Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Quand la jeune femme entendit la réponse du barman elle hocha doucement de la tête en lui souriant pour dire qu’elle était d’accord avec lui et joli dicton, sur lequel elle était particulièrement bien d’accord en cette soirée en sa compagnie. Quand vint le moment de lancer un nouveau jeu pour décider de qui devrait s’occuper de la commande des déserts et que la jeune femme gagna au jeu du pile ou face, cela l’amusa qu’elle taquina l’homme face à elle sur la présence de la chance à ses côtés ce soit qui était peut-être dû à sa présence. Aux mots de Karl qu’il lui souhaitait que la chance reste avec elle longtemps, elle lâcha en le regardant avec des yeux pétillants de nouveau de malice « Si vous êtes dans les parages, elle devrait pas me quitter alors. Mais vu que vous allez sûrement conclure ce contrat, je suis sûre qu’elle n’est pas prête de me quitter. » en souriant doucement amusé en riant avec douceur en ne quittant pas le barman des yeux.

Puis la jeune femme regarda le serveur revenir vers eux qui prit la commande dont elle ignorait le contenu et en peu de temps qu’il ne le faut celui-ci était revenu avec cette dernière, posant une assiette devant chacun d’eux.

Rubis pencha doucement de la tête et regarda ce qui se présentait devant elle puis ses jolis yeux écarlates se mirent à pétiller d’admiration, bonheur et gourmandise à la fois quand elle vu les mochis glacés à la fraise. Elle adorait les mochis, la glace et la fraise, de plus les mochis glacés à la fraise était son désert préféré au Japon, elle ne pouvait qu’être aux anges en découvrant ce que Karl avait commandé. Entendant les mots du barman, elle releva doucement sa tête avec ses jolis yeux qui brillaient de milles feux et elle regarda avec tendresse « Je… Vous avez parfaitement visé Monsieur Neumann… C’est le désert que je préfère dans ce pays… Vous… Vous êtes vraiment extraordinaire… » dit-elle avec douceur et tendresse dans le regard, dans son sourire et dans sa voix. Puis avec délicatesse elle prit une cuillère et coupa doucement un morceau du mochi glacé, fermant les yeux en le dégustant avec une main sur sa joue, un sourire aux lèvres, visiblement très heureuse de ce désert que la barman avait choisis exprès pour elle.

Son sourire s'élargit quand la jeune femme assise en face de lui chercha de nouveau à le flatter. Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et, reprenant un ton totalement raccord à la situation, il répondit avec un regard en coin

" Nous verrons donc cela, Mademoiselle Starling."

Il appuya bien ses mots, surtout en prononçant son nom, ne la quittant pas des yeux non plus.

Et la suite n'en fut que meilleure, le défi lancé, il trouva bien rapidement quoi commander pour finir ce repas des plus copieux et délicieux. L’observant, tel un loup ou un rapace alors que le serveur arrivait pour leur donner leurs assiettes, il était aux aguets de sa réaction en découvrant ce qu'elle allait pouvoir manger. Et Karl ne fut pas déçu de ce qu'il vit s'afficher sur son visage, ses yeux pétillant et crépitant de plaisir que l'on aurait dit un feu d'artifice. Lorsqu'elle se mit à le complimenté, Karl ne put s’empêcher de rire légèrement, fermant les yeux un cours instant avant de lui répondre

" N’exagérons rien Mademoiselle Starling, je n'ai fait qu'une simple addition et une déduction, j'ai aussi eut de la chance qu'ils propose ce dessert ici."

Il n'allait pas se jeter des fleurs, ce n'était pas son genre et ce n'était pas non plus comme si la liste de dessert avait été immense, même si, le dessert en question lui était venue comme une évidence. Il la regardait, prendre sa cuillère avant de déguster un premier Mochi, voyant son visage de porcelaine s'illuminer de plaisir. Cela l'amusa beaucoup et il était ravis de la voir ainsi, de voir que cela lui plaisait. A son tour, il prit sa cuillère, mais à l'inverse de Rubis, il ne se mis pas à couper un premier mochi en deux pour commencer à le manger, à la place, il en fit glisser un entier dans sa cuillère, puis, vint le gober en entier, tel la gueule d'un loup avalant avec facilité un morceau de viande.

Bien-sur, il le regretta bien vite, ayant oublié ce qu'étais une glace, mais surtout à quel point cela pouvait être froid. Cela se vit très rapidement sur son visage, crispant son expression avant de venir se masser la tempe de douleur.

" J'avais oublié ce détail, je me fais toujours avoir, ma gourmandise me perdra."

Dit-il un peu en soupirant, attendant que le mal de crane parte. Il finit par rire de lui même, puis ajouta

" J'ai toujours trouvé la texture des mochi extrêmement étrange, mais les dieux seul savent que c'est sûrement mon dessert préféré de ce pays."

Il décida ensuite d'attendre un peu avant de cette fois, couper en petit bout le second qui l'attendait dans son assiette, il pouvait se faire avoir une fois, mais pas deux à la suite.

La jeune femme regardait le barman avec malice en lançant qu’elle était sûre qu’elle aurait toujours de la chance de côté tant qu’il resterait près d’elle surtout avec la contrat qu’il allait conclure. En entendant la tonnation de la voix de l’homme face à elle dans sa réponse, sa façon d’appuyer les mots en appuyant bien sur son nom et son regard provoqua chez la femme le retour de ce léger rouge aux joues alors que son cœur se mit de nouveau à battre la chamade. Elle passa doucement une main dans son cou en le regardant un peu intimidé « Je… Heu… Oui bien sûr Monsieur Neumann. » dit-il d’une petite voix toute timide en le regardant avec ses joues rouges, ne le quittant pas du regard alors qu’elle continuait à passer doucement sa main dans son cou. Il semblerait visiblement que le barman avait réussi à prendre le dessus dans ce petit jeu et que la jeune femme n’était pas de marbre face à lui, en tout cas dans ce jeu.

