Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Kannan le lundi 12 juillet 2010, 23:52:50

Titre: Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le lundi 12 juillet 2010, 23:52:50
Il était aux alentours de midi, et Kannan qui était de retour sur Terre, après avoir une première fois croisé une shaman qui l’ait aidé. Cette fois, ce n’était pas une arrivée par erreur de la part de la Furry. En effet, sa première visite avait été suffisante pour attirer la curiosité de la jeune femme qui avait retrouvé un portail qui donnait sur l’autre monde. Bien sur, sa présence attirait bien plus les regards de la part des habitants de Seikusu. Ceux-ci la prenaient souvent pour une folle ou quelqu’un de déguiser, malgré que cela aurait été difficiles. Les regards pervers étaient donc assez minimes pour le moment, bien qu’ils ne fussent pas inexistants.

Ainsi, cette fois, au lieu de la déposer en pleine ville, le portail avait déposé la jeune chienne dans le parc, en milieu d’après midi. Mais, heureusement pour elle, et surtout les passants, cela avait été dans un coin sombre de ce dernier, dans une zone donc peu fréquentée.  Après s’être assurée de se retrouver à Seikusu, en voyant les immeubles dressés vers les cieux dans le lointain, Kannan se mit en marche vers ceux-ci. Elle profitait néanmoins du paysage verdoyant que la municipalité entretenait. Ses pas finirent donc rapidement par l’emmener en zone plus éclairée où des personnes se faisaient plus fréquentes, et souvent en couple ou en groupes d’amis sortant de l’école et passant parc le parc pour rentrer chez eux tout en se détendant.

En tout cas, il devait être autour de seize heures ou dix sept heures, car les enfants jouaient tranquillement au niveau des aires de jeux prévus à cet effet. La jeune femme en les voyants s’arrêta d’ailleurs pour les regarder jouer, souriant, tout en se disant qu’ils avaient de la chance, car elle n’avait pas connu cela à leur âge. S’est alors qu’elle finit par croiser le regard de l’un d’eux, qui s’arrêta immédiatement de jouer, se demandant ce qu’il avait sous les yeux, et surtout si s’était réel.

- AU MONSTRE!

Cria t il alors en montrant du doigt Kannan pour que ses camarades la voient à leur tour. Puis, ceux-ci se irent à courir, fuyant en direction opposée à la Furry. La jeune femme fut surprise de se voir traiter de la sorte. En effet, même si elle n’était pas une humaine, s’est vrai, celle-ci en avait quand même une certaine apparence, et était un être vivant avec une intelligence. Et surtout, elle ne s’était à aucun moment comporter comme un monstre. La jeune chienne arbora alors un minois triste, alors qu’elle se remit en route, prenant une route différente de celle des enfants pour ne pas les croiser de nouveau, et ainsi encore les effrayer. Elle avait une mine bien plus triste alors qu’elle marchait d’un pas lent, bien qu’elle ne désespérait pas non plus. En effet, la réaction des autres affectait quand même les gens, qu’ils le souhaitent ou non.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le mardi 13 juillet 2010, 09:47:37
Drrrrrinnnnnnnnnnnnggggggggg !!!!!!!!!! Drrrrrrrrrrriiiiiinnnnnnnnnnggggggggg !!!!


Le cours est fini, pour demain vous me ferez les exercices des pages 41 et 42, vous pouvez rentrer chez vous.

Les élèves plient leurs affaires en discutant, notre sensei range son livre et son cahier de note avant de boucler son petit cartable de cuir marron et de quitter la salle. Le bruit diminue lentement tout autour de moi alors que je regarde par la fenêtre comme je le fais bien souvent. Le soleil commence à décliner doucement et la ville prend une couleur orange, j’aime cette teinte chaude et douce avant que le soleil se couche, je ne doute pas, il doit y avoir quelque chose derrière le soleil ... quelque chose d’autre ... une autre vie ...

«Kaede ? Kaede ?! Kaede !!»

Je sursaute et cligne des yeux, je me retourne vers une demoiselle un peu plus petit que moi, les sourcils froncés qui lui donne un air colérique malgré les deux couettes blondes qui marque bien encore son coté enfant. Shizuru est une amie d’enfance, l’un des rares filles qui n’avaient pas peur de papa. Je suis surprise de la découvrir seul dans la classe avec Toya, celui-ci à un sourire moqueur, visiblement la situation l’amuse beaucoup alors qu’il vide la poubelle et commence à effacer le tableau.

«Tu étais encore entrain de rêver Kaede !»

«Tout le monde est parti ?»

«Oui tout le monde est parti, tu as noté tes devoirs au moins ?», je regarde mon cahier ouvert sur ma table, il ne s’agit même pas de mon cahier de texte, j’ai du rêvasser avant la fin du cours.

«Bien sur ! Pour qui me prends tu ! Je voulais juste voir Toya travailler un peu ça le change !», je claque mon cahier et le glisse dans mon sac, si Shizuru s’aperçoit que je n’ai rien noté elle va vouloir venir à la maison travailler avec moi.

«Dis donc je travaille en classe je te rappelle que j’ai de meilleurs notes que toi !», me dit Toya en me lançant le tampon à craie.

J’ai appris qu’il est dur de lutter contre les réflexes, de lutter contre son instinct, papa dit que c’est alors qu’on atteint la vrai maîtrise du combat et qu’ensuite il m’apprendra sa technique secrète  qui deviendra l’héritage de notre famille. Mais comme vous l’avez compris j’en suis encore loin ! Sans réfléchir je saisis mon katana à coté de moi, je visualise ma cible. La lame brille un court instant, pour un oeil qui n’est pas entraîné elle ne semble pas avoir quitté le fourreau. Dans le même temps je me suis levée et j’ai posé un pied sur mon bureau, alors que je rengaine mon arme le tampon à craie se sépare en deux parties qui passent de chaque coté de ma tête, il vise bien le bougre, la jupe de mon uniforme volète et dévoile mes jambes, mes cuisses pleines, ma petite culotte jaune en dentelle. Je ne suis pas fan de ce genre de dessous mais Shizuru a insisté pour qu’on aille faire les boutiques hier, alors je l’ai mise pour lui faire plaisir.

«Kaede !»

Je ris et tire la langue à Shizuru alors que Toya saigne du nez sous la vision de ma culotte si sexy, sait il que c’est un string ? J’attrape vite mon sac et file alors que j’entend Shizuru m’appeler pas contente du tout, c’est sur je vais en entendre parler quand elle viendra me chercher demain matin. Je sors pratiquement la dernière du lycée, je passe le portail et me dirige vers la maison. L’air est agréable, j’entends les enfants jouer dans le parc, tiens si je faisais un détour ? Après tout c’est un endroit agréable, l’herbe sent bon et il y a même un petit lac artificiel avec des pédalos. Un sourire aux lèvres je dévie de ma route, ne pensant même pas à ces fameux devoirs que je n’ai pas noté.

«Au monstre ! Maman un monstre ! Le monstre ! Le monstre !»

Les cris des enfants me sortent de ma rêverie, au début je pense juste à un jeu, mais la panique et la terreur dans la voix me font vite changer d’avis. Sans hésiter, une main sur la garde de mon katana, l’autre tenant fermement le fourreau je me met en route vers la source des cris. Je croise des enfants en pleure et des mères de famille qui courent en criant qu’il faut appeler la police. Je remonte la piste quand j’aperçois enfin la cause de tout ça. Une femme, surement une femme, elle porte une robe mauve qui est assez courte, mais le plus surprenant c’est qu’elle possède une fourrure blanche et une queue animal ! Elle a acculé deux enfants terrifiés contre un mur et lève les mains prêtent à frapper.

«Recule monstre !»

Je bondis et saute par dessus, dérape un instant en me retournant pour arriver juste devant les enfants. De elle est encore plus impressionnante, c’est un animal, une femme animal. Elle a un faciès canin et une étrange corne sur le front, je suis impressionnée par le décolleté prodigieux qu’elle affiche et des seins énormes ! Je tire mon arme, la lame brille des derniers reflets du soleil alors que je crie aux enfants.

«Fuyez ! Allez ! Partez !»

«Maman ! Maman !», Les enfants détalent en courant, trébuchant et pleurant.

«A nous deux monstre !»

Je fixe de nouveau mon attention sur mon adversaire et l’observe avec plus d’attention. Je me fige surprise. Elle n’a pas les mains levées pour frapper mais pour montrer qu’elle ne représente aucun danger, d’ailleurs son visage exprime la peine et la détresse. Tout à coup j’ai honte de la menacer de mon katana. Je rougis fortement ne sachant plus où me mettre. Je rengaine à la va vite manquant presque de me couper au passage dans la précipitation.

«Il est là ! Il attaque une lycéenne !»

Je sursaute quand un groupe d’hommes arrive avec un policier, criant et nous montrant du doigt. Je réalise alors l’image que je donne, une lycéenne dans son uniforme, chemisier blanc, petite noeud jaune, jupe bleu jusqu’à mi cuisses. Impossible de réussir à les faire changer d’avis, je pense pas qu’il puisse comprendre que c’est une erreur, même moi j’ai pas laissé le doute à cette pauvre demoiselle. C’est fou mais elle a un regard de chien battu.

«Suis moi !»

Je prends sa main sans réfléchir, je ne sais pas pourquoi, si ce n’est qu’au fond de moi quelque chose me dit que c’est elle que j’attendais, que c’est elle qui se cachait derrière le soleil. J’ai l’impression qu’enfin je m’engage sur le chemin qui est fait pour moi. Commence une course poursuite dans le parc, je ne sais pas pourquoi mais je souris comme jamais, mon coeur bat la chamade et je ne cesse de rire même quand une branche me griffe le visage ou les cuisses. Je connais ce parc comme ma poche, alors après quelques minutes on arrive à les semer. Je regarde de tous les cotés, on est à coté du lac, j’en profite et saute dans un pédalo lui tendant la main.

«Vite on va traverser !»

Je l’aide à monter et m’installe devant pour commencer à pédaler, traverse le lac nous donnera un peu d’avance. Le souffle un peu court je lui souris.

«Je suis désolée ... je suppose que ça t’arrive souvent ... Je m’appelle Kaede ! Tu es quoi ? Tu viens d’où ? Tu veux m’emmener avec toi ?», je me surprends moi même de ma dernière demande, c’est bien trop rapide, je n’avais même pas songé à partir mais les mots sont sortis tout seul de ma bouche.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le mardi 13 juillet 2010, 14:45:40
Kannan qui se promenait tranquillement dans le parc de Seikusu en fin d’après midi, ne tarda pas à voir une zone de jeu pour les enfants. Bien sur, vu qu’il était dix sept heures passé, celle-ci était occupée, et la jeune Furry s’arrêta, s’adossant à un arbre pour les regarder. Elle ne tarda pas à afficher un sourire plaisant, sans aucune malice qui pourrait indiquer une mauvaise intention. Non, ce dernier était tout simplement celui d’une personne appréciant la scène qui s’offrait à elle, voir en se remémorant ses propres souvenirs d’enfance, voir les enviant. 

Mais, cette joie ne dura pas, car lorsqu’elle croisa le regard d’un jeune enfant, qui fut plus stupéfait qu’elle, celui-ci ne tarda pas à crier au monstre, et fuir, entraînant ses camarades qui s’étaient retournés pour voir la créature. Celle-ci perdit rapidement son sourire pour afficher une mine plus triste, alors qu’elle se décolla de l’arbre, et prit une direction différente, sur la droite des enfants, pour s’éloigner, et espérer montrer qu’elle n’avait aucune intention malfaisante. Elle garda longuement cette expression de tristesse, regard pointé vers le sol, se demandant ce qu’elle pouvait bien avoir fait pour qu’on la traite comme telle, en se basant que sur son apparence.

Mais, ses pas la conduisirent de nouveau face à un groupe d’enfant, jouant près d’une grande pierre au milieu du parc. Et elle fut sans doute tout autant que le petit groupe d’enfants, et elle leva ses mains, tentant de prendre une expression souriante et rassurante pour leur montrer qu’elle ne leur voulait rien de mal. Mais, avant que ces derniers ne puissent vraiment réagir, que se soit en criant de peur eux aussi ou en laissant la surprise passée pour redevenir plus calme, une autre voix se fit entendre.

Et avant qu’elle n’ait le temps de chercher d’où venait celle-ci, une jeune fille, en tenue de lycéenne bondit devant elle sabre au clair. Celle-ci cria sur les enfants, leur disant de fuir, ce qu’ils firent en appelant leur mère, avant de retourner son attention sur la Furry, la considérant toujours comme un monstre. Celle-ci avait reprit son air maussade, ne comprenant pas pourquoi les gens se comportaient si méchamment sans même avoir discuté avec elle.

- Pourquoi…..

Commença Kannan à demander sans pour autant parvenir à finir sa phrase.  Elle aurait bien voulu savoir pourquoi fallait il toujours traiter quelqu’un de différent d’eux des monstres, alors que pour sa part, elle n’avait jamais montré d’agressivité envers quiconque. Etrangement, la jeune femme en face d’elle, qu’elle avait finit par regarder plutôt que ses pieds, se mit à rougir et rangea son arme. Peut être allait elle pouvoir réussir à s’expliquer finalement.

Mais non, cela aurait été trop facile, puisqu’une nouvelle voix, masculine cette fois, se fit entendre, laissant entendre que le monstre attaquait une lycéenne, alors qu’en vérité cela avait été plus l’inverse qu’autre chose. Cela fit en tout cas soupirer Kannan, qui ne les regarda pas arriver, se disant qu’elle n’aurait pas pu leur échapper de toute façon. Mais, avant qu’elle ne puisse penser à quoi que se soit, elle se fit prendre la main par la jeune femme l’ayant attaqué, et tiré pour courir  et fuir le groupe d’hommes.

- Mais….vous…. !

Dit alors Kannan aussi surprise qu’un peu inquiète, et se posant des questions. En effet, la jeune fille était en train de l’aider, mais elle ne comprenait pas pourquoi. Cela n’allait que lui apporter des ennuis, pourtant, la Furry ne chercha à aucun moment de dégager sa main de celle de sa bienfaitrice. Elle n’en aurait de toute façon sans doute pas eu la force. Elle courut donc, tiré par cette jeune femme, sans savoir où elle allait, jusqu’au moment, où les hommes ne furent plus visibles que les deux femmes se trouvèrent au bord d’un lac. Pourtant, s’était loin d’être finit, malgré qu’elle soit un peu essoufflée.

En effet, sa camarade l’entraîna sur un pédalo, la faisant monter derrière elle avant qu’elle ne se mette à pédaler pour traverser le lac et atteindre une meilleure sécurité. Kannan, fut surprise par la vitesse, ne trouvant toujours pas quoi dire à la demoiselle, tout cela allait trop vite pour elle. S’est alors, qu’au beau milieu du lac,  la voix de la demoiselle se fit entendre, pour s’excuser, puis se présenter avant qu’elle n’enchaine sur les questions plus personnelles.

- Quoi…/

Fut ce qu’elle ne put s’empêcher de laisser échapper de sa voix quand Kaede lui demanda de l’emmener avec elle. En effet cela faisait un peu brusque comme question. Et puis, l’emmener où ? Sur Terra ? Pourtant la jeune étudiante ne semblait pas connaître l‘existence de ce monde vu ses questions antérieures.

- Je me nomme Kannan, et je suis une Furry chienne, comme mon apparence te le laisse voir. Je viens de Terra, un autre monde. Par contre, ta dernière question me parait bien étrange, et surtout très soudaine.

Répondit la jeune chienne d’une voix douce et calme, comme si ses mésaventures s’étaient évanouit, bien que le danger pouvait toujours être présent. Mais, il semblait qu’elle puisse faire confiance à Kaede, qui malgré sa réaction initiale avait vite reprit le dessus pour lui venir en aide, et non la juger sur son apparence. Par contre, Kannan devait bien admettre qu’elle trouvait cette jeune femme étrange pour être si directe alors qu’elles venaient juste de faire connaissance.

- Pourquoi voudrais tu que je t’emmènes avec moi, sans même savoir où je vais ?

Demanda t elle pour avoir plus d’informations et ainsi éclaircir un peu le comportement de sa partenaire. La Furry avait en tout cas enlacé Kaede avec ses bras, les passants autour des hanches de la jeune femme. Cela avait été fait quand l’accélération soudaine du pédalo avait eu lieu, pour éviter qu’elle ne bascule en arrière, et la jeune femme n’avait pas pensé à lâcher son homologue, maintenant que la vitesse s’était stabilisée.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le mardi 13 juillet 2010, 15:21:51
«Quoi…»

Je savais bien que ma question était bizarre, moi même je l’ai senti quand je l’ai dit, mais impossible de savoir pourquoi les mots me sont venues ainsi.

«Je me nomme Kannan, et je suis une Furry chienne, comme mon apparence te le laisse voir. Je viens de Terra, un autre monde. Par contre, ta dernière question me parait bien étrange, et surtout très soudaine.»

«Une Furry chienne ? Comme dans les mangas ? Tu viens d’un autre monde ! C’est ... c’est  ... c’est trop fort !»

Je ne sais pas pourquoi, j’aurai du avoir peur de tout ça, ou me dire que j’étais entrain de rêver. Un autre monde ne pouvait exister, pourtant une seule idée me venait en tête, c’est ça que j’avais toujours attendu, cette rencontre, cet autre monde. Je la regardais avec un grand sourire, elle était différente mais elle était des plus gentilles, du moins elle en avait l’air, même si ça façon de me tenir par la taille était un peu embarrassante.

«Pourquoi voudrais tu que je t’emmènes avec moi, sans même savoir où je vais ?»

Je rougis alors qu’elle me posait la bonne question, à vrai dire si j’avais été à sa place moi aussi je crois que j’aurai posé la même question. Qu’est ce que je pouvais lui répondre ... après tout elle allait me prendre pour une folle c’est sur si je lui expliquais que depuis toujours j’avais l’impression d'être faite pour une autre vie ... Je la regardais en cherchant mes mots, je pouvais lui mentir, j’allais lui mentir mais je ne sais pourquoi je ne m’en sentais pas capable, je ressentais le besoin de lui dire la vérité.

«Je ... je sais que ça va te paraître fou ... mais depuis que je suis petite ... je m’ennuie ... J’ai toujours eu l’impression que je n’étais pas à ma place, qu’il me manquait quelque chose.», je la regardais et rougissait, détournant alors le regard, n’osant la regarder de nouveau.

«J’ai toujours cru qu’il y avait quelque chose de cacher derrière le soleil, j’ai toujours eu l’impression que je devais vivre une autre vie ailleurs ... Quand j’ai pris ta main, je me suis sentie heureuse d’un seul coup ! Vivante ! Comme si je t’avais toujours attendu !», ma voix montait un peu dans les aigus, signe d’excitation et de plaisir alors que je parlais un peu plus vite.

«Je sais que c’est fou mais je crois que je t’attendais toi et ton monde, tu vas y retourner ? J’aimerai que tu m’emmènes sur ton monde ! Je t’en prie ! Je me ferai pardonner de t’avoir prise pour un monstre ! Je pourrai te protéger, j’ai un katana dont je me sers bien tu sais !»

Alors que nous discutons je continue à pédaler et nous traversons doucement le lac. Il ne fait pas encore nuit mais le soleil s’est couché et il ne reste que la clarté du crépuscule. Le pédalo cogne doucement le bord quand nous accostons, je me dis que l’obscurité va nous aider à nous cacher. Je descend la première et je m’éloigne rapidement de quelques pas pour observer les lieux tout autour. Pas de bruits de nos poursuivants et personne pour crier au monstre. Je reviens alors et lui tends la main avec le sourire pour l’aider à sortir.

«Tu allais où ? Tu veux venir passer la nuit chez moi ? A moins que nous ne partions tout de suite ? Je t’en prie ! Dis ouiiiiiiiiii», j’agissais un peu comme une enfant mais je ne savais pas comment la convaincre, je la regardais avec de grands yeux en amandes plein d’espoir.

«Je ferai tout ce que tu voudras, je resterai sage et m’éloignerai pas de toi ! Je suis sure que si on apprend à se connaître on deviendra amies, alors ? Tu es d’accord ?»
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le mardi 13 juillet 2010, 20:49:18
Alors que le pédalo avançait toujours sous l’impulsion de Kaede, Kannan se tenant à elle, sans pourtant mettre de forces, répondit à ses nombreuses questions, tout en en posant à son tour. Mais, la première réponse qu’elle eut fut la réaction de la jeune femme sur ce que la Furry lui avait dit. Et bien que cela étonne grandement, malgré qu’elle ne sache pas ce qu’était un Manga, celle-ci ne put s’empêcher d’afficher un sourire amusé à la réaction enfantine de la jeune femme.  Et pendant tout ce temps, au lieu de regarder devant elle, et voir leur destination, la femme chien, avait tourné son attention vers Kaede, dont elle ne quittait pas le visage des yeux.

