It's as much fun to scare as to be scared (Céleste Trahan)

Voilà que quatre mois se sont écoulés depuis le passage si mouvementé et mémorable de Dragunov sur Terra pour aider une de ses plus fidèles partenaires commerciales à mettre la main sur un orbe offrant un pouvoir si particulier qui confère à son détenteur de transformer sa peau en bouclier. Bien entendu, lui et la sorcière qui l'accompagnait ce jour-là se sont revus entre temps pour continuer leurs échanges habituels car celle qui répond au nom de Céleste Trahan le fournit en divers objets aux natures et usages des plus diversifiés. Rien que récemment sa liste d'aphrodisiaque et filtres d'amours s'est rallongé. La même chose se produit à la même période chaque année. Dès que les fêtes de fin d'année pointent le bout de leur nez les gens se sentent comme prisent d'un besoin d'hiberner ou de se coconner chez eux en sortant le moins possible.
On a d'un côté les hommes fortunés qui veulent combler épouses et maîtresses et de l'autre les épouses qui veulent donner un coup de pouce au destin pour -enfin- toucher leur héritage grandement mérité.

Au Japon les hivers peuvent être rudes et certains secteurs des marchés clandestins voient aussi leurs volumes de ventes diminuer. Cela concerne surtout l'industrie du sexe qui perd grandement en fréquentation. Enfin... pour les petits groupes. Quand on tient des bordels de luxe pour clients influents et fortunés cela tourne à plein régime toute l'année. On pourrait même dire que cela fonctionne trop bien car il faut recruter en sécurité. Heureusement, Saeko est là pour ce genre de situation et la secrétaire de l'homme d'affaire étranger a tout anticipé depuis des mois.



Du coup, en ce 28 octobre, Dragunov est au soleil ! Dans une petite villa louée pour la nuit à proximité de Santa Barbara sur la côté ouest des États-Unis sous un faux nom car il reste recherché à l'international. Selon ses sources les autorités le pensent encore au Japon et c'est parfait pour prendre un petit week-end de détente. Qui ira le cherché là-bas de toute manière ? Il n'a effectué aucune transaction dans la région depuis quelques mois et n'a jamais fait penser que cela pourrait se produire dans un avenir plus ou moins proche.

Il est environ 8h quand on toque à sa porte.

- Monsieur, vous êtes debout ?
- Oui, tu peux entrer.

Comme suggéré, la porte s'ouvre pour laisser place à une silhouette voluptueuse dans un tailleur gris impeccable. La jeune femme en question n'est autre que Saeko qui a fait le déplacement avec son patron pour confirmer les derniers détails de leur déplacement car la fidèle secrétaire a eu droit à des congés tous frais payer par le boss. Où elle compte se rendre et ce qu'elle compte y faire est un mystère qu'elle va jalousement garder pour elle.


- A en juger par ton air satisfait, j'en déduis que tout est en ordre.
- Oui, quasiment. Il ne reste plus qu'à attendre votre invité et ce sera bon.
- Parfait.


L'endroit où les deux comparses se trouvent n'a pas été choisi au hasard. Ce qu'il faut savoir à propos des portails qui lient la Terre et Terra, c'est qu'une bonne partie d'entre eux sont volatiles et il est rare de pouvoir en trouver de régulier. Surtout dans la même journée. Alors un portail qui apparaît le même jour, chaque année et deux fois dans une journée ? Les chances de mettre la main dessus étaient aussi grande que de gagner 5 fois le jackpot au loto dans sa vie.

Histoire de se fondre encore plus dans la masse et passer inaperçu il fallait que le trop célèbre truand adapte sa garde-robe. Pour se faire il a opté pour un look qui aime qualifier de "hippie" et qui consiste en une paire de sandales, un short qui lui arrive aux genoux, un t-shirt blanc et une chemise aux couleurs chaudes. Autant dire qu'il sera impossible à identifier car il n'a pas porté un tel accoutrement depuis plus d'une vingtaine d'années.

Après avoir confirmé quelques détails et assurant à sa secrétaire de revenir comme convenu dans quelques heures pour le trajet retour, il se dirige tranquillement en direction du portail qu'il franchit dès qu'il le voit apparaître. Direction Terra donc... pour récupérer la personne avec qui il a convenu de passer les prochains jours.

La sorcière appelée Céleste Trahan n’était pas une femme qui se liait facilement sur la durée. Peu de personnes pouvaient se targuer d’être une connaissance de la pratiquante vaudou. Encore moins pouvaient affirmer être de bonnes connaissances. Et la liste de ceux qui pouvait se vanter d’être appréciés de la belle ? Elle tenait sur les doigts d’une main.

Parmi ces quelques élus, il y avait Randal Dragunov. Un mafieux venu de la Terre avec qui elle commerçait depuis plusieurs années déjà. Leur relation s’est progressivement épanouie. De professionnelle, elle est devenue amicale. Puis, récemment, intime. L’homme que Céleste appelle « Sugar » la plupart du temps est un amant qu’elle ne regrette pas d’avoir connu. Non seulement elle a gagné la faculté de renforcer sa peau pour éviter les blessures, mais il lui avait laissé un souvenir marquant par son endurance et la qualité de leurs ébats.

Certes, il y avait la magie du rituel qui aidait lorsqu’ils avaient pour la première fois liés leurs corps ainsi. Mais le fait que la brune ait marché avec précaution pendant quelques jours témoigne de l’ardeur que l’homme avait mis à combler la belle.

Ils s’étaient revus plusieurs fois depuis. L’immortelle avait mis un point d’honneur à remercier l’homme avec une ardeur peu commune. Elle appréciait beaucoup de terminer leurs affaires par une séance de sexe sale, féroce et délicieux.

Le colosse qui la démontait si bien devait d’ailleurs passer la chercher d’ici peu. Il lui avait arraché la promesse de porter une tenue qui ne risquait ni de les faire repérer, ni de créer des émeutes. Alors la brune s’était résignée à trouver une robe digne de ce nom. Finalement, elle avait déniché un modèle qui lui convenait. Une robe longue, fendue, au décolleté généreux et avec de la dentelle noire pour trancher contre la couleur d’or du tissu.

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Elle attendait, assise contre une stèle non loin du point de rendez-vous. Allez savoir pourquoi, les coordonnées reçues était en plein milieu d’un cimetière. Pas que ça gêne la brune, ça non. Elle appréciait même le contraste entre son environnement et sa tenue.

« Sugar, s’exclama-t-elle quand elle le vit enfin apparaître. J’ai peut-être fait trop d’effort avec ma robe, on dirait, non ? »

D’un coup de hanche, Céleste s’écarta de la stèle contre laquelle elle était appuyée. Ses pieds étaient prisonniers d’élégants talons noirs que lui avait rapporté le mafieux une fois. La preuve qu’elle les utilisait, et régulièrement, était dans le fait qu’elle ne chancelait pas même sur le terrain inégal du cimetière. Ses lèvres peintes en rouge sombre s’étirèrent en un sourire chaleureux alors que ses prunelles sombres pétillaient d’excitation. Ses yeux dénotaient plus que d’ordinaire car elle avait fait l’effort d’utiliser du maquillage, soulignant son regard de khôl et allongeant ses cils avec du mascara. Enfin, des paillettes d’or brillaient un peu partout sur son corps et dans ses cheveux, accrochant la lumière par instant.