Quand vint le temps du désert et que la demoiselle albinos découvrit la surprise que Karl lui avait réserver, elle en avait les yeux qui pétillaient de milles feux, visiblement aux anges en découvrant le divin désert qui était son préféré dans ce pays. Elle fut si émue et agréablement surprise qu’elle fit des éloges à l’homme face à elle, le tout en lui souriant avec tendresse. Entendant sa réponse, elle se fit la réflexion qu’il était plutôt du genre modeste et qu’il était douée pour faire des hypothèses, et de bonnes hypothèses surtout. À ses mots elle hocha doucement de la tête avec douceur en le regardant de son regard lumineux de bonheur avant de goûter le mochi glacé à la fraise qui était d’un délice que le bonheur se lisait sur son visage, il n’y avait pas de doutes pour son grand amour pour ce désert.

Rubis rouvrit les yeux après avoir savourer une première bouchée et regarda le barman attaquer son désert également. Elle haussa doucement un sourcil en le voyant prendre le mochi glacé entier, se faisant la réflexion que c’était peut être risqué mais qu’il faisait peut être partis de ces personnes insensible au froid puis elle ouvrit de grands yeux en le voyant avec un visage légèrement crispé avant de se masser la tempe. Et quand elle entendi les mots de Karl, elle se mise à rire doucement amusée avant de secouer doucement de la tête « Je… Pardon je ne me moque pas… C’est juste que… Je trouve ça amusant la façon dont vous l’avouer… Ça aussi un côté mignon… » avoua t-elle en arrêtant de rire et en souriant tendrement en rougissant un peu en le regardant, avant de détourner le regard quelques secondes et prendre une nouvelle bouchée du désert en relevant son regard vers lui avec toujours ses jolies joues rouges a cause de ce qu’elle venait de dire.

Penchant doucement de la tête en le regardant avec sa cuillère dans la bouche alors qu’il lui avoua qu’il trouvait la texture des mochis étranges mais que c’était son désert préféré ici, elle hocha doucement de la tête en enlevant délicatement la cuillère de sa bouche « C’est vrai que c’est une texture bien étrange… Ça ressemble à une petite brioche mais c’est bien plus mou et… étrange. » dit-elle en haussant un sourcil avant de rajouter « Mais si vous aimez tant que ça, sachez que je sais aussi les cuisiner car malheureusement je n’arrive pas à m’en passer. Ça sera un plaisir donc de vous en préparer si vous voulez… » dit-elle avec douceur en le regardant tendrement alors qu’elle reprenait une nouvelle bouchée de son mochis en entamant le second dans son assiette.

Pour une fois depuis le début de la soirée, Karl avait réussi à gagner l'une de leur manche sans qu'elle n'arrive à reprendre la main. En était t-il satisfait ? Un peu, mais il souriait plus des mimiques que la jeune femme avait à ce moment là, la trouvant adorable.

Mais les choses changèrent, passant à autre chose d’intéressant, un dessert à la hauteur de leur repas. Karl avait eut les yeux plus gros que le ventre et l'avait payé assez rapidement. Se massant la tempe pendant un instant, il ne pouvait pas du tout lui en vouloir de rire à sa bêtise, souriant lui aussi, les yeux fermé momentanément le temps que la douleur passe en répondant doucement.

" Il vaux mieux en rire qu'en pleurer non ? "

S’arrêtant lentement de se masser, se demandant tout de même ce qui lui donnait un coté mignon en ne le comprenant pas vraiment, mais au moins, c'était positif, alors il n'allait pas cracher dessus. Il pris un peu de temps pour laisser sa tête se reposer, venant avouer son péché mignon pour les mochi.

" Très étrange oui."

Dit-il sur un ton rieur, reprenant sa cuillère en main alors qu'elle décrivait à la perfection ce dessert, surtout la texture indescriptible de la version non glacé. Encore une fois, la jeune femme ne put se retenir de montrer sa gentillesse, lui avouant cuisiner aussi ce genre de met, car apparemment elle en était accroc. Karl ne put que s'en amuser, venant couper en deux un de ses mochi pour en manger la moitié, avalant d’abord ce morceau avant de lui répondre sur un ton d'abord joueur

" Vous savez qu'il est dit que la gourmandise est un vilain ?"

Il ne croyez pas du tout en cette phrase, même si cela pouvait devenir un travers, il ne voyait pas en quoi se faire plaisir pouvait vraiment nuire, seul les excès peuvent le faire. Puis, son ton changea, pour quelque chose de plus sincère

" Vous savez, ce serait avec grand plaisir, mais, je vais commencer à avoir l'impression de profiter de vous."

Ce n'était pas vraiment une blague, entre le fait de prendre son temps d'accepter qu'elle lui fasse de temps en temps des plats, de jouer peut être un peu trop avec le feu, alors prendre encore plus de son temps alors qu'à coté, il n'avait pas grand chose pour équilibrer, c'était l'impression qu'il avait. Il n'avait jamais été un assisté, il s'était toujours battu pour tout, alors il avait un peu cette impression à ce moment là. Son regard n'était pas en colère, ni triste, seulement sincère, la regardant droit dans les yeux.

" Ce n'est vraiment pas quelque chose dont je veux avoir le sentiment."

La jolie albinos regarda avec un sourire amusée et attendrie le barman qui faisait la malheureuse expérience d’avaler de la glace trop rapidement en bouche. Elle ria doucement amusé en le regardant après s’être excusé de rire à ses dépend puis elle pencha doucement la tête quand il répondit qu’il valait mieux en rire qu’en pleurer, ce à quoi elle répondit en redressant sa tête dans un hochement de tête pour lui dire qu’elle était d’accord avec lui avant de rire de nouveau doucement amusé puis de nouveau s’excuser en faisant un petit signe de tête désolée.

