Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Karl ne pouvait que sourire sous ses mots touchant et sentir un pincement lorsqu'elle paraissait mal.

C'était le cas lorsqu'elle avait du mal avec son travail que leur employeur lui faisait avoir en supplément. Karl lui avait bien proposé de l'aide, mais, apparemment, elle n'arrivait pas à trouver une échappatoire, la voyant se refermer sur elle même à chaque mot comme pour se protéger, venant dire qu'elle était complètement à la merci de quelqu'un. Et ce quelqu'un, le barman se doutait de qui il était et cela le dégoûtait. Pour le moment il ne pouvait rien faire, et surtout, il se pouvait qu'en agissant directement, elle finisse par lui en vouloir, alors il se devait d’être patient, il se devait de la laisser faire, la laisser se séparer de cette laisse, mais une chose était sure, il serait là.

" Un jour ce ne sera plus la cas, ne vous en faite pas. "

Finit-il par dire sur un ton compatissant. Pour la suite, Karl choisi de passer à un sujet plus immédiat, parlant de nourriture et de boisson, ce qui mena à ce que ce soit désormais lui qui soit gêné et dans une zone d'inconfort. Il ne put que sourire et souffler légèrement du nez lorsque la jeune Rubis vint lui dire avec tant d'assurance qu'il n'était pas seul étant donné qu'elle était là désormais. Elle n’avait pas tort sur ce point, mais pour le reste, c'était plus difficile. Il n'arrivait pas à se connecter avec les gens de ce monde, leur mentalité, bien que respectable ne collait pas avec sa vision du monde, il était un étranger totalement décalé de leur façon de vivre qu'il avait du se forcer d'apprendre, il avait un mal du pays constant, qui, même âprès toute ses années, lui restait sur le cœur.

Karl préféra ne rien d'ajouter sur tout cela, souriant simplement par respect et gentillesse envers son interlocutrice qui n'avait pas à subir ses ressentiment, puis, il finit par rire un peu, lorsqu'elle annonça qu'elle pourrait toujours lui cuisiner des plats.

" Cela va donc faire un nouveau point sur le contrat alors, la facture va donc encore augmenter en votre faveur. Vous êtes forte en affaire mademoiselle Starling."

Dit-il donc pour retrouver un instant agréable entre eux. Mais voila, il était temps de commander, et cela commençait par les boissons. Mise au défi de choisir une boisson pour la demoiselle, il choisi de composer quelque chose sous son regard intrigué, ne renversant pas une goûte en dehors des verres avant de lui donner son cocktail. Il espérait que cela lui plairait, n'ayant pas put trouver la saveur qu'il lui fallait exactement, mais, la réponse ne se fit pas attendre et il ne put donc qu’être ravis de l'entendre, souriant tranquillement en venant lui aussi saisir sa boisson. Trempant ses lèvres un instant dans son verre, il y but quelques gorgées qui ne purent que lui faire du bien par cette nuit d'été.

" Je suis très heureux de l'entendre, mais vous savez, ce n'était pas bien difficile. Je vous rappelle que l'on en a parlé il y a à peine quelque heures. "

Dit-il sur un ton taquin, lui laissant un peu de temps pour se désaltérer et profiter avant de revenir pour lancer un nouveau petit jeu entre eux.

" Et donc, vu que j'ai choisi une boisson pour vous, que diriez vous de choisir mon repas de ce soir ? "

Un petit défi intéressant, car il pouvait en apprendre un peu sur elle, mais en même temps, peut-être, découvrir de nouvelle saveur culinaire. Il la regardait donc, un verre à la main droite, le buvant à son rythme, la main gauche sur la table, curieux de savoir ce qu'elle allait pouvoir répondre.

Tête baisée et pincement de lèvres, elle était totalement en détresse et elle ne le cachait pas. En temps normal, si, elle l’aurait caché, ne laissant rien paraître hormis son non-désir pour ce job bien particulier que son patron lui obliger à pratiquer. Mais comment il pouvait l’obliger ? Pourquoi elle ne partait pas pour aller travailler ailleurs ? Elle avait quelques années d’expériences dans le domaine, elle était bonne dans ce qu’elle faisait et les clients (ceux qui sont du bord corrects et ne vous mettent pas une petite main au fessard en vous demandant si vous êtes libre ce soir) étaient toujours contents quand c’était elle qui s’occupait d’eux car elle était souriante, douce, compatissante et à l’écoute en cas de besoin puis elle ne les faisait pas culpabiliser quand ils renversaient leur verre ou en cassait un, elle leur disait que c’était rien, que c’était des choses qui arrivent puis elle leur en ramenait un sans frais supplémentaires, demandant simplement à son patron quand il n’était pas content (car il n’aimait pas trop les gestes commercial, ça lui faisait perdre du chiffre) qu’il n’avait qu’à le retirer de sa paye et le problème était réglé. Oui, elle n’aurait eu aucun mal à trouver un nouvel emploi vu ses compétences et sa façon d’être. Ça devait semblait un mystère mais elle avait enfin fini par le lâcher, à demi-mots certes sans prononcer les mots exacts, mais elle l’avait fait : elle venait d’avouer qu’il la faisait chanter. La question du comment et pourquoi devaient sûrement avoir trotter aux pensées du barman qui l’écouta avec douceur et lui répondit avec compassion qu’un jour ça ne sera plus le cas. En entendant sa voix, Rubis ouvra doucement les yeux en relevant légèrement la tête en le regardant alors que ses petites mains tremblaient doucement mine de rien avec la carte du restaurant entre les mains « Vous… Vous… Vous croyez vraiment… que… que un jour je… Je… Ça sera fini tout ça ? » demanda t-elle d’une voix légèrement tremblante en le regardant avec un regard emplie de douleur et de craintes aussi, la crainte au fond d’elle que si il découvre pourquoi son patron la fait chanter, il ne l’abandonne, perdant toute crédibilité sur le fait qu’elle dise détester faire ce que son patron lui demande de faire alors qu’il la fait chanter car elle faisait ça dans son pays. Oui ça lui faisait peur, elle ne voulait pas perdre ce lien avec lui.

Quand la jeune femme se voulant rassurante à son tour en  taquinant parfois le barman en lui disant que ça tombait bien qu’il avait pas beaucoup de contact car elle ait aussi exclusif que lui mais qu’il était tellement quelqu’un de bien que il n’aurait aucunes difficultés à avoir d’autres contacts mais qu’il n’avait pas à s’en faire car elle était là maintenant et qu’en prime elle lui ferait même des petits plats, elle put entendre de nouveau son rire et en sourire tendrement en l’entendant, le voyant perdre cette grimace qui était venue s’installer sur son visage si sérieux et souriant à la fois, puis elle ria doucement amusé par sa réponse avant de fermer les yeux et prendre un air sérieux « En effet, j’avoue que cela joue énormément en ma faveur Monsieur Neumann, mais bon, si vous avez l’exclusivité ça vaut bien le prix, non ? » dit-elle en penchant la tête amusé en lui souriant avec douceur en le regardant alors que son regard pétillait de malice et tendresse.

