Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

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Kannan

Terranide

Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

lundi 12 juillet 2010, 23:52:50

Il était aux alentours de midi, et Kannan qui était de retour sur Terre, après avoir une première fois croisé une shaman qui l’ait aidé. Cette fois, ce n’était pas une arrivée par erreur de la part de la Furry. En effet, sa première visite avait été suffisante pour attirer la curiosité de la jeune femme qui avait retrouvé un portail qui donnait sur l’autre monde. Bien sur, sa présence attirait bien plus les regards de la part des habitants de Seikusu. Ceux-ci la prenaient souvent pour une folle ou quelqu’un de déguiser, malgré que cela aurait été difficiles. Les regards pervers étaient donc assez minimes pour le moment, bien qu’ils ne fussent pas inexistants.

Ainsi, cette fois, au lieu de la déposer en pleine ville, le portail avait déposé la jeune chienne dans le parc, en milieu d’après midi. Mais, heureusement pour elle, et surtout les passants, cela avait été dans un coin sombre de ce dernier, dans une zone donc peu fréquentée.  Après s’être assurée de se retrouver à Seikusu, en voyant les immeubles dressés vers les cieux dans le lointain, Kannan se mit en marche vers ceux-ci. Elle profitait néanmoins du paysage verdoyant que la municipalité entretenait. Ses pas finirent donc rapidement par l’emmener en zone plus éclairée où des personnes se faisaient plus fréquentes, et souvent en couple ou en groupes d’amis sortant de l’école et passant parc le parc pour rentrer chez eux tout en se détendant.

En tout cas, il devait être autour de seize heures ou dix sept heures, car les enfants jouaient tranquillement au niveau des aires de jeux prévus à cet effet. La jeune femme en les voyants s’arrêta d’ailleurs pour les regarder jouer, souriant, tout en se disant qu’ils avaient de la chance, car elle n’avait pas connu cela à leur âge. S’est alors qu’elle finit par croiser le regard de l’un d’eux, qui s’arrêta immédiatement de jouer, se demandant ce qu’il avait sous les yeux, et surtout si s’était réel.

- AU MONSTRE!

Cria t il alors en montrant du doigt Kannan pour que ses camarades la voient à leur tour. Puis, ceux-ci se irent à courir, fuyant en direction opposée à la Furry. La jeune femme fut surprise de se voir traiter de la sorte. En effet, même si elle n’était pas une humaine, s’est vrai, celle-ci en avait quand même une certaine apparence, et était un être vivant avec une intelligence. Et surtout, elle ne s’était à aucun moment comporter comme un monstre. La jeune chienne arbora alors un minois triste, alors qu’elle se remit en route, prenant une route différente de celle des enfants pour ne pas les croiser de nouveau, et ainsi encore les effrayer. Elle avait une mine bien plus triste alors qu’elle marchait d’un pas lent, bien qu’elle ne désespérait pas non plus. En effet, la réaction des autres affectait quand même les gens, qu’ils le souhaitent ou non.

Kimura Kaede

Humain(e)

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 1 mardi 13 juillet 2010, 09:47:37

Drrrrrinnnnnnnnnnnnggggggggg !!!!!!!!!! Drrrrrrrrrrriiiiiinnnnnnnnnnggggggggg !!!!


Le cours est fini, pour demain vous me ferez les exercices des pages 41 et 42, vous pouvez rentrer chez vous.

Les élèves plient leurs affaires en discutant, notre sensei range son livre et son cahier de note avant de boucler son petit cartable de cuir marron et de quitter la salle. Le bruit diminue lentement tout autour de moi alors que je regarde par la fenêtre comme je le fais bien souvent. Le soleil commence à décliner doucement et la ville prend une couleur orange, j’aime cette teinte chaude et douce avant que le soleil se couche, je ne doute pas, il doit y avoir quelque chose derrière le soleil ... quelque chose d’autre ... une autre vie ...

«Kaede ? Kaede ?! Kaede !!»

Je sursaute et cligne des yeux, je me retourne vers une demoiselle un peu plus petit que moi, les sourcils froncés qui lui donne un air colérique malgré les deux couettes blondes qui marque bien encore son coté enfant. Shizuru est une amie d’enfance, l’un des rares filles qui n’avaient pas peur de papa. Je suis surprise de la découvrir seul dans la classe avec Toya, celui-ci à un sourire moqueur, visiblement la situation l’amuse beaucoup alors qu’il vide la poubelle et commence à effacer le tableau.

«Tu étais encore entrain de rêver Kaede !»

«Tout le monde est parti ?»

«Oui tout le monde est parti, tu as noté tes devoirs au moins ?», je regarde mon cahier ouvert sur ma table, il ne s’agit même pas de mon cahier de texte, j’ai du rêvasser avant la fin du cours.

«Bien sur ! Pour qui me prends tu ! Je voulais juste voir Toya travailler un peu ça le change !», je claque mon cahier et le glisse dans mon sac, si Shizuru s’aperçoit que je n’ai rien noté elle va vouloir venir à la maison travailler avec moi.

«Dis donc je travaille en classe je te rappelle que j’ai de meilleurs notes que toi !», me dit Toya en me lançant le tampon à craie.

J’ai appris qu’il est dur de lutter contre les réflexes, de lutter contre son instinct, papa dit que c’est alors qu’on atteint la vrai maîtrise du combat et qu’ensuite il m’apprendra sa technique secrète  qui deviendra l’héritage de notre famille. Mais comme vous l’avez compris j’en suis encore loin ! Sans réfléchir je saisis mon katana à coté de moi, je visualise ma cible. La lame brille un court instant, pour un oeil qui n’est pas entraîné elle ne semble pas avoir quitté le fourreau. Dans le même temps je me suis levée et j’ai posé un pied sur mon bureau, alors que je rengaine mon arme le tampon à craie se sépare en deux parties qui passent de chaque coté de ma tête, il vise bien le bougre, la jupe de mon uniforme volète et dévoile mes jambes, mes cuisses pleines, ma petite culotte jaune en dentelle. Je ne suis pas fan de ce genre de dessous mais Shizuru a insisté pour qu’on aille faire les boutiques hier, alors je l’ai mise pour lui faire plaisir.

«Kaede !»

Je ris et tire la langue à Shizuru alors que Toya saigne du nez sous la vision de ma culotte si sexy, sait il que c’est un string ? J’attrape vite mon sac et file alors que j’entend Shizuru m’appeler pas contente du tout, c’est sur je vais en entendre parler quand elle viendra me chercher demain matin. Je sors pratiquement la dernière du lycée, je passe le portail et me dirige vers la maison. L’air est agréable, j’entends les enfants jouer dans le parc, tiens si je faisais un détour ? Après tout c’est un endroit agréable, l’herbe sent bon et il y a même un petit lac artificiel avec des pédalos. Un sourire aux lèvres je dévie de ma route, ne pensant même pas à ces fameux devoirs que je n’ai pas noté.

«Au monstre ! Maman un monstre ! Le monstre ! Le monstre !»

Les cris des enfants me sortent de ma rêverie, au début je pense juste à un jeu, mais la panique et la terreur dans la voix me font vite changer d’avis. Sans hésiter, une main sur la garde de mon katana, l’autre tenant fermement le fourreau je me met en route vers la source des cris. Je croise des enfants en pleure et des mères de famille qui courent en criant qu’il faut appeler la police. Je remonte la piste quand j’aperçois enfin la cause de tout ça. Une femme, surement une femme, elle porte une robe mauve qui est assez courte, mais le plus surprenant c’est qu’elle possède une fourrure blanche et une queue animal ! Elle a acculé deux enfants terrifiés contre un mur et lève les mains prêtent à frapper.

«Recule monstre !»

Je bondis et saute par dessus, dérape un instant en me retournant pour arriver juste devant les enfants. De elle est encore plus impressionnante, c’est un animal, une femme animal. Elle a un faciès canin et une étrange corne sur le front, je suis impressionnée par le décolleté prodigieux qu’elle affiche et des seins énormes ! Je tire mon arme, la lame brille des derniers reflets du soleil alors que je crie aux enfants.

«Fuyez ! Allez ! Partez !»

«Maman ! Maman !», Les enfants détalent en courant, trébuchant et pleurant.

«A nous deux monstre !»

Je fixe de nouveau mon attention sur mon adversaire et l’observe avec plus d’attention. Je me fige surprise. Elle n’a pas les mains levées pour frapper mais pour montrer qu’elle ne représente aucun danger, d’ailleurs son visage exprime la peine et la détresse. Tout à coup j’ai honte de la menacer de mon katana. Je rougis fortement ne sachant plus où me mettre. Je rengaine à la va vite manquant presque de me couper au passage dans la précipitation.

«Il est là ! Il attaque une lycéenne !»

Je sursaute quand un groupe d’hommes arrive avec un policier, criant et nous montrant du doigt. Je réalise alors l’image que je donne, une lycéenne dans son uniforme, chemisier blanc, petite noeud jaune, jupe bleu jusqu’à mi cuisses. Impossible de réussir à les faire changer d’avis, je pense pas qu’il puisse comprendre que c’est une erreur, même moi j’ai pas laissé le doute à cette pauvre demoiselle. C’est fou mais elle a un regard de chien battu.

«Suis moi !»

Je prends sa main sans réfléchir, je ne sais pas pourquoi, si ce n’est qu’au fond de moi quelque chose me dit que c’est elle que j’attendais, que c’est elle qui se cachait derrière le soleil. J’ai l’impression qu’enfin je m’engage sur le chemin qui est fait pour moi. Commence une course poursuite dans le parc, je ne sais pas pourquoi mais je souris comme jamais, mon coeur bat la chamade et je ne cesse de rire même quand une branche me griffe le visage ou les cuisses. Je connais ce parc comme ma poche, alors après quelques minutes on arrive à les semer. Je regarde de tous les cotés, on est à coté du lac, j’en profite et saute dans un pédalo lui tendant la main.

«Vite on va traverser !»

Je l’aide à monter et m’installe devant pour commencer à pédaler, traverse le lac nous donnera un peu d’avance. Le souffle un peu court je lui souris.

«Je suis désolée ... je suppose que ça t’arrive souvent ... Je m’appelle Kaede ! Tu es quoi ? Tu viens d’où ? Tu veux m’emmener avec toi ?», je me surprends moi même de ma dernière demande, c’est bien trop rapide, je n’avais même pas songé à partir mais les mots sont sortis tout seul de ma bouche.

Kannan

Terranide

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 2 mardi 13 juillet 2010, 14:45:40

Kannan qui se promenait tranquillement dans le parc de Seikusu en fin d’après midi, ne tarda pas à voir une zone de jeu pour les enfants. Bien sur, vu qu’il était dix sept heures passé, celle-ci était occupée, et la jeune Furry s’arrêta, s’adossant à un arbre pour les regarder. Elle ne tarda pas à afficher un sourire plaisant, sans aucune malice qui pourrait indiquer une mauvaise intention. Non, ce dernier était tout simplement celui d’une personne appréciant la scène qui s’offrait à elle, voir en se remémorant ses propres souvenirs d’enfance, voir les enviant. 

Mais, cette joie ne dura pas, car lorsqu’elle croisa le regard d’un jeune enfant, qui fut plus stupéfait qu’elle, celui-ci ne tarda pas à crier au monstre, et fuir, entraînant ses camarades qui s’étaient retournés pour voir la créature. Celle-ci perdit rapidement son sourire pour afficher une mine plus triste, alors qu’elle se décolla de l’arbre, et prit une direction différente, sur la droite des enfants, pour s’éloigner, et espérer montrer qu’elle n’avait aucune intention malfaisante. Elle garda longuement cette expression de tristesse, regard pointé vers le sol, se demandant ce qu’elle pouvait bien avoir fait pour qu’on la traite comme telle, en se basant que sur son apparence.

Mais, ses pas la conduisirent de nouveau face à un groupe d’enfant, jouant près d’une grande pierre au milieu du parc. Et elle fut sans doute tout autant que le petit groupe d’enfants, et elle leva ses mains, tentant de prendre une expression souriante et rassurante pour leur montrer qu’elle ne leur voulait rien de mal. Mais, avant que ces derniers ne puissent vraiment réagir, que se soit en criant de peur eux aussi ou en laissant la surprise passée pour redevenir plus calme, une autre voix se fit entendre.

Et avant qu’elle n’ait le temps de chercher d’où venait celle-ci, une jeune fille, en tenue de lycéenne bondit devant elle sabre au clair. Celle-ci cria sur les enfants, leur disant de fuir, ce qu’ils firent en appelant leur mère, avant de retourner son attention sur la Furry, la considérant toujours comme un monstre. Celle-ci avait reprit son air maussade, ne comprenant pas pourquoi les gens se comportaient si méchamment sans même avoir discuté avec elle.

- Pourquoi…..

Commença Kannan à demander sans pour autant parvenir à finir sa phrase.  Elle aurait bien voulu savoir pourquoi fallait il toujours traiter quelqu’un de différent d’eux des monstres, alors que pour sa part, elle n’avait jamais montré d’agressivité envers quiconque. Etrangement, la jeune femme en face d’elle, qu’elle avait finit par regarder plutôt que ses pieds, se mit à rougir et rangea son arme. Peut être allait elle pouvoir réussir à s’expliquer finalement.