Après que le barman est avoué que son péché mignon au Japon était les mochis mais qu’ils trouvait leur texture étrange, la jeune demoiselle ne pu qu’approuver ces dire affirmant elle aussi qu’elle trouvait cela étrange alors que ça ressemblait à une petite brioche. Puis un sujet en amenant un autre, elle lui avoue avec douceur qu’elle en cuisine également car elle en raffole et c’est tout naturellement dans sa gentillesse qu’elle lui proposa de lui en confectionner si il le souhaitait. Entendant les premiers mots de Karl qui lui rappelait que la gourmandise était un vilain défaut d’un ton taquin, elle hocha doucement de la tête pour lui répondre « En effet j’ai déjà entendu cela quelque part… » dit-elle en faisant une petite moue qui réfléchit alors qu’elle savoura doucement une bouchée de mochis glacé avant de poursuivre « Mais… Personnellement je pense que se faire plaisir n’est pas si vilain que ça… C’est plus l’excès à outrance qui est vilain pour ne pas dire dangereux. » dit-elle en haussant un sourcil, mettant sa cuillère vide sur ses lèvres en ayant toujours son sourcil en l’air alors qu’elle regardait sur le côté.

Ensuite elle reporta son regard sur le barman face à elle et en quelques secondes elle remarqua un léger changement dans sa voix quand il lui répondit. Rubis l’écouta sans interrompre, l’entendant lui dire que ça serait avec plaisir mais qu’il ne voulait pas profiter d’elle. Les yeux dans les yeux, elle le regarda, voyant son regard sincère, se demandant si elle avait dit quelque chose qui aurait pu le blesser et dans réfléchir elle posa sa cuillère dans son assiette avant de poser ses deux mains sur la sienne qui était de libre sur la table « Mais vous ne profitez pas de moi, je vous assure. Je… je… Je ne veux pas que vous pensez ça… » dit-elle en le regardant avec douceur et sincérité en ayant toujours ses mains sur la sienne « Je vous propose ça de bon cœur, car ça me fait plaisir, vous ne profitez point de moi ou de je ne sais quoi… Cela me fait plaisir de pouvoir vous préparer quelque chose... Puis… j’ai aussi très envie de vous faire plaisir par ailleurs… » dit-elle en le quittant pas des yeux avec une voix douce et un regard tendre empli de sincérité, toujours avec ses mains posées sur la sienne.

Elle continuait à jouer les sorcières, répétant ce qu'il pensait, il venait à la regarder en continuant de suspecter qu'elle avait bien des dons. Il se mit à penser à un chiffre, quarante deux, totalement au hasard au cours de ses pensés, pour voir si elle pourrait y réagir.

" Nous somme bien d'accord sur ce point "

Dit-il en souriant pour suivre son affirmation sur la gourmandise. Mais la suite de la conversation se mit à être moins légère, car, Karl commençait à avoir le sentiment qu'il l’influençait sans le vouloir et qu'il allait se retrouver à profiter de sa gentillesse. Ne voulant pas que cela arrive, il préféra être franc et le lui dire, au moins, si c'était le cas, cela couperais sûrement cours à tout cela et il aurait la conscience tranquille.

La réaction de la jeune femme arriva doucement, la voyant poser ses mains sur la sienne, sa main gauche resté posé sur la table. Il ne ressentait pas ses mains, il ne ressentait ni la chaleur de sa peau, ni la douceur de ses doigts sur cette main métallique, mais le seul fait de savoir ce contact était suffisant pour qu'elle ait toute son attention. Sa droite, elle, tenait sa cuillère, tout juste posé dans son assiette, son regard fixé dans le sien en l'écoutant.

Un  très léger sourire passa sur le bord de ses lèvres, fin, fugace, sous ses mots tendre qui le touchait, venant, poser un instant sa cuillère pour lui répondre.

" Cela me touche vous savez, mais c'est souvent ainsi que les gens ce font avoir, disant agir par eux même, par pur envie, alors qu'il sont simplement ... comment dire ..... " guidé " par les autres. Je m'en voudrais que cela vous arrive."

Être une marionnette sans s'en rendre compte, ce n'était pas quelque chose qu'il voulait qu'elle soit, elle lui paraissait mérité mieux. Puis, reprenant sa cuillère, il prit un nouveau morceau de mochi, la glace en son cœur commençant à fondre lentement, puis commença à porter cela à ses lèvres, s'interrompant en riant doucement sur une de ses pensées, hésitant un instant de lui en parler, se disant que cela risquait de la gêner, mais il trouvait cela amusant et était curieux

" Si je n'étais pas comme je suis, je pourrais penser que vous ... comment vous dite déjà ? Vous en pincez pour moi ? "

Il se remit à rire de sa bêtise, regardant un instant sa cuillère avant d'ajouter

" Excusez moi, faite comme si je n'avais rien dit."

Continuant de rire un peu, légèrement gêner, se sentant bête d'avoir dit cela au final, finissant par manger le contenue de sa cuillère.

Tandis que la demoiselle réfléchissait, sa cuillère sur le bout des lèvres, après avoir dit qu’elle pensait que c’était l’excès qui était dangereux, elle regarda sur le côté quelques secondes avant de reporter son regard sur le barman en penchant la tête alors que celui-ci lui affirma qu’il était lui aussi d’accord. Hochant doucement de la tête pour confirmer qu’ils étaient bien d’accord tous les deux là-dessus, elle enleva ensuite délicatement la cuillère du bord de ses lèvres avant de replonger celle-ci dans son mochi glacé, s’amusant à le couper en deux avant de séparer les deux partis et de couper la première en 4 petits morceaux et la seconde en 2 petits morceaux. C’était tout de même un drôle de hasard de constater que 4 et 2 ça faisait bien 42 assemblés ensemble. Pour le barman, il y avait sûrement de quoi avoir des doutes si il remarqua cela qui ne représentait pas vraiment 42 petits bouts de mochis mais 6 au total. Tandis qu’elle termina sa découpe de mochis glacé, la jeune femme souria amusé en regardant ce qu’elle avait fait « Il y a des jours où je me demande bien qu’est-ce qui se passe dans la tête quand je fais des choses comme ça. » dit-elle sur le ton de la gêne en riant amusé avant de relever sa tête vers le barman « Sincèrement, je suis vraiment bizarre je crois… Peut-être que vous ne faite pas une bonne affaire en concluant notre contrat. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en se moquant d’elle même avec gêne et amusement en regardant le barman avant de prendre délicatement un des petits bouts de mochis qu’elle avait découpé.