« Peu importe. Le moment le plus plaisant sera lorsque tu me la retireras, susurra-t-elle en venant coller ses lèvres contre sa joue, sa poitrine contre son torse. »

Pour s'assurer qu'un passage entre les deux mondes est sûr (ce qui est un mot assez relatif quand on parle de Terra), plusieurs hommes ont dû l'emprunter par le passé. Vu que tous étaient revenus plus ou moins sains et saufs, Dragunov n'a pas hésité à en profiter pour cette occasion si spéciale. De l'autre côté de ce portail se trouve un cimetière. Bien entretenu en se reposant sur les critères de la région qui située bien loin de Nexus.

Fort heureusement la personne qu'il y retrouve est vivante et bien portante. Ce genre d'endroit lui ravive de mauvais souvenirs. Déjà celui de sa famille qui n'est plus de ce monde. Mais aussi cette histoire complètement folle où lui et ses hommes son tombés sur un nécrophile alors qu'ils avaient rendez-vous avec un groupe de bikers pour un échange important. Argh, les bruits dégoûtants produits par l'animal qui s'excitaient sur cette dépouille. Un frisson lui parcours le dos avant que son regard ne se pose sur un spectacle largement plus captivant.


- Pas du tout, c'est parfait.


Les gens de Santa Barbara sont un poil chic et snob. C'est pour cette raison que l'imposant mafieux a demandé à sa sorcière favorite de privilégier une robe à ses tenues habituelles le temps d'aller faire les magasins ensemble pour lui trouver des choses plus seyantes et à son goût. Son goût à elle. Même si connaissant la bête, le résultat devrait les satisfaire tous les deux.

Son simple regard se rassasie du spectacle offert par la belle qui sait comment mettre n'importe quelle tenue en valeur. Cette version sophistiquée de Céleste n'est pas pour lui déplaire et il n'est pas du genre à le cacher. A peine est-elle arrivée à sa portée pour se coller contre lui qu'une main ferme vient soulever et saisir une de ses fesses par-dessus sa robe. Il l'empoigne assez fort pour lui faire passer un message. Durant leur petite escapade il la gardera près de lui en toutes circonstances et qu'elle l'échauffe déjà. Ca fait deux messages... Après tout qui ne se laisserait pas emportée face à une femme pareille ?


- Absolument. Surtout que ce n'est pas l'envie qui manque.


Un index inquisiteur vient alors se faufiler dans le décolleté de la belle pour rejoindre un de ses seins et en titiller la pointe avec sa phalange deux petites secondes pour la titiller et voir si tout tient correctement. Ce qui est le cas, à son grand regret. Un petit accident aurait été amusant sur le moment.

Durant les minutes suivantes, Dragunov lui explique très sommairement comment vont se dérouler les prochaines heures une fois sur Terre car le portail devrait s'ouvrir de nouveau d'une minute à l'autre. Il lui détaille lieu où ils seront transportés, à quoi il sert et ce qu'ils pourront y faire avant de prendre la route le lendemain pour un petit road trip direction Los Angeles et San Diego pour y fêter Halloween de la manière la plus chaude possible.

Le tout sans bagage, sans prise de tête. La villa où ils passeront la nuit plutôt bien isolée, spacieuse et possède deux terrains pour y faire du sport et une piscine. Autant dire qu'ils y seront bien tranquilles. Puis le lendemain une décapotable les attendra devant avec le réservoir plein d'essence et une carte avec l'itinéraire à suivre.

Plus vite qu'il ne fallait pour le dire, le portail du trajet retour se matérialise à quelques pas d'eux.


- Les dames d'abord.


L'homme se penche en avant dans son étrange accoutrement tel un parfait gentlemen en prenant un air cérémonial. Une fois que Céleste a traversé, il en fait de même et le couple se retrouve avec Saeko qui les attendait de pieds fermes. Le tailleur qu'elle portait il y a encore peu de temps s'était transformé en tenue de Racing Queen comme ils aiment appeler ça.

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La voir dans ce type d'accoutrement est extrêmement rare et Dragunov ne peut retenir sa surprise un bref instant avant de se mettre à l'écouter. Cette dernière lui confirme la location de la voiture, lui tend un porte-feuilles avec ses faux papiers, deux cartes de crédit et autres cartes factices pour consolider sa fausse identité en cas de contrôle.

- Cartes de crédit, permis de conduire... Je crois que tout y est.
- Toujours aussi efficace.
- Monsieur, Madame, vous souhaite de bonnes vacances.
- Je vois que tu as déjà commencé les tiennes.
- Oui, je dois me rendre à un évènement pas loin d'ici.
- On se retrouve à San Diego pour le 1er novembre ?
- Absolument. Si jamais il y a un imprévus je vous contacterai par téléphone.


C'est assez fou de voir que sa brève carrière dans le divertissement n'a pas eu d'effet sur sa popularité auprès de ses fans de la première heure. Dès qu'elle organise un évènement ou qu'elle en participe à un autre c'est la folie. Cette fois elle doit donner le coup d'envoi d'une course de voiture et donner un petit concert. Toute l'organisation de ces évènements passe par les diverses sociétés du groupe Dragunov et les revenus vont droit dans sa poche comme une forme de bonus. Un geste pour la remercier de tout le travail solide qu'elle fait chaque année.

Après avoir salué tout le monde, Saeko prend congé dans sa tenue et Dragunov ne peut s'empêcher de jeter un petit d’œil curieux à son déhanché. Satisfait il reporte son attention à sa sorcière en lui demandant ce dont elle aurait envie.


- Petit déjeuner ? Sortie en ville ? On peut même petit déjeuner en ville.

Une fois fait ils auront tout le loisir de visiter le este du centre-ville qui ne se trouve qu'à 20 minutes à pieds de la villa.

Le corps plaqué contre le colosse, la sorcière à tout le loisir de ressentir chaque détail de ce corps sculpté. Elle rit, ses lèvres venant se coller contre la clavicule de l’homme. Mais elle redevient -à peu près- sérieuse quand il commence à lui expliquer le déroulement des prochains jours. Ça va être une sacré découverte pour Céleste. Ce sera la première fois que la brune met les pieds sur la Terre. Ce sera un sacré choc des civilisations. Surtout que la belle sorcière n’a jamais mis les pieds à Tekhos et ne connaît guère la technologie. Les seuls exemples qu’elle a pu voir était ceux entre les mains de ses partenaires commerciaux. Randal, par exemple, lui avait fait découvrir ce qu’était une tablette. D’après ce qu’elle en avait retenu, c’était un objet qui permettait d’avoir accès au contenu de nombreux grimoires, qu’ils soient en votre possession ou pas. C’était fascinant, et un peu effrayant si on y réfléchissait bien. La brune avait insisté pour que le mafieux lui garantisse que son Livre des Ténèbres n’était pas accessibles depuis cette tablette. Sinon, elle aurait remué ciel et terre pour détruire le moindre exemplaire qu’il en existait.