Mais non, cela aurait été trop facile, puisqu’une nouvelle voix, masculine cette fois, se fit entendre, laissant entendre que le monstre attaquait une lycéenne, alors qu’en vérité cela avait été plus l’inverse qu’autre chose. Cela fit en tout cas soupirer Kannan, qui ne les regarda pas arriver, se disant qu’elle n’aurait pas pu leur échapper de toute façon. Mais, avant qu’elle ne puisse penser à quoi que se soit, elle se fit prendre la main par la jeune femme l’ayant attaqué, et tiré pour courir  et fuir le groupe d’hommes.

- Mais….vous…. !

Dit alors Kannan aussi surprise qu’un peu inquiète, et se posant des questions. En effet, la jeune fille était en train de l’aider, mais elle ne comprenait pas pourquoi. Cela n’allait que lui apporter des ennuis, pourtant, la Furry ne chercha à aucun moment de dégager sa main de celle de sa bienfaitrice. Elle n’en aurait de toute façon sans doute pas eu la force. Elle courut donc, tiré par cette jeune femme, sans savoir où elle allait, jusqu’au moment, où les hommes ne furent plus visibles que les deux femmes se trouvèrent au bord d’un lac. Pourtant, s’était loin d’être finit, malgré qu’elle soit un peu essoufflée.

En effet, sa camarade l’entraîna sur un pédalo, la faisant monter derrière elle avant qu’elle ne se mette à pédaler pour traverser le lac et atteindre une meilleure sécurité. Kannan, fut surprise par la vitesse, ne trouvant toujours pas quoi dire à la demoiselle, tout cela allait trop vite pour elle. S’est alors, qu’au beau milieu du lac,  la voix de la demoiselle se fit entendre, pour s’excuser, puis se présenter avant qu’elle n’enchaine sur les questions plus personnelles.

- Quoi…/

Fut ce qu’elle ne put s’empêcher de laisser échapper de sa voix quand Kaede lui demanda de l’emmener avec elle. En effet cela faisait un peu brusque comme question. Et puis, l’emmener où ? Sur Terra ? Pourtant la jeune étudiante ne semblait pas connaître l‘existence de ce monde vu ses questions antérieures.

- Je me nomme Kannan, et je suis une Furry chienne, comme mon apparence te le laisse voir. Je viens de Terra, un autre monde. Par contre, ta dernière question me parait bien étrange, et surtout très soudaine.

Répondit la jeune chienne d’une voix douce et calme, comme si ses mésaventures s’étaient évanouit, bien que le danger pouvait toujours être présent. Mais, il semblait qu’elle puisse faire confiance à Kaede, qui malgré sa réaction initiale avait vite reprit le dessus pour lui venir en aide, et non la juger sur son apparence. Par contre, Kannan devait bien admettre qu’elle trouvait cette jeune femme étrange pour être si directe alors qu’elles venaient juste de faire connaissance.

- Pourquoi voudrais tu que je t’emmènes avec moi, sans même savoir où je vais ?

Demanda t elle pour avoir plus d’informations et ainsi éclaircir un peu le comportement de sa partenaire. La Furry avait en tout cas enlacé Kaede avec ses bras, les passants autour des hanches de la jeune femme. Cela avait été fait quand l’accélération soudaine du pédalo avait eu lieu, pour éviter qu’elle ne bascule en arrière, et la jeune femme n’avait pas pensé à lâcher son homologue, maintenant que la vitesse s’était stabilisée.

Kimura Kaede

Humain(e)

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 3 mardi 13 juillet 2010, 15:21:51

«Quoi…»

Je savais bien que ma question était bizarre, moi même je l’ai senti quand je l’ai dit, mais impossible de savoir pourquoi les mots me sont venues ainsi.

«Je me nomme Kannan, et je suis une Furry chienne, comme mon apparence te le laisse voir. Je viens de Terra, un autre monde. Par contre, ta dernière question me parait bien étrange, et surtout très soudaine.»

«Une Furry chienne ? Comme dans les mangas ? Tu viens d’un autre monde ! C’est ... c’est  ... c’est trop fort !»

Je ne sais pas pourquoi, j’aurai du avoir peur de tout ça, ou me dire que j’étais entrain de rêver. Un autre monde ne pouvait exister, pourtant une seule idée me venait en tête, c’est ça que j’avais toujours attendu, cette rencontre, cet autre monde. Je la regardais avec un grand sourire, elle était différente mais elle était des plus gentilles, du moins elle en avait l’air, même si ça façon de me tenir par la taille était un peu embarrassante.

«Pourquoi voudrais tu que je t’emmènes avec moi, sans même savoir où je vais ?»

Je rougis alors qu’elle me posait la bonne question, à vrai dire si j’avais été à sa place moi aussi je crois que j’aurai posé la même question. Qu’est ce que je pouvais lui répondre ... après tout elle allait me prendre pour une folle c’est sur si je lui expliquais que depuis toujours j’avais l’impression d'être faite pour une autre vie ... Je la regardais en cherchant mes mots, je pouvais lui mentir, j’allais lui mentir mais je ne sais pourquoi je ne m’en sentais pas capable, je ressentais le besoin de lui dire la vérité.

«Je ... je sais que ça va te paraître fou ... mais depuis que je suis petite ... je m’ennuie ... J’ai toujours eu l’impression que je n’étais pas à ma place, qu’il me manquait quelque chose.», je la regardais et rougissait, détournant alors le regard, n’osant la regarder de nouveau.

«J’ai toujours cru qu’il y avait quelque chose de cacher derrière le soleil, j’ai toujours eu l’impression que je devais vivre une autre vie ailleurs ... Quand j’ai pris ta main, je me suis sentie heureuse d’un seul coup ! Vivante ! Comme si je t’avais toujours attendu !», ma voix montait un peu dans les aigus, signe d’excitation et de plaisir alors que je parlais un peu plus vite.

«Je sais que c’est fou mais je crois que je t’attendais toi et ton monde, tu vas y retourner ? J’aimerai que tu m’emmènes sur ton monde ! Je t’en prie ! Je me ferai pardonner de t’avoir prise pour un monstre ! Je pourrai te protéger, j’ai un katana dont je me sers bien tu sais !»

Alors que nous discutons je continue à pédaler et nous traversons doucement le lac. Il ne fait pas encore nuit mais le soleil s’est couché et il ne reste que la clarté du crépuscule. Le pédalo cogne doucement le bord quand nous accostons, je me dis que l’obscurité va nous aider à nous cacher. Je descend la première et je m’éloigne rapidement de quelques pas pour observer les lieux tout autour. Pas de bruits de nos poursuivants et personne pour crier au monstre. Je reviens alors et lui tends la main avec le sourire pour l’aider à sortir.

«Tu allais où ? Tu veux venir passer la nuit chez moi ? A moins que nous ne partions tout de suite ? Je t’en prie ! Dis ouiiiiiiiiii», j’agissais un peu comme une enfant mais je ne savais pas comment la convaincre, je la regardais avec de grands yeux en amandes plein d’espoir.

«Je ferai tout ce que tu voudras, je resterai sage et m’éloignerai pas de toi ! Je suis sure que si on apprend à se connaître on deviendra amies, alors ? Tu es d’accord ?»

Kannan

Terranide

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 4 mardi 13 juillet 2010, 20:49:18

Alors que le pédalo avançait toujours sous l’impulsion de Kaede, Kannan se tenant à elle, sans pourtant mettre de forces, répondit à ses nombreuses questions, tout en en posant à son tour. Mais, la première réponse qu’elle eut fut la réaction de la jeune femme sur ce que la Furry lui avait dit. Et bien que cela étonne grandement, malgré qu’elle ne sache pas ce qu’était un Manga, celle-ci ne put s’empêcher d’afficher un sourire amusé à la réaction enfantine de la jeune femme.  Et pendant tout ce temps, au lieu de regarder devant elle, et voir leur destination, la femme chien, avait tourné son attention vers Kaede, dont elle ne quittait pas le visage des yeux.

Elle ne tarda pas à voir ses joues rougir, la faisant rougir instinctivement, comme si une gêne quelconque venait de s’installer alors qu’elle attendait toujours la réponse à sa question, comprenant que trouver une réponse concrète pouvait être compliqué. Déjà que la requête de la jeune humaine pour que la Furry l’emmène avec elle pouvait paraître bizarre, elle devait chercher quelque chose qui le serait moins en guise de réponse pour se justifier.

C’est alors que sa compagne actuelle, partit dans une longue tirade pour se justifier, et tenter de convaincre l’habitante de Terra de la prendre avec elle. Tout en argumentant, Kaede quittait la proue du pédalo, et donc leur destination, du regard pour le placer dans celui de Kannan qui écoutait avec attention. S’était peut être pour cela que la jeune femme rougissait et avait du mal à fixer son regard dans celui de la Furry. Car même si ce qu’elle disait pouvait effectivement la rendre étrange, la jeune chienne au contraire ne trouvait pas cela si anormal. Après tout, le fait de ne pas se sentir chez soi sur son monde, et vouloir en visiter un autre,  un niveau différent, s’était ce qu’avait aussi souhaité Kannan à l’époque où elle était esclave.

D’ailleurs, la Furry n’était pas non plus choquée quand Kaede avait laissé entendre qu’elle sentait la présence de Terra dans un espace temps parallèle à celui de la Terre. En effet, il y avait des tas de personnes ayant des pouvoirs particuliers que personnes ne pouvaient véritablement vraiment les répertorier tous. Bien sur ce point de vue était plus facilement acceptable par une Terranide qu’un terrien, à l’esprit souvent rigide. Par contre, Kannan fut plus surprise quand elle entendit le sentiment qu’eu sa camarade quand elle lui prit la main. Si bien qu’elle se demanda si elle n’avait jamais eu d’amis.

- Je ne considère pas cela comme de la folie. Cela à de quoi surprendre, et pour un habitant de la Terre cela le serait peut être en effet, mais pas pour moi  Ce qui m’as surtout surprit, s’est l’annonce sur ce que tu as ressenti quand tu m’as prit la main. Pas que cela me déplaise, ni ne me fasse pas plaisir, je dirai qu’au contraire, s’est la première fois qu’on me dit de telle chose, et cela fait plaisir. Mais, tu donnes l’impression d’avoir grandi dans la solitude avec ses propos, est ce le cas ?

Répondit et demanda Kannan dans une longue prise de parole d’une voix calme, montrant que tout ce que Kaede venait de dire ne l’avait pas rebuté comme certains pourraient l’être. Mais, elle n’avait tout de même pas répondu à la principale requête, qu’elle refit, en demandant à la Furry de l’amener avec elle. Peut être aussi pour permettre à la jeune femme de laisser redescendre son excitation, alors qu’elles atteignaient enfin la berge, et rompirent le contact physique.

- Tu m’as demandé de t’emmener avec moi, et je n’y vois aucun inconvénient, puisque tu es quand même maître de ton destin. Mais, Terra est loin d’être un endroit aussi calme que cette ville, enfin d’après ce que j’ai pu voir d’elle, et tu devrais donc bien réfléchir à ce que tu veux vraiment fare. Penses tu qu’il soit vraiment judicieux de laisser sa vie, sa famille et ses amis comme çà sans rien dire et vouloir  changer de monde sur un coup de tête et une simple rencontre ?

Demanda t elle pour bien s’assurer que Kaede savait à quoi elle s’exposer. Elle se demanda d’ailleurs un moment si elle l’avait écouté, vu que la jeune étudiante s’était éloigné du pédalo pour aller voir elle ne savait quoi. Kannan commença alors à s’en extirper aussi, et finit par se faire aider par la jeune femme sur la fin, qui lui demandait ce qu’elle comptait faire, et où aller sur Terre. Elle lui proposa même de venir dormir chez elle, sans doute par peur de se séparer d’elle, et perdre son seul moyen de changer de monde peut être. Bien qu’elle ne la força tout de même pas.

Quand Kaede reprit son côté un peut enfant qui fait son caprice, lorsqu’elle dit à Kannan qu’elle ferait ce qu’elle voulait, si celle-ci la prenait avec elle, la jeune chienne sourit un peu amusé. Une partie de son esprit alla même se demander ce que la jeune femme était réellement prête à faire pour rester à ses côtés. Par contre elle ne put s’empêcher de se montrer un peu émue lorsqu’elle lui proposa de devenir son amie. Et déjà qu’elle ne savait pas trop comment elle aurait pu refuser de la prendre avec elle, et maintenant, le refus était presque banni.

- Très bien, très bien, tu as gagné, quand je rentre sur Terra, je t’emmène. Mais, pour ce soir, si l’invitation chez toi tiens toujours, je l’accepte avec plaisir. Je dois avouer que je n’avais pas encore réfléchi à un endroit pour dormir.

Répondit la jeune femme sur un ton un peu amusé, à Kaede, auquel elle ne se priva pas de revenir s’emparer de l’une de ses mains. D’une parce que le contact était plaisant, et puis parce que si on partait du fait qu’elles étaient amies, ce geste n’avait plus tant d’importance à ses yeux que si celles-ci étaient restées des inconnues, d’autant plus qu’elles allaient aussi voyager ensemble dès à présent.  En tout cas, Kannan s’était mise à marcher dans le parc, prenant la direction la plus évidente, à savoir devant elle, pour ne pas rester immobile non plus, le temps que sa nouvelle camarade réponde à ses propos.

