La Vache du Bonheur [Cassandre Harmington]

Cassandre ne le réalisait peut-être pas, mais elle était effectivement très bien tombée. Pour fidéliser ses esclaves, Mélinda n’hésitait pas, quand le besoin s’en faisait ressentir, à leur parler du sort réservé à d’autres esclaves. Mais, pour l’heure, il était préférable d’épargner à Cassandre le récit de certaines Ushis qui faisaient de l’élevage en batterie. Pour l’heure, l’Ushi était chouchoutée, traitée comme une petite Princesse. Elle prenait un bain, elle avait sa propre chambre, mangeait bien, et était régulièrement câlinée. C’est ce qui faisait de Mélinda une Maîtresse si redoutable, car elle dominait ses possessions par la douceur, par l’amour, par les sucreries et par une forte affection. Leyli prenait ainsi soin de la belle Cassandre, qui lui posa plusieurs questions.

Souriant doucement, Leyli lui expliqua donc sommairement ce qu’était le cinéma, tout en la câlinant, et en lui administrant plusieurs baisers, frottant ses jambes contre les siennes.

« Le cinéma, c’est une séance qui dure entre 90 et 120 minutes, où nous regardons un film, ma chérie… Mais nous faisons aussi d’autres trucs, mais ça, tu verras sur place, petit bout. »

Les surnoms affectueux étaient légion avec Cassandre. Leyli sortit de l’eau avec elle, et continua à la pouponner, la nettoyant avec sa serviette, sentant ensuite son corps se presser contre le sien. Les gros seins de Cassandre se collèrent aux siens, et Leyli alla lui rouler un délicieux baiser. Sa main se posa sur ses cheveux, et elle prolongea le baiser pendant de nombreuses secondes. Son autre main alla même flatter les seins de Cassandre, et, cette fois, il n’y eut aucune projection de lait, pas même une seule petite goutte. Leyli pinça même le téton, mais, comme prévu, rien ne sortit. Cassandre était bel et bien vidée de son lait. La belle Leyli éloigna ensuite ses lèvres de la femme, et lui sourit tendrement.

Rompant le baiser, Leyli s’écarta, puis fit s’asseoir Cassandre sur un fauteuil, avant de la coiffer, tout en répondant enfin aux autres interrogations de l’Ushi :

« Tu porteras encore ton collier, mais oui, tu ne peux pas sortir avec tes oreilles. Je pense que le mieux est de te mettre un béret, vu la présence de tes cornes. Sinon, on aurait pu te mettre un simple serre-têtes, mais ça ne passera pas avec tes cornes… »

Leyli avait visiblement bien réfléchi, et, de plus, elle trouvait très mignonne de faire porter à la belle Ushi un délicieux béret. Elle termina donc de la coiffer, puis guida ensuite Cassandre dans une salle d’habillage. La jeune Ushi en sortit habillée de manière urbaine. Si elle avait toujours des sous-vêtements blancs avec des tâches noires, elle portait aussi un jean, et un chandail blanc. Leyli termina en lui mettant sur les épaules une belle veste rose… Puis son béret bleu, qu’elle vissa soigneusement sur son crâne.

« Voilà ! Regarde comme tu es mignonne, Cassandre ! Une vraie petite beauté ! »

Se tenant dans son dos, Leyli déposa un gros baiser sur l’une de ses joues, tout en l’enlaçant avec ses mains, restant tendrement collée à elle.

« Tu vas faire fureur ce soir, tu sais… » glissa-t-elle ensuite.

Cassandre ne pouvait pas demander mieux… Elle était toujours choupinée… Mais elle avait un peu peur… On disait que c’était bien qu’elle n’avait plus de lait… Mais quand même, les vachettes doivent avoir du lait… Heureusement que Melinda comprenait… Demain, elle en aurait de nouveau. Mais quand même.. Non ! Pas d’inquiétude, elle devait se concentrer sur le cinéma ! Et oui, derrière notre fameuse vachette, parfois, elle a un peu de peur… C’est étonnant quand même, quand on savait à quel point elle était toujours contente ! Bref, la fameuse vachette ainsi, écouta attentivement les déclarations de son interlocutrice pou en savoir plus. Car le savoir, c’est le pouvoir… Pouvoir aider plus sa maîtresse ? Oui, c’était sans doute ça !  Sans aucun doute même ! Bref !

« Le cinéma, c’est une séance qui dure entre 90 et 120 minutes, où nous regardons un film, ma chérie… Mais nous faisons aussi d’autres trucs, mais ça, tu verras sur place, petit bout. »

« Ooooh ! »

Elle n’osa pas dire qu’elle ne savait pas ce qu’était un film… Mais elle se souvenait de la partie de Mario Kart ! Donc, elle se disait que c’était peut-être proche ? Et pour les autres trucs ? Et bien, elle ne savait pas ce que c’était, mais ce n’était pas grave, étant donné que son interlocutrice avait sous-entendue qu’elle le saurait bientôt… Quoiqu’il en soit, les deux femmes sortirent de l’eau, et Leyli continua de choupiner la vachette… Un vrai baiser de plusieurs secondes, et quelques pincements aux seins qui montraient bien que la vachette n’avait pas de lait avec elle. On pouvait dire que la technique de Leyli, et celle de Melinda… Et bien, c’était la technique gagnante avec la fameuse Cassandre… Car plus on s’occupait d’elle, plus elle voulait bien faire, et s’améliorer… C’était une très bonne chose, n’est-ce pas ?

« Tu porteras encore ton collier, mais oui, tu ne peux pas sortir avec tes oreilles. Je pense que le mieux est de te mettre un béret, vu la présence de tes cornes. Sinon, on aurait pu te mettre un simple serre-têtes, mais ça ne passera pas avec tes cornes… »

« D’accord ! »

Cassandre se laissa habillée. Faut se rappeler que la vachette ne savait pas s’habiller. Et oui ! Elle n’avait jamais eu s’habiller. Bien sur, elle avait toujours portée son soutien gorge et sa culotte, car la nudité complète était parfois mal vue, dans certains milieu, mais c’était tout ! Tout de chez tout. En hiver, quand il faisait froid, elle se souvenait qu’elle se recouvrait juste de couverture, et c’est tout !  Donc, comme elle ne savait pas s’habiller, elle se laissa faire. Mais Cassandre, qui je le rappelle savait bien qu’elle était stupide, et qu’elle devait apprendre, regarda bien comment faire, pour mettre plus tard des vêtements… Et franchement, ce n’était pas dur ! Elle pourrait le faire toute seule, elle en était sûre… Et elle avait raison. Il n’y avait rien à craindre sur ses capacités à s’habiller sans problème… Bref, ainsi :

« Voilà ! Regarde comme tu es mignonne, Cassandre ! Une vraie petite beauté ! Tu vas faire fureur ce soir, tu sais… »

« Je suis trop mignonne ! »

Après avoir reçu un baiser sur la joue… Elle venait de se regarder ! Et ouais, car elle avait vu les vêtements quand on lui enfilait le tout… Mais il y avait une grande différence entre la tenue quand elle est encore par terre, ou entrain d’être mise… Et quand on la portait. Bref, c’était adorable à entendre : le petit « je suis trop mignonne », comme si elle le découvrait… Cela donnait un résultat absolument adorable. Elle regardait son béret, sa robe rose, son jeans… Elle bougeait les jambes, tournait sur elle même, découvrait comment elle était… Bref, elle était absolument adorable à voir, on sentait qu’elle aimait beaucoup cette tenue… Et qu’elle allait longuement l’admirer. Bref, cela montrait qu’une seule et unique chose… Elle était extrêmement contente… Et elle allait le montrer à son interlocutrice…

« MERCIMERCIMERCI !!! »

Elle sauta au cou de son interlocutrice et commença à lui faire de nombreux baisers… Et oui, une chose importante à dire sur Cassandre… Peut-être qu’on avait pas assez dit d’ailleurs… Elle était super affective. Et ouais, elle était du genre à être très très affectueuse, et dès qu’on commençait à lui faire du bien, et bien, elle commençait à devenir encore plus affectueuse. Melinda le savait très certainement étant donné qu’elle avait été la première témoin de cela… Et ouais, la fameuse vampire était aux yeux de la fameuse Cassandre son object d’affection numéro 1 ! Mais le numéro 2… Et bien, il y en avait des centaines, que dis-je, des milliers aux yeux de Cassandre de numéros 2 ! Vous allez me dire que c’était pas trop possible… Mais je vous rappelle qu’on parle de Cassandre. Et ouais, de suite, cela veut tout dire… Donc, quoiqu’il en soit, la vachette était super contente de son look, et de celle qui l’accompagnait…

Leyli avait vite compris que Cassandre était une petite Ushi qui débordait d’affection, et qui n’hésitait pas à en faire preuve dès qu’elle en avait l’occasion. Et là, en s’observant, elle bondit sur la femme, lui laissant une série de baisers. Souriant doucement, Leylie empoigna ses cheveux, et l’embrassa alors sur les lèvres, tout en poussant en avant, renversant ainsi la belle Ushi sur le lit. Là, Leyli continua son baiser, frottant son corps au sien, sentant les jambes de Cassandre se resserrer sur elle. Avec son débardeur rose et son jean, ses formes étaient très bien moulées, et c’était là l’objectif voulu par Leyli. Elle aurait aussi pu simplement la doter d’une robe, mais elle préférait mouler son beau cul. Visiblement, Cassandre n’étouffait pas trop, et Leyli continua donc son baiser, pendant une bonne minute.