Le portail s’ouvrit bientôt, et l’homme invita sa compagne à le traverser. Ce qu’elle fit, avec un bref instant de panique qu’elle réprima sévèrement. Elle était Céleste Trahan, la plus redoutée sorcière de ce côté de Terra. Elle traitait avec les plus grands, les plus cruels et les plus démoniaques. Elle n’allait pas avoir peur d’une petite visite d’un monde qui n’avait même plus la torture ou la peine de mort autorisée légalement, mh ?

Le talon de ses chaussures cliqueta quand elle arriva de l’autre côté. La séductrice chancela légèrement, perturbée par ce nouvel environnement qui l’entourait, et fit un pas sur le côté afin de dégager l’accès pour son compagnon. Elle ne porta pas ses prunelles sombres sur la femme qui les attendait, mais sur tout ce qu’il y avait autour. Ce n’était clairement pas comme sur Terra. Tout y était si… Domestiqué !

Enfin, le regard de la pratiquante vaudou glisse sur la femme qui les attendait. Et quand elle tourne les yeux vers Randal, elle arque un sourcil interrogateur, l’air de dire « Et tu disais que je risquais de choquer avec ma tenue ? ». Avant de secouer la tête avec un sourire amusé étirant ses lippes peintes en rouge.

Elle ne prête guère attention à la conversation entre patron et employée, préférant laisser ses yeux boire chaque détail qui les entourent. Cette nature domestiquée pouvait sembler fade à première vue, mais la sorcière ne regardait pas qu’avec ses yeux. Dans son corps, à fleur de peau, sa magie scannait les lieux également, recherchant la moindre petite trace de pouvoir qui se cachait à la vue de tous. Et elle n’était pas déçue. La Terre était probablement aussi magique que Terra mais, comme la pratique semblait s’être perdue, le potentiel était… Immense.

Quand la secrétaire se fut éloignée, l’immortelle reporta son attention sur le mafieux.

« Petit-déjeuner en ville me semble parfait. Surtout si tous les lieux sur Terre dégage cette… Puissance…, ronronne-t-elle en venant enrouler son bras droit autour du bras gauche de l’homme. Que propose-t-il pour manger ici ? Je doute qu’un steak de Terranide soit bien vu. De même qu’une cuisse rôtie de dragon. »

Céleste le laissa la guider mais ne lui lâchait pas le bras. Ses prunelles oscillaient entre détailler le paysage ou son guide, et le colosse pouvait remarquer le tissu de la robe au niveau de sa poitrine qui se déformait par la pointe de ses tétons érigés. Est-ce que c’était le pouvoir contenu sous leurs pieds et autour d’eux qui lui tirait cette réaction ? Ou bien la présence de l’homme à ses côtés dont elle ne cessait de reluquer les muscles puissants, se rappelant avec ferveur chacun de leurs ébats ?

La question sur le menu fait ricaner Dragunov qui se demande immédiatement si le steak de Terranide était de toute manière courant sur Terra.Ils restent des demi-humains comme certains les qualifient. Personne ne considérerait ça comme une forme de cannibalisme ? Le pire c'est qu'il ne sait pas comment prendre la chose car avec Céleste on ne sait parfois pas sur quel pied danser.


- Les terranides se font rares et discret quand ils arrivent ou décident de s'installer sur Terre. Et les dragons n'existent que dans les récits de fiction. Mais je sais que tu trouveras de quoi satisfaire tes envies.

Très rapidement le couple décide de se lancer à l'assaut du centre-ville pour y passer le temps et manger un petit quelque chose au passage. Le soleil brille haut dans un ciel bleu azure et tout le monde semble avoir envie de sortir. Les rues sont bien fréquentée sans pour autant être bondées. Les palmiers, eux, offrent un peu d'ombre à intervalles réguliers pour toutes les personnes qui longent la rue sur le trottoir.

Avec son bras collé contre Céleste, Randal finit par remarquer que les tétons de la belle. Et il n'est pas le seul à en juger par les regards de tous les hommes qui croisent leur route. Qu'ils soient seuls ou accompagnés d'ailleurs. Il fait comprendre du regard à la sorcière de quoi il parle en décalant son regard vers sa poitrine après l'avoir fixé d'abord dans les yeux.


- C'est moi qui te fait cet effet ? C'est très flatteur.


Il marque une courte pause en lui souriant de manière sincère et amusée tout en poursuivant.


- Je sais que ça fait longtemps depuis la dernière fois. Mais ne t'en fais pas, on aura tout le temps de s'amuser après. Il ne se passera pas une journée sans que je m'occupe de toi comme tu le mérites.


Et par là il entend de la prendre comme ils l'ont toujours fait depuis qu'ils ont sauté le pas dans cette grotte. Ils aiment tous les deux le sexe sale et sauvage. Le genre à marquer les corps et les esprits pour des heures durant. Les occasions de faire des cochonneries seront nombreuses et variées durant leurs courtes vacances aux USA. Il ne fait nul doute que Céleste en gardera un souvenir des plus agréables quand viendra l'heure de se quitter.


Sauf qu'il faut manger pour maintenir son organisme à flot. Ce qui tombe bien vu qu'un petit restaurant qui fait des brunchs est déjà ouvert. Le choix sera plus que conséquent. En repérant l'endroit d'un coin de l'oeil, Dragunov indique à son invitée qu'ils sont arrivés. Le couple termine d'arriver au bout de la rue, traverse et s'installe à l'intérieur qui est climatisé pile ce qu'il faut. Une serveuse leur fait signe qu'elle les a vu et qu'elle viendra prendre leur commande dans une minute.


- On sera tranquilles ici.

Les menus sont sur la table et, gros avantage, il y a des photos pour chaque plat et dessert servis sur place. Madame est libre de prendre tout ce qu'elle souhaite et dans la quantité qu'elle désire. Durant son passage sur Terre elle pourra mettre les pieds sous la table... quand elle ne passera pas en-dessous.

« Toi, l’aventure, le pouvoir… Qui sait ? réplique la brune avec un clin d’œil amusé, mais resserrant sa prise sur son bras. »

En tout cas, la sorcière n’a absolument aucune honte et se contente d’ignorer les regards du bas-peuple qui glissent sur son corps. Ils ne sont pas dignes de son attention, elle, l’immortelle Céleste dont les pouvoirs feraient trembler jusqu’à la cinquième génération de leurs arrière-petits-enfants. Il n’y a que Randal qui en soit digne, qui puisse supporter son intense focus. Un homme moindre que lui se flétrirait sous le regard sombre de la pratiquante vaudou.

« Qui aurait cru qu’un monde à l’allure aussi domestiquée puisse receler une telle sensation de pouvoir ? Ronronne-t-elle par la suite, expliquant son état presque fébrile. Les pratiquants qui vivent ici ne doivent pas être très nombreux. Et ils doivent profiter de la puissance qui se cache sous leur pieds. »

La belle sourit ensuite, posant à peine sa joue contre le bras du mafieux.