Kimura Kaede

Humain(e)

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 5 mercredi 14 juillet 2010, 07:54:33

« Dans la solitude ? Tu trouves ? », je ne pu que rire à cette remarque, « oh non j'ai des amies, Shizuru qui m'a encore grondé parce que j'ai oublié de noter les devoirs, Keiko qui rit tout le temps, Makoto qui s'entraine avec papa. Je crois que je t'ai donné une fausse image j'en suis désolée »

Seule ? Oui peut être que ça pouvait ressembler à ça, une fille seule aurait certainement plus de raisons de partir, devais je la laisser croire que j'étais une fille seule et triste, m'emmènerait elle plus facilement qu'en comprenant que j'ai une famille que j'aime et des amis ? Je songeais de nouveau à lui mentir pour faciliter les choses, mais à chaque fois que je le voyais, mon cœur se serrait et m'ordonnait de ne pas le faire.

Kannan me posait de bonnes questions, c'est vrai que je venais de prendre une décision rapide sans trop me poser de questions. J'ai beau être parfois impulsive je sentais que je devais prendre mon temps pour réfléchir, pour trouver les mots juste et y réfléchir un peu. Mais tout ceci fut balayée quand elle m'annonça qu'elle acceptait de m'emmener avec elle. Mon visage s'illumina et je vie qu'elle me souriait en retour, elle n'était peut être pas aussi heureuse que moi mais visiblement elle était malgré tout contente de m'emmener et le faisait de bon cœur.

« Oh ! Merci ! Merci ! Merci ! »

Sans réfléchir je lui sautais au cou, elle faisait malgré tout 10 centimètre de plus que moi. Mes bras s'enroulèrent à sa nuque et mes seins bien que ronds et généreux pour une humaine purent lui sembler minuscules alors qu'ils s'écrasaient moelleusement sur les siens. Sans le vouloir l'impulsion nous fit tourner comme des danseuses et je me mis à rire heureuse et amusée en continuant de la remercier.

« Tu le regretteras pas ! Tu vas voir je saurais de tes défendre contre les dangers de Terra ! Avec moi plus aucun risque ! »

Quand elle me prie la main en retour avec le sourire, je sentis mon cœur bondir une fois de plus dans ma poitrine. Je ne chercha pas à m'en dégager, j'étais bien, je ne sais comme l'expliquer mais vraiment, main dans la main, je me sentais plus complète, vraiment comme si un bout de ma vie, de ma vraie vie était là. Était ce parce qu'elle avait accepté de m'emmener sur son monde ? Non cette sensation avait déjà eu lieu lorsque je lui avais pris la main juste avant. Alors que nous marchions vers la sortie du parc, je ne pu m'empêcher de lui en faire part de nouveau.

« Tu sais ce que tu disais sur la solitude … je crois que tu avais peut être un peu raison … je n'ai jamais été seule, mais quand je te prends la main, je me sens plus entière, comme si c'était une partie de ma vraie vie que je venais de trouver … un peu comme si des pièces de puzzles se mettaient en place … comme si j'étais faite pour ça … c'est fou non ? D'autant que je ne dis pas ça pour te convaincre puisque tu m'as déjà dis oui », dis je avec le sourire.

En bordure de parc je ralentis le rythme, me rappelant des réactions des gens et ne voulant pas faire revivre ça à Kannan. Je pris donc la décision de devoir jouer les éclaireuses même si cela voulait dire lui lâcher la main.

« Je vais avancer devant et te faire signe si tu peux me rejoindre », lui dis je avec le sourire.

C'est a regret que je la laissais, quand nos mains se séparèrent je ressentie un vide, un manque, j'étais loin de me douter que ce sentiment était des plus visible sur mon visage. Jusqu'à la maison le trajet fut étrange, un peu comme si nous étions dans un jeu d'espionnage, je me glissais de rue en rue, d'angles en angles. Très vite j'arrêtais de partir devant pour la reprendre par la main, c'était tellement agréable de lui tenir la main. Alors nous courions ensemble de coin en coin, je passais la tête et si le chemin était libre, nous poursuivions simplement notre route. Le trajet me sembla plus court que d'habitude, peut être parce que j'étais en sa compagnie.

« Voilà la maison ! »

Une grande propriété entourée par un muret de 2 mètres couvert de tuiles noires, j'ouvris le grand portail en bois et la fit entrer la première avant de refermer derrière moi. Dedans un parc avec une herbe entretenue et sentant bon la verdure, des sentiers de graviers blancs passant entre des arbustes et des bonsaïs. Deux bâtiments dans une architecture typiquement japonaise, le premier était une demeure avec un étage au centre de la propriété, l'autre un dojo excentré.

« Papa est maître d'armes, il enseigne le maniement du Katana, c'est lui qui m'a tout appris, depuis que je suis toute petite ! », dis je joyeusement, lui expliquant en l'emmenant vers la maison.

Je fis coulisser la porte, une maison dans le style traditionnel avec des panneaux de bois et papier coulissant. A l'entrée un petit espace aménagé pour retirer les chaussures et les déposer dans un casier avant de marcher pieds nus, en l'occurrence en chaussettes blanches pour moi, sur la parquet de bois verni.  J'attendis qu'elle soit prête à me suivre pour m'engager sur le parquet et annoncer gaiement mon retour et la présence de Kannan.

« Papa ! Je suis rentrée ! J'ai invité ma maîtresse à passer la nuit ! », je réalisais soudainement ce que je venais de dire et corrigeais en hâte, « Une amie ! J'ai invité une amie ! », ouf pas de réponses, « Il doit être au dojo, vient allons dans ma chambre. »

Je n'osais plus la regarder, ni lui prendre la main, ma maîtresse, pourquoi aie je dis ça, les mots me sont venus si naturellement, sur l'instant ça m'a semblé être la pure vérité, mon dieu elle va me croire folle. Nous montâmes l'escalier pour entrer dans une chambre avec une vrai porte, dedans un décors entre la jeune fille avec quelques posters d'artistes et la guerrière avec des armes accrochées en décoration aux murs et une armure de samouraï. Une armoire, un bureau soigneusement rangé et un lit avec quelques peluches.

« J'ai réfléchis en marchant », dis je en allant ouvrir les volets, dehors un petit bassin à poisson dans le jardin était visible de la fenêtre, « Je veux partir avec toi, ma vie ici me semble vide, ce n'est pas pour moi, je vais écrire une lettre à papa et puis si tu es venue, je pourrai revenir non ? »

Je me retournais pour la regarder debout dans ma chambre et mon cœur se serra. Un instant j'eu un flash, je la vie souriante, une laisse dans sa main, une laisse menant à un collier. C'est moi qui portait ce collier, j'étais à genoux à coté d'elle, elle me caressait les cheveux tendrement. Moi je ne portais rien, nue comme au jour de ma naissance, juste une lanière de cuir passant entre mes seins servant à attacher mon katana dans mon dos. Je souriais, heureuse, plus heureuse que je ne l'avais jamais été, je la regardais avec tant de tendresse. Et la vision s'estompa, la laissant juste elle un peu timide dans ma chambre.

« Tu … tu as vu … toi aussi ? », je me secouais et changeais de sujet, « tu veux t'asseoir ? Prendre une douche ? Boire ou manger quelque chose ? », mais que m'arrivait il !

Kannan

Terranide

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 6 mercredi 14 juillet 2010, 12:07:03

La première réponses aux questions de Kannan ne tarda pas à venir de la bouche de Kaede, qui dit donc qu’elle n’était pas si seule que sa remarque l’avait laissé entendre, ou du moins comment l’avait interprété la Furry. En entendant donc la jeune femme lui citer le nom de quelques amies, la jeune chienne se demanda alors pourquoi celle-ci tenait tant à vouloir aller sur un autre monde ?  En effet, cette dernière risquait de perdre tout, et devoir lutter pour se reforger une vie dans un monde qui lui est totalement inconnu. Ainsi, quand on prenait ce genre de décisions, il valait mieux que celle là ne soit pas hâtive et irréfléchi au risque de la regretter tôt ou tard.  Mais Kannan ne pourrait finalement que la conseiller et non prendre la décision à sa place. Et donc, elle avait accepté que la jeune femme l’accompagne.

Celle-ci ne cessa alors de la remercier, quand la jeune femme ne voyait pas de quoi, mais l’insistance de Kaede empêchait toute réaction de la Furry. Celle-ci vit même sa marche cesser quand la jeune humaine s’arrêta pour lui passer devant rapidement et sauter dans ses bras. Elle entoura le cou de l’habitante de Terra de ses bras, alors que leur corps, et en particulier leur poitrine, venaient se blottir l’un contre l’autre. La surprise fut de taille pour Kannan, qui ne réalisa la chose, et sourit qu’une fois un premier tour sur elle-même fait.  Elle vint alors placer ses mans dans le dos de sa nouvelle amie, comme si elle lui répondait un « de rien ».

Tout cela ne dura que quelques secondes, mais furent tout de même un peu amusante, alors qu’elles reprenaient la route, de nouveau main dans la main, et que Kaede disait que sa compagne ne le regretterait pas, donnant plusieurs raisons à cela.

- J’espère bien.

Laissa t elle alors entendre sur un ton amusé, ben qu’elle ne voyait pas comment elle pourrait faire pour éviter qu’elle ne regrette d’avoir emmenée la jeune terrienne avec elle. Le calme était revenu, et les deux femmes pouvaient donc profiter du parc, alors qu’elles avançaient, visiblement pour aller chez Kaede, puisque la chienne avait accepté l’invitation, sans pour autant avoir une confirmation orale. Au lieu de çà, la jeune étudiante revint aborder le sujet de ses sentiments qu’elle éprouvait lorsqu’elle prenait la main de Kanna, celle-ci la tenant fermement mais avec douceur, comme si elle ne voulait pas s’en séparer. La Furry ne trouvait cependant pas quoi répondre à cette déclaration, se demandant même si d’une certaine façon, cette dernière ne pourrait pas se rapprocher d’une annonce maladroite de son amour pour quelqu’un. 

Elle chassa vite cette idée de son esprit, se disant que cela était vraiment trop rapide comme réaction, puisqu’elle venait juste de se rencontrer. Et Kannan ne connaissait visiblement pas la notion de coup de foudre. La sortie du Parc fut donc atteinte, et la jeune humaine s’arrêta, obligeant donc sa camarade à faire de même, la laissant se demander cequ’elle avait, avant que Kaede ne lui dise qu’elle allait en éclaireur, sans doute pour éviter le problème auquel la Furry venait d’être confrontée.

- Ce n’est pas la pe…..

Commença à dire Kannan sans pour autant parvenir à finir sa phrase que sa partenaire lui lâchait déjà la main et ouvrit la route, regardant souvent des deux côtés avant de faire signe à la jeune chienne qui se demandait à quoi elle pouvait jouer, voir même qu’elle en faisait trop. En effet, quand elles furent de nouveau liées par les mains, arpentant les rues, le petit jeu de la jeune femme n’avait pas cessé. En effet, elles s’arrêtèrent à chaque coin de rue pour s’assurer que la voie était libre, avant d’entraîner sa compagne jusqu’au coin suivant.

- Tu n’en ferais pas un peu trop ?

Demanda t elle, alors qu’elle passait devant un long mur de deux mètres de haut environ. Jusqu’au moment où Kaede s’arrêta devant un grand portail en bois, tout aussi haut, et dont Kannan se demandait si les portes n’étaient pas aussi lourdes qu’elles en avaient l’air. Pourtant, la jeune femme le fit sans difficulté, alors qu’elle annonçait que s’était sa maison. Elles ne tardèrent donc pas à entrer, et la Furry s’arrêta juste après avoir franchit la porte.

- Ouaah…mais tu vis dans un vrai château ma parole… !

Laissa entendre Kannan d’une voix pleine d’admiration, et un regard émerveillé, alors que celui-ci parcourait la propriété, son parc, ses allées, ses deux bâtiments….  Même si voir une si grande demeure n’était pas une première, le style était totalement différent, mas plaisant à regarder. Elle suivit alors Kaede, qui la conduisait jusqu’à la résidence, le plus grand des bâtiments, alors que Kannan regardait toujours la demeure. Ainsi, la jeune femme manqua presque l’annonce que fit sa camarade, pour annoncer son arrivée.  Ainsi, elle n’avait pas vraiment écouté l’explication sur le métier de son père.  Par contre, elle tourna brusquement la tête vers Kaede lorsque celle-ci l’appela « Maîtresse » pour prévenir qu’elle avait ramené quelqu’un à la maison.

- Maîtresse… ?

Elle ne parvint pas à montrer sa surprise oralement, alors que sa compagne se reprenait avant de l’attirer dans sa chambre. Cela semblait avoir aussi perturbé Kaede qui ne cherchait plus à croiser son regard, et sa main était devenue peut être un peu moite. Enfin, le sujet fut laissé de côté, lorsque Kannan fut conduite dans la chambre de l’étudiante. Celle-ci était décorée de poster au mur, ceux-ci montrant des personnes, alors qu’il y avait des armes aussi, laissant la Furry se demandant si elles étaient vraies.