Rubis fut impressionné et agréablement surprise par l’ingéniosité de Karl quand il lui choisira une boisson et la prépara sous ses yeux. Elle regardait le verre avec des petits yeux pétillant, touchée par cette délicate attention et le fait qu’il se souvienne de sa boisson favorite alcoolisé. Buvant doucement une nouvelle gorgée en le regardant lui répondre qu’il était très heureux de savoir que ça lui plaise, il lui rappela tout de même qu’ils avaient parlé de leurs boissons préférées il y a tout juste quelques heures, la jeune femme lui répondit avec un petit hochement de tête en lui souriant avec douceur pour dire qu’il avait en effet raison et elle ajouta « C’est vrai vous avez raison. Puis vous êtes barman, vous avez une excellente mémoire aussi. Faut que je fasse attention à ce que je dis peut-être avec votre super mémoire. » dit-elle en riant doucement en plaisantant.

Puis elle haussa doucement un sourcil en entendant le défi de Karl avant d’esquisser un doux sourire amusé par le défi avec ses yeux qui pétillaient de malice en riant doucement amusé par cette proposition. La jeune femme albinos hocha doucement de la tête pour faire signe qu’elle allait donc faire ça puis elle regarda la carte avec attention, se pinçant les lèvres par moment en plein songes, puis elle haussa doucement un sourcil par moment semblant être en pleine réflexion puis elle tena la carte ensuite d’une seule main pour lever doucement son autre main dont elle posa un de ses doigts sur ses lèvres. Elle avait vraiment l’air de prendre le défi très au sérieux, elle avait des petites mimics quand elle réfléchissait, c’était particulier mais pas déplaisant, certains pourraient même trouver ça mignon, surtout avec la douce bouille de la demoiselle aux cheveux de neige.

Au bout de quelques minutes elle ferma la carte en fermant les yeux en souriant puis elle fit gentiment signe au serveur pour qu’il vienne, et elle lui demanda de ramener des tranches de poisson crus, avec une assiette de d’un mélange de légumes, ainsi que des nouilles udons avec une soupe miso mais dans un grand bol et aussi un shabu-shabu qui était une fondu japonaise. Le serveur haussa un sourcil par la mention de tout ce qu’elle demandait mais il ouvrit de grands yeux sur la demande du grand bol puis il hocha la tête avant de les quitter. Elle posa doucement la carte sur le côté de la table en attendant, en fermant les yeux puis elle rouvrit doucement en regardant le barman sans dire un mot, se contentant de le regarder en lui souriant avec douceur alors que son cœur se mit de nouveau à lui faire le coup de tapper sur des bambous.

Puis elle haussa doucement un sourcil quand le serveur revint avec sa commande, installant la machine à fondu sur la table dans laquelle il y avait un bouillon puis il la mit en marche avant de disposer autour tout ce qu’elle lui avait demandé. Elle hocha doucement de la tête et lui souria avec un grand sourire pour le remercier puis la demoiselle se mit ensuite a la tâche : elle se leva de sa chaise, mit quelques tranches de poisson dans le bouillon avec quelques légumes, puis pendant qu’ils marinaient dans le bouillon, elle attrape délicatement le bol de soupe miso avec une main et de l’autre l’assiette de nouille udon qu’elle versa doucement dans la soupe avant d’y ajouter avec des baguettes quelques légumes par dessus mélangeant ensuite le tout avec les baguettes. Puis ensuite elle releva son regard sur le bouillon et récupéra avec les baguettes les tranches de poisson ainsi que les légumes qui y marinaient pour les déposer au-dessus des nouilles mélangés avec les légumes qui baignaient dans la soupe miso. Et délicatement elle poussa le bol vers le barman en lui souriant « Et voilà pour vous également. Il n’avait malheureusement pas de nouilles avec des garnitures vu qu’ils sont spécialisés dans le poisson, donc j’ai improvisé. » dit-elle en lui adressant un sourire amusée en le regardant avant de se rasseoir « En espérant que ça vous plaise également… » dit-elle tendrement en regardant doucement en rougissant alors qu’elle passait une main dans ses cheveux pour remettre en place quelques mèches de cheveux.

Est ce qu'il pensait qu'un jour elle se sortirait de l'emprise qui lui pourrissait la vie. En réalité, il savait qu'il ne pouvait pas le savoir, mais avec de l'espoir et de la confiance en elle, il se disait qu'elle pouvait y arriver.

" Toute chose à un debut et toute chose à une fin. Vouvs vous en debarasserais un jour.

Sa voix se voulait sûre de lui, la regardant droit dans ses yeux écarlate qui n'avait besoin que d'une chose, de l'espoir.

Le barman et la serveuse commençait à avoir beaucoup de petit jeu entre eux, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Cette fois ce fut à celui qui voilait rassurait l'autre après l'un l'entendant chercher à lui faire comprendre qu'il n'aurait pas de mal à avoir des contact avec des gens et que, dans tout les cas, elle était là  elle. Cela le fit sourire ça  il ne pouvait pas le cacher, même s'il doutait de sa facilité à  cela. Le sujet passa de nouveau sur le fameux contrat qui était leur premier petit jeu en réalité, l'entendant reprendre de son ton malicieu et sur d'elle, ce qui ne manquait pas de le faire rire entre ses lèvres fermé et tiré par un sourire.

" oh cela en vaux tout l'or du monde Mademoiselle Starling, tout l'or du monde, mais je vais commencer à me demander si je ne vais pas me retrouver à devoir mettre plus."

Un regard en coin, le dos droit un sourire de renard, voilà la posture qu'il arborait à cet instant, mais qu'il fit disparaître en un battement de cil lorsqu'il fut temps de commander.

Son cocktail avait été le bon et il n'en fut que ravis de la voir le savourer. 

"Je note le moindre de vos mots Mademoiselle Starling."

Dit-il en la taquinant, venant tapoter sa température de sa main gauche en la regardant. Son défi relevé et tout deux réhydrate il se dit que, il n'y avait pas que lui qui devait avoir à faire cela, alors proposant à ce qu'elle fasse de même pour le plat principal la voir acceptait avec joie ne pouvait lui apporté que satisfaction et curiosité.

On pouvait dire que cela l'amusait et c'était assez visible. Observant la jeune femme réfléchir et se plonger dans son défi avec ferveur, Karl ne pouvait s'empêcher de sourire, voir même de rire sous ses mimiques des plus craquante. Puis au bout de quelques minutes, le choix tomba et quel choix. Une sacrée commande tombait et apparemment,même le serveur était encore surpris par tout cela, mais il finit par hocher la tête et repartir en cuisine.

Karl lui, attendaitbpatiement, ayant hâte de découvrir ce qu'elle mijotais. Les plats arrivé, il l'observa attentivement se mettre en œuvre sur la commande jusqu'à arri et à un plat des plus simple, mais des plus bon.

" Juste a voir tout cela je pourrais dire que votre defi et deja reussi."