Elle ne tarda pas à voir ses joues rougir, la faisant rougir instinctivement, comme si une gêne quelconque venait de s’installer alors qu’elle attendait toujours la réponse à sa question, comprenant que trouver une réponse concrète pouvait être compliqué. Déjà que la requête de la jeune humaine pour que la Furry l’emmène avec elle pouvait paraître bizarre, elle devait chercher quelque chose qui le serait moins en guise de réponse pour se justifier.

C’est alors que sa compagne actuelle, partit dans une longue tirade pour se justifier, et tenter de convaincre l’habitante de Terra de la prendre avec elle. Tout en argumentant, Kaede quittait la proue du pédalo, et donc leur destination, du regard pour le placer dans celui de Kannan qui écoutait avec attention. S’était peut être pour cela que la jeune femme rougissait et avait du mal à fixer son regard dans celui de la Furry. Car même si ce qu’elle disait pouvait effectivement la rendre étrange, la jeune chienne au contraire ne trouvait pas cela si anormal. Après tout, le fait de ne pas se sentir chez soi sur son monde, et vouloir en visiter un autre,  un niveau différent, s’était ce qu’avait aussi souhaité Kannan à l’époque où elle était esclave.

D’ailleurs, la Furry n’était pas non plus choquée quand Kaede avait laissé entendre qu’elle sentait la présence de Terra dans un espace temps parallèle à celui de la Terre. En effet, il y avait des tas de personnes ayant des pouvoirs particuliers que personnes ne pouvaient véritablement vraiment les répertorier tous. Bien sur ce point de vue était plus facilement acceptable par une Terranide qu’un terrien, à l’esprit souvent rigide. Par contre, Kannan fut plus surprise quand elle entendit le sentiment qu’eu sa camarade quand elle lui prit la main. Si bien qu’elle se demanda si elle n’avait jamais eu d’amis.

- Je ne considère pas cela comme de la folie. Cela à de quoi surprendre, et pour un habitant de la Terre cela le serait peut être en effet, mais pas pour moi  Ce qui m’as surtout surprit, s’est l’annonce sur ce que tu as ressenti quand tu m’as prit la main. Pas que cela me déplaise, ni ne me fasse pas plaisir, je dirai qu’au contraire, s’est la première fois qu’on me dit de telle chose, et cela fait plaisir. Mais, tu donnes l’impression d’avoir grandi dans la solitude avec ses propos, est ce le cas ?

Répondit et demanda Kannan dans une longue prise de parole d’une voix calme, montrant que tout ce que Kaede venait de dire ne l’avait pas rebuté comme certains pourraient l’être. Mais, elle n’avait tout de même pas répondu à la principale requête, qu’elle refit, en demandant à la Furry de l’amener avec elle. Peut être aussi pour permettre à la jeune femme de laisser redescendre son excitation, alors qu’elles atteignaient enfin la berge, et rompirent le contact physique.

- Tu m’as demandé de t’emmener avec moi, et je n’y vois aucun inconvénient, puisque tu es quand même maître de ton destin. Mais, Terra est loin d’être un endroit aussi calme que cette ville, enfin d’après ce que j’ai pu voir d’elle, et tu devrais donc bien réfléchir à ce que tu veux vraiment fare. Penses tu qu’il soit vraiment judicieux de laisser sa vie, sa famille et ses amis comme çà sans rien dire et vouloir  changer de monde sur un coup de tête et une simple rencontre ?

Demanda t elle pour bien s’assurer que Kaede savait à quoi elle s’exposer. Elle se demanda d’ailleurs un moment si elle l’avait écouté, vu que la jeune étudiante s’était éloigné du pédalo pour aller voir elle ne savait quoi. Kannan commença alors à s’en extirper aussi, et finit par se faire aider par la jeune femme sur la fin, qui lui demandait ce qu’elle comptait faire, et où aller sur Terre. Elle lui proposa même de venir dormir chez elle, sans doute par peur de se séparer d’elle, et perdre son seul moyen de changer de monde peut être. Bien qu’elle ne la força tout de même pas.

Quand Kaede reprit son côté un peut enfant qui fait son caprice, lorsqu’elle dit à Kannan qu’elle ferait ce qu’elle voulait, si celle-ci la prenait avec elle, la jeune chienne sourit un peu amusé. Une partie de son esprit alla même se demander ce que la jeune femme était réellement prête à faire pour rester à ses côtés. Par contre elle ne put s’empêcher de se montrer un peu émue lorsqu’elle lui proposa de devenir son amie. Et déjà qu’elle ne savait pas trop comment elle aurait pu refuser de la prendre avec elle, et maintenant, le refus était presque banni.

- Très bien, très bien, tu as gagné, quand je rentre sur Terra, je t’emmène. Mais, pour ce soir, si l’invitation chez toi tiens toujours, je l’accepte avec plaisir. Je dois avouer que je n’avais pas encore réfléchi à un endroit pour dormir.

Répondit la jeune femme sur un ton un peu amusé, à Kaede, auquel elle ne se priva pas de revenir s’emparer de l’une de ses mains. D’une parce que le contact était plaisant, et puis parce que si on partait du fait qu’elles étaient amies, ce geste n’avait plus tant d’importance à ses yeux que si celles-ci étaient restées des inconnues, d’autant plus qu’elles allaient aussi voyager ensemble dès à présent.  En tout cas, Kannan s’était mise à marcher dans le parc, prenant la direction la plus évidente, à savoir devant elle, pour ne pas rester immobile non plus, le temps que sa nouvelle camarade réponde à ses propos.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le mercredi 14 juillet 2010, 07:54:33
« Dans la solitude ? Tu trouves ? », je ne pu que rire à cette remarque, « oh non j'ai des amies, Shizuru qui m'a encore grondé parce que j'ai oublié de noter les devoirs, Keiko qui rit tout le temps, Makoto qui s'entraine avec papa. Je crois que je t'ai donné une fausse image j'en suis désolée »

Seule ? Oui peut être que ça pouvait ressembler à ça, une fille seule aurait certainement plus de raisons de partir, devais je la laisser croire que j'étais une fille seule et triste, m'emmènerait elle plus facilement qu'en comprenant que j'ai une famille que j'aime et des amis ? Je songeais de nouveau à lui mentir pour faciliter les choses, mais à chaque fois que je le voyais, mon cœur se serrait et m'ordonnait de ne pas le faire.

Kannan me posait de bonnes questions, c'est vrai que je venais de prendre une décision rapide sans trop me poser de questions. J'ai beau être parfois impulsive je sentais que je devais prendre mon temps pour réfléchir, pour trouver les mots juste et y réfléchir un peu. Mais tout ceci fut balayée quand elle m'annonça qu'elle acceptait de m'emmener avec elle. Mon visage s'illumina et je vie qu'elle me souriait en retour, elle n'était peut être pas aussi heureuse que moi mais visiblement elle était malgré tout contente de m'emmener et le faisait de bon cœur.

« Oh ! Merci ! Merci ! Merci ! »

Sans réfléchir je lui sautais au cou, elle faisait malgré tout 10 centimètre de plus que moi. Mes bras s'enroulèrent à sa nuque et mes seins bien que ronds et généreux pour une humaine purent lui sembler minuscules alors qu'ils s'écrasaient moelleusement sur les siens. Sans le vouloir l'impulsion nous fit tourner comme des danseuses et je me mis à rire heureuse et amusée en continuant de la remercier.

« Tu le regretteras pas ! Tu vas voir je saurais de tes défendre contre les dangers de Terra ! Avec moi plus aucun risque ! »

Quand elle me prie la main en retour avec le sourire, je sentis mon cœur bondir une fois de plus dans ma poitrine. Je ne chercha pas à m'en dégager, j'étais bien, je ne sais comme l'expliquer mais vraiment, main dans la main, je me sentais plus complète, vraiment comme si un bout de ma vie, de ma vraie vie était là. Était ce parce qu'elle avait accepté de m'emmener sur son monde ? Non cette sensation avait déjà eu lieu lorsque je lui avais pris la main juste avant. Alors que nous marchions vers la sortie du parc, je ne pu m'empêcher de lui en faire part de nouveau.

« Tu sais ce que tu disais sur la solitude … je crois que tu avais peut être un peu raison … je n'ai jamais été seule, mais quand je te prends la main, je me sens plus entière, comme si c'était une partie de ma vraie vie que je venais de trouver … un peu comme si des pièces de puzzles se mettaient en place … comme si j'étais faite pour ça … c'est fou non ? D'autant que je ne dis pas ça pour te convaincre puisque tu m'as déjà dis oui », dis je avec le sourire.

En bordure de parc je ralentis le rythme, me rappelant des réactions des gens et ne voulant pas faire revivre ça à Kannan. Je pris donc la décision de devoir jouer les éclaireuses même si cela voulait dire lui lâcher la main.

« Je vais avancer devant et te faire signe si tu peux me rejoindre », lui dis je avec le sourire.

C'est a regret que je la laissais, quand nos mains se séparèrent je ressentie un vide, un manque, j'étais loin de me douter que ce sentiment était des plus visible sur mon visage. Jusqu'à la maison le trajet fut étrange, un peu comme si nous étions dans un jeu d'espionnage, je me glissais de rue en rue, d'angles en angles. Très vite j'arrêtais de partir devant pour la reprendre par la main, c'était tellement agréable de lui tenir la main. Alors nous courions ensemble de coin en coin, je passais la tête et si le chemin était libre, nous poursuivions simplement notre route. Le trajet me sembla plus court que d'habitude, peut être parce que j'étais en sa compagnie.

« Voilà la maison ! »

Une grande propriété entourée par un muret de 2 mètres couvert de tuiles noires, j'ouvris le grand portail en bois et la fit entrer la première avant de refermer derrière moi. Dedans un parc avec une herbe entretenue et sentant bon la verdure, des sentiers de graviers blancs passant entre des arbustes et des bonsaïs. Deux bâtiments dans une architecture typiquement japonaise, le premier était une demeure avec un étage au centre de la propriété, l'autre un dojo excentré.

« Papa est maître d'armes, il enseigne le maniement du Katana, c'est lui qui m'a tout appris, depuis que je suis toute petite ! », dis je joyeusement, lui expliquant en l'emmenant vers la maison.

Je fis coulisser la porte, une maison dans le style traditionnel avec des panneaux de bois et papier coulissant. A l'entrée un petit espace aménagé pour retirer les chaussures et les déposer dans un casier avant de marcher pieds nus, en l'occurrence en chaussettes blanches pour moi, sur la parquet de bois verni.  J'attendis qu'elle soit prête à me suivre pour m'engager sur le parquet et annoncer gaiement mon retour et la présence de Kannan.

« Papa ! Je suis rentrée ! J'ai invité ma maîtresse à passer la nuit ! », je réalisais soudainement ce que je venais de dire et corrigeais en hâte, « Une amie ! J'ai invité une amie ! », ouf pas de réponses, « Il doit être au dojo, vient allons dans ma chambre. »

Je n'osais plus la regarder, ni lui prendre la main, ma maîtresse, pourquoi aie je dis ça, les mots me sont venus si naturellement, sur l'instant ça m'a semblé être la pure vérité, mon dieu elle va me croire folle. Nous montâmes l'escalier pour entrer dans une chambre avec une vrai porte, dedans un décors entre la jeune fille avec quelques posters d'artistes et la guerrière avec des armes accrochées en décoration aux murs et une armure de samouraï. Une armoire, un bureau soigneusement rangé et un lit avec quelques peluches.

« J'ai réfléchis en marchant », dis je en allant ouvrir les volets, dehors un petit bassin à poisson dans le jardin était visible de la fenêtre, « Je veux partir avec toi, ma vie ici me semble vide, ce n'est pas pour moi, je vais écrire une lettre à papa et puis si tu es venue, je pourrai revenir non ? »

Je me retournais pour la regarder debout dans ma chambre et mon cœur se serra. Un instant j'eu un flash, je la vie souriante, une laisse dans sa main, une laisse menant à un collier. C'est moi qui portait ce collier, j'étais à genoux à coté d'elle, elle me caressait les cheveux tendrement. Moi je ne portais rien, nue comme au jour de ma naissance, juste une lanière de cuir passant entre mes seins servant à attacher mon katana dans mon dos. Je souriais, heureuse, plus heureuse que je ne l'avais jamais été, je la regardais avec tant de tendresse. Et la vision s'estompa, la laissant juste elle un peu timide dans ma chambre.

« Tu … tu as vu … toi aussi ? », je me secouais et changeais de sujet, « tu veux t'asseoir ? Prendre une douche ? Boire ou manger quelque chose ? », mais que m'arrivait il !
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le mercredi 14 juillet 2010, 12:07:03
La première réponses aux questions de Kannan ne tarda pas à venir de la bouche de Kaede, qui dit donc qu’elle n’était pas si seule que sa remarque l’avait laissé entendre, ou du moins comment l’avait interprété la Furry. En entendant donc la jeune femme lui citer le nom de quelques amies, la jeune chienne se demanda alors pourquoi celle-ci tenait tant à vouloir aller sur un autre monde ?  En effet, cette dernière risquait de perdre tout, et devoir lutter pour se reforger une vie dans un monde qui lui est totalement inconnu. Ainsi, quand on prenait ce genre de décisions, il valait mieux que celle là ne soit pas hâtive et irréfléchi au risque de la regretter tôt ou tard.  Mais Kannan ne pourrait finalement que la conseiller et non prendre la décision à sa place. Et donc, elle avait accepté que la jeune femme l’accompagne.

Celle-ci ne cessa alors de la remercier, quand la jeune femme ne voyait pas de quoi, mais l’insistance de Kaede empêchait toute réaction de la Furry. Celle-ci vit même sa marche cesser quand la jeune humaine s’arrêta pour lui passer devant rapidement et sauter dans ses bras. Elle entoura le cou de l’habitante de Terra de ses bras, alors que leur corps, et en particulier leur poitrine, venaient se blottir l’un contre l’autre. La surprise fut de taille pour Kannan, qui ne réalisa la chose, et sourit qu’une fois un premier tour sur elle-même fait.  Elle vint alors placer ses mans dans le dos de sa nouvelle amie, comme si elle lui répondait un « de rien ».

Tout cela ne dura que quelques secondes, mais furent tout de même un peu amusante, alors qu’elles reprenaient la route, de nouveau main dans la main, et que Kaede disait que sa compagne ne le regretterait pas, donnant plusieurs raisons à cela.

- J’espère bien.

Laissa t elle alors entendre sur un ton amusé, ben qu’elle ne voyait pas comment elle pourrait faire pour éviter qu’elle ne regrette d’avoir emmenée la jeune terrienne avec elle. Le calme était revenu, et les deux femmes pouvaient donc profiter du parc, alors qu’elles avançaient, visiblement pour aller chez Kaede, puisque la chienne avait accepté l’invitation, sans pour autant avoir une confirmation orale. Au lieu de çà, la jeune étudiante revint aborder le sujet de ses sentiments qu’elle éprouvait lorsqu’elle prenait la main de Kanna, celle-ci la tenant fermement mais avec douceur, comme si elle ne voulait pas s’en séparer. La Furry ne trouvait cependant pas quoi répondre à cette déclaration, se demandant même si d’une certaine façon, cette dernière ne pourrait pas se rapprocher d’une annonce maladroite de son amour pour quelqu’un. 

Elle chassa vite cette idée de son esprit, se disant que cela était vraiment trop rapide comme réaction, puisqu’elle venait juste de se rencontrer. Et Kannan ne connaissait visiblement pas la notion de coup de foudre. La sortie du Parc fut donc atteinte, et la jeune humaine s’arrêta, obligeant donc sa camarade à faire de même, la laissant se demander cequ’elle avait, avant que Kaede ne lui dise qu’elle allait en éclaireur, sans doute pour éviter le problème auquel la Furry venait d’être confrontée.

- Ce n’est pas la pe…..

Commença à dire Kannan sans pour autant parvenir à finir sa phrase que sa partenaire lui lâchait déjà la main et ouvrit la route, regardant souvent des deux côtés avant de faire signe à la jeune chienne qui se demandait à quoi elle pouvait jouer, voir même qu’elle en faisait trop. En effet, quand elles furent de nouveau liées par les mains, arpentant les rues, le petit jeu de la jeune femme n’avait pas cessé. En effet, elles s’arrêtèrent à chaque coin de rue pour s’assurer que la voie était libre, avant d’entraîner sa compagne jusqu’au coin suivant.

- Tu n’en ferais pas un peu trop ?

Demanda t elle, alors qu’elle passait devant un long mur de deux mètres de haut environ. Jusqu’au moment où Kaede s’arrêta devant un grand portail en bois, tout aussi haut, et dont Kannan se demandait si les portes n’étaient pas aussi lourdes qu’elles en avaient l’air. Pourtant, la jeune femme le fit sans difficulté, alors qu’elle annonçait que s’était sa maison. Elles ne tardèrent donc pas à entrer, et la Furry s’arrêta juste après avoir franchit la porte.

- Ouaah…mais tu vis dans un vrai château ma parole… !

Laissa entendre Kannan d’une voix pleine d’admiration, et un regard émerveillé, alors que celui-ci parcourait la propriété, son parc, ses allées, ses deux bâtiments….  Même si voir une si grande demeure n’était pas une première, le style était totalement différent, mas plaisant à regarder. Elle suivit alors Kaede, qui la conduisait jusqu’à la résidence, le plus grand des bâtiments, alors que Kannan regardait toujours la demeure. Ainsi, la jeune femme manqua presque l’annonce que fit sa camarade, pour annoncer son arrivée.  Ainsi, elle n’avait pas vraiment écouté l’explication sur le métier de son père.  Par contre, elle tourna brusquement la tête vers Kaede lorsque celle-ci l’appela « Maîtresse » pour prévenir qu’elle avait ramené quelqu’un à la maison.

- Maîtresse… ?

Elle ne parvint pas à montrer sa surprise oralement, alors que sa compagne se reprenait avant de l’attirer dans sa chambre. Cela semblait avoir aussi perturbé Kaede qui ne cherchait plus à croiser son regard, et sa main était devenue peut être un peu moite. Enfin, le sujet fut laissé de côté, lorsque Kannan fut conduite dans la chambre de l’étudiante. Celle-ci était décorée de poster au mur, ceux-ci montrant des personnes, alors qu’il y avait des armes aussi, laissant la Furry se demandant si elles étaient vraies.

Mais, elle coupa son attention, quand d’une voix hésitante, sa camarade lui demanda si elle avait vu quelque chose. Son regard se fit alors un peu interrogateur, montrant que cela n’avait pas été le cas, puisqu’hormis cette chambre, elle ne voyait que Kaede. Qu’est ce que celle-ci pouvait avoir vu ? La Furry imagina des fantômes et autres phénomènes paranormaux. Alors que sa partenaire reprenait un ton plus enjouer pour proposer diverses choses à son invité.

- Non, je n’ai rien vu. Qu'est ce que tu as vu toi ?.Mais pour tes propositions, je veux bien.

Répondit-elle calmement, montrant de façon plus directe qu’elle n’avait pas vu ce que Kaede avait pu voir, et ne savait même pas ce que cela pouvait être. Puis, ayant accepté les propositions de la jeune femme, Kannan se dirigea vers le lit, se tournant pour s’assurer si elle pouvait s’y assoir avant de le faire. Ce dernier était assez dur, mais ce n’était pas plus mal, puisqu’au moins, on ne lutterait pas pour sortir du lit, et Kannan trouvait cette rigidité assez confortable pour un lit tout de même. Une fois assise, elle ne quitta plus la jeune femme des yeux attendant de voir ce qui allait se passer. Elle ne savait pas, s’il valait privilégier la douche à la nourriture ou l’inverse, elle laissait ce choix à sa camarade.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le mercredi 14 juillet 2010, 16:13:52
Qu'est ce que j'ai vu moi … impossible ! Je ne suis même pas sur de ce que j'ai vu alors quand à lui raconter … Pourtant elle est là assise sur mon lit, me regardant avec un sourire doux et attendant patiemment que je réponde. Pas une once de méchanceté ne se dégage de sa personne, j'ai encore du mal à croire à son existence, une furry chienne ça ne peut pas exister …

« Je … je t'ai vu toi … tu … tu tenais une laisse à la main ... »

Pourquoi ! Pourquoi suis je entrain de lui raconter ! Au mon dieu elle va me croire folle, elle va plus vouloir que je la suive … pourtant je ne peux m'arrêter ma bouche parle toute seule.

« La … la laisse était attachée à un collier … au … le … le collier c'est ... »

Silence ! Tais toi ! Ne lui dis pas ! Mais tu vas te taire oui ! Mais rien à faire ma bouche continue de parler et je rougis de honte alors que je poursuis le récit de ma vision.

