il y avait la porte de gauche. Décatis avait précisé à Juliette d'aller à la porte de droite, mais elle avait oublié un détail. En temps normal, elle était seule à entrée ici et du coup elle avait oublié que la porte de gauche était en partie ouverte et offrait une invitation au curieux. La pièce de gauche n'avait rien d'aussi magique que la réserve, les seule chose magiques qu'il y avait c'était la taille à l'image de la réserve et le fait quand entrant à l'intérieur les torches s'allumaient d'elle-même. L'intérieur de la pièce était en fait l'endroit où Décatis rangeait son matériel de dominatrice. Il y avait des vêtements, des objets de destiner à attacher ou à immobiliser, une petite salle de torture dédier au plaisir de la soumission. Cela faisait des années que Décatis n'avait pas touché à tout ça, c'était l'un de ses amants qui lui avait fait découvrir tous ça et même si maintenant elle ne s'en servait plus, elle s'en était jamais séparé. Décatis n'avait absolument pas prévu de montrer ça à sa stagiaire, c'était une partie d'elle que pratiquement personne ne connaissait.

Décatis fini sa discussion, avec le démon après une demie heure de discussion qui se conclut par l'obtention d'une bourse d'or et rien d'autre que des informations en échange. L'homme sortit de la boutique, il ne restait plus qu'à l'enchanteresse de rejoindre sa stagiaire pou pouvoir enfin lui faire mieux découvrir ses trésors.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le samedi 21 décembre 2013, 02:08:33
Juliette suivit Décatis devant la porte. Elle enclencha une série de sorts pour l’ouvrir, et Juliette, en frissonnant, vit une série de sceaux magiques et de glyphes s’illuminer devant elle, avant que la porte, lentement, ne se déverrouille. La sécurité était assez forte, et Juliette ressentit un frisson d’excitation supplémentaire, à l’idée de rentrer dans un tel endroit. Elle allait visiter les trésors secrets de Décatis, cette femme qu’elle admirait, et qui l’impressionnait. Elle était un peu comme ses professeurs, tout en étant bien plus accessible, bien moins supérieure, et bien moins portée sur la discipline que ses enseignants. Si ces derniers toléraient les familiarités, elles s’inscrivaient toujours dans une logique militaire assez lourde. Elle sentait son cœur tambouriner lentement dans sa poitrine, en voyant un couloir se profiler sous ses yeux. Un client arriva alors, portant un manteau noir avec une capuche, masquant ainsi, par ce biais, son visage.

« Bon je dois m'occuper du client. Je te laisse rentrer, mais tu ne touches surtout à rien c'est compris ? Il y a encore des protections qui sont dangereuses tant que je ne suis pas là. C'est la porte de droite, surtout fait que regarder.
 -  D’accord. Ne vous en faites pas, tout se passera bien, je serais prudente. »

Sur ce point, Juliette était relativement humble. La jeune femme s’avança dans le couloir. Il y avait deux portes à droite : une porte sur la droite, close, et une porte, sur la gauche, qui était légèrement entrouverte. Juliette s’arrêta, observant les deux portes. Décatis lui avait bien précisé d’emprunter la porte de droite, et, en s’approchant, Juliette sentait effectivement, derrière cette porte, une sorte de vive résonance magique, légèrement dangereuse. Il y avait là-dedans des objets dangereux, trop dangereux pour laisser de simples clients les approcher. Des objets qui rappelaient toute la puissance de la magie, toute sa dangerosité, toute sa noirceur. Lentement, les doigts de Juliette glissèrent le long de la porte. Elle hésitait à rentrer... Et, en même temps, cette porte entrouverte la travaillait. La curiosité, après tout, était typiquement féminine. Que se trouvait derrière cette porte ? Pourquoi avoir senti le besoin de l’isoler ?

Intriguée, prenant vaguement conscience de désobéir à ses directives, Juliette se rapprocha, et posa ses doigts. De l’autre côté, elle ne sentait pas ces résonances. Il n’y avait pas d’objets magiques à l’intérieur, ou, alors, aucun qui ne soit aucun puissant que ceux situés dans l’autre pièce.

*Ce ne peut pas être une simple réserve, c’est impossible. Elle ne se donnerait pas la peine de la protéger comme ça...*

Alors, quoi ? Sa bibliothèque personnelle ? Juliette le pensait. Un endroit où elle entreposait ses traités, ses recherches empiriques, ou ses bocaux chimiques. On ne pouvait pas les sentir, magiquement parlant. Juliette hésita. Il y aurait là peut-être des secrets sur les pouvoirs de Décatis... Et puis, cet endroit la tentait trop, voilà ! Si Décatis ne voulait pas qu’elle entre, elle aurait fermé cette porte-là, aussi ! À moins que ce ne soit un piège... Qu’il y ait un dispositif permettant de la détecter était possible. Juliette hésita donc, et elle finit par entrouvrir, très légèrement, la porte, glissant un œil à l’intérieur.

La pièce était, naturellement, plongée dans la pénombre, et elle fronça les sourcils, attendant que ses yeux s’habituent à l’obscurité. Incapable de voir quoi que ce soit, Juliette finit par murmurer une petite formule magique, et une boule de lumière se forma à l’extrémité de l’un de ses doigts. Elle souffla dessus, et la petite balle se mit à s’envoler, jusqu’à rejoindre la pièce, où elle s’alluma immédiatement.

« Oh, c’est pas vrai ! »

Juliette écarquilla les yeux de stupeur en voyant la pièce, et la porte s’ouvrit alors. Elle entra. La première chose qu’elle avait vu, c’était une croix en bois contre le mur, de taille humaine, avec des sangles. Des sangles et des chaînes étaient suspendues du plafond, et la pièce baignait dans une profonde obscurité. Il y avait un lit dans un coin, avec des attaches pour des liens, et plusieurs placards et autres meubles servant à maintenir des objets. Fouet, cravaches, chat à neuf queues, plugs... En ouvrant les portes des placards, Juliette, qui avait les joues rouges, le souffle court, se mordilla les lèvres en voyant l’intérieur d’un placard. Il y avait une succession de combinaisons en latex, de corsets, de gants, de longues bottes, ainsi que d’autres instruments, comme des cordes, des menottes, des gag-balls, des objets servant à cacher les yeux, des culottes en cuir, des instruments servant à pincer les seins.

*Ohlàlà, c’est pas vrai, c’est pas vrai, mais c’est pas vrai !*

Elle approcha ses mains, glissant sur une combinaison en latex avec, à l’intérieur, des vibromasseurs orientés à hauteur des parties intimes, et des pinces pour les seins. D’autres combinaisons étaient intégrales, dissimulant tout le corps, et il y avait aussi des ceintures de chasteté. Juliette déglutit silencieusement, se mettant à se dandiner sur place. Il y avait un chevalet, qu’elle caresse délicatement. Elle comprenait mieux le caractère secret de cet endroit... Juliette se surprit alors à imaginer Décatis, en combinaison de latex rouge, lui fouetter les fesses, alors qu’elle était retenue sur le chevalet. En imaginant les coups de fouet sur ses fesses, Juliette déglutit silencieusement, se mordillant les lèvres, et se tortilla légèrement sur place, fermant les yeux...

Sa main, d’elle-même, glissa vers son intimité, la frottant sous la robe, alors qu’elle heurta l’un des placards. Elle attrapa l’un des longs gants en latex, et l’enfila, puis défit sa robe, lentement, soumise à une sorte de pulsion irrésistible. Décatis pouvait à tout moment la surprendre, Juliette savait qu’elle devait se rendre vers la pièce en face, mais elle ne pouvait pas lutter contre ce besoin pressant. Juliette était toujours vierge, mais elle avait 23 ans... Autant dire que le sexe était quelque chose d’important pour elle, surtout depuis qu’elle voyait ses sœurs se livrer à ce genre d’exercices. Le sadomasochisme, le cuir, le latex, les fouets, le bondage... Juliette se mit à se mordre les lèvres. Elle s’était déjà mise dans une combinaison en latex, une fois, sans se faire voir, et avait joui dedans. Ses doigts vinrent pénétrer son corps, et elle se doigta lentement, se mordillant les lèvres.

« Décatis... Oh, Décatis, Décatis... Maîtresse, haaa... »

Juliette gémissait silencieusement, sa mouille glissant de ses deux doigts, qui se précipitaient de plus en plus vite. Cette nouvelle était tellement surprenante que Juliette ne mit que cinq minutes à jouir. Elle titilla son sexe, et sentit sa mouille exploser. Juliette poussa un cri de plaisir, et resta là, pantelante, le désir toujours présent, mais assez affaibli pour lui permettre de reprendre son esprit. Juliette récupéra sa robe, retira précautionneusement le gant, et se dépêcha de sortir.

Sans le réaliser, elle avait laissé quelques traces de cyprine sur le sol. De plus, elle referma la porte, ne la laissant plus entrouverte. Les joues rouges, encore perturbée par cette découverte complètement inattendue, Juliette fila dans la salle de droite, et inspecta les objets, sans toutefois arriver à se plonger dedans.

Elle se voyait humiliée et battue par Décatis, avec un collier de chienne autour du cou.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le dimanche 05 janvier 2014, 12:20:33
Ses affaires réglées avec l'homme, Décatis claqua des doigts ce qui ferma automatiquement la porte de la boutique et retourna le panneau d'ouverture. Il valait mieux que personne n'entre dans la boutique pendant que la réservé était ouverte. Il y avait deux raisons à ça, la première était bien sûr de ne pas être dérangé, la seconde était surtout d'éviter que l'énergie maléfique de certains objets n'attire des personnes peu recommandables et surtout qui ne devaient pas acquérir ses objets. Sans compter bien sûr le côté secret de ce qui s'y trouvait. Décatis s'engouffra dans le couloir pour rejoindre Juliette qui devait l'attendre. Son bijou ne l'avait pas alerté et aucune des sécurités ne c'était enclenché, il n'y avait à première vue aucune raison de s'inquiéter. C'est alors que l'enchanteresse arriva au niveau des deux portes. Décatis regarda la porte de gauche avec un soudain mauvais pressentiment. Il était rare qu'elle pense à fermer complètement cette porte. En temps normale, elle était seule à venir ici. Si la porte était fermée, il était possible qu'une curieuse y soit rentrée. Décatis s'en voulut d'avoir oublié cette pièce en laissant rentrer Juliette ici... Restant faussement calme, elle entra dans sa réserve magique et parti à la recherche de la jeune fille.

Finalement Décatis la trouva entre les rangées à observer les objets entreposer, mais elle le sentait et le voyait. Ses sens de vampire lui faisait ressentir ce genre de choses, l'excitation sexuelle dominait la jeune fille. Sa et la porte fermée, lui suffit à conclure que Juliette n'avait pas obéi et n'était pas venue directement ici. Il était évident qu'elle avait vue ce qui était entreposé et abandonné dans l'autre pièce. Décatis sentit la colère montée en elle, la colère était autant tournée vers elle-même pour avoir était aussi négligente que contre Juliette qui avait très certainement fouillé ses affaires. Elle se plaça face à la jeune fille et croisa les bras sous sa poitrine et posa son regard sur elle.


-Je peux avoir une explication sur ce qui t'a mise dans cet état ? N'espère pas me mentir, le mensonge ne fera qu’attiser ta situation.

Malgré sa colère, son expression restait parfaitement neutre. Les seules choses qui tarissaient sa colère était le ton presque agressif de sa voix et ses yeux. C'est dernier avait perdu leur apparence humaine et avait retrouvé leur apparence de créature de la nuit, même sa dentition avait retrouvé leur arme de dévoreur de sang. Heureusement la lumière magique de sa boutique était faite pour ne pas abîmer ses yeux si sensibles à la lumière.

-Je veux tout savoir jeune fille ! Tu préfère peut-être que je te face la démonstration de certain des objets qui se trouvent ici ? De toute façon il n'y a que deux choses qui ai put te mettre dans cet état, le fait d'avoir vue ce que tu n'avais pas à voir ou avoir touché un objet qui t'était interdit de toucher à ce qui me semble. Je me demande si gradé une fouineuse à mes côtés est une bonne idée... Après tout ce n'est pas moi qui ai besoin de ce stage.

Décatis n'avait pas vraiment l'intention de la renvoyer, mais elle voulait entendre la vérité de sa bouche avant de choisir comment réagir. Il était simple de lui effacer la mémoire, mais au pire se n'était pas un grand secret d'on elle avait honte. Il était plus utile que cet incident lui serve de leçon. Pour une jeune fille, surtout de haute société, s'était dangereux de se montrer fouineuse. Juliette pouvait tomber sur plus dangereux qu'elle et se mettre dans des situations encore moins souhaitable. Décatis ne bougea pas et de cligna même pas des yeux attendant tout simplement ses aveux ne la lâchant pas du regard.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 06 janvier 2014, 02:16:14
Juliette savait qu’elle ne tiendrait pas. Elle était trop innocente, trop naïve. Incapable de se contrôler, incapable de savoir mentir. Devant sa mère, elle n’avait jamais pu soutenir son regard plus de deux secondes avant d’être coupable. Petite, quand elle avait cassé un vase en porcelaine, elle avait essayé de dissimuler son forfait, mais il avait suffi que la Matriarche la regarde dans les yeux pour pouvoir ensuite la fesser. Juliette ne savait pas mentir, il fallait croire que ça se lisait dans ses yeux. Elle se sentait coupable d’avoir enfreint aux consignes de Décatis, d’avoir été là où elle ne devait pas aller, d’avoir fait sa curieuse. Elle était comme la femme de Barbe-Bleue : elle avait fouillé là où elle ne devait pas aller, et son histoire était terminée. Quand Décatis arriva, elle la perça immédiatement à jour, et, face à son air sévère, et à ce ton autoritaire, Juliette se sentit fondre, comme un deux essayant de défier un flush royal.

« Je veux tout savoir jeune fille ! Tu préfère peut-être que je te face la démonstration de certain des objets qui se trouvent ici ? De toute façon il n'y a que deux choses qui ai put te mettre dans cet état, le fait d'avoir vue ce que tu n'avais pas à voir ou avoir touché un objet qui t'était interdit de toucher à ce qui me semble. Je me demande si garder une fouineuse à mes côtés est une bonne idée... Après tout ce n'est pas moi qui ai besoin de ce stage. »

Les joues rouges, Juliette se pinça les lèvres en baissant honteusement la tête, sentant son cœur s’alourdir. Elle avait l’impression d’être devant une réplique de sa mère, et sentait sa peine s’aggraver. Elle soupira lentement, et releva la tête, clignant des yeux à plusieurs reprises. Elle savait que son stage était terminé. Fini en une journée. Bel exploit ! Elle allait au devant d’un certain nombre de tracas. L’académie n’aimait pas les stages avortés, et sa mère lui en voudrait sûrement. Juliette sentit l’angoisse envahir son cœur, alors qu’un scénario-catastrophe explosait dans sa tête.

« Je... Je... »

Elle ne risquait pas de redoubler son année, car elle trouverait certainement un stage dans les boutiques professionnelles habituelles, mais elle allait, encore une fois, déshonorer le nom des Beaumont. On saurait pourquoi son stage avait échoué, on saurait qu’elle était une fouineuse incompétente, qui n’apportait que l’opprobre sur sa famille, comme elle l’avait prouvé avec son fiancé, Valentin, qui n’avait cherché qu’à la duper. Elle avait été ridicule, et elle savait qu’on se moquait d’elle. Le même scénario allait se reproduire. Juliette retenait ses larmes.

*Ah non, pas ça ! Si tu pleures, c’est fini ! Une Beaumont relève fièrement la tête ! Relève-là, tout de suite ! Allez !*

Cette voix, autoritaire et dure, ressemblait à celle de sa mère. Juliette soupira encore.

« Je... Je ne voulais que... Que regarder... La... La porte était entrouverte, alors je me suis dit que... Qu’il y avait peut-être d’autres objets... Je... »

Elle avait du mal à aligner ses mots, et elle s’écarta alors, fermant les yeux, une grimace de douleur déformant ses traits.

« Je suis désolée ! Je ne vous embêterais plus, je vais m’en aller... »

Juliette s’avança alors vers la porte, ne voulant pas supporter à nouveau le poids de ce regard inquisiteur. Ses yeux étaient légèrement embués, et elle prit conscience qu’elle pleurait.

Elle venait, après tout, d’échouer à nouveau. Encore. Il y avait largement de quoi verser quelques larmes.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 14 janvier 2014, 11:25:05
Restant patiente Décatis continua à observer Juliette attendant ses aveux. Il ne fallut pas longtemps à la jeune fille pour craquer et avoué avoir regardé dans la pièce. Il était évident qu'elle regrettait de l'avoir fait. Elle prit même au sérieux la menace de mettre fin à son stage. Décatis pensa alors à sa fille... sa fille qui ne donnait plus de nouvelle depuis maintenant plus d'un an... cette fille qui lui manquait tant. Elle repensa à tous ses moments où elle s'était montrée trop sévère avec elle et qu'elle regrettait de l'avoir été. Juliette s'excusa et commença à partir, l'enchanteresse n'en avait pas fini avec elle. Elle lui posa là main sur l'épaule pour la retenir.

- Il ne me semble pas avoir dit que tu avais fini ta journée, jeune fille.

Décatis s'avança pour se remettre face à elle, elle remarqua alors larme de Juliette qui coulait doucement sur ses joues. La voir ainsi calma sa colère, après tout, elle-même était en partie responsable de ce qui c'était passé. Puis même si elle était complètement différente pour le moment Juliette lui rappelait sa fille et la voir si touché l'affectait plus qu'elle devrait.

-Sortons d'ici, la visite de la réserve se fera plus tard.

La poussant doucement dans le dos, elle conduisit sa stagiaire en dehors de la réserve. De retour dans la boutique, Décatis regarda à travers la vitrine, il était encore un peu tôt pour la pause du midi, mais rouvrir maintenant ne servirais à rien. Autant profité du temps qu'il restait pour discuter avec elle de ce qu'il venait de ce passé. Lui faisant signe de la suivre, l'enchanteresse conduisit Juliette dans son salon, là où quelque jour plus tôt la jeune avait réussi à la convaincre de la prendre sous son aile.

-Assis toi.

Reprenant la même place que la dernière fois, Décatis la regarda calmement le temps qu'elle sèche les larmes qu'elle avait laissées s'échappé. A vrais dire elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, en tout cas surement pas qu'elle allait la virer. Si elle avait sorti ses mots c'était pour l'inciter à avouer, rien de sérieux.

-Écoute moi Juliette, je ne vais pas te virer pour ça...Je me suis un peu emporter. Ce qui me dérange c'est que tu tes permis de regarder alors que je t'avais demandé d'aller dans l'autre pièce. Ce que tu as vue, tu le garde pour toi c'est bien clair ? Mais tu as besoin d'une leçon, il faut que tu apprennes que fouiller dans les affaires des autres ça ne se fait pas, ou du moins ça se cache mieux. Comme punition tu resteras une heure de plus pour faire du rangement. Si je te reprends à regarder là où je ne t'ai pas dit il faudra t'attendre à une sanction plus lourde, je me suis bien fait comprendre ? Cette fois et cette fois seulement je garde sous silence ce qui s'est passé, sa ne sera pas rapporté à l'académie.

Étrangement c'était venue tout seul, elle avait réussi à dire ce qu'elle voulait et lui avait donné une sanction sans se montré trop sévère, mais laissant quand même plané une menasse si elle se faisait de nouveau prendre. C'était même déjà décidé ce qu'elle allait ranger durant sa punition, mais ce n'était pas encore le moment pour ça.

-Réfléchi bien à ton acte et surtout aux conséquences que cela aurait pu entrainer. Enfin n'en parlons plus pour l'instant. Il est encore un peu tôt pour aller manger, ainsi en attendant vas prendre un peu l'air sa te fera du bien, reviens me voir dans une demi heure. Sort par l'entrée de la boutique, vas te vider la tête.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 15 janvier 2014, 02:13:14
Une Beaumont ne devait pas pleurer. Les larmes étaient réservées aux faibles et aux mécréants, pas aux Beaumont. Les Beaumont était l’une des plus anciennes familles d’Ashnard, une famille puissante et influente, qui avait fait participer des premiers hommes ayant participé au rituel sacrificiel qui avait permis de poser les fondations de l’Empire. Pourtant, Juliette était bien en train de pleurer, et elle savait que, si elle partait, ce serait pour s’isoler dans un coin, et fondre en larmes. Sa maudite curiosité lui avait grillé toutes les pistes possibles avec cette femme. Elle avait été comme la femme de Barbe-Bleue, et elle devait maintenant en assumer les conséquences. Alors qu’elle s’apprêtait à partir, elle sentit la main ferme de Décatis l’interrompre, lui disant qu’elle comptait encore l’achever. Juliette ferma les yeux, les joues rouges. Si elle était un peu plus autoritaire, elle aurait repoussé cette femme, et serait tout simplement partie. Cependant, Juliette était une femme très respectueuse de l’autorité. Son stage était foutu, mais elle ne voulait pas, en plus, supporter un sermon.

Décatis lui ordonna de s’asseoir. Juliette avait l’impression d’être face à un policier venant de vous arrêter pour une infraction. D’un seul coup, elle comprenait mieux pourquoi cette femme lui avait dit qu’elle était assez autoritaire. Qu’elle travaille seule n’était peut-être pas si incroyable que ça. Diriger une entreprise, exercer un pouvoir de direction sur des salariés, c’était savoir faire preuve de conciliation, d’une certaine dose de psychologie et de tempérance. Un employeur absolutiste, qui se prenait pour un professeur, n’avait pas beaucoup de chance de faire fonctionner son affaire. Juliette eut droit à un sermon, où Décatis lui assura qu’elle avait besoin d’une « leçon ». L’intéressée baissa les yeux, sans rien dire, attendant juste que ça passe, sentant son cœur s’alourdir.

« Réfléchis bien à ton acte et surtout aux conséquences que cela aurait pu entrainer. Enfin n'en parlons plus pour l'instant. Il est encore un peu tôt pour aller manger, ainsi, en attendant, va prendre un peu l'air ça te fera du bien, reviens me voir dans une demi heure. Sors par l'entrée de la boutique, va te vider la tête. »

Juliette se releva, de manière raide, le dos tendu, et s’avança d’un pas pesant vers la sortie. Elle posa sa main sur la poignée, et tourna sa tête vers la femme, tête basse.

« Je suis désolée de vous avoir causé tant de soucis. »

Juliette sortit alors, sentant les larmes revenir. Elle s’avança rapidement, s’écartant de l’endroit, oubliant sa convention de stage, et le travail qu’elle avait pu commencer à accomplir. Juliette avait tout simplement tout gâché. Le pire, c’était qu’elle ne pouvait en parler à personne. Ses sœurs se moqueraient d’elle, sa mère la trouverait ridicule et la giflerait pour avoir pleuré... À la limite, Juliette aurait pu en parler à son père, Baldur. Malheureusement, il était souvent très occupé par la gestion de ses affaires impériales. Juliette ferma les yeux, sentant les larmes affluer.

Au bout de la demi-heure, elle n’était pas revenue, ni même au bout d’une heure.

Juliette s’était rendue sur la promenade filant le long du lac d’Ashnard, désignant les épaisses douves entourant le Palais Impérial. Elles étaient si longues qu’on avait l’impression que le Palais Impérial était un lac à part entière. Juliette connaissait cette promenade, qui faisait tout le tour du lac. La baigne était interdite, car des créatures dangereuses rôdaient dans l’eau. Juliette séchait ses larmes en restant assise dans le banc.

*Je suis un boulet...*, se disait-elle.

Ses doigts s’entortillaient entre eux, alors qu’elle soupirait longuement. Elle revoyait en tête le visage sévère, le ton cassant et autoritaire de Décatis. Le pire était qu’elle ne pouvait même pas lui en vouloir, car la femme avait entièrement raison. Juliette avait fait n’importe quoi, comme toujours. Elle avait à nouveau jeté l’opprobre sur son nom, le déshonneur et la disgrâce.

Juliette soupira à nouveau. N’était-elle donc condamnée qu’à enchaîner les échecs et à les multiplier, sans jamais devoir en tirer la moindre leçon ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le dimanche 26 janvier 2014, 12:31:23
Après le départ de Juliette, Décatis rouvris la boutique le peu de temps qu'il restait avant l'heure de fermeture normal. Personne ne passa, ce qui lui laissa le temps d'aller inspecté ce que la curieuse avait touché, ce qui ce résumé a pas grand-chose. Ce qu'elle remarqua sur le sol ne la surprit pas vraiment, vue dans l'état où elle avait retrouvé sa stagiaire. Après la demi-heure qu'elle lui avait accordée, Juliette n'était pas revenue. Décatis laissa passé, c'était de toute façon la pause déjeuné. La jeune fille était libre de ne pas manger avec elle et de continuer à réfléchir à ses actes. Encore une heure après Juliette n'était pas de retour, Décatis comprit alors que malgré ce qu'elle lui avait dit, la jeune fille n'avais pas l'intention de revenir. L'enchanteresse était un peu perturbé, Juliette semblait bien plus toucher qu'elle ne l'aurait pensée par ce qui venais de ce passé.

A la fois inquiète et avec une pointe de regret, Décatis décida de pas laissé tomber comme ça. Elle caressa l'une de ses bagues se trouvant à sa main droite ce qui fit apparaître une nuée de guêpe en argent. Ses petites créatures enchantées lui étaient très pratiques pour la récolte d'ingrédient, mais aussi pour étudier des zones sans danger. Après l'ouverture de la fenêtre chacune des guêpes partirent dans une direction différente pour retrouver la jeune fille. Leurs petites tailles étaient parfaites pour rester discrètes. Il fallut qu'une dizaine de minute pour que l'une des petites créatures arrive à la trouver. Avec le pouvoir de la bague qui permettait d'invoquer ses créatures Décatis ut l'information sur la position de Juliette. Elle ferma donc la boutique une nouvelle fois, prit un grand manteau rouge à fourrure et partit à travers les rues d'Ashnard pour la rejoindre.

Décatis se déplaçait moins vite que ses créatures à travers la ville, mais elle finit par apercevoir Juliette assise sur un banc à se morfondre. Une nouvelle fois, Décatis s'imagina sa propre fille à sa place, ce qui la fit culpabilisé un peu plus d'avoir réagi ainsi avec elle. Mais pour que Juliette soit aussi touchée, c'était surement que d'autre chose devait la perturbé en plus de ce qui venait de se passé. La goûte qui avait fait déborder le vase ou les larmes dans ce cas précis. Décatis respira un bon coup et s'approcha d'elle avec un sourire plus doux. Pour le moment le stage ne l'intéressait plus, ce qui l'importait c'était cette fille qui lui rappelait la sienne et qui se sentait mal. Peut être que c'était son esprit maternel, mais elle voulait lui venir en aide, fini la femme autoritaire. Elle s'installa à côté d'elle et la regarda de façon plus compatissante.


-Juliette ? Sa vas ? Question idiote je vois bien que non...

Elle leva les yeux au ciel, trouvé les bons mots n'était facile, surtout avec une jeune fille qui se sent mal et que l'on connaît à peine sa personnalité.

-Je vois bien que quelque chose te tracasse, quelque chose qui dépasse notre petit incident « sans importance ».

C'était volontairement qu'elle avait insisté sur le « sans importance », Décatis voulait bien lui faire comprendre que pour elle se n'était pas si grave et que c'était même oublié. Ce qui l'intéressait c'était ce qui perturbait à ce point la jeune fille pour la faire craquer émotionnellement si facilement. De ses souvenirs, le jour de leur entretien, Juliette lui avait parlé de sa famille, de sa mère cruelle et son sentiment d'infériorité du point de vue de ses frères et sœurs. Il y avait des chances que ses problèmes trouvent leurs origines dans sa famille.

-Tu veux bien m'en parler ? Soulagé ce que tu as sur le cœur ? Tu sais je suis une femme, mais je suis avant tous une mère et je vois bien que tu en as besoin. Je peux te jurer que cela restera entre nous. Si je peux, je pourrais même te venir en aide. Si je peux t'apprendre tout ce que j'ai appris par rapport à la magie, je peux surement t'apprendre autre chose, comme surmonter des épreuves de la vie...des choses que j'ai échouées avec ma propre fille...

En lui avouant ce qui était pour elle son plus gros échec, elle espérait gagner la confiance de Juliette et la convaincre de se confier à elle. Son envie de l'aider était sincère, peu importait le temps que cela allait prendre, sa boutique pouvait rester fermer des heures, voir la journée, personne n'allait lui en tenir rigueur.

 
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 27 janvier 2014, 02:37:22
La plupart des gens qui passaient devant Juliette voyaient bien que cette dernière n’allait pas très bien. Silencieuse, coite, elle semblait traversée par une quelconque affliction des plus sinistres. Une déprime d’amoureuse, devait-on se dire. Personne ne cherchait vraiment à s’y intéresse, et Juliette espérait surtout que personne ne la reconnaîtrait. Si, en plus, on apprenait qu’une Beaumont pleurait toutes les larmes de son corps sur les promenades d’Ashnard, elle serait encore une fois la risée de sa famille. Juliette essayait de se calmer, mais elle ne pouvait s’empêcher de dire qu’elle cassait tout ce qu’elle touche, qu’elle n’était tout simplement pas faite pour être une Beaumont. Il y avait certainement eu une erreur de berceau à la naissance, un échange d’enfants. Comment diable un tel raté comme elle pouvait se trouver au sein de l’une des plus anciennes familles de l’Empire ? C’était à peine croyable ! Ses larmes vinrent à se calmer, mais elle soupirait encore, son esprit songeant à tous ses échecs. Cette séance, dans le stage, c’était effectivement la goutte d’eau, lui rappelant le lourd et récent échec de sa vie : Valentin. Elle avait aimé cet homme, sincèrement, avant d’apprendre qu’il ne s’était approché d’elle que parce qu’il avait besoin d’obtenir des informations sur les Beaumont. Loin de soulager sa peine, sa mère, quand elle avait appris cette histoire, avait manqué de peu la battre, ou l’abandonner sous un porche. Elle lui avait hurlé dessus, maudissant son existence, l’existence d’une petite pimbêche, une sale idiote qui se croyait dans un conte pour enfants, et constituait une menace pour sa propre famille. Sa propre famille ! Juliette avait été atterrée, seule face à un chagrin d’amour, seule face à une famille qui ne voyait en elle qu’une erreur.

Son esprit était comme une chaloupe perdue en pleine tempête, ballottée dans tous les sens, manquant à chaque instant de se briser. Elle était encore perdue dans ses pensées lorsque Décatis revint à elle. Juliette releva lentement les yeux, essayant de faire bonne figure. Peine perdue. On pouvait voir ses yeux rougis, ses silencieux soupirs. Elle s’attendait à se faire reprocher d’avoir quitté son poste, de ne pas prendre en compte ses responsabilités, d’agir comme une espèce de gamine immature incapable d’assumer ses erreurs. Au lieu de ça, Décatis alla s’asseoir à côté d’elle, et lui parla sur un ton plus doux, plus calme. Ce n’était plus ce ton autoritaire et cassant qu’elle avait utilisé dans la réserve, ce ton qui lui avait rappelé sa redoutable mère quand elle s’énervait, et que son ire imposait un silence de mort autour de la tablée.

« Je vois bien que quelque chose te tracasse, quelque chose qui dépasse notre petit incident ‘‘sans importance’’. »

Sans importance... Vu la manière dont elle s’était faite engueulée, Juliette doutait que ce soit vraiment « sans importance ». Décatis reprit alors, et lui parla d’un échec avec sa fille. Juliette cligna des yeux, n’osant rien dire. Cet aveu était surprenant, et n’était nullement feint. Elle baissa ensuite son regard, puis tendit une main, attrapant l’une des mains gantées de Décatis.

« Vous venez d’arriver récemment à Ashnard, non ? Vous ne savez donc peut-être pas qui sont les Beaumont... Dans notre famille, le nom de famille prime sur le prénom. Les Beaumont font partie des premières familles qui ont fondé Ashnard. Ils venaient de Nexus, où ils avaient connu mauvaise fortune, et ont su profiter de la création de l’Empire pour s’enrichir. Nous avons notre propre siège au Conseil Impérial. »

Elle parlait lentement, commençant par des généralités, avant de regarder l’impressionnant Palais impérial. Bâti au milieu d’un immense lac, il était vraiment immense, avec des tours vertigineuses, et quantité de créatures ailées tournoyant autour, sans parler des immenses ponts-levis qui y menaient.

« Les Beaumont sont des êtres mi-humains, mi-démoniaques... Mais moi, je n’ai rien de démoniaque... Et je n’ai rien à voir avec mes sœurs. Récemment... »

Elle soupira, peinant à en parler. Ses épaules se voûtèrent alors qu’elle savait qu’elle allait en parler.

Valentin.

« Récemment, reprit-elle, j’ai rencontré, lors d’une soirée, un... Un homme. Il... Il s’appelait Valentin, et... Je croyais qu’il m’aimait. J’étais même prête à lui donner virginité, et je m’étais fiancée à lui... Puis j’ai découvert qu’il était venu à moi uniquement pour... »

Juliette clignait rapidement des yeux, sentant ses yeux s’embuer à nouveau.

« L’amour est un sentiment ridicule pour les démons... L’amour extra-filial, j’entends... Valentin...Je l’aimais, je l’aimais vraiment, mais lui, il... Je dois vous sembler ridicule à me morfondre ainsi... »

Curieusement, elle n’arrivait pas à dire qu’elle avait été flouée par lui.

*Ce n’est pourtant pas si compliqué. Tu as été la bonne poire de service ! Il voulait t’user pour obtenir des informations croustillantes sur les Beaumont, et les vendre aux Emreis. En quoi est-ce si difficile à admettre ?!*

Elle soupira à nouveau, s’humectant les lèvres.

« Tout ce que Valentin voulait, c’était obtenir des informations sur ma famille... J’ai apporté la honte et l’opprobre sur ma famille... Tout comme je viens de le faire avec vous... »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 06 février 2014, 12:26:04
Assise à côté de Juliette Décatis c'était montré sous un jour plus doux. Elle lui avait fait part de son envie de l'aider, elle cherchait à la comprendre et à soulager son cœur. Heureusement la jeune fille accepta venant à prendre sa main avant d'avoir le courage de parler. Cette pauvre petite en avait vraiment besoin. Décatis avait bien compris que l'image était une chose très importante dans sa famille. C'est pourquoi discrètement, l'enchanteresse avait fait sortir de sa bague d'autre petite créature. Des petits papillons d'or qui avaient alors formé une demi-sphère autour d'elles, les enfermant dans un cocon occultant. Ainsi les passants n'étaient plus conscients de leur présence et elles pouvaient parler en toute intimité. Surtout que Juliette était si perturbée qu'elle n'y prêtait même pas attention.

Décatis recouvra sa main avec l'autre pour lui donner un peu de chaleur et l'écouta avec attention. L'image qu'elle avait dans sa famille était bien médiocre, ce qui expliquait qu'elle soit si fragile. Etre mal vue des personnes qui nous sont les plus proches, c'est surement ce qu'il y a de plus dure. Mais se n'était pas le plus dur, Juliette lui parla alors d'un évènement ressent qui l'avait profondément marqué, un événement qui touchait très souvent les femmes les plus fragiles et pas seulement. Le plus dur était surtout que sa famille avait enfoncé le clou au lieu de la réconforter. Décatis comprenait mieux ce qui n'allait pas chez Juliette. Elle avait besoin d'amour, de reconnaissance et de confiance en elle. Quand elle ut fini son explication, l'enchanteresse lui relâcha la main pour la prendre dans ses bras. Voyant sa surprise, elle commença à s'expliquer.


- Rassure-toi, personne ne peut nous voir. N'hésite pas à vidé ton sac et écoute moi. Tu viens de traverser une épreuve difficile que beaucoup de femmes ont connue. Les ennuie d'amour sont malheureusement très rependu. Et pour moi la première.

Décatis relâcha un peu son étreinte pour regarder Juliette en face et lui raconter ses propres malheur en amour. Lui faire comprendre qu'elle n'était pas la seule à avoir subis ce genre de choses, pouvait être déjà une première étape pour la rassurer et la calmé.

-Il y a de ça plusieurs années, alors que je vivais encore dans mon petit village natal, je travaillais dans la boutique de mes parents. Une boutique qui n'avait rien avoir avec la magie. J'y rencontra un jour un homme beau et séduisant. Il était plus âgé que moi, mais je l'aimai et je croyais que lui aussi. Après presque un an il finit par m'emmener avec lui pour qu'on s'installe ensemble dans une grande ville. J'étais heureuse avec lui et je l'aimais, mais un jour je lui annonça que j'attendais un enfant... Ce jour là se fut le dernier jour où je l'ai vu. Il m'abandonna là toute seule avec presque rien et une fille sur les bras... Se fut un moment très difficile pour moi, me remettre de mon chagrin, commencer ma vie par moi-même, je ne me voyais pas rentré chez mes parents avec une fille. J'ai ainsi crée ma première boutique et j'ai travaillé encore et encore, pour subvenir à nos besoins et élever ma fille. C'est surement là que j'ai fait une erreur, j'ai surement tellement étudié et travailler que je ne me suis pas suffisamment occupée d'elle...

Parler de sa fille qui avait maintenant disparu depuis trop longtemps la toucha un peu trop. Si elle s'étendait trop sur le sujet, elle aussi aurait besoin de réconfort. Pour le moment le plus important c'était Juliette et ses problèmes pas elle. Elle marqua une petite pause pour se ressaisir.

-Après le départ de fille, je me suis retrouvée toute seule. Avec ma première boutique je m'était fait une grande fortune, je n'avais aucun problème d'argent. C'est pourquoi j'ai voulu profiter d'être libre, pour de nouveau bouger et voyager un peu de temps en temps. Un soir j'ai rencontré un autre homme, encore une fois il était plus âgé que moi. Il avait un charme incroyable, je ne voyais rien d'autre que lui et à ma grande surprise il s'intéressa à moi. Il ne lui fallut pas longtemps pour me séduire et m'entrainer avec lui dans son lit. Le lendemain il m'avait déjà abandonné, mais il m'a laissé un lourd cadeau...

Pour s'expliquer, Décatis lui montra alors ses crocs de femme de la nuit. Son état vampirique étant contrôlé par de nombreux objets magiques qu'elle avait elle-même crée. Se fut l'une de ses épreuves les plus durs à gérer dans sa vie. Aujourd'hui heureusement elle maîtrisait pas mal son évolution et écrivait même un livre sur ce qu'elle avait fait, espérant peut être un jour venir en aide a d'autre jeune vampire, pour survivre aux difficiles épreuves qu'imposait leur condition.

-Tout ça pour te faire comprendre Juliette, que les chagrins d'amour font partie de ce qui formé l'être que tu vas devenir. Il ne sera peut être pas le dernier, je ne te le souhaite pas bien sûr. Le conseil que je peux te donner c'est de ne pas voir ça comme un échec, mais comme une épreuve. Une épreuve qui une fois surmonté te rendra plus forte. Tu as besoin de prendre confiance en toi, tu as besoin d'être guidé pour grandir et devenir une femme forte. Sans vouloir critiquer ta famille, j'ai bien compris que tu n'y trouveras pas l'aide qu'il te faut pour y arriver.

Encore une fois trouvé les mots n'étaient pas évidant, Décatis avait peur d'un peu trop s'avancer, mais ce qu'elle s'apprêtait à lui proposer était sincère. Dans un sens elle comprenait bien les problèmes de Juliette et avait envie de lui venir en aide. Cette fille avait un certain courage et elle lui avait même démontré qu'elle avait de la motivation quand elle s'était présentée à elle pour son stage. Décatis était convaincu que bien guidé Juliette avait du potentiel pour devenir une femme forte.

-Si tu veux, je peux tenter de t'y aider. Avoir une confidente ça peut être utile. Tu pourrais me poser les questions que tu ne peux pas poser à ta famille. Je me ferais un plaisir d'y répondre. Si tu gardes pour toi ce que je t'ai dit, il n'y pas de raison que je ne fasse pas de même. Tu vas peut être pas me croire, mais quand tu es venue me voir, je n'ai pas vue en toi une faible, mais une jeune femme forte et qui avait envie de progresser. Je suis convaincue que tu peux devenir une femme forte et qu'avec des efforts tu pourras surmonter tes différences avec ta famille et leur montré que toi aussi tu as de la valeur et qu'as ta manière tu mérites tout autant ton nom. Et je suis prête à mettre mon énergie à ta disposition pour t'y aider.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le vendredi 07 février 2014, 00:43:38
Juliette ne se sentait pas très bien. Elle avait honte. Valentin était son échec, un échec sur tous les points. La petite Juliette avait cru être dans un conte de fées, elle avait cru tomber sur son prince charmant, et, au lieu de ça, la réalité s’était abattue sur elle. Se confier à Décatis n’avait pas vraiment réussi à soulager son trouble. Elle avait peur que Décatis lui trouve idiote, qu’elle lui dise que ce n’était qu’une amourette ridicule, qu’elle était riche et fortunée, et était une Beaumont. Comment pouvait-elle seulement oser se plaindre, quand on avait un tel nom de famille ? La Matriarche autoriserait chacun de ses désirs, par principe. Pourtant, Juliette avait toujours désiré des choses simples, des choses que sa mère était incapable d’offrir. Une curieuse ironie du sort, digne d’un conte de fées. Elle s’attendait donc à ce que Décatis la sermonne... Mais, au lieu de ça, elle prit Juliette dans ses bras.

Ce contact, totalement inattendu, fit sursauter le cœur de Juliette, qui entrouvrit les lèvres, écarquillant les yeux sous l’effet de la surprise. Elle n’avait pourtant pas rêvé ! Juliette ne savait plus quoi dire, et Décatis se mit à lui parler, commençant par lui expliquer que personne ne pouvait les entendre, car elle avait créé une sorte de bouclier qui les isolait. Juliette cligna des yeux, et put voir que les gens passaient sans les regarder. Il y avait des espèces de papillons qui voletaient, et qui devaient être à l’origine de ce tour. Elle ne dit rien, tandis que Décatis se mit à se confier, parlant de sa propre expérience. Elle lui expliqua qu’elle avait été abusée deux fois par des hommes, ce qui avait résulté en une fille... Et en une nouvelle existence. Juliette sentit ses larmes disparaître, au fur et à mesure que Décatis lui contait son histoire. Une femme qui avait offert son corps à des hommes trop lâches pour accepter leurs propres responsabilités. Ça aussi, à bien y réfléchir, ça ressemblait beaucoup à un conte pour enfants. Juliette écouta silencieusement la femme parler, tout en se demandant quel âge on pouvait avoir. En effet, les vampires ne vieillissaient pas.

*Ceci explique sans doute sa grande aptitude dans l’art de l’enchantement, si elle existe depuis des années...*

Cette hypothèse était toutefois peu probable, car elle lui avait expliqué avoir eu sa fille avant d’être transformée en vampire. Sa fille devait donc, par conséquent, être une humaine classique. Or, vu comment Décatis parlait de sa fille, Juliette avait le pressentiment que cette dernière était toujours en vie. En conclusion, Décatis devait probablement avoir un âge proche de la quarantaine, si sa fille avait environ la vingtaine. Le vampirisme la conservait plutôt bien, car son beau corps n’avait aucune trace de ride, mais une certaine autorité brûlait dans ses yeux. Juliette se sentait intimidée en contemplant ce regard

« Sans vouloir critiquer ta famille, j'ai bien compris que tu n'y trouveras pas l'aide qu'il te faut pour y arriver. »

Juliette ferma lentement les yeux. Ce ne serait donc pas de sa faute ? Elle avait toujours eu la conviction que sa femme était d’une redoutable cruauté, mais, n’ayant pas vraiment une autre famille, elle s’était toujours demandée si le problème ne venait pas tout simplement d’elle, trop douce, trop sensible, trop humaine. Elle se mordilla les lèvres, silencieusement, avant que Décatis ne reprenne, en émettant l’idée qu’elle puisse devenir sa « confidente ».

*Quoi ?!*

Étonnée, Juliette cligna des yeux. Elle avait pourtant bien entendu, et rougit davantage. C’était... C’était totalement inattendu, et ça la tremblait. Ses joues devinrent rouges, et elle baissa la tête, sans savoir quoi dire, sans arriver à mettre de l’ordre dans ses pensées, au fur et à mesure que la belle femme parlait. Elle lui disait qu’elle pouvait devenir une « femme forte », digne de porter les Beaumont. Juliette se mordilla les lèvres. Sa confidente... Cette idée instaurait une certaine forme d’intimité, et, en y repensant, elle se mit à revoir la salle intime de Décatis... Sa confidente, sa mentor... Juliette repoussa rapidement l’idée perverse qui naquit dans son esprit tortueux, tant elle était incongrue, tant elle était saugrenue... Elle préférait ne même pas l’envisager ! Elle releva la tête vers Décatis, les lèvres pincées, légèrement tremblotantes. Rien ne lui venait en tête, le vide, une page blanche.

« Votre... Votre énergie... Mais... »

Juliette ferma encore les yeux, penchant lentement la tête sur le côté. Oui, elle n’avait pas rêvé. Elle avait bien entendu Décatis le dire. L’aider, la conseiller... Mais pourquoi ? Voilà la question qui l’intriguait ! Pourquoi une telle dévotion ? Juliette n’était rien de plus qu’une stagiaire ! Était-ce dans l’expectative de se faire bien voir de la part des Beaumont ? Juliette envisagea vaguement que tout ne soit pas aussi clair que ça, que Décatis cherche à lui jouer une quelconque vilenie, mais l’esprit de Juliette n’était pas encore assez rompu à l’art fin et sournois de la politique pour envisager sérieusement cette idée. Elle l’évacua donc rapidement, pour se concentrer sur le fond du sujet : Décatis lui avait proposé son aide, son soutien, son assistance.

« Je... Je suis flattée, sincèrement, mais, mais... Je... Enfin, je... »

Elle secoua la tête.

*Mais quelle cruche ! Quoi, tu as perdu ta langue ? Tu n’arrives plus à bavarder comme tu le fais si bien ?! grinça dans sa tête une voix qui ressemblait à un mélange entre celle de sa mère et de Joan. Allez, c’est pas si compliqué que ça !*

Juliette soupira à nouveau, joignant ses mains à hauteur de sa poitrine, presque en position de prière, puis planta son regard dans celui de Décatis, pour exprimer le fond de sa pensée :

« J’ai... Pourquoi voulez-vous m’aider ainsi ? C’est moi qui suis en faute, je... Je n’aurais pas du aller dans cette pièce... »

Si elle avait été plus courageuse, elle aurait été jusqu’à dire qu’elle n’avait pas fait qu’entrer dans cette pièce, mais qu’elle s’était aussi... Elle n’arrivait même plus à y repenser, même plus à formuler correctement ce mot, tant elle en avait honte ! Pourtant, elle savait très bien ce qu’elle avait fait, et le plaisir coupable, meurtrier, qu’elle avait également ressenti. Juliette se contenta de rougir en baissant à nouveau les yeux, incapable de le dire.

Sa phrase se termina donc de manière assez abrupte, car elle n’osait pas le dire. Elle ne voulait pas penser à l’image qu’elle avait eu en tête quand elle s’était imaginée dans cette pièce, image qui, en réalité, était la véritable raison de son trouble... Car on ne pouvait décemment pas fantasmer être fouettée par votre employeur, après tout... Non ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 19 février 2014, 12:10:25
Les mots que Décatis venait de prononcer avait bien sûr surprit la jeune Juliette. C'est vrai que tout ça était un peu soudain de plus vue comme ça famille semble être, elle ne devait pas avoir l'habitude d'être soutenue. Même si les circonstances sont plutôt différentes, Décatis avait connue ça avec les gens de la noblesse et autre riches. Ses origines lui valut d'être rejette du milieu, mais en persévérant, elle avait su s'imposer dans le milieu. Même si elle ne portait aucun titre, n'appartenait à aucune famille noble, Décatis était de plus en plus souvent invité à des soirées et fréquentait de plus en plus de noble. Pour Juliette, c'était plus compliqué, elle avait besoin de se faire acceptait de sa famille. Décatis voulait lui aider, à la fois pour Juliette et à la fois pour elle-même. Elle voulait se le prouver, prouvé quel était capable d'être maternel. Dans un sens elle voulait se rassurer.

Juliette un peu calmé était quand même perdu. Évidement, elle voulait comprendre pourquoi elle lui proposait tout ça. Décatis la regarda dans les yeux pour lui montrer qu'elle était sincère et que tout ça n'est pas que des mots en l'air destiné à la rassurer.


-Je te l'ai dit, même s'il est vrais que tu n'aurais pas du y entrer, j'aurais dût également être plus prudente. Oublions cette histoire veux tu ? Si je veux t'aider c'est pour plusieurs raisons. Déjà j'ai bien comprit que tu as une pauvre opinion de toi-même, et je trouve ça dommage. Comme je te l'ai dit, j'ai vue en toi une jeune femme forte, même si tu n'en as pas conscience, je suis persuader que tu vaux bien plus que tu ne semble le croire.

Décatis lui attrapa les mains pour les serrer dans les siennes. Étant cacher des regards des passants, elle pouvait se permettre de se montrer aussi intimes avec elle. Juliette en avait besoin, et ce n'était pas tous les jours qu'elle-même pouvait se permettre ce genre de choses.

-La famille c'est quelque chose d'important. Je suis placée pour le savoir...C'est pourquoi j'ai envie de t'aider à prouver à la tienne qui tu es. Leur montrer que se n'est pas par ce que tu es plus humaine qu'eux que tu es plus faible.

Décatis se leva pour se mettre face à Juliette et lui fit un sourire chaleureux et lui tendit la main amicalement.

-Si tu acceptes mon aide, je vais t'aider à reprendre confiance en toi. Si tu veux bien après ton stage, je te propose de t’embauchè comme assistante. Je pourrais alors d'apprendre des choses que tu ne verras jamais dans tes courts. Je pourrais te guider dans bien d'autres domaines. Je pourrais faire de toi quelqu'un d'exceptionnel. Je te demanderais que deux choses en échange. La première de me faire confiance et la seconde serra de tenir la boutique toute seule quand tu en sauras suffisamment. J'aimerais profiter de plus de temps pour partir à la recherche de ma fille...Qu'en penses-tu, Juliette ? Acceptes-tu mon aide ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 20 février 2014, 01:24:49
Une « jeune femme forte »... Ça, c’était elle qui le disait ! Personnellement, Juliette peinait à voir en quoi elle était forte. Elle était incapable de faire grand-chose de ses dix doigts, et, de manière générale, tout ce qu’elle touchait finissait invariablement par se fissurer. Elle sentait bien que Décatis essayait de la rassurer, de la convaincre qu’elle n’était pas si nulle, et qu’il y avait peut-être quelque chose à sauver chez elle... Cependant, Juliette n’était pas totalement satisfaite de son propre raisonnement, car il se heurtait à quelques contradictions. Elle avait bien compris que Décatis n’aimait pas l’échec, l’insubordination, ou l’incompétence. Pourquoi se serait-elle donnée la peine de la poursuivre, si ce n’est pour l’entretenir de choses importantes ? Pourquoi aurait-elle été jusqu’à lui faire tout ce discours, si elle ne croyait pas en ses capacités ? Juliette ne savait plus quoi penser... En son for intérieur, tout se perturbait, tout se mélangeait et se confondait. Ce qu’elle croyait comme étant communément admis ne l’était pas tant que ça. Perdue, elle écoutait Décatis lui parler, lui asséner qu’il y avait en elle du potentiel, un potentiel capable d’impressionner ses sœurs, sa redoutable mère. Elle le lui avait dit en lui prenant les mains, et, mue par un irrésistible sentiment, Juliette avait relevé les yeux, croisant le regard de Décatis, l’écoutant parler.

Cette femme était forte, forte, belle, et déterminée. En la voyant se relever, Juliette l’observait, tout en sentant, à nouveau, de biens obscures et intimes pensées venir assaillir son esprit... Elle se mit à imaginer Décatis, tenant le fouet, et le faisant claquer sur son corps en lui ordonnant d’agir, de se réveiller, et d’être une bonne élève. Juliette ferma brièvement les yeux, essayant de masquer son rougissement. Comment pouvait-elle se permettre de penser une telle chose en un moment aussi crucial ?! Face à elle, Décatis se mit à sourire, tendant sa main gantée vers elle, pour continuer ses explications :

« Si tu acceptes mon aide, je vais t'aider à reprendre confiance en toi. Si tu veux bien après ton stage, je te propose de t’embaucher comme assistante. Je pourrais alors d'apprendre des choses que tu ne verras jamais dans tes cours. Je pourrais te guider dans bien d'autres domaines. Je pourrais faire de toi quelqu'un d'exceptionnel. Je te demanderais que deux choses en échange. La première de me faire confiance et la seconde sera de tenir la boutique toute seule quand tu en sauras suffisamment. J'aimerais profiter de plus de temps pour partir à la recherche de ma fille... Qu'en penses-tu, Juliette ? Acceptes-tu mon aide ? »

Cette proposition la fit ciller des yeux, et elle se sentait perdue. Assistante ? Tenir la boutique ? Avait-elle bien entendu ? Juliette n’avait pas rêvé, Décatis l’avait dit. La servir, être proche d’elle, apprendre des secrets, des sorts puissants... Assistante d’une boutique, ce n’était pas très reluisant, mais, si ça lui permettait d’améliorer ses sorts, d’affiner sa magie, Juliette pourrait impressionner ses sœurs, avant de convoiter quelque chose d’autre. Quoi, elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle avait toujours le temps de se fixer sur ce point.

Juliette hésita un peu. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur, de décevoir Décatis... Elle la décevrait forcément, et Décatis s’énerverait encore... Mais, d’un autre côté, si Juliette rentrait bredouille chez elle, sa mère serait, encore une fois, furieuse. À choisir entre les deux, Décatis était encore moins terrorisante que sa mère. C’est en se fondant sur cette comparaison que Juliette finit par délicatement attraper la main de Décatis, et par se relever.

« Je... C’est d’accord, Décatis. Je... Je veux bien retourner à... À la boutique, et... Et ne pas te décevoir à... À nouveau... »

Les gens qui bégayaient étaient insupportables, mais son cœur tambourinait tellement dans sa poitrine qu’elle avait du mal à parler. Elle se força à inspirer longuement, reprenant ainsi son souffle, puis reprit. Elle avait bien compris que Décatis souhaitait retrouver sa fille, et, sur ce point, Juliette pouvait peut-être l’aider :

« Vous savez, les Beaumont sont l’une des plus puissantes familles de l’Empire... Peut-être pourrais-je vous aider à obtenir des informations sur la localisation de votre fille... »

Juliette se sentait un peu redevable envers elle, et c’était bien pour ça qu’elle essayait, dans la mesure du possible, de lui proposer son aide.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 03 mars 2014, 11:53:08
Après tous ces efforts, Juliette prit sa main et se releva et accepta sa proposition. Elle était encore perturbée, mais au moins elle allait mieux. La jeune fille lui proposa alors son aide ou plutôt celle de sa famille pour l'aider à retrouver sa fille. C'était généreux et bienvenue, surtout qu'elle n'aurait jamais osé lui demander et Décatis n'en n'avait même pas l'intention.

-Toute aide pour retrouver ma fille sera la bienvenue, je t'en remercie. Bon maintenant si tu vas mieux, retournons à la boutique.

Décatis désactiva son enchantement et les papillons dissipèrent le sort, avant de revenir disparaître dans la bague de l'enchanteresse. Avec le sourire pour l'encourager un peu, elle reprit la marche pour revenir à sa boutique, sans pour autant presser le pas. Durant la marche, elle resta silencieuse, laissant Juliette dans ses pensées. Après toutes ses émotions, elle  avait besoin surement de faire un peu le point. C'est pourquoi, pour la fin de la journée, elle n'allait rien lui donner de bien compliquer à faire. De retour à la boutique, Décatis refit l'ouverture avec un de retard sur l'horaire habituel. Pour terminer cette première journée, elle confia quelque petite tâche de rangement dans l'atelier et lui fit faire un petit exercice d'identification d'enchantement. Découvrir les propriétés magiques d'un objet, revenait souvent dans les demandes des clients. Sa pourra toujours lui être utiles de savoir rapidement faire ce genre de choses.

La soirée arrivant et la fermeture de la boutique avec, Décatis qui l'avait laissé seule la plupart du temps pour s'occuper de client, remonta la rejoindre. Elle lui laissa finir ce qu'elle faisait, puis lui tendit trois livres.

-Juliette pour cette première journée, tu n'as pas fait grand-chose de bien excitant. Mais ça viendra vite. Je t'ai promis une punition pour ce qui c'est passé tout à leur et tu l'auras, mais pas aujourd'hui. Je te laisse rentrer chez toi à l'heure. Par contre tu vas prendre ça.

Elle lui remit les trois livres. L'un était un peu gros et vieux, l'autre plus récent et le dernier était plutôt un cahier.

-Je te les confis. Le plus gros est un ouvrage qui parle surtout d'erreur à ne jamais faire en enchantement. Comme des matériaux à ne jamais associer ensemble. Tu en as surement appris une partie, mais il serait bon que tu le lises de temps en temps. Le second est un livre sur l'identification d'objet, c'est la première chose que je tiens à ce que tu maitrises. Je veux donc que tu l'étudies avec sérieux. Et pour finir, je te confie mon cahier. Prend en grand soin et surtout ne le montre à personne. Je l'ai écris quand j'ai réellement commencé à étudier sérieusement l'enchantement. Tu y trouveras mon journal de recherche de l'époque, tu y trouveras mes erreurs, mais aussi mes découvertes. En le lisant tu verras que tu n'es pas la seule à avoir des difficultés, que moi aussi j'ai ut des débuts difficiles. Puis à travers lui tu apprendras à comprendre mon mode de penser.

Avec le sourire, Décatis lui posa sa main dans le dos et la poussa doucement vers la porte de l'atelier.

-Aller rentre chez toi, je t'attendrais demain pour la même heure. Repose toi bien et réfléchit à tout ce que je t'ai dit, j'étais sérieuse.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mardi 04 mars 2014, 02:00:49
Après ce dérapage émotionnel, Juliette se retrouva à nouveau dans la boutique, et se replongea peu à peu dans son activité de stagiaire. Ce fut difficile au début, car elle avait encore en tête la dispute dans la réserve, et elle plia sans protester aux exercices de Décatis. Cette dernière ne lui demanda rien de bien compliqué : ranger l’atelier, faire un peu de nettoyage, et faire quelques exercices d’identifications de sorts sur des objets enchantés. Lesdits objets étaient faciles à enchanter, les sorts étant plutôt simples, et elle comprit que Décatis cherchait juste à la ménager. Froide et fermée en apparence, il semblerait que cette femme savait aussi faire preuve d’empathie... Suffisamment pour aller poursuivre sa jeune stagiaire, et lui éviter d’être la cible des quolibets en pleurant sur un banc, comme elle avait l’habitude de le faire les jours suivant la trahison de Valentin. Une plaie qui continuait encore à peser sur son cœur. Cependant, il fallait aller de l’avant, et Juliette n’y pensa pas beaucoup.

L’après-midi finit par se terminer, et Juliette se sentait mieux. Elle se retrouva devant Décatis, qui lui offrit trois livres, tout en lui disant que Juliette serait punie. Cette dernière baissa les yeux sans rie dire. En un sens, c’était légitime, car elle avait malgré tout désobéi aux ordres. Oh, elle ne mentirait pas en disant qu’elle aurait souhaité que Décatis décide de passer l’éponge, de faire comme s’il ne s’était rien passé, mais... Et bien, ce serait agir de manière un peu lâche. Cependant, la démarche de l’enchanteresse étonna un peu Juliette. Pourquoi lui dire qu’elle allait être punie, tout en lui offrant des livres ?

*Parce que tu es un poids mort ? glissa une voix sarcastique dans sa tête. Une pauvre quiche incapable d’aligner deux mots sans trembler comme une vieille qui a de l’arthrite ? Vois les choses en face, petite truie, tu t’es plantée au bout d’une journée, et elle te donne des bouquins afin de s’assurer que tu n’es pas totalement bonne à jeter. Il n’y a pas d’autres explications.*

C’était une voix méchante, mais Juliette choisit de ne pas l’écouter, et hocha lentement la tête, en faisant planer les livres à côté d’elle. L’un des petits avantages de la magie, elle se voyait mal traverser la ville avec ces trois bouquins sur les bras.

« Allez, rentre chez toi, je t'attendrais demain pour la même heure. Repose-toi bien et réfléchis à tout ce que je t'ai dit, j'étais sérieuse.
 -  Très... Très bien, Madame. Je vous souhaite une bonne soirée. »

Nerveuse, perturbée, Juliette sortit, et s’avança le long de la rue, avec le sentiment persistant qu’on l’observait.

La soirée se passa pour elle à lire, mais elle consulta surtout le troisième livre. En réalité, elle avait déjà lu les deux autres ouvrages, qui figuraient à la bibliothèque de l’académie. Ils étaient souvent appréciés des étudiants, car ils étaient plutôt clairs, synthétiques, évitant de partir dans d’interminables élucubrations et problèmes théoriques. Elle consulta donc le journal de recherches de Décatis. La femme avait une plume très droite, très belle, trahissant son esprit ordonné et autoritaire. Aucune rature, aucune fausse note. Elle s’était lancée assez tôt dans de grandes tentatives, comme enchanter un objet avec des éléments magiques élémentaires opposés. L’enchantement devenait très compliqué dès qu’on envisageait d’associer les effets. Or, les associations magiques étaient extrêmement difficiles, mais c’est que les clients recherchaient le plus souvent. Un exemple caricatural était la tentative d’associer un élément de Feu et de Glace sur une épée. Le coup d’épée envoyait alors une double attaque magique, mais les deux sorts s’annulaient entre eux, ou l’un des deux absorbait l’autre, ce qui faisait que le coup d’épée, dans la plupart du temps, était tout juste un simple coup.

Juliette ne pouvait néanmoins s’empêcher d’avoir à l’esprit l’insidieuse menace formulée par Décatis. La « punition »... Que lui réservait-elle ? Son esprit avait bien quelques idées, mais elle rougissait rien qu’à y repenser. Oui, Juliette se sentait coupable d’avoir fouillé la réserve de Décatis, mais, en réalité... En réalité, elle y avait vu un endroit magnifique, qui avait réveillé en elle des pulsions refoulées, des pulsions qui, si sa mère les avaient découverts, lui auraient valu le fouet. Elle s’était imaginée être attachée par ses sangles, par ses cordes, et... Et...

*Non... Non, non, juste non !!*

Elle se refusait à y penser, elle s’y refusait, VOILÀ ! Essayant de se sermonner, Juliette remuait sur son lit, mais l’idée, maintenant qu’elle était lancée, était chassée par la porte pour revenir taper à la fenêtre. Un simple moment d’inattention, et elle revoyait cette pièce sombre, cette odeur de cuir, la sensation du latex contre ses doigts... Elle s’imaginait le sifflement du fouet, les corps en sueur, leurs formes moulées par ces vêtements noirs, la chaleur qui montait, les cris, les gémissements, les soupirs... Instinctivement, sa main se rapprochait de son intimité, et sa chaleur montait... Sa respiration s’accélérait, haletante et lourde... Juliette en tremblait, alors que ses doigts, lentement, se rapprochaient de son intimité. Tentant, c’était si tentant... Et ça la piquait, oh, ça lui faisait mal, elle en avait chaud, ça remontait dans son corps, atroce sensation ! Juliette soupira lentement, se pinça les lèvres, bascula sa tête en arrière, retenant sa respiration, et expira lentement. Cuir, soupirs, le visage de Décatis, posant ses lèvres sur elle, l’attrapant par le collier... Les doigts se rapprochaient, glissaient, filant sous sa nuisette. Un soupir, et Juliette prit son ticket pour le paradis.

« Décatis... Décatis, haaa... »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 15 mars 2014, 12:49:57
Une première journée de stage bien mouvementé c'était écoulé. Décatis était loin de s'imaginer que Juliette était si perturbée. Au début l'enchanteresse ne souhaitait pas prendre quelqu'un sous son aile, puis Juliette avait su la convaincre par sa motivation et sa détermination. Puis maintenant elle avait après bien des choses intimes sur sa stagiaire et lui avait proposé de devenir une sorte de mentor en l'épaulant et l'embauchant même après son stage. Il était rare qu'elle change autant d'avis en si peu de temps. Comme elle lui avait dit, Décatis était convaincu que cette jeune fille avait du potentiel et elle méritait de le développé. Pourtant, il y avait un problème, Juliette ne croyait pas du tout en ses compétences et ça en partie à cause de sa famille qui lui donnait une image négative d'elle-même. L'enchanteresse comptait bien lui faire passer ce traumatisme, certaine qu'une fois sûr d'elle, Juliette se révélera être talentueuse et pourra progresser rapidement grâce à sa propre expérience. Mais tout ça n'allait pas se faire du jour au lendemain.

La journée se termina en s'occupant de certaine demande de client, puis par un bon bain et un bon diner. Juste avant de se coucher, elle fit une petite sortie nocturne reprenant sa véritable apparence de femme de la nuit. Son corps de vampire avait bien mûrie et elle en maîtrisait déjà ses capacités. C'était plaisant de sentir doute cette énergie, se baigner dans la nuit sans fatigue. Durant cette promenade nocturne, elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire faire à Juliette pour la faire progresser. Il ne lui fallut pas longtemps pour lui faire un programme pour le lendemain. Après ça elle rentra, repris son corps magique redevenue en partie humain et entama une bonne nuit de sommeil.

Le lendemain, Décatis accueillit le retour de sa stagiaire comme prévue. Elle ne lui laissa que peu de temps pour se mettre en condition et lui donner un premier travail. Installer à une table aménager spécialement pour elle, Juliette devait étudier et identifier l'enchantement d'un collier. C'était une demande d'une cliente que c'était fait offert cet objet pour un amant et soupçonnait une magie néfaste dans l'objet. Décatis avait déjà résolu ce mystère, mais elle tenait à faire en sorte que Juliette y arrive aussi. Si Juliette se retrouvait avec une table pour elle se n'était pas sans raison. La table avait était installé derrière le comptoir et pers de l'escalier. Ainsi tout en travaillant, Juliette pouvait observer comment ça se passait pour Décatis, elle pouvait voir comment se comportait les clients, comment Décatis arrivait facile à comprendre des demande pas claire de gens qui ne connaissaient rien à la magie. Après tout Décatis voulait que plus tard dans son stage, Juliette s'occupe à son tour du comptoir. Mais il y avait une autre raison à sa position. Décatis attendait que des clients fassent des demandes pas trop compliqué, pour les confier directement à Juliette. Ainsi en fin de mâtiné, un client fit enfin ce qu'elle attendait.


-Juliette, laisse ça pour l'instant et viens ici s'il te plait. Monsieur, c'est cette jeune fille qui vas s'occuper de vôtre demande. Ne vous inquiéter pas, vous aurez un très bon résulta de sa part.

L'homme n'était pas trop convaincu, mais s'expliqua quand même. L'homme était un éleveur venant en ville vendre la viande de ses bêtes. Il souhaitait quelque chose pour repousser des prédateurs durant son voyage, pour ne pas perdre sa marchandise. Car l'odeur de ses bêtes attirait forcément des animaux qui voyaient là leur nourriture arrivée sur un plateau. Décatis la laissa cherchée une solution et quoi lui proposer. Il y avait en vente dans sa boutique des charmes capables de dissimuler des odeurs, des amulettes provoquant la peur sur les animaux ce qui pouvait suffire à les repoussés, mais pouvait aussi affecter les bêtes du marchants. Il y avait bien des objets dans la boutique pouvant lui venir en aide, Décatis attendit de voir quel raisonnement elle allait effectuer pour répondre à sa demande.

Après avoir finalement donné à l'homme ce qu'il lui fallait, Décatis ferma la boutique pour la pause du midi. La boutique n'allait pas rouvrir avant deux heures. Ce qui laissa largement le temps pour manger. Sauf qu'au bout d'une heure Décatis s'approcha de Juliette.


-Tu vas commencer ta punition pendant une heure avant de reprendre le travail dans la boutique. Suis-moi.

Décatis l'entraîna devant la porte sécurisée derrière le comptoir, la porte menant à la réserve. Tout comme la veille, elle désactiva les enchantements de protection et la fit rentrer dans le couloir. Décatis la fit rentrée dans la pièce qui avait apporté tous les problèmes la veille. La pièce n'avait as bougé à l'exception d'un tas de carton à côté de l'entrée. Sinon tout le matériel, les armoires contenant les tenues et autres jouets, tout était à sa place.

-Ta punition va être de me vider les armoires, tous les accessoires et tout ce que tu pourras et de tout ranger dans ses cartons. Je compte m'en débarrassé, tu vas me faire gagner un temps précieux.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 16 mars 2014, 15:41:18
Les repas gémissaient silencieusement, mais ce n’était nullement pour déranger les femmes.

« Cet Emhyr me fatigue... »

Les Beaumont n’étaient pas, à proprement parler, des vampires, mais ils maîtrisaient des sorts de magie sanguine, ce qui faisait que se nourrir de sang humain était toujours assez revigorant pour eux. De plus, ils appréciaient la chair humaine. Si Juliette mangeait de simples tartines ce matin, elle était accompagnée de sa mère et de ses sœurs, qui, elles, étaient en train de boire le sang de prisonniers. Les pauvres étaient nus, et Juliette avait droit à une vision des plus obscènes devant elle. La Matriarche, Ursa Beaumont, était en train de planter ses crocs dans le cou d’un esclave, tout en le masturbant tendrement, sa grosse verge glissant entre ses longues griffes. Elle s’entretenait essentiellement des tensions politiques et familiales avec ces maudits Emreis. Izaël était également en train de « déguster » un simple homme, un autre prisonnier, buvant son sang.

Ces esclaves étaient des criminels, des condamnés. Les Beaumont n’avaient aucun scrupule à les tuer ainsi. Après tout, ils avaient mérité leur sort. Juliette, elle, trouvait cela barbare. La bouche de sa mère était couverte de sang, alors que l’homme soupirait faiblement contre elle, sans aucun doute à mi-chemin entre l’extase et la souffrance.

« Continue-t-il à croire que le Conseil Impérial lui obéit ?
 -  Ce misérable rat d’humain... Un véritable porcinet. Il lui suffit de quelques sourires pour convaincre les autres. Il ne doit sa popularité qu’au talent de son frère et à ses intrigues politiques. »

Juliette ne dit rien. Elle savait que sa mère n’était pas vraiment la mieux placée pour dire ça, car elle était la reine des complots et des intrigues politiques. Les deux femmes ne dirent rien pendant un instant, continuant à boire, à se désaltérer, soupirant lentement. Derrière, Joan s’ennuyait ferme, tandis que ses deux esclaves adorés, une Ange et une démone, lui léchaient les pieds. Ses esclaves favoris, que Joan adorait exhiber. Penny, quant à elle, s’ennuyait dans un coin, songeant qu’organiser une orgie ici serait plutôt cool. À chaque fois, Ursa et Izaël parlaient de ce qui se passait avec les Emreis, du déroulement interminable du procès, et des tentatives désespérés de Kyle et de leurs avocats pour trouver une faille contre les Emreis.

