Après être rentrée avec Randal et avoir pris une douche -qui aurait pu être plis agréable, mais qui aurait pris du temps- bien méritée, la sorcière avait déballé leurs achats sur le lit. Pendant que l’homme s'habillait, elle choisissait sa tenue. Le voyant prêt, elle le pousse hors de la chambre, lui promettant d'être prête sous peu mais tenant à lui faire la surprise de la tenue. Même s'il était avec elle quand ils les avaient achetés, il y avait tout de même une belle quantité de vêtements.
Elle ne prit pas longtemps pour enfiler ce qu'elle avait choisi et bientôt, Céleste sortit de la chambre avec un sourire satisfait. Elle portait un crop-top en cuir synthétique noir, une mini-jupe du même acabit avec une petite culotte de dentelle noire. Une veste en jean blanc avec des boutons dorés, ouverte, habillait ses épaules et une paire de cuissardes noires soulignait ses longues jambes fuselées. Sa crinière restait sauvage et indomptable, cascadant dans son dos et s'arrêtant sous ses omoplates. Enfin, quelques bijoux venant de son coffre métaphysique personnel ornaient ses oreilles et son cou.

Radieuse, l'implacable sorcière glissa son bras sous celui du colosse alors qu'ils ressortaient. Ses yeux curieux découvrent la différence entre le jour et la nuit. Elle apprécie un peu plus l'ambiance plus légère, la musique qu'on peut entendre de la rue ou encore les tenues portées par les gens. Suivant son amant, la belle décoche un sourire amusé au groupe qui avait tenté de se rapprocher un peu trop.
Tandis que la main du colosse se calait contre sa croupe, Céleste glissait son bras autour de la taille masculine, collant sa poitrine gainée de cuir contre le flanc dévoilé. Les talons des cuissardes la grandissait, mais pas au point d'être à la même hauteur que lui.
Finalement, après un regard appréciateur du videur sur ses courbes dévoilées, le couple entre et s'installe au bar pour commander. La brune fait confiance au mafieux pour choisir sa boisson tandis que ses hanches ondulent au rythme de la musique. Elle le remercie quand il lui tend son verre, une main glissée contre sa nuque le poussant à pencher la tête pour qu'elle puisse l'embrasser (et marquer son territoire auprès des minettes reluquant Randal d'un air un peu trop intéressé.
«
C'est pas vrai ! C'est eux, les filles ! S'exclame une voix familière aux oreilles de l'immortelle. »
Derrière elle, la vendeuse du magasin de lingerie. Elle était accompagnée de trois amies et semblait leur avoir raconté son aventure dingue avec des clients « tellement excités qu'ils le faisaient dans la cabine d'essayage ».
«
Ravie de vous revoir, monsieur, gloussa la vendeuse tandis que la sorcière montrait presque les dents avec son sourire faussement aimable. »
Bien entendu, elle ne comprenait toujours rien de ce que disait la vendeuse, mais ça ne l'empêchait pas de comprendre le langage corporel des jeunes femmes devant elle.
Trop intéressée à son goût.