Puis la discution changea un peu de ton, dérivant d’une proposition innocente de la part de la serveuse à un sentiment de culpabilité du barman, craignant de profiter de la demoiselle. La jeune albinos n’avait pas hésité un instant à poser ses mains sur les siennes pour lui affirmait qu’il ne profitait pas du tout d’elle, qu’elle lui proposait tout ça de bon cœur. Puis elle pencha doucement de la tête quand elle le vit sourire en lui avouant qu’il était touché  mais que c’était souvent comme ça que commencer une influence sur quelqu’un et il s’en voudrait que cela arrive à la demoiselle albinos. À ses mots, Rubis secoua doucement la tête à la négative « Cela ne m’arrivera pas, je vous l’assure. Je ne suis pas si influençable que ça malgré ce que l’on pourrait penser. Je sais que j’ai l’air bien naïve mais je ne suis pas maniable. » lâcha t-elle en le regardant dans les yeux avec son doux regard emplie de sincérité à son égard et se voulant rassurant sur le fait qu’elle n’était pas si manipulable que ça, en tout cas elle l’était beaucoup moins aujourd’hui qu’il y a quelques années. Après, n’importe qui pouvait douter des dires de la demoiselle vu comment elle acceptait les boulots extra de leur patron, sans se douter un seul instant qu’on la faisait chanter en fait, mais le barman savait que ce n’était pas à cause d’une quelconque influence de ce type qu’elle exécuter les ordres de leur patron puisqu’elle lui avait avouer en d’autres mots qu’il la menacer.

Entendant ensuite Karl rire doucement avant de partager à la demoiselle que s’il n’était pas comme il était, il aurait pu croire que cette dernier craquait pour lui, ce qui fit rougir Rubis comme une tomate alors que son cœur s’emballa sous ses mots, se questionnant elle-même sur cette possibilité alors qu’il était évident que son cœur essayait de lui faire passer le message plusieurs fois dans la soirée mais que la demoiselle ne semblait pas réceptives à ses multiples manifestations dans sa poitrine, ou du moindre elle n’y faisais pas le lien. Restant silencieuse quelques instants alors que le barman riait doucement gênée de ce qu’il venait de dire, la jeune ne prononça pas un mot, se posant milles questions sur ce qu’elle ressentait actuellement. Puis quand elle l’entendît s’excuser en lui demandant de faire comme il n’avait rien dit, elle pencha légèrement la tête, toujours les joues aussi rouges et le cœur battant à tout rompre jusqu’a en résonner dans sa tête.

Pendant quelques instants il y eut un silence, pouvant laisser à penser qu’en effet la demoiselle était gênée. Et en effet, elle l’était, mais c’était plus à cause d’elle qu’elle était gênée, car elle finit par comprendre en entendant les mots du barman qu’en fait si : elle craquait en effet bien pour lui, elle était tomber sous le charme sans s’en rendre compte alors que son cœur et son corps lui envoyait tout les signes qu’elle n’avait pas vu, telle la petite naïve qu’elle était. En fait si, elle l’avait bien remarqué mais elle ne se doutait pas que c’était ça en faite, ce qui expliqua le fait qu’elle se confie peut être aussi vite à lui et qu’elle est peur qu’en en disant trop il s’éloigne d’elle.

La jolie albinos venait enfin de comprendre tout ça et elle était gênée d’avance par ce qu’elle s’apprêtait à répondre après ces quelques minutes de silence qui pouvait semblait être une éternité « Je… Et si je vous disais que… Que… Que c’était possible… Vous… Vous en penseriez quoi ? » lui dit-elle d’une voix légèrement tremblante et toute timide, le visage complètement empourpré alors qu’elle regardait sur le côté en touchant légèrement son cou un peu gênée de ce qu’elle révélait.

Karl écoutait la jeune femme qui s'amusait à découper ses mochi, en plusieurs morceau,l'ecoutant se mettre à dire des choses étrange. Karl ne put qu'en rire revenant sur ce fameux contrat en finissant par lui dire.

" Seul le temps nous le dira, mais certaines bizzarrerie ont leur côté craquant.."

Repondant à ses mots, ses hésitations sur son contrat. La conversation fini par dérivé sur des sujet moins joueur et plus sincère, se retrouvant a s'inquiéter pour elle, s'inquiéter sur le fait qu'elle puisse être manipuler, préférant l'avertir avant tout.

Il finit par sourire sous la négation de Rubis, ayant toujours quelque doute, mais il préférait choisir de lui faire confiance, plutôt que de rabaisser sa valeur.

Mais le sujet de conversation ne s'alléger pas pour autant. Perdu dans ses pensées et les tentatives de le rassurer, Karl finit par dire l'une des phrases qui lui passait par l'esprit, à moitié une plaisanterie ,mais une bonne moitié était un bon fond de vérité.

Un peu gêné par cela il avait commencé à regretter de l'avoir dit , de lui avoir demandé si elle n'aurait pas des sentiments pour lui, mais il était trop tard et l'expression sur le visage de la demoiselle en disait long.

Il s'en était un peu douté, une partie de lui le pensait, mais l'entendre et la voir l'admettre le laissa tout de même surpris. Son cœur cette organe si vital mais si capricieu lui aussi eut son mot à dire la dessus, le sentant frapper sous ses mots.