Mais, elle coupa son attention, quand d’une voix hésitante, sa camarade lui demanda si elle avait vu quelque chose. Son regard se fit alors un peu interrogateur, montrant que cela n’avait pas été le cas, puisqu’hormis cette chambre, elle ne voyait que Kaede. Qu’est ce que celle-ci pouvait avoir vu ? La Furry imagina des fantômes et autres phénomènes paranormaux. Alors que sa partenaire reprenait un ton plus enjouer pour proposer diverses choses à son invité.

- Non, je n’ai rien vu. Qu'est ce que tu as vu toi ?.Mais pour tes propositions, je veux bien.

Répondit-elle calmement, montrant de façon plus directe qu’elle n’avait pas vu ce que Kaede avait pu voir, et ne savait même pas ce que cela pouvait être. Puis, ayant accepté les propositions de la jeune femme, Kannan se dirigea vers le lit, se tournant pour s’assurer si elle pouvait s’y assoir avant de le faire. Ce dernier était assez dur, mais ce n’était pas plus mal, puisqu’au moins, on ne lutterait pas pour sortir du lit, et Kannan trouvait cette rigidité assez confortable pour un lit tout de même. Une fois assise, elle ne quitta plus la jeune femme des yeux attendant de voir ce qui allait se passer. Elle ne savait pas, s’il valait privilégier la douche à la nourriture ou l’inverse, elle laissait ce choix à sa camarade.
« Modifié: mercredi 14 juillet 2010, 15:48:59 par Kannan »

Kimura Kaede

Humain(e)

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 7 mercredi 14 juillet 2010, 16:13:52

Qu'est ce que j'ai vu moi … impossible ! Je ne suis même pas sur de ce que j'ai vu alors quand à lui raconter … Pourtant elle est là assise sur mon lit, me regardant avec un sourire doux et attendant patiemment que je réponde. Pas une once de méchanceté ne se dégage de sa personne, j'ai encore du mal à croire à son existence, une furry chienne ça ne peut pas exister …

« Je … je t'ai vu toi … tu … tu tenais une laisse à la main ... »

Pourquoi ! Pourquoi suis je entrain de lui raconter ! Au mon dieu elle va me croire folle, elle va plus vouloir que je la suive … pourtant je ne peux m'arrêter ma bouche parle toute seule.

« La … la laisse était attachée à un collier … au … le … le collier c'est ... »

Silence ! Tais toi ! Ne lui dis pas ! Mais tu vas te taire oui ! Mais rien à faire ma bouche continue de parler et je rougis de honte alors que je poursuis le récit de ma vision.

« C'est à mon cou qu'il était … tu me tenais en laisse … »

Je suis morte de honte, j'ai les joues rouges, je voudrais détourner les yeux mais je n'y arrive pas, impossible, mon corps lui aussi ne m'obéit plus. Mon cœur bat la chamade, bat si fort dans ma poitrine, j'ai l'impression qu'elle va exploser.

« Je … j'étais nue … toute nue … je portais juste une lanière de cuir entre les seins, pour attacher mon katana dans mon dos ... »

J'ai la gorge sèche, je ne comprends pas, alors que j'en parle je sens bien que malgré la gène un sourire est visible sur mon visage, comme si ça me faisait plaisir ! Puis je dire que ce n'est pas le cas ? J'ai honte et j'ai peur de sa réaction … mais lui avouer me soulage aussi.

« Tu … tu me caressais la tête, les cheveux … comme une maîtresse avec sa chienne … »

Le dire à haute voix est étrange, c'est elle la chienne mais dans la vision c'est moi son animal domestique. Je continue de la regarder, je continue de lui sourire, je tremble aussi, je réalise que je sers mes mains l'une dans l'autre sur ma poitrine, je ne sais même pas quand j'ai pris cette position.

« Tu me regardais avec tendresse et en me souriant … moi j'étais radieuse … j'avais un sourire éclatant, le regard pétillant … je … je crois … que je n'ai jamais connu la joie … que j'avais dans cette vision ... »

Voilà je viens de lui avouer, je viens de tout lui raconter. Ma bouche se ferme, j'avale la salive que je n'ai pas. Que va-t-elle me dire, que pense-t-elle de tout ça ? Je ne sais moi même pas quoi en penser moi. Qu'est ce que j'espère en lui racontant tout ça, que ça se réalise ? Je rougis de plus belle, je n'ose le nier, je n'ose l'accepter, je perds la tête c'est sur. Le silence s'étire un instant, elle doit être aussi gênée que moi. Je dois faire quelque chose, je dois trouver quelque chose à dire. Et alors qu'elle s'apprête à parler je trouve une échappatoire et je fuis.

« Tu as soif ? Du jus de fruits ça ira ? Je vais nous chercher ça »

Et sans attendre je sors de la chambre et je ferme derrière moi, je dévale l'escalier quatre à quatre en manquant de tomber. Je croise mon père qui hausse un sourcil mais je ne réponds pas, papa sait quand j'ai besoin d'être seule et c'est peut être un de ces moments. J'ai laissé Kannan seule dans ma chambre. Je me fige, je me souviens d'un dessin, un dessin fait en pleine nuit il y a déjà deux ans, un dessin d'une femme chienne que j'avais vu en rêve, un dessin de Kannan. J'hésite à remonter de suite. Je me dépêche de mettre sur un plateau deux verres et une bouteille de jus de pommes, ma fruit préféré.

Je remonte rapidement et m'arrête devant la porte. J'ai peur. J'ai peur qu'elle soit partie, j'ai peur qu'elle ait envie de parler de ce que j'ai dis et en même temps j'espère qu'elle va en parler, je ne sais pas si je supporterai qu'elle fasse comme si je n'avais rien dis. J'ai peur qu'elle ait trouvé le dessin et peut être encore plus peur qu'elle ne l'ait pas trouvé caché sous la carte du monde posée sur mon bureau. J'inspire un grand coup et ouvre la porte, je l'ai laissé cinq minutes, elle a du réfléchir à ce qu'elle allait me dire ...

Kannan

Terranide

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 8 mercredi 14 juillet 2010, 21:48:44

Assise sur le lit de Kaede, Kannan attendait ce qui allait se passer par la suite. Elle avait demandé à la jeune femme ce qu’elle avait bien pu voir, et donc s’apprêtait à écouter la jeune femme, d’un air attentif, son regard ne quittant pas son amie. Cette dernière commença alors à s’expliquer, d’une voix hésitante, voir même tremblante, son regard à elle, se demandant pourquoi elle commençait à raconter sa vision. Et celle-ci eut de quoi surprendre Kannan, qui écarquilla les yeux, sans plus pour le moment, quand elle entendit que sa compagne l’avait vu. Une laisse à la main. Une partie d’elle-même en sourit, puisque s’imaginer une chienne tenant une laisse, quand d’habitude, s’est elle qu’on tien de la sorte avait quelque chose d’humoristique.

Pourtant, malgré ce côté étrange de la vision, qui dans un fond ne l’était pas plus que l’envie de Kaede de suivre Kannan, la jeune Furry était un peu impatiente d’entendre la suite, puisque la jeune femme, debout, et visiblement gênée, avait fait une pause. Bien sur quand cela reprit, se fut toujours aussi hésitant, comme si ce qu’elle racontait était soit quelque chose qui la ferait passer pour folle, soit qui avait une fin qui lui faisait vraiment très peur. Et le pire s’est qu’à chaque interruption de la description, qui menait la chienne vers celle qui était à l’autre bout de la laisse qu’elle décrivait, Kannan se montrait à la fois surprise, intriguée et légèrement impatiente d’avoir la suite. Contrairement à la demoiselle face à elle, qui était de plus en plus gênée, allant jusqu’à en rougir de honte.

Puis, la vérité, enfin le suspens de la personne ou animal fut révélée et n’était autres que Kaede. Là, Kannan se redressa sur le lit, pour se tenir bien droite, et non plus penchée vers l’avant, comme spour attendre la suite avec impatience. Bien sur l’étudiante fut des plus honteuse en expliquant la situation maître/esclave, et la Furry était des plus troublée, surtout qu’elle n’aurait jamais pensé entendre un jour cette vision de la condition qu’elle avait pu vivire, dans le sens cette fois où elle était le maître et non l’esclave. Entendre que celle qui tenait la laisse et celle qui y était  attachée aurait inversées par rapport à ce que racontait Kaede, l’aurait sans doute moins perturbée.

Si bien qu’elle en resta bouche bée pendant le reste de l’histoire, alors qu’elle tentait surement de s’imaginer la scène, bien qu’elle n’arrivait pas vraiment à trouver cela crédible. Ainsi, le reste de la description, qui ne fut finalement presqu’un détail, ne fut retenu que pour l’aspect heureux des deux protagonistes.  Ceux-ci pour le moment était soit surprit tentant de réaliser cela, soit gênée, et loin d’être aussi content, ou ne le montrait pas. Elle regardait tout de même de temps à autres son hôte trembler, rougir, se demandant sans doute ce qui lui était passé par l’esprit pour raconter cela, attendant une réaction de la part de Kannan, qui avait du mal à réagir.

- Eh…bien….

Commença t elle à dire sur un ton tout aussi hésitant qu’avait pu l’être celui de Kaede. D’ailleurs qu’allait elle pouvoir rajouter derrière pour que cela rassure autant son amie qu’elle-même, elle n’en savait trop rien. Mais, Kaede finit par couper court à cet échange, sans doute pour tenter de retrouver son calme, et Kannan doit admettre que cela ne serait pas plus mal. Son hôte proposa alors  les boissons, enchaînant les questions, sans finalement lasser son invitée répondre. En effet, elle sortit de la chambre aussitôt laissant Kannan seule dans celle-ci.

Celle-ci souffla alors, cherchant ce qu’elle pourrait bien dire à Kaede à son retour au sujet de cette vision. Qui il fallait l’avouer était quand même un peu folle. Qui pourrait imaginer Kannan en maîtresse, surtout en traitant ses employées, et encore plus amies de la sorte ? Pas elle en tout cas, même si une petite partie d’elle trouva tout de même cette idée amusante, si les deux parties venaient à être consentant et que cela ne se fasse pas dans a violence. Un peu comme ce qu’elle avait pu vivre avec son ancien maître par exemple.

En tout cas, cela la calma suffisamment pour décider de voir quand la jeune femme reviendrait de ce qu’elle pourrait lui dire. La Furry finit alors par se lever, tout en regardant la pièce comme si elle cherchait quelque chose pour l’occuper, le temps que sa compagne revienne. S’est alors qu’elle posa son regard sur le bureau et vit la carte du monde qui servait de sous-main à la demoiselle.

- Ouah…s’est la Terre çà ?

S’exclama Kannan en se rapprochant du bureau pour mieux voir celle-ci. Elle s’approcha cependant un peu trop brusquement, car en voulant le prendre en main, elle fit glisser ce dernier sur le bureau, révélant une feuille de papier qui tomba et vola légèrement avant d’atterrir sur le sol, près du lit. Elle se tourna donc pour aller la ramasser, et par curiosité la regarda. La feuille comprenait un dessin d’une Furry, qui étrangement ressemblait fortement à Kannan, qui ne manqua pas d’être surprise.

- Mais, s’est moi !

S’exclama t elle, ne quittant pas la feuille de papier des yeux, cherchant l’erreur. Mais non, il n’y avait pas de doute, s’était bien elle qui y était dessinée, bien sur pas parfaitement, mais s’était tout de même reconnaissable. Elle se demanda alors, si Kaede s’était rendue compte de cette ressemblance, ou bien si elle n’avait pas fait le lien entre Kannan et le dessin qu’elle avait pu faire un jour ? La jeune femme entra alors dans la chambre, le léger grincement de la porte attirant le regard de la chienne, qui la vit avec un plateau dans les mains, et deux verres, en plus d’une bouteille de jus de fruit.

Kannan avait toujours le dessin dans les mains, alors qu’elle suivit Kaede du regard poser le plateau sur son bureau. Bien qu’elle avait pensé aborder le sujet de la vision, et maintenant du dessin à son retour, cela avait toujours du mal à venir. Elle finit cependant par rejoindre la jeune femme, se collant bras contre bras, puisque Kaede étant plus petite, ce n’était pas épaule contre épaule. Elle glissa alors le dessin dans son champ de vision avant de dire.

- Tu l’as fait il y a longtemps ce dessin ?

Demanda t elle calmement, ce qui surprendrait peut être sa camarade. Alors qu’elle cherchait à se renseigner, et donc expliquer un peu plus le comportement qu’avait eu la jeune humaine jusqu’ci et son envie de suivre Kannan, surtout si elle avait rapproché la jeune canidé de son ancien ou récent dessin.

- Sinon, pour ce qui est de ta vision, je dois admettre que cela me surprend, sans doute autant que toi. Surtout que j’ai été une esclave autrefois, et m’imaginer dans le rôle du maître est à vrai dire une chose que je n’imaginai pas être, même pas dans mon imagination.

Expliqua t elle toujours d’un ton calme, et non violent, qui rassurerait surement Kaede, ce qui était aussi le but. D’ailleurs, si elle tenait le dessin de la main droite, puisque la jeune femme ne l’avait pour le moment récupérer, sa main gauche se souleva pour se poser sur l’épaule de son hôte, toujours dans le but de lever une certaine gêne, culpabilité ou malaise que pourrait avoir eu soudainement l’étudiante vis-à-vis d’elle et de ses réactions face à une telle annonce.