« C'est à mon cou qu'il était … tu me tenais en laisse … »

Je suis morte de honte, j'ai les joues rouges, je voudrais détourner les yeux mais je n'y arrive pas, impossible, mon corps lui aussi ne m'obéit plus. Mon cœur bat la chamade, bat si fort dans ma poitrine, j'ai l'impression qu'elle va exploser.

« Je … j'étais nue … toute nue … je portais juste une lanière de cuir entre les seins, pour attacher mon katana dans mon dos ... »

J'ai la gorge sèche, je ne comprends pas, alors que j'en parle je sens bien que malgré la gène un sourire est visible sur mon visage, comme si ça me faisait plaisir ! Puis je dire que ce n'est pas le cas ? J'ai honte et j'ai peur de sa réaction … mais lui avouer me soulage aussi.

« Tu … tu me caressais la tête, les cheveux … comme une maîtresse avec sa chienne … »

Le dire à haute voix est étrange, c'est elle la chienne mais dans la vision c'est moi son animal domestique. Je continue de la regarder, je continue de lui sourire, je tremble aussi, je réalise que je sers mes mains l'une dans l'autre sur ma poitrine, je ne sais même pas quand j'ai pris cette position.

« Tu me regardais avec tendresse et en me souriant … moi j'étais radieuse … j'avais un sourire éclatant, le regard pétillant … je … je crois … que je n'ai jamais connu la joie … que j'avais dans cette vision ... »

Voilà je viens de lui avouer, je viens de tout lui raconter. Ma bouche se ferme, j'avale la salive que je n'ai pas. Que va-t-elle me dire, que pense-t-elle de tout ça ? Je ne sais moi même pas quoi en penser moi. Qu'est ce que j'espère en lui racontant tout ça, que ça se réalise ? Je rougis de plus belle, je n'ose le nier, je n'ose l'accepter, je perds la tête c'est sur. Le silence s'étire un instant, elle doit être aussi gênée que moi. Je dois faire quelque chose, je dois trouver quelque chose à dire. Et alors qu'elle s'apprête à parler je trouve une échappatoire et je fuis.

« Tu as soif ? Du jus de fruits ça ira ? Je vais nous chercher ça »

Et sans attendre je sors de la chambre et je ferme derrière moi, je dévale l'escalier quatre à quatre en manquant de tomber. Je croise mon père qui hausse un sourcil mais je ne réponds pas, papa sait quand j'ai besoin d'être seule et c'est peut être un de ces moments. J'ai laissé Kannan seule dans ma chambre. Je me fige, je me souviens d'un dessin, un dessin fait en pleine nuit il y a déjà deux ans, un dessin d'une femme chienne que j'avais vu en rêve, un dessin de Kannan. J'hésite à remonter de suite. Je me dépêche de mettre sur un plateau deux verres et une bouteille de jus de pommes, ma fruit préféré.

Je remonte rapidement et m'arrête devant la porte. J'ai peur. J'ai peur qu'elle soit partie, j'ai peur qu'elle ait envie de parler de ce que j'ai dis et en même temps j'espère qu'elle va en parler, je ne sais pas si je supporterai qu'elle fasse comme si je n'avais rien dis. J'ai peur qu'elle ait trouvé le dessin et peut être encore plus peur qu'elle ne l'ait pas trouvé caché sous la carte du monde posée sur mon bureau. J'inspire un grand coup et ouvre la porte, je l'ai laissé cinq minutes, elle a du réfléchir à ce qu'elle allait me dire ...
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le mercredi 14 juillet 2010, 21:48:44
Assise sur le lit de Kaede, Kannan attendait ce qui allait se passer par la suite. Elle avait demandé à la jeune femme ce qu’elle avait bien pu voir, et donc s’apprêtait à écouter la jeune femme, d’un air attentif, son regard ne quittant pas son amie. Cette dernière commença alors à s’expliquer, d’une voix hésitante, voir même tremblante, son regard à elle, se demandant pourquoi elle commençait à raconter sa vision. Et celle-ci eut de quoi surprendre Kannan, qui écarquilla les yeux, sans plus pour le moment, quand elle entendit que sa compagne l’avait vu. Une laisse à la main. Une partie d’elle-même en sourit, puisque s’imaginer une chienne tenant une laisse, quand d’habitude, s’est elle qu’on tien de la sorte avait quelque chose d’humoristique.

Pourtant, malgré ce côté étrange de la vision, qui dans un fond ne l’était pas plus que l’envie de Kaede de suivre Kannan, la jeune Furry était un peu impatiente d’entendre la suite, puisque la jeune femme, debout, et visiblement gênée, avait fait une pause. Bien sur quand cela reprit, se fut toujours aussi hésitant, comme si ce qu’elle racontait était soit quelque chose qui la ferait passer pour folle, soit qui avait une fin qui lui faisait vraiment très peur. Et le pire s’est qu’à chaque interruption de la description, qui menait la chienne vers celle qui était à l’autre bout de la laisse qu’elle décrivait, Kannan se montrait à la fois surprise, intriguée et légèrement impatiente d’avoir la suite. Contrairement à la demoiselle face à elle, qui était de plus en plus gênée, allant jusqu’à en rougir de honte.

Puis, la vérité, enfin le suspens de la personne ou animal fut révélée et n’était autres que Kaede. Là, Kannan se redressa sur le lit, pour se tenir bien droite, et non plus penchée vers l’avant, comme spour attendre la suite avec impatience. Bien sur l’étudiante fut des plus honteuse en expliquant la situation maître/esclave, et la Furry était des plus troublée, surtout qu’elle n’aurait jamais pensé entendre un jour cette vision de la condition qu’elle avait pu vivire, dans le sens cette fois où elle était le maître et non l’esclave. Entendre que celle qui tenait la laisse et celle qui y était  attachée aurait inversées par rapport à ce que racontait Kaede, l’aurait sans doute moins perturbée.

Si bien qu’elle en resta bouche bée pendant le reste de l’histoire, alors qu’elle tentait surement de s’imaginer la scène, bien qu’elle n’arrivait pas vraiment à trouver cela crédible. Ainsi, le reste de la description, qui ne fut finalement presqu’un détail, ne fut retenu que pour l’aspect heureux des deux protagonistes.  Ceux-ci pour le moment était soit surprit tentant de réaliser cela, soit gênée, et loin d’être aussi content, ou ne le montrait pas. Elle regardait tout de même de temps à autres son hôte trembler, rougir, se demandant sans doute ce qui lui était passé par l’esprit pour raconter cela, attendant une réaction de la part de Kannan, qui avait du mal à réagir.

- Eh…bien….

Commença t elle à dire sur un ton tout aussi hésitant qu’avait pu l’être celui de Kaede. D’ailleurs qu’allait elle pouvoir rajouter derrière pour que cela rassure autant son amie qu’elle-même, elle n’en savait trop rien. Mais, Kaede finit par couper court à cet échange, sans doute pour tenter de retrouver son calme, et Kannan doit admettre que cela ne serait pas plus mal. Son hôte proposa alors  les boissons, enchaînant les questions, sans finalement lasser son invitée répondre. En effet, elle sortit de la chambre aussitôt laissant Kannan seule dans celle-ci.

Celle-ci souffla alors, cherchant ce qu’elle pourrait bien dire à Kaede à son retour au sujet de cette vision. Qui il fallait l’avouer était quand même un peu folle. Qui pourrait imaginer Kannan en maîtresse, surtout en traitant ses employées, et encore plus amies de la sorte ? Pas elle en tout cas, même si une petite partie d’elle trouva tout de même cette idée amusante, si les deux parties venaient à être consentant et que cela ne se fasse pas dans a violence. Un peu comme ce qu’elle avait pu vivre avec son ancien maître par exemple.

En tout cas, cela la calma suffisamment pour décider de voir quand la jeune femme reviendrait de ce qu’elle pourrait lui dire. La Furry finit alors par se lever, tout en regardant la pièce comme si elle cherchait quelque chose pour l’occuper, le temps que sa compagne revienne. S’est alors qu’elle posa son regard sur le bureau et vit la carte du monde qui servait de sous-main à la demoiselle.

- Ouah…s’est la Terre çà ?

S’exclama Kannan en se rapprochant du bureau pour mieux voir celle-ci. Elle s’approcha cependant un peu trop brusquement, car en voulant le prendre en main, elle fit glisser ce dernier sur le bureau, révélant une feuille de papier qui tomba et vola légèrement avant d’atterrir sur le sol, près du lit. Elle se tourna donc pour aller la ramasser, et par curiosité la regarda. La feuille comprenait un dessin d’une Furry, qui étrangement ressemblait fortement à Kannan, qui ne manqua pas d’être surprise.

- Mais, s’est moi !

S’exclama t elle, ne quittant pas la feuille de papier des yeux, cherchant l’erreur. Mais non, il n’y avait pas de doute, s’était bien elle qui y était dessinée, bien sur pas parfaitement, mais s’était tout de même reconnaissable. Elle se demanda alors, si Kaede s’était rendue compte de cette ressemblance, ou bien si elle n’avait pas fait le lien entre Kannan et le dessin qu’elle avait pu faire un jour ? La jeune femme entra alors dans la chambre, le léger grincement de la porte attirant le regard de la chienne, qui la vit avec un plateau dans les mains, et deux verres, en plus d’une bouteille de jus de fruit.

Kannan avait toujours le dessin dans les mains, alors qu’elle suivit Kaede du regard poser le plateau sur son bureau. Bien qu’elle avait pensé aborder le sujet de la vision, et maintenant du dessin à son retour, cela avait toujours du mal à venir. Elle finit cependant par rejoindre la jeune femme, se collant bras contre bras, puisque Kaede étant plus petite, ce n’était pas épaule contre épaule. Elle glissa alors le dessin dans son champ de vision avant de dire.

- Tu l’as fait il y a longtemps ce dessin ?

Demanda t elle calmement, ce qui surprendrait peut être sa camarade. Alors qu’elle cherchait à se renseigner, et donc expliquer un peu plus le comportement qu’avait eu la jeune humaine jusqu’ci et son envie de suivre Kannan, surtout si elle avait rapproché la jeune canidé de son ancien ou récent dessin.

- Sinon, pour ce qui est de ta vision, je dois admettre que cela me surprend, sans doute autant que toi. Surtout que j’ai été une esclave autrefois, et m’imaginer dans le rôle du maître est à vrai dire une chose que je n’imaginai pas être, même pas dans mon imagination.

Expliqua t elle toujours d’un ton calme, et non violent, qui rassurerait surement Kaede, ce qui était aussi le but. D’ailleurs, si elle tenait le dessin de la main droite, puisque la jeune femme ne l’avait pour le moment récupérer, sa main gauche se souleva pour se poser sur l’épaule de son hôte, toujours dans le but de lever une certaine gêne, culpabilité ou malaise que pourrait avoir eu soudainement l’étudiante vis-à-vis d’elle et de ses réactions face à une telle annonce.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le jeudi 15 juillet 2010, 10:21:17
«Je ... je l’ai dessiné il y a deux ans», elle avait trouvé le dessin, étrange mais quelque part je m’y attendrais et loin d’être en colère qu’elle eut fouillée ma chambre, je m’en sentais même soulagée.

«Une nuit j’ai fait un rêve, je ne m’en souviens plus aujourd’hui, mais je me suis réveillée en pleine nuit et j’ai dessiné ça ... je ne sais pas pourquoi, je l’ai toujours gardé, je n’ai pas réussi à le jeter depuis deux ans», je pouvais sentir son bras contre le mien, je fus surprise de me rendre compte à quel point elle avait le pelage doux, son contact chaud était rassurant.

«Ce ... c’est toi ... c’est fou ... tout y est ... jusqu’à la corne et ta robe ... peut être que ça a été ma première vision de toi ...»

Lorsqu’elle commença à parler de ma vision, mon coeur se serra aussitôt. Qu’elle soit aussi surprise que moi me rassura, visiblement ce n’était pas elle qui m’avait donné cette drôle de vision. Je ressentis de la peine et de la compassion quand elle me parla de sa condition d’esclave, je pouvais sentir la peine qu’elle avait vécu. L’esclavage existait donc sur Terra, ce qui aurait du être une révélation effroyable ne le fut pas, quelque part cette vision me l’avait déjà révélé. Etrangement quand elle m’annonça qu’elle ne s’imaginait pas devenir une maîtresse, alors que mon coeur aurait du être soulagé, je le sentis se déchirer.

Plic ... Ploc ... Plic ...

Je regardais médusée des cercles se formait sur le papier, quelque chose le mouillé. Je réalisais soudain que c’était des larmes, que je pleurais en silence sans m’en apercevoir. Effarée il me fallut un instant avant de me frotter les yeux vivement.

«Mince j’ai une poussière dans l’oeil», dis je pour garder contenance, je tendis la main pour prendre le dessin.

Au moment où je touchais le papier un nouveau flash, une nouvelle vision. J’ouvrais de grands yeux surprises, comment cela pouvait il recommencer aussi tôt ! Je n’avais jamais vécu ce genre de chose avant et voilà que c’était la seconde fois en moins d’une heure ! Ma bouche parlait, cette fois je racontais la vision directement en la découvrant, ne me doutant pas que Kannan me voyait les yeux voilés. Ma voix avait une note vibrante de plaisir et d’émotion.

«Je ... je suis dans un parc ... je peux sentir l’odeur de l’herbe est des arbres ...», j’avais vraiment les sensation sur ma peau.

«L’air est frais, il fait sombre, c’est de le début de la soirée ...», je rougis à nouveau alors que ma gorge se serre un peu.

«Je suis de nouveau nue ... j’avance fièrement ... à quatre pattes ...», j’ai du mal à croire que je sois dans cette position, j’ai du mal à croire que je puisse en être fière. Je ne me doute même pas que je suis entrain de sourire alors que je raconte la suite.

«Dans cette position je sens le poids de mon Katana sur mon dos, le poids de mes seins qui se dandine lourdement sous moi comme deux mamelles ... j’ai de nouveau le collier ... le même que dans la première vision», mon coeur se serre alors que je reconnais ce collier, trop choquée la première fois je ne m’en étais pas aperçu.
«Il y a la laisse, une laisse en métal qui brille lorsque se reflète les lumières autour ... en remontant la laisse on aboutit à ta main, une main sure.», je sens mon coeur battre plus fort, mes joues deviennent plus rouges à nouveau.

«Tu portes une robe légère, une robe jaune, c’est la belle saison et tu es sortie me promener dans le parc pour que nous prenions l’air ... alors que je marche devant toi, tu me regarde tendrement et parfois ... avec gourmandise ma croupe blanche et laiteuse qui se dandine à chaque pas», je sursaute alors, découvrant une nouvelle chose qui me surprend, je rougis un peu plus en poursuivant mon récit.

«Tu ... tu n’es pas seule ... tu es avec une amie ... je ... je n’arrive pas à la voir ... mais j’entends votre conversation ... tu as la voix douce et chaude, vous parlez de moi et j’en suis émue et heureuse», sur mon visage tu peux voir les émotions dont je parle, puis ma voix change, se rapprochant plus de celle de Kannan.

«C’est une chienne magnifique oui, j’ai eu beaucoup de chance de la trouver, d’une certaine façon c’est elle qui m’a trouvé», ma voix change de nouveau et redevient normale.

«Elle est très jolie, et elle a l’air bien dressé, comment s’appelle-t-elle ?», encore une fois ma voix change, un mixte entre la tienne et la mienne.

«Oui, je n’ai pas eu beaucoup de travail, c’était sa destinée et la mienne d’après elle, elle s’appelle», la phrase se coupe brusquement et c’est de ma voix neutre que je commente.

«Je n’arrive pas à entendre le nom, ce n’est pas mon nom actuel, c’est un nom que tu as choisi toi, c’est mon vrai nom mais je ne le connais pas encore», puis la discussion reprend.

«Mais elle est vraiment heureuse ainsi ?», demanda ton amie

«Bien sur, je ne la garderai pas ainsi si elle n’était pas heureuse, n’est ce pas ..... ? Le collier et la laisse qu’elle porte, elle les avait dans un tiroir de son bureau le jour de notre rencontre», dis je de cette voix étrange, magique, honteuse de cet aveu que la vision te fait et que je n’avais pas prévu de faire.

«Wouf !», j’aboie alors, malgré la vision tu me vois moi même surprise.

«Je ... j’ai aboyé en réponse à ta question maîtresse, tu me souris, tire sur la laisse.», j’ai repris un récit narratif de la scène en continuant de rougir et de sourire.

«Je m’arrête et tu me tends la main, souriante je viens à toi et fait la belle, offrant la vision de mon corps à ton regard et à celui de ton amie, je ... j'ai le sexe épilé ...», dis je et tu peux sentir de nouveau la surprise, ça ne doit pas être le cas actuellement.

«Tu me souris, tu as un si joli sourire ... tu me tends la main et doucement je viens lécher tes doigts, comme si tu venais de me donner une récompense. Tu me souris encore en retour, tu ris un peu à cause de ma langue et me caresse tendrement les cheveux.»

Je me taie, la vision c’est estompée ... Je cligne des yeux, je suis à genoux à coté de toi, je ne sais pas à quel moment de la vision je me suis retrouvée ainsi. Devant mes yeux ta main, contrairement à la vision tu ne me la tends pas, mais je vois tes doigts devant mon regard et je sens encore leur goût sur ma langue. Je rougis et je ferme les yeux alors que je m’approche, doucement j’y dépose un baiser avant d’attirer le premier entre mes lèvres. La saveur animal de ton pelage explose sur ma langue quand je tourne autour de la première phalange, la sensation augmente et me trouble alors que je suçote ton index avec délice. Sans l’avoir réalisée, me voilà entrain de sucer ton doigt à tes cotés comme si j’avais droit à une friandise ...
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le jeudi 15 juillet 2010, 21:45:21
Kannan, le dessin de Kaede dans les mains, avait vu le retour de celle-ci dans la chambre avec les boissons, qu’elle ne tarda pas à poser sur le bureau. Celle-ci put donc revenir sur les sujets abordés avant le départ de l’hôte de sa chambre. Et sans doute pour que cela soit moins gênant, la Furry commença par aborder le thème du dessin qui lui ressemblait vraiment, en cherchant à savoir quand la jeune femme l’avait fait.  Kaede lui expliqua donc qu’elle l’avait dessiné deux ans auparavant, lorsqu’elle fit un rêve une nuit. Kannan écoutait attentivement, et se disant en l’écoutant que son esprit avait du vouloir dessiner cela avant qu’elle ne l’ait oublié au matin. Ce qui laissa aussi la chienne se demander si s’était aussi lié à une vision, et dans ce cas, comme le précédant, quelque chose de prémonitoire.

Ainsi, toujours collé l’une à l’autre, Kaede prit enfin conscience de la ressemblance plus que troublante de Kannan avec son dessin, alors que celle-ci enchaînait pour revenir sur ce que la jeune femme lui avait raconté, sur sa vision. La Furry avait révélé ainsi une parti de son passé, et ce qu’elle pouvait bien ressentir à l’égard de ce qu’elle avait entendu, où finalement elle avait échangé les rôles qu’elle avait pu connaître avec celui du maître. C’est après cette annonce qu’en regardant le visage de Kaede, tournant donc la tête pour cela, la jeune Terranide, vit la mine de sa compagne s’assombrir, devenir un peu triste, et voir quelques larmes coulées sur ses joues. Elle eut même le sentiment qu’à travers le contact des bras, le pouls de l’étudiante s’accéléra.

- Pette menteuse, s’est ce que j’ai pu dire qui t’as fait pleurer. Mais si s’est le fait d’apprendre que je fut une esclave, il n’y a pas de quoi être triste, je n’étais pas si mal traitée qu’on peut se l’imaginer.

  Dit-elle alors que sa camarade se frotter les yeux pour faire disparaître ses larmes, en sortant un prétexte et une excuse à cela. Kannan en profita alors pour passer devant elle et l’enlacer comme pour la réconforter, sans se rendre véritablement compte que la raison des larmes de Kaede avait été différente de celle énoncée. Mais, l’étreinte ne durait que depuis que depuis quelques instants, que le regard de la demoiselle, que la Furry ne quittait pas, devint brumeux, et que celle-ci se mit à parler.

- Que se passe t il ?

Murmura la jeune chienne, un peu surprise, alors que Kaede prenait la parole, pour raconter sa nouvelle vision. Ce que Kannan avait vite réaliser quand elle retraça le même tableau que précédemment, avec Kaede tenue en laisse par celle-ci. Pourtant, cette fois, la jeune femme put entendre que sa partenaire entrait davantage dans les détails de ce qui l’entourait et de ce qu’elle pouvait ressentir. Ce qui était fort troublant pour la chienne qui avait du mal à s’imaginer dans le rôle du maître, et elle se demandait si ce n’était que l’imagination de Kaede ou bien si ses visions, qui d’un coup se manifestaient comme un rêve pour Kaede et une histoire raconté à travers elle pour Kannan, n’était pas leur futur à toutes les deux. Cela lui semblait en tout cas invraisemblable.