« Et a-t-on des nouvelles de la campagne de Tiberium ?
 -  Il a promis de me ramener de nouveaux esclaves, pour que je puisse offrir de nouveaux jouets à mes petites poupées... » soupira Joan.

Juliette finit de manger, et se leva alors poliment. Elle aurait espéré que sa mère ne daigne pas l’embêter, mais cette dernière ne l’avait pas oublié. Sancha hésitait à lui dire que, d’après ses informations, on avait vu Juliette pleurer le long du lac d’Ashnard, sur un banc. Sancha n’avait jamais aimé Juliette, la voyant comme la partie faible de la famille, ce que sa récente amourette ridicule avec Valentin avait bien illustré.

« Et toi, Juliette ? Comment ça se passe, avec ton enchanteresse ? »

La jeune femme rougit, tandis que l’esclave devant Ursa se vidait lentement de son sang. Elle ne comptait surtout pas lui dire la vérité, à savoir qu’elle avait été punie, et se contenta de lui avouer que ça se passait plutôt bien, et qu’elle apprenait des choses.

« Je l’espère bien, Juliette. Passe une bonne journée, et tâche de ne plus nous décevoir.
 -  Je... Je tâcherais... »

Juliette les laissa à leur repas morbide, tandis que Sancha l’observait partir en souriant, rêvant du moment où elle pourrait à nouveau la fouetter. Il fallait juste qu’elle fasse attention à ne pas tomber en même temps sur la Matriarche, car elle n’aimait pas ça, mais... En toute honnêteté, c’était jouable.

La jeune Beaumont rejoignit donc la boutique, et se retrouva rapidement à travailler. Elle avait du mal à s’habituer au contact de sa famille, et essaya d’oublier le sang et les esclaves que les membres de sa famille mangeaient, tout en travaillant sur son collier. Le travail l’aida à oublier sa famille, les intrigues politiques, les complots, et toutes ces tensions, autant de choses dont, en réalité, elle se passerait bien. Elle était un peu nerveuse sur la fameuse « punition », que Décatis n’avait pas évoqué, ce qui n’était pas du tout pour la rassurer. Elle en était encore à travailler sur le collier quand Décatis l’envoya auprès d’un propriétaire terrien, un fermier, qui lui expliqua son problème.

« Je pense que le mieux que vous ayez à faire est d’utiliser une potion à mettre sur vos bêtes, et qui permettra d’atténuer leur odeur. Vous pourriez aussi utiliser des enchantements sur des épouvantails, afin de repousser les animaux sauvages, mais leur efficacité dépend des bêtes qui vous attaquent. »

Le fermier lui expliqua que les monstres venaient la nuit, et qu’il n’avait donc aucun réel moyen de les repérer. Il pourrait engager une guilde, mais ça lui coûterait cher, et il ne voulait pas envoyer ses esclaves à la surveillance, sous peine de les voir mourir également. Pour Juliette, le plus simple était d’empêcher les monstres de venir, car, s’ils avaient faim, ils pourraient braver la peur des épouvantails. Elle lui recommanda donc un onguent à mettre sur chaque bête, à renouveler chaque jour, le temps que les bêtes finissent par partir chercher d’autres proies. Elle espérait que l’onguent soit efficace, et en vendit plusieurs litres. L’homme partit, visiblement satisfait.

Le temps de pause s’afficha alors, mais, en plein milieu de ce dernier, Décatis lui annonça que l’heure d’accomplir sa « punition » était venue. À cette idée, Juliette sentit la panique venir, mais accepta, malgré tout, de suivre docilement la femme. Elle n’allait pas se défiler. Sûrement pas. Elles retournèrent dans la réserve, et Juliette sentit son cœur s’emballer. Il y avait deux portes, mais elles n’allèrent pas dans la pièce abritant les enchantements et les objets dangereux... Mais dans l’autre, qui était encore pire !

Juliette se sentait nerveuse, se rappelant ce qu’elle avait fait hier, son regard venant sans cesse à l’endroit où elle s’était... Où elle avait... Où... Non, elle ne pouvait même pas y penser ! Même pas !Juliette ferma les yeux, comme pour chasser de telles pensées, alors que Décatis lui expliqua qu’elle voulait tout ranger.

« Ta punition va être de me vider les armoires, tous les accessoires et tout ce que tu pourras et de tout ranger dans ses cartons. Je compte m'en débarrassé, tu vas me faire gagner un temps précieux. »

Ohlàlà ! Tout ?! Mais... Mais elle allait mourir sur place !

« Mais... Euh... Pou... Pour… Pour…Pour-Pourquoi vous… Euh… Vous voulez v-v-v-vous en dé… Dé… Débarrasser ?! »

Juliette bégayait comme une vieille chèvre, le signe qu’elle était vraiment trempée.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 29 mars 2014, 12:06:41
Sa première vente c'était plutôt bien passé, Juliette avait trouvé toute seule l'une des solutions pour le client. C'était surement la moins cher à lui proposer et à ce titre la plus adaptées pour cet homme. Il y avait bien d'autres solution, mais tout était hors de prix pour un simple fermier. Décatis avait ensuite après l'avoir laissé se restauré, conduit Juliette dans la pièce où tous ses objets étaient stoker depuis bien trop longtemps. Il était temps de s'en débarrasser et pour ça Juliette allait en ranger la plus grosse partie dans des cartons. Bien sûr, elle n'allait pas lui faire démonter les structures, ce qu'elle attendait c'était surtout de vider les étagères et les armoires. Puis elle ne pourrait pas tout faire en une heure, pour le reste elle verra comment ça se passera plus tard.

La réaction de Juliette l'intrigua, cette dernière semblait plus intriguée par le sort des objets que du sien. Peut être qu'elle s'y intéressait ? C'était bien possible, mais intéressé ou non, n'importe quelle femme ne pouvait rester insensible devant autant d'objet dédier au plaisir du corps. Que ce soit de façon attirante ou repoussante.


-Comme tu le verras en rangeant, tout ça prend la poussière depuis bien longtemps. Je n'ai plus personne avec qui les utilisé, alors quel intérêt d'occuper une pièce pour ça ? Non cet endroit pourra à servir à autre chose. Autant que je me débarrasse de tout ça. Tu n'es pas d'accord ? En plus ça évitera de nouveau d'attirer des curieuses.

Elle lui fit un sourire plus doux, pour montrer qu'elle plaisanter. Maintenant qu'elle connaissait mieux Juliette, Décatis avait décidé de se montrer plus douce avec elle. Enfin en dehors des heures de stage normal en tout cas. Pour autant, elle n’en oubliait pas son autorité et sa promesse de l'aider à devenir une femme forte. Sa allait prendre du temps, mais c'était un défi qu'elle allait relever.

-Aller pour commencer je vais te donner un coup de main.

Prenant deux cartons, elle en donna un à Juliette et en garda un pour elle. Décatis s'approcha de l'étagère où se trouvaient les différents accessoires destinés à attacher les personnes. Puis regarda autour d'elle, pour déterminer le plus simple pour Juliette. Les robes et dessus lui paraissait le mieux.

-Tu vas commencer par me vider l'armoire, range tout comme ça viens, tu n'as pas besoin de faire un tri quelconque.

Décatis se tourna pour commencer sa part de rangement, tournant le dos à Juliette ne voyant pas ce qu'elle faisait pour l'instant. En rangeant certain objet quelque souvenir de leur utilisation lui revenait en mémoire. Il vrais qu'avoir joué les dominatrices ne lui avait pas déplut à l'époque, mais depuis qu'elle ne voyait plus l'homme qui lui avait fait découvrir cet univers tout ça n'avait pas servit. Depuis le temps, elle ne voyait plus trop l'intérêt de tout garder, mais peut être qu'elle gardera quand même quelle que petit objet, après tout certain pouvait servir sans en venir à ce genre de pratique.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 30 mars 2014, 03:10:08
Décatis lui expliqua qu’elle entendait s’en débarrasser, car elle ne voyait pas l’intérêt d’entreposer de tels objets... Si ce n’est pour faire un remake sexuel du conte de Barbe-Bleue, comme elle le dit à demi-mots en souriant. Juliette rougit légèrement. Cette pièce devait probablement avoir une quelconque valeur sentimentale pour Décatis, et Juliette n’osait pas poser les questions logiques qui s’ensuivaient... Qui était donc cet homme dont elle parlait ? Elle était sûre que de tels objets avaient déjà du servir, et, rien qu’à y penser... Ah, non, non, non ! Voilà, c’est tout ! Elle ne devait PAS y penser ! Tout simplement ! Juliette essaya de s’imprimer ça dans sa tête, mais, dès qu’elle fermait les yeux, elle ne pouvait s’empêcher de revoir exactement les mêmes images qu’hier : elle, attachée à la croix, avec une boule sur les lèvres ou un bâillon, et le fouet, noir, qui claquait sur son corps nu, et les hurlements silencieux qu’elle poussait, bras et jambes écartés. Il fallait qu’elle revienne à la réalité ! Juliette secoua la tête, et se rapprocha de l’endroit désigné par Décatis.

Par ailleurs, quelque chose lui revenait à l’esprit : elle n’avait plus personne avec qui « les utiliser ». Si Juliette était un peu moins timide, elle aurait pu se proposer, mais elle n’osait pas le dire... Elle avait peur de passer pour une grosse perverse... Ce qui, en soi, était d’autant plus amusant que Décatis ne pourrait pas lui reprocher grand-chose. Juliette se retrouva ainsi devant un placard, et rougit comme une tomate en voyant un ensemble de tenues particulièrement indécentes et aguicheuses.

*Oh Seigneur, par le Premier Empereur...*

La jeune femme était extrêmement nerveuse, extrêmement dérangée. Elle se mordilla les lèvres en observant cette succession de tenues. Il y en avait pour tous les goûts. Elle vit ainsi une belle tenue noire (http://shiniez.deviantart.com/art/insert-deep-meaningful-title-here-XD-428274839?q=sort%3Atime%20gallery%3Ashiniez&qo=4) avec des gants et des collants, et sentit sa chaleur interne s’accroître, mais son trouble s’accrut davantage quand elle vit tout un ensemble. Elle tremblait comme une feuille, et vit plusieurs vêtements regroupés ensemble, sur un mannequin. Juliette se mordilla les lèvres, et posa ses mains sur cette nouvelle tenue, frissonnant à son contact.

C’était un superbe ensemble rouge (http://img105.xooimage.com/files/3/4/6/red-dress-44c5e29.png) qui convenait bien mieux à Décatis que les autres tenues noires. Juliette ne pouvait s’empêcher de s’imaginer Décatis à l’intérieur. Cette tenue instaurait un certain charisme, ainsi qu’un certain charme esthétique, ce qui convenait bien mieux à Décatis. Oui, elle était faite pour elle, pour ainsi dire ! Juliette tenait la veste entre ses bras, peinant à la ranger, ou à se concentrer. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, alors qu’elle observait cette veste. Il y avait également d’autres tenues, pour les soumises, et Juliette... Juliette ne se sentait pas bien... Son intimité lui faisait mal, et elle se dandinait sur place. La respiration lui manquait, et, subitement, elle relâcha la veste, qui tomba sur le sol.

« Ow !! Pardon, Maî… Euh, Madame !! »

Juliette soupira, et s’abaissa, récupérant la belle veste, puis se releva à nouveau, appréciant le contact de cette texture entre ses doigts, s’amusant à tirer un peu dessus. Cette pièce n’était pas poussiéreuse, et les vêtements étaient propres. Soit Décatis les entretenait, soit elle avait enchanté les vêtements pour les protéger des émanations de poussière.

« Vous... Vous avez une très belle collection... »

Izaël avait aussi une collection, une petite chambre privée où elle fouettait ses amantes... Juliette y repensait... La dernière fois qu’elle l’avait vu, qu’elle avait entendu les claquements du fouet... Sur le coup, elle avait cru qu’elle avait uriné, car quelque chose glissait le long de ses cuisses, mais ce n’était pas aussi collant et corrosif que l’urine, c’était... Bien différent. C’était la première fois de sa vie que Juliette avait mouillé.

Et , cette sensation était en train de revenir à toute allure !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 10 avril 2014, 11:51:07
Remplissant son carton de divers objet, décatis ne faisait plus trop attention à ce que Juliette faisait. Elle repensait à quelque jeu qu'elle avait fait avec tout ça. La plupart du temps, elle avait joué la dominatrice, mais elle s'était aussi testé la soumission. Rapidement, ils étaient revenus à elle qui dominait, son caractère naturel, la rendait dur à soumettre, même pour le plaisir. Le carton se remplit plutôt rapidement, maintenant qu'elle rangeait tout, Décatis se rendit compte qu'elle avait quand même une sacré collection d'objet, surtout pour le peu de temps que leur relation avait duré. Il faut dire que c'est lui avait pratiquement tout acheté. Ce n'est que quand elle entendit Juliette qu'elle se déconcentra sur elle. Elle avait fait tomber une veste qu'elle avait mise quelques fois, tous ses souvenirs la firent sourire.

Après quelque minute, son premier carton était déjà rempli. Il contenait tout un tas d'objet destiné à attacher les soumis de différentes manières. Se levant elle porta le carton à l'entrée et prit un nouveau carton vide. Curieuse de voir comment avançait la jeune fille, elle arriva dans son dos pour voir le résulta. Juliette n'avait pas beaucoup avancé, c'est tout juste, si elle avait mis de quoi cacher le fond de son carton. La pauvre semblait si perturbé par tous ses vêtements qu'elle en arrivait pas à faire ce qu'elle lui avait demandé. Décatis en retiens un soupir, avant de s'accroupir à côté d'elle.


-Et bien qu'es qui t'arrive ? Tout ça te perturbe trop ?

Elle lui saisit délicatement le menton lui faisant un sourire bienveillant sans le moindre reproche. Après tout elle pouvait très bien comprendre qu'elle ne pouvait rester insensible face à tout ça. Mais jusqu'à qu'elle point tout cela l'affectait. Il ne restait plus qu'as lui demander indirectement, en faisant passer plus ou moins pour une plaisanterie.

-Si c'est trop pour toi, on peut en resté là et je trouverais autre chose si tu veux...Hum à moins qui se soit autre chose ? Tu veux en essayer une peut être ?

Décatis se redressa et sorti un petit ensemble (http://i57.servimg.com/u/f57/13/42/72/74/38854310.jpg) qui pouvait être à sa taille. Et lui tendis. Décatis lui proposait ça plus pour la détendre qu'autre chose, mais si elle voulait vraiment en arriver là, ce n'est pas elle qui allait l'en empêché. Décatis était curieuse de voir sa réaction.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 10 avril 2014, 20:16:50
« Et bien qu'est-ce qui t'arrive ? Tout ça te perturbe trop ? »

Cette soudaine phrase fit sursauter Juliette, qui sortit de sa torpeur. Elle cligna des yeux, et, sans avoir le temps de répondre, sentit la main de Décatis se poser sur son menton, l’amenant doucement à relever la tête. Les joues de Juliette étaient légèrement rouges, et il lui semblait assez difficile de se méprendre sur ce qu’elle ressentait. Pour elle, c’était terrible ! Elle avait l’impression qu’on pouvait lire le mot « SALOPE » gravé sur son front. Elle planta son regard dans les yeux de Décatis, persuadée que cette dernière pouvait alors lire dans son esprit, et y voir tout ce que la jeune femme cherchait à dissimuler... Ses envies, ce désir secret et inavoué d’entendre le claquement du fouet. Juliette continuait à tenir entre ses mains cet ensemble rouge, des mains moites, nerveuses, alors que son cœur bondissait lentement dans sa poitrine. La jeune femme se mordilla les lèvres.

Décatis, comme si elle avait envie de se jouer d’elle, poursuivit alors, comme pour l’achever :

« Si c'est trop pour toi, on peut en resté là et je trouverais autre chose si tu veux... Hum à moins qui se soit autre chose ? Tu veux en essayer une peut être ? »

Juliette rougit encore plus, et ses yeux s’écarquillèrent sous l’effet d’une surprise sincère. Elle s’était attendue à ce que Décatis lui reproche ce genre de sentiments, ce genre d’envies. Elles étaient là pour travailler, après tout, et pas pour se laisser aller à.... À la débauche ! Car, en fin de compte, c’était bien à ça que se résumait cette proposition : du sexe dans cette pièce ! Juliette était alors trop troublée pour se demander si ça n’avait pas été le désir initial de la femme, si elle n’avait pas cherché, dès le début, à la placer dans cette situation ô combien embarrassante !

L’Ashnardienne timide se mordillait délicatement les lèvres, et n’osait pas parler. Son cœur hurlait dans sa poitrine, et Décatis lui montra alors une tenue exotique, une parfaite tenue de soumise... Similaire aux tenues que plusieurs des esclaves d’Izaël étaient obligées de porter. Des tenues ô combien sexy, que Juliette s’était déjà imaginée mettre, afin de sentir sur elle le contact du cuir, du latex, mais sans jamais oser le faire, de peur qu’on puisse la surprendre. Et là... , juste sous ses yeux, , à la tenter, , à être l’objet même du désir et de la tentation... La chaleur entre les cuisses de Juliette remontait, alors qu’elle observait cette tenue, fermant les yeux pour s’imaginer la porter... Pour s’imaginer comment elle serait bien dedans, tandis que Décatis, elle, porterait l’autre tenue... Oh oui, ce serait divin ! Oh oui, ce serait fabuleux ! Oh, oh, elle en rêvait déjà ! Elle en salivait d’avance, et se mordillait les lèvres... Mais il fallait qu’elle le dise ! Non, Juliette, ce n’était pas un piège ! Lâche-toi, ma grande, allez, hurle ton envie à la face du monde ! Merde, cesse d’être cette petite dégonflée, cette lâche qui n’ose rien faire, et DIS-LE !

Dans sa tête, tout se mélangeait, mais Juliette n’arrivait tout simplement à le dire, se contentant de bredouiller, de cafouiller lentement :

« Je... Euh... Je… »

Aucun autre son ne semblait réussir à sortir de sa bouche, si ce n’est ses bredouillements. Elle s’humecta à nouveau les lèvres, se dandinant lentement sur place. Comme Décatis l’avait dit, tout ça la perturbait effectivement trop, mais pas dans le sens où elle était choquée. Au contraire ! Mais elle était tellement timide, tellement nerveuse, qu’elle n’arrivait pas à s’exprimer.

« Je... »

En guise de seule réponse, des gouttes se mirent à glisser hors de sa jupe, pour filer entre ses jambes. Juliette était en train de mouiller, le signe le plus explicite pour indiquer ô combien elle avait envie de ça, mais n’osait tout simplement pas le faire !

Il allait encore falloir continuer à la tenir par la main, et à la guider.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 28 avril 2014, 12:17:57
L'observant, Décatis resta souriante et douce, il n'y avait rien de sadique ou de moqueur dans son regard. Sans vraiment le vouloir, il semblerait qu'elle avait touché juste. La jeune fille s'excitait, il était évident qu'elle s'intéresser à tout ça, mais conformément au personnage, elle n'arrivait pas à l'admettre ou plutôt à l'avouer. Décatis était un peu perdu, faire les propositions qui lui venaient en tête, était déplacé pour une mentor à sa stagiaire. Surtout après juste deux jours. Peut être avec le temps. Pour l'instant, il ne fallait pas trop la bousculer, sans pour autant l'abandonné après lui avoir fait une telle proposition.

-Bon Juliette...On va remettre ça à plus tard. Finalement, je vais encore réfléchir avant de me débarrasser de tout ça. Considère que tu as effectué ta punition.

Elle se releva et se tourna vers la porte se trouvant de dos à la jeune fille.

-Je te laisse réfléchir, tu n'auras qu'as me rejoindre à l'heure pour la réouverture. En attendant fait ce que tu veux, tu peux la portée pour voir, la ranger. C'est comme tu le souhaites, si tu le désir je t'en fais cadeaux. Mais si tu veux la garder, tu devras la porter sous tes vêtements jusqu’à rentré chez toi. Sa sera une sorte de punition ou un test avec récompense vois ça comme tu veux...

Sans en rajouté davantage, Décatis sorti de la pièce la laissant médité sur ce qu'elle venait de lui dire. Après tout elle ne la forçait à rien et quoi que soit le choix qu'elle fera ça ne changera en rien ce qu'elle lui avait déjà proposé. Décatis lui avait promise de l'aider à devenir une femme forte et prouver à sa famille qui elle peut être. Une fois dans le couloir, Décatis s'appuya contre le mur du couloir un peu perturbé. L'enchanteresse réalisait qu'elle s'attachait un peu trop à cette jeune fille, sans vraiment arriver à se l'expliquer, elle se demander si c'était une bonne chose. Elle aura tout le temps d'y penser ce soir, elle sorti donc du couloir pour vraiment laisser Juliette dans ses propres pensées.

En attendant que l'heure de la réouverture ne se fasse, l'enchanteresse prépara dans son atelier divers exercices, qui servirons à la fois à la former et à préparer divers objets pour la vente. Suivant son choix Juliette sera peut être mieux en haut qu'en bas à la vue de tous les clients.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 30 avril 2014, 02:29:00
Tous ses sens étaient ébullition, son corps lui semblait être sur le point d’exploser en mille morceaux. Elle avait devant elle cette insolente tenue, et, dans sa tête, une flopée d’images perverses à imaginer pour égayer sa journée. Juliette s’emballait, incrédule. Les relations sexuelles, à Ashnard, étaient généralement assez libres, à condition qu’elles restent dans un cadre privé. L’Empire n’admettait pas la débauche sexuelle ou la dépravation publique, au nom de la discipline morale. Mais, dans un cadre strictement privé, par contre, tout était permis, ou presque... Les limites étaient rares, car l’Empire, étant composé pour une bonne partie de démons, admettait très facilement les relations sexuelles libres. Juliette savait donc qu’elle n’avait pas à se sentir gênée, surtout dans la famille d’où elle venait, mais... Et bien, dans ce cas, pourquoi tremblait-elle comme une feuille, à se mordiller les lèvres, et les joues rouges ? Elle tremblait comme une puce, ce que Décatis sembla noter, car elle lui annonça que, finalement, elles allaient en rester là, et qu’elle n’allait pas se débarrasser de ses vêtements.

Juliette baissa les yeux sans oser rien dire, déglutissant silencieusement, tout en se demandant si Décatis savait ce qu’elle avait fait hier dans cette pièce... La jeune femme n’osait même pas y repenser, tant c’était horrible et... Et indigne, oui ! Il ne fallait surtout pas qu’elle le dise, mais Décatis avait l’air si... Si sûre d’elle qu’elle l’avait sûrement noté ! À cette idée, Juliette se sentit encore plus gênée, et resserra ses cuisses... Gênée, oui, mais... Il y avait aussi autre chose derrière, une sorte de plaisir coupable qu’elle avait encore du mal à admettre, mais qui était de la même veine que celui qu’elle avait ressenti en imaginant Décatis la fouetter... Rien qu’à cette idée, elle en tremblait de joie ! Quoi de plus surprenant, après tout ? Juliette était une demie-démone, et, même si ses capacités démoniaques étaient latentes, il était normal qu’elles s’expriment, et ce même de manière minimaliste... Et puis il était toujours facile de se trouver une excuse pour justifier des attirances qui ressemblaient, à ses yeux, comme des déviances sexuelles.

Décatis avait le dos tourné vers elle quand elle fit une autre proposition qui surprit Juliette :

« Je te laisse réfléchir, tu n'auras qu'as me rejoindre à l'heure pour la réouverture. En attendant fait ce que tu veux, tu peux la porter pour voir, la ranger. »

La... La PORTER ?! Oh mon Dieu... La première réaction de Juliette, intuitive, fut un *NON !* outré et scandalisé, mais, juste après, une autre pensée, plus insidieuse, se glissa en elle. Le mot pourquoi résonna dans sa tête, ainsi qu’elle passant la journée avec cette tenue sous sa robe. Comme si elle percevait son trouble, Décatis poursuivit en ce sens :

« C'est comme tu le souhaites, si tu le désires je t'en fais cadeaux. Mais si tu veux la garder, tu devras la porter sous tes vêtements jusqu’à rentrer chez toi. Ça sera une sorte de punition ou un test avec récompense ; vois ça comme tu veux.... »

La porter toute la journée... Ohlàlà, voilà qui ne l’aiderait pas à se sentir mieux ! Décatis la laissa alors, Juliette ayant baissé les yeux, tremblant à nouveau. Son intimité continuait à brûler entre ses jambes, et elle soupira lentement. La pause allait durer une bonne heure, et lui laissait donc amplement le temps de se détendre, de penser à autre chose, et de... Haaa, Juliette était troublée ! Elle ne savait plus comment réagir par rapport à ce qui venait de lui tomber dessus, et, peu importe où elle tournait la tête, elle ne voyait que des objets de désir...Des fouets, des instruments de torture sexuels... L’incarnation même de la luxure se trouvait dans cette pièce ! Et, maintenant qu’elle était seule, maintenant qu’elle ne craignait plus qu’on l’espionne, Juliette sentait son esprit se laisser aller. Elle n’avait pas réussi à décrocher un traître mot, mais ses mains tremblaient, et sa belle robe commençait à la peser, à l’étouffer. Ses seins s’étaient tendus, sous l’effet de la passion, et, pour ne rien ajouter, elle avait cette irritation entre les cuisses... Comme hier, ou comme quand elle avait vu sa sœur battre son esclave... Juliette soupira faiblement, puis défit lentement sa robe.

Cette dernière tomba sur le sol, et son corset suivit, ainsi que sa culotte. Son cœur battait la chamade, nerveuse à l’idée que Décatis puisse l’observer, soit en revenant d’un coup, parce qu’elle aurait oublié de lui dire quelque chose, soit avec l’un de ses petits oiseaux. Le regard de Juliette se déplaça vers les armoires abritant divers objets, et elle en ouvrit un, voyant d’élégants godes qui étaient entreposés là. Elle en caressa délicatement un, se mordillant les lèvres en s’imaginant ce truc planté en elle. Elle avait déjà vu ses sœurs avoir elles-mêmes des... Des machins, et s’en servir pour... Elle rougissait en y repensant, mais c’était pourtant bien ce qu’elle avait vu...Les servantes à quatre pattes, tandis que ses sœurs les... Les pénétraient, et, et, oh mon Dieu, ça avait été terrible à voir, oh, elle en avait eu mal pour elles, à les entendre hurler, mais, en même temps... Il y avait eu une sorte de plaisir fondamental à les voir ainsi se tortiller. Elle-même avait mis bien du temps avant de finalement se convaincre à glisser ses doigts en elle quand la pensée de ses sœurs la poursuivait la nuit dans sa chambre. Prude, elle ignorait beaucoup de choses du sexe, et, même si on lui en avait dit beaucoup, ne l’ayant jamais vaincu, elle ne pouvait que faire preuve d’imagination. Elle avait eu mortellement peur de glisser ses doigts en elle, trouvant cela dégoûtant, et passablement sale, se mettant à trembler comme une chèvre en se voyant glisser en elle des espèces de bactéries, ou, pire, goûter à sa propre urine ! C’était cette idée qui l’avait toujours empêché de lécher ses doigts recouverts de cyprine, contrairement à ce que ses sœurs faisaient, mais ça ne l’empêchait pas de se toucher quand elle n’en pouvait plus... Comme en ce moment.

Lèvres closes, elle soupirait silencieusement, gémissant, tout en imaginant Décatis la fouetter, dans cette tenue d’esclave, dans cette même pièce.

« Haann... Haaannnn... Maîtresse… »

Le mot sortit presque instinctivement alors que Juliette avait la tête basculée en arrière. Elle était entrée par deux fois dans cette pièce. Par deux fois, elle allait laisser de petites traces de son passage ici.

Environ un quart d’heure plus tard, Juliette sortit, pour aller manger. Elle avait remis sa robe, mais, si on regardait bien, par-delà les pans de cette dernière, on pouvait voir des espèces de bottes noires en latex, ainsi qu’un collier à hauteur du cou. Après avoir... Fait le truc... Juliette s’était senti bien mieux, et s’é&tait dit qu’elle allait enfiler ces vêtements, juste-pour-essayer-rien-de-plus-bien-entendu-ça-va-de-soi ! Et, une fois qu’elle était dedans, elle s’était regardée dans un miroir. Le latex dégageait une délicieuse odeur, et elle se sentait plutôt bien dedans, imaginant alors Décatis dans son dos, avec cette tenue rouge qu’elle lui avait montré, à la frustrer sexuellement...

*Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Même mes sœurs ne m’ont jamais fait ça...*

Elle n’avait pas réussi à retirer les vêtements de la femme, et s’était contentée de les cacher par-dessus sa robe. Dans ses mains, elle tenait néanmoins ses propres sous-vêtements, car elle n’allait pas les abandonner au milieu de la pièce. Juliette rejoignit Décatis par la suite, tenant donc ses vêtements, afin de lui poser une question, les joues légèrement rouges :

« Où... Où est-ce que je dois les mettre ? Mes... Mes... Euh... Mes affaires ! »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 13 mai 2014, 11:56:01
Les exercices terminaient, Décatis c'était rendu dans son salon et c'était installé dans son fauteuil et dégustait un verre de sang. Elle se demandait bien ce qui pouvait ce passé dans la tête de Juliette pendant ce temps. Elle n'entendait aucun bruit, en même temps elle se trouvait à l'étage et Juliette dessous. L'heure de la réouverture approchait, si la jeune fille mettait trop de temps, il suffira d'aller la chercher, mais Décatis n'ut pas besoin de le faire. Des bruits dans l'escalier lui confirmèrent que Juliette montait la rejoindre. Décatis se leva et l'observa avec doux sourire. En regardant bien, elle remarqua de suite qu'elle portait la tenue sur elle. Elle glissa une main dans son dos pour la tirer vers elle et glissa une main dans sa robe pour saisir l'anneau qui était accroché au collier de son coup. Doucement et sans brusquerie, elle tira sur l'anneau pour amener son visage près du sien et lui caressa délicatement la joue.

-Tu ne t'es pas contenter de l'enfiler pour voir, tu as décidé d'accepter mon cadeau. Je vais peut-être devoir t'apprendre plus de choses que je ne le pensais.

Toujours pleine de douceur, elle la relâcha et pris ses vêtements qu'elle ne savait pas quoi en faire. Elle s'amusa à regarder la culotte qui montrait bien l'effet qu'elle avait ressenti en bas. Juliette avait était excité et quelque chose lui disait que ce n'était pas la première fois.

-Quelle délicieuse odeur...Je vais les garder pour toi. Tu auras qu'as venir me les réclamés quand tu auras besoin de les récupérés.

Décatis garda les dessous de sa stagiaire en main et se mit à marcher pour rejoindre l'atelier qui se trouvait à côté. Elle lui fit signe de rentrer, ce n'était pas la première fois qu'elle y venait, mais cette fois elle put voir le mobilier avait bougé, enfin les deux tables surtout. Chacune d'elle était en temps normal séparé, là elle était collé l'une à l'autre. Un grand cercle magique était dessiné dessus. En centre se trouvait un vase couvert de rune. Au pied des tables se trouvaient plusieurs vases qui eux étaient unis. Il était temps de reprendre le travail.

-Bien Juliette, pour cette après midi tu vas devoir étudier le vase que je t'ai mis ici. Ensuite, tu devras le reproduire, tu as autant de tentative que de vase à disposition. Plus tu en auras de réussi à la fin de la journée mieux je te récompenserais. Je te conseille de ne pas trop te perdre dans tes pensées. Il va falloir t'habituer à garder tes réflexions pour le soir ou les pauses.

Sur ses derniers mots, Décatis descendit dans la boutique et la laissa à son travail se doutant bien qu'elle n'allait pas arriver si facilement à se concentrer. Mais au moins ça allait l'aidé. Peut être que pimenté les choses comme ça pourrais être intéressant pour l'aider à devenir plus forte.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 15 mai 2014, 01:33:36
Dans cette tenue, Juliette se sentait étrangement bien... Étrangement, oui, car, si son cerveau était en train de fumer et qu’elle sentait des milliers d’yeux invisibles en train de l’observer, elle ne pouvait pas nier qu’elle se sentait bien. Le soutien-gorge en cuir retenait plutôt bien ses seins, et sentir, contre son intimité, finement épilée et rasée, une autre culotte en cuir, était très confortable. Si elle avait plus de temps, et qu’elle se sentait un peu moins honteuse, elle se serait probablement amusée à caresser sa culotte. En se rapprochant de Décatis, elle craignait surtout que cette dernière ne se sente choquée par ce qu’elle voyait... Une crainte qui était en réalité très superficielle, mais, quand on s’appelait Juliette Beaumont, on ne réagissait pas forcément de la manière la plus logique qui soit. Dans sa tête, elle s’imaginait décatis dans cet ensemble rouge qu’elle avait vu dans la pièce, en train de lui demander de...

*Juliette, non !*

Sa conscience revenait la harceler, revenait lui dire que penser ça n’était pas bien, que ce n’était pas honorable. Elle était ici pour travailler, pour se perfectionner, pour rendre honneur au nom sacré des Beaumont, pas pour se faire péter le cul par son maître de stage... Ou sa maîtresse, plus exactement, mais ce mot... Ah, ce mot était terrible dans sa bouche, évoquant tout, sauf le travail ! Juliette se retrouva ainsi face à Décatis, qui semblait amusée par cette situation, et elle lui expliqua qu’elle ne savait pas où ranger ses vêtements... Décatis se releva alors, et l’attrapa par le cou. Juliette se mordilla les lèvres, surprise par cet accès d’autoritarisme... Mais pas choquée pour autant. Elle rougissait furieusement, se retenant de dire qu’elle adorait ça. Comment se l’expliquer ? Ce regard autoritaire, cette posture sévère, ce corps délicieux, la sensation du cuir qui lui enveloppait... Oui, c’était terrible !

Décatis observa sa culotte, et Juliette rougit encore plus, n’osant pas croiser le regard de la femme. Il y avait des tâches sur sa culotte, et il était impossible de se méprendre sur leur origine. Ce n’était pas de l’urine, ça... C’était ce liquide intime qui avait surpris Juliette la première fois qu’elle l’avait eu, et c’était Penny qui lui avait expliqué de quoi il s’agissait quand elle avait surpris Juliette. Juliette s’en rappelait encore : elle avait caressé ses jambes avec ses doigts, et léché sa mouille, en lui disant qu’elle avait bon goût, avant de l’embrasser sur le front, et de la laisser, pantoise, dans sa chambre. Décatis se tenait maintenant devant elle, et, comble de l’humiliation pour Juliette, qui se mit à rougir encore plus, elle alla renifler sa culotte.

« Quelle délicieuse odeur...Je vais les garder pour toi. Tu auras qu'as venir me les réclamer quand tu auras besoin de les récupérer.
 -  D’a... D’accord, Ma... Madame ! »

Sa langue avait failli fourcher, car elle avait failli appeler cette femme ‘‘Maîtresse’’. Juliette avait réussi à se retenir. Son cœur palpitait furieusement dans sa poitrine, et elle sentait, encore une fois, le feu revenir palper entre ses cuisses... Comme une sorte d’irritante démangeaison, de flottaison sur son corps, une irritation agaçante qui ne voulait pas partir, et qui semblait l’appeler... L’appeler pour qu’elle vienne se soulager ici. Juliette n’osait rien dire, et suivit Décatis dans l’atelier, où cette dernière avait rejoint deux tables, avec un élégant vase.

Juliette cligna lentement des yeux. Les tables étaient au centre d’un complexe cercle magique, avec des runes et des glyphes, tracées à la craie, et, au centre, il y avait le vase. Elle comprit que le vase était enchanté, et qu’un pouvoir puissant y rôdait, suffisamment fort pour que Décatis ait envisagé de faire un sceau magique autour. Elle lui expliqua qu’elle voulait que Juliette analyse ce vase, et essaie d’en reproduire les effets sur un autre vase.

« O-Oui... Je... Je ferais de mon mieux, Décatis... »

Elle trouvait que ce nom sonnait faux dans sa bouche. Instinctivement, Juliette avait envie de l’appeler Madame, ou... Ou...

*Maîtresse...* souffla une voix provocatrice dans son esprit.

Maîtresse, oui, voilà le mot qui convenait à merveille pour la désigner. Mais ça, Juliette ne pouvait pas le dire... Décatis s’écarta, et Juliette soupira lentement. Plus elle était proche de Décatis, et moins ça allait ! Son sexe continuait à lui faire légèrement mal, et elle se plongea dans l’étude du vase, sachant qu’elle devait se concentrer. Comme Décatis le soupçonnait, Juliette eut effectivement du mal à se concentrer, mais, progressivement, les réflexes revinrent.

Elle commença évidemment par analyser le cercle magique, afin de déterminer de quoi il s’agissait, et comprit qu’il s’agissait d’un sceau de confinement magique, très efficace. Il fonctionnait un peu sur le même principe que les sceaux magiques réalisés par les invocateurs, afin d’emprisonner les créatures qu’ils invoquaient dans le sceau. Il était important de constamment vérifier le sceau, car il s’agissait d’un seul passage non tracé par la craie pour que le sceau se brise... Néanmoins, Juliette arriva rapidement à la conclusion que sceau était parfait, et ne souffrait aucune perfection. Décatis n’était pas qu’une femme à la beauté terrifiante et au charisme effrayant, elle était aussi une magicienne talentueuse et très expérimentée. Juliette était flattée de travailler avec elle.

Par la suite, elle inspecta plus en détail les runes du vase, utilisant un livre runique pour retrouver les runes. Il y en avait plusieurs, et elle les retranscrivit sur une feuille, associant les différents effets de chacune des runes. C’est ainsi qu’elle arriva au résultat que ce vase influait sur les molécules liquides qui entraient à l’intérieur, les modifiant. Elle entreprit d’utiliser un peu d’eau, et la versa dans le vase. L’eau se mit à s’ébouillanter très rapidement, et de la vapeur d’eau jaillit. En faisant un autre essai, Juliette eut droit à un résultat complètement différent du premier : au lieu de s’ébouillanter, l’eau se mit à remuer sporadiquement, transformant le vase en un genre de jacuzzi.

*Des effets totalement aléatoires...*

Pendant une partie de l’après-midi, Juliette nota ainsi les effets, et, par la suite, entreprit d’enchanter un vase. Elle utilisait les craies pour dessiner les glyphes et les runes sur ce dernier, tout en murmurant une mélopée magique. On pouvait ainsi sentir la magie vibrer autour d’elle. Étant une Beaumont, la magie était plus forte venant d’elle, ce qu’on pouvait ressentir dans la manière dont les runes s’animaient.

Le résultat ne fut pas aussi parfait que le premier vase, et Juliette dut s’y reprendre à deux fois pour arriver à un résultat potable. La première fois, une pensée parasite agita son esprit, la vision d’un fouet et de Décatis dans sa tenue rouge, et la rune qu’elle enchantait explosa, pulvérisant le vase. La deuxième fois, Juliette se concentra mieux, et arriva à un résultat un peu plus potable.

Des gouttes de sueur glissaient le long de son front et de ses joues. La magie, mine de rien, était un art assez fatigant à employer. Elle espérait juste que Décatis serait satisfaite de son vase... Et qu’elle cesse de penser au fouet de cette dernière.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 02 juin 2014, 12:18:59
Alors que Juliette était prise à son exercice, Décatis était en bas dans la boutique. Pour elle l'après midi se passa comme tant d'autre. Des visites de nombreux clients venant acheter un objet précis, d'autre arrivant avec un problème à résoudre ou encore passé une commande. S'occupant de tout ce monde, entre deux, l'enchanteresse était aussi prise à la conception d'un objet particulier. Ainsi elle jouait de l'aiguille à coudre avec dextérité, de magie afin d'obtenir l'effet demandé. Cela lui prit quand même trois bonnes heures pour y arriver. Le temps des enchantements, de la couture et bien sûr de servir les clients présents.

Depuis en bas elle sentit la magie de Juliette se déployer, cette jeune fille avait quand même un potentiel intéressant. Si elle n'avait pas besoin de faire tourner la boutique, Décatis aurait bien voulut assister à ses travaux, observé sa méthode, comprendre sa logique de réflexion, savoir comment elle en arrivait à faire ceci ou cela. Il n'aurait pas était difficile de l'espionné en douce tout en travaillant, mais elle respectait quand même son intimité. Après tout il lui suffirait de lire la magie sur les vases pour comprendre ce qu'elle avait et de là elle serait surement capable de comprendre sa logique.

L'après midi s'écoula pour chacune de leur côté. Arrivé à l'heure prévue de Juliette de rentrer chez elle, Décatis monta la rejoindre dans l'atelier. Il n'y ut aucune surprise à trouver Juliette encore ne pleins travail, si elle ne faisait pas attention à l'heure c'était qu'elle était concentrée et sérieuse sur son travail, donc une bonne chose. Patiente l'enchanteresse attendit qu'elle termine  ce qu'elle avait commencé avant de s'avancer pour la rejoindre. Elle lui fit un sourire.


-C'est bon pour aujourd'hui Juliette. Voyons un peu ce que tu as réussi à faire.

Décatis regarda un à un les vases que sa stagiaire avait utilisé et enchanté. Pour elle, lire la magie de cette façon était aussi facile que de lire un livre, mais pour une personne qui n'avait pas un don comme elle, ça demandait bien plus d'effort et de concentration et surtout de temps. Ce que Juliette avait fait n'était pas parfait, mais plutôt bon quand même, à vrais dire c'était même mieux que ce qu'elle s'était attendue à la base.

-Très bien, tu as une bonne logique, c'est une bonne chose. La logique est l'un des piliers de l'enchantement. Si tu es logique, même si tu n'es pas très doué en magie, tu peux faire de bonne chose en enchantement. Je t'ai promise une récompense, je suis suffisamment satisfaite pour te la donnée. Tend moi ta main droite.

La main tendue, Décatis lui enfila délicatement un gant blanc en soie. Sur le dos du gant se trouvait un saphir travaillé, qui rendait le gant élégant et très beau, mais bien sur enchanté. C'était un objet unique tout juste crée, Décatis avait déjà fait des objets à l'effet similaire, mais celui là était une première, pour autant il fonctionnait parfaitement et n'avait aucun défaut.

-Ce gant est l'une de mes créations, je l'ai fabriquée exprès pour toi. Ainsi c'est un objet unique et qui a quand même une certaine valeur. Je te demanderais donc d'en prendre soin. Avec ce gant, il te suffit de toucher ou passé ta main au-dessus de quelque chose pour en ressentir son essence magique naturelle. Cela ne fonctionne pas avec ce qui est enchanté, tu pourras que trouver la magie naturelle des choses. Je veux que tu l'utilises et que tu le gardes pour t’entrainè à ressentir cette magie avec. Une personne normale à toujours besoin d'objet pour y arriver, mais j'ai l'intention de faire de toi bien plus. Je vais faire travailler tes sens pour que tu sois capable de le faire naturellement sans objet. Avec un tel don de développer, tu verras que tu es toi-même quelqu'un d'exceptionnelle.

Juliette en était surement pas convaincu, mais Décatis était persuadé qu'avec l'aide de son gant, la jeune Beaumont pouvait développer se don. Bien sûr ça se ne fera pas du jour au lendemain, mais elle avait confiance en elle pour y arriver. Elle lui relâcha la main, lui laissant observer le gant offert et fait pour elle. Juliette pouvait voir que le gant était parfaitement fait pour coller à sa main.

-Pour cela il te faudra le porter le plus souvent possible et l'utilisé souvent, pour que ressentir la magie soit naturelle pour toi.

Décatis lui fit un nouveau sourire, mais cette fois plus joueur. De nouveau elle glissa sa main dans sa robe pour la saisir par son anneau et la tiré vers elle et venant à coller contre son corps.

-Comme promit je t'offre cette tenue, elle est maintenant à toi et tu peux en faire ce que tu voudras. Tu peux même revenir demain en la portant sous ta robe comme aujourd'hui, mais je vais imposer une condition à cela. Si demain tu reviens avec cette tenue sous ta robe, tu devras te dévoila à moi et me montrer sans ta robe comment elle te va. Suivant le résulta je pourrais éventuellement te faire un autre cadeau.

Elle lui relâcha l'anneau et la laissa s'écarter. Si Juliette acceptait se défit et faisait vraiment ce qu'elle lui proposait, Alors Décatis était prête à se lancer dans une nouvelle expérience avec sa stagiaire.

-Aller tu es libre rentre chez toi, à demain Juliette.


Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 05 juin 2014, 01:56:55
Juliette oublia rapidement, sous l’effet du travail, son trouble. Elle oublia rarement cette séance dans la salle sombre pour la refouler en elle, s’absorbant à l’enchantement des vases. Les heures défilèrent, Juliette ne faisant plus qu’un avec la magie, faisant preuve de ce talent exceptionnel dont elle savait faire usage. L’après-midi se succéda ainsi, et Juliette commençait à être fatiguée quand Décatis se manifesta à elle. Sursautant légèrement, Juliette se retourna, et la vit s’approcher. Elle était dans la pièce, en train de l’observer, et les joues de Juliette devinrent cramoisies. Elle baissa respectueusement les yeux, laissant Décatis inspecter ce qu’elle avait fait. Elle félicita Juliette, qui en fut touchée. Revoir Décatis, la sentir... L’esprit retors de Juliette se remit à penser à ce qu’elle avait vu tantôt, à cet ensemble rouge en cuir, à la tenue indécente qu’elle portait... C’était une tenue d’esclave, la même que les esclaves de ses sœurs portaient. Si Mère la surprenait dans un tel appareil, Juliette prendrait pour son matricule, car sa mère ne le supporterait pas. Cependant, Juliette se sentait merveilleusement bien dedans, et laissa Décatis prendre le temps d’observer les vases.

Elle lui remit ensuite un présent, et Juliette frissonna, rougissant de plus bel quand elle sentit ce gant recouvrir son avant-bras. Il était très fin, très agréable, en soie blanche, avec un saphir brillant à hauteur de ce dernier. L’Ashnardienne sentait la magie en émaner, et observa silencieusement sa main, laissant Décatis lui expliquer de quoi il s’agissait. C’était un gant magique, très rare, de très bonne facture, qu’elle venait elle-même de concevoir, et qui lui permettrait de sentir les sources magiques. Un gant très précieux, donc, et extrêmement onéreux... Que Décatis avait fait juste pour elle. La rougeur de Juliette se disputa à des élancements dans son corps. Que lui valait une telle générosité ?

« Je... Merci » réussit-elle à balbutier.

Elle voulait en savoir plus, mais, avant même qu’elle ne puisse s’exprimer à ce sujet, la main de Décatis, ferme et autoritaire, fila contre sa robe, à hauteur de sa nuque, et tira sur l’anneau de son collier. Un petit cri de surprise s’échappa des lèvres de Juliette, qui se retrouva maintenue contre Décatis. Décontenancée par cet accès de violence et de domination, Juliette en rougit, mais ne fit absolument rien pour repousser l’enchanteresse. Non seulement elle en était incapable, mais, de plus, ce n’était pas comme si elle n’aimait pas ça. Décatis la maintenait près d’elle, et, calmement, lui expliqua qu’elle pourrait emporter cette tenue, mais que, si Juliette revenait demain avec elle, elle ne pourrait rien porter d’autre que cette tenue. Si elle acceptait ça, alors Juliette aurait droit à un autre « cadeau ».

Lequel ? avait-elle instinctivement envie de demander. Qu’est-ce que Décatis lui réservait encore ? Juliette rougissait légèrement, et Décatis la défit. Juliette cligna des yeux à plusieurs reprises, le sifflement du fouet revenant dans sa tête. Elle s’humecta les lèvres, et Décatis la congédie. Juliette hocha lentement la tête.

« D’a... D’accord... À... À demain ! »

Fin de la seconde journée, et Juliette repartait encore plus troublée que la veille, dans une tenue d’esclave.

*
*  *

Le lendemain matin... La porte de la boutique de Décatis s’ouvrit sur une discrète Juliette, qui ouvrit cette dernière avec deux gants en soie blanc. Elle avait récupéré chez elle un autre gant. Il n’était pas magique, mais c’était pour coller avec le cadeau de Décatis, qu’elle avait gardé toute la soirée, et toute la nuit. Elle s’était suçotée ses doigts avec après s’être intimement caressée dans sa chambre, dans sa tenue d’esclave, en fermant soigneusement la porte d’entrée. Elle avait défait sa longue robe, s’était observée dans le miroir... Et avait ensuite laissé parler son esprit. La chambre que choisit Juliette étant proche de celle d’Izual (http://fc03.deviantart.net/fs71/f/2013/267/7/1/bdi_ursa_minor_baltimore_cc_exc__m__krome_by_sinhalite-d6no0fp.jpg), sa sœur, elle fut bercée par les hurlements nocturnes que les servantes d’Izual poussèrent quand cette dernière organisa une orgie dans sa chambre. C’était comme ça que Juliette regardait parfois Izual fouetter le cul de ses servantes. Elle ouvrait la porte du placard. Deux petits trous étaient contre la paroi, donnant directement sur la pièce à côté.

Elle avait entendu le claquement des fouets, et s’était imaginée à leur place en se masturbant sur le lit, avec ce beau gant en soie offert par Décatis. Elle avait eu de nombreux orgasmes, excitée comme une puce, et avait fini par sucer ses doigts, en pensant à Décatis. Même ses rêves ne transpirèrent pas l’innocence, car elle continua à rêver de Décatis, du corps de l’enchanteresse, de sa fermeté, ses fantasmes s’exprimant furieusement dans son esprit.

Le troisième jour du stage commençait donc, et Juliette portait toujours sa tenue d’esclave. Cependant, elle se rappelait les instructions de Décatis, et, tandis qu’elle s’avançait le long de la boutique, ses mains glissaient sur sa robe. Décatis était probablement à l’arrière-boutique, ou dans l’atelier. Cette surprise promise par Décatis avait tracassé le cerveau de Juliette toute la nuit, suscitant chez elle plusieurs orgasmes supplémentaires. La pauvre peinait à retenir son corps, qui était littéralement en train de surchauffer, comme si toutes ces années de frustration étaient en train de se concentrer et d’éclater dans ce magasin. Même avec Valentin, Juliette n’avait jamais ressenti une telle soif, qui allait jusqu’à lui faire mal à l’estomac.

*Allez, Juliette, tu te souviens de la consigne, non ? Tu ne voudrais pas désobéir à Décatis !*

Sûrement pas ! Juliette se rapprocha du comptoir, et regarda timidement autour d’elle, puis posa ses mains sur sa robe, tirant sur cette dernière... Le vêtement ne tarda pas à se défaire, et Juliette avait fermé les yeux, avant de les rouvrir, les joues toujours aussi rouges. Son corps tremblait légèrement, et elle était nue sous la tenue offerte par Décatis. Il y avait les collants, les bottes, la culotte noire en latex, les sous-vêtements... Et le collier autour du cou avec l’anneau, bien entendu.

« Dé... Décatis ?! l’appela-t-elle. Je... Je viens d’arriver ! »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 17 juin 2014, 11:47:37
Après le départ de sa stagiaire, Décatis finit de fermer la boutique et fit le rangement nécessaire. La boutique fermer, ne signifiait pas qu'elle n'avait plus de travail. Il y avait les comptes de la journée, les commandes et faire le tri des fournitures d'ont elle avait besoin. C'est alors qu'elle se rappela du rendez vous qu'elle avait le lendemain. L'enchanteresse se mit à sourire, une idée venant de germer dans son esprit. Après un bon bain durant lequel elle pensa à Juliette, elle s'interrogea sur ce qu'elle allait faire après le défi qu'elle lui avait lancé. Cette jeune fille était très intéressante.


Le lendemain, comme souvent, elle s'était lever tôt. Avant l'ouverture de la boutique, elle s'était occupé d'une commande qu'elle avait préparé et qui finissait seul de s'enchanté dans l'atelier. Aujourd'hui elle portait une grande robe bleu nuit, plus légère, mais toujours autant accompagner de bijoux. Chacun d'entre eux étant bien sûr enchanté, certain lui permettait de garder forme humaine, et d'autre lui servait de protection, sans oublier celui accroché à sa paupière qui était le plus précieux de tous. Alors que l'heure de l'ouverture arrivait décatis se trouvait dans son salon lisant un livre de sa collection, se remémorant certain code d'enchantement pour ce qu'elle allait avoir besoin dans la journée. Une voix lui fit comprendre que Juliette était arrivée, portait elle sa tenue sur elle ? Curieuse, mais gardant son calme, elle se contenta de lui répondre.


-Monte me rejoindre.

Sans bouger de son siège, les jambes croisées et la tête dans son livre, Décatis était dans une position qui la mettait bien en valeur sans pour autant que ce soit voulut. Quand sa stagiaire fut finalement arrivée dans son salon, elle décrocha les yeux de son livre pour l'observer. Déjà elle fut surprise de la voir déjà portant uniquement sa tenue, elle s'attendait plutôt à la voire arrivé avec la robe et de demander de la retirer si elle remarquait qu'elle avait dessus. Face à spectacle elle ne put retenir un sourire.

-Tu es belle comme ça, approche que je vois ça de plus près.

Décatis posa son livre sur l'accoudoir de son fauteuil et se penchant légèrement pour la regarder. Sans la moindre gène, elle parcourra de son regard les courbe de son corps, allant jusqu'à poser une main sur ses fesses.

-Tu es tout simplement magnifique avec Juliette. Tu as un joli corps, tu as de quoi en être fière. Tu m'impressionnes, je ne m'attendais pas à te trouver tout de suite dans cette tenue. Je t'ai promit quelque chose suivant ce que je pensais de tout ça. Maintenant je sens que c'est le bon moment, ne bouge pas de là.

Le sourire aux lèvres, elle se leva de son siège laissant retomber sa robe sur ses jambes. Elle traversa la pièce pour rejoindre une pièce que Juliette n'avait encore jamais, la chambre de Décatis. Elle ne disparut pas longtemps et reviens au près de Juliette avec un petit coffret. Sans lui donner, Décatis l'ouvris devant elle, dévoilant son contenue. Sur un petit font en velours rouge, se trouvait un collier en cuire noir. Il n'y avait pas de doute à avoir sur ce que c'était.


-Voilà mon cadeau Juliette, tu es libre de l'accepter ou non. Si tu le prends c'est que tu acceptes de devenir ma partenaire de jeu. Dans ce cas là, voilà ce que je te propose. Quand tu porteras se collier, tu deviendras ma soumise, tu devras m'obéir et accepté ce que je prévoirais pour toi. Tu devras alors m'appeler Maitresse, mais tu serras libre de le retirer quand bon te semble. A se moment là, nous redevenons Mentor et stagiaire.

Décatis referma le coffret qu'elle posa sur sa table basse, et se retourna vers Juliette, croisant les bras sous sa poitrine.

-Je te laisse le temps de réfléchir à ma proposition. Je ne t'en voudrais pas de refuser. Prend le temps qu'il faut pour te décider. Si l'envie d'accepter te viens, tu n'auras qu'à me réclamer ce collier et alors je ferais de toi ma soumise et je prendrais soin de toi d'une tout autre façon. Bon maintenant passant à autre chose, je vais te confier quelque chose d'important. Vas remettre ta robe tu vas en avoir besoin.

Sans plus d'information pour l'instant, Décatis la laissa aller se changer. Et en profita pour rejoindre l'atelier et prendre ce que Juliette allait avoir besoin. Tout était déjà préparé depuis la veille où elle avait ut cette idée. Quand Juliette fut de retour, elle se glissa dans son dos et lui mit sur les épaules un manteau rouge, son manteau à elle. Elle lui prit la main et lui glissa deux bagues en or, très précieuse. Bien sûr chacun d'eux était enchanté. Elle tendit alors une bourse bien remplit et un parchemin sceller.

-J'ai besoin de quelque chose en particulier, plus tard je te ferais tenir la boutique pendant que moi je m'en occuperais, mais pour le moment tu n'es pas prête. C'est pourquoi c'est toi qui vas aller chercher se d'on j'ai besoin. Je vais te transporter chez une amie à moi, tu vas lui donner ce parchemin et ensuite tu prendras ce qu'elle te donnera tu payeras et tu reviendras avec. Pour ça tu utiliseras cette bague, l'autre et le manteau servirons à ta protection au cas où. Tu passeras le bonjour à mon amie au passage.

Sans lui laisser vraiment le temps de comprendre, Décatis ce servi d'un de ses propres bijoux pour faire apparaître un portail magique et la poussa doucement vers celui-ci.

-Tu la trouveras facilement ne t'inquiète pas. Sa boutique te tapera tout de suite à l'œil.


Finalement elle là fit passer le portail qui se referma derrière elle. Juliette se retrouva alors dans une clairière au petit jour en partie encore dans la brume. Le manteau de Décatis la protégeait bien du froid. L'endroit était vide de toute civilisation à l'exception d'un étrange véhicule (http://i39.servimg.com/u/f39/18/89/70/07/konach10.jpg). Quand Juliette s'approcha de ce dernier après une bonne dizaine de minute de marche, une femme (http://i39.servimg.com/u/f39/18/89/70/07/525_la10.jpg) arriva dans on dos et la menaçant au cou avec une dague en argent.

-Qui es tu gamine ? Que fait tu à roder près de ma maison roulante ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 18 juin 2014, 01:38:34
Quand la voix de Décatis résonna, lui ordonnant de monter, Juliette trembla sur place. Son corps était lourd, des frissons et des tremblements nerveux la parcouraient de long en large. Elle se mordilla les lèvres, hésitant un peu. Une voix lui hurla dans sa tête de remettre sa robe, de ne surtout pas aller voir Décatis, de ne surtout pas grimper... Et pourtant, son corps se déroba à sa volonté. Elle grimpa les marches, dans cette tenue insolente, et se retrouva au bout de quelques minutes, à peine, dans le bureau de Décatis. La mentor portait une belle robe bleue, et sa position aguicheuse dévoilait ses jambes. Juliette rougit confusément en louchant sur ces longues jambes fuselées, rêvant de les embrasser, de les caresser, de les gratter. Oh, comme elle adorerait les lécher, ces belles jambes, se mettre à genoux, et remonter lentement, lentement, pour atteindre... Non, Juliette ne devait pas y penser. Elle se fit violence elle-même, et Décatis se mit à parler, à l’observer sans vergogne, à la reluquer, avec un regard empreint de perversion.

La félicitant sur sa beauté, Décatis alla même jusqu’à agripper ses fesses, les empoignant. Juliette rougit de plus bel en soupirant, se mordillant les lèvres en baissant les yeux, incapable de savoir où se mettre. Était-elle gênée ou excitée ? Impossible à dire, tout se mélangeait dans sa tête, une redoutable confusion motivée par sa gêne et par ses rougeurs. Le sourire de Décatis était insolent, et elle se releva, lui offrant alors son cadeau : un coffret comprenant un collier en cuir. Ce qu’elle dit ensuite fit rougir encore Juliette, qui se pinça les lèvres.

*Maîtresse... Elle l’a prononcé, elle a utilisé ce mot... Maîtresse...*

Être sa soumise... Ce mot trottinait dans sa tête, alors que, fermant les yeux, elle imaginait le claquement du fouet. Inconsciemment, elle s’était imaginée un cadeau comme cela, et elle fantasmait maintenant. Son bas-ventre lui faisait mal, brûlant légèrement. Elle imaginait Décatis dans cet ensemble rouge en latex et en cuir qu’elle avait tenu hier, une tenue qui semblait faite pour Décatis. Cette dernière lui laissa le soin d’y réfléchir, mais il n’y avait pas vraiment à le faire. Seule la surprise et la timidité de Décatis l’empêchaient de répondre « Oui », de lui dire qu’elle voulait être à quatre pattes devant elle, qu’elle adorerait que Décatis la fouette, et la fasse hurler, qu’elle l’enchaîne dans sa salle secrète, et se livre à une multitude de sévices corporels avec elle. Juliette était incapable de s’attirer cette attirance pour la soumission et la souffrance. Est-ce que c’était lié à sa timidité ? Au contexte familial ? À sa nature d’être semi-démoniaque ? À un subtil mélange des deux ? Dans tous les cas, elle était confuse, troublée, et incapable de dire quoi que ce soit. Ses lèvres remuaient faiblement, en essayant d’exprimer des sons, mais elle en était juste incapable.

Décatis finit par lui demander de remettre sa robe, et l’intéressée hocha la tête, réussissant finalement à s’exprimer :

« O-Oui... »

La pauvre enchanteresse flottait dans une impression surréaliste. Est-ce que tout ça existait bien ? Ou n’était-ce que le fruit de son imagination ? Cette main sur ses fesses, ce collier... C’était... C’était tellement vicieux, et... Et tellement excitant ! Juliette ne savait plus où donner de la tête, tout se bousculait dans ses méninges. La tête embrumée, elle redescendit pesamment, et se déshabilla, puis remit prestement sa robe, machinalement. Le contact était bien différent du latex, plus agréable, plus doux, et elle soupira, ressentant toujours cette envie lancinante entre ses cuisses. Décatis lui apporta ensuite son manteau rouge, et la para de jolis bijoux.

« Ohhh... »

Elle se sentait belle, maintenant. Belle et forte. Son cœur bondissait dans sa poitrine, filant à toute allure, et elle écouta Décatis, sa Maîtresse (pour elle), lui indiquer qu’elle voulait que Juliette se rende auprès d’une amie de Décatis pour lui délivrer un message. En revanche, elle mentionna que le manteau servait à la protéger, ainsi que l’une des deux bagues... La protéger de quoi ? Juliette était troublée, et n’osa pas en demander plus. Elle était hypnotisée par le corps de Décatis, et avait toujours en tête cette tenue rouge sur elle.

« Très... Très bien... »

C’est ainsi que Juliette se retrouva dans une étrange clairière, face à une curieuse maison montée sur roulette. Dans quelle partie de Terra se trouvait-elle ? Elle s’effaça un peu plus dans le manteau, le vent faisant virevolter sa robe, et s’avança vers ce qui semblait être... Un guichet. Cette maison ressemblait à une sorte de boutique itinérante, et elle se demandait vraiment où elle était. L’une des deux bagues lui permettrait de revenir, et elle s’avança, nerveuse.

Une belle femme débarqua devant elle, et Juliette sentait une forte résonance magique, demandant rapidement à Juliette Beaumont ce qu’elle faisait ici. Cette dernière se pinça les lèvres, troublée, avant de répondre :

« Je... C’est Madame Cryptinna qui m’envoie auprès de vous. Elle désirait vous remettre ce document. »

Elle tendit sa main vers elle, un peu surprise. Elle ignorait totalement où elle était.

Et son esprit était encore embrumé par cette main insolente posée sur ses fesses, pressant sa croupe, la caressant sans vergogne. Qu’est-ce que sa Maîtresse pouvait bien lui réserver par la suite ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le dimanche 29 juin 2014, 11:58:37
Maintenant que Juliette était partie loin d'ici, Décatis reprit le coffret avec le collier et déposa le coffret dans l'atelier. Elle l'installa volontairement, là où Juliette allait être le plus souvent installée. La partie qui lui serrait plus ou moins réserver le temps de son stage. Ainsi le temps qu'elle travaille, elle aura vu sur le coffret. Décatis se demandait si elle allait accepter sa proposition. Pour cela, Juliette allait devoir faire l'effort du lui réclamer le collier et alors une nouvelle relation Maitresse Soumise allait pouvoir débuer. Mais pour le moment, elle lui laissait le temps de réfléchir. Une telle décision demandait une certaine réflexion, même si sur le coup la réponse parait évidente. Décatis le savais, en faisant ça elle prenait un gros risque, car si ce genre de choses pouvait plaire à Juliette, ce qu'elle était sûr vue ses réactions, elle était aussi certaine que ça ne plairait pas à sa famille. Si sa mère venait à apprendre qu'une telle relation existait entre les deux, elle pouvait s'attendre à pas mal d'ennuie. Enfin pour le moment, rien n'était encore décidé.

Changeant ses pensées, elle descendit ouvrir sa boutique et commença à s'occuper de tout. Les commande des clients, les recevoir, de la conception. La boutique reprit son activité normale. Décatis se demandait comment ça pouvait bien se passer pour Juliette en ce moment. Normalement, elle ne risquait rien, elle avait tout fait pour ça.



Du côté de Juliette, la mystérieuse femme rangea son arme et regarda la jeune fille avec surprise. Curieuse elle fit le tour d'elle avant de se placer en face et la regardé dans les yeux croisant les bras. D'aussi près, Juliette put voir quelques runes tatouée sur sa peau et une bague magique très travaillé. Le genre de bague qui était vendu au prix les plus élever dans la boutique de Décatis.

-Tu viens de la part de Décatis ? C'est bien la première fois qu'elle ne se déplace pas en personne...C'est vrai que c'est la période où elle vient me rendre visite.

Son regard se porta sur le manteau, puis sur la main de Juliette, comme si ce qu'elle portait confirmait ses paroles. Elle s'empara du parchemin et lui fit signe de la suivre. Sans l'ouvrir pour le moment, elle fit entré Juliette dans sa petite boutique. Les petites marches métalliques franchies et la porte passée, elles se retrouvèrent dans une pièce immense bien plus grande que l'aspect extérieur du véhicule. La pièce était pas mal remplie de toute sorte d'objet dans des étagères, il y avait un escalier montrant la présence d'un étage. C'était une véritable maison, qui se trouvait dans ce véhicule. Juliette fut installée à une table ronde et la femme se mit face à elle.


-Alors, qui est tu ? Tu n'es pas sa fille, ça j'en suis sûr ou alors elle m'a caché qu'elle en avait une seconde. Alors qui es tu pour qu'elle t'envoi à sa place.

Alors qu'elle écoutait la réponse, la femme posa sa bague sur la cire qui servait de sceller le parchemin et l'ouvrit, pour lire son contenue. Au fur et à mesure de sa lecture elle se mit à sourire.

-Je vois, je vois. J'ai ce qu'il faut pour sa commande et aussi pour toi. Décatis me surprendra toujours. Bien j'espère que tu as déjà réfléchi à ce que tu vas faire. Je n'ais pas l'intention de rester ici toute la journée. Alors, il te faudra faire ton choix sans trop perdre de temps.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 30 juin 2014, 01:03:49
Silencieusement, Juliette entra dans la roulotte de la femme... Et fut particulièrement étonnée de voir que ce qu’elle avait pris pour une simple roulotte révélait en fait une grande pièce avec un étage... Une véritable maison. Cette femme devait vraiment être une puissante magicienne pour pouvoir créer une illusion magique. Juliette avait entendu parler, dans des ouvrages et à l’académie, de sorts de ce genre. Ils étaient très difficiles à faire, et celui-ci était très efficace. Autrement dit, cette femme était douée. Il s’agissait probablement d’une fournisseuse de Décatis. Obéissant silencieusement, légèrement intimidée, Juliette s’assit près d’une table. Elle avait vu les runes magiques ornant la peau de cette femme, et, quand elle lui demanda si c’était bien Décatis qui l’envoyait, Juliette le confirma rapidement.

La femme s’était assise face à elle, et lui posa plusieurs questions.

« Je... Je suis une simple stagiaire, Madame... Je m’appelle Juliette. »

Elle était intimidée, évidemment. Elle ne connaissait pas cette femme, elle ignorait où elle était, et ce qu’elle faisait là. Bien sûr, elle ne pensait pas vraiment que Décatis ait pu la piéger, mais il était toujours possible que Juliette ne se mette à commettre une erreur, qu’elle fasse une bêtise... La femme inspecta le parchemin, le lisant silencieusement, et Juliette ne dit rien. Elle lui expliqua alors qu’elle avait ce que Décatis voulait, pour elle... Mais aussi pour Juliette.

Juliette, en réalité, ne comprit pas trop ce que la femme disait. Des trucs pour elle ? Faire son choix ? Pour la jeune femme, tout cela était incompréhensible. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, regardant autour d’elle, et ne tarda pas à lui répondre :

« Je... Euh... C’est-à-dire ? Décatis ne... Elle ne m’a rien dit sur... Enfin, elle m’a juste dit de vous donner ce parchemin, et de prendre ce que vous me donnerez. Elle n’a pas mentionné qu’il fallait que je fasse un choix quelconque... »

On pouvait sentir l’hésitation dans sa voix. Juliette n’était pas habituée à ce genre de choses, à devoir agir, surtout après ce qui s’était passé avec Décatis. Sa Maîtresse... Elle y pensait encore dans un coin de sa tête. Une sourde excitation régnait en elle en y pensant. Elle avait déjà fait son choix. Juliette avait une folle envie de lui obéir, d’être sa soumise, de sentir le fouet claquer sur son corps, d’entendre la voix autoritaire de Décatis jaillir dans ses oreilles, d’être attachée, bâillonnée, de se retrouver dans sa chambre noire... Juliette secoua lentement la tête, revenant à elle.

Juliette regarda la femme à nouveau, s’humectant les lèvres.

« Je dois faire mon choix... Entre quoi et quoi ? »

Tout ça était un peu confus pour elle.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 14 juillet 2014, 11:48:49
Ouvrant le parchemin de Décatis la femme écouta la présentation de la jeune fille face à elle et se mis à sourire amusé.

-Je connais bien Décatis, le simple fait qu'elle t'ait choisi fait de toi bien plus qu'une simple stagiaire. Je suis certaine qu'elle à lut en toi quelque chose qui lui a plut.

La lecture du contenu du message terminé, elle se leva et réfléchi quelque seconde avant de répondre avoir ce que son amie lui demandait. Par contre, elle fut surprise de la réaction de la stagiaire et comprit un peu mieux la situation. Elle commença par rire et s'approcha de Juliette avec le sourire.

-Je vois elle ne t'a rien dit, je suppose que tu ne sais même pas qui je suis. Décatis t'a envoyé ici pour te tester j'en suis maintenant certaine. Hum voilà qui est intéressant. J'ai bien envie moi-même de découvrir ce qui à tant plus chez toi pour qu'elle se déicide de te prendre sous son aile. Suis moi je vais tout t'expliquer.

Elle s'avança vers une petite trappe au con de la pièce et l'ouvrit dévoilant un escalier s'enfonçant dans un sous sol que l'aspect extérieur du véhicule cache bien l'existence. Arrivé en bas, toute sorte d'étagère d'objet était exposée. La pièce était grande, laissant libre à l'imagination sur l'étendu du contenu de toute sa marchandise. Elle se plaça face à Juliette et croisa de nouveau les bras.