Kimura Kaede

Humain(e)

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 9 jeudi 15 juillet 2010, 10:21:17

«Je ... je l’ai dessiné il y a deux ans», elle avait trouvé le dessin, étrange mais quelque part je m’y attendrais et loin d’être en colère qu’elle eut fouillée ma chambre, je m’en sentais même soulagée.

«Une nuit j’ai fait un rêve, je ne m’en souviens plus aujourd’hui, mais je me suis réveillée en pleine nuit et j’ai dessiné ça ... je ne sais pas pourquoi, je l’ai toujours gardé, je n’ai pas réussi à le jeter depuis deux ans», je pouvais sentir son bras contre le mien, je fus surprise de me rendre compte à quel point elle avait le pelage doux, son contact chaud était rassurant.

«Ce ... c’est toi ... c’est fou ... tout y est ... jusqu’à la corne et ta robe ... peut être que ça a été ma première vision de toi ...»

Lorsqu’elle commença à parler de ma vision, mon coeur se serra aussitôt. Qu’elle soit aussi surprise que moi me rassura, visiblement ce n’était pas elle qui m’avait donné cette drôle de vision. Je ressentis de la peine et de la compassion quand elle me parla de sa condition d’esclave, je pouvais sentir la peine qu’elle avait vécu. L’esclavage existait donc sur Terra, ce qui aurait du être une révélation effroyable ne le fut pas, quelque part cette vision me l’avait déjà révélé. Etrangement quand elle m’annonça qu’elle ne s’imaginait pas devenir une maîtresse, alors que mon coeur aurait du être soulagé, je le sentis se déchirer.

Plic ... Ploc ... Plic ...

Je regardais médusée des cercles se formait sur le papier, quelque chose le mouillé. Je réalisais soudain que c’était des larmes, que je pleurais en silence sans m’en apercevoir. Effarée il me fallut un instant avant de me frotter les yeux vivement.

«Mince j’ai une poussière dans l’oeil», dis je pour garder contenance, je tendis la main pour prendre le dessin.

Au moment où je touchais le papier un nouveau flash, une nouvelle vision. J’ouvrais de grands yeux surprises, comment cela pouvait il recommencer aussi tôt ! Je n’avais jamais vécu ce genre de chose avant et voilà que c’était la seconde fois en moins d’une heure ! Ma bouche parlait, cette fois je racontais la vision directement en la découvrant, ne me doutant pas que Kannan me voyait les yeux voilés. Ma voix avait une note vibrante de plaisir et d’émotion.

«Je ... je suis dans un parc ... je peux sentir l’odeur de l’herbe est des arbres ...», j’avais vraiment les sensation sur ma peau.

«L’air est frais, il fait sombre, c’est de le début de la soirée ...», je rougis à nouveau alors que ma gorge se serre un peu.

«Je suis de nouveau nue ... j’avance fièrement ... à quatre pattes ...», j’ai du mal à croire que je sois dans cette position, j’ai du mal à croire que je puisse en être fière. Je ne me doute même pas que je suis entrain de sourire alors que je raconte la suite.

«Dans cette position je sens le poids de mon Katana sur mon dos, le poids de mes seins qui se dandine lourdement sous moi comme deux mamelles ... j’ai de nouveau le collier ... le même que dans la première vision», mon coeur se serre alors que je reconnais ce collier, trop choquée la première fois je ne m’en étais pas aperçu.
«Il y a la laisse, une laisse en métal qui brille lorsque se reflète les lumières autour ... en remontant la laisse on aboutit à ta main, une main sure.», je sens mon coeur battre plus fort, mes joues deviennent plus rouges à nouveau.

«Tu portes une robe légère, une robe jaune, c’est la belle saison et tu es sortie me promener dans le parc pour que nous prenions l’air ... alors que je marche devant toi, tu me regarde tendrement et parfois ... avec gourmandise ma croupe blanche et laiteuse qui se dandine à chaque pas», je sursaute alors, découvrant une nouvelle chose qui me surprend, je rougis un peu plus en poursuivant mon récit.

«Tu ... tu n’es pas seule ... tu es avec une amie ... je ... je n’arrive pas à la voir ... mais j’entends votre conversation ... tu as la voix douce et chaude, vous parlez de moi et j’en suis émue et heureuse», sur mon visage tu peux voir les émotions dont je parle, puis ma voix change, se rapprochant plus de celle de Kannan.

«C’est une chienne magnifique oui, j’ai eu beaucoup de chance de la trouver, d’une certaine façon c’est elle qui m’a trouvé», ma voix change de nouveau et redevient normale.

«Elle est très jolie, et elle a l’air bien dressé, comment s’appelle-t-elle ?», encore une fois ma voix change, un mixte entre la tienne et la mienne.

«Oui, je n’ai pas eu beaucoup de travail, c’était sa destinée et la mienne d’après elle, elle s’appelle», la phrase se coupe brusquement et c’est de ma voix neutre que je commente.

«Je n’arrive pas à entendre le nom, ce n’est pas mon nom actuel, c’est un nom que tu as choisi toi, c’est mon vrai nom mais je ne le connais pas encore», puis la discussion reprend.

«Mais elle est vraiment heureuse ainsi ?», demanda ton amie

«Bien sur, je ne la garderai pas ainsi si elle n’était pas heureuse, n’est ce pas ..... ? Le collier et la laisse qu’elle porte, elle les avait dans un tiroir de son bureau le jour de notre rencontre», dis je de cette voix étrange, magique, honteuse de cet aveu que la vision te fait et que je n’avais pas prévu de faire.

«Wouf !», j’aboie alors, malgré la vision tu me vois moi même surprise.

«Je ... j’ai aboyé en réponse à ta question maîtresse, tu me souris, tire sur la laisse.», j’ai repris un récit narratif de la scène en continuant de rougir et de sourire.

«Je m’arrête et tu me tends la main, souriante je viens à toi et fait la belle, offrant la vision de mon corps à ton regard et à celui de ton amie, je ... j'ai le sexe épilé ...», dis je et tu peux sentir de nouveau la surprise, ça ne doit pas être le cas actuellement.

«Tu me souris, tu as un si joli sourire ... tu me tends la main et doucement je viens lécher tes doigts, comme si tu venais de me donner une récompense. Tu me souris encore en retour, tu ris un peu à cause de ma langue et me caresse tendrement les cheveux.»

Je me taie, la vision c’est estompée ... Je cligne des yeux, je suis à genoux à coté de toi, je ne sais pas à quel moment de la vision je me suis retrouvée ainsi. Devant mes yeux ta main, contrairement à la vision tu ne me la tends pas, mais je vois tes doigts devant mon regard et je sens encore leur goût sur ma langue. Je rougis et je ferme les yeux alors que je m’approche, doucement j’y dépose un baiser avant d’attirer le premier entre mes lèvres. La saveur animal de ton pelage explose sur ma langue quand je tourne autour de la première phalange, la sensation augmente et me trouble alors que je suçote ton index avec délice. Sans l’avoir réalisée, me voilà entrain de sucer ton doigt à tes cotés comme si j’avais droit à une friandise ...

Kannan

Terranide

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 10 jeudi 15 juillet 2010, 21:45:21

Kannan, le dessin de Kaede dans les mains, avait vu le retour de celle-ci dans la chambre avec les boissons, qu’elle ne tarda pas à poser sur le bureau. Celle-ci put donc revenir sur les sujets abordés avant le départ de l’hôte de sa chambre. Et sans doute pour que cela soit moins gênant, la Furry commença par aborder le thème du dessin qui lui ressemblait vraiment, en cherchant à savoir quand la jeune femme l’avait fait.  Kaede lui expliqua donc qu’elle l’avait dessiné deux ans auparavant, lorsqu’elle fit un rêve une nuit. Kannan écoutait attentivement, et se disant en l’écoutant que son esprit avait du vouloir dessiner cela avant qu’elle ne l’ait oublié au matin. Ce qui laissa aussi la chienne se demander si s’était aussi lié à une vision, et dans ce cas, comme le précédant, quelque chose de prémonitoire.

Ainsi, toujours collé l’une à l’autre, Kaede prit enfin conscience de la ressemblance plus que troublante de Kannan avec son dessin, alors que celle-ci enchaînait pour revenir sur ce que la jeune femme lui avait raconté, sur sa vision. La Furry avait révélé ainsi une parti de son passé, et ce qu’elle pouvait bien ressentir à l’égard de ce qu’elle avait entendu, où finalement elle avait échangé les rôles qu’elle avait pu connaître avec celui du maître. C’est après cette annonce qu’en regardant le visage de Kaede, tournant donc la tête pour cela, la jeune Terranide, vit la mine de sa compagne s’assombrir, devenir un peu triste, et voir quelques larmes coulées sur ses joues. Elle eut même le sentiment qu’à travers le contact des bras, le pouls de l’étudiante s’accéléra.

- Pette menteuse, s’est ce que j’ai pu dire qui t’as fait pleurer. Mais si s’est le fait d’apprendre que je fut une esclave, il n’y a pas de quoi être triste, je n’étais pas si mal traitée qu’on peut se l’imaginer.

  Dit-elle alors que sa camarade se frotter les yeux pour faire disparaître ses larmes, en sortant un prétexte et une excuse à cela. Kannan en profita alors pour passer devant elle et l’enlacer comme pour la réconforter, sans se rendre véritablement compte que la raison des larmes de Kaede avait été différente de celle énoncée. Mais, l’étreinte ne durait que depuis que depuis quelques instants, que le regard de la demoiselle, que la Furry ne quittait pas, devint brumeux, et que celle-ci se mit à parler.

- Que se passe t il ?

Murmura la jeune chienne, un peu surprise, alors que Kaede prenait la parole, pour raconter sa nouvelle vision. Ce que Kannan avait vite réaliser quand elle retraça le même tableau que précédemment, avec Kaede tenue en laisse par celle-ci. Pourtant, cette fois, la jeune femme put entendre que sa partenaire entrait davantage dans les détails de ce qui l’entourait et de ce qu’elle pouvait ressentir. Ce qui était fort troublant pour la chienne qui avait du mal à s’imaginer dans le rôle du maître, et elle se demandait si ce n’était que l’imagination de Kaede ou bien si ses visions, qui d’un coup se manifestaient comme un rêve pour Kaede et une histoire raconté à travers elle pour Kannan, n’était pas leur futur à toutes les deux. Cela lui semblait en tout cas invraisemblable.

Le plus étrange était aussi, que malgré le cœur que Kannan sentait sentir plus fort dans le corps de Kaede, et son visage rougissant, la jeune femme semblait heureuse de se voir dans cette situation, alors qu’elle finit par sortir des bras de la Furry, qui ne chercha pas à la retenir. En effet, celle-ci se demandait toujours si cela pourrait vraiment arriver un jour. En tout cas, elle ne chercha à aucun moment à faire cesser Kaede de parler, ou elle-même de s’empêcher d’écouter. Et une part d’elle ne trouvait pas étrange ou choquant ce qu’elle entendait. Même quand la jeune étudiante décrit le regard que Kannan lui portait dans sa vision, elle ne fut pas surprise, bien qu’elle rougisse. Bah, elle devait bien admettre que le corps de la jeune humaine était très joli, et elle comprenait donc aisément qu’on puisse avoir ce genre d’envie.

Par contre, Kaede semblait devenir plus honteuse en racontant cela, sans pour autant chercher à s’arrêter de retranscrire sa vision, qui se poursuivit par l’échange de propos entre Kannan et une de ses amies. Là Kannan chercha surtout à savoir qui cette femme pourrait être. Puisque même si elle avait eu beaucoup de rencontre et d’aventures, elle n’avait encore jamais réellement trouvé d’amies.  Mais, elle avait aussi du mal à s’imaginer tenir ce genre de propos, et s’était peut être même plus dur que de penser devenir une maîtresse dans un sens.

Par contre, elle ne pouvait pas non plus renier les propos qu’elle entendait, puisque s’était vraie que d’un certain point de vue, s’était Kaede qui l’avait trouvé. La remarque sur la destinée la fit quant à elle réfléchir, se demandant si s’était vraiment le cas ou non.  Mais, ce qui surprendrait sans doute le plus Kannan, lui laissant échapper un léger cri de surprise serait l’annonce qu’elle l’avait renommée et le fait que Kaede possédait le collier et la laisse, déjà à l’heure actuelle, dans l’un de ses tiroirs. La Furry ne se mit même pas en tête de les chercher, comme si elle était en état de choc. 

Et le plus surprenant était que Kaede ne semblait pas avoir été perturbé par cette révélation, continuant son récit tranquillement. Kannan se demanda alors si la jeune femme était consciente de ce qu’il se passait, et ce qu’elle racontait ou non. En tout cas, le reste passa presqu’au dessus de toute importance pour Kannan, ce qui n’avait en plus pas de quoi surprendre, si on imaginait que les esclaves pouvaient faire bien pire.

- Qu’est ce…..que peut signifier tout cela ?.....Est ce vraiment ce qui nous attends à toutes les deux ?

