Sha et Kiriko allaient continuer à jouer ensemble, encore et encore… Après tout, dans le déroulement des Épreuves de Wallündrill, Kiriko avait droit, comme les autres compétiteurs, à une pause de plusieurs jours. Il fallait bien admettre que Rose Red avait été une épreuve terrible, traumatisante, éprouvante tant physiquement que nerveusement. Pour conserver un niveau de qualité, les organisateurs organisaient donc une pause de plusieurs jours, ce qui était aussi un moyen de faire de la publicité, et, surtout, de laisser le temps aux parieurs et aux bookmakers de faire monter les paris, qui étaient l’une des sources principales de revenu et de bénéfice de Wallündrill. Sha savait comment ce genre de choses fonctionnait. C’était comme une guerre. Entre deux batailles, il fallait laisser le temps de se reposer, de remettre de l’ordre. Après Rose Red, l’Ombre était convaincue que Kiriko, qui ne partait clairement pas comme favorite, allait prendre de la valeur. La Celkhane s’était surpassée dans ce maudit manoir, et il était donc tout à fait normal que Sha vienne la récompenser… Et c’était encore plus vrai que Kiriko, non contente de s’être battue avec excellence, avait même été jusqu’à se doter d’un appendice masculin, comme une ultime manière de l’honorer et de lui faire plaisir.
L’Ombre était donc assise sur le rebord du lit, et vit Kiriko ouvrir le placard. La porte l’empêchait de voir les tenues, et, discrètement, en se servant de la magie, Sha rangea sa belle robe de mariée. Elle vit ensuite Kiriko sortir une tenue noire, en cuir, ce qui la fit sourire. Sa Celkhane se féminisait au temple de Lust… Et une femme se devait d’avoir une garde-robe variée. Oh, en temps normal, Kiriko avait bien plusieurs combinaisons, mais ils ‘agissait toujours du même modèle. Sha le savait, car c’était les tisserands de sa région qui cousaient les combinaisons de Kiriko, qu’elle refaisait fréquemment, puisque la jeune sorcière se battait fréquemment.
*Quel est l’élément décisif qui l’a à ce point changé ? L’atmosphère de Lust ? Le fait d’apprendre qu’elle avait une fille ? Ou est-ce Rose Red et ce qu’elle a vécu dedans ?*
Kiriko était une femme forte, quelqu’un qui avait du mal à laisser ses émotions s’exprimer, et qui s’abritait derrière un bloc d’impassibilité, de fermeté, d’agressivité, et de fascination. La psyché de cette femme était fascinante, et elle avait changé… Elle l’avait prouvé en acceptant de se doter d’un chibre, en enfilant de telles tenues, si éloignées de son style guerrier, ou même en acquiesçant très clairement à l’idée de porter leur fille… Il y avait chez Kiriko des choses nouvelles et étonnantes, qui ne déplaisaient nullement à Sha, et encore moins quand elle la vit enfiler sa nouvelle tenue… Moulante, noire, en cuir, et avec de longs gants et de belles bottes, Kiriko avait tout simplement pensé à tout afin de satisfaire sa Déesse.
Il fallait admettre que ce spectacle était magnifique à voir, surtout en voyant cette belle bosse entre ses cuisses. Le short de Kiriko moulait à la perfection sa grosse verge. Pour son malheur, Luxuria l’avait doté d’une grosse queue, ce qui, clairement, perturbait Kiriko, qui remua un peu sur place, avant de se rapprocher de Sha. L’Ombre sentit un frisson de désir typiquement humain la traverser. Le cuir crissait à chacun des magnifiques déplacements de sa bien-aimée. Kiriko l’embrassa brièvement, et Sha sentit, entre ses cuisses le sexe de la femme, caressant son corps.
Mentalement, elle souriait, Kiriko demandant à la sucer, tout en expliquant que Luxuria ne viendrait pas les déranger. Sha ne dit rien pendant quelques secondes. En réalité, elle cherchait où était Luxuria, et, pour cela, elle avait fermé les yeux, et avait laissé son esprit sortir de son corps. Elle ne tarda pas à retrouver la trace de l’Homoncule, puis sourit devant Kiriko.
« Ne t’inquiète pas pour Luxuria, ma belle, elle est occupée dans une autre chambre… En train de pilonner le cul d’une citadine… »
Un Temple de Lust attirait régulièrement des invitées, des femmes désireuses d’obtenir les faveurs de la Déesse. Pour cela, il fallait prier, et, au sein du culte de Lust, une prière était nécessairement sexuelle, et, de préférence, quelque chose de sexuellement pervers. Lust, en effet, n’était pas la Déesse du Sexe, mais de la Luxure, ce qui impliquait quelques différences. Sha esquissa un léger sourire, tout en écartant ses jambes l’une de l’autre, Kiriko lui ayant laissé le choix.
« Et bien, tu as dit vouloir me sucer, non ? »
Sa main caressa la joue de la femme, tendrement, et elle remua ensuite son genou, rabattant sa jambe vers elle, son mollet venant caresser le sexe de la femme, cette bosse proéminente qui se tortillait dans ce short serré.
« Mais, d’un autre côté, je vois que tu souffres beaucoup… Une verge, ça peut être très embêtant… Surtout quand elle est au garde-à-vous comme ça… Je peux l’entendre, Kiriko… Elle implore qu’on s’occupe d’elle. Ma pauvre petite… Mais, d’un autre côté, il faut que tu apprennes la frustration masculine, Kiriko… Car, maintenant que tu m’as offert le spectacle de toi avec un chibre, tu peux être sûre que ton sexe masculin va beaucoup servir… »
Elle insista sur ce mot, avec un léger sourire, et écarta ensuite son mollet. Une certaine tension s’enroula alors autour du sexe de Kiriko. Sha était en train d’user sa magie, et comprimait l’air autour de son sexe, déplaçant ce dernier. Elle serrait l’air autour de son sexe, et le relâchait ensuite, comprimant ainsi sa queue, et venant la masturber lentement.
« Je vais te faire jouir, Kiriko… Et, pendant ce temps, tu vas te mettre à genoux devant moi, et me sucer… Et, si tu jouis avant moi, tu lécheras mes pieds, petite catin… »
Et, vu le manque d’expérience de Kiriko avec le plaisir masculin, il y avait fort à parier qu’elle jouirait effectivement avant sa redoutable et belle Déesse…