Karl préféra tout de même rester calme, venant passer sa langue, bouche fermée, sur ses dents il reprenait une attitude neutre, regardant la jeune femme en silence. Il se mit à défaire légèrement sa cravate sa température se jouant un peu de lui sous cette révélation, puis il répondit d'une voix calme

" J'en penserais que je suis tres touché de l'apprendre, et que .... je mentirais si je vous disais que je ne ressentais pas quelque chose a votre egard. "

Malgré  cela et le plaisir d'entendre que quelqu'un avait une affinité avec lui, Karl restait sur la réserve, il n'était pas encore clair envers lui même et sur ce qu'il ressentait, donc, il ne voulait pas la blesser, il ne voulait pas lui rajouter un poids supplémentaire.

Il reprit un peu de glace pour se rafraîchir, sachant qu'il avait fait un saut dans l'inconnue, il était trop tard à ses yeux pour reculer.

"Si ce sentiment vous derange, je le comprendrais."

La jolie demoiselle albinos avoua au barman avec gêne sur le ton de la plaisanterie qu’elle était vraiment bizarre alors qu’elle était entrain de couper son mochis glacé en plusieurs petits morceaux et qu’il ne faisait peut être pas une bonne affaire en concluant un contrat avec elle. Ce à quoi Karl lui répondit que seul le temps pourra le dire mais qu’il y avait des bizarreries craquantes, ce qui fit rougir la jeune femme en entendant ces mots alors que son cœur se mit a battre de nouveau la chamade. Timidement elle hocha doucement de la tête en lâchant avec une petite voix  « Je… Heu… Je… Merci… » avant de prendre doucement avec sa cuillère un des petits bouts de mochis glacés qu’elle avait coupé pour l’amener à sa bouche en le savourant doucement et toute gênée face au barman.

Leur conversation était ensuite plus sérieuse tout en restant où le barman mise en garde la jeune femme sur le fait qu’elle pouvait être manipulé malgré elle a cause de sa gentillesse tandis que celle-ci le rassura sur le fait qu’elle ne l’était pas en lui assurant que l’on ne la manipulera pas. Puis un sujet en amenant un autre, vint sur la table à un moment une pensée que le barman partagea avec la jeune femme se demandant si celle-ci n’avait pas des sentiments pour lui, ce ne qui ne manqua pas de faire sens chez la jolie albinos qui prit conscience que tout ce qu’elle avait ressentie dans la soirée en étant avec lui était des sentiments, naissants ou bien présents peut être depuis un moment en fait, mais ils étaient bien là.

Laissant quelques instants de silence entre eux, elle finit par détourner le regard et reprendre timidement la parole en lui avouant qu’elle en avait et lui demanda ce qu’il en penser. En entendant la réponse du barman elle ouvrit grand les yeux en rougissant davantage alors que son cœur se mit a battre de plus belle et timidement elle revint poser son regard sur lui en voyant dans quel état il était, ayant dénoué légèrement sa cravate. Les yeux de Rubis tremblaient sous l’émotion et l’aveu du barman, à la fois troublée et heureuse de ce qu’il venait de lui dire alors qu’elle avait du mal à y croire. Puis quand elle entendit qu’il disait comprendre si cela la dérangerait elle posa de nouveau ses mains légèrement tremblantes sans réfléchir sur la sienne qui était libre sur la table en le regardant dans les yeux, les joues en feu et ses yeux brillants d’émotions avec des petites larmes aux coins des yeux « Je… Vous… Je… N-n-non… Non cela ne me dérange absolument pas Monsieur Neumann… Je… Je… » dit-elle d’une voix tremblante et douce à la fois en le regardant dans les yeux, serrant doucement sa mains dans les siennes qui tremblaient sous l’émotion et cette révélation commune « Je… Je… Je suis heureuse de… De… Que… Que nous avions… Également cela… En… En… Commun… » avoua t-elle timidement en le regardant dans les yeux avec ses jolies yeux brillant de milles feux alors que des petites larmes avaient perlées aux coins de ses yeux sous le coup de l’émotion, n’enlevant pas ses mains tremblantes de sur la sienne en continuant de serrer doucement la main de cet homme qui lui avait fait chavirer son cœur.

L'ambiance avait de nouveau changé, devenu pesante, mais bien différemment d'un conflit ou autre. Pour lui, le sujet était des plus sérieux, il n'avait donné ses sentiments qu'à une personne auparavant et il en portait encore les séquelles, se sentant encore à vif, la soirée et les mots prononcé venant ravivé tout cela.

Il préférais être sure qu'elle ne regrette pas de dire tout cela, c'est dans cette raison qu'il lui demanda si ressentir quelque chose pour lui la dérangé. La réponse et le geste de la demoiselle le fit sourire doucement, regardant un instant son assiette, puis, de nouveau la jeune femme qui tenait sa main mécanique.

Lorsque son regard croisa le sien, il pouvait y voir les larmes qui commençait à naître sur la commissure de ses yeux écarlate, la sentant et l'entendant trembler sous les émotions. Il aurait dut être ravis, il aurait dut avoir un grand sourire de savoir qu'une jeune femme aussi ravissante et amusante qu'elle ait des sentiments pour lui, mais en la voyant ainsi, il avait mal. Son visage, ses mains tremblotante, son regard et ses larmes, il avait l'impression de revoir le moment qui lui avait déchiré le cœur et l’âme, alors, il avait autant peut pour elle que pour lui.

En cet instant, il avait peur de s'ouvrir, peut que quelque chose de si mauvais fasse de nouveau surface et en même temps, il avait peur pour elle. Tant d'émotion avait l'air de traverser cette jeune femme, il avait l'impression d'avoir une épée de damocles au dessus de la tête, prête à blessé la jeune femme au moindre de ses faux pas.

Le barman finit par prendre une profonde inspiration, venant respirer puis soupirer avant de laisser un rire gêné et nerveux se faire entendre, venant en même temps baisser la tête, se pinçant l’arrête du nez avec sa main libre. Il se dit que, de toute façon, les mots avait été dit, il était trop tard pour faire marche arrière, alors autant aller de l'avant en faisant attention. Il releva donc le regard en laissant sa main retomber, la regardant d'un air sincère.