Prit enfin la parole la jeune chienne quand Kaede finit par se taire, suite à la fin de la vision. Est-ce que la jeune femme se posait autant de question qu’elle sur ce point ou non ? Kannan avait du mal à tout réaliser, et y réfléchir était loin d’être facile.  D’ailleurs, trop absorber par ses pensées, comme elle par sa vision, la Terranide n’avait pas vu que sa compagne était agenouillé devant elle. Kannan revient un peu à la réalité lorsqu’elle sentit les lèvres de sa camarade sur ses doigts, et que son index fut aspiré par les lèvres de Kaede qui se mit à le sucer. Sans que je ne puisse contrôler, je frissonne et manque de gémir, alors que mon regard se baisse brusquement vers elle, surprise par le passage à l’acte de ce qu’elle avait conclut dans sa vision.

- Mais, que fais tu ?

Laisse entendre la jeune femme, sur un ton montrant sa surprise. Pourtant, étrangement, elle n’arrive pas à transmettre à sa main de se retirer pour faire cesser Kaede. Serait-elle en train d’y prendre goût ?

- Tu sais, que tu n’as pas besoin de faire ce genre de chose pour me convaincre de t’emmener avec moi et rester à mon côtés.

 Dit-elle alors de façon plus calme, comme si ses troubles s’étaient envolés. Elle s’accroupit même, toujours sa main et son doigt dans la bouche de Kaede, ne cherchant pas à s’extraire de cette attention. Elle vint alors placer son autre main sur la joue de la jeune femme, pour appuyer ses propos, alors que son regard croisait celui de la demoiselle, lui montrant des yeux doux, sans reproches quelconques, avec peut être même une once de plaisir à ce que Kaede lui faisait. 

Puis, elle finit par se relever, entraînant Kaede avec elle. Pour se faire, Kannan avait retiré sa main de la joue de Kaede, et celle dont un doigt se trouvait toujours dans la bouche de la jeune femme. Elle posa donc ses mains sur le haut des bras de sa compagne, juste sous ses épaules pour pouvoir la relever plus aisément et sans forcer. Son regard ne quittait cependant aucunement celui de Kaede, alors qu’elle reprit la parole

- S’est vrai sinon cette histoire de collier et de laisse que tu possède, dissimulée dans un tiroir ?

Demanda Kannan, aussi calmement qu’elle le parvint, se demandant tout de même quelle serait la réponse qu’elle aimerait entendre sortir de la bouche de sa camarade. D’ailleurs son trouble, se sentait, ne serait ce que par le fait qu’elle ait maintenu le contact physique de ses mains là où elle les avait placé.

- Sinon, nous ferions peut être mieux de bobre les boissons que tu nous a monté avant qu’elle ne se réchauffe, non ?

Dit-elle sur un ton plus amusé, pour tenter de faire penser à autre chose la conversation, et peut être déstressé sa partenaire, même si elle devait l’être tout autant. Elle avait donc tenté d’affiché aussi un sourire joyeux, comme si tout ce qui s’était dit et passé était du passé, bien que cela ne soit pas le cas.
« Modifié: jeudi 15 juillet 2010, 22:34:15 par Kannan »

Kimura Kaede

Humain(e)

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 11 vendredi 16 juillet 2010, 09:48:16

La voix et la surprise de Kannan m’arrêtèrent un instant. Qu’étais je entrain de faire, avais je perdu la raison. Pourtant elle ne retira pas son doigt d’entre mes lèvres, je pouvais sentir la douceur de son pelage sur ma langue. Doucement alors qu’elle me regardait je recommençai à la choyer. Mes lèvres avancèrent jusqu’à faire disparaître la seconde phalange, je me mis alors à la mordiller de façon coquine. Que pouvait elle ressentir ? Sentait elle la chaleur de mon appendice rose qui s’enroulait sur son doigt ? Avait elle l’impression de ma salive humide donnant une impression humide et douce de ma bouche ?

Essayais je encore de la convaincre de me prendre avec elle ? Non ... la réalité c’est que lorsque j’ai vu ses doigts juste après la vision, j’ai eu envie de profiter de la récompense que j’avais mérité ... Comment aurai je d’ailleurs pu m’arrêter alors que la voilà qu’elle se mettait à genoux pour me regarder dans les yeux, me caresser la joue de sa main libre dans un geste rassurant. La belle canidé ne m’ayant pas retirer son doigt je profitais de celui-ci, doucement je reculais avant d’avancer de nouveau, je ne savais pas trop ce que je faisais, je le traitais comme une glace, ne songeant pas un instant que je pouvais donner une tout autre image. Dans le regard de ma compagne je pouvais lire qu’elle appréciait mon étrange caresse.

Je ne sais pourquoi cela pris déjà fin, la voilà qui retire ses mains, qui me prend par les bras. Une légère sensation de regret m’étourdis un peu, mais surtout cette étrange et enivrante émotion, la satisfaction, la satisfaction de lui avoir fait plaisir. Elle ne forçait pas et je suivais son mouvement, me relevant toujours les joues rouges mais avec un léger sourire aux lèvres. J’étais perdue dans ces grands yeux, dans ce regard qui ne quittait le mien, dans sa douceur et sa gentillesse. Lorsqu’elle pose sa question, la peur traversa un instant mon regard et instinctivement je regardais le tiroir en question. Je venais de faire un aveu silencieux, je n’arrivais pas à prononcer un mot de plus.

Je revins à ses yeux, elle aussi était troublée, elle me tenait toujours et je ne souhaitais pas qu’elle me lâche. Que dire ... que faire ... Elle aussi avait du sentir mon trouble car elle me proposa que nous nous désaltérions, elle m’offrait une porte de sortie. Elle tentait de paraître à l’aise que tout ceci était normale mais elle aussi avait des réactions qui montrait son trouble ... était ce par ce qu’elle se demandait ce qui allait arriver ou comment se sortir de ce guêpier ?

«Ou ... oui ... bien sur ... j’ai amené du jus de pommes, c’est mon fruit préféré ... je t’en prie assied toi maîtresse», ma langue fourcha, je rectifiais rapidement embarrassée, «assieds toi Kannan»

Je la guidais vers mon lit et la laissait s’y asseoir de nouveau, je retournais vers le bureau et je commençais à servir deux verres de jus de pommes frais. Je prie les deux verres et lui apporta le sien avant de m’asseoir à coté d’elle. Un instant le silence s’étira, gênée je n’osais plus parler et elle non plus, nous buvions en attendant chacune une réaction de l’autre.

«Tu as dis être une furry ? Il y a beaucoup de furry sur Terra ?», je commençais à lui poser des questions sur son monde, retrouvant un peu de mon calme, «c’est un endroit dangereux ? Pourquoi es tu venue sur Terre ? Ici on n’a plus d’esclavage ... on l’a aboli il y a des siècles ... Il y a beaucoup d’esclaves ?»

Je réalisais soudain que mes paroles avaient repris la direction des visions, je rougis fortement et la regardais. Ecoutais ses réponses avant de me lever. Sans rien dire je me suis dirigée vers mon bureau, j’ai ouvert mon tiroir et j’y ai pris la chose qu’elle m’avait demandé. Une laisse de métal brillant, au bout une lanière de cuir, de l’autre coté un collier aussi en cuir, un cuir bordeaux doublé d’un tissu délicat à l’intérieur pour ne pas irriter le cou. Je suis revenue avec pour m’asseoir au bord de lit, de nouveau à coté d’elle. Je rougis en la regardant pour lui raconter.

«J’ai la laisse depuis un an ... tout a commencé par un défi, des amies avaient parié que je n’oserai pas rentrer dans un sexshop acheter une vidéo porno.», dis je en rougissant un peu plus.

«J’ai relevé le défi et j’y suis allée, je suis rentrée dans la boutique pour acheter la vidéo. J’ai avancé tout droit vers les dvd et j’en ai pris un sans regarder vraiment avant de me rediriger vers la caisse.», en racontant je me souvenais de la peur que j’avais eu en le faisant mais de l’excitation aussi.

«En allant à la caisse pour payer je suis passée devant un rayon avec des colliers et des laisses. J’avais toujours pensé que c’était pour la animaux, mais c’étaient ici des modèles humains. J’ai senti mon coeur se serrer mais je ne savais pourquoi, je suis partie avec la vidéo», c’était étrange alors, j’étais troublée en les regardant dans le rayon, si j’avais su qu’un jour je me verrai avec dans une vision ...

«Pendant les jours qui ont suivi j’ai mal dormi, j’étais obsédée par cette image, je ne cessais d’y penser, pouvait on prendre du plaisir à porter ce genre de chose», en parlant j’avais posé la laisse et le collier sur mes cuisses, mon regard allait des objets à ma compagne, hésitante.

«J’ai fini par y retourner, j’avais honte mais je sentais que je devais le faire. Dans la boutique j’ai commencé à toucher les laisses et quand j’ai posé la main sur celle-ci ... j’ai su ... j’ai su que c’était la mienne ... qu’elle avait été faite pour moi ...», dis je en caressant la laisse. D’habitude le métal est froid mais aujourd’hui je le sentais chaud, brulant, comme si ce n’était pas à moi d’y toucher, plus à moi.

«Je ... je ne l’ai jamais porté», dis je en touchant le collier qui lui me sembla bien plus doux que dans mes souvenirs, «j’y ai songé ... une fois j’ai même essayé ... mais je n’ai jamais pu le mettre à mon cou ... j’avais l’impression que ce n’était pas à moi de le faire.»

Je n’osais plus la regarder, je laissais un instant le silence s’imposer, je prenais des forces, je rassemblais mon courage. Peut être le savait elle et peut être était ce pour cela qu’elle attendait. Je finis par prendre le collier et la laisse, venant les déposer sur ses genoux à elle en rougissant de nouveau.

«Crois tu au destin ? Crois tu que mes visions puissent être réelles ?», je ne le savais pas moi même mais je commençais à y croire.

«Tout ceci ne peut pas être une simple coïncidence ... suis je destinée à devenir ton esclave ?», je la regardais dans les yeux, un peu inquiète de sa réponse, ne sachant pas si j’avais plus peur du oui que du non.

«Je devrais avoir peur à cette idée mais ce n’est pas le cas ... j’ai peut être plus peur que tu me dises non ... crois tu que c’est pour  cela que je t’appelle maîtresse sans y réfléchir, comme si ma langue parlait pour moi ?», je la regardais dans les yeux, tant de questions, tant de doutes.

«Vas tu me le mettre ?», dis je en caressant le collier, dans ma voix inquiétude et espoir, «Dois je ... me ... me ... déshabiller ?», dis je hésitante.

Me déshabiller, je n’avais jamais montré mon corps à personne et pourtant je songeais à le faire, à lui offrir. Je ne savais pourquoi, surement à cause des visions où je me voyais nue. J’attendais sa réponse le coeur aux bords des lèvres quand une idée me vint, me faisant ouvrir plus grands les yeux.

«Veux ... veux ... veux tu ... me ... me déshabiller ... toi même ... maî ... maîtresse ?», je lui proposais une chose folle et consciemment, en faisant l’effort, je l’appelais volontairement maîtresse pour la première fois.

Kannan

Terranide

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 12 vendredi 16 juillet 2010, 16:42:36

Kannan avait été sans doute plus surprise par le geste de Kaede, quand elle vint lui lécher ‘index, que lorsqu’elle lui avait raconté la vision, malgré certains détails troublants. Ceux-ci avaient été effacé ou du moins mit de côté par l’acte final.  Mais, la Furry au lieu de l’empêcher de continuer cela, la jeune femme la laissa faire, ressentant sans doute un certain plaisir à cette attention. Surtout que la jeune humaine s’appliqua et poussa même un peu plus son suçage de doigt, alors que sa camarade se mettait à sa hauteur, et venait lui caresser la joue. Un moment, Kannan dut admettre voir la vision se matérialiser sous ses yeux, en réunissant ce que Kaede lui avait dit, et l’acte actuel. S’était presque si elle pensait à bouger ses doigts, ce qu’elle ne fit pas bien sur, dans la bouche de la demoiselle, pour venir elle-même jouer avec la langue humide et chaude de l’étudiante.

Pourtant, Kannan finit par mettre fin à cela, comme si une part d’elle voulait sortir de ce plaisir qu’elle ressentait, et que le visage de Kaede exprimait, malgré qu’elle soit dans une position de soumission. Levant mon doigt de sa bouche, laissant un filet de bave s’y écouler, je vint placer mes mains sur ses épaules, et l’aida à se relever, alors qu’elle se demandait visiblement pourquoi cette fin. Mais, bien que les regards ne se quittent pas, Kannan rompit le silence pour poser la question qui lui trottait un peu dans la tête, bien qu’elle fût gênée de la poser, puisque cela concernait le collier. Elle vit donc, et sentit légèrement tremblée la jeune femme, comme si la question, et la révélation de cela venait à la troubler, autant que la Furry pouvait peut être l’être. Celle-ci suivit d’ailleurs machinalement le regard de son hôte, quand elle détourna le regard vers un tiroir

Ainsi, sans doute pour lever cette sensation de gêne entre les deux femmes, la Terranide changea de sujet pour revenir sur les boissons, alors que sa camarade revenait poser son regard dans le sien.  Et bien que sur le moment, elle sembla calmée, la réponse troublée de sa compagne, et le fait qu’elle l’appelle une nouvelle fois maîtresse, ramena sa gêne, alors qu’elle se contenta donc d’hocher la tête pour répondre à la remarque sur le jus de pomme.  Elle se laissa même guider vers le lit pour s’y assoir, regardant Kaede faire le service, prenant le verre à deux mains, alors que la jeune femme s’asseyait à ses côtés.

