Le spectacle qui se déroulait sous les yeux de Mélinda était décidément très agréable à regarder. Hitomi avait succombé sans la moindre retenue, s’occupant du corps de Shii, qui, si elle n’était pas officiellement pour, n’était en tout cas pas contre. Bien loin de là. Hitomi s’occupait d’elle avec une tendresse infinie. La connaissant, Mélinda se doutait qu’Hitomi n’était pas contente d’elle-même. Shii ne se lâchait pas entièrement, et Hitomi avait toujours été du genre mère-poule avec les élèves dans le style de Shii, les élèves doués et serviables, mais souffrant d’un affreux manque de confiance, et qui se refermaient sur eux-mêmes. Shii était l’archétype classique de l’intello de la classe, à cette différence près qu’elle n’était pas au premier rang, et qu’elle avait du mal à prendre la parole. Et puis, un intello, ça avait forcément une tête à claques, et même Clara devait admettre que les joues de Shii attiraient plus les baisers que les gifles.
Hitomi la déshabillait lentement, faisant gémir discrètement Shii. A côté Slotwenna caressait et embrassait les joues de cette dernière, lui ôtant ses lunettes pour les poser sur la table basse. Instinctivement, Shii avait le réflexe de serrer les cuisses, ce qu’elle essaya de faire quand Hitomi s’attaquait à sa jupe, mais Slotwenna posa un doigt sur ses lèvres, murmurant dans son oreille :
« Détends-toi, Shii… Tu n’es pas à un contrôle ici, mais entre amies… Laisse-là s’occuper de toi ; ta senseï sait mieux que toi comment s’occuper de ton corps… »
Shii se contenta de rougir, et Slotwenna promena sa langue sur l’oreille de cette brave petite, avant de tourner son visage pour l’embrasser tendrement. Shii gémit entre ses lèvres, mais la magicienne pouvait sentir sa salive. Mélinda, elle, sentait ce véritable festin sanguin. Le sang de Shii bouillonnait dans ses tempes, et elle sentit ses canines se pointer. La vampire s’était préparée à cette soirée en faisant le plein de sang, mais c’était un appel qui se faisait parfois violemment sentir, surtout quand une humaine était à ce point nerveuse et excitée. Shii se refusait à l’admettre, mais elle était bien plus excitée que Clara. Sa senseï s’occupait après tout d’elle, et Shii avait été élevée dans la plus pure tradition japonaise, celle qui conférait aux instituteurs une autorité suprême, celle de l’ordre légitime. La perspective de faire l’amour avec elle était aussi gênante que délicieusement excitante. En somme, Shii était dans une situation relativement paradoxale, et le plaisir montait rapidement.
Clara, de son côté, était dans une situation bien différente de Shii. Elle laissait libre cours à son plaisir, yeux clos, gémissant et soupirant entre les bras de Kaileesha. La démone lui grattait tendrement le dos, à travers le tissu de la chemise, se délectant des cris et des gémissements de la lycéenne. Elle ondulait contre le membre gros et tendu de la démone, avec un plaisir évident, yeux clos. Le fauteuil craquait délicatement sous ses mouvements, et Kaileesha fit glisser sa main pour presser l’une des fesses de Clara.
« C’est ce qui appelle avoir de la matière, ma choupette…
- Haaaa… Haaa ouuiiii !! »
Clara atteignit l’orgasme bien plus rapidement que Shii, et Kaileesha lui offrit le plaisir d’envoyer en elle son sperme chaud, dès qu’elle sentit la mouille de Clara recouvrir son sexe, et descendre sur ses cuisses. Kaileesha bascula sa tête en arrière, et jouit longuement, longuement et tendrement, répandant son sperme dans les profondeurs du délicieux corps de l’étudiante. Clara alla ensuite se blottir contre le corps de Kaileesha, cette dernière se redressant sur son fauteuil, une main caressant la nuque de la lycéenne.
Slotwenna, de son côté, servait de conseillère à Shii, tandis qu’Hitomi avait relevé sa jupe, l’attachant par sa ceinture, dévoilant son intimité. Elle avait ôté sa culotte, et Slotwenna l’avait récupéré, pour la porter au nez de Shii.