Finalement, elle le rompit en lui souriant, constatant qu’elle avait posé ses mains sur les épaules de la femme.

« Non, non, on va rester raisonnables, Cassandre, ou nous allons arriver en retard... »

Et ce serait dommage ! Leyli se redressa donc, et attrapa la main de Cassandre. Les deux filles rejoignirent le reste de la bande, composée de deux autres filles, que Leyli lui présenta rapidement :

• Erika. Erika venait de terminer le lycée, et était depuis lors une étudiante à l’université de Seikusu. Très belle, elle avait une magnifique poitrine, et était depuis plusieurs années l’esclave de Mélinda. Elle avait d’ailleurs redoublé une année après être tombée enceinte au manoir. Une jeune femme très chaleureuse, qui salua Cassandre par une série de baisers, en lui indiquant qu’elle avait fait partie des femmes l’ayant sodomisé ce matin. Elle était la moins vêtue des quatre, avec un très court débardeur blanc mettant en valeur son opulente poitrine, et une minijupe noire très courte avec des bords blancs ;
  
  
• Asuka. Benjamine du quatuor, Asuka avait rejoint le harem il y a à peine quelques semaines, presque volontairement. Ayant grandi à Seikusu, elle avait entendu parler, au collège, par le biais de son grand-frère, du lycée Mishima, et de Maîtresse Warren. Son frère était d’ailleurs un esclave, et, dès qu’Asuka avait rejoint le bon âge, elle avait été dépucelée par son frère et par sa Maîtresse. Autant dire qu’Asuka était une jeune fille très immorale, qui rêvait maintenant que sa mère, sexuellement frustrée depuis que son mari avait divorcé, devienne aussi une esclave de Mélinda !

« Moi aussi, je t’ai pénétré ce matin, Cassandre, tu es vraiment très bonne... Et mon frère t’a pris cet après-midi, il a adoré tes meuglements ! »

Au sein du manoir, la morale sexuelle et les bonnes mœurs étaient abandonnées sur le palier. Leyli connaissait d’ailleurs la mère d’Asuka, qui était une amie d’un club de littérature. Elle était en train de planifier la capture de la mère d’Asuka, afin de la convertir ensuite à la soumission, et en faire l’esclave de sa Maîtresse. Pour les vampires, l’inceste était quelque chose de très naturel, et qui était souvent très apprécié.

« Bon ! Allons-y, les filles ! »

Leyli rejoignit sa voiture. Le manoir comprenait plusieurs garages, et elle avait une belle Toyota GT86 rouge. Elle grimpa à l’intérieur, et Cassandre fila à l’arrière, à côté d’Asuka, qui l’aida à mettre sa ceinture de sécurité. Leyli démarra ensuite, et roula dehors... Et, très récemment, Asuka alla embrasser Cassandre, fourrant sensuellement sa langue dans sa bouche.

« Oh... Je comprends pourquoi tu es la coqueluche du harem, toi ! Tu es si belle, ma chérie... Tes lèvres sont si douces, si tendres... »

Et Asuka s’empressa de l’embrasser encore !

L’affection de Cassandre était dangereuse, on le voyait là. Pourquoi dangereuse ? Et bien, car quand on avait quelques choses à faire… C’était difficile de ne pas céder à la mignonneté de la vachette, et faire donc complètement autre chose. Le pire, c’est qu’elle faisait pas exprès. Elle faisait pas genre elle faisait exprès de tenter d’attirer les gens, genre notre vachette devenait une succube. Non, elle faisait vraiment cela car elle pensait bien faire ! Bref, heureusement, Leyli se rappelait que là, elle avait plus important à faire que s’occuper de la vachette… Donc, elle accompagna la fameuse vachette vers la voiture, pour la fameuse aventure qui les attendaient… Aller au cinéma avec une vachette aussi excitée et enthousiaste, cela risquait de faire des étincelles… Mais cela allait sans doute être assez drôle si vous voulez mon avis !

Bref, donc, elles furent rejointes par deux autres femmes. La première fort peu vêtue, était comme Leyli une femme à gros seins. Cependant, notre chère Cassandre avait appris de son erreurs précédentes. Des gros seins ne voulaient pas forcément dire que c’était des vachettes. D’ailleurs, Cassandre restait celle qui avait les plus gros seins de tous, mais elle trichait. L’autre demoiselle ressemblait plus aux lycéennes que la fameuse Cassandre avait pu voir. Elles semblaient toutes très enthousiastes d’être là, que cela soit dans le harem ou dans cette voiture pour aller au cinéma. Bref, nous avions affaire à une belle équipe, toutes composées de filles plus charmantes les unes que les autres… Bref que du bonheur, si vous voulez mon avis !

« Moi aussi, je t’ai pénétré ce matin, Cassandre, tu es vraiment très bonne... Et mon frère t’a pris cet après-midi, il a adoré tes meuglements ! 
-Bon ! Allons-y, les filles ! »

Oooh ! C’était donc des personnes qui la connaissait ! Elle avait un peu honte, mais elle ne se souvenait plus bien. De ce qui s’était passé de la journée, et bien, elle se souvenait très bien de Leyli, quelques lycéennes… Et surtout et avant toutes choses, Melinda, qui était bien entendue quand même la plus importante. Bah oui, Melinda, c’est Melinda ! La seule et l’unique… D’ailleurs, elle était un peu déçue qu’elle ne vienne pas au cinéma. Quoiqu’il en soit, elle découvrait alors la voiture. Elle n’avait jamais été dans une voiture, donc, elle avait un peu peur, et elle fut surprise quand elle fut « attachée ». Elle ne s’y attendait pas. Pourquoi elle était attachée ? Elle n’avait pas conscience des notions de sécurité ! Après s’être fait embrassée sur la bouche, elle écouta les déclarations...

« Oh... Je comprends pourquoi tu es la coqueluche du harem, toi ! Tu es si belle, ma chérie... Tes lèvres sont si douces, si tendres... »

« Hihi ! Je fais très attention ! Mmh... »

Evidemment, pas besoin de préciser qu’elle attendit la fin du baiser pour y répondre. Baiser qu’elle apprécia extrêmement, étant donné qu’elle adorait tout ce qui était buccale. Les fellations comme les baiser. C’était un peu pareil les deux d’ailleurs, sauf que cela n’avait rien à voir, mais c’était quand même pareil car c’était la bouche dans les deux cas. Oui, je vous rappelle qu’on parle de notre chère Cassandre. Elle était du genre à se faire ce genre de reflexion sans queue ni tête. Faut dire, c’était une vachette, et elle n’était pas extrêmement douée dans tout ce qui était reflexion. Bref, quoiqu’il en soit, la fameuse jeune vache était donc concentrée sur ce qu’elle disait, et d’une manière un peu fière, fière de pouvoir expliquer comment fonctionnait une Ushi, elle déclara d’un ton toute contente :

« Une bonne Ushi est une vachette affective, et qui donne beaucoup de lait. Et pour maîtresse Melinda, je serais parfaite ! »

Sauf que non. Enfin, si, une bonne Ushi donne beaucoup de lait. Mais plusieurs personnes ne cherchaient pas spécialement d’affection dans leurs Ushis. Juste éventuellement une grande réserve de lait, et pour certains, un vide-couille. Mais les Harmingtons avaient toujours fait en sorte d’éduquer leurs Ushis pour qu’elles servent autant de servantes que de simple réservoir de lait. Vous comprenez un peu la différence ? Bref, quoiqu’il en soit, on sait que la vachette était toute curieuse, mais il y avait une question, une question qui brulait les lèvres de la vachette, mais qu’elle n’avait pas pu poser auparavant… Maintenant qu’il y avait plein de filles, elle pouvait en profiter, et enfin demander quelques choses qui l’intéressait fortement, c’est à dire…

« Et vous, vous faites quoi ? Les gens, ils font quoi quand ils donnent pas de lait ? »

Voilà, la fameuse question. Cassandre ne connaissait pas les métiers, etc. Et elle devinait que toutes n’étaient pas des fermières. Donc, elle voulait vraiment savoir, car elle était curieuse. Bien sûr, elle se posait la question, mais si on ne voulait pas lui repondre, elle comprendrait amplement. Après tout, elle n’était qu’une vachette, et peut-être que tout cela étaient des mystères qui étaient seulement réservés aux plus intelligentes ! Et donc, inaccessible pour de simples vachettes telle qu’elle. Mais voilà, peut-être qu’elle aurait quelques réponses, et cela, rien que cela, cela la mettait en joie. En même temps, vous allez me poser la question… Qu’est-ce qui ne met pas en joie la fameuse Cassandre… ? Les endives. Elle déteste les endives. Non sérieux, ne donnez pas d’endives à Cassandre. C’est pas cool.

