«
Ta supérieure a l’air en rogne » commenta rapidement Mélinda.
Elle avait pulvérisé l’écran, en torturant Bran. Mélinda espérait qu’elle continuerait ensuite, même si elle se sentait un brin jalouse. C’est à elle que revenait le plaisir unique de torturer son frère, pas à une Celkhane arrogante ! Néanmoins, cette dernière se décida à aller récupérer le collier. La vampire se retourna donc vers Kairi, qui avait été remise à la verticale.
«
Le Lieutenant Tetsuhiko vous arrêtera, esclavagiste, et vous serez condamnée ! On balancera votre cadavre du haut de Caelestis ! »
Un sourire aux lèvres, Mélinda s’approcha de Kairi, et caressa tendrement l’une de ses joues, avant de peloter avec son autre main le sein droit de Kairi, qui gémit en se tortillant.
«
Ne… Ne me touchez pas, espèce de… ! »
Mélinda appuya alors sur un bouton en s’éloignant. Dans son épiderme, des diodes diffusèrent des arcs électriques, et Kairi poussa des hurlements de douleur en sentant un champ électrique rapide et douloureux la traverser douloureusement. Elle se tortilla, essayant de se libérer, sans succès, de ses entraves, et Mélinda finit par arrêter ce traitement, en lui offrant un sourire ravissant.
«
Si je suis déjà condamnée à mort, petit ange, je peux faire sur toi tout ce que je veux, non ? Qu’aurais-je à craindre ? Reprends ton souffle, et sache bien une chose simple, ma beauté. Si tu ne veux pas de mes caresses, tu auras droit, soit à des électrodes, soit à avoir droit au spectacle de tous mes braves esclaves assoiffés et désireux de ton corps. »
La vampire s’approcha de Kairi, et commença à embrasser son visage, à caresser tendrement ses seins, à hauteur de ses tétons. Elle lécha sa joue, et continua à déposer de délicieux baisers sur son cou et sa joue, pressant avec une tendresse infinie ses seins. Kairi fermait les yeux, serrait les lèvres, essayant de ne pas se laisser succomber au plaisir, de repousser ce désir qui montait.
«
Miam, ce que tu es belle, et douce… Dis-moi, est-ce que tu es toujours vierge ? -
Lâ… Lâchez-moi, non… »
L’une des mains de Mélinda s’approcha de l’intimité de Kairi, et elle sentit cette dernière trembler et soupirer, se mordillant les lèvres. Mélinda caressa doucement cette intimité avec ses petits doigts.
«
Embrasse-moi tout de suite, ou je t’électrocute… » prévint-elle.
Kairi secoua la tête, et Mélinda leva l’une de ses mains, la posant sur le menton de Kairi, afin de tourner sa tête vers la sienne.
«
Tu en meures d’envie, je le sens, alors, embrasse-moi… Regarde mes lèvres, mes belles et tendres lèvres… Fascinantes, si douces. Là, viens, embrasse-les, allez, allez… »
Mélinda parlait d’une voix basse et calme, tendre et attirante, envoûteuse, et Kairi rapprocha sa tête. Leurs nez se touchèrent, et Kairi, fermant les yeux, l’embrassa du bout des lèvres. Un simple frottement des lèvres, que Mélinda transforma en baiser sauvage et dévorant, plaquant sa main sur les cheveux de Kairi, collant ses lèvres contre les siennes, avant d’attirer sa langue. Kairi gémit en tentant de se libérer, et la table pivota alors, la remettant à l’horizontale, couchée sur le table, mais Mélinda continua à l’embrasser, toujours plus tendrement, avec de plus en plus de passion, les gémissements et les soupirs de Kairi ne faisant que l’encourager encore plus à continuer dans cette voie. Elle tenta de glisser sa langue près de la bouche de Kairi, titillant ses lèvres, la sentant s’affaiblir, la sentant céder, et l’aida un peu, tendant l’une de ses mains pour caresser l’un de ses seins, pinçant et tirant à hauteur du téton. Kairi gémit de plus belle, et Mélinda, au bout de longues minutes, finit par retirer ses lèvres, et posa un doigt sur les lèvres de Kairi.
«
Ne gaspille pas ce moment, ma beauté. Tes joues rougies sont un spectacle visuel. Ta virginité importe peu, car, quoiqu’il advienne, je m’insinuerais en toi… »
Devant le regard effrayé de Kairi, Mélinda lui sourit, et l’embrassa brièvement sur les lèvres.
«
Aucune de mes amantes ne s’est jamais plainte, rassure-toi… »
Mélinda se releva alors, et sortit de la pièce. C’était un petit placard, dissimulé derrière une bibliothèque dans un salon confortable, avec un grand écran plat, où ses esclaves regardaient les actualités sur une chaîne d’informations. On évoquait le spectacle au métro, les journalistes affirmant sobrement avoir affaire à une «
opération de coopération judiciaire entre les autorités tekhanes et celkhanes contre un réseau esclavagiste ». Mélinda vit que l’esclave qui avait glissé son membre dans la bouche de Kairi avait joui au-dessus d’une cuve des toilettes. Elle s’approcha d’un esclave.
«
Va voler l’Inferno-3000 qui se trouve dans le parking privé à proximité, et va attendre notre soldate. -
Oui, Maîtresse, fit l’esclave.