« Je ne doute pas que tu sauras me combler totalement et à foison, Sugar. Mais je risque d’être insatiable juste à la pensée de taper dans la magie qui abonde dans ton monde. »

Et elle lui offre un nouveau clin d’œil, plein de sous-entendu cette fois, avant de continuer d’observer les lieux à mesure qu’ils progressent dans la rue. Céleste incline la tête quand il lui présente d’un signe la taverne dans laquelle ils vont s’arrêter, et elle porte alors toute son attention sur l’endroit. Quand ils rentrent, ses prunelles sombres cherchent les runes responsables du changement de température. Elle ne trouve rien de visible. Et même en suivant les flux magiques, elle ne repère rien qui pourrait être responsable de cet étrange phénomène.

« Mmh, fredonne-t-elle en prenant place en face du colosse. Il ne s’agit pas de magie qui régule la température de ce lieu. Qu’est-ce donc ? Encore de la « tech » comme ce grimoire-qui-contient-tous-les-grimoires que tu m’as montré ? »

Bien entendu, malgré sa curiosité, Céleste reste elle-même. Aussi, alors qu’elle prend le menu entre ses mains pour le parcourir d’un air intéressé, son pied droit vient caresser le mollet de l’homme sous la table.

« Je crois que je vais prendre cette viande rouge saignante à souhait, finit-elle par choisir. Avec ces pommes de terre fines et longues. »

La voir découvrir son monde est toujours aussi amusant à ses yeux. Sans entrer dans les détails techniques, Dragunov peut quand même lui expliquer de nombreuses choses à propos de certaines avancées scientifiques et technologiques. Et cela comprend bien entendu la clim'.


- En effet. Tu ne trouveras jamais d'installation magique à la vue de tous sur Terre. Ou alors elle sera bien dissimulée. L'objet dont on parle ici est une climatisation. Ca permet de réguler la température pour garder une pièce au frais et éviter que tout le monde suffoque et transpire à l'intérieur.


L'été ne doit pas être simple dans certaines régions hyper fréquentée et peu évoluées technologiquement sur Terra. Parce que la magie n'est pas forcément utilisée par tout le monde là-bas et Dragunov a déjà posé les pieds dans des tavernes qui puaient encore plus que les toilettes les plus mal entretenues d'une station service américaine. Ce qui est peu dire vu que le ménage y est sûrement effectué deux fois dans l'année si ils y pensent.

D'un regard, l'imposant mafieux se tourne vers sa petite camarade qui lui fait du pied tout en récupérant son menu lorsqu'elle lui montre ce qui lui fait envie. Il répond même à son geste en venant jouer avec sa fine cheville pour lui montrer à quel point il est réceptif dès que celle-ci remonte un peu trop. Tout en faisant signe à la serveuse qui se dirigeait déjà dans leur direction il lui répond avec un grand sourire et en toute liberté car la jeune femme qui arrive au coin de leur table ne comprendra de toute manière pas ce qu'ils se disent.


- Dès qu'il y a un bon et gros bout de viande bien juteux tu n'es jamais loin.


C'est alors que Dragunov passe commande, dans un anglaise solide mais à l'accent à couper au couteau, pour Céleste en ajoutant une omelette avec saucisses et bacon pour lui. En version double vu qu'il faut quand même nourrir la bête qui consomme plus de calories qu'un homme lambda. Le tout accompagné d'un café pour lui et un soda pour elle afin qu'elle puisse découvrir la beauté des boissons gazeuses. Quand la serveuse se retourne pour aller en cuisine, il l'arrête pour lui demander de leur apporter aussi du ketchup et de la mayonnaise. Comment est-ce qu'il a pu oublier des choses aussi importantes ? La sorcière mérite une expérience gastronomique américaine complète.

La moitié des tables sont occupées et l'ambiance est plutôt détendue avec un petit fond musical relaxant. Nombreux sont les établissements où ont peut se détendre pour déjeuner ou juste prendre un verre dans cette ville. Tout y est extrêmement calme. Un peu trop pour y vivre au quotidien quand on prend en compte la personnalité du bonhomme qui deviendrait fou au bout de plusieurs semaines.

Affluence moyenne ou non, leur commande arrive bien vite. Ainsi que l'heure des présentations pour chaque petite chose qui se trouve devant les yeux de Céleste.


- Là tu as le ketchup et là la mayonnaise. Ce sont des sauces dans lesquelles tu peux tremper tes frites. Ces espèces de pommes de terre qui accompagnent ton bifteck. Et pour la boisson je lui ai demandé de t'apporter un soda. C'est une boisson gazeuse, d'où les petites bulles et ce son crépitant qui s'en dégage si tu approches ton oreille.


Reste à voir comment va se dérouler le premier repas de la terrible Céleste sur Terre. Quand on l'a connait on peut se douter qu'elle a déjà causé des morts pour bien moins qu'une viande mal cuite ou un verre renversé.

Une climatisation, songe-t-elle en écoutant les explications de son guide. Il faudrait qu’elle se souvienne de ce mot. Et peut-être même qu’elle lui demande comment est-ce que ça fonctionne exactement. Améliorer ses cercles de runes ne peut pas faire de mal après tout, et la température à l’intérieur de cette taverne est des plus agréables.

Un petit rire chaud et sensuel lui échappe alors qu’il commente sur ses choix de nourriture. Son pied, sous la table, se déchausse rapidement avant de revenir caresser sa jambe, remontant contre sa cuisse, attiser le paquet qui se cache sous ces vêtements légers. Elle le laisse reposer ainsi, appréciant le contact de la paume calleuse du mafieux contre sa peau nue, tout en l’écoutant passer commande dans une langue qu’elle ne connaît pas. Toujours en ébullition, son esprit concocte un assortiment de runes à se tatouer pour comprendre une langue étrangère. Il faudrait probablement infuser l’encre avec du sang. Une goutte, pas plus. Pour la pérennité de l’enchantement.

Elle remise cette idée dans un coin de sa tête, se promettant d’expérimenter plus tard. La brune se concentre plutôt sur le repas qui arrive. La viande encore fumante, bien saignante. Les pommes de terre luisante et croustillantes en même temps. Avec un regard curieux, elle suit sa suggestion et trempe une « frite » dans la sauce qui lui rappelle la couleur du sang. Elle goûte, ferme les yeux pour apprécier les saveurs nouvelles, et prend une gorgée de « soda ».

Un petit halètement surpris lui échappe, les bulles contre sa langue la chatouillant, passant sa gorge avec fanfare. Mais c’était bon. Sucré à foison -la belle n’était pas habituée- mais ça passait bien. Elle refait le même manège, avec la sauce jaune pâle. Fermant les yeux, elle laisse sa gorge émettre un doux son d’appréciation.

