[FINI] Odieux chantage [Suki Tetsuhiko]

Suki décrocha rapidement le téléphone et prit la parole en premier pour éviter qu'elle ne lui laisse pas le temps d'en placer une. C'est qu'elle parlait beaucoup cette vendeuse d'esclaves, une particularité peut-être chez cette race de gens inférieurs? Bien qu'elle pose sa question, ça n'avait pas empêché Mélinda de parler pour ne rien dire. Arrêter tout de suite, elle le ferait si elle ne savait pas que c'était sous certaines conditions comme par exemple ne plus revoir Kairi. Et ça, il en était hors de question! Elle détestait la défaite, c'est évident mais elle aura du mal à continuer son travail en sachant qu'elle a laissé une de ses recruse mourir ou être transformée en esclave, chose pour laquelle les Celkhanes se battait. Consciente que la provocation ne mènerait nulle part, elle n'avait pas répondu à ses paroles, plutôt concentré sur ce qu'elle devra faire ensuite? Seul son « peut-être » l'avait laissé perplexe? Qu'est-ce que c'était que cette allusion? Une adresse pour en désigné plusieurs? D'autres épreuves cachées? Que voulait-elle dire par là? Elle patienta et découvrit nouveau défi avec l'adresse? Nouvelle énigme? Que voulait-elle dire par briser ses valeurs morales? Oh non, devait-elle jouer l'esclave d'une femme ou vendre une esclave? Si c'était ça, elle risquait d'en faire de la bouilli de cette foutue suceuse de sang! Néanmoins, en remontant les marches pour retourner vers la voiture, elle comptait bien jouer ses cartes à l'avance. Ouvrant le canal de communication via l'oreillette, elle donna les nouvelles lettres obtenues pour l'adresse.

« J'espère qu'avec ça, tu vas me trouver cette putain d'adresse! »
« Pour le moment, j'ai quelques possibilités mais ça fait quand même plusieurs choix... Mais avec ses nouvelles lettres, ça devrait réduire le choix. »
« Et bien grouille-toi car je la sens mal moi cette dernière épreuve... »
« Que voulez-vous dire Lieutenant? »
« Rien mais magne toi s'il te plaît. Recontacte-moi quand tu à du nouveau... »

Elle en avait fini avec ses quelques informations supplémentaires et à présent, trouver la bonne adresse ne devrait pas être trop compliqué? Reprenant le volant en main, elle se dirigea vers l'adresse indiquée pour trouver un endroit abandonné, un entrepôt plus exactement. Ça ne lui disait rien de bon mais elle devait continuer pour Kairi et toutes celles qui attendaient leur retour. Rien à signaler pour le moment si ce n'est que l'entrepôt était bel et bien abandonné. Les générateurs étaient éteint depuis des années et le bâtiment était aussi crade à l'intérieur qu'a l'extérieur. Une odeur d'humidité s'en dégageait d'ailleurs, pas très agréable! Elle finit par pousser une porte qui déclencha la consigne de la nouvelle épreuve. Une épreuve horrible! Elle comprenait maintenant le sens du mot « valeur moral ». Ses yeux écarquillées sous l'agression d'une telle consigne. Sur le coup, elle c'était même demander si sauver Kairi valait vraiment la peine? Couché avec un homme, c'est seulement dans ses pires cauchemars qu'elle imaginait ça! Même ses mères qui ont vécues avec quelques hommes n'ont jamais rien fait avec eux! Trop, c'est trop! Elle continua quand même, peut-être trouvera-t-elle le courage de le faire en chemin? Avec la peur au ventre, elle avançait doucement dans le couloir pour arriver jusqu'à la dernière pièce ou effectivement, il y avait bien un homme cagoulé derrière la porte.

« Bordel de putain de merde! »

Elle ne retenait ni ses mots, ni l'intonation de sa voix. Elle referma la porte en sentant sa sueur dégouliner le long de son visage. Non, elle ne pouvait pas faire ça! C'était impossible de faire quoi que ce soit avec un homme aller jusque-là. Elle se replia sur elle-même en restant derrière la porte, elle enclencha son oreillette et comptait sur son ultime carte, son ultime sortie de secours avant l'abattoir. Elle en était même paniqué et cela s'entendait parfaitement dans sa petite voix si stricte d'habitude.

« Motoko... aide-moi.... Sauve-moi! »
« Que vous arrive-t-il Lieutenant? Vous êtes en danger? Où êtes-vous? »
« L'adresse... dis moi que tu as cette putain d'adresse!!! »
« Euh... Malgré qu'il manque encore quelques lettres, j'ai tout de même plusieurs propositions mais moins qu'a votre dernier appel. »
« Citent-les-moi par pitié... »

Passant sa main dans les cheveux, elle espérait que parmi les choix données, elle saura trouver le bon emplacement? Récitant chaque adresse, elle lui disait en même temps ce qu'était le bâtiment en question. Il y avait une boucherie, un garage, un hôtel et un simple bâtiment désaffecter? Où se cachaient Mélinda et Kairi? La boucherie? Il y avait des bonnes cachette dans ce genre d'endroit mais même une suceuse de sang comme elle en aurait surement la nausée avec de telles odeurs de sang pourri et fermenté! Le garage? Ça pouvait aussi être un bon choix, tranquille, d'anciennes machines, de la place. L'hôtel? Un peu trop pour elle. Les cris de Kairi et l'installation d'un tel matérielle dans ce qu'elle avait pu voir dans les vidéos semblait trop gros pour ça. Et l'ancien bâtiment? Généralement, ils ne restent que rarement en bon état à Tékhos puisqu'ils étaient détruit dans les prochains jours et le courant y était coupé pour éviter les squatteurs. Donc, pas le bâtiment selon elle mais où alors? La boucherie semblait être une fausse piste aussi puisque là, c'était pour les odeurs le plus dérangeant. L'hôtel ou le garage? Là aussi, il y avait le souci des odeurs avec le garage mais l'hôtel semblait une fausse piste. Quoique? Elle ne voyait pas Mélinda dormir nue dans un endroit désaffecter? Encore moins puant? Et tout à l'heure, ses cheveux n'étaient pas trempés? Impossible qu'elle utile une eau sale pour se laver ne serait-ce que les cheveux? Cette pute semblait avoir un certain goût pour le luxe et le confort. Aussi incroyable que ça semblait, l'hôtel semblait être sa cachette?

« Donc j'ai une chance voir deux peut-être? »
« De quoi parlez-vous Lieutenant? »
« Kairi... Je dois la retrouver et si tu ma bien conduit sur la bonne piste, je t'en devrais une Motoko! Fin de la communication! »

Utilisant une dernière fois cette voiture bien amochée, Suki embarqua et avait mis l'adresse dans le GPS qui la conduisait à l'hôtel. Elle était sûre de les trouver là-bas et il lui faudrait quelques minutes pour se rendre compte qu'elle était plus là-bas. Par précaution, elle avait laissé le téléphone sur place au cas où il était lui aussi un GPS pour la trouver. Et puis ça pourrait faire croire qu'elle hésitait toujours à allez voir ce sale pervers? Remarque, c'était peut-être le cas de la voiture? Mais sans elle, elle ne pouvait pas aller rapidement retrouver Mélinda. Stoppant la voiture devant l'hôtel indiqué par Motoko, Suki pénétra dans l'hôtel et se devait d'agir vite!

« Lieutenant Suki Tetsuhiko, je suis en mission et j'aurais besoin de renseignement sur vos occupantes dans les chambres! »
« Bi-bien sûr, nom s'il vous plaît? »
« Mélinda Warren. »
« Hummmm non, pas de ce nom-là. Un autre nom peut-être? »
« J'en ai pas d'autres mais j'ai des détails! Une belle brune aux yeux... vert, ça vous parle? »
« Désoler mais nous avons beaucoup de demoiselle avec cette apparence ici? »
« Elle n'est pas Tékhane et... elle était venue ici avec un homme grand, assez musclé, brun aussi. »
« Je pense savoir de quoi vous parler... Voilà, nous avons bel et bien une demoiselle avec un homme à cette chambre. Il semble quand même qu'elle ai reçue certains invités depuis son inscription. »
« Merci de votre collaboration, ne vous inquiétez pas si vous entendez du bruit! Cette salope va payer les réparations! »
« Ha euh... si... vous le dites... »

L'hôtesse était assez perplexe et inquiète mais si cette petite dame était bien des forces de Tékhane ou Caelestis, rien à craindre! Fusil toujours en main, elle avançait jusqu'à la chambre indiquée et au lieu de débouler comme une furie, elle frappa trois fois à la porte bien gentiment. Lorsqu'une de ses esclaves vint ouvrir la porte poliment, elle reçut le canon du fusil sous le menton tandis qu'elle la forçait à reculer en faisant signe de ne pas faire de bruit. Suki ferma doucement la porte et pouvait voir plusieurs femmes et plusieurs hommes qui devaient être la garde rapprochée ou les esclaves de Mélinda. Au moins, elle semblait bien être dans la tanière de la vampire... Elle ne prononça qu'un seul mot à voix basse en instant sur le canon qui lui soulevait la tête.

« Où? »

D'un signe du doigt, elle désigna une porte censé être caché par une armoire et avec elle en observant les autres personnages, Suki la forçait à la suivre.

« Fait comme si tout allait bien... »
« Mai-Maitresse... nous... avons de la visite... »

Cette dernière reçut un coup de crosse dans le dos pour avoir dit une telle ânerie! Elle avait beau être une esclave, cette conne foutait tout en l'air mais elle n'avait plus le choix et s'apprêtait donc à abaisser la poignée, ayant plusieurs idées horribles de ce qui avait pu se passer depuis le dernier appel? Kairi était-elle toujours en vie? En parfait état? Mélinda ne l'avait pas torturé de nouveau avec ses machines? Ses esclaves? La vérité pourrait bien être pire...

Difficile de dire combien de fois Suki avait pu se montrer prévisible. Difficile de croire qu’une Celkhane aurait pu tomber dans un piège aussi grossier, mais c’est ce que cette dernière fit en ouvrant la porte. Bien des éléments évidents auraient pourtant du la mettre sur la piste, et lui faire comprendre que tricher, avec Mélinda, n’était pas jouer.

Tout d’abord, le fait que la voiture était filmée et reliée par des micros aux installations de Mélinda, qui entendit donc la conversation de Suki avec Motoko. Or, Mélinda savait parfaitement quelles lettres elle avait envoyé, et les combinaisons qu’il était possible de former avec ces dernières. Dès que Suki avait décidé de tourner les talons, son sort était déjà scellé, car elle ne pourrait que venir vers Mélinda, sans faire ce que cette dernière attendait d’elle. Si près du but… Plus rude en sera la chute.

Ensuite, voir une cinglée débarquer avec un fusil d’assaut dans un hôtel classieux avait de quoi mettre la puce à l’oreille de n’importe qui. Terrorisée, la réceptionniste s’était empressée d’appeler les services de sécurité, ainsi que l’appartement de Miss Warren. Mélinda ne logeait pas dans un hôtel miteux, mais dans un hôtel de grande classe, le genre d’hôtel où on ne trouvait que les Tekhanes les plus riches, le genre d’hôtel où on ne trouvait que des suites luxueuses, le genre d’hôtel qui avait des appuis, et où on ne débarquait pas avec une arme chargée, une armure, sans donner aucun papier officiel, aucune autorisation judiciaire, pour venir déranger la tranquillité des clients.

Enfin, penser que Mélinda n’avait pas assuré l’entrée de son appartement, qu’elle n’avait pas d’autres caméras, ou d’autres hommes prompts à surveiller l’entrée, était une erreur de débutante. Suki avait, probablement poussée par la colère, cette rage furieuse à l’envie de massacrer Mélinda, réalisé les trois. L’esclave se mit à parfaitement jouer son rôle, jusqu’à se recevoir un coup de crosse, une légère caresse, par rapport aux coups de fouet que Méinda lui avait infligé.

Suki ouvrit donc la porte pour voir sa chère Kairi, avec le justaucorps relevé, montrant son intimité. Le regard de Kairi croisa ensuite celui de Suki, et elle sembla se réveiller, tandis qu’un élan de panique traversait le corps de Kairi, se reflétant dans ses yeux.

« Lieutenante, c’est un… ! »

Elle n’eut pas le temps d’achever. Suki se tenait en effet sur un sol électrifié, deux grilles qui s’illuminèrent instantanément. Des arcs électriques se mirent à danser, et envahirent l’intégralité du corps de la lieutenante, de la plante des pieds jusqu’à ses cheveux hérissés. Des arcs particulièrement violents et intenses, tandis que Mélinda surgit derrière Suki, dans sa belle robe. Elle arrêta les éclairs, et attrapa Suki par la gorge, la soulevant comme une plume, et, sans tenir compte des protestations de Kairi, balança Suki contre le mur, avant de fondre sur elle, et de la frapper violemment au ventre. Malgré son armure, c’était un coup de vampire, et Mélinda regarda ensuite Suki.