La voiture roulait vers le centre-ville, afin de rejoindre le cinéma de Seikusu. Un très grand cinéma, comprenant une dizaine de salles. Il y en avait d’autres, bien sûr, mais Leyli préférait se rendre au plus grand. Pendant ce temps, elle regardait régulièrement dans le rétroviseur, voyant Cassandre et Asuka se rouler régulièrement des pelles, et sourit doucement. Au sein du harem, il n’y avait pas de tabous, et surtout pas en matière sexuelle. Asuka avait donc librement avoué à Cassandre qu’elle lui avait fait l’amour ce matin, avant d’être rejointe par son petit-frère. Très clairement, chez Mélinda, la morale sexuelle se terminait devant la porte. Toutefois, plus précisément, c’était quelque chose de commun à tout Seikusu. Quelque chose dans l’air, comme dirait Phil Collins... Elle roulait tranquillement, et sourit ensuite quand Cassandre leur demanda ce qu’elles faisaient quand elles n’étaient pas occupées à produire du lait.

Souriant doucement, Leyli regarda dans le rétroviseur pour lui répondre en s’arrêtant à un feu rouge.

« Je vais peut-être te surprendre, Cassandre, mais ma vie ne se résume pas qu’à donner du lait. »

C’était sans aucun doute une révélation pour Cassandre. La vachette ne vivait que grâce à ses seins, pour produire du délicieux lait.

« Nous étudions, surtout, précisa Erika. Asuka est au lycée, et moi à l’université. C’est... Nous apprenons des connaissances, pour faire simple.
 -  Et, sinon, on s’amuse ! On sort, on va au cinéma, on joue aux jeux vidéos, on lit des bandes dessinées, on écoute de la musique...
 -  Maîtresse nous laisse une grande liberté, Cassandre. Tu y iras droit, toi aussi, mais... Toi, c’est différent, tu ne connais pas la Terre, alors on ne peut pas te laisser sortir toute seule... Au début, du moins. »

La voiture se rapprocha ensuite de l’une des routes qui menait des quartiers résidentiels, en hauteur, vers le centre-ville, plus bas. C’était un spectacle féérique, une véritable « ville de lumière », qui attirerait sûrement l’attention de Cassandre. Sur ce point, la vachette avait un comportement assez enfantin, très innocent... Même après avoir passé une journée entière à faire l’amour. Continuant à rouler, Leyli rejoignit ainsi le centre-ville seikusien, très éclairé, et comme toujours assez animé. Des panneaux lumineux en façade le long des bâtiments, de belles avenues animées...

Leyli  s’arrêta à un carrefour.

« Tiens, je vais te faire écouter de la musique, Cassandre... »

Elle lança le lecteur MP3, et opta pour un grand classique des années 1980’s, afin de voir si Cassandre aimait danser : « Take On Me » du groupe a-ha.

Et Leyli était assez impatiente de voir ce que Cassandre allait en penser...

La conduite en voiture se passait bien.. ? Tant mieux ! Vraiment tant mieux… Car cela n’avait pas été assuré. Elle n’avait pas eu peur. Il fallait préciser, car elle aurait très bien pu prendre peur aisément. Mais non, heureusement, la vachette était restée parfaitement calme, et elle n’avait pas peur de la voiture. Ouf ! Car beaucoup de terranides craignaient les véhicules à moteurs, choses qui n’existaient pas bien souvent dans leur réalité… Mais Cassandre était une vachette très courageuse, il faut bien le dire, donc, cela faisait qu’elle n’avait peur de rien. Au contraire ! Enfaite, si elle avait peur de beaucoup de choses. Par exemple, les serpents ! Brrr ! C’est très vilain et méchant les serpents, elle ne veut pas en voir, oust ! Pssshit ! Oust ! Bref, quoiqu’il en soit, elle écouta alors les déclarations de son interlocutrice :

« Je vais peut-être te surprendre, Cassandre, mais ma vie ne se résume pas qu’à donner du lait. »

Elle ne fut pas tant surprise. Elle devinait que c’était exclusif aux vachettes de résumer leur vie au lait… Et que même une vachette pouvait faire autre chose ! Alors, bien sur, toutes ses autres choses seraient totalement secondaire par rapport à la prise de lait -faut pas déconner non plus, on parle de Cassandre quand même-, mais voilà ! Bref, ainsi, ce qu’elle demandait, c’était surtout quoi faire ! C’était le grand soucis des vachettes… Elles n’étaient que très peu éduqués, donc, elle connaissait mal comment s’occuper dans la vie, et ainsi, cela faisait qu’elle ne savait pas jouer à des jeux vidéos, lire des livres, faire des activités genre danser en discothèque… Bref, elles n’étaient pas adaptés à une vie moderne et contemporaine… Ainsi, elle écouta soigneusement les déclarations suivantes :

« Nous étudions, surtout, précisa Erika. Asuka est au lycée, et moi à l’université. C’est... Nous apprenons des connaissances, pour faire simple.
 -  Et, sinon, on s’amuse ! On sort, on va au cinéma, on joue aux jeux vidéos, on lit des bandes dessinées, on écoute de la musique...
 -  Maîtresse nous laisse une grande liberté, Cassandre. Tu y iras droit, toi aussi, mais... Toi, c’est différent, tu ne connais pas la Terre, alors on ne peut pas te laisser sortir toute seule... Au début, du moins. »

« Oui, c’est normal ! Je suis moins intelligente que vous ! »

En effet, cela serait une catastrophe si Cassandre sortait toute seule… Elle se retrouverait dans la rue, et elle ne saurait pas quoi faire. Et imaginez avec sa naïveté et sa gentilesse ! La ville pour elle semblait être un endroit merveilleux, et elle était du genre à penser que tout le monde était gentil tout plein dans le monde. Sauf que non, dans les faits, le monde est loin d’être remplie de personne uniquement aux bonnes attentions. Et pour une jolie vachette pour Cassandre, il est sur que si elle était libérée à un endroit sans surveillance, elle finirait mal… Heureusement, dans le fameux harem de Melinda, la vachette pouvait être accompagnée et surveillée… Mieux valait limiter le plus possible sa liberté, enfaite, car cela pourrait mal finir… Et mal finir pour la fameuse vachette surtout ! Car dans les faits, si la vachette était capturée, elle serait la première triste de son sort !

« Tiens, je vais te faire écouter de la musique, Cassandre... »

« Oh ? »

Elle allait découvrir quelques choses ! Oui !!! C’était trop cool ! Bref, la jeune vachette alors s’installa, tandis que le MP3 commençait à être installé. Le MP3 passa en mode haut-parleur, car il était difficile de mettre des écouteurs à Cassandre. Elle avait des oreilles de vache, et malheureusement, les écouteurs n’étaient pas fait pour les vachettes comme elle. Dommage ! Faut dire le marché n’est pas spécialement grand. Mais passons sur ce point. D’abord, la musique fut instrumentale, très dansante, et la vachette écouta. Elle aimait bien, bien qu’elle n’avait pas l’habitude. Elle sursauta quand des paroles arrivèrent. Ce fut rigolo de voir, car dans un premier temps, elle regarda tout autour d’elle, pensant que c’est quelqu’un qui chantait quelques part. Ce fut après un petit moment qu’elle comprit que cela venait du MP3. Ainsi, elle déclara… D’une voix un peu forte disons…

« C’EST SYMPA !!! J’AIME BEAUCOUP ! C’EST JOLI ! »

OUAH ! Mais pourquoi elle hurle ? Enfaite, elle avait l’impression qu’avec la musique, on allait pas l’entendre ! Donc, voilà ! Il fallait la rassurer, et lui dire qu’on pouvait très bien l’entendre malgré la musique, c’est important. Mais bref, elle aimait bien la musique. C’était la première fois qu’elle entendait vraiment de la musique. Elle avait déjà entendu des gens chantonner, elle avait déjà entendu de la musique au loin… Mais elle n’avait jamais entendu de vraie musique, de musique instrumentale accompagnée de chant… Et elle aimait visiblement ça ! Alors, elle comprenait RIEN DU TOUT à ce qui était dit, mais c’était pas grave, l’important, c’était que c’était joli… Elle écoutait alors, puis elle demanda curieuse :

« MAIS COMMENT CA FAIT POUR FAIRE DE LA MUSIQUE ? LA BOITE PEUT PAS FAIRE CA TOUT SEULE ! »

Alors attention… ELLE NE PENSAIT PAS QU’IL Y AVAIT DES PETITS BONHOMME DANS LE MP3. Je tiens à préciser, car c’était un grand classique. Non, Cassandre devinait que même une fée n’entrerait pas dans une aussi petite machine… Bref, cela allait être complexe là. Car comment expliquer à la fameuse jeune vachette aux cheveux roses la complexité du fonctionnement d’un MP3 ? Et ouais, qu’on soit claire, elle était loin, TRES loin d’être assez intelligente pour comprendre le fonctionnement complexe d’un MP3… Non, donc, il allait falloir trouver une solution pour réussir à lui expliquer quelques choses de complexe, sans être trop cryptique pour la jeune vachette… Vous voulez mon avis ? Cela allait être complexe. On va bien voir comment les différentes femmes vont trouver une solution… En tout cas, Cassandre continuait d’écouter, et ça lui plaisait !