« Intéressant…, souffle-t-elle en reprenant de cette deuxième sauce après une bouchée de steak. Et cette viande est… Correcte. Il n’y a pas la saveur de la bête abattue au terme d’une chasse éprouvante, mais ça se mange plutôt bien. »

Céleste termine bien vite son assiette, piquant de temps à autre dans celle de Randal. L’omelette est bonne aussi, et elle lui sourit d’un air taquin à chaque fois qu’elle plante sa fourchette dans un morceau qu’il vient de couper.

« Est-ce qu’il y a des restaurants où la viande est marinée, ou épicée ? Je serais curieuse de voir si ça se rapproche de certains plats de Terra. Je dois admettre être une grande fan du Gombo que l’on peut trouver dans certains troquets de Nexus. »

Oui, l’immortelle est gourmande et curieuse. Et la possibilité d’assouvir cette curiosité en compagnie du colosse l’empli de satisfaction.

Elle s’adosse finalement contre sa chaise, laissant son pied agacer par moment son amant, ignorant les regards qui peuvent venir les observer d’un air désapprobateur. Elle est l’image même de la désinvolture sensuelle avec la manière dont son corps s’alanguit contre sa chaise.

A chaque coup de fourchette dans son assiette est accompagnée d'un sourcil levé dans la direction de la sorcière en mode "C'pas bientôt fini, oui ?" même si il ne s'énerve pas plus que ça. Tout fini par se payer un jour ou l'autre et cela inclus le fait de picorer dans son repas. Cette dernière ne paie clairement rien pour attendre.


- Oui, certains restaurants sont même réputés pour ça.


L'idée de la viande consommée après une partie de chasse lui reste à l'esprit. Peut-être que lors d'un de ses passages dans son monde à elle il pourrait faire le trajet avec un chef cuisinier pour leur préparer la viande qu'ils récupéreront tous les deux. En tout cas c'est une idée à creuser même si la côté matériel pourrait causer des soucis vu qu'il serait impossible de trimballer une cuisine toute équipée d'un monde à l'autre.

Avoir commandé une double portion ne rend pas le repas de Dragunov plus long à terminer que celui de Céleste. En tout cas cela ne l'empêche pas pour encourager le petit jeu de la belle et séduisante sorcière en venant lui saisir le pied au bout d'un certain temps pour le guider plus près de sa zone sensible tout en la fixant droit dans les yeux.


- Sur Terre on a un dicton qui dit "Il faut se méfier de l'eau qui dort." Alors j'espère que tu sais ce que tu fais.


Pour le moment le petit jeu auquel le duo s'adonne reste gentillet et à base de caresses semi-innocentes. Dragunov a fini par découvrir de nombreux aspects de la personnalité de la femme avec qui il est devenu intime au cours des derniers mois. Le regard des autres ne la dérange pas le moins du monde. Sans doute même qu'il accentue son excitation. Fait qu'il faudra vérifier de bien des façons durant leurs aventures à venir.

Tout en continuant de caresser le pied délicat de la belle, il cherche la serveuse du regard et lui indique qu'ils prendront deux milkshake a emporter avec l'addition qu'il règle quelques secondes après. Le repas terminé, il se lève en encourageant sa moitié d'en faire de même en laissant ses mains se balader le long de son corps aux proportions si parfaites. C'est fou quand même. La sorcière semble dégager une aura si particulière et qui se fait de plus en plus vivace depuis son arrivée sur Terre.

Avoir des yeux derrière la tête est une qualité nécessaire à la survie de toute personne cherchant à survivre dans les milieux clandestins. Se faire surveiller par un civil sans aucune discrétion n'est donc pas compliqué pour lui. Non, ce n'est pas tout à fait exact. L'homme en question a surtout des vues sur celle qui partageait sa table jusque là.
Ce qu'ignore le pauvre bougre c'est que la femme en question est déjà prise et qu'il n'a pas la plus infime chance de s'approcher d'elle. Et pour le prouver Dragunov pose une main sur la hanche de Céleste pour lui faire comprendre de se tourner dans la même direction que lui alors qu'il fait barrage de son corps pour bloquer la vue des autres clients et du personnel. Sa main se met alors à remonter pile ce qu'il faut au niveau de cette opulente poitrine et du bout de tissu qui la garde maintenue par miracle et tire sur le tissu pour faire apparaître un se ses seins sous le regard ébahi de l'inconnu qui est à deux doigts de voir ses yeux jaillir de ses orbites.


- Arrête donc de baver. Tout ça est à moi et rien qu'à moi.


Son propos est immédiatement illustré en se saisissant de ce sein mis à nu pendant quelques secondes. Ses doigts viennent s'enfoncer dedans sans aucune douceur. La peau délicate et la texture moelleuse de cette poitrine lui avait manqué et il pourrait s'y perdre facilement si ils n'étaient pas en public. Avant de le ranger il ne perd pas une occasion de venir en titiller la pointe en la pinçant. Le clou est enfoncé quand il se penche vers Céleste pour la galocher vulgairement quitte à ce que leur salive coule rapidement dans son décolleté.

C'est alors que la serveuse les prévient que leurs boissons sont prêtes. La jeune rousse semble surprise de voir la réaction du client en face du couple qui se trouvait dos à elle tout du long. Peut-être que si elle avait été à sa place la surprise aurait été encore plus grande. Qui sait ?

La brune aime attiser le désir qu’elle lit dans le regard de Randal. Elle aime l’aguicher alors que les regards des clients sont sur eux. Elle adore sentir la réaction qu’elle provoque en lui. Elle se régale des sensations qu’elle peut lui tirer. Oh oui, Céleste aime jouer avec le feu, flirter avec le danger. Elle sait que la récompense n’en sera que meilleure.

« J’en ai tout à fait conscience, Sugar. Je joue en connaissance de cause, réplique-t-elle en souriant, terminant de picorer dans l’assiette du mafieux face à elle. »

Elle l’observe appeler la serveuse pour l’addition et un dessert à emporter, son sourire amusé ne quittant pas ses lippes peintes en rouge. Elle se lève, gracieusement, après avoir remis sa chaussure d’un geste habile du pied. Elle se colle presque contre lui quand elle sent ses mains effleurer ses courbes et ne peut qu’attendre avec impatience la suite de ces vacances qui s’annonçaient prometteuses. Elle ne résiste pas alors qu’il lui intime par un geste de se tourner dos à lui, et elle surprend alors le regard du client qui la déshabillait du regard.

Un frisson d’anticipation parcourt son corps alors qu’elle comprend en un instant que Randal souhaite faire passer un message à l’homme qui lorgnait sur elle. Elle arque gentiment son corps sous les doigts du colosse, fermant les yeux à demi pour profiter de la chaleur de ses paumes contre elle et exhalant un petit soupir satisfait alors qu’il dévoile un sein d’un geste adroit. Un gémissement étouffé franchit même ses lèvres -qu’elle mord pour ne pas alerter tout le restaurant- quand ce même sein est pressé sans douceur. Fermement, pile comme elle aime. L’arrière de sa tête bascule contre le torse de Randal alors qu’il torture la pointe de ce sein découvert, le faisant pointer pour le regard ébahi du client voyeur.