Le plus étrange était aussi, que malgré le cœur que Kannan sentait sentir plus fort dans le corps de Kaede, et son visage rougissant, la jeune femme semblait heureuse de se voir dans cette situation, alors qu’elle finit par sortir des bras de la Furry, qui ne chercha pas à la retenir. En effet, celle-ci se demandait toujours si cela pourrait vraiment arriver un jour. En tout cas, elle ne chercha à aucun moment à faire cesser Kaede de parler, ou elle-même de s’empêcher d’écouter. Et une part d’elle ne trouvait pas étrange ou choquant ce qu’elle entendait. Même quand la jeune étudiante décrit le regard que Kannan lui portait dans sa vision, elle ne fut pas surprise, bien qu’elle rougisse. Bah, elle devait bien admettre que le corps de la jeune humaine était très joli, et elle comprenait donc aisément qu’on puisse avoir ce genre d’envie.

Par contre, Kaede semblait devenir plus honteuse en racontant cela, sans pour autant chercher à s’arrêter de retranscrire sa vision, qui se poursuivit par l’échange de propos entre Kannan et une de ses amies. Là Kannan chercha surtout à savoir qui cette femme pourrait être. Puisque même si elle avait eu beaucoup de rencontre et d’aventures, elle n’avait encore jamais réellement trouvé d’amies.  Mais, elle avait aussi du mal à s’imaginer tenir ce genre de propos, et s’était peut être même plus dur que de penser devenir une maîtresse dans un sens.

Par contre, elle ne pouvait pas non plus renier les propos qu’elle entendait, puisque s’était vraie que d’un certain point de vue, s’était Kaede qui l’avait trouvé. La remarque sur la destinée la fit quant à elle réfléchir, se demandant si s’était vraiment le cas ou non.  Mais, ce qui surprendrait sans doute le plus Kannan, lui laissant échapper un léger cri de surprise serait l’annonce qu’elle l’avait renommée et le fait que Kaede possédait le collier et la laisse, déjà à l’heure actuelle, dans l’un de ses tiroirs. La Furry ne se mit même pas en tête de les chercher, comme si elle était en état de choc. 

Et le plus surprenant était que Kaede ne semblait pas avoir été perturbé par cette révélation, continuant son récit tranquillement. Kannan se demanda alors si la jeune femme était consciente de ce qu’il se passait, et ce qu’elle racontait ou non. En tout cas, le reste passa presqu’au dessus de toute importance pour Kannan, ce qui n’avait en plus pas de quoi surprendre, si on imaginait que les esclaves pouvaient faire bien pire.

- Qu’est ce…..que peut signifier tout cela ?.....Est ce vraiment ce qui nous attends à toutes les deux ?

Prit enfin la parole la jeune chienne quand Kaede finit par se taire, suite à la fin de la vision. Est-ce que la jeune femme se posait autant de question qu’elle sur ce point ou non ? Kannan avait du mal à tout réaliser, et y réfléchir était loin d’être facile.  D’ailleurs, trop absorber par ses pensées, comme elle par sa vision, la Terranide n’avait pas vu que sa compagne était agenouillé devant elle. Kannan revient un peu à la réalité lorsqu’elle sentit les lèvres de sa camarade sur ses doigts, et que son index fut aspiré par les lèvres de Kaede qui se mit à le sucer. Sans que je ne puisse contrôler, je frissonne et manque de gémir, alors que mon regard se baisse brusquement vers elle, surprise par le passage à l’acte de ce qu’elle avait conclut dans sa vision.

- Mais, que fais tu ?

Laisse entendre la jeune femme, sur un ton montrant sa surprise. Pourtant, étrangement, elle n’arrive pas à transmettre à sa main de se retirer pour faire cesser Kaede. Serait-elle en train d’y prendre goût ?

- Tu sais, que tu n’as pas besoin de faire ce genre de chose pour me convaincre de t’emmener avec moi et rester à mon côtés.

 Dit-elle alors de façon plus calme, comme si ses troubles s’étaient envolés. Elle s’accroupit même, toujours sa main et son doigt dans la bouche de Kaede, ne cherchant pas à s’extraire de cette attention. Elle vint alors placer son autre main sur la joue de la jeune femme, pour appuyer ses propos, alors que son regard croisait celui de la demoiselle, lui montrant des yeux doux, sans reproches quelconques, avec peut être même une once de plaisir à ce que Kaede lui faisait. 

Puis, elle finit par se relever, entraînant Kaede avec elle. Pour se faire, Kannan avait retiré sa main de la joue de Kaede, et celle dont un doigt se trouvait toujours dans la bouche de la jeune femme. Elle posa donc ses mains sur le haut des bras de sa compagne, juste sous ses épaules pour pouvoir la relever plus aisément et sans forcer. Son regard ne quittait cependant aucunement celui de Kaede, alors qu’elle reprit la parole

- S’est vrai sinon cette histoire de collier et de laisse que tu possède, dissimulée dans un tiroir ?

Demanda Kannan, aussi calmement qu’elle le parvint, se demandant tout de même quelle serait la réponse qu’elle aimerait entendre sortir de la bouche de sa camarade. D’ailleurs son trouble, se sentait, ne serait ce que par le fait qu’elle ait maintenu le contact physique de ses mains là où elle les avait placé.

- Sinon, nous ferions peut être mieux de bobre les boissons que tu nous a monté avant qu’elle ne se réchauffe, non ?

Dit-elle sur un ton plus amusé, pour tenter de faire penser à autre chose la conversation, et peut être déstressé sa partenaire, même si elle devait l’être tout autant. Elle avait donc tenté d’affiché aussi un sourire joyeux, comme si tout ce qui s’était dit et passé était du passé, bien que cela ne soit pas le cas.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le vendredi 16 juillet 2010, 09:48:16
La voix et la surprise de Kannan m’arrêtèrent un instant. Qu’étais je entrain de faire, avais je perdu la raison. Pourtant elle ne retira pas son doigt d’entre mes lèvres, je pouvais sentir la douceur de son pelage sur ma langue. Doucement alors qu’elle me regardait je recommençai à la choyer. Mes lèvres avancèrent jusqu’à faire disparaître la seconde phalange, je me mis alors à la mordiller de façon coquine. Que pouvait elle ressentir ? Sentait elle la chaleur de mon appendice rose qui s’enroulait sur son doigt ? Avait elle l’impression de ma salive humide donnant une impression humide et douce de ma bouche ?

Essayais je encore de la convaincre de me prendre avec elle ? Non ... la réalité c’est que lorsque j’ai vu ses doigts juste après la vision, j’ai eu envie de profiter de la récompense que j’avais mérité ... Comment aurai je d’ailleurs pu m’arrêter alors que la voilà qu’elle se mettait à genoux pour me regarder dans les yeux, me caresser la joue de sa main libre dans un geste rassurant. La belle canidé ne m’ayant pas retirer son doigt je profitais de celui-ci, doucement je reculais avant d’avancer de nouveau, je ne savais pas trop ce que je faisais, je le traitais comme une glace, ne songeant pas un instant que je pouvais donner une tout autre image. Dans le regard de ma compagne je pouvais lire qu’elle appréciait mon étrange caresse.

Je ne sais pourquoi cela pris déjà fin, la voilà qui retire ses mains, qui me prend par les bras. Une légère sensation de regret m’étourdis un peu, mais surtout cette étrange et enivrante émotion, la satisfaction, la satisfaction de lui avoir fait plaisir. Elle ne forçait pas et je suivais son mouvement, me relevant toujours les joues rouges mais avec un léger sourire aux lèvres. J’étais perdue dans ces grands yeux, dans ce regard qui ne quittait le mien, dans sa douceur et sa gentillesse. Lorsqu’elle pose sa question, la peur traversa un instant mon regard et instinctivement je regardais le tiroir en question. Je venais de faire un aveu silencieux, je n’arrivais pas à prononcer un mot de plus.

Je revins à ses yeux, elle aussi était troublée, elle me tenait toujours et je ne souhaitais pas qu’elle me lâche. Que dire ... que faire ... Elle aussi avait du sentir mon trouble car elle me proposa que nous nous désaltérions, elle m’offrait une porte de sortie. Elle tentait de paraître à l’aise que tout ceci était normale mais elle aussi avait des réactions qui montrait son trouble ... était ce par ce qu’elle se demandait ce qui allait arriver ou comment se sortir de ce guêpier ?

«Ou ... oui ... bien sur ... j’ai amené du jus de pommes, c’est mon fruit préféré ... je t’en prie assied toi maîtresse», ma langue fourcha, je rectifiais rapidement embarrassée, «assieds toi Kannan»

Je la guidais vers mon lit et la laissait s’y asseoir de nouveau, je retournais vers le bureau et je commençais à servir deux verres de jus de pommes frais. Je prie les deux verres et lui apporta le sien avant de m’asseoir à coté d’elle. Un instant le silence s’étira, gênée je n’osais plus parler et elle non plus, nous buvions en attendant chacune une réaction de l’autre.

«Tu as dis être une furry ? Il y a beaucoup de furry sur Terra ?», je commençais à lui poser des questions sur son monde, retrouvant un peu de mon calme, «c’est un endroit dangereux ? Pourquoi es tu venue sur Terre ? Ici on n’a plus d’esclavage ... on l’a aboli il y a des siècles ... Il y a beaucoup d’esclaves ?»

Je réalisais soudain que mes paroles avaient repris la direction des visions, je rougis fortement et la regardais. Ecoutais ses réponses avant de me lever. Sans rien dire je me suis dirigée vers mon bureau, j’ai ouvert mon tiroir et j’y ai pris la chose qu’elle m’avait demandé. Une laisse de métal brillant, au bout une lanière de cuir, de l’autre coté un collier aussi en cuir, un cuir bordeaux doublé d’un tissu délicat à l’intérieur pour ne pas irriter le cou. Je suis revenue avec pour m’asseoir au bord de lit, de nouveau à coté d’elle. Je rougis en la regardant pour lui raconter.

«J’ai la laisse depuis un an ... tout a commencé par un défi, des amies avaient parié que je n’oserai pas rentrer dans un sexshop acheter une vidéo porno.», dis je en rougissant un peu plus.

«J’ai relevé le défi et j’y suis allée, je suis rentrée dans la boutique pour acheter la vidéo. J’ai avancé tout droit vers les dvd et j’en ai pris un sans regarder vraiment avant de me rediriger vers la caisse.», en racontant je me souvenais de la peur que j’avais eu en le faisant mais de l’excitation aussi.

«En allant à la caisse pour payer je suis passée devant un rayon avec des colliers et des laisses. J’avais toujours pensé que c’était pour la animaux, mais c’étaient ici des modèles humains. J’ai senti mon coeur se serrer mais je ne savais pourquoi, je suis partie avec la vidéo», c’était étrange alors, j’étais troublée en les regardant dans le rayon, si j’avais su qu’un jour je me verrai avec dans une vision ...

«Pendant les jours qui ont suivi j’ai mal dormi, j’étais obsédée par cette image, je ne cessais d’y penser, pouvait on prendre du plaisir à porter ce genre de chose», en parlant j’avais posé la laisse et le collier sur mes cuisses, mon regard allait des objets à ma compagne, hésitante.

«J’ai fini par y retourner, j’avais honte mais je sentais que je devais le faire. Dans la boutique j’ai commencé à toucher les laisses et quand j’ai posé la main sur celle-ci ... j’ai su ... j’ai su que c’était la mienne ... qu’elle avait été faite pour moi ...», dis je en caressant la laisse. D’habitude le métal est froid mais aujourd’hui je le sentais chaud, brulant, comme si ce n’était pas à moi d’y toucher, plus à moi.

«Je ... je ne l’ai jamais porté», dis je en touchant le collier qui lui me sembla bien plus doux que dans mes souvenirs, «j’y ai songé ... une fois j’ai même essayé ... mais je n’ai jamais pu le mettre à mon cou ... j’avais l’impression que ce n’était pas à moi de le faire.»

Je n’osais plus la regarder, je laissais un instant le silence s’imposer, je prenais des forces, je rassemblais mon courage. Peut être le savait elle et peut être était ce pour cela qu’elle attendait. Je finis par prendre le collier et la laisse, venant les déposer sur ses genoux à elle en rougissant de nouveau.

«Crois tu au destin ? Crois tu que mes visions puissent être réelles ?», je ne le savais pas moi même mais je commençais à y croire.

«Tout ceci ne peut pas être une simple coïncidence ... suis je destinée à devenir ton esclave ?», je la regardais dans les yeux, un peu inquiète de sa réponse, ne sachant pas si j’avais plus peur du oui que du non.

«Je devrais avoir peur à cette idée mais ce n’est pas le cas ... j’ai peut être plus peur que tu me dises non ... crois tu que c’est pour  cela que je t’appelle maîtresse sans y réfléchir, comme si ma langue parlait pour moi ?», je la regardais dans les yeux, tant de questions, tant de doutes.

«Vas tu me le mettre ?», dis je en caressant le collier, dans ma voix inquiétude et espoir, «Dois je ... me ... me ... déshabiller ?», dis je hésitante.

Me déshabiller, je n’avais jamais montré mon corps à personne et pourtant je songeais à le faire, à lui offrir. Je ne savais pourquoi, surement à cause des visions où je me voyais nue. J’attendais sa réponse le coeur aux bords des lèvres quand une idée me vint, me faisant ouvrir plus grands les yeux.

«Veux ... veux ... veux tu ... me ... me déshabiller ... toi même ... maî ... maîtresse ?», je lui proposais une chose folle et consciemment, en faisant l’effort, je l’appelais volontairement maîtresse pour la première fois.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le vendredi 16 juillet 2010, 16:42:36
Kannan avait été sans doute plus surprise par le geste de Kaede, quand elle vint lui lécher ‘index, que lorsqu’elle lui avait raconté la vision, malgré certains détails troublants. Ceux-ci avaient été effacé ou du moins mit de côté par l’acte final.  Mais, la Furry au lieu de l’empêcher de continuer cela, la jeune femme la laissa faire, ressentant sans doute un certain plaisir à cette attention. Surtout que la jeune humaine s’appliqua et poussa même un peu plus son suçage de doigt, alors que sa camarade se mettait à sa hauteur, et venait lui caresser la joue. Un moment, Kannan dut admettre voir la vision se matérialiser sous ses yeux, en réunissant ce que Kaede lui avait dit, et l’acte actuel. S’était presque si elle pensait à bouger ses doigts, ce qu’elle ne fit pas bien sur, dans la bouche de la demoiselle, pour venir elle-même jouer avec la langue humide et chaude de l’étudiante.

Pourtant, Kannan finit par mettre fin à cela, comme si une part d’elle voulait sortir de ce plaisir qu’elle ressentait, et que le visage de Kaede exprimait, malgré qu’elle soit dans une position de soumission. Levant mon doigt de sa bouche, laissant un filet de bave s’y écouler, je vint placer mes mains sur ses épaules, et l’aida à se relever, alors qu’elle se demandait visiblement pourquoi cette fin. Mais, bien que les regards ne se quittent pas, Kannan rompit le silence pour poser la question qui lui trottait un peu dans la tête, bien qu’elle fût gênée de la poser, puisque cela concernait le collier. Elle vit donc, et sentit légèrement tremblée la jeune femme, comme si la question, et la révélation de cela venait à la troubler, autant que la Furry pouvait peut être l’être. Celle-ci suivit d’ailleurs machinalement le regard de son hôte, quand elle détourna le regard vers un tiroir

Ainsi, sans doute pour lever cette sensation de gêne entre les deux femmes, la Terranide changea de sujet pour revenir sur les boissons, alors que sa camarade revenait poser son regard dans le sien.  Et bien que sur le moment, elle sembla calmée, la réponse troublée de sa compagne, et le fait qu’elle l’appelle une nouvelle fois maîtresse, ramena sa gêne, alors qu’elle se contenta donc d’hocher la tête pour répondre à la remarque sur le jus de pomme.  Elle se laissa même guider vers le lit pour s’y assoir, regardant Kaede faire le service, prenant le verre à deux mains, alors que la jeune femme s’asseyait à ses côtés.

- Merci.

Répondit-elle d’une voix timide, alors que sa partenaire ne tarda pas à reprendre la parole. Elle posa donc de nombreuses questions à Kannan sur son peuple, ou du moins sa race. Sans compter qu’elle demanda aussi la dangerosité de son monde, et les raisons de sa venue sur Terre, qui servit d’enchaînement pour revenir sur le sujet de l’esclavage, ancienne condition de la Furry. Celle c sourit sous l’amas de questions qui lui fut posée.

- Je ne pourrais te dire combien nous sommes réellement sur Terra, mas tu y trouveras tout types de Furry, chiennes, chattes, et autres apparences animales, mâles ou femelles.  Après, pour le fait que mon monde soit un lieu dangereux, sans doute tout autant que le tiens, même si nous autres créatures avons moins de droits que les humains le plus souvent. Et, pour te dire, je n’ai pas été aboli, mais je me suis enfuie. J’avais envie de liberté pour voyager, et visiter le monde de mes propres yeux. Arriver sur Terre fut donc plus un accident qu’une réelle envie.

Dit-elle calmement, alors qu’elle vit Kaede se lever  du lit, poser son verre sur le bureau, avant de se diriger vers le dit tiroir. Bien sur, la Furry se demanda ce que comptait faire sa partenaire, avant qu’elle ne réalise qu’elle sortait le collier et la laisse du tiroir, revenant avec vers Kannan, pour de nouveau s’assoir à ses côtés. Et sans que celle-ci ne lui demande quoi que se soit, elle prit la parole, et expliqua les raisons qui l’avaient poussé à l’acheter. Et bien que certaines choses dans son histoire ne fussent pas très claires pour Kannan, celle-ci l’écoutait tout de même, sans chercher à l’interrompre. En effet, elle se demandait ce qu’était un Sex-shop entre autre.

Kannan ne savait que dire, alors qu’elle écoutait et regarder les gestes de sa compagne sur la laisse et le collier, à présent poser sur ses jambes. Elle avait du mal à s’imaginer lui faire porter, même si l’envie de la demoiselle semblait de plus en plus évidente. Que devait-elle faire ? Que devait-elle dire ? Aller dans le sens de Kaede, et sans doute lui faire plaisir ou bien refuser de jouer ce rôle, et au contraire l’attrister ?  La Furry ne savait pas vers quoi pencher, ses envies semblaient aussi lui jouer des tours, comme si l’histoire que lui racontait son amie venait à lui donner envie de jouer le jeu. 

La Terranide songeait à cela, quand la Terrienne lui dit qu’elle ne l’avait jamais porté, qu’elle n’avait jamais osé, bien qu’elle avait faillit le faire. Mais, elle dit ensuite qu’elle sentait que se n’était pas à elle de le faire, ce qui coupa net, l’envie de proposer de le lui mettre de la part de Kannan surtout par le trouble que l’annonce, et ce qui suivit fit.  Les regards se séparèrent, alors que le silence reprit son droit, bien que pour peu de temps. En effet, Kannan fut de nouveau surprise et troublée quand Kaede vint poser l’attirail sur ses jambes, en lui demandant si elle croyait au destin et que ses visions pourraient devenir réelles. Elle ouvra alors la bouche, quand Kaede alla même jusqu’à dire qu’elle était destinée à devenir son esclave.

-…. Je ne sais pas….tout parait si irréel….

Dit-elle en réponse à Kaede, ne sachant toujours pas comment elle devait réagir à une telle annonce. Elle avait du mal à conserver son regard dans celui de sa compagne, devenu, soudain, plein de détermination, de courage et d’envie, alors qu’elle reprenait la parole, pour se justifier. Elle alla même jusqu’à demander de la lui mettre, ce qu’elle avait d’ailleurs pensé proposer plutôt, mais ne savait plus si cela devait se faire ou non, son trouble était sans doute tout aussi élevé que le courage de la jeune femme, qui avait posé une main sur le collier, alors qu’elle lui demander, si elle devait, non, si Kannan allait la déshabiller, se forçant même cette fois à l’appeler maîtresse.

-….Tu es sûre que tu veux vraiment…..faire cela ?

Demanda Kannan d’une voix tremblante, hésitante,  son inconscient allant même à se demander pourquoi elle allait dans ce sens au lieu de refuser. Elle savait que trop bien ce que pouvait être la vie d’esclave, et tout en ne comprenant pas encore trop pourquoi Kaede voulait en devenir une, elle avait aussi du mal à passer dans le rôle du maître. Mais, le comportement de la jeune humaine semblait avoir éveillé de nouveau l’envie de retrouver cette ambiance, même si elle changeait de rôle dans ce cas.  Une part d’elle aurait en partie préféré que se soit la position inverse qui se mette en place.