- Laisse-moi déjà me présenter. Tu as peut être déjà entendu mon nom, mais je suis surtout connue des mages commerçant. Je suis Artémissa la chasseuse de relique. Je voyage dans le monde à la recherche d'objet magique et d'ingrédient pour leur conception. Je revends ensuite ça aux enchanteurs, qui ne peuvent souvent pas se permettre de se déplacer pour récolter certain ingrédient difficile à obtenir. Décatis et moi somme des amies depuis plusieurs années, c'est à elle que je dois se magnifique engin pour mes voyages.

Avec un nouveau signe, Artémissa l'invita à la suivre de nouveau et commença à récupérer plusieurs objets, matière et poudre. Juliette devrais arriver en reconnaître une grande partie et constaté la richesse de ses derniers, certain étant très rare ou très dangereux à obtenir. Le tout fut précieusement rangé dans un sac. La chasseuse allait directement d'un objet à l'autre sans regarder sa liste, sans chercher dans les étagères, prouvant une mémoire exceptionnelle. Surtout quand on prenait en compte le peu de temps qu'elle avait lu le parchemin de Décatis. Arrivé au fond de la pièce, se n'était plus des ingrédients qui étaient ranger, mais des objets magiques. Ça ressemblait à la réserve de Décatis en bien plus petit.

-Voilà ce que décatis m'a écrit à ton sujet. Elle souhaite que tu récupères les ingrédients de ton choix pour fabriquer par toi-même un objet enchanté. Une création à toi et sans son aide. Je suppose qu'elle veut tester ton imagination, je te conseille de ne pas lui sortir un objet classique trouvable n'importe où. Mais avant de te laisser fouiller mon stock je vais moi aussi te tester.

Artémissa récupéra quatre objets magiques. Une boussole, un miroir, une amulette et une perle ressemblant à un œil. Elle lui montra les trois premiers.


-Ta patronne à l'habitude de me prendre à chaque visite trois reliques que j'ai trouvées et les revendre ensuite dans ma boutique. D'habite elle les choisit elle-même, mais cette fois je le fais pour elle, je connais bien ses critère de choix. Celui là.

Elle montra alors la perle ressemblant à un œil.

-C'est moi qui lui offre, tu lui diras que c'est ma participation au recherche de sa fille et que j'excuse d'avoir rien trouvé de plus pour l'aidé. Ensuite, j'aimerais que tu en choisisses un cinquième. Regarde parmi ma collection et dis moi quoi selon toi mériterais de se retrouver dans sa boutique.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 16 juillet 2014, 01:23:56
Pour Juliette, les choses commencèrent à se compliquer. Les propos de cette femme étaient très alambiqués. Décatis voyait en elle plus qu’une simple stagiaire ? Elle l’avait amené ici pour la tester ? Qu’est-ce que tout ça voulait dire ? Pour Juleitte, tout ça était très obscur, mais elle avait pourtant le net sentiment que, d’une certaine manière, les propos d’Artémissa étaient à mettre en corrélation avec la chambre noire de Décatis, et avec les vêtements qu’elle lui avait demandé... Elle avait raison. Juliette n’était pas que la stagiaire de Décatis, elle était aussi sa soumise, son... Son esclave ! Ce simple mot faisait fumer son esprit, la faisant frémir, mais c’était pourtant là la stricte vérité.

Artémissa l’avait conduit dans un étage souterrain ressemblant à un immense entrepôt, où elle lui expliqua qu’elle avait pour tâche de débusquer des reliques magiques sur Terra, afin de les revendre à des enchanteurs et à des enchanteresses comme Décatis, sa Maîtresse. Juliette reconnut effectivement plusieurs éléments. Il y avait un peu de tout, notamment des ingrédients alchimiques, ce qui amena Juliette à se demander si Artémissa n’avait pas aussi comme clientèle les alchimistes. Entre l’enchantement et l’alchimie, il y avait beaucoup de points communs, ce qui faisait qu’il n’était pas si rare que ça de voir une personne être à la fois alchimiste et enchanteur. Juliette y songeait tout en marchant, encore troublée par les révélations de la femme. Un test... Pour quoi faire ? Dans quel but ? Est-ce qu’Artémissa la menait en bateau ? Décatis n’avait jamais rien dit de tel... Juliette se sentait naturellement nerveuse, même si elle n’essayait d’en laisser rien paraître.

Sa collection était très impressionnante, incluant des objets particulièrement rares ou dangereux à obtenir. Il y avait des griffes de manticore, des crochets de basilic, des serres de wyvern... Des objets puissants, ayant de forts potentiels magiques, et également mortifères. Cette femme devait être très puissante, et sa caravane magique en témoignait. La magie vibrait partout ici, se confondant avec la réalité de la plus troublante des manières. Juliette suivait docilement, jusqu’à ce qu’Artémissa ne lui en explique plus. Elle devait fabriquer un objet... À l’aide des objets disponibles ici, sans aucune aide, et sans aucune instruction quelconque.

*Hein ?!*

C’était techniquement dans ses cordes, car elle avait déjà suivi des cours là-dessus à l’académie, mais ce n’était pas habituel. Artémissa ne semblait toutefois pas plaisanter, et, avant que Juliette ne puisse jouer à l’apprentie-sorcière, elle lui demanda de choisir un objet qui pourrait convenir dans la boutique de Décatis, en lui montrant déjà plusieurs objets : une boussole, une amulette, un miroir, et une perle. La perle était offerte, comme une participation à la recherche de « sa fille ».

*Sa fille ?*

Juliette aurait bien aimé lui en demander plus, mais son esprit préféra se concentrer sur son épreuve.

« Okay... Donc, un objet qui pourrait convenir à Décatis... Hum... Laissez-moi chercher. »

Juliette se promena le long des étagères. Le fait est qu’elle ne savait pas encore grand-chose sur Décatis, si ce n’est qu’elle était stricte, sévère, rigide, autoritaire... Mais qu’elle avait ses qualités. Elle pouvait être compatissante, l’ayant montré en rejoignant Décatis sur le banc, et en la protégeant de la honte. Elle était aussi très câline, et Juliette, en rougissant, dut bien avouer qu’il y avait, chez elle, une certaine dose de perversion... Et encore, ce n’était que ce que Juliette, en quelques jours, avait pu noter.

Son choix s’attarda sur un collier en diamant recélant un fort pouvoir magique, mais elle finit par trouver ce qu’elle cherchait en tombant sur des gants. D’élégants gants rouges disposant de pouvoirs puissants. Elle les sentait, et les toucha du bout des doigts, sentant la magie frémir. Ces gants excitaient les nerfs, trouvant les zones érogènes, et avaient aussi d’autres fonctions.

« Eux, trancha Juliette au bout d’une dizaine de minutes de recherche, en regardant Artémissa. Je pense que ces gants, esthétiques et optimaux, conviendront parfaitement à Décatis. »

Il fallait encore savoir ce qu’Artémissa en penserait, mais, pour le coup, Juliette était sûre de son choix.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 03 septembre 2014, 11:56:35
Artémissa observa la jeune fille entamée sa recherche. Cette fille l'intrigué, elle mourait d'envie de savoir pourquoi Décatis l'avais prise sous son elle. C'était la première fois qu'elle faisait ça. Depuis le départ de sa fille, son amie était pleine de remord, elle s'était rendu compte avec le recule et la solitude qu'elle s'était montré trop dur avec elle. Avec le temps et le manque de nouvelle, Décatis c'était persuadé qu'elle avait perdu sa fille à cause de son comportement. Alors prendre une élève était plutôt surprenant de sa part.

Juliette finit par faire un choix, elle avait mis peu de temps par rapport au contenue de la réserve. Son choix se porta sur une paire de gants. Quand on connaissait Décatis, on savait que les gants étaient quelque chose qu'elle appréciait beaucoup. Le but était de choisir un objet pour sa boutique pas sa propriétaire. Les gants choisis avaient des pouvoirs particuliers et très utiles. A la base ils avaient été crée pour une utilisation médicale, mais il leur fut découvert d'autre utilité, érotique pour certain, alors que d'autre les utilisaient plus pour des objectifs plus sombre comme l'assassina. C'était un objet à ne pas mettre entre n'importe quelle main. Atemissa décroisa les bras pour lui prendre les gants des mains et les observés attentivement.


-Hum...Tu n'as pas choisie n'importe quoi. Ces gants on était plus d'une fois utilisé de façon bien différente de leur fonction de base. Ils peuvent être autant bénéfiques, que dangereux. Il est vrai que Décatis pourrait trouver mieux que bien d'autres la personne qui s'en servira le mieux. Le choix me conviens, on va dire que tu as réussi mon teste, bref choisie bien tes ressource pour ta création. Profite ta patronne pays le tout. Quand tu auras fini fait le moi savoir.

Artémissa s'écarta sans pour autant quitter la pièce. C'était peut être une cliente, c'était peut être l'élève de son amie, mais elle n'allait pas non plus la laissé seul sans surveillance aux milieux de sa marchandise et d'objet potentiellement dangereux. Pour pas non plus joué les surveillantes, elle se contenta de faire du rangement dans la boutique le temps que Juliette fasse son choix. Elle lui laissa tout son temps et quand enfin elle ut fini son choix elle retourna la rejoindre.

-Bon ajoute tout ça dans le sac et remontons la haut.

Toutes les deux remontèrent dans pièce principale et retournèrent à la table. La chasseuse de relique, fit un rapide résumé de toute la marchandise et ne mis que quelque seconde à évaluer le prix total.


-Bien c'est un peu plus cher que ce qu'elle prend habituellement, mais il y a ta part dedans.

Artemissa récupéra la bourse et lui rendit la monnaie, Décatis avait bien entendu prévue le surplus de marchandise pour l'achat de Juliette. Satisfaite de sa transaction, la chasseuse se montrait plus souriante.
 
-Je suis déçu de ne pas avoir vue mon amie, mais je suis ravie d'avoir fait ta connaissance. Si jamais à l'avenir tu décides de te mettre à ton compte, je me ferais un plaisir de te fournir. En tant qu'amie de Décatis de te ferais même des prix.

Elle accompagna sa cliente à la porte de la boutique, pas que sa présence la dérangeait, mais bien d'autres travail l'attendaient encore.

-Tu passeras le bonjour à ta patronne. Je te conseille de ne pas trop traîné dans les parages, la zone n'est pas sûr et même si elle t'a confié de quoi te protéger, vaux mieux que tu rentres.


Dans la boutique Décatis était en bas encore occuper à servir plusieurs clients. Elle ne craignait pas pour Juliette la sachant entre de bonne main. Avec les consignes qu'elle avait laissées à Artemissa, elle se doutait que ça pourrait prendre du temps. L'enchanteresse, avait volontairement pas parlé du teste à Juliette, car elle voulait la confronter à une situation de demande compliqué, sans avoir ut le temps de se préparé. Car souvent c'est la situation que l'on se retrouve face a pas mal de client. Pour revenir il suffisait à Juliette d'utiliser sa bague pour ouvrir un portail et se retrouver dans le salon de Décatis. Elle se demandait si elle avait réfléchie à sa proposition et si oui, si elle aurait le courage du lui réclamer son collier pour rendre claire cette nouvelle partie de leur relation.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 03 septembre 2014, 21:02:28
La boutique d’Artemissa proposait un large éventail d’objets magiques en tout genre. Juliette s’intéressait aux ingrédients magiques. Les noms étaient imbuvables pour les néophytes, mais, après avoir suivi de nombreuses heures d’étude et avoir ingurgité bon nombre de manuels évoquant les différentes substances magiques, l’enchanteresse en formation s’y connaissait un peu, et prit plusieurs ingrédients alchimiques et magiques, ce qui lui prit bien une demi-heure. Elle n’avait jamais entendu parler de cette Artemissa, mais cette femme était vraiment impressionnante. En voyant sa petite roulotte depuis l’extérieur, Juliette ne se serait jamais doutée qu’elle abritait un tel trésor. Elle observait tous les choix possibles, et, après avoir fini ses courses, paya l’addition auprès de la femme.

« Je vous remercie beaucoup, Madame, et je ne manquerais pas de dire à Madame Cryptinna que vous avez envie de la revoir. »

Juliette restait polie et aimable, puis sortit, se retrouvant dehors, dans ce désert. Impossible de savoir où elle se trouvait, car elle ne reconnaissait rien. Le soleil brûlait haut dans le ciel, et elle enclencha la bague. Son estomac se retourna en elle sous l’effet de cette téléportation instantanée, et, en clignant des yeux, ébahie, Juliette se retrouva à nouveau dans l’atelier de Décatis, dans une pièce à l’étage. Elle tangua un peu, clignant des yeux à plusieurs reprises, jusqu’à ce que son cerveau se rattache à la réalité. Elle secoua la tête, puis se rapprocha de l’escalier et s’arrêta en entendant des bruits.

Il y avait des clients, et elle commença par observer son sac. Elle devait réaliser un objet à partir des différents ingrédients qu’elle avait pris, et sa base physique était un objet normal, lambda : un livre vierge. Il y avait beaucoup de façons d’enchanter les livres, et elle comptait l’enchanter pour en faire un journal intime très spécial. Juliette savait que ces objets se vendaient bien, car ils permettaient aux nobles de disposer d’une sorte de contenu secret, les écritures du livre étant inaccessibles sauf à celui qui l’avait écrit, à moins de briser le sortilège ensorcelant le livre. Juliette avait déjà, en théorie, réalisé des expériences sur des livres, notamment en cours, mais toujours en groupe. Elle avait hâte de travailler seule là-dessus.

Pour l’heure, elle attendait que son maître de stage soit libre, ce qui l’amena encore à repenser à leur étrange relation. Sa maître de stage... Sa maîtresse, même. Son regard se porta sur un coffret, près de son bureau de travail, et elle l’ouvrit lentement, les doigts fébriles... Et se mordilla les lèvres en voyant le collier. Décatis savait sûrement que Juliette était revenue, car elle avait du sentir le choc magique quand Juliette était arrivée en utilisant la bague. Ses doigts caressèrent lentement le collier en cuir, et elle s’humecta les lèvres, les pinçant légèrement. C’était tentant... Trop tentant.

Juliette attendit donc Décatis, et avait mis autour de son cou son collier, le caressant rêveusement avec ses doigts. Elle ignorait si elle avait le droit de le remettre ou pas, mais, puisqu’elle était censée être la soumise de sa Maîtresse... Autant l’enfiler et se préparer, non ?

*Sa soumise...*

Sans pouvoir se l’expliquer, cette simple idée la faisait trembler.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 19 septembre 2014, 11:06:26
Servir des clients, était la base d'une boutique, c'est pourquoi il n'y avait rien de surprenant à ce que Décatis soit encore au comptoir à s'occuper d'eux. Comme elle travaillait seule en temps normal c'était plutôt compliqué, car il y avait trop de client, justement elle ne pouvait pas aller dans son atelier pour s'occuper des commandes. C'est pourquoi formé Juliette pouvait lui être d'une grande aide, par la suite elle pourrait même l'embauché de temps en temps voir même complètement après ses études. Pour ça fallait encore qu'elle en ai envie à se moment là.

Bien sûr, l'arrivée de sa stagiaire à l'étage ne lui échappa pas, ça lui parut plus rapide que ce qu'elle aurait cru par contre. Il fallut encore vingt bonnes minutes avant de pouvoir enfin monter la rejoindre. L'enchanteresse finie par la retrouver dans l'atelier l'attendant patiemment. En l'observant, les choses avaient l'air de s'être bien passé, elle remarqua le collier à son cou. Avec un doux sourire elle s'approcha d'elle et lui passa une main sur une joue.


-Tu as donc prise ta décision.

Décatis aurais préféré qu'elle lui réclame le collier plutôt que de le mettre d'elle-même, mais c'était le résulta qui comptait. Ainsi, Décatis allait jouer les rôles de maitresse de stage, de mentor et de dominatrice. Leur relation devenait de plus en plus intime.


-Très bien, en portant ce collier, tu acceptes de te soumettre à moi. Alors, laisse-moi te clarifier les choses. Se collier tu es libre de le porté quand tu le désir. Tant que tu le portes tu m'es entièrement soumise et accepte tout ce que je te dirais de faire ou voudrais te faire. Tant que tu le portes tu m'appelleras Maitresse, mais je compte sur toi pour bien choisir quand m'appeler ainsi. En présence de client, tu fais comme si rien n'était. Tu es libre de retirer le collier si ce que je veux te faire ne te conviens pas, mais faudra alors rien attendre derrière. Je tien à ce que se soit aussi agréable pour toi que pour moi.

Son regard se porta alors sur le sac qu'elle avait rapporté de chez Artemissa. Après tout pour l'instant c'était encore sa période de stage.

-Nous reviendrons là-dessus à un meilleur moment. Montres moi, ce que tu as rapporté et raconter moi comment ça s'est passé.

Cette course l'intéressait, Décatis était curieuse de savoir comment Artémissa avait réagis face à elle, ce que la chasseuse de relique avait pensé de Juliette, ce que sa stagiaire avait rapporté comme objet rare et ce qu'elle avait choisi pour son exercice. Après tout si tout c'était bien passé, elle pourrait l'y renvoyer de temps en temps, pouvoir garder la boutique ouverte pendant ce moment de réapprovisionnement, était un beau plus.


Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 21 septembre 2014, 02:15:46
Juliette attendait patiemment dans la salle, son cœur battant la chamade. Ses mains se serraient maladroitement, compulsivement. Décatis ne tarderait pas à revenir, et, alors... Est-ce qu’elle lui en voudrait d’avoir mis son collier sans son autorisation ? Juliette porta ses mains à son cou, serrant la boucle permettant de le retirer... Mais elle n’y arrivait pas. Elle se trouvait complète avec ce collier, comme si, en quelque sorte, il lui était nécessaire pour se transcender, pour accepter pleinement qui elle était. Non, elle n’arrivait pas à s’en défaire, et, quand elle entendit les bruits de pas de Décatis, elle trembla sur place, se mordillant les lèvres, serrant ses cuisses. Elle avait à nouveau chaud à hauteur de son entrejambes, comme si un feu doux venait de s’allumer. Décatis arriva ensuite, et avisa rapidement la présence du collier. Les joues rouges, Juliette n’osait pas la regarder, jusqu’à ce qu’elle finisse par parler.

Serrant maladroitement et nerveusement ses mains, les frictionnant ensemble, Juliette écouta Décatis lui donner ses instructions sur la suite des évènements. À chaque fois qu’elle porterait ce collier, Décatis serait sa Maîtresse, et non plus une simple stagiaire en formation. Juliette pouvait retirer le collier quand bon lui semblait, et, lorsque Décatis le lui dit, ses doigts retournèrent caresser la surface du collier, filant le long de ce dernier. Le retirer... En présence de clients, c’était toujours préférable, et elle sentit un frisson remonter le long de son dos en sentant des idées variables et perverses filer en elle. C’était comme une liaison secrète, comme si elle et Décatis partageaient quelque chose que les autres n’avaient pas et ne savaient pas... Leur secret, une romance perverse dont personne ne devait être au courant. La jeune femme devait bien admettre qu’il y avait, là-dedans, quelque chose de délicieusement excitant.

« O-Oui, Maîtresse... » acquiesça Juliette.

Elle comprenait ce que ça voulait dire, et ce qu’il fallait faire. Maîtresse... Oh, comment est-ce qu’un simple mot pouvait l’exciter à ce point ? Elle savait ce qui lui arrivait, car, bien qu’elle soit encore vierge, Juliette était tout de même née dans une famille de démons, où le sexe était courant. Elle savait, par exemple, que ses sœurs se rendaient fréquemment au harem Warren, et elle avait déjà vu, discrètement, des choses... Des choses qui l’avaient confusément fait rougir, et qui expliquaient pourquoi sa culotte mouillait. Surtout, elle avait entendu ses sœurs parler de ce qu’elles faisaient au harem Warren, des coups de fouet claquant sur le dos de jeunes esclaves attachés et immobilisés... Et ces images avaient fermenté l’imagination galopante de Juliette, qui s’était imaginée à leur place à la perfection, allant même jusqu’à s’imaginer le cuir serrant ses bras, soulevant ses poignets, la cagoule en latex sur sa tête avec le gag-ball obstruant ce qu’elle pouvait dire, et le claquement du fouet sur son corps, et les insultes qui fuseraient...

Papillonnant des yeux, elle mit fin à cette rêverie quand Décatis – non, Maîtresse Décatis – la rappela à elle, en lui demandant comment son séjour auprès d’Artémissa s’était passé. Déglutissant, Juliette entreprit alors de lui en faire le retour, entrecoupant ses phrases d’un « Maîtresse » à chaque fois qu’elle s’adressait à Décatis, et qui continuait à faire fumer son sexe. Elle était sûre qu’elle mouillait, cette fois. Elle lui expliqua donc qu’Artémissa aurait bien aimé voir Maîtresse Décatis, et évita de parler de la fille de Décatis, qu’Artémissa lui avait mentionné, puis lui présenta les ingrédients qu’elle avait acheté... Ainsi que les gants rouges, de longs gants rouges en cuir.

Les joues rouges, elle expliqua leur provenance :

« Artémissa voulait que je trouve un objet susceptible de... De vous convenir, Maîtresse. Alors, je me suis dit que ces gants pourraient faire l’affaire... »

Ils étaient assez longs, arrivant à hauteur des avant-bras, et avaient une fonction sexuelle évidente. Cependant, Juliette avait remarqué que les gemmes susceptibles d’être incrustées à l’intérieur pouvaient aussi être de simples gemmes de magie élémentaire.

« Artémissa était une femme très agréable, Maîtresse. J’espère que ces gants vous seront utiles. »

Elle continuait à rougir, et son regard oscillait entre les jambes de Décatis et son regard, comme si elle n’arrivait pas à soutenir son regard trop longtemps. Après tout, elle était son esclave quand elle portait ce collier... Et une esclave ne regardait pas sa Maîtresse dans les yeux.

C’était aussi simple que ça.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 29 septembre 2014, 11:19:31
Restant droite face à Juliette, Décatis l'écouta faire son résumé sur sa rencontre avec Artemissa. La chasseuse de relique lui avait donc aussi fait passer un test. Curieuse, elle attrapa les gants. L'identification de son enchantement ne fut pas bien longue pour elle. Un objet rare pour sa qualité et par le fait qu'il n'était plus fabriqué, sa fonction était trop éloignée de sa fonction de création. Il en restait pour autant utilisable pour bien des choses.

-Je vois, j'ai bien fait de t'envoyer là bas. La prochaine fois j'irais moi-même et tu t'occuperas de tenir le comptoir. D'ici là j'espère bien que tu en serras capable. Pour en revenir à mon exercice, je t'ai fait choisir les ingrédients sans te prévenir à l'avance volontairement. Je voulais te confronter à une situation imprévue, il semblerait que tu es plutôt bien réagis.

Maintenant, tu as deux semaines pour concevoir un objet magique avec tout ça, tu peux faire ce que tu veux. Tu as deux semaines, mais pas plus, il te faudra trouver le temps entre ton stage pour le faire, car ça ne te dispensera pas du reste. Après tout, c'est comme ça que je suis obligé de m'occuper de mes créations et commande.

Ses consignes données sur ce sujet, elle comptait bien maintenant passer à quelque chose de plus amusant. Il était l'heure de la pause du midi et maintenant que Juliette portait son collier, elle avait bien idée de comment la passée cette pause. Elle s'avança vers la sortie de l'atelier avec le sourire.


-Bien ma petite, faisons notre pause repas. Récupère ton repas et descend fermer la boutique, quand ça sera fait rejoint moi.
 
Décatis sortit de la pièce, la laissant faire et partie dans sa cuisine se servir un verre de sang dans une coupe. Histoire de calmer un peu sa faim et les besoins de son corps de femme de la nuit. Ceci fait, elle descendit à son tour, Juliette était en train de fermer la porte de la boutique et tourné l'écriteau. L'enchanteresse commença alors à défaire les enchantements qui protégeaient la porte donnant sur la réserve et la chambre, qui allait devenir bien plus utilisé maintenant.

-Allons manger ensemble.

Avec son sourire et la pièce qu'elle venait d'ouvrir, Juliette devait avoir compris que se n'était pas un repas classique qui l'attendait. Décatis allait profiter de cette première expérience, pour juger si elle avait fait le bon choix. Rentrant dans la pièce qui était remise en plus depuis leur tentative de la vider, elle s'avança vers l'armoire et sortit une combinaison pour Juliette.


-Tien change toi, une fois prête viens près du lit et passe moi ta nourriture.

Le temps que sa soumise se changeait, Décatis regarda la nourriture qu'elle avait apportée. Patiente, elle resta à côté du lit le temps qu'elle la rejoint, une fois fait, elle la fit montée sur le lit et fini de la préparer l'attachant (http://i39.servimg.com/u/f39/13/42/72/74/39443210.jpg) aux barreaux du lit. L'installant quand même avec un minimum de confort.

-Tu es belle comme ça tu sais ? Tu es prête à manger ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 01 octobre 2014, 13:02:15
Décatis lui expliqua qu’elle allait devoir utiliser les objets récupérés chez Artémissa pour faire un objet, une tâche supplémentaire s’ajoutant à celles qu’elle devait déjà faire. Juliette acquiesça silencieusement, son esprit professionnel revenant s’immiscer dans les pensées tumultueuses et indistinctes de son esprit. Ça, elle pouvait le faire, soit lors de son temps de pause, soit quand elle serait chez elle... Après tout, Juliette n’avait pas grand-chose à faire chez elle, si ce n’est essuyer les brimades de sa famille, et devoir éviter les discussions avec sa mère. Partant de là, elle pouvait tout à fait consacrer un peu de temps à la conception d’un bel objet magique pour plaire à Maîtresse Décatis. Encore une fois, en pensant à ce mot, son cœur fit un petit bond dans sa poitrine.

*Je crois que j’ai vraiment un problème...*

Maîtresse Décatis lui expliqua ensuite que l’heure était venue de manger, mais qu’elles mangeraient ensemble... Il y avait une petite intonation dans le ton de sa voix qui fit poliment rougir Juliette, et elle acquiesça lentement. Pour manger, elle disposait d’un plat à réchauffer, et elle entreprit donc d’aller le chercher, usant de magie pour le réchauffer, tout en fermant la porte du magasin. Elle retourna l’écriteau pour que les passants puissent voir le « FERMÉ » devant eux, puis Décatis l’appela à nouveau. Les joues rouges (sans pouvoir se l’expliquer), Juliette se retourna, et vit Décatis se rendre dans la réserve... Ce qui fit déglutir Juliette. C’était... Et bien, c’était la fameuse pièce, cette chambre noire, cette pièce que ses sœurs appelleraient un donjon érotique. Décatis... Pourquoi y allait-elle ? Pourquoi sentait-elle le besoin d’y entrer ?! La jeune femme se mit à rougir à nouveau, mais, prenant conscience que Décatis lui avait demandé de la suivre, Juliette obtempéra... Car elle ne pouvait pas aller contre les ordres de cette femme. Inconsciemment, elle ressentait déjà, en elle, les bienfaits de la soumission, cette espèce de plaisir masochiste et profond qu’on ressentait à l’idée d’obéir docilement, sans se poser de questions, aux ordres d’une autre personne.

Juliette suivit donc la Maîtresse dans cette pièce, son cœur sur le point d’imploser. Ses jambes tremblaient, sa respirations ‘emballait, et ses doigts serraient nerveusement son plat. Il y avait un bout de viande rouge et des patates chaudes avec de la crème. Un plat classique et simple à faire. Elle avait les joues en feu, voyant autour d’elle les fouets, les menottes... Et le lit, dans un coin. Un beau et grand lit solide, et les sourires que Décaétis avait fait, inhabituels chez cette femme placide et neutre, étaient très inquiétants... Que préparait-elle ? Juliette devait-elle avoir peur ? Si oui, comment expliquer les tremblements qu’elle ressentait ? Ce n’était pas de la peur, ça, c’était... Et bien, elle ne savait pas vraiment comment le définir, mais elle sentait comme des frissons remontant tout le long de son être.

Décatis finit par lui balancer une combinaison, en lui ordonnant de l’enfiler, et Juliette rougit à nouveau comme une pivoine en la voyant, en caressant la texture. C’était... C’était du latex. C’était une belle tenue rouge et noire se composant de trois pièces : de longs collants rouges, un corset, et de longs gants. Elle se mordilla les lèvres, et entreprit de pesamment se déshabiller, sentant son corps s’emballer, sentant son esprit exploser, à l’idée d’être nue devant Décatis. Elle retira sa robe, de même que ses sous-vêtements, tournant le dos à l’intéressée.

*Du calme, Juliette, du calme...*

Avant d’enfiler la combinaison, elle appliqua sur ses bras et sur ses jambes le contenu d’une lotion se trouvant à proximité, afin de faciliter le glissement du latex sur sa peau. Ses doigts tremblaient, le vent faisait frissonner son corps, et elle enfila la tenue promise par Décatis, commençant par les gants, se mordillant les lèvres en sentant le contact de ce tissu sur son corps. C’était... Et bien... Très spéciale. Elle serra les doigts, ayant l’impression d’avoir une seconde peau sur le corps, une couche supplémentaire qui moulait parfaitement la sienne. Juliette s’amusa à étirer ses doigts devant elle (http://img110.xooimage.com/files/3/f/7/red_latex-47dd5bb.jpg), un sourire béat sur les lèvres, puis entreprit d’enfiler le reste. Elle commença par le corset, un vêtement qu’elle avait l’habitude d’enfiler. Elle avait l’habitude de sentir sa poitrine et son ventre être compressés par cette tenue, puis, s’asseyant sur une chaise, elle enfila chacun des collants, formant comme de longues chaussettes... Pour finalement noter qu’il n’y avait rien cachant sa partie intime. Ceci la fit posément rougir, mais elle se sentait... Et bien, elle n’aurait su dire ne quoi, mais le fait de porter cette tenue la rendait différente. Elle s’observa devant un miroir. Elle rougissait toujours, sa respiration était toujours emballée, son cœur sautillait toujours à nouveau, son sexe brûlait, avec l’irrésistible envie qu’on s’immisce dedans, mais... C’était différent. La jeune femme aurait été incapable de dire en quoi, mais elle le ressentait.

Elle alla ensuite s’allonger sur le lit, sans rien dire, son regard oscillant entre surprise, et une sorte de profond plaisir masochiste, puis s’étala en plein milieu. Maîtresse Décatis, car il ne faisait désormais plus aucun doute qu’elle était sa Maîtresse, s’approcha d’elle, et entreprit de l’attacher aux barreaux du lit par le biais de chaînes, en soulevant notamment ses jambes (http://img110.xooimage.com/files/8/f/2/red_foot-47dd5e6.jpg). Se laissant faire, son corps transformé en un objet de plaisir sexuel, Juliette clignait des yeux, tournant la tête en se mordillant les lèvres.  Elle se retrouva finalement dans une position mettant sa souplesse à l’épreuve (http://fc07.deviantart.net/fs70/f/2012/004/2/3/a_bit_more_of_their_first_night_by_shiniez-d4l9cch.jpg), ses pieds au-dessus de sa tête, ses bras reliés entre eux par des liens, comme si elle était une prisonnière folle furieuse qu’il fallait immobiliser avec une camisole.

Le cœur au bord des lèvres, elle écouta ensuite Maîtresse Décatis se mettre à lui poser une question. Sa langue remua dans sa bouche desséchée, afin de trouver quelque chose à dire.

« Je... Merci, Maî... Maîtresse... Et... »

Elle se racla la gorge, avant de poursuivre, ses yeux débordant d’amour :

« Je... Je suis prête à... À manger... »

Elle ignorait ce que Maîtresse Décatis avait en tête, mais, en un sens, le mystère avait également quelque chose de merveilleusement excitant !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 15 octobre 2014, 11:48:23
Juliette en place Décatis la regarda avec un sourire doux. Il était temps de la mettre à l'épreuve, de voir si tout ça était un bon choix. La soumission demandait une forme de courage et de confiance, sans ça se n'était pas intéressant. Fantasmé et le réalisé, était des choses différentes, c'était leur première séance qui allait déterminer si d'autre aurais lieux par la suite ou non. Avec douceur, elle lui caressa la joue se montrant plus douce que dominatrice. Oui elle était belle ainsi, en fait elle pourrait parfaitement manger et la regardé dans cette position. Elle attrapa les plats de Juliette et les déposa à côté d'elle sur le lit. Réchauffé tout ça était aussi simple pour elle que respiré à l'aide de sa bouche, sa magie n'en était même pas diminué.

Prenant les couverts qui étaient dans les plat, elle commença à préparer une bouchée qu'elle mit au bout de la fourchette et se pencha sur Juliette. Son intention était évidente, elle allait la faire manger à la façon où on nourrissait un enfant ou un malade, enfin pas tout à fait. Avec la délicatesse d'une mère, elle porta la fourchette aux lèvres de Juliette et la fit manger. Le repas commença sagement pour le moment laissant passer l'entrée, mais arrivant à la viande, Décatis changea d'attitude. Son sourire changea, il restait bienveillant, mais plus pervers. Alors qu'elle continuait à lui donner la bouchée, sa main libre commença à caresser les jambes de Juliette. Les doigts gantés de velours, glissait d'abord sur le latex de ses bas, remontant à la peau à l'aire libre et s'approcha peut à peut de son entre jambes. Malgré ça, elle garda le même rythme faisant manger sa soumise comme si rien n'était. Puis les caresses se montrèrent plus intime, venant toucher ses lèvres vaginal en douceur. Décatis laissa passé les première bouchée avec la gêne que cela put produire, mais rapidement repris son rythme. Décatis se stoppa le temps de retirer ses bagues ainsi que son gant, puis repris les caresse à la faisant manger. Passant alors au dessert, elle lui glissa deux doigts en elle et débuta de la doigté tout en exigeant qu'elle continue à manger comme si rien n'était. Elle lui laissa le temps de respirer, mais pas celui de parler. Se n'est qu'une fois que Juliette est finit de manger et de jouir, qu'elle arrêta enfin la laissant se remettre.


-Alors comment c'était ma soumise ? Comment as-tu trouvé ta première expérience ? Hum attend tu vas me raconter ça, mais d'abord.

Décatis se leva lui faisant signe de se taire et quitta tout simplement la pièce, la laissant ainsi attaché. Se n'est qu'après plusieurs minutes qu'elle fut de retour avec son propre repas. Elle déplaça un élégant fauteuil confortable et l'installa face au lit, en face Juliette. Ainsi installer la vampire avait une vie parfaite sur sa stagiaire et son entre jambe trempé. Croisant les jambes, elle-même à la vue de sa stagiaire, se mit à manger. Une salade de tomate dans un bol.


-Je t'écoute, comment as tu trouvé ça ? Qu'as-tu ressenti ? Souhaites-tu revivre ce genre de choses ou y mettre un thermes maintenant ?

Mangeant à son tour, elle avait l'intention de l'écouter et la libéré qu'une fois son propre repas terminé. Suivant le ressenti de cette expérience, elle réfléchira à la suite.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le vendredi 17 octobre 2014, 01:31:34
Dans sa position, Juliette était instable, mais elle était suffisamment souple pour accepter les souffrances dans son dos. Ses articulations fourmillaient, mais ce n’était qu’une goutte d’eau parmi toutes les vastes sensations qu’elle était actuellement en train de ressentir. La jeune magicienne en herbe se mordillait les lèvres en clignant des yeux. Elle ne pouvait pas bouger, rien faire, elle était au service de cette femme. Elle remuait faiblement en éprouvant la résistance des sangles. Cette position était originale, et Décatis, sa Maîtresse, continuait à lui parler. Papillonnant des yeux, Juliette se croyait come dans un rêve, incapable de comprendre ce qui lui arrivait, ou de l’analyser rationnellement. Elle était surexcitée, tout simplement. Décatis ne disait rien qui ne soit susceptible de briser le charme, et Juliette, elle... Et bien, de temps en temps, elle hoquetait, soupirait, se mordillant les lèvres, remuant un peu sur ses chaînes en sentant la femme se déplacer. Elle avait amené la nourriture, et s’assit à côté d’elle, puis approcha la fourchette. Comprenant ce qu’elle voulait faire, Juliette rougit, se mordillant les lèvres, avant de les ouvrir, et d’accueillir sa pâté. Décatis la nourrissait comme si elle était sa propre fille, et Juliette trouvait ça follement excitant... De fait, même ce qu’elle avait ressenti en observant sa sœur n’était pas de taille pour exprimer les sensations qu’elle ressentait en ce moment. Son intimité fourmillait, et elle soupirait, gémissant sur la fourchette, serrant ses poings. C’était comme si son sexe était en feu, et elle remuait légèrement. Décatis était vraiment expérimentée dans ce domaine, et, pour l’apprentie-magicienne, goûter à ses talents était un véritable plaisir.

Pendant quelques minutes, Juliette se contentait de manger, ses beaux yeux clignotant en observant Décatis. Elle ouvrait les lèvres comme un bébé, acceptant le plat, et son sexe continuait à la démanger. Maîtresse Cryptinna dut probablement le sentir, car, au moment d’attaquer la viande, elle attarda l’une de ses mains sur ses bas, faisant frissonner Juliette.

« Hunnn... » gémit-elle.

Elle se retrouvait dans cette mystérieuse chambre. Quand elle y était entrée pour la première fois, Décatis ne l’avait pas trop bien pris, et, maintenant, elle faisait comme si rien ne s’était passé, comme si, loin d’avoir mal agi, Juliette avait au contraire fait précisément ce qu’il fallait faire. Autrement dit, Juliette était comblée, et elle s’humectait les lèvres, sa langue glissant à chaque fois sur la fourchette. Elle n’aurait tout simplement jamais cru qu’une fourchette puisse être à ce point excitante, et elle gémit à nouveau quand Décatis, sans s’arrêter, se rapprocha de son entrejambes, et...

*Elle... Elle ne va pas...*

Mais si ! Décatis enfonça deux doigts en elle, dans son intimité, et Juliette gémit à nouveau, avant de sentir les doigts nus de la femme explorer son sexe. C’était une vulve proprement épilée, conformément à ce que la mère de Juliette (ou, plutôt, ses servantes), lui avait appris. Juliette soupira. D’une main, Décatis las doigtait, et, de l’autre, elle la faisait manger, s’occupant d’elle comme si elle était une petite fille perverse ayant besoin d’être éduquée dans tous les sens du terme. Les joues de Juliette étaient cramoisies, la femme remuait faiblement sur le lit, sentant des frémissements remonter dans tout son corps, jusqu’à la plante de ses pieds, qu’elle voyait au-dessus de sa tête. Tout ça était trop excitant, trop... Han !! Trop merveilleux ! Comment pouvait-elle repousser de telles sensations ? Elles avaient la force d’un ouragan balayant tous les barrages de sa conscience. La femme n’était pas de taille, et Décatis, sans s’arrêter, continuait à la doigter.

« Hunnn... !! Haaaa-Haaaaaannn... !! Maî… Maîtresse-haaaaannn !! »

Curieusement, sous l’effet du plaisir sexuel, Juliette parlait bien plus facilement. Oh oui, elle reconnaissait maintenant tout à fait l’incroyable talent de Décatis dans ce domaine. Son expertise et son doigté... Juliette, qui était encore une petite vierge, était incapable d’y résister, et le simple fait de manger devenait difficile, car le plaisir explosait en elle, comme un torrent, un véritable geyser. Yeux clos, la femme se dandinait, ses seins lui faisaient mal, son corps était en feu. C’est dans ces circonstances qu’elle finit par jouir, sentant la vague déferler en elle, puis se libérer dans de délicats jets qui fusèrent de son trou intime pour caresser les doigts de Décatis.

« Haaaaa... !! » soupirait une Juliette apaisée.

Jouir... C’était la première fois que quelqu’un d’autre qu’elle la faisait jouir... Comme un rêve, elle avait sur les lèvres un sourire béat, et pencha la tête sur le côté. C’était comme si son corps avait parcouru un marathon. Elle gémissait faiblement en s’humectant les lèvres.

Maîtresse Décatis lui posa alors une question qui l’amena à rouvrir les yeux. Elle ne savait pas quoi dire, tant tout était inédit, et la femme lui demanda d’attendre, puis s’écarta, en la laissant là. Juliette cligna des yeux. Elle était toujours immobilisée, elle venait de jouir... Mais, étonnamment, elle sentait toujours en elle de délicieux frissons la parcourir. On aurait pu croire qu’elle se serait lassée, mais il n’en était en réalité rien, et, alors qu’elle se demandait si Décatis ne comptait pas juste la laisser là, elle finit par revenir... Et s’installa devant elle, mangeant comme si de rien n’était.

« Je t'écoute, comment as-tu trouvé ça ? Qu'as-tu ressenti ? Souhaites-tu revivre ce genre de choses ou y mettre un terme maintenant ? »

Juliette ne répondit pas tout de suite, bien entendu, car il fallait laisser le temps à son esprit d’y réfléchir, de revenir posément dessus... Cependant, la perspective de mettre un terme à ça était suffisamment horrible pour qu’elle vienne préciser les choses...

« Je... J’ai... Hum... J’ai trouvé ça... Magnifique, Maîtresse... »

Magnifique, c’était clairement le mot à employer pour décrire au mieux cette sensation.

« Je... Pour rien au monde, je ne voudrais y mettre un... Un terme, Maî... Maîtresse... »

La jeune femme bégayait sous l’effet du plaisir qui vibrait encore en elle.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 10 novembre 2014, 11:24:09
Confortablement assise dans son fauteuil, Décatis observait Juliette encore attaché et sous l'emprise de la jouissance. Cette petite était belle, elle devait avoir a peut près l'âge de sa propre fille et pourtant cette idée en était que plus excitante. Mangeant sa salade de tomate, elle écouta les confessions de Juliette après cette première expérience. Ce moment de confession fera partie de chacun de leur jeu. Pour cette fois elle se contenta de ses quelques mots, mais par la suite elle en exigera des descriptions plus détaillées, une vraie confession à sa Maitresse. Décatis fut heureuse d'apprendre que sa stagiaire comptait bien continuer, c'était une bonne chose qui allait lui permettre de pimenter ses journées et de se détendre, quand à Juliette ça devrais lui apporter de la confiance en soi. La faire se découvrir elle-même, à travers cette soumission et ce stage, elle comptait faire d'elle une femme forte et la rendre capable d'impressionner sa mère. Etre capable de s'affirmer en tant que soumise et en tant que femme, c'était un gros défi, mais Décatis était comme ça, les défis les plus fous sont les plus intéressants.

-Parfait, je vais faire de toi ma soumise. Je vais te former et de faire de toi la plus belle des créatures. Si tu te montres obéissante et progresse bien, je te permettrais même de me toucher. J'en viendrait peut être à me servir de toi pour mon propre plaisir, mais ça il vas falloir le mérité

Son bol terminé, elle prit on assiette de viande qu'elle commença a découpé avant de la manger à son tour. La viande était devenue bien meilleure à son gout depuis sa transformation vampirique.

-Te formé en tant que soumise et enchanteresse, ne sera pas facile. Sa vas te demander un travail constant, magique et psychologique. Si tu es prête à assumer tout ça, je veux que tu le dises clairement, sans timidité et sans hésiter. Affirme-moi ton statut. Et alors tu pourra te considéré comme mienne, dans le cas contraire tout reprendra comme avant et je fermerais cette pièce à jamais.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mardi 11 novembre 2014, 01:51:37
Juliette ouvrit les lèvres, et accueillit le morceau de viande, les joues rougies par la gêne et par le plaisir... Un plaisir grandissant, face auquel, par manque d’expérience, elle ne pouvait tout simplement rien faire. D’une main, Décatis la faisait manger, comme une mère nourrissant son bébé, et, de l’autre, elle sentait contre ses bas, puis contre sa peau, ses doigts gantés, les bagues de la femme griffant délicieusement sa peau, provoquant de magnifiques paradoxes entre la douceur de son gant, le crissement du cuir, et le frottement des bagues. Juliette avait le feu entre ses cuisses, un feu brûlant et vibrant, comme un volcan sur le point d’entrer en éruption. Elle gémissait et soupirait, tournant légèrement sa tête, son dos l’élançant. Tout son corps était sur le point de craquer, ses muscles tendus à hauteur de ses jambes, et, pourtant, elle se sentait tellement bien... C’était merveilleux, et elle continuait à manger, gémissant, ouvrant mécaniquement les lèvres et les refermant sur la fourchette, en continuant à soupirer. Difficile de remuer son corps, avec toutes les sangles qui immobilisaient ses membres. Elle ferma les yeux en soupirant, rouvrant les lèvres, regardant à nouveau la femme. Ce que Juliette vivait en ce moment était magnifique. Aucun mot n’était suffisamment fort pour décrire ça, pour indiquer toute la puissance de son plaisir. La fourchette de Décatis remuait lentement. Elle découpait la viande par de touts petits morceaux, et Juliette couinait et gémissait, ne pouvant la repousser, ne pouvant lutter les vagues frénétiques de plaisir qui montaient en elle.

Aucun mot ne suffisait à résumer le plaisir qu’elle ressentait avec suffisamment de force. Se pinçant les lèvres, elle sentait sa poitrine lui faire également mal, ses tétons pointant contre son corset, soulevant un peu ce dernier. Ses joues étaient rouges, elle soupirait lentement, et sentit alors la femme retirer son gant. Ses doigts s’étaient rapprochés dangereusement de son intimité, et, au stade où Juliette en était, chaque caresse du vent sur sa moule faisait trembler son corps. Elle se pinça les lèvres et sentit ensuite la femme commencer à la pénétrer avec son doigt.

« Haaaaaa... »

Elle n’arrivait pas à parler, sa bouche étant toujours pleine, et Décatis passa ensuite au dessert, enfonçant alors deux doigts en elle. Juliette devait se contrôler, afin de réussir à bien ingérer ce que l’enchanteresse, sa Maîtresse, sa délicieuse et magnifique Maîtresse, lui faisait. Son corps vibrait, ses yeux s’écarquillaient, et le plaisir... Oh, ce plaisir, ce plaisir ! Elle s’y abandonnait, elle s’y perdait, sans comprendre comment un tel plaisir était possible. Ses doigts se serraient compulsivement, son regard se perdait au loin, et elle sentait comme de violents spasmes recouvrir l’intégralité de son corps, la traversant de haut en bas, l’atomisant sur place. C’était un plaisir névralgique, d’une toute autre ampleur. Un plaisir immense, jouissif, merveilleux, exquis... Tous les superlatifs possibles se mélangeaient dans la tête de la jeune femme.

Juliette finit ainsi par connaître son premier orgasme. Son corps éclata comme une partition, atteignant le point d’orgue final, l’ultime note, et elle se vida, sentant tout son être disparaître, fondant contre les doigts de Décatis. Elle avait l’impression de lui pisser dessus, mais, pourtant, ce n’était pas de l’urine... N’étant pas totalement ignare, elle savait de quoi il s’agissait, et elle poussa de longs gémissements en jouissant.

« HHHUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUNNN-HMMMMMMMMMMMMMMMMMMM !! »

Elle soupira encore, et rouvrit les yeux, la respiration lourde et précipitée. Plutôt que de lui répondre, de la rassurer, sa Maîtresse partit alors, et Juliette soupira, restant suspendue au lit. Elle venait de jouir. De jouir ! La jouissance... L’orgasme... Elle en était donc capable ? Elle pouvait donc réellement jouir, elle aussi ? Juliette en était sincèrement perturbée... Mais c’était un trouble positif. Elle observa ses jambes, soupirant, clignant des yeux. Son corps était encore en feu, et elle sentait la caresse du vent sur son sexe, caressant sa vulve, la faisant soupirer et gémir. Elle se mordilla les lèvres, regardant autour d’elle.

*Ohlàlà, c’est si bon...*

Elle savait que sa Maîtresse allait revenir, et… Sa Maîtresse. Quelle chance ! Elle avait une Maîtresse ! N’importe quel membre de sa famille en aurait été horrifié, mais, dans cet état de plaisir, Juliette ne pouvait pas se mentir à elle-même : elle adorait ça. Le plaisir qu’elle avait ressenti était immense. Elle serra les doigts, et commença à remuer un peu les pieds. Elle éprouva la résistance des sangles, et, avec un sourire amusé, s’amusa à tirer sur les sangles, juste pour sentir ses bras immobilisés. C’était... C’était exquis ! Le pire, c’est qu’elle ne pouvait pas expliquer en quoi, mais elle adorait tout simplement cette sensation... Être captive, immobilisée, retenue. C’était le paradoxe de la prisonnière. Sa liberté était restreinte, sa liberté de déplacement, et, pourtant, loin de se sentir agacée, ou repoussée, le plaisir qu’elle éprouvait était immense. Sans s’en rendre compte, Juliette était en train d’expérimenter les joies du bondage, dont le plaisir de cette technique résultait tout particulièrement autour du fait d’être immobilisée dans des positions inconfortables, afin que plaisir et douleur fusionnent Le sexe n’était rien d’autre qu’une fusion de sentiments paradoxaux et contradictoires, et le bondage était l’une des manières les plus parfaites de manifester ces oppositions

Maîtresse Cryptinna revint alors, et Juliette rougit Elle la vit se déplacer, et s’asseoir face à elle Juliette ne voyait rien d’autre que son nombril, mais elle la sentait, devant elle, observant son intimité... La cyprine de Juliette glissait le long de son sexe sur ses cuisses, tombant le long de son dos, attirée par la gravité. Sa Maîtresse mangeait... Et lui donna alors des ordres. Juliette hocha la tête en clignant des yeux, et répondit assez rapidement :

« Je veux être votre esclave, Maîtresse... Je veux que vous m’appreniez les joies du sexe, les joies de la soumission, et je veux aussi être votre élève. Faites de moi votre chose, Maîtresse... »

La relation dominante/dominée était compliquée... Mais, pour le coup, Juliette avait le sentiment que quelqu’un tenait vraiment à elle. En ce moment, elle tenait alors plus à sa relation avec sa Maîtresse qu’à sa propre famille ! Un grand sourire orna ainsi ses lèvres, et elle poursuivit, pleine de bonheur, les yeux fiévreux :

« J’aime tant être votre esclave, Maîtresse... C’est si plaisant... »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 24 novembre 2014, 11:10:58
Mangeant sa viande tout en regardant le résultat de cette séance teste, Décatis attendait la réponse de son élève. Juliette ne tarda pas à affirmer sa conviction. Comme elle lui avait demandé, il n’y avait pas hésitation, pas de de timidité. A crois que la jouissance avais brisé ses barrière, c’était même limite un peu trop déballer. Enfin au moins son envie était claire.

-Bien parfait ma petite soumise, je vais prendre soin de toi. J’ai pas mal de chose à te faire découvrir. Sa te fait un secret important gardé. Tu sais que garder un secret est une première étape pour apprendre à se maitrisé ? Il faut être capable de surmonté l’envi d’en parler, savoir contrôlé sa curiosité.

Continuant à lui parler donnant quelque petit conseil de base, Décatis continua son repas la regardant attaché et encours couverte de mouille.

-Et si tu me parlais de tes envies ? Tu es une novice, mais je suppose que ton imaginaire à travailler non ? Puis vivant aux milieux de démon tu as du voir des choses. Raconte-moi ce qui te plais, ce qui te fait envi ce qui t’excite.

Son propre repas se termina rapidement, le verre de sang lui avait déjà apporté l’essentiel de son régime. Elle se leva continuant à l’écouté et déposa sa vaisselle sur un table. Ensuite l’enchanteresse se déplaça venant à côté de sa soumise attaché de façon d’être entièrement à sa vue. Décatis releva une partie de sa robe pour venir poser une jambe sur le lit. Elle retira d’abord la botte et ensuite de façon volontairement sexy, elle fit glisser son bas le long de sa jambe pour mettre cette dernière à nue. Débarrassé de tout ça, elle monta à son tour sur le lit et se plaça face à son élève. Avec son pied maintenant nu, elle lui caressa ses jambes avec douceur. Petite à petit, elle rapprocha son pied de l’intimité de Juliette et fini par la caressé, venant le recouvrir de cyprine de la jeune fille. Son pied une fois trop couvert, elle s’étira et apporta se dernier à la bouche de Juliette.

-Nettoie moi ça et dit-moi si ce n’est pas une bonne chose. Crois-tu que ça le gout d’une bonne soumise ? Pense tu que ça le gout pour être gouté par se Maitresse ?

Son pied correctement léché, elle repartie à l’assaut du sexe de la jeune fille. C’était plaisant de pouvoir faire ça, la situation l’excitait elle aussi. Ses propres relations sexuelles étaient rares en ce moment, si bien qu’elle pensait aller faire un tour dans des établissements pour ça. Mais maintenant que Juliette était là, demandant qu’à être formé à l’enchantement et à la soumission, pouvoir être que se besoin se fera moins sentir. Tout cela était bien prometteur.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 27 novembre 2014, 01:13:07
Ligotée, Juliette ne pouvait que se laisser faire, et continuait à reprendre son souffle. Elle avait franchement avoué ce dont elle avait envie, et elle-même se surprenait de sa franchise. L’orgasme avait eu une sorte d’élément déclencheur en elle, comme un déclic… L’enchanteresse en formation avait compris qu’elle aimait ça, qu’elle était profondément une jeune femme appréciant la soumission. Elle était la honte de sa famille, et s’en moquait. En ce moment, elle l’admettait sans ombrages, sans difficulté, et avec une passion vibrante sur le bord des lèvres. Maîtresse Décatis lui expliqua alors que cette relation devait être secrète, que sa famille ne devait surtout pas être au courant, et Juliette acquiesça en hochant la tête.

« O-Oui, Maîtresse… Je… Cette relation ne… Ne concernera que nous deux… »

En aucun cas, Juliette ne comptait en parler à sa famille. Ses sœurs se moqueraient d’elle en apprenant que Juliette aimait se faire traiter comme une esclave, et sa mère ne supporterait pas une telle humiliation, un tel déshonneur au nom des Beaumont. Le stage serait totalement terminé, et elle ne reverrait plus jamais Décatis… Elle n’avait donc que de bonnes raisons de ne rien dire, et de s’assurer que personne ne le saurait. Oui, Juliette ne dirait rien, et ce serait un amour secret… Elle était pour l’heure encore trop enfiévrée et trop heureuse pour se dire que, sur le long terme, cette romance secrète risquait de poser des problèmes. Pour l’heure, tout ce à quoi son esprit embrumé songeait, c’était qu’elle était heureuse ainsi, heureuse de sentir ses jambes être tendues et tirées au-dessus de sa tête, heureuse de se sentir dans cette position improbable, de sentir tous ses membres être tirés. Décatis était terriblement douée, et venait de montrer à Juliette que le bondage était clairement une chose qu’elle aimait… Ça, et le fétichisme. Ses fantasmes s’affirmaient clairement maintenant, Juliette admettant ce qu’elle était.

Sa Maîtresse lui posa alors une question concernant ses envies, et Juliette s’humecta les lèvres. Elle rougit un peu. En un sens, le fait de ne pas voir sa Maîtresse, dont le corps était obstrué par la vue de son bassin, l’amena à se confier plus facilement :

« J’aime être votre chose, Maîtresse Décatis… J’aime que vous m’attachiez, que vous me priviez de mes sens, et que vous me caressiez… J’aime tout simplement être votre esclave, Maîtresse, et que vous me traitiez ainsi… »

Juliette avait bien d’autres envies, bien entendu, mais elle n’osait pas les admettre. Elle avait vu et entendu bien des choses avec ses sœurs. Izaël, notamment, avait des goûts sexuels très osés, n’hésitant pas à fouetter longuement ses esclaves, et Joan, de son côté, était une perverse incroyable. Si Juliette n’avait jamais vraiment participé aux jeux de la jeune femme, elle savait que Joan organisait des orgies avec ses esclaves, en les frustrant. Elle les attachait comme des objets, et les pauvres femmes regardaient Joan se faire prendre pendant des heures… Ou alors, elle attachait les mâles, et attendait qu’ils soient bien excités pour les lâcher. Les mâles en rut la défonçaient, et Joan hurlait comme une folle. Elle s’amusait follement avec ses deux esclaves, qui participaient toujours à ses orgies. À bien y réfléchir, Joan serait peut-être la seule de ses sœurs à qui, dans l’absolu, Juliette pouvait confier cette histoire… Mais elle s’y refusait. Pour l’heure, cette histoire se devait de rester secrète, de ne concerner qu’elles, et rien qu’elles.

Maîtresse Décatis finit par revenir à l’assaut, et posa sa jambe sur le rebord du lit. Juliette tourna la tête, et vit lentement Décatis ôter sa longue botte, puis le bas se trouvant dessous, découvrant ainsi son pied nu. Elle avait agi lentement, faisant frémir la jeune femme, l’excitant délicieusement. Se pinçant les lèvres, Juliette serrait les poings, voyant ce magnifique pied… Qu’est-ce que Décatis lui préparait ? La réponse ne tarda pas à venir. Sa Maîtresse déplaça, et leva son pied, s’en servant pour caresser le corps de la femme, jusqu’à atteindre son intimité. Sa Maîtresse révéla plutôt agile, et Juliette se mit à soupirer. Elle était déjà émoustillée, très excitée par ce qui se passait autour d’elle, et cet attouchement ne fit rien pour la calmer, continuant à l’exciter davantage. Elle soupirait de plaisir, ne trouvant rien à dire, rien à faire d’autre que gémir et soupirer longuement. Décatis finit par se retrouver avec le pied rempli de cyprine, puis l’approcha des lèvres de Juliette, qui déglutit devant l’ordre de cette dernière :

« Nettoie moi ça et dit-moi si ce n’est pas une bonne chose. Crois-tu que ça le goût d’une bonne soumise ? Penses-tu que ça a le goût pour être goûté par se Maîtresse ? »

Elle déglutit, et entrouvrit les lèvres, puis pencha la tête en avant, venant lécher ce pied. Ses joues rougirent légèrement, et on pouvait l’entendre soupirer et gémir, alors que sa langue glissait sur ce pied… C’était un pied délicieux et savoureux, que Juliette mordillait parfois tendrement. Sa langue continuait à filer le long de sa peau, et elle suçait, embrassait, avalant énergiquement cette mouille en abondance, qui débordait parfois sur son menton. Elle léchait activement, savourant ce contact, ne laissant finalement plus sur le pied de sa Maîtresse que sa salive, et un beau sourire, radieux, éclaira son visage, ainsi qu’une lueur pleinement épanouie brûlant dans le firmament de ses yeux.

« Je… Hum… C’est… C’est merveilleuuuuxxx !! »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 08 décembre 2014, 11:15:30
Décatis se laissa délicieusement léché le pied, c’était agréable et un classique pour montrer la place de la soumise par rapport à sa maitresse. Bon elle manquait  clairement d’expérience en la matière, mais après tout cette petite semblait expérimenter le sexe pour la première fois. Tout ça sa s’apprenait avec le temps et l’expérience. Elle avait encore tant de chose à apprendre comme le fait de répondre quand on lui demande quelque chose.

-Quand je te pose une question j’exige une réponse. Sinon les choses n’évolueront pas.

Elle retira son pied de sa bouche le tenant à sa vue le laissant le regardé avec envie. Après une bonne minute à la faire espérer, elle remit son pied sur son intimité la caressant, allant jusqu’à enfoncer un peu les orteils à l’intérieur. Son pied suffisamment recouvert à son goût, elle l’apporta de nouveau à la bouche de sa soumise.

-Alors ? Ça le gout d’une bonne soumise ça ? C’est digne du palais de sa Maitresse ? Mais peut être qu’elle a besoin d’être éduqué pendant plusieurs jours avant d’avoir le goût recherché, quand penses-tu ?

La faire participé à ses choix était une de ses façon de faire, rien ne garantissait se qu’elle allait lui faire, mais à travers ses réponse elle cherchait à percé ses pensées. Sondé ses envie. En tant que maitresse c’était son devoir après tout. Dé catis décolla son pied de ses lèvre, pour la laissé répondre cette fois et une fois fait lui rentra légèrement au bouche la laissant le léché. Bien propre ce dernier retourna une fois de plus sur son intimité, mais cette fois déterminé à la faire jouir de nouveau. Après l’avoir fait une fois, elle devrais pouvoir tenir un peu plus longtemps. Tout ça l’excitait elle-même, après tout Juliette était belle et excitante ainsi. Mais elle n’avait pas l’intention de se faire plaisir, non, elle voulait devenir une envie pour son élève, devenir un vrais fantasme, jusqu’au jour où elle la sentirait suffisamment impliqué pour lui laisser le privilège de la voir. Encore plus tard avoir même la récompensé de la touché. Pour ça elle devait devenir son envie, son obsession.

Quand Juliette joui pour la seconde fois, Décatis se retira. Sans rien dire de plais, la laissant savouré. Elle leva  du lit et pris une serviette qu’elle utilisa pour nettoyer son pied. Ensuite, prenant son temps, elle remit son bas puis sa botte. Une fois nettoyer et rechaussé, elle s’approcha de Juliette et viens lui caressé affectueusement la joue.


-Je viens de passé un agréable moment ma soumise.

Décatis se pencha sur elle et lui déposé une bise sur le front. Puis elle lui détacha une main et seulement une main et lui mit la clé dedans.

-Fini de te détaché, et rhabille toi normalement. Je t’attends pour travailler, l’ouverture de l’après-midi va ne pas tarder.

L’enchanteresse, n’en dit pas plus et sorti de la pièce emportant ses couverts. Juliette se retrouva donc à devoir se détaché toute seule, elle allait devoir se montré habille et surtout prudente. Car si elle venait à lâché la clé et à la faire tomber, Décatis n’avait pas l’intention de revenir avant un bon moment.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 11 décembre 2014, 02:28:43
Comment le simple fait d’embrasser et de lécher un pied pouvait-il être si excitant ? C’était une question à laquelle Juliette n’avait, pour l’heure, absolument aucune réponse. Elle adorait tout simplement ce moment, dans chacun de ces aspects. La langue de l’apprentie-enchanteresse filait sur cette surface plane et légèrement arrondie, et la brave Juliette était tellement troublée qu’elle en avait oublié la moitié de la phrase de Décatis, ce que sa Maîtresse ne tarda pas à lui faire savoir, sur un ton de reproche. Juliette rougit en se mordillant les lèvres, comme si elle était une petite fille prise en faute par sa mère, et hocha lentement la tête.

« Pa… Pardon, Maî… Maîtresse, je… »

Mais je « quoi » ? Juliette n’avait quasiment rien compris à cette question ! Elle dut rapidement y réfléchir, tout en voyant sous son nez, le pied de sa Maîtresse. Elle continuait à jouer avec elle, et Juliette serra les poings, les joues empourprées, l’esprit en ébullition. Vite, réfléchir ! Vite, trouver quelque chose à dire avant que sa Maîtresse ne se fâche ! L’esprit de Juliette tournait à toute allure, optant pour toutes les possibilités qui trottaient dans son crâne.

Finalement, comme Juliette n’avait rien compris, et n’avait aucune réponse satisfaisante à donner, elle choisit la porte de sortie donnée par sa Maîtresse à la fin de sa tirade :

« O-Oui, Maîtresse, je… Il faut encore m’éduquer et me former pour que… Pour que je sois à votre… À votre goût… »

Si Juliette bégayait, ce n’était pas que par gêne, mais aussi parce que, en ce moment, elle ressentait le plus profond des plaisirs, celui venant du sexe, celui venant du désir sexuel. Or, c’était un plaisir qu’elle n’était pas habituée à recevoir, ce qui expliquait ses hésitations, dues à des soupirs et à des vagues de plaisir qui remuaient dans son corps. Fort heureusement, Maîtresse Cryptinna ne sembla pas trop s’en formaliser, et offrit bientôt, à nouveau, sa récompense à la jeune Juliette. Ouvrant les lèvres, elle accueillit le retour de ce pied, et continua à le lécher, léchant les doigts de pied de la femme, sentant sa langue s’enfoncer entre deux doigts, dans les petits espaces creusés par les sillons de ses doigts. Hmm… ! Oh, qu’est-ce que ça pouvait être bon !

Pendant quelques temps, Juliette soupirait en léchant ce pied, et on pouvait entendre les sangles grincer à chaque fois que l’ample corps de la soumise se déplaçait, tendue sous l’effet du plaisir. Elle continuait à mouiller, et couinait légèrement, sentant ce pied s’enfoncer en elle. Sa Maîtresse savait y faire, et le plaisir que Juliette ressentait était tellement bon que al femme ne pouvait rien faire d’autre que l’accepter pleinement, sans se poser aucune question. Elle faisait entièrement confiance à la femme, et sa langue léchait avidement ce bout de son corps, jusqu’à ce qu’elle le retire, et ne s’attaque à son sexe avec.

« Haaaa… »

Étant toujours vierge, et supportant des années de frustrations sexuelles refoulées, Juliette était une femme facile à exploiter et à faire jouir. Elle frissonna en sentant ce pied remuer contre sa fente, sentant un ou deux doigts s’enfoncer en elle. Juliette se tendit en se crispant, sen tant une indicible vague de plaisir et de douleur pénétrer dans les tréfonds de son corps. Elle serra ses mains, bascula sa tête en arrière, continuant à gémir et à exprimer l’intense et profond plaisir qu’elle ressentait :

« Hooooo… Maî… Maîtresse-haaaaaaaaaaaaaaann !! »

Soupirs, encore et encore, et le plaisir, toujours là, vibrant, s’exprimant dans toute sa splendeur. Contractions. Oscillations. Gémissements, couinements, soupirs. Juliette n’était plus qu’un atome de plaisir, un énorme génome qui ne répondait pas qu’aux stimuli sur son sexe, sur sa fleur. Dans ces circonstances, l’orgasme arriva très vite, dans un nouveau soupir, et Juliette restait allongée, la tête posée contre l’oreiller, comatant à moitié, les yeux embrumés. Ce qu’elle vivait… Ça n’avait pas de mot suffisamment fort pour le décrire précisément. C’était… Tout simplement merveilleux. Une succession de merveilleuses sensations ne demandant qu’à recommencer. Malheureusement, sa Maîtresse avait assez joué, et Juliette l’entendit remettre ses efforts, puis elle lui déposa un baiser sur son front, en lui avouant qu’elle avait passé un très bon moment, et libéra l’une de ses mains.

C’était le rappel à la réalité, mais Juliette avait encore l’esprit embrumé, traversé par les effluves de désir, ce qui fit que, après le départ de sa Maîtresse, il lui fallut bien une ou deux minutes, le temps de se réveiller. Sa main attrapa la clef, et elle s’en servit pour libérer son autre main, puis entreprit ensuite de desserrer les sangles autour de ses orteils. Quand elle réussit ses deux pieds partirent à la verticale, happées par la gravité, et Juliette sentit ses articulations lui faire mal. La position dans laquelle elle avait été mise n’était pas très bonne pour le dos. Elle était à l’image de ce que les deux femmes avaient fait pendant cette pause : un défi contre la logique… Et, si Juliette aurait auparavant pu feindre la honte et le dégoût, elle ne ressentait maintenant que de la satisfaction, et une profonde envie de recommencer. Elle vit des marques sur ses orteils, les traces des sangles s’imprimant sur sa peau, et se pinça les lèvres.

*C’était magnifique… Tout simplement.*

Magnifique, oui… Elle ne voyait pas comment le dire autrement. Juliette se redressa lentement, et entreprit de remettre sa robe.

*Tout ce que je souhaite, c’est le refaire…*

Le bilan à faire durant cette après-séance était extrêmement positif. Se rhabillant, Juliette retourna voir Décatis, tout en se disant qu’elle allait avoir bien du mal à se remettre au boulot !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 27 décembre 2014, 11:45:18
Plusieurs semaine de stage c’était écouler depuis que Juliette l’avait rejoint. Durant ce temps, Décatis c’était beaucoup occupé d’elle. L’enchanteresse lui avait enseigné beaucoup de chose, lui avait après ses petites astuces personnelles. Mais son enseignement, ne c’était pas limité à l’enchantement, maintenant Juliette pouvait tenir le comptoir seule. Prendre des commande, répondre même à certaine, faire les ventes et les conseils. Décatis lui donnait régulièrement des exercices pour la faire progresser, la soumettait à des problèmes difficile et allait même jusqu’à même lui faire travailler sa magie pour la renforcé. Elle se montrait exigeante et lui e demandait bien plus se qui concernait une simple apprenti. Décatis était fière de voir que Juliette progressé rapidement, devenant de plus en plus puissante et surtout plus confiante. C’est ce qu’elle cherchait, Décatis à travers tout ça, voulait donner à la jeune fille confiance en elle. Après tout elle lui avait promis de l’aidé à se faire bien voir de sa mère, de lui prouver qu’elle aussi pouvait être forte.

Son dernier travail avait été très difficile pour Juliette, c’était un enchantement de très haut niveau, que surement même les plus ancien élève de son académie serrais incapable de faire. Avec beaucoup de difficulté et en s’épuisant physiquement et magiquement, elle avait réussi à le faire en suivant ses instruction à la lettre. Juliette pour ça se montrait très discipliné, elle suivait parfaitement tout ce qu’elle lui disait. Si bien que Décatis en avait été impressionné par sa performance. Elle lui avait fait part de sa fierté et lui avait laissé une journée entière de repos pour se remettre de son épreuve.

Les progrès de Juliette n’étaient pas visibles que dans l’enchantement. Durant les pauses du midi, Décatis avait régulièrement continué ses petit jeu de soumission. Lui faisant découvrir divers plaisir. Mais à aucun moment, Décatis n’avait elle-même pris du plaisir. Tout ce temps elle se retenait et travaillait l’envie de Juliette pour devenir le fantasmée même de son élève. Si bien que le dernier jour avant de lui offrir son jour de repos, Décatis lui avait offert pour la première fois l’honneur de la voir entièrement nue. Et pour cela, elle l’avait invité à fêtait la réussite de son exercice autour d’un diner. Dans un robe élégante et sexy, elle l’avait conduite à un restaurant luxueux et avait passé la soirée ensemble. Juste avant de la quitté, elle l’avait conduite à son balcon et c’était d’habiller face à elle, mais elle ne c’était pas contenté uniquement de ses vêtements. Dos à la lune, baigné dans sa lumière elle avait retiré ses bijoux qui lui donnais se corps pratiquement humain. Ainsi Décatis c’était révélé dans sa vrais apparence de vampire, à la lumière de la lune et dans une nudité parfaite, elle c’était montré dans sa plus grande beauté. Après cette récompense, elle l’avait laissé partir. La prochaine étape sera surement de la laissé la touché. Pour ça elle allait encore travailler davantage son envie.