Quand il l’embrasse, la sorcière glisse une main derrière sa nuque, se pliant sans rechigner à cette démonstration de force, de pouvoir. Elle laisse ses ongles le griffer gentiment alors qu’elle ne retient rien de ce qu’elle ressent dans ce baiser partagé.

Ils ne rompent le contact que quand la voix de la serveuse se fait entendre, et la brune attrape une serviette d’un geste leste pour essuyer toute traces compromettantes sur elle, et sur son amant. Le rouge de ses lèvres ayant en effet déteint un peu sur lui, vite nettoyé sans que la femme derrière eux ne soupçonne quoi que ce soit.

Avec un clin d’œil aguicheur à l’adresse du voyeur, la brune se retourne et remercie la serveuse, attrapant les boisson d’une main et glissant l’autre contre le bras de Randal.

« Parfait. Allons donc visiter ce centre-ville, Sugar. Tu pourras me montrer tous les coins intéressants qui s’y trouvent. Je ne doute pas qu’une ville telle que celle-ci regorge d’alcôves secrètes pour touristes curieux, mh ? »

Et elle entraine le mafieux avec elle pour sortir du restaurant, roulant des hanches sans aucune subtilité pour mieux rendre l’importun jaloux.

De nouveau à l’air libre et chaud qui règne dehors, l’impudente immortelle se colle contre le colosse en riant avant de lui susurrer d’une voix chaude et gourmande.

« J’adore quand tu te montres aussi territorial, Sugar. Il me tarde de voir tout ce que nous réserves ces vacances ! »

On ne sent pas forcément compte ou alors on ne s'y attend pas quand on se fait prendre d'assaut par une vague de chaleur lorsqu'on quitte un lieu climatisé. Et c'est encore pire quand les sources de chaleur sont nombreuses en comprenant la personne collée à votre bras ou votre torse. Dragunov se montre rassurant sur les interrogations de Céleste lorsqu'elle lui demande si le centre-ville comporte des endroits intéressants à isolés à visiter. Ce qu'il faut savoir c'est que les gens du coin sont aussi décomplexés que coincés. Les américains ont toujours été ainsi en même temps, très contradictoires. Toujours a prôné quelque chose pour faire le contraire dès qu'ils tournent le dos. Et Santa Barbabra n'est pas très différent. La police y est plus laxiste et n'intervient que si la situation dégénère. Enfin en théorie. A vérifier ?


Désormais hors du petit restaurant, le couple est libre d'aller vagabonder un peu où ça lui chante pour passer le temps. Heureusement que les choix sont nombreux. Trop peut-être ? Leurs pas se dirigent en premier en direction de la plage sur laquelle ils peuvent marcher un petit quart d'heure pour se rapprocher de leur destination. Peut-être que la brise marine y sera plus existante. Comme trop souvent l'endroit va commencer à se remplir petit à petit. Les personnes, seules ou en couple, qui se promènent en tenue de ville sont aussi nombreuses que celles en maillots de bain. Quelques surfeurs avec leurs planches tirent la tronche à cause du manque de vagues d'un côté. D'un autre on peut voir des femmes qui sont venues travailler leur bronzage et attirer les regards par la même occasion. C'est alors que quelque chose fait tilt dans l'esprit du mastodonte.


- On devrait ajouter le, ou les, maillot de bain à notre liste de course. Piquer une tête nue comme un ver n'est pas autorisé.


Éviter de provoquer des noyades car les nageurs seraient trop occupés à se rincer l’œil est aussi un bon argument. L'autre raison de cet achat est motivée par d'autres raisons que celle de rester loin des ennuis inutiles. Le bras autour du cou de la belle sorcière, il laisse sa main revenir jouer avec sa poitrine par-dessus le tissu fin de la robe qui semble plaire à beaucoup de plagistes qui se rincent autant l'oeil que le type du restaurant. Qu'ils soient seuls ou avec une femme.


- Mon petit doigt me dit que tu serais plus sexy que toutes les femmes du coin dans le bon maillot.


Sa phrase a peine bouclée, il se penche en direction de la belle pour l'embrasser vulgairement devant des regards jaloux par dizaines. Ses lèvres douces et froides (à cause de sa boisson ?) le font légèrement frissonner et provoquent un réflexe au niveau de ses doigts qui se remettent à presser cette généreuse poitrine. La chose dure une bonne dizaine de secondes durant lesquelles Dragunov se perd totalement dans l'ambiance et les sensations qui prennent possession de son corps. Heureusement qu'il se reprend rapidement car autrement il aurait pu allonger la sorcière sur le sable chaud pour lui faire des trucs à ne pas montrer aux enfants.
D'ailleurs, en parlant d'enfants, certains ados sont scotchés sur la scène et certains shorts de bain vont avoir du mal à contenir leurs hormones.

Histoire de protéger ces pauvres âmes innocentes, le mafieux ne revient embrasser la belle qu'une seconde fois avant de leur faire reprendre leur marche en avant direction le centre-ville. Exit donc la plage et bonjour les petites rues et les coins moins fréquentés qui sont nombreux tout autour de la zone commerciale qui les attend.

Toute la ville est parfaitement entretenue. Y compris dans les endroits où le soleil apparaît le moins souvent à cause des résidences et immeubles de 4-5 étages. Comme pour la plage plus tôt, un coin fait de l'oeil à Dragunov qui laisse apparaître un grand sourire sur son visage. L'endroit est isolé, à l'ombre, avec un petit jardin derrière un muret et peu d'accès. Peu de personnes doivent y passer. Il s'avance plus vite que la sorcière qu'il tient par la main pour le suivre.
Ses fesses se posent sur le rebord du muret pour ensuite tirer sur sa partenaire afin de la faire monter sur ses cuisses à califourchon. Ses deux mains sont posées sur la peau si douce et chaude du cul parfait de Céleste par-dessous sa mini robe pour parfois descendre sur ses cuisses toniques.


- Si on reprenait un peu notre souffle après cette longue et éprouvante marche.


Jouer un peu en faisant une coupure n'a jamais fait de mal à personne.

« Se baigner couvert ? Quelle est cette diablerie ? Demande la brune étonnée. »

Et puis son regard se pose tout autour d’elle sur les gens qui sont actuellement à la plage. Ils ont toutes et tous ce qui se rapprocherait de sous-vêtements minimalistes. De quoi masquer la poitrine (pour les femmes) et les parties génitales. Les yeux écarquillés, la brune observe tout ce petit monde.

« Ridicule ! Souffle-t-elle, ébahie. Tout simplement ridicule ! A quoi ça sert exactement ? Pourquoi cacher les seins et les parties génitales ? Tout le monde en a ! Ce n’est pas comme si c’était une nouveauté ! Là, ces… Maillots de bain, tu dis ? Mh. Ces trucs ne font qu’attirer le regard sur ce qui est caché ! »

Secouant la tête, l’immortelle ricane aux paroles du mafieux, se collant un peu plus étroitement contre lui alors que sa main agace un téton qui pointe de nouveau sous le fin tissu de la robe. Elle répond avec ferveur quand il l’embrasse, étouffant un gémissement contre ses lèvres. Elle cille légèrement quand l’étreinte buccale se rompt pour de bon après un second baiser, et essaie de reprendre ses esprits pour ne pas rester focalisée sur le désir d’arracher ces vêtements qui sont de trop.

