[ Terminé ] Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

La tête baissée rouge de honte d’avoir dit quelque chose complètement fleur bleue, la demoiselle n’osait pas redresser sa tête ni son regard vers le barman tellement elle était gênée. Puis elle ouvrit de grands yeux en l’entendant dire qu’il était touché et qu’il était aussi sous son charme si ça pouvait la rassurait, la faisant rougir encore plus en gardant la tête baissée mais redressant timidement son regard vers lui, rouge comme un beau coquelicot en laissant tomber docilement sa main de son cou pour amener celle-ci devant sa bouche pour y poser un de ces doigts timidement  « Je… Je… Je… Suis… tr-tr-très tou… tou-touché aussi Monsieur Neumann… » répondit-elle timidement d’une voix tremblante en ne le quittant pas du regard, légèrement déboussolé par les paroles de cet homme qui la mettait dans un drôle d’état.

Quand vint le moment de se préparer pour leur nouveau petit jeu de la soirée, la jeune femme s’était préparer, prête pour la danse, avançant doucement vers le barman d’un pas doux, sensuel et langoureux, en adéquation avec le choix de la musique qu’ils avaient choisis pour leur petite danse. Le regardant avec son petit regard séducteur et son doux sourire, retrouvant ainsi une proximité entre-eux qui en aurait fait rougir plus d’un si ils les voyaient ensemble comme ça aussi proche, elle pencha très légèrement la tête pour mieux admirer le visage de Karl qui la dominait de sa taille haute, pouvant admirer son cou au passage qui la fit doucement rougir mais sans perdre son sérieux dans ce petit jeu entre-eux.

À la réponse du barman qui confirma à la demoiselle qu’il était prêt lui aussi pour la danse, elle jeta un petit regard à sa main de chaire nue dans laquelle elle vint poser la sienne avec douceur en relevant son regard vers lui. Et quand la danse commença elle se laissa totalement faire et guider par Karl, posant sa main sur son épaule en même temps qu’il pose la sienne mécanique dans son dos, avançant aux rythmes de ses pas, son buste proche du sien, sa poitrine frôlant par moment son torse (autant par sa taille que leur proximité), ses hanches suivant les siennes ainsi que ses jambes qui s’entrecroissaient avec les siennes, suivant à la perfection chacun de ses mouvements, sans aucunes erreurs ou fautes de rythme, totalement synchro avec lui sur le rythme de la musique dans leur tête et dans cette danse qu’ils exécutaient en ne se quittant pas du regard, éclairée par un ciel où il y avait plus d’étoiles que tout à l’heure avec une lune qui était dégagé et ne se cachait plus entre les nuages et les immeubles, au-dessus pour les éclairer alors que la lumière des lampadaires semblaient presque pâlichonne à côté de la luminosité de la lune et des étoiles qui scintillaient au-dessus de leurs têtes comme pour éclairer cette danse qu’ils partageaient ensemble.

La musique était donc lancé dans leur esprits, se synchronisant sur le contact de leur mains. Rapidement, des pas lents et gracieux se mirent à se coupler entre eux, dansant sous la lumière de la lune et des lampadaires de la ville. Karl se fichait de s'il était vue, il ne faisait rien de mal, ne faisait aucun bruit à par le cuir de ses chaussures et les talons de Rubis sur le pavés. Glissant, marchant, faisant de grand pas ou plusieurs petit rapides, tout s’enchaînait avec grâce entre eux, s'écartant légèrement l'un de l'autre par moment, puis, se serrant l'un contre l'autre, hanche contre hanche, poitrine contre torse, ne se quittant pas du regard ou seulement une fraction de seconde pour certain pas.

Tout cela pouvait être très étrange sans musique, mais tant que eux l'entendait dans leur tête, tout allait parfaitement. Le cœur de Karl battait avec ferveur sous cette danse suave, fortement, mais lentement, presque en suivant le rythme même de la musique, se demandant ce que elle ressentait en même temps que lui. Les secondes passait, les minutes aussi, la suivant sous ses pas, la guidant par d'autre, la frôlant ou la touchant de tout son corps, ses bras passant au dessus d'elle par moment ou alors l'englobant de toute sa stature se trouvant tantôt en face d’elle ou encore dans son dos sous le changement de rythme. Le final arrivait doucement et les pas se firent donc plus complexe, plus nombreux et plus aérien, jouant sur les longueurs du trottoir avant de finir par la renverser en arrière, laissant son bras gauche derrière son dos pour la soutenir, la tenant avec douceur avant de  l'aider à se relever.

Le calme était revenue, en tout cas en extérieur. Il ne se le cachait pas, cela avait était très agréable de danser avec elle et, bien-sur, il était content d'avoir retiré sa cravate et d'avoir ouvert d'un bouton son col, ayant bien prit un coups de chaud, espérant qu'elle n'est rien ressentit de gênant de sa part durant cette danse qui était loin de l'avoir laissé indifférent. Doucement, il la relâcha pour reprendre une distance plus approprié, lui souriant délicatement avant de briser ce silence

" J’espère que cela vous aura plus Mademoiselle, en tout cas, j'ai été ravis de pouvoir admirer vos talents de danseuse."

Sous les lumières des astres du ciel nocturne, leurs deux corps dansèrent en parfaite symbiose, leurs regards plongés l'un dans l'autre, se tenant près l’un de l’autre ou éloignée quelques instants selon les pas de danse, leurs corps se frôlant ou en contact l’un contre l’autre tandis qu’ils respiraient tout deux  au même rythme et sur le tempo de la musique dans leur tête.

Leurs mouvements étaient fluides et synchronisés, chaque pas délicatement mesuré. Leurs corps se balançaient lentement puis parfois rapidement en rythme avec la musique, en parfaite harmonie avec celle-ci qu’ils entendaient mais surtout en parfaite harmonie l’un avec l’autre dans cette danse où chaque mouvement semblaient presque comme une déclaration d'amour silencieuse en plus de tester leurs qualités de danseur dans ce petit jeu qui les avaient amener à danser.

La sensualité de leurs mouvements, la proximité de leurs corps, tout témoignait de l'attirance et du désir qui les habitaient, consciemment ou inconsciemment. Ce tango qu’ils exécutaient leur permettait de pouvoir partager un moment intime et coupé du reste du monde avec le ciel nocturne comme seul spectateur de ce moment qu’ils partageaient tout deux.

