Kannan avait été sans doute plus surprise par le geste de Kaede, quand elle vint lui lécher ‘index, que lorsqu’elle lui avait raconté la vision, malgré certains détails troublants. Ceux-ci avaient été effacé ou du moins mit de côté par l’acte final. Mais, la Furry au lieu de l’empêcher de continuer cela, la jeune femme la laissa faire, ressentant sans doute un certain plaisir à cette attention. Surtout que la jeune humaine s’appliqua et poussa même un peu plus son suçage de doigt, alors que sa camarade se mettait à sa hauteur, et venait lui caresser la joue. Un moment, Kannan dut admettre voir la vision se matérialiser sous ses yeux, en réunissant ce que Kaede lui avait dit, et l’acte actuel. S’était presque si elle pensait à bouger ses doigts, ce qu’elle ne fit pas bien sur, dans la bouche de la demoiselle, pour venir elle-même jouer avec la langue humide et chaude de l’étudiante.
Pourtant, Kannan finit par mettre fin à cela, comme si une part d’elle voulait sortir de ce plaisir qu’elle ressentait, et que le visage de Kaede exprimait, malgré qu’elle soit dans une position de soumission. Levant mon doigt de sa bouche, laissant un filet de bave s’y écouler, je vint placer mes mains sur ses épaules, et l’aida à se relever, alors qu’elle se demandait visiblement pourquoi cette fin. Mais, bien que les regards ne se quittent pas, Kannan rompit le silence pour poser la question qui lui trottait un peu dans la tête, bien qu’elle fût gênée de la poser, puisque cela concernait le collier. Elle vit donc, et sentit légèrement tremblée la jeune femme, comme si la question, et la révélation de cela venait à la troubler, autant que la Furry pouvait peut être l’être. Celle-ci suivit d’ailleurs machinalement le regard de son hôte, quand elle détourna le regard vers un tiroir
Ainsi, sans doute pour lever cette sensation de gêne entre les deux femmes, la Terranide changea de sujet pour revenir sur les boissons, alors que sa camarade revenait poser son regard dans le sien. Et bien que sur le moment, elle sembla calmée, la réponse troublée de sa compagne, et le fait qu’elle l’appelle une nouvelle fois maîtresse, ramena sa gêne, alors qu’elle se contenta donc d’hocher la tête pour répondre à la remarque sur le jus de pomme. Elle se laissa même guider vers le lit pour s’y assoir, regardant Kaede faire le service, prenant le verre à deux mains, alors que la jeune femme s’asseyait à ses côtés.
- Merci.
Répondit-elle d’une voix timide, alors que sa partenaire ne tarda pas à reprendre la parole. Elle posa donc de nombreuses questions à Kannan sur son peuple, ou du moins sa race. Sans compter qu’elle demanda aussi la dangerosité de son monde, et les raisons de sa venue sur Terre, qui servit d’enchaînement pour revenir sur le sujet de l’esclavage, ancienne condition de la Furry. Celle c sourit sous l’amas de questions qui lui fut posée.
- Je ne pourrais te dire combien nous sommes réellement sur Terra, mas tu y trouveras tout types de Furry, chiennes, chattes, et autres apparences animales, mâles ou femelles. Après, pour le fait que mon monde soit un lieu dangereux, sans doute tout autant que le tiens, même si nous autres créatures avons moins de droits que les humains le plus souvent. Et, pour te dire, je n’ai pas été aboli, mais je me suis enfuie. J’avais envie de liberté pour voyager, et visiter le monde de mes propres yeux. Arriver sur Terre fut donc plus un accident qu’une réelle envie.
Dit-elle calmement, alors qu’elle vit Kaede se lever du lit, poser son verre sur le bureau, avant de se diriger vers le dit tiroir. Bien sur, la Furry se demanda ce que comptait faire sa partenaire, avant qu’elle ne réalise qu’elle sortait le collier et la laisse du tiroir, revenant avec vers Kannan, pour de nouveau s’assoir à ses côtés. Et sans que celle-ci ne lui demande quoi que se soit, elle prit la parole, et expliqua les raisons qui l’avaient poussé à l’acheter. Et bien que certaines choses dans son histoire ne fussent pas très claires pour Kannan, celle-ci l’écoutait tout de même, sans chercher à l’interrompre. En effet, elle se demandait ce qu’était un Sex-shop entre autre.