Alors pourquoi ? Pourquoi acceptait elle, en vérifiant que Kaede soit sure de vouloir faire ce genre de chose ? Quelle perversion était en train d’agir sur son esprit ? Kannan n’arrivait pas à le découvrir. Pourtant, elle ne se voyait plus faire demi-tour, alors que sans s’en rendre compte, ses mains étaient venues se placer sur celle de la jeune femme, elle-même posées sur le collier.  Elle finit donc par retirer celle de l’humaine, alors que son regard venait se plonger de nouveau dans le sien.

- Dans ce cas, laisse moi te dévêtir.

Dit-elle, se surprenant elle-même, alors que ses mains  venaient se placer sur les épaules de la jeune femme, pour venir se rapprocher du cou, et du col du chemisier blanc de Kaede pour atteindre le premier bouton qu’elle fit sauter rapidement. Les deux parties se séparèrent alors donnant une meilleure visibilité sur le cou de Kaede, et sa peau douce, que Kannan alla vite toucher du bout des doigts.  Ce qui ne fit que confirmer ses impressions sur la peau de la jeune femme, dont elle ne quittait pas les yeux, Elle fit durer alors le déboutonnage de la chemise le plus longtemps possible, profitant de la vue que cela lui donnait, et des sensations que Kaede pouvait montrer en voyant la Furry agir.

- Tu es vraiment magnifique Kaede !

Ajouta t elle, durant son travail de maîtresse. Elle ne semblait d’ailleurs plus se retenir, bien qu’une petite voix se fasse toujours entendre dans sa tête. Etait ce l’excitation qui la faisait sortir de son trouble pour répondre aux attentes de la jeune femme ? Était-elle trop rapide pour passer d’une situation perturbée à un tel acte ? Elle n’arrivait pas à le déterminer, et ses mains bougeaient toutes seules, son regard les suivant, pour ne pas se louper ou oublier un bouton.

Une fois tous les boutons ouvert, Kannan glissa ses mains sous la chemise, ne se privant pas pour aller au contact de la peau alors qu’elle remontait celles-ci jusqu’au épaules pour pouvoir faire glisser le vêtement des bras de Kaede. Elle avait donc par se fait, passer brièvement, dans une douce caresse, ses mains sur la poitrine protégée de la jeune humaine, qui se retrouvait à présent qu’en soutien gorge. D’ailleurs, elle ne perdit pas de temps, en glissant ses bras sous les aisselles de sa compagne pour venir attraper les attaches du sous vêtement, collant au passage leur corps l’un contre l’autre, et glissant sa tète au dessus de l’une de ses épaules pour regarder ce qu’elle faisait.

- Et qu’elle peau douce !

Reprit Kannan qui rougissait tout de même de plus en plus, se rendant compte de ce qu’elle faisait, et que le soutien gorge baissait les armes, maintenu à présent, seulement par la pression des deux corps. Ceux-ci se séparèrent cependant bien vite, et le bout de tissu glissa entre elles, laissant voir une poitrine opulente, et très attirante, qui ne put empêcher le regard de Kannan de s’y poser, laissant une légère pause à sa camarade.  Puis, elle finit par se lever, alors qu’elle se plaça face à Kaede, qu’elle souleva, en tirant doucement, et avec tendresse par les bras pour qu’elle se mette debout. Le collier et la laisse se retrouvèrent par terre, mais, elle s’en ficha pour le moment.

De là, la Terranide plaça alors ses mains sur les hanches de sa partenaire, les faisant glisser vers le bas, pour venir attraper la jupe quadrillée et la faire glisser lentement sur les jambes pour la lui retirer, devant au passage se baisser pour accompagner le mouvement tout en douceur. Elle vit donc apparaître le string de Kaede, couleur jaune comme le soutien gorge, alors qu’une toison de poils noir assez dense se laissait voir à travers. Kannan se demanda donc, si elle s’était déjà épilée par le passée, où si comme dans la vision, la demoiselle ne le ferait qu’à partir du moment où elle devint son esclave. En tout cas, une odeur d’humidité parvenait à l’odorat de Kannan qui semblait savourer cette dernière, sans pour autant chercher à se rapprocher de sa source.  Origine, que ses mains, en ayant finit avec la jupe, vinrent se positionner sur l’élastique de la culotte pour lui faire suivre le même chemin que sa protection initiale. 

Cela ne laissa donc à Kaede ses chaussettes comme seul vêtement, que la Furry vint retirer, en glissant ses mains sur les mollets de la demoiselle, appréciant de nouveau le contact avec la peau de Kaede. Ainsi, une main vint tenir et soulever le pied alors que l’autre retirer la chaussette de l’un, puis de l’autre.  Cessant alors tout contact avec le corps dénudé de Kaede, Kannan  prit le collier d’une main avant de se relever, laissant la laisse pendre.

- Tu es sûre de ton choix, tu veux vraiment que je te passe ce collier autour du cou ? Je ne veux pas te forcer non plus ?

Demanda t elle, un peu anxieuse, de nouveau, alors qu’un corps magnifique se présentait à quelques centimètres d’elle. Le collier fut ramené entre les deux corps, à hauteur de regards, alors que machinalement, Kannan ouvrait le passage pour le cou de Kaede. Et une fois la réponse donnée, et avec un peu de ressentiment, la chienne passa le collier à sa partenaire, sans pour autant prendre la laisse en main par la suite.

- Et maintenant que tu peux ressentir un peu ce que cela fait ? Que veux tu faire ?

Demanda t elle, ne parvenant pas à se placer encore en maîtresse et lui donner un ordre quelconque pour la suite des évènements. Elle ne parvenait même pas à sortir une plaisanterie, ou quelque chose qui la rende, elle-même moins maussade.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le samedi 17 juillet 2010, 12:22:48
Ses paroles me coupèrent le souffle, elle allait vraiment le faire, allais je me retrouver nue devant cette quasi inconnue que mon cœur appelait déjà maîtresse ? Déjà de ses mains elle déboutonnait le col de mon chemisier, je rougissais honteuse de me laissais faire ainsi, et pourtant ne désirant qu'une chose, qu'elle aille plus loin. Je pouvais voir à ses gestes fébriles qu'elle n'était pas plus que moi habituée à cela et j'en tirais un réconfort certain. Ses doigts sur mon cou découvrirent la douceur de ma peau, une peau lisse et délicate avec une légère odeur de pêche. Sous la caresse je soupirais d'aise pour la première fois de la soirée, comme libérée d'un poids de sentir sa peau sur la mienne.

Les boutons sautèrent un après l'autre, les défenses de mon chemisier ne résistant pas aux assauts de Kannan. Doucement apparaissait dans ce décolleté, qu'elle faisait naître et grandir, le sillon de mes seins. Le doux renflement d'une poitrine généreuse et laiteuse, dont la vue avait été soigneusement gardé jusque là. Était ce de nouveau un simple hasard ou le destin si la veille j'avais été acheter de la belle lingerie avec Shizuru ? Si aujourd'hui je pouvais m'offrir à elle dans un ensemble somptueux au lieu de la grossière lingerie de sport que j'avais l'habitude de porter ? Face à elle, mon chemisier mais masquant encore la plus grande partie de mon corps je rougis de plus belle à son compliment.

« Merci maîtresse … j'ai … j'ai le cœur qui va exploser … mais je te supplie de continuer ... »

Étrange et nouvelle sensation où se mêle la peur de se montrer et le plaisir de le faire, la peur de déplaire suivi du soulagement et de la fierté de plaire. Je sursautais en sentant ses mains sur ma taille avant de gémir de délice lorsqu'elle remonta à mes épaules, passa sur le contour de mes seins semblant des plus moelleux, me retira mon vêtement en me caressant les bras. Me voilà offerte dans ce délicieux soutien gorge de dentelle jaune et déjà ses mains glissent sous mes bras pour venir se poser à l'agrafe de mon soutien gorge. Nous voilà enlacées l'une contre l'autre, sa tête à mon épaule, d'une voix douce et plus sensuelle que jamais elle n'a été je lui souffle à l'oreille.

« Je me lave avec une crème de lait … parfumée à la pêche … j'ai toujours su que je devais prendre soin de ma peau pour quelqu'un … en sortant du bain j'ai souvent pensé qu'elle allait être contente que j'ai la peau douce … sans comprendre qui était ce elle », je ne sais pourquoi je ne pouvais m'empêcher de lui faire tant de révélation, « aujourd'hui je sais que c'était toi ... », je rassemblais mon courage pour poursuivre.

« J'ai honte … j'ai si peur de ne pas te plaire … si honte de te demander ça … mais pas un instant je ne souhaite que cela s'arrête … chacun de tes gestes m'apportent tant de plaisir … j'ai l'impression pour la première de suivre la bonne route … merci »

Je sentis le soutien gorge s'ouvrir, son hésitation avant qu'elle ne s'écarte. J'eus l'impression que le tissu tombait au ralenti, qu'avec une infinie lenteur chaque centimètre de ma poitrine se mettait à nue. Alors qu'elle baissait les yeux pour regarde mes seins exposés à l'air libre, la honte me submergea et en rougissant je venais les prendre en main, les cacher ainsi. Je la regardais et compris alors que c'était bien elle que j'attendais.

« Toute à toi maîtresse », soufflais je en retirant mes mains.

Pour la première fois j'offrais ma poitrine, je dévoilais deux collines de chair orgueilleuse dont la jeunesse défiait la gravité, un vallon de peau laiteuse et délicate courant entre. Je sentais son regard observer mes seins, découvrir leur forme de poires, le mamelon si rose se bombant pour former comme une seconde bosse au bout du sein. Mes tétons pourtant déjà gonfler d'excitation se gorgèrent encore sous son regard et s'allongèrent et durcirent pour ses yeux. Elle se leva et la laisse tomba au sol en cliquetant, je devais lever les yeux pour la regarde face à moi. Quelle vision devais je lui offrir, jeune lycéenne seins nus la dévorant du regard.

Elle me prit les bras et commença doucement à me tirer. Je me mordillais les lèvres en résistant, déviant ses mains des miennes pour venir les poser sur mes tétons, pour lui glisser en doigts ses cerises de chair si intime. Je me mordillais les lèvres et commençais à me lever. Instinctivement elle me tira par les seins en rougissant à son tour, me faisant pousser un gémissement de délice et plaisir. J'étais debout face à elle, bien plus grande que moi je levais toujours les yeux pour la regarder. Je sentais ses mains glisser à ma taille, se saisir de ma jupe plissée pour la retirer en l'accompagnant, se retrouvant face à mon string jaune.

Je tremblotais encore de ses caresses sur mes jambes alors que déjà elle saisissait l'élastique de mon dernier dessous. Jamais retirer ma culotte m'avait semblé aussi dur, et pourtant je me dandinais sensuellement alors qu'elle voyait apparaître une toison fauve, une toison épaisse masquant complétement mon pubis, la privant de la vision de mes lèvres intimes. L'odeur de mon excitation, de mon plaisir monta à mes narines et jamais je n'ai rougis autant, aussi près de mon corps elle devait encore mieux le sentir. Je pouvais voir sa surprise lorsque j'osais enfin baisser les yeux, je me mordillais les lèvres en répondant à la question qu'elle ne posait pas.

« Je … dans la vision … j'étais rasée … je … je ne l'ai jamais fait … mais si tu veux … je le ferai … où je te laisserai le faire … j'ai un rasoir et de la crème dans la de bain … je m'en sers pour mes jambes mais ... »

Je me mordillais les lèvres, n'y avait il plus aucune limite ? Je venais de lui proposer de me raser et même de lui fournir le matériel. Je guettais sa réaction alors qu'elle poursuivait son œuvre, qu'elle retirait mes chaussettes une à une avec précaution et attention. J'étais nue, complètement nue face à elle, offrant mon corps à sa vue et son appréciation, inquiète de lui plaire et encore plus de lui déplaire. Elle se releva, le collier à la main, le présentant à mes yeux avant de me demander si je ne voulais pas changer d'avis.

« J'en suis sure », ma voix ne trembla pas, mon regard ne quitta pas le sien, « à chaque vêtement que tu m'as retiré je me suis sentie un peu plus libre, un peu plus légère, un peu plus vivante … je sais maintenant que si je ne l'ai jamais porté … c'est parce que j'attendais de te rencontrer pour que tu me le mettes », dis je toujours sure de moi mais rougissant de honte et d'embarras.

Je relevai la tête et soulevait le peu de cheveux qui pouvait gêner. J'avalais ma salive quand elle ouvrit le collier et de grands yeux quand elle le passa à mon cou. Je me sentais pour la première fois complète, je vacillais d'un pas en portant les mains à mon cou, touchant le collier comme si je rêvais. C'était doux à mon cou, lourd aussi, mais elle ne l'avais pas serré pour m'étrangler, juste une légère pression. J''avais du mal à croire qu'elle me l'ai posé de façon parfaite dès la première fois, comme si elle aussi inconsciemment elle avait su quoi faire et comment le faire. Pourtant je n'avais pas manqué de remarquer son embarras ou sa tristesse, tout comme elle n'avait pas pris la laisse en main, la laissant pendre entre mes seins.

« Pourquoi tant de tristesse sur ton visage Kannan ? », volontairement j'utilisais son prénom, « Je ne veux pas te faire souffrir … Je t'ai demandé quelque chose de personnel … pour la première fois je me sens entière … je me sens vivante … tu ne me transformes pas en esclave », je m'approchais tout près pour la regarder dans les yeux, tendresse et compassion dans le regard.

 « Je suis née pour être avec toi … pour être à toi … je pense sincèrement que c'est la vie que j'attendais … je veux être ta chienne … ton animal domestique … ta servante … ton amie … et peut être un jour ton amour », je fis remonter doucement la laisse qui pendait entre mes seins pour lui tendre.

« Je veux être avec toi … je veux être à toi … mais seulement si tu le désires aussi … sinon je retirerai moi même le collier, il te suffit de me le dire », J'étais sincère, cruellement sincère, mon visage exprimait la douleur que cela représenterai mais mon vrai désir de me sacrifier plutôt que de lui faire du mal.

« Ou tu peux prendre ma laisse … nous pouvons aller promener … nous pouvons aller me raser si tu désires me voir encore plus nue … je veux ton bonheur comme le mien … je veux que mon corps soit à l'image des tes rêves … je veux me promener avec toi également maîtresse », dis je tremblante, tendant la poignée, attendant le cœur prêt à exploser.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le dimanche 18 juillet 2010, 23:35:44
Aussi incroyable que cela pouvait paraître, Kannan avait accepté de jouer le rôle de la maîtresse, et donc commençait lentement à dévêtir Kaede. Cependant, la Furry prit son temps pour cela, comme si elle appréciait l’instant, et voulait en profitait un maximum. Bien que cela pouvait aussi signifiait un mal être, ou du moins une certaine gêne de sa part, alors que sa camarade semblait au contraire ravie du traitement qu’elle subissait. A croire que ce n’était pas le collier qu’elle allait y passer, mais plutôt s’apprêter à prendre, son éventuelle virginité.

D’ailleurs, la jeune femme alla dans ce sens avec ses réponses, qu’elle formulait à chaque fois que Kannan lui faisait un compliment sur sa peau. On aurait pu penser d’ailleurs qu’elle sentait justement ce besoin de justifier ce que disait sa « maîtresse » . Elle ramena d’ailleurs cette condition qui selon elle serait sa destinée, comme la chienne serait destinée à être son maître, bien que la Furry est encore un peu de mal à l’accepter cette idée. Mais, cela ne l’empêcha pas de continuer son labeur, profitant un peu du contact, et de la vue qu’elle avait sur le buste, à présent dévêtu.

- Mais, tu n’as pas à avoir honte Kaede. Tu es magnifiques.

Répondit Kannan, alors que la jeune étudiante, qui semblait être tout de même gênée de se montrer nue devant une autre personne, qui en plus venait de la rencontrer quelques heures plus tôt. Mais, Kaede accepta finalement celle-ci, et ôta les mains qu’elle avait levé jusqu’aux seins, les mettant un peu plus en valeur, en voulant les dissimuler. Kannan baissa alors le regard pour les contempler, se retenant de les toucher, se concentrant d’ailleurs sur sa tâche pour cela. D’ailleurs, quand elle changea de position pour pouvoir retirer le reste des vêtements de sa compagne plus aisément, Kaede ne manquerait pas de la surprendre à nouveau, faisant rougir, presqu’autant qu’une tomate, Kannan.

En effet, au moment où la chienne s’apprêta à fermer ses mains sur les avant bras de la demoiselle pour la soulever à son tour, celle-ci bougea de telle sorte, pour guider les mains de sa maîtresse sur ses tétons et le lui faire pincer pour la soulever de la sorte. Kannan aurait voulu dire quelque chose, mais rien ne sortit de sa bouche ouverte. Surtout que le gémissement qu’elle poussa, fut perturbant, voir un peu excitant. Mais, elle détourna alors le regard, le baissant pour se remettre à la tâche et ôter les vêtements restants.

Puis, dans des gestes se rapprochant fortement des caresses, Kannan avait retiré la jupe, puis la culotte, alors que la sensation de plaisir, voir d’excitation, perdurait, puisque Kaede tremblotait ou se dandinait sensuellement souvent, du fait de ce contact permanent de mes mains sur sa peau, durant le retrait de ses vêtements. L’intimité de la demoiselle fut alors révélée au regard de la Furry, qui avait le visage, juste à ce niveau, et le regard étrangement porté dessus, alors qu’une odeur d’excitation, en plus de transpiration venait titiller son museau. D’ailleurs, cela devait être presque si la vision de poils humide aurait pu être faites. Kannan avait presque envie de venir les toucher de ce dernier, mais finit par se relever, collier en main, alors que Kaede expliquait de nouveau sa vision, sur cette partie de son intimité.

- En effet, je m’en souviens….

Dit elle calmement, attendant de voir ce que Kaede voulait vraiment, au niveau du port du collier, Kannan ayant du mal à la forcer à le mettre, sans être sure de ce qu’elle voulait. Les deux femmes qui étaient toutes les deux aussi gênées, malgré que Kannan arrive à parler sans trop d’hésitation étaient donc de nouveau face à face, l’une nue, l’autre avec une simple robe sur le dos, prête à passée du rôle de simples amies, à Maîtresse et esclave. Celle-ci acquiesça alors, donnant alors une longue explication sur ce qu’elle ressentait. La Terranide hocha alors la tête, alors que Kaede ouvrait la route au coller que sa compagne approchait, puis referma autour du coup, sans pour autant s’emparer de la laisse, mais s’attristant un peu, sans doute ayant encore une partie d’elle-même à s’habituer à cette idée, de voir devenir son amie, son esclave.

Celle-ci remarqua cette expression qui apparut, et lui demanda pourquoi cette tristesse, alors qu’elle vint à dire qu’elle ne la forçait pas à faire cela, et qu’elles pouvaient cesser dans l’immédiat, si s’était trop dure pour elle. Elle fit un long discours, sur ce qu’elle ressentait, alors que Kannan relevait les yeux pour croiser son regard. Ce dernier exprimant à la fois la joie de se voir dans cette position de dominée, mais également la douleur de voir la Furry mal à l’aise à cette idée. Etrangement, cela sembla la réconforter un minimum, et se laissa mettre la laisse dans la main.

- Désolé, je ressasse trop le passé….Mais, si cela te rends heureuse, je ne me déroberais pas. Puisque je ne souhaites que cela, bien que comme je l’ai dit, je n’aurai sans doute jamais imaginé prendre la place de mon ancien maître.

Dit-elle avec un sourire rassurant. Elle vint même appuyer cela d’une caresse sur la joue de Kaede, alors qu’elle approcha son visage de celui de sa compagne, pour venir déposer un court baiser sur ses lèvres, qui parlaient beaucoup. En effet, avant ce contact charnel des plus gouteux, Kaede avait demandé à Kannan si elle voulait la raser, ou se promener avec.

- Et si on commençait par lever ses poils disgracieux que tu sembles vouloirs ôter ? Nous verrons si la promenade est à l’ordre du jour où non  ensuite !

Dit-elle, un petit sourire aux lèvres, étant à quelques centimètres de son visages, avant de revenir embrasser de nouveau Kaede, elle n’a pas pu s’en empêcher. Puis, elle se redressa alors.

- Guide moi donc jusqu’à la salle de bain, en restant debout, pour éviter d’attirer l’attention de ton père quand même. Se serait bête qu’il nous voit comme çà n’est ce pas ?