« Renifle, ma belle… Là, oui, renifle, et lèche… Allez, allez, sors ta langue, et caresse ta culotte, goûte à ton propre nectar. C’est celui que tu vas offrir à ta senseï… »
Lentement, Shii obtempéra, écartant les lèvres, faisant pointer sa langue, la promenant sur le morceau de tissu. Hitomi, de son côté, approchait son visage de son intimité tremblante et humide.
« C'est tellement gênant lâcha Shii.
- Oh oui, ma belle, confirma Slotwenna, mais c’est ça qui est excitant en l’embrassant sur la joue. Tu me rappelles mon premier siècle d’existence, quand j’avais encore été formatée par mon éducation religieuse au couvent. J’étais si nerveuse… Mais c’est ça qui te rend follement excitante, ma biche. »
Slotwenna tendit un doigt dans la bouche de Shii, afin qu’elle la suçote, tout en descendant l’une de ses mains pour caresser l’un des seins de Shii, faisant encore gémir ce dernier. Elle se roidit sur sa banquette, sentant Hitomi s’attaquer à son antre humide. Shii sursauta :
« Ha !... Sensei !...
- Là, petit ange… Laisse-toi aller, laisse-toi faire… Utilise tes mains, allez, allez… »
Shii avait toutefois toujours les mains serrés, tandis que Slotwenna continuait à presser l’un de ses seins, utilisant ses lèvres pour l’embrasser dans le creux du cou, mordillant sa peau, lui offrant des suçons, avant de glisser ses lèvres pour aller suçoter le sein de Shii, sa main se déplaçant pour attraper le poignet de celle de Shii, et la poser sur les cheveux d’Hitomi.
« Caresse-là… Allez, petite, je t’ordonne de caresser ses cheveux. »
Lentement, Shii tenta de remuer sa main, avançant lentement, sa paume couverte de sueur. Shii continuait à gémir, à se tortiller, et Slotwenna mordit son sein, la faisant hurler. Elle finit alors par jouir, s’abandonnant au plaisir de l’orgasme, yeux clos. Shii poussa des hurlements suraigus, et ferma lentement les yeux, s’effondrant contre sa banquette. Relevant la tête, Slotwenna glissa ses mains sur ses joues, les caressant, avant de lui offrir un gros baiser.
« Bravo, petite… »
Shii était toujours rouge, et baissa les yeux.
« Je… Je… Je vous demande d’accepter mes excuses, senseï, pour… Pour vous avoir… Sa… Sali… » ajouta-t-elle en détournant le regard.
Mélinda soupira légèrement. Elle tenait entre ses doigts les lunettes de Shii, suçotant une branche l’une après l’autre. Kaileesha entreprit de se redresser, relâchant Clara, qui essaya de remettre son uniforme en ordre.
« Voilà un début encourageant ! Je dois admettre, chère Hitomi, que je comprends un peu mieux pourquoi cette coquine de Mélinda a flashé sur toi… Je crois que Slotty se serait damnée pour avoir une instructrice comme vous quand elle était encore au couvent, et que je venais la perturber, elle et tout son petit dortoir…
- Tu lis dans mes pensées… Je me serais aussi damnée pour avoir une petite sœur comme toi, Shii… enchaîna-t-elle en caressant du doigt la joue de Shii. Si douce, si timide… Humm… Si tu n’appartenais pas à Mélinda, je t’emmènerais chez moi !
- Mes petites poupées ne sont pas à vendre, répliqua Mélinda en souriant. Mais, au lieu de ressasser le passé, mes vieilles amies, vous devriez vous occuper de notre chère Hitomi… La pauvre est dans un de ces états… Son sang est si attirant, quand elle est comme ça… »
Un grand sourire éclairait les lèvres de Mélinda. Oui, Hitomi avait l’air de beaucoup se plaire. En même temps, ce n’était pas très étonnant ; comment résister à Kaileesha et à Slotwenna ? Mélinda en avait toujours été incapable.