Quand la musique mentale prit fin dans un dernier mouvement où la jeune femme fut renversée en arrière, le corps du barman penchée au-dessus d’elle et contre elle, avec sa main dans son dos qui la retenait avant de la relever avec douceur, restant l’un contre l’autre quelques instants en se regardant dans les yeux, reprenant doucement et discrètement leurs souffles après cette danse douce et passionnée. Puis Karl relâcha avec douceur Rubis qui ne le quittait pas du regard, répondant par un sourire doux au sien en le regardant d’un regard tendre qui pétillait de bonheur, ne cachant pas le ressentie de la demoiselle dans cette danse partagé avec cet homme face à elle.

Elle avait trouvait ce moment plus qu’agréable, les battements de son cœur s’étaient accentués face à tant de passion et proximité, son corps n’avait pas été indifférent au contact du sien, la chaleur l’avait envahie toute entière et elle était heureuse finalement d’avoir une tenue si légère sur elle après cette soudaine montée de chaleur au contact du barman qui la faisait encore plus chavirer, ne se doutant pas que c’était possible d’avoir ses sentiments autant amplifiés d’heure en d’heure, de minutes en minutes voir de secondes en secondes.

Après cette danse elle était encore plus sous le charme de son collègue qu’elle ne quittait pas du regard, lui souriant tendrement en hochant doucement la tête pour lui répondre  « Je… Je suis encore plus conquise Monsieur Neumann… » avoua t-elle en lui souriant tendrement les joues un peu rouges  « Et le plaisir était partagé. J’ai été ravie de découvrir vos divins talents de danseur… » dit-elle d’une petite voix en passant une main dans ses cheveux en le quittant pas des yeux tout comme le rouge ne quittait pas ses joues en cet instant  « Et j’espère pouvoir avoir la chance de danser de nouveau dans vos bras très vite… » .

Un sourire s'étira sous sa réponse, remontant sur un des coté de son visage. Il ne put que lui offrir une douce révérence sous ses compliment, plaçant sa main droite sur son cœur pour la remercier avant de lui répondre, un léger rire dans sa voix.

" Je suis heureux de l'entendre et je ne vois pas d’inconvénient à ce que cela arrive, mais rappelez vous "

Il se rapprocha de nouveau un peu plus d'elle, puis ajouta à sa réponse, un sourire légèrement taquin aux lèvres

" La prochaine fois, nous n'aurons pas à danser sans vrai musique."

Puis, sur ses mots, il commença lentement à replacer correctement sa tenue, descendant de nouveau ses manches pour cacher ses avant bras, mais surtout la fixation de sa prothèse avant de glisser de nouveau ses mains sous ses gants. Il avait trouvé cela très agréable de danser avec elle, même peut être trop au vue de la chaleur qui parcourait son corps en cet instant, des effluves d'hormone parcourant ses veines, mais aussi de son parfum fleuri maintenant discrètement accroché à ses vêtements. Il pouvait encore sentir le contact de ses doigts sur les siens, la douceur de sa main contre la sienne, se tenant et glissant, une sensation si agréable et qui lui avait manqué, se retrouvant à sourire sous cette pensées.

Il laissa pour le moment sa cravate dans sa poche, ne trouvant pas cela utile de la remettre au vue de la fin de la soirée approchant à grand pas, et puis, cela lui permettait de prendre un peu plus de fraicheur après cette danse.

" J’espère que je ne vous ais pas fait mal avec ma main, les angles peuvent parfois être désagréable."

Dit-il en relevant sa main gauche en l'air, comme pour bien montrer de quoi il parlait. Il avait fait attention à elle, mais emporté par la musique et la jeune femme, il aurait facilement été possible qu'il ne s'en rende pas compte que ça main fut été désagréable. Puis, après ses mots, il se rapprocha du banc, venant prendre son sac dans sa main gauche, et le gilet de la jeune femme dans sa droite, venant le lui tendre délicatement en se rapprochant de nouveau d'elle

" N'oubliez pas votre gilet, il serait dommage de le perdre."

Il n'allait pas ajouter que leur patron serait surement très en colère si c'était le cas, sinon cela ne ferais que gâcher l'ambiance de la soirée. Karl attendait patiemment qu'elle le récupère, prêt à le mettre sur les épaules de la jeune femme si elle le souhaitait, puis, se mit à ses cotés en venant lui dire.

" Je pense que nous pouvons tranquillement reprendre notre balade après ce moment agréable."

Ses mots étaient doux, son cœur commençant lentement à se calmer, regardant son visage de porcelaine, encadré par une magnifique chevelure digne d'un ange dont les yeux rubis faisait ressortir sa beauté avec élégance. Il commença donc de nouveau à marcher, prenant son temps, tandis qu'il reprenait la parole, curieux de la jeune femme

" Cela fait longtemps que vous dansez ? "

Esquissant un doux sourire en regardant le barman sourire sous ses mots alors qu’il lui disait qu’il n’était pas contre une prochaine danse avec elle, elle souria davantage alors que son cœur s’emballa davantage à la perspective de leur prochaine danse. Puis elle hocha doucement de la tête pour répondre à la révérence du grand brun, le trouvant toujours aussi charmant et élégant alors qu’elle souria davantage en entendant son rire qu’elle ne se lassait pas d’entendre. Puis elle pencha légèrement la tête en regardant Karl qui s’approcha avec un sourire doucement taquin pour lui rappeler que la prochaine danse sera avec une vraie musique. Ce qui fit doucement rire la jeune demoiselle qui mit une main devant sa bouche en le regardant avant de hocher doucement la tête  « Je vous promet donc Monsieur Neumann qu’il y aura de vraies musiques pour toutes les prochaines fois à venir. » dit-elle en le regardant avec regard séducteur en posant son doigt sur ses lèvres avec un petit sourire malicieux.