« Tu as triché, petite ! Triché, triché, vilaine tricheuse, vilaine, vilaine, VILAINE ! »

Mélinda ponctuait ses cris hystériques par des coups de poings et des coups de pieds, martelant le corps de Suki, avant de la soulever, et de la balancer à travers l’appartement. Suki s’écrasa mollement contre un fauteuil, le renversant, avant d’atterrir près de plusieurs esclaves. Elle avait à peine le temps de reprendre ses esprits que Mélinda était toutefois déjà devant elle, la frappant à nouveau, avant de l’attraper par la gorge, et de la jeter contre la fenêtre. Solide, cette dernière amortit aisément le choc.

« Ouvre la fenêtre ! ordonna-t-elle à l’un de ses esclaves.
 -  Tout de suite ! »

L’esclave obtempéra rapidement, et un courant d’air frais se répandit. Mélinda était à un étage élevé. Deux esclaves soulevèrent Suki, légèrement amorphe, la maintenant solidement, et firent basculer sa tête en l’arrière, lui offrant le spectacle renversant de la vue en contrebas. Une chute mortelle. Le corps de Suki fut ensuite ramené devant celui de Mélinda.

« Tu t’es crue plus maligne que moi, petite pute ? Tu as fait ta capricieuse, ta mijaurée ? Ta virginité est-elle à ce point si importante que tu me laisses le désir de m’occuper de Kairi comme je l’entends ? Tu as joué, tu as triché, tu as perdu, et tu vas désormais te coucher comme un deux face à un flush royal. Mais, avant de te tuer, je vais te réserver un avant-goût de ce qui attend désormais ta chère Celkhane. Je comptais faire l’amour avec elle plus rapidement, mais tes pérégrinations m’ont finalement amené à envisager une autre stratégie. »

Mélinda s’approcha de Suki, et lui caressa le menton, le maintenant entre ses griffes.

« Vous, les Celkhanes, vous êtes vraiment des pauvres filles… Tu as beau haïr les hommes, sans eux, tu n’existerais pas. Tu me trouves horrible et détestable ? Moi, je te trouve pathétique. Mais je vais t’apprendre à surmonter ta peur des hommes. Je vais donc encore une fois t’offrir le choix. Ce soir, je vais baiser Kairi, mais je te laisse décider sur qui mes esclaves vont se défouler. Sur toi, ou sur elle ? Si tu ne me réponds pas, alors Kairi y passera, et ce sera sous tes yeux. Et, crois-moi, mes esclaves sont insatiables. Réfléchis vite, je n’aime pas attendre. »

Un sourire ravi traversait les lèvres de la vampire. Immobilisée, affaiblie par les éclairs, la vampire ne voyait pas comment Suki allait pouvoir réussir à s’en sortir, et Mélinda, à vrai dire, commençait à être impatiente. Elle avait voulu vraiment pénétrer Kairi, mais, au moment où elle allait commencer, Suki avait choisi de se rebeller, amenant Mélinda à revoir ses plans. Mais, en définitive, le spectacle serait encore bien plus intéressant, maintenant.

La possibilité que Mélinda soit au courant que l'épreuve ne c'était pas dérouler selon son plan était possible mais peut-être était-elle trop occupée à faire autre chose pour s'en rendre compte? C'est pour cela que Suki avait demandé à l'esclave de prendre les devants! Enfin, cette idiote avait tout foutu en l'air donc elle n'avait pas le choix que de faire le premier pas. Il restait aussi un tas d'autres point qu'elle avait à peine pensé car c'était caché par un nuage de colère dans sa petite tête! Des espions près de l'entrepôt, près ou dans l'hôtel! La réceptionniste était peut-être choquée mais si elle était assez intelligente pour demander à Tékhos ou même aux Celkhanes si une demoiselle blonde vêtue de jaune est bien dans leur fichier, elle n'aurait rien eu à craindre. En même temps, une jeune femme qui déboule avec un fusil d'assaut à la main dans un hôtel de bourgeoises en tout genres, ce n'est pas fait pour calmer la foule. Mais elle réglera tous ses petits détails quand elle marchera aux côté de Mélinda... dans un sac mortuaire. Elle ouvrit pour voir Kairi qui était à la fois habillé et nue pour certaines parties de son corps. Même pas le temps de finir sa phrase ou d'avoir le rose aux joues qu'un courant électrique passa dans son corps la faisant hurler de douleur. Sa tenue avait beau amortir toutes sortes de dégâts comme le courant électrique, le feu ou le froid, à forte dose, elle en ressentait la douleur!

Loin d'être la seule punition pour être ici sans avoir fini la quatrième épreuve, elle continua d'avoir mal de différentes sortes, d'abord en étant éjecté contre le mur avant d'être martelé de simples coup de poings de la vampire. Inutile de préciser que c'était puissant cette créature! Trop dans les vapes pour avoir reçu un tel courant électrique, Suki n'avait pas bien distingué son ennemi, ni même qu'elle avait fait l'effort de mettre quelque chose sur son corps, comparé aux dernières images qu'elle avait eues. Elle faisait un effort pour éviter de crier mais elle avait quand même du mal... Elle aurait aimé protester, lui dire qu'elle n'avait pas triché puisqu'elle ne lui avait pas interdite d'avoir de l'aide. Juste l'interdiction de remonter à elle lorsqu'elle était dans la trame avec son garde du corps. Donc, elle n'avait pas triché puisqu'elle c'était aider des lettres qu'elle possédait. Mais comment dire ça après tant de coup, et de courant qui parcourait ses muscles? De nouveau coup pleuvait contre elle et elle aurait voulu la traiter de tout les noms, se défendre surtout en l'entendant demander à son esclave d'ouvrir la fenêtre mais elle n'y arrivait pas. Commençant à peine à articuler, la vampire reprenait de plus belle alors qu'un courant d'air commençait à la réveiller un peu. Elle laissait la vendeuse d'esclaves finir ce qu'elle avait à lui cracher, cela lui permettait aussi de reprendre un peu ses esprits. Elle aurait voulu préciser quand même qu'elle était née puisqu'une de ses mères était une futanari mais oublions ce détail pour le moment...

Mais ses dernières paroles, ses dernières conditions étaient trop cruelles! Pour une Celkhane en tout cas. Elle tentait vainement de se débattre mais elle n'était pas encore remise de tous ses coups et surtout de ce coup de jus. Voyons les choses en face, elle refusait de coucher, ne serait-ce même que faire plaisir sexuellement à un homme et il était tout aussi hors de question de faire ça pour Kairi. Elle était Celkhane après tout! La tête en avant, elle avait l'impression d'avoir qu'une seule balle dans son chargeur, entouré par un millier de monstres? Que faire? Affronter sa mort en face ou se la donner soi-même? Toute situation n'était pas critique si l'on comptait mettre la chance en avant et c'est ce qu'elle comptait faire. Ça n'avait rien de plaisant pour elle, surtout que cela briserait quand même ses valeurs morales mais... au point où elle en était. Incapable de secourir Kairi, incapable de prendre Mélinda par surprise. Même si par chance, toutes les deux s'en sortaient vivantes, ça sera bel et bien sa première véritable défaite!

« At...tend... Mélinda. Je... je te porpoooose autre chose... »

Elle reprenait peu à peu le dessus mais le retour à cette dure réalité et à ce qu'elle voulait dire était des plus pénible. Autant avaler des milliers de branches remplie de ronces, ça sera moins pénible à dire. Elle relevait la tête en essayant quand même de regarder la vampire en face en gardant tout de même un regard des plus noir pour cette femme odieuse.

« Je... Je... je te propose de m'offrir à toi... sous certaines conditions... tu es libre de me battre jusqu'à me briser les membres, de me mutiler le corps, de m'habiller comme une poupée ou même... m-me prendre... du moment que tu me laisses la vie, à moi et Kairi... »

Suki retrouvait ses forces progressivement ce qui lui permettait de tenir déjà debout sans l'aide des autres esclaves. Néanmoins, le plus dur venait d'être dit, il lui restait encore à fixer quelques conditions pour s'en sortir indemne de ce traquenard.

« Outre le fait... de nous laisser la vie... je veux pouvoir quitter cette chambre avec Kairi au petit matin. Durant les prochaines heures, je serais malheureusement ce que j'ai toujours détesté et ce contre quoi on se bat... une esclave... Réfléchi bien Mélinda... une Lieutenante de l'armée... qui deviens ton jouet pour les prochaines heures... Ta juste à nous libérer une fois le temps écouler hein? »

Elle se répugnait elle-même mais elle ne voyait pas d'autres solutions. Et au son de sa faible voix, Kairi ne pouvait rien entendre mais si elle le savait, elle saurait surement en train de la supplier de retirer ses phrases. Le seul problème, c'est qu'elle faisait ça pour elle, pour la libérer. Elle fut incapable de lui refuser le fait de la suivre, incapable de lui ordonner d'aller se reposer alors voilà le résultat d'une trop grande amitié, d'une trop grande sympathie...

« Par contre... je souhaite mettre une ultime... condition... je me fous complètement de servir de jouet ou ce que tu veut pour toi ou tes esclaves... mais... pas avec un homme!!! »

Sûrement l'un des points les plus importants de ses conditions. Il ne lui restait plus qu'à voir ce qui allait se passer, allait-elle vouloir accepter, refuser, proposer autre chose? Il fallait compter sur la chance... même si après ça, elle ne pourra plus se regarder dans un miroir de sa vie...

Les jeux étaient faits. Suki était vaincue, brisée, et humiliée, placée à un dilemme cornélien. Mélinda savourait ce moment, ce délectable moment, celui où son adversaire se couchait misérablement. Pour une Celkhane, mourir, être torturée, battue, mutilée, massacrée, était quelque chose de moins terrible que de coucher avec un homme. Un inversement des valeurs assez curieux, qui confirmait en tout cas ce qu’on disait à Ashnard sur ce « peuple d’attardés génétiques », ces « décérébrées qui couchaient entre elles ». Des cinglées, voilà ce qu’elles étaient ! Même Mélinda avait l’impression de se sentir humaniste par rapport à ces folles hystériques rejetant une partie de la population à cause de leur sexe. Hommes ou femmes, Mélinda ne faisait aucune différence sexuelle pour le choix de ses esclaves. Suki finit par se relever, les esclaves la relâchant, et elle offrit à Mélinda son corps, sous plusieurs conditions, faisant sourire Mélinda. Se croyait-elle vraiment en position de négocier ? Tandis qu’elle parlait, d’une voix éteinte et affaiblie, Mélinda s’était assise sur le fauteuil, croisant les jambes, l’écoutant en souriant, sa robe relevée, montrant ses belles jambes. Elle avait el droit de faire avec Suki tout ce qu’elle voulait, en respectant trois limites :

 - Il fallait la libérer demain matin ;
 - Il ne fallait pas la tuer ;
 - Il ne fallait pas la forcer à copuler avec des hommes.

Des conditions assez contraignantes, qui s’appliquaient également à Kairi, et, quand Suki eut fini son exposé, Mélinda se décida à lui rappeler quelques règles fondamentales. En tant qu’esclavagiste, Mélinda trempait aussi dans le négoce et le marchandage.

« J’ai bien entendu ce que tu proposes, ma chère Suki, mais, tu sais, je crois que je n’ai pas besoin de ton avis pour faire de toi un jouet. Je pourrais tout à fait te violer, t’attacher, et encourager mes hommes à te passer dessus. J’obtiendrais le même résultat. Il faut bien que tu comprennes une chose essentielle, sucre d’orge. Pour négocier, il faut avoir quelque chose qui intéresse l’autre partie, un quelque chose que l’autre partie ne peut pas obtenir par ses propres moyens. C’est l’une des règles de bases du commerce. Moi, je vends mes esclaves, et, sans mon accord, les clients ne peuvent pas les obtenir. C’est aussi simple que ça. En l’espèce, ton joli petit cul est une chose que je peux avoir par mes propres moyens. »

Mélinda ne faisait qu’énoncer quelque chose de simple. Suki n’était pas en position de force, nullement capable de négocier. Elle s’était jetée dans la gueule du loup, et en subissait les conséquences. Pour autant, Mélinda était une joueuse dans l’âme, et la manière dont elle avait amené Suki ici en témoignait. La jeune vampire avait encore envie de jouer avec elle, et elle enchaîna donc rapidement.

« Néanmoins, tu m’amuses, petite fleur. Ta résistance, ton courage, ta dévotion… Tu es une femme de passion, Suki, et j’aime ça. Je vais donc peut-être consentir à éviter que mes hommes ne te pénètrent, ou ne pénètrent ta chère soldate. Pour cela, il te faudra faire quelque chose de très simple… Apprécier le fait d’être mon esclave. Si tu t’en sens capable, il te suffira de… »

On sonna alors à la porte de Mélinda. Surprise, cette dernière, coupée dans son élan, tourna la tête vers la porte d’entrée, se demandant qui pouvait bien oser la déranger. Immédiatement, on bâillonna Suki, tandis que Mélinda se glissait dans le vestibule d’entrée. Elle regarda sur un petit écran montrant l’entrée de la porte, et vit une hôtesse, une belle jeune femme dans une tenue sobre et non moins sexy sur elle.