Dit-il sincèrement se disant qu'ils allaient sûrement se régaler. Il se recoiffe un instant, puis baguette en main la regardaitbdz nouveau dans les yeux.

"Bon appetit."

Et sur ce il se mit à goûter à sa préparation, laissant quelque seconde de silence, manquant de se brûler la langue au passage avant de donner son verdict final.

"Parfait."

Le regard troublé, la jeune femme regardait l’homme en face d’elle qui se voulait rassurant en lui donnant de l’espoir qu’un jour tout ça sera finit car toute chose avait un un début et une fin. Elle sourit doucement à ses mots en le regardant, affichant un petit sourire qui avait envie de croire en ces paroles, qui espérait que tout cala puise être possible un jour « Je… Je… J’ose espérais en cela alors… » dit-elle d’une petite voix en le regardant avec ses prunelles qui tremblait légèrement a cause de toutes les émotions qu’elle venait de traverser puis elle ferma doucement des yeux en hochant la tête.

Puis après ce moment fort en émotion, ils avaient repris leur petit jeu et ce fameux contrat qui les lier maintenant revenait sur le tapis pour y ajouter de nouvelles conditions et forcément une augmentation de tarif qui fit rire doucement la demoiselle aux jolis yeux de braises. Quand le barman vint dire que cela valait tout l’or du monde se demandant même si il devait pas mettre plus en la regardant en coin avec un sourire de renard, la jeune femme se mit de nouveau à rougir et avoir le cœur qui s’emballait. Ces mots dans leur petit jeu venait de la troubler, agréablement, elle souhaitait au fond d’elle qu’ils soient vrais même. Elle détourna le regard quelques secondes en ayant les joues rouges avant de venir reposer son regard sur lui en affichant un doux sourire malicieux à son tour malgré le rouge qui ne quittait pas son joli visage de porcelaine « Hoooo, vous souhaitez être plus généreux pour être sûr de mon exclusivité dévouée ? » demanda t-elle en le taquinant.

Tandis que ses lèvres touchaient le doux breuvage qu’elle savourait avec douceur en le dégustant doucement, elle se mit de nouveau à avoir le cœur qui recommença à taper sur des tambours et le rouge qui s’invitèrent sur son doux visage alors qu’elle entendit les mots de Karl et sa main gauche sur la sienne qu’elle avait laissé sur la table en tenant son verre d’une verre. Elle était troublée, ho oui, par le barman et son jeu qui ne lui déplaisait pas, au contraire, elle appréciait même, trouvant ça tellement agréable. Elle posa doucement ses lèvres sur le bord du verre en le regardant, toujours le rouge au visage alors qu’elle serrait doucement sa main sur la table sous la sienne avant de prononcer quelques mots « Je… Je… J’en suis flattée Monsieur Neumann… » d’une petite voix timide alors qu’elle ne le quittait pas des yeux.

Après avoir passé la commande, la demoiselle attendit sagement que tout arrive à table, impatiente de pouvoir commencer à mettre son plan à exécution. Une fois que le serveur lui apporta tout ce qu’elle avait commandé, elle s’attela à la tâche et prépara avec grand soin et sérieux ce qu’elle avait mijoter dans sa tête : une soupe de nouilles udon avec une garniture de légumes accompagné de poisson. Elle se disait vu qu’il avait un péché mignon pour les ramens et leur garniture et qu’en plus il aimait le poisson, que cela pouvait peut-être lui plaire. Une fois qu’elle finisa la préparation et le servit en premier en lui souriant tout en donnant de rapides explications le tout en souhaitant que ça lui plaise, elle se rasit pour s’installer à table puis elle se mit doucement à sourire avec un regard pétillant en hochant doucement de la tête en entendant les mots de Karl sur la réussite de son défi « J’ose espérer que oui… Mais j’attendrais votre verdict final sur la réussite ou non de ce défi. » dit-elle doucement amusé en prenant les baguettes.

Elle hocha doucement de la tête pour faire une petite salutation à la japonaise pour lui souhaiter un bon appétit également en le remerciant « Bon appétit également. » avant de souffler doucement sur les nouilles entremêlé au poisson avec les légumes qui étaient à bonne température voir peut être un peu trop même. Avant de les goûter, elle attendit son verdict en le regardant, les quelques secondes de silence lui parurent presque une éternité, se demandant s’il aimerait ou non ce plat. Et quand elle entendit les mots de Karl, elle eut son regard qui s’illumina en affichant un joli sourire, heureuse d’entendre que ça lui plaît et touchée par son compliment lui disant que c’est parfait, ce qui la fit rougir en lançant son cœur dans une nouvelle série de battement ce soir « Me…Merci… Je… Je suis heureuse que cela vous plaise Monsieur Neumann… » dit-elle en rougissant davantage en lui souriant tendrement avant de fermer les yeux et souffler de nouveau sur ce qu’il se trouvait entre ses baguettes et du goûter doucement sans se brûler avec un joli sourire aux lèvres, aux anges que ça lui plaise.

Karl continua de garder un peu plus son  sourire mutin son regard de renard, tandis qu'elle mordait à la discussion sans queue ni tête du contrat.

" Je suis assez expérimenté dans le domaine de la négociation, je sais lorsqu'il faut se montrer généreux ou au contraire, lorsqu'il faut être un peu plus ... dur en affaire."

Il se mit après cette phrase à se placer de face, les mains jointes sur la table, son regard perçant le sien en la regardant de toute sa hauteur, jouant volontairement de sa taille en cet instant, ajoutant dans son amusement

" Et je sais reconnaître une affaire que je ne dois pas laisser glisser entre mes mains."

Cette conversation n'avait aucun sens, mais il ne savait pas pourquoi, cela lui faisait passer un agréable moment, cela lui rappelait l'ancien temps, cela lui faisait laisser ses soucis de cotés. Après tout cela, il reprit un présence plus amicale, plus relaxé, reprenant le cours de leurs activités. Le défi bien lancé, le demoiselle avait mis du temps pour choisir, mais, au final, elle avait réussi à trouver quelque chose de très intéressant.

La regardant préparer le repas avec attention, Karl en avait déjà l'eau à la bouche, mais il se retenait de montrer quoi que ce soit, sinon cela n'aurait pas été si amusant. Au moins, il avait put voir qu'elle ne mentait pas sur ses talents de cuisinière, même si certes, tout avait été préparé par les cuisiniers du restaurant, le mélange qu'elle avait choisi et la préparation qu'elle faisait en montrait assez pour savoir qu'elle n'y allait pas au hasard et au petit bonheur la chance.

Les plats prêt, il savait déjà qu'elle avait réussi son défi et n'avait pas hésité à le luit dire, venant lui souhaiter un bon appétit pour finalement, copier sa gestuelle avant de commencer le repas. Et cela était délicieux à ses yeux, mais surtout à ses papilles, savourant tout ce qui se trouvait dans son bol.