Mélinda avait beau avoir beaucoup d’individus gravitant autour d’elle, les goûts musicaux d’une écrasante majorité se résumaient principalement au rock, et à la musique de variété des années 1980’s. Il y avait toutefois aussi beaucoup de musique pop japonaise, la fameuse J-Pop, mais celle-ci n’était qu’un lointain héritage des morceaux des années 1980’s. Et « Take On Me » était justement une musique de pop rock ! Cassandre était sous le charme, et fit sourire Leyli en hurlant, demandant à savoir comment cette étonnante magie fonctionnait.

« Pas la peine d’hurler, trésor, on t’entend très bien ! »

Leyli continuait à tenir le volant, se rapprochant lentement du cinéma, et, pour prolonger cette séance d’apprentissage, choisit de prendre un léger détour, s’engageant dans un nouveau boulevard.

« Non, la boîte ne fait pas ça toute seule, Cassandre. La musique est contenue dans la mémoire de cet appareil. Tu sais ce que c’est, la mémoire, n’est-ce pas ? Et bien... Disons que cette boîte peut contenir une mémoire électronique. J’y ai mis dedans des musiques que nous pouvons ensuite écouter. »

Leyli n’allait pas rentrer dans les détails. Après tout, elle-même ignorait le fonctionnement précis du lecteur mp3, ou comment il était possible, à travers des signaux électroniques, de retranscrire des sons.

« C’est la technologie, tout simplement. Je ne pourrais pas t’expliquer dans le détail, ma belle, j’ignore moi-même comment ça fonctionne. Bref, tu veux en écouter une autre ? »

Cassandre ne put qu’acquiescer, et Leyli choisit une autre musique de son répertoire, plus moderne, mais tout aussi rythmée : « Sky Full Of Stars », de Coldplay. Une musique très réussie.

« Profite, Cassandre, mais rassure-toi, il existe des millions et des millions de chansons ! »

C’était un monde tout nouveau qui s’ouvrait à elle !

C’était ce genre de moment qui sont extrêmement précieux pour Cassandre. La vachette n’était pas très intelligente et… Stop. Stop. Pourquoi stop ? Et bien, on va parler un peu. Enfaite, je dis souvent que Cassandre n’était pas très intelligente… Ce qui est vraie et faux. Car pourquoi elle n’est pas très intelligente ? Et ouais, on l’a jamais dis. Et bien voilà pourquoi… Car elle n’a pas de connaissance. C’est pour cela qu’elle est pas intelligente. Elle a jamais rien appris. Ainsi, le fait de pouvoir prendre la voiture, et discuter avec ces différentes filles, et bien, cela lui permettait d’apprendre pleine de chose ! Et donc, de devenir plus intelligente, plus cultivée. Et ça tombait bien, car Cassandre avait là, la meilleure qualité du monde… Elle était extrêmement curieuse, et donc… Avide de savoir !

« Pas la peine d’hurler, trésor, on t’entend très bien ! »

Oh. Oui, en effet. On avait pas besoin d’hurler. Elle s’était trompée ! Comme quoi, elle avait vraiment beaucoup à apprendre ! Bref, c’était mieux… Car hurler, bah, ce n’était pas très agréable ! Elle préférait parler normalement comme…  bah euh n’importe qui enfaite, qu’on soit clair. Mais que voulez-vous, nous avions affaire à Cassandre, et notre chère vachette était du genre à tout expérimenter. Quand elle découvrait quelques choses, elle voulait de suite expérimenter. Là, elle avait cru qu’elle devait parler fort, très fort, pour être bien être audible malgré la musique. Maintenant qu’elle y réfléchissait, cela avait été assez stupide de sa part ! Bon sang de bonsoir, elle devait vraiment apprendre à être plus efficace ! Quoiqu’il en soit, elle écouta attentivement les déclarations suivantes.

« Non, la boîte ne fait pas ça toute seule, Cassandre. La musique est contenue dans la mémoire de cet appareil. Tu sais ce que c’est, la mémoire, n’est-ce pas ? Et bien... Disons que cette boîte peut contenir une mémoire électronique. J’y ai mis dedans des musiques que nous pouvons ensuite écouter. »

Oh d’accord… On apprenait à ces boites à faire de la musique ! D’accord ! Il devait y avoir des moyens de leur apprendre, un peu comme quand on lui apprends des choses ! C’est fou ce qui était possible maintenant de nos jours. On pouvait même apprendre à des boites à faire de la musique ! Ce qui était quand même plus pratique qu’apprendre à des humains. Elle se demandait si la boite, elle comprenait rapidement, ou bien si elle était comme la vachette, et qu’elle n’arrivait pas à comprendre vite ? Qu’il fallait lui expliquer longtemps ? Peut-être qu’elle devait souvent écouter la musique ! Oh, et, elle, elle oubliait souvent, donc, cela devait sans doute arriver sans soucis à la boite… Donc, c’est pour cela qu’il fallait souvent l’utiliser !

« C’est la technologie, tout simplement. Je ne pourrais pas t’expliquer dans le détail, ma belle, j’ignore moi-même comment ça fonctionne. Bref, tu veux en écouter une autre ? »

« Oui oui !! »

Alors, on va bien le dire, elle comprenait rien du tout à la technologie… faut dire, à part les machines à traire, elle ne cotoyait pas beaucoup de technologie… C’était même un peu antinomique  même. Les Ushi sont du genre à vivre un peu comme des hippies… Mais Cassandre, elle, elle n’avait rien contre la technologie ! Au contraire, cela l’intriguait plus qu’autre chose ! Donc, elle avait envie de découvrir tout ce qui était cette technologie… Et surtout… Bah, maintenant, elle découvrait donc tout juste ce qu’était le monde de la musique. Elle venait de commencer à écouter des chansons pour la première fois, et elle n’avait pas envie que cela s’arrête de suite ! Ainsi, elle approuvait totalement l’idée d’en découvrir une autre. On allait bien voir ce qu’elle en penserait. Peut-être qu’elle allait ne plus trop apprécier certains genre, et grave en kiffer d’autres ! C’était une question intéressante.

« Profite, Cassandre, mais rassure-toi, il existe des millions et des millions de chansons ! »

« Tellement ! »

Elle écoutait cela, tout en étant totalement… Abasourdi par les déclarations de son interlocutrices… Des… Des millions ?! Mais comment faire pour toute les écouter ? Sérieux ? C’est incroyable ?! Elle n’arrivait pas à croire ! Il lui faudrait tant, mais alors tant de temps pour toute les écouter ! Car ouais, elle était motivée, mais vraiment motivée… Pour tout écouter ! Alors, qui lui dit que c’est complètement impossible ? Personne n’ose ? Et ouais, on sentait qu’elle écoutait là, la musique avec grand plaisir, et qu’elle avait décidée de découvrir plus la musique… Qui aurait cru que notre chère Cassandre devienne une mélomane ! C’était une bonne chose ! Une très bonne chose, même si vous voulez mon avis ! Ce qui l’amena alors à dire :

« J’ai décidé mesdames… En plus de donner du lait... »

OH. MON. DIEU. Là, attention, vous avez un jour à noter d’une pierre blanche. Véritablement. Pourquoi cela ? Et bien, on l’a longuement dit, une vachette vivait avant tout pour donner du lait. Pour elle, c’est le principal. Les vachettes sont éduqués ainsi, elles apprennent toute leur vie l’importance de donner leur lait. Et bien entendu, notre fameuse Cassandre n’échappait pas à la règle, pas du tout… Mais si elle disait « en plus », cela montrait bien que maintenant, le lait partageait cette importance avec quelques choses d’autres… Et cela, cela avait son importance, une importance non négligeable à mentionner. Donc, qu’allait dire la fameuse Cassandre… Et bien, c’était bien entendu en rapport avec ce qui avait été dit avant :

« JE VAIS APPRENDRE A LA BOITE UNE CHANSON MOI AUSSI ! »

Alors, attention. Tout à l’heure, Cassandre hurlait. Là, elle était plutôt à parler forte, car elle était enthousiaste ! Et ouais, visiblement, cela, ce qu’elle avait entendue, et bien, elle décidait de se lancer dans la musique ! Alors, bien entendue, elle n’imaginait pas toutes les complications. Et ouais, elle ne pouvait pas connaître, elle manquait de connaissance sur ce point ! Bref, la fameuse vachette manquait totalement de connaissance sur ce point. Donc, que dire ? Et bien, on allait voir ce qu’allaient dire ses interlocutrices. Allaient être inquiète de cet enthousiaste tout d’un coup de ce que faisait notre Cassandre ? Ou au contraire, allait-elle trouver cela très amusant ? Voir encourager la fameuse jeune demoiselle Ushi à essayer, au moins, de faire une chanson un jour ? On allait bien voir !