Regardant ensuite le barman se rhabiller correctement, la demoiselle albinos ne pouvait s’empêcher de le regarder faire, l’admirant en regardant ses bras puis ensuite ses mains et son torse puis son visage avant de se mettte doucement à rougir en détournant un peu le regard, se pinçant doucement la lèvre en se remémorant toutes les sensations qu’elle a ressentie dans les bras de Karl durant cette danse. Il ne l’avait pas laissé indifférente, elle le trouvait encore plus charmant, beau, captivant, incroyable et son corps partageait le même avis que ses pensées, lui rappelant par l’intermédiaire de son cœur battant la chamade, de cette chaleur qu’il l’avait envahie comme si elle avait eu de la fièvre, des sensations douces qu’elle ressentait dans tout son corps qui lui donnait de légers frissons voir une légère chaire de poule, des souvenirs de ses mains que ce soit celle de chaire au contact de la sienne ou celle métallique qui la tenait avec douceur ou encore de son parfum boisé qui s’était posé sur ses vêtements et sa peau. Penser à tout cela la faisait rougir mais aussi sourire, ayant tellement apprécié ce moment dans ses bras qu’elle avait tellement hâte que ça puisse avoir lieu de nouveau.

Sortant un peu de ses pensées concernant le barman, elle reporta son regard sur lui en haussant doucement un sourcil quand il lui demanda s’il ne lui avait pas fait mal avec sa main en lui montrant celle en métal. La jeune femme répondit d’un tendre sourire en fermant les yeux tout en secouant la tête à la négative  « N’ayez craintes, vous ne m’avez fait nullement mal, au contraire. Votre main était très douce, si douce que je n’ai pas sentie de différence avec votre autre main… » dit-elle en rouvrant les yeux en le regardant tendrement. Puis elle pencha ensuite la tête en le voyant allant au banc pour récupérer les affaires avant qu’il ne se retourne délicatement pour lui tendre son gilet en s’avançant vers elle pour qu’elle ne l’oublie pas. Hochant doucement la tête, elle s’avança plus près de lui en se retournant de dos légèrement  « Pourrais-je abuser de votre gentillesse en me donnant un petit coup de main pour le remettre ? » dit-elle en le regardant avec douceur du coin de l’œil alors qu’elle était légèrement de dos à lui mais le regarder timidement les joues un peu rouges.

Aux mots de Karl qui invita à reprendre leur balade après cet agréable moment, Rubis hocha doucement de la tête en l’admirant encore quelques secondes pour voir ses magnifiques yeux bruns qui se marraient avec ses beaux cheveux brillants d’un noir encore plus sombre que la nuit dont quelques mèches partaient en bataille après leur danse, le rendant encore plus charmant aux yeux de la jeune femme qui en eut le cœur qui se remit à battre la chamade en admirant son visage qu’elle trouvait beau et attirant, avant de reprendre leur balade. Avançant de nouveau doucement l’un à côté de l’autre, la jolie albinos pencha doucement la tête à chaque parole du bel homme à ses côtés tout en lui souriant avant de lui répondre  « Alors je dirais que pour les danses pop, rocks et traditionnels depuis mon adolescence, car on aimait bien danser à l’orphelinat. Puis… » elle leva doucement les yeux au ciel en posant un doigts sur sa bouche pour réfléchir  « Quant aux autres danses, c’est depuis que j’ai commencé à travailler dans les bars, donc vers mes 18, 19 ans… Ça fait donc 6ans ou 5 ans environs. » dit-elle en reportant son regard sur le barman en souriant avec douceur avant de pencher la tête pour lui retourner la question à son tour  « Et vous alors ? » demanda t-elle avec curiosité aussi, désirant en savoir plus sur lui alors qu’elle venait de lui dire depuis combien de temps elle dansait et surtout elle venait de lui donner une info qu’il n’avait pas eu jusqu’à présent : elle venait de mentionner un orphelinat dans lequel elle était adolescente.

Les prochaines fois à venir. La jeune femme y voyait donc plusieurs session de danse à l'avenir en sa compagnie, ce qui ne pouvait que le faire rire.

" Je verrais donc si vous tenez vos promesse mademoiselle Starling."

Répondit Karl sur un ton taquin, la regardant se jouer de lui sous sa posture. Cette parenthèse fortement agréable sur leur marche nocturne achevé, Karl put se rhabiller correctement tout en récupérant leurs affaire, se tournant alors vers elle,, il put voir son regard, son visage de nouveau d'une couleur de coquelicot, ce  qui ne manqua pas de le faire rire. Il lui avait exposé ses craintes sur sa prothèse durant leur danse, mais fut rassuré d'entendre qu'il n'en était rien et qu'elle n'avait même pas senti de différence, lui donnant un sourire au lèvres sous ses mots en se rapprochant d'elle pour lui rendre son gilet.

Là, non sans une légère surprise, elle lui demanda de l'aider pour l'enfiler de nouveau.

" Vous le pouvez oui."

Lui offrant un léger sourire, le barman posa son sac au sol un instant, puis, ouvrit le gilet en venant passer derrière elle le relevant pour la laisser glisser facilement un bras puis l'autre avant de le laisser se reposer doucement sur ses épaules, la trouvant tout aussi élégante de dos que de face. Une fois chose faite, il était temps de reprendre leur promenade nocturne en direction du domicile de la demoiselle, marchant sans empressement pour continuer de profiter de la soirée. Le barman en profita pour assouvir sa curiosité, demandant au passage depuis combien de temps sa partenaire de danse savait danser.

La surprise ne fut pas feinte lorsqu'il entendit, sous sa réponse, un détail de son passé. Certes, lorsqu'elle lui avait parlé de ses parents, sa façon de le faire lui avait donné quelques indices, mais cela aurait encore était une simple supposition, alors que désormais, il le savait, la belle demoiselle était orpheline. Cela lui faisait un pincement au cœur de l'entendre, de le savoir clairement, pour elle, il ne pouvait qu'imaginer ce que cela faisait, car pour lui, c'était un mystère, une incertitude pesante, même s'il se disait que, au vu des années passées et du fait que personne ne soit venu à sa recherche, les chances étaient des plus minces pour qu'il soit en vie.

Karl n'allait pas en parler, il n'allait pas creuser la dessus, ce serait indécent et sans cœur, alors il passa outre, laissant partir ce détail avec la brise d'été qui les rafraîchissait. La suite continua de lui donner des information sur elle, sur son passé et put donc savoir que cela faisait un petit moment qu'elle avait appris à danser, ce qui se voyait bien vu son aisance et son talent. Bien-sur, ce fut à son tour de répondre à cette question, et il n'eut pas vraiment à réfléchir, car la réponse était lié à sa vie entière.