" Il n'y a pas de quoi. On m'a souvent appris qu'il était bien dire dire quand les choses sont mal faite, mais de ne pas oublier de faire aussi remarquer lorsque le contraire arrive."

C'était son père qui lui avait dit cela, enfin, qui le  surtout qui le répétait assez souvent à sa mère, qui elle était bien plus strict, elle qui avait besoin de lui pour moins être constamment embrigadé par l'étiquette de la noblesse et se détendre un peu. Le repas était donc bien lancé et les mots manquait quelques peu, trop occupé à savouré tout cela, même si, de temps à autres, il valait mieux qu'il s’arrête pour ne pas se brûler. Reprenant une gorgée de bière, il ne manquait pas pour autant de faire attention pour voir si au moins la demoiselle à ses cotés passait un bon moment, alors qu'une pensée lui passa à l'esprit, venant doucement briser le silence du repas.

" Je m'excuse si cela est déplacé, mais, je suis assez curieux, a quoi ressemble l'endroit où vous avez grandi ? "

Il était curieux de le savoir, se demandant si tout les suédois avez le même teint enneigé qu'elle, curieux d'en connaître un peu plus, n'étant jamais parti très loin de cette ville et de la campagne environnante, il espérait au moins que cela ne ravive pas de mauvais souvenir chez elle.

La jeune femme haussa doucement un sourcil quand le barman répondit qu’il était assez doué en négociation pour savoir quand il fallait se montrer généreux ou au contraire plus dur en affaire, le tout en se plaçant ensuite de face avec ses mains jointes qui le faisait presque ressembler à un mafieux en pleine négociation pour ensuite dire à la jeune femme qu’il savait reconnaître une affaire qu’il ne devait pas lui laisser glisser entre ses mains. La jolie albinos était troublée autant par sa performance que par son charme à ce moment-là, elle rougissa de plus belle en le regardant avec de détourner doucement le regard « Heu… Je… Je… » cherchant ses mots timidement, impressionné par cet homme qui ne la laissait pas indifférente puis elle ferma doucement les yeux avant de reposer doucement son regard sur lui, les joues rouges « Je… Il est évident que vous seriez fou de laisser passer la merveilleuse affaire que je suis. » lâcha t-elle en reprenant son regard malicieux en le regardant, revenant dans la partie en s’accoudant avec élégance sur la table en mettant une main sous son menton et lui faire face aussi en le regardant amusé « Et donc, dois-je conclure que le marché de mon exclusivité totale vous intéresse fortement Monsieur Neumann ? » demanda t-elle sur un ton taquin et séducteur à la fois en le regardant, amusé de ce petit jeu.

La soirée continuait à aller bon train puis ils en vinrent à dîner le plat que la demoiselle avait préparer avec ingéniosité en se servant de plusieurs plats du restaurant suite au défis de choisir un plat pour le barman. Elle fut ravie d’apprendre qu’elle avait relevé le défi et qu’il appréciait, cela la fit rougir sous ses compliments et sourire avec tendresse en le regardant, heureuse que ça lui plaise vraiment.  Quand elle le remercia des compliments qu’il lui faisait, il lui répondit qu’il n’y avait pas de quoi et qu’on lui avait appris qu’il fallait dire quand les choses étaient mal faites mais aussi le contraire, ce à quoi elle hocha doucement de la tête « Je suis tout à fait d’accord avec vous, mon père disait la même chose : pour lui, il fallait savoir reconnaître les efforts des autres plutôt que leurs erreurs, car on n’évolue pas avec des reproches de ne pas avoir réussi mais au contraire, il fallait des encouragements quand on n’y arrivait pas et des félicitions quand on réussissait. » dit-elle avec tendresse en se rappelant de son père qui l’attraper dans ses bras en disant à sa mère que ce n’était pas en rouspétant leur fille qu’elle allait mieux retenir ses leçons et qu’elle pourrait la féliciter d’avoir au moins réussi quelque chose. La mère de la jeune fille était un peu stricte et n’était pas douée en pédagogie alors que le père lui était plus naturel et très pédagogue, ce qui était assez amusant à voir car c’était un vrai contraste qui ne s’arrêtait pas que là, ils étaient également différentes physiquement, de caractère jusque dans leur spécialités scientifique.

Rubis était heureuse, elle affichait un joli sourire à ses lèvres et avait un regard des plus tendre, encore plus qu’à la normal, elle resplendissait de bonheur, ravie de l’ensemble de la soirée car elle passait un agréable moment dont elle ne voulait pas qu’il se termine même tellement elle se sentait si bien en la compagnie du barman. Doucement, elle dégusta son repas avec une élégance impressionnante puit elle vint délicatement prendre son verre pour l’apporter à ses lèvres boire une gorgée en fermant les yeux. Quand elle entendit la voix de Karl s’excusait en lui demandant à quoi ressemblait son pays car il était assez curieux, elle ouvrit doucement les yeux et retira ses lèvres du verre en le regardant. La jeune albinos esquissa un doux sourire en secouant la tête à la négative « Je vous en prie ne vous excusez pas, ce n’est absolument pas déplacé, surtout si c’est vous qui le demander. » dit-elle avec douceur en le regardant « Alors… j’ai grandi dans une petite maison en bois dans une grande vallée, entourés d’arbres et verdures à en perte de vue ainsi que de grandes montagnes que l’on apercevait à l’horizon où on allait souvent avec mes parents pour se rendre sommet admirer les étoiles et les aurores boréales. Il y avait aussi de grands lacs, des fleuves et des cascades mais qui se situaient plus dans les montagnes. La température là bas est différente d’ici, on a pas des pics de chaleurs comme ici, le climat est plutôt tempéré et bien sûr il y a souvent de la neige, la Suède est connue pour ses paysages enneigé et ses montagnes ne l’oublions pas. » dit-elle en riant doucement avant de reprendre « Mmmmmh… Que dire d’autres ? Les gens là bas sont tous très pâle comme moi, même si pour ma part je suis un  peu plus pâle qu’eux tout comme mon père l’était également. Il y a beaucoup de gens avec des cheveux blond mais un blond vraiment très clair. Il y a aussi quelques bruns comme vous mais la majorité sont des blonds. Pour ma part je n’ai jamais vu d’autres personnes avec la même couleur de cheveux que moi là-bas ou celle de mon père qui lui avait des cheveux d’un rouge flamboyant. Et avec ça il avait des yeux rouges d’où ma couleur de yeux que je tiens de lui. Et  ma mère, elle, elle ressemblait vraiment à une vraie suédoise avec ses cheveux d’un blond si pâle et ses yeux d’un bleu clair perçant qui était… Maintenant que j’y repense, absolument hypnotique. » termina t-elle en fermant doucement les yeux en se remémorant le visage de ses parents, dont elle parlait au passé, ce qui signifiait qu’ils étaient sûrement plus de ce monde.