« Oui ? demanda-t-elle sèchement, comme pour montrer qu’elle ne voulait pas qu’on l’importune.
 -  Mi… Miss Warren, je… Je venais m’assurer que… Que tout allait bien…
 -  Aurais-je une raison d’aller mal ?
 -  Euh… Et bien, je… C’est par rapport à la femme qui…
 -  Ah ! se mit à sourire Mélinda. Non, ne vous inquiétez pas pour elle, c’est une amie de longue date qui aime se faire passer pour une militaire.
 -  Ah… Ah ? Elle n’avait pourtant pas l’air…
 -  Occupez-vous de votre cul, et je m’occuperai du mien ! Foutez-moi la paix maintenant ! »

Mélinda n’entendit pas la jeune femme s’excuser, claquant sèchement la porte. Elle sortit ensuite du vestibule, retournant dans le salon, mais, avant de rejoindre Suki, en profita pour sortir une belle laisse. Un esclave se chargea de la mettre autour du cou de Suki, tandis que Mélinda se dirigeait vers la salle dans laquelle Kairi était détenue. Elle l’amena ensuite rapidement, et la força à s’asseoir sur un fauteuil, autour du living room. Mélinda retourna ensuite devant Suki, et commença à lui caresser l’une de ses joues, avant de tendrement l’embrasser sur les lèvres.

« Très bien… Je vais donc vous expliquer les règles de notre nouveau jeu. A partir de maintenant, vous êtes mes esclaves. Partant de là, j’entends que vous accomplissiez absolument tout ce que je demande, mais ce sera insuffisant. Si vous ne voulez pas que mes esclaves explosent vos derrières, vous allez, non seulement devoir accomplir ce que je veux, mais également y éprouver du plaisir. Je ne serais pas ingrate. Si vous êtes suffisamment convaincante, vous aurez l’occasion de pouvoir battre plusieurs de mes esclaves. Par contre, si vous rechignez, ou n’éprouvez aucun plaisir, je n’hésiterai pas à vous donner en pâture à tous mes chers petits. »

D’un geste de la main, Mélinda incita ses esclaves à pousser Kairi et à Suki, les forçant à se mettre à quatre pattes devant elle, tandis qu’elle décroisa les jambes, offrant sa longue peau douce et blanche, fine et délicate. Elle portait des sandales avec talon, et une laisse fut également glissée autour du cou de Kairi. Mélinda récupéra les deux laisses dans une main, et tira d’un coup dessus.

« Allez, mes petites chiennes. Venez vous occuper des biens de votre Maîtresse, et dépêchez-vous ! s’exclama-t-elle. Utilisez donc vos belles bouches pour lécher mes sandales, me les retirer, et lécher ma peau, si désireuse de sentir vos langues ! »

Elle fit un signe à l’un de ses esclaves, qui se mit, en utilisant un fouet, à l’abattre sur le postérieur de Suki, ne frappant qu’une seule fois, comme pour l’inciter à se dépêcher.

Pourra-t-elle se revoir un jour dans une glace sans se mettre à se haïr? Verra-t-elle toujours la fière soldate de l'armée Celkhane, la Lieutenant d'armée, celle qui n'avait aucun échec à son actif et qui allait continuer à monter en grade encore et encore? Ou bien verrait-elle la petite trainée qu'elle allait devenir? Soyons honnêtes, il lui était arrivé d'agir comme une nymphomane en manque sous l'effet de l'alcool ou quand on l'avait trop poussé à agir ainsi. Mais là, le faire avec une esclavagiste, ce qui veut dire faire ça avec l'ennemi et devant plus de monde dont Kairi! Est-ce qu'elle pourra toujours voir son propre reflet dans le miroir? Néanmoins, Mélinda avait raison, Suki posait certaines conditions si jamais la vampire acceptait de devenir son esclave et c'est vrai qu'elle gagnait peu comparé à ce qu'elle demandait. Pour une fois, ce fut une chance qu'elle avait la langue bien pendue! Pour cause, malgré sa mauvaise humeur, elle voulait encore plus tâcher sa mission en acceptant de ne plus la poursuivre – même si cela n'empêcherait pas ses consœurs de le faire. Mais la vampire acceptait à cause de la détermination de Suki. C'est vrai qu'elle n'avait reculé devant rien, sauf peut-être la dernière épreuve mais si Motoko n'avait pas eu le choix entre les adresses, elle aurait pu être forcée à y passer pour le bien de Kairi...

Mais de là à jouer les esclaves sexuels jusqu'à même montrer qu'elle aimait ça... ça allait être difficile et il lui faudrait surement un petit temps d'adaptation. Faire ça avec Mélinda, ça serait mentir de dire qu'elle ne l'avait pas trouvé sexy en la voyant nue ou dans sa robe mais le fait était qu'elle était dans le mauvais camp donc impossible de prévoir la situation actuelle. De plus, elle fera ça avec et devant Kairi. Il sera évident que la jeune femme n'aura plus du tout la même vision de Lieutenante qu'elle était avant ce soir. Mais dans un sens, il en sera de même pour Suki envers sa soldate. Même si cela lui faisait l'effet d'avaler un bol de lame de rasoir, il était préférable de jouer les esclaves qui adoraient ça plutôt que sentir le membre d'un de ses hommes en elles. Puis en frapper un ou deux pourrait bien être amusant même si elle avait eu son lot. Ce n'était pas de la haine que Suki éprouvait pour eux, surtout de la peur. La peur de l'inconnu et de ces êtres qu'elle a peut-être fréquenté sans le savoir sous le statut Celkhane de Futanari. Des fausses femmes qui sont des hommes! Enfin, mieux vaut éviter le pire! Elle pourra peut-être tisser des liens d'amitié avec un homme un jour? Qui sait? Mais pas maintenant, pas avec eux! Le temps que la vendeuse d'esclaves aille voir ce qui se passait à la porte, la jeune femme cherchait un moyen de renverser la situation, quitter les lieux avec sa recrue mais c'était peine perdue. Même en impliquait une forte probabilité de « quelque chose », Mélinda en sortirait vainqueure...

Une fois de retour, elle n'était pas revenue les mains vides puisque sa partenaire était de retour, plus installé sur la table de torture et bien installé sur un fauteuil même si elle évitait de croiser le regard de sa supérieure. Peut-être honteuse de lui avoir caché certaines choses qui se sont déroulé pendant son absence ou le simple fait de l'avoir vue nue, du moins une partie? À moins que Suki en soit la cause, d'abandonner si facilement, d'avoir foutu une mission en l'air sans avoir le véritable comportement d'une soldate prête à tout pour la mission. Elle aurait pu décider de laisser Kairi derrière elle au moment où elle s'était fait aspirer son sang, ou alors simplement de venir avec du renfort et ne laisser aucun survivant dans cette pièce tant que Mélinda était en vie. Quitte à malheureusement jouer avec la vie de Kairi? Elle aurait pu choisir cette option et même si elle avait dit le contraire durant un des appels lors des épreuves, Kairi aurait-elle apprécié d'être abandonné? Tuer par la vampire ou quelqu'un d'autre? Et ses amies dans tout ça? Toutes celles qui comptaient sur Suki pour ramener Usuka Kairi dans les rangs? Qu'aurait-elle dit ou de quoi elle aurait eu l'air devant toutes ses femmes qui comptait sur elle, cet unique espoir? Rien que le fait de penser à tout ça, tout ce qui aurait pu se passer, tout ce qui se passait, elle sentait une boule dans a gorge, elle aussi incapable de la regarder dans les yeux. Forte comme elle était, elle refusait de pleurer mais une première défaite si misérable et tragique en un sens, ça ne peut la laisser de marbre.

Elle laissait Mélinda, son adversaire, l'embrasser tendrement tandis qu'elle serrait ses petits poings. Écoutant les nouvelles règles de son jeu, Kairi en prenait elle aussi connaissance mais on dirait qu'elle s'attendait à ce résultat, peut-être une fois encore à cause d'elle? Son arrivée foireuse dans la chambre était un échec. Ou Mélinda avait fait part de ses intentions, comme elle avait pu le dire avant l'arc électrique, elle voulait lui dire que c'était un piège. Elle ne bougea pas quand elle eu cette humiliation d'avoir une laisse autour du cou, mise par un homme en plus! Poussées par ses derniers, elles se retrouvèrent à quatre pattes et le visage déformé par un plaisir de sadisme de Mélinda qui donna ses premières instructions. De biens courtes retrouvailles mais qui permettaient de mettre certaines choses au clair entre elles.

« L-Lieutenante... je suis désoler... sans moi, vous n'en serez pas là et... »
« Ferme-là! C'est ma faute... depuis ta première blessure, j'aurais dû t'ordonner de rester en arrière mais... mais... »

Suki reçut un premier coup de fouet par un des esclaves pendant que ses poings se serraient sur la moquette. Elle lâcha un petit cri de surprise en lançant un regard assassin vers l'esclave. Kairi avait compris que ce n'était pas le moment pour ça et commença à faire son travail, assez hésitante sur son devoir. Elle passait sa langue le long de la jambe de la vampire, le long de son tibia avant de rester près de ses sandales. La petite Suki ne restait que près du pied à lécher avec plus d'hésitation la sandale et le pied de la jeune femme. Elle faisait en sorte que sa colère ne soit pas très visible mais c'était une tâche bien compliquer que celle-ci. Elle espérait que le fait de baisser la tête masquait déjà sa colère. Et que malgré ce qu'elle faisait, un certain plaisir viendrait. C'était abominable pour une Celkhane de penser ça mais c'était toujours mieux que se faire défoncer l'arrière-train par un homme, esclave en plus! Et fière de l'être, encore pire! Si Kairi pensait que plus utiliser sa langue pour amuser Mélinda était une bonne idée, Suki pensait plutôt qu'il fallait lui retirer sa sandale avant et comme une petite chienne, elle tira sur le petit ruban pour déserrer la sandale et l'attraper par une des lanières en commençant à lécher le pied devant elle. Son malaise dans la gorge n'était pas parti et elle se retenait de ne faire apparaître aucune larme sur ses yeux.

Après avoir vécu tant de « punitions », Kairi avait un peu de mal à accepter que sa supérieure soit avec elle dans un tel merdier, une telle situation honteuse pour Caelestis. Elle reniflait un peu sans vouloir montrer ses faiblesses, qu'elle craquait peu à peu, au fil des secondes et des minutes. Elle avait peur que leur sanction n'arrive si elles n'y mettaient pas plus d'entrain mais l'état de Kairi était préoccupant et elle refusait de l'ignorer surtout si c'est pour qu'elle se montre sans cœur et lui fassent subir le châtiment. Sa main se posa sur la sienne et elle sentait qu'elle tremblait de tout son corps. Ce petit geste avait semble-t-il un peu calmer son état mais elle espérait que cela n'était que passager. Elle se remettait au travail en retirant à son tour la sandale et en se focalisant sur le pied qu'elle devait lécher de manière douce et en prenant du plaisir. Une tâche compliquer pour ses deux jeunes femmes mais Kairi semblait avoir un peu plus de facilité que sa supérieure. Ses yeux rouges, ses joues rosés prouvait qu'elle n'était pas aussi forte mentalement que Suki et si cela continuait, elle allait devoir tout faire pour lui parler seule à seule quelques instants, en espérant que ça passe ou que Mélinda accepte ce petit service... Aucune des deux n'avait poussé des gémissements sensuels durant ce premier exercice mais chacune avait tenté de ravaler sa fierté et tenter de faire du mieux qu'elle le pouvait. Cela devrait être plus simple au fur et à mesure. N'ayant donc plus rien à faire, Kairi léchait le pied en montant un peu sans aller trop haut mais Suki elle, montait jusqu'au genou, juste pour voir son visage, quel plaisir cette taré pouvait prendre en ayant réussi son coup?

« Que.... qu... que doit-on faire ensuite m-m-ma... » Suki n'arrivait pas à finir sa phrase, refusant de l'appelé ainsi mais Kairi voulue lui sauver la mise pour éviter un saut d'humeur de Mélinda en reprenant le flambeau.
« Mai... Maitresse! »

Comment avait-elle passé ce premier essai?