Durant la journée de repos de Juliette qui devais en profité pour se remettre de son terriblement épuisement dû à son exercice, mais aussi du choc d’avoir pu voir sa Maitresse dans sa plus belle apparence, Juliette reçut la visite d’un papillon d’or. Une des créations de Décatis, que Juliette avait ut l’occasion de voir à de nombreuse reprise. Pour de nombreuse tâche, l’enchanteresse utilisait beaucoup d’insecte enchanté fait d’or. Ils lui servaient généralement à la récolte où a quelque tâche facile et des fois comme à ce moment de messager. Ses petits êtres en or, possédait de nombreux enchantement qui leur permettait d’être discret et d’être indétectable. Donc le petit papillon apporta à Juliette un message de Décatis.




« Ma cher Juliette. Je t’attends comme prévue demain à la boutique. Mais un cas d’urgence m’oblige à prendre certaine disposition. Demain tu ouvriras la boutique avec l’aide de mon familier doré qui restera avec toi. Tu tiendras la comptoir comme je ‘ai appris. Mais surtout je t’INTERDIS de monté à l’étage qu’importe la raison. Je suis actuellement enfermé dans mon atelier à effectuer un désenchantement d’un danger beaucoup trop élevé pour te l’exposé. C’est pourquoi, qu’importe les bruits que tu entendras je t’interdis de monté. Il se peut que tu entends des cris, je te demanderais de gardé ton calme. Puis si à la fin de la journée je ne suis pas descendue rejoindre. Il te faudra aller avertir la garde magique et les faire venir pour éliminer la chose que j’aurais enfermée dans mon atelier. Si je n’en reviens pas vivante. Tu auras d’autre instruction dans notre pièce. Enfin ceci n’est que pire scénario, je pense être largement capable d’éliminé tout ça moi-même. Je compte sur toi pour garder cela secret jusqu’au moment venue.

Décatis Cryptinna »


Le lendemain, le jour de la reprise pour Juliette, comme dit dans sa lettre, Décatis s’était enfermé dans l’atelier. Avant de débuter, elle avait posé de nombreuse protection puissante. Empêchant les dégât, mais surtout empêchant la chose de pouvoir s’échappé et même si Décatis venais à mourir. Les protections posé, L’Enchanteresse avait installé le livre à l’origine de tout ça sur la table au centre de la pièce. Pour ça, Décatis portait une armure magique (http://i39.servimg.com/u/f39/13/42/72/74/762_la10.jpg) avec toute sorte d’enchantement de protection et ses plus puissant bijoux magique de sa création et même certain de la réserve.

Décatis désactiva le sceau qui scellait jusque-là le livre. Se dernier s’ouvrit alors tout seul, les page se mire a tourné les unes après les autres à une vitesse qui faisait presque peur de voir le papier se déchiré. Puis fini par s’ouvrir sur les page du milieux. C’est alors que se libéra une puissante magie maléfique. Une magie néfaste, une magie horrible, le simple fait de ressentir sa présence pouvait retourner les plus sensible à la magie. Heureusement cette magie était retenue dans la boutique, sinon déjà de nombreux sorcier de l’empire serrais arrivé armé de leur plus puissant sort pour éliminer la menace retenue jusque-là. On ne pouvait la ressentir en dehors des mur de la boutique mais en bas au comptoir c’était tout à fait possible. Une forte odeur de pourriture envahit la pièce alors que se matérialisa la chose. Face à Décatis apparut la Liche (http://i39.servimg.com/u/f39/13/42/72/74/gee_ru10.jpg) qui était enfermé dans le livre. La liche le stade le proche de l’immortalité atteint par les nécromancien, l’un des mort vivant les plus dangereux de ce monde. Un sorcier ressuscité et emporté dans les ténèbres.

C’est pour éliminer cette créature que Décatis avait prise autant de précaution. Si bien que quand elle activa l’une de ses bague et qu’une explosion de feu fracassante résonna dans toute la boutique, seule la liche fut endommager et que rein de l’immobilier de fut affecté. Malgré que le feu était reconnue comme efficace pour détruire des mort vivant, ce n’était pas simplement cela qui allait éliminer la liche qui déjà riposté de sa magie maléfique. Un combat entre deux grande puissance venais de débuté, alors qu’en bas une simple apprentie devait venir tenir la boutique comme si rien n’était.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 29 décembre 2014, 02:07:48
« Je vous dis qu’elle a changé, Mère...
 -  Et qu’en sais-tu, hum ?
 -  Je connais Juliette, Mère ! Je la surveille fréquemment, et je sais que son stage l’a changé... Le stage avec cette Décatis...
 -  Si ce stage la rend moins dévergondée, alors c’est une bonne chose.
 -  Je pense que vous ne réalisez pas très bien, Mère ! Nous sommes les Beaumont ! Nous avons nos entrées au sein du Conseil Impérial, ce que Juliette semble ignorer ! Je me méfie de cette nouvelle amitié, et... »

Pour toute réponse, la Matriarche, Ursa Beaumont (http://fc07.deviantart.net/fs70/f/2013/140/7/8/bdi_um_wwphilly_dressed_by_jwichmann-d6601zo.jpg), eut un grand éclat de rire, et sa main, ferme et autoritaire, trempée du sang de l’esclave à qui elle venait d’arracher un lambeau de peau, se déplaça pour attraper le cou de sa fille, Joan Beaumont (http://fc04.deviantart.net/fs70/f/2013/094/3/6/bdi_joa4_100dpi_by_jwichmann-d60ggbi.jpg). Elle la souleva, la décollant du sol, et sa fille se mit à couiner, se tortillant lentement, devant la poigne solide et terrifiante de la Matriarche. Son visage dégoulinait de sang, et Joan la vit sucer ses doigts griffus. L’esclave était en train de pisser du sang, avec des épines plantées dans un corps torturé et retenu au-dessus du sol par de solides cordes, la tête penchée vers le bas.

« Jusqu’à preuve du contraire, ma petite Joan, c’est moi, ta Maman, qui s’occupe des intérêts du clan Beaumont ! Qui est la Matriarche, Joan ? Toi, ou moi ?
 -  Uugh... T-Toi, Mè... Mère... Je... Désolée, je...
 -  Et qui est donc la mieux placée pour savoir ce qui est bon ou non concernant le clan ?
 -  Haaa... T-T-Toi, Mè... »

Joan avait du mal à respirer et la Matriarche, en soupirant, la balança alors comme un fétu de paille. Les deux femmes se tenaient dans un grand hall, entreposant les multiples « repas » de la Matriarche, accrochés au plafond. Joan s’envola, et heurta lourdement un mur, avant de tomber sur le sol en grognant. La Matriarche se retourna alors, mettant fin à la conversation, tout en retournant s’occuper de son repas. Ursa avait de longues canines pointues. Elle était une vampire... Très particulière.

« Maintenant, file, tu es en train de gâcher mon repas... Retourne t’amuser avec tes deux esclaves, et laisse Juliette en paix. »

Joan se releva, et acquiesça. Elle allait partir, oui... Mais elle n’allait pas lâcher Juliette. Après l’échec de Valentin, Joan continuait à surveiller Juliette... Et, si elle ignorait précisément ce qui se passait dans l’enseigne de Décatis, elle s’était renseignée sur elle... Et avait engagé des agents qui les avaient suivis. Elle savait ainsi que les deux femmes avaient mangé ensemble dans l’un des restaurants les plus prestigieux de la capitale. Joan savait comment Juliette pensait, et elle savait que Décatis était une femme forte et autoritaire, talentueuse, qui avait de nombreux clients, et des protections haut placées... Elle était notamment proche d’Edea Kramer, une puissante sorcière galbadienne, un État insulaire sur lequel l’Empire avait des vues.

*Il est hors-de-question qu’on me la vole ! La virginité de Juliette est mienne !*

Elle sortit sur cette pensée, tandis qu’Ursa continua à caresser la chair de l’homme, arrachant l’une des pointes noires, longue de plusieurs centimètres, et la léchait, recueillant le sang du blessé, qui gémissait faiblement...



Ce que Juliette vivait s’apparentait à un rêve éveillé. Ni plus, ni moins. Les semaines défilaient à toute allure, et, sur tous les plans, Maîtresse Décatis la comblait. Elle était exigeante et dure, mais Juliette n’était pas dérangée par cela, car elle n’avait jamais travaillé autant sur ses enchantements, et, en quelques semaines, son niveau avait singulièrement accru. Il s’avérait que Juliette était une enchanteresse très talentueuse, maîtrisant à la perfection la théorie, et la pratique de plus en plus. Elle n’était pas un boulet, mais un véritable soutien... Et ça, c’était très positif pour elle, et pour sa fierté. Et puis... Outre ça, outre le travail en lui-même, il y avait... Il y avait leurs pauses... Décatis veillait à toujours l’attacher, et à toujours la faire jouir, mais jamais Juliette n’avait eu l’occasion de la toucher. Plus le temps passait, et plus elle voyait davantage Décatis comme une sorte de Déesse, comme sa véritable Maîtresse, et elle comme sa disciple.

Elle avait encore en tête leur soirée au restaurant, et la révélation qui avait suivi par la suite... Sa virginité était toujours intacte, malgré ses nombreux orgasmes. Décatis lui avait montré ce qu’elle était réellement... Une vampire. Sur ce balcon, Juliette avait alors su avec certitude qu’elle l’aimait. Plus aucun doute n’était en effet venu assaillir son esprit, seul dominant l’absolue certitude de ses sentiments. Avec le reflet de la lune sur son corps, Décatis était comme une espèce de nymphe. Juliette était tombée à genoux, et elle aurait alors pu offrir sa vie à Décatis, sans rechigner et sans sourciller. Elle avait cru que la femme prendrait sa virginité ce soir, mais Juliette était rentrée chez elle avec l’intimité en feu, et avait à nouveau utilisé une culotte spéciale... Une culotte qu’elle avait enchanté grâce à Décatis. Un client avait eu une demande particulière à faire, voulant développer une culotte qui pourrait, en sentant l’excitation sexuelle de la femme qui le portait, faire pousser de petits tentacules en elle afin de la faire jouir. L’imagination des clients était réellement sans faille, et Juliette avait réitéré cette technique, qui lui permettait de jouir sans avoir à utiliser ses mains. Elle joui toute la nuit, et avait littéralement fait une nuit blanche...

Juliette se trouvait maintenant seule dans la boutique, et ne pouvait s’empêcher de regarder l’escalier menant à l’étage. La porte du haut était fermée à clef, et Maîtresse lui avait formellement interdit d’y grimper.

*Je me demande bien ce qu’il peut se passer là-haut...*

Ses pensées furent interrompues quand un client arriva, demandant à récupérer une commande. Juliette acquiesça, et lui apporta l’objet. Elle sentit alors une odeur de brûlé, et releva la tête... Quelque chose était en train de brûler à hauteur du plafond, et Juliette s’approcha à nouveau de l’escalier, en se pinçant les lèvres. Le sol vibrait parfois, comme les murs. Juliette serra nerveusement les doigts. Dans sa lettre, Décatis avait clairement dit qu’elle risquait de mourir... Que pouvait-elle bien affronter à l’étage ? Juliette se sentait comme l’épouse de Barbe-Bleue, et posa un pied sur la marche, la main posée sur la rampe... Puis un autre pied.

*Arrête, Décatis t’a formellement interdit de...*

La porte d’entrée du magasin s’ouvrit brusquement, et Juliette sursauta.

« Helloooooo !! »

Cette voix... Non ! Juliette sentit ses yeux s’écarquiller, et retourna dans la boutique... Joan ! Joan Beaumont était là ! Sa sœur ! Elle s’avançait lentement, dans une sensuelle toge rouge, et sourit à sa sœur. Mais que faisait-elle là ?

Et, pendant ce temps, Décatis était en train de se battre contre une force terrifiante...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 13 janvier 2015, 11:51:04
Cette magie noire était vraiment impressionnante, la Liche  utilisait de puissant sort de destruction basé sur la foudre, les ténèbres et même le feu. En tant que vampire le feu était plus efficace que les deux autre, fort heureusement son armure magique était là pour ça. La particularité de cette armure était de diminué considérablement l’efficacité des sort qui la frappaient en l’absorbant et renouvelant ainsi la réserve de magie de sa porteuse. Pour autant le combat n’était pas gagné d’avance, la Liche était puissante et surtout très fourbe. Plusieurs de ses sort avait servi à couvrir l’utilisation d’autre, sans son bijoux à son œil pour avoir un perçut de l’avenir, elle aurait put y passé déjà trois fois. Décatis ne se contentait pas d’esquivé et d’encaissé son adversaire, à l’aide d’une de ses bague magique, elle lui lançait plusieurs sort de feu qui se montrais moins efficaces que prévue. Pour la vaincre Décatis avait un plan, son collier était un objet enchanté sacré, un objet fait pur vaincre les mort vivant et les purgés. C’était très risqué car une vampire comme elle était aussi une mort vivant. Ainsi pendant qu’elle combattait le collier puisait dans sa magie pour se changer et lancé le sort sacré anti mort vivant.

La Liche semblait aussi avoir un plan car subitement, elle changea de tactique et lança un sort qui fit apparaitre deux cadavre animé derrière elle qui la saisi chacun par un bras. Se retrouvant bloqué pour lancé ses sort de feu à l’aide de sa bague. Il ne lui restait que peu d’option pour s’en sortir, ainsi elle lâcha la charge du collier. Un grand flash lumineux envahie la pièce. Les cadavres ambulants étaient faibles, ce qui fit qu’ils brulèrent immédiatement. La Liche par contre commença à se consumé, mais résista quand même, elle était condamné, elle tomba à genoux et brulait petit à petit disparaissant purifier par les flammes blanche. Sa serrais plus long que si la charge avait pu être entière, mais au moins elle était vaincu. Puis décatis se retrouva aussi touché. Libéré des deux cadavres, elle s’empressa d’enfilée ses bagues qui lui permettait de redevenir en partie humaine. Du coup les flammes qui la consumaient disparurent presque complétement. Quelque flamme blanche  ne se dissipèrent pas, laissant son corps brulé légèrement, elle n’était pas en danger de morts, mais soufrait beaucoup.

Son corps en partie enflammé de flamme blanche, Décatis s’avança vers la porte de l’atelier. Elle la déverrouillât et la passa rapidement avant de la refermé et la scellé à nouveau. La Liche n’avait pas encore disparut, même si rien ne pouvait la sauvé maintenant. Avec difficulté et affichant un visage déformé par la douleur, l’enchanteresse enflammé descendit l’escalier pour rejoindre la boutique. A peine arrivé en bas derrière le comptoir, une jarre fermé se trouvant posé dans la partie non commercial s’ouvris lissant sortir une nué de mouche d’argent. Les insectes se précipitèrent sur elle et se servant de la magie de leur enchantement, se mirent à dévoré les flammes qui restait sur son corps. Ainsi en quelque seconde, Décatis se retrouva sauvé du sort sacré qu’elle-même avait lancé.

Décatis soufflât un peu la douleur étant beaucoup moins forte à présent. Sa régénération allait être longue, mais elle ne craignait plus rien. L’enchanteresse s’avança dans la boutique pour voir Juliette et une jeune fille. Si de physique ce n’était pas forcément frappant, l’odeur de son sang lui permit de comprendre qu’elle était surement l’une des sœurs de Juliette. Retrouvant tout de suite un sourire professionnel, elle s’avança vers les deux demoiselles.


-Excusez-moi de ce spectacle, je sors d’un désenchantement complexe. A qui ai-je l’honneur ? Peut-on faire quelque chose pour vous ou serrais qu’une visite familial ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le samedi 17 janvier 2015, 02:09:15
« Et bien alors, Juliette... On ne salue pas les clientes ?! »

La voix moqueuse de Joan amena Juliette à cligner des yeux. La femme venait de rejoindre le comptoir, et avait un sourire moqueur et joueur sur les lèvres. C’était bien elle... L’une de ses sœurs, ses sœurs qui, soit se moquaient d’elle, soit la battaient et la menaçaient. Juliette rougit rapidement, et baissa les yeux, ses mains se mettant à trembler maladroitement.

« Je... Euh... Bi-Bienvenue, Jo... Joan...
 -  Ah ! Je croyais que cette femme, cette... Cette Cryptinna... T’avait instauré vœu de silence...
 -  Je ne m’attendais pas spécialement à te voir, Joan... La famille n’a-t-elle pas ses propres enchanteurs ? »

Les Beaumont disposaient d’un atelier influent, abritant des alchimistes et des enchanteurs ashnardiens très réputés. Juliette avait répondu sur un ton fort et véhément, et Joan se retourna alors vers elle, et sa main se crispa sur son menton. Une poigne solide, une main de fer, tandis qu’une lueur espiègle se dessinait dans les yeux de Joan Beaumont. Sa grande sœur était une grande joueuse, beaucoup moins sadique et cruelle qu’Izaël... Et la lueur dansant dans la prunelle de ses yeux n’était pas sans inquiéter Juliette, qui se mordillait les lèvres.

« Quel petit ton... Je le savais bien, que tu faisais des choses avec cette femme, Juliette...
 -  Qu... ?
 -  Silence, petite peste... Tu crois donc que je ne le verrais pas ? Je lis en toi comme dans un livre ouvert, Juliette... »

La pauvre jeune fille serra ses poings, et Joan lui ordonna de se positionner à côté d’elle. Juliette obtempéra alors, nerveuse, jetant un bref regard vers l’escalier. Elle ignorait ce qui se passait en haut, mais, parfois, elle sentait de curieuses vibrations. Le combat devait faire rage, mais, sans pouvoir dire quoi que ce soit, Juliette vit Joan se pencher vers elle, et l’embrasser sur les lèvres. Juliette gémit silencieusement, n’osant plus bouger. La main de Joan se déplaça pour caresser ses cheveux, glissant le long de sa robe, pour filer vers ses fesses. Elle les pinça, tout en poursuivant son baiser, enfonçant sa langue dans sa bouche, puis le rompit en souriant.

« Oui... Elle t’a embrassé, n’est-ce pas ?
 -  Je...
 -  Est-ce qu’elle t’a dépucelé, petite salope ?
 -  Hey ! »

Joan posa immédiatement un doigt sur la bouche de Juliette, l’empêchant de parler. Elle sourit lentement, un sourire mielleux, malicieux.

« Non... Toujours pas... »

S’humectant les lèvres, Joan se rapprocha d’elle, et murmura quelques informations à son oreille :

« Je te fouetterai bientôt le cul, Juliette... Cryptinna ne sera pas la seule à profiter de ton corps de catin. »

Juliette n’osa rien dire, et, alors qu’elle était étonnée, elle entendit des bruits de pas venant de l’escalier. Le cœur battant la chamade, elle se retourna, et vit sa Maîtresse arriver... Joan, elle, sentit l’odeur de brûlé, et ce fut une femme épuisée qui arriva par l’arrière-salle. Elle qui veillait toujours à présenter une apparence impeccable et bien soignée avait les cheveux décoiffés, et elle pouvait sentir une certaine fatigue dans la manière dont elle se déplaçait. Décatis resta cependant professionnelle, et s’adressa à Joan.

« Hum... Pas de problème... Je m’appelle Joan Beaumont, Madame Cryptinna... je suis la grande sœur de votre stagiaire, et j’avais une requête à vous soumettre, oui... »

Qu’est-ce que Joan manigançait ? Elle n’était pas aussi manipulatrice et aussi calculatrice qu’Izaël, mais elle avait toujours un plan derrière la tête. De sa ceinture, elle sortit un long fouet noir en cuir, et le posa sur le comptoir.

« Je ne suis pas convaincue par les talents de mon enchanteur actuel, et j’aimerais que vous enchantiez ce fouet... J’aimerais que l’extrémité puisse se transformer en une tête de serpent qui mordrait dans la peau de ce qu’il toucherait, afin de répandre un venin aphrodisiaque. »

Laissant planer quelques secondes, Joan reprit, avec un petit sourire sur le coin des lèvres :

« Naturellement, vous pourrez l’expérimenter sur le corps de votre assistante... Elle ne parle pas beaucoup de vous, mais je n’ai eu que des retours positifs de la part des autres personnes qui ont eu besoin de vos services. »

Juliette ne dit rien, baissant les yeux en se mordant les lèvres. Maudite Joan, Juliette la détestait ! Et, pourtant, elle se faisait en ce moment surtout du souci pour sa Maîtresse.

Qu’avait-elle bien pu vivre là-haut ?!
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 26 janvier 2015, 11:54:03
Gardant un visage professionnelle, Décatis compris rapidement que cette Joan devais partie des personnes avec qui Juliette avait de mauvaise relations dans sa famille. La position de la fille a ses côté montrait une sorte de soumission forcé. La demande de la Joan était clairement faite pour humilier sa sœur. Décatis se devait tout de même de répondre à la demande d’une cliente.

-C’est tout à fait faisable. Je tien juste à vous prévenir que son utilisation risque de pas correspondre à vos attente. Si vous attendez la morsure au moment du coup de fouet, le temps serra bien trop cours pour laisser le venin pénétré la victime, de plus les crocher risque de plus arraché la chair que la contaminé. Par contre en y allant plus en douceur, laissant la tête mordre, là par contre il fonctionnera parfaitement.

Décatis s’avança et pris le fout en main le caressant en l’examinant. Cette demande était facile à exécuté, elle pouvait même le faire maintenant ne prenant que quelque minute. C’est même ce qu’elle décida de faire.

-Juliette, attrape moi une émeraude de petite taille, tailler en pointe. Puis apporte-moi mon grimoire d’or. Celui que tu m’as demandait à quoi il servait et que je ne t’ai jamais répondu.


Le temps qu’elle lui apporte se qu’elle avait demandé, Décatis étendit le fouet sur le comptoir entièrement déplier. Dans sa tête, elle calculait toute les données qu’elle avait besoin pour l’enchantement. De sous le comptoir, elle sorti une petite bouteille entièrement noir ne laissant aucune transparence sur son contenue.

-Excuser moi, je prends un petit remontant.

D’une seule gorgé, elle but l’intégralité de la bouteille qui contenait du sang. Avec ça elle espérait régénérer plus vite et surtout évité que son épuisement réveille une soif de sang. Cette soif lui était déjà arrivée le jour où la boutique avait été attaquée et elle kidnappé. Si cela l’avait sauvé, ça n’avait pas était la plus agréable des expériences vampirique qu’elle avait vécu. Juliette de retour, elle la remercia et récupéra ce qu’elle avait demandé. Avec grand soin, elle déposa le grimoire sur le comptoir et garda la pierre en main. D’une main elle tient la pierre devant elle en évidence, de l’autre elle tendit le doigt et dessina dans l’air une forme allongé. Suivant le mouvement de son doigt, il se dessina un serpent d’un vert éclatant. Ce dernier entièrement apparut, elle continua son mouvement de doigts pour le guidé et le faire rentrer dans l’émeraude. Ensuite elle prit la pierre et la posa la pointe contre la bout du manche du fouet. D’un simple appui du doigt et de magie, ma pierre s’enfonça et s’inséra comme si elle avait toujours était fait pour être installé là. La pierre en place, un éclair émeraude parcourra le fouet qui se mit alors à bouger comme un serpent et l’extrémité de ce dernier se changea en tête de reptile. Décatis pris le manche de fouet pour le montré à Joan.

-L’utilisation est simple. Il suffit de tourné la pierre dans un sens pour activé la transformation, dans l’autre pour une utilisation normal. Maintenant, si vous voulez un test, je vous préviens que je n’utilise pas ma stagiaire pour cela.

Décatis pris le grimoire qu’elle avait demandé à Juliette, ce dernier avait une couverture entièrement en or et travailler comme une véritable œuvre d’art. De plus on pouvait ressentir une puissante magie s’en dégagé. Sur le côté de l’ouverture se trouvait un verrou qui scellait les pages du livre. L’enchanteresse leva la main à son œil et détacha l’extrémité de son bijou qui pendait toujours devant celui-ci.  Pour Juliette c’était la première fois que Décatis le retirait. Elle prit la partie détacher et l’installa sur la couverture du livre qui dans sa dorure avait une forme parfait pour l’accueillir. Le bijou installé, le livre se déverrouilla et s’ouvrit de lui-même. Tenant toujours le fouet d’une main, elle posa une main sur l’une des pages du livre.

-Si vous voulez bien posé la vôtre sur l’autre page.

Une fois fait, Joan et Décatis virent la boutique disparaitre pour se retrouvé dans une pièce entièrement blanche. Devant elles se tenait un homme nu, un homme beau avec une musculature travailler. Cette homme était un vampire et accessoirement celui qui avait fait d’elle se que Décatis était maintenant. L’enchanteresse saisi le fouet et le fit claqué dans un son agréable pour les amateurs. D’un geste précis, elle porta un coup sur le dos de l’homme. Satisfaite du mouvement produit, elle tourna la pierre comme montré plus tôt dans la boutique.


-Regardez se que je vous disais.

La tête de serpent était apparue au bout du fouet. D’un même geste, elle fouetta de nouveau l’homme. Cette fois les crochés du serpent se plantèrent dans son dos, mais a cause du mouvement, il ne resta pas accroché, mais arracha un morceau de peau et cris de douleur bien plus élevé que le premier coup.

-Si votre but est la douleur, vous pouvez l’utiliser ainsi, aussi violente que vous serrez, les crochets ne se briseront pas. Par contre si vous voulez lui infliger la morsure et le venin, il faut y aller autrement, il faut laisser le temps au venin de s’écoulé.


D’une démarche fière et dominante, elle s’approcha de l’homme et lui caressa le dos avec le fouet tandis que ce dernier se  planta déjà dans son corps. L’effet fut rapidement visible à son sexe qui se dressa rapidement à la morsure.


-Vous avez bien des manières d’utilisé le fout pour laisser le temps de la morsure, étranglement, caresse ou simplement le posé et laissé faire. La taille de la tête laisse place à bien des possibilités pour l’endroit à mordre. Je suis certaine que vous trouverez votre façon de faire.

Après un sourire commercial. La pièce s’effaça, l’homme disparut et Juliette reparut ainsi que la boutique. En réalité il c’était passé qu’une infinie seconde et tout ça n’avait été qu’une vision, une vision qui permettait un vrais teste de l’objet, rien n’était trompé.

-Cela vous convient-il ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 28 janvier 2015, 02:09:34
Juliette connaissait suffisamment Joan pour savoir que cette dernière n’avait qu’une envie : utiliser ce fouet sur son dos. Joan était une perverse... Comme si toute la cruauté héritée de leur mère, chez elle, au contraire de chez Izaël, s’exprimait dans la luxure et la perversion. Elle avait déjà mis un collier autour du cou de Juliette, en lui ordonnant, alors que Juliette était plus jeune, de se mettre à quatre pattes, et d’aboyer. Juliette avait pleuré, et, en la surprenant, Ursa, leur mère, avait libéré Juliette, et avait mis Joan sur ses genoux, puis l’avait solidement fessé. Joan avait alors pleuré, crachant des langues de feu depuis sa bouche, tandis qu’Ursa, d’une main ferme et implacable, lui disait qu’une Beaumont ne devait JAMAIS poser la main sur une autre Beaumont, ni chercher à l’humilier. La famille était sacrée. Après cette punition, Joan avait fusillé Juliette du regard, en lui ordonnant de ne jamais répéter à qui que ce soit ce qui avait eu lieu aujourd’hui. Juliette ne l’avait jamais fait... Mais elle n’avait jamais oublié non plus. Joan, depuis tout ce temps, cherchait-elle à prendre sa revanche ? Obéissant à la demande de sa Maîtresse, Juliette alla chercher les objets requis, puis vit Maîtresse ouvrir un livre. La magie se mit alors à développer, à s’envoler, mais Juliette n’eut droit à aucune des visions des deux femmes. Elle ne vit pas l’homme attaché, et vit juste les deux femmes se regarder pendant un bref laps de temps, le regard vide, avant que Joan ne hoche la tête, apparemment satisfaite.

Un petit sourire en coin orna ses lèvres, et elle pencha sa tête vers Juliette, avec une expression sur le visage qui voulait tout dire, et qui fit un peu rougir Juliette. Oh oui, maintenant, il n’y avait plus aucun doute possible... Ce fouet était pour elle ! Elle avait essayé d’être la plus prudente possible, de masquer auprès de sa famille ses émotions pour Maîtresse Cryptinna, mais Joan l’avait remarqué... Ohlàlà ! Si Maman Ursa l’apprenait, ce serait... Terrible ! La Matriarche ne laisserait pas passer ça ! Juliette était une Beaumont, et une Beaumont ne se faisait pas fouetter le cul par une étrangère ! Venant de Joan, Juliette s’attendait donc au pire, au chantage, à l’intimidation, et à quantité de méthodes peu recommandables pour la faire craquer.

« Votre fouet me convient parfaitement, Madame Cryptinna. Je vois qu’entre vos mains, Juliette est bien placée. »

Juliette déglutit faiblement, baissant craintivement la tête, amenant sur les lèvres de la redoutable Joan un nouveau sourire en coin.

« Il me tarde de pouvoir l’essayer. »

Joan décrivit quelques moulinets dans la pièce avec le fouet, l’abattant sèchement. À chaque fois que le fouet fendait l’air, il claquait, et, à chaque fois que le claquement se terminait, la tête de serpent sifflait, une langue fourchue jaillissant à son extrémité. Joan continua à le bouger, et le claqua rapidement, si bien que le fouet claqua à quelques centimètres de la tête de Juliette, qui sursauta en bondissant sur place, heurtant le mur.

« Wooops... ! Pardonnez mon empressement ! »

Joan se concentra, puis enroula le fouet autour de sa taille, s’en servant comme d’une espèce de ceinture.

« Je vous souhaite une bonne journée, toutes les deux... Reviens-nous en forme, Juliette ! »

La démone termina cette phrase avec un clin d’œil appuyé, puis s’écarta, laissant Juliette déglutir lentement. Lorsque Joan sortit, Juliette avait encore le cœur qui battait la chamade, et elle releva lentement la tête, son regard croisant celui de Décatis. Elle se rappela alors l’état de fatigue dans lequel elle avait revu sa Maîtresse, balayant alors instantanément ses interrogations concernant Joan et ses plans.

« Maî-Maîtresse, vous... Vous allez bien ? »

Elle avait bien le droit d’être inquiète, après tout... Et, pour le coup, l’état de santé de sa Maîtresse la préoccupait bien plus que les provocations de sa grande sœur !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 07 février 2015, 12:07:29
Décatis pris l’encaissement de l’enchantement du fouet et remercia sa cliente avec la politesse qui conviens. Bien sûr Décatis avais bien compris la situation et avait déjà prévu ce genre de complications. C’est pourquoi, elle avait déjà a pensé à plusieurs porte de sortie pour Juliette. Joan sorti, Juliette s’approcha inquiète de son état. Se retrouvant seule avec elle, Décatis put soufflet un peu.

-Ne tant fait pas je n’ai rien de grave, j’ai simplement épuisé ma magie et brulé un peu. Comme tu le  sais je suis une vampire alors utilisé de la magie sacré est dangereux pour moi-même. J’ai détruit la créature, mais sa ma également considérablement affaiblie. J’ai pu réaliser la commande de ta sœur, mais c’était limite. Mon corps a besoin de se régénéré. Mais nous avant un autre problème. Suis-moi. Prend la livre doré.

Essoufflé elle monta les escaliers lentement. Arrivé en haut elle posa sa main sur la porte de l’atelier pour vérifier la stabilité du sort qui verrouiller l’entrée. La Liche n’était pas encore éteinte, mais elle en avait plus pour longtemps, la créature était vraiment forte pour tenir si longtemps face à la purification. Rassuré elle s’avança au salon où elle avait ut leur premier entretien. Devant son fauteuil, Décatis s’écroula dessus aux lieux de s’assoir. D’un geste elle rassura Juliette et lui fit signe de venir devant elle.


-Je me doutais bien qu’il arriverait à un moment à un autre quelque chose du genre avec ta famille, je n’avais cependant pas pensé que sa viendrais si vite. En plus cela vient au mauvais moment…Ai-je tort de croire que se fouet t’es réservé ?


Qu’importe la réponse de Juliette, elle avait compris la situation, cette Joan n’avait rien dissimulé de ses intention et loin de là. Décatis connaissait les problèmes de Juliette avec sa famille. Les Beaumont  étaient une famille forte et fière de caractère, Juliette était pour eux fille faible et une honte. Décatis l’avais prise sous son aile et lui avait promis de l’aidé à surmonté tout ça et arrivé à prouver à sa mère qu’elle aussi pouvait être digne du nom des Beaumont. C’était là l’occasion d’enfin lui prouvé.

-Ecoute mon bien Juliette, je t’ai promise de faire de toi une femme forte, je t’ai dit que ça n’allait pas être facile, mais tu as quand même accepté. J’ai confiance en toi et voilà ta première épreuve. Je veux que tu affronte ta sœur ! A moins que souhaite qu’elle te soumette à ma place. Tu vas donc par un premier temps te défendre de sa tentative. Je vais te fabriqué un objet pour te protéger du fouet, mais surtout je veux que tu prennes le courage de refusé de de t’écrasé devant elle et lui prouvé ta force. Si tu n’y arrive pas et qu’elle arrive à te soumettre je ne pourrais plus te gardé avec moi. Mais nous manquons de temps pour te préparer à ça. Pose le livre sur la table basse.

Ce qu’elle préparé à faire ne l’enchantait as du tout. C’était une magie qu’elle connaissait et maitrisait à la perfection, mais contrairement à l’enchantement cette magie l’écœurait. Pour autant pour le bien être de Juliette elle allait l’utilisé si elle l’acceptait bien sûr.

-Pour devenir forte, il va falloir t’apprendre tout en étant ma soumise à être capable de dominé. En dominant quelqu’un tu apprendras mieux ce que je ressens pour toi et acceptera avec encore plus d’honneur mes attention à ton égare. Mais aussi sa te servira à te faire bien voir au prés de ta mère. C’est pourquoi on va te trouver une esclave, ta famille en as plein et même des esclaves personnel a chacune. Il temps pour toi d’avoir le tien ou la tienne. Je suis sûr que ça aidera à te faire bien voir de ta famille, de plus tu pourras transférer tes envi sur lui ou elle. Sa te permettra à mieux te maitrisé dans tes envie et à mieux me comprendre. Mais on verra ça demain. Il faut te préparé à affronter ta sœur ce soir.

Décatis ferma les yeux et pris une profonde inspiration, ce qu’elle allait lui proposé était quand même dur pour elle comme pour Juliette. Ce n’était pas quelque chose qu’on faisait tous les jours et surtout c’était très intime.

-A cause de mon état et du peu de temps que nous avons je ne peux pas te faire l’objet pour te protégé. Ainsi si tu acceptes d’affronté ta sœur, si tu es déterminé à prouver à ta famille que tu es une femme forte, à prouver que tu es digne de ma confiance et surtout que tu as confiance en moi, je te proposé de te posséder. Je vais prendre le contrôle de toi, je vais te dominer de l’intérieur, mais soit consciente d’un truc. Si tu me laisse te faire ça, on va avoir un contact bien plus intime que n’as jamais ut avec personne. Accepté ça vas profondément d’affecté et te touché. Tu n’en ressortiras pas indemne, ça ne vas te blessé rassure toi, ce que je veux dire que tu ne me verras plus de la même façon. Tu porteras un regard nouveau sur moi. Je te laisse une heure pour faire ton choix. Tu peux refuser et toujours vouloir affronter ta sœur, mais il vas falloir trouver une autre solution qui n’est pas sûr de marché ou tu peux encore accepter de te soumettre à ta sœur  et en assumé les conséquences sur ta famille. Réfléchi bien à tout ça et donne-moi ta réponse.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 09 février 2015, 01:48:20
La visite de Joan Beaumont avait effectivement bouleversé Juliette, et Maîtresse Décatis l’avait parfaitement compris, en disant qu’elles avaient maintenant un « autre problème ». Il n’était pas difficile de se renseigner sur Juliette. Les Beaumont étaient une famille très vieille à Ashnard, très influente, et chacune des sœurs de Juliette avaient de grandes ambitions. Dans cette famille puissante, Juliette était clairement la cinquième roue du carrosse, provoquant, soit un sentiment de honte, soit une envie de la brutaliser en la traitant comme le reste des esclaves du clan. Le secret de Juliette avait finalement été éventé par Joan, mais, fort heureusement, personne d’autre ne semblait être au courant. Le pire, ce serait qu’Izaël soit au courant... De toutes ses sœurs, elle était la plus cruelle et la plus ambitieuse, celle qui était appelée à succéder à Mère au titre de Matriarche du clan. Belle et forte, Izaël dirigeait déjà d’une main de fer la famille, et était sans cesse irritée par le comportement faible de Juliette, qui provoquait le déshonneur et la honte sur le clan. Joan pouvait toujours la menacer... Sa sœur n’avait pas l’ambition d’Izaël, mais était très perverse... Et elle avait toujours rêvé de fouetter Juliette. Pour le coup, la jeune femme n’avait pas dut out envie d’être à ce soir !

Morte d’inquiétude, elle suivit sa Maîtresse en hauteur, et perçut les traces d’un violent combat magique... Décatis avait visiblement combattu un enchantement redoutable, et Juliette percevait les traces d’une Liche... Une Liche ! Ils ‘agissait d’une créature extrêmement dangereuse, généralement l’esprit désincarné d’un ancien mage noir, capable d’invoquer les morts, et d’utiliser la nécromancie.

*Une Liche...*

Même malgré l’incursion de Joan, Juliette était impressionnée. Ce n’était pas commun ! Sa Maîtresse était vraiment une femme forte, et, sans trop savoir pourquoi, Juliette se remit à penser au moment où elle avait vu sa Maîtresse nue, avec le reflet de la lumière solaire sur son corps... Ce spectacle avait hanté ses nuits et ses draps pendant de nombreux jours, et continuait encore à le faire. Oui... Ce que Juliette ressentait pour sa Maîtresse était encore nettement plus fort que ce qu’elle avait ressenti avec Valentin. C’est en songeant à ses sentiments envers sa Maîtresse que Juliette comprenait clairement qu’elle n’avait jamais vraiment été amoureuse de Valentin.

Maîtresse Décatis ne tarda pas à lui parler de Joan, et lui expliqua qu’il était temps pour Juliette de prendre le taureau par les cornes... En se dressant face à Joan. En entendant ça, Juliette écarquilla les yeux, en sentant une onde de peur la traverser. S’opposer à ses sœurs ? Est-ce que Décatis venait de péter un plomb ?! Contre elles, Juliette n’avait aucune chance ! C’est ce qu’elle pensait, mais elle refoula la vague de panique, quand Décatis lui expliqua que, si Juliette ne se dressait pas ce soir contre l’envie de Joan de la fouetter, alors leur union serait finie. À cette idée, Juliette sentit la panique éclater à nouveau dans son corps. Mettre fin à leur idylle ?! Oh non ! Cette perspective était encore plus terrifiante que l’idée d’affronter Joan ! En soi, ce n’était pas que Juliette était contre, mais... Comment faire ? On ne repoussait pas Joan en lui disant simplement « Non ». Sa sœur savait très bien ce qui se passait entre elle et Décatis, et elle avait amplement les moyens de forcer Juliette à obéir. La violenter physiquement était exclue, car Joan savait que Mère y était opposée, mais elle pouvait toujours faire pression, en menaçant d’aller le dire à Izaël, ou, pire, à la Matriarche ! Si Ursa apprenait ce que Juliette faisait ici, Décatis risquait de passer un sale quart d’heure... Bref, Juliette ne voyait que des catastrophes émerger dans son esprit, et elle devait se retenir de ne pas pleurer sur place, tant elle semblait désolée et désespérée.

*Sois forte, Juliette, sois forte !*

Oui, voilà ce qu’il fallait être... Forte, solide, et suivre les conseils de Maîtresse Décatis, qui avait plusieurs idées en tête... Et la plus efficace semblait être de permettre à Maîtresse Décatis de prendre le contrôle de son esprit et de son corps. Juliette en fut, encore une fois, estomaquée. C’était... C’était excessivement dangereux ! Juliette savait combien il était difficile de prendre possession de l’esprit d’une autre personne, même avec son consentement. Il y avait quantité de risques possibles : schizophrénie, troubles dissociatifs d’identité, altérations de la réalité... Et des risques de catatonie et de mort cérébrale... L’esprit était une chose très dangereuse, un domaine où la magie en était encore à ses balbutiements.

Maîtresse Décatis lui laissa une heure de réflexion, que Juliette mit à son profit pour... Réfléchir.

« Très... Très bien, Maîtresse... »

Perturbée, Juliette passa l’heure qui suivit assise sur une chaise, ses pensées confuses. Ce dont elle était sûre, c’était qu’elle tenait énormément à Maîtresse Décatis... Et qu’elle se voyait mal dominer. Maîtresse Décatis voulait qu’elle acquière un esclave, ce qui, honnêtement, n’était pas trop compliqué. Ursa serait ravie de lui en donner une, si cela permettait à sa cloche de fille de devenir un peu plus forte... Mais Juliette ne se voyait clairement pas en tenue d’esclavagiste, avec le latex et le cuir, tenant dans la main un fouet ou une cravache. Et puis... Elle ne voulait pas que Maîtresse Décatis rentre dans son esprit et qu’il y ait des séquelles psychologiques. C’était surtout ça qui l’inquiétait... Ça, en plus du risque inhérent qu’il y avait à combattre ses sœurs. Cette perspective continuait perpétuellement à l’effrayer.

L’heure défila assez rapidement, et Juliette finit par se relever, puis par rejoindre sa Maîtresse. Sa décision était arrêtée.

« Je... Je... J’accepte que vous me possédiez, Maîtresse. Je n’ai rien à vous cacher, et je vous aime profondément... Je crains juste qu’il n’y ait des séquelles en connectant nos esprits... Mais vous devez aussi savoir que Joan n’est pas la pire de mes sœurs... Si nous nous opposons trop à elle, elle pourra menacer d’en parler à Izaël, et elle... »

Juliette soupira, secoua la tête, et expliqua les choses différemment :

« Joan veut juste profiter de mon corps... Mais elle n’est pas opposée à notre union... Izaël, en revanche... Elle n’acceptera jamais que l’une de ses sœurs ait une Maîtresse... »

Elle ignorait si Décatis comprenait toutes les nuances... Le clan Beaumont était varié, et chacune des sœurs de Juliette avait sa propre personnalité et ses propres aspirations.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 26 février 2015, 13:26:54
Assise dans son fauteuil Décatis se reposait pendant que Juliette réfléchissait à tout ce qu’elle lui avait dit. C’est vrais qu’elle lui en avait dit beaucoup et que pour elle sa faisait beaucoup. Quel que soit son choix, Décatis n’avait pas réellement l’intention de l’abandonné, c’était surtout qu’elle avait besoin d’une raison forte pour surmonté cette épreuve. Décatis était consciente de l’attachement de Juliette envers elle, un attachement qui petit à petit était devenue réciproque. Certes ce n’était pas vraiment une relation amoureuse, pas encore mais ça s’en approchait mais d’une façon différente du commun. Pour le moment le problème principal était la relation de Juliette avec sa famille, il était temps  d’aidé cette fille à améliorer son image parmi les Beaumont. Pour ça l’enchanteresse avait plusieurs idées.

L’heure de réflexion écoulée, Juliette revient au près d’elle lui faisant part de son choix. Sa réponse la fit sourire. Juliette n’en avait pas conscience, mais avoir accepté tout ça pour affronter sa sœur était déjà une étape. Elle venait de prouvé qu’elle avait quand même une certaine force, une forme de courage.

-Je suis fière de toi Juliette, tu viens de me prouver que tu es courageuse et ça c’est déjà une force. Maintenant laisse-moi te rassuré sur deux points. Le premier c’est que je n’ai pas l’intention de prendre possession de ton esprit, mais juste de ton corps. C’est quelque chose de bien différent et surtout bien moins dangereux. Ensuite ta mère ne découvrira pas notre relation de Maitresse Soumise, car nous allons lui présenter autrement. Mais commençons d’abord par le plus urgent. Je vais prendre le contrôle de ton corps pour te fabriqué un objet qui pourra te protégé du fouet de ta sœur.

Décatis se leva avec difficulté malgré qu’elle avait un peu récupéré de cette heure de repos et pris la main de Juliette dans la sienne. Elle l’approcha d’elle et la regarda dans les yeux. Utilisé cette magie ne lui plaisait pas, mais pour crée en urgence un tel objet elle n’avait pas vraiment d’autre choix.

-Ferme les yeux et accepte-moi dans ton corps quand tu sentiras mon intrusion. Tu vas alors devenir simple spectatrice de ton corps, tu verras toujours, tu entendras toujours et tu sentiras toujours, mais tu ne contrôleras rien. Tu sentiras mon esprit, je te demanderais de ne pas chercher à t’en approché, c’est là qu’il peut y avoir des risque. Me sentir si proche de toi pourras être une forte tentation. Tu risques d’avoir l’envie de m’exploré, mais actuellement tu n’as pas un esprit suffisamment fort et tu risques de t’y perdre. Concentre-toi sur ce que je ferais, tu y apprendras beaucoup. Le corps à une mémoire physique, ainsi ce que je vais faire restera en mémoire de ton corps et serra donc plus facile pour toi de le reproduire plus tard. Bon allons s’y.

Prenant une profonde inspiration Décati pris la seconde main de Juliette dans la sienne et se penchant pour poser ses lèvres sur les sienne. Ce n’était pas un baisé malgré les apparences, mais une intrusion dans le corps de la jeune fille. Passant du bouche à l’autre, se fut comme une brume blanche et froide qui rendra dans la bouche de Juliette sortant de celle de Décatis. Le transfert fini le corps de Décatis s’effondrât, mais l’enchanteresse maintenant dans le corps de son élève le rattrapa aussitôt et le replaça délicatement dans le fauteuil. Ce corps lui semblait si différent du sien, c’est là qu’elle se rendit compte que même avec ses enchantement son corps n’était vraiment plus humain. Par contre elle se mit à sourire en ressentant la magie du corps.

-J’en était sûr, tu as une grande magie en toi Juliette. Je vais faire de toi une puissante enchanteresse, tu n’arriveras peut être pas à mon niveau, mais tu as un potentielle pour te faire un nom. Si tu compense notre différence de magie par le travail et l’expérience tu pourras devenir meilleur que moi j’en suis convaincu.

C’était perturbant de parler avec la voix d’une autre personne, comme ça devait l’être pour Juliette d’entendre sa propre voix sans avoir cherché à parler. Surtout que la pauvre ne pouvait pas lui répondre. Après quelque seconde d’adaptation, Décatis marcha vers l’atelier cette fois elle fut sûr que la liche était détruite. Pour autant, elle ne tenta pas d’y entré pour le moment. Elle descendit l’escalier pour rejoindre le comptoir. Décatis ferma la boutique et pris ce qu’elle avait besoin pour faire l’objet de Juliette. Une bague en argent incrusté d’une émeraude. Sa capacité d’absorption de magie serra suffisante pour ce qu’elle a besoin. Le tout récupéré, elle remonta dans le salon où le livre dorée attendait. Avec les mains de Juliette, elle ouvrit le livre à la page qui avait servie à tester le fouet. Une image d’illutions du fouet apparut alors flottant au-dessus du livre. Se servant de cette copie de l’objet et de la magie de Juliette, elle débuta l’enchantement. C’était simple la bague allait être tout simplement un contre du fouet. Si jamais le fouet frappait Juliette alors qu’elle porte cette bague. Le fouet allait devenir brulant a la poignée et Juliette ne ressentirait aucune douleur si aucun effet de l’objet. Mais la réserve magique de l’apprentie et sa puissance était plus grande que prévue, preuve que Juliette se sous estimais.

-Hum je peux même faire mieux… Je peux faire en sorte qu’il te protège de la même façon de tout objet moins puissant que toi. Ce qui fait une belle protection vue ta magie.

Décatis ne se gêna pas pour le faire et crée ainsi un puissant objet de protection pour sa soumise et élève. La fabrication dura deux bonnes heures, mais le résultat était plus que satisfaisant. L’objet crée était puissant et dans la boutique se serrais vendu à un prix très élevé. C’était une belle performance et qui effectuer avec le corps et la magie de Juliette prouvait que cette dernière en n’était tout à fait capable.


-Tu vois Juliette, ce que je viens de crée tu peux le  faire toi-même et vue la puissance cette objet, je peux t’affirmer que tu es très doué.

Soulager, d’avoir fini elle posa le bijou sur la table et se regarda dans un miroir. Juliette put voir alors son propre visage avec l’aire fière et plein de confiance de Décatis .Cette expression était nouvelle sur ce visage mais lui allait plutôt bien.

-Regarde toit Juliette, c’est ce que je vais faire de toi si tu le veux bien.

Elle lui fit un beau sourire à travers le miroir et retourna face à son corps. Elle se pencha vers lui pour venir poser ses lèvres sur les siennes et réintégré son corps. Tout c’était bien passé et Juliette n’avais rien tenté de dangereux. La fatigue de son corps lui retomba dessus immédiatement.

-Ouf tout c’est bien passé…Comment tu as trouvé ça Juliette ? Te sens-tu prêtes à écouter mon plan pour ce soir ?

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 01 mars 2015, 01:55:26
Ce qu’elles allaient faire était dangereux. Juliette le savait. C’était une forme très avancée de télépathie, qui prouvait les talents très impressionnants de sa Maîtresse. Cependant, outre les talents, pour que ce lien fonctionne, il fallait aussi une grande confiance entre les deux personnes. À l’académie, Juliette avait suivi des cours sur la métempsycose, une notion très complexe de la télépathie, qui était à mi-chemin entre la magie et la psychologie. Par « métempsycose », on désignait en effet toutes les méthodes magiques existantes pour déplacer une âme, ce qui, de base, posait le problème de l’interaction entre le corps et l’esprit. Rares étaient les télépathes capables de tels prodiges, et les plus talentueux survivaient potentiellement à la mort, en pouvant se réincarner, devenant alors, après la mort physique, des sortes de spectres. C’était un domaine passionnant et riche, mais qui restait extraordinairement complexe. Ce faisant, Juliette n’avait jamais rien fait d’autre qu’une étude théorique.

Face à sa Maîtresse, elle était nerveuse, mais elle avait, fondamentalement, confiance en elle. C’était sa Maîtresse, et, par ce terme, Juliette ne voyait pas là qu’une simple formatrice théorique pour lui enseigner les arcanes de la magie. Elle écouta donc les instructions de la femme... Puis Décatis l’embrassa, et Juliette sentit un souffle fort jaillir dans sa gorge, puis remonter jusqu’à son cerveau.

Immédiatement, une sensation de vertige s’empara d’elle, ainsi qu’une forte panique. Ce fut comme si elle était prisonnière de son propre corps. Elle pouvait continuer à voir, mais ne pouvait plus tourner la tête, ni remuer ses bras ou ses jambes. Tout était figé, comme si ses membres venaient de peser plusieurs tonnes, et qu’elle ne pouvait plus els bouger... Ni même remuer le petit doigt. Elle ne pouvait même pas fermer les yeux, ou remuer sa bouche pour parler, ayant l’impression que son corps venait de se statufier... Et, pourtant, quand Décatis se déplaçait, Juliette se déplaçait aussi, sentant le mouvement de ses jambes, ou encore le poids du corps de Décatis quand sa Maîtresse l’aida à s’asseoir sur un fauteuil. Le corps vide de Décatis respirait encore. Les fonctions organiques et primaires de son organisme fonctionnaient toujours, mais il n’y avait plus personne à l’intérieur pour le faire vivre.

*Calme-toi, Juliette, calme-toi...*

Si elle contrôlait mieux sa télépathie, elle pourrait, elle aussi, parler. Pour l’heure, elle était étrangère dans son propre corps, et, en se concentrant, elle pouvait sentir des idées spéciales, comme des parasites, qui n’étaient pas les siennes. Juliette acceptait la présence de l’esprit de sa Maîtresse, ce qui faisait que les deux esprits ne se heurtaient pas, mais, même malgré cela, l’enchanteresse en formation pouvait sentir une certaine résistance. Elle ne chercha pas à s’aventurer dans les pensées de sa Maîtresse, et laissa la femme parler. C’était bien sa voix, sa bouche, ses sons, ses intonations... Mais pas ses mots. Elle ne pouvait nullement répondre, et choisit de le faire par la pensée.

*D’accord... Je m’entraînerais...*

Elle comptait le faire, et entendre Maîtresse Cryptinna qu’elle avait un fort potentiel lui faisait énormément plaisir. Elle vit alors Décatis travailler pendant plusieurs heures, cherchant à enchanter un objet, et, si, au début, Juliette avait eu envie de rejeter cet esprit, peu à peu, elle se laissa faire. Décatis avait accès à tout ce que Juliette voulait cacher. Seules les tréfonds de son inconscient étaient plus difficiles à accéder, les endroits de son esprit où Juliette elle-même n’avait pas accès. Ainsi, sa Maîtresse pouvait voir combien Juliette l’aimait et la respectait. Et, même si Décatis lui avait formellement déconseillé de lire ses pensées, peu à peu, certaines de celles-ci fusèrent dans son esprit... Il s’agissait essentiellement de pensées liées à l’enchantement, dans lesquelles Juliette pouvait sentir tout son contrôle, tout son talent, toute l’étendue de ses connaissances.

Plusieurs heures passèrent, et, à travers les pensées de sa Maîtresse, Juliette comprit ce qu’elle lui fabriquait : une bague magique de protection, qui, tant qu’elle la porterait, aurait pour but de la protéger du fouet de Joan, ainsi que d’autres attaques minoritaires.

*C’est un artefact puissant, mais est-ce qu’il sera suffisant contre mes sœurs ?*

Joan pouvait toujours lui ôter sa bague, ou, au contraire, voir cette bague comme un défi, afin d’utiliser sur elle différentes techniques de torture, jusqu’à pouvoir surpasser les effets de la bague, ou épuiser sa protection magique. Pour le coup, Juliette avait tendance à voir le verre à moitié vide, mais, pour autant, ça ne l’empêchait pas d’apprécier ce qui se passait ici. Maîtresse Cryptinna finit ensuite par se retirer d’elle, et Juliette s’appuya contre le mur, en sentant un nouveau vertige la saisir. Une migraine subite et passagère émergea dans sa tête, avant d’en partir. Elle soupira à nouveau, puis vit sa Maîtresse

« Ouf tout s’est bien passé… Comment tu as trouvé ça Juliette ? Te sens-tu prête à écouter mon plan pour ce soir ? »

Juliette hocha lentement la tête.

« O-Oui, ça... Ça va... Je... C’était une expérience... Ça m’a effrayé au début, mais, après coup... Vous sentir dans ma tête était une sensation formidable, Maîtresse... »

Le contrecoup était qu’elle était nerveusement fatiguée, mais elle était prête à l’écouter, ce qui l’amena à enchaîner :

« Je suis prête à écouter votre plan, Maîtresse. »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 16 mars 2015, 11:10:06
Décatis de retour dans son propre corps retrouva l’épuisement de ce dernier, heureusement le temps qu’elle avait passé dans celui de Juliette avait permis au sien de se reposer un peu.  Restant dans son siège, L’enchanteresse observe son élève qui était en train de se remettre de cette expérience unique.  Juliette avait su se contenir, elle avait resté à la tentation de visité son esprit et prendre le risque de se faire endommager par ce dernier. Habituer à se sort, Décatis n’avait touché à rien en Juliette et ne c’était permit aucune approche, malgré qu’elle ressentait la présence de son esprit. Elle avait juste senti Juliette lire ses pensée, qui voguait entre ce qu’elle faisait, Juliette et sa culpabilité au prés de sa fille.

-Déjà assied toi, tu as besoin de te reposer aussi et de retrouvé le contrôle de ton corps.

Après une tel perte de contrôle il fallait quelque minutes pour se remettre et retrouvé toute ses sensations. Puis après avoir utilisé sa magie, elle devait également être épuisée. Avant de commencé à lui expliqué, elle attendit qu’elle soit installée sur l’un des fauteuils.


-Bon voilà ce que tu vas faire. En rentrant chez toi, tu vas aller voir ta mère. Pour une discussion sérieuse. Tu vas lui faire part de ta demande pour avoir ton propre esclave, je te laisse le choix, de son sexe de tous les critères que tu souhaites, il faut juste qu’il soit en bonne santé et surtout un bon serviteur. Je ne te vois pas te comporté comme tes sœur avec, mais l’avoir pour effectuer tes tâche et t’aidée dans tes devoir suffira. Bien sûr il pourra te servir sexuellement, mais cela on en discutera quand tu l’auras obtenue. De préférence choisie un esclave jeune, pas plus vieux que toi. Je pense qu’une telle demande de ta part ferra plaisir à ta mère. Il est important de la mettre dans de bonne condition pour la suite.

Faisant une petite pause, elle tendit le bras pour prendre la bouteille de sang sur la table et se servir un verre qu’elle commença à boire. L’épuisement déclenchait la faim et le sang était bon pour sa régénération de magie.

-Le plus délicat tu l’aborderas juste après avoir discuté de ton esclave. Tu vas lui avouer notre relation. Enfin pas tout à fait, une partie de notre relation. Tu vas lui dire que j’ai dépassé ma place de maitresse de stage, que j’ai décelé en toi quelque chose qui a fait que je souhaite te prendre pour élève officiellement. Tu vas lui raconter que je t’ai invité à diner pour te faire cette proposition. Tu lui diras également je souhaiterais la rencontré pour lui en parler en personne. Tu peux également lui parler de notre relation plus personnel si tu le souhaite, sans lui avoué bien sûr sa véritable nature. Ainsi si ta mère est au courant de quelque chose, tu pourras sortir à ta sœur que ta mère est déjà au courant. Après tout rien ne prouve que tu es réellement ma soumise,  et doute qu’avoué que nous somme amante soit un argument suffisant pour avoir une emprise sur toi.

Pour ça Juliette devra faire preuve d’argument et se montré convaincante, il fallait qu’elle écrase la possibilité de chantage de sa sœur sur elle. Avec son esclave, Décatis voulait donner à Juliette une image de dominatrice, ou du moins effacé celle se soumise. Elle ne voulait pas effacer cette soumission, mais la réservé uniquement à elle et lui permettre de le dissimulé au mieux de façon que ses sœur ne cherche plus à la tourmenter. Il fallait faire d’elle une femme forte tout en jouissant de la soumission au moment intime avec sa maitresse.

-Ça ne va pas être facile, j’en suis consciente, mais si tu y arrive. Tu vas revaloriser ton image au prés de ta mère et en même temps te protéger des informations de ta sœur. Sa nous laissera plus de temps, pour arriver à te préparer à ce que plus jamais ce genre de chose ne puissent arriver. Et surtout, ta bague est ta création, c’est maintenant la preuve de ton potentiel et ton talent qui a fait que tu m’as attiré. C’est compris Juliette ? Tu te sens prête à suivre ce plan ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 23 mars 2015, 01:11:43
Juliette retrouva l’usage de son corps, et, effectivement, le contrecoup était important. L’apprentie enchanteresse eut un moment d’absence, titubant sur elle-même, en reprenant le contrôle de son corps, et s’affala sur une chaise, face à sa Maîtresse, une main sur sa tempe. Progressivement, elle reprenait son souffle, et finit par se sentir un peu mieux. Sa Maîtresse était une femme intelligente et avisée, et elle avait déjà, dans sa tête, toute une stratégie dont elle se mit à lui faire part. La première étape de son plan consistait à aller voir la Matriarche, ce qui, en soi, était effrayant. Un rendez-vous avec elle était toujours effrayant, et la suite était encore pire… Un esclave ! Juliette écarquilla les yeux à cette idée. C’était elle l’esclave ! Comment pouvait-elle commander à quelqu’un d’autre ? Le pire fut quand Décatis indiqua que cet esclave pouvait avoir des visées sexuelles… Là, Juliette rougit encore plus fort, en s’empourprant furieusement. Sans trop pouvoir se l’expliquer, elle avait du mal à s’imaginer avoir une relation sexuelle avec une autre personne que sa Maîtresse. Elle avait pris possession de son esprit, ce qui, en soi, témoignait d’une profonde marque de confiance. Juliette était sûre de l’aimer, de l’aimer profondément et sincèrement, bien plus qu’elle n’avait jamais aimé Valentin. Sa Maîtresse ne pourrait jamais la trahir comme ce monstrueux chacal l’avait fait.

Elle continuait à parler, à exposer ses instructions et sa stratégie. Non content d’avoir un esclave, Juliette allait devoir en plus dévoiler une partie de sa relation à sa mère ! À cette idée, Juliette trembla sur place, sentant immédiatement des pensées négatives exploser dans son crâne.

*Jamais !*

Jamais sa mère ne serait en mesure de comprendre cela, et Ursa Beaumont était une femme terriblement douée. Impossible de lui cacher quoi que ce soit, impossible de lui dissimuler la vérité. Dès que Juliette commencerait à dire que Décatis était plus qu’une simple maître de stage, elle comprendrait, comme si elle était capable de lire dans ses pensées. Et, de toute façon, si elle venait à poser la question, Juliette ne pourrait pas lui mentir, a fortiori avec la menace de Joan derrière elle. Sa sœur se ferait un malin plaisir de jouer avec ses nerfs afin d’obtenir ce qu’elle voulait… Juliette déglutit donc, frictionnant ses doigts entre eux. Elle n’allait pas dire « Non » à sa Maîtresse, car Décatis était sa Maîtresse, et que Juliette savait qu’elle ne pouvait pas refuser les prétentions d’une Maîtresse simplement sur le fondement de simples inquiétudes et angoisses.

En terminant, Décatis lui demanda si Juliette était prête, si elle avait bien compris le plan, et si elle comptait le suivre. Nouveau mordillement des lèvres, ce qui, en soi, exprimait bien toute la complexité de la chose. Prête, elle ? Elle ne l’était clairement pas, mais, au moins, elle avait compris le plan.

« Je… Oui, mais… Les choses ne seront pas aussi simples que ça avec ma mère, Maîtresse… Si je lui demande un esclave, elle… Elle voudra sûrement qu’il me fasse l’amour, car, mis à part avoir un esclave sexuel, je n’ai aucun intérêt à avoir un esclave.. »

Elle avait du mal à parler, et malaxait maladroitement ses mains entre elles, gênée à l’idée de ce qu’elle allait ensuite dire, mais qui était malheureusement nécessaire.

« Et je n’ai envie d’offrir ma virginité qu’à personne d’autre que vous, Maîtresse… » poursuivit-elle ensuite, en se pinçant à nouveau les lèvres.

Dire ça était affreusement gênant !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 10 avril 2015, 11:38:54
La réponse de Juliette a suite à l’exposition de son plan la fit sourire. Surtout quand elle lui avoua son envie. Décatis en fut touché. Avec un doux sourire, elle lui fit signe d’approché, lui montrant alors ses genoux pour lui faire comprendre qu’elle voulait la voir venir s’assoir dessus.

-Vien là Juliette. J’entends bien ton souhait.

Quand Juliette fut installer, Décatis passa ses bras autour d’elle la tenant contre elle.

-Je pourrais te prendre ta précieuse virginité tout de suite, mais ça n’aurais aucun charme tu n’es pas d’accord ? Et puis on est toute les deux fatigué. Non ça ne serait pas savoureux.

Elle lui glissa une main dans les cheveux les caressant affectueusement. Elle se voulait à la fois rassurante et convainquant.

-Je voulais te préparé d’avantage avant dans arrivé là, mais tempi. Voilà ce que tu vas faire. Comme prévu tu vas demander un esclave à ta mère. Tu vas lui demander une femme, comme ça tu éviteras qu’elle te touche plus qu’il ne le faudrait. Tu lui diras que tu en as besoin pour t’entrainer à l’enchantement et pour te faciliter la vie, que ce soit pour t’habiller ou te préparé des affaires. Si elle veut une preuve sexuelle de ta détermination, c’est toi qui devras faire jouir cette esclave. Je veux que tu la face jouir avec tes doigts, comme tu le ferrais sur toi même quand tu penses à moi.

Décatis savait que Juliette avait ce genre de comportement, après tout c’était à partir de ça qu’elle était finalement devenue sa soumise. L’idée que la jeune fille pouvait se touché en fantasment sur elle était plutôt flatteur après tout. Se sentir désirable était toujours plaisant. C’est pourquoi depuis le début qu’elle formait Juliette, elle s’efforçait à se rendre à ses yeux le plus désirable possible, devenir sa principal obsession. Et maintenant elle avait la preuve que ça fonctionnai plutôt bien.

-Ce que je te demande je me rends compte que ce n’est pas facile pour toi. C’est pourquoi il va falloir te montré forte. Tu vas dire à ta mère que je veux la rencontré. Je te laisse le choix si tu veux lui avouer ou non notre relation personnel. Le but de tout ça si tu l’as bien comprit et de détruire le moyen de pression de ta sœur. Si tu arrives à mettre mon plan en place sans t’attiré d’ennuis et à obtenir cette rencontre, alors je te promets que je te prendrais ta virginité en récompense. Ce qui implique que tu la conserve jusque-là, c’est pour ça que tu devras suivre ce que je t’ai dit à la lettre. Par contre si tu échoue, il faut que tu sois consciente que tout risque de se finir.

Décatis était consciente de lui mettre une énorme pression, mais elle espérait que la récompense qui l’attendait arriverais à la motivé et la forcé à faire de son mieux.  Elle espérait ne pas en faire trop, après tout c’était surement à cause de cette pression qu’elle mettait qu’elle avait perdu sa fille. Avec délicatesse, elle lui attrapa le visage et s’approcha pour l’embrassé amoureusement. Lui montré qu’elle aussi tenait à elle. Après tout mettre fin à cette relation la toucherais aussi beaucoup. C’était la première fois qu’elle l’embrassait comme ça. Le but était justement de lui faire comprendre que l’attachement n’était pas qu’à sens unique. Une fois relâché, elle lui fait un sourire et desserra ses bras autour d’elle.

-Aller Juliette, je te libère pour aujourd’hui. Tu partiras comme d’habitude, mais tu es libre de resté ici et de faire ce que tu veux. Mais si je te libère se ne pas pour simplement t’amusè. C’est pour réfléchir à comment tu vas t’y prendre. Te préparé psychologiquement. Tu es encore libre de refusé de faire tout ça et subir ce qui t’attend. Mais ça se serrais me décevoir profondément et ça je ne pense pas que c’est ce que tu souhaites.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le samedi 11 avril 2015, 01:29:32
Juliette était au moins sérieuse sur ce point. Sa virginité, elle voulait la conserver pour Décatis, car seule sa Maîtresse avait le droit de la lui prendre. Juliette ne se voyait le faire avec personne d’autre, et, en le disant, elle n’entendait pas forcément le faire immédiatement... Elle laissait bien évidemment le soin à sa Maîtresse de déterminer quand il faudrait lui ôter sa virginité. Lorsqu’elle lui fit signe de s’asseoir sur ses genoux, Juliette obtempéra, et se blottit contre elle, frissonnant de plaisir en étant contre elle. Sa Maîtresse était aussi belle que forte, et Juliette avait du mal à croire à la chance qu’elle avait d’être avec elle. Se blottissant contre elle, elle écouta donc le plan de sa Maîtresse... Et écarquilla les yeux au fur et à mesure qu’elle parlait. Avoir une esclave... Et... Lui... La... La... ?! Elle avait pourtant bien entendu... La doigter...

*Oh...*

Non... Ça... Est-ce que... M-Mais... O-Oui, elle... Elle avait bien entendu ! Sa Maîtresse avait suggéré qu’-qu’elle... Oh ! Juliette n’arrivait même pas à le répéter dans sa tête, tant ça la choquait. Caresser les cuisses d’une femme, quelle... Comment... Comment était-elle censée y arriver ?! On pouvait sentir la panique naissante dans ses yeux, avec ce risque de décevoir sa Maîtresse... Et, surtout, de se faire prendre par sa mère. En aucun cas, Juliette ne pouvait dire la vérité sur ses relations avec Décatis. En aucun cas, sa mère ne le comprendrait. Combien de fois lui avait-elle parlé de l’honneur des Beaumont ? Ils étaient l’une des familles fondatrices de l’Empire, une famille présente depuis les origines de l’Empire. Ursa ne pourrait tolérer une Beaumont qui soit une esclave... Si elle l’apprenait, elle tuerait Décatis, ou lui ferait subir des choses terribles. La belle Maîtresse ignorait vraiment dans quoi elle mettait les pieds, et, en un sens, Juliette se sentait un peu coupable de la placer dans une telle situation, face à de tels problèmes. Alors que ses pensées embrumées tourbillonnaient dans son esprit, sa Maîtresse la soulagea en l’embrassant.

Ce tendre baiser ôta tout doute de son esprit, et elle cligna des yeux à plusieurs reprises, en gémissant lentement. Une mains ‘appuya sur son épaule, et elle soupira contre sa bouche, avant de fermer les yeux. La bouche de sa Maîtresse était magnifique, et elle se frotta contre elle, leurs vêtements se collant l’un à l’autre. Juliette soupira longuement, appréciant le contact de ces lèvres. Maîtresse Cryptinna devait très probablement sentir toutes les hésitations de Juliette, et tout ce qu’elle lui demandait. Cependant, Juliette ne voulait pas aller contre les ordres de sa Maîtresse, et elle l’embrassait donc, jusqu’à ce que ce tendre baiser ne se rompe.

Elle s’humecta les lèvres en déglutissant, son visage proche du sien, et sa Maîtresse reprit. Elle lui expliqua qu’elle avait toujours le choix, mais que, si elle refusait de le faire, sa Maîtresse en serait profondément déçue. Juliette rougit jusqu’aux oreilles, et baissa les yeux, se mordillant les lèvres, en pleine réflexion.

« Je... Si ma Maîtresse le veut, je... Je me ferais passer pour une femme dominante... Je m’inspirerais d’elle et de la manière dont elle s’occupe de moi... Mais ma mère ne doit jamais savoir, Maîtresse... Si jamais elle apprend que je suis votre esclave, elle... Elle s’énervera, et elle voudra vous séparer de moi... »

Décatis était forte, mais elle n’avait pas toute l’influence d’Ursa Beaumont, Matriarche du clan Beaumont, qui avait ses entrées auprès du Conseil Impérial. Affronter la volonté de cette femme était suicidaire. Si Décatis le faisait, Ursa pourrait la faire souffrir. Elle multiplierait les enquêtes et les audits sur son atelier, encouragerait les investisseurs à la laisser, encouragerait les plus gros clients et fournisseurs de Décatis à la laisser... Décatis serait isolée, séparée, et souffrirait lentement, ce qui était tout à fait quelque chose qu’Ursa appréciait. On disait que la vengeance était un plat qui se mange froid, et c’était très vrai pour sa mère. Elle savait prendre son temps pour faire souffrir ceux qui humiliaient son clan.

Juliette soupira donc, en reprenant des forces, puis se releva alors.