Cassandre découvrait une activité typiquement humaine : la musique. Comme elle venait de Terra, elle n’avait pas dû grandir en écoutant beaucoup de musique. Après tout, ce monde était majoritairement médiéval, et la musique n’était entendue que dans des endroits très précis : les auberges, les grands-places des villages, les bals… Des endroits où une jeune esclave n’avait pas dû se rendre souvent. Totalement hypnotisée par la musique, Cassandre laissa passer de longues secondes, avant de finalement avouer qu’elle avait désormais un autre grand objectif dans sa vie. Outre donner quotidiennement du lait, elle voulait aussi… Devenir une chanteuse ! Leyli sourit doucement, la regardant dans le rétroviseur.

« Vraiment ? C’est vrai que tu as de la voix et de l’énergie à revendre, après tout… »

La belle Ushi était sûre de son fait, ce qui amena immédiatement les filles à surenchérir :

« Tu sais, précisa Erika, nous disposons d’un groupe de musique au sein du manoir. Notre Maîtresse nous a laissé acheter tout un équipement.
 -  Je suis sûre que les filles seront ravies de te faire une place ! Une Ushi en tête d’affiche, ça ne se refuse pas ! »

Le moins qu’on puisse dire, c’est, qu’avec Mélinda, les filles n’étaient pas pauvres. Très riche, la vampire laissait ses esclaves acheter presque tout ce qu’elles voulaient. C’est ainsi que le manoir disposait de tout un ensemble de consoles de jeux vidéos, avec d’importantes collections, un matériel de pointe avec des télévisions géantes, des enceintes énormes… Et même une salle de concert ! La vampire dépensait sans compter, preuve de son immense richesse. Mais, pour elle, tout ça n’était pas grand-chose. En fait, la fortune de Mélinda venait surtout de ses revenus ashnardiens, et il existait à Seikusu des bourses illégales, qui convertissaient les fonds ashnardiens en fonds japonais. Or, la valeur monétaire ashnardienne était très largement supérieure au yen japonais. C’était une véritable économie parallèle qui existait, et dont Seikusu bénéficiait très largement, puisque Mélinda avait une adresse fiscale, et payait de lourds impôts pour son manoir. Et les multiples achats qu’elle faisait bénéficiaient à l’économie locale. Son installation électronique avait nécessité plusieurs sociétés, et autant dire que les ouvriers qui venaient avaient toujours plusieurs jours de retard, vu qu’ils finissaient souvent dans le lit, à coucher avec des lycéennes surexcitées pendant plusieurs heures, au détriment de l’installation des consoles et des téléviseurs.

Mine de rien, le manoir Warren se montrait très chaleureux avec ceux qui venaient ici. Les facteurs en savaient quelque chose, et se débrouillaient toujours pour arriver sur la pause du midi, afin de ne pas perdre trop de temps par la suite. Leyli regrettait souvent d’avoir quitté le manoir pour avoir son propre logement, mais elle y revenait de temps en temps, et profitait de sa position pour offrir à sa Maîtresse de nouveaux esclaves. Néanmoins, si une Ushi se trouvait au manoir, elle risquait d’y passer plus souvent.

« On en parlera à Maîtresse, elle acceptera, tu verras… Mais il faudra que tu suives des cours musicaux, tu sais, ça ne s’improvise pas, le chant ! »

Ou peut-être la musique ? Qui sait ce que Cassandre préférerait ? En tout cas, la voiture avait finalement rejoint le cinéma, et Leyli se gara sur le parking.

« On verra ça une prochaine fois, les filles, on est arrivées. »

Elles sortirent de la voiture, et Asuka vérifia encore le béret de Cassandre, puis glissa sa main dans le creux de la sienne, avant de l’embrasser une nouvelle fois, sans aucune autre raison que de goûter à ses lèvres. Leyli fit signe à ses troupes, et elles se rendirent sur le fronton du cinéma, avec une série d’affiches.

« Bon, vous voulez voir quoi ? »

Il y avait plusieurs films d’actions à l’affiche, des blockbusters hollywoodiens, dont un film d’action horror sur une invasion de zombies, « Zombicalipse », des films humoristiques, des films japonais…

« Allons voir les zombies ! proposa Erika.
 -  On tiendra Cassandre dans nos bras si elle a peur !
 -  Vous avez intérêt ! »

Le choix du film était fait, et le quatuor rejoignit ensuite la file. Il y avait du monde, et, sur plusieurs écrans, des bandes-annonces défilaient régulièrement.

Toute une nouvelle vie s’ouvrait pour la belle Cassandre !

Vous connaissez une célèbre fake news ? Alors, c’était dans les années 90, un homme aurait fait écouter du Mozart à des vaches, et ainsi, celles-ci auraient produit plus de lait. Evidemment, les recherches scientifiques ont relégués cette déclarations à ce rang de légende urbaine qui sont amusantes à citer en soirée, mais qui concrètement, n’auront pas beaucoup d’influences sur la vie de tout les jours. Et bien, visiblement, Cassandre avait envie de relancer ce genre d’étude ! Alors ce n’était pas du Mozart, hein, mais visiblement, elle aimait la musique ! Bon, par contre, pas d’inquiétude, la vachette était toujours à sec pour le moment… Donc, il n’y avait pas à craindre que les seins de la vachette commencent à fuir ! Quoiqu’il en soit, les différentes personnes présentes semblaient intéressés par l’idée que Cassandre se lance dans la chanson…

« Vraiment ? C’est vrai que tu as de la voix et de l’énergie à revendre, après tout… 
Tu sais, nous disposons d’un groupe de musique au sein du manoir. Notre Maîtresse nous a laissé acheter tout un équipement.
 -  Je suis sûre que les filles seront ravies de te faire une place ! Une Ushi en tête d’affiche, ça ne se refuse pas ! »

On pourrait croire que c’était un coup de tête… Et qu’on soit clair ça y ressemblait. Mais je vous rappelle que c’est Cassandre. Cassandre n’était pas du genre à dire quelques choses sans le faire à 100 %. Donc, oui, c’était un coup de tête, mais elle voulait vraiment le faire, elle voulait devenir une chanteuse, elle voulait apprendre à la boite de la musique ! Car c’était génial ! En tout cas, il était vrai que Cassandre pouvait devenir une chanteuse intéressante. Dans un monde « d’idol » à la Japonaise, Cassandre pouvait être intéressante. Jolie et gentille, naïve et sympathique, elle avait un peu tout de l’idol japonaise telle qu’on l’imaginait… Et le corps de rêve de la vachette permettrait vite une popularité pas forcément lié à la qualité de la musique d’ailleurs. Quoiqu’il en soit, cela allait continuer plus tard, car là...

« On en parlera à Maîtresse, elle acceptera, tu verras… Mais il faudra que tu suives des cours musicaux, tu sais, ça ne s’improvise pas, le chant ! 
On verra ça une prochaine fois, les filles, on est arrivées. »

Les quatre femmes arrivèrent ainsi au niveau du cinéma. Cassandre regardait PARTOUT elle était fascinée. Elle voulait tout voir, elle était passionnée, elle voulait tout comprendre. C’était pour elle un tout nouveau monde. Oh bien sur, elle se raccrocha aussi aux choses qu’elle connaissait, comme les bisous… Bisou qu’elle eut d’ailleurs, et auquel elle répondit ! Quoiqu’il en soit, les quatre femmes entrèrent alors dans ce qui était clairement un multiplex, un de ces ensembles où il n’y avait pas qu’un seule, mais plusieurs films possibles. L’ensemble était très intriguant pour Cassandre, qui n’y connaissait rien, et qui forcément, sa curiosité était totalement piqué à vif. Elle voulait absolument tenter de tout comprendre, de savoir ce qui se passe, exactement…

Beaucoup regardèrent le groupe de filles, et plusieurs regards se posèrent sur la fameuse Cassandre… Enfaite tout le groupe attirait les garçons, fallait bien avouer, les femmes présentes étaient toutes belles, mais Cassandre attirait bien le regard, à cause de ses cheveux roses dans un premier temps… Puis dans un sens temps, les regards restaient sur la fameuse vachette à cause du fait qu’elle n’était PAS DU TOUT naturel. Elle regardait partout, et elle semblait s’émerveiller sur des choses totalement banales, des choses de la vie quotidienne. Donc, vous avez bien compris… Elle intriguait énormément plusieurs personnes, qui se demandaient qui étaient cette jeune femme… Et d’autres avaient des idées bien plus sombre derrière la tête, rappelant à quel point heureusement que Cassandre n’était pas toute seule.