- Merci.

Répondit-elle d’une voix timide, alors que sa partenaire ne tarda pas à reprendre la parole. Elle posa donc de nombreuses questions à Kannan sur son peuple, ou du moins sa race. Sans compter qu’elle demanda aussi la dangerosité de son monde, et les raisons de sa venue sur Terre, qui servit d’enchaînement pour revenir sur le sujet de l’esclavage, ancienne condition de la Furry. Celle c sourit sous l’amas de questions qui lui fut posée.

- Je ne pourrais te dire combien nous sommes réellement sur Terra, mas tu y trouveras tout types de Furry, chiennes, chattes, et autres apparences animales, mâles ou femelles.  Après, pour le fait que mon monde soit un lieu dangereux, sans doute tout autant que le tiens, même si nous autres créatures avons moins de droits que les humains le plus souvent. Et, pour te dire, je n’ai pas été aboli, mais je me suis enfuie. J’avais envie de liberté pour voyager, et visiter le monde de mes propres yeux. Arriver sur Terre fut donc plus un accident qu’une réelle envie.

Dit-elle calmement, alors qu’elle vit Kaede se lever  du lit, poser son verre sur le bureau, avant de se diriger vers le dit tiroir. Bien sur, la Furry se demanda ce que comptait faire sa partenaire, avant qu’elle ne réalise qu’elle sortait le collier et la laisse du tiroir, revenant avec vers Kannan, pour de nouveau s’assoir à ses côtés. Et sans que celle-ci ne lui demande quoi que se soit, elle prit la parole, et expliqua les raisons qui l’avaient poussé à l’acheter. Et bien que certaines choses dans son histoire ne fussent pas très claires pour Kannan, celle-ci l’écoutait tout de même, sans chercher à l’interrompre. En effet, elle se demandait ce qu’était un Sex-shop entre autre.

Kannan ne savait que dire, alors qu’elle écoutait et regarder les gestes de sa compagne sur la laisse et le collier, à présent poser sur ses jambes. Elle avait du mal à s’imaginer lui faire porter, même si l’envie de la demoiselle semblait de plus en plus évidente. Que devait-elle faire ? Que devait-elle dire ? Aller dans le sens de Kaede, et sans doute lui faire plaisir ou bien refuser de jouer ce rôle, et au contraire l’attrister ?  La Furry ne savait pas vers quoi pencher, ses envies semblaient aussi lui jouer des tours, comme si l’histoire que lui racontait son amie venait à lui donner envie de jouer le jeu. 

La Terranide songeait à cela, quand la Terrienne lui dit qu’elle ne l’avait jamais porté, qu’elle n’avait jamais osé, bien qu’elle avait faillit le faire. Mais, elle dit ensuite qu’elle sentait que se n’était pas à elle de le faire, ce qui coupa net, l’envie de proposer de le lui mettre de la part de Kannan surtout par le trouble que l’annonce, et ce qui suivit fit.  Les regards se séparèrent, alors que le silence reprit son droit, bien que pour peu de temps. En effet, Kannan fut de nouveau surprise et troublée quand Kaede vint poser l’attirail sur ses jambes, en lui demandant si elle croyait au destin et que ses visions pourraient devenir réelles. Elle ouvra alors la bouche, quand Kaede alla même jusqu’à dire qu’elle était destinée à devenir son esclave.

-…. Je ne sais pas….tout parait si irréel….

Dit-elle en réponse à Kaede, ne sachant toujours pas comment elle devait réagir à une telle annonce. Elle avait du mal à conserver son regard dans celui de sa compagne, devenu, soudain, plein de détermination, de courage et d’envie, alors qu’elle reprenait la parole, pour se justifier. Elle alla même jusqu’à demander de la lui mettre, ce qu’elle avait d’ailleurs pensé proposer plutôt, mais ne savait plus si cela devait se faire ou non, son trouble était sans doute tout aussi élevé que le courage de la jeune femme, qui avait posé une main sur le collier, alors qu’elle lui demander, si elle devait, non, si Kannan allait la déshabiller, se forçant même cette fois à l’appeler maîtresse.

-….Tu es sûre que tu veux vraiment…..faire cela ?

Demanda Kannan d’une voix tremblante, hésitante,  son inconscient allant même à se demander pourquoi elle allait dans ce sens au lieu de refuser. Elle savait que trop bien ce que pouvait être la vie d’esclave, et tout en ne comprenant pas encore trop pourquoi Kaede voulait en devenir une, elle avait aussi du mal à passer dans le rôle du maître. Mais, le comportement de la jeune humaine semblait avoir éveillé de nouveau l’envie de retrouver cette ambiance, même si elle changeait de rôle dans ce cas.  Une part d’elle aurait en partie préféré que se soit la position inverse qui se mette en place.

Alors pourquoi ? Pourquoi acceptait elle, en vérifiant que Kaede soit sure de vouloir faire ce genre de chose ? Quelle perversion était en train d’agir sur son esprit ? Kannan n’arrivait pas à le découvrir. Pourtant, elle ne se voyait plus faire demi-tour, alors que sans s’en rendre compte, ses mains étaient venues se placer sur celle de la jeune femme, elle-même posées sur le collier.  Elle finit donc par retirer celle de l’humaine, alors que son regard venait se plonger de nouveau dans le sien.

- Dans ce cas, laisse moi te dévêtir.

Dit-elle, se surprenant elle-même, alors que ses mains  venaient se placer sur les épaules de la jeune femme, pour venir se rapprocher du cou, et du col du chemisier blanc de Kaede pour atteindre le premier bouton qu’elle fit sauter rapidement. Les deux parties se séparèrent alors donnant une meilleure visibilité sur le cou de Kaede, et sa peau douce, que Kannan alla vite toucher du bout des doigts.  Ce qui ne fit que confirmer ses impressions sur la peau de la jeune femme, dont elle ne quittait pas les yeux, Elle fit durer alors le déboutonnage de la chemise le plus longtemps possible, profitant de la vue que cela lui donnait, et des sensations que Kaede pouvait montrer en voyant la Furry agir.

- Tu es vraiment magnifique Kaede !

Ajouta t elle, durant son travail de maîtresse. Elle ne semblait d’ailleurs plus se retenir, bien qu’une petite voix se fasse toujours entendre dans sa tête. Etait ce l’excitation qui la faisait sortir de son trouble pour répondre aux attentes de la jeune femme ? Était-elle trop rapide pour passer d’une situation perturbée à un tel acte ? Elle n’arrivait pas à le déterminer, et ses mains bougeaient toutes seules, son regard les suivant, pour ne pas se louper ou oublier un bouton.

Une fois tous les boutons ouvert, Kannan glissa ses mains sous la chemise, ne se privant pas pour aller au contact de la peau alors qu’elle remontait celles-ci jusqu’au épaules pour pouvoir faire glisser le vêtement des bras de Kaede. Elle avait donc par se fait, passer brièvement, dans une douce caresse, ses mains sur la poitrine protégée de la jeune humaine, qui se retrouvait à présent qu’en soutien gorge. D’ailleurs, elle ne perdit pas de temps, en glissant ses bras sous les aisselles de sa compagne pour venir attraper les attaches du sous vêtement, collant au passage leur corps l’un contre l’autre, et glissant sa tète au dessus de l’une de ses épaules pour regarder ce qu’elle faisait.

- Et qu’elle peau douce !

Reprit Kannan qui rougissait tout de même de plus en plus, se rendant compte de ce qu’elle faisait, et que le soutien gorge baissait les armes, maintenu à présent, seulement par la pression des deux corps. Ceux-ci se séparèrent cependant bien vite, et le bout de tissu glissa entre elles, laissant voir une poitrine opulente, et très attirante, qui ne put empêcher le regard de Kannan de s’y poser, laissant une légère pause à sa camarade.  Puis, elle finit par se lever, alors qu’elle se plaça face à Kaede, qu’elle souleva, en tirant doucement, et avec tendresse par les bras pour qu’elle se mette debout. Le collier et la laisse se retrouvèrent par terre, mais, elle s’en ficha pour le moment.

De là, la Terranide plaça alors ses mains sur les hanches de sa partenaire, les faisant glisser vers le bas, pour venir attraper la jupe quadrillée et la faire glisser lentement sur les jambes pour la lui retirer, devant au passage se baisser pour accompagner le mouvement tout en douceur. Elle vit donc apparaître le string de Kaede, couleur jaune comme le soutien gorge, alors qu’une toison de poils noir assez dense se laissait voir à travers. Kannan se demanda donc, si elle s’était déjà épilée par le passée, où si comme dans la vision, la demoiselle ne le ferait qu’à partir du moment où elle devint son esclave. En tout cas, une odeur d’humidité parvenait à l’odorat de Kannan qui semblait savourer cette dernière, sans pour autant chercher à se rapprocher de sa source.  Origine, que ses mains, en ayant finit avec la jupe, vinrent se positionner sur l’élastique de la culotte pour lui faire suivre le même chemin que sa protection initiale. 

Cela ne laissa donc à Kaede ses chaussettes comme seul vêtement, que la Furry vint retirer, en glissant ses mains sur les mollets de la demoiselle, appréciant de nouveau le contact avec la peau de Kaede. Ainsi, une main vint tenir et soulever le pied alors que l’autre retirer la chaussette de l’un, puis de l’autre.  Cessant alors tout contact avec le corps dénudé de Kaede, Kannan  prit le collier d’une main avant de se relever, laissant la laisse pendre.

- Tu es sûre de ton choix, tu veux vraiment que je te passe ce collier autour du cou ? Je ne veux pas te forcer non plus ?

Demanda t elle, un peu anxieuse, de nouveau, alors qu’un corps magnifique se présentait à quelques centimètres d’elle. Le collier fut ramené entre les deux corps, à hauteur de regards, alors que machinalement, Kannan ouvrait le passage pour le cou de Kaede. Et une fois la réponse donnée, et avec un peu de ressentiment, la chienne passa le collier à sa partenaire, sans pour autant prendre la laisse en main par la suite.

- Et maintenant que tu peux ressentir un peu ce que cela fait ? Que veux tu faire ?

Demanda t elle, ne parvenant pas à se placer encore en maîtresse et lui donner un ordre quelconque pour la suite des évènements. Elle ne parvenait même pas à sortir une plaisanterie, ou quelque chose qui la rende, elle-même moins maussade.
« Modifié: vendredi 16 juillet 2010, 17:31:29 par Kannan »

Kimura Kaede

Humain(e)

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 13 samedi 17 juillet 2010, 12:22:48

Ses paroles me coupèrent le souffle, elle allait vraiment le faire, allais je me retrouver nue devant cette quasi inconnue que mon cœur appelait déjà maîtresse ? Déjà de ses mains elle déboutonnait le col de mon chemisier, je rougissais honteuse de me laissais faire ainsi, et pourtant ne désirant qu'une chose, qu'elle aille plus loin. Je pouvais voir à ses gestes fébriles qu'elle n'était pas plus que moi habituée à cela et j'en tirais un réconfort certain. Ses doigts sur mon cou découvrirent la douceur de ma peau, une peau lisse et délicate avec une légère odeur de pêche. Sous la caresse je soupirais d'aise pour la première fois de la soirée, comme libérée d'un poids de sentir sa peau sur la mienne.

Les boutons sautèrent un après l'autre, les défenses de mon chemisier ne résistant pas aux assauts de Kannan. Doucement apparaissait dans ce décolleté, qu'elle faisait naître et grandir, le sillon de mes seins. Le doux renflement d'une poitrine généreuse et laiteuse, dont la vue avait été soigneusement gardé jusque là. Était ce de nouveau un simple hasard ou le destin si la veille j'avais été acheter de la belle lingerie avec Shizuru ? Si aujourd'hui je pouvais m'offrir à elle dans un ensemble somptueux au lieu de la grossière lingerie de sport que j'avais l'habitude de porter ? Face à elle, mon chemisier mais masquant encore la plus grande partie de mon corps je rougis de plus belle à son compliment.

« Merci maîtresse … j'ai … j'ai le cœur qui va exploser … mais je te supplie de continuer ... »

Étrange et nouvelle sensation où se mêle la peur de se montrer et le plaisir de le faire, la peur de déplaire suivi du soulagement et de la fierté de plaire. Je sursautais en sentant ses mains sur ma taille avant de gémir de délice lorsqu'elle remonta à mes épaules, passa sur le contour de mes seins semblant des plus moelleux, me retira mon vêtement en me caressant les bras. Me voilà offerte dans ce délicieux soutien gorge de dentelle jaune et déjà ses mains glissent sous mes bras pour venir se poser à l'agrafe de mon soutien gorge. Nous voilà enlacées l'une contre l'autre, sa tête à mon épaule, d'une voix douce et plus sensuelle que jamais elle n'a été je lui souffle à l'oreille.