« Je... Je vais vous laisser alors, Maîtresse... Mais... Euh... Si vous voulez rentrer dans mon esprit ce soir... Pour me motiver... Je... Enfin... Vous savez bien que mon corps et mon esprit sont vôtres... »

Juliette soupira à nouveau, en sentant son cœur tambouriner dans sa poitrine. Les évènements se précipitaient dangereusement, et elle se disait que, si elle sentait la présence de Décatis dans son esprit, elle aurait la force nécessaire de faire ce qu’il convenait.

« Est-ce que... Est-ce que cela vous convient, Maîtresse ? Est-ce qu’il faut que je porte un quelconque talisman pour que vous puissiez plus facilement rentrer en moi ce soir ? »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 28 avril 2015, 11:54:39
Serrant dans ses bras Juliette, Décatis chercha à rassuré sa soumise. Au moins elle avait conscience des risques et des conséquences que tout cela pouvait avoir. C’était une bonne chose.

-Bien sûr que ta famille et même qu’importe la personne, personne ne dois savoir que tu es ma soumise. C’est pour ça que nous devons cacher ça sous une autre relation. C’est pour ça que je veux rencontrer ta mère. Je vais rendre officiel le fait que je te forme plus qu’en simple stagiaire. Plus tard on lui avouera notre amour, mais bien sûr sans parle de la nature de celui-ci.

Juliette accepta de suivre le plan, parlant même de s’inspiré d’elle pour se faire passer pour une dominante avec sa future esclave. C’était très bien, c’est exactement ce qu’elle voulait. Si elle voulait que Juliette est une esclave c’était justement pour lui donner une image de dominante qui servirais de couverture à sa vrais nature de soumise. De plus l’esclave leur servira pour sa formation de soumise, pour certaine chose elle pourra s’entrainé avec elle ou sur elle. Décatis était convaincu des bien fait que cette esclave pourrais apporter et sur plusieurs aspects.

Décatis la libéra alors pour la fin de journée, voulant lui laissé le temps de se préparé pour faire ses demandes à sa mère. Mais Juliette ne se leva pas de ses jambes tout de suite. Elle fit alors une demande un peu particulière. Elle voulait être accompagnée en quelque sorte par sa Maitresse. Décatis se mis à réfléchir. Normalement, elle lui aurait refusé ça, voyant cette épreuve comme une façon de la renforcé, de devenir plus forte et devenir plus sure d’elle. Mais les risque et les conséquences de ce plan étaient grands. Si ça présence pouvait l’aidé à prendre son courage, c’était peut-être pas uns si mauvais chose.


-Pour cette fois je veux bien. Mais il ne faudra pas que ce soit une habitude. J’accepte car j’espère pouvoir t’aidè à sauvegarder notre relation. Mais il faudra que tu sois capable de faire ce genre de demande par toi-même. Descend chercher deux amulettes des amants. On les portera toutes les deux et ainsi on pourra se sentir et se parler par télépathie. Et maintenant vas te préparer.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 29 avril 2015, 01:12:49
« Un esclave... Toi ?! »

Rares étaient les choses qui pouvaient la surprendre... Et, pourtant, en entendant son ton et en voyant son regard, Juliette comprit que sa mère, Ursa Beaumont (http://fc07.deviantart.net/fs70/f/2013/140/7/8/bdi_um_wwphilly_dressed_by_jwichmann-d6601zo.jpg), la redoutable Matriarche du clan Beaumont, ne l’avait pas vu venir. Juliette déglutit en baissant les yeux, avant de se rappeler ce que Décatis lui avait dit... D’être forte. Elle ne devait pas toujours compter sur elle, c’était ce que sa Maîtresse lui avait rappelé avant qu’elle ne parte. Elle avait récupéré les amulettes requises, afin de relier leurs esprits, et elle se tenait maintenant face à Ursa, peu avant le dîner.

Juliette ne regardait pas le mobilier autour d’elle. Il se composait de prisonniers récupérés par Ursa, et qui étaient attachés à des cordes dans l’un des salons du manoir, la tête pendue vers le bas. Ils étaient nus, et gémissaient en silence, torturés régulièrement par Ursa. Un spectacle habituel quand on voulait dialoguer avec sa mère, dont la sanguinolente cruauté n’était plus à prouver.

« Une... Une esclave, Mère...
 -  Ha! s’exclama cette dernière en soupirant. Et quelle différence cela fait-il, hum ? »

Sa main caressa une cuisse, et ses griffes s’enfoncèrent dans la chair, faisant couiner l’homme. Ses lèvres avaient été cousues, l’empêchant ainsi de gémir. Était-il plus chanceux que ceux à qui on avait arraché la langue ? Il ne faisait pas bon être prisonnier à Ashnard quand on tombait entre les mains d’Ursa. Aussi belle que cruelle, sa mère ne dirigeait pas le clan avec efficacité depuis plusieurs siècles. Au sein de l’Empire, la cruauté était le seul dialogue que les gens comprenaient.

« Et bien... Je... Je sais que je vous déçois beaucoup, Mère, et... Euh... Je pense que...
 -  Tu veux torturer une esclave ? Toi ?! » répéta-t-elle en la regardant.

Juliette rougit à nouveau, et baissa encore la tête, joignant les mains devant elle. Elle avait été incapable de parler de Maîtresse Décatis... C’était déjà beaucoup de demander à Ursa une esclave. En aucun cas, Juliette ne devait négliger l’intelligence acérée de sa mère. Qu’elle lui fasse une telle demande était trop insolite pour qu’elle la prenne à la légère. Ursa savait que Juliette lui cachait quelque chose, et, en rigolant de sa demande, elle essayait surtout de piéger Juliette... Mais, malgré sa timidité et son manque de confiance en elle, Juliette n’était pas suffisamment idiote pour tomber dans un piège aussi grossier ! Elle se mordillait les lèvres, en cherchant le meilleur angle d’attaque avec sa Mère.

Elle reprit son souffle, en repensant à Maîtresse Décatis, et poursuivit :

« Écoutez, Mère ! Je pense qu’avoir sous mes ordres une esclave à... À commander... Ne pourra que me rendre plus sûre de moi-même, ne pensez-vous pas ? »

Ursa caressait avec sa main le sexe d’un homme. Malgré toutes les blessures de ce dernier, et le fait que le sang ait suffisamment remonté dans son sang pour l’aveugler, sa verge se dressa, comme si toute la douleur avait effacé l’Homme pour réveiller la Bête primitive se terrant en chacun de vous.

« C’est cette Cryptinna, n’est-ce pas ? »

Le rougissement furieux de Juliette fut une réponse entièrement satisfaisante pour Ursa, qui esquissa un sourire.

« Tu veux coucher avec elle... Mais soit... Ce pourrait être amusant. Ma petite fleur, qui veut devenir un joli bourgeon... »

Tout en parlant, elle masturbait cette queue. Ursa avait une idée derrière la tête, une idée perverse et vicieuse, comme seule une Beaumont savait les faire. Elle relâcha ce sexe en tournant la tête vers Juliette, avec un sourire sur le coin des lèvres :

« Je te donnerais une esclave... Si tu suces cette queue. »

Juliette écarquilla les yeux sous la surprise.

*QUOI ?!*
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 11 mai 2015, 13:19:39
Décatis avait fini la journée d’ouverture de la boutique seule. Elle avait décidé de laisser à Juliette le temps de se préparé pour faire sa demande à sa mère. Depuis la fermeture de la boutique, Décatis c’était installer dans  son salon. Elle avait ouvert les fenêtres laissant pénétrer la fraicheur du soir. Pour se détendre, elle avait retiré ses bijoux sauf celui de son œil, celui-là elle ne le retirait presque jamais. Ainsi elle avait retrouvé son corps véritable, comme elle était devenue maintenant, une femme de la nuit, une vampire. A côté d’elle se trouvé une bouteille de sang, qu’elle buvait régulièrement pour finir de régénéré se qui lui avait couté si cher dans la journée.

Ainsi installer à se soigné, elle pensait à Juliette. Elle s’inquiétait peur elle, ce qu’elle devait faire était risqué. L’enjeu de cette diction pouvait mettre un terme définitif à sa relation avec elle. Elle pouvait mettre en danger aussi sa carrière ici. Son travail c’était toute sa vie, mais pour ça elle ne s’en inquiétait pas trop, elle avait de l’argent et des plan de secoure. Par exemple, elle pourrait partir s’installer à Galbadia, revoir sa souveraine serrais très agréable, elle pourrait aussi rejoindre Artémissa la chasse aux reliques avait aussi son charme. De ce côté-là, elle ne s’inquiétait pas, c’était plus l’idée de perdre Juliette qui la torturait. Décatis c’était attacher à elle, elle l’aimait et pas seulement en tant qu’amie ou stagiaire. Elle n’était pas sûr d’être amoureuse d’elle, mais elle l’aimait plus que ça, c’était entre un amour maternel et sexuelle. C’était depuis longtemps la première personne à qui elle s’attachait. Depuis le départ sa vie relationnel était un vrais désastre, ses parent lui manquai et avait peu de temps pour les voire. Sa premier amour, c’était barré pour lui laisser une fille à élever seule, le second l’avait transformé en vampire avant de disparaitre, elle avait envoyé sa fille en voyage et ne la depuis pas jamais revue et voilà que se nouvelle protégé risquait gros et de plus la voir…

Tenant l’amulette qui allait la relié à Juliette, elle broyait du noir à penser au conséquence que tout ça pouvait avoir. Puis arriva alors la connexion. Ce fut soudain, elle senti la présence de Juliette, elle senti son esprit, ses pensée, elle entendait ses pensé et elle entendait les siennes. Immédiatement, elle reprit le dessus sur ses propre pensé, effaçant toute pensé négative et se montra forte voulant être un support pour Juliette. En aucun cas, elle devait montrer lui montré qu’elle aussi pouvait avoir des moments de faiblesse et surtout pas se soir.

« Je te prévient Juliette, on entend que les pensées de l’une ou de l’autre. Je n’entends pas ce que tu dis, ni ce que tu entends. Si tu veux me parler, pense à ce que tu veux me dire. »


Maintenant les yeux Fermé, Décatis lisait les pensé de sa disciple et suivait ainsi les évènements. Elle n’était pas encore dans la pièce ou se trouvait sa mère et pourtant elle la sentait déjà inquiète. Décatis sentait vraiment que sa mère lui faisait peur. Elle tenta tant bien que mal de lui transmettre des pensé positive de l’entouré chaleureusement pour l’encourager à se lancé. Finalement Juliette arriva à faire sa demande, la surprise de sa mère était prévisible.

« Ne te laisse pas intimidé, répond lui. Montre lui que tu es sérieuse. »

Une réponse germa dans l’esprit de Juliette. « Oui c’est un bon argument ». Pour le moment ça ne se passait pas trop mal. Son nom venais d’entré dans la discutions, ça mère l’avais évoqué. Elle senti aussitôt Juliette s’emballé.

« Calme toi, montre pas si facilement ce que tu ressent. »

Puis là une pensé fut si forte qu’une image apparut dans son esprit. Un homme dans une salle état suspendu à l’envers et le sexe dressé. Sa mère voulait qu’elle le suce pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle voulait humilier sa fille, ou peut-être qu’elle pensait à la faire ainsi renoncé. C’était horrible comme proposition, mais ça pouvait être aussi une opportunité.

« Fait le Juliette, considère que c’est un de mes ordres. Fait le sans te montré timide, montre à ta mère ta détermination, montre lui que tu es prête à changer. Fait le pour moi et pense à ta récompense qui t’attend »

Décatis lui avait promis de lui prendre sa virginité si tout se passait bien, elle espérait avec arrivé à la motivé. Si elle arrivait à le faire, a sucé de monstre, sa mère serrait surement surprise et la surprendre pouvait être un bon point.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mardi 12 mai 2015, 02:01:04
Elle ignorait qui était cet esclave, cet homme qui se trouvait la tête en bas, à se vider lentement de son sang. Ursa était une femme cruelle, cruelle et sadique, comme une Ashnardienne de pure souche se devait de l’être. Un croisement entre un humain et un démon n’était jamais très beau à voir. Parfois, il y avait des ratés, comme Juliette, et, parfois, il y avait de franches réussites, comme Ursa, ou comme ses autres sœurs. Juliette, elle, était la Bête noire… Car elle faisait preuve de compassion, de miséricorde, d’indéniables qualités qui, aux yeux de ses sœurs, n’étaient rien de plus que d’horribles défauts. Elle sentit, dans sa tête, la voix de sa Maîtresse, qui continuait à l’accompagner, qui lui disait d’y aller, et de ne pas avoir peur. Ursa, elle, souriait joyeusement, presque de manière moqueuse, tant cette situation était en train de l’amuser. Maîtresse Décatis lui avait dit de ne pas montrer ses émotions, de rester calme et stoïque… Mais, en voyant cette queue qui pointait entre les doigts d’Ursa, Juliette fut incapable de masquer ses émotions, amusant sa Matriarche. L’esclave avait probablement eu sa langue arrachée, et, pour autant, malgré toute la souffrance qu’il ressentait, sa verge était bien opérationnelle. Maîtresse lui souffla d’y aller, de ne pas avoir peur, et de se dire qu’elle ferait tout ça pour elle.

*Oui… Oui, Maîtresse, vous… Vous avez raison.*

Elle avait raison, bien entendu, et Juliette s’avança lentement, en reprenant son souffle. Chacun de ses pas lui semblait lourd et long, comme une longue marche sans fin menant vers l’homme en souffrance. Il avait été grièvement torturé, ce qu’on pouvait voir en observant son corps rempli d’hématomes, d’ecchymoses, et de griffes.  Ohlàlà ! Quelle horreur ! Mais Ursa ne plaisantait pas… Mère voulait que Juliette le fasse, elle avait ordonné à sa petite Juliette d’y aller, et de ne pas avoir peur… Si elle se défilait, ce serait le déshonneur. Oui, il fallait penser à Décatis, à sa Maîtresse, à son corps nu, à ce qu’elle ressentait pour elle, aux frissons que cette femme lui infligeait. Dans sa tête, Juliette remplissait son esprit d’images douces, les souvenirs de ces pause-déjeuners avec sa Maîtresse, quand elle l’attachait dans sa chambre de plaisir, en mettant à l’épreuve la résistance de son corps. Juliette ne pouvait rien masquer à Décatis, et il fallait bien qu’elle ressente un peu de plaisir, afin de convaincre sa mère.

Ursa avait bien évidemment des doutes sur les raisons amenant Juliette à agir ainsi. Même si elle était cruelle, elle restait sa mère, et, à sa manière, elle l’aimait… Une manière très particulière. Juliette se rapprocha de l’homme, et regarda craintivement sa mère. Cette dernière soupira alors, et ses ongles s’enfoncèrent dans le sexe de l’homme, faisant perler un peu de sang, l’homme se mettant à gémir.

« Bon sang, Juliette, ce n’est qu’une queue ! Elle ne va pas te mordre ! »

Juliette rougit, et posa ses mains sur les hanches de l’homme, avant de se retrouver face à son sexe. Ursa l’observait soigneusement. Impossible de savoir ce que sa Mère pensait. Est-ce qu’elle savait ? Est-ce qu’elle se doutait ? Joan avait bien compris, elle… Et Juliette avait tendance à penser qu’Ursa était bien plus intelligente que sa grande sœur. Soupirant donc, Juliette approcha sa bouche de ce sexe… Et l’enfonça en elle. Il était sale, ça puait, c’était ignoble… Rien à voir avec la douce odeur de sa Maîtresse quand elle l’embrassait ou qu’elle la caressait… Dans sa tête, yeux clos, elle pensait à tout, sauf à ça… Elle laissait ses fantasmes avec Maîtresse Décatis s’exprimer, et sentit la main d’Ursa caresser ses cheveux.

« Là, là… Remue d’avant en arrière, mon ange, et respire par le nez… Respire bien fort, et sois tranquille… »

Les mains de Juliette se crispaient contre la chair de l’homme, et elle continuait à remuer sa tête d’avant en arrière, sentant la main d’Ursa lui caresser tendrement les cheveux, caressant ensuite son dos. L’esclave, lui, gémissait silencieusement et faiblement, sa queue se mettant à gonfler et à grossir dans sa bouche, prenant des formes monstrueuses qui paniquaient Juliette… Son esprit s’emballait, et Ursa continuait à la consoler, à la caresser.

« Je sais très bien que Décatis Cryptinna n’est pas qu’une simple maître de stage pour toi… Une fille ne peut pas mentir à sa mère, Juliette… C’est pour ça que, tôt ou tard, je rencontrerais cette femme, et je déterminerai si son influence est positive pour toi, ou non… »

À la grande surprise de Juliette, qui en soupira, Ursa alla l’embrassa sur la joue.

« Tu es une fille faible et bête, Juliette… Mais tu es aussi la plus loyale des Beaumont. Si seulement tu pouvais acquérir un peu de sang-froid, tu serais la plus parfaite des héritières. »

Tout simplement.

« Allez, cesse de le sucer, et va te reposer… Tu auras droit à un esclave, Juliette. Je l’enverrais dans ta chambre ce soir. »

Juliette déglutit en retirant ses lèvres. Sa bouche était pâteuse, et elle s’éclaircit la gorge.

« Me… Merci, Maman… »

Que pouvait-elle dire d’autre ? Elle était toute rouge, affreusement gênée, et marcha précipitamment, en filant dans sa chambre.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 02 juin 2015, 15:23:04
Décatis était dans son fauteuil   chez elle, les yeux fermé. Ses pensées et son esprit était connecté à celui de Juliette. Bien sûr la petite avait du mal à se lancé, sucé un sexe d’homme sur ordre de sa mère, ce n’était pas quelque chose de facile, surtout pour une fille comme Juliette. Cette enfant était pure aux milieux de cette famille démoniaque. Décatis avait promis à Juliette de l’aidé à se renforcé et à se faire accepter de sa famille.  Suite à ça, Juliette était devenue sa soumise, c’était donc en suivant la vois de la Maitresse qu’elle avait décidé d’aidé Juliette. La phycologie était donc un point important pour ça.

« Prend se sexe en bouche, fait le pour moi, impressionne ta mère, montre lui que c’est la volonté qui t’anime. »

Elle ne pouvait pas voir se qu’elle faisait, mais elle lisait dans ses pensé qu’elle c’était enfin lancé. « C’est bien Juliette, tu es forte ». Finalement, l’entretien avec sa mère se termina. Juliette avait obtenue l’esclave demandé et sa mère avait parlé de la rencontré. A ce moment-là se serra à elle de joué, pour sécuriser leur avenir a toute les deux. Maintenant il restait plus à Juliette à se montré suffisamment forte pour surmonté sa sœur. Cette dernière avait peut être mis son doigts sur quelque chose, mais n’avait aucune preuve. Il fallait à Juliette suffisamment de force pour être une soumise avec elle et une femme forte avec les autres. Sa sœur était le premier obstacle sur cette route.


« Je te félicite Juliette, tu as très bien réussi ce que je t’ai demandé. Je te promets ta récompense promise. Maintenant je vais te laisser. Si jamais il se passe quelque chose avec ta sœur. Tu sais comment faire appel à moi et je t’aiderais de la même façon. »

Décatis coupa alors le lien avec Juliette. Maintenant coupé d’elle, elle souffla soulagé. 9a c’était plutôt bien passé. Sa lui faisait un poids en moins, elle ne pouvait pas montrer son soulagement à Juliette, il fallait qu’elle reste forte pour elle. Ceci fait, elle décida d’aller prendre un douche. Nue sous l’eau, elle repensa à l’image forte qu’elle avait reçu de Juliette. Cet homme suspendu et torturé. Elle n’avait pas imaginé que la cruauté de cette famille allait si loin. Elle comprenait mieux la situation de Juliette, heureusement sa mère lui avait fait un compliment. Sa dernière phrase avant de laissé sa fille partir était un bon encouragement. Du sang froid…Juliette était un sacré défis à relever, mais elle allait le faire.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le samedi 06 juin 2015, 20:40:42
Décatis était fière d’elle, et cet élément suffit à réconforter Juliette... Même si elle prit plusieurs verres d’eau pour faire passer le goût écœurant de ce sexe qu’elle avait dû sucer. De fait, elle passa la prochaine heure, cloîtrée dans sa grande chambre, à vomir dans la cuvette du lavabo, tant elle avait été choquée par ce spectacle. Une telle cruauté gratuite était difficilement supportable pour la petite Juliette. C’était comme si sa Mère avait tenu à lui faire passer un message, à lui faire comprendre ce qui arriverait si jamais Juliette s’aviserait encore de la décevoir, comme elle l’avait fait avec Valentin, elle encourrait le courroux de cette dernière... Et, quand on voyait ce qu’elle faisait avec son garde-manger, ça ne donnait guère envie d’en savoir plus. Juliette était donc assez mortifiée, et encore plus paniquée à l’idée que sa famille apprenne ce qu’elle avait fait avec Décatis... Ce qui était d’autant plus probable que Joan le savait, amenant Juliette à se demander si elle en avait déjà parlé à sa mère ou pas. Est-ce que c’était un avertissement ? Un sort similaire à ce qui arriverait à sa Maîtresse si jamais elle continuait à la voir ?

*Non...*

Il ne fallait pas sauter aux conclusions hâtives. Juliette n’avait aucune preuve de ce que son esprit paniqué était en train d’inventer. Le plus probable était que sa Mère avait juste voulu s’amuser avec elle, ce qui, à bien y réfléchir, était tout à fait dans les cordes de sa Mère. Juliette se frictionnait donc les doigts, incapable de réfléchir, ou, plutôt, incapable de se fixer sur quelque chose tant ses pensées étaient chaotiques, remuant à toute allure dans sa tête. Elle était clairement sous tension, et c’est dans ces conditions qu’on finit par toquer à la porte de sa chambre.

La chambre de Juliette, d’ailleurs, ne se résumait pas qu’à une seule pièce. Il y avait un vestibule donnant sur un salon principal, et, à partir de là, un escalier conduisait à une mezzanine abritant son lit. D’autres portes menaient dans un grand cagibi, ou dans sa salle de bains personnelle. Le manoir des Beaumont était très vaste, car il s’agissait, après tout, de la demeure de l’une des premières familles d’Ashnard.

Juliette ouvrit donc la porte et fronça les sourcils, étonnée de voir, non pas Juan, mais celle qui, parmi toutes les filles d’Ursa Beaumont, était appelée à lui succéder : Izaël Beaumont (http://orig11.deviantart.net/c4ef/f/2013/267/7/1/bdi_ursa_minor_baltimore_cc_exc__m__krome_by_sinhalite-d6no0fp.jpg).

« Salut, Juliette. »

Izaël lui sourit, et Juliette déglutit. Izaël avait toujours été la sœur en qui Juliette avait la plus confiance... Elle était très ambitieuse, mais elle savait aussi qu’il fallait protéger les intérêts de la famille. Oh, Izaël était aussi cruelle que les autres, mais elle s’évertuait à dire à Juliette qu’elle était forte. Quand Valentin l’avait trahi, Izaël avait été la seule à la consoler. Juliette remarqua alors qu’il y avait quelqu’un dans le dos d’Izaël, et elle reconnut l’un des mignons de sa grande sœur : Theonis (http://img02.deviantart.net/d818/i/2013/110/d/6/theonis_richards_by_omupied-d62csoh.jpg). Il avait un collier autour du cou, et, malgré la lueur espiègle qu’il avait habituellement dans son regard, baissa les yeux. Juliette rougit légèrement en le voyant, puis Izaël sourit à Juliette.

« Que... ?
 -  Mère m’a dit que tu recherchais un esclave, alors je me suis dit que mon petit Theonis te plairait... »

Juliette avait jadis eu le béguin pour Theonis, ce qu’Izaël savait. Le garçon avait été le fils d’un cambrioleur qui avait été arrêté par les autorités. Theonis était alors devenu un vagabond quand il avait fui son orphelinat, et le vagabondage, à Ashnard, était une infraction. Il avait été capturé, et les Beaumont l’avaient récupéré. C’était un jeune homme, qui n’avait même pas vingt ans, et qui était le serviteur d’Izaël.

« Salut, Theonis...
 -  Bon... Bonjour, Maîtresse... »

Juliette rougit en entendant ce nom, et surtout ce ton, si similaire à celui qu’elle-même employait chaque matin en rencontrant Décatis.

« Est-ce que je peux rentrer et discuter un peu ? Theonis nous préparera du café... Ou il pourra te masser les pieds, il est doué pour ça. »

Juliette n’avait aucune raison de refuser... Car, et même si elle savait qu’Izaël était dangereuse, c’était en elle qu’elle avait la plus confiance au sein de sa famille... Soit une manière de dire que sa situation était vraiment problématique.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 13 juin 2015, 10:43:23
Décatis se trouvait installer sous sa douche. L’eau s’écoulait sur son corps. Elle se lavait tout en étant plongé dans ses pensées. Depuis quelque temps, elle avait pas mal tendance à se tourmenté l’esprit. Même si les moments intimes avec Juliette était apaisant, il demandait un temps de préparation et de réflexion. Avec tout ça, elle avait besoin de se trouvé un moyen de se détendre, un moyen de vidé l’esprit. Pouvoir pensé à autre chose qu’a la boutique, qu’a Juliette qu’a sa fille…Elle avait toujours la méditation, qu’elle utilisait même des fois avant de se lancé dans les enchantement les plus extrême. Mais elle avait besoin d’autre chose.

Depuis le temps qu’elle se le disait, il serrait peut être temps de profité un peu de ce que pouvait offrir Ashnard. Suffisamment satisfaite de la propreté de son corps, elle sortit de sous l’eau et se séchât longuement. C’était vraiment une sacrés journée…restant nue, Décatis se prépara un repas. Elle était décidé à ne pas trop tardé pour aller dormir. La fatigue la dominait un peu trop. Installer à sa table à manger ses pensée repartir sur Juliette…Elle se demanda comment ça se passait pour elle. La demande était faite, mais il pouvait toujours y avoir le problème avec sa sœur. Elle avait envie d’ouvrir le lien, mais elle ne le fit pas. Elle ne voulait pas non plus trop le couvrir, elle préférait attendre que se soit Juliette qui la contacte en cas de besoin.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mardi 16 juin 2015, 01:03:23
Silencieusement, Theonis préparait du café, tandis que Juliette, nerveuse, dévisageait sa grande sœur du regard. De toutes ses sœurs, Izaël était toujours celle qui avait été la plus attentionnée envers elle... Mais elle était aussi une femme très cruelle, et Juliette avait toujours soupçonné que sa grande bonté dissimulait quelque chose. Après tout, il était admis que, de toute la famille des Beaumont, Juliette était la seule oie blanche, et Izaël avait de grandes ambitions politiques. Très souvent, Juliette s’était demandée si Izaël ne voulait pas la tuer... Un silence pesant s’installait dans ses appartements, Izaël l’observant sans rien dire, seuls ses intenses yeux bleus l’observant, parlant à la place de sa pulpeuse bouche. Toujours aussi belle, flamboyante et resplendissante, Izaël était une peinture vivante.

Trouvant ce silence inconfortable, les joues rouges, Juliette finit par parler :

« Alors... Euh... Quel bon vent t’amène... Dans ma chambre... ? »

Pour toute réponse, Izaël attendit que Theonis serve leur café. Elle avala quelques gorgées, hochant la tête, satisfaite, puis Theonis, les joues toutes rouges, resta en retrait. Izaël reposa la tasse, et porta à nouveau son regard vers Juliette.

« Et bien, je viens me tenir au courant des actualités de ma petite sœur... Est-ce un crime ? »

Juliette baissa les yeux en se recroquevillant sur place.

« N-Noon... »

Izaël hocha la tête, avec un nouveau sourire sur le coin des lèvres.

« Je sais que tu as commencé ton stage chez cette enchanteresse... Décatis Cryptinna... Et qu’il a l’air de beaucoup te plaire. »

Juliette ne cessa décidemment pas de rougir, se mordillant les lèvres en baissant les yeux, froissant ses mains. Maîtresse Cryptinna lui avait dit d’avoir foi en elle et en ses propres capacités, mais c’était franchement plus facile à dire qu’à faire. Izaël, elle, souriait lentement, et Juliette eut l’intime conviction qu’elle savait tout... Si Joan savait, Izaël savait, car Izaël avait son réseau d’espions. Or, après les larmes de Juliette et sa fuite le long du lac d’Ashnard, n’importe qui aurait pu la voir, et aisément comprendre ce qui lui était arrivé.

« Et bien... Madame Cryptinna est une bonne formatrice, et...
 -  Je ne parle pas de ça, ma chère petite Juliette. Crois-tu donc que les Beaumont soient tous aussi naïfs que toi, ma chérie ? »

Nouveau rougissement de la part de Juliette. Où est-ce qu’Izaël voulait en venir ?

« Ce que tu ne réalises pas suffisamment bien, ma petite Juliette, c’est que tu mets en danger ta chère amie par tes agissements.
 -  Hein ? »

Celle-là, Juliette ne l’avait pas vue venir, et releva donc la tête, en clignant des yeux à plusieurs reprises.

« Nous sommes en conflit avec d’autres grands clans ashnardiens, Juliette... Et, contrairement à ce que tu crois, tu es une Beaumont... Tu n’es pas exclue de notre famille, et c’est pour ça que je dois te protéger... Car tu es notre petite perle, Juliette. La seule Beaumont qui ne voit pas les réalités telles qu’elles le sont. Ton rapprochement avec cette femme la met autant en danger que toi. »

Juliette ne savait pas quoi en penser. Elle, mettre sa Maîtresse en danger ?

Oh, ce serait terrible !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 06 juillet 2015, 11:33:24
Installer dans sa partie cuisine, elle regarda à travers sa fenêtre la nuit qui était tombé. La nuit était belle et agréable, la chaleur de la journée c’était dissipé laissant place à une fraicheur des plus agréables. Finalement, elle retira se qu’elle portait sur elle se retrouvant entièrement nue et retira les bijoux qui retenait sa nature vampirique. Elle sentie sa puissance se réveiller, ses sens s’aiguisé et sa faim se faire sentir. Restant posé, elle s’avança à un placard de la cuisine et attrapais deux bouteilles de sang. L’avantage d’une ville comme celle-ci, c’était qu’il n’était difficile de se fournir ainsi en sang et lui évité de chassé elle-même. Ce n’était pas vraiment sa nature, elle était une mage, une scientifique, pas une chasseresse.

Ce repas attrapé, elle retourna au salon et s’installer sur son petit balcon. Assise ainsi sur sa chaise, elle avait une belle vue sur la ville. Depuis les rues on ne pouvait la voir, mais depuis les autres habitations il était facile de pouvoir observer son magnifique corps nue exposé à la lumière de la lune. Décatis n’en était pas déranger si on l’observait, du moment qu’elle n’était pas directement déranger. Redevenue entièrement vampire, la lumière de la nuit et le sang qu’elle buvait allait considérablement augmenter sa vitesse de récupération. Une bonne heure ainsi et elle retrouverait toute ses force et toute sa magie. Être une femme de la nuit avait ses avantages.

Elle fermât les yeux se remémorant le jour où sous une lune identique elle avait révélé à Juliette sa nudité et sa beauté vampirique. Le visage de cette dernière, était remplie d’admiration, il lui tardait de revoir se même visage.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le vendredi 10 juillet 2015, 02:07:10
« Comme tu le sais, le siège impérial n’a jamais été une zone très stable. L’Empire s’est construit et s’est forgé autour de coups d’États et de putschs militaires menés par des conseillers impériaux qui avaient le vent en poupe... Et, derrière ces conseillers impériaux, ce sont les Vieilles Familles comme la nôtre qui étaient en jeu. Jusqu’à la Guerre Civile, il était toléré et admis que de tels putschs aient lieu, car il permettait d’éviter le même scénario qu’à Nexus : un enlisement autour d’une famille qui instaurerait une dynastie. »

Pourquoi ce cours d’Histoire ? Juliette hochait la tête, tout en tremblant la tête. Non seulement Izaël semblait tout savoir sur son union avec Décatis, mais, en plus, cette union risquait de mettre sa Maîtresse en danger. Où est-ce que Juliette avait pêché ? Elle avait été terriblement prudente ! Assurément, c’était la fois où elle avait filé de son atelier en pleurant, et où Décatis l’avait retrouvé le long du lac impérial. Elle ne voyait aucune autre explication, et ne pouvait que se sermonner sur sa bêtise. Tout le plan audacieux de Décatis était vicié dès le début, à cause de Juliette. L’éternel maillon faible, que ce soit pour sa famille, ou pour d’autres personnes, comme sa Maîtresse... Ce qu’elle se demandait, c’est pourquoi Mère ne lui en avait pas parlé, et pourquoi Izaël abordait cette histoire. Une histoire que Juliette, bien évidemment, connaissait.

Officiellement, le prochain Empereur était choisi par l’Empereur en fonction, et ce dernier, par principe, choisissait l’un de ses descendants. Cependant, dans les faits, très souvent, quand un Empereur était sur le déclin, il était renversé par un autre conseiller impérial, qui, soit le laissait prendre sa retraite au loin, soit le tuait. Ces successeurs étaient tous les mêmes, descendant tous, ou presque, des Vieilles Familles, les premières familles ayant fondé l’Empire, et qui jouissaient d’une forte autorité sur l’Empire. En effet, un Empereur qui n’aurait pas l’appui de l’ensemble des dominions et des gouverneurs ne gouvernerait pas longtemps... C’est pour ça que, suite à un putsch, le nouvel Empereur convoquait les États Généraux, afin que toutes les familles et tous les vassaux impériaux lui prêtent allégeance. C’était un moment très important, car il permettait de sacraliser le pouvoir nouvellement constitué.

Néanmoins, depuis la Guerre Civile, les putschs étaient plus rares. Le dernier putsch avait ensanglanté l’Empire, et avait amené toutes les Vieilles Familles à se heurter entre elles, les forces impériales se déchirant de l’intérieur. Après cette guerre, le Conseil Impérial s’était accordé pour dire qu’il allait falloir instaurer une stabilité impériale, et modifier la nomination des nouveaux Empereurs, en évitant autant que possible le recours à la force. Juliette connaissait bien entendu cette histoire. Mère avait participé à la Guerre Civile.

« Qu’est-ce que tout cela a à voir avec moi ?
 -  Tout, ma chérie... Car Valentin n’a pas été envoyé par une autre famille. »

Juliette écarquilla les sourcils, et rougit devant ce nom. Valentin... Son ancien fiancé. Elle aurait dû se marier avec lui, avant que les Beaumont n’apprennent que ce mariage était un mariage trompeur, que Valentin ne comptait pas se marier par amour, mais qu’il travaillait pour une autre Vieille Famille, une famille rivale des Beaumont, les Van Emreis.

« Que... Qu’est-ce que tu veux dire ?
 -  Nous avons interrogé Valentin, Juliette...
 -  Mais... Valentin est mort ! s’exclama-t-elle.
 -  Nous avons simulé sa mort... Le serviteur qui l’a empoisonné a été tué pour éviter de remonter à nous, mais le poison ne l’a pas tué. C’est un poison très particulier, inspiré du venin d’une araignée très redoutable. Un venin si fort qu’il en paralyse les fonctions cérébrales et cardiaques, mais ces dernières se relancent ensuite. De cette manière, nous avons pu l’interroger longuement, et... »

Izaël se tut en voyant l’air paniqué de Juliette, ses yeux embués. Elle baissa la tête en fermant les yeux, et secoua cette dernière.

« Non, non, non... C’est impossible... Il... Il est mort !
 -  C’était le seul moyen pour pouvoir l’interroger en paix, et...
 -  VOUS M’AVEZ MENTI !! »

Juliette venait d’hurler en se relevant, d’une voix hystérique, et fondit alors en larmes, avant de se retourner, et de courir vers une porte menant vers sa chambre. Theonis tourna la tête vers Izaël, sur le point d’intervenir, mais elle leva la main.

« Suis-là... Mais n’interviens pas. Je veux vérifier quelque chose.
 -  Bien, Madame... »

Theonis suivit donc la route tracée par Juliette, et se retrouva dans un couloir, puis s’approcha discrètement de la porte entrouverte de sa chambre.

À l’intérieur, Juliette pleurait, assise sur son lit, et, dans son tumulte, inconsciemment, elle appelait Décatis...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 31 juillet 2015, 11:46:11
Installer confortablement sur son balcon, se baignant nue dans la lumière de la nuit, Décatis avait prévue de se relaxé et peut être même dormir ainsi. C’était un moyen agréable pour elle de récupéré de toute sa magie et de combat contre la créature. Ses pensées avaient flotté un moment sur les bons moments passés avec Juliette. Puis son esprit c’était petit à petit vidé, pour ne pensé plus à rien. Elle resta un longs moment ainsi, jusqu’à que subitement elle senti son esprit envahis d’un autre esprit totalement bouleversé. Ce fut si soudain que Décatis en fut surprise au point de poussé un cri qui heureusement fut pas suffisamment fort pour attirer l’attention.

Décatis reconnut rapidement l’esprit de Juliette. La pauvre était envahie de toute sorte de sentiment et ne contrôlait rien. A travers cette connexion, elle risquait de lui faire partager ses mêmes sentiments sans rien comprendre. Heureusement, Décatis savait quoi faire. Avec son propre esprit elle enlaça celui de la jeune fille, l’enfermant dans un cocon de douceur et d’amour. Elle y mit tous ses sentiment envers elle pour la calmé, c’était de l’amour, de l’amour mélanger entre maternel et amoureux. Aussi confus que ses sentiment envers Juliette, mais aussi confus qu’ils pouvaient être ses sentiment était bien réelle.


« Juliette, calme-toi. Je suis là.  Que s’est-il passé ? »

Surement qu’elle venais d’avoir un problème avec sa famille. Une de ses sœur ou peut être sa mère. Une chose certaine, elle avait besoin de soutien. Il n’était pas le bon moment pour la dominé, il était plus temps de la rassuré. Quelque chose lui disait, qu’elle allait rencontré sa famille bien plus vite que prévue.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 05 août 2015, 02:18:53
Valentin avait été terrible pour elle… Juliette avait aimé cet homme, elle l’avait sincèrement aimé, aimé comme on avait jamais aimé quelqu’un d’autre. Quand il était venu dans sa vie, ça avait été pour elle une sorte de révélation. Juliette avait toujours été une jeune femme effacée, timide, écrasée par le charisme et les talents de ses frères et de ses sœurs. Elle, elle ne savait rien faire, elle faisait toujours honte à sa mère, et avait bien compris que son rôle, dans la vie, serait de ne faire aucune bêtise, et de ne jamais trop déshonorer le nom des Beaumont. Elle était la cinquième roue du carrosse, l’erreur dans la descendance des Beaumont. Juliette n’avait jamais eu la moindre confiance en elle, et, quand Valentin avait commencé à l’aborder sur les bancs de l’académie, elle avait été folle de joie. Les rares personnes s’intéressant à elle voulaient surtout, par son accès, obtenir l’aide financière ou militaire des Beaumont. Valentin, lui, avait été le seul à lui parler d’elle, de Juliette, et non pas de Juliette Beaumont. Il lui avait demandé ce qu’elle aimait, ils avaient visité ensemble le Muséum d’Histoire naturelle, le Palais des Arts, avaient été à l’Opéra ensemble… Valentin aimait la musique, notamment les sons au piano, et était lui-même un bon pianiste. Elle l’avait entendu jouer du piano pour elle, récitant des sonates amoureuses, la faisant rougir. Il n’avait jamais voulu la forcer, et l’avait embrassé à plusieurs reprises… Juliette l’avait aimé, mais… Et bien, comme toute chose en ce monde, le bonheur n’était pas fait pour Juliette. Sa famille avait enquêté sur Valentin, et avait appris que son passé était faux. Il ne s’était rapproché de Juliette que pour obtenir des informations sur les Beaumont.

Parler de Valentin était un coup bas, tout simplement,  parce qu’il était l’illustration même de l’échec constant et continuel que représentait Juliette. Une jeune femme incapable d’honorer dignement sa famille, une jeune femme qui ne pouvait rien faire d’autre que des bêtises avec les gens qu’elle croisait. Elle avait été jusqu’à amener l’ennemi dans leur maison ! Elle s’était attendue à ce que Mère la déshérite, et, depuis lors, Juliette faisait tout son possible pour être dans le droit chemin… Mais il fallait se rendre à l’évidence. La seule chose qu’elle avait réussi à faire, c’était à devenir l’esclave d’une autre femme, à lui ouvrir son esprit…

*Il n’y a pas plus idiote que moi, c’est tout… Je ne comprends pas pourquoi ma mère ne m’a pas encore tué, je n’apporte que des ennuis…*

Elle se sermonnait, pleurant sur elle-même, pleurant sur sa bêtise intrinsèque. Une déception, voilà tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle avait jamais été. Rien d’autre qu’une déception, un Échec avec un E majuscule. Il n’y avait aucune raison que sa mère lui pardonne ça… Pas après Valentin. Juliette ne savait plus pourquoi elle pleurait vraiment. Pour l’échec de son amour avec Valentin ? Pour l’incapacité qu’elle avait à être heureuse ? Parce que, au fond de sa tête, une petite voix lui disait que, avec Décatis, les choses iraient pareilles ? Pourquoi Maîtresse s’intéresserait-elle à elle, l’idiote de Juliette, si ce n’est pour obtenir des informations sur sa famille ? Juliette ne voyait aucune autre explication !

Et, alors que la jeune femme pleurait, elle sentit un souffle la traverser. Comme une brise, une caresse d’air frais… Mais la fenêtre était fermée. Elle sentit alors des pensées positives l’enlacer, comme une caresse chaude, et reconnut la signature de sa Maîtresse… Puis ce fut comme si elle la vit, flottant dans les airs.

« Maî… Maîtresse ? »

C’était bel et bien elle… Et elle lui demanda de se calmer, en lui révélant ce qui se passait. Juliette soupira, puis, en se pinçant les lèvres, lui parla de Valentin… Car elle ne pouvait rien lui cacher. Elle lui expliqua donc qui était Valentin, à savoir son premier amour, quelqu’un qu’elle avait sincèrement aimé, mais qui l’avait trompé.

« J’ai cru que ma famille l’avait tué, mais… Il est toujours en vie. On… On m’a menti, et… Oh, Maîtresse, j’ai peur, si peur… »

Elle n’osait pas le dire, mais ses pensées parlaient pour elle. Juliette aimait sincèrement et profondément sa Maîtresse, mais elle avait du mal à croire que cette dernière puisse l’aimer… Comment pourrait-on l’aimer ? En ce moment, Juliette était en plein doute d’elle-même, et, par conséquent, elle en devenait suspicieuse, méfiante… Mais elle tenait trop à sa Maîtresse pour l’avouer à voix haute.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 03 septembre 2015, 12:19:27
Décatis sentie rapidement que sa présence avait même qu’un peu calmé Juliette. A travers leur pensées partager, la jeune fille lui expliqua la situation surtout ce qui concernait le fameux Valentin. L’histoire le concernant semblait être un profond traumatisme chez elle et Décatis l’avait compris l’un des obstacles majeur à sa confiance en elle. Alors qu’elle lui racontait tout ça, qu’elle partageait ses peur avec elle son sentiment d’être trahie, Décatis sentait aussi tous les doute qu’elle avait envers elle.

L’enchanteresse comprenait mieux la situation et voulait la rassuré. Lui faire comprendre qu’elle l’aimait vraiment, même si elle n’arrivait pas vraiment à déterminé de quelle manière. Tout chez elle était sincère. En aucun cas, elle voulait quoi que ce soit à la famille Beaumont. . Ce qui l’intéressait, c’était Juliette elle-même, cette fille passionnante, elle voulait l’aidé à surmonté ses obstacle, l’aidé à se montré forte, l’aidé à avoir sa place dans sa famille.  Tout ça par amour des défis et aussi de cette charmante jeune fille, cette fille qui voulait devenir forte mais qui aimait aussi la soumission. Tout simplement Décatis trouvait Juliette fascinante et l’appréciait pour ça.

C’est pour lui faire comprendre ça, qu’elle lui ouvrit les portes, elle laissa se baigné dans son esprit, l’exploré, sans rien lui cacher. Elle montrait tous ses sentiments envers elle, son amour confus mais sincère. Son plaisir à prendre soin d’elle, ce qu’elle aimait à la soumettre, mais la soumettre avec amour. Ce n’était pas vraiment de l’esclavage, mais une relation sincère de domination soumission affective.

Quand Juliette ut suffisamment lut en elle, elle referma cette ouverture pour pas qu’elle en perde sa personnalité en se mélangeant à la sienne. Ce genre de chose restait dangereuse.


-Juliette, ma cher Juliette. Je peux t’assurer que je tien à toi, bien plus que tu ne peux l’imaginé. Je suis prête à prendre des risques, je suis prête à subir le jugement de ta famille s’il le faut.  Mais je t’assure que je ne cherche en rien à te faire du mal. Et même si je ne peux pas vraiment le savoir, je pense qu’il est de même pour ta mère. S’ils ton cacher ce qu’il est arrivé à Valentin, c’est en partie pour te préserver. S’imaginant surement que c’était trop dur pour toi. Ta famille est peut être cruel, mais il t’aime à leur manière, peut-être pas tous, mais je suis convaincu qu’il pense aussi à ton bien. J’ai senti tout tes doutes, si tu le souhaite, je peux venir maintenant, rencontré ta mère et m’expliqué avec elle. Je sais que c’est dangereux, mais si sa peu te convaincre de ma sincérité alors je le ferais.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 06 septembre 2015, 09:08:39
Décatis comprit que, pour calmer Juliette, elle allait devoir faire quelques concessions… Aussi ouvrit-elle son esprit à Juliette. Oh, Juliette ne vit pas grand-chose, mais sentit néanmoins une vague de chaleur la traverser, ruisselant dans tout son être. Son corps se mit à en frissonner, et elle sentit tout l’amour que sa Maîtresse lui portait… Comme une merveilleuse vague chaude sur laquelle elle se mit à flotter, à naviguer. Elle se dilua dans cette vague joyeuse, soulagée et heureuse, apaisée et contente. Sa Maîtresse… Oui, sa Maîtresse l’aimait sincèrement, elle. Elle aimait Juliette, elle aimait l’idée de jouer avec elle à leurs jeux de soumissions et de plaisir. Cet amour était sincère, Juliette le sentit… Et savoir que quelqu’un pouvait l’aimer, pouvait l’aimer, elle, la fille inutile, la Beaumont qui faisait honte à son clan… Décatis se remit à lui parler, en lui expliquant qu’elle l’aimait, et tout en souhaitant discuter de nouveau avec sa mère. Juliette, qui sentait ses larmes sécher, releva la tête. C’était comme si sa Maîtresse était un fantôme, un spectre tournoyant autour d’elle…

…Mais la porte de sa chambre s’ouvrit alors, révélant la silhouette de sa magnifique sœur, Izaël, dont l’un des rubis fixés sur son collier luisait d’une vive lueur verte.

« S’il y a quelqu’un à voir, c’est moi, avant de voir notre Mère… N’est-ce pas, Juliette ? »

Juliette sursauta en se retournant, et tomba sur les fesses. Décatis lui avait dit que ses sœurs voulaient juste la protéger en lui disant que Valentin était mort, mais Juliette… Elle n’aimait pas l’idée qu’on la trouve si faible, et qu’on lui cache toujours tant de choses. Les Beaumont vivaient depuis toujours avec leurs secrets, donnant l’impression qu’il existait, au sein de la famille, une autre famille… Et maintenant, Izaël avait utilisé un dispositif magique qui lui permettait de sentir l’essence de sa Maîtresse.

« Je te sens… Tu es celle qui hante la vie de Juliette… Décatis l’enchanteresse… Croyais-tu que je laisserais ma petite écervelée de sœur travailler chez toi sans me renseigner un peu ? La manière dont elle pense à toi… Mère pourrait ne pas apprécier une telle influence. Elle est très familiale, après tout…
 -  Ne… Ne lui fais pas de mal, Izaël, elle… Elle est gentille ! »

Pour seule réponse, Izaël s’esclaffa. Il n’était pas si facile que ça de rentrer dans le manoir des Beaumont. Il était entouré de multiples barrières magiques. La redoutable femme dans sa robe bleue aux motifs dorés secoua la tête en se rapprochant de Juliette.

« Valentin aussi était gentil, Juliette… Mais peu m’importe. Tu as le droit de coucher avec qui tu veux, ma chérie, mais je dois m’assurer que tu es en sécurité… »

Izaël aurait pu amplifier le sort émanant de cette gemme pour faire souffrir Décatis. Oh, l’enchanteresse aurait pu s’échapper, car Izaël sentait bien qu’elle était puissante… Mais elle finit elle-même par rompre le sort, ce sort qui émettait un bourdonnement strident. Il s’éteignit d’un seul coup, laissant la pièce retrouver sa luminosité normale. Épuisée, Juliette était prostrée sur le sol, et Izaël fléchit alors les genoux, se penchant vers elle, une main venant caresser l’une de ses joues, avant de relever son visage. Juliette, à travers ses yeux embués, vit le sourire tendre et rassurant de sa sœur.

« Je t’aime, ma Juliette… »

La femme l’embrassa alors sur les lèvres, et ce contact inattendu fit rougir confusément Juliette.

« Je t’aime, et je ne souhaite que ton bonheur… Voilà pourquoi je veux rencontrer cette Décatis… Si cela lui sied, je suis disposée à la voir demain, à Midi, à la place du Général Vandiber. »

Vandiber avait été un général ashnardien connu pour avoir maté une importante révolte dans un grand oasis ashnardien proche. Une victoire qui avait permis de stabiliser et d’entériner l’autorité impériale dans ce secteur. Une statue était bien la moindre des choses qu’on puisse lui offrir pour le féliciter de son triomphe. Juliette, elle, hébétée par le dénouement inattendu de cette soirée, hocha lentement la tête. Elle était sûre que Décatis avait déjà dû entendre cette offre, et se demandait bien ce qu’Izaël voulait dire à Décatis…

…Surtout, elle espérait que ce n’était pas un piège pour se débarrasser d’elle.

*Je ne pourrais pas vivre sans ma Maîtresse…*

De cela, Juliette était maintenant sûre.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 25 septembre 2015, 13:43:28
Décatis sentie vite la présence intruse dans leur lien. Pour pouvoir ainsi s’immiscé dans un lien magique, il fallait être puissant ou avoir un objet magique d’une grande puissance. Tout ça prouvait que la famille Beaumont n’était pas sans défense, même face à la magie. Pour autant, Décatis ne se laissa pas impressionné. Pour autant, c’était quelque chose de parfaitement prévisible.

-J’en espérais pas moins de vous. S’il était aussi facile de vous approcher votre famille n’aurait pas une telle réputation. Je préfère voir ça que si tout c’était passé si facilement. Mais êtes-vous intervenue pour la sécurité de votre sœur ou de votre famille ?

C’était un peu de la provocation, mais c’était surtout pour montrer qu’elle ne se laissé pas impressionné. Puis elle la trouvait un malpolie, intervenir comme ça dans une communication mentale était très mal vue et le fait qu’elle l’est tutoyé directement était un autre manque de respect. Pour autant, elle n’en rajouta plus et mis fin à la conversation. Cette femme proposait une rencontre, se n’était pas leur mère ce qu’elle aurait pourtant préféré, mais c’était un pas à passer. Maintenant que la chose était prévue, le moment du grand risque approchait, cette nuit allait être pas si repoussante que ça.

Le lendemain matin elle était prêtes, elle avait dormis, mais avec un objet particulier. Un objet qui permettait au corps de dormir et à l’esprit e restait conscient. Ainsi la nuit lui avait servie à se préparé et a imaginé toute sorte de scénario sur ce qui pourrais se passé au rendez-vous. Pour ce rendez-vous, elle n’avait pas l’intention de s’y rendre sans précaution. Décatis pouvait être vue comme un obstacle et être juger en ennemie par la famille de Juliette, ainsi elle ce prépara plusieurs objet magique. Sont inespérable panoplie qui lui permet d’avoir son état demi humaine et son bijoux permettant d’anticipé l’avenir, mais aussi d’autre protection. Un manteau la protégeant de la magie, un pendentif pouvant crée un bouclier en cas d’attaque, une bogue pouvant la téléporté pour fuir. Ainsi qu’une paire de dague dissimulée dans ses manches. Chacune était enchanter, mais surtout, elle pouvait lui permettre de se défendre même sans magie. Car si le rendez-vous était un piégé, il était normal que l’ennemie cherche à neutralisé la magie.

La boutique était fermé aujourd’hui, Juliette était donc tout naturellement pas venue, ou du moins pas pour travailler. Au cas où cette dernière aurais voulu la voir avant, Décatis était partie toute la matinée. Elle prépara plusieurs précautions que ce soit pour fuir ou se défendre. C’était peut-être beaucoup pour rien, mais elle voulait prouver en même temps qu’elle n’était pas n’importe qui. Elle n’avait pas de titre, pas de famille illustre, pour autant il ne fallait surtout pas la sous-estimé. Puis approchant de l’heure du rendez-vous, elle arriva sur place à l’avance prête à tout pour se faire accepter par cette famille et peut être pouvoir obtenir la possibilité de rencontré la Mère de Juliette.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 28 septembre 2015, 09:51:44
La famille Beaumont faisait partie des Premières Familles d’Ashnard, les Familles Fondatrices. Par ce terme un peu élogieux, on désignait les vagues de migrants qui avaient afflué d’un peu partout de Terra pour se réunir, il y a des siècles et des siècles, dans un désert, où ils avaient procédé à un rituel visant à invoquer des démons, des démons qui avaient fui l’autorité des Sept Cercles Infernaux, et avaient aidé à construire Ashnard. Ils avaient protégé les humains contre les monstres, et avaient usé de leur force pour bâtir. Une alliance hors-normes, qui, aujourd’hui encore, divisait les historiens sur ce qu’elle signifiait, et sur les raisons l’ayant justifié. On s’interrogeait aussi beaucoup sur l’étrange inaction des Anges suite à cette fondation, que certains justifiaient par le fait que ces démons étaient plus des réfugiés que de véritables envahisseurs. Le clan Beaumont, à l’origine, était une famille venant de Nexus, mais qui avait choisi de partir, car elle dirigeait une compagnie ayant des intérêts auprès de mines naines. Or, à cette époque, des conflits raciaux émergeaient au sein de l’État, et, de fait, ces conflits avaient émergé en une guerre civile. Le clan avait choisi de partir, notamment avec des familles tekhanes, afin de fonder un nouvel eldorado. Ils avaient construit leur Terre Promise à l’autre bout du continent, convoyant avec eux de nombreux esclaves, qui avaient servi à poser les fondations de la capitale impériale, qui se dressait encore aujourd’hui. La ville avait rapidement eu son organisation actuelle : une ville organisée en districts, ou quartiers, séparés entre eux par de longs boulevards qui découpaient cette ville circulaire comme un gros morceau de gâteau. Tout au cours de son histoire initiale, Ashnard avait affronté des hordes de Barbares, des légions d’Orcs, car ils s’étaient installés dans des contrées sauvages, inhospitalières, archaïques, et, de là, les Ashnardiens avaient commencé à s’étendre, en suivant une mission purificatrice et civilisationnelle.

Les Familles Fondatrices avaient en effet amené avec elles leur religion, celle de l’Ordre Immaculé, et c’était au nom de cette religion, officiellement, qu’ils étaient venus briser les anciens cultes, des cultes sauvages et sanglants, parfois même adressés au Chaos. Pendant des siècles, Ashnard s’était battue, et avait forgé son identité d’État guerrier et militariste, bien loin des terres de Nexus. L’histoire d’Ashnard était donc une histoire militaire, constituée de héros, de stratèges, de hauts-gradés... Comme Vandiber.

La place du Général Vandiber était une belle et élégante place, située dans l’un des quartiers riches d’Ashnard, dans les hauteurs. C’était une place avec, au centre, une statue en or massif à la gloire de Vandiber, une plaque commémoratrice, et des bosquets et des parterres de fleurs, avec des drapeaux ashnardiens qui étaient plantés au milieu de chaque parterre d’herbes. Quand Décatis arriva, Izaël était là, assise sur un banc, en compagnie de deux gardes du corps en armure, qu’elle congédia d’un geste de la main.

« Mes salutations, Madame Cryptinna ! »

Un doux sourire, suivi d’une bise rapide. Izaël portait sa traditionnelle robe bleue aux motifs dorés.

« Je tenais déjà à vous remercier d’avoir accepté Juliette pour son stage... Il était important pour elle de réussir à en trouver un sans avoir l’appui de sa famille, et, pour ne rien vous cacher, je pense qu’elle apprendra bien plus auprès de vous qu’auprès de ces grands alchimistes et magiciens qui se contenteront de lui lécher les bottes en lui disant qu’elle est parfaite. »

Izaël n’oubliait pas le sens des convenances, et déambula un peu. La place menait tout droit à un parc, et, si on était observateur, on pourrait remarquer que sa robe était enchantée. En effet, même si elle traînait sur le sol, elle ne se salissait pas, comme si elle rejetait automatiquement toute texture étrangère. En tant qu’enchanteresse, Décatis pourrait peut-être le ressentir... Les motifs dorés sur sa robe n’étaient pas qu’esthétiques, ils dégageaient aussi un pouvoir magique.

La Beaumont marchait donc vers le parc, tout en continuant à s’adresser à Décatis :

« Comment trouvez-vous Juliette ? En toute honnêteté, j’entends. »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 20 octobre 2015, 11:57:13
Malgré son avance, Décatis trouva en arrivant la fameuse sœur de Juliette. Le comportement de cette dernière était plus noble, plus polie que la veille. Après avoir repoussé ses gardes du corps, elle la saluât venant même lui faire une bise. Izaël Baumont était une femme d'une grande beauté, cette femme dégageait quelque chose de bien différent de Juliette. Pour autant elle sentait à travers le sang qu'elle était bien de la même famille. Le sang n'était pas la seule chose qu'elle savait ressentir et ce qu'elle ressentait d'autre c'était la magie. Il y avait déjà cette robe, un enchantement de base demandé par beaucoup de femmes pour leur tenues les plus élégantes, certain religieux également pour leur tenue de cérémonie. Il y avait surement autre chose de dissimuler par cette magie apparente.

-Bonjour à vous.

La discussion commençait sur un autre ton, moins agressif, c'était peut-être qu'une façade, mais c'était déjà mieux. Le premier sujet abordé fut son avis sur sa petite sœur. Décatis savait qu'elle serait le principal sujet de cette rencontre, après tout c'était pour elle qu'elle faisait tout ça.

-Pour moi Juliette est un jeune fille qui a du potentiel. J'ai ut l'occasion de voir ce qu'elle est capable de faire. Son niveau magique avec de l'entrainement peut être bon. Je suis certain qu'elle a de l'avenir dans l'enchantement. Mais pour ça il faut qu'elle corrige son principal défaut.  Juliette manque terriblement confiance en elle, elle se rabaisse trop. Elle n'a même conscience de ses propres forces et je ne parle pas de votre famille. Pour avoir réussi à me convaincre de la prendre comme stagiaire alors je me refusais justement de former qui que ce soit, montre qu'elle a certaine force de persuasion et sais parfaitement argumenter. Pour moi, si elle arrivait à surmonter se défaut, Juliette pourrais devenir une femme forte et influente, j'en suis persuadé.

Tout ce qu'elle venait de dire était vrai, elle n'avait pas menti et avait répondu avec sincérité. Bien sûr elle n'avait pas non plus tout dit. Décatis n'avait pas parlé de ses sentiments envers Juliette. Après tout Izaël était déjà plus jeune qu'elle, alors sa petite sœur. Juliette avait même l'âge de sa fille et puis Décatis n'arrivait pas elle-même à définir si ce qu'elle ressentait était de l'amour maternel ou plus amoureux, surement un mélange des deux. Pour autant, elle n'était pas aveugle des sentiments de Juliette, elle avait bien compris que la jeune fille était amoureuse d'elle.

-J'ignore comme vous vous êtes immiscé dans nôtre lien hier, mais je dois vous féliciter pour cette exploit. Ce n'est pas quelque chose de facile à faire, surtout sans mettre en danger les personnes concernées. Je ne sais pas ce que vous avez pu suivre de notre conversation. En tout cas je peux vous dire que je suis prête à prouver que je ne cherche en rien à la faire souffrir. Alors, soyons claire qu'attendez-vous de cette rencontre ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 28 octobre 2015, 17:44:57
Izaël hocha la tête, restant silencieuse devant les explications de Décatis. Habituellement, la place du Général Vandiber abritait toujours des badauds, mais, en ce moment, elle était mystérieusement vide. La famille Beaumont avait dépêché des gardes à chaque entrée, empêchant les gens d’entrer. Tout ceci tendait à donner à ce rendez-vous « public » une ambiance privée, très solennelle. Et, comme toujours, Izaël savait dissimuler à la perfection ce qu’elle pensait vraiment, hochant de temps en temps la tête, souriant légèrement. Ainsi donc, Juliette avait du potentiel, mais manquait cruellement de confiance en elle. Décatis évitait poliment de critiquer la famille Beaumont, mais Izaël était suffisamment intelligente pour sentir la critique sous-jacente... Ainsi que pour sentir l’affection que Décatis ressentait pour elle, même si, là encore, l’enchanteresse n’en disait rien. Rien à voir avec Juliette, qui était incapable de mentir, et rougissait benoîtement comme une idiote quand on lui faisait un compliment. Décatis n’était nullement paniquée à l’idée de converser avec une Beaumont, ou, si elle l’était, elle le dissimulait à la perfection.

Suite à la question de Décatis, Izaël regarda lentement la statue de Vandiber, et parla alors :

« Les Beaumont sont l’une des plus anciennes familles de l’Empire. Notre arbre généalogique est immense, et nous avons participé à la fondation de l’Empire. Même avant cette fondation, notre famille avait déjà de riches gisements à Tekhos. Le poids du passé, le poids de notre héritage, est quelque chose de particulièrement lourd à porter. Juliette... Juliette a toujours été différente des autres. Plus douce, plus fragile, plus poète... Mais elle abrite en elle de grandes ressources dont, comme vous l’avez justement remarqué, elle n’a pas conscience. »

Izaël marcha encore un peu, se détournant de la statue de Vandiber, longeant les arbustes et les parterres de fleurs et d’herbes.

« De cette rencontre, j’attends juste de vous connaître un peu plus. La relation qui vous unit à ma sœur dépasse de loin le cadre d’un simple stage... Elle vous voit comme un mentor, et même un peu plus. Juliette n’a jamais su masquer ses sentiments, et elle s’attache très facilement aux autres. Jadis, elle a commis l’erreur de tomber amoureuse d’un ennemi politique de notre clan, quelqu’un qui a manipulé ses sentiments... Au début, j’avais des doutes sur vous, sur votre... Sur votre honnêteté. Mais, maintenant, je sais que vous n’avez aucun lien avec Emhyr. »

On aurait pu s’insurger contre cette violation de la vie privée, mais il ne fallait pas se leurrer ; Décatis et Izaël vivaient à Ashnard, un pays où, malgré tout le respect dû aux libertés individuelles, l’Empire avait une puissance forte, et des prérogatives importantes, exorbitantes de droit public, selon la formule consacrée.

« Je veux que vous poursuiviez votre relation avec Juliette, Décatis. Je veux que vous l’aidiez à perfectionner ses talents, mais aussi que vous la rendiez... Heureuse. Ma famille est impliquée dans un certain nombre de complots politiques et de tensions avec d’autres familles, et je n’ai pas envie que Juliette s’en mêle. Notre clan... Notre clan n’est pas très doué pour se montrer de l’affection. »

Izaël ne pouvait que le reconnaître, et elle en sourit légèrement, avant de reprendre :

« Je vous ai fait venir jusqu’ici pour vous donner ma bénédiction, Décatis... Et pour vous dire que l’un des enchanteurs du clan passera vous voir. Comme vous l’avez remarqué, notre manoir est sécurisé, et, quand vous êtes entrée télépathiquement en contact avec Juliette chez nous, vous avez déclenché ces protocoles de sécurité. L’un de nos mages viendra donc vous voir pour éviter qu’à l’avenir, cela ne se reproduise plus. »

Clairement, la Beaumont ne disait pas tout... Mais elle venait de dire ce qui, en l’état, semblait être le plus important : son consentement à l’union improbable qui était en train de naître entre Décatis et Juliette.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 16 novembre 2015, 12:12:53
Marchant en compagnie de Izaël Beaumont, Décatis traversait la place du général Vandiber. La discussion était plutôt clame malgré l'accrochage de la veille. Ainsi la sœur de Juliette après l'avoir interrogé sur ce qu'elle pensait de sa cadette, avait répondu à la question de l'enchanteresse. Ainsi elle avait l'intention d'approuver leurs relations ? Voilà qui était un peu inattendu. Certes elle avait envisagé cette possibilité, mais pas si facilement. Ce qui ut plus pour effet d'amplifier sa méfiance que sa confiance.

-Je vous remercie de votre confiance. Pour autant ne pensez pas que je vais relâcher ma méfiance aussi facilement. Je suis quand même rassuré de voir que vous vous intéressez sincèrement au bonheur de Juliette. Je ne connais pas personnellement votre famille, mais j'ai ut l'exaction de rencontrer votre sœur Joan. Après l'avoir vue vous excuserais mon manque d confiance. Malgré ça, j'accepte avec plaisir de m'occuper du bonheur de Juliette. Pour cela j'accepte également la visite de votre enchanteur.

Décatis prenait des risques, mais elle n'avait pas l'intention de se montrer hostile à la famille de Juliette, pour autant elle n'avait pas l'intention de se laisser faire. En aucun cas elle allait se soumettre à cette famille jute pour pouvoir côtoyer sa stagiaire et élève. Si elle acceptait ses conditions c'était pour montrer son accord, mais elle aussi avait ses conditions.


-Pour que tout ça soit plus clair, j'aimerais rencontrer en personne votre mère. Bien sûr à sa convenance. Mais je compte bien mètre en clair ce que j'ai en tête pour Juliette. Pouvoir en discuter avec vous, est déjà un premier pas concluant, mais je ne saurais me contenter de ça.

Elle montrait aucune peur envers cette famille, qui pourtant par leur simple influence pouvais ruiner sa vie. Même si décatis avait une grande fortune et avait des relations avec quelques personnes hauts placé,  son influence face au Beaumont était ridicule.  Ainsi c'était plus son caractère qui parlait que son bon sens.

Subitement son bijou remonta devant son œil. Ses yeux se fermèrent. Toutes les deux sortaient du parc par la sortie sud du parc. Un accrochage avait lieux entre les gardes, des marchant et des voleurs à la tire.  C'est alors que pour assurer sa fuite, un des voleurs fit tombé et explosé un tonneau de teinture des marchant. Les deux femmes qui sortaient juste se retrouvant couverte de cette tenture.  Un évènement à faible répercussion, mais qui allait lui faire perdre un temps précieux, d'où le fait que le bijou l'avait sélectionné comme avertissement.

Décatis rouvrit les yeux revenant au temps présent. L'enchanteresse n'avait d'idée de quand exactement se future possible pouvait se produire, mais il était surement proche. Cette vision ne lui prit en réalité qu'une petite seconde alors que le bijou retombé pour reprendre à sa place pendant sous son œil.

-Je vous recommande d'éviter de sortir par la sortie sud, si vous tenez à éviter de perdre du temps et de se retrouver dans une situation embarrassante.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 19 novembre 2015, 20:34:27
« Je serais déçue si vous n’étiez pas méfiante, Décatis. C’est là tout le problème de notre chère Juliette : elle accorde bien trop facilement sa confiance aux gens. »

Izaël était sincère sur ce point. Elle n’avait aucune envie que Juliette tombe sous l’autorité d’une personne trop faible d’esprit et de caractère, quelqu’un qui ne serait pas en mesure de la protéger efficacement. Quand on naviguait à la tête d’un Empire millénaire militariste, il fallait s’attendre à naviguer en eaux troubles. Les Beaumont étaient une famille puissante, mais avec de nombreux ennemis, et, malgré la période de stabilisation politique, l’Empire était encore marqué par une fore tradition de putschs, de coups d’État, et de complots multiples. Les grandes et puissantes familles impériales se partageaient l’Empire comme un immense gâteau, un jeu politique sans pitié. Les Warren en avaient jadis fait les frais, et nul n’était à l’abri d’une chute, d’un échec majeur... Y compris les Beaumont. Il suffisait d’un grain de sable comme la petite Juliette pour que tout s’effondre.

La jeune femme marcha donc, guère surprise d’apprendre que Décatis avait fait la rencontre de Joan.

« Joan n’est pas dangereuse, je vous rassure... Elle aime juste s’amuser, et le sexe à outrance. Mais elle ne forcera jamais Juliette, même si elle aime bien jouer avec elle, et la provoquer un peu. »

On ne pouvait pas l’empêcher de s’amuser, après tout, et, dès lors que ça n’impactait pas sur la santé de Juliette, Izaël n’y voyait aucun problème. En filigrane, on pouvait aussi comprendre que, malgré les intentions affichées de la femme, elle avait très peu d’influence sur ses sœurs, qui étaient encore très libres d’agir comme elles le souhaitaient... Mais ça, il valait mieux éviter de le dire en face d’Izaël. Peut-être bien que Joan était juste venue pour embêter sa sœur...

Quant à un entretien avec la Matriarche... Izaël considéra silencieusement cette proposition pendant quelques secondes, avant de finir par secouer la tête :

« Ma foi, pourquoi pas ? Je m’arrangerais pour vous décrocher un entretien avec elle... »

Qui sait ? C’était peut-être la chose dont Juliette avait besoin pour retrouver confiance en elle. Tout en dévissant, les deux femmes se rapprochaient d’une sortie, et, soudain, Décatis eut une absence... Izaël sentit la magie vibrer autour d’elle, et fronça les sourcils, avant que, quelques secondes plus tard, la femme ne lui dise d’aller prendre un autre chemin.

« Que... ? Mais pour... ?! »

La réponse vint d’elle-même quand, devant elles, un tonneau de teinture se mit à tomber d’un chariot par un voleur poursuivi par des gardes. Si Décatis ne les avait pas interrompus, leurs robes auraient été salies par une teinture forte.

« Oh... Vous êtes décidément une femme pleine de ressources, ma chère Décatis ! Juliette a bien de la chance de vous avoir comme amante ! Maintenant, et puisque nous sommes entre nous... »

Avec un léger sourire sur les lèvres, Izaël vint souffler sa question dans le creux de l’oreille de Décatis :

« Comment se débrouille-t-elle au lit ? »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le dimanche 27 décembre 2015, 12:39:14
Comme d’habitude sa vision se produisit peu de temps après évitant pour le coup un mauvais coup du sort. Sa plus puissante création lui avait encore une fois rendu service. L’objet pouvait prédire l’avenir en analysant en permanence tout ce qui l’entourait et l’avertissait de tout ce qui pouvait lui être important de savoir à l’avance. Il ne lisait pas l’avenir à proprement parler, ce n’était que des déductions et qui pouvais être fausse. Connaitre réellement l’avenir était trop dangereux et impliquais des responsabilités et une magie bien trop grande.  Malgré tout sa restait une magie très fiable et qui lui évitait des soucis et lui avait même plusieurs fois sauvé la vie.