Cassandre était trop émerveillé par tout ce qu’elle voyait pour véritablement s’intéresser aux choix du film. De toute façon, comme elle n’y connaissait rien, elle ne pouvait guère véritablement donner son avis. En effet, elle n’y connaissait absolument rien ! Elle n’était jamais allé au cinéma. Il fallait donc sans doute un film simple pour une personne comme Cassandre. Si on lui mettait un Jean-Luc Godard, par exemple, cela n’allait sans doute pas bien fonctionner… Car bon, les connaissances de la fameuse Vachette n’était pas assez importante pour qu’elle puisse comprendre un artiste de la complexité intellectuelle d’u n Jean-Luc Godard. Mais une chose lui plaisait… le fait qu’elle allait la prendre dans les bras… Ainsi, les filles allèrent donc vers la salle, le film allant bientôt commencer… Donc, maintenant, il fallait attendre...

Bien installée, Cassandre était au centre, pour que toutes puisses l’aider et la soutenir. Cassandre comprit très vite qu’il fallait être silencieuse, car c’était comme ça qu’on était ici. Les bandes annonces deffilèrent, les publicités, puis finalement… Le film commença. Cassandre regardait donc une vieille maison, abandonnée… Un scientifique fou semblait travailler, tentant de trouver un remède à la vache folle… Cassandre fit des petits cris d’indignations : les vaches sont pas folles ! Le scientifique cependant c’était trompé dans les proportions… Et ainsi, les gens ayant consommé ce « vaccin » mourrait. D’ailleurs le scientifique fou allait lui même boire le vaccin, tandis que des centaines de gens dans la ville le consommait aussi… Tous mourrurent, mystérieusement… Cassandre trouvait ça triste pour le moment. Ellipse, vingt ans plus tard, le héros achetait la maison. Là, on pouvait supposer que les morts à cause du « vaccin » allait revenir à la vie, et faire un film de zombie classique… Et soudain, la sœur du héros ouvrit brusquement la porte, nous offrant un magnifique JumpScare ! Evidemment, cela fit l’effet attendue sur notre chère Vachette, qui commencer à laisser échapper un petit cri…

« AAAAAH !!
-Chut !
-Voyons !
-Chut ! »

Et ce n’était que le premier Jumpscare de la soirée…

Un film de zombies... C’était peut-être mettre la barre un peu haut pour la jeune Cassandre, mais le plan des filles était clairement d’amener l’Ushi à se serrer contre elles. « Zombicalipse » était un véritable nanar sur les zombies, et le quatuor rejoignit la salle. Il y avait d’autres personnes, et Leyli les conduisit dans un coin assez isolé. Cassandre s’assit au milieu, Leyli à sa gauche, et Erika à sa droite. Asuka, qui avait déjà bien profité de Cassandre pendant une bonne partie de la journée, choisit donc de se mettre à côté d’Erika. La séance commença par l’actuel défilé des bandes-annonces, puis le film commença. Leyli en avait profité pour envoyer un bref SMS à sa Maîtresse, en lui assurant que tout se passait bien avec Cassandre, et que l’Ushi avait envie de se lancer dans la chanson.

Les lumières s’éteignirent finalement, et Leyli se pencha vers Cassandre :

« N’oublie pas, si ça te fait peur, viens te réfugier dans nos bras ! »

La projection commença par une séance en noir et blanc, tournée avec une vieille pellicule, donnant ainsi à l’ensemble un look rétro remémorant dans la mémoire collective ces vieux films d’épouvante d’avant-guerre. Gros plan sur un manoir isolé au cœur de la forêt, une nuit orageuse, puis sur un scientifique déjanté, expérimentant une curieuse machine sur des cobayes qui n’avaient pas l’air volontaires. Le but de ce scientifique était de trouver un vaccin contre l’encéphalopathie spongiforme bovine, abrégée ESB, une maladie mortelle plus connue encore sous le terme de « maladie de la vache folle ». En apprenant cela, Cassandre en fut scandalisée, et Leyli se dépêcha de poser un doigt devant ses lèvres, lui intimant le silence.

Les expériences du scientifique fou semblèrent n’avoir guère apporté satisfaction, et les cobayes mouraient les uns après les autres, les assistants du scientifique les enterrant ensuite dans le jardin du manoir, qui jouxtait une exploitation agricole. La scène introductive se terminait par l’injonction du sérum dans les veines du scientifique.

Retour à la couleur, à l’usage d’une pellicule plus normale, tandis qu’un homme achetait une maison avec leur famille pour relancer une ancienne exploitation agricole. Le héros était un ancien entrepreneur qui avait fait faillite, et tentait de se refaire une santé en se lançant dans l’exploitation bovine, sans tenir compte des rumeurs locales circulant sur ce manoir hanté. Le film présenta rapidement un premier jumpscare, ces scènes où il était nécessaire de sursauter, quand la sœur de l’entrepreneur explorait les chambres, et que la caméra se fixait sur des zones où elle était hors-champ. Elle ouvrit brusquement une porte d’une penderie, et hurla, ce qui fit hurler aussi Cassandre... Un simple chat apparut toutefois, filant rapidement.

Leyli caressa alors la tête de Cassandre, et déposa un baiser sur son front.

« Ça va, ma belle ? Ne sois pas si émotive, ma beauté... Ou viens dans mes bras ! »

C’était, après tout, le plan des filles en allant voir ce film ! Ou, tout du moins, l’un de leurs objectifs.

À l’écran, le héros, Jason Jensen, se retrouvait désormais dans le village local, faisant les courses. C’est à cette occasion qu’il se rendit à un bar. Il avait choisi de se retirer dans un village reculé, situé le long d’un lac, difficilement accessible par la route. Le spectateur apprenait quelques éléments d’intrigue, notamment sur le fait que la ferme locale avait été jadis la propriété d’une famille d’agriculteurs, qui l’avaient vendu à une grosse tête de scientifique, qui avait utilisé celle-ci pour faire des recherches sur la maladie de la vache folle. Las, il y avait eu un incendie il y a une vingtaine d’années, et, suite à cela, il s’était écoulé de nombreuses années où le manoir avait été à l’abandon. La recherche d’héritiers s’étant avérée infructueuse, le bien était tombé entre les mains de la collectivité, de l’État, qui avait choisi de le confier à un promoteur immobilier pour le rénover et le revendre. C’est comme ça que Jensen avait récupéré le bien.

Vers la fin de la scène, l’homme se rendit vers les toilettes, commençant à souffrir de migraines, et s’enfila plusieurs médicaments, tandis que l’ampoule des toilettes grésillait et sursautait. Des plans plus intimes, où on voyait l’homme se rappeler ses échecs en tant qu’entrepreneur, des souvenirs imprécis et flous de son passé confus. Puis la lampe s’éteignit brusquement, l’homme poussa un juron, puis la lumière se ralluma brusquement... Mais, dans le miroir des toilettes, outre le visage fatigué et barbu du héros, qui avait un air furieux de Keanu Reeves, une femme décomposée se tenait dans son dos. Un mort-vivant, bras tendus.

Un second jumpscare, qui n’était qu’une hallucination de Jensen, mais qui fit évidemment sursauter la salle... Sans parler de la réaction de la belle et sensible Cassandre.

« Ça va, ma belle ? Ne sois pas si émotive, ma beauté... Ou viens dans mes bras ! »

Elle fit oui de la tête ! C’est juste que cela faisait très peur, puis, elle s’était pas attendue ! Elle s’installa alors dans les bras de son interlocutrice… Cassandre découvrait tout juste le monde du cinéma, et elle se demandait pourquoi le réalisateur, enfin, le mec qui avait fait le film, il faisait ça. Après, elle se demandait si c’était vrai ou pas ? Cassandre connaissait le principe de « fiction », elle n’était pas stupide à ce point, mais le soucis, c’est que ne connaissant encore pas grand-chose au cinéma, et ce dernier n’ayant pas encore tenté de présenter une partie « fantaisiste », et bien, Cassandre n’arrivait pas à savoir si on était dans une fiction, ou dans la vraie véritée de la réalité véritable.

Cassandre ne connaissant rien au Cinéma, elle ne comprenait pas que la plupart des gens là, n’étaient pas là du tout pour avoir peur. Certains étaient là pour emballer des filles. Après tout, quoi de mieux que prendre un film d’horreur, pour justement pécho ? Cela montrait qu’on était un mâle alpha, qu’on avait peur de rien… Mais en vrai, la plupart des spectateurs étaient des grands amateurs de cinéma, avait reniflé immédiatement le bon gros nanard. En plus, pour que ce film américain (qui en faite était une co-production germano-américaine) sorte jusqu’au Japon… C’est que justement, il était prêt à être un bon gros nanard, et consommé comme telle. Donc, plusieurs rigolaient de temps en temps. Enfin, quelques personnes étaient là justement, sérieusement, voulant voir un vrai film d’horreur. Ils allaient être déçu.