" Je ne suis plus vraiment ce que l'on appelle un bon partie vous savez. J'ai bien des défauts et mon passé me colle à la peau."

Il ne cherchait pas à la faire fuir, il cherchait plutôt à être clair envers elle et envers lui même

" J'aimerais vous proposer quelques chose, si cela vous conviens."

Il y avait réfléchis quelques instant pendant le laps de temps entre sa révélation et maintenant, il pensait que c'était le mieux à faire.

" Je pense que le mieux à faire serait de se revoir, de passer un peu de temps ensemble, de se revoir en dehors du travail pour réellement apprendre à ce connaître avant de ce précipiter, histoire de se rendre compte de ce qui est de tout ça ou de ce qui n'est pas."

Il n'en disait pas plus, mais le pensait, ce pouvait très bien être juste une attirance physique forte qui leur donnait cette impression, ou alors, comme pour son cas, la solitude et le fait de tomber sur quelqu'un qui lui rappelait son monde, qui lui paraissait compatible avec sa vision des choses, qui lui faisait ressentir ça. Il n'était pas du genre à ce précipiter tête baissé, sauf en cas d'urgence, alors pour quelque chose qui pouvait blesser et marquer deux personne en même temps, il préférait être sure.

" Qu'en pensez vous ? "

La jeune femme ne bougea pas ses mains de celle de la main mécanique du barman, elle ne le quitta pas des yeux non plus, le regardant avec ses yeux pétillants d’émotions au bord des larmes. Elle pencha doucement la tête en l’entendant rire nerveusement et se pincer l’arrête de nez en baisant la tête. Puis quand l’homme releva sa tête pour la regarder avec sincérité il lui annonça qu’il n’était plus vraiment un bon partie et avait des défauts ainsi qu’un passé qui lui collait à la peau, à cela elle répondit sans hésiter malgré sa voix tremblante  « Je… Je suis pas d’accord, vous êtes un très bon partis a mes yeux. Puis je me moque bien que soyez considéré comme un bon ou mauvais partis, je… Ce n’est pas le plus important… C’est ce que vous êtes qui l’est… » lâcha t-elle doucement avant de détourner le regard  « Puis moi aussi j’ai des défauts… Je ne suis pas forcément non plus un bon partie… » puis elle ferma les yeux  « Quand à mon passé il me hante chaque nuit… chaque jour… C’est difficile… » avoua t-elle d’une voix fébrile avec une larme qui coula le long de sa joue en rouvrant ses yeux avant de les reporter sur le barman « Ceci n’est donc pas un problème…. Pour ma part en tout cas.» dit-elle en le regardant en serrant doucement ses mains tremblante sur la sienne, ne le lâchant pas en le regardant sincèrement elle aussi.

Quand Karl repris la parole, elle pencha doucement de nouveau la tête en l’écoutant avec attention sans interrompre. Elle hocha doucement de la tête en redressant celle-ci pour lui dire qu’elle écoutait sa proposition puis quand il lui expliqua ce qu’il pensait qu’ils devaient faire tout deux pour être de leurs sentiments et de ne pas se tromper, elle eut un petit pincement au cœur malgré elle, ayant l’impression qu’il voulait se débarrasser d’elle mais elle garda cette pensée pour elle et essaya de la chasser de son esprit en la regardant, toujours légèrement tremblante avec ses larmes aux coins de ses magnifiques yeux scintillant rien que pour lui. Puis quand il termina les explications de sa proposition en lui demandant ensuite ce qu’elle en pensait, elle baissa doucement la tête pour regarder quelques secondes sur le côté pour réfléchir à tout ça trouvant son raisonnement sensé et réfléchis même si celui-ci lui faisait un peu peur. Rubis releva doucement sa tête pour le regarder avec toujours la même petite mine déboussolé et émue puis elle hocha doucement de la tête avec un petit sourire  « J’en dis Monsieur Neumann que vous avez omis un détail à tout ça… » dit elle en penchant doucement de la tête en ne le lâchant pas du regard  « Vous ne m’avez pas donné de dates ni d’heure pour le rendez-vous. » ajouta t-elle avec un petit sourire doux et un peu taquin alors que ses yeux brillaient a cause des larmes et de la tendresse qu’elle éprouvait pour cet homme.

Il vivait dans un tout petit appartement dans un quartier peu reluisant de la ville, n'avez que quelques affaires à lui en dehors de celle avec lesquels il était arrivé dans ce monde et était infirme, il n'avait aucun poids ici et ne représentait rien, donc oui pour lui, il n'était plus un bon parti. Karl ne put empêcher un léger rire, camouflé du mieux possible en un petit souffle, lorsqu'elle lui dit que le plus important était ce qu'il était lui. Elle ne savait pas ce qu'il était, elle ne connaissait que très peu de lui, alors c'était cela qui l'amusait et le faisait rire.

Il put aussi, malheureusement, même s'il avait cru le comprendre au cours de cette soirée, que la jeune femme possédait aussi un passé mouvementé et que celui-ci s'accrochait à elle, à l'instar du sien. Le barman choisi de simplement hocher la tête à ses mots, plutôt que de chercher à en savoir plus et se retrouver à s'égarer du sujet actuel, un sujet qui méritait que l'on s'attarde dessus.

Il l'avait vu reprendre sa main dans les siennes et, voyant les larmes se mettre à couler, roulant sur ses joues de porcelaine, il ne put s’empêcher de faire un léger mouvement de l'avant bras, le faisant légèrement pivoter pour que le mécanisme de sa main fasse se refermer un peu son pouce vers sa paume, lui faisant tenir ses doigts tremblant. Une mains de fer dans un gant de cuir, tenant des doigts léger comme une colombe entre ses doigts.