Karl pensait avoir trouver une petite faille à la contenance de la jeune femme. Elle avait de la répartie, ça oui, mais plus le petit jeu continuait, plus il avait l'impression qu'elle avait du mal à se relancer. Certes, elle y arrivait toujours, comme à l’instant de vanter de nouveau ses mérites, mais, la voir bredouiller en cherchant ses mots était des plus adorable aux yeux du barman. Mais la suite était tout autre. Reprenant de sa contenance, la jeune Rubis sortait ses atouts, un regard séducteur et une position joueuse, accoudé sur la table, Karl ne put que rire intérieurement de cela, se disant que oui, elle devait vraiment faire chavirer beaucoup de cœur et qu'il n'était pas à l’abri de ses effets.

Sous sa question sur son exclusivité, Karl se penchant un peu en arrière dans sa chaise, venant poser ses mains sur le bord de la table, bien à plat sur le bois de celle-ci, il fit semblant de réfléchir, prenant une voix détaché en répondant

" Mmmmh, cela m’intéresse oui, mais une personne sensé, dans ce genre de contrat, voudrait d'abord savoir qu'elle en est le prix demandé avant de signer quoi que ce soi."

C'était d'une logique imparable, on ne signe pas un contrat sans en connaître tout les termes, le diable avait déjà bien assez de facilité à gagner des contrats à son avantage, alors emplir le monde de personne sans sens de la survie ne serait qu'un plaisir pour lui.

Après toute cette discussion le repas fut fin prêt et se passait à merveille, profitant de poisson, de légume et de nouilles des plus délicieux, le tout en une compagnie des plus agréable. Cela lui faisait un bien fou, cette impression de ne plus être, ne serait-ce que pendant un cours instant, un objet rapporté dans un endroit qui n'était pas fait pour, une craquelure sur une peinture, une note de trop sur une partition. Bien sur, curieux comme il l'était et voulant profiter pleinement de son repas, il se servie d'une petite pause pendant ce dernier pour demander à la demoiselle comme était son pays, plus précisément, là où elle avait grandi.

Et la réponse qu'elle lui donna ne put que lui faire plaisir. De la nature, des paysages magnifique. Karl était pendu aux lèvres de la jeune femme, absorbant chacun de ses mots. Concentré, son visage était des plus neutre, il ne souriait pas, ne présentait qu'une expression légèrement concentré en l'écoutant, continuant ainsi lorsqu'elle se mit à parler des gens de son pays, ainsi que de sa famille. Karl notait donc qu'elle était plutôt unique, lui qui n'avait jamais vue de personne comme elle dans ce monde, une perle rare en somme se disait-il.

Lorsqu'elle eut fini, il se redressa pour se tenir de nouveau droit sur sa chaise, s'étant rendu compte qu'il s'était légèrement avancé pour mieux l'écouter inconsciemment. Puis, son regard se leva vers l'angle séparant les murs du plafond, se mettant à visualiser tout ce que la jeune serveuse venait de lui dire. Un sourire nostalgique vint percer son visage à cet instant, puis, son regard redescendit sur elle, venant lui dire.

" Ce doit être vraiment magnifique, cela me rappelle chez moi."

Beaucoup de point commun avec son Duché se trouvait dans la description qu'elle lui avait donné et cela ne pouvait que le transporter, ne serait-ce qu'une cours instant, sur ses terres natal. Sur ce, il se remit à manger, ayant balayé tout idée de parler de la famille de la jeune femme. Il avait bien entendu le ton utilisé pour parler de, le fait que se soit au passé, elle n'avait pas besoin d'en dire plus pour qu'il comprenne.

Rubis attendait la réponse de Karl avec un petit sourire aux lèvres et un regard séducteur et amusé, accoudait avec élégance et charme sur le rebord de la table. Elle haussa doucement un sourcil en regardant le barman se pencher en arrière dans sa chaise puis elle suivit du regard des mains se poser sur le rebord de la table avant de reporter ensuite son regard sur lui quand il parla. La jeune femme esquissa un sourire amusé par sa réponse et s’amusa à changer de main pour prendre appuie avec sa tête « Mmmh… Le prix, oui, le prix… Je dirais que… Votre prix sera le mien. » dit-elle d’une petite voix séductrice en prenant appuie sur ses deux mains, bien accoudés sur la table, face au barman qu’elle regardait droit dans les yeux avec un regard pétillant des plus charmeurs, jouant le jeu à fond en y prenant beaucoup de plaisir.

La soirée était agréable, tout se passait très bien, ils discutaient et plaisanter ensemble, ils mangeaient et buvaient le tout pimenter par des petits jeux encore sous forme de défis puis ils continuaient à discuter et à se découvrir. La jeune femme aux cheveux de neige était sous le charme de la soirée comme du barman, elle vivait un moment des plus agréable de sa vie, le premier même depuis son enfance en faite. Cette soirée était absolument magique à ses yeux, c’était peut être naïf mais c’est ce qu’elle ressentait, se faisant la réflexion que la vie devrait être toujours comme ça et les rêves aussi d’ailleurs. Puis vint ensuite le temps de parler de l’endroit où avait grandis Rubis qui n’avait pas hésité un seul instant à conter avec tendresse et nostalgie son ancien chez elle digne d’un conte de fée et paysage de carte postale, parlant également des gens qui l’habitaient et de ses parents, dont son père qui était tout aussi particulier qu’elle physiquement comparer à l’apparence des suédois. Elle se rappela leur visage en parlant d’eux, la rendant un peu nostalgique mais heureuse de se rappeler d’eux, de parler d’eux même, car elle en avait pas vraiment l’occasion et ne se confiait à personne, ayant peur qu’on puisse remonter jusqu’à une partie de son passé qu’il l’avait amené à fuir son pays pour venir ici au Japon. Mais avec Karl c’était différent, elle avait confiance en lui et avait l’impression qu’elle pouvait tout lui dire, ou presque car elle avait toujours peur si elle parlait de cette partie de son passé qu’il deviennent différent avec elle ou pire qu’il ne lui adresse plus la parole et l’abandonne et ça, ça l’effrayait cette potentielle possibilité.

Entendant les mots du barman, elle ouvrit doucement les yeux en le regardant avec tendresse alors que ses jolis yeux rouges semblaient pétillaient de mille feux après avoir parler de tout ça. Elle le regardait sourire, il était si beau et son cœur se mit de nouveau a battre à milles à l’heure rien qu’au contact visuel de Karl à qui elle répondit d’un petit hochement de tête. Puis pendant qu’elle replongeait ses baguettes dans le bol de nouilles pour en manger avec délicatesse elle pencha doucement de la tête « Je… Si ce n’est pas indiscret, est-ce que vous pourriez à votre tour m’en dire un peu plus sur l’endroit où vous avez grandi ? Je suis tout aussi curieuse que vous… » dit-elle d’une douce voix en le regardant avec toujours sa petite tête penché qui le regardait tendrement.

" mon prix sera le votre ? mmmmh, je vais donc y réfléchir."

Finit-il par dire pour conclure cet échange, gardant un regard digne d'un négociant peu scrupuleux prêt à profiter d'une offre beaucoup trop alléchante. Mais il fallait bien passer à autre chose, et cette autre chose était leurs boissons et leur repas.