Izaël avait également évité de se retrouvé couverte de teinture. Cette dernière profita pour lui poser une question plutôt intime sur sa sœur, confirmant que cette dernière en savait pas mal sur leur relation entre elle et Juliette. Décatis ut un sourire à cette question, Juliette aurais était incapable de posé se genre de questions si facilement.


-Juliette n’est pas très expérimentée, mais elle est plutôt curieuse et gourmande. Elle est très agréable.


Volontairement, elle ne précisa pas que Juliette lui était sexuellement soumise et que cette dernière ne l’avait jamais touché, la faisant languir voyant son corps comme une ultime récompense Il était trop tôt et peut être même trop dangereux pour évoquer ainsi cette partie de sa relation avec sa petite sœur.

-Mais je suppose que ce n’est pas une surprise pour vous, vous avez l’air de savoir bien lire le caractère des gens et Juliette ne sais pas vraiment dissimuler les choses.

C’était quelque chose qu’elle comptait bien lui apprendre à mieux maitrisé, mais pour ça il fallait déjà se faire mieux accepté par sa famille.


-Je suppose que Juliette ne vous pas parler de moi à ce sujet ?

Surement qu’elle était trop timide par parler facilement de sexe avec ses sœur, mais sa pouvait arriver. Par contre Juliette avait conscience des risques de parle de leur relation comme ça.  Ainsi elle était curieuse de savoir ce qu’Izaël pouvait vraiment en savoir.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 27 décembre 2015, 22:18:27
« Au sein de notre famille, Juliette se voit comme la cinquième roue du carrosse. Elle est convaincue de n’être rien d’autre qu’une gêne, et ses dernières déconvenues amoureuses n’ont pu que conforter ce sentiment en elle. »

Izaël se gardait bien de dire ce qu’elle pensait de la véracité de cette impression. Les Beaumont étaient une puissante famille, historiquement très ancrée au sein de l’Empire, et, comme on pouvait s’y attendre de la part d’une telle famille, les sentiments personnels étaient souvent secondaires devant l’importance de la famille et des relations politiques. Dans ce domaine, Juliette était une vraie néophyte, car Père avait toujours veillé à l’écarter de ces jeux cruels et sardoniques. Juliette n’avait de Beaumont que le nom, car elle était effectivement trop douce, trop timide, pour se risquer au jeu du pouvoir et des trahisons politiques.

La jeune Beaumont à la chevelure blonde reprit donc :

« Juliette ne m’a jamais parlé de vous, ou, en tout cas, de manière plus précise, de votre relation. Mais je veille sur elle... Elle ne le sait pas, mais elle constitue une sorte de joyau au sein de la famille. Elle est la seule du clan qui puisse véritablement être qualifiée de pure, d’innocente. Juliette pense que c’est ce qui fait sa faiblesse, et, en un sens, il est vrai qu’elle est faible... Mais c’est une faiblesse que je souhaite protéger. Mes autres sœurs sont d’accord, même si toutes ont des vues différentes en ce qui concerne Juliette. S’il y en a d’une dont vous devriez vous méfier, c’est de Joan. Soumettre Juliette a toujours été son fantasme, et savoir qu’elle s’est déjà soumise à quelqu’un risque de l’énerver... C’est aussi pour ça que je tenais à vous voir. »

Les deux femmes continuaient tranquillement à marcher. Calme et apaisée, Izaël dégageait une assurance certaine, ainsi qu’un fort charisme. Une véritable beauté démoniaque, une magnifique blonde avec des yeux pénétrants et acérés. Sous-estimer cette femme était une erreur impardonnable, mais, si on croyait que, au sein des Beaumont, régnait une saine harmonie, on se trompait lourdement.

« C’est un vote au sein de la famille qui déterminera qui sera la prochaine Matriarche, soit la prochaine à diriger le clan. C’est aux femmes qu’il revient de voter, entre elles, et nous sommes cinq sœurs... Moi, Juliette, Joan, Penny, et Sancha. Sancha et Penny ne seront jamais candidates, pas plus que Juliette, ce qui ne laisse plus que moi et Joan. Nous sommes cinq, ce qui exclut toute égalité, car, quand viendra le moment de la succession, chaque voix sera égale à une autre. Les deux candidates seront donc moi et Joan. Si Joan cherche à soumettre Juliette depuis longtemps, c’est pour obtenir son vote. Vois-tu, nous sommes à peu près sûres de savoir pour qui Sancha et Penny voteront. Sancha votera pour celle qu’elle estime être la plus à même de diriger le clan, soit moi, tandis que Penny, elle, votera pour Joan, car elle aime beaucoup son esclave angélique. »

Cinq votes possibles, deux voix chacune... Nul besoin d’être une experte en mathématiques pour comprendre ce que cela signifiait. Izaël laissa ainsi, dans un geste théâtral, planer quelques secondes, afin de laisser le soin à Décatis de réaliser où Izaël voulait en venir. Cette dernière poursuivit donc, en concluant :

« La coutume des Beaumont est claire... Juliette aura, tôt ou tard, le dernier mot sur le clan, et décidera de l’avenir de l’une des plus puissantes familles de l’Empire. En devenant sa Maîtresse, vous rejoindrez un jeu où tous les coups sont permis. Je suis par exemple convaincue que ma sœur a fait appel aux Emreis pour attaquer le clan, et ainsi m’affaiblir. Alors, si vous voulez continuer à fréquenter Juliette, je vous encourage de bénéficier de ma protection... Ou de vous trouver des alliés puissants. »

Il fallait lire entre les lignes et saisir le sens caché de la proposition d’Izaël. Elle proposait à Décatis de prendre partie dans la course à la tête du clan.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 20 janvier 2016, 12:29:54
La discussion entre les deux femmes se poursuivait. Pour alléger un peu la discutions, elles avaient un peu dérivé sur la façon de Juliette d’abordé leur relation avec la famille. Ainsi Décatis appris que Izaël était courant de la partie soumission de leur relation. Elle doutait que Juliette est pris le risque d’en parler, soir sa sœur connaissait Juliette mieux qu’elle ne l’imaginait, soit elle avait réussi à les espionné dans d’une manière ou d’une autre. Heureusement elle ne lui reprochera rien et sembla même pas désapprouvé, mais c’était peut-être qu’en façade. Izaël profita du sujet pour lui parler de l’importance de Juliette dans la succession de la famille.

Pour L’enchanteresse tout devenais plus claire. Tout était question d’une voix de vote pour choisir laquelle des sœurs prendrai la succession de la Matriarche à la tête de la famille. Izaël, espérait surement qu’en étant la première a guidé Décatis à l’acceptation dans leur famille, elle pourrait obtenir son soutien et ainsi Décatis influencé Juliette en sa faveur. Si son plan marchait, il avait bien plus de chance de réussir que sa rivale qui voulait soumettre directement Juliette. Décatis voyait là un nouveau défi, elle voyait en Juliette un défi, réussir à faire d’elle une femme forte était son objectif. Quoi de mieux que faire en sorte qu’elle surpasse ses sœur ? Faire de Juliette la candidate idéale à la tête de la famille Beaumont ?

Réussir un tel exploit serrais difficile et ne servirais qu’a flatté son égaux, elle doutait fort que Juliette aurais un tel souhait. Devenir plus forte et être moins vue comme faible par sa famille c’était clairement ce qu’elle voulait, mais prendre leur place surement pas.

-Je vois très bien où vous voulez en venir. Je vais réfléchir sérieusement à la question. Mais sachez que je m’intéresse à Juliette avant tout et non à votre famille. Si je cherchais du pouvoir je peux vous assurer que je ne me contenterais pas de tenir une boutique et je me servirais plutôt de ce qu’elle contient. Pour moi il est encore trop tôt pour me considérer comme une pièce de votre ascension la tête de votre famille. Après tout je n’ai ut l’occasion que rencontré que trois membre de votre famille. Vous pensez vraiment que je prendrais un tel risque d’interféré dans les affaire de votre famille avec autant à la légère, avec si peu d’élément et tant de risque ? Vous me sous-estimé.


Décatis lui montrais sa méfiance, mais ne se montrait pas non plus offensante ou opposé. Elle voulait faire comprendre à Izaël qu’elle ne sera pas si simple à manipulé. Son souhait n’était pas d'interféré dans les affaire de la famille Beaumont, mais si être avec Juliette l’obliger à avoir un tel rôle elle l’acceptera. Pour ça il lui fallait quand même plus d’information et se faire accepter par le reste de la famille.


-Si vous voulez bien, on pourra reparler de ça quand j’aurai ut l’occasion de rencontré vôtre mère et que ma relation avec votre sœur soit plus claire. Vous parlez de moi comme ça Maitresse. Vous en savez déjà beaucoup, mais sachez que de mon point de vue, ma relation avec Juliette est certes affective, mais rien d’encore définie. J’apprécie grandement Juliette, dire le contraire serrais mentir. Mais pour autant je ne sais pas encore si c’est un simple attachement ou un amour sincère. Après tout elle doit avoir l’âge de ma fille. Alors oui j’ai des relations sexuelle de domination sur elle, mais pour le moment ça ne vas pas plus loin.

Lui cacher tout ça ne servait à rien, après tout Izaël en savais déjà beaucoup sur Juliette et elle. Lui affirmé clairement cela n’était pas très risqué, après tout si elle voulait gagner le vote de Juliette, ce n’était pas en la privant une nouvelle fois de son amour qu’elle arriverait à la convaincre. Surement pas après que Juliette est découvert ce qui était arrivé  à Valentin.

-Vous prenez des risques à vouloir trop précipité les choses. Je comprends qu’à vos yeux je suis une opportunité éventuelle pour votre avenir. Mais à vouloir aller trop vite vous prenez le risque d’obtenir l’inverse de ce que vous voulez. Ce n’est qu’un conseil, mais pensait s’y. Pour ce qui es de ma protection je sais l’assumé et sachez que malgré tout je n’oublie pas vos parole et que je saurais en prendre comptes.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le vendredi 22 janvier 2016, 00:59:42
Prenait-elle des risques ? C’est ce que Décatis lui indiqua, en expliquant à Izaël que la Beaumont faisait passer la charrue avant les bœufs. Peut-être bien, oui… Mais, après l’épisode avec Valentin, où Izaël avait, justement, été trop naïve, elle avait préféré prendre ses gardes. N’importe qui connaissant un peu le clan Beaumont, à commencer par leurs rivaux directs, les var Emreis, savaient que Juliette, tôt ou tard, serait un élément stratégique. Les statuts du clan étaient clairs, limpides ; c’était un clan matriarcal, ce qui signifiait que les hommes ne pouvaient pas voter. En soi, il y avait quelque chose d’assez cruel là-dedans, car, si Juliette était née, c’était précisément pour s’assurer qu’il y ait un nombre de filles impaires. Autrement, en cas d’égalité, la succession du clan devenait très compliquée, et avait donné lieu, historiquement, à quelques ennuis et problèmes judiciaires que les Beaumont n’avaient pas envie de revivre. Dès sa naissance, son seul et unique rôle, fondamental, était de pouvoir voter.

Décatis, donc, assura à Izaël qu’elle ne cherchait pas à obtenir le pouvoir, mais que c’était uniquement Juliette qui l’intéressait, ce qui, bien entendu, amena la belle démone à acquiescer.

« C’est tout ce que je vous souhaite. Et je ne désire pas vous importuner davantage. Nous avons, effectivement, tout le temps, avant d’aborder la question de la succession de ma mère. »

Elle lui sourit légèrement, avant de reprendre :

« Profitez bien de Juliette. Je vous la confie en toute quiétude, et je serais ravie de pouvoir m’entretenir, plus tard, de nouveau avec vous. »

Sur ce, Izaël se mit à marcher, et se rapprocha de ses gardes. Elle salua une ultime fois Décatis, et partit. Pourquoi, en effet, rester davantage ? Elle avait accompli tout ce qu’elle cherchait à faire, en disant à Décatis les enjeux profonds de sa romance avec Juliette. Maintenant, c’était à elles d’aviser, et de voir comment faire évoluer leur couple. Izaël, elle, avait fait tout ce qu’elle voulait faire, et c’est sur cette idée que la démone retourna vaquer à ses occupations.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 04 mars 2016, 19:19:02
Finalement la discussion avec Izaël Beaumont était terminée et c’était dans l’ensemble bien passé. Sur le chemin du retour, elle se promit de discuté avec Juliette de sa sœur, savoir son avis sur elle et lui parler aussi de ce que sa sœur savait à leurs sujet. Elle avait hâte de rencontré la mère de Juliette. Cette femme qui semblait être dur, mais qui devait quand même tenir à sa fille. Décatis avait dans l’idée de lui faire part de ses projet envers sa fille, sa montré sincère sur son objectif et ses motivations. Si la mère de Juliette pouvait devenir une allié dans son projet, il lui serait beaucoup plus simple de s’occupé de Juliette sans avoir à craindre d’être découverte et de devoir faire les choses discrètement.

C’est ainsi que Décatis avait repris son quotidien à la boutique et à l’apprentissage de Juliette. L’enchanteresse était fière de son élève, car cette dernière progressait bien et prenait confiance en elle. Ainsi maintenant Juliette se voyait confier l’enchantement des objets les plus commun de la boutique, les objets qui se vendait régulièrement et d’on le stock demandait à être renouveler toute les semaines. Quand une commande spéciale était passée par un client suivant la difficulté, Décatis lui préparait sous forme d’un exercice et lui faisait faire certain qu’elle jugeait à sa portée et lui apporté de l’expérience.

Décatis se trouvait dans sa boutique au comptoir et attendait l’arrivé de son apprentie. Une nouvelle journée les attendaient à servir des clients et à préparer de nouveaux objets.  Mais Surtout Décatis avais reçu enfin une de ses tenue qu’elle avait fait retouché à la taille de Juliette. La pause du midi projetait d’être intéressante pour toutes les deux. C’est pour cette raison, que l’enchanteresse affichait un grand sourire en l’attendant.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 09 mars 2016, 23:04:22
Après l’intervention d’Izaël, la vie de Juliette reprit son quotidien normal. Elle travaillait toute la journée à l’atelier, se montrant consciencieuse et appliquée, rencontrant de plus en plus les clients. Juliette était une femme très agréable, qui travaillait généralement avec une agréable robe blanche, et qui, peu à peu, apprenait à travailler correctement, c’est-à-dire à voir les différences entre la théorie et la pratique. Décatis se montrait être un excellent maître de stage, et, au-delà de ça, leur relation se poursuivait doucement. Juliette devait continuer à l’appeler « Maîtresse », et ses sœurs ne l’importunèrent plus avec Décatis. Chaque fois que Juliette rentrait chez elle, les soirées se passaient plutôt calmement. Sa mère était occupée, tout comme son père. L’Empire d’Ashnard devait régulièrement affronter des menaces et des crises diverses, et c’était le père de Juliette qui se rendait régulièrement à des réunions ou à des cellules de crise au sein du Palais Impérial. La vie se poursuivait donc tranquillement, pendant que Juliette, elle, était convaincue que sa Maîtresse lui dissimulait quelque chose... Et, en songeant à ça, elle ne pensait pas forcément à sa conversation avec Izaël, mais à leur relation. Décatis lui préparait quelque chose.

Juliette était curieuse, et,, ce matin, en allant au travail, elle y songeait. Une bure marron recouvrait son corps, la protégeant du léger froid qui s’abattait sur la capitale. Ashnard avait beau être en plein désert, les hivers pouvaient être durs, et la température avait bien baissé. Elle avançait donc rapidement, croisant ici et là gardes et commerçants. Comme toujours, elle se levait assez tôt le matin, quittant un manoir encore endormi, suintant encore des orgies de la nuit, notamment de celles de Joan.

*Qu’est-ce que Maîtresse me prépare ?*

Hier, Décatis avait semblé particulièrement excitée... Est-ce que c’était lié à sa fille, Hécate ? Juliette était l’une des rares personnes au monde à savoir que, par-dessus tout, Décatis recherchait sa fille, et, à cette fin, Juliette avait entrepris de lancer des recherches. Pour l’heure, ces dernières étaient en cours, mais elle restait optimiste. Elle avait elle-même pris contact avec les Drow, et les Drow d’Ashnard étaient réputés pour être les meilleurs espions possibles. Est-ce qu’elle avait finalement eu une réponse ?

Juliette y songeait encore quand elle ouvrit la porte de la boutique. En cette heure matinale, la boutique était encore fermée au public, et elle entra par une porte latérale, réservée au personnel. Elle avait aussi appris que Décatis se rapprochait de Mélinda Warren. L’annonce du mariage de Miss Warren avec Vanillia Carnelle avait fait le tour de la haute société ashnardienne, car il s’accompagnait de la constitution d’un clan, ce qui, très naturellement, agaçait certains clans vampiriques influents.

« Bonjour, Maîtresse ! » s’exclama Juliette en entrant dans la boutique, après avoir ôté sa bure.

Elle se présenta ainsi avec sa belle robe blanche, très noble, et aussi très onéreuse, conçue spécialement par les tisserands d’Ashnard pour elle. Cependant, en voyant le sourire de Décatis, Juliette fronça légèrement les sourcils.

« Que... Qu’y-a-t-il, Maîtresse ? »

Voir sa Maîtresse sourire aussi franchement, ce n’était... Pas normal.

Qu’est-ce qu’elle lui avait préparé ?!
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 06 avril 2016, 13:11:09
Décatis attendait l’arrivé de Juliette avec une pointe d’impatience, parfaitement dissimuler. L’un de ses meilleurs talent autre la magie bien eût, était celui de parfaitement contrôlé et dissimuler ses sentiment, mais là malgré tout un petit sourire prestait sur son visage. L’attente ne fut pas longue, car à l’heur habituel Juliette fit son entré dans la boutique. Comme toujours elle avait le même genre de tenue, de quoi se protéger de la fraicheur et de longue robe autant élégante que discrète. C’était parfait pour ce qu’elle avait prévu. Son apprentie la salua, mais remarqua de suite son petit sourire inhabituel. Décatis déposa le pendentif qu’elle tenait en main sur le comptoir et s’approcha d’elle.

-Bonjour Juliette. Des nouvelles pour ma rencontre avec ta mère ?


Quand Décatis avait résumé sa rencontre avec Izaël, elle lui avait part de sa demande de rencontré sa mère en privé. Ainsi depuis, elle demandait régulièrement Juliette si une réponse lui était donné. En écoutant sa réponse l’enchanteresse avait glissé tendrement une main dans son cou pour vérifier la présence de son collier.

En dehors de leur relation de maitre élève, toutes les deux partageaient une relation de domination soumission. Ainsi Juliette avais reçut un collier d’esclave accompagner d’une règle. Tant qu’elle portait se collier Juliette était l’esclave de Décatis, par contre elle était entièrement libre de le retiré quand bon lui semblait. Ainsi si elle ne souhaitait pas suivre sa Maitresse dans l’un de ses jeux ou un de ses ordre, elle pouvait le retiré et mettre fin à cette relation pour le reste de la journée. Après tout c’était une soumission volontaire, pas une véritable esclave. Pour le moment Juliette n’avait jamais retiré son collier pour refuser l’un de leur jeu.


-Bien Juliette, quand on aura fini de discuté, tu vas retirer ta robe. Puis tu monteras à l’étage et tu iras dans ma chambre.

L’étage était l’atelier du magasin, mais aussi et surtout la maison de Décatis. Ainsi elle lui demandait de rentré directement dans la pièce la plus intime de sa Maitresse.

-Tu trouveras sur mon lit une tenue spéciale pour toi. Tu finiras de retiré tes sous vêtement que tu laisseras sur mon lit et tu mettras cette tenue. Puis tu pourras redescendre me voir avec.

Elle attendit sa réponse puis lui fit signe d’y aller. Puis après quelque pas de sa part, elle reprit la parole.

-Ah oui au fait, à tu obtenue l’esclave que j’aimerais que tu es ?

Sa réponse obtenue, elle la laisse cette fois monté pour de bon. Juliette pouvait donc monté l’escalier. Ce dernier donnais dans le salon de l’enchanteresse qui derrière la rambarde de sécurité remplissait toute la pièce sur la gauche. Une fois en haut directement sur la droite se trouvait la porte de l’atelier. C’était les pièces que Juliette connaissait bien, mais le reste de la maison de Décatis lui était bien moins familière. Sur le mur d’en face de l’escalier se trouvaient d’autres portes et l’une d’elle était celle de la chambre où elle devait se rendre. L’intérieure était très soigneusement ranger. Pourtant sur une chaise parfaitement visible se trouvé un ensemble de ses sous-vêtements élégant, ceux qu’elle avait porté la veille. La comme s’ils étaient là pour l’attiré. Sur le lit se trouvait la tenue (http://img110.xooimage.com/files/a/8/1/41882373_p4-4efe0da.jpg) qu’elle devait porter, puis à côté du lit se trouvait sa table de nuit. Dessus se trouvait un cadre renversé, une représentation de sa fille qu’elle avait préféré cacher sans pour autant arrivé à la retiré de sa place.

En bas Décatis attendait patiemment le retour de Juliette dans sa tenue.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 07 avril 2016, 01:25:02
Juliette savait que Décatis souhaitait rencontrer sa mère, afin de discuter de leur relation. Juliette avait été bien naïve de croire que sa famille n’apprendrait pas la nature exacte de sa relation avec sa Maîtresse. Fort heureusement, malgré quelques situations tendues, tout s’était plutôt bien passé, même si Juliette ne savait pas trop où ça en était. Izaël avait rencontré sa Maîtresse, et, tôt ou tard, Décatis devrait affronter sa Matriarche, mais Juliette n’avait encore aucune date à fixer. Elle répondit donc par la négative à Décatis, qui sembla alors se concentrer sur la raison de ce sourire, en lui disant qu’elle avait une tenue à lui offrir, qui l’attendait sur son lit, dans sa chambre.

Juliette rougit en conséquence, ayant une vague idée sur la tenue en question. Mais, au-delà de ça, la chambre de Décatis évoquait surtout ces moments où elle avait vu sa Maîtresse se déshabiller devant elle, avec les reflets lunaires éclairant les courbes magnifiques de son corps, de son postérieur...

« B-Bien, Maîtresse... »

Juliette commença à s’avancer, lorsque, alors qu’elle allait monter à l’étage, Décatis lui demanda si elle avait avancé sur son esclave. Juliette rougit de nouveau, et bredouilla une brève réponse :

« Euh... O-Oui, je... J’en ai un... »

Il s’agissait de Theonis, l’un des mignons d’Izaël, mais, pour l’heure, Juliette ne savait pas trop quoi en faire. Sans doute allait-elle devoir attendre les futures instructions de sa Maîtresse à ce sujet. Juliette grimpa donc à l’étage, arriva dans la chambre. Elle poussa légèrement la porte. Comme d’habitude, il y avait, sur la table de chevet, un cadre renversé. Juliette savait qu’il abritait une photographie de sa fille, l’une des plus grandes blessures de sa Maîtresse. Juliette avait compris qu’il ne fallait pas en parler, et, de toute manière, son regard se focalisa rapidement sur le lit... Où elle rougit confusément en voyant la tenue.0

*Oh...*

Elle avait déjà vu certains esclaves de la maison avec des tenues de ce genre, sanglées et en latex, mais elle n’en avait encore jamais porté. Cependant, sa Maîtresse lui avait appris comment les mettre, et Juliette rougit furieusement en la voyant, se mordillant les lèvres. Un ordre était un ordre, et elle sentit surtout son cœur se mettre à battre la chamade frénétiquement. Il n’était plus question de faire marche arrière, et elle déglutit encore, puis commença à se déshabiller, tout en sentant une saine chaleur naître dans son bas-ventre.

Lentement, elle se déshabilla donc, jusqu’à finir toute nue, et attrapa la tenue, notant la présence d’un gode censé s’enfoncer dans sa chatte... Lentement, donc, Juliette enfila les collants, puis les chaussures, avant de mettre ce curieux corset fait de sangles et de liens. Elle s’observa ensuite dans un miroir, rougissant sur place devant son look, voyant la boule caresser son sexe, la faisant frémir, et contribuant en réalité à l’exciter énormément.

*Qu’est-ce qu’elle compte me faire avec ?*

De manière plus troublante encore, ses seins lui faisaient légèrement mal, et elle mouillait sur place, ce qui l’amenait à rougir légèrement, en ayant comme du mal à se maintenir debout.

Soupirant à nouveau, elle entreprit alors de redescendre, afin de faire face au jugement de sa Maîtresse.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 12 mai 2016, 12:52:33
L’enchanteresse attendait dans la boutique tranquillement laissant tout le temps qu’il faudrait à Juliette pour se changer et la rejoindre. Décatis avais envie de voir comment ça se passais dans la chambre en ce moment. Voir sa réaction face à la tenue, son habituel visage rougissant qu’elle trouvait mignon.  Elle l’avais vue si souvent, qu’elle le connaissait par cœur. Si elle avait du talent pour l’art, elle n’aurait aucun mal à reproduire se visage de mémoire. Finalement après un moment Juliette finit par redescendre de l’étage dans la tenue qu’elle lui avait choisie.

La descente allait normalement lui donné un aperçu de ce qu’elle lui réservait. Normalement la petite sphère qui faisait la tenue devrais venir se frotté à chacune des marche qu’elle descendrait. Lui procurant alors une sensation agréable mais qui pouvais rendre difficile le passage de l‘escalier. Décatis souriait attendant de voir comment elle allait tenir cette épreuve. Surtout que Juliette n’avait pas parfaitement suive les ordres. Al a base, elle voulait qu’elle retire sa robe avant de monter dans la chambre. Ainsi une fois la tenue examiné, Juliette aurais ut juste à remettre la robe par-dessus. Mais là la pauvre devrait remonter l’escalier pour le faire.

Une fois Juliette enfin arrivé en bas Décatis approcha avec un sourire plus doux.

-C’est bien, tu es magnifique comme ça tu sais ?

Elle lui passa affectueusement une caresse sur la joue rougie par le plaisir et l’excitation. Décatis commença à faire le tour de sa soumise pour bien regardé comment elle l’avait mis. Puis revenue en face, avec un doigt elle appuya sur la petite sphère qui s’enfonça légèrement entre ses lèvres. Décatis resserra quelque ceintures de façon qu’au moindre mouvement la sphère jouait son rôle. Marché et monté les marches allait être une épreuve à surmonte.

-Oh oui magnifique.

Décatis s’écarta d’elle pour lui faire face. Il était temps de lui expliquer ce qu’elle avait prévu.

-Voilà ce que tu vas devoir faire. Tu vas remonter mettre ta robe par-dessus. C’est pour ça que je t’avais demandé de la retiré avant de monté.

Pour le coup avec la tenue, ça pouvait être associé à une sorte de punitions.


-Une fois habillé tu devras garder cette tenue dessous comme ça le plus longtemps possible. Tu vas travailler avec. Si tu tien jusqu’à midi, tu pourras choisir ce que tu veux parmi nos petit jeux dans la salle. Te faire attacher pour manger, testé des jouets enfin ce que tu voudras.

C’était une récompense pourra récompenser son endurance, mais c’était aussi pour Décatis une façon détourné de voir ce qu’elle aimait en particulier dans leur jeux.

-Et si tu tien jusqu’au bout, jusque à ce soir ! Alors tu auras une récompense encore plus intéressante. Tu pourras me touché la poitrine et jouet avec avant de rentré chez toi.

Pour Juliette ça serrais une première. Jusque-là c’était Juliette et Juliette seulement qui était touché. Jamais décatis n’avais pris directement du plaisir en sa présence et Juliette n’avais ut droits qu’a un simple baiser venant d’elle. Juliette avait ut l’occasion de la voir nue, mais jamais de la touché. Décatis prenais grand soin de travailler cette envie chez elle depuis le début, ainsi avoir cette chance devais la motivé à tenir toute la journée. Son travail dans la boutique réservait beaucoup de monté descente de l’escalier et pas seulement. Juliette serrait ’elle capable de tenir ?


-Bon maintenant que tu sais ce qu’il t’attend vas t’habiller, je vais faire l’ouverture.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 15 mai 2016, 20:40:07
Descendre l’escalier fut effectivement très éprouvant, car, à chaque fois que Juliette soulevait et abaissait l’une de ses jambes, elle sentait la « boule » se rapprocher de son intimité, la faisant gémir. Elle se mordillait les lèvres, peinant à avancer, devant se tenir à la rambarde, les joues cramoisies. Fort heureusement, la boutique était close, ce qui fait que personne d’autre ne les verrait. La soumission de Juliette à sa Maîtresse passait fréquemment par les sex toys, le bondage, l’humiliation… Sa Maîtresse était très douée, et, pour mieux attiser la soif de son amoureuse, elle avait savamment distillé ses récompenses. De cette manière, l’attente de Juliette pour goûter au corps de sa Maîtresse n’avait fait que se renforcer. Entre elles, la situation était clairement inégalitaire, mais c’était nettement pour le plaisir des deux femmes.

Juliette réussit donc à descendre, et rougit encore quand Décatis lui expliqua ce qu’elle allait devoir faire avec cette tenue sanglée. Elle resserra par ailleurs certains liens, faisant couiner Juliette, qui serra ses poings quand elle sentit les doigts de Décatis effleurer sa peau.

« Haa… Haaaa… ! »

C’est donc ensuite que Décatis lui expliqua qu’elle allait devoir remettre sa robe, et porter ça pendant toute la journée. Si elle la portait jusqu’à Midi, elle aurait une récompense, et, si elle parvenait à la porter jusqu’à ce soir, elle aurait droit à une récompense très particulière…

*Toucher SA poitrine ?!*

La récompense était effectivement de taille ! Juliette avait déjà vu Décatis nue. Elle s’en souvenait encore… Le spectacle magnifique de son corps se détachant sous les reflets lunaires. Décatis était dans son lit, se déshabillant sous ses yeux, mais Juliette n’avait pas eu le droit de toucher. En revanche, le spectacle de son corps, nu, fier, élancé, beau et musclé, avait hanté ses rêves pendant de nombreux jours, et continuait d’ailleurs régulièrement à revenir. Elle se mordilla donc les lèvres, son cœur battement follement la chamade, et hocha finalement la tête.

« B-Bien, Maî… Maîtresse… »

Habituellement, il ne lui fallait que dix secondes pour monter l’escalier… Mais, là, le spectacle fut particulièrement difficile. Elle devait presque s’arrêter à chaque marche en sentant des éclairs de plaisir la traverser à chaque fois. Elle soupirait donc, laissant des traces de mouille sur le sol, et, quand elle parvint enfin à rejoindre le dernier étage, elle entendit la porte s’ouvrir.

« Bonjour, Madame, je viens vous voir parce que j’aurais besoin de… » entendit-elle, sans y prêter plus attention.

Juliette allait être en retard ! S’appuyant contre le mur, elle soupira encore, puis marcha à nouveau, rejoignant la chambre. Elle attrapa sa robe, et l’enfila. En se penchant, elle sentit la boule s’enfoncer contre ses lèvres, et poussa un cri de plaisir.

*Mince… Non, Juliette, les clients vont t’entendre !*

Fort heureusement, il n’y eut aucune réaction en contrebas, et, soupirant encore, le corps en sueur, Juliette enfila la robe… Et eut son premier orgasme en la mettant. Elle finit à genoux sur le sol, et se masturba avec cette boule, jouissant contre le lit, en se pinçant fort les lèvres pour ne pas crier trop fort.

« Hhhmmmm… ! »

Reprenant son sang-froid, elle rejoignit l’escalier. La tenue était en elle, crissant délicatement à chaque mouvement, et elle s’appuya à nouveau sur la rampe. Elle descendit les marches, sentant la boule remuer à chaque fois contre son sexe, glissant sur ses poils pubiens, et elle atterrit ensuite au rez-de-chaussée. De la sueur coulait un peu le long de son visage, et elle sourit, remplaçant rapidement Décatis à l’accueil.

« Vous… Vous désirez, Monsieur… ?
 -  Eh bien, j’aimerais passer une commande. »

Juliette hocha lentement la tête, et attrapa un cahier, et, tout en notant les coordonnées du client, se mordilla fréquemment les lèvres. L’idée était de ne pas bouger autant que possible, de manière à ce que la terrible boule ne s’enfonce pas trop en elle.

Mais c’était sans compter sur sa Maîtresse, qui pouvait tout à fait l’envoyer chercher des commandes ou des objets dans la réserve…
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 14 juin 2016, 13:42:19
Décatis laissa Juliette remonté l’escalier l’observant dans son ascension. Comme prévue sa tenue rendait chaque marche importante, lui procurais un frottement qui devais lui donné du plaisir. La veille, elle avait elle-même testé la tenue pour voir ce qu’elle pouvait lui permettre de faire ou non.  La monté et la descente de l’escalier était une épreuve. Juliette allait devoir la passé tout en tenant compte que des clients serraient dans la pièce. Bien sûr, Déécatis prévoyait de limité les monté et décente suivant la résistance de sa soumise.

L’enchanteresse détacha finalement son regard de son apprentie et ouvrit la boutique. Il y avait déjà quelqu’un devant l’entré qui semblait pressé d’être servie. Surement quelqu’un qui allait travailler à la suite de sa commande. C’est avec son sourire commercial habituel qu’elle commença à travailler. Juliette finit par la rejoindre après un moment. Décatis se doutait qu’elle n’avait juste enfilé ça robe. On pouvait voir son visage encore rouge. Avec un sourire et un signe discret, elle lui indiqua de servir le client suivant.

La matinée fut heureusement pour Juliette, pas trop charger. Après avoir servie plusieurs clients tout de même, voyant peu de client, Décatis qui voyait le bien de sa boutique en priorité, l’envoya travaillé dans l’atelier. Ainsi elle devait fabriquer plusieurs objets pour des clients. Juliette se trouvait à l’abri des regards pour le moment, ça lui laissait un temps d’adaptation. Pour autant elle n’était pas à l’abri du plaisir. Car pour concevoir les objets il fallait jongler entre les étagères pour récupérer les ingrédients. Ainsi elle avait pas mal à marcher. Si la jeune fille voulait limiter les dégâts en marchant trop et prendre le risque de jouir trop souvent, elle allait devoir faire le moins de marche possible. Ainsi indirectement Décatis espérait lui faire comprendre une méthode de préparation de commande, qui consistait de repéré à l’avance où est ranger quoi pour faire le moins de trajet possible pour récupérer un maximum en un minimum de temps.

Finalement arrivé en fin de matinée approchait l’heure de sa première récompense approchait, mais ce n’était pas encore l’heure.


-Juliette viens m’aidè s’il te plait, il faut servir tout le monde avant la pause.

Deux jumelle attendait ensemble et un homme faisait encore la queue, alors que Décatis s’occupait d’un autre client. Il fallait les servir avant que Juliette ne profite de sa première récompense .Une fois arrivé en bas, Décatis se tourna vers elles.

-Vas récupérer la caisse dans la réserve s’il te plaît et donne là à notre homme  Après tu serviras les demoiselles.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 16 juin 2016, 12:54:27
Cette journée promettait d’être particulièrement intense pour la belle Juliette. La matinée fut torride, car, à chaque fois qu’elle se déplaçait, elle sentait la boule vibrer contre son intimité, et, comme elle manquait d’expérience en la matière,  elle avait forcément énormément de mal à gérer cet appareil. Il remuait contre elle, la faisant doucement trembler sur place. Se mordillant les lèvres, Juliette essayait donc de limiter, autant que possible, ses déplacements, car, effectivement, chaque fois qu’elle se déplaçait, la boule vibrait le long de son sexe. Cependant, même sans bouger, le simple fait de s’imaginer, sous sa robe, avec cette tenue incroyablement perverse, suffisait à déclencher en Juliette d’importants frissons d’excitation. Tremblant sur place, la douce enchanteresse n’était vraiment pas habituée à un tel niveau de perversité, et c’était aussi pour ça qu’elle aimait profondément sa Maîtresse. Lentement, Décatis la pervertissait, et il fallait bien admettre que c’était très agréable à subir.

Elle eut donc plusieurs orgasmes ce matin, se rendant dans la réserve pour travailler sur des objets, mais aussi pour jouir. Difficile de compter son nombre d’orgasmes, mais ce ne fut pas sa meilleure matinée. Elle devait enchanter un simple objet, un vulgaire balai, afin qu’il nettoie seul. Pour ça, il suffisait de faire quelques runes. Ce n’était pas très compliqué, mais, comme les lanières en latex crissaient à chaque déplacement, elle continuait à mouiller. Ainsi, tout en étant assise, elle s’amusait à écarter et à rapprocher ses jambes, de telle sorte que la boule se rapprochait et s’éloignait de son intimité, continuant à la faire soupirer et à gémir.

« Hmmmm… »

Vers la pause, le balai n’avait toujours pas avancé, et il fallait s’occuper de deux clients, le premier demandant la livraison de plusieurs biens dans une caisse. Juliette soupira donc, et alla récupérer l’objet dans la réserve. Si elle n’avait plus besoin de s’appuyer contre le mur, sa démarche était raide, maladroite, et elle dut quand même s’appuyer sur le carton du client en sentant un nouvel orgasme la traverser. Soupirant longuement, la douce jeune femme se vida contre ses cuisses, puis attrapa la caisse, et retourna vers la boutique.

« Voi… Voilà pour vous, Monsieur…
 -  Merci à vous, vous êtes bien courageuse !, fit l’homme, en voyant le visage cramoisi de Juliette.
 -  Me… Merci… »

Elle pouvait faire passer ça pour de la fatigue, fort heureusement. L’homme partit, et, derrière lui, Juliette put voir les deux jumelles (https://rei.animecharactersdatabase.com/uploads/chars/7206-1529156049.jpg), des filles assez jeunes, l’une dans une élégante robe bleue avec des gants assortis, l’autre dans une robe violette, également assortie de longs gants, et portant un ours en peluche dans le creux de ses bras. Elles étaient des démones, les filles d’un Conseiller Impérial, et demandèrent plusieurs biens, ce qui amena Juliette à se retourner… Avant de sentir la boule s’enfoncer davantage en elle.

« Haaa… »

Juliette, pour le coup, ne put retenir un gémissement, et s’appuya contre le mur, faisant glousser l’une des deux jumelles. Celle avec la robe bleue avait légèrement remué des doigts, usant de magie pour enfoncer la boule contre le vagin de Juliette.

« Elle est trempée…
 -  Oui, je le sens… J’aime beaucoup cette odeur. »

Leurs voix étaient d’une terrible douceur, et Juliette, qui sembla rougir encore plus, alla récupérer les objets. Elles avaient beau faire jeunes, les deux adolescentes semblaient très perverses, puisqu’elles avaient demandé des vibromasseurs enchantés, et des fouets tentaculaires.

« Père nous a dit qu’une Beaumont travaillait ici, dans cet atelier…
 -  Nous étions curieuses de voir comment elle s’en sortirait…
 -  Et nous sentons l’odeur du latex sur son corps. »

L’heure de la fermeture était passée, et il n’y avait plus que les quatre femmes. Les deux filles avaient probablement des gènes hérités des démons de la Luxure, pour pouvoir ainsi percevoir l’excitation sexuelle. Visiblement, elles étaient douées dans ce domaine. Elles se retournèrent alors vers Décatis.

« Nous voulons voir ce qu’elle porte sous sa robe…
 -  Et toucher, aussi…
 -  S’il-vous-plaît ? »

Juliette rougit furieusement, mais, le pire… C’est que cette idée, au point où elle en était, l’excitait !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 22 juillet 2016, 12:04:55
Décatis s’occupa du règlement de la commande, alors que Juliette était partie cherché la caisse du client dans la réserve. La caisse n’était pas particulièrement lourde pour Juliette, mais avec sa tenue c’était plus difficile qu’il pouvait y paraitre. En attendant Décatis s’intéressât au deux clientes suivante. Deux jeunes jumelles qui malgré les apparences était plus mature qu’elle n’y paraissait, le contraste entre l’adorable peluche et la commande d’objet sexuel enchanté était amusant. Juliette s’occupa d’aller attrapé ce qu’elles avaient demandé.

C’est alors que l’une d’elle utilisa la magie sur Juliette ou plutôt sur sa tenue caché, la faisant gémir. Décatis attendait de voir ce qui se passait avant d’intervenir. Les deux commencèrent alors à expliquer, elles étaient venues par curiosité par rapport à la présence de Juliette. Les deux avaient alors ressenties l’excitation de cette dernière et montrait maintenant un certain intérêt pour elle. Elles allèrent même jusqu’à demander à voir ce qui se cachait sous sa robe et de touché. Décatis sentie toute l’excitation que cette demande provoqua chez Juliette et décida d’en profiter.

D’un claquement de doigt, elle ferma la porte de la boutique marquant la fermeture du midi. Décatis s’avance devant le comptoir venant rejoindre les deux jeunes filles.


-Si vous voulez voir ce qu’elle porte sous sa robe, il va falloir vous dévoilé vous-même. Pour ce qui est de touché…c’est un privilège qui met réservé. Vous devrait vous contenté de regardé. Si vous retirez vos robes alors elle fera de même.


En réalité, Décatis ne s’intéressait pas du tout à ce que portait les deux jeunes filles. Tout ça était fait pour excité Juliette et lui offrir un petit moment comme elle n’aurait pas souvent l’occasion d’en avoir. Très intéressé de pouvoir voir la tenue cacher de Juliette, les deux jeunes filles n’hésitèrent pas retiré leur robe. Décatis fit alors un sourire pervers.


-Bien, alors Juliette à toi, montre donc ta jolie tenue que je t’ai offerte et à quel point elle t’a plus.

La vampire qu’elle était le savait, Juliette avait déjà jouie de nombreuse fois aujourd’hui. Tenir jusqu’à ce soir allait être difficile pour elle. Une fois  Sa robe enlevé, Décatis d’approché et se mis à genoux pour examiner l’état de son entre jambes. Déjà elle était couverte de mouille, elle passa un doigt pour en récolter et le sucé pour gouter. Avant de se relevé, elle examina quand même que le frottement prolonger de la sphère n’avait pas causé d’irritation ou de mâchure. Le but était le plaisir, pas qu’elle se retrouve pendant plusieurs jour à sourire. Rassuré de l’état elle se releva et se glissa dans son dos.

-Montre leur donc comme tu es belle ainsi. J’aime te voir comme ça.


Avec douceur l’enchanteresse la poussa vers les deux jeunes filles. Puis restant dans son dos, elle l’enlaça par surprise la serrant contre elle.  Elle approcha sa bouche de son oreille et lui dit.

-Vois ce qu’elles sont prête à faire pour te voir. Deux jeunes filles qui se dévoilent pour pouvoir observer ton magnifique corps.

Avec l’une de ses main, elle toucha la sphère et l’appuya pour l’enfoncé en partie en elle et entamât de la faire tourner puis s’arrêta et s’adressa au deux jumelles.

-Si vous voulez en voir d’avantage, maintenant il va falloir deux choses.  D’une promettre de gardé ça secret. Il m’est facile de vous effacé la mémoire si vous mentez sur cette promesse. Et nous offrir vous-même un spectacle de vous deux pour que je vous offre un spectacle d’elle. Cela vous convient ? Bien sûr tout ça c’est si notre cher Juliette s’en sent capable ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le samedi 23 juillet 2016, 11:55:40
Cécil & Karen Von Gielen étaient les héritières des Von Gielen, une puissante famille ashnardienne. Malgré leur relative jeunesse, puisqu’elles n’avaient que quinze ans, les deux adolescentes étaient très impliquées dans les affaires de la famille, à tel point que leur père, un homme plutôt apathique, et préférant les joies d’un bon repas à la gestion des affaires, se reposait entièrement sur elles. Cécil & Karen avaient hérité leur redoutable intelligence de leur mère, qui avait été emportée par la maladie. Avec elles, les apparences étaient trompeuses, car leurs mignonnes petites bouilles et leurs voix cristallines dissimulaient des esprits très pervers. De manière générale, c’était un serviteur qui allait chez Décatis afin d’offrir des objets à destination des deux filles, et c’était ces serviteurs qui avaient parlé de la présence d’une Beaumont dans cette boutique. Une Beaumont dans ce magasin de seconde zone avait fait jaser dans les clubs et les cafés littéraires où les grandes familles se réunissaient, et les deux jumelles avaient décidé d’enquêter. Tout le monde, à Ashnard, savait que Juliette était une Beaumont très particulière, largement différente du reste de la famille, et qui s’était récemment mise dans l’embarras avec son fiancé, Valentin, qui s’était avéré être un espion.

Alors, elles comptaient en profiter, et, quand Décatis arriva, Juliette déglutit, surtout lorsqu’elle constata que sa Maîtresse avait verrouillé la porte, et semblait vouloir profiter de la venue de ces deux jeunes femmes pour la perturber davantage. Juliette avait pu constater toute la perversion latente derrière l’apparence froide et refermée de Décatis, surtout depuis qu’elle savait que l’enchanteresse se rendait au harem Warren, et envisageait de se rapprocher du récent clan Warren. Juliette rougit donc furieusement en entendant les conditions de sa Maîtresse, et les deux jumelles sourirent entre elles.

« Elle veut qu’on se dévoile..., signala Karen en regardant sa sœur.
 -  Pourquoi pas ? »

Leurs mains filèrent alors sur leurs corps, et Karen déshabilla Cécil, tandis que Cécil en fit de même avec Karen. Un tel synchronisme dans leurs mouvements avait quelque chose de bluffant, et, en quelques secondes, Juliette fit les deux robes tomber sur le sol, révélant des corps entièrement nus, à l’exception de leurs gants. Elles avaient une peau très pâle, et un corps encore en formation. Des formes pointaient ici et là, et elles exhibaient de petits seins, sans la moindre forme de gêne.

« Nous sommes nues !
 -  Maintenant, c’est à elle de se déshabiller... »

Juliette rougit en fermant les yeux, n’arrivant plus à aligner trois mots, et entendit sa Maîtresse lui donner également cet ordre. Le rouge lui monta aux joues, mais elle s’exécuta malgré tout, et ôta sa belle robe blanche, fermant les yeux, tout en dévoilant, dessous, cette tenue érotico-sanglée qui recouvrait ses formes. Les Von Gielen se contentèrent de sourire joyeusement devant ce spectacle, et Juliette soupira quand Décatis se pencha vers son intimité. Elle avait cette étrange impression d’être comme un morceau de viande qu’on regardait sur le marché, l’observant sous toutes les formes avant de le revendre. C’était humiliant, profondément dégradant... Mais, pour autant, et malgré cette situation, Juliette se sentait réellement toute chose, tremblant sur place, se mordillant les lèvres à plusieurs reprises.

La jeune femme se retrouva ensuite devant le comptoir, avec sa Maîtresse dans son dos, ce qui ne manqua pas, à nouveau, de la faire soupirer, surtout quand elle sentit sa bouche s’approcher de son oreille pour murmurer quelques propos salaces et aventureux dans le creux de cette dernière. Juliette en ferma brièvement les yeux, déglutissant sur place.

« Hnn... »

Elle pouvait effectivement voir les Von Gielen observer cet ouvrage. Décatis posa alors sa main sur la sphère, et la fit pivoter, puis l’enfonça en elle.

« Haa... !! »

Cette fois, Juliette était passée du gémissement au petit cri de surprise et de plaisir. Les Von Gielen, quant à elles, hochèrent lentement la tête, avant de répondre à Décatis :

« Nous ne dirons rien, ce n’est que pour notre curiosité personnelle...
 -  Et nous sommes prêtes à honorer toutes vos conditions, mais, si on doit faire des choses entre nous, alors il faudra aussi que nous fassions des choses à Juliette...
 -  C’est logique. »

Juliette soupira encore, et les deux jumelles se regardèrent ensuite, puis leurs corps se serrèrent l’un contre l’autre, et elles entreprirent de, non seulement se caresser, mais aussi de s’embrasser sensuellement, frottant leurs corps entre elles. Visiblement, ces femmes n’avaient aucune gêne, ce qui rendait Juliette coite de stupeur et d’une douce et chaude excitation qui remontait en elle au fur et à mesure que le temps passait...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 13 septembre 2016, 11:52:54
Décatis regardait les deux jumelle se déshabille mutuellement. Leur synchronisation, avait quelque chose d’envoutant. Les deux se retrouvèrent nue rapidement ne portant rien sous leur robe. Décatis ne se perdit pas en contemplé leur corps, a vrais dire elle n’y était pas spécialement intéressé, de même que les deux jeunes filles ne s’intéressaient pas à elle mais à Juliette.

La tenant contre elle dans sa tenue à jouer avec la sphère contre son sexe. Décatis leur avait proposé d’offrir en spectacle entre elle pour en voir un entre Juliette et Décatis. Mais les jumelle ne voyaient pas les choses comme ça souhaitant toucher elle-même Juliette. Décatis n’était pas vraiment d’accord avec ça, mais les deux jeune commençait déjà à s’embrassé et à se caressé mutuellement. Décatis arrêta de joué avec la sphère et viens murmurer à l’oreille de Juliette.


-Je peu encore tout arrêté, je te laisse le choix. On arrête là et je les renvois ou te laisse prendre dans leur jeu et tu les laisse te touché comme elle le souhaite. Je respecterais ton choix. Quoi qu’il arrive je veillerais sûr toi, rassure toi.


Les choses allaient un peu trop vite à son gout, mais Juliette sentait l’envie d’exploré plus loin, elle n’allait pas lui refusé. Tant qu’elle-même pouvaient gérer la situation c’était bon.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 14 septembre 2016, 16:31:17
Les apparences étaient parfois trompeuses, et ceci se vérifiait pleinement pour Cécil et pour Karen. Les deux jeunes femmes avaient beau ressembler à des adolescentes, elles étaient terriblement perverses. Délestées de leurs robes, elles n’hésitèrent pas à s’embrasser devant Juliette, qui en ressentit un magnifique attrait, et déglutit lentement. Ces femmes n’avaient pas hésité à manipuler sa sphère, pour la faire rentrer en elle, lui provoquant un orgasme, et elle sentit Décatis se glisser dans son dos. Sa Maîtresse souriait doucement, et Juliette observait les deux jumelles s’embrasser, se pelotant, leurs mains gantées se frottant sur leurs corps. Juliette devait bien admettre que ce spectacle était magnifique. Elles n’avaient conservé que leurs gants et leurs collants, qui semblaient briller tout en épousant magnifiquement leurs formes, et, encore et encore, elles se pelotaient tout en s’embrassant, fourrant chacune de leur langue dans la bouche de l’autre, gémissant de plaisir, mais désirant aussi profiter de Juliette et de Décatis.

Cécil & Karen n’étaient pas que de simples jeunes filles, et disposaient aussi de pouvoirs magiques, ce qui les amena à sentir l’hésitation de Décatis. Ainsi, tandis que cette femme continuait à malmener Juliette, en lui demandant ce qu’elle voulait faire, les deux jumelles cessèrent de s’embrasser. Une main dans le creux de l’autre, elles regardèrent alors le duo, en souriant légèrement.

« Nous ne voulons outrepasser votre autorité sur Juliette, Madame Cryptinna...
 -  Nous respectons beaucoup le fait que vous la dominiez et la formiez sexuellement. »

La manière dont ces deux femmes se complétait était bluffante, et Juliette rougit encore, en se pinçant nerveusement les lèvres. Les deux jeunes femmes souriaient innocemment, et on aurait pu leur donner le bon Dieu sans confession, si ce n’est qu’elles étaient terriblement perverses.

« Je... Je suis d’accord... »

Juliette soupira encore, son cœur remuant furieusement dans sa poitrine, et crispa ses mains, avant de tourner sa tête vers Décatis, et hocha la tête.

« C’est... C’est d’accord ! »

De délicieux rires cristallins s’échappèrent des lèvres des deux femmes, qui se rapprochèrent encore. Elles changeaient visiblement rapidement d’envie et d’opinions, puisqu’elles avaient encore une nouvelle idée en tête.

« Montrez-nous, Décatis...
 -  Montrez-nous comment vous punissez Juliette quand elle se montre... Désobéissante. »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 17 octobre 2016, 12:27:47
Décatis se tenais derrière Juliette la tenant contre elle ses main posé au niveau de la sphère de sa tenue. Il fallait qu’elle reste la dominante, mais aussi être une présence rassurante pour elle. Si Juliette souhaitait vraiment se lancé dans cette expérience, il fallait qu’elle puisse compter sur elle pour poser les limite et la protégé. Décatis était prête à ça, ce qu’elle craignait c’était surtout que Juliette se laisse emporté par l’excitation et finis par prendre peur si ça vas trop loin.

Finalement Juliette accepta de jouer le jeu. La pause du midi, allait donc être remplacée par cette expérience inédite avec deux inconnues.  Décatis avait pour habitude de prévoir à l’avance tout ce qu’elle réservait à Juliette. Ici elle allait devoir improvisé, même si de l’improvisation était un peu prévue, comme elle lui avait promis de lui laisser choisir le jeu de cette pause.


-Très bien mes demoiselle, comme Juliette semble prête à se dévoiler pour vous deux. Allons s’y.

Ravie les deux jeunes filles s’avancèrent  mais aux lieux de venir toucher comme elles l’avaient demandé à la base, elles demandaient à voir comment Décatis punissait Juliette. Les punitions pour Juliette était rare, cette dernière se lançait toujours dans ce que lui demandait Décatis, jamais elle n’avait refusé l’une de leur séance.

-Il n’y a pas vraiment de punition avec Juliette. Mais généralement elle finit attacher, pendant que je m’occupe de son corps ou de la nourrir. Un peu comme ça.

Décatis posa ses main sur les siens de Juliette commençant à les malaxé à travers la tenue qu’elle portait. Jusque-là durant la matinée, c’était surtout son sexe qui avait été stimulé, même si Juliette avait surement profité d’un moment cacher pour se caressé même la poitrine. Avec ses doigts elle lui pinça les tétons tirants un peu dessus.

-Juliette est maintenant habituer à se laisser caressé, mais pour ce qui es de donné elle en est pas encore là.  Que diriez-vous de lui faire une démonstration entre vous ? Qu’elle puise voir, ce qu’elle va devoir faire ? Ce qu’elle pourra peut-être un jour Me faire ?

Dans leur relation, Décatis c’était placé à être au centre même de son fantasme. Juliette ne l’avait jamais touché. Ainsi, lui faire une démonstration et lui laisser imaginer qu’un jour elle pourrais lui faire la même chose ne pouvais la laisser insensible. Le but était donc d’excité au maximum la jeune Beaumont.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mardi 18 octobre 2016, 17:02:30
C’était en effet la première fois que Juliette avouait si librement sa soumission – et sa perversion – à d’autres femmes que sa Maîtresse. Elle en était particulièrement confuse, terriblement gênée, mais aussi, d’une certaine mesure, très excitée. Une excitation furieuse et terrible, dont elle avait bien du mal à discerner l’existence et l’origine. L’enchanteresse était prisonnière entre ces deux jeunes femmes, sa Maîtresse, et son excitation grandissante. Cécil et Karen avaient beau ressembler à de jeunes filles, elles avaient un grand esprit, et une perversion profonde. Leurs yeux semblèrent même s’illuminer, de grands sourires ravis se dessinant sur leurs lèvres, quand elles apprirent que Décatis ne punissait pas vraiment Juliette, mais semblait, au contraire, privilégier, avec elle, la frustration. Juliette gémit en sentant sa Maîtresse palper ses seins, frissonnant, comme toujours, au contact des mains douces et fermes de sa Maîtresse. Elle savait comment s’occuper au mieux de son corps. Maîtresse Décatis était tout simplement parfaite, et, pendant qu’elle jouait avec ses seins, Juliette se cambrait un peu, écartant les jambes, se pinçant les lèvres, comme pour tenter, en vain, de retenir ses gémissements.

« Hmmm... »

Elle fermait les yeux, avant d’entendre Décatis proposer à Cécil et à Karen quelque chose de particulièrement osé... À savoir se faire l’amour devant elle, comme pour mieux l’appâter, pour mieux l’exciter, et la rendre folle. Décatis ne put que rougir furieusement, et ferma les yeux en entendant les deux femmes se mettre à glousser.

« Je dois admettre que c’est une proposition...
 -  Très intéressante ! »

Particulièrement ravies, elles demandèrent néanmoins une chambre, et Juliette se mit donc en marche, rejoignant une pièce isolée de l’atelier, comprenant un lit. En chemin, elle dut néanmoins affronter la curiosité des deux jeunes filles qui l’accompagnaient, et qui semblaient très excitées

« Alors, tu n’as jamais touché le corps de ta Maîtresse ?
 -  N-Non... »

Elles rirent encore, trouvant visiblement ce concept très amusant.

« Nous aussi, nous nous amusons beaucoup de cette façon avec certains de nos esclaves, surtout les hommes.
 -  Nous les attachons pour les narguer, en les masturbant avec nos pieds, et en les forçant à nous voir faire l’amour quand nous nous mettons sur eux... »

Elles continuèrent encore à parler avant de grimper sur le lit, laissant Juliette s’asseoir sur un fauteuil, pile face au lit, rougissant furieusement. Cécil retira alors la robe de Karen, et réciproquement. Elles conservèrent leurs gants et leurs collants, et, sans surprise, ne portaient absolument rien dessous, affichant de petites poitrines, avant de venir s’embrasser. Une simple mise en bouche, avant que l’une des deux ne se retourne vers Décatis, pour préciser quelque chose d’important :

« Vous pouvez nous rejoindre si vous le souhaitez, Décatis...
 -  Nous serions ravies de vous avoir avec nous...
 -  Très ravies, même ! »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 07 décembre 2016, 13:58:32
Décatis restait concentré sur Juliette, prête à déceler le moindre signe de faiblesse. Cette expérience allait être inédite pour la jeune fille, il fallait rester capable d’arrêté tout si jamais ç allait trop loin pour elle. Pour le moment en tout cas tout se passait bien et à travers sa timidité naturelle, Juliette faisait tout de même preuve de motivation.  Les deux jeunes filles qui s’était un peu imposé respectait malgré tous ses réglés et respectait ça façon de soumettre Juliette ne cherchant pas à aller à l’encontre de ça. Décatis commençait à les trouvé intéressante et se promettait de se renseignait plus à leur sujet.

Ainsi il faut décider de montré à Juliette comment les deux sœurs pouvait se faire l’amour ensemble, pour donner une image à Juliette de ce qu’elle pourrait faire un jour avec sa Maitresse.  Comme elles demandèrent, c’était mieux d’aller faire ça dans une chambre. Ainsi toutes quatre montèrent l’escalier pour s’installer plus confortablement. Pendant qu’elles discutaient toutes les trois, Décatis réfléchissait et commença à se dire que se n’était pas une si bonne idée. Les jumelles était clairement fusionnelle se qui en faisant l’amour allait surement être magnifique à voire, elle-même en avait très envie, mais ça correspondrais pas à comment ça se passerais entre Juliette et Décatis. Il faudrait mieux trouver autre chose.

Finalement elles arrivèrent à une chambre d’ami, plus petite mais contrairement à ce qu’on pourrait s’attendre d’une chambre rarement utilisé, elle était parfaitement propre sans la moindre poussière. C’était l’avantage de la magie. Déjà les jumelles c’était installer sur le lit et avait déposé leurs vêtements à part étant prête à commencer, alors que Juliette était assise dans le fauteuil face au lit. Mais alors qu’elles allaient commencer les deux jeunes filles l’invitèrent à les rejoindre, c’est alors qu’elle ut une idée parfaite.


-Vous rejoindre ? L’idée est plutôt séduisante, deux belle jeunes fille comme vous. Cela me donne même une idée qui devrais vous plaire. Ne bougeait pas.


Décatis afficha un sourire élégant et se glissa dans le dos du fauteuil où était installer Juliette.

-Je vais vous faire une petite démonstration de mes talents.

L’enchanteresse commença à prononcer un enchantement. Le tissus du fauteuil commença alors à se modeler et des attaches saisirent les poignets de Juliette venant les attacher au accoudoir, tandis qu’au pied se passait la même chose venant lui attacher les chevilles tenant ainsi ses jambes écarté. La laissant attacher comme ça, Décatis sortie de la pièce pour revenir quelques minutes plus tard. De nouveau dans son dos, elle lui demanda d’ouvrir la bouche lui installant une gag-ball. Une fois satisfaite, elle passa devant pour admiré le résultat. Satisfaite, Elle retira doucement sa robe là laissant admirer le spectacle se retrouvant avec des sous-vêtements blanc élégant et raffiné. Dans une belle démarche féminine, elle s’avança jusqu’au lit et s’installa assise contre le fond les jambes étendu entre les deux jeunes filles.

-Venez toute les deux et montrez à Juliette comment on profite d’une belle récompense offerte.

L’idée était là laisser au jumelle libre court à toucher son corps comme si c’était Juliette avait ut la récompense.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 08 décembre 2016, 02:45:54
Ensemble, Cécil & Karen (http://img110.xooimage.com/files/0/2/9/sans-titre-5116a4e.png) constituaient effectivement un couple incestueux très fusionnel, et Juliette, en les suivant, était progressivement en train de se dire qu’elle allait souffrir entre leurs mains à toutes les trois. Elle avait eu l’occasion de constater que sa Maîtresse était aussi sévère qu’elle était perverse, et redoutait cette association... Autant qu’elle en était excitée, ce qui était, en réalité, assez curieux à ressentir. Les deux beautés avaient retiré leurs robes dans la chambre d’ami, exposant leurs corps jeunes. De petites adolescentes, à qui on aurait volontiers préféré leur confier des poupées, plutôt que de les voir agir comme des perverses sexuelles.

Juliette, elle, déglutissait sur place, assise sur son fauteuil, dans sa tenue terriblement érotique, avec les boules qui continuaient encore à vibrer sur sa chatte, et, quand elle entendit sa Maîtresse glisser qu’elle allait leur faire une « petite démonstration » de ses talents, Juliette déglutit. L’enchanteresse était la Reine ici, et usa rapidement de sa magie, modifiant la texture du fauteuil. Juliette sentit alors des liens se former à hauteur des accoudoirs, venant l’emprisonner. Elle soupira, avant de sentir les mêmes liens bloquer ses chevilles, la maintenant contre le fauteuil.

« Haaaa... ! »

La jeune femme ne put que se mettre à couiner, se tortillant lentement sur place. Elle sentit ensuite les délicieuses mains gantées de sa Maîtresse glisser contre ses lèvres un gag-ball, et gémit encore, imbibant ce dernier de sa salive, tout en sentant la boule de plaisir contre ses cuisses s’enfoncer en elle, réagissant à son plaisir. Et, comme à chaque fois, elle s’approcha de son hymen, et caressa sa peau, vibrant sur sa chair intime, titillant son clitoris, sans rompre son hymen.

« Hnnnnn... !! »

Juliette soupira longuement, comprenant qu’elle allait souffrir. Sa Maîtresse se posta ensuite devant elle, une lueur malicieuse sur le regard, puis défit lentement ses vêtements. Juliette écarquilla les yeux, en couinant encore, se tortillant le long de ses liens, et vit sa belle Maîtresse ôter son châle, puis sa longue robe, et finit en sous-vêtements. Une tenue fine et édentée, raffinée et belle, des sous-vêtements blancs sur son corps musclé et bien bâti. Elle choisit de garder ses gants, sachant l’attrait de Juliette pour le fétichisme, et lui tourna le dos, marchant lentement vers le lit.

Son esclave ne put qu’observer le dos et les magnifiques fesses musclées de Décatis, qui alla se glisser entre Cécil et Karen.

*Elle est tellement belle...*

Cécil & Karen durent se faire la même réflexion, car elles se mirent à glousser, tout en s’approchant des seins de la femme, venant tendrement les masser, avant de les embrasser. L’une d’elles ne tarda pas à se redresser, et embrassa rapidement Décatis sur les lèvres, tout en utilisant sa main pour la masser. L’autre, de son côté, embrassait goulûment son sein, mordillant le téton à travers le bonnet, quand la première descendait, la seconde montait, goûtant à son tour aux lèvres de la femme, caressant également son ventre.

Les deux jumelles approchèrent ainsi chacune une main de son bassin, venant caresser son sexe à travers sa culotte, la masturbant.

« Oui, tu es incroyable Décatis...
 -  On ne pensait vraiment pas t’apprécier autant en venant ici...
 -  On ne va plus pouvoir se passer de toi et de ton corps magnifique...
 -  Nous allons l’explorer pendant des heures, tu sais, si tu nous laisses faire... Ta Juliette va devenir folle à nous voir ainsi honorer ta beauté.
 -  Oui, tu es belle, Décatis, si belle... »

Elles étaient conquises, c’était le cas de le dire, et, à leurs yeux, ne faisaient que commencer !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 13 janvier 2017, 12:00:14
Installer confortablement dans le font du lit, face à Juliette, Décatis l’observait, voyant son envie et d’être à la place des deux jeunes filles. Les deux jumelles s’étaient approchée s’installant chacune d’un côté de son corps. Elles étaient jeunes, mais déjà très gourmande. L’une venait gouter ses lèvres alors que l’autre venais mordiller le téton le plus proche d’elle à travers son soutien gorges. Juliette devais surement vouloir leur place et c’était bien pour ça qu’elle était attachée. Ces deux enfant que Décatis venais tout juste de rencontré, était déjà allé plus loin que Juliette elle-même sur l’exploration de son corps. Et c’était bien loin d’être finit.

-Vous êtes adorable toute les deux. Mais il est encore trop tôt pour être accro à mon corps.

Décatis avait passé une main dans le dos de chacune, leur caressant le dos et venant petit à petit descendre vers leur postérieur, attrapant à chacune leur fesses opposé. Les deux jumelle commençait à caressé le devant de sa culotte, lui procurant une douce sensation de plaisir. Si à la base, elle avait accepté ça pour Juliette, elle ne pouvait nié que ça lui plaisait également. Ces deux jeunes filles l’excitaient. Etre désiré ainsi par des personnes si jeunes par rapports à elle avait quelque chose de flatteur.


-Vous êtes belle vous aussi, avec votre caractère je suis certaine que vous devez plaire. Vous êtes très prometteuses. Je suis curieuse de voir une eu plus se d’on vous êtes capable.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 15 janvier 2017, 23:11:35
Difficile de résister face à ces deux beautés. Cécil & Karen étaient de magnifiques perverses, mais, à n’en pas douter, elles étaient d’incorrigibles perverses. Malgré leur âge et leur jeunesse, elles avaient des gènes démoniaques dans le corps. Leur spécialité, ou, plutôt, leur amusement, était de « jouer » avec leurs esclaves, de les torturer sexuellement, d’en faire des hermaphrodites, et de coucher avec elles, ou de les offrir aux monstres de leur famille, afin de les voir se faire sévèrement tringler. Si elles étaient calmes ici, elles n’étaient en rien de douces fleurs comme Juliette. La jeune femme, ficelée au fauteuil, couinait silencieusement, sentant une forte chaleur remonter en elle. Ces deux inconnues étaient effectivement allées bien plus loin que tout ce que Juliette aurait jamais pu rêver entre sa Maîtresse, mordillant ses tétons, l’embrassant, caressant la culotte de sa Maîtresse, qui, de son côté, s’amusa à palper leurs fesses.

*Mon Dieu, c’est terrible !*

Elle, pauvre jeune fille, n’avait droit à rien, si ce n’est à regarder, et à souffrir en silence devant cette odieuse et jouissive torture.

« Hihi... Elle nous aime bien.
 -  C’est normal, nous faisons tout pour être désirables...
 -  Nous adorons faire l’amour avec des femmes comme toi, Décatis... Belles, adultes, puissantes...
 -  C’est vrai qu’on ne te connaissait pas encore, mais nous risquons de venir te voir très souvent... »

Chacune embrassa Décatis sur une joue, puis elles retournèrent ensuite s’attaquer à ses seins, tout en positionnant leurs mains contre la culotte de Décatis, et glissèrent leurs doigts à l’intérieur, geste qui, bien entendu, n’échappa nullement à Juliette, qui en gémit encore. Tout ça lui rappelait son impuissance, exacerbant sa soumission. Elle se tortillait sur place, crispant ses poings, incapable de pouvoir faire autre chose que de gémir et de soupirer, impuissante face à tout ce qu’elle subissait.

Les deux jumelles masturbaient maintenant la femme. Elles continueraient en réalité à jouer avec Décatis aussi longtemps que cette dernière le voudrait...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 18 février 2017, 13:12:45
Décatis faisait face à Juliette, voyant toute sa frustration et son excitation l’envahir. Les deux jeunes filles chacune d’un côté de son corps avait déjà ut plus de contacte corporel avec elle que Juliette depuis tout ce temps. C’était pour la jeune fille une véritable épreuve, mais une épreuve qui lui serra largement récompensé à la fin de la journée. Les jumelle semblait déjà beaucoup l’apprécié, du moins physiquement et après tout c’était réciproque pour Décatis.

La vampire sentait leur doigts touché sa culotte et se glissé même à l’intérieur commençant des caresse plus intime. Décatis décida de glissé elle aussi ses main dans les sous-vêtements des jumelle, venant caressé leur douce fesses directement en contact avec leur peaux. Cet échange avec ses deux jeunes filles était vraiment très agréable. Elle se laissa masturbé, et décida, de faire glisser ses mains de leur fessier vers le devant, leur caressant leur intimité et venant rapidement y introduire deux doigts. Chacune avait droit à l’une des mains, Décatis faisait alors preuve d’une belle dextérité et d’une impressionnante ambidextrie, si bien que l’une n’était pas favorisé à l’autre.


-Vous pourrez revenir pourquoi pas. Du moment que vous gardez pour vous, ça ne me dérange pas. Mais il ne faudra pas s’attendre que ça se passe toujours ainsi. Ma priorité reste Juliette ma Soumise.

Elle couina à doigté les deux jumelles pendantes qu’elle prenait son propre plaisir. Elle n’était pas contre de les revoir, mais elle perdrait d’abord l’avis de Juliette sur le sujet. Décatis s’appliqua pour faire jouir rapidement les deux jeunes filles  Elle-même fini par jouir dans un gémissement en posant bien on regard sur Juliette.


-Merci les filles ça ira pour cette fois. J’ai apprécié se moment. N’hésite pas à revenir, je vous ferrez peut être même un pris sur votre prochain achat.


Je montrant polie et agréable elle laissant les deux jeunes filles se rhabiller en faisant de même.

-Désoler de vous bousculer un peu, mais Juliette doit pouvoir manger pour tenir encore l’après-midi pour travailler. La prochaine fois passé plutôt le soir le temps nous serra moins compté.