" Et bien, la danse dans sa globalité, depuis que j'ai l'age de l'apprendre, c'était un peu ... je ne dirais pas une obligation dans mon milieu, mais je ne le ressentais pas ainsi."

Coutume, bal, réception et réunion de famille, la danse avait sa place à chaque évènements important et elle était tout aussi bien pour ce divertir qu'à des fin politique. Comment serait vu un homme incapable de savoir se déplacer sans faire mal à son entourage, quand son destin était un champs de bataille boueux ou les mauvais pas pouvait signifier la mort ? Comment serais vu une femme n'arrivant pas à se souvenir de trois pas de danse alors qu'elle devait devenir le pilier de la société et de son histoire.

" Pour ce qui est des danses plus exotiques, comme celle de ce soir, je dirais que j'ai commencé il y a moins d'une dizaine d'années."

Cela était facile à calculer étant donné qu'il ne pouvait l'apprendre que depuis qu'il était au Japon.

La jeune femme haussa doucement un sourcil amusé par la réponse du barman avant de poser une main sur ses hanches en passant sa seconde dans ses cheveux le tout en le regardant avec un petit sourire séducteur  « Je suis une femme de parole Monsieur Neumann, je tiens toujours mes promesses. » puis elle rajouta en penchant doucement la tête, faisant ainsi virevolter ses cheveux de neige  « Je ne suis peut être pas barmaid, mais j’ai également une bonne mémoire, ce qui aide à ne pas les oublier. » dit-elle sur le ton plaisanterie en riant doucement amusé avant de reposer son doigt sur sa bouche quand elle eut finir de jouer avec ses cheveux.

Afin de se préparer pour reprendre leur longue balade en cette soirée, le barman réajusta correctement sa tenue sous les yeux de la demoiselle qui l’admirait discrètement (ou pas ?) rougissant en se rappelant leur proximité récente lors de cette danse et le contact de leur corps qui ne l’avait pas laissé indifférente. Et quand Karl s’approcha de la demoiselle pour lui tendre délicatement son gilet, Rubis s’était tourné légèrement de dos en lui demandant si elle pouvait abuser de sa gentillesse pour l’aider à le remettre, ce que le barman lui répondit à la positivé en souriant, l’aidant avec une grande délicatesse tandis qu’elle passa ses bras doucement dans les manches de son gilet, faisant bouger quelques unes de ses mèches de cheveux tandis qu’une légère chaire de poule se manifesta sur sa peau en sentant le frôlement des mains du barman par-dessus le tissus de sa robe chemise quand il posa son gillet sur ses épaule, le remerciant ensuite d’un petit hochement de tête en lui adressant un doux sourire avant de reprendre leur promenade sous le clair de lune.

Reprenant doucement leur marche dans les rues de la ville, ils recommencèrent tout deux à discuter dans la discussion qu’engagea le barman en demandant à la jolie serveuse depuis combien de temps elle dansait. Rubis répondit avec joie à Karl, énumérant au passage un petit élément de son passé en parlant du fait qu’elle avait appris certaines danses à l’orphelinat, le regard un peu mélancolique mais toujours en souriant en parlant de cela car ça lui rappelait de doux souvenirs de cette période de sa vie qui malgré la perte de ses parents qui avait été évidemment terrible pour elle enfant, était une période joyeuse de sa vie quand elle était dans cet établissement, avant de rencontrer peu de temps après sa sortie de l’orphelinat à sa majorité celui qui avait faire de sa vie un véritable enfer. Puis elle avoua ensuite avoir appris les autres danses en commençait à travailler dans les bars.

Bien entendu, la jolie albinos retourna la question au grand brun à ses côtés, curieuse d’en savoir plus sur lui également. Elle pencha doucement la tête en l’écoutant avec attention tout en lui souriant avec douceur, se faisant la réflexion qu’il était vraiment un sacré bon danseur et pratiquait donc depuis des années cet art qu’il semblait maîtrisé à la perfection et qu’elle avait été plus qu’impressionné ce soir. Redressant doucement sa tête en le regardant, l’admirant au passage pendant qu’il finissait de parler, elle vint lui dire quelques doux mots comme à son habitude emplie de sincérité  « Cela explique donc vos talents de danseurs qui semblent innées chez vous Monsieur Neumann. Vous en ferez pâlir de jalousie un grand nombre de danseurs et rougir plus d’une femme en vous voyant dansait ainsi comme un dieu de la danse.» dit-elle d’une voix tendre avant de se mettre à rougir en se rendant compte de ces dernières paroles, détournant un peu le regard sur le côté en rougissant de nouveau comme une pivoine en passant de nouveau sa main dans son cou, toute gênée par ce qu’elle venait de lui avouer, l’incluant forcément dans les femmes qui rougirait en le voyant danser.

Elle était donc une femme de parole et avait de la mémoire. Sa façon de le dire avait bien amusé le barman, qui en se rhabillant, lui répondit d'un regard inquisiteur

" Faite attention Mademoiselle Starling, par chez moi, les vœux et les promesses non tenu sont puni par les dieux eux même."

Il en avait un peu trop dit, mais, sachant que ce monde comptait un nombre élevé de religion, il n'avait pas trop a craindre de la faire peur, à par si elle répudiait les religion. Maintenant tout les deux fin prêt pour reprendre leur marche, la discussion reprit au même rythme, en prenant leur temps. Chacun avait déjà quelques années de danse dans les jambes, sans mauvais jeux de mots. Elle se mit à le flatter pour ses prouesses lors de leur échange. Elle faisait pleuvoir les louanges sur lui, le laissant se demander la raison d'autant de compliment avant de la voir de plus en plus rougir et surtout détourner le regard.

Karl ne put s’empêcher de rire, voyant qu'en fin de compte, elle n'avait put s’empêcher de dire ce qu'elle pensait et ressentait, ce qu'il trouvait des plus touchant., lui souriant donc en la regardant se caresser la nuque de gêne, il lui répondit

" Oh il y a bien meilleure danseur que moi et je n'ai que faire des jaloux, je ne danse pas pour eux, je danse pour ma partenaire et rare sont les personnes avec qui j'ai réellement dansé."