Reprit elle alors, avant de se laisser guider jusqu’à la salle de bain.  Elle s’assura alors que celle-ci fut fermée à clef par la suite pour ne pas être dérangée quand elles seraient occupées, et donc surprendre quelqu’un par cet acte.

- Bon, une fois que tu auras sorti le rasoir et la mousse, que dirais tu de t’assoir confortablement, et écarter les jambes pour que je puisse te raser ?

Kannan semblait se prendre au jeu finalement, même si son ton était loin d’être autoritaire. Elle attendit donc que Kaede s’exécute pour passer à la suite.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le lundi 19 juillet 2010, 16:07:21
Je souriais alors qu’elle prenait la poignée de la laisse. Je me sentis traversée d’un frisson, un frisson qui sembla partir de mon cou pour traverser mon corps, tout mon corps, redescendant jusqu’à la pointe de mes orteils. Maintenant qu’elle avait la laisse en main, je me sentais complète, entière, pleinement vivante et moi même. La gêne n’avait pas complètement disparue pour autant mais le plaisir la faisait diminuer, la camouflait un peu. J’étais émue de l’entendre parler de son passé, ce qui me tira des larmes de joies quand elle dit vouloir mon bonheur et être ma maîtresse, même si elle n’avait jamais imaginé cela de sa vie.

«Merci ... merci maîtresse ...»

Sa main venant caresser ma joue était si douce, si chaude, son pelage dégageait une odeur animal qui me tournait un peu la tête mais que j’adorais, j’avais envie de plonger ma tête dans sa fourrure. Je la voyais s’approcher sans comprendre, son visage près du mien, et avant que je réalise, ses babines se posaient sur mes lèvres. Nos bouches n’étaient anatomiquement pas adaptées à ce genre de baiser, la sienne plus grande couvrait complètement la mienne. Et pourtant ce baiser était parfait, doux, si tendre, si plein de sentiments les plus délicats à mon égard que j’en rougis instantanément, redevenant un phare dans la nuit.

«Ce ... c’était mon premier ... c’était merveilleux ... en ... encore ...»

Je rougis de mon audace et du plaisir si intense que cela m’avait procuré. C’était mon premier baiser et jamais je n’aurai cru que ça puisse être aussi bon. C’était comme si je l’avais réservé pour elle, comme si les premières fois de ma vie lui avait été réservé. Elle me parla de ma toise et je baissais les yeux, trouvant cette forêt de poils sombre. Voulais je les retirer ? Elle semblait penser que c’était mon choix alors que je n’y avais jamais pensé avant la vision et j’avais eu très peu de temps pour y penser depuis. Et je n’y pensais pas beaucoup plus que j’avais déjà droit à un second baiser. Je le savais dès à présent, vivre au coté de Kannan, pouvoir sentir ses lèvres sur les miennes, tout cela annoncé beaucoup de plaisir, bien plus que ma vie actuelle, alors après tout peu importe d’être sans poils, ça pouvait même être amusant, l’idée qu’elle me rase était même excitante.

«hihihihihihihihi», j’éclatais de rire, non pas à cause de son premier ordre mais de sa justification.

«Si mon père nous croise maîtresse, tu penses vraiment que ce qui va le choquer c’est que je sois à quatre pattes ? Alors que je vais traverser le couloir nue, un collier au cou, tenue en laissant par une femme canidée ?», c’est vrai qu’il y avait quelque chose de drôle dans tout ça, mais c’était touchant qu’elle ai pensé à moi encore, «mais je te remercie d’avoir pensé à moi maîtresse»

Je la guidais à la porte, avançais trop vite et me sentis retenue d’un coup par la laisse. Je me retournais et la regardais, je lui souris embarrassée.

«Je suis désolée ... j’ai pas encore l’habitude ... mais ça va venir ... promis ... pardon»

Je m’excusais embarrassée, je savais bien qu’elle n’allait pas m’en vouloir pour si peu mais j’avais l’impression de devoir le faire. Je me demandais si elle serai capable de me punir ? Me donnerait elle la fessée pour ça ? Soudain un flash, une autre vision, ma vue se voila un instant sans que je m’en rende compte. Je la voyais elle, dans la salle de bain, avec moi. Je suis nue, j’ai la laisse et le collier et je déambule dans la pièce pour lui donner la mousse et le rasoir. Elle me sourit et les pose doucement sur le coté, elle s’installe sur le rebord de la baignoire et me parle. Je baisse la tête, honteuse comme une petite fille, je dis quelque chose mais cette fois les paroles m’échappent complètement dans cette vision. Elle tapote ses cuisses et je viens m’y installer, je me couche dessus, les seins collant à son corps, à sa cuisse. Elle me caresse la croupe après l’avoir observé un instant et lève une main hésitante qui s’abat. Elle me donne la fessée et je peux me voir, je dois pousser de petits sons, mais mon visage exprime plus la joie que la douleur.

La vision s’estompe et je rougis. Je me dépêche d’ouvrir la porte et de sortir. Dans ma précipitation la laisse me retient de nouveau. Je m’excuse encore. C’est plus difficile que je ne le pensais de marcher au bout d’une laisse. Si je marche trop vite celle-ci me retient, si je marche trop lentement je gène Kannan dans sa démarche. Je me concentre tellement pour trouver le bon rythme que je me trompe de couloir et dois faire demi tour en m’excusant une fois de plus. C’est la première fois que je déambule nue ainsi, j’ai peur d’être surprise et envie aussi. Je la regarde par dessus mon épaule, elle détaille mon tatouage en forme de dragon et ma croupe qui se dandine si sensuellement. Je rougis, j’ai adapté ma démarche pour être érotique ! Naturellement sans si penser j’ai accentué le déhanchement de mes hanches, le balancement de mes fesses pour donner quelque chose de bien plus provoquant et charmeur.

Enfin nous voici à la salle de bain, j’ouvre la porte et je la laisse y entrer. C’est une salle de bain qui a cédé le pas à la tradition pour un minimum de modernité. En effet on y trouve une baignoire, un grand miroir, des produits de beauté et du maquillage, même si je l’utilise peu. Une fois entrée Kannan verrouille la porte, ça m’inquiète un peu et me rassure à la fois, elle a raison, il ne vaut mieux pas que nous soyons dérangés et surprises. Je suis nue au milieu de la pièce, toujours reliée à la main par la laisse, je me surprend à tenter de mettre mon corps en valeur pour lui plaire, même si cela me gêne aussi.

«Oui maîtresse !», dis je en commençant à fouiller, «Tu préfères que je t’appelle maîtresse ? Maîtresse Kannan ? Douce maîtresse ?», demandais je en ouvrant un tiroir de la commode, sortant une serviette, la mousse et un rasoir.

Je me retournais pour lui apporter en lui souriant, les lui tendant. A la vue de Kannan dans la salle de bain je réalisais alors que c’était le début de la vision, je les lui tendais en sentant mon coeur battre plus fort, me demandant si les visions étaient des prédictions de mon futur ou juste la manifestation inconsciente de mes envies et fantasmes.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le samedi 24 juillet 2010, 21:00:23
Kannan avait finalement accepté de devenir la maîtresse de Kaede, lui expliquant les raisons de ses doues, ce qui fit apparaître des larmes sous les yeux de la jeune femme, que la Furry s’empressa d’aller essuyer d’un lent revers de la main, puisque l’autre tenait la laisse. Le visage de la demoiselle semblait s’être aussi un peu illuminé, comme si l’acceptation de la jeune chienne lui permettait de montrer sa joie à présent, ce qu’elle fit aussi par la parole, n’hésitant plus à donner dans le « maîtresse » et non Kanna. D’ailleurs, en guise de remerciements, ou un autre d’acceptation de leur nouvelle condition, Kannan avait laissé sa main sur la joue de Kaede, alors que leur visage venaient se rapprocher jusqu’à ce qu’un doux baiser vint être échangé. Pour le moment, ce ne fut qu’une simple bise, mais la nouvelle esclave rougit, et parla de façon hésitante.

- Et bien, je suis contente que cela t’ais plus pour ta première fois. Qui n’est sans doute que la première d’une longue liste je parie ?

Répondit tendrement, et avec un léger sourire Kannan. En effet, tôt ou tard, cela serait sans doute bien plus qu’elle lui ferait découvrir. Mais, le sourire ne fut pas pour cela, mais parce que la demande de Kaede qui en voulait encore était amusante.

- Peut être si tu es sage ? Qui sait, peut être que tu auras aussi droit à une autre première fois le moment venu ?

Kannan jouait un peu là, et laissait le suspens sur ce qu’elle voulait dire avant d’enchaîner sur le sujet des poils de la jeune femme. Cela lui fit baisser le regard suffisamment pour que la Furry se rapproche de son visage, pour lui donner un nouveau baiser quand celle-ci releva la tête. Cela ne manquerait donc pas de la surprendre, mais qui se manifesta par un rire, alors, que la jeune Terranide, souriait, amusait de son effet. Il fallait avouer qu’elle avait un peu de mal à résister aux charmes de la terriennes, surtout maintenant qu’elle était dénudée. Et puis, elle avait trouvé ses lèvres si douces qu’elle avait eu envie d’y gouter de nouveau.

D’ailleurs quand elle prit une nouvelle fois la parole pour justifier que quelque soit la position dans laquelle se déplacerait la jeune étudiante, si elle venait à être vue par son paternel, cela en serait tout aussi gênant. Kannan ne put s’empêcher de rire, ramenant une main sur son torse, l’autre, toujours avec la laisse en maun.

En effet, quelque soit la situation, cela en sera perturbant pur ton père. Voir pour moi par la suite, selon sa réaction.

Elle avait alors hoché de la tête aux remerciements de Kaede, alors que celle-ci se mit alors en route pour la guider vers la salle de bain. Mais, oubliant qu’elle était tenue en lasse, la jeune femme alla un peu vite, et se retrouva bloquer, alors que Kannan se fut tirée aussi vers la porte dans ce geste. La jeune femme s’excusa alors, et la Furry lui dit que ce n’était rien. Puis, une pause eut lieu, laissant la Terranide se demandait ce qui arrivait à sa nouvelle esclave, bien qu’elle trouvait que cela sonnait encore un peu faux. Arrivant à ses côtés, elle la vit rougir, comme si une idée lui était passée par l’esprit, et que celle-ci la gênait. D’ailleurs, elle en sortit brusquement de la chambre, oubliant son lien avec Kannan, ce qui provoqua une nouvelle bousculade.

- Cela fait deux fois. Je pourrais très bien décider de te punir, maintenant que tu es mon esclave !

Pendant que Kannan avait prononcé ses paroles, Kaede la guidait, à quatre pattes dans les couloirs de sa maison. Elle dut être distraite, ou perturber par ce que la Furry venait de dire, puisqu’elle se trompa de couloir, comme le fait de rebrousser chemin l’avait indiqué. En tout cas, la Terranide, elle, ne regardait pas la route, se laissant guider, alors que ses yeux étaient portés sur le corps de la jeune femme, qui se déhanchait, comme si elle voulait existait sa maîtresse, alors qu’elle contemplait son tatouage, et d’une certaine façon, cela fonctionnait plutôt bien, vue qu’elle ne quittait plus le postérieur de Kaede.

Nous finimes par arriver à destination, ce que la Furry su lorsque la laisse se distendit, et qu’elle vit la jeune étudiante lever une man pour ouvrir la porte de la salle de bain avant de laisser entrer Kannan, qui la remercia. Mais, elle resta proche de la porte qu’elle ferma elle-même pour verrouiller cette dernière une fois les deux femmes à l’intérieur. Elle lui demanda alors de sortir le matériel pour la raser, ce que Kaede fit, tout en lui demandant comment elle souhaiterait se voir appeler.

- Et si tu m’appelais comme tu as envie de le faire ! Peut m’importe le nom, puisque s’est toi qui t’en serviras !

Lui dit-elle, alors qu’elle était venue se coller momentanément à son dos, pour lui murmurer cela à l’oreille.  Puis, elle s’écarta alors de son esclave pour lui laisser sortir les produits, avant de les prendre en main quand elle les lui donna.

- Bon, maintenant installe toi de façon à ce que je puisse accéder à ton intimité, s’il te plait ?

Demanda t elle poliment, avant d’attendre que sa camarade s’installe, cuisse écartées. Kannan vint alors s’agenouiller entre elle, contemplant les magnifiques lèvres intimes alors qu’elle débouchait le produit. S’ôtant alors à sa contemplation, la Furry mit dans une main la mousse, avant que l’autre ne vienne en prendre un peu, et commencer à l’étaler sur la toison de Kaede. D’ailleurs, elle trouva le contact tellement agréable qu’elle prit son temps, effleurant par moment l’ntimitéde la jeune étudiante, puisqu’il ne  fallait en laisser à aucun endroit.

- Tu es prête ?

Kannan se lava ensuite les mains, et récupéra un peu d’eau pour nettoyer par moment le rasoir. Elle leva alors le regard vers Kaede, pour voir comment elle se sentait, avant de commencer à la raser. Elle y allait en douceur, et évitait de trop appuyer pour ne pas non plus la couper. Le regard de la Furry était plongé sur l’entrejambes de sa partenaire, dont la peau et le vagin se firent de plus en plus visible au fil des passages. Jusqu’au moment où après un dernier coup et rinçage, l’intimité de Kaede se retrouva sans poils. Kannan vint alors y passer une main, dans une lente et douce caresse pour s’assurer avec le contact charnel qu’elle n’avait rien oublié. Elle rougit d’ailleurs légèrement, quand elle sentit les lèvres cachées de sa compagne glisser sous ses doigts.

- Voilà quelque chose de fait. Et s’est vrai que cela te va beaucoup mieux.

Dit-elle, levant les yeux vers sa partenaire, dans une position plus qu’ambiguë, surtout que Kannan ne retira finalement sa main qu’une bonne minute après avoir prononcé ses propos, comme si elle profitait du contact.

- Et puisque nous sommes là, que dirais tu d’en profiter pour nous laver ? Si tu acceptes, tu sais ce qu’il te restes à faire je suppose ?

 Bien sur quand elle pensait à cela, elle pensait à ce que Kaede la déshabille pour aller se doucher, qu’elles risquaient de prendre ensemble qui plus était. Mais, la jeune femme préfèrerait peut être faire quelque chose avant pour éviter d’avoir à se laver de nouveau par la suite.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le mercredi 28 juillet 2010, 08:55:29
J'avais encore en tête tout ce qu'elle m'avait dit en étant face à elle. Les premières fois qu'elle voulait me faire découvrir et je n'avais qu'une envie, lui offrir toutes mes premières fois. Elle m'avait appelé esclave, mon cœur avait fait un bon dans ma poitrine, comme si elle m'avait dit « Je t'aime ». Même alors qu'elle avait parlé de me punir je n'avais pas eu peur, juste envie qu'elle me punisse si elle le désire, et voilà que je suis là, tremblante, hésitante, redoutant et espérant une fessée face à ma maîtresse.

« Je crois que je vais continuer avec maîtresse … je veux qu'on sache que je suis à toi ... », dis je en frissonnant de plaisir lorsque le souffle de ses mots caressent mon oreille, que son corps frôle mon dos.

« Oui maîtresse »

Je répond à sa demande en rougissant, je cherche autour et je me décide. Je sors un petit tabouret que je place devant la baignoire. Moi je m'assoie sur le rebord, devant le tabouret, je rougis, je détourne le regard et ouvre les cuisses en serrant de me mains la céramique de la baignoire. C'est comme une invitation, mon corps expose mon sexe à la toison si épaisse et fourni, forêt sombre qui ne laisse rien voir de mon intimité. Je rougis encore plus et sursaute quand Kannan s'installe sur le tabouret entre mes cuisses.

« C'est la première fois qu'on me touche ainsi … c'est … c'est étrange et doux »

Je frissonnais à chaque fois qu'elle passait la main, qu'elle déposait la mousse sur ma toison. Personne ne m'avait jamais touché ainsi et je me mordillais les lèvres de plaisir, découvrant des sensations étranges et délicieuses, soupirant que ses doigts frôlaient juste un instant ma peau. Je riais aussi parfois, mes poils tiraillant ou me chatouillant. J'aimais quelle soit toujours douce et attentive à mon bien être.

« Je suis prête, mais c'est ta première décision de maîtresse, il faut le faire que si tu en as vraiment envie. »

Elle souriait en se rinçant les mains avant de revenir avec le rasoir. Nous échangeâmes un regard, je hochais la tête pour signifier mon accord et poussait un petit cri de surprise. Le contact du rasoir sur ma peau, le bruit des poils qui étaient coupés, tous cela était effrayant. Je me mordillais les lèvres, j'étais heureuse et j'avais également peur, alors que le rasoir glissait avec douceur, me dénudant encore plus. Je n'osais la regarder jusqu'à ce que je sente l'eau sur mon corps. Je baissais les yeux et découvrais mon pubis nu, plus un poil, une peau lisse. Plus bas, une belle fente, des lèvres charnues gorgées d'envies bien serrées l'une sur l'autre.

« Mer … merci maîtresse … j'ai l'impression d'être encore plus nue … oooohhh »

Je ne pus retenir un gémissement sous ses doigts, elle caressait mon pubis, descendit sur mes lèvres intimes qu'elle caressa ainsi pendant une éternité de bonheur et un temps bien trop court à la fois. Moi sur le rebord je serrais encore plus l'émail de la baignoire et découvrais le bonheur d'une caresse si intime.

« Il … il y a une source chaude … derrière la maison … c'est une source privée … j'aimerai te laver là bas pour la première fois … c'est bien plus joli comme lieu maîtresse … on peut y aller ? »

Je souris ravie quand elle accepta et se leva, tirant gentiment sur ma laisse pour me mettre en marche. Je rangeais rapidement le tabouret et j'allais ouvrir la porte. Une fois de l'autre coté je la laissais refermer avant de me remettre à quatre pattes et d'ouvrir la marche. Descendre les escaliers ainsi donnait l'impression d'être prête à tomber à chaque instant, de basculer dans le vide, comme si ma démarche n'était pas naturelle alors que je me sentais devenue entière. Pour éviter de croiser mon père nous passâmes par la cuisine, une belle cuisine équipée de façon moderne avec assez de place pour manger à l'intérieur. Nous sortîmes dans le parc de la demeure par la porte de derrière, en pleine nuit, éclairées par la lune seule.

« C'est très étrange de traverser la maison nue et au bout de la laisse maîtresse … étrange mais j'aime vraiment cela, je ne sais pas comment l'expliquer ... »

J'avais parlé en la regardant par dessus mon épaule, je rougis d'embarras et de gêne en voyant son regard brillant de nouveau sur ma croupe. Il faut dire que maintenant en plus de mes fesses rondes et laiteuse elle pouvait voir mes lèvres se presser et rouler l'une contre l'autre entre mes cuisses à chacun de mes pas, le rasage avait rendu cette position encore plus érotique. Nous commençâmes à nous promener, Kannan me demanda de marcher dans l'herbe alors qu'elle empruntait le chemin de gravier blanc, je lui en fus reconnaissante, ma maîtresse pensait toujours à mon bien être.

« A promener ainsi dans le parc j'ai l'impression d'être ta chienne maîtresse », dis je avec le sourire, amusée et émue par cette idée.

« Dois je t'amener près d'un arbre pour tes besoins comme un chien que l'on promène », me dit elle en riant, c'était une plaisanterie, c'était évident.

« Si tu le désires maîtresse »

J'ouvrais de grands yeux surprise, j'avais répondu sans réfléchir, et voilà que je lui proposais des choses bien perverses ! Je sentis la laisse me tirer vers les arbres, je changeais de direction en me demandant si elle était sérieuse. Devant un gros chêne je sentais mon cœur battre dans ma poitrine, je le reniflais et fit non de la tête pour gagner du temps. Elle me conduit au suivant et je le reniflais de nouveau, je m'apprêtais à refuser quand je croisais son regard. Elle ne me forcerai pas et abandonnerai cette idée si je disais non de nouveau.

« Wouf ! »

Je rougis, je ne savais même pas pourquoi je venais d'aboyer. Je mis face à l'arbre alors qu'elle se plaçait et s'appuyait contre, de façon à bien voir. Je me redressais, pris appuie sur mes orteils, jambes pliées, cuisses grandes ouvertes et mains sur les genoux. La laisse pendait à demi entre mes seins dans une position qui offrait la vue totale de mon corps. Je tremblais, fermais les yeux, mon embarras se lisant sur mon visage. Je l'entendis me dire que si je n'y arrivais pas ça ne serait pas grave et comme pour lui prouver le contraire j'urinais.