Heureuse, amusée et fière, voilà trois mots qui pouvaient aisément décrire dans quel état Mélinda se trouvait, alors que les deux Celkhanes étaient en train de lui laver les pieds. Deux beautés dans des tenues sexy, se tenant à ses pieds, prostrées et vaincues, ravalant amèrement leur fierté et leur orgueil. Suki avait misé, et avait perdu. Elle avait choisi de compter uniquement sur elle-même pour arrêter une vampire ashnardienne. Mélinda n’était pas spécialement forte ni endurcie, par rapport à d’autres vampires, mais elle savait agir vite. Dès qu’elle avait vu Suki, elle avait fantasmé sur l’idée de voir cette Celkhane fière, belle et arrogante à ses pieds. Son plan bancal avait eu bien des chances d’échouer, mais tout s’était bien passé. Suki et Kairi étaient maintenant en train de lécher ses pieds, et Mélinda se permit un long soupir. Suki venait d’arriver, et était plus résistante que Kairi. Mélinda n’était pas dans la tête de la Celkhane, mais elle se disait que Kairi n’était pas totalement contre l’idée d’embrasser Mélinda, après tous les baisers et les caresses qu’elle avait reçus. La beauté de Mélinda était une arme fatale, et très efficace. Elle ne doutait pas que Suki finirait aussi par succomber à son charme.

« Là, mes belles, les encourageait-elle, occupez-vous bien de mes jolis pieds, embrassez et léchez ma belle peau… Là, oui, hum… »

Elle remuait légèrement ses doigts de pied, Suki restant à hauteur de son pied, Kairi commençant à se déplacer. Mélinda ne chercha pas à l’en empêcher, savourant le contact de la langue de Kairi et de ses lèvres. Mélinda était volontiers fétichiste. Elle aimait bien qu’on lèche, qu’on suçote ses pieds. C’était le plus beau geste de soumission qui soit, mais, outre cela, son esprit pervers arrivait même parfois à y trouver une espèce d’étrange et inexplicable fascination sexuelle. Après tout, le sexe était justement intéressant parce qu’il ne répondait pas à la logique. Chacun avait ses petits fantasmes, et Mélinda laissa les minutes passer, caressant avec ses ongles les lèvres de Suki, amenant cette dernière à devoir gober entre ses lèvres ses doigts de pied.

Oh, elle n’avait nul besoin de voir le visage de Suki pour savoir que cette dernière bouillonnait de rage et de frustration. Suki était une passionnée, une lieutenante celkhane intimement convaincue de la justesse de sa cause, terriblement persuadée qu’il fallait tuer tous les esclavagistes, et que les hommes étaient des animaux sans intérêt, à supprimer. Elle était une femme pleine de vie, autoritaire et sûre d’elle, et devait ici se soumettre. Oui, elle devait assurément être furieuse. Qu’on lui donne une arme, et elle éclaterait sûrement la tête de Mélinda sans le moindre remords. Mélinda continuait donc à les laisser faire, jusqu’à ce que ces dernières en eussent assez. La vampire, pour être honnête, aurait bien continué ainsi pendant des heures.

« Très bien, mes chéries. Si vous en avez assez des pieds de votre Maîtresse… »

Elle se redressa, posant ses pieds sur le sol, et tendit ses mains, caressant vigoureusement les cheveux des deux Celkhanes pendant de longues minutes, glissant ses mains sur leurs têtes pour les amener à se mettre accroupies, avant de continuer à caresser et à gratter leurs visages. Elle glissa ensuite un majeur dans chacune des bouches des Celkhanes.

« Tenez, mes beautés, sucez donc… Vous pouvez mordiller, si vous le voulez… »

Mélinda remua ses doigts, tout en regardant ses esclaves. Les hommes se dandinaient sur place, leurs virilités jaillissant, formant des bosses sur leurs caleçons rouges en cuir. Les pauvres avaient follement envie de pénétrer les deux Celkhanes, un désir terrible et puissant. La vampire pouvait sentir le sang qui influait dans leurs membres, leurs regards vicieux, et elle retira ses mains.

« Regardez, mes chéries, regardez… Regardez donc dans quel état vous mettez mes pauvres esclaves… »

Mélinda se rapprocha d’un des hommes, et se mit à caresser son membre, frottant sa culotte, caressant avec ses griffes sa virilité, l’empoignant. Son membre était bien tendu, et elle entendit l’esclave cagoulé gémir et soupirer. Mélinda alla l’embrasser tendrement, continuant à jouer avec son sexe.

« Même une Futanari, c’est différent… Vous avez tort de rejeter à ce point le contact masculin, mes petites esclaves… C’est pourtant agréable comme jouet, un homme… Hein ? Oh oui, mon mignon, je le sens bien, que tu aimes ça… Là, là, oui, oui, profite, pro… Ah bah, je crois que tu as bien profité ! »

Dans un soupir, l’esclave avait joui, et une tâche se formait très légèrement sur sa culotte. Souriant, Mélinda se désintéressa de lui, retournant vers les deux Celkhanes, et les força à se mettre l’une en face de l’autre, caressant leurs cheveux.

« Bien, mes chéries… Maintenant, vous allez vous embrasser, car vous n’êtes plus une lieutenante et son subordonnée, mais deux petites esclaves qui ont besoin de mutuellement se connaître avant de faire un GROS câlin à leur Maîtresse adorée. Allez, allez, mes petites, embrassez-vous, ne soyez pas timides ! Je veux un beau baiser ! »

N'y avait-il pas pire humiliation et défaite que de devoir lécher les pieds de l'adversaire? Il pouvait éventuellement avoir pire mais ce petit signe restait bien dans le top trois. Suki comme Kairi préférait tout de même ça que de devoir passer sous les griffes de ces hommes. Chacune frustrée par cette situation bien que chacune se jeter la pierre en se disant que cette situation était de leur faute sans même chercher à comprendre où était le défaut depuis le début de cette opération? Elles devaient capturer Mélinda Warren et avaient donc dû être prudente et lui demander de se rendre. Sans ça, ça aurait été plus simple, une petite bombe dans la loge de l'autre esclavagiste et boom! Même si la chance aurait pu lui sourire en la laissant survivre à cette explosion, dans l'état où elle aurait été, elle n'aurait pas joué longtemps. Une balle dans la tête et le tour est joué! Mais non, il fallait que les autorités Celkahne réclame le esclavagiste « célèbre » pour un procès qui ne menait à r rien puisqu'ils finissaient par perdre à chaque fois! Non, le but de la mission fut une erreur et avec trop peu de renseignement sur elle a la base. Esclavagiste de sexe féminin, un vampire, quoi d'autres? Pas grand-chose! Suki se forçait malgré tout à ne pas craquer en ayant ce pied en bouche la forçant à relever la tête ou les suçoter en plus!

Quand vint la seconde demande, elle mit du temps à se décider, restant debout en passant ses mains dans leurs cheveux. Kairi faisait des efforts pour regarder Mélinda et Suki était trop frustré pour la regarder. Elle regardait ailleurs sans pour autant poser ses yeux sur les esclaves. Enfin, au moins elle perdait du temps à les caresser, ça faisait toujours du temps en moins pour être vraiment « insulté ». Avec une petite pression dans ses mains, elle avait fini par faire allonger les deux soldates qui devaient sucer son doigt voir le mordiller si l'envie leur prenait. Elle aurait aimé y mettre toute sa force pour le lui arracher et le lui cracher au visage! Mais elle risquait la vie de Kairi et la sienne. Sa volonté le lui interdisait pour leur bien mais cela était aussi épais qu'un cure-dent debout qui retenait une mâchoire de crocodile. Ça pouvait casser à tout instant. Kairi y mettait plus de cœur et d'entrain et si Suki pouvait penser qu'elle faisait ça pour son propre bien et sauver les apparences, c'est surtout qu'elle n'avait pas que détester ce que la vampire le lui avait fait. Mais bon, chacun avait sa petite partie secrète. Une de ses mains tenait d'ailleurs celle de la jeune femme tandis que Suki le mordillait, avec une folle envie d'y mettre toute sa puissance! Son regard basculait vers Kairi, vers Mélinda et vers les esclaves. Cela la dégoutait mais elle avait peur qu'ils soient si proches d'elles, dans la même pièce, elle avait l'impression qu'à tout moment, l'esclavagiste n'allait pas tenir parole et risquait de les jeter aux lions. Lorsqu'elle retira ses doigts pour montrer comment ses esclaves étaient en rute, Suki détournait le regard, dégouter par un tel spectacle et Kairi regardait dans la direction même si son regard restait sur Mélinda, pas l'esclave.

* Une futanari reste une femme malgré ce détail, ça change tout! *

Écœurant! De penser qu'elle prenait plaisir avec des hommes, c'était abominable! Pour une femme ayant vécu avec des hommes toute sa vie, c'était normale voire même excitant mais deux femmes élevées dans les traditions de Caelestis en ne voyant aucun homme de leur vie et où le peu qu'il y habitait était comparable à de vrai futanari, ça changeait tout. En tirant un peu sur leur laisse, la jeune femme les força à se mettre face à face en caressant de nouveau leurs cheveux et elle s'attendait un peu à ce nouvel ordre. Tôt ou tard, elle sentait venir ce coup-là! Suki comme Kairi détournait du regard, il ne valait pas trop hésiter pour ne pas subir la punition mais quand même, chacune respectait l'autre. Les histoires d'amour ou même d'aventure au sein de l'armée étaient courantes mais maintenant, entre elles... Toutes deux avaient aussi eu leur lot d'aventure dans l'armée, pour Suki c'était surtout quand elle n'était pas encore gradée puisque maintenant, elle évitait ce genre de chose même s'il lui était arrivée de fantasmer sur certaines recrues bien former ou très mignonne. Kairi en faisait d'ailleurs parti mais jamais elle n'avait osé ce genre de geste ou paroles déplacer. La soldate avait une admiration pour Suki, sa supérieure et même s'il lui était arrivée d'avoir envie d'être abusé par cette dernière, elle n'avait jamais imaginé réaliser ce genre de chose surtout qu'elle la voyait toujours si stricte et concentrée sur le travail, rarement la vie sociale.

« Je... je suis désoler Kairi... »
« Ne vous excusez pas Lieutenante... » la soldate passait sa main sur la joue de sa supérieure en gardant un petit sourire doux qui mine de rien rassurait Suki. « Il vaut mieux que ce soit entre nous pour le moment... Hum? »
« Pardonne-moi Kairi... » Suki serrait ses poings sur ses cuisses alors qu'elle se rapprochait un peu de sa soldate. Elle savait comment elle allait agir avec le temps, d'où l'autre pardon.
« Ce n'est rien... »

Kairi fut moins réservée qu'elle et s'approcha plus rapidement d'elle en caressant ses joues en l'embrassant d'abord doucement avec un tout petit bisou sur ses lèvres. Y mettant plus de passion peu à peu, Suki se crispa moins et laissait la jeune femme l'embrasser comme une adulte en y mettant la langue, la frottant contre celle de Suki. Mine de rien, elle réalisait un début de fantasme avec sa supérieure qu'elle avait tant admirée et ce, même lorsqu'elle passait les épreuves, ne reculant devant rien pour venir la sauver. Ça pouvait aussi être pris comme une manière de la remercier. La recrue gémissait doucement en embrassant Suki, en passant à son tour une main dans ses longs cheveux d'or tandis que la lieutenante faisait tomber un à un les verrous qui bloquaient cette liberté. Cela avait plus de mal à tomber devant plus de monde mais il y avait bien des exceptions! Ses petites mains hésitantes et tremblantes se posa sur les hanches de Kairi qui prenait un peu plus de plaisir à la voir prendre un peu les devant. Elle n'osait pas la caresser mais rapprochait son corps du sien jusqu'à se frotter doucement contre elle pendant que la même femme prenait toujours plus d'avance et d'entrain à l'embrasser avec plus de passion en prenant doucement le dessus vu la différence de taille. Elle se rapprocha de son oreille pour la lui lécher en plaçant quelques mots...

« Prenez-y plus de plaisir Lieutenante... je voudrais pas vous voir entre leurs pattes... »

Elle savait de quelles pattes elle parlait et fit glisser sa main dans don dos en se rapprochant un peu plus jusqu'à ce qu'elle lui lèche doucement le cou pour lui arracher un premier petit gémissement de plaisir qu'elle regretta de suite. Devant Mélinda et ses esclaves en plus! Elle tenta de cacher cette honte en prenant les devants cette fois-ci en embrassant sauvagement Kairi qui en fut surprise mais qui se laissait faire. Après quelques instants plus calmes et plus doux, les deux Celkhanes observaient Mélinda, Suki avec son petit air fière et supérieure et Kairi avec un regard plus doux mais craintif...

Dieu, ce qu’elles pouvaient être torrides ! Deux Celkhanes, deux militaires, en train de devoir renier leur hiérarchie pour s’embrasser et se peloter. La lenteur exaspérante qu’elles mettaient à faire ce que leur Maîtresse leur ordonnait frustrait Mélinda, qui pinçait leurs cheveux, les aidant à se rapprocher, jusqu’à ce qu’elles commencent, lentement mais sûrement, à lui offrir satisfaction, s’embrassant de plus en plus tendrement, se caressant, se serrant. C’était un spectacle assez fascinant, que voir ces deux beautés en tenues s’embrasser. Mélinda ne doutait pas une seconde que Suki, sous ses airs de mal baisée coincée, était une femme qui avait un corps et des besoins à satisfaire. Kairi était une subordonnée particulièrement belle, Mélinda s’en était rapidement compte, et son sang vif témoignait d’une joie de vivre. En permission, on pouvait aisément l’imaginer dans des bars et des boîtes de nuits celkhanes, à se déhancher. Difficile de dire ce qui avait pu conduire cette dernière à rejoindre l’armée. Elles finirent par s’embrasser, s’encourageant, et un sourire ravi traversa les lèvres de Mélinda quand, comme elle l’avait escompté, Suki se mit à gémir, gémissement qu’elle se mit à taire immédiatement en embrassant fougueusement Kairi. Les esclaves observaient également cette scène, gémissant également, leurs membres tendus les faisant douloureusement souffrir. Elle s’en mordilla les lèvres, avant de remarquer que les Celkhanes les observaient. Un sourire ravi étira les lèvres de Mélinda.