De la bonne humeur, de bon plat, une présence des plus agréable, Karl ne demandait rien de plus que ce qu'il vivait à cet instant, c'était beaucoup plus que tout ce qu'il avait vécu ces dix dernières années et cela lui faisait un bien fou. Ponctué de discussion entre quelques bouchées succulente de ce délicieux repas, le sujet c'était tourné sur le pays d'origine de la demoiselle, d’on la description ne fit que tirer le barman vers son ancien chez lui.

Peut être l'avait elle remarqué, c'était même fort probable d'ailleurs, ce regard de nostalgie et de manque et c'était sûrement pour cela qu'elle lui demanda de lui en parler. Karl s'en trouva un peu gêner, venant se gratter la nuque en regardant ses jambes, un léger rire crispé sortant de sa bouche avant de soupirer. Il releva son regard vers l'horizon, évitant le regard de la demoiselle avant de répondre

" Et bien, il y a pas mal d'habitation, mais aussi des champs à perte de vue, des plaines verte presque toute l'année des forets à s'en perdre et à ne plus pouvoir en sortir. Pas très loin de là, des plateaux montagneux surplombe des vallées, séparé par des rivières. Le climat est moins chaud qu'ici et il arrive souvent qu'à la saison des neiges ont doit se mettre à plusieurs pour dégager les routes. " Il fit une petite pause pour boire une gorgée de bière, se retrouvant à finir son verre avant de reprendre " Je vivais dans une grande maison avec toute ma famille, mon père, lui était chauve, il gardait constamment une moustache et l'on disait souvent que c'était pour compenser sa calvitie, ma mère, elle était de la même couleur de cheveux que moi. Lui était plutôt petit et assez musclé, elle très grande et élancé, elle avait un regard qui pouvait transpercer n'importe quoi, alors que mon père avait un sourire qui pouvait calmer n'importe qui."

Il la sentait, cette bête en lui, ce démon qui le rongeait, cette chose que l'on appelait culpabilité, il la sentait gratter racler et mordre son cœur, se retrouvant à se mordre discrètement l’intérieur de la joue pour se contenir.

" j'ai trois frères et une sœur, tous plus jeune que moi. De vrai casse pied plus énergique que le soleil lui même."

Il se mordait plus fort sa joue, sentant ce léger goût métallique commençant à s'infuser sur ses papilles, alors que, s'il l'avait put, sa main gauche se serait refermé à s'en faire blanchir les phalanges. Il s'était bêtement demandé à cet instant s'ils allaient bien, quel age cela leur faisait aujourd’hui, mais, tout ce temps passé et la raison de sa présence dans ce monde ne lui laissait que penser une chose, c'était des questions totalement futile, et pourtant, il n'arrivait pas à s'en débarrasser.

Il se secoua les puces mentalement pour ne pas rester comme un idiot ainsi et força un sourire poli pour la demoiselle qui n'avait pas à subir ses états d’âme.

" Je vous prie de m'excuser, j'ai un peu trop dérivé dans mes pensées. "

Puis, pour faire passer cette boule étouffante, ce démon et ce dégoût de lui même, il se mit à boire un peu de soupe, soupirant intérieurement de sa stupidité. Ensuite, histoire de ne pas laisser la jeune femme dans une mauvaise ambiance, il reprit la parole.

" Bon, nous n'y somme pas encore, mais, étant donné que nous avons tout les deux rempli un défi, il va falloir réussir à trouver comment désigner celui qui devra choisir le dessert."

Dit-il en reposant son bol, la regardant dans les yeux avec un sourire discret.

La jeune femme haussa doucement un sourcil à la réponse du barman avant de faire un petit mouvement de tête pour dire qu’elle était d’accord qu’il réfléchisse tandis qu’elle relevait doucement sa tête et se redressa ensuite pour s’installer contre sa chaise, le regardant avec un petit sourire taquin et satisfait de ces négociations qui n’étaient que partie remise.

La soirée continua de se dérouler dans cette atmosphère agréable dans laquelle s’était retrouver le barman et la serveuse, de la sortie aux urgences en passant par la pharmacie jusqu’à la balade dans le parc qui les avaient amener ensuite ici, et dont il semblaient tout deux ne pas avoir envie que ça finisse. Les échanges furent de tout part mélangé à quelques plaisanteries et jeux dans lesquelles la jolie albinos et le séduisant brun prirent grand plaisir à participer, le tout entouré d’un bon repas. Puis la jeune femme avait parlait de son pays au barman a qui elle retourna avec douceur la question, sachant à en savoir plus sur lui, remarquant son regard nostalgique en effet, qui avait piqué sa curiosité de découvrir d’où il venait puisqu’il semblait ressembler au sien. Et elle se disait aussi que peut être en parler lui ferait du bien vu la nostalgie qui avait traverser son regard mais aussi son si beau sourire.

Rubis regarda chaque réaction du barman après sa question, penchant doucement de la tête, se demandant si elle n’avait pas peut-être poser une question trop indiscrète. Puis il prit enfin la parole et commença à lui raconter comment c’était chez lui, regardant ailleurs. La jeune femme l’écouta avec grande attention et le regarder avec tendresse, se faisant la réflexion que cela ressemblait à chez elle et que ça avait l’air tout aussi magnifique. Après il lui parla de sa famille, de sa mère et son père qui étaient aussi différents que ces deux parents à elle, ce qui la fit sourire intérieurement, puis elle apprit qu’il avait des frères et une sœur dont il était l’aîné, ce qui expliquait peut être son côté si protecteur et prévenant. Elle avait remarqué que tout le long de son récit le barman avait garder son regard ailleurs, regardant au loin. La jeune femme se demandait si il se remémorait des souvenirs en parlant de tout ça ou est-ce que ça lui faisait du mal d’en parler peut être ? Elle s’en voulait un peu de lui avoir poser la question, elle ne voulait pas le faire souffrir en lui faisant parler de tout ça.

La jolie albinos qui se faisait un peu d’inquiétude pour le barman face à elle ouvrit de grands yeux quand il s’excusa d’avoir dérivé, elle cligna plusieurs fois des yeux avant de sourire avec tendresse en fermant les yeux en secouant la tête à la négative « Ce n’est rien, vous n’avez pas à vous excusez. Vous pouvez dériver autant que vous le désirez avec moi, je serais là pour vous écouter si vous le souhaitez. » dit-elle avec une douce voix en rouvrant les yeux en le regardant avec tendresse et compassion.

Tandis qu’ils étaient pas loin de la fin de leur repas, après cette petite séance nostalgique pour eux deux, Karl souleva la question de savoir lequel d’eux deux allait choisir le désert vu qu’ils étaient tout deux à égalité. Rubis pencha doucement sa tête après posé délicatement son bol puis elle mit un doigt sur sa bouche en souriant avec malice au barman « En effet… Comment allons nous faire pour savoir lequel de nous aura donc ce grand plaisir ? » dit-elle avec amusement en le regardant, s’accoudant de nouveau sur la table de manière séductrice « Auriez-vous une petite idée sur la question très cher Monsieur Neumann ? » demanda t-elle avec un petit sourire charmeur et un regard pétillant de malice de nouveau pour ce nouvel défi.