« aaaaahhhhh »

Je poussais un soupir de soulagement alors qu'entre mes lèvres secrètes jaillissait un jet jaune et puissant, fortement odorant. J'avais les joues en feu mais je ne pouvais plus m'arrêter, je laissais couler le liquide impie et tabou, me soulageant contre un arbre dans un mélange de honte et de satisfaction, surtout quand je sentis la main de Kannan sur mes cheveux pour me féliciter, allait elle me donner ses doigts à lécher en récompense comme dans la vision ?

« Dois … dois je aussi … faire … l'autre besoin … maî … maîtresse ? », mon dieu mais qu'étais je entrain de dire, je lui demandais si je devais déféquer aussi … et je levais la tête vers elle, me frottant contre sa main affectueusement, attendant morte de honte sa réponse.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le mercredi 11 août 2010, 15:43:29
Kannan s’était laissé guider par Kaede jusqu’à la salle de bain pour qu’elle puisse l’épiler, ayant droit à un « Je t’aime » sur la route qui la fit rougir, alors, que pour suivre sa logique de punition, elle donna une légère claque sur la fesse droite de la jeune femme, qui prononça alors quelques mots. Mais, ceux-ci étaient dans la salle de bain, que la Terranide avait veillé à verrouiller pour éviter qu’elles ne soient dérangées pendant ce qu’elles s’apprêtaient à faire. La nouvelle esclave, et pas celle qu’on croit, chercha alors le matériel pour se faire raser les poils pubiens, avant de les tendre à la Furry, qui patientait calmement, sans perdre une mettre du corps de la jeune femme s’offrant à elle.

Celle-ci ne tarda pas alors à venir s’assoir sur le rebord de la baignoire, et écartant les cuisses, rougissant alors, qu’elle adoptait une position des plus invitantes. Si bien qu’une autre envie germa dans l’esprit de Kannan, qui n’avait rien avoir avec l’épilation de Kaede, bien que cela la concernait quand même. Rougissant à cette idée, la jeune chienne tenta cependant de l’exclure de son esprit, alors qu’elle venait se placer entre les jambes de la jeune humaine, qu’elle trouvait très jolie. Elle n’utilisa d’ailleurs pas le tabouret, mais se mit simplement à genou, pouvant ainsi être bien plus proche du corps de son esclave.

- Et moi, s’est la première fois que j’en viens à épiler quelqu’un…

Dit-elle en réponse à Kaede, alors qu’elle se mit au travail avec lenteur et douceur, pour à la fois profiter du contact avec le corps de la demoiselle, et éviter de la blesser. Cette dernière frissonnait à chaque contact, qui d’ailleurs lui plaisait, si on écoutait ses légers soupirs, et son expression visuelle, lorsque Kannan, qui n’avait pas écouté, ou du moins n’avait pas tenu compte de la dernière remarque, la regardait. Et on ne pouvait nier qu’une par d’elle s’excitait à cette vue, et qu’elle serait bien passée à la suite tout de suite. Mais, chaque chose en son temps, et il ne fallait pas bâcler le rasage non plus.

Cela prit une dizaine de minutes avant qu’elle n’ait fini de mettre le sexe de Kaede à nu, celle-ci, en fut surprise, et peut être même excitée, lorsque sa voix donna des paroles saccadées pour la remercier, disant qu’elle se trouvait plus nue qu’avant, laissant un gémissement sortir par la suite au contact de la main de la Furry, vérifiant qu’elle n’avait rien oublié. D’ailleurs, les doigts de Kannan purent sentir un bref filet de liquide, lorsqu’ils passèrent sur les lèvres vaginales de Kaede, alors que la Terranide sourit amusée, confirmant que le gémissement avait été de plaisir.

- En tout cas, on ne peut nier que cette séance ne t’as pas fait un petit effet ma chère propriété….

Dit la jeune chienne, remontant en frôlant le corps de la jeune humaine de ses seins, pour venir y voler un court baiser. Elle ne lui montrerait pas ce qu’elle avait sur ses doigts, et finit par se mettre debout. Elle en profita alors pour proposer à sa compagne d’user de la douche pour se laver mutuellement, le suggérant à Kaede en tout cas. Cela pourrait leur faire profiter du corps de chacune dans ce cas. Mais, l’Humaine suggéra alors d’aller aux Sources Chaudes qu’elle avait dans sa propriété pour que cela soit encore plus agréable.

- Oh, mais qu’elle bonne idée, tu viens d’avoir. Tu n’as donc plus qu’à me guider ma chère compagne !

Dit-elle avec le sourire, en se rapprochant de Kaede, posant une main sur la joue droite de cette dernière. Le terme « compagne » faisait référence justement au fait d’avoir un animal de compagnie, plus qu’une simple camarade. La jeune femme fit alors du rangement avant de sortir et se mettre à quatre pattes, laissant Kannan refermer la porte, sans la verrouiller cette fois, chose qu’elle n’aurait pu de l’extérieur de toute façon. Puis, elle se laissa alors guidé, alternant les regards sur le postérieur se dandinant de Kaede, et les alentours pour s’assurer que personne ne les observait, ce qui l’aurait sans doute mit très mal à l’aise. Au niveau des escaliers, jKannan tient tout de même plus fermement la laisse pour pouvoir retenir la jeune femme si elle venait à glisser. Mais, rien en se passa jusqu’à leur sortie de la maison, où l’humaine prit la parole pour dire que malgré qu’elle trouvait sa position étrange, elle trouvait cela agréable, faisant à la fois sourire et rougir la Furry, qui la fit cesser son avancée pour passer à côtés d’elle et se pencher vers son oreille.

- Qui sait, peut être que dans une vie antérieure, tu étais une chienne ?

Elle venait de faire un peu d’humour, et se redressa, avant de faire repartir Kaede doucement en tirant légèrement sur la laisse. Après tout, il fallait bien qu’elle les guide à la source, et Kannan repassa derrière la jeune femme, son regard pointant de nouveau sur l’entrejambe de Kaede, rougissant, alors que l’excitation montait, et qu’elle se demandait si elle arriverait un jour à cesser de regarder celle-ci. Elle ne se rendit même pas compte qu’elle avait poussé son esclave à marcher dans l’herbe, et rougit fortement quand Kaede prit de nouveau la parole pour dire qu’elle avait l’impression d’être devenue sa chienne.

- Pourquoi, ce n’est pas ce que tu voulais ?...... Dois-je t'amener près d'un arbre pour tes besoins comme un chien que l'on promène ?

Kannan se mit alors à devenir rouge tomate en s’entendant lancer cela. Elle finissait vraiment par se laisser attirer par son rôle de maîtresse. Mais, Kaede accepta sans rechigner et fit se diriger Kannan vers l’arbre le plus proche. S’en était presqu’à se demander qui guidait l’autre là. Surtout qu’elle se conduisit presque comme un chien en reniflant les arbres, jusqu’à trouver celui qui lui convenait. Peut être que d’une certaine façon, elle aussi avait du mal à s’imaginer faire cela ?

Elle se demanda alors si elle ne devait pas annuler cette demande, quand l’aboiement que fit Kaede, la surprit, à tel point, qu’elle ne vit presque pas cette dernière se mettre en position pour uriner, et cela, même si la vue avait de quoi être plaisante.  Elle ne put alors s’empêcher de sourire quand Kaede soupira, comme si elle laissait le plaisir l’envahir, lorsqu’elle vida sa vessie. Kannan posa alors une main dans le cuir chevelu et commença à le caresser, alors que Kaede, honteuse, posait la question pour savoir si elle devait continuer avec l’autre besoin.

- Si s’est ce dont tu as réellement envie, ne te prive pas. Après tout nous allons nous lavez par la suite !

Dit-elle avant de venir embrasser langoureusement, pénétrant donc sa langue dans la bouche de Kaede, allant jouer avec la sienne durant de longues secondes avant de cesser le baiser, un léger filet de bave s’écoulant entre les deux bouches de nouveaux à quelques centimètres l’une de l’autre.

- Mais préfèrerais tu pouvoir profiter de mon corps dans les sources chaudes ?

La Terranide se redressa alors, attendant de voir ce que Kaede avait envie de faire, avant de se laisser guider par la suite vers l’endroit, où elle devrait à son tour se mettre nue, et se faire laver par la jeune humaine, comme elle avait pensé le faire originellement dans la douche. Et puis qui sait ce qu’il pourrait se passer à ce moment là ?
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le mercredi 08 septembre 2010, 16:04:57
Comment réellement savoir de quoi j’ai envie, comment déterminer ce qui me ferai plaisir en cet instant alors que mon tête vacille. Le baiser est doux, tendre, les babines chaudes de la fury sur mes lèvres me troublent, me procurent un bien fou. Elle passe sa langue dans ma bouche, j’ouvre grand et je joue avec la sienne devenant aussi langoureuse qu’elle même. J’ai l’impression que le jardin tourne alors que je sens ses doigts caresser ma nuque, que je suis nue dans cette position des plus étranges. Quand elle s’écarte je bredouille des mots incompréhensibles.

«Beque dio kel preu»

Je rougis en la regardant, elle semble avoir envie que nous allions directement à la source chaude. Je ressens comme un doute, je ne sais ce qu’elle désire et je n’ose m’avancer d’un coté ou de l’autre, prendre la mauvaise décision. Après tout si elle avait vraiment eu envie que je poursuive elle m’aurait dit de finir mes besoins. Je finis par estimer que la source chaude est la meilleure option, le risque le plus petit de me tromper. Je souris alors, un léger doute dans la voix quand je réponds.

«J’ai hâte d’être à la source chaude avec toi maîtresse»

Vérité mais crainte de me tromper alors que la salive qui nous relie disparaît. Elle se redresse alors que je me remets à quatre pattes. Je lève la tête et mon coeur se serre tant elle est belle et j’aime la voir ainsi me regarder de haut. Je me retourne et nous reprenons la route vers les sources chaudes. Je me dandine de nouveau c’est autant à cause de la position que de l’envie qui me vient naturellement de lui plaire avec mon corps. Je sens parfois la laisse se tendre, elle tire parfois, simplement pour sentir une fleur ou pour que je la regarde. Nous échangeons alors un sourire, un regard complice qui me réchauffe le coeur.

«Peut être n’ai je pas été une chienne avant maîtresse ... mais je crois que j’en suis une aujourd’hui ... et je n’ai jamais été autant heureuse qu’en étant ta chienne en ce moment ...»

La route est presque finie, déjà nous pouvons voir la demeure de bois qui correspond à cette petite source d’eau chaude privée. Lorsque nous arrivons à la porte, je la fais coulisser et me relève pour allumer la lumière. J’entre alors, je sens la laisse, ma laisse courir sur mon dos et le long de ma raie. J’avance et ouvre une seconde porte qui donne sur la source. A l’intérieur on peut découvrir un espace ouvert, le ciel brille d’étoile et éclaire l’étendu d’eau. Il s’agit d’un ovale faisant 5 mètres de diamètre sur l’espace le plus long et seulement 3 sur le diamètre le plus court.

«L’eau est toujours à la même température tout au long de l’année, je viens souvent ici après mes entraînements pour me détendre», dis je avec le sourire.

«Ton père à vraiment une belle propriété ...» , la voix de Kannan dans mon dos me fait sursauter mais je suis flattée, je m’apprête à répondre quand elle tire sur la laisse me faisant me retourner et avancer vers moi,  «J’ai hâte que nous nous détendions dans l’eau chaude ma belle possession, déshabilles moi maintenant» , dit elle avec un sourire où se mêlait plaisir et embarras alors que son ordre me remplissait d’allégresse.

«Oui maîtresse ... je ... je n’ai jamais fait ça avant ...»

Je m’approche en la regardant timidement, j’ai un peu peur, peur de mal faire, peur de ce que je vais découvrir. Et pourtant je ne peux m’arrêter, j’ai aussi envie de la voir nue, envie de découvrir son corps. Je rougis en posant mes mains sur ses épaules, en revenant sous les lanières de sa robe en une douce caresse. Elle a la fourrure si douce que je pourrai la caresser ainsi des heures sans m’en lasser. Je fixe ses seins, je n’en ai même pas conscience, mes mains glissent le long des bras et font tomber au sol la robe, la laissant simplement en petite culotte.

«Ils ... ils sont si ... gros ...»

Je me mordille les lèvres en les regardant, je n’ai jamais vu des seins si gros, je n’avais d’ailleurs jusqu’ici jamais vu d’autre seins que les miens. La chair est encore une fois recouverte de fourrure violine jusqu’au mamelon, étrangement celui-ci est sans fourrure. La peau est de la même coulure que la fourrure, peut être un peu plus sombre mais dans une harmonie parfaite. Au bout des tétons que j’ai l’impression de voir durcir sous mes yeux. Je me mordille les lèvres, je n’ai qu’une envie c’est de les toucher, de les soupeser, je suis sure qu’ils sont lourds. Je me retiens et la regarde, dois je aussi lui retirer sa culotte ?

«Je ... je dois ... tout retirer ?», je bégaye en lui demandant, je ne sais pourquoi la honte et le plaisir sont si étroitement liés en cet instant.

 «Je ne vais pas rentrer dans l’eau avec ma culotte» , me dit elle en me caressant la joue,  «si tu veux être à moi et me servir tu dois obéir et la retirer aussi» , ajoute-t-elle avec un sourire même si je la sens aussi troublée que moi.

Elle ne cherche pas à me rabaisser, elle m’explique simplement ce que je lui ai demandé d’être et donc ce que je dos faire. Je pose mes mains à sa taille, je caresse doucement ses hanches, je saisie les bords de sa petite culotte. Je commence à la descendre et je me rends compte que ça ne va pas être pratique. Je me mets à genoux devant elle, je découvre alors comme une bosse, un peu surprise je descend de nouveau la culotte. Quelque chose s’en échappe, comme un diable sortant par surprise de sa boite. Cette chose est dure et chaude, je le sens quand elle percute mon menton, me faisant claquer des dents et tomber à la renverse sur mes fesses.

«Qu’est ce que ...»

Je ne finis pas ma phrase, face à moi la fury est nue, la culotte aux genoux. Ce n’est pas cela qui me coupe la parole, entre ses jambes un sexe d’homme, une verge d’une taille ... immense ! Un sexe en érection qui oscille sous le coup de l’excitation. Loin d’être une hermaphrodite elle possède en plus une paire de testicules grosses comme des mandarines. J’avale ma salive en regardant tout cela, ce spectacle inattendue.

«C’est ... c’est comme dans mes dessins ...», dis je sans réaliser que je parle à voix haute, «Comment est ce possible ?», je lève la tête vers elle, dans ma voix et mes yeux pas une trace de peur, de la curiosité, pas une seconde je ne doute ou pense que cela peut remettre en cause ce que nous sommes, c’est ma maîtresse et je suis sa chienne, son esclave, comme je l’ai toujours désiré.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le mercredi 13 octobre 2010, 15:27:55
Kannan avait finalement décidé de faire faire une partie de ses besoins à Kaede dans le jardin. Celle-ci n’avait d’ailleurs pas mt longtemps à obéir avant de demander ce qu’elle devrait faire ensuite, comme continuer à se vider les intestins par exemple. La Fury lui avait alors laissé le choix, en venant l’embrasser langoureusement, et faisant durer ce dernier, alors qu’elle fut ravie de voir la jeune humaine participer. Cependant, elle ne comprendrait pas les premières paroles que la jeune femme prononça, quand Kannan laissa celle-ci respirer momentanément avant de reprendre le baiser.

Pourtant, tout devait avoir une fin, et la chienne se redressa pour attendre de voir ce que la Terrienne comptait faire. Celle-ci sembla d’ailleurs hésitante, comme si elle cherchait qu’elle était la meilleure des décisions. Elle semblait même craindre un reproche de la Terranide, qui pourtant n’en avait pas de prévu en cas du choix que ferait Kaede. Puis, elle finit par se décider et choisir le bain, comme ses propos joviaux le laissèrent entendre. Kannan sourit à son tour avant de répondre.

- Ah bon, tant que cela ! Aurais-tu certaines envies que tu ne me dis pas encore ?

Par ces mots, Kannan ne cherchait pas vraiment une réponse de la part de son esclave, mais, plutôt la titillait un peu, en jouant sur les mots. Et puis qui sait qui attendait quelque chose de l’autre. Leur route reprit en direction des sources, et la Fury se laissa guider par l’humaine à quatre pattes, qui ne tarda pas à reprendre la parole.  Elle vint à lui ressortir le discours sur le fait qu’elle appréciait sa position, chose qui était quand même peu banal. La Terranide pour sa part ne cessait de regarder sa croupe se dandiner alors qu’elles continuaient à avancer.

- Je suis sure que tu surprendrais pas mal de monde dans ton entourage avec ce discours.

Se contenta t elle de répondre alors que leurs regards se croisaient de nouveau brièvement, avant qu’elles ne finissent par atteindre les dites sources. Kannan laisse alors Kaede se charger d’ouvrir la porte, alors qu’elle la lâche, et referme la porte, veillant à fermer l’accès pour plus de tranquillités. Pendant ce temps, la jeune femme allume le courant dans toute la source et le vestiaire, et finit vite par être rejoint par Kannan, alors qu’elle contemple la source. Celle-ci était bien entendu assez grande pour elles deux, et cela fit sourire la Fury, alors que la Terrienne commentait les lieux.

- En effet, s’est un endroit très jolie, et je pari que l’eau ne tardera pas à se chauffer davantage…

Dit-elle d’une voix pleins de sous entendus avant qu’elle ne continu sur une remarque sur l’ensemble de la maison, puis ce qu’elle voulait, en récupérant la laisse pour rapprocher Kaede d’elle, les collant presque l’une à l’autre.

- Ton père à vraiment une belle propriété ... J’ai hâte que nous nous détendions dans l’eau chaude ma belle possession, déshabilles moi maintenant

Ma voix est mon expression visuelle sont plus malicieuses, pour poursuivre la continuité de ma première prise de parole. La jeune femme a d’ailleurs peut être percé le sens de mes propos. Cependant, elle obéit sans poser de question, et Kannan libère sa laisse de ses mains pour lui laisser plus de liberté dans ses mouvements. Kaede commence alors, mais, il est aisé de percevoir dans son regard et ses gestes, qu’elle est gênée, bien qu’elle ne tarde pas à se focaliser sur la poitrine de la Fury. Celle-ci se contente de sourire alors que sa robe ne met pas longtemps avant de glisser de son corps pour venir se poser sur ses pieds, alors que la jeune femme commente ce qu’elle voit.

- N’hésite pas à les toucher, si cela te fais plaisir !

Répondit-elle simplement alors que ses mains libres, et ne craignant plus de gêner la demoiselle en face d’elle dans ses mouvements, Kannan vient poser une main sur la joue de celle-ci pour la caresser tendrement et relever doucement la tête pour que leurs regards se croisent quelques instants, et qu’elle vienne lui voler un nouveau baiser, bien plus classique et court.  Puis, s’est d’une voix toujours hésitante, qu’elle lui demande si elle doit tout retirer. S’est avec le sourire, mais sans méchanceté que la chienne lui répondit alors.

- Je ne vais pas rentrer dans l’eau avec ma culotte. Si tu veux être à moi et me servir tu dois obéir et la retirer aussi.

Kaede vint alors se remettre à la tâche, toujours lentement, comme si elle voulait faire durer le plaisir.  En baissant le regard, Kannan s’aperçut alors de la bosse qu’elle avait à l’entrejambe. Elle sut ce que s’était, et se demanda d’ailleurs comment elle avait pu oublier de changer de sexe. Un regard vers sa possession, montra qu’elle aussi l’avait vu, du fait de sa surprise. Pourtant, cela ne l’empêcha pas de descendre la culotte de sa maîtresse sans poser de question, jusqu’à libérer le membre en érection. Elles devinrent rouges tout autant l’une que l’autre. Une par la vision qu’elle découvrit, et l’autre du fait qu’elle ne pourrait plus cacher son excitation et l’envie de celle-ci.

La jeune femme avait d’ailleurs laissé la culotte au niveau des genoux de Kanna, alors qu’elle s’était brusquement reculée sous la surprise, et se trouvait à présent assise, yeux braqués sur le sexe masculin de la Fury. Mais, la surprise la quitte bien vite, alors que son regard revient croiser le sien, et qu’il est emplit de curiosité à présent. Elle prononce même quelques mots, rappelant ses dessins au passage.

- Je ne saurais te le dire, je peux juste te dire que je peux changer de sexe si tu veux ?

Dit-elle en reprenant elle-même son calme, finissant d’ôter sa culotte elle-même avant de rejoindre Kaede, et s’accroupir devant elle.

- Cela remet-il ton envie de devenir ma chienne en doute, ou cela t’exciterait il ?