-
Désirez-vous nous fouetter, Madame ? demanda pudiquement une esclave avec une laisse.
-
Je vais prendre un bain. Déshabillez-moi. Je veux deux esclaves avec moi. »
Les femmes se pressèrent autour d’elle, ôtant sa belle robe ainsi que ses sous-vêtements et ses bottes.
«
Deux hommes », précisa Mélinda.
Elle entra ensuite dans la salle de bains, comprenant un grand quadrilatère rempli d’eau chaude, et se glissa à l’intérieur, avec ses deux esclaves nus, qui commencèrent à l’embrasser, à la caresser, et rapidement à la pénétrer, la pressant entre leurs corps chauds et attirants. Elle griffa celui qui se glissait dans son intimité, ne tardant pas à pousser des hurlements de plaisir.
Pendant ce temps, son homme avait récupérer l’Inferno-3000, une puissante voiture de sport, et l’arrêta près de la station de métro. Il en sortit, et ne tarda pas à se faire repérer de Suki, quand il vit qu’elle avait le collier. Il attendit qu’elle se rapproche, et lui tendit les clefs de la voiture volée.
«
Rentrez dans la voiture, et lisez le message sur le fauteuil. »
L’homme s’éloigna ensuite, sans rien dire d’autre. A l’intérieur de la voiture, il y avait un message sur le fauteuil, avec une inscription très simple :
« Ouvrez la boîte à gants, et connectez le GPS.
Suivez ensuite le premier parcours enregistré, et suivez les prochaines instructions. »
A l’intérieur de la boîte à gants, on trouvait donc un petit GPS, à brancher à l’ordinateur de bord de l’Inferno-3000. L’écran afficha une route, et une voix électronique, féminine, se mit à parler.
«
Votre prochaine destination est dans : 45 kilomètres. Vous avez à partir de ce moment 30 minutes pour la rejoindre. Suivez notre parcours. Prenez la deuxième à gauche, et avancez jusqu’au rond-point, avant de prendre la première à droite. »
La route en question menait sur l’une des bretelles d’entrée d’une des autoroutes de sorties de Tekhos, le «
Metropolis Highway Road », une énorme autoroute qui menait au cœur de Tekhos. Le GPS mena l’inferno-3000 sur un pont surplombant l’autoroute, et le GPS se remit à parler.
«
Vous êtes arrivée à destination. Un numéro va maintenant s’afficher sur l’écran de votre GPS. Veuillez utiliser le téléphone intégré à la voiture pour appeler dans les plus brefs délais ce numéro. »
Lorsque Suki appela, Mélinda reçut un appel. Sortie de la douche, nue, elle continuait à embrasser Kairi, sans s’arrêter, et cette dernière continuait faiblement à gémir, peinant à se libérer de l’emprise terrifiante de cette vampire, de ce corps qui frottait contre le sien, perturbant son esprit, son fonctionnement. Mélinda releva en tête, et attrapa le téléphone, restant couchée sur Kairi, caressant avec son doigt ses lèvres, faisant preuve d’une délicatesse infinie.
«
Tu as mis le temps, bouton d‘or… Avant que tu ne commences ta seconde épreuve, je tiens à ce que tu sois rassurée. Parle-lui, belle Kairi, fit-elle en lui offrant le combiné.
-
Lieu… Lieutenant, vous… Vous ne devez pas ren… Rappelez… Rappelez-vous, bafouillait-elle entre les doigts de Mélinda,
on ne… On ne négocie pas avec les, avec les… »
Mélinda l’embrassa, mettant fin à ses explications, et Kairi se débattit, gémissant pendant plusieurs secondes, jusqu’à ce que Mélinda se glisse d’elle, et enclanche à nouveau les ondes électriques. On entendit Kairi hurler et gémir, tandis que Mélinda donnait ses instructions.
«
Enclenche le parcours spécial du GPS. Lorsque tu l’auras accompli, j’arrêtai les électrochocs qui sont en train de marteler ta soldate. Ne sois donc pas trop lente. Plus tu tardes, plus elle souffrira. Bisoux. »
La vampire referma le combiné, et appuya sur un bouton. L’ordinateur de l’Inferno-3000 comprenait un écran, et son esclave avait bien veillé à le raccorder au système électronique de cette petite installation. Une caméra montra donc, sur le petit écran de l’Inferno-3000, le petit corps de Kairi en train de tressauter de douleur, ceci afin de forcer Suki à se dépêcher. Lorsque le parcours spécial s’afficha, une phrase apparut sur un fond noir :
« Êtes-vous prête à défier la logique pour sauver l’être que vous aimez ? »
Après cela, un message apparut.
«
Prenez l’autoroute en sens inverse, et rejoignez l’aire de la Villette, à la sortie de Tekhos. Vous avez 5 minutes. »
L’aire en question était à la sortie de Tekhos Metropolis, et accessible uniquement sur une voie de l’autoroute. Un compte à rebours s’afficha. Pour y aller, il faudrait vraiment rouler à tombeau ouvert, mais il y avait bien des voitures et des camions qui circulaient sur cette autoroute. La sortie permettant de passer en sens inverse était à l’extrémité du pont. Sur l’écran, Kairi continuait à se tortiller de douleur, ses cris muets n’étant pas retransmis par l’ordinateur.