Voulant autant éviter que possible qu'ils ne finisse par se blesser l'un comme l'autre en précipitant un sentiment peut être seulement superficiel, il venait de lui proposer une idée, qui leur permettrait à la fois de mieux se connaître et de voir comment cela se passait réellement entre eux. Il pouvait voir que ses mots l'avaient marqué, le faisant se crisper intérieurement, il ne lui voulait pas de mal, bien au contraire, mais si cela devait arriver, il valait que ce soit tôt, plutôt que de lui arracher le cœur avec des espoirs trop ancré.

il attendit patiemment sa réponse, la voyant regarder ailleurs, puis vers lui, un sourire déboussolé sur son visage de porcelaine, venant l'interloquer par son début de phrase. Se demandant de quel détail il avait omis de parler, il avait un sourcil relevé, attendant d'en savoir plus, avant de, finalement, sourire en l'entendant reprendre un peu de contenance et de jeu. Il se mit à réfléchir un instant à cet question, réfléchissant à une date qui serait pour le mieux. Trop tôt serait mal vu et trop tard aussi, alors il se mit à chercher dans sa mémoire leur emploi du temps qui était affiché dans les vestiaire, puis, lui répondit

" Dans quatre jours. A 7h du matin à la gare du centre ville."

Il avait dit cela en toute assurance, la regardant dans ses yeux embué de larme, il vint donc glisser de nouveau sa main dans la poche de son veston, tirant un autre mouchoir en tissus, celui-ci de couleur bleu roi avant de lui tendre en disant

" Je vais finir par être à cours de mouchoir, en tout cas, si l'on ne se revois pas avant, penser à me les rendre dans quatre jours."

Dit-il avec un léger sourire, faisant comme si c'était, dans ses mots, une assurance qu'il serait bien là. Son regard se portant ensuite sur l’assiette de la serveuse, se disant que, le plus gros de la conversation était passé, alors il pouvait bien parler d'autre chose pour apaiser tout cela, il ajouta donc, sur un ton qui se voulait plus léger

" Vous devriez faire attention à votre assiette, vos Mochi vont bientot n'etre plus qu'une soupe rose."

La jeune femme avait dit ne pas être un bon parti non plus car elle n’était pas une demoiselle noble ou de bonne famille, elle était orpheline depuis ses 9 ans et avaient grandis avec deux scientifiques (un père connu pour ses théories loufoques sur les univers parallèles et une mère plus terre à tête qui travaillait sur la robotique biologique). Elle n’était plus une petite pucelle et avait déjà rencontré des hommes (de force dans la majorité des cas à cause de son travail mais aussi quelques uns de son gré mais étant plus rare) en commençant par le premier qui n’était pas le plus fréquentable qui fut le responsable de la vie qu’elle a subie et dont les cauchemars la hantait aujourd’hui, vie dont leur patron était partiellement au courant puisqu’il la faisait chanter avec cela. De plus elle était naïve, douce et gentille mais magnifique comme un cœur et bien plus humaine que la plupart des gens de cette ville ou de cette planète, avec ses valeurs et pensées bien à elle.

Naïvement Rubis avait dit au barman ce qui était le plus important c’était ce qu’il était lui et non s’il était un bon ou mauvais partie en toute sincérité, car pour elle la situation d’une personne n’était absolument pas importante bien au contraire, c’était même la chose la moins primordiale à ses yeux car c’est tout le reste qui primait dont principalement qui on était soi-même. Oui, c’était complément naïf voir niais ce qu’elle venait de dire alors qu’elle ne le connaissait pas vraiment en dehors des quelques échanges et politesses au travail, à part ce soir où ils avaient fait plus ample connaissance. Mais elle était sincère en lui disant que c’était son être et non sa situation le plus important, même si elle ne le connaissait pas vraiment, le peu qu’elle connaissait ne la laissait pas insensible et tisser des points communs entre-eux en renforçant sûrement ce lien naissant.

Il n’y avait pas à dire, cette jeune femme était d’une douceur et innocence sans nom, sa candeur n’en égalait que sa beauté et cette bonté d’âme qu’elle avait. D’une nature simple et honnête, elle n’avait donc pas hésité un seule instant pour dire ces quelques paroles qui devaient semblaient si naïves au barman. Mais elle était comme ça, ça représentait davantage sa nature et sa façon d’être de penser ainsi finalement, elle était juste sincère et véritable au final (malgré les quelques tas de poussières dissimulés sous le tapis).

Doucement les joues de la demoiselle se remirent à rougir de plus belle en sentant le léger mouvement de la main du barman dont le pouce se retrouva à tenir avec douceur les doigts tremblants de la jeune femme qui au contact de l’intérieur de sa paume ganté et sous le poids de pouce, s’arrêta doucement de trembler en refermant ses petits doigts sur sa main avec tendresse. Puis la demoiselle reprenait doucement du panache en informant Karl qu’il avait oublié un détail dans tout ça et c’était le prochain rendez-vous, le tout avec un petit sourire taquin et doux alors ses yeux brillaient de larmes et tendresse en le regardant.

Il fut quelques secondes au barman pour lui proposer une date de rendez-vous qui les amèneraient à se revoir dans 4 jours à la gare du centre au petit matin. À cette proposition Rubis regarda Karl et hocha doucement de la tête en souriant  « Très bien, j’y… J’y… J’y serais donc. » avec toujours une petite voix légèrement tremblante mais des yeux qui le rendait avec tendresse. Puis quand le barman vint de nouveau lui proposer un mouchoir qu’il sortait de son veston en lui disant qu’il allait finir par être à court de mouchoir, elle cligna quelques instants des yeux avant de se mettre à rire amusée par ce qu’il venait de dire.

Et doucement, elle retira ses mains de celle du barman un peu à contre-cœur de devoir les enlever pour pouvoir attraper délicatement du bout des doigts le magnifique mouchoir d’un bleu roi magnifique auquel elle jeta un œil en souriant en hochant un petit hochement de tête pour remercier Karl de l’attention avant d’essuyer délicatement les larmes aux coins de ses yeux. Puis comme plus tôt dans la soirée, elle vint doucement le replier avec délicatesse  « Je ne manquerais pas de vous les ramener promis. » dit-elle avec douceur en le regardant avec ses jolis yeux qui pétillaient du coup de l’émotion mais de joie aussi.