« Si j’accepte de porter ces maillots plus tard, ce sera uniquement pour ne pas t’attirer d’ennuis, Sugar, prévient-elle alors qu’ils quittent la plage. »

Ses prunelles détaillent les bâtiments qui les entourent alors qu’ils reviennent dans la ville. Ceux qui sont aussi haut que certains manoirs semblent pourtant loger plus d’une famille. Ce pourrait être rentable de construire ça sur Terra. Les villageois pourraient se sentir plus protégés, dans ces bâtiments de…. Ce n’était pas de la pierre, d’ailleurs. De briques peut-être ? Mh. Elle garde l’idée dans un coin de sa tête et se promet d’y donner suite une fois rentrée. Mais elle se reconcentre bien vite sur son amant qui l’entraîne vers… Une petite alcôve ? Plus grand qu’une alcôve, avec le jardinet derrière le muret. Mais désert, en tout cas, et à l’ombre du soleil.

Céleste ne souffre pas de la chaleur, mais elle reconnaît que pour ceux qui n’y sont pas habitués, les rayons du soleil sont plutôt en forme aujourd’hui. Toutes pensées liées aux ressentis d’autres personnes disparurent de son esprit, cependant, quand l’homme l’attira à lui après s’être assis sur le muret. Ses genoux se glissent autour des cuisses de Randal et elle se colle contre lui, sa poitrine reposant contre son torse solide.

« Mmmh, oui. Très longue, cette marche. Très… éprouvante, susurre-t-elle en riant doucement, ses lèvres venant effleurer le lobe de l’oreille du mafieux. Il faut reprendre des forces, assurément… Le souffle, en revanche… »

Et la brune vient écraser ses lèvres contre celle du colosse, ses mains agrippant sa nuque comme pour ne pas le laisser s’échapper. Ses hanches ondulent contre lui, comme pour réveiller ce qu’elle sait se cacher sous le fin tissu qui le couvre. Sa langue se montre curieuse, audacieuse. Fougueuse. Ses ongles se crispent dans la chair de son amant. Déjà, il peut sentir qu’elle est prête pour lui, pour plus. Ses tétons s’érigent et déforment le tissu de son corsage tandis qu’une certaine humidité poisse contre sa fleur, coule contre ses cuisses.

Céleste ne relâche le baiser que pour mieux faire glisser ses lèvres contre le cou de Randal alors que ses ongles tracent un chemin depuis la nuque jusqu’au torse puissant. Trop de vêtements, encore, mais elle ne s’en offusque pas. Et puis, pour ce qu’elle a en tête, il n’est pas forcément nécessaire d’être nu. Ni lui, ni elle. Surtout pas elle, l’absence de sous-vêtements rendant la chose plus aisée.

Sans attendre, la pratiquante vaudou se souleva légèrement, ses genoux appuyés sur le muret pour la soutenir alors que ses mains venaient libérer la virilité du colosse. Habilement, et sans même laisser le temps à son amant de protester s’il souhaitait autre chose, l’immortelle le guida entre ses cuisses et laissa sa chaleur l’engloutir en se rasseyant sur lui.

Sa jupe était retroussée contre ses cuisses, certes. Mais, pour un passant lambda, rien n’indiquait que la sorcière faisait plus qu’être assise sur les cuisses de Randal. Rien ne trahissait qu’elle venait de s’empaler sur sa queue sans se soucier d’être vue. Absolument rien ne laissait à penser qu’elle comptait bien le chevaucher pour leur offrir à tous les deux un orgasme aussi intense qu’elle le pouvait.

« Fais-moi perdre le souffle, Sugar, souffle-t-elle en commençant à bouger, ses lèvres s’étirant en un sourire satisfait. »

L'alchimie entre ces deux-là est telle qu'il ne fallait pas y mettre beaucoup d'effort de la part de l'un pour provoquer l'excitation de l'autre. Un début d'érection était déjà présent chez Dragunov lorsque la belle sorcière décide de libérer avec son habituelle habileté le chibre du mafieux qui se laisse faire volontiers en se contentant de l'embrasser avec ses mains baladeuses qui restent collées à ses cuisses tout du long.

Tout se fait le plus naturellement du monde quand le couple décide de s'envoyer en l'air depuis leur première fois ensemble dans cette grotte pleine de magie rose. Aujourd'hui ils n'ont plus besoin d'encouragement pour se faire et se donner du plaisir car leurs corps parlent d'eux même. Et si il fallait une preuve il aurait suffit de les voir depuis leurs retrouvailles. Elle se tenait toujours collée à lui alors que dans l'autre sens, les mains du grand bonhomme venaient sans cesse jouer avec les formes si attirantes de Céleste.

La petite chatte bien chaude et humide servait de parfait orifice pour la bite de Dragunov afin de gonfler et durcir tranquillement. Chaque friction aidait le membre à gagner un peu plus de volume pour l'inciter à gagner sa taille maximale. Histoire de parvenir à réaliser plus efficacement la demande de sa partenaire, ses deux mains remontent doucement pour se saisir de cette paire de fesses dont il est devenu accro pour aider le mouvement de pénétration.


- Avec plaisir. Tu es mon invitée après tout. Je suis là pour satisfaire tes besoins.


Sans lui demander son avis, ou la prévenir, les mains imposantes et rugueuses du mafieux dont il se sert habituellement pour donner des baffes ou arracher les membres de créatures dangereuses imposent un rythme de plus en plus rapide à la sorcière. L'intérieur n'est pas en reste. Sa queue n'aura pas attendue longtemps pour lui ravager l'intérieur en repoussant ses parois qui commençaient à coller un peu trop à sa peau veineuse bien sensible.

Une minute ou deux avaient suffit pour être parfaitement ancrée en elle et s'assurer qu'elle garde le rythme qu'il lui avait imposé. C'était le signe pour que sa main droite puisse voyager un peu. Sa première destination est la chevelure de Céleste dont elle se saisit pour l'empêcher de bouger alors qu'il décide de l'embrasser sauvagement quand leurs langues se trouvaient à distance l'une de l'autre. Chose compliquée à cause de ses mouvements de hanches à elle. Ou tout simplement parce que s'empaler sur une bite aussi grosse et longue demande plus d'effort. La pauvre doit davantage lever son bassin qu'avec un homme dans la moyenne.

La salive se mettait régulièrement à couler sur le col du t-shirt de Dragunov au fil des secondes. Jusqu'au moment où il décida de changer de cible. Tout aussi lentement où elle était venue se glisser dans ses cheveux, la main exploratrice descend pour lui saisir la gorge quelques secondes et attirer le visage entier de Céleste vers le sien pour échanger un véritable baiser cette fois. Sa bouche brûlante était toute à lui. Ce nouvel échange se veut long et tout aussi baveux. Bruyant. Ses lèvres ont si bon goût qu'il en venait à penser que c'était un autre de ses tours. Comment de simples lèvres pouvaient provoquer autant d'excitation ?