Laissant Juliette attacher dans son fauteuil pour raccompagner les jumelles en bas. Arrivé dans la boutique elle s’excusa d’avoir mis fin un peu brusquement à leur petit jeu, et leur expliqua qu’elle ne voulait pas laisser Juliette trop longtemps dans cette état pour une première fois. Il était évident que l’Enchanteresse tenait beaucoup à sa stagiaire. Après les avoir remercié et proposé de revenir un autre jour elle finit par remonté seule dans la chambre.

De retour dans la pièce elle déposa un sac dans le dos de Juliette sans lui laisser voir et viens se placé devant elle l’observé quelque seconde.


-Tu es magnifique ainsi Juliette, tu à était bien courageuse.

Elle se pencha pour lui retirer la gag ball. Pour autant, elle ne la détacha pas du siège.

- Les choses ne sont pas passées exactement comme je l’avais prévue. Es que ça ta plus ?

Décatis viens s’assoir sur l’accoudoir faisant attention à ne pas écrasé la main de Juliette, mais lui laissant sa main à côté de sa cuisse. Puis elle tendit la main vers l’arrière du fauteuil pour attraper le sac qui contenant le repas de Juliette. Elle déposa le sac tout près et commencé à sortir ce qu’il fallait pour manger  Le tout installer pour pouvoir la faire manger tranquillement, elle apporta une première bouché à la bouche de Juliette, alors qu’avec son autre, main, elle vient joué avec la sphère sur son intimité.

-Il te faut prendre des forces, pour tenir jusqu’à ce soir. Si tu  tien bien le coup, tu auras droit à ta récompense promise, mes seins rien que pour toi.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 20 février 2017, 00:54:38
Pour Juliette, c’était une douce souffrance. Décatis était en train de l’humilier, et Juliette peinait à conserver les yeux ouverts. Tout son corps bouillonnait sur place, mais fermer les yeux, en réalité, était encore pire. Elle entendait les soupirs, les gémissements de sa Maîtresse, et se surprenait à mouiller davantage, salissant ses cuisses, ainsi que le fauteuil sur lequel on l’avait attaché. C’était une délicieuse torture, à laquelle elle participait volontiers, car il était vraiment très beau de voir ainsi sa Maîtresse être heureuse. Les deux jeunes jumelles la doigtaient sans hésitation, gloussant lentement, embrassant les seins de sa Maîtresse. Elle était tout simplement magnifique. On aurait pu croire que Juliette lui en voudrait de la cantonner à un rôle si ingrat, celui d’être une simple observatrice, mais la réalité était bien différente.

Juliette savait qu’elle était une soumise, et, à ce titre, elle ne pouvait pas exiger que Décatis la traite sur un pied d’égalité. Il était donc normal qu’elle prenne du plaisir avec d’autres personnes. Pour autant, Juliette ne pouvait s’empêcher de ressentir une bouffée de jalousie, car elle aussi avait, tout naturellement, envie de caresser ainsi l’intimité de sa Maîtresse, ou, en tout cas, de sentir la main de sa Maîtresse glisser contre son bouton de plaisir. Elle soupirait donc, salivant un peu sur le gag-ball, spectatrice en souffrance, excitée, dont les seins se dressaient, les tétons se durcissant pour traduire son plaisir.

*Si belle, elle est si belle…*

Décatis joua avec elles jusqu’à ce que, dans de profonds soupirs, les trois femmes ne viennent à jouir. Elle aurait tout à fait pu continuer, mais préféra arrêter là le « supplice » de Juliette… Supplice, car elle souffrait devant ce voyeurisme difficile, et cette forte frustration qui explosait en elle. Mais, d’un autre côté, pouvait-elle sérieusement se plaindre ? Elle avait vu Maîtresse Décatis jouir, elle avait vu son beau visage s’arquer, ses lèvres s’entrouvrir, ses muscles et ses spasmes nerveux trahissant son plaisir explosif. Juliette pouvait donc se féliciter d’avoir vu cette image parfaite, même si, pour autant, elle continuait à se sentir horriblement frustrée, et se dandinait lentement sur sa chaise.

« Hmmm…
 -  Merci pour ce moment, Décatis…
 -  On reviendra sûrement jouer avec toi, on t’adore déjà ! »

Totalement imprévue, cette séance allait pourtant être gravée dans le marbre. Les jumelles promirent néanmoins de tenir leur langue, et le trio laissa ensuite Juliette. Elle soupirait lentement, penchant la tête vers le bas. La boule que Décatis avait mise à hauteur de son intimité continuait à remuer, et seule la vibration de l’appareil devint le son audible dans la pièce… Ainsi que les quelques soupirs et couinements de Juliette. Impossible de se sortir de la tête l’image de Maîtresse en train de jouir, ses belles lèvres qui s’ouvraient, ses yeux qui se perdaient pendant quelques secondes… Chaque détail semblait s’être gravé dans l’esprit de la jeune Juliette, qui respirait lentement, avant d’entendre des bruits de pas.

Maîtresse Décatis revint alors, tenant dans la main un plateau-repas, et s’assit sur l’accoudoir, permettant à Juliette de sentir sa cuisse, contre laquelle ses doigts se crispèrent, cherchant à la caresser délicatement. Sa bouche fut finalement libérée, et elle respira lourdement. Elle sentait l’odeur de sa Maîtresse, délicieuse. Cette dernière ne s’était pas rhabillée, s’exhibant dans ses élégants sous-vêtements blancs, et infantilisa Juliette en lui donnant à manger. Ouvrant la bouche, cette dernière avala le contenu de la cuillère, tout en gémissant au contact des doigts de sa Maîtresse sur la sphère de plaisir qu’elle manipulait, l’enfonçant ou la retirant, l’approchant doucement de l’orgasme.

« O-Oui… Je… Je tiendrais, Maî-Maîtresse… Hmmm… »

Difficile de se concentrer ou de réfléchir, tant son esprit était embrumé par les vapeurs du plaisir et du désir.

« Vous… Vous étiez si belle, Maîtresse… Hmmm… Je… Je n’oublierai jamais votre visage… Au mo-moment de… De jouir, haaaa… »

Juliette soupirait et haletait lentement, ses lèvres tremblant nerveusement.

Si Décatis avait joui, ce n’était pas le cas pour elle, et ça se voyait !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 01 avril 2017, 13:35:58
Décatis s’amusait assise sur l’accoudoir du fauteuil de Juliette. Cette dernière y était toujours attacher, mais avait maintenant la bouche libre. L’enchanteresse, s’amusait d’une main à jouer avec la sphère de la tenue contre le sexe de la jeune fille, et de l’autre la nourrissait bouché par boucher. La parole retrouvé Juliette s’empressa de lui faire part à quel point, elle l’avait trouvé belle. Il était évidant que malgré sa situation la jeune fille avait savouré se moment et était encore profondément excité. Décatis comptait bien la faire jouir tout en mangeant.

-ça me fait plaisir que tu es apprécier Juliette. Si tu réussi à tenir je t’ai promis un récompense, mais je vais peut-être faire évoluer nos rapport aussi. Après tout jusque-là je me suis contenté de te toucher. Mais c’est toujours toi qui prends du plaisir. Il est peu temps que ça évolué, je vais y réfléchir.

Continuant à la nourrir tout en la stimulant, Décatis savourait de la voir ainsi excité. Elle avait envie de savoir ce qui pouvait bien lui passé par la tête avec tout ça. Sa devais bouillonner entre l’excitation et l’imagination de ce qui pouvait l’attendre. Le plat terminé elle passa au suivant, venant alors glissé ses doigts un peu au-dessus de la sphère venant stimulé le petit bouton de Juliette.

-Tout ça la première fois où j’ai pris soin de toi. Tu as bien tenue jusque-là Juliette. Je suis fière de toi.

Elle finit par lui rentré deux doigts entre les lèvres commençant à la doigté pour aller jusqu’à la faire jouir. Le repas était finit et il était pour elle de prendre son plaisir et se préparé. Une fois que Juliette est atteint la jouissance. Décatis la détacha enfin.

-Voilà, il te reste vingt minutes pour te reposer. Je te veux prête et avec toujours ta tenue dessous, sinon pas de récompense se soir.

Finalement Décatis, sortie la laissant seule dans sa chambre. Parant dans la salle d’eau pour se faire un brin de toilette et s’habiller.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 02 avril 2017, 23:22:53
Faire évoluer leur rapport ? Que voulait-elle dire par là ? Juliette était naturellement intriguée, mais avait bien du mal à parler. Elle mangeait, ayant un peu le sentiment d’être un petit bébé que sa mère viendrait nourrir sur la chaise. La tâche pouvait paraître anodine, mais, avec ce feu qui bouillonnait dans son bas-ventre, Juliette était en transe. Sa Maîtresse n’arrangeait rien, en jouant avec la boule située à hauteur de son sexe, l’enfonçant en elle, la faisant gémir. Pour autant, elle devait continuer à manger, donnant lieu à une situation délicate, car elle rougissait furieusement, gonflant ses joues quand elle sentait des vagues de plaisir la traverser. Ses jambes remuaient faiblement de droite à gauche, tandis qu’elle mouillait, libérant sa cyprine le long de la boule, tapant sur les doigts de sa Maîtresse.

« Hmmm... Mmmhmmm... »

Respirant lourdement, Juliette essayait de faire le vide dans sa tête, de réfléchir calmement à ce qui lui arrivait. Calmement... En théorie, du moins ! Dans les faits, le corps de Juliette était en feu, et réfléchir était difficile. Alors, elle suivait les instructions de sa Maîtresse, et avala son repas tout en se trémoussant sur place. Surtout, elle réussit à ne rien recracher, même si ce ne fut pas chose aisée, essentiellement quand elle approcha de l’orgasme.

Juliette se cambra sur place, et se relâcha finalement, jouissant dans un long soupir, sa tête basculant en arrière. Sa mouille éclata le long des doigts de sa Maîtresse, et elle soupira ensuite longuement, tâchant de reprendre son calme.

« Maî-Maîtresse... »

Elle se sentait mieux, et écouta ensuite Décatis lui expliquer ce qui allait se passer. Elle allait devoir passer un après-midi très similaire à ce qu’elle avait fait ce matin, en portant cette tenue. La jeune enchanteresse rougit délicatement, et hocha la tête.

« Très... Très bien, Maîtresse... »

Ses désirs étaient des ordres ! Juliette se releva donc, et chancela un peu. Après tout, elle avait été attachée longtemps, mais, après tout ce qu’elle avait vécu ce midi, elle se sentait maintenant plus sereine. Respirant lentement, elle commença par remettre, par-dessus son harnais, sa longue robe.

*Je vais tenir... Il le faut !*

Elle tiendrait jusqu’à ce soir, oui, car elle tenait à sa récompense !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 21 avril 2017, 11:47:51
Décatis avait laissé Juliette seule pour lui laisser le temps de se remettre de tout ça. La jeune fille avait tout le temps qu’il restait de la pause pour elle, avant de reprendre ce petit jeux jusqu’à la fin de sa journée de travail. Pendant ce temps Décatis partie pour la salle d’eau se lavant de la sueur provoqué par ce moment intense avec les jumelles et se changea de tenue. Cette elle opta pour une robe plus légère laissant plus apparaitre son corps que d’habitude une robe plus sexy. L’idée était bien sûr de donnée d’avantage envie à Juliette, sa jeune apprentie allait avoir de quoi fantasmé pour plusieurs nuit avec tout ce qu’elle aura vaincu aujourd’hui.

L’heure de la réouverture était arrivée. Décatis s’occupait de la réserve où elle travaillait sur un objet très dangereux qui méritait cette protection, même à la restauration. Juliette s’occupait donc de recevoir les clients devant faire attention à son comportement à cause de sa tenue. De temps à Autre Décatis venais la remplacé l’envoyant à l’étage s’occupé d’un enchantement, pour lui laisser la liberté de se remettre ou jouir une fois de plus. Plus la journée s’écoulait plus ça devais devenir dur pour elle, la fatigue déjà provoqué par tant de stimulation, mais également de la douleur. A Force d’être frotté ainsi son sexe devait être rouge, ce n’était pas non plus fait pour être porté si longtemps. Décatis l’observait pour surveiller que tout aller bien, qu’elle tenait parfaitement le coup et restait impressionné à la voir supporté tout ça sans se plaindre. Juliette avait vraiment un don à la soumission et aimer clairement ça.

L’heure de fermeture approchait enfin, il ne restait plus grand-chose à Juliette à tenir. Deux clients attendaient encore d’être servis ou de passé commande. Décatis s’approcha alors de Juliette.


-Occupe-toi de la demoiselle, je m’occupe de l’autre. Une fois que tu en auras fini, tu pourras monter et on discutera.

C’était donc pour Juliette la dernière étape à tenir avant d’enfin pouvoir retiré tout ça et savoir si sa récompense l’attend ou non. Décatis retourna la pancarte d’ouverture pour qu’aucun nouveau client ne rentre, puis s’approcha de l’homme. Une mercenaire de passage qui souhaité profité d’une bonne récompense pour renforcé son équipement. Après discutions, un enchantement sur son épée permettant à cette dernière de s’usé moins vite et de gardé la lame toujours affuté, fut choisi, puis il acheta également un bijou magique pour une dame. Un tel Enchantement n’était pas long à faire et Décatis put s’en occupé sur place et après quelque minutes, l’homme repartie satisfait. Elle laissa Juliette finir et fermé le magasin, puis monta à l’étage l’attendant dans le salon. L’enchanteresse s’installa confortablement dans son fauteuil les jambes croisé.

Décatis était impatiente de voir Juliette monté la rejoindre.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 24 avril 2017, 00:17:59
Juliette était une Beaumont, ce qui signifiait que, même si on ne le voyait pas, elle avait bien des gènes démoniaques dans le corps. C’est sans doute ce qui expliquait pourquoi, tout en n’étant guère expérimentée dans le sexe, la jeune femme réussit à tenir toute la journée. Sa Maîtresse lui avait fait vivre des heures mémorables, à porter ce harnais et ce gode vibrant qui frottait contre ses lèvres intimes. Juliette se trouvait peu à peu dans un état second, partagée entre le plaisir, la douleur, et une sorte d’habitude à laquelle son corps se faisait. En soi, porter ce genre d’instrument toute la journée n’était pas impossible. C’était quelque chose que ses sœurs infligeaient fréquemment à leurs esclaves, afin de les former sexuellement. Juliette avait eu l’occasion de l’observer, mais jamais, encore, de le ressentir elle-même.

Pour ne rien arranger, sa Maîtresse opta pour une nouvelle robe ! Elle était différente de la robe qu’elle portait habituellement, ce long manteau élégant avec un peu de fourrure. C’était une robe plus fine, plus sensuelle, qui moulait davantage ses formes, et était même légèrement transparente dans le dos et à hauteur des jambes. Juliette, qui l’observa, put ainsi finir par discerner les contours de la culotte de sa Maîtresse, ce qui la fit rougir, et la força à devoir se calmer, en sentant l’appareil s’enfoncer en elle.

Elle s’absente à plusieurs reprises de la caisse, pour pouvoir jouir en paix, et eut notamment un orgasme quand un client vint. Elle se mordilla fortement les lèvres, pour taire au mieux ses gémissements. Autant dire que Juliette ne fut pas très efficace aujourd’hui, et ne réussit aucun enchantement. Juliette essaya en effet un enchantement facile, sur un bouclier nécessitant d’y mettre une rune magique… Mais rien n’y fit. Juliette n’était tout simplement pas en état de réfléchir.

*Incroyable de se dire que les pratiquants de magie rose arrivent à manipuler la magie en étant excités, alors que j’en suis incapable…*

Juliette n’arrivait pas à faire le vide dans sa tête, à en appeler à cette concentration nécessaire pour réussir des enchantements et des sortilèges. Elle s’occupa des derniers clients, au terme de cette longue journée, mettant auprès des clients ses rougeurs sur le compte de la chaleur. Une fois le magasin fermé, elle gémit encore.

« J’ai… J’ai tenu… ! »

Et elle en était éreintée, la pauvre ! Très soumise, Juliette était néanmoins fière d’avoir réussi à tenir, à assumer le rythme intense que sa Maîtresse lui avait imposé toute la journée, toute cette frustration accumulée au cours des heures. La jeune femme n’avait maintenant plus qu’à monter… Mais constata vite que ses jambes avaient du mal à la porter dans l’escalier, ce qui fit qu’elle trébucha, et s’appuya contre la rampe.

« Haaaaa… »

Juliette n’essaya même pas de se relever, et s’avança à quatre pattes, en soupirant, se mordillant les lèvres, couinant encore et encore. Elle respirait abondamment, jusqu’à approcher de la porte du salon, et la poussa avec la tête, pour apparaître dans l’embrasure de cette dernière, face à sa Maîtresse.

« Hmmm… Haaaaa… Maî-Maîtresse… Je… J’ai réussi… N’est-ce pas… ? »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 09 mai 2017, 12:33:29
Décatis attendais avec impatience l’arrivée de Juliette, voir dans quel état elle se trouvait après une expérience aussi intense et longs. C’était la première fois qu’elle lui imposait quelque chose de si lourd. Elle l’aperçut enfin arrivé à quatre patte, la pauvre était à bout de force et n’aurais surement pas tenue une heure de plus. Par précaution, Décatis préféra même se levé pour la rejoindre et l’aidé à se relever. Elle passa un de ses bras sous le sien et l’aida à se tenir debout.

-Oui Juliette, tu as était forte et tu as réussi.


Avec son autre main, elle lui défit quelque partie de sa tenue pour moins la serré et retiré la sphère qui l’avait tant fait jouir aujourd’hui. La soutenant, Décatis la conduis au divan l’aidant à s’assoir dessus.

- Repose-toi un peu, tu peux retirer ce que tu veux maintenant.

Elle se retira le temps d’aller cherché les vêtements que Juliette ne portait pas et qui avait était remplacé par la tenue imposé, puis reparti de nouveau. La Vampire partie dans la partie cuisine cette fois. Dans une tasse, elle prépara un breuvage qui devrais l’aidé à reprendre des forces et se remettre plus facilement de la fatigue. La tasse prête, elle revient enfin auprès de Juliette lui donnant ses vêtements et sa tasse.

-Bois ça sa te fera du bien, si tu veux te changer tu peux. Quand tu te sentira un peu mieux et prête rejoint moi dans ma chambre. Tu auras droit à ta récompense bien mérité.

La vampire lui fit un sourire avant de partir dans la chambre. Elle en profita alors pour se changer, pour mettre une robe noir légère plus fait pour rester à se détendre.  Elle s’allongea dans le lit dans la même position qu’elle avait ut se midi avec les jumelles, mais cette fois c’était Juliette qu’elle attendait et pas pour l’attaché.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 14 mai 2017, 23:09:06
Ah, quelle journée ! Quelle épreuve ! Juliette était effectivement éreintée, ce que sa Maîtresse ne put que noter, puisqu’elle lui retira enfin la boule qui frottait contre ses lèvres intimes. Un soupir de soulagement s’échappa en conséquence des lèvres de l’apprentie, qui se retrouva ensuite assise sur un fauteuil. Comme elle avait chaud, elle s’était débarrassée de ses vêtements, ne portant plus que le harnais que sa Maîtresse lui avait ordonné de porter, ne ressentant pas encore vraiment l’envie de le retirer. En fait, elle se sentait bien, et, si cette tenue plaisait à Maîtresse, eh bien, même malgré sa fatigue, Juliette était décidée à la garder.

« Me-Merci, Maîtresse... »

Reprenant son souffle, Juliette se remettait de cette journée, se sentant dans la peau d’une sportive qui viendrait de faire un marathon. Elle vit sa Maîtresse lui apporter une tasse contenant un breuvage destiné à l’aider à aller mieux, puis Décatis l’incita ensuite à aller la rejoindre dans la chambre, quand elle se sentirait prête. La jeune femme acquiesça. Oh, que sa Maîtresse ne s’en fasse pas, Juliette n’avait pas tenu toute cette journée pour louper sa récompense ! Non, elle avait juste besoin de quelques minutes pour se remettre de ce contrecoup. Des tremblements nerveux parcouraient encore son corps, et elle entreprit de boire le contenu de la tasse, gorgées par gorgées.

Le breuvage était chaud, reposant, se diluant progressivement dans ses veines, venant réchauffer tout son corps. Elle soupira lentement, et, petit à petit, le but de plus en plus vite. C’était une sorte de tisane curative, destinée à lui restituer ses forces. Elle en but l’intégralité, et sentit les tremblements s’estomper.

« Pfffiouh... ! »

Juliette ferma les yeux pendant quelques secondes. Ses battements cardiaques se calmaient, se stabilisaient, et elle se redressa alors.

*Bien... Maintenant...*

Elle se pinça les lèvres, et marcha. Son corps allait définitivement mieux, et, sans plus attendre, elle se rapprocha de la chambre, et l’ouvrit. Maîtresse était là, allongée au milieu du lit, dans une belle robe noire légèrement moulante. Dehors, le soleil commençait à se coucher, et Juliette sourit en voyant ce spectacle, celui des longues jambes de sa Maîtresse s’étalant sur le lit, ses yeux remontant jusqu’à son visage tandis qu’elle entrait, et refermait la porte derrière elle.

« Me voilà, Maîtresse... »

Là, présente... Et prête pour sa récompense !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 26 mai 2017, 11:49:36
Décatis était allonger sur son lit patiente. Elle attendait Juliette qui se remettait de son épreuve réussite. Sa performance l’a pas mal épaté, et Décatis à beaucoup aimer lui faire subir ça. Renouveler l’expérience pourrais être intéressant. Mais pour le moment, elle en était encore à l’attendre pour lui donner sa récompense. Pour ça l’enchanteresse c’était changer, portant maintenant une robe légère faite juste pour la détente, de toute façon, elle ne comptait pas sortir de chez elle maintenant.

Après un petit moment Juliette finit par rentré dans la chambre refermant la porte derrière elle. On pouvait voir encore des traces de fatigue, mais elle allait déjà mieux. Décatis la regarda un instant ainsi.


-Vas ouvrir la fenêtre s’il te plait.

Profilant que Juliette avait le dos tourné pour ouvrir la fenêtre, Décatis fit descendre les bretelles de sa robe jusqu’à sortir complétement sa poitrine maintenant nue. En se retournant Juliette pouvait parfaitement l’admiré. Décatis lui offrait également un beau sourire.

-Voici ta récompense Juliette, tu peux approcher, tu peux venir toucher et faire ce que tu veux avec mes siens. Je te fais l’honneur de me toucher pour la première fois.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 29 mai 2017, 00:44:16
Juliette avait retrouvé ses esprits… Un peu. Elle respirait toujours fortement, des traces de sueur perceptibles sur le corps, mais pouvait néanmoins réfléchir consciemment, et marcher sans souci. La lourdeur qu’elle avait ressentie sur ses jambes en fin de journée s’était progressivement volatilisée. Néanmoins, elle ne se sentait pas encore fatiguée, l’adrénaline battant dans ses veines. Décatis était sa Maîtresse depuis plusieurs semaines, maintenant, et avait axé sa domination sur la frustration, la soumission, et une forme d’humiliation. Leur rôle était progressivement en train d’évoluer mais Décatis avançait toujours calmement, avec une certaine forme de prudence, comme si elle avait peur que précipiter les choses provoque un sentiment de rejet chez Juliette.

Sa Maîtresse lui ordonna d’aller ouvrir la fenêtre, avec un « s’il-te-plaît » qui ne manqua pas de surprendre Juliette, l’amenant à froncer brièvement les sourcils. Néanmoins, elle obtempéra, tournant le dos à sa Maîtresse, et écarta la fenêtre. La vue donnait sur une agréable place urbaine, avec des parterres de fleurs, des bancs, et une fontaine au centre. Décatis avait su implanter sa boutique dans un endroit assez visible. Juliette entendit des mouvements de tissu dans son dos, et, quand elle se retourna…

« Ohhh… »

Les joues de l’apprentie s’empourprèrent sur place en voyant ce fascinant spectacle. Elle se pinça les lèvres, et Maîtresse lui expliqua qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait avec ce spectacle merveilleux et magnifique qui s’offrait à elle… À savoir la magnifique poitrine de Décatis ! La jeune femme déglutit sur place, et sourit.

« Maîtresse, c’est… Ils sont si beaux ! » s’exclama-t-elle, sincère.

Elle se pinça les lèvres, les yeux luisant d’admiration et d’envie, et se rapprocha légèrement Juliette se mordilla les lèvres sous le signe de l’excitation. Maîtresse était assise sur le lit, et Juliette vint la rejoindre, approchant ses mains. Elles tremblaient nerveusement, et elle s’empressa de les poser sur chacun de ses seins, venant masser sa poitrine, sursautant en sentant ses pouces effleurer les tétons, d’agréables petites pointes.

« Oh... Ils sont... Vos seins sont... Si tendres, si... Si doux ! »

C’était la première fois que Juliette massait une poitrine.

Elle se devait donc de prendre son temps, le cœur rempli d’excitation !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 19 juin 2017, 11:37:03
Décatis restait assise sa belle poitrine dénudé observant le dos de  Juliette qui était partie ouvrir la fenêtre avec une certaine surprise par sa demande. C’était bien sûr le but et ça avait servie à l’enchanteresse d’avoir le temps de se dénudé en partie pour lui en faire la surprise. Une surprise qui marcha parfaitement quand elle vit le regarde surprit et émerveiller de sa jeune soumise face à ça belle paire de sein. Juliette en rougissait et ne put que lâcher un compliment admiratif face à ce qui lui était offert. Ce regard sur elle était pour Décatis très flatteur et plaisant. D’un signe du doigt, elle dit d’approché.

-Approche Juliette.

Ce que la jeune fille fit, tout de même un peu intimidée, elle tremblait légèrement surement dans un mélange d’excitation et de peur. Décatis savait que l’expérience sexuelle de Juliette était faible et elle avait surement jamais touché ainsi une poitrine ou du moins pas dans un tel but. Ses mains finalement sur ses deux siens Juliette découvrit la texture et les sensations de touché une autre poitrine que la sienne. Décatis se délectait de ce moment, la voir autant savouré se simple contacte, montrait qu’elle avait bien fait de la faire tant attendre avant de la touché pour la première fois. Après les avoirs enfin bien en main, Juliette continuait à les admiré et les complimenté, Décatis lui fit un sourire.

-Tu peu les gouté aussi si tu veux, c’est une récompense que tu as durement gagné. Alors profite s’en, qui sais quand tu pourras recommencer.


Avec ça Juliette aurais de quoi enrichir ses fantasmes pour un bon moment. Décatis profitait aussi, à la fois de la source sensation que lui procurais les mains de Juliette, mais aussi de la voir tant apprécier. Et pourtant tout ça n’était qu’une première étape, Juliette ne venais que de découvrir sa poitrine, il lui restait encore tant de partie désirable a mérité.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mardi 20 juin 2017, 01:13:47
Avec Décatis, le désir était une chose qui croissait lentement, qui avait le temps de mûrir. Elle n’avait jamais brûlé les étapes, y allant degré par degré, développant la frustration chez Juliette, mais rendant aussi chaque moment plus désirable encore. Voir ses seins, pouvoir les palper, c’était vraiment une très grande avancée pour la jeune femme, et ça contribuait à sacraliser, à ses yeux, le rôle de sa Maîtresse. Décatis aurait pu se déshabiller dès le début, mais, en choisissant cette méthode, elle raffermissait insidieusement son emprise sur Juliette, en jouant avec son imagination et avec sa frustration. Décatis lui proposa alors d’embrasser ses seins, et Juliette la regarda, écarquillant les yeux.

Était-elle sérieuse ? Oui, visiblement, puisqu’elle hocha lentement la tête, et lui offrit un léger sourire. Juliette déglutit alors, et regarda à nouveau les magnifiques seins de Décatis. Deux belles bosses rondelettes qui se dressaient vers elle, avec des tétons fièrement pointés vers elle. La jeune femme déglutit à nouveau, son souffle rebondissant sur les beaux seins de sa Maîtresse. Cette dernière lui faisait une proposition incroyable, et Juliette comptait bien la saisir.

Elle se mordilla encore les lèvres, puis s’approcha délicatement de l’un de ses seins, le droit. Ses lèvres s’entrouvrirent, et elle aventura sa langue sur la pointe du téton, le titillant, remuant dessus, puis déposa un baiser sur son sein. Juliette reprit à nouveau son souffle, s’arrêta, et l’embrassa encore, avant de lécher encore le téton de sa Maîtresse, glissant sa langue dessus. Elle s’enfonçait contre cette texture molle, mais, tout en s’enfonçant dessus, la sentait également se durcir, devenir plus ferme.

« Maîtresse... Ils... Ils sont magnifiques ! »

Juliette comptait bien en profiter, oui ! Elle s’attaqua à l’autre sein, se concentrant de plus en plus sur les tétons, les léchant, jusqu’à même les mordiller, comme elle avait parfois vu le faire. Et, quand elle ne s’attaquait pas aux tétons, elle léchait les seins, et alla même fourrer sa tête dans l’espace creux au milieu de la poitrine de sa Maîtresse, embrassant et titillant encore sa peau, éprouvant un plaisir sans borne à agir ainsi.

Oh, c’était tellement excitant ! Elle aurait bien aimé que ce moment ne dure jamais, et elle comptait bien continuer, jusqu’à ce que sa Maîtresse ne la repousse...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 05 juillet 2017, 11:56:49
Décatis ne bougeai pas laissant Juliette découvrir le plaisir de caressé une belle poitrine féminine. L’enchanteresse était plutôt fière de ses sien qui avait une belle forme avec une taille ni trop grosse ni trop petite. Elle était même fière de son corps en général, étant plutôt belle dans l’ensemble. Juliette semblait aux anges et se tenais si près de sa poitrine. Décatis lui proposa de venir y gouté. Elle s’amusa de la réaction de la jeune fille qui ne semblait pas en revenir. Un simple signe de tête pour confirmer et Juliette s’empressa de venir profiter de sa récompense. Sa langue viens se posé sur son téton droit venant d’abord timidement le titiller puis gagner en sureté.

Malgré que se soit une première fois pour la jeune fille, Décatis trouva qu’elle se débrouiller plutôt bien, trouvant agréable se sentir sa langue et ses lèvres ainsi parcourir ses siens l’un après l’autre. La femme se laissait faire, se contentant de savouré et de sourire face à l’enthousiasme de son élève ou plutôt sa soumise dans le cas présent.

-Je suis contente que ça te plaise, après un tel effort, tu l’as bien mérité.

Juliette vient même jusqu’à placé sa tête entre ses siens venant respiré son odeur et profité du confort que ça offert. Décatis en profita pour glisser une main dans ses cheveux les caressant affectueusement.

-j’espère que pour la première fois que tu peux me toucher, tu es satisfaite ? Je te laisse en profité encore un peu. Il ne faudrait pas non plus que tu tarde trop à rentrer chez toi non ?

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 10 juillet 2017, 01:10:38
Juliette était dans la peau d’une dévote révérant son idole. Face à elle, Décatis souriait, laissant sa soumise profiter de ses magnifiques seins. Elle les embrassait avec envie, avec passion, avec une avidité qui témoignait de sa passion. De fait, Juliette les embrassait sans s’arrêter, encore et encore, déposant de longs baisers, formant des suçons sur les seins de Décatis. Elle ne s’occupait pas juste de ses tétons, mais embrassait et léchait tout ce sein, toute la surface, tout en, il est vrai, s’attardant davantage sur ses tétons. Elle léchait et embrassait ces pointes rosées, frottant son nez dessus, et retournant glisser sa tête à nouveau entre ses seins, léchant sa peau.

Sa Maîtresse lui disait d’en profiter, et, quand Juliette sentait sa main caresser ses cheveux, elle frissonnait sur place, sans s’arrêter. Mais sa Maîtresse finit par lui poser une question, et Juliette sourit, en relevant son visage, le menton coincé entre ses seins.

« Oh, vous savez, Maîtresse, je ne suis pas à quelques heures près... »

On lui laissait une fenêtre, une ouverture, et elle essayait d’en profiter autant que possible. Juliette continua à frotter son visage contre ses seins.

« Ils sont vraiment doux, Maîtresse, si agréables... Je pourrais les lécher et les embrasser toute la nuit ! »

C’était désormais à Décatis de l’arrêter, car Juliette était tellement heureuse et tellement excitée à l’idée de jouer avec ses seins qu’elle retourna s’y attaquer, encore et encore, les sentant durcir, devenant plus fermes, ses mains caressant les hanches de Décatis, avant de monter petit à petit, pour les caresser, les malaxer tendrement... Et, pendant ce temps, Juliette avait de plus en plus chaud, surtout entre les cuisses...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 28 juillet 2017, 09:32:47
Décatis laissait Juliette savouré sa poitrine, la voir si attiré par elle, si enthousiaste, c’était flatteur pour elle. Savoir qu’elle pouvait être à se point le centre des désir d’une jeune fille comme elle était vraiment plaisant. Juliette disait pouvoir faire ça toute la nuit, ça serrais amusant, mais  Décatis savais que c’était impossible, l’excitation deviendrais trop grande ou inversement perdrais en ardeur à un moment ou à un autre. Pour le moment c’était la première situation qui se passait sentant ses mains venir parcourir ses jambes. Juliette commençait à ne plus se contrôlé, d’un geste elle lui repoussa ses mains.

-Mes siens uniquement Juliette, se serra une autre fois pour mes jambes.

Décatis l’autorisé à la touché pour la première fois, mais elle ne comptait pas aller plus loin pour l’instant. Juliette allait devoir découvrir son corps petit à petit avant de vraiment pouvoir le savouré comme il faut.

-Je te laisse en profité encore un peu si tu te contrôle. Maintenant que tu as ut droit à les gouté, on pourra remettre ça plus souvent.

C’était un acquis, qui faisait que maintenant Juliette pourra avoir se droit plus souvent, même que certain de leur session pourra y inclure ses siens. Après tout Décatis appréciait aussi se moment, sentir sa langue et ses main sur ses siens lui faisait ressentir une forme de plaisir et d’excitation. Elle laissa donc en profité encore un peu histoire d’alimenté son imagination pour un bon de temps. C’est après plusieurs minutes à la laisser savouré tout en surveillant qu’elle n’allait pas trop loin qu’elle finit par l’interrompre.

-ça ira pour ce soir Juliette. Je suis fière de toi.

Elle se redressa pour se mettre assise. Pour la laisser se sortir et lui faire comprendre qu’elle allait en resté là pour cette fois.

-J’espère que tu as aimé ce que tu as fait aujourd’hui. Je pourrais te faire porter ce genre de tenue de temps en temps, mais pas trop je ne voudrais pas que ça impact ton travail. Aller rentre chez toi.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 31 juillet 2017, 00:48:18
La relation entre les deux femmes n’était évidemment pas fondée sur un pied d’égalité. Décatis était sa Maîtresse, et, à ce titre, c’était elle qui décidait de la manière dont leur relation évoluait. Décatis avait déjà vu Juliette nue. Il arrivait souvent, en fin de journée, qu’elle lui ordonne de se déshabiller, et de déambuler dans la boutique. Pour l’instant, tout restait plutôt soft, mais Juliette se doutait que les évènements risquaient de s’amplifier entre elles… Et elle ne savait pas si elle en était excitée ou horrifiée. Les deux, en réalité… Mais qu’est-ce qui dominait le plus ? Elle s’était toujours vue comme une jeune femme calme et posée, ce que, en toute hypothèse, elle était. Cependant, passer du temps avec sa Maîtresse amenait Juliette à réaliser qu’il y avait tout un pan de sa personnalité dont elle ignorait l’existence, des émotions et des sentiments qui lui étaient inédits, et qui se révélaient au fur et à mesure que sa relation avec Décatis évoluait.

Elle joua donc avec les seins de la femme, longuement, et sans jamais perdre le contrôle. Certes, elle était très excitée, mais elle ne voulait pas que ce moment passe. Juliette sentait le désir croître en elle, mais elle se contrôlait encore très bien. Sa bouche continuait à assiéger les seins de la femme, à les assaillir de multiples baisers et autres coups de langue, et elle entendit même sa Maîtresse soupirer et gémir, provoquant de délicieux frissons dans le corps de Juliette, pour qui le plaisir de sa Maîtresse passait bien évidemment devant le sien.

« Hmmm… »

Juliette continuait à les sucer, à se concentrer sur les tétons, jusqu’à ce que Décatis ne lui ordonne d’arrêter. La jeune enchanteresse arrêta alors, et hocha la tête.

« B-Bien, Maîtresse… Vos… Vos seins étaient délicieux, Maîtresse… »

Elle sourit à nouveau, les joues rougies, et Décatis lui expliqua que leur relation allait évoluer les prochains jours. Juliette hocha la tête, le goût des seins de la femme encore sur ses lèvres.

« Très bien, Maîtresse… »

Difficile de masquer son excitation, en réalité ! C’est sur cette bonne note qu’elle retourna donc chez elle…


Plusieurs jours après

Décatis s’était rapprochée de Mélinda Warren. C’était plus ou moins le grand changement de ces derniers jours, et qui fit que Décatis laissa Juliette gérer souvent seule les activités de la boutique, la jeune fille se montrant de plus en plus débrouillarde. Le travail se faisait, et Juliette était toutefois encore loin de se douter qu’elle était au cœur des discussions entre Décatis et Mélinda… Afin de savoir comment faire d’elle une bonne Maîtresse.

Aujourd’hui, Juliette se dirigeait donc d’un pas guilleret vers la boutique. Simple journée comme les autres ? Ou pas ? Ce serait à sa Maîtresse d’en décider…
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 01 septembre 2017, 12:19:18
Aujourd’hui Décatis avais préparé un nouveau test pour Juliette et pour ça elle avait demandé de l’aide à sa nouvelle amie Mélinda. La boutique n’était pas encore ouverte et Juliette n’était pas encore arrivée. Par contre Mélinda était la et buvais un café avec Décatis, tenant d’une main une laisse avec à l’extrémité une jeune fille (http://hpics.li/1569b1f) à quatre patte avec de long cheveux blanc. Limma se trouvant avec des accessoires choisie par Melinda pour faire d’elle une chienne. L’idée était de montré à Juliette comment c’était et voir ses réaction face à cette situation. En Échange Décatis avait prévue avec Mélinda de l’accompagné acheter du matériel pour son harem et de voir ce qu’elle pouvait offrir comme enchantement pour aller avec. Aujourd’hui la boutique allait rester fermé, car Juliette allait les suivre pour observer l’esclave toute la journée.

-Ça me fait plaisir que tu es accepté Mélinda, il faudra pas hésité à t’amuser comme tu as l’habitude de faire avec tes chiennes, je veux que Juliette en vois le plus possible.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 04 septembre 2017, 01:12:07
« Je t’en prie, Décatis, tu es ma sœur, après tout, il est normal que je t’assiste quand je le peux… Et puis, ce petit exercice est très amusant. »

Décatis Cryptinna, qui pouvait aussi s’appeler Décatis Warren depuis qu’elle avait rejoint le clan, lui avait parlé de sa relation très particulière, très originale, avec Juliette Beaumont. Une Beaumont. Le nom n’était pas sans importance. Mélinda savait que les Beaumont faisaient partie de l’une des plus puissantes familles de l’Empire. Autant dire que Décatis avait une relation très particulière, mais Mélinda sut rapidement que leur romance n’était pas uniquement intéressée, et qu’il y avait vraiment quelque chose entre elles. Décatis lui expliqua que le reste de la famille Beaumont était manifestement au courant, mais que, malgré cela, personne ne l’en avait empêché. Elle formait donc Juliette, tant sur le maniement des enchantements d’objet, que sur le sexe. Et, dans ces deux domaines, Juliette s’avérait très prometteuse.

Aujourd’hui, Décatis avait une nouvelle idée en tête, très particulière, et, pour cela, Mélinda avait accepté, tout en venant avec l’une de ses esclaves les plus dociles, Limma Darts. Elle était assise à côté d’elle, dans une belle tenue de chienne (http://img110.xooimage.com/files/f/7/0/limma_doggy-52fa563.jpg), avec des vêtements courts et noirs moulants en latex, et portant de fausses oreilles de chiens sur la tête, retenues par un délicieux serre-tête. Mélinda la tenait par une laisse reliée à un collier autour de son cou, avec une petite clochette qui carillonnait à son passage. Limma portait aussi un gode dans les fesses, avec une queue à l’extrémité, et un bandeau sur les yeux.

Juliette n’était pas encore arrivée, et, pendant ce temps, Mélinda caressait la tête de Limma d’une main, en continuant à boire son café.

« Alors, dis-moi… Tu m’as dit de venir ici pour te livrer à une petite expérience, en emmenant l’une de mes meilleures soumises, et tu m’as dit que tu avais une relation avec Juliette, mais… Au-delà de ça, qu’attends-tu exactement de moi ? »

Après tout, Mélinda ne savait pas trop ce que Décatis espérait de sa présence aujourd’hui. Elle voulait qu’elle frustre Juliette… Certes, mais combien de temps ? Dans quelles conditions ?

« Qu’est-ce que tu veux que je fasse aujourd’hui, autrement dit ? »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 05 octobre 2017, 11:59:51
Installer dans de confortable fauteuils en velours au tour d’une petite table base, Décatis et Mélinda dans le salon de l’enchanteresse chez elle et donc à l’étage au-dessus de sa boutique. La pièce n’était pas très grande, mais montrais facilement que Décatis bénéficiait tout de même d’une certaine fortune. Au pied de Mélinda se tenais une jeune fille dans une tenue de chienne et tenue en laisse par sa maitresse. Décatis la trouvait magnifique ainsi, malgré qu’elle était étonnamment maigre.

-Ce n’es pas très compliqué Mélinda, je t’avais promis de venir avec toi au salon d’exposition où tu voulais renouveler du matériel pour ton harem.  Pour voir si je pouvais suivant tes achat y ajouté un petit plus par un enchantement.

C’était quelque chose d’on elles avaient discuté il y a quelque jour comme ça autour d’un verre. Décatis avait trouvé l’idée intéressante, car peut être que ça pourrais au passage lui donné des idée pour Juliette.


-Mon idée est donc de t’accompagner là-bas avec Juliette. On regarderais ensemble l’expo et tu pourrais tester certaine chose avec ta jolie chienne.  Je veux juste que tu te comportes normalement avec ta chienne, je veux juste que Juliette coi durant la journée comment vie une fille dans cette condition. Je voudrais voir sa réaction face à ça. Bien sûr tu peux lui faire quitter sa condition le temps de testé du matériel qui t’intéresse, mais le reste du temps je voudrais qu’elle reste une chienne tant que c’est possible.

Décatis était consciente que tenir si longtemps pouvait être dur et éprouvant, elle laissera donc Mélinda jugé jusqu’où elle peut se permettre d’aller.  Le salon où elles comptaient aller, était un salon dédié au sexe, du mobilier, des vêtements et des accessoires ou sexe-toy dédier au sexe sous toutes ses formes, du SM au sexe le plus classique. On y trouvait surtout des établissements comme celui de Mélida ou quelque particulier curieux dans la clientèle. Il y avait parfois des vente ou des location d’esclave sur place qui permettait de testé le reste des marchandises. C’était un lieu parfais pour y découvrir les dernières nouveautés et faire des rencontres.

Ainsi c’était l’endroit parfait pour ça, car personne ne trouverais à redire de voir une fille tenue ainsi en laisse dans un lieu pareille. Il y aurait surement même pas mal d’autre soumise et Décatis pourrais peut être repéré ce qui ferrais envie à Juliette.


-Qu’en dit tu Mélinda ? J’ai prévue de fermer ma boutique aujourd’hui pour profiter de cette événement.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 09 octobre 2017, 00:48:10
Juliette se doutait bien que la venue de Mélinda ici signifiait que sa Maîtresse avait eu une nouvelle idée perverse. Elle n’avait toujours pas oublié la visite de ces deux clientes, Cecil & Karen Von Gielen. Elle s’était depuis renseignée sur elles, et avait appris que, malgré leur apparence, et leur âge, elles étaient les dirigeantes de la famille Von Gielen. Ces deux petites fleurs commandaient à des armées entières, et leurs parents n’étaient que des dirigeants de paille, soumis à l’autorité de ces deux femmes. Elles disposaient d’un château en-dehors de la capitale, et on disait qu’elles disposaient d’une grande magie, qui leur permettait d’animer des armures pour les protéger. Elles disposaient d’un vaste trésor, et étaient connues pour leur cruauté. Quand des villages refusaient de payer les impôts, elles organisaient des razzias, détruisaient les installations, et capturaient des femmes pour en faire leurs esclaves. Alors, pourquoi de telles femmes étaient venues à cette boutique ? La théorie de Juliette, c’est qu’elles avaient dû entendre parler de son rapprochement avec Mélinda, et avaient fait leurs curieuses.

Décatis, en effet, appartenait désormais à un clan vampirique, le Clan Warren. Un clan neuf, mais dynamique, motivé et énergique, incarné par sa fondatrice, la sulfureuse Mélinda Warren. Juliette attendait donc son sort, pendant que les deux femmes discutaient en hauteur, dans un salon. Limma était occupée à embrasser et à lécher les pieds de sa Maîtresse, toujours aussi heureuse d’avoir été acceptée comme esclave par elle. Des trois personnalités, c’est elle qui avait été la plus anxieuse après le départ momentané de Limma pour apprendre à contrôler son corps, car elle avait eu peur que sa Maîtresse ne la rejette ensuite. Une angoisse telle que même Xia avait dû s’incliner. Pour l’heure, la démone était encore prisonnière de Limma, mais elle poursuivait chaque jour son enseignement auprès de Samara afin de pouvoir retrouver sa volonté propre.

Pour l’heure, Mélinda écouta donc la proposition de Décatis, et sourit doucement.

« Oui, bien sûr... Le clan sponsorise ce salon, tu sais. À l’avenir, j’ai bon espoir qu’avec toi à nos côtés, notre stand puisse devenir une attraction majeure. »

Décatis avait un talent incroyable, inné, pour pouvoir enchanter les objets. C’était un fait incontestable, mais, quand elle avait rejoint le clan, il était trop tard pour ce salon-ci. Fort heureusement, le salon de l’érotisme ashnardien avait lieu tous les ans. C’était un évènement très important, auquel chaque clan esclavagiste participait, ainsi que chaque maison close. C’était un hommage à l’érotisme, bien sûr, mais aussi une manière de s’impressionner les uns les autres. Il ne fallait pas oublier combien le secteur de la prostitution était concurrentiel à Ashnard.

« Mais oui, on va y aller... Mais il faudrait peut-être que tu en parles à Juliette, non ? Elle est là, en bas... Tu ne la sens pas ? »

Décatis avait, pendant longtemps, choisi d’inhiber sa nature vampirique. Grâce à Mélinda, elle apprenait maintenant à la contrôler, et la nature vampirique disposait de capacités très pratiques... Comme sentir le sang alentour. La vampire percevait donc les battements sanguins de Juliette.

« Elle est nerveuse... Il faut croire que ma réputation me précède. Pourtant, elle est la seule du clan Beaumont qui n’a jamais été dans mon harem. J’espère que tu la formes bien, car je serais ravie de la voir un jour dans l’une de mes chambres... »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 01 novembre 2017, 11:38:39
Décatis partageait la discussion avec Mélinda dans son salon. Parlant du programme de la journée et de l’idée qu’elle avait pour Juliette.

-Bien sur je vais lui en parler, de toute façon je ne pense pas qu’elle refuse cette visite. Sinon et bien je lui confirais la boutique et je profiterais quand même de l’événement à tes cotés.


Effectivement Juliette était en bas elle le sentait, mais c’était par son sang qu’elle la ressentait mais par sa magie. Juliette devenais chaque jour une enchanteresse meilleurs développant son potentielle. Il lui restait une infinité de connaissance à acquérir et pratique magique à maitriser, mais c’était une élève doué qui dégageait maintenant une aura magique bien plus forte qu’a sa présentation de stage. Décatis se leva comptant descendre la rejoindre et lui présenté Mélinda et l’idée de sortie.

-Je la forme bien rassure toi  et pas que sur le sexe ou la magie. Je compte faire d’elle une femme forte et digne à la fois de sa famille, mais aussi des grands noms de l’enchantement.


Décatis voyait en Juliette un potentiel que la jeune fille n’imaginait même pas la moitié. Peut-être qu’elle en voyait trop. Peut-être que la perte de sa fille lui avait fait rejeter toute ses ambition sur la jeune Beaumont. En tout cas tant que Juliette était prête à la suivre tout irais pour le mieux.


-Descendons Mélinda, je vais te la présenté, qui sais ça serra peut e^tre un pas de plus pour la visite que tu souhaites.

De toute un jour ou l’autre Décatis comptait bien l’amené au harem pour tester des choses que ça pièce personnel ne permettait pas. Cette pièce avait un peu changé, Décatis l’avais montré à Mélinda qui lui avait alors donné de bon conseil pour mieux l’aménager et la complété. Depuis que l’enchanteresse avait acceptée de rejoindre le clan Warren, elle c’était énormément rapprochée de Mélinda. La vampire l’avait même suffisamment influencé pour arriver à lui faire mieux accepté son condition vampirique. C’était visible car elle portait moins de bijoux pour retenir sa nature, même si elle portait des nouveaux de sa création qui servait à tout autre chose. Ainsi maintenant on voyait ressortir ses crocs et ses yeux nocturne. Pour autant Décatis portait toujours des freins à son vrais corps laissant une partie encore humaine. C’était une obligation qu’elle ne pouvait sortir car contrairement à Mélinda, Décatis était une espèce de vampire mineur. Le soleil pouvait la blessé et même la tué. Heureusement ses bijoux la rendant en partie humaine lui permettait de s’en protégé et pouvoir sortir comme aujourd’hui en plein jour. 

Une fois en bas comme prévue Juliette était la attendant comme d’habitude de savoir se que Décatis lui avait prévue pour la journée.

-Bonjour Juliette, je te présente Mélinda et sa chienne Limma.

Elle laissa Juliette découvrir les invitées de la journée et les salué à son tour avant de lui donner d’avantage d’explication.


-Aujourd’hui je vais avec Mélinda au salon de l’érotisme d’Ashnard. Tu veux venir avoir nous ? Que se soit en simple visiteur ou même en tant que soumise si tu sens à le montré à tout le monde. Ou au contraire tu préfères rester ici à tenir seule la boutique pour la journée ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 01 novembre 2017, 16:14:45
Juliette comprit rapidement que Décatis était avec quelqu’un. Comme à son habitude, elle prépara la boutique, vérifiant les comptes, que rien de déplacé ne se trouvait au public, et ouvrit ensuite la boutique. Plus le temps passait, et plus elle gagnait en autonomie, et, paradoxalement, en soumission. Décatis avait rejoint le clan Warren, et, après ça, la formation qu’elle faisait envers Juliette avait gagné en perversion, s’étalant sur la durée. Juliette était toujours vierge, mais elle avait désormais l’interdiction de se masturber seule. Elle devait le faire devant Décatis, et sa Maîtresse était intransigeante. Grâce à ses pouvoirs vampiriques, Décatis sentait quand Juliette approchait du point névralgique, et quand elle avait joui. Elle avait puni Juliette la première fois qu’elle avait manqué à cette règle, en l’attachant, et en usant de ses pouvoirs vampiriques sur elle. Il s’avérait que Décatis était très douée dans ce domaine. Or, les vampires avaient des affinités naturelles avec la magie rouge, magie du sang, et qui permettait bien des choses... Comme manipuler le rythme sanguin de ses partenaires. Décatis s’exerçait alors sur elle, l’amenant près de l’orgasme, mais sans jamais le lui offrir. Un traitement terrible, une torture sexuelle ! Et il y avait aussi ces fois où, alors qu’elle tenait la boutique, Décatis jouait encore avec son sang, la faisant jouir alors qu’elle était face à des clients. Fort heureusement, il n’y avait aucune trace externe, car Juliette portait des culottes en latex spéciales, fournies par le clan Warren, qui absorbaient ce genre de liquides. Les esclaves de Miss Warren en portaient, quand elles étaient attachées pendant plusieurs journées en exhibition devant le public. Elles urinaient dans leurs culottes, même.

Tout ça pour dire que Juliette devenait de plus en plus coquine, elle aussi, et aimait maintenant se masturber devant sa Maîtresse. Elle entendit soudain des bruits de pas, et se tourna vers l’escalier, voyant Décatis descendre en compagnie de deux autres femmes. Juliette rougit en voyant que la dernière avançait à quatre pattes, et se collait contre le corps de la deuxième, d’une redoutable beauté. Juliette la reconnut sans difficulté, et rougit légèrement.

*Mélinda Warren...*

Maîtresse Cryptinna la sortit de ses pensées en lui annonçant qu’elle comptait visiter le salon de l’érotisme, ce qui, comme toujours, ne manqua pas de faire rougir Juliette. La jeune femme regarda les deux beautés devant elle, en se pinçant les lèvres, sans trop savoir quoi dire.

« Je... Euh... Enchantée de vous rencontrer, Ma-Madame Warren...
 -  De même pour moi, Juliette ! Tu es la cadette des Beaumont, hein ? La seule qui ne soit pas entrée dans mon harem jusqu’à présent... »

Il n’y avait rien à répondre à cela. Juliette savait que ses sœurs passaient régulièrement du temps là-bas. Elles en avaient les moyens, et ce n’était sûrement pas Mélinda qui viendrait refuser des clientes aussi prestigieuses. Enfin, quoi qu’il en soit, Juliette avait le choix entre, soit rester sur le carreau, soit rejoindre le trio au salon de l’érotisme. Il y a quelques semaines, elle aurait probablement décliné, mais, là... Elle les observa, et rougit légèrement, avant de répondre :

« Je... Je serais enchantée de vous suivre... Mesdames... »

Elle avait presque failli les appeler « Maîtresses », mais Décatis restait sa seule Maîtresse !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 25 novembre 2017, 11:55:07

Juliette venait de rencontrer pour la première fois Mélinda et bien sûr se sentait un peu impressionné surtout quand elle apprit pourquoi elle était ici. Décatis s’amusait en l’observant comme toujours, chacune de ses réactions servaient à savoir ce qu’elle pourrait lui préparé à l’avenir. Décatis testait différente chose avec elle, des fois des choses provisoire et d’autre fois des règles qu’elle instaurait pour de bon. En se moment, elle lui testait une restriction sur la masturbation. Se qui avait déjà donné des résulta intéressant. C’était donc pour d’autre observation qu’elle comptait amener Juliette à se salon, pour voir se qui parmi les expositions la ferrais réagir et aussi ses réactions face à ce que vas vire la chienne de Mélinda. Cette dernière était toujours en laisse au pied de Mélinda. Elle était magnifique comme ça. Sa lui faisait envie.


-Parfait, alors je vais fermer la boutique. Tu peu aller te changer si tu veux. Tu peux rester ainsi où aller te changer dans l’armoire si tu veux t’affiché comme ma soumise. Tu es libre de ce choix.

Etait -elle prête à l’affiché au grand jour ? Dans un évènement de cette importance il y avait de forte chance de tombé sur des gens proche de sa famille voir même de sa famille. Qu’elle que soit sont choix elle ne lui en voudrais pas, car Décatis était peut-être sa Maitresse, mais elle tenait à elle énormément. Décatis s’occupa donc de fermer la boutique et de mettre un écriteau pour prévenir de la fermeture exceptionnelle du jour. Pendant se temps Juliette avait tout le temps de se préparer. Une fois finit elle revient au pré de Mélinda et Limma qui se tenais contre les jambes de sa Maitresse.

-On peu y aller Mélinda, j’ai hâte de voir ton stand et le reste. Ta petite chienne vas pouvoir se dégourdir les jambes.

Elle se laissa donc guidé par Mélinda pour rejoindre l’événement et commencé son observation de Juliette.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 27 novembre 2017, 01:21:47
S’afficher au grand jour comme l’esclave de Décatis, c’était particulièrement dangereux. Il ne fallait pas oublier, en effet, que Juliette était une Beaumont, la dernière d’une puissante famille impériale. Et, maintenant que Décatis avait rejoint un clan vampirique, il y avait risque de créer un conflit entre le clan Warren et la famille Beaumont. Juliette tenait tout simplement à éviter de mettre en danger sa Maîtresse, et de se mettre aussi elle-même en danger. En effet, les liens entre le clan Warren et la famille Emreis étaient publiquement connus, et la famille Emreis était une grande rivale de la famille Beaumont. Autrement dit, Juliette marchait sur des œufs, et ça, Mélinda le savait aussi.

« Je vais enfiler une robe par-dessus mes vêtements de soumise, Maîtresse. »

Limma, elle, restait agenouillée, et, pendant que Juliette se changeait, la jeune soumise lécha régulièrement les jambes de sa Maîtresse, embrassant aussi ses pieds. Mélinda n’avait même pas à l’ordonner pour que Limma le fasse. La soumise agissait spontanément, tellement elle était heureuse de retrouver sa Maîtresse, et d’avoir un but dans sa vie.

« N’oublie pas que ta soumise est la dernière d’une famille rivale de celle qui soutient mon clan. Je ne dis évidemment pas que tu dois t’en séparer, bien au contraire, juste qu’il faut être prudente. »

Mélinda ne soupçonnait nullement Juliette de vouloir les trahir, mais elle ne pouvait pas en dire autant du reste de sa famille, surtout de sa Matriarche, la redoutable Ursa Beaumont (https://orig00.deviantart.net/1ddd/f/2013/140/7/8/bdi_um_wwphilly_dressed_by_jwichmann-d6601zo.jpg). Cette femme était aussi belle que cruelle, et avait trempé dans bon nombre de complots et de conspirations visant à protéger sa famille. Et on disait notamment qu’il y avait, dans son manoir, un grand bassin avec ses prisonniers, qu’elle saignait régulièrement. Mélinda admirait autant qu’elle craignait la Matriarche Beaumont, et, tôt ou tard, il faudrait s’entretenir avec elle.

La vampire précisait donc tout cela à Décatis :

« Il va falloir que nous rencontrions Ursa Beaumont, ma sœur. Je vais arranger une rencontre pour parler des relations entre sa famille et la nôtre. Ce ne sera pas évident, mais nous n’avons pas d’autres options. »

Secrètement, Mélinda espérait être invitée dans son bain, et lui faire l’amour. Elle se tut ensuite en entendant des bruits de pas. Juliette revenait les voir, avec une belle robe blanche, et un superbe diadème bleu sur son cou. Une tenue superbe, qui ne manqua pas de faire sourire Mélinda. Juliette avait également enfilé une paire de longs gants blancs fins en dentelle, et sourit délicatement en les voyant.

« Comme ça, Maîtresse ? »

Mélinda hocha la tête, et caressa du bout des doigts la robe. Sous la fine texture, elle sentait les lanières d’un harnais de soumise.

« Tu es superbe, Juliette… Je comprends pourquoi Décatis me parle si souvent de toi.
 -  V-Vraiment, Maîtresse… ? »

Les joues de Juliette s’empourprèrent joliment, et le sourire de Mélinda s’accentua légèrement.

« Bon… Allons-y, alors, le festival a lieu au grand hall du Château Guincourt. »

Le Château Guincourt était un petit château de quartier, qui servait justement pour les festivals et ce genre de choses. Le quatuor grimpa dans une calèche, Limma léchant encore les pieds de sa Maîtresse, frottant doucement son visage contre sa jambe. La calèche continua ensuite à avancer, jusqu’à rejoindre l’élégant château. Quelques instants plus tard, les quatre femmes entrèrent dans le grand hall du château. Il y avait des gardes surveillant l’entrée, de multiples convives, et, à l’intérieur, une série de tentes, de stands, avec des estrades.

Dans des tenues de maid, des serveuses accueillaient les invités, et tendirent à Mélinda, Décatis et Juliette le programme.

« Oh… Il y a des spectacles qui sont organisées ici, je suis sûre que ça sera intéressant… »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 19 décembre 2017, 12:24:03

Décatis écouta la décision de Juliette qui était au final de les accompagné et partie se changer. Comptant porté sa tenue de soumise sous une de ses robes.


-Très bien c’est un bon choix.

Mélinda profita du départ de Juliette pour lui recommander la prudence, surtout avec la famille de sa protéger. Décatis-lui fit un sourire pour la rassurée.


-Ne t’en fait, ne l’aurais pas laissé s’exposé sans précision. C’était un teste pour voir si elle garde bien son sens des priorités sous l’effet de l’excitation.


En tant maitresse, Décatis soumettait Juliette en permanence à des tests, que ce soit dans leur relations professionnel que personnel. Toujours avec un œil bien veillant. Elle ne la laissait pas faire les choses, si elle n’était pas capable derrière de rattraper la situation. Mélinda souhaitait rencontrer la mère de Juliette, tout comme elle. Il est vrai qu’en intégrant le clan Warren, Décatis se retrouvait indirectement lié à une famille qui était rival à celle de Juliette. D’un autre coté Décatis ne les connaissait pas personnellement, même pas dans sa clientèle. De toute façon avant d’accepté la demande de Mélinda, Décatis avait déjà demandé à Juliette si c’était un point qui gênerais et avait finalement accepté avec son soutien.


-Je dois aussi la rencontré, je compte lui faire part en toute honnêteté de mes projets pour Juliette. C’est peu être un risque que je prends, mais après tous les défis sont le centre de ma vie.

Juliette les interrompu en redescendant les marche dans sa robe blanche éclatante avec de magnifiques gants assortis. Oui elle était magnifique ainsi, le blanc était sa couleur, un reflet de de sa pureté que Décatis conservait tout en la teinté de perversité noire, comme la tenue qu’elle portait dessous. Mélinda ne manqua de le faire remarquer.


-N’es pas ? Une vraie beauté. On te suit Mélinda.


Il est vrai que Mélinda l’appelait Sœur, mais Décatis continuait à l’appeler par son prénom. C’était un reflexe qu’elle n’avait pas encore. Suivit de Juliette, Décatis rentra dans la calèche de Mélinda qui devais les conduire au château Guincourt, el lieux du fameux festival.  Discutant de tout et de rien durant le trajet, Décatis regardait souvent Limma. Cette dernière vivait sa condition actuelle d’animal de compagnie très bien, elle était heureuse d’être ainsi tenue en laisse et de léché régulièrement les pieds de sa Maitresse. Oui cette esclave appréciait d’être ainsi traité. L’enchanteresse était curieuse de savoir se qu’en pensait Juliette. Mélinda avait parfaitement choisi celle qui fallait pour lui montrer.

Finalement le petit groupe arriva sur place et rentrèrent sans difficulté. Elles avaient reçu un prospectus du programme de la journée qui semblait bien riche. Des spectacles, des stands de présentation de différent établissement d’on celui de Mélinda, des ventes d’objet et d’esclave, un vrai temple dédier au sexe et à l’érotisme.


-J’ai hâte de voir ça, il y a tellement de chose à voir que je ne sais par quoi commencé. Une idée Mélinda ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 25 décembre 2017, 16:34:44
Le Grand Hall du Château Guincourt était très impressionnant. Haut de plafond, il était entouré de voûtes et d’arcades, et les organisateurs du festival avaient agencé l’ensemble en une série de ruelles, avec des stands à droite et à gauche. Un délicieux salon de l’érotisme, où la tradition se mélangeait à la modernité, preuve du monde confus et diversifié de Terra. Ainsi, des guides en soubrette côtoyaient des gibets suspendus en hauteur où des esclaves dansaient sensuellement. Il y avait également des estrades particulières, où des esclaves en tenue exotique s’embrassaient longuement. Sur d’autres, il s’agissait de Furries en cage. Mélinda tenait toujours Limma par la laisse, et s’avança, guidant Juliette et Décatis. Juliette ne pouvait empêcher ses joues de rougir en découvrant ce spectacle. Il y avait des stands proposant des potions aphrodisiaques, d’autres exhibant de beaux esclaves, ou des sex toys. Juliette constata même que les serveuses portaient des plugs anaux roses. Régulièrement, les invités les embrassaient, palpaient leurs fesses. Outre les stands, il y avait, dans les couloirs, une série de chambres où les invités pouvaient s’envoyer en l’air avec les hôtesses.

Parallèlement, à côté du grand salon, il y avait, dans la salle de spectacle, les séances figurant au programme. Juliette était tout de même assez nerveuse, car elle n’était pas habituée à ce genre de choses. Les filles ou les hommes qui tenaient les stands portaient tous des tenues très moulantes en latex, avec des couleurs brillantes, des talons, des gants...

« C’est très agréable ici, Décatis, tu ne trouves pas ? »

C’était autant un salon de l’érotisme que de l’esclavage. Plusieurs hôtesses en latex s’approchèrent des femmes, et Juliette eut droit à un agréable baiser, tout comme sa Maîtresse et Mélinda. Une femme se colla contre elle, originaire de Tekhos, avant de s’écarter. Il y avait également des stands tekhans, proposant des sex toys plus futuristes, des combinaisons sexuelles en latex qui permettaient de faire jouir leurs propriétaires, invitant les gens à venir les essayer. Décatis vit notamment un stand vendant une machine générant du latex dans une cuve, et recouvrant ainsi le corps des femmes. Juliette en eut une singulière démonstration (http://img110.xooimage.com/files/5/0/e/9-50797ac.jpg), et rougit encore.

Elle se mordilla également les lèvres en voyant une femme avec une laisse reliée au collier de trois esclaves masculins nus, ne portant qu’une cagoule en latex sur la tête, elle-même étant vêtue d’une belle tenue moulante en latex avec un corset en cuir sur son corps.

*On ne se refuse rien, ici...*

On proposait de tout ici. Il y avait même un stand papuan montrant de belles femmes à la peau sombre, qui s’embrassaient volontiers, palpant des fesses. Le salon ashnardien ne se privait de rien, et Juliette vit également des stands plus atypiques, comme un stand avec une femme attachée à une roue, et où un petit groupe s’était amassé. À l’aide d’une machine, ils déplaçaient des tentacules sur le corps de la femme, ponctionnant ses seins, ou la pénétrant.

« Il y a aussi des toilettes si vous avez envie d’uriner... Mais vous n’urinez pas dans des cuvettes », précisa Mélinda.

En comprenant ce qu’elle voulait dire, Juliette sentit son rythme cardiaque s’embrasser. Régulièrement, des nekos et autres Terranides se frottaient à elle. Parfois, on trouvait aussi des stands plus mignons, comme celui des Karistal, où il y avait tout un ensemble de peluches, de chatons, et de Terranides, des nekos que les clients caressaient et câlinaient. Et, alors que le quatuor continuait à marcher, une femme à la robe bleue électrique apparut devant elles. Une femme qui était en train d’embrasser longuement une esclave en tenue de cuir, palpant sans vergogne ses fesses moulées dans une minijupe en cuir.

Juliette écarquilla les yeux en la reconnaissant... C’était Izaël (https://orig00.deviantart.net/c4ef/f/2013/267/7/1/bdi_ursa_minor_baltimore_cc_exc__m__krome_by_sinhalite-d6no0fp.jpg), l’un de ses sœurs ! Elle se retourna vers elles en les voyant, relâchant l’heureuse hôtesse, qui était en train de mouiller, et leur offrit un sourire des plus charmants.

« Décatis ! Mélinda ! Sœurette ! Quel plaisir de vous voir ici ! » s’exclama Izaël.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 23 janvier 2018, 12:14:03

Décatis avec un beau sourire suivait Mélinda et son esclave, elle-même suivit de Juliette, dans les allées du salon. Pour l’instant c’était un premier tour. Un tour d’observation, repérant les différent exposant, les spectacles, les invités. C’était un bon départ que d’avoir une première vue d’ensemble. Rapidement Décatis gouta au contacte d’hôtesse qui l’embrassèrent en passant, une esclave néko se frotta à elle l’instant à la touché cherchant à l’attirer au stand de ses Maitres. L’idée de se prendre une néko pour en faire un animal de compagnie à câliné et soumettre à la fois, lui plaisait bien, mais elle verrait ça plus tard.

Se qu’elle voyait un peu partout lui plaisait beaucoup, mais se qui lui plaisait le plus c’était d’observé les réactions de Juliette à chaque découverte. Sa lui donnait des idées de quoi approché par la suite. Mélinda parla des toilettes se qui la fit sourire.


-Il faudra surement y faire un tour vue qu’on est ici pour un moment.

De son coté Limma attirait aussi les regards, même si elle n’était pas la seule dans une telle situation. Mais ça n’empêchait des curieux d’approché Mélinda pour lui demander l’autorisation de la touché ou de la caressé. Limma se pliait sagement au choix de Mélinda, lui montrant une parfaite obéissance et se comportant réellement comme une petite chienne en laisse.

Poursuivant leur premier tour de salon, le petit groupe tomba alors sur une connaissance. L’une des sœurs de Juliette, magnifique femme pleine d’allure et d’assurance. Cette dernière en les voyants relâcha la femme avec laquelle elle jouait et s’approcha en les saluant.


-Bonjour, c’est un plaisir de vous croiser Izaël.

Décatis ne connaissait pas personnellement ou suffisamment sa famille, mais elle en avait déjà rencontré plusieurs membres et c’était renseigner sur eux. Décatis cherchait à se faire accepter de la famille, sans s’imposé. Elle n’avait aucune vue sur les pouvoirs de la famille, n’avait jamais cherché de se servir de ses liens avec Juliette pour obtenir quoi que ce soit. C’était surement pour ça que jusqu’à maintenant tout se passait plutôt bien.

-Vous avez déjà ut l’occasion de voir de belle chose ? Où vous êtes là pour quelque chose en particulier peut être ?

Elle lui fit un sourire poli, ne montrant aucun signe quelconque de méfiance à son égard. Elle surtout curieuse de voir se qu’elle allait dire ou réagir sur la présence d sa sœur.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 29 janvier 2018, 01:16:55
Devant la question de Décatis, Izaël sourit, et répondit très rapidement :

« Eh bien, j’en vois déjà trois devant moi, on peut donc dire que cette visite est une réussite ! »

Juliette sourit légèrement. Izaël était une femme très particulière, l’aînée. Elle était aussi perverse que cruelle, et Juliette l’avait déjà vue se baigner dans des bains faits de sang, avec des corps suspendus au-dessus d’elle, attachés à des crochets, et se vidant lentement sur elle, pendant qu’elle faisait l’amour à d’autres esclaves. Elle était une femme redoutable, mais aussi la sœur qui avait toujours été la plus affectueuse envers Juliette. Izaël était destinée à remplacer la Matriarche à la tête du clan Beaumont, et savait manier la verve.