Il y a bien-sur eut toute les personnes avec qui il avait dansé pour apprendre, que ce soit dans son monde ou dans celui-ci, les danses de courtoisie lorsqu'il devait faire son devoir pour sa famille, en réalité, il n'y avait eut que trois personne avec qui il avait été heureux de danser, sa petite sœur, lors d'une réception dans un duché voisin au sien, qui le lui avait demandé, son ancienne fiancée dont il se souvenait encore le moindre pas fait à ses cotés, et désormais, la jeune femme à qui il parlait en ce moment.

" Mais je suis touché et ravis d'entendre que mes talents ne vous ait pas laissé de marbre. Vous n’êtes pas en reste, vous devez aussi attirer les mêmes sentiments autour de vous, ça je ne peux pas me tromper."

Juste sa silhouette et son visage pouvait suffire à cela, alors, ajouter ses talents de danse, la jeune femme ne pouvait pas passer inaperçu devant qui que ce soit. Ensuite, il se mit à rire avant d'ajouter, sur un ton amusé

" Heureusement aussi que nous n'avons pas abusé de notre repas, sinon le résultat aurait sûrement été moins gracieux."

Trop d'alcool, trop de nourriture et tout cela aurait eut un tout autre aspect, quoi que, il ne s'en serait peut être pas rendu compte du tout. Leur marche continuait dans la douceur et la volupté de la nuit, mais aussi de leur discussion, le temps passant, filant sans s'en rendre compte.

En entendant le barman, la jeune femme releva doucement sa tête avec toujours son doigts posé sur ses lèvres en le regardant avec un petit sourire amusé avant de hausser doucement un sourcil  « Ho par chez moi également vous savez. » dit-elle sur un ton amusé avant d’enlever son doigt de ses jolis lèvres pour venir placer ses deux mains derrière son dos  « En Suède les gens sont très croyants et il est péché de faire quoique ce soit qui peut nuire à autrui, dont le mensonge et le faux-espoir Monsieur Neumann. » dit-elle en fermant les yeux avec toujours ses mains dans son dos alors qu’elle tourna légèrement sur elle-même après avoir vu le barman se mettre doucement en marche pour reprendre leur ballade. Puis elle ajouta en ouvrant un œil en regardant le barman  « De plus, les Starlings ne mentent jamais comme dirait mon cher père. » dit-elle en levant un doigt en l’air en même temps qu’ils marchaient en fermant de nouveau les yeux avec un petit air très sérieux qui la rendait mignonne à démontrer ainsi qu’elle n’avait qu’une parole de par ses croyances, son éducation et surtout de par apparemment une sorte de tradition familiale inculquait par le père de la jolie albinos.

Durant leur marche vers le domicile de la demoiselle, ils continuèrent de discuter et cette dernière avait encore laissé échapper des compliments d’entre ces lèvres à l’encontre du barman, la faisant rougir de gêne avec sa petite Mimic de se caresser le cou dans ces moments-là. Le regard sur le côté, elle était terriblement gênée et n’osait pas regarder le barman. Puis quand l’homme à ses côté reprit la parole en lui disant qu’il y avait de meilleurs danseurs que lui et qu’il se fichait des jaloux car il ne dansait que pour sa partenaire alors qu’il avouait en même temps n’avoir dansé réellement avec peu de personne, la jeune femme reposa doucement son regard sur le barman en l’écoutant alors que ses joues étaient toujours aussi rouge.

Elle était curieuse des derniers mots qu’il avait prononcé, se demandant bien qui pouvait être ces rares personnes mais elle se disait qu’il était impolie de demander ce genre de chose et que cela pouvait sembler déplacer, donc elle se contenta de garder cette interrogation dans son esprit. Puis elle se mit a rougir davantage aux mots du barman qui la complimentait à son tour, baissant doucement la tête touchée et gênée mais en le quittant pas du regard tout en continuant à caresser son cou  « Je… je… Heu… C’est gentil… M-m-merci… » répondit-elle toute timide d’une petite voix tremblante un peu gênée par ces compliments qui lui allait droit au cœur alors qu’elle esquissait un petit sourire timide en regardant l’homme marchant à ses côtés.

Et quand Karl vint ajouter en riant amusé qu’heureusement ils n’avaient pas abusé de leur repas car ça aurait été une autre histoire, elle cligna doucement des yeux avant de rire aux éclats en hochant la tête, amusé par ses propos qui venait de briser la gêne et la timidité qu’elle avait conservé depuis qu’elle avait complimentée le barman sur ses prouesses de danseur. Doucement, riant à ses côtés tout en poursuivant leur marche douce sous ce ciel nocturne, les étoiles se firent de plus en plus voyante ainsi que de plus en plus nombreuse dans le ciel, signe qu’ils s’éloignaient tout deux de la ville et commençait à arriver dans un endroit plus tranquille et moins éclairé, indiquant malgré le temps qui filait qu’ils arrivaient bientôt vers chez la demoiselle ou du moindre le grand parc naturelle qui se trouve près de chez elle qu’elle avait promis de montrer à Karl si il se montrait sage durant leur balade et ce qui fut bien sûr le cas.

Karl la regardait d'un air un peu dubitatif et suspicieux, surtout lorsqu'elle dit que dans sa famille, personne ne mentait jamais. Il avait beaucoup de mal à la croire, même si, beaucoup sous son aspect angélique, devaient lui avoir donné le bon dieu sans confession.

" Attention Mademoiselle Starling." Dit-il en la regardant, le visage légèrement baissé pour accentuer son regard " Les mensonges et les promesses rompu et les faux espoir coutent vraiment cher par chez moi."

Dit-il, relevant sa main gauche, ganté, émettant un léger cliquetis sous ses mouvements. Car oui, pour lui, c'était une punition, tout ce qu'il avait vécu en était une, il n'avait pas tenu sa promesse de protéger sa famille, d’être assez fort pour elle, alors s'en retrouvé éloigné sans chance de les revoir et avoir perdu sa main, en était la punition, une punition des plus cruel, mais qui était-il pour juger du choix des dieux. Il avait appris à sourire de cela, mais ce n'était qu'une façade, il s'en voulait et s'en voudrait toujours d'avoir était impuissant au moment le plus important de sa vie.