Si la belle pensait que le voyage de cette mimine était fini, elle se trompait lourdement. C'est d'ailleurs une cible de poids qui attendait la main du gangster car celle-ci repris sa descente, après un dernier baiser, pour dévoiler cette volumineuse poitrine.
Loin d'être satisfaite, la bouche baveuse de Dragunov plonge sur le sein droit de sa belle sorcière tout en lui malaxant l'autre nichon de sa main pour n'en délaisser aucun. En même temps, il était venu les titiller si souvent depuis leurs retrouvailles que venir s'en occuper était dans l'ordre naturel des choses.

Comme pour marquer son territoire comme elle peut le faire avec ses ongles qu'elle enfonce dans sa peau à chacune de leurs torrides interactions, les dents de Randal se plantent dans le téton érigé sur lequel il tire en cherchant son regard du sien pour voir sa réaction. Action qu'il échange ensuite pour une succion tout aussi vulgaire et forte dont les sons résonnent dans ce lieu terrien qui sera le premier à être souillé par leurs pulsions sauvages. Le premier d'une longue série.

Ses hanches s’abaissaient avant de se relever, encore et encore, chevauchant ainsi Randal avec toute l’ardeur qu’elle ressentait. Si ses lèvres furent réquisitionnées par le malfrat, la belle n’en continuait pas moins de venir s’empaler sur cette queue aux proportions généreuses. Même sans pouvoir bouger la tête, l’agile immortelle ne laissait pas le rythme s’amoindrir. La friction la faisait frissonner et gémir contre les lèvres du mafieux, aidée par les fluides qui lubrifiaient le chemin. Sa robe autant que son short à lui seraient tâchés, c’en était certain.

Quand les mains et les lèvres du colosse furent occupées avec sa poitrine, Céleste redressa la tête, la rejetant en arrière en soupirant de délice alors qu’elle accentuait le rythme de sa chevauchée. Les muscles de ses cuisses tremblaient légèrement devant l’effort fourni, mais elle ne voulait pas s’arrêter avant qu’ils soient tous les deux en nage et satisfaits. Elle, remplie. Lui, vidé. C’était la seule option possible pour l’arrêt de ce sport intense et si agréable.

A ce moment, peu lui importait si des gens passaient, ou si on l’entendait. La sorcière donnait voix à son plaisir sans se cacher, et elle haleta le prénom de son amant d’une voix brisée alors qu’elle sentait les dents de l’homme se refermer contre son téton. Il pouvait sentir sa réaction immédiate alors qu’elle se contracta autour de lui, voyant des étoiles derrière ses paupières closes. Ses reins redoublèrent d’ardeur pour monter et descendre tandis qu’elle s’accrochait aux épaules de Randal avec plus de fermeté encore, s’en servant comme support pour faciliter l’effort.

« Aaah, Randal…Encore ! Gronda-t-elle, présentant cette fois son autre sein pour subir le même traitement. Putain… Mmmh… Je ne vais plus tenir très longtemps, Sugar… »

Est-ce qu’elle parlait du rythme fougueux imposé, ou bien de son plaisir qui enflait encore et encore, s’approchant de l’extase ultime ? Elle-même serait bien en peine de le dire. Ses ongles marbraient le dos de l’homme tandis que sa fleur noyait presque son sexe tant l’immortelle était embrasée.

Comme pour inciter l’homme à ne plus se retenir, la belle redressa la tête pour la pencher vers lui, ses mains agrippant sa nuque et son crâne pour mieux l’étouffer contre sa poitrine. Le regard sombre de Céleste était à demi voilé par ses paupières, mais ses lèvres rougies s’étiraient en un sourire gourmand alors même qu’elles étaient entrouvertes pour laisser passer son souffle court (bien que chaud contre la peau de l’homme).

Un doux parfum et une chaleur étouffante décuplaient son excitation et cela pouvait se ressentir dans chacun de ses gestes. Et c'était sans négliger l'impact de cette chatte humide qui prenait un vilain plaisir à le comprimer pour tenter de déclencher son orgasme le plus rapidement possible. De toute manière elle venait de lui dire quelques instant auparavant qu'elle ne pourrait pas tenir.

Le couple si singulier est là en vacances. Quel est le but de ce genre de période si ce n'est de profiter de chaque instant sans s'embêter ou se retenir ? Un concept que Dragunov est sur le point de mettre en pratique dans quelques secondes. Ses mouvements continuent de suivre ceux de la belle sorcière tout en la collant contre lui en plaquant ses bras dans son dos. Chaque coup de hanche cherche à la perforer de l'intérieur. Son gland vient cogner sauvagement le fond de son antre dégoulinante et dont les fluides ont souillés le muret et sa base plus bas.


- Urrrgggh ! Mnnnnn !


Il aurait pu tenter de dire n'importe quoi que cela n'aurait pas fonctionné avec sa tête toujours logée entre les deux généreuses mamelles dégoulinantes de transpiration. De sa bouche il tentait d'embrasser sa peau entre deux respiration ou grognement de plaisir. Céleste ressemblait presque à ce serpent gigantesque qui avait tenté de le tuer il y a quelques années. A la seule exception qu'il sait exactement comment en sortir victorieux.

Sa position ne lui permet pas de stimuler avec efficacité la zone sensible de la belle qu'il avait découvert l'autre fois. Ce n'est pas pour autant ce qui l'empêche d'essayer en tentant de la stimuler un maximum de fois. Encore et encore. Plus directement, à répétition, pendant que son éjaculation arrive à grand pas. Son excitation est telle qu'il a du mal à contrôler sa force pour ne pas la broyer avec ses bras tandis que le reste de son corps se crispe. Il veut la remplir. Il VA la remplir. Dans sa tête il imagine déjà la sensation et le plaisir que cela va lui procurer.

Heureusement pour lui, la réalité rejoint son imagination dix secondes plus tard à sa plus grande surprise. Une soudaine vague de plaisir l'envahit et le surprend. Sa bite pompe, fort, rapidement et balance en grosse quantité sa sauce blanche épaisse pour inonder et tapisser les parois de la sensuelle Céleste. Le tout dans un concert de râles viriles qui s'abattent sur sa peau déjà brûlante qu'il caresse à l'aide de ses mains couvertes de transpiration. Son front et ses cheveux ne doivent pas être en meilleurs états vu le traitement qu'ils ont subis tout du long.

En tout cas l'orgasme dure une bonne vingtaine de secondes. Le sperme s'accumule dans la fente de la sorcière pour finir par dégouliner sur les derniers centimètres du chibre de Dragunov qui n'étaient pas parvenus à se réfugier au chaud en elle. Son foutre coule lentement pour suivre le même chemin que la cyprine qui avait marquée le muret et le sol pendant qu'elle s'embrochait sauvagement sur lui.