Izaël se retourna ensuite vers Mélinda, et enchaîna :

« J’ai cru comprendre que vous aviez fondé un clan, ma chère Mélinda...
 -  Depuis quelques mois, déjà.
 -  Vous n’avez pas chômé. Castlevania, Inferis... On dit même que la Reine-de-Pierre se rapprocherait de vous ! »

Une manière polie de montrer qu’Izaël s’intéressait beaucoup à ce clan. Au sein d’Ashnard, les relations entre clans et grandes familles étaient souvent tendues. Le clan Warren avait été créé avec l’aide indirecte des Emreis, les rivaux politiques des Beaumont. Or, les Beaumont avaient aussi comme alliés le clan vampirique Dowell, qui promettait donc de devenir un clan vampirique rival de celui des Warren.

« On dit beaucoup de choses sur moi, à ce que je vois, j’en suis flattée. »

Izaël gloussa légèrement. Juliette vit alors deux hommes s’approcher. Ils étaient torse nus, glabres, avec des colliers autour du cou, bien musclés. Les esclaves d’Izaël. Cette dernière poursuivit ensuite :

« Je serais ravie d’avoir un entretien avec vous, Mélinda. Le dynamisme de votre clan m’intéresse beaucoup...
 -  Et je serais tout à fait ravie de passer un moment en votre compagnie. »

La belle Izaël sourit davantage.

« M’en voilà ravie ! »

Sur ce, la femme s’écarta, les laissant seules. Mélinda se retourna vers Décatis, et lui sourit légèrement, avant de regarder Juliette :

« Je crois que ta sœur a envie d’un nouvel allié.
 -  Ou de s’assurer de votre réelle indépendance par rapport aux Emreis... Madame.
 -  Oui... Oui, en effet. »

La politique, tout simplement. Mélinda se racla la gorge, et marcha encore, traînant derrière elle sa petite Limma, faisant cliqueter les chaînes. Dès qu’elle s’arrêtait, Limma avait tendance à se frotter contre les jambes de Mélinda, naturellement, comme pour humer sa présence, ou y donner des petits coups de langue.

« Mais revenons à des sujets plus sérieux... Qu’est-ce qui te ferait envie, Décatis ? s’enquit Mélinda. Pour toi ou... »

Elle fit un léger mouvement de la tête en direction de Juliette, avant de sourire malicieusement de nouveau.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 26 février 2018, 11:51:39

Finalement cette rencontre avec la sœur de Juliette se fini sur un ton de politique avec Mélinda. Décatis ne s’en mêla pas restant avec Juliette un peu en retrait de la conversation. De toute façon cela ne durait surement pas très longtemps l’ambiance des lieux se prêtait à tout autre chose après tout. Deux hommes des esclaves de Izaël à première vue s’approchèrent avant de repartir en sa compagnie les laissant de nouveau entre elle.

Cette rencontre fut tout de même intéressante, car elle montrait une fois de plus que Décatis arrivait à se faire accepter pour l’instant. Mélinda revient à elles après un commentaire à Juliette, lui demanda se qu’elle comptait aller voir en premier. Décatis avait justement une idée à se sujet.


-Pour commencer j’aimerais voir un stand de tenue. J’ai depuis le début choisi moi-même les tenues que j’imposais à Juliette, après lui avoir fait porter plusieurs choses, j’aimerais qu’elle fasse un premier choix d’elle-même.

Elle se tourna vers Juliette avec le sourire. Depuis le début elle lui avait porté des tenues de cuire, de sangle et même de latex emprunté à Mélinda, avec différente entrave ou support pour jouet. Elle voulait maintenant voir ce qu’elle-même allait se choisir.

-Je veux t’offrir une tenue qui te ferra plaisir et que tu porteras en passant à moi.

De nouveau elle se retourna vers Mélinda, car après tout elle s’y connaissait bien mieux qu’elles sur le salon y participant avec ses propres stands.

-Tu es bien placé pour connaitre les bons magasins pour ça Mélinda, je te laisse nous guider ? Ensuite on pourrait aller voir le stand de ton harem ? Qu’es que vous en pensez toutes les deux ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 05 mars 2018, 01:00:23
Après la rencontre surprenante d’Izaël, Juliette avait retrouvé sa timidité naturelle, ce qui n’échappa guère à Décatis, qui en profita pour la perturber davantage, en invitant Mélinda à ce que Juliette essaie une tenue ! La jeune femme rougit, en repensant effectivement à tout ce que Maîtresse Cryptinna lui avait déjà fait enfiler ! Surtout, il était surprenant de voir à quel point elle se faisait si facilement à son rôle, et au fait de devoir servir la femme à côté d’elle. Mais le fait était là, indéniable. Juliette aimait sa situation, et n’avait nullement envie d’en changer !

« Hum... »

La redoutable vampire qui les accompagnait détailla provisoirement Juliette du regard, puis hocha la tête.

« C’est un programme sympathique, Décatis ! Viens, je connais justement un stand pour ça ! »

Et la vampire s’avança donc. Elle était visiblement très connue ici, puisque beaucoup de gens venaient la saluer. Il fallait bien admettre que celle qu’on considérait il y a encore quelques années comme une simple tenancière de bordel bien roulée avait su manœuvrer dans les eaux politiques pour s’imposer. Auprès de Sylvandell, déjà, mais aussi et surtout plus tard, en s’imposant auprès d’Inferis. Une belle victoire, qui s’était ensuite accompagnée par la promotion de son clan vampirique, la récupération de Castlevania... Autant d’éléments qui avaient permis à Mélinda de se hisser au sommet de la hiérarchie, et de rayonner.

La femme continua à s’avancer, rejoignant un élégant stand avec une série de mannequins portant de ravissantes tenues. Ce n’était pas du latex, mais de la fine broderie, de la dentelle, de la lingerie fine...

« Je pense que cette série devrait te plaire, Juliette... »

La jeune Ashnardienne observa les tenues en rougissant légèrement, et se pinça doucement les lèvres. Finalement, son regard fut capté par une mannequine dans une incroyable tenue bleue (https://orig00.deviantart.net/003d/f/2017/037/e/f/_shades_of_blue__by_josefinejonssonphoto-d9xik06.jpg) avec un ensemble de cordes sophistiqués épousant ses formes à la perfection. La jeune femme avait un regard de braise, et sourit en captant le regard de Juliette, qui rougit benoîtement en baissant les yeux, son cœur s’emballant rapidement.

Mélinda sourit alors malicieusement.

« Tu sens son pouls qui s’emballe, Décatis ? Son cœur qui s’enflamme ? C’est cette tenue-là qu’elle veut... Et c’est un excellent choix, je trouve... »

Bien consciente qu’elle devait le confirmer, mais affreusement gênée, Décatis répondit en hochant la tête de haut en bas, confirmant ainsi la théorie de Mélinda. Elle hocha donc la tête de haut en bas, acquiesçant à l’idée de Mélinda.

« O-Oui, Maîtresse... Ça... Ça me plairait beaucoup ! »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 05 avril 2018, 12:23:45

Le choix était donc fait et le trio se dirigea vers un stand vestimentaire. En chemin, plusieurs personne s’approcha pour saluer Mélinda, mais pas seulement car Décatis croisa aussi des clients. Décatis depuis qu’elle était installer à Ashnard c’était commencé à se faire une petite réputation, sa boutique tournait bien et son lien récent avec le Clan Warren y jouait aussi.

Le stand qu’avait choisie Mélinda était sur des tenues sexy et érotique. Des ensembles de lingerie et des tenue SM élégante.  Décatis regarda avec beaucoup d’intérêt les tenues sur les mannequins. Elle aimait les tenue SM avec des lanière, des crochets pour faire des attaches, des chaines, mais elle appréciait également la beauté et le raffinement de la lingerie. Il y en avait plusieurs qui attirait son attention, mais elle remarqua vite qu’un ensemble en particulier plaisait à Juliette, Mélinda aussi ne tarda pas à le remarquer. Un bel ensemble bleuté avec des corde qui donné un agréable visuel. Oui c’était beau et ça lui irais surement très bien.


-Parfait, je te le prends alors. Je suis certaine qu’il t’ira à la perfection.

Décatis s’approcha d’une responsable du stand et commença à discuter de l’achat et finit par lui prendre connaissant parfaitement ses mensurations. Sa faisait déjà un achat d’effectuer et ne se serrais surement pas le dernier. En venant dans se genre d’évènement c’était le risque de dépensé. Elle fit un petit tour de plus voir se quelque chose d’autre pouvais lui plaire pour elle-même. Bien sûr il y avait tout un tas de chose à son gout, mais pas un coup de cœur en particulier. Vue tout se qui pouvait l’attendre dans se salon, il était bon de garder son argent pour justement un coup de cœur.

-Pour la suite j’irais bien voir le stand de ton harem ou peut être un qui propose du mobilier.

A voir au plus prêt.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 09 avril 2018, 01:14:54
C’était en tout cas un très beau choix pour Juliette. Un ensemble à la fois sensuel et élégant, et en même temps très osé. Il irait à merveille sur son corps, elle qui, après tout, était une Beaumont. Juliette devait donc bien admettre, en voyant cette tenue, qu’elle était conquise. Juliette avait très envie d’être dedans, et de se présenter devant sa Maîtresse ainsi. L’idée l’excitait tellement qu’elle se mit à rougir, en sentant une certaine chaleur, de plus en plus familière, pointer entre ses cuisses... Mais Décatis l’arracha à ses pensées en demandant à voir le stand de Mélinda. L’intéressée sourit, mais, avant de lui répondre clairement, elle observa Juliette, et reprit :

« Tu le sens, Décatis ? Le sang de ta petite soumise tambourine en elle, et se concentre... À hauteur de son sexe. »

Juliette ne put que déglutir, baissant les yeux, n’osant rien dire, affreusement gênée. Comme quoi, ce qu’elle avait entendu sur les vampires était exact ! Ils étaient bel et bien capables de sentir les ondulations sanguines. Mélinda reprit ensuite :

« Allons, suivez-moi, mes chéries, mon stand n’est pas très loin. »

Juliette était intriguée, car, outre la tenue, sa Maîtresse avait parlé de « mobilier ». Qu’avait-elle donc en tête ? Car il ne s’agissait évidemment pas d’un mobilier classique... La jeune femme avait très envie de lui en parler, mais, au lieu de ça, Mélinda se contenta de marcher. Elle avait un beau stand, assez grand, avec plusieurs hôtesses, le tout tenu par une superbe créature, Ozora (http://img110.xooimage.com/files/a/4/9/ozora-5443401.jpg). Elle portait une élégante combinaison moulante ressemblant à une tenue tekhane.

« Oh, Maîtresse ! Vous venez nous rendre visite ?
- Oui, ma chérie... En compagnie de personnes de renom ! »

Elle présenta sommairement Décatis Cryptinna. Ozora la connaissait, et savait qu’elle était membre du clan, et s’inclina donc devant elle, puis sourit à Juliette. Mélinda évoqua ensuite le « mobilier », et Ozora hocha la tête, se tournant vers une sorte de grande roue en bois avec des sangles et des vibromasseurs.

« Ce genre d’équipement, vous dites ? »

Ozora le fit tourner.

« Les emplacements sont précis pour que la tête soit à hauteur des cuisses... Certes, la tête tourne, mais, avec les vibromasseurs, le sujet ne ressent pas tant l’effet de désorientation. C’est une roue de plaisir ! »

Mélinda observa Décatis en souriant, tandis que les joues de Juliette devenaient écrevisses.

« C’est à ça que tu pensais, Décatis ? » demanda Mélinda d’une voix moqueuse.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le dimanche 29 avril 2018, 11:45:15
Les pas du petit groupe les conduit donc à la suite. Décatis avait acheter un joli ensemble pour Juliette et lui avait donné la poche ensuite. Mélinda les guida donc vers le stand du Harem. Rapidement, elle reconnue quelque tête déjà croisé, mais elle n’avait pas encore tous les noms en mémoire. Mélinda représenta Ozora celle qui s’occupait donc de gérer le stand. Une femme plutôt attirante dans sa combinaison. Le genre de tenue qu’elle n’arriverait pas à portée, trop habituer aux grandes robes surement.

Mélinda lui parla alors de son envie de voir du mobilier et cette dernière leur présenta une roue un peu particulière. Décatis s’approcha pour la voir de plus prés remarquant vite l’effet que ça procura à Juliette. La pauvre n’avait pas fini en venant ici.


-Je pensai plus à des chevalets ou des croix. Mais c’est très intéressant également.

Décatis toucha la roue de la main testant la rotation, tout en regardant Juliette, puis avec un sourire malicieux se tourna vers Mélinda.

-Tu crois qu’on peu avoir une petite démonstration ? Après tout peut être que ta petite chienne à besoin de se dégourdir autre chose que les pattes et la langue ?


Elle parlait bien sur de Limma qui continuait à les suivre à quatre pattes depuis le début. Encore une fois, elle voulait à travers elles voir les réactions de Juliette. Mais ce n’était pas tout, depuis le début il y avait cette œil flottant qui semblait suivre Limma, elle voulait voir s’il réagirait à quelque chose.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 30 avril 2018, 18:23:03
Cette roue sexuelle était très étrange, et inspirait à Juliette des sentiments diamétralement opposés. Elle avait envie d’être attachée dessus, et en avait paradoxalement un peu peur. Malheureusement, il fallait bien s’attendre à ce que sa Maîtresse daigne s’intéresser activement à ce mécanisme, mais, fort heureusement, ne suggéra pas que Juliette aille dessus. En pleine exposition publique, il serait mal vu qu’une Beaumont se retrouve attachée à une roue, mais, en privé... Juliette rougit légèrement, n’osant rien dire, tandis que Décatis faisait signe de mettre la petite Limma dessus. La « chienne » de Mélinda restait blottie contre sa Maîtresse. Mélinda la regarda silencieusement pendant quelques secondes, puis observa Décatis, et hocha finalement la tête.

« Ma foi, pourquoi pas ? Limma sera ravie de me faire plaisir, n’est-ce pas, ma choupette ? »

Ozora sourit doucement, et aida Limma à rejoindre la roue. Elle s’aida d’un marche-pieds pour attacher la jeune femme, veillant à bien positionner ses cheveux, les attachant à l’aide d’une barrette pour éviter qu’ils ne tombent, puis elle mit ensuite sur les yeux de Limma un bâillon, et fit ensuite tourner la roue. Ses poignets et ses chevilles étaient attachés, et, après un tour de la roue, Ozora arrêta l’instrument. Juliette, silencieuse, rougit encore plus furieusement en voyant des trappes s’ouvrir depuis la roue, libérant des vibromasseurs qui vinrent caresser les parties intimes de Limma.

En souriant malicieusement, Ozora fit encore tourner la roue. Limma continua à gémir doucement, tandis que le vibromasseur à hauteur de son sexe s’enfonça en elle, venant la pénétrer doucement, vibrant dans son corps.

« Avec la désorientation, le plaisir finit par s’installer. L’essentiel est que la roue ne tourne pas trop vite pour ne pas donner un sentiment de haut-le-cœur. »

Limma se dandinait sur place, et, avec le mouvement de la roue, les godes pouvaient la pénétrer plus intensivement encore. Un autre s’enfonça également dans son fondement, et, pour faire taire ses cris, un troisième se perdit dans sa bouche. Les vibromasseurs continuèrent ainsi à s’enfoncer en elle. Juliette, elle, se mordilla les lèvres, et Mélinda tourna la tête vers elle, un léger sourire sur le coin des lèvres.

« Est-ce que tu sens ses battements cardiaques, Décatis ? Ta jeune amie est très emballée par tout ce qu’elle voit... »

Juliette rougit benoîtement, ne cherchant même pas vraiment à nier la réalité... Et se contenta de baisser nerveusement les yeux.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 16 mai 2018, 11:31:35

Depuis le début Décatis avait demandé à Mélinda de venir avec une de ses esclaves traités en chienne. Le but était de voir un peu comment elle se comporterais et comme ici de testé des choses devant Juliette.

Limma les avait sagement suivies s’adaptant sans trop de problème à sa condition, marchant à quatre pattes tenues par la laisse de sa Maitresse et se tenant contre elle quand elles ne marchaient pas. Mélinda lui détacha sa laisse pour qu’elle fasse la démonstration.


-Bien sur Maitresse.

L’esclave se leva et monta sur le tabouret se laissant attacher comme il le fallait. Il y avait pas mal de monde autour et forcément une démonstration n’intéressa pas que les trois femmes. Rapidement des passant du salon s’arrêtèrent pour la regardé. Heureusement elle n’en était pas trop dérangée et puis lui coupa la vue de toute façon. Elle sentie alors son corps emporté par la rotation, perdant le sens de l’orientation par les yeux banda ne sachant pas trop comment elle avait été arrêtée. Elle senti alors quelque chose venir vivré contre son sexe, la faisant gémir. Elle savait que sa Maitresse était là et c’était tout se qui l’importait pour supporter ça. De nouveau elle se senti emporté mais c’était encore plus dur à se repéré avec la sensation entre ses jambes, puis ça rentra même en elle…puis d’autre s’ajoutaient, d’abords entre ses fesses…puis sa bouche. Elle avait perdu ses repères et se faisait littéralement emporter dans se tourbillon de plaisir…

Décatis regarda ça avec un certain plaisir, c’était une roue très intéressante, un peu trop volumineuse pour chez elle, mais très sympa. Elle ne manqua pas l’effet que cela produisait sur Juliette. Peut-être qu’elle pourrait lui faire tester au harem ? Après tout il devait y en avoir une là-bas et elle pouvait comté sur Mélinda pour que ça reste discret.

-Oui j’en prend note, je pense que je pourrais la faire venir avec moi pour tester quelqu’une de tes installations dans le harem dans les prochains jours.


L’œil flottant c’était approché de la roue et semblait observé Limma de prés. Décatis se demandait se qui l’intéressait et surtout se que se crée chez lui. Car il semblait réagir à ce qu’il voyait. En tout cas en voyant l’état et en le ressentant Limma semblait autant embrouillé qu’apprécier tout ça.

-Mélinda je crois que tu as une belle petite chienne. Qu’es que tu as donc d’intéressant sur se stand ?

Après tout il n’y avait pas que la roue.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le jeudi 17 mai 2018, 22:17:05
La roue sexuelle était en réalité assez dangereuse, et nécessitait de l’expérience. Et, même quand on était expérimenté, il ne fallait pas en abuser, car, à force, la sensation de tournis finissait par se faire sentir. Juliette ne savait clairement plus où donner de la tête. Sa Maîtresse était impressionnante, et, avant même de rencontrer Mélinda, elle était déjà... Une femme dotée d’un comportement très osé. Alors, maintenant... Juliette se pinça doucement les lèvres, et sa Maîtresse demanda ensuite à Mélinda ce qu’elle avait encore en réserve. De son côté, Juliette aperçut un curieux œil rouge qui continuait à tournoyer autour de Limma, se rapprochant d’elle.

*Je me demande vraiment qui est ce truc et cette esclave... Elle est vraiment particulière.*

Mélinda demanda à Ozora de relâcher Limma, et, pendant ce temps, elle présenta à Décatis différents instruments. Il y avait des sex toys particuliers, venant de Tekhos, avec des lumières fluorescentes, et plusieurs niveaux, ainsi que des réservoirs à sperme qui pouvaient, grâce à des capteurs, se relâcher lorsque la porteuse atteignait l’orgasme. Un ensemble assez sophistiqué. Mélinda présenta aussi des combinaisons moulantes avec des godes orientés vers l’intérieur. Des combinaisons extrêmement bien faites, en latex de Nachtheim.

« Sens comme ils sont agréables... Et moulants. C’est un latex de qualité très rare, presque unique en son genre. »

La vampire les mettait donc en avant. Silencieuse, Juliette continuait à les observer, se demandant si Décatis ne comptait pas en plus lui mettre une combinaison... Surtout que certaines étaient très complètes, avec des pinces à hauteur des seins, et des vibromasseurs, ainsi que d’autres gadgets et sex toys permettant de jouer avec son corps. L’intéressée se pinça donc les lèvres, rougissant sur place, et ne dit rien, confuse, gênée... Car son esprit s’imaginait encore se glisser dans l’une de ces combinaisons.

*Ohlàlà, mais qu’est-ce qui m’arrive donc ?*

Après quelques secondes, Mélinda reprit encore :

« Tu aimes ? »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 01 juin 2018, 11:39:21

Après quelques tours de plaisir Limma fut finalement libéré de cette roue si particulière. Son sens de l’équilibre un peu perturbé, avec quand même le sourire. Elle regarda sa Maitresse en retrouvant rapidement ses repères.

-J’espère que ça vous à plus Maitresse.

L’œil sembla retrouvé se calme revenant flotter normalement au-dessus de son épaule. Limma s’approcha de Mélinda attendant de savoir si elle devait retourner à son état de chienne ou resté à disposition pour d’autre démonstration. En tout cas elle observait les tenues moulantes présenté avec intérêt. Ximma appréciait se genre de tenue, les tenues qui collait au corps.

Décatis pour sa part les regardait avec un intérêt également, mais moindre. Se qu’elle préférait c’était plus le cuire, les sangles et les harnais que le latex et les combinaisons moulante. Pour autant, elle regarda quand même de prés se que ça donnait. Surtout quand elle vit l’intérêt de sa soumise pour la tenue.


-Juliette, que pense tu de ses tenues ? Elle se glisserais à merveille sous tes vêtements n’es pas ?  Tu as de belle forme qui pourrais y être mises en valeur.

Même lui faire porter simplement sans rien par-dessus pourrais être intéressant. Avec les jouets en plus ça donnerais quelque chose d’intéressant. Elle hésitait à en prendre une pour Juliette. Au moins vue que ça venais du stand de Mélinda, elle pourra toujours passé par elle plus tard pour en obtenir.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 04 juin 2018, 07:31:58
Bien que silencieuse et réservée lors de cette exposition, Juliette savait qu’elle était au centre des intérêts de sa Maîtresse. Elle s’en sentait extrêmement flattée, et, pour rien au monde, elle ne souhaiterait autre chose. Décatis Cryptinna était sa Maîtresse, et c’était pour Juliette une immense fierté, même si elle savait qu’elle ne devait pas le crier sous tous les toits. Elle était d’ailleurs assez surprise de voir Mélinda Warren être au courant. Son harem était très souvent fréquenté par les grands pontes et le tout-venant de la capitale. Niveau discrétion, on avait donc vu mieux, mais sa Maîtresse semblait lui faire confiance. Juliette n’allait pas contester ses choix, surtout que Décatis et Mélinda étaient désormais des sœurs vampiriques.

Juliette observa les combinaisons moulantes sans rien dire. Mélinda avait toutefois aussi du cuir à disposition, mais elle préférait exposer les combinaisons de Nachtheim. C’était une bonne occasion de se faire voir, et, surtout, de rappeler insidieusement qu’elle dirigeait désormais, par l’intermédiaire de son clan et d’Ishtar Naviento, une colonie externe. Grâce à Nachtheim, le clan s’était lancé dans le commerce du latex, entre autres choses. Un produit qui se vendait très bien, et, quand Décatis exposa que Juliette irait très bien avec une tenue comme ça, la jeune femme rougit doucement.

« Eh bien... »

Sa main s’approcha de l’une des tenues (http://img110.xooimage.com/files/4/d/6/sample_ec1ea6d995...4ad85a47-54958d6.jpg), qu’elle se mit à caresser doucement. Juliette se pinça les lèvres au contact de ce vêtement frais et souple, s’imaginant le porter dans la boutique de sa Maîtresse, ou le soir, avec elle... Elle rougit encore, et se racla doucement la gorge. Cette fois, Mélinda ne finit pas pour elle ce qu’elle pensait, restant plutôt en retrait. Difficile de cacher son excitation sexuelle face à deux vampires, et Juliette regarda donc de nouveau sa Maîtresse, en rougissant encore.

Elle savait que sa Maîtresse n’aimait pas que Juliette mente, que ce soit délibérément ou par omission, ni qu’elle feinte de répondre à ses questions, alors elle lui répondit très clairement :

« J’adorerai en porter pour vous, oui, Maîtresse... » confessa-t-elle timidement.

Dur de prétendre l’inverse, après tout !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mercredi 20 juin 2018, 11:04:50

Décatis regarda Juliette observé les tenues de plus s’intéressant à une tenue pratiquement intégrale. Il ne manquait qu’une cagoule. Décatis n’était de toute façon pas très fan des cagoules, elle ne voulait pas cacher le visage de sa Juliette. Sans surprise la combinaison plaisait à la jeune fille et cette dernière alla jusqu’à l’avoué d’elle-même. Ce qui plut bien sûr à Décatis.


-Dans se cas, Mélinda je t’en passerais une commande. Une personnalisé avec les bonnes mesures.

Elle s’approcha à son tour regardant les différent model et forme exposée. Il y avait du choix, mais vue que c’était le stand de Mélinda elle aura tout le temps par la suite pour en acheter. Tant qu’à être dans un grand événement autant en profité. Que se soit les animations ou les autres stands. Un salon de l’érotisme à Ashnard c’était quand même quelque chose. Tout en continuant à regardé se que le stand de Mélinda proposait, elle se tourna vers cette dernière.

-Et toi Mélinda ? Qu’es qui te plairais à aller voir ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le vendredi 22 juin 2018, 07:48:19
L’éveil sexuel de Juliette se montrait aussi progressif qu’intense. Qui sait jusqu’où tout cela pourrait la conduire ? Même elle avait parfois du mal à comprendre comment tout cela avait pu arriver jusqu’ici. Décatis avait pris une importance centrale, fondamentale, dans sa vie. Juliette rêvait souvent d’elle, et racontait toujours à sa Maîtresse le contenu de ses rêves, souvent très érotique. De même, elle lui disait à chaque fois quand elle se masturbait, sa Maîtresse ne voulant que Juliette ne lui dissimule aucun secret. Et la jeune femme prenait très à cœur les instructions de Décatis. Le fait est qu’elle s’imaginait très bien porter un harnais sous ses vêtements, des cordes serrées avec des vibromasseurs en elle. Une idée qui la fit encore doucement chauffer ses cuisses, car elle savait que c’était le genre de dessous que les servantes de Mélinda Warren portaient. Et, maintenant que Décatis était, techniquement, la sœur de Mélinda...

*Tôt ou tard, il va falloir que je m’attende à un séjour au sein de son harem...*

Toutes ses sœurs y étaient déjà passées, et même sa mère.  Décatis demanda alors à Mélinda ce qu’elle aimerait voir. La vampire, qui caressait distraitement le visage de Limma, se retourna vers Décatis, avant de lui sourire malicieusement :

« Toi en tenue rouge moulante en cuir pratiquant du kinbaku sur le corps de ta belle Juliette... »

Les joues de Juliette s’empourprèrent furieusement à cette idée, et elle baissa nerveusement les yeux. Assez timide, Juliette parlait très peu en ce moment, car elle craignait, et sans aucun doute à juste titre, que le moindre de ses propos ne soit détourné par la vampire pour être utilisée contre elle. D’ailleurs, même l’absence de mots suffit à Mélinda, car la femme se mit à doucement sourire, avant de rajouter :

« Je crois que cette idée ne la laisse pas indifférente, ta belle Juliette... En plus, je t’ai préparé une tenue en cuir, tu sais... Je sais que tu préfères ça au latex. »

Visiblement, Mélinda était aussi très bien renseignée sur les goûts sexuels de sa Maîtresse, ce qui ne surprit d’ailleurs que peu Décatis. Ses propres sœurs ne tarissaient pas d’éloges sur les vertus du harem de la petite vampire, ainsi que sur les performances sexuelles de cette femme. Elle intimidait assez Juliette, mais il fallait bien admettre que sentir les cordes sur son corps faisait partie d’un des rêves qu’elle avait avoué à Décatis il y a quelques temps...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 14 juillet 2018, 10:35:57

Décatis venais de voir le stand de Mélinda et se convaincre de passer quelque commande de tenue pour Juliette. Mais l’avantage de bien connaitre la vampire, c’était qu’elle pouvait faire ça plus tard au calme en dehors du festival. Après tout, l’endroit était grand et il y avait encore tellement à voir, tellement de chose qu’on ne voyait pas au quotidien. Il suffisait de voir le nombre d’esclaves exhibé dans des tenue ou avec des accessoires.

Ainsi il était temps de passé à d’autre découverte et cette fois se fut Mélinda qui proposa quelque chose. Elle souhait la voir pratiqué l’Art de la corde sur Juliette. Surement qu’il y avait des stands dans le coin sur ce thème ça se prêtait très bien à un tel festival. Es que ce serrait des démonstrations ? Des initiations ? Ou une scène pour s’exercé ? Il faudrait aller voir pour mieux savoir.


-L’idée est séduisante Mélinda. Et je sais que c’est une de tes envie Juliette. Je suis d’accord pour le faire, je sais jouer avec les cordes.

Décatis s’approcha de Juliette venant passer une main sur sa joue la remontant dans ses cheveux la regardant dans les yeux.

-Je veux bien le faire, mais es que tu excepterais de le faire ainsi devant toute cette foule ? Alors que même tes sœurs pourraient te voir ? Bien sur tu peu restait habiller, mais quand pense-tu toi ?

Elle attendit sa réponse et se tourna vers Mélinda.

-On peu au moins aller voir comment ça se passe avant. Sinon, peu être que je sortirais ma petite surprise plus tôt que prévue.

Sachant que Juliette ne pouvait pas être exposé facilement comme étant sa soumise, Décatis avait prévue quelque chose pour lui permettre de faire quelque chose qui lui ferrais envie sans risque. Pour ça Limma allait l’aider, car si elle avait demandé à Mélinda de l’amené c’était pour lui faire rêver des choses, voir les réactions de Juliette face à se que l’esclave subirais. Mais en secret, elle avait prévu autre chose que même Mélinda ignorait. Bien sûr elle lui en parlera le moment venue.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 16 juillet 2018, 13:57:01
Juliette était quand même très gênée, parce que ce stand, la présence de Mélinda, et les idées perverses de la vampire... Tout ça ne la laissait pas indifférente ! Et il fallait bien admettre qu’elle n’aimait quand même pas trop ça. Elle était en train de se laisser piéger, et estimait donc que la vampire était une femme d’une mauvaise d’une influence, car susceptible de les pervertir encore ! Et sa Maîtresse n’avait nullement besoin de ça pour être déjà très perverse. Juliette se rappelait après tout très bien de la séance avec les sœurs Von Gielen, ces deux jeunes perverses qui avaient durablement ébranlé la résistance de Juliette, en lui montrant combien les Ashnardiennes pouvaient se montrer perverses. Sa Maîtresse proposa ensuite d’enfiler des cordes immédiatement, et en public !

« H-Hein... ?! Mais... ! »

Elle écarquilla les yeux sous la peur, et secoua négativement la tête, en rougissant furieusement. Même si elle en avait très envie, il ne fallait pas oublier que Juliette restait une Beaumont, et que, à ce titre, elle ne pouvait pas non plus se permettre n’importe quoi. Se pinçant nerveusement les lèvres, elle en baissa timidement les yeux pendant quelques secondes, et les releva ensuite.

« Pas... Pas en p-public, Maîtresse...
 -  C’est un choix raisonnable, acquiesça Mélinda. Mais il existe des loges privées ici... »

Juliette rougit encore, et se pinça plus fortement les lèvres, n’osant pas la contredire. Elle devait bien admettre que l’idée l’excitait un peu. Pendant ce temps, Mélinda reprit sa marche, et se rapprocha d’un stand de kinbaku, où plusieurs femmes étaient suspendues à l’air, avec une petite troupe... Et Juliette déglutit en reconnaissant, hasard des choses, deux jeunes adolescents en train de manipuler des esclaves, les torturant sexuellement avec les cordes : Cécil & Karen Von Gielen (https://rei.animecharactersdatabase.com/uploads/chars/7206-1529156049.jpg) ! Mélinda les salua de la main, reconnaissant en elles des clientes fidèles et des amantes régulières. Dans leurs belles robes bleues et violettes, Cécil & Karen faisaient terriblement innocentes, mais c’était une erreur que de les croire ainsi.

Mélinda les observa pendant quelques instants, puis regarda encore les deux femmes, surtout Décatis.

« Je pense que les sœurs Gielen seraient ravies de regarder ce petit spectacle privé. Qu’en penses-tu ? »

Juliette rougit encore benoîtement, commençant à avoir chaud entre les cuisses. Il y aurait donc un public, mais restreint... Ce qui représentait une bien modeste victoire, mais, d’une manière ou d’une autre, Juliette allait finir aujourd’hui entre les cordes expertes de Décatis.

Et elle ne pouvait pas nier que cela l’excitait furieusement...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le vendredi 17 août 2018, 12:15:35

L’idée était proposée et sans surprise Juliette refusait de se montrer en public et c’était ce que Décatis attendait d’elle. En tant que maitresse elle devais la protéger aussi et lui faire garder conscience de ses limites. C’est pourquoi, elle la testait souvent ainsi.

-Oui c’est plus raisonnable, tu garde les idées en place malgré ton excitation c’est très bien. Les loges sont une bonne solution, mais j’en est une autre…

Elle n’en rajouta pas plus attendant de voir comment était le stand. Arrivé sur place, le hasard fit qu’elles tombèrent dur des connaissances. Les sœurs Gielen deux jeunes filles intelligente qui était des rare personnes à connaitre le secret de Juliette. Le hasard le les trouvé ici était curieux, surtout que Mélinda proposa tout de suite à les mélanger à leurs petits jeux.


-C’est vrai qu’elle-t-on déjà vue attacher Juliette, peut être que l’idée de le revoir leur plairais et puis il est normal de les salué. Mais avant ça Juliette, tu vas faire quelque chose pour moi. Ensuite tu auras le choix.


Elle sortie de l’argent de son sac et lui confia avec le sourire. L’idée qu’elle avait en tête allait pouvoir être mise en place.

-Je veux que tu retournes à l’entrer. Tu vas au stand où on peu loué des esclaves. Tu choisie une fille celle qui te plait le plus et tu nous la ramène. Je t’expliquerais ton choix au retour.


Elle laissa Juliette aller faire se qu’elle avait demandé et accompagné de Mélinda décida d’approcher des deux sœurs. Les deux étaient occupé à profiter d’esclave suspendu dans des cordes.

-Bonjour Mesdemoiselles. C’est un plaisir de vous revoir. Vous avez l’air en forme.

Leur première rencontre c’était fait à la boutique et les deux sœurs avaient pu avoir l’honneur de coucher avec elle devant une Juliette attacher sur sa chaise.

-Que diriez-vous, de profité à nouveau de notre petit secret ? Toujours en restant discret sur le sujet bien sûr.

Le petit groupe attendit le retour de Juliette avec l’esclave de son choix. Pour l’instant elle n’avait parler à personne de son idée. Et attendait Juliette pour ça, enfin de lui en avoir parler avant. Quand elle fut enfin de retour, elle confia l’esclave à Mélinda le temps de prendre Juliette à part pour lui en parlé.


-Alors voilà se que je te propose Juliette. J’ai apporté des bracelets particuliers. En en mettant un et l’esclave l’autre tu peu échanger ton corps avec elle. Ainsi tu pourras profiter de chaque chose sans craindre d’être reconnue. Tu te souviens quand je t’avais demandé de demander à ta mère de t’offrir une esclave, c’était pour ce genre d’idée. Alors préfère tu ? Prendre la place de cette esclave et finir dans les cordes à la vue te tous qui ne te verront pas comme Juliette, mais comme une esclave ou partir dans la loge et te faire attacher en tant que Juliette ?


Voilà pourquoi elle avait loué une esclave et l’avait laisser choisir par Juliette. Elle aurais aimer pouvoir faire ça avec Limma, mais la complexité de ses multiple personnalité aurais surement causé des problèmes.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le samedi 18 août 2018, 16:28:05
Juliette restait prudente, évidemment. Elle avait beau être l’esclave de Décatis, et aimer cela, elle n’en restait pas moins une Beaumont, une femme qui avait le sens des responsabilités. Juliette savait qu’elle était la cinquième roue du carrosse au sein de sa famille, mais elle espérait bien ne pas leur faire honte. Pour cela, elle ne pouvait pas trop s’afficher en public. Décatis semblait toutefois avoir prévu ça, et sa Maîtresse lui ordonna d’aller louer une esclave, et de la ramener. Un peu surprise, Juliette acquiesça malgré tout, et fit demi-tour. Sans Mélinda et Décatis, elle rejoignit l’un des stands à l’entrée, tout en se demandant ce qu’elles lui réservaient, a fortiori avec les sœurs Gilien. Malgré leur jeune âge, ces adolescentes avaient déjà fait preuve d’une immense perversion, d’une lubricité sans limite, et Juliette était donc fondée à s’inquiéter pour son sort face à ces dames.

*Enfin, ne pense pas à ce qu’elles peuvent se dire, concentre-toi sur l’instant présent, ma chérie...*

Elle évita de louer une esclave du stand Warren, et se dirigea vers un stand papuan. Papua était un grand royaume ashnardien, situé dans une région désertique. Les Papuannes étaient souvent très belles, et le marchand proposait des esclaves pour la location avec une option d’achat à la fin de la foire. Un grand classique. Les achats étaient toujours possible en foire et en salon, et ces achats bénéficiaient d’une législation particulière. Juliette observa donc les femmes devant elle. Elles dansaient sensuellement, avec des vêtements légers, des reliures dorées, de longs châles... Et son regard s’arrêta devant une femme, répondant au doux nom de Nylla (https://orig00.deviantart.net/8ce8/f/2017/046/c/e/voluptuous_by_fransmensinkartist-daz50m1.jpg). Un sourire parfait, des yeux caramel... Juliette se pinça les lèvres devant elle. La femme portait une cape sombre avec des bijoux dorés sur le corps (https://orig00.deviantart.net/a7f3/f/2016/144/c/7/chachawitchedits_by_fransmensinkartist-da3lt2l.jpg), masquant son sexe, mais pas ses seins.

Nylla lui sourit tendrement, et Juliette acquiesça doucement, peinant à croire qu’elle allait acquérir une esclave. Elle signa un manuscrit de location, puis récupéra une laisse, reliée à un collier mis autour du cou de Nylla.

« Tu... Tu parles la langue commune ?
 -  Bien sûr, Maîtresse. »

La guilde qui l’avait formé avait pensé à l’éduquer, afin de faire d’elle une esclave de luxe, une dame de compagnie pour plaire aux riches aristocrates de la capitale. Juliette hocha la tête, puis retourna voir sa Maîtresse, tenant nerveusement la laisse de Nylla. C’est ainsi que les deux femmes retournèrent devant le quatuor. Juliette entendit les deux sœurs glousser en parlant avec Mélinda, puis Décatis reporta son attention sur elle. Mélinda observa avec attention Nylla, et Décatis lui présenta ensuite d’étonnantes bracelets, capables d’envoyer son esprit dans le corps de l’autre personne qui la portait, et inversement.

« Q-Quoi... ?! »

Les sœurs Gielen intervinrent alors, visiblement intriguées :

« Oh... Ces bracelets sont très rares ! C’est une forme de télékinésie, non ?
 -  De la métempsycose, plus précisément. Mais... Vous les avez conçu vous-même, Décatis ? Ce genre de bracelets... Ils sont très rares et très dangereux. »

La métempsycose... Une discipline magique et spirituelle extrêmement rare, consistant à déplacer une âme d’un corps à un autre. Cultivée, Juliette en avait entendu parler, et savait donc que ces bracelets valaient une véritable fortune.

« Oui, Maîtresse, mais...
 -  Il faut restreindre leur utilisation dans la durée et dans le temps pour éviter des problèmes d’harmonie entre le corps et l’esprit. »

Juliette acquiesça.

« Je... Je veux bien, Maîtresse, mais... Je... Il faudrait demander l’accord de Nylla avant...
 -  Je ferais ce qui vous plaît, Maîtresse. Je connais la magie et ses différents usages... Même si je n’ai encore jamais fait ça.
 -  Mais... Ça veut dire que je vais confier mon corps à... »

Juliette avait encore du mal à y croire. Tout ça semblait hallucinant, mais elle avait confiance en sa Maîtresse.

« La métempsycose est loin d’être une science exacte, intervint Mélinda. Il y a tellement de critères possibles, j’ignore si vos esprits vont s’accepter l’un et l’autre... Mais vous ne perdez rien à essayer, n’est-ce pas ? »

Juliette ne s’attendait vraiment pas à ça, et était par conséquent toujours un peu confuse. Néanmoins, la volonté de sa Maîtresse faisait loi, et elle acquiesça.

« Je... Je vais le faire, Maîtresse. »

Elle tendit alors son bras pour que Décatis lui mette le bracelet et procède au transfert...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 17 septembre 2018, 16:28:23
Décatis venais de présenter son idée à Juliette, mais semblerais qu’intriguer les deux sœurs avaient écouté la conversation. Elle était effectivement très intelligente pour connaitre autant sur le sujet.

-En effet mesdemoiselles c’est bien de ça qu’il s’agit. Ses bracelets je est conçu moi-même et avec beaucoup de sécurité. L’effet et faible. Par exemple si les corps s’éloignent trop l’un de l’autre le sort se défait et chacun retrouve sa place. J’ai suffisamment travailler dessus pour qu’ils soit utilisé sans risque.

Se serrais l’insulté que de pensé qu’elle utiliserait comme un objet qu’elle ne garantirait pas le succès, surtout sur Juliette. Il lui avait fallu beaucoup d’années pour arriver à un tel résulta et là encore elle montrait son génie pour l’enchantement. Décatis laissa le choix à Juliette, soit partir dans le corps de l’esclave et se faire attacher aux yeux de tous, ou alors de partir dans un salon privé et se faire attacher avec son propre corps. Finalement Juliette opta pour le premier choix.

Décatis-lui passa le bracelet ainsi qu’a l’esclave et l’échange se fit facilement. Décatis s’approcha de Mélinda lui confiant de surveiller l‘esclave au cas où dans le corps de Juliette. Prenant la laisse de l’esclave qui était maintenant Juliette, elle tira doucement dessus pour la faire suivre.


-Met toi plutôt à quatre pattes.

Arrivé à la scène, elle réserva une place et la fit alors monté dessus. Elle lui demanda de prend la pose et débuta de jouer des cordes. Décatis ne l’avais pas pratiqué depuis longtemps et prenait donc son temps pour les nœuds. Elle prenait soin de pas serré trop fort, de pensé au confort aussi, on voyait qu’elle n’était pas débutante. Et après de longue minute, Juliette se retrouva ainsi. (http://image.noelshack.com/fichiers/2018/38/1/1537194457-sample-f19b65ff5f57377a01151bda54389ef7.jpg)
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le vendredi 21 septembre 2018, 07:46:14
La métempsycose... Une magie redoutable. Concevoir de tels bracelets n’appartenait pas au premier venu, et Juliette se demandait jusqu’à quel point Mélinda et sa Maîtresse avaient préparé leur coup en amont. Il fallait tout de même choisir une partenaire compatible, afin de n’entraîner aucune sensation de rejet. Juliette allait néanmoins prendre ce risque, car, fondamentalement, elle n’avait jamais cessé d’avoir en sa Maîtresse une confiance aveugle. Après tout, si elle se mettait à douter des idées de Décatis, elle ne serait pas digne d’être son esclave, non ? Juliette avait volontairement accepté l’idée d’avoir une Maîtresse, une Maîtresse dont elle était secrètement amoureuse, appréciant son calme, la passion froide qu’elle mettait dans ce qu’elle entreprenait, ainsi que sa beauté... Et, dans une mesure inédite pour elle, sa grande perversion. Elle vit donc Nylla mettre un bracelet, et Juliette mit l’autre, avant de se positionner face à elle. Rougissant légèrement, elle posa sa main sur l’avant-bras de Nylla, qui fit de même, amenant leurs bracelets à se heurter, des joyaux brillants apposés sur chacun des bracelets se touchant.

« Ça fait bizarre, hein ? Maîtresse m’a fait subir bien des choses, mais jamais encore ça...
 -  Allons, nous sommes là pour veiller sur vous deux. »

Juliette rougit doucement, puis Nylla se pencha. Leurs yeux ne cessèrent de s’observer, et Nylla paracheva le rituel en embrassant la femme. Juliette frémit sous le contact des lèvres chaudes de Nylla... Qui prirent ensuite un léger goût plus humide. Elle rouvrit alors les yeux, sentant un vif courant la traverser, et papillonna du regard... En se voyant face à elle.

« Ohh... »

Mélinda se rapprocha de « Juliette »... Ou, plutôt, du corpsde Juliette, qui chancelait aussi sur place. Nylla était à l’intérieur de son corps, et Mélinda la posa sur une chaise, tandis que Juliette, dans le corps de Nylla, tituba également, sentant un frisson la traverser. Un élan naturel de panique manqua de la traverser, avant que sa Maîtresse ne se rapproche d’elle, et ne l’embrasse brièvement.

« Maî-Maîtresse, je... C’est... C’est si inattendu... »

Juliette ne voyait pas quoi dire d’autre pour résumer la sensation qu’elle avait actuellement. Elle serra ensuite sa main, remuant ses doigts, et caressa son nouveau corps. Elle avait pris le corps de Nylla, et, si elle avait toujours ses souvenirs, ce corps était celui de Nylla. Un corps qui n’était pas vierge, entraîné et endurci. Elle soupira doucement sur place, avant de sentir le collier se mettre autour de son cou. Elle obéit instinctivement à sa Maîtresse, fléchissant les genoux, et, pendant que Mélinda écartait son corps d’origine, Juliette, elle, se déplaça à quatre pattes.

Elle s’était attendue à avoir du mal à contrôler ce corps, mais il n’en fut absolument rien. Au contraire, elle avait une aisance naturelle à le piloter, comme si c’était le sien... Et personne ne la regardait en haussant les yeux. Là, dans une tenue indécente, elle marchait comme une chienne, et se pinça les lèvres, avant de ressentir une furieuse pointe d’excitation. Très paradoxalement, ce n’était qu’en prenant possession du corps d’une esclave qu’elle se sentait vraiment libre ! Le moins qu’on puisse dire est que sa Maîtresse avait vraiment eu une excellente idée en agissant ainsi !

« Maîtresse, je suis si heureuse... » glissa-t-elle quand même.

Juliette rejoignit ainsi une scène, et se retrouva dessus. C’était une scène de bondage, et sous les regards du public, d’autres femmes étaient déjà attachées. Elle se redressa donc, et laissa Décatis manipuler son corps, lui faisant lever une jambe, et constata aussi que le corps de Nylla était incroyablement souple, car elle put sans difficulté tendre sa jambe vers l’arrière, se mordillant régulièrement les lèvres en sentant les cordes passer sur elle.

Elle se retrouva ainsi en position, bien ficelée, bras tendus, le buste en avant, révélant les magnifiques formes de Nylla, et, tout en gémissant, vit que le public commençait à grimper pour caresser et jouer avec le corps des artistes attachés sur place.

« Maî-Maîtresse... »

Nylla soupira encore, avant de voir une femme se placer devant elle, des doigts élégants et pointus venant pincer l’un de ses seins. Sortant de ses pensées, elle rougit alors en voyant... Izaël (https://orig00.deviantart.net/c4ef/f/2013/267/7/1/bdi_ursa_minor_baltimore_cc_exc__m__krome_by_sinhalite-d6no0fp.jpg) ! Sa sœur se trouvait là, et déplaça son autre main entre ses cuisses. Juliette soupira.

« Très belle esclave, vraiment... Ma pauvre, vu comment tu mouilles, cela doit faire longtemps que ta Maîtresse ne s’occupe pas de toi, hein ? »

Juliette soupira encore. Elle trouvait cette situation particulièrement déstabilisante... Mais aussi très excitante !
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le mardi 16 octobre 2018, 11:32:28
Décatis regardait avec une certaine satisfaction le résultat. Elle n’avait pas trop perdu la main, même s’il lui fallait un peu plus de temps pour noué les liens. Elle laissa donc les plus curieux s’approché pour voir de près et même touché les modèles. Décatis laissa faire, mais surveilla quand même, se corps avait beau être de location, il y avait toujours Juliette à l’intérieur. Parmi les curieux, se trouva alors comme par hasard une des sœurs de Juliette. Izaël était face à Juliette lui pinçant les siens en l’observant de prés.

-Oh Izaël c’est vous.

L’enchanteresse l’aborda avec son amical sourire habituel. Ne rien laissait paraitre était une seconde nature chez elle. Elle posa une main sur le dos de l’esclave le caressant doucement.

-Que pensez-vous de mon œuvre ? Mélinda m’a demandé une démonstration et j’ai donc loué une esclave pour le faire. J’ai pas du trop perdre la main pour lui faire un tel effet non ?


Elle laissa la sœur de Juliette venir touché et constaté à quel point elle mouillait. Si par hasard, elle s’approchait du corps de Juliette, elle devrait avoir le temps de rompre le lien et qu’elle retrouve son corps à temps. Si à l’avenir, elle voulait renouveler ce genre de chose, il valait mieux que sa famille l’ignore pour le moment. C’était la seconde fois qu’elles croisait Izaël durant leur visite et quelque chose lui disait que ça serrais surement pas la dernière.

-Ce genre d’art vous plait ? Ou c’est la vue de cette magnifique esclave qui vous a conduite à moi une nouvelle fois ?

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 21 octobre 2018, 02:51:44
Devant sa sœur, Juliette se sentait... Très confuse. Enfin, elle était déjà confuse avant ! Elle était dans le corps de Nylla, et les sensations qu’elle ressentait, les caresses, les pincements... Ils étaient à la fois similaires à ce qu’elle connaissait, mais également très différents ! C’était un cocktail assez délicat à expliquer, mais qui venait du fait que le corps de Nylla, contrairement à celui de Juliette, n’était pas vierge. Nylla avait une expérience sexuelle bien plus forte, et ça, Jessica le ressentait. Les pincements sur le corps de Nylla l’excitaient, mais... Ils la perturbaient moins que quand elle était dans son propre corps.

*J’ai l’impression de devenir folle !*

Et ça y ressemblait... Mais, quand Izaël commença à la caresser intimement, Juliette soupira encore, se dandinant sur place. Elle écarquilla les yeux, et se pinça les lèvres, quand les fins doigts d’Izaël se glissèrent dans son intimité. Même si Décatis avait voulu rompre le sort de métempsycose, Juliette était en ce moment trop confuse pour le faire. Ce sortilège n’était pas aussi simple qu’il n’y paraissait, surtout que le corps de Juliette était éloigné d’ici. Elle regarda encore sa sœur, troublée, confuse. C’était elle, Izaël... La sœur qui la détestait le moins, et qui était d’une terrible beauté.

La Maîtresse de Juliette lui parla alors, comme pour détourner son attention. Izaël sourit, et continua à masturber le corps de Nylla, arrachant à Juliette des soupirs supplémentaires. Les doigts imbibés de mouille de la jeune femme caressèrent ensuite son visage, et elle répondit à Décatis, tout en fourrant ses doigts dans la bouche de Juliette, qui gémit, et les lécha instinctivement.

« Les deux, dirais-je... Je n’ai pas encore eu la chance de coucher avec Nylla. Pourtant, je me rends régulièrement au harem de Mélinda. Vous y avez déjà invité Juliette, d’ailleurs ? »

Izaël retira ses doigts de la bouche de Nylla, puis se pencha encore. Juliette frémit alors, et entrouvrit les lèvres, essayant de repousser la femme... Mais Izaël l’embrassa sans difficulté, et... Ah, ce baiser était divin ! Juliette ne pouvait qu’admettre qu’embrasser sa sœur était délicieux. Elle avait des lèvres très tendres, légèrement sucrées, et la jeune femme trembla doucement sur place. Izaël l’embrassa pendant plusieurs secondes, avant de se redresser doucement.

« Je pense qu’un peu de sexe lui ferait du bien. Juliette est très nerveuse, et elle compte sur vous. Elle vous apprécie beaucoup, vous savez. J’en serai presque un peu jalouse, j’ai toujours été la grande sœur protectrice pour elle... Mais je n’ai pas pu la protéger de Valentin. Comme quoi, je ne peux pas être parfaite... »

Elle haussa les épaules, avant de s’interroger en fronçant les sourcils :

« Où est-elle passée, d’ailleurs ? »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le samedi 10 novembre 2018, 11:48:15
Décatis laissa alors Azaël joué avec le corps de Nylla dans lequel se trouvait Juliette. Cette dernière était en train de sa faire masturbé par sa sœur. Surement que Juliette devait être confuse dans sa tête, Décatis laissa pour l’instant les chose s’écoulé. Car malgré tout c’était une situation surement excitante pour elle. Azaël sortie ses doigts du sexe de l’esclave les apportant au lèvres de cette dernière. Sa réponse et sa question fit sourire Décatis.

-Non je ne l’ai pas encore fait, mais ça vas surement venir. J’aimerais y voir certaine chose avec elle.

Sans le savoir, Azaël embrassa sa sœur. Décatis les regarda faire avec le sourire. Cette scène était quand même pas mal excitante et ne la laissait pas indifférente. Elle ne la lâcha pas des yeux jusqu’à la séparation de leurs lèvres, regardant la réaction de Juliette.


-Je vous rassure, je compte bien prendre soin d’elle. Je ne ferais pas les mêmes erreurs qu’avec ma fille.

Azël s’intéressât alors à Juliette, l’interrogeant sur où elle se trouvait.

-Elle est avec Mélinda justement. Elle aussi était intriguer de me voir faire.

D’un geste gracieux de la main, Décatis fit signe a Mélinda de la faire venir avec elle. Maintenant il fallait que chacune retrouve leur corps d’origine. Avant que la grande sœur comment à avoir des doutes.
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le mercredi 14 novembre 2018, 00:16:35
Juliette ne pouvait qu’admettre la réalité : sa sœur était incroyablement douée. Que ce soit de ses doigts ou de ses lèvres, la façon qu’elle avait de l’embrasser, de la caresser... Oh, Juliette n’y comprenait rien, mais elle était franchement excitée par tout ça ! Pourtant, c’était sa sœur... Comment expliquer cette absence de répulsion ? Certes, ce n’était pas son corps, mais... Ça ne changeait rien au fait que ce soit sa sœur ! D’un côté, le clan Beaumont était un clan assez incestueux, comme bien des vieilles familles ashnardiennes. Juliette soupirait donc doucement, et Izaël retourna l’embrasser, la faisant frémir, ce qui rappela à Juliette qu’elle avait toujours aimé Izaël. Après tout, elle avait toujours été la plus proche d’elle, celle qui s’occupait continuellement de Juliette. Il semblait donc normal que la jeune femme lui retourne la pareille, et c’était ce qu’elle faisait en ce moment.

*Mais pourquoi j’aime autant ça ? Ça ne peut pas être lié qu’au corps de Nylla...*

Izaël s’interrompit ensuite en voyant Juliette revenir, en compagnie de Mélinda. Une expérience très troublante pour la vraie Juliette, qui, coincée dans le corps de Nylla, se voyait s’avancer à côté de la vampire, avec une certaine assurance. Nylla contrôlait visiblement mieux son corps qu’elle.

« Ah, ma douce Juliette ! Je n’aurais jamais cru te voir ici ! »

Dans le corps de Juliette, Nylla haussa doucement les épaules, lui offrant un sourire charmeur, avant de parler d’une voix pleine d’assurance :

« Ce n’est pas si surprenant que ça, non ? Cet endroit est magnifique... »

Izaël fronça doucement les sourcils. Sa sœur avait toujours été très douée pour masquer ce qu’elle pensait vraiment, et, à voir sa sœur agir ainsi, Juliette craignait qu’elle se doute de quelque chose. Le pire était toutefois encore à venir, car Nylla se rapprocha d’elle. Juliette sentit alors la main de son propre corps caresser son visage, et Nylla se pencha vers elle, pinçant l’un de ses seins, lui arrachant un soupir.

« Haaa...
 -  Hmmm... Elle est magnifique, celle-là ! »

Et Juliette, sous les traits de Nylla, écarquilla les yeux quand Nylla, sous les traits de Juliette, se pencha vers elle... Et l’embrassa. Et ce ne fut pas un simple frottement des lèvres, mais un véritable baiser, long et intense, où leurs langues se mélangèrent. Toute confuse, Juliette rougissait confusément... Et sentit alors un frémissement la parcourir. Leurs bracelets s’illuminèrent légèrement, puis Juliette se retrouva de l’autre côté, retournant dans son corps. Et, en réalisant ce qu’elle avait fait, le baiser qu’elle venait de faire, Juliette rougit confusément.

Izaël sourit alors, et croisa les bras.

« Et bien, cette chère Mélinda a vraiment un talent fou pour transformer n’importe qui en délicieuse perverse... »

Juliette n’osait rien dire, très gênée par ce qui venait de se passer, par ces sensations assez déconcertantes, et non moins agréables, et nota le sourire amusé de Nylla.

Cette esclave était une vraie peste !

De son côté, si Décatis commençait à affuter ses sens vampiriques, elle devrait sans doute ressentir l’adrénaline battant dans les veines de Juliette, signe de son excitation actuelle...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le jeudi 29 novembre 2018, 11:29:31
Décatis regarda alors les trois femmes approchées. Mélinda tenant toujours en laisse une Limma à quatre patte et Juliette contrôlé par l’esclave. Cette dernière semblait un peu trop s’amusé de la situation et risquai de provoquer des soucis. Sa façon de répondre à la sœur de Juliette et son comportement avec son vrai corps. Il y avait de quoi avoir des doutes, fort heureusement Juliette à travers se baiser intense retrouva son corps et sa personnalité. Sa façon de rougir ne faisait aucun doute sur la personne. Le commentaire de sa sœur mis ça sur l’influence de Mélinda. Elle aurais pu s’en vexé, mais c’était pas le moment.

-Je ne sais pas si c’est Mélinda ou l’ambiance de l’évènement. Après tout ici tout le monde se relâche, on ne voie jamais autant d’esclave en laisse comme cette petite chienne, que dans ce genre d’évènement ou lieux spécialisé.

Ici que ce soit par les tenues, les pratiques ou les comportements, tout le monde ou presque s’assumait et se montré sous un autre jour. Sa pouvais en partie justifier son comportement…Décatis restait quand même méfiante de cette esclave et hésitait à poursuivre avec elle. Si l’expérience plaisait à Juliette le choix de son esclave devras se faire avec prudence, pour éviter ce genre de chose
.

-Alors Juliette qu’a tu penser de mon encordage ? La belle esclave te fait tant d’effet que ça ou c’est moi qui est réussie à l’embellir dans mes cordes ?


Maintenant seule Juliette pouvait rattraper le cou, resté elle-même, mais aussi assumé ce que l’esclave avait montré d’elle devant sa sœur. Elle regarda Mélinda, se demandant un peu ce qu’elle en pensait-elle aussi. Après tout, Décatis ne l’avais pas pratiqué depuis un moment et n’était pas non plus une experte du domaine.

-Alors qu’en pense tu ? Tu vois un peu ce que ça aurais donné si tu avais choisi  les cordes l’autre fois.

Elle parlait bien sûr du jour où elles avait finalement accepté leur accord et rejoint officiellement son clan.

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 03 décembre 2018, 08:33:03
Tout ça faisait quand même beaucoup pour Juliette, et elle ne pensait pas uniquement au fait d’avoir été encordée ainsi. Non, c’était... Cette transposition, le fait de se retrouver dans le corps d’une autre, et d’être embrassée par... Elle-même. C’était vraiment très déstabilisant ! Juliette était donc revenue dans son propre corps, et rougit légèrement devant les propos de sa Maîtresse. Le pire est qu’Izaël était là, et qu’elle avait vu Nylla, sous le corps de Juliette, embrasser et peloter une esclave ! De fait, Juliette se retrouvait dans une position très inconfortable, et ne savait pas trop comment s’en tirer... Ce qui amena évidemment sa Maîtresse à la provoquer encore ! Juliette se mordilla les lèvres en la regardant.

« Je... Euh... Les deux, Maî... Décatis ! »

Appeler Décatis « Maîtresse » devant Izaël n’aurait pas été très prudente. Celle-ci restait proche de Nylla, venant la caresser intimement. Nylla en gémissait doucement, se tortillant sur place, puis embrassa Izaël en retour.

« Tu viens, Juliette ? Il y a de la place pour deux avec elle, et j’aurai bien besoin d’aide, les esclaves de Mélinda sont très gourmandes !
 -  Mais je... »

Mélinda la poussa alors, et Juliette sursauta, avant de se retrouver près de Nylla. Izaël l’embrassait alors dans le creux du cou, et Nylla tourna son visage vers Juliette, qui continuait à poliment rougir, gênée de faire ça... Au milieu de tout le monde. Mais Nylla ne lui laissa guère l’embarras du choix, et l’embrassa alors. Il y a quelques instants, Juliette était de l’autre côté, à se faire embrasser, et apprécia toujours autant ce contact. Nylla savait effectivement comment embrasser, et sa peau était d’une grande douceur, une peau satinée et chaude, douce et délicate, voluptueuse à outrance. Face à ça, difficile de ne pas sombrer, et elle gémit donc, savourant les lèvres de sa partenaire.

De leur côté, les vampires commentaient ce délicieux spectacle, Mélinda conservant sur ses lèvres un sourire amusé

« Ton cordage était très bon, Décatis... Et je constate que Juliette commence à se faire à son rôle. »

Tout cela était extrêmement positif !

« Tu te plais dans ce rôle, hein, Décatis ? »

C’était le moins qu’on puisse dire, vu la manière dont elle agissait avec Juliette, qui était occupée à timidement embrasser Nylla, et à caresser son corps...
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le dimanche 23 décembre 2018, 11:36:17
Décatis restait un peu en arrière avec Mélinda à regarder Juliette et sa sœur joué avec Nylla. Elle avait fait un clin d’œil à Juliette pour l’encourager à y aller. Il ne fallait pas que sa sœur est trop de doute. Elle ne pouvait pas faire grand-chose de plus pour l’aidé pour l’instant de toute façon. C’était donc avec Mélinda qu’elle resta en observatrice.

Sa sœur vampirique semblait bien s’amusé elle aussi. Mélinda la complimenta sur son travail. Ce qui lui fit plaisir. Depuis les années qu’elle n’avait pas joué des cordes, le résultat était pas mal c’est bien vrai. Elle lui commenta même qu’elle et Juliette c’était bien trouvé dans leur rôle.


-On peu dire ça. Je ne sais pas trop comment me situer par rapport à elle. C’est mon apprentie, mais plus que ça. C’est encore un peu dur à déterminé. En tout cas, elle me fait du bien.

Elle lui brisait un peu sa solitude, même si maintenant Mélinda aussi. Juliette était devenue importante à ses yeux et pas seulement comme son élève, comme sa soumise, oui lien fort c’était tissé entre elles.

-Il y a tant de chose que je veux faire pour elle, pour l’aidé. Je vais faire de cette jeune fille, une vraie femme. Et si elle souhaite vraiment, une vraie enchanteresse. C’est ce que je lui ai promis. Mais aussi tellement plus.

En regardant le trio qui c’était formé autour de son encordage, elle remarqua d’autre s’intéressait à la scène. Ce qui était flatteur. Décatis se tourna alors vers les deux sœurs Gielen qui avait assisté à tout ça.


-Et vous alors ? Qu’es qui vous conduite ici ? Simple visite ? De l’exposition ? Ou des affaire peut être ?

Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le lundi 24 décembre 2018, 13:08:35
Nerveusement, Juliette suivait donc sa sœur. Elle était désormais bien en peine de repartir, après ce que Nylla avait fait dans son corps. La jeune esclave souriait d’ailleurs malicieusement, tandis que Juliette la foudroyait doucement du regard. Il fallait voir ce que Nylla l’obligeait à faire par son comportement ! Elle se pressa donc contre elle, et suçota l’un des généreux seins de Nylla, léchant son téton. Elle frémit doucement en fermant les yeux, sa main glissant sur son corps. Nylla avait une peau chaude, une magnifique peau satinée, très agréable à palper, à toucher, à caresser... Elle frémit encore, léchant le téton, et y planta délicatement ses dents, arrachant un soupir à Nylla.

« Hooo, Maîtresse est une petite cochonne...
 -  Et toi, une esclave à la langue bien pendue !
 -  Il n’y a pas cinquante manières de calmer une esclave impertinente, Maîtresse... »

Izaël sourit légèrement. L’étal comprenait des cravaches et des fouets, et elle saisit d’ailleurs une cravache, l’éprouvant entre ses doigts. Izaël avait déjà puni beaucoup d’esclaves, que ce soit les siens ou à l’occasion de jeux dans le harem de Mélinda. Et Nylla était typiquement le genre d’esclave qui incitait à se faire battre, très sûre d’elle-même. Izaël hésita donc un peu sur la suite, mais tendit alors la cravache à Juliette, qui papillonna des yeux sous la surprise.

« À toi l’honneur, ma chérie... Assume ton rôle de Maîtresse jusqu’au bout...
 -  Mais je...
 -  Tu es une Beaumont, et cette femme t’a manqué de respect ! la sermonna Izaël. Il est temps que tu agisses en ce sens ! »

Juliette acquiesça doucement en rougissant benoîtement, et attrapa délicatement la cravache. Elle regarda nerveusement sa Maîtresse, qui était en conversation avec Mléinda. Elle s’était retournée vers les sœurs Gielen, qui haussèrent innocemment les épaules.

« Nous nous promenons, c’est tout...
 -  Ces salons sont très agréables, vous savez ! »

Mélinda les salua brièvement, heureuse de voir certaines de ses clientes favorites, puis désigna du regard Juliette.

« Je crois que Juliette attend l’aval de sa formatrice, Décatis... »
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Décatis Cryptinna le lundi 28 janvier 2019, 11:20:42
Décatis regarda les deux sœurs Gielen qui semblait bien intéressé par la situation de Juliette. Il faut dire qu’elles étaient des rares personnes à savoir ce qui se passait avec Juliette. Cette dernière venait justement de se faire confier une cravache par sa sœur qui attendait qu’elle agisse sur l’esclave encordé. L’enchanteresse l’encouragea d’un signe de tête, c’était effectivement une bonne façon de montrer à sa sœur qu’elle évoluait. Même si Juliette était une soumise et non l’inverse. C’était après tout toute la difficulté de la place de Juliette, être soumise de nature et devoir être forte au sien de sa famille. C’était en ça que Décatis comptait l’aidé.

Bien sûr Juliette se trouvait comme devant une impasse, ce n’était pas le genre de chose qu’elle maitrisait. Décatis décida alors d’intervenir.


-Tu sais Juliette, c’est qu’une esclave. Tu n’as pas à craindre de lui faire trop mal. Puis elle a cherché. Tien regarde comment tu dois t’y prendre.


Elle se glissa dans le dos de la jeune fille, elle lui pris le poigné qui tenais la cravache avec sa mains et lui accompagna le geste pour l’abattre sur les fesses de l’esclave. Elle lui fit faire ainsi le geste trois fois avant de la lâcher.

-C’est pas bien compliqué, lâche toi un peu.

Décatis se recula un peu et s’approcha d’Izaël. Qui regardait sa sœur à l’action.

-Elle est curieuse, mais elle ne maitrise pas trop la chose. Mais elle fait des efforts, vous ne trouvez pas ? Je la trouve plus sure d’elle qu’au début, quand elle venue me voir la première fois. Cela se ressent aussi chez vous ?
Titre: Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]
Posté par: Juliette Beaumont le dimanche 03 février 2019, 12:13:31
Juliette n’avait clairement pas le profil d’une dominatrice. Au contraire, elle était très atypique au sein de sa famille, dans le sens où le moindre excès de violence lui faisait horreur. Elle avait grandi en rêvant de poésie, du grand amour, et non de gloire, de guerres, et d’ambitions arrivistes. C’est ce qui la rendait si particulière au sein du clan, et, parmi toutes ses sœurs, Izaël était sans doute la seule à avoir compris cela. C’était avec elle que Juliette se sentait le plus en sécurité, car elle savait qu’elle ne serait pas l’objet de farces cruelles. Pour autant, elle n’aurait pas été jusqu’à prétendre qu’Izaël fonctionnait comme elle, car sa sœur était très ambitieuse aussi, et souhaitait tout simplement avoir son aide pour contrôler le clan des Beaumont lorsque son heure viendrait. Quoi qu’il en soit, elle se trouva face à Nylla, cette esclave sensuelle et un peu trop sûre d’elle, qui avait pris possession de son corps. La simplicité avec laquelle Nylla et Juliette avaient pu procéder à l’échange était sans aucun doute inquiétante pour la suite, car il semblait évident que leurs Maîtresses redoubleraient d’effort. Or, Juliette craignait ce que Nylla pourrait faire dans son corps.

Toujours est-il qu’elle se retrouvait avec une cravache, et, face à son hésitation, sa Maîtresse la rejoignit, puis lui montra comment faire. Juliette rougit à chaque coup de cravache venant s’abattre sur le postérieur de Nylla, qui gémit doucement, et se retrouva de nouveau seule, se mordillant les lèvres. Décatis se rapprocha ensuite d’Izaël, et Juliette releva la cravache, puis l’abaissa... Très lentement, ce qui fit glousser Nylla.

« Allons, Juliette, tu me caresses, là... Tu veux que je meure d’ennui ? »

Juliette rougit plus furieusement, tandis qu’Izaël la regardait lentement, et répondait aussi à Décatis :

« Je ne saurai te dire, Décatis, Juliette est par nature très discrète... Elle n’aime guère s’impliquer dans les histoires du clan, mais... Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne pleure plus depuis qu’elle t’a rencontré. En revanche, elle dort toujours seule, et refuse nos courtisans pour l’accompagner pendant la nuit. »

La cravache s’abattit plus violemment sur la croupe de Nylla, qui serra les poings en se pinçant les lèvres. Pour s’exercer, Nylla était un cobaye parfait, car elle était très perverse. Elle n’était clairement pas une esclave timide, mais avait un franc-parler et une assurance d’elle-même qui pouvait agacer, mais qui, en l’occurrence, rassurait Juliette.

« Plus fort, Juliette, je sais que tu peux le faire ! »

Juliette se pinça les lèvres, et la frappa encore avec la cravache, poussant un petit couinement. Elle entendit Nylla soupirer de plaisir, et donna un nouveau coup, la cravache venant mordre ses fesses, encore... Puis Nylla lui demanda d’y aller encore plus fort, et Juliette la frappa encore, faisant remuer le corps de Nylla. L’esclave poussa un soupir de plaisir.

« J’adore vraiment ça, Juliette... Hmmmm, vas-y, frappe-moi encore ! Pour que tout soit parfait, tu devrais aussi m’insulter, mais... Ne franchissons pas toutes les étapes d’un coup, hein ? »

L’insulter... C’était bien une chose dont Juliette se sentait clairement incapable en l’état !

« Elle vous aime, n’est-ce pas, Décatis ? Il ne m’a pas fallu longtemps pour le remarquer. Vous l’avez aidé à oublier ses déceptions amoureuses... Mais Juliette est du genre à aimer passionément. J’imagine que, ça aussi, vous avez dû le remarquer, non ? »