Pendant ce temps là, le film continuait bien sûr ! Notre héros barbu, après plusieurs remémorage d’échec passé, chose qui mis Cassandre dans un grand état de confusion, étant donné qu’elle ne connaissait rien au principe de « Flashback » et bien, se dirigea alors vers les toilettes… Et dans le miroir de cette salle, apparue une femme décomposée ! Un zombie ! Beaucoup sursautèrent de cette apparition surprise, mais vite, l’alerte et la tension tomba. Ce n’était qu’une hallucination du héros. D’ailleurs, comble de la prise pour un con des spectateurs, par le réalisateur… Le héros déclara, bel et bien mot pour mot, que « ce n’était qu’une hallucination… Les zombies n’existent pas. » Bref, un joli « NO SHIT SHERLOCK » que tous auraient pu dire… Tous sauf Cassandre, qui évidemment eut une énorme réaction, qui consista à :

« AAAAAAAAAAAAAAAAH ! LA FILLE ELLE EST APPARUS ET… et… Désolée…
-Mais chut, mais bon sang !
-C’est pas possible !
-C’est qui cette conne ? »

Les commentaires étaient pas gentils… Cassandre baissa de suite la tête, se blottit de nouveau. C’est pas gentil de dire qu’elle était conne, elle était sûre qu’il y avait plein de vachette qui étaient dans des cinémas, et qui avaient très peur à cause des films. Voilà ! Puis, de toute façon, les personnes qui disent ça, elle est persuadée, ils donnaient même pas de lait ! Donc voilà, elle, elle est peut-être stupide mais au moins, elle sert à quelques choses ! Et toc ! Bien fait pour eux ! Ils avaient qu’à pas être aussi méchant. Bref, elle continuait de se lover contre ses interlocutrices, bien contente qu’au moins, elles se moquaient pas d’elle, elles. Cassandre se disait qu’il y avait vraiment des gens méchants dans le monde… Très méchant même !

Mais reprenons le film. Nous avions vu précédemment, le film donc semblait tenter de faire un thriller psychologique, avec des hallucinations… Mais visiblement, le film ne semblait jamais choisir dans quoi être exactement… Vu qu’après l’hallucination, le héros fut arrêté par un cri sordide. Il fonça, alors, sauta inutilement une barrière, et découvrit qu’une brave dame était morte. Là, maintenant. Elle avait été déchiquetée… Son crane éclaté. Le maquillage était grotesque, autant le dire clairement, mais on partait maintenant dans l’enquête, il fallait découvrir qui avait tué cette femme. Tout le visage pensait à une bête sauvage… Mais le héros… Lui, il sentait qu’il y avait quelques choses de louche. Et bien entendu il était le seul à le penser...

Et Cassandre dans tout ça ? Et bien, elle n’eut pas peur, comme toute la salle, de l’état du cadavre. Car même quelqu’un de naïf et un peu stupide comme Cassandre, remarquait que… Que c’était grotesque. Franchement, la seule différence avec els autres spectateurs… C’est qu’elle, elle ne comprenait pas enfaite ce qu’avait tenté le réalisateur. Là, la femme semblait juste… Euh… Elle savait pas trop. Oh, et puis, attaque pas des bêtes ? Que c’était stupide. Ca, Cassandre connaissait, une bête, ça n’attaquait pas ainsi, elle aurait fait en sorte de prendre plus de chair, de manger le cadavre, et n’aurait pas attaquée de façon aussi brouillonne. Bref, exactement comme Keanu Reeves, elle se disait que les villageois étaient bien stupides de croire à une attaque de bête….

Derrière, un homme regardait les femmes, et sortit un téléphone. Discrètement, très discrètement, il prit en photo le groupe, concentra son attention sur Cassandre. L’homme était grand, mais fin et sec. Il rangea immédiatement son téléphone, sachant très bien que si quiconque le voyait vraiment entrain de prendre des photos, il serait chasser de la salle. C’était interdit d’avoir des appareils d’enregistrement dans une salle. Néanmoins, ce ne fut pas fait sans  avoir quand même envoyé un mystérieux quelques choses, sans doute un message que cela soit par Facebook, Twitter, ou peut-être un simple SMS, puis sembla se reconcentrer sur le film. Impossible de savoir pour le moment qui était cet homme mais une chose était sûre, il s’était intéressé à la personne de Cassandre, mais également aux autres compagnons de la jeune vachette. Tout cela était bien mystérieux, et bien plus intriguant que ce nanard bien prévisible, bien que drôle.

Il était prévisible que Cassandre se fasse remarquer. C’était sa première séance au cinéma, pour une vachette qui venait de Terra. Tout ça devait être incroyable pour elle, et Leyli veillait donc sur elle, en finissant par la prendre, et, comme un petit-enfant, par la poser sur ses genoux. Cassandre lui tournait le dos pour voir le film, mais pouvait se retourner sans peine, tandis que les mains de Leyli caressaient ses hanches, ou l’enlaçaient.

« N’aie pas peur, Cassandre, je suis là… »

Elle l’embrassa dans le creux du cou, faisant fi des commentaires indignés d’une partie de la salle. Certains allèrent même jusqu’à insulter Cassandre, ce qui conduisit évidemment Leyli à la consoler à sa manière, en la caressant et en l’embrassant encore.

« Ne t’inquiète pas, Cassandre, c’est ton premier film, c’est normal d’être paniquée, ne fais pas attention à eux… »

Regarder un film avec Cassandre promettait en tout cas d’être du sport ! Toutefois, l’Ushi sembla se calmer, sans doute vexée qu’on ait pu l’insulter. Le film, de son côté, se poursuivit avec un mystérieux meurtre, et l’inquiétude des villageois. Jensen, de son côté, se retrouva à discuter brièvement avec le shérif du coin, une femme assez belle, qui ordonna aux badauds de se disperser, et commenta brièvement la venue de Jensen, apparemment déjà au courant qu’un nouvel individu avait rejoint sa communauté. On était dans le village américain typique, ce petit bled paumé dans les montagnes où tout le monde connaissait tout le monde, et où le shérif local avait les clefs de chaque boutique.

Jensen retourna ensuite à l’exploitation agricole, perturbé par ce qu’il avait vu dans le village, et retrouva sa sœur pour lui parler de ce qui était arrivé. De son côté, celle-ci avait commencé à inspecter l’équipement agricole, et expliqua qu’il ne serait pas difficile de remettre la ferme sur pied.

Quelques scènes passèrent ensuite, montrant notamment Amanda, le shérif du coin, en train de discuter avec ses adjoints, tous se montrant particulièrement idiots, et préférant passer leur temps à jouer à la console de jeux vidéos plutôt qu’à travailler et à s’entraîner. Pour le reste, le village espérait surtout que ce meurtre ne remette pas en cause le tournoi annuel de courses de vaches, une grande spécialité locale qui attirait son lot de compétiteurs et de touristes.

Pendant que le film se déroulait, et que Jensen, en explorant la cave, découvrait un passage secret menant au laboratoire du docteur vu au début du film, Leyli, elle, commença à se livrer à des actes plus intimes. Ses mains se glissèrent contre le corps de Cassandre, et commencèrent à caresser ses cuisses, ses doigts se rapprochant de plus en plus lentement de son bassin, caressant sa culotte, glissant dessus. Elle ignorait alors qu’un individu dans leur dos avait décidé de les photographier, et se livrait à son petit plaisir au cinéma : caresser intimement ses partenaires.

« Là, ma chérie, susurra-t-elle, laisse-moi te détendre un coup, mais… Sois silencieuse, mon trésor. »

Il ne fallait tout de même pas qu’elles se fassent remarquer en pleine action !

Quand on y réfléchissait, et des filles intelligentes comme les trois compagnes de la fameuse vachette l’avait fait, l’idée d’amener Cassandre au cinéma voir un film d’horreur allait forcément amener ce genre de comportement. C’était évident. Quand on y réfléchissait, les vachettes n’étaient pas du genre des grandes courageuses en général, et c’était logique. Elles étaient des proies dans la nature ! Donc, évidemment, dès que quelques choses pouvait faire peur… Voilà ! Cela se mélangeait d’ailleurs assez mal avec leur grande curiosité ! D’un coté curieuse, de l’autre appeurée aisément… Vous comprenez que cela pouvait vite amener à des catastrophes ! Heureusement ici, la situation était quand même meilleure ! Bien meilleure. Car Cassandre avait quelqu’un pour la rassurer, et s’occuper d’elle.

