Quelques minutes plus tard, les liens se desserrèrent, et Lucie tomba sur le sol, le corps rempli de foutre, libérée. La température interne de la pièce avait grimpé de quelques degrés, et la vampire reprenait lentement son souffle, son sexe hors du corps de la Lycane. Tallulah finit par s’abaisser, et détacha pour de bon les poignets de Lucie. La pauvre petite Lycane gisait sur le sol, sonnée, et on lui avait également retiré la ceinture-gode autour de ses hanches. Mélinda et Tallulah avaient généreusement joui en elle, et la vampire avait cessé là, tout en se disant que Lucie ne ferait pas une grande sodomite convaincue. Un point noir pour Mélinda, car elle était une femme qui appréciait beaucoup la sodomie, mais, après tout, on ne pouvait pas forcer les gens à aimer absolument tout.
« Remets-toi de tes émotions, Lucie, c’est fini... »
Tallulah ôta le bandeau de Lucie, et releva sa tête, lui souriant tendrement, avant de l’embrasser, en serrant sa tête contre ses bras. Mélinda, quant à elle, se mit à s’étirer. Lucie, après ce tendre baiser, pourrait mieux voir son environnement : c’était une cellule sombre, avec des chaînes, des croix, et des fouets. Un donjon SM, ainsi qu’on l’appelait familièrement. Mélinda resta nue, s’avançant un peu vers Lucie, le corps ruisselant légèrement de sueur. Elle fléchit les genoux devant lui, lui offrant brièvement une belle vue sur sa vulve lubrifiée, puis sur ses seins et sur son visage. Pour une initiation et un premier contact, Mélinda estimait que Lucie avait été plutôt garnie.
« Tu fais maintenant partie du harem, Tallulah... Tu dormiras avec les autres esclaves dans les dortoirs communs. Rassure-toi, c’est un endroit très agréable, et, pour toi, ce sera l’occasion de te rapprocher des autres esclaves du harem, car, à nous tous, nous formons une grande famille. Si j’en suis la tête, vous êtes l’indispensable corps sur lequel je me soutiens, et il faut que ce corps soit solidaire. »
Tandis que la vampire parlait, les mains de Tallulah continuaient à caresser le visage de Lucie. Elle avait fini par s’asseoir sur le sol froid, posant ainsi la tête de Lucie contre ses genoux, faisant preuve d’une douceur qui contrastait avec la manière dont elle avait remué son membre dans la bouche. Naturellement, les deux membres masculins des belles femmes s’étaient rétractés, et Tallulah s’amusait maintenant à caresser le tendre visage de Lucie. Il était maculé de sueur, ses longs cheveux blonds plaqués sur sa tête.
Mélinda reprit à nouveau, après avoir tendu une main pour caresser les lèvres de Lucie.
« Tu es maintenant ma propriété, Lucie, et il ne sera pas long avant que je t’offre aux clients. Les autres adoreront ton petit air mignon » lui assura-t-elle.
C’était une chose dont elle était, pour l’occasion, plutôt certaine. Pour l’heure, elle devait surtout se méfier du risque que Lucie devienne une louve furieuse en plein milieu d’ébats sexuels avec les clients, et c’était cette unique réserve qui l’empêchait encore de réellement commencer à la commercialiser, mais plutôt de continuer à l’observer, et de voir comment elle évoluerait dans son élément naturel.
Mais, dans l’ensemble, la vampire restait confiante.