« Suki, tes gémissements sont délicieux… Il serait dommage d’en priver mes belles oreilles. Kairi, fais-moi plaisir, et embrasse ta chère camarade sur le visage, en négligeant ses lèvres. Allez, allez, mes beautés, continuez à faire les belles ! »

Kairi ne tarda pas à obéir, se penchant vers Suki pour l’embrasser sur la joue, dans le creux du cou, ayant bien plus de mal que Suki à désobéir aux ordres de Mélinda. Pendant ce temps, cette dernière donna à Suki de nouveaux ordres, ne voulant pas que cette dernière s’impatiente.

« Allez, petite Celkhane, utilise donc tes mains pour caresser ta belle, pour la récompenser de ses efforts. Il n’y a aucune honte à éprouver du plaisir, ma petite chienne, nous sommes entre nous. Là, occupe-toi donc du fessier de Kairi. Allez, allez, dépêche-toi ! »

Elle les laissa faire, les laissa s’embrasser et se caresser, sentant également son propre plaisir monter rapidement. Ces deux femmes ne réalisaient probablement à quel point elles étaient tentantes. Il aurait suffi que Mélinda s’absente une minute pour que ses esclaves sautent sur elles, et les violent. Elle pouvait presque visualiser ce qu’ils imaginaient, glisser leurs membres dans les corps des deux femmes. Ces dernières ne devaient leur impunité qu’à la présence de Mélinda. Aucun esclave n’irait agir contre les désirs de cette dernière, et les minutes s’écoulèrent ainsi, la vampire caressant les têtes de ces deux nouvelles, quoique temporaires, acquisitions. Elle mouillait, et finit par faire jaillir son membre masculin, sa culotte glissait rapidement, révélant sa verge tendue, avec ses deux testicules.

« Aaaah, mes belles, vous m’avez mis dans un de ces états… »

La verge tendue de Mélinda frottait contre les joues des deux femmes.

« Occupez-vous donc de moi, mes chéries. Allez, mes esclaves, léchez et prenez mon sexe dans votre bouche, faites-moi plaisir ! »

Les ordres étaient relativement simples, et Mélinda commençait à ressentir le long de son corps des frissons d’excitation. La soirée ne faisait que commencer et elle avait tiré sur les têtes de Kairi et de Suki, afin qu’elles soient en face de son sexe. Kairi fut la première à s’approcher, embrassant timidement un côté de cette verge humide et mouillée, ayant après tout grossi dans l’intimité de Mélinda. Elle était donc couverte ici et là de cyprine.

Suki se laissait doucement bercer par le jeu, oubliant ses principes au fur et à mesure que leurs embrassades avançaient, comme avait pu lui dire Kairi, vaux mieux entre elles plutôt qu'avec Mélinda ou ses sbires. Continuant de s'embrasser, toutes les deux observait Mélinda peut-être dans la peur de ne pas la satisfaire et risquer d'offrir leur corps à ses bêtes derrière elle. Hélas pour la lieutenante, ses petits gémissements court mais ô combien délicieux à entendre furent perçus par la vampire qui en redemandait. Elle n'avait donc pas le choix que se lâcher un peu plus et offrir ses doux petits cris à une esclavagiste même si elle n'en sera pas la seule à y prendre son pied. Kairi mais aussi tous ses imbéciles heureux d'être esclave! Sachant que c'était pour leur bien, la soldate ne voyait pas l'intérêt de s'excuser une nouvelle fois pour ce qu'elle allait faire. Embrassant sa joue, elle continua en embrassant son front ou le coin  de ses yeux en passant par son petit menton mais elle insista près de son cou, là où c'était une zone érogène pour Suki qui venait de le prouver en reprenant doucement ses gémissements. Pile entre sa tête et le col de sa tenue, un des petits points sensibles de la jeune demoiselle qui malgré ses regards pervers et envieux se laissait prendre au jeu en gémissant de plus en plus fort même si cela était loin des hurlements qu'elle pouvait donner durant l'acte. Même les ordres de Mélinda semblaient moins la gêner même si elle hésitait encore un peu...

« Allez-y Lieutenante... N'ayez pas honte... »

Elle lui glissa ses quelques mots entre deux baisers et Kairi se sentait tout de suite mieux en sentant les mains de Suki se balader sur son corps. Descendant ses hanches, elles se posèrent sur ses fesses qu'elle pressait doucement entre ses mains pendant que la soldate lâchait de nouveaux gémissements à l'unisson avec Suki qui se dévergondait de plus en plus comme elle le craignait elle-même. Et encore, la présence de tant de personne ralentissait encore le processus, en privé, elle aurait surement bien avancé avec Kairi mais pas ici. Durant cette petite séance, les deux soldates prièrent quelques initiatives. Suki embrassait à son tour le cou de sa partenaire en pressant sa petite poitrine contre l'opulente poitrine de Kairi qui, à son tour caressait les petites fesses de Suki. Aucune des deux femmes ne semblait avoir trop honte de faire ça entre elles à présent même si tant de spectateurs étaient encore un frein pour elles. En tout cas, leurs gémissements se faisaient de plus en plus présent et toute deux commençait à mouiller. Heureusement que leur tenue était isolante et que cela ne se voyait pas à travers. Et le nouvel ordre de leur maitresse tomba!

Elle avait bien caché son jeu l'esclavagiste! Elle venait parler de futanari mais elle était elle-même une hermaphrodite! Kairi en était moins étonné puisqu'elle connaissait ce petit secret déjà, mais pas Suki. La jeune femme s'en approcha pour commencer à déposer quelques baisers dessus avant de le lécher doucement sur toute la longueur. Une grande première pour elle! Les deux soldates gardaient une main pour se les tenir comme pour se soutenir durant cette épreuve dont chacune se rejetait la faute. Sans la moindre envie de finir en viande fraiche pour des hommes, la petite Suki passait sa bouche dessus avant de tirer la langue pour en récolter la mouille qui était dessus. Les deux jeunes femmes semblaient soudainement se rapprocher suites aux derniers ordres de Mélinda pour ses petits jeux. Suki gardait souvent un œil sur Kairi qui, elle, de son coter semblait avoir un œil sur Suki comme sur Mélinda. Contrairement aux pensées de Mélinda – selon les suppositions de la soldate – ce fut la lieutenante qui prenait les devant en allant se placer devant pour lécher le gland de la vampire. C'était loin de la petite Suki que certaines partenaires avait pu qualifier de sauvage et entreprenante mais c'était un début!

« Lieutenante... »

Le regard de Kairi semblait assez envieux. Que ce soit de Suki ou de la verge, c'était dans la même direction! Elle se rapprocha doucement d'elle pour venir cueillir un nouveau baiser de sa supérieure qui montrait de plus en plus une nouvelle facette que peu de femmes connaissait d'elle. La jeune femme aux cheveux bruns observa la longue verge de Mélinda puisque cela en était l'ordre, elle commença à son rythme en prenant le gland dans sa bouche et enfonçant doucement la verge dedans. Elle poussa quelques petits gémissements de plaisir sous les yeux de Suki qui semblait plus doux lorsqu'ils étaient posé sur elle à présent. Ensemble, elle retournait sur la longueur de la verge pour la lécher en essayant de garder le même rythme, chacune avançait en même temps et de même en reculant vers la base. Après quelques allers retours, les deux celkhanes s'étaient arrêté sur le gland, mélangeant un baiser entre elles même si dans leur bouche se trouvait le gland de la vampire qu'elles léchaient en même temps que cet échange buccal. De plus en plus, Kairi semblait laisser ses sentiments la porté vers Suki qui elle, laissait porter ses sentiments vers elle mais aussi vers Mélinda. Vers les deux principales filles de la pièce en fait. Suki restait tout de m^me frustré de la situation, de cet échec et de se donner en spectacle devant Mélinda et ses sbires, sans compter le fait qu'elle faisait aussi ce genre de chose sur son ennemi...Il ne restait plus qu'à savoir comment Mélinda allait annoncer la suite. S'amuser avec elles ou bien chacune avec une tâche bien à elle?

Les deux Celkhanes étaient en train de sombrer dans les griffes du désir, dans le piège ardent du sexe. Leur volonté n’y résistait pas vraiment, et Suki ne tarda pas à bercer Mélinda de ses doux gémissements. Oh, comme c’était bon, de les entendre ainsi ! De l’entendre, elle, surtout ! Bien sûr, il était possible de soupçonner qu’elle simulait, mas Mélinda y doutait. On pouvait trouver ses oreilles, mais elle sentait l’adrénaline dans les veines de Suki, sentait les cœurs des deux femmes battre. Kairi avait rapidement compris que, si on suivait les désirs de Mélinda, on n’avait rien, ou presque, à craindre. Suki, à son tour, finissait par comprendre, et ses deux petites chiennes s’embrassaient et se caressaient. C’est donc tout naturellement que leur Maîtresse, sous le plaisir, fit jaillir son membre. Suki ne cacha guère sa surprise, et les deux femmes allèrent s’y prêter.

Ce qui suivit fut pour Mélinda un torrent de délice et de souffrance. Elle sentait Suki boire avec avidité sa mouille, sentait leurs lèvres se poser sur sa verge, l’englober délicatement, tirant dessus, l’embrassant, la suçotant, la mordillant. Mélinda gémissait et criait légèrement, sentant le plaisir exploser dans sa tête. Sa robe ne tarda pas à se défaire rapidement, glissant, révélant l’intégralité de son corps nu, spectacle merveilleux, qui acheva de perturber ses esclaves. Leurs regards la fuyaient, revenant sans cesse sur ce fabuleux moment, cette scène envoûtante, celle de deux beautés s’occupant du membre d’une troisième, et Dieu seul sait à quel point ses esclaves durent fantasmer, mettant à rude épreuve leur allégeance, fantasmant, soit à l’idée d’être dans la peau d’une des deux Celkhanes, soit dans celle de Mélinda.

Se serrant tendrement la main, Suki et Kairi s’embrassaient en s’occupant de cette verge, le temps défilant rapidement. Sans vraiment s’en rendre compte, les deux jeunes femmes se comportaient comme des amantes. Peut-être que Mélinda avait réussi à les amener à se considérer comme plus que de simples collègues ? Elle en sourit à cette idée, avant qu’un nouveau gémissement ne traverse ses lèvres. Ce que ces femmes pouvaient être terribles ! Lentement, Mélinda finit par récupérer son sexe.

« Redressez-vous, mes belles… » lâcha-t-elle dans un murmure.

Elle les aida à se relever, et, tour à tour, embrassa tendrement chacune de ses deux esclaves, avant de leur sourire. Elle glissa ses mains pour saisir une main de Kairi, et une main de Suki. Les tenant par leurs mains, elle s’avança alors vers une porte.

« Je pense que vous avez droit à un peu d’intimité pour votre prestation, mes petites chéries… »

Mélinda agissait autant dans l’intérêt des Celkhanes que de ses esclaves. L’idéal aurait été de continuer à se faire des câlins sous le regard des esclaves, mais elle sentait bien que ces derniers n’en pouvaient plus de rester inactifs, et que leurs regards libidineux dérangeaient les Celkhanes. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Mélinda les conduisit donc dans sa propre chambre, refermant la porte. Elles n’étaient plus que trois, mais Mélinda ne doutait pas une seule seconde de sa sécurité. Si jamais Suki envisageait de l’attaquer, elle comprendrait son erreur. Cependant, une petite voix dans la tête de la vampire l’encourageait à ne craindre aucune attaque, dans la mesure où la vampire était de plus en plus convaincue que Suki ne verrait pas qu’en cette séance une simple punition.

Des lumières s’allumèrent sur le plafond, montrant une chambre assez belle, avec un grand lit en forme de demi-cercle. Une baie vitrée montrait plusieurs gratte-ciel, et il y avait même un aquarium. Du grand luxe. Mélinda s’approcha du lit, toujours aussi désireuse.

« Je me suis dit que vous préféreriez rester entre nous, mes belles… Bien, j’adorerais vous voir vous faire l’amour, mais, pour l’heure, je dois dire que vous avez dépassé mes espérances. Vous êtes torrides, vous deux, alors, vous allez vous répartir les tâches. Je veux que l’une d’entre vous s’occupe rapidement de ce sexe que vous avez embrassé avec dévotion en se servant de sa langue, tandis que l’autre ira s’occuper du haut de mon corps. Répartissez-vous les rôles, mes belles petites chiennes, mais dépêchez-vous ! »

Elle s’assit sur le lit, écartant les jambes pour celle qui voudrait faire une véritable fellation.