Mais il réussi à changer de sujet, sous l'aide de la jeune demoiselle qui l'avait complimenté sur ses pas de danse et, encore une fois, elle s'était elle même piégé à se faire rougir, ne pouvant que le pousser à la faire encore plus rougir en lui avouant les même choses à son égard. Souriant en la voyant si timide, l'entendant difficilement le remercier sous ses mots entrecoupé, Karl décida de faire changer un peu l'ambiance pour ne pas non plus la torturer et fatiguer de trop ses pommettes qui avaient l'air de beaucoup travailler aujourd’hui. Il était donc partie sur la vision hypothétique de leur danse s'ils avaient abusé de l'alcool et de la nourriture.

Et il fut ravis de voir que cela avait marché, l'entendant rire aux éclats, ce qui ne manquait pas de faire sourire le barman, continuant à marcher dans cette belle nuit d'été. Le temps passait vite lorsque l'on était en agréable compagnie. Il pouvait voir que, petit à petit, les immeuble diminuaient en taille, que le ciel se dégageait et que le bruit de la ville s'étouffait à son grand plaisir. C'est alors que, en pensant à leur conversation, il se tourna de nouveau vers Rubis, puis lui dit

" Au fait, en parlant de faire chavirer les cœurs, je pense qu'il y a une autre personne au travail que vous ne laissez pas du tout indifférente."

Avec ce point, il laissait facilement deviner de qui il parlait. Elle laissait ses gestes apparaitre comme une simple taquinerie, mais il voyait bien comment cela se passait entre elle et Rubis, alors il se demandait si cette dernière s'en était rendu compte.

La jeune femme rebaissa son doigts pour remettre sa main derrière son dos en compagnie de son autre main alors qu’elle ouvrit doucement les yeux en hausant un sourcil pour regarder le barman à ses côtés qui la mettait en garde contre les mensonges, promesses non-tenus et faux espoirs qui coûtaient vraiment très chers vers chez lui alors qu’il leva sa main gauche métallique en l’air, caché par son gant de cuir. Elle regarda sa main quelques instants et avait peur de comprendre quelque chose avant de ralentir le pas puis de s’arrêter. Elle enleva ses bras de derrière son dos et posa ses deux mains sur la sienne qui était en l’air, regardant celle-ci avec un regard légèrement inquiet avant de relever son regard vers lui  « Monsieur Neumann…  Est-ce que votre main… Vous… C’est arrivé à cause d’une chose similaire ?» demanda t-elle en le regardant inquiète avec une petite voix en n’enlevant pas ses mains poser délicatement sur la sienne, osant poser cette question suite aux propos du barman.

Leur balade continua doucement sur un ton plus joyeux à la découverte davantage l’un de l’autre où la demoiselle avait encore laissé échapper d’entre ces lèvres de doux compliments à l’attention de son collègue qui l’avait terriblement gênée mais dont Karl avait su avec brio la sortir de cette gêne en la faisant rire après lui avoir bien sûr retourner quelques compliments aussi qui avait fait rougir davantage la jeune femme qui ne savait plus où se mettre face à tant d’éloges.

Et doucement ils sortirent de la ville, gagnant les alentours de la ville bien plus calme entourés de plus de verdures et moins d’immeubles qui peuplaient les rues à part quelques petits commerces fermés ou quelques petites maisons mais ce n’était pas surchargé comme en ville et toutes les lumières étaient éteintes dans ces immeubles devant lesquels ils passaient ou qu’ils pouvaient apercevoir.

Rubis tourna doucement sa tête vers Karl en la penchant un peu tout en hausant un sourcil en regardant le barman, intrigué par ce qu’il disait. Elle cligna plusieurs fois des yeux et se demanda bien de qui il pouvait bien parler. La jeune femme se rappelait bien de quelques conversations avec certains serveurs dont le jeune Haku mais jamais elle n’aurait pensé qu’il lui parlait de leur collègue Sakura qui c’était proclamé claqueuse de fesses attitrés de la demoiselle albinos à son grand désespoir    « Mmmmh ? Vous pensez à qui Monsieur Neumann ? » demanda la jeune femme intriguée et ne voyant visiblement pas de qui il parlait.

La curiosité de la jeune femme avait prit le dessus et Karl ne pouvait lui en vouloir, il l'avait amené lui même à cela dans un sens. Karl eut un visage mélancolique, la regardant, un sourire presque inexistant et forcé, venant lui répondre d'une voix douce.

" Ce n'est qu'un exemple et il n'est pas arrivé seul, mais oui, c'est une preuve de ce qui arrive lorsque l'on est pas apte ou assez fort pour tenir ses vœux et promesses."

Elle en savait déjà plus que beaucoup de monde, les seuls personne connaissant l'existence de sa prothèse, n'ayant eut que la version disant que c'était dut à son agression qui lui avait fait prendre la mémoire, ce qui, en vrai n'était pas tout à fait un mensonge non plus. Il laissa doucement sa main retomber, se séparant sans geste brusque des siennes. Puis, il reprit un sourire joueur, voyant bien l’inquiétude que la jeune femme portait en elle, venant lui dire d'un ton taquin

" Donc attention Mademoiselle Starling, le sac de soie n'est que le dernier recours, il y a bien des choses qui peuvent arriver avant."

Il lui fit un clin d’œil à ce moment là pour souligner le petit jeu, puis se redressa, venant changer le sujet de la discussion. Bien plus tard, ils commençaient donc à arriver dans la partie plus aéré et douce de la ville et, le barman lança de nouveau la conversation venant taquiner la jeune femme sur les personnes intéressé par elle au travail. Il ne put retenir un rire d'entre ses lèvres lorsqu'elle lui demanda en toute innocence à qui il pensait.

La regardant, prenant l'allure d'un renard ayant réussi son coup dans sa démarche, il lui répondit à sa façon

" Oh, vous savez, vous devriez demander à Mademoiselle Sakura ce qu'elle pense de vous, je pense que cela pourrais vous surprendre."