« Ne t’inquiète pas, Cassandre, c’est ton premier film, c’est normal d’être paniquée, ne fais pas attention à eux… »

Cassandre fit un petit oui de la tête. Elle reçu quelques baisers, dans le cou, bref, on s’occupait bien d’elle. De suite, cela faisait que la situation un peu effrayante à cause du film était bien plus supportable, étant donné qu’on s’occupait d’elle. Et ouais, quand on s’occupe de vous, de suite, vous êtes moins concentrée à ce qui se passe durant le film. C’est le « Netflix & Chill » comme disent les djeunz ! Bref, donc, la vachette ainsi, avait moins peur, car on s’occupait d’elle. On était là pour elle, donc rien de grave n’allait arriver, et elle était à l’abri. Ce genre de situation est donc la meilleure pour une vachette innocente, qui avait très très peur ! Ainsi, elle ne se concentrait plus vraiment sur le film...

Pourtant, le film continuait. Après la rencontre avec la cheffe de police, dont tout le monde pouvait comprendre sans problème qu’elle allait être soit la Love Interess du héros, soit une victime, soit les deux, et bien, dans le laboratoire du fameux scientifique du début, le héros après avoir été apeuré par un rat qui était brusquement apparu dans le champ de la caméra, commença à découvrir de nombreux documents, et surtout, des traces d’expériences qui avaient mal tourné. Il voyait bien, héros intelligent, qu’il y avait quelques choses… De louche dans toute cette histoire… Mais que pouvait-il bien se passer ici dans ce manoir. Jensen vit une fiole, qui était encore remplis d’un liquide cyan brillant… Mais fut interrompu par le cri de sa sœur. De suite, il quitta les lieux, abandonnant sa découverte...

« Là, ma chérie,  laisse-moi te détendre un coup, mais… Sois silencieuse, mon trésor. »

« Meuh ? »

La vachette fut surprise, mais décida de bien obéir. Elle commençait à se faire caresser aux endroits intimes, donc, elle commença à se trémousser… Elle ne savait pas pourquoi elle devait se taire, mais elle supposait que c’était lié au fait qu’elles étaient au cinéma. En effet, quand elle avait criée, et bien, des gens l’avaient insultés… Donc, elle supposait que c’était pareil si elle criait de plaisir ! Dans un sens, se rendre compte de cela avait presque un avantage pour la fameuse vachette… Cela permettait de la rassurer, en se disant donc qu’elle avait été vraiment insultée surtout car elle avait fait du bruit et… Oh et puis zut ! Vous avez bien compris que ce n’est que de la narration… En vrai, Cassandre ne pensait absolument pas à ça, mais gémissait de plaisir, alors qu’elle se faisait caresser intimement !

Mais le film ? Que se passe-t-il ? Et bien, la sœur du héros était alors sur un meuble, et… Le premier zombie du film était ENFIN à l’écran. On était quand même à trente minute de film. Le zombie avait les deux jambes brisés, et rampait en direction de la jeune femme appeurée. Celle-ci avait le haut de son vêtement qui glissait, chose qu’on peut attribuer à… à rien du tout enfaite, si ce n’est que le film était interdit au moins de 18 ans, et pas seulement pour des raisons de sang (ce qu’il y avait, on voyait la coulée rouge provoquée par la perte des jambes du zombie, chose qui n’avait… aucune logique, étant donné que c’était un zombie mais passons. Bref, ainsi, un peu de nudité pour les adolescents (car oui, on va pas le cacher, les films interdit au moins de dix huit étaient enfaite tous visionnés par des adolescents.) Attention, ce n’était qu’un peu de nudité, on voyait juste la naissance du sein, et le puratanisme d’Hollywood allait sans doute faire qu’on ne verrait jamais le téton, chose interdite dans un film !

Beaucoup regardaient le film, d’autres se caressaient intimement… Et enfin, l’homme de toute à l’heure, qui avait donc envoyé un message à quelqu’un se leva discrètement, et se retira du cinéma. Il bouscula quelques personnes, en partant s’excusant discrètement, tandis que les gens continuaient de grommeler. D’ailleurs, l’une des personnes qui montra son énervement vis à vis du comportement peu cavalier de l’homme, était justement l’une des personnes qui s’était déjà agacé à cause de Cassandre ! Comme quoi, visiblement, l’homme semblait particulièrement énervée… Bref, quoiqu’il en soit, il retrouva une personne juste à la sortie du cinéma, et tout deux quittèrent la salle… Chouette ! Ce mec chelou est parti ! Sans doute qu’on va plus en reparler, non ? Ouais… Sans doute qu’on va plus en parler…

Loin de s’attendre à ce que quelqu’un puisse les observer, Leyli continuait discrètement son office, n’hésitant pas, le cas échéant, à poser son autre main sur la bouche de Cassandre, étouffant ainsi les gémissements qu’elle était susceptible de pousser. Elle se concentrait, du reste, s’appliquant à la caresser intimement, à titiller son clitoris, mais aussi à caresser le pourtour, afin de faire durer le plaisir. De fait, Leyli sentit rapidement, contre ses doigts, un liquide humide fuitant du bassin de l’Ushi, et sourit lentement, l’embrassant encore. Heureusement, il n’y avait aucun tiers à côté d’elles, personne pour les surprendre. Leyli essayait toujours de choisir des places isolées pour ça, car il était fréquent qu’elle s’amuse comme ça. La belle Cassandre se tortillait ainsi sur ses cuisses, Leyli l’invitant à lécher ses doigts, tout en continuant, avec son autre main, à la pénétrer et à la caresser profondément.

Pendant ce temps, à l’écran, les images continuaient à défiler. Après la première rencontre avec un zombie, Jensen partait avec sa sœur rejoindre la shérif, tandis que le soleil se couchait. La fête de la vache avait, quant à elle, commencé, et les fermiers leur versaient un ingrédient cultivé sur place. Parallèlement, dans la voiture fonçant à tambours battants, Jensen expliquait que le zombie trouvé était l’un des manutentionnaires chargés de nourrir les vaches, et qu’il ressortait des recherches du scientifique qu’il avait développé une sorte de foin génétiquement modifié pour améliorer le système immunitaire des vaches. La vache folle était une maladie ayant pour origine une infection causée par une protéine particulière, le prion, un agent infectieux qui n’était, ni un virus, ni un microbe. Les recherches du scientifique devaient amener ce foin modifié à protéger les vaches contre le prion, mais les résultats avaient été décevants. Retour ensuite sur le concours, où les vaches mangeaient justement du foin, un foin venant de la ferme de Jensen, et que ce dernier avait distribué sans savoir à quoi il s’attendait. La caméra zooma alors sur une vache en train de manger son foin, et dont les yeux se mirent à rougir. C’était le côté très nanar’ du film, celui où les vaches se transformaient en mammifères porteurs du virus, un virus qui se répandait dans leurs mamelles pour modifier leur lait. Le spectateur comprenait alors qu’il y avait, entre les deux scènes en superposition, une ellipse temporelle. En effet, les séquences sur la fête de la vache constituaient un flash-back, car elles avaient eu lieu pendant la journée... Ce que le spectateur réalisa quand Jensen, en roulant vite sur un virage, heurta violemment une vache abandonnée.

« Le film se barre en couilles...
 -  C’est le tout premier film de Cassandre, allons, soyez positives, mes chéries ! »

Leyli continuait encore à la masturber. Elle alternait si bien le rythme qu’elle pouvait retenir pendant plusieurs minutes l’orgasme de Cassandre, en jouant avec ses nerfs, en la stimulant longuement. Elle était douée. Après tout, Leyli avait de l’expérience en la matière, et faisait donc au mieux pour faire durer le plaisir, laissant Cassandre dans une situation d’extase profond. La jeune Ushi continuait à soupirer de plaisir, se rapprochant doucement de l’orgasme.

À l’écran, Jensen se réveillait au sol. Le choc avec la vache avait envoyé la voiture dans le décor, et il était passé par la portière, tombant en contrebas. Une roue de la voiture tournait dans le vide, et sa sœur n’était plus là. Le film virait maintenant dans une optique survival, car le lait avait transformé les participants de la fête en zombies, qui avaient infecté les autres. Marchant à travers la forêt, Jensen se rendait vers la ville, inconscient de tout cela, dans l’espoir de retrouver sa sœur. Ses pas l’approchèrent néanmoins d’une station-service à l’extérieur de la ville, où il espérait trouver du monde, mais ne vit que plusieurs vitres cassées, du sang... Et un zombie bloqué dans la réserve. Tandis que Jensen explorait le magasin, cherchant un téléphone, des coups sourds résonnaient contre la porte de la réserve. Quelqu’un avait visiblement réussi à y enfermer un zombie, et ce dernier sortit alors, puis se rua vers Jensen en hurlant, se montrant plus rapide que les zombies traditionnels de Romero.

Difficile de dire ce qui captiverait le plus Cassandre entre la scène d’action et les doigts inquisiteurs de Leyli...