Les deux esclaves celkhanes continuaient leur travail sur le pénis de la vampire, chacune de plus en plus désireuse de ce membre, recouvrant peu à peu ce statut de soldate. Elles devront garder ce secret pour elles ensuite, des celkhanes qui jouent les esclaves sexuelles d'une esclavagiste, ça pourrait aller loin tout ça. La mission était un échec, pas besoin d'en raconter trop sur cet échec. Partageant un baiser à trois – Suki, Kairi et la verge – chacune atteignaient le plaisir, arrivant de plus en plus haut dedans, la petite Suki se laissait bercer de plus en plus par ce petit jeu tandis que Kairi était simplement ravi de pouvoir faire ça avec son idole même si une troisième femme venait se mettre entre elles. Quant à Mélinda, et bien pour le moment elle était celle qui avait le moins de gêne à faire ça ici, devant tant de spectateurs, elle avait même laissé tomber sa robe. Mais cette dernière mit fin à ce petit jeu en leur disant de se redresser et ce n'était pas pour autant qu'elles se lâchaient la main à présent. Récompensé pour ce petit spectacle, la vampire leur offrit un baiser et bien que consentante, la lieutenante n'en oubliait pas qu'il s'agissait là d'une ennemie, elle prit donc moins de plaisir mais elles avaient fini par lâcher leur main pour garder celle de Mélinda en s'avançant avec soulagement dans un coin plus tranquille, exclusivement féminin!

Une chambre nettement plus luxueuse et bien décorer avec un grand lit pouvant facilement accueillir les trois jeunes femmes. La jeune femme brune s'assied sur le lit en attendant ses deux amantes, chacune avait une mission bien précise même si elle leur laissait le choix de leur objectif. Assise, elle attendait la suite mais Kairi comme Suki se regardait, ne sachant pas qui irait faire quoi. Et c'est à voix basse qu'elles tentaient de se mettre d'accord. Kairi avait joint ses mains devant elle en parlant de façon gêner à sa supérieure.

« Li-lieutenante... que voulez-vous faire? Je... je comprendrais tout à faire que vous ne voudriez pas avoir à... à... suc... »
« Ne t'en fais pas Kairi... Je reste peut-être discrète dessus, mais j'ai déjà fait ce genre de chose... et bien plus encore... » un mélange de plaisir et de honte à la fois pour prononcer ses derniers mots. « En tout cas, ne va pas gâcher ta virginité avec quelqu'un comme elle, fait le vraiment avec quelqu'un que tu aimes. Mais va y d'abord, choisi ce que tu veux, je suis plus à ça près avec cette soirée... »
« Vraiment Lieutenante? Enfin... puisque vous le dites... »
« Kairi... une dernière chose... pour ce soir, je t'autorise à m'appeler par mon prénom si tu veux, oublie mon grade le temps de... enfin ça... »

Kairi semblait assez confuse, devait-elle vraiment l'appelé Suki ou rester au traditionnelle lieutenante? Elle détacha les sangles sur son corps avant de pouvoir ôter sa tenue. Mais n'ayant pas encore fait son choix pour le nom comme pour Mélinda, elle s'avança donc en première en plaçant son poignet près de sa bouche avant d'entrée le code pour retirer sa tenue si moulante. Mélinda avait peut-être réussi à étirer le bas tout à l'heure mais c'était nettement plus simple avec une tenue d'officier, c'était différent avec ceux des grades plus haut comme Suki. « Kairi Usuka M-267.55 K.U. R-37-510. » et sa tenue semblait perdre de son élasticité comme si elle était devenue trois fois trop large pour elle. Elle glissa un peu et Kairi n'avait plus qu'à retirer son corps de cette tenue faisant office d'armure, elle était nue et seule ses bottes/collants étaient encore sur ses jambes ainsi que son collier et sa laisse autour du cou. Sa petite antre était quelque peu humide avec tout ce qu'elle avait vécu depuis le début! Marchant avec une démarche loin de laisser indifférente les deux autres femmes de la pièce, Kairi vint s'asseoir doucement à côté de Mélinda où elle lui susurra un petit remerciement pour les avoir éloignés de ses hommes avant de l'embrasser dans le cou. Sa main vint glisser sur son délicieux corps bien formé, n'allant pas plus loin que son ventre pour remonter vers sa poitrine.

Il ne restait donc que Suki, elle aussi devait y passer et donc pour elle, ça sera la fellation. Bon, elle n'était pas experte en la matière mais elle en avait déjà fait quelques-unes même si là, ce n'était pas une citoyenne celkhane. Ce n'est pas sa main qu'elle porta à sa bouche mais elle appuya sur un petit bouton de son col pour pouvoir retirer sa tenue de la même façon que Kairi. « Suki Tetsuhiko M-241.89 S.T. L-3040-500. » et re-belote, sa tenue jaune si moulante devint trois fois trop large pour elle et son petit corps et elle se retira de cette tenue à la fois aux aspects de latex et élastique. Son petit corps mise à nu, Suki était assez gêné d'être ainsi devant sa partenaire et son adversaire hermaphrodite. La seule chose qu'elle avait sur elle était le collier en diamant toujours autour de son cou, par chance, il ne fut pas abimé avec tout ce qu'elle avait traversé. Tout comme son amie, il y avait aussi con collier en cuir avec la laisse. Elle cacha un peu sa poitrine et sa fente humide en s'approchant de Mélinda en se mettant à genoux, devant elle. Elle ne pouvait nier en avoir envie mais se dire que cela appartenait à l'ennemi... Kairi avait fait en sorte de pouvoir embrasser Mélinda en voyant Suki se déshabiller et s'approcher. Elle avait le sourire en la voyant nue, près d'elle, assez timide et gêner, elle était si mignonne!

Kairi était plus entreprenante pour le moment et embrassait Mélinda en jouant à son tour avec la poitrine de sa maitresse même si elle y mettait moins de bonne volonté que Mélinda quand elle fut attachée à cette table de torture. Assez hésitante, Suki posa d'abord sa main sur le membre pour le masturber doucement en observant cette scène juste sous ses yeux, leurs gémissements étaient très torrides et excitants mais Suki n'avait pas de raison pour le moment d'agir de la sorte, elle ne faisait que doucement branler Mélinda. Approchant doucement sa tête du membre, elle passa un petit coup de langue tout le long du membre avant de doucement le prendre en bouche, pour elle seulement maintenant. Fermant les yeux, elle trouvait ça plus facile d'entendre que leur douce berceuse tandis qu'elle mettait plus d'énergie et de bonne volonté à sa tâche d'esclave. Faisant des vas et viens avec sa tête, Suki allait de plus en plus vite sur le membre, s'attardant parfois sur le gland tandis qu'elle masturbait Mélinda avec douceur. Un peu plus haut, Kairi était devenue plus rapide elle aussi, mêlant ses baisers aux caresses sur sa douce poitrine, elle n'hésitait pas à alterner en ne s'occupant parfois que de sa poitrine avec sa bouche et ensuite, juste l'embrasser avec envie. Une chose était sûr, la vampire allait prendre son pied et elle avait sous-estimé l'armée Celkhane. Vivre entouré de femmes, il y avait de quoi apprendre comment une femme aimait être traitée en peu de temps et Suki comme Kairi n'était pas les plus innocentes.

Tranquillement assise sur le rebord de son confortable lit, la petite Mélinda exultait. Les deux Celkhanes avaient succombé, et ne tardèrent pas à le prouver en se déshabillant devant elles, ôtant leurs combinaisons militaires. Mélinda en déglutit, voyant ses corps beaux et parfaits. Deux belles Celkhanes, qui s’offraient volontairement à elle. Mélinda était à ce moment précis sûre qu’elles étaient heureuses d’être là. Oui, même Suki avait succombé aux charmes de Mélinda. Sur la terre d’Aphrodite, la luxure était quelque chose contre quoi on ne pouvait pas éternellement résister, surtout quand cette luxure était incarnée par une vampire aussi belle que Mélinda. Les deux Celkhanes parlèrent entre elles, à voix basse. Mélinda pouvait aisément les entendre. En tant que vampire, ses facultés sensorielles étaient plus importantes que de simples humains. Peut-être que Mélinda avait réussi à créer un couple ? Vu la manière dont elles se tenaient la main, on pouvait le penser. Elles s’attribuèrent les rôles, et Kairi vint s’asseoir à côté de Mélinda, avant de tendrement l’embrasser. N’étaient-elles pas formidables, ces esclaves ? Mélinda n’avait même pas à les forcer, elles se donnaient naturellement à elle. Elle répondit avec plaisir aux baisers et aux caresses d’une Kairi assoiffée, qui en profita pour palper ses seins, la faisant gémir, tandis que Suki se mettait à genoux devant elle. Mélinda sentait le souffle précipité de la Celkhane sur son petit membre tendu, et elle en frémit, mordillant les lèvres de Kairi.

*Mais qu’attend-elle donc ? Que je vieillisse ? Allez, dépêche !* s’impatientait Mélinda.

Finalement, Suki consentit à s’occuper du sexe de Mélinda, commençant par promener sa main dessus. Un frisson la parcourut, et elle rompit brièvement le baiser avec Kairi, le temps de soupirer, avant d’y retourner, continuant avec cette dernière son langoureux ballet, sa langue se faufilant pour explorer la bouche de la Celkhane. Suki finit par agir, glissant ses lèvres sur son membre, avalant l’extrémité, et Mélinda glissa une main pour, tout en caressant les cheveux de la lieutenante, l’empêcher de se retirer. Elle appuya donc sur ses cheveux, sans lui faire mal, tandis que Kairi se laissait progressivement aller, et allait suçoter les seins de Mélinda, qui se mit à gémir, à pousser de petits cris de plaisir, ses jambes frottant le corps de Suki.

« Oh, mes petites beautés ! Vous êtes si talentueuses ! les félicita Mélinda.
 -  Laissez-vous faire, Maîtresse », lâcha tout de go Kairi, l’appelant spontanément « Maîtresse ».

Kairi était passablement excitée, ce qui pouvait se comprendre. Avec l’une de ses mains, elle allait parfois également caresser les cheveux de sa lieutenante, et elle poussa lentement Mélinda, amenant le haut de cette dernière à s’allonger sur le lit, mais sans que ses jambes ne puissent suivre. Fort heureusement, la vampire était relativement souple, mais elle sentit délicieusement le bas de son dos craquer lentement, sans pour autant la faire souffrir, alors que Kairi l’allongeait sur le lit. Son sexe masculin se redressa dans la belle bouche de Suki, mais resta là. Kairi l’embrassa alors sur les lèvres. Les joues rouges, Mélinda poussa de petits gémissements de plaisir, sentant Kairi jouer à hauteur de sa poitrine.

Le plaisir montant, l’une de ses mains caressait fermement Suki, incitant cette dernière à faire une fellation plus intense et plus profonde. Tenant sa tête, elle amenait cette dernière à gober une bonne partie de sa verge, si bien que, à plusieurs reprises, le sexe de Mélinda tapa contre le fond de la bouche de la Celkhane, heurtant sa gorge, lui offrant quelques gorges profondes, sans toutefois trop insister. Malheureusement, il était déjà arrivé qu’en insistant un peu trop, un esclave se mette à vomir sur le sexe de Mélinda. Autant dire que, dans cette situation, le pauvre esclave voyait sa vie défiler très rapidement devant ses yeux. Ne voulant pas en arriver là, Mélinda laissait donc à Suki l’occasion de ramener ses lèvres en arrière, afin de ne plus avoir ces haut-le-cœur irritants. Pendant ce temps, Kairi s’était plus ou moins allongée sur Mélinda, et embrassait fiévreusement cette dernière, malaxant ses seins vigoureusement.

« Laissez-vous aller, Maîtresse ! » l’encourageait-elle.

Utilisant son autre main, Mélinda attrapa les cheveux de Kairi, et lui offrit un autre baiser, avant de s’enfoncer à nouveau contre le lit, poussant un autre cri. La main de Kairi caressa son ventre, tandis qu’elle allait baiser son cou, retournant ensuite s’occuper de ses lèvres, pinçant un sein de Mélinda, qui se mit à pousser un petit cri. Elle délaissa alors les cheveux de Suki pour aller gifler le cul de Kairi, qui en poussa un autre cri. Mélinda affiche un sourire ravi, et Kairi retourna l’embrasser, s’allongeant de plus en plus sur elle, repliant ses jambes et les écartant pour ne pas trop gêner Suki, tandis que Mélinda allait malaxer son beau cul, le pinçant, remuant les fesses de cette dernière.