Kannan ne savait que dire, alors qu’elle écoutait et regarder les gestes de sa compagne sur la laisse et le collier, à présent poser sur ses jambes. Elle avait du mal à s’imaginer lui faire porter, même si l’envie de la demoiselle semblait de plus en plus évidente. Que devait-elle faire ? Que devait-elle dire ? Aller dans le sens de Kaede, et sans doute lui faire plaisir ou bien refuser de jouer ce rôle, et au contraire l’attrister ? La Furry ne savait pas vers quoi pencher, ses envies semblaient aussi lui jouer des tours, comme si l’histoire que lui racontait son amie venait à lui donner envie de jouer le jeu.
La Terranide songeait à cela, quand la Terrienne lui dit qu’elle ne l’avait jamais porté, qu’elle n’avait jamais osé, bien qu’elle avait faillit le faire. Mais, elle dit ensuite qu’elle sentait que se n’était pas à elle de le faire, ce qui coupa net, l’envie de proposer de le lui mettre de la part de Kannan surtout par le trouble que l’annonce, et ce qui suivit fit. Les regards se séparèrent, alors que le silence reprit son droit, bien que pour peu de temps. En effet, Kannan fut de nouveau surprise et troublée quand Kaede vint poser l’attirail sur ses jambes, en lui demandant si elle croyait au destin et que ses visions pourraient devenir réelles. Elle ouvra alors la bouche, quand Kaede alla même jusqu’à dire qu’elle était destinée à devenir son esclave.
-…. Je ne sais pas….tout parait si irréel….
Dit-elle en réponse à Kaede, ne sachant toujours pas comment elle devait réagir à une telle annonce. Elle avait du mal à conserver son regard dans celui de sa compagne, devenu, soudain, plein de détermination, de courage et d’envie, alors qu’elle reprenait la parole, pour se justifier. Elle alla même jusqu’à demander de la lui mettre, ce qu’elle avait d’ailleurs pensé proposer plutôt, mais ne savait plus si cela devait se faire ou non, son trouble était sans doute tout aussi élevé que le courage de la jeune femme, qui avait posé une main sur le collier, alors qu’elle lui demander, si elle devait, non, si Kannan allait la déshabiller, se forçant même cette fois à l’appeler maîtresse.
-….Tu es sûre que tu veux vraiment…..faire cela ?
Demanda Kannan d’une voix tremblante, hésitante, son inconscient allant même à se demander pourquoi elle allait dans ce sens au lieu de refuser. Elle savait que trop bien ce que pouvait être la vie d’esclave, et tout en ne comprenant pas encore trop pourquoi Kaede voulait en devenir une, elle avait aussi du mal à passer dans le rôle du maître. Mais, le comportement de la jeune humaine semblait avoir éveillé de nouveau l’envie de retrouver cette ambiance, même si elle changeait de rôle dans ce cas. Une part d’elle aurait en partie préféré que se soit la position inverse qui se mette en place.
Alors pourquoi ? Pourquoi acceptait elle, en vérifiant que Kaede soit sure de vouloir faire ce genre de chose ? Quelle perversion était en train d’agir sur son esprit ? Kannan n’arrivait pas à le découvrir. Pourtant, elle ne se voyait plus faire demi-tour, alors que sans s’en rendre compte, ses mains étaient venues se placer sur celle de la jeune femme, elle-même posées sur le collier. Elle finit donc par retirer celle de l’humaine, alors que son regard venait se plonger de nouveau dans le sien.
- Dans ce cas, laisse moi te dévêtir.
Dit-elle, se surprenant elle-même, alors que ses mains venaient se placer sur les épaules de la jeune femme, pour venir se rapprocher du cou, et du col du chemisier blanc de Kaede pour atteindre le premier bouton qu’elle fit sauter rapidement. Les deux parties se séparèrent alors donnant une meilleure visibilité sur le cou de Kaede, et sa peau douce, que Kannan alla vite toucher du bout des doigts. Ce qui ne fit que confirmer ses impressions sur la peau de la jeune femme, dont elle ne quittait pas les yeux, Elle fit durer alors le déboutonnage de la chemise le plus longtemps possible, profitant de la vue que cela lui donnait, et des sensations que Kaede pouvait montrer en voyant la Furry agir.
- Tu es vraiment magnifique Kaede !