Il ne se serait pas imaginé de se retrouver ainsi en parlant de sa patrie. On disait souvent que parler de ce qui nous fait mal nous délivre, mais là, c'était tout le contraire, cet exile, cette impuissance, ce vide et le fait d’être dans le total inconnu de ce qu'il advient de chez lui, de sa famille, mais aussi de son ancienne fiancée, regardant cette belle demoiselle à ses cotés, elle lui ressemblait beaucoup, son caractère s'en rapprochant presque autant que son apparence.

Ce démon ne le lâchait pas.

Mais il fallait qu'il l'enfouisse, il fallait qu'il le fasse taire, voir qu'il le terrasse, il n'en pouvait plus de lui. Pour le moment, là solution qu'il était en mesure de faire était de ne plus l'écouter, de le laisser déblatérer sans lui prêter une oreille. Après s’être excusé, la jeune femme se voulu rassurante, et Karl n'était pas un ingrat, cela le touchait et il s'en souviendrait, mais la fin de sa phrase lui fit avoir un rire triste.

" C'est gentil Merci, mais ..... Merci."

Sa voix était basse, douce, presque resigné. Il hésita à en dire plus pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas en parler, mais même déjà cela, c'était en dire trop, c'était jouer avec ça curiosité et risquer ce qu'il ne voulait pas, ce lien agréable, ce seul lien avec ce monde qui n'était pas le sien. Finalement, il choisi le plus simple, passer à un sujet plus agréable pour ne pas gâcher la soirée de la jeune femme. Et ce sujet était de décider qui aurait à choisir leur desserts. Bien-sur, la jeune femme se prêta directement au jeu, mais apparemment, elle avait l'air de vouloir encore le tester, cherchant à jouer de ses pouvoirs pour sûrement le décontenancé. Il se mit à réfléchir un instant à ce qu'il pouvait bien trouver. Le regard vers le ciel, il laissa un instant de silence, puis, il eut une idée.

" Et bien, étant donné que le premier défi et le deuxième était porté sur nos talents respectif, est ce que, Laisser Dame chance et Dame hasard décider de celui qui devrait relever le défi ? "

Il dit cela en glissant sa main dans la poche de son pantalon, venant en sortir son porte feuille, rapidement, il vint glisser deux doigts dans une des poche du dit objet pour en sortir une pièce. Elle était argenté, légèrement usé mais bien entretenue, on pouvait y voir, d'un coté, le visage de profil d'un homme, la mâchoire carré, une couronne sur la tête, de l'autre, ce qui ressemblait à un pégase, le tout, entouré des deux coté d'inscription incompréhensible.

Accoudé à la table, il était penché vers elle, son visage à quelques dizaine de centimètres du sien,  une main sur le bois et l'autre en l'air, la pièce coincé au bout de son index et de son majeur, le regard joueur en direction de celui de la jeune femme, un très fin sourire au lèvres, il ajouta

" Un simple .... pile ou face, à moins qu'une autre idée ne vous vienne et vous soi meilleure à vos yeux."

La jeune femme regarda le barman avec douceur, se voulant rassurante pour lui dire qu’elle serait là si il avait besoin d’une oreille mais elle remarqua que cela n’avait pas l’air d’aider, bien au contraire, elle entendit bien dans son rire qui précéda sa réponse que ça n’allait pas puis elle remarqua l’intonation de sa voix et sa puissance qui avait baisé. Cela provoqua un pincement au cœur de la jeune femme qui avait de la peine pour lui car elle aurait tant voulu l’aider pour qu’il ne soit pas triste, elle aurait tant voulu pouvoir être un soutient comme il la était pour elle ce soir. Puis elle s’en voulait ensuite d’avoir poser la question, elle se disait qu’elle aurait dû se taire et tourner sa langue 7 fois dans sa bouche et réfléchir à deux fois avant de parler tout comme le disait sa mère quand quelqu’un disait quelque chose d’inappropriés ou des absurdités. Mais elle ne laissa rien paraître et continua de regarder avec douceur l’homme face à elle en hochant la tête doucement pour signifier qu’elle comprenait et respecter son choix. Il lui était évidement qu’elle n’avait pas besoin de lui dire que si il changeait d’avis elle serait là, son regard ainsi que son sourire en cet instant le disait mieux que des mots.

Puis on revint ensuite à nouveau une ambiance plus joyeuses et joueuse entre Karl et Rubis, cette dernière regardant accoudé de manière charmeuse le barman à qui elle avait demandé si il avait donc une petite idée sur comment les départager pour le choix final. Elle le regarda, curieuse et amusé, attendant une réponse puis elle ouvrit de grands yeux surprise pendant quelques secondes en entendant sa suggestion de laisser la décision au hasard et à la chance « Monsieur Neumann… Vous m’avez demander si j’étais une sorcière ou télépathe… Je pense que je peux vous retourner la question… Vous ne lirez pas dans mes pensées par hasard dites-moi ? » demanda t-elle avec sérieux au début de sa phrase avant de terminer en riant doucement amusé en regardant Karl dans les yeux. L’idée du hasard et la chance venait tout juste de lui traverser l’esprit au même moment que le barman en parla et cela la surpris de l’entendre dire ce qu’elle pensait, c’était à la fois étrange, amusant mais bizarrement agréable comme impression.

Voyant le barman sortir un portefeuille de la poche de son pantalon dans lequel il en sortir une pièce, la jeune femme fut intrigué quelques instant par la pièce, se demandant quelle type de pièce ça pouvait être car ce n’était pas des yens. Elle ne s’y connaissais pas en numismatique donc elle ne savait pas quelle type de pièce ça pouvait bien être mais elle se demanda si c’était une pièce du pays de barman peut-être, en tout cas elle remarqua qu’elle était bien conservée et qu’apparemment elle était joliement travaillée. Accoudé tout les deux à la table en étant particulièrement très proche, la jeune femme soutena le regard du barman en lui souriant amusé, attendant ce qu’il allait annoncé. Et une fois qu’elle entendit sa proposition, elle esquissa un doux sourire un peu charmeur « Cette idée me semble tout aussi séduisante que vous Monsieur Neumann. Je vous laisse choisir pour moi si c’est pile ou face alors. » dit-elle de sa jolie voix taquine avec douceur en regardant le barman avec ses jolis yeux rouges au regard taquin et séducteur dans ce petit jeu entre-eux.

Il se mit à rire sous la remarque de Rubis, la main partant chercher son porte feuille, il ne put que lui répondre.

" Ce don le serait tres utile mais malheureusement, tout comme vous essayez de me faire croire, j'en suis depourvu."