« Han ! soupirait Kairi.
 -  Tu n’es qu’une petite salope… murmura Mélinda dans le creux de son oreille, continuant à jouer avec ses fesses, leurs seins se caressant mutuellement.
 -  Hu… O-Oui… !! » s’exclama Kairi en rougissant, mouillant légèrement.

Dans l’armée, on trouvait les profils de domination par excellence, soit le soldat qui aimait donner des ordres, celui à la grosse voix, soit celui qui aimait en recevoir. Indéniablement, Kairi appartenait à la seconde catégorie. Mélinda souriait, ravie de voir dans quel état la Celkhane se trouvait, ravie de sentir sa mouille glisser sur ses jambes. Elle aurait voulu lui dire qu’elle lui ferait l’amour, mais le plaisir atteignit un autre barreau de cette longue échelle du désir, et Mélinda se cambra, sentant quelque chose jaillir dans son sexe. Elle en ferma les yeux, et sentit doucement Kairi l’embrasser. Elle retourna plaquer une main sur les cheveux de Suki. Avec ce phallus, Mélinda jouissait très facilement, et elle ne tarda pas à éjaculer, sentant quelque chose glisser dans son membre, avant de jaillir. Elle le sentit partir, ressentit cette déjection blanchâtre éclabousser l’intérieur des lèvres de Suki, et Mélinda eut plusieurs secousses, crachant à chaque fois son sperme. La vampire en soupira longuement, jouissant pendant de longues secondes, avant de se sentir… Particulièrement sereine. Elle venait de jouir pour la première fois de la soirée, mais le désir, lui, était toujours intact. Son membre, sa verge, était ainsi toujours ainsi tendue. Elle était après tout une vampire. Mélinda repoussa Kairi, libérant Suki, une fois qu’elle se fut assurée que cette dernière eut bien avalé son sperme. Elle allongea Kairi sur le dos.

« Mes petits anges… Je vais bien prendre soin de vous, mes petites chiennes, oh oui… Suki, rejoins-nous donc, et aide-moi à faire plaisir à ta camarade… Je crois qu’elle a de gros besoins… N’est-ce pas, hum ? fit Mélinda en allant caresser l’intimité de Kairi.
 -  Haaaa… !! » soupira cette dernière.

Mélinda était sur la droite de Kairi, suçotant l’un de ses seins tout en promenant sa main sur le haut de ses jambes, son aine, et parfois son intimité, remontant ensuite vers son estomac, la caressant, se blottissant dans l’un des bras de Kairi, enroulée à hauteur de son épaule. Difficile de croire que ces deux femmes avaient voulu la tuer, et que Suki avait du la maudire à plusieurs reprises. Avec Mélinda, on avait rapidement tendance à éprouver des sentiments ambivalents. Suki en faisait actuellement l’expérience.

Et voilà, le plus dur était fait à présent. Elle avait accepté le fait d'offrir son corps à Mélinda pour avoir la liberté et la vie sauve au final. Faut-il encore que la vampire tienne parole mais maintenant qu'elle avait accepté de jouer à ce petit jeu, il faudra aller jusqu'au bout, quitte à faire glisser son masque de lieutenante en retirant chaque petit verrou qui laisse place à une Suki assez nymphomane. Inutile de dire qu'elle tente de le cacher le plus souvent, une personnalité pareil pour elle comme pour l'armée, ça fait mauvais genre! Surtout que ses mères ne l'avaient pas élevé ainsi! De plus, elle laissait cette personnalité prendre le contrôle de son corps bien trop volontairement comme involontairement! Cette fois-ci, cela venait plus d'elle-même mais cela avait aussi et surtout pour but de sauver Kairi mais maintenant, elle retirait un à un les verrous afin de ne pas servir de défoulloir à ses hommes. Rien que l'idée la dégoutait! Si Kairi se sentait mieux que Suki, c'est que la petite femme n'était pas encore à son maximum pour quelques raisons évidentes pour elle. Il n'était jamais facile de faire glisser son masque rapidement, surtout devant l'ennemie! Mais bon, maintenant qu'elle était lancer, à moins d'un renfort immédiat de la part de ses collègues, elle risquait d'être bien plus à l'aise au lit que maintenant.

Leur maitresse n'hésitait pas à appuyer un peu de la tête de la petite blonde pour avoir quelques gorges profonde de temps en temps mais c'était une chance qu'elle ne faisait pas ça souvent. Sinon, elle aurait risqué sa vie en lui vomissant dessus! Néanmoins, elle prouva aimer ça avec ses petits gémissements qu'elle lâchait tout en suçant le barreau de chair. Elle pouvait avoir l'air aussi stricte que froide, une fois lancer, Suki devenait de plus en plus chaude avec ses partenaires. Kairi continuait de s'amuser avec des jeux d'adultes sur le corps de sa maitresse et peu à peu, Mélinda s'allongeait en caressant le corps de Suki avec ses belles jambes. Même si elles batifolaient à deux, Suki profitait aussi de la vue malgré qu'elle occuper à une autre tâche. Après tout, elle avait beau avoir le membre de la vampire en bouche et même si elle appuyait doucement avec sa main dessus, Kairi ne se privait pas pour se placer au-dessus pour s'occuper de Mélinda. Autant dire que voire ses deux-là s'embrasser à pleine langue, poitrine contre poitrine, quelques petites fessés, c'était bien plus qu'excitant! Elle en mouillait un peu rien qu'en les regardant dans cette position. Tout en ayant le membre en bouche, son sourire s'étirait face à un tel spectacle jusqu'au moment où elle vint enfin à bout de Mélinda puisque cette dernière appuyait sur sa tête pour la forcer à rester dans cette position pendant qu'elle déversait sa semence dans sa bouche! Un peu surprise, après en avoir eu trop plein dans sa bouche, elle se résigna à avaler jusqu'au moment où elle retira sa main pour la libérer. Elle en profita pour reprendre son souffle en avalant les dernières gouttes qu'elle avait en bouche.

Avaler du sperme lui avait fait briser quelques verrous en plus, la libérant de plus en plus de ses propres chaines et montait doucement sur le lit en allant à quatre pattes vers Kairi allonger et Mélinda à sa droite, dans ses bras. Si le regard de la lieutenante semblait un peu vague, c'était normal mais elle souriait un peu en s'approchant, tout comme Kairi qui aimait les petits soins de sa maitresse et les prochains ordres. Sa main caressa le visage de Suki qui s'approchait de plus en plus, allant copier sa maitresse en se calant dans son bras pour venir gouter à cette poitrine qu'elle n'avait que touchée à travers sa combinaison. Un nouveau plaisir, sans le moindre obstacle pour diminuer le plaisir. Ses tétons étaient déjà si durs que c'était amusant de pouvoir les lécher et les prendre en bouche pour jouer avec. Les sucer, les lécher, les prendre entre ses dents sans pour autant les mordre, c'était si délicieux! Comment avait-elle pu tenir si longtemps même lui faire la moindre avance? Une telle beauté avec un tel corps, c'était dommage d'avoir loupé tant de chose! Si l'une de ses mains c'était caler dans son dos en bas, la seconde caressait son ventre en tombant plus bas doucement pour finalement s'arrêter sur son intimité qu'elle caressait en croisant aussi les doigts de la vampire le long de cette fente. Leur main collée, les deux amantes de Kairi rentraient doucement quelques doigts en rythme sans y aller trop profondément, juste assez pour la faire mouiller un peu plus et la faire gémir, voire même crier, ça serait bien ça!

Suki et Mélinda semblaient s'entendre sur ce terrain-là en relevant leur tête pour croiser leur regard. Ce fut la jeune femme qui fit le premier pas en décrochant un baiser à Mélinda, court, langoureux mais efficace! Elle garda son sourire face à cette esclavagiste de malheur qui avait en plus, un visage si doux et délicieux. Quel mauvais contraste! Avec sa cuisse, Kairi la fit frotter contre l'intimité de sa lieutenante et gémissait de jalousie. Les deux femmes s'occupaient d'elle mais elle en voulait plus et elle vint aussi décrocher un baiser à sa recrue qui se calmait un peu au niveau du frottement. Son regard était envieux mais remplit de plaisir. Peut-être était-ce un de ses fantasmes de faire un truc à trois?

« Haaaann... Mai-maitresse! Vous pou-pourrez me... me... prendre tout à l'heure? Je... je veux savoir ce... ce que ça fait hummmm... lieut... Suki, tu pourras t'allonger sur moi à... à ce moment-là? Je voudrais avoir l'impression de m'offrir à toi... »
« Si tu veux Kairi mais tu es sur? Rappelles-toi ce que je t'ai dit? »
« Je m'en fiche un peu, c'est rare de rester avec... la même personne pour la vie donc autant faire ça jeune, non? »

Suki allait embrasser Kairi de nouveau, après tout, la femme futanari qui avait dépucelé Suki n'était plus avec elle donc elle avait raison de penser ça. Même si elle aurait préféré qu'elle n'offre pas quelque chose de si précieux à l'ennemi. Retirant ses doigts de son intimité, elle les relevait juste un peu pour pouvoir toucher et jouer avec son petit bouton d'amour qui semblait lui donner bien plus d'effet que de simples doigts en elle.

« Mai... mai... Mélinda, faisons un petit baiser à trois pour la récompenser de sa gentillesse... »

Cela se voyait qu'elle avait plus de facilité à rentrer dans le jeu à présent, elle s'entendait un peu mieux avec la vampire même si le mot « Maitresse » restait encore un tabou pour Suki. Les deux femmes offraient donc un petit baiser à trois. Suki et Mélinda s'embrassaient en laissant de la place à Kairi pour pouvoir s'inviter et profiter de ce petit moment de plaisir. Ce ne fut qu'à la fin de ce petit jeu à trois langues que la lieutenante ramenait ses doigts humide à la bouche en gardant son regard posé sur sa recrue. Elle en gémissait de plaisir rien qu'avec le goût si délicieux de sa subordonné. Qui aurait cru qu'un jour, elles se comporteraient ainsi? Telles deux petites nymphomanes en manque, qu'elle gâchis de faire ça avec une de leurs ennemis.

« Suki, je veux pouvoir faire pareil avec toi après... »
« Hein? »
« Je veux la gouter... ta semence ♥ »

Le regard de sa partenaire était devenu plus coquin comme le son de sa voix ce qui ne manqua pas de la faire un peu rougir avant qu'elle ne reprenne son travail en main en s'occupant d'un des seins de Kairi. Une fois Mélinda remit de sa fellation, Kairi pourra être dépucelé en ayant Suki sur elle, lui donnant l'impression de réaliser un de ses fantasmes les plus secrets, surement! Rien ne garantit cependant que la vampire ne s'en tiendrait qu'a Kairi, elle aurait deux choix de luxe après tout!

Elles succombaient, les deux petites… Surtout Kairi. Mélinda était convaincue qu’avec un peu de patience et d’entraînement, elle arriverait sans problème à faire d’elle une parfaite esclave. Kairi l’appelait déjà « Maîtresse » sans hésiter, et, si c’était en partie lié au plaisir sexuel que Kairi éprouvait, Mélinda était sûre qu’il y avait aussi autre chose là-dessous. Le goût du risque, la curiosité, l’envie de l’inconnu. Les Celkhanes vivaient dans un conte de fées, un univers où la liberté était vénérée, et l’esclavahe haï. Mais bien des Celkhanes ignoraient ce qu’était l’esclavage, et inconsciemment, avait toujours du se demander ce que c’était que la privation de liberté. Comment haïr ce qu’on ne connaît pas ? Qu’on ne connaît que par des rumeurs ? L’esprit humain conservait toujours une part lointaine de fascination pour ce qui était morbide, sombre, inconnu. Kairi était en train d’y succomber, et Suki aussi. Elles embrassèrent et s’occupèrent avec une tendresse infinie du corps de Kairi, et Mélinda pouvait lire le désir fort entre les deux. Deux femmes qui n’avaient jamais eu le temps de vraiment se connaître, deux belles femmes… Une romance ? Peut-être… Mais Mélinda doutait que cette romance ne serait autre chose que des passades légères et rapides, dans la mesure où elles étaient des soldates, promptes à refouler leurs sentiments, au nom du « devoir ».

Kairi ne tarda pas à exprimer son fantasme, tandis que Mélinda suçotait l’un de ses seins. La vampire releva la tête devant ce fantasme un peu particulier, qui fit germer une idée dans l’esprit de Mélinda, qui lui sourit en l’embrassant sur les lèvres, lui répondant rapidement :

« Tu es une bonne esclave, Kairi… Tu mérites donc une récompense. Ton fantasme, je vais le satisfaire… lâcha-t-elle, avant de s’approcher d’elle, murmurant dans le creux de son oreille. Et même mieux ! »

Elle n’ajouta rien, préférant laisser une part de mystère, continuant à titiller, en compagnie de Suki, l’intimité de Mélinda. Cette dernière lui avait offert un baiser sincère et honnête, un baiser qui avait exprimé tout le plaisir que cette dernière ressentait. La Lieutenante aussi ne tarderait pas à l’appeler « Maîtresse », et à être soumise. Dans le fond, les Celkhanes rêvaient d’être soumises, comme un fantasme inconscient, de savoir ce qu’on ressentait, et, avec une maîtresse comme Mélinda, on ne pouvait ressentir que du plaisir. Qui sait ? Peut-être qu’elles ne voudraient plus la quitter… En tout cas, le baiser de Suki, si spontané, était très encourageant.