Suite à ses mots doux, Kanan attendit la réponse de la jeune femme, alors que son visage était à quelques centimètres de celui de celle-ci, un membre levé, qui venait  se glisser entre les seins de la Fury, du fait de son érection. La chienne vint aussi poser une main sur la cuisse de la Terrienne, qu’elle commença à caresser lentement, appréciant la douceur de sa peau, et la chaleur qui en émanait. Elle avait envie d’elle, et elle ne le dissimulait plus, ce qui aurait d’ailleurs été difficile avec un tel membre dressé, mais attendait tout de même de savoir si Kaede le voulait elle aussi ou non.

- Aller, dit moi ce que tu veux faire ? Sans pour autant prendre d’initiative sans que je te l’aie autorisé bien sur.

Dit alors Kannan avec un sourire coquin, sans cesser ces gestes sur les cuisses de Kaede. Cependant, elle finit elle-même par écourter la distance les séparant pour venir l’embrasser langoureusement pendant quelques minutes avant de passer sur sa joue, son cou et son lobe d’oreille dans des bises, plus ou moins courtes, coups de langues, voir de légers mordillement. L’une des mains avait d’ailleurs quitté la cuisse pour remonter sur la hanche de la jeune femme, caressant son flanc doucement, alors que la queue de la Fury se baladait rapidement derrière elle dans d’amples mouvements.

- Alors, j’attends ta réponse moi ?

Murmura la Terranide à l’oreille de son esclave avant de reprendre son petit jeu.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le mardi 10 mai 2011, 16:11:16
[HRP] Voilà une réponse qui aura été particulièrement longue à venir ... je suis navrée mais j'ai eu une vie des plus prenantes. J'espère que Kannan aura malgré tout l'envie de reprendre.[/HRP]

«Non !», je rougis en m’apercevant que je venais de crier une réponse à sa question, une réponse qui venait du fond du coeur et laissant sentir combien je suis inquiète qu’elle change elle même d’avis.

«Je ... je suis votre chienne maîtresse Kannan ... je veux le rester ...», je la regarde dans les yeux pour qu’elle ne doute pas de ma réponse, «Je ... je n’en avais jamais vu avant ... j’ai été surprise ... mais ... je ... avec ... si vous la gardez ...», je ne peux m’empêcher de venir alors regarder son membre, sa verge si imposante et sans m’en apercevoir je me mordiller les lèvres de façon sensuelle en la fixant, «si vous la gardez ...», voilà que je me répéte pour me donner du courage, «vous ... je ... ma première fois ...»

Je n’ai jamais songé, imaginé, ma première fois, il faut dire que je n’ai jamais trouvé la personne qui aurai pu m’y faire penser. Quelques années plus tôt je me suis dit que si je ne ressentais pas d’attirance pour les garçons, peut être que les filles ... J’avais commencé à m’intéresser un peu plus à Shizuru mais alors j’avais compris bien vite que les filles aussi n’étaient pas pour moi. Aujourd’hui je comprends enfin, ce n’était ni un homme, ni une femme qui devait recevoir cette première fois, mais une créature d’un autre monde, une divine canidé pour lequel mon coeur bat à tout rompre. Sa main sur ma cuisse me fit frissonner de désir, je n’y avais jamais songé et aujourd’hui, à cet instant, je ne pense plus qu’à ça, n’arrivant pas à le lui dire.

«Allez, dit moi ce que tu veux faire ? Sans pour autant prendre d’initiative sans que je te l’aie autorisé bien sur.»

Lit elle dans mes pensées ? Peut être voit elle simplement mon embarras et elle essaie de me pousser à le dépasser. Je prends sa main sur ma cuisse, les douces caresses qu’elle me fait pour un encouragement. Je n’arrive toujours pas à me lancer, je n’ai pourtant pas peur qu’elle me rejette, peut être juste de franchir définitivement le pas. Je relève la tête, elle est si proche, je ferme les yeux quand je la vois venir s’approcher pour m’embrasser. Le baiser est divin, je savoure ses babines, je passe les bras à son cou pour répondre à son baiser. Mes lèvres caresses les siennes, ma langue vient lécher avec envie et fougue ses crocs pointus. Je frissonne de nouveau, je tremble d’excitation, toute mes craintes s’envolent comme si elles n’avaient jamais existé.

«Alors, j’attends ta réponse moi ?»

Me dit elle en mordillant le lobe de mon oreille, son souffle chaud caressant l’intérieur. Je sens sa langue glisser à l’intérieur et redescendre le long de ma joue, de mon cou. J’ai du mal à croire que je puisse me sentir aussi bien, du mal à croire que j’ai pu vivre sans me sentir aussi bien jusqu’à aujourd’hui. Alors je prends mon courage à deux mains et frissonnante j’ose répondre à haute voix.

«Je ... j’aimerai que maîtresse prenne ma virginité ... je ... je veux que vous soyez la première.», ça y est je l’ai dit ! Je me sens soulagée et comme si un robinet venait de s’ouvrir j’ose dire tout ce que je ressens.

«J’ai envie que maîtresse fasse de moi une femme, qu’elle fasse de moi la plus heureuse des chiennes. J’ai envie de toucher la verge de maîtresse, j’ai envie de la caresser, de la sentir, de la gouter», je rougis un peu honteuse mais ma voix est maintenant assurée, «J’ai envie que maîtresse me guide, qu’elle m’ordonne de la sucer, de lui offrir mon corps. J’ai envie que maîtresse me dise ce dont elle a envie, de pouvoir lui faire plaisir.»

Voilà que je découvre une autre sensation, alors que je parle j’ai envie de la caresser, alors je me dandine sur place tant il est dur de me retenir. Je la regarde avec des yeux pétillant, le changement en moi est déjà visible, je commence à abandonner toute honte pour me concentrer sur ma nouvelle vie.

«J’ai envie de sentir vos lèvres sur ma peau, mes seins, mon sexe», je rougis de ce que j’ose dire, de ce que j’avoue et déjà je sens mon sexe devenir plus chaud, «Vos mains sur mon corps, de vous réveiller le matin en suçant doucement votre verge, de dire des mots un peu vulgaire à la place», je vire au cramoisi mais je ne peux m’arrêter, «De sucer votre queue pendant que vous vous détendez en lisant ou en regardant la télé, de préparer vos repas, de subir vos punitions et d’être punie juste parce que vous en avez envie. Peut être essayer des choses qui sont tabous comme la fessée, les percing, les poids. Je veux tout ce que ma maîtresse voudra bien me faire, et à travers tout cela je sais que je veux l’amour et être aimée en retour.»

J’ai le souffle court, les seins dont mes tétons sont incroyablement rouges et durs d’excitation qui montent et descendent à une vitesse folle. J’ai l’impression d’avoir couru un marathon et maintenant je suis là, pleine de désir à attendre et à guetter les réactions de celle a qui maintenant le contrôle de ma vie, à qui j’appartiens corps et âme.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le vendredi 13 mai 2011, 17:36:52
Suite à l’étonnement de Kaede face à la verge de Kannan, celle-ci lui avait demandé si elle trouvait cela étrange, et souhaiter cesser ce qu’elle voulait. S’est un nom vigoureux, suivit d’une explication que la chienne écouta l’humaine s’expliquer sur la raison de son brusque mouvement. Cela fit sourire la Terranide qui reprit les devant et vint embrasser son esclave, puisque les rôles étaient inversés. Kaede avait demandé timidement à sa maîtresse de prendre sa première fois, et la Fury comptait désormais bien le faire. Cependant, elle n’allait pas se jeter sur elle non plus, et allait jouer sur son nouveau rôle.

Ainsi, elle lui demanda ce qu’elle souhaitait faire désormais, et ce que Kannan allait lui donner. La jeune femme était désormais accrochée à son cou pour profiter au maximum du baiser qui suivit cette première question. Et la fougue avec laquelle répondit la jeune chienne humaine montra clairement ses envies. Envies que Kannan ne repoussa pas bien au contraire, alors que ses mains qui caressaient les cuisses de sa partenaire avait glissé sur les fesses de celle-ci. Puis, elle se montra un peu impatiente dans l’attente de la réponse de Kaede, et lui reposa la question avant de jouer de la langue sur le visage de celle-ci. Et, elle sentait bien qu’elle ne laissait pas la jeune femme indifférente au vu des réactions de son corps.

La réponse vint alors et fut assez longue. En effet, la jeune femme exprima ouvertement ses envies, qui étaient des plus nombreuses. Et le vocabulaire cru qu’employa la demoiselle pour les exprimer, ne manqua pas de surprendre Kannan. Et pour cause, la jeune femme s’était jusque là montrée des plus réservées sur le sujet. Comme si elle en avait un peu honte. Mais, on voyait bien qu’elle semblait se surprendre elle-même, car parvenir à surmonter ses gènes ne devait pas être courant, et les rougeurs sur son visage étaient des plus visibles

- Et bien, tu parles bien crument tout à coup !

Dit Kannan quand Kaede fit une pause. Elle pouvait voir le corps de la jeune femme se trémousser, et ses seins pointés, puisque leurs poitrines étaient blotties l’une contre l’autre, puisque Kaede enlaçait toujours sa maîtresse D’ailleurs, la Fury s’en écarta pour pouvoir remettre son esclave à genoux. Elle revint alors devant celle-ci, son sexe dressait, bien dur et bien gros, proche du visage de Kaede. En effet, les propos qu’avait tenu la jeune femme avait excité celle-ci, et cela se montrait ostensiblement.

- Puisque tu sembles tellement insister sur le fait de goutter mon sexe, ne te gène pas, il est tout à ta disposition !

Dit-elle alors avec un certain sourire malicieux. Elle rapprocha alors celui-ci du visage de Kaede, et alla lui caresser les joues avec, passant de l’une à l’autre en passant sur les lèvres de cette dernière. La june humaine pourrait sentir les palpitations du membre excité alors qu’elle pourrait donc jouer avec de ses mains et sa bouche.

- Mais sache que tu ne l’auras pas toujours à disposition non plus. Ta maîtresse ta une particularité que tu sauras surement apprécier le moment venu je pari !

Dit-elle avec un petit amusement, en se demandant qu’elle serait la vision de surprise elle verrait quand Kaede découvrirait que la Fury pourrait remplacer son pénis par un vagin féminin. En tout cas, actuellement, elle attendait que son esclave s’occupe d’elle, et que le moment venu, elle prenne sa virginité et donne beaucoup de plaisir à son tour à sa petite chienne.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kimura Kaede le jeudi 19 mai 2011, 07:03:37
« Je suis désolée maîtresse ... », dis je en baissant la tête un peu confuse.

Il est vrai que mes paroles avaient été un peu cru, mais cela ne m'inquiétait pas. Les mains de ma maîtresse caressent mes fesses rondes et délicates avec tant d'envie que je dois me mordiller les lèvres pour ne pas passer mon temps à gémir de plaisir. Lorsqu'elle se redresse, me faisant lever les yeux pour la regarder, c'est son sexe à la taille irréelle qui se glisse entre nous. Je ne peux que mordiller mes lèvres avec un peu plus d'envie à chaque fois que mon regard se pose sur sa queue.

« Puisque tu sembles tellement insister sur le fait de goutter mon sexe, ne te gène pas, il est tout à ta disposition ! »

« Merci maîtresse ! Huuuummmm ... »

Elle s'approche et vient frotter sur mon visage son membre. Je devrai peut être m'en sentir humiliée, mais la vérité c'est que j'adore cela. Il est difficile de vraiment pouvoir expliquer le bien être que peut provoquer la sensation de cette chose si dure et étonnamment douce qui glisse sur ma peau, sur mes lèvres. Je ne saurais dire ce qui m'excite le plus en cet instant, tout simplement la verge fort impressionnante qui palpite sur mon visage, d'être nue à genoux devant cette canidé que je ne connais que depuis quelques heures ou de porter le collier et la laisse qu'elle tient fermement en main, faisant de moi sa petite chienne humaine ...

« Votre queue est si douce maîtresse … et si dure ... »

A quoi bon savoir ? L'excitation est telle que maintenant qu'elle me le permet mes petites mains montent se poser sur cette matraque géante. Un instant je sens le contact dur de sa chair et instantanément je retire les mains comme si la chose était faite de feu. Je la regarde un peu embarrassé et reviens les poser avec délicatesse. Sous mes longs doigts la chose me paraît encore plus grosse, je referme les mains et je découvre que je ne peux en faire le tour avec une seule. Dans mes yeux est visible l'étonnement et un peu d'angoisse.

« Oh maîtresse … c'est si … gros ... »

Comment cela pourrait il entrer en moi ? Alors que je me questionne je commence malgré tout à bouger mes doigts de haut en bas, serrant le membre pour faire glisser la peau sur la chair dure. Si je ne l'ai jamais fait avant aujourd'hui, si je ne connaissais pas cette drôle de sensation que de sentir la peau glisser de bas en haut sur une verge, les vidéos pornos que je cache dans ma chambres m'ont malgré tout appris la théorie. C'est ainsi que je débute une masturbation douce qui varie par moment d'intensité, devenant fougueuse pour se calmer de nouveau.

« Je … c'est étrange … chaud dans ma main … c'est assez amusant … de la sentir bouger ainsi ... », dis je en observant moi même les réactions de la verge que je masturbe, « Merci maîtresse. »

Alors je me penche un peu en avant et sans arrêter la masturbation, la rendant juste plus délicate, je viens déposer un baiser sur le bout du gland. Je dépose mes lèvres si douces et chaudes, les lèvres que Kannan a pu savourer bon nombre de fois déjà ce soir sur sa queue. Sous les yeux de ma maîtresse l'image déroutante d'une jeune humaine au corps de rêve, complètement nue à ses pieds, écartant les cuisses pour laisser voir son sexe lisse et humide, un sexe que la belle lui a rasé juste avant, un collier de cuir noir avec des pointes à son cou, une laisse en métal remontant jusqu'à sa propre main. Cette belle enfant qui se dit être sa jeune chienne embrasse avec dévotion, délicatesse et avec envie son sexe qui semble encore gonflée.

Moi je ferme les yeux pour savourer le goût de la queue de ma maîtresse, je les ouvre parfois pour la regarder dans une expression attentive et coquine. Ma main droite descend pour flatter les bourses, si les vidéos sont vraies les hommes aiment bien ça. J'ai du mal à croire ce que je sens au bout de mes doigts, deux testicules grosses comme des mandarines que je fais rouler avec plaisir. Mon autre main soulève alors le membre, ma bouche cesse les baisers pour que je puisse regarder par en dessous les bourses.

« Quand maîtresse en aura envie j'adorerai pouvoir venir les lécher », dis je en soulevant les testicules pour ne pas laisser de doute sur la chose dont je parle et que je souhaite parcourir de ma langue.

C'est d'un long et lent mouvement de langue que je remonte le sexe par en dessous. Ma petite pointe de chair rose partant de la base, juste au dessus des bourses qu'elle évite, pour parcourir la peau et laisser une ligne de brillante de salive. Sur ma langue explose le goût puissant du sexe de ma maîtresse, un goût qui me fait tourner la tête, qui me fait perdre pied. Quand j'arrive au sommet je donne au gland de nombreux coups de langues amoureux comme si je dévorais une glace des plus délicieuse.

« Je n'avais jamais … c'est si bon maîtresse ... », je rougis et viens chercher une main de Kannan que je dépose à l'arrière de mon crane, « Je ne sais pas jusqu'où je pourrais aller maîtresse … je vous demande de ne pas me retenir et de me pousser aussi loin que vous le désirez ... »

Je finis cette phrase pleine d'envie mais aussi d'embarras ce qui donne à mon visage un air coquin et des rougeurs amusante à mes joues. J'ouvre grande la bouche en plongeant mon regard dans celui de la femme qui me rend si délicieusement perverse. Ma bouche se referme sur le gland et seulement le gland, celui-ci découvrant alors un écrin de douceur et de chaleur. Ma langue vient l'accueillir comme un tapis délicat avant d'en faire le tour comme pour une toilette chaude et humide. Je le regarde, ma belle petite bouche déjà déformée par ce sexe monstrueux, la masturbant d'une main tout doucement, caressant ses bourses avec autant d'attention et de délicatesse.

Une chose est sure alors que tu m'observes d'en haut, l'expression une chienne en chaleur, vient de prendre un sens complètement différent pour toi.
Titre: Re : Un Monstre ? [PV Kimura Kaede]
Posté par: Kannan le mercredi 01 juin 2011, 14:54:47
- Inutile de t'excuser voyons ! Je ne t'ai pas interdit de dire ce que tu ressentais à ce que je sache !

Répondit alors Kannan à Kaede qui était de nouveau agenouillée devant elle.  La Fury lui présentait d'ailleurs son sexe et vint le frotter contre son visage en lui demandant de s'occuper de lui, puisqu'elle le voulait tant. Elle put alors à la fois voir l'envie et la timidité de sa chienne humaine s'exprimer dans son regard, alors qu'elle vint l'enserrer lentement de ses deux mains, faisant quelques commentaires sur le diamètre de ce dernier. En effet, il fallut les deux mains de la demoiselle pour l'entourer pleinement.

- La taille te convient au moins ?

Demanda t elle alors que la sensation de ses mains douces et chaudes sur son membres étaient agréables et lui firent lâcher un premier gémissements de plaisir. Mais, Kaede ne s'arrêta pas là et se mit lentement à masturber sa maîtresse alors qu'elle semblait toujours un peu réservée, comme si elle craignait un reproche de la Terranide à tout moment. En tout cas, cela ne l'empêcha finalement pas d'accroître le rythme sur le sexe bien dur, qui se mit à frémir sous l'attention, alors que les gémissements de Kannan se faisaient plus fréquents.

- Elle réagit de la sorte car tu lui fais du bien ma chienne !

Dit elle avant de pousser un petit cri de plaisir quand elle sentit les lèvres de Kaede sur le bout de son gland, provoquant donc un léger frisson sur cette zone. Et on pouvait dire que l'humaine s'appliquait, car elle se mit à jouer de la langue à la perfection, en passant sur tout son membre, n'oubliant aucune parcelle de peau de ce dernier, qui frémissait de plus en plus, et laissait aussi voir le plaisir de sa maîtresse par les gémissements qui étaient devenus plus audibles encore.

- Aaaah...

Lâcha t elle dans un nouveau sursaut de son corps, quand elle sentit la main de sa partenaire venir s'occuper de ses bourses volumineuses. Alors que l'autre aidait la langue  pour stimuler le pénis de la chienne qui leva un moment la tête sous le plaisir avant de la baisser de nouveau pour regarder Kaede qui lui demandait la permission de venir s'occuper aussi de celles là avec sa bouche. Tout cela avant de reprendre ses coups de langues sans transgresser de règles.

- J'en meurt d'envie....Aaaah.... S'est impossible que tu soit débutante en la matière au vu de ton talent.....

Répondit elle de nouveau, sa voix tremblant sous le plaisir que lui donnait Kaede. Elle venait de faire référence à ses paroles sur sa première fois, et vu la façon dont elle s'y prenait, Kannan avait désormais du mal à y croire. D'aillers elle lui donnait tellement de plaisir que le Fury ne pensa même pas à le lui rendre, même, si cela serait difficile dans cette position.

Mais, cette attention buccale ne tarda pas à cesser alors que Kaede exprime alors son ressentit, qui se voyait aussi sur son visage et ses yeux pleins d'envies, même si sa voix se montrait toujours aussi réservée. Elle vint d'ailleurs prendre une main de la chienne pour la poser sur sa tête avant d'annoncer qu'elle allait faire une fellation et souhaitait que sa maîtresse se serve de sa bouche comme elle le voulait, s'excusant tout de même de la difficulté qu'elle pourrait rencontrer sur l'opération.

- Hmmm....Promis, je t'empêcherais de t'arrêter et faire marche arrière.....

Répondit Kannan avant de gémir fortement quand Kaede entra son gland dans sa bouche, ce qui la déforma quand même grandement. Mais, la Fury, qui avait baissé le regard pour voir son expression put voir qu'elle semblait apprécier, et elle s'était mit directement à la tâche avec sa langue. Celle ci jouait sur le gland de sa maîtresse, qui tremblait d'excitation. D'un regard plein d'envie d'en avoir plus, elle demanda à sa chienne si elle était prête et poussa alors doucement la tête de la demoiselle pour la faire s'empaler sur le mandrin de bonne taille. Elle y alla doucement et avec de petit vas et viens pour faire en sorte que la bouche s'habitue à sa présence. Mais, elle allait à chaque fois un peu plus profondément à chaque fois, jusqu'à atteindre l'entrée de la gorge. Elle resta alors quelques secondes au fond avant de reprendre ses mouvement de main sur la tête de Kaede.

- Ce n'est pas juste que je sois...Aaaah...La seule à prendre du plaisir....

Dit-elle avant d'appuyer sa remarque par un pieds inquisiteur qui vint frotter les lèvres intimes, et l'anus de Kaede. Elle faisait des caresses assez lentes pour ne pas non plus risquer de perdre son équilibre en étant debout.