Ajouta t elle, durant son travail de maîtresse. Elle ne semblait d’ailleurs plus se retenir, bien qu’une petite voix se fasse toujours entendre dans sa tête. Etait ce l’excitation qui la faisait sortir de son trouble pour répondre aux attentes de la jeune femme ? Était-elle trop rapide pour passer d’une situation perturbée à un tel acte ? Elle n’arrivait pas à le déterminer, et ses mains bougeaient toutes seules, son regard les suivant, pour ne pas se louper ou oublier un bouton.
Une fois tous les boutons ouvert, Kannan glissa ses mains sous la chemise, ne se privant pas pour aller au contact de la peau alors qu’elle remontait celles-ci jusqu’au épaules pour pouvoir faire glisser le vêtement des bras de Kaede. Elle avait donc par se fait, passer brièvement, dans une douce caresse, ses mains sur la poitrine protégée de la jeune humaine, qui se retrouvait à présent qu’en soutien gorge. D’ailleurs, elle ne perdit pas de temps, en glissant ses bras sous les aisselles de sa compagne pour venir attraper les attaches du sous vêtement, collant au passage leur corps l’un contre l’autre, et glissant sa tète au dessus de l’une de ses épaules pour regarder ce qu’elle faisait.
- Et qu’elle peau douce !
Reprit Kannan qui rougissait tout de même de plus en plus, se rendant compte de ce qu’elle faisait, et que le soutien gorge baissait les armes, maintenu à présent, seulement par la pression des deux corps. Ceux-ci se séparèrent cependant bien vite, et le bout de tissu glissa entre elles, laissant voir une poitrine opulente, et très attirante, qui ne put empêcher le regard de Kannan de s’y poser, laissant une légère pause à sa camarade. Puis, elle finit par se lever, alors qu’elle se plaça face à Kaede, qu’elle souleva, en tirant doucement, et avec tendresse par les bras pour qu’elle se mette debout. Le collier et la laisse se retrouvèrent par terre, mais, elle s’en ficha pour le moment.
De là, la Terranide plaça alors ses mains sur les hanches de sa partenaire, les faisant glisser vers le bas, pour venir attraper la jupe quadrillée et la faire glisser lentement sur les jambes pour la lui retirer, devant au passage se baisser pour accompagner le mouvement tout en douceur. Elle vit donc apparaître le string de Kaede, couleur jaune comme le soutien gorge, alors qu’une toison de poils noir assez dense se laissait voir à travers. Kannan se demanda donc, si elle s’était déjà épilée par le passée, où si comme dans la vision, la demoiselle ne le ferait qu’à partir du moment où elle devint son esclave. En tout cas, une odeur d’humidité parvenait à l’odorat de Kannan qui semblait savourer cette dernière, sans pour autant chercher à se rapprocher de sa source. Origine, que ses mains, en ayant finit avec la jupe, vinrent se positionner sur l’élastique de la culotte pour lui faire suivre le même chemin que sa protection initiale.
Cela ne laissa donc à Kaede ses chaussettes comme seul vêtement, que la Furry vint retirer, en glissant ses mains sur les mollets de la demoiselle, appréciant de nouveau le contact avec la peau de Kaede. Ainsi, une main vint tenir et soulever le pied alors que l’autre retirer la chaussette de l’un, puis de l’autre. Cessant alors tout contact avec le corps dénudé de Kaede, Kannan prit le collier d’une main avant de se relever, laissant la laisse pendre.
- Tu es sûre de ton choix, tu veux vraiment que je te passe ce collier autour du cou ? Je ne veux pas te forcer non plus ?
Demanda t elle, un peu anxieuse, de nouveau, alors qu’un corps magnifique se présentait à quelques centimètres d’elle. Le collier fut ramené entre les deux corps, à hauteur de regards, alors que machinalement, Kannan ouvrait le passage pour le cou de Kaede. Et une fois la réponse donnée, et avec un peu de ressentiment, la chienne passa le collier à sa partenaire, sans pour autant prendre la laisse en main par la suite.
- Et maintenant que tu peux ressentir un peu ce que cela fait ? Que veux tu faire ?
Demanda t elle, ne parvenant pas à se placer encore en maîtresse et lui donner un ordre quelconque pour la suite des évènements. Elle ne parvenait même pas à sortir une plaisanterie, ou quelque chose qui la rende, elle-même moins maussade.