Dit-il en continuant de la taquiner. La magie était aussi présente dans son monde natal que la nature elle même, mais ce n'était pas pour autant donné à tout le monde de la maîtriser, Karl n'ayant jamais eut de don son choix de vie l'avait mener à ne jamais la manipuler.

Sous cette réponse, il lui avait sorti une pièce de son porte feuille, un komodov d'argent. Présentant la pièce il lui fit comprendre la façon la plus simple de se départager par un classique, mais indémodable.

Karl ne put que rire en écoutant sa réponse, ayant un peu de mal à la croire. Il n'avait jamais été très doué avec les femmes, il n'avait vraiment cru ensemble capacité  de ce côté là, à part pour une seule personne. Alors il avait bien du mal à croire qu'il était si séduisant qu'elle le disait.

Elle le laissait choisir pour elle, le laissant avoir un léger sourire en réfléchissant une fraction de seconde, puis lui dit.

"Très bien, la noblesse pour vous le destrier pour moi.  "

Ensuite il lança  la pièce en l'air, la rattrapant avant qu'elle ne se tombe sur la table, finissant par la poser sur le dos de sa main gauche avant de laisser apparaître le côté  victorieux

" et c'est donc vous qui gagnez."

l'empereur leur faisait face. Rangeant ma pièce de nouveau dans son portefeuille et ce dernier dans son pantalon, il prit par la suite la carte des desserts en main, venant à réfléchir quoi prendre, mais encore une fois, Karl eut rapidement une idée  de quoi commander, et cette fois, il n'aurait pas à composer. 

" très bien, finissons tranquillement ce repas et le dessert est tout choisi."

Sur ses mots il se mit à finir à son rythme leur plat, préférant en même temps, laisser un peu de suspens pour s'amuser avec elle.

Le repas fini est le ventre bien plein, Karl se dit que, s'il avait été quelqu'un sans éducation, il aurait sûrement fait sauter la ceinture de son pantalon. Il regardait un instant la jeune demoiselle pour voir son état après ce délicieux repas, attendant qu'elle aussi est fini, puis commanda le dessert. Il avait choisi quelque chose qu'il pensait passer facilement après tout ça  et qui plairait à la demoiselle, des moche glacé à la fraise.

La jeune femme en entendant la réponse du barman face à elle se mit doucement à rire avec douceur en le regardant avec ses yeux pétillant de malice et son joli regard séducteur « C’est donc un heureux hasard toutes ces choses en commun alors Monsieur Neumann… Intéressant. » dit-elle d’une petite voix taquine en haussant un sourcil plein de sous-entendu en plaisantant toujours, très amusé par la situation et ce jeu très plaisant.

La tête légèrement penchée en entendant la réponse de l’homme face à elle, elle se mit doucement à rougir quand il décida de lui attribuer la noblesse et lui le destrier, cela la flatta qu’elle s’en senti touchée et gênée à fois, mais c’était gentil comme attention elle pensa. À ses mots elle hocha doucement de la tête pour signifier qu’elle était d’accord puis elle admira le spectacle du lancé de pièce qu’elle suivit du regard dans son envol jusqu’à son atterrissage dans la main du barman. Attendant patiemment en souriant, elle haussa doucement un sourcil quand la pièce fut dévoilé et elle esquissa un doux sourire amusé d’avoir gagné. Sous les mots de Karl à l’annonce de sa victoire, elle ria avec douceur en enlevant les coudes de la table et venant passer une main dans ses cheveux en guise de victoire, faisant virevolter ses cheveux dans l’air « J’ai l’impression d’avoir beaucoup de chances ce soir ou c’est peut-être vous qui me porter chance Monsieur Neumann ? » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en riant doucement amusé avant de le regarder avec un petit sourire taquin et séducteur en s’installant de nouveau bien sur sa chaise pour reprendre leur repas.

Doucement ils terminèrent leur repas, ayant apparement un rythme semblable pour le finir car ils prenaient leur temps. La demoiselle albinos mangeait avec délicatesse sans empressement, elle avait des manières et savait se tenir, pourtant elle n’était pas d’une famille noble mais en Suède l’éducation et les bonnes manières étaient importantes, en tout cas chez ses parents et à l’orphelinat où elle avait grandi également.

Délicatement du bout des doigts elle reposa avec douceur les baguettes sur le bol pour signifier qu’elle avait fini puis elle attrapa toujours du bout des doigts la serviette qu’elle tapota avec délicatesse sur ses lèvres avant de finir par la reposer sur la table bien pliée en fermant les yeux. Puis elle rouvra doucement les yeux et regarda le barman face à elle, en lui souriant avec douceur et un petit regard à la fois amusé et impatient, se demandant bien ce qu’il avait pu commander cette fois. La demoiselle ayant un faible pour les mochis, la glace ainsi que pour la fraise qui était son fruit préféré, il ne pouvait que faire mouche avec ce choix qui ne pouvait que la conquérir davantage.

Karl riait sous ses mots, venant répondre simplement et le plus décontracté possible

" Le hasard fait souvent bien les choses comme on dit. "

Oh il le voyait bien ce regard séducteur de sa part, il ne pouvait pas le nier et il fallait vraiment être aveugle pour ne pas le voir. Elle était belle, vu son regard, elle le savait et elle devait faire tourner beaucoup de tête sur son passage. Karl se mentirait à lui même s'il ne s'avouait pas que cela lui faisait un certain effet, mais il se disait surtout qu'il avait de la chance de ne pas être tombé sur elle bien plus jeune et encore plus chanceux qu'elle ne soit pas mal intentionné, sinon il n'aurait pas donné cher de sa peau, ni de celle de bien du monde  autour d'elle.

Le repas s'approchait doucement de sa conclusion alors, un nouveau petit jeu fut lancé, celui d'un simple, mais efficace pile ou face, qui, fut du coté de la jeune demoiselle, laissant le barman choisir leur dessert.
La nouvelle remarque de la demoiselle ne put que l'amuser, car si il portait bonheur à quelqu'un c'était au moins çà, se disait-il.

" J’espère alors qu'elle restera avec vous pendant un bon moment alors."

Ajouta t-il en venant poser la carte des dessert sur la table, ayant déjà choisi quoi demander au serveur. Le repas toucha bien à sa fin et l'estomac bien reput, il se disait que la jeune femme aurait put aisément passer pour une personne importante dans son monde. De bonne manière, une façon de se tenir à table digne, un langage approprié, il n'y avait pas grand chose à redire se disait-il.  Son choix de dessert était des plus bienvenue, attirant le serveur poliment pour venir commander les mochi glacé à la fraise pour deux personne, la glace était parfaite pour combler les espace entre les aliments mangé durant ce repas.

Il ne fallut pas longtemps pour que le serveur revienne avec la commande, venant placer deux assiettes sur la table, une devant chacun d'eux.

"Et voila pour finir ce repas, j'ose espéré avoir visé juste."

Dit-il avec un sourire taquin, mais un regard inquisiteur et une voix joyeuse, attendant de la voir goûter à ce met, espérant avoir vu juste, même si une grande partie de lui en était convaincue.