Entre Sha et Kiriko, il y avait un lien particulièrement fort, si fort et si vibrant qu’on ne saurait guère le limiter uniquement qu’au sexe. Le sexe entre les deux femmes était quelque chose de fort, terriblement fort, mais on ne saurait relier leur relation à ça, et ce même si, entre elles, le sexe avait quelque chose de terrible et de fusionnel. Sha lui avait fait l’amour joyeusement, et continuait à le faire, avant de jouir généreusement en elle. Elle lui avait fait une proposition, et Kiriko, en retour, avait proposé une douche... Une douche à laquelle l’Ombre comptait bien y aller, mais pas avant de l’avoir recouverte de sa crème intime. Sha l’avait dit, et Sha y tenait. Ainsi, après avoir joui en elle, elle resta face à Kiriko, le sexe toujours raide, sa main noirâtre venant se poser sur son sexe.
« Nous n’en avons pas encore fini, Kiriko... Si tu veux une douche, il faut d’abord que tu sois un peu... Sale. Alors, relève-toi... »
Sha lui laissa le temps de le faire, puis, autour de Kiriko, d’autres clones de Sha apparurent, ne tardant pas à faire un cercle de clones astraux, qui se masturbèrent vigoureusement. Il ne fallut qu’une petite minute pour que tous ces clones se mettent toutes à jour en même temps, visant une cible unique : le corps tendre, ferme, chaud, et infiniment beau, de Kiriko. Le sperme éclata sur tout son corps, fusant, des projectiles blanchâtres atteignant ses hanches, ses jambes, son dos, ses cuisses, ses fesses, ses seins, et son visage. Tous les clones jouirent, puis se volatilisèrent ensuite dans des volutes d’ombre, ne laissant plus qu’un seul clone, qui, mains tendues vers Kiriko, déplaçait son sperme. C’était comique à dire, et un brin kitsch, mais le sperme de Sha avait, comme tout ce qui émanait de son corps, des propriétés magiques fortes. En être recouvert de la tête aux pieds était donc, outre un plaisir extrêmement pervers, une manière de satisfaire physiquement le corps. De ses mains, Sha déplaçait son sperme, cette grosse crème, afin qu’elle recouvre intégralement le corps de Kiriko, de ses bouts de pied à son front. Kiriko n’avait rien d’autre à faire qu’attendre, et, peu à peu, comme si une nappe blanche venait de l’envelopper, la sorcière celkhane se retrouva couverte...
Elle était devenue une véritable glace, et Sha ferma le poing, collant ce sperme à elle. Ainsi, il ne coulerait pas sur le sol, mais on pourrait toujours le retirer en le léchant et en le suçotant.
« Je crois qu’il est temps pour toi et moi de remercier comme il se doit l’hospitalité de nos hôtes, Kiriko, tu ne crois pas ? Rassure-toi, tu vas pouvoir te laver... Mais, avant, je suis sûre que bien des femmes ont envie de goûter à ton corps et à mon foutre... »
En temps normal, la perversion de Sha était déjà forte, alors, ici... Elle eut à peine le temps de finir qu’une main claqua alors les fesses de Kiriko. Luxuria venait d’arriver, portant sur elle sa robe noire, et embrassa l’épaule de Kiriko, dans le creux de son cou.
« Oh ouiii, Mère est très belle ainsi... Ce sperme doit vous tenir chaud, Maman... »
Dans son dos, elle tendit sa main, et vint caresser l’estomac de Kiriko. Le sperme se mit à produire des sons spongieux, et Luxuria retira sa main, le foutre de l’Ombre formant comme de fins tentacules blancs et solides, avant de se détacher de ses doigts, pour retourner se coller au corps de Kiriko. Ce spectacle était aussi grotesque que surréaliste, mais il y avait quelque chose de très excitant. Sur une autre femme que Kiriko, Sha n’aurait jamais été aussi loin... Mais, avec Kiriko, tout lui semblait possible.
Sha se pencha vers elle, et l’embrassa sur les lèvres, l’une des rares parties de son corps, avec ses yeux et ses cheveux, qui avaient été épargnés par ce déferlement de foutre, et elle enfonça sa langue dans sa bouche, avant de mordiller et de tirer sur sa lèvre inférieure.
« Si je m’écoutais, je te prendrais sur place, Kiriko... Mais avant, je vais t’offrir aux autres femmes de ce temple. Suis-moi... »
L’attrapant par la main, Sha sortit de leur chambre, et elles rejoignirent ainsi l’atrium du temple. Il y avait, en contrebas, une longue table où les filles pouvaient manger, et Sha embrassa Kiriko sur la joue.
« Descends par les marches, et mets-toi sur cette table, en t’allongeant... Ce sont les langues des prêtresses et des servantes de Lust qui vont te nettoyer... Et qui te pénétreront sûrement aussi, par la même occasion. Ainsi, tu leur témoigneras tout ton respect, et toute notre envie de familiariser avec ce culte voisin et allié... »
Tout simplement.