Finalement, Suki demanda un baiser à trois. Continuant à embrasser et à caresser Kairi, Mélinda décida de les satisfaire, embrassant Suki, en laissant à Kairi de quoi pouvoir embrasser les commissures de leèrs lèvres. Les trois femmes s’appuyèrent respectivement avec leurs mains pour maintenir leurs têtes, leurs langues se mettant à jaillir pour se caresser mutuellement. Mélinda devait effectivement admettre qu’elles étaient très excitantes, ces deux petites. Elle en gémit de plaisir, sentant son corps frémir, son plaisir remontant très rapidement, comme avant la fellation, caressant les jambes des deux beautés. Après ce baiser, Mélinda fit claquer sa langue dans le vide, et sourit en voyant Suki lécher la mouille de Kairi, la glissant dans ses lèvres, la suçotant sous son regard. La Lieutenante se dégrisait vite, confirmant les théories de Mélinda. Tout n’est que paradoxe dans la vie… Mélinda embrassa Suki dans le creux du cou, caressant le corps de la belle femme, tandis que Kairi expliqua vouloir aussi goûter à la semence de Suki. Souriant, Mélinda alla alors embrasser Suki, puis se porta ensuite sur Kairi.

« Très bien, mes petites chéries. Votre Maîtresse va satisfaire vos fantasmes… Mais je ne vais pas me contenter d’une intimité… Allez, ma petite Suki, mets-toi sur Kairi, comme elle le demande. Allez, allez, ne nous fais pas attendre mon trésor. »

Redressée sur le lit, Mélinda poussa Suki par les fesses et les hanches, afin de la mettre sur Kairi. Ceci fait, Mélinda se redressa, et s’extirpa du lit.

« Vous savez, mes chéries, ce sexe est une création magique, un sort que je maîtrise depuis si longtemps que je l’utilise presque inconsciemment, mais, dans certaines situations, il est possible… De l’améliorer un peu plus. Pour cela, j’ai juste besoin d’un aphrodisiaque… »

Elle s’approcha d’une armoire, et en sortit un petit flacon avec un liquide rose. Elle l’ouvrit, et en répandit un peu sur son sexe, frissonnant en le sentant. Mélinda en trembla, et posa sa main sur son sexe, un sexe douloureux qui, sur le coup, la faisait terriblement souffrir. Elle reposa rapidement le flacon sur l’armoire, et la douleur fit si violente, le désir si intense, qu’elle en sentit ses jambes se dérober sous son poids. Mélinda chuta sur le sol, poussant des petits cris.

« Haaaa… Haaa… C’est… C’est intense ! »

Elle soupira à nouveau, s’appuyant sur le lit, et un hurlement violent la traversa, quand elle sentit son sexe se transformer. Mélinda, tremblante, entreprit alors de se relever, et on pouvait désormais voir qu’elle n’avait plus une seule verge, mais deux verges tendues, qu’elle caressa avec ses mains, gémissant de douleur et de plaisir. C’était si fort qu’elle en sentait des larmes couler de ses yeux.

« Je vais vous baiser toutes les deux, mes chéries ! » lâcha-t-elle.

Elle s’approcha d’elles, et posa ses mains sur le fessier de Suki, soulevant l’une de ses verges pour la glisser dans son intimité, utilisant l’autre pour pénétrer Kairi, avant de remuer son corps, poussant des hurlements de plaisir. Comme c’était bon ! Terriblement bon ! Mélinda s’enfonça en elles, et remua son corps rapidement, sentant ses propres verges s’enfoncer en rythme dans les corps de Kairi et de Suki.

La petite sauterie avançait bien, les deux femmes « supérieures » prenait soin de Kairi en le lésinant pas sur les moyens. Baisers, toucher, caresser, provocation, Kairi pourrait se vanter inconsciemment d'avoir pu être l'objet de deux créatures de rêve et ce fut Mélinda qui mit fin à ce petit jeu pour passer à la suite, une demande qui vint directement de la celkhane durant son petit moment de plaisir. Avec cette demande, elle voulait surement avoir l'impression d'être prise par Suki donc en quelque sorte, être dépucelé par elle. Ce n'était pas faux dans un sens car cette situation n'est que le résultat de son échec qu'elle ne risque pas d'avaler de sitôt. La vampire poussa un peu Suki en poussant ses petites fesses et ses hanches pour qu'elle prenne place sur sa subordonnée qui n'était nullement inquiète, comparé au regard de la lieutenante. S'occuper de leurs deux intimités? Quelque part en elle, elle ne voulait pas. Sucer son ennemi et jouer avec sa partenaire c'était dur à assumer mais là, c'était littéralement coucher avec l'adversaire. Elle avait beau avoir fait tomber la plupart de ses petits verrous psychiques, son esprit de soldate semblait reprendre un peu le dessus pour le moment. Kairi semblait presque aux anges, voir sa chef la chevaucher, sentant sa petite partie humide vers son bassin. Dommage qu'elle ne la voyait pas sourire en la regardant. Son regard était surtout posé sur Mélinda qui parlait de son sexe.

La voyant répandre ce petit liquide rose sur son sexe et la voir se tordre de douleur et de plaisir au sol avait fait germer en elle la graine de la rébellion. Elle s'était dite qu'en cet instant, elle aurait pu surement avoir le dessus sur elle, la tuer et conclure cette mission par une réussite! Malheureusement, à mains nues, même ainsi, ça semblait avoir peu de chances de réussir. La petite blonde était forte, il n'y avait rien à dire dessus mais face à sa force de vampire, elle n'était presque rien et si elle arriverait à le blesser, ça serait déjà bien. Pourquoi son arme était rester aux mains des esclaves sexuelles dans l'autre pièce! En deux secondes, elle aurait pu régler cette affaire! Une nouvelle erreur qu'elle pouvait rajouter à cette mauvaise soirée. Quand elle se releva en montrant ses deux sexes, Suki fut assez paniqué, c'est encore pire que ce qu'elle croyait. Son regard qui avait finalement tourné vers celui du plaisir semblait s'effacer pour retourner à celui de la petite lieutenante arrogante. C'était un petit mélange entre le plaisir et la peur.

« Eh là, je ne suis pas d'accord moi! Je refuse que tu me touches avec ça et ta.... »
« Suki » Dit-elle en douceur en prenant son petit visage entre ses mains. « Oublie ce détail... Reste avec moi s'il te plaît. C'est à moi de vous encourager pour une fois alors, faite moi confiance... »

Le regard de Suki semblait se vider de sa colère en regardant sa partenaire qui semblait littéralement ne pas voir ce qui s'était passé avec Mélinda. À croire qu'elle ne voyait qu'elle. Elle se rallongea doucement sur Kairi en ayant quand même le regard derrière elle de temps à autre. Sa compagne se chargeait de l'embrasser doucement pour la rassurer alors qu'elle sentait sa petite poitrine contre les siens bien plus développer. Ses mains dans son dos qui caressait ses cheveux en même temps tandis que celles de la lieutenante étaient posé sur les épaules de la jeune femme. Mélinda vint enfin soulever les fesses de Suki afin de faire glisser son pénis en elle, de même pour celle juste en dessous qui avait ses jambes écartées pour faciliter sa première fois. Sentant le pénis glisser en elle, s'introduisant sous les gémissements de Kairi et de la vampire, Suki trouvait ça bon... et affreux. Elle commençait à pleurer sans rien dire, sans se faire entendre durant le baiser avec sa partenaire. Voilà qu'elle se faisait prendre par l'ennemi et elle ne tentait même pas de se débattre, de fuir ou quoi que ce soit. Elle n'était qu'une lieutenante incompétente qui avait failli à sa mission et même pire, à ses principes et son éducation. Elle qui prenait tout cela au sérieux, elle était en train de s'essuyer les pieds dessus. Le pire dans tout ça était son plaisir. Si ce ne serait que ça avec Kairi, elle s'en ficherait, ce n'était pas grand-chose mais aimer cet acte avec son ennemi, celle qui l'avait pour ainsi dire trainé dans la boue, une vendeuse d'esclaves qui avait eu le dernier mot.

Kairi pouvait voir les larmes de sa chef mais elle ne dit rien, trop occupé à aimer son traitement et elle ne voulait pas que Mélinda trouve ça pour une excuse afin d'être lancé seule, dans la pièce à côté. Elle mit fin au baiser et cala la tête de Suki dans son cou en gémissant deux fois plus fort pour étouffer ses faibles plaintes qu'elle maintenait avec honneur. Elle ne voulait pas être vue par Mélinda, pas en train de se montrer faible. Suki gémissait aussi de plaisir mais elle avait peur que ses gémissements de plainte et de honte ne soient plus forts. Kairi avait un large sourire, imaginant parfaitement en train de donner sa première fois à cette petite femme qui était son idole de toujours depuis qu'elle était dans la section des Sniper. Son regard était aussi plongé dans celui de la vampire qui s'en donnait à cœur joie. À cet instant, la subordonnée celkhane n'était qu'une simple femme qui connaissait un grand moment de bonheur. Elle fit glisser sa langue sur ses lèvres avant de se mordre la lèvre inférieure d'un côté.

« Haannn c'est siiiiiii bon Maitresse! Ne vous aaaaaaa.... arrêter pas! »

Sa main maintenait toujours la tête de Suki dans son cou, elle pouvait sentir ses larmes se faire moins présente, comme si elle avait abandonné sa tristesse et qu'elle devait accepter son cas, ce soir. Elle s'en voudrait longtemps à partir de demain, mais elle devait rester en vie malgré tout et au moins garder un de ses honneurs intacts. Ne pas coucher ou faire quoi que ce soit de sexuel avec un homme. Kairi mima de retirer ses cheveux vers les oreilles pour l'embrasser mais elle voulait l'aider et l'encourager cette fois-ci, elle le lui avait dit. Avec ses propres gémissements et ceux de la vampire, il lui sera difficile de dire ça doucement mais elle allait quand même essayer...

« Suki... reprends-toi... hmmmm... oublie tout... tout ça pour le moment... je vais t'aider à surmonter notre échec... tu... tu ne seras pas seule ded-ans hmmmmmm oh oui Maitresse, continuer!!! Je vous aime lieutenante... je me fiche de savoir votre choix mais aimez-moi, au moins cette nuit. Laissez-moi un merveilleux souvenir dans ce fiasco qu'est cette mission. »

Mélinda aurait très bien pu entendre cette petite conversation, confession même mais les deux l'ignoraient. Elles n'étaient aps très calé en créature de Terra. Elle se tut, embrassant le cou de Suki en caressant son dos, faisant glisser sa seconde main vers l'une de ses fesses qu'elle caressait doucement. La petite lieutenante releva la tête pour la regarder dans les yeux, les siens étaient rougis et ses joues aussi mais à voir un tel bonheur chez sa partenaire semblaient déjà la faire aller mieux. Sans prononcer le moindre son, elle fit bouger ses lèvres pour lui dire merci avant de l'embrasser tendrement en gémissant enfin pour de bon. Elle rattrapa son petit retard en gémissant un peu plus fort. Elle prouva une fois de plus à la vampire aussi qu'elle n'était pas qu'une petite coincée qui ne connaissait presque rien au sexe puisqu'elle remua ses fesses tandis qu'elle continuait de la pénétrer. Quelques rotations pour lui augmenter le plaisir et celui de Kairi par la même occasion puisqu'elle frottait en même temps son clitoris contre le sien ce qui ne faisait qu'augmenter leur plaisir à elles. Mélinda pouvait se régaler de ce spectacle et ses petits numéros.

La subordonnée profitait de sa grande taille pour facilement atteindre avec sa main le petit trou secret de Suki. Elle fit que le toucher avec son doigt avant de titiller l'entrée avec son index avant de forcer un peu le passage. Suki poussa un petit cri de surprise en brisant leur échange de langue mais bien vite, elle se mit à sourire, amuser de voir une Kairi si heureuse et entreprenante malgré tout. Ne cessant pas de jouer aussi avec l'anus de sa petite Suki, Kairi prouvait bien qu'elle n'était pas totalement en désaccord avec leur punition.

« Maitresse! J'en-j'en peu plus... je vais bi-bientôt jouiiiiiiirrr!!! »

Suki n'en disait rien mais elle était dans le même bateau. Le fait de ne pas voir Mélinda durant ce petit moment – bien qu'elle ne pouvait que la sentir – rendait déjà son état moins fragile. Oublier qu'elle était une esclave et n'imaginer qu'être avec Kairi. Tôt ou tard, elle allait être de nouveau devant la vampire et elle n'aura donc pas le choix que replacer une nouvelle barrière pour ne pas craquer.