Mélinda était une femme qui aimait le sexe, tout simplement... De manière un peu malade. Ayant déjà plusieurs siècles dans les pattes, on aurait pu croire qu’elle aurait fini par se lasser, par trouver ces caresses, ces baisers, ces pénétrations, ces lèchements, répétitifs... Le temps, après tout, était le pire ennemi de l’humanité. Qu’était le véritable Enfer, si ce n’est la répétition ? Répéter inlassablement la même chose, éternellement, sempiternellement, sans fin, jusqu’à finir par se lasser... Cette lassitude, Mélinda ne la sentait jamais venir. Coucher avec ses esclaves était toujours une nouvelle expérience, aussi fascinante qu’excitante, tout comme le fait de faire l’amour avec ses clients, d’organiser des orgies. Le sexe était un domaine bien trop vaste et bien trop riche pour qu’on le résume au simple coït... N’était-ce pas, justement, ce qu’elle était en train de faire ? Trois esclaves s’activaient à caresser ce corps, à flatter leur Maîtresse, à prouver aux yeux du monde que leur Maîtresse, malgré sa petite taille, était une femme à fort caractère, une femme qui avait un sacré tempérament, une femme avec laquelle on pouvait faire l’amour sans aucune difficulté... Bref, une femme qu’on pouvait autant craindre que louer, autant désirer que jalouser. Mélinda, c’était tout et son contraire : d’une douceur infinie, elle faisait parfois preuve d’une cruauté sans failles. N’était-elle pas à la hauteur du beau sexe, tout simplement ? Indiscernable, insaisissable, mais tellement indispensable. L’affaire de la belle vampire s’en sortait plutôt bien, et Lucie faisait preuve d’un dévouement exquis.
Elle sentait la langue du Lycan remuer frénétiquement sur sa culotte. Les loups savaient lécher, et Lucie le prouvait. Mélinda avait écarté les cuisses, et Cassandra, elle, continuait à lui masser le cou, frottant ses pouces contre ses points érogènes, afin de rendre la vampire plus instable, de l’exciter davantage, de la troubler et de la perturber. Cassandra savait y faire, et remuait ensuite ses doigts sur sa nuque, là où Mélinda avait l’habitude de mordre, de ponctionner le sang de ses proies. Lucie, elle, léchait frénétiquement cette culotte, et sa Maîtresse soupirait, gémissant faiblement.
« Haaannn... »
La vampire bascule lentement sa tête en arrière, tandis que Sarah s’était redressée, avisant le décolleté de sa Maîtresse, dont les seins étaient en train de pointer. Les deux esclaves savaient que leur Maîtresse voyait dans les vêtements tout un capital sexuel, et c’était bien pour ça qu’elle insistait pour que ses esclaves soient souvent vêtues de manière très élégante. C’était un moyen de plaire davantage aux clients, et, surtout, à leur Maîtresse. Les clients du harem n’étaient pas tous que des sauvages désirant simplement se foutre à poil avec une femme. Certains avaient des goûts développés, raffinés, et étaient plus exigeants... Et étaient donc plus rentables, justifiant à merveille le caractère luxueux du harem.
Lucie finit par tirer sur la culotte, ce que Mélinda sentit. Une pression s’exerça sur ses cuisses, et, quand elle baissa la tête, elle vit Lucie sortir, exhibant fièrement sa culotte dans sa bouche, comme une espèce de trophée. Sarah, elle, était en train de lécher les bonnets de Mélinda, posant ses lèvres sur cette fine texture, embrassant ce tissu, à la fois très fin, et suffisamment épais pour dissimuler ses formes.
« Hummm... Continuez, continuez, mes belles, aaaahhh... »
Les femmes continuèrent donc... Femmes, oui, car, à ce moment, Mélinda ne voyait pas Lucie comme un homme, mais clairement comme une femme, et c’était dans cette perspective-là qu’elle allait l’éduquer. Elle en ferait une parfaite femme, parfaitement docile, parfaitement soumise, parfaitement obéissante... Parfaite, en somme ! Lucie retourna sous la robe de Mélinda, tandis que, pendant ce temps, Sarah jouait avec le nœud noir à hauteur des seins de sa Maîtresse, afin de pouvoir mieux lécher ses seins. Elle savait qu’il fallait faire attention, car, si elle défaisait le nœud, al robe s’ouvrirait en deux, déshabillant sa Maîtresse. Sarah se rapprocha ensuite un peu, et embrassa sa Maîtresse dans le cou, ses mains cessant de triturer le nœud pour empoigner ses seins, les pouces glissant sur les tétons, toujours à travers la robe.
La vampire continuait à soupirer, tout en remuant un peu les jambes, coinçant la tête de Lucie contre ses cuisses, mouillant de plus en plus. Ses yeux s’ouvraient et se fermaient, elle conservait la bouche entrouverte, ses belles dents cristallines pointait en l’air. Cassandra, en la voyant se pencher en arrière, se rapprocha alors, et tut les gémissements de sa Maîtresse pour un baiser. Sarah, elle, entreprenait de lui faire un suçon, goûtant à la peau divinement parfaite de sa Maîtresse, remuant l’une de ses jambes pour la faire passer à côté du bassin de la femme, afin de ne pas déranger Lucie, ses fesses allant ainsi plus ou moins heurter la tête de la Lycane.
Mélinda, elle, continuait à mouiller, le moment de son orgasme se rapprochant à grands pas. Ses griffes s’enfonçaient sur les accoudoirs de son fauteuil, exprimant le plaisir intense qu’elle était en train de recevoir.