Oh il s'attendait déjà à sa réaction et, tel un renard, souriant de son méfait, il leva le regard vers le ciel, venant ajouter en faisant semblant de changer de sujet pour la laisser cogiter

" Il fait vraiment beau par ici."

Ses mains sur celle métallique du barman, la jeune femme albinos le regarda avec inquiétude après les mots qu’il venait de prononcer, se demandant si cette main si particulière avait un lien par rapport à ses mises en garde. Et en effet ça en avait un. La jolie demoiselle eut un regard triste en regardant Karl dans les yeux quand il lui répondit, peinée pour lui et inquiète, se demandant bien ce qui avait pu arriver même si elle croyait comprendre dans les mots de son cher et tendre collègue que c’était des choses qui arrivait quand on n’était pas apte à respecter ses promesses. Elle serra un peu plus la main du barman dans les siennes quelques instants avant qu’il ne laisse doucement tomber sa main en se dégageant doucement des siennes.

La jeune femme était inquiète pour lui suite à cette révélation mais le barman vint lui changer l’esprit en reprenant leur petit jeu brun ton taquin en lui rappelant qu’il y avait bien d’autres choses avant de finir dans un sac de soie. Elle ouvrit de grands yeux face à cette déclaration avant d’afficher un regard doux en esquissant un petit sourire touchée qu’il essaie de rendre le sujet plus joueur puis elle rougissa doucement quand il lui fit un petit clin d’œil. Hochant doucement la tête, elle remis doucement ses mains dans son dos en penchant la tête « Merci de votre sollicitude Monsieur Neumann. » lui dit-elle avec tendresse avant de détourner les yeux  « Mais je maintient que je tiendrais mes promesses coûte que coûte. Et je continuerais à devier les conversations ou éviter certains sujets pour éviter d’avoir à mentir… Je… Si mon père serait encore là il serait bien triste que je mente alors qu’il m’a toujours dit qu’il ne fallait pas mentir même si ma vie en dépendait mais qu’en revanche je pouvais me taire pour éviter le mensonge ou omettre certains détails… » dit-elle d’une petite voix triste en parlant de son père qui n’était donc plus là et des principes qui lui avait inculquait. Puis elle rouvra les yeux et reporta son regard sur le barman alors que ceux-ci brillaient d’une mélancolie et tristesse durant quelques secondes avant que son regard redevienne malicieux avec un petit sourire taquin  « Mais au cas où si jamais il devait m’arriver un dérapage un jour, j’ose espérer que vous serez celui qui me mettrait dans un sac de soie et ne laisserait pas ce plaisir un autre, mmmh ? » demanda t-elle sur un ton taquin pour jouer le jeu du barman qui s’était donné la peine de dédramatiser le sujet pour elle.

Tandis que leur balade reprit sur des notes plus douces pour une nouvelle conversation concernant leur talents de danseurs respectifs alors qu’ils arrivèrent enfin hors de la ville pouvant profiter d’un calme absolu, d’un éclairage plus naturel et d’un ciel étoilé magnifique, Karl aborda un nouveau sujet en demandant à Rubis si elle se rendait compte qu’elle avait fait chavirer quelqu’un d’autre dans leurs collègues et avec toute l’innocence dont la demoiselle faisait part elle lui demanda à qui il pensait. La demoiselle albinos pencha doucement la tête en regardant le barman rire amusé en la regardant avant de lui dire qu’elle devrait demander à leur collègue qui lui claquait les fesses ce qu’elle pensait d’elle.

Sous le choc la jeune demoiselle a la chevelure de neige ouvrit de grands yeux surpris, clignant plusieurs fois ceux-ci en regardant le barman qui changea de sujet comme par magie pour admirer le ciel. Machinalement elle tourna aussi la tête pour lever celle-ci vers le ciel étoilé qui était si obscurs entourés de ces milliers d’étoiles étincelantes dans la ciel mais la jeune femme les regardait sans les voir, faisant face à des dizaines de réflexions internes sur le comportement de leur collègue Sakura à son égard et de tous les petits surnoms qu’elle lui avait donné ou les remarques qu’elle balançait a droite à gauche.

  « C’est pas vrai… » lâcha t-elle tout bas en regardant le ciel avec une mine déconcertée au possible en hausant un sourcil  « C’est pour ça qu’elle me claque en permanence les fesses et qu’elle essaie de me prendre dans ses bras ? » elle pencha doucement la tête en fixant le ciel toujours  « C’est pour ça qu’elle me donne tous ces surnoms… » continua t-elle de dire en regardant le ciel avec sa tête penchée  « C’est pour ça qu’elle rentre toujours sans toquer au vestiaire pendant que je me change et faire des remarques… un peu… » puis elle devint rouge en redressant sa tête d’un coup en se tournant vers le barman  « Et c’est pour ça qu’elle arrête pas de me dire que je le laisserais faire si elle était un homme ?!?! » demanda t-elle choqué et gênée à Karl, en mettant ses mains sur sa tête paniquée avec le visage rouge pivoine, rendant davantage la scène et la réaction de la jeune femme des plus comique malgré elle.

Karl l'écoutait avec attention, l'entendant le remercier avant de continuer d'affirmer qu'elle tiendrait ses promesses et ses mots, préférant éviter et dévier un sujet plutôt que de mentir. Cela le fit doucement sourire, écoutant les conseils que son défunt père lui avait donné. C'était une bonne philosophie, elle le faisait sourire, mais dans son monde ou plutôt dans le milieu ou il avait grandit, ou la moindre faiblesse vous coûtez tout, se comporter en saint n'était malheureusement pas possible, seul ses frères et sœurs, ainsi que sa fiancée avaient put le voir sans mensonge, sans artifice, lui même en somme.

Déformer la vérité, omettre des points non cruciaux ou transformant quelque chose en plus doux, mentir, il avait déjà du faire tout cela, il le faisait toujours, même s'il évitait le plus possible le dernier point, cela en avait valut de sa survie, de sa bonne santé mentale.

" Votre père était un homme sage."

Dit-il d'une voix douce sous tout cela, avant qu'elle n'ajoute que, si elle rompait sa promesse, elle aimerait que ce soit lui qui la mette dans un sac de soie plutôt qu'un autre. Il se mit légèrement à rire sous ce petit jeu et ne put simplement que répondre en la regardant dans les yeux

" Promis."