« Je me lave avec une crème de lait … parfumée à la pêche … j'ai toujours su que je devais prendre soin de ma peau pour quelqu'un … en sortant du bain j'ai souvent pensé qu'elle allait être contente que j'ai la peau douce … sans comprendre qui était ce elle », je ne sais pourquoi je ne pouvais m'empêcher de lui faire tant de révélation, « aujourd'hui je sais que c'était toi ... », je rassemblais mon courage pour poursuivre.

« J'ai honte … j'ai si peur de ne pas te plaire … si honte de te demander ça … mais pas un instant je ne souhaite que cela s'arrête … chacun de tes gestes m'apportent tant de plaisir … j'ai l'impression pour la première de suivre la bonne route … merci »

Je sentis le soutien gorge s'ouvrir, son hésitation avant qu'elle ne s'écarte. J'eus l'impression que le tissu tombait au ralenti, qu'avec une infinie lenteur chaque centimètre de ma poitrine se mettait à nue. Alors qu'elle baissait les yeux pour regarde mes seins exposés à l'air libre, la honte me submergea et en rougissant je venais les prendre en main, les cacher ainsi. Je la regardais et compris alors que c'était bien elle que j'attendais.

« Toute à toi maîtresse », soufflais je en retirant mes mains.

Pour la première fois j'offrais ma poitrine, je dévoilais deux collines de chair orgueilleuse dont la jeunesse défiait la gravité, un vallon de peau laiteuse et délicate courant entre. Je sentais son regard observer mes seins, découvrir leur forme de poires, le mamelon si rose se bombant pour former comme une seconde bosse au bout du sein. Mes tétons pourtant déjà gonfler d'excitation se gorgèrent encore sous son regard et s'allongèrent et durcirent pour ses yeux. Elle se leva et la laisse tomba au sol en cliquetant, je devais lever les yeux pour la regarde face à moi. Quelle vision devais je lui offrir, jeune lycéenne seins nus la dévorant du regard.

Elle me prit les bras et commença doucement à me tirer. Je me mordillais les lèvres en résistant, déviant ses mains des miennes pour venir les poser sur mes tétons, pour lui glisser en doigts ses cerises de chair si intime. Je me mordillais les lèvres et commençais à me lever. Instinctivement elle me tira par les seins en rougissant à son tour, me faisant pousser un gémissement de délice et plaisir. J'étais debout face à elle, bien plus grande que moi je levais toujours les yeux pour la regarder. Je sentais ses mains glisser à ma taille, se saisir de ma jupe plissée pour la retirer en l'accompagnant, se retrouvant face à mon string jaune.

Je tremblotais encore de ses caresses sur mes jambes alors que déjà elle saisissait l'élastique de mon dernier dessous. Jamais retirer ma culotte m'avait semblé aussi dur, et pourtant je me dandinais sensuellement alors qu'elle voyait apparaître une toison fauve, une toison épaisse masquant complétement mon pubis, la privant de la vision de mes lèvres intimes. L'odeur de mon excitation, de mon plaisir monta à mes narines et jamais je n'ai rougis autant, aussi près de mon corps elle devait encore mieux le sentir. Je pouvais voir sa surprise lorsque j'osais enfin baisser les yeux, je me mordillais les lèvres en répondant à la question qu'elle ne posait pas.

« Je … dans la vision … j'étais rasée … je … je ne l'ai jamais fait … mais si tu veux … je le ferai … où je te laisserai le faire … j'ai un rasoir et de la crème dans la de bain … je m'en sers pour mes jambes mais ... »

Je me mordillais les lèvres, n'y avait il plus aucune limite ? Je venais de lui proposer de me raser et même de lui fournir le matériel. Je guettais sa réaction alors qu'elle poursuivait son œuvre, qu'elle retirait mes chaussettes une à une avec précaution et attention. J'étais nue, complètement nue face à elle, offrant mon corps à sa vue et son appréciation, inquiète de lui plaire et encore plus de lui déplaire. Elle se releva, le collier à la main, le présentant à mes yeux avant de me demander si je ne voulais pas changer d'avis.

« J'en suis sure », ma voix ne trembla pas, mon regard ne quitta pas le sien, « à chaque vêtement que tu m'as retiré je me suis sentie un peu plus libre, un peu plus légère, un peu plus vivante … je sais maintenant que si je ne l'ai jamais porté … c'est parce que j'attendais de te rencontrer pour que tu me le mettes », dis je toujours sure de moi mais rougissant de honte et d'embarras.

Je relevai la tête et soulevait le peu de cheveux qui pouvait gêner. J'avalais ma salive quand elle ouvrit le collier et de grands yeux quand elle le passa à mon cou. Je me sentais pour la première fois complète, je vacillais d'un pas en portant les mains à mon cou, touchant le collier comme si je rêvais. C'était doux à mon cou, lourd aussi, mais elle ne l'avais pas serré pour m'étrangler, juste une légère pression. J''avais du mal à croire qu'elle me l'ai posé de façon parfaite dès la première fois, comme si elle aussi inconsciemment elle avait su quoi faire et comment le faire. Pourtant je n'avais pas manqué de remarquer son embarras ou sa tristesse, tout comme elle n'avait pas pris la laisse en main, la laissant pendre entre mes seins.

« Pourquoi tant de tristesse sur ton visage Kannan ? », volontairement j'utilisais son prénom, « Je ne veux pas te faire souffrir … Je t'ai demandé quelque chose de personnel … pour la première fois je me sens entière … je me sens vivante … tu ne me transformes pas en esclave », je m'approchais tout près pour la regarder dans les yeux, tendresse et compassion dans le regard.

 « Je suis née pour être avec toi … pour être à toi … je pense sincèrement que c'est la vie que j'attendais … je veux être ta chienne … ton animal domestique … ta servante … ton amie … et peut être un jour ton amour », je fis remonter doucement la laisse qui pendait entre mes seins pour lui tendre.

« Je veux être avec toi … je veux être à toi … mais seulement si tu le désires aussi … sinon je retirerai moi même le collier, il te suffit de me le dire », J'étais sincère, cruellement sincère, mon visage exprimait la douleur que cela représenterai mais mon vrai désir de me sacrifier plutôt que de lui faire du mal.

« Ou tu peux prendre ma laisse … nous pouvons aller promener … nous pouvons aller me raser si tu désires me voir encore plus nue … je veux ton bonheur comme le mien … je veux que mon corps soit à l'image des tes rêves … je veux me promener avec toi également maîtresse », dis je tremblante, tendant la poignée, attendant le cœur prêt à exploser.

Kannan

Terranide

Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]

Réponse 14 dimanche 18 juillet 2010, 23:35:44

Aussi incroyable que cela pouvait paraître, Kannan avait accepté de jouer le rôle de la maîtresse, et donc commençait lentement à dévêtir Kaede. Cependant, la Furry prit son temps pour cela, comme si elle appréciait l’instant, et voulait en profitait un maximum. Bien que cela pouvait aussi signifiait un mal être, ou du moins une certaine gêne de sa part, alors que sa camarade semblait au contraire ravie du traitement qu’elle subissait. A croire que ce n’était pas le collier qu’elle allait y passer, mais plutôt s’apprêter à prendre, son éventuelle virginité.

D’ailleurs, la jeune femme alla dans ce sens avec ses réponses, qu’elle formulait à chaque fois que Kannan lui faisait un compliment sur sa peau. On aurait pu penser d’ailleurs qu’elle sentait justement ce besoin de justifier ce que disait sa « maîtresse » . Elle ramena d’ailleurs cette condition qui selon elle serait sa destinée, comme la chienne serait destinée à être son maître, bien que la Furry est encore un peu de mal à l’accepter cette idée. Mais, cela ne l’empêcha pas de continuer son labeur, profitant un peu du contact, et de la vue qu’elle avait sur le buste, à présent dévêtu.

- Mais, tu n’as pas à avoir honte Kaede. Tu es magnifiques.

Répondit Kannan, alors que la jeune étudiante, qui semblait être tout de même gênée de se montrer nue devant une autre personne, qui en plus venait de la rencontrer quelques heures plus tôt. Mais, Kaede accepta finalement celle-ci, et ôta les mains qu’elle avait levé jusqu’aux seins, les mettant un peu plus en valeur, en voulant les dissimuler. Kannan baissa alors le regard pour les contempler, se retenant de les toucher, se concentrant d’ailleurs sur sa tâche pour cela. D’ailleurs, quand elle changea de position pour pouvoir retirer le reste des vêtements de sa compagne plus aisément, Kaede ne manquerait pas de la surprendre à nouveau, faisant rougir, presqu’autant qu’une tomate, Kannan.

En effet, au moment où la chienne s’apprêta à fermer ses mains sur les avant bras de la demoiselle pour la soulever à son tour, celle-ci bougea de telle sorte, pour guider les mains de sa maîtresse sur ses tétons et le lui faire pincer pour la soulever de la sorte. Kannan aurait voulu dire quelque chose, mais rien ne sortit de sa bouche ouverte. Surtout que le gémissement qu’elle poussa, fut perturbant, voir un peu excitant. Mais, elle détourna alors le regard, le baissant pour se remettre à la tâche et ôter les vêtements restants.

Puis, dans des gestes se rapprochant fortement des caresses, Kannan avait retiré la jupe, puis la culotte, alors que la sensation de plaisir, voir d’excitation, perdurait, puisque Kaede tremblotait ou se dandinait sensuellement souvent, du fait de ce contact permanent de mes mains sur sa peau, durant le retrait de ses vêtements. L’intimité de la demoiselle fut alors révélée au regard de la Furry, qui avait le visage, juste à ce niveau, et le regard étrangement porté dessus, alors qu’une odeur d’excitation, en plus de transpiration venait titiller son museau. D’ailleurs, cela devait être presque si la vision de poils humide aurait pu être faites. Kannan avait presque envie de venir les toucher de ce dernier, mais finit par se relever, collier en main, alors que Kaede expliquait de nouveau sa vision, sur cette partie de son intimité.

- En effet, je m’en souviens….

Dit elle calmement, attendant de voir ce que Kaede voulait vraiment, au niveau du port du collier, Kannan ayant du mal à la forcer à le mettre, sans être sure de ce qu’elle voulait. Les deux femmes qui étaient toutes les deux aussi gênées, malgré que Kannan arrive à parler sans trop d’hésitation étaient donc de nouveau face à face, l’une nue, l’autre avec une simple robe sur le dos, prête à passée du rôle de simples amies, à Maîtresse et esclave. Celle-ci acquiesça alors, donnant alors une longue explication sur ce qu’elle ressentait. La Terranide hocha alors la tête, alors que Kaede ouvrait la route au coller que sa compagne approchait, puis referma autour du coup, sans pour autant s’emparer de la laisse, mais s’attristant un peu, sans doute ayant encore une partie d’elle-même à s’habituer à cette idée, de voir devenir son amie, son esclave.

Celle-ci remarqua cette expression qui apparut, et lui demanda pourquoi cette tristesse, alors qu’elle vint à dire qu’elle ne la forçait pas à faire cela, et qu’elles pouvaient cesser dans l’immédiat, si s’était trop dure pour elle. Elle fit un long discours, sur ce qu’elle ressentait, alors que Kannan relevait les yeux pour croiser son regard. Ce dernier exprimant à la fois la joie de se voir dans cette position de dominée, mais également la douleur de voir la Furry mal à l’aise à cette idée. Etrangement, cela sembla la réconforter un minimum, et se laissa mettre la laisse dans la main.

- Désolé, je ressasse trop le passé….Mais, si cela te rends heureuse, je ne me déroberais pas. Puisque je ne souhaites que cela, bien que comme je l’ai dit, je n’aurai sans doute jamais imaginé prendre la place de mon ancien maître.

Dit-elle avec un sourire rassurant. Elle vint même appuyer cela d’une caresse sur la joue de Kaede, alors qu’elle approcha son visage de celui de sa compagne, pour venir déposer un court baiser sur ses lèvres, qui parlaient beaucoup. En effet, avant ce contact charnel des plus gouteux, Kaede avait demandé à Kannan si elle voulait la raser, ou se promener avec.

- Et si on commençait par lever ses poils disgracieux que tu sembles vouloirs ôter ? Nous verrons si la promenade est à l’ordre du jour où non  ensuite !

Dit-elle, un petit sourire aux lèvres, étant à quelques centimètres de son visages, avant de revenir embrasser de nouveau Kaede, elle n’a pas pu s’en empêcher. Puis, elle se redressa alors.

- Guide moi donc jusqu’à la salle de bain, en restant debout, pour éviter d’attirer l’attention de ton père quand même. Se serait bête qu’il nous voit comme çà n’est ce pas ?

Reprit elle alors, avant de se laisser guider jusqu’à la salle de bain.  Elle s’assura alors que celle-ci fut fermée à clef par la suite pour ne pas être dérangée quand elles seraient occupées, et donc surprendre quelqu’un par cet acte.

- Bon, une fois que tu auras sorti le rasoir et la mousse, que dirais tu de t’assoir confortablement, et écarter les jambes pour que je puisse te raser ?

Kannan semblait se prendre au jeu finalement, même si son ton était loin d’être autoritaire. Elle attendit donc que Kaede s’exécute pour passer à la suite.


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