Puis quand Karl fit remarquer a la jolie albinos que ses mochis étaient entrain de se transformer en soupe, elle ouvrit de grands yeux et reporta son regard sur son assiette en constatant la fonte en effet en clignant plusieurs fois des yeux avant de rire doucement amusé    « Ça tombe bien, je n’ai jamais gouté de soupe glacé ni de soupe de mochis, ça ne peut pas être mauvais. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en riant amusé alors qu’une de ses mains attrapa de nouveau sa cuillère pour attraper un bout de mochis semi-fondu qu’elle amena à sa bouche pour goûter avant de sourire amusé  « C’est un nouveau concept plutôt délicieux, la soupe de mochi glacé à la fraise… Un nouveau désert qui va devenir un de mes préférés. » ajouta t-elle d’une douce voix en regardant le barman en rougissant un peu avec un petit sourire alors qu’elle prit une nouvelle bouchée de ce nouveau désert créer par l’écoulement du temps de leurs déclarations respectives.

Elle lui paraissait toujours aussi émotive et s'amusait à imaginer ainsi comment elle réagirait à plus, impactant emotionnellement, ne pouvant que s'en amuser tout en se souciant un peu pour elle.

Lui tendant un nouveau mouchoir, il put la voir lâcher sa main pour le prendre, la regardant essuyer délicatement le bord de ses yeux.

"Je ne manquerais pas de vous le rappeler."

Dit-il sur une touche d'humour. La discussion sur ce sujet important arrivait à sa conclusion, venant finir par sous la demande de la demoiselle, lui donner une date pour leur prochain rendez vous. Il se dit que, heureusement qu'il s'était adapté  à ce monde de ce côté  là sinon le délais n'aurait pas été en jour mais en semaine, voir en mois, la distance jouant  sur le délais.

Karl avait choisi que le moment était bon pour changer de sujet reprendre quelque chose de plus léger lui parlant directement ce qui se passait juste sous elle. Il fut ravis de pouvoir de nouveau entendre son rire de la voir se décontracter un peu.

Il ne put retenir un rire lui aussi en l'entendant dire que la soupe de glace était plutôt bonne, ce disant que c'était bien étrange, mais que si c'était bien le cas tant mieux. Lui, regardant son assiette, pouvait voir que le fait de ne pas les avoir tous coupé en avance les avait Gardé dans un bon état et se mit donc lui aussi a finir son dessert.

" C'est d'autant plus etrange quand c'est fondu a l'interieur."

Le repas venait donc de toucher à sa fin, les plats bien fini et vide, quelques traces de glace fondu créant des dessins dans leurs assiettes. Karl attendit un peu, puis choisi de se lever, allant payer comme promis leur repas.

Une fois chose faite, il retourna vers elle, s'asseyant de nouveau en la regardant.

"J'espere que tout cela vous a plus."

Dit-il en souriant délicatement, attendant de savoir quand elle souhaiterais partir.

Après que la jeune femme ait séché délicatement les larmes aux coins de ses jolis yeux écarlates, elle promit qu’elle n’oublierais pas de rendre les mouchoirs au barman qui n’hésita pas à lui dire sur le ton de la plaisanterie qu’il ne manquerait pas de lui rappeler, ce qui fit rire doucement la jeune femme amusée par son rappel pendant qu’elle terminerait de plier soigneusement le mouchoir du barman comme si c’était une chose précieuse qu’elle vint ensuite ranger dans la poche interne de son veston en compagnie de l’autre mouchoir qu’il lui avait déjà passé plus tôt dans la soirée.

Après leurs révélations respectives dans la discussion sérieuse qu’il venait d’avoir tout deux, l’ambiance redevint moins sérieuse et plus légère, la demoiselle ayant même retrouver le goût à la plaisanterie en parlant de son nouveau désert qui était une soupe de mochi glacé à la fraise qui ne semblait pas lui déplaire puisqu’elle continua de la manger en souriant, visiblement amusé par la texture qu’avait pris son désert. Puis elle haussa doucement un sourcil en entendant les mots de Karl avant d’esquisser un sourire amusé en le regardant avec un petit regard taquin  « C’est vrai mais la bonne nouvelle c’est que ce plus n’est glacé donc aucun risque pour que vous prenez froid à la tête. » en terminant par rire gentiment amusé avant de reprendre une nouvelle cuillerée de sa soupe glacé.

Rubis regarda discrètement Karl se lever quelques minutes après la fin de leur repas quand il alla régler l’addiction, remarquant sa façon de marcher, de se tenir, de s’adresser aux autres, de s’habiller, etc. Elle avait déjà remarquer tout ça quand elle le regardait au bar mais là c’était différent car elle avait pris connaissance de ses sentiments pour lui depuis peu et rien qu’en y pensant elle eut le cœur qui se mit a battre la chamade et le rouge qui lui monta aux joues, ce qui fit qu’elle détourna le regard sur le côté en passant sa main dans son cou pour essayer de faire redescendre le coup de chaud qu’elle venait d’avoir.

Et quand le barman revint vers leur table et s’installa face à elle tout en disant qu’il espérait que le repas lui avait plu, la jeune femme le regarda tendrement en hochant doucement de la tête en lui répondant avec un beau sourire « J’ai adoré… J’espère avoir de nouveau une occasion de dîner en votre compagnie. » dit-elle d’un doux sourire en détournant un peu le regard les joues rouges avant de revenir poser son regard sur lui délicatement. Puis elle passa ensuite de nouveau sa main dans son cou en détournant de nouveau un peu le regard en se pinçant un peu les lèvres  « Je… Est-ce que… Ça vous dirait de faire une petite marche… après ce repas ? » demanda t-elle timidement en rougissant  en regardant sur le côté tout en continuant à frotter son cou légèrement avec sa petite main de porcelaine.