Après cette discussion quelque peu personnelle entre eux, Karl était repartis sur quelque chose de plus léger et de plus, présent, plus vivant pour eux. Il avait dévoilé à la jeune femme que, quelqu'un qu’apparemment elle ne s'attendait pas à ce qu'elle ait un béguin pour elle, en ait un. Si Karl aurait put filmer cette scène, il l'aurait fait sans hésité, voyant toute les émotions passer sous son regard. Surprise totale, révélation, de nouveau surprise totale et puis gêne profonde. Le Barman ne pouvait cacher un grand sourire d'amusement de la voir si expressive, mais surtout du fait qu'elle n'avait rien remarqué.

Continuant de marcher, il riait un peu en l'entendant l'interroger, il ne put que la regarder avec un grand sourire amusé.

" Au ça, elle en pince pour vous depuis un moment, il y avait aussi Haku, mais notre cher Sakura a fait en sorte de lui faire comprendre que vous étiez totalement hors de portée."

Cela l'avait d'ailleurs bien amusé à cet instant, c'était lors d'une pause ou ils discutaient tout les deux, qu'elle avait utilisé cette tactique pour l'éloigner d'elle. Il regardait toujours Rubis, attendant qu'elle se rende compte de tout cela avant d'ajouter

" Et donc vous ne vous étiez pas rendu compte qu'elle avait fait une drôle de tête quand elle a débarqué dans la ruelle pendant notre pause ? "

Cela aurait put être attribué au stress du coup de feu et à la panique de la pauvre Saki seul au bar à ce moment là, mais Karl avait bien vu le mécontentement dans son regard lorsqu'elle avait remarqué qu'il était tout les deux en train de discuter avec le sourire.

Le jeune femme affirmait qu’elle respecterait ses convictions malgré tout même si cela pouvait sembler bien naïve, surtout dans le monde dans lequel on vit depuis toujours, où ce genre de convictions peuvent être dangereuses tout comme elles sont nobles. Avec ce genre de pensées, il n’était pas étonnant qu’elle soit si douce et innocente, mais ça faisait son charme malgré le danger que ça devait représenter pour elle quelque part de suivre ce genre de philosophie, aussi noble soit-elle. Aux mots du barman qui disait que son père était un homme sage, elle esquissa un petit sourire touchée et triste en le regardant de ses jolis yeux écarlates qui brillaient et de doucement hocher la tête pour le remercier de ces gentils mots. Puis elle souria attendrie par la réponse de Karl qui lui promit que si elle ne respectait pas ses promesses, elle voulait que ce soit lui qui la mette dans un sac de soie, terminant ainsi cette discussion sérieuse et sensible en reprenant leur petit jeu sur le ton de la plaisanterie pour poursuivre la soirée sur des notes plus douces et moins mélancoliques (pour le moment en tout cas).

Après la révélation de Karl sur le fait que l’une de leur collègue en pincer pour Rubis, cette dernière était passé par plusieurs expression sous le choc de cette annonce, que ça en avait un côté terriblement comique à son insu.

Ses mains sur ses cheveux, le visage empourpré et paniquée, la jolie albinos regarda le barman sous le choc de cette révélation en lui posant un tas de questions au sujet de toutes les petites attentions ou détails au sujet de leur collègue Sakura à son égard. Puis la jeune femme ouvrit encore plus ses yeux en grand en entendant que Haku aussi avait eu des vus sur elle mais ce qui la choquait encore plus c’était le fait que Sakura l’avait dégagé de cette course à la conquête du cœur de la jolie albinos  « Haku aussi… ? » elle regarda quelques instants sur le côté  « C’est pour ça qu’il arrêtait pas de venir dans la librairie où je travaille pour acheter des livres à sa nièce ? » elle pencha doucement la tête  « Mais… il a pas de frères et sœurs quand j’y repense maintenant… » elle releva sa tête en regardant le barman, le visage encore plus rouge en se rendant compte qu’elle n’avait rien vu alors qu’elle n’avait pas enlever ses mains de sur sa tête.

Puis son visage passa par l’étonnement de nouveau avant de passer ses mains sur son visage maintenant  « Attendez… Vous êtes entrain de me dire que… Sakura a menacé Haku ? » demanda t-elle sous le choc de ces révélations ne faisant empirer la rougeur de son visage pivoine qui se fondait avec le rouge de ses yeux qui tremblaient d’étonnement. Cela expliquait pourquoi tout d’un coup Haku était gêné quand il se retrouvait seul en service avec elle ou en pause ou quand il devait travailler tous ensemble et qu’il semblait tout d’un coup maladroit quand Sakura était de les parages  « Je croyais qu’il était victime de maladresse parce-que Sakura lui plaisait… » avoua t-elle toute gênée et confuse, se rendant compte qu’elle s’était trompé sur toute la ligne, ce qui allait sûrement amuser le beau barman à ses côtés au dépend de la jolie demoiselle.

Et quand Karl vint ajouter en demandant à Rubis si elle n’avait pas remarqué la drôle de tête que Sakura avait quand elle a débarqué ce soir dans la ruelle quand ils étaient tous les deux en pause entrain de discuter pour venir chercher le barman à cause du rush dans le bar, la jeune femme laissa glisser ses mains le long de son visage pour placer ses mains devant sa bouche en le regardant terriblement gênée et étonnée avec toujours son visage pourpre.

Elle cligna plusieurs fois des yeux en regardant le barman et secoua doucement la tête à la négative  « Je… Non… Je n’ai pas fais attention… Qu’est-ce… qu’est ce qu’elle avait comme tête ? » demanda t-elle inquiète en regardant Karl, intriguée et inquiète par ce qu’il pourrait bien encore lui révéler. Si la jolie albinos avait fait attention au lieu d’être déjà sous le charme de son charmant collègue avec qui elle passait un bon moment, elle aurait vu que Sakura les avait regarder tous les deux en passant son regard de l’un à l’autre comme un homme jaloux (ou une femme jalouse) qui voit que celle qui courtise se fait courtiser par un autre et qu’elle avait jeter un regard assassin au barman tout en le regardant de travers pas contente de ce qu’elle voyait.