MÉLINDA WARREN
Mélinda avait passé un accord avec Evangeline, en vertu duquel il lui incombait de diriger un grand centre de plaisir, afin de donner envie aux Terrans de venir ici, et de rester. Mélinda en venait à se demander ce qu’Evangeline avait prévu pour Karuta. La petite servante docile et timide était très belle dans sa séduisante
catsuit, et la vampire sourit en percevant sa forte gêne à l’idée de faire l’amour en public. Là, sous les yeux de tout le monde, sans aucune protection... Le client obèse était impatient, exhibant sa trique sans hésitation. Assurément un Ashnardien, et Karuta, tout en étant gênée, prit ce membre en bouche.
La vampire l’observa lentement, tout en regardant sa femme, lui souriant tendrement.
«
Elle est douée, non ? -
Je trouve aussi, mon amour... »
Une grosse main se serra sur les cheveux de Karuta, puis la petite « neko » continua à agir, sans pouvoir, après tout, faire grand-chose d’autre. Elle pompait le dard du client, qui grognait lentement, enfournant sa grosse queue dans sa bouche. Plusieurs autres convives les regardaient en gloussant, d’autres avec des envies de convoitises dans les yeux. La prostitution de Karuta commençait plutôt bien, et la jeune femme finit par sentir le sperme chaud de l’homme éclater dans sa bouche.
«
Aaaahhh... Putain, bois bien, salope de neko, hmmm... !! »
Le foutre éclata en elle, puis l’homme retira son chibre. Mélinda ricana encore, et se rapprocha de Karuta, qui semblait toute confuse.
«
Tous ces gens te regardent, petite traînée... Ils voient en toi la petite salope que tu es vraiment, sous tes airs de mijaurée et de princesse... Allez, avoue tout à ta Maîtresse... »
Mélinda n’était pas, techniquement parlant, la Maîtresse de Karuta, mais elle s’estimait suffisamment proche d’Evangeline pour pouvoir jouer ce rôle, au moins provisoirement.
«
Tu aimes ça, hein ? Ces regards qui se posent sur toi, le sentiment d’être l’objet de toutes les attentions ? Allez... Pourquoi n’es-tu pas honnête, hein ? Je sais que, tout ce dont tu as envie en ce moment, c’est de sentir davantage de belles queues venir te prendre de partout... Pas vrai, ma petite chatte ? »
MIRANDA FORGE
Après cette séance de baise intensive avec Sharlie, Miranda reprenait des forces. Jenny l’avait prévenu, certes, mais, même malgré ça, le niveau restait quand même soutenu. Miranda avait vraiment créé un être
parfait. Sharlie ne le réalisait pas, mais Miranda pensait chaque mot de ce qu’elle disait. Pour elle, Sharlie représentait l’évolution du sexe masculin. À ses yeux, Sharlie était un meilleur
mâle que les hommes usuels. Elle représentait l’objectif ultime du Projet Unification, à savoir aboutir à la disparition des hommes, et à la création de femmes futanaris comme Sharlie, des pondeuses dont le rôle serait de lutter contre les problèmes de fécondité. À terme, ce n’était ni plus ni moins qu’une réécriture des deux sexes que GWC envisageait de faire.
Et Sharlie était le prototype de ce monde parfait.
Miranda sourit quand la femme lui demanda la suite, et caressa son ventre, avant de se pencher vers elle, et d’embrasser l’une de ses seins.
«
Oui, tu as un sacré appétit, Sharlie... C’est normal, je ne t’aurais pas imaginé autrement. »
Parler d’un rapport filial entre les deux serait sans aucun doute exagéré, mais Miranda était juste fière de voir ce que Sharlie était devenue, et de constater que, finalement, la Futanari était revenue auprès d’elle.
«
Ce que je veux faire, maintenant ? »
Elle sourit encore, puis mordilla légèrement le sein de la femme, à hauteur du téton.
«
Ma chérie, tu vas me baiser bien fort, c’est ça que je veux... Voir à quel point Sharlie est à la hauteur de sa réputation, tu comprends ? »
ALICE KORVANDER
Il fallait vraiment croire qu’Alice était devenue une femme très perverse... Suffisamment pour coucher avec cette femme, sans trop se demander pourquoi. Anna-Marie était belle, bien sûr, ce qui était, en soi, un argument tout à fait suffisant, mais il y avait aussi autre chose. Le sexe ne l’effrayait plus autant qu’auparavant, et elle pouvait le réaliser en voyant les hésitations d’Anna-Marie. La courageuse guerrière aurait sans doute été plus à l’aise à l’idée d’affronter un ours, plutôt que de devoir coucher avec une Princesse. En même temps, Alice lui avait doucement mis la pression, mais c’était, après tout, un bon moyen de la forcer à agir comme elle le voulait. Et, en l’occurrence, tout ce qu’Alice voulait, c’était coucher avec elle. Elle goûta à ses lèvres, et à califourchon sur elle, sourit devant ses hésitations, n’hésitant pas à caresser ses seins à travers son armure, ses pouces caressant les rebords de ses seins, appuyant dessus.
Anna-Marie était vraiment somptueuse, et Alice ne savait tout simplement pas par où commencer.
«
Tu es donc vierge du contact féminin, Anna-Marie ? Ce n’est pas grave... Au contraire, même, je suis honorée d’être ta première fois. Ne t’inquiète pas, il y a tout, ici, pour s’occuper de toi. Mélinda a participé à l’organisation de cette soirée, tu sais... La connaissant comme je la connais, elle ne m’a pas donné cette chambre par hasard. »
Peut-être même que c’était à cause d’elle qu’Alice réagissait ainsi. Mélinda avait souvent bu au sang de la Princesse, et, maintenant que la vampire commençait à maîtriser la magie rouge... Mais Alice était peut-être juste en train de se chercher une excuse. En tout cas, pour l’heure, elle s’amusait avec Anna-Marie, ressentant un profond plaisir croître en elle, comme une sorte de soif de domination, d’appétence naturelle pour le fait de former cette puissante guerrière. Elle comprenait mieux ce que Mélinda devait ressentir, maintenant, quand elle humiliait et dominait ainsi des individus bien plus puissants qu’elle...
La Princesse posa son doigt sur les lèvres de la femme, en caressant délicatement le pourtour, et continua à masser son sein avec l’autre.
«
Tourne-toi, Anna. Couche-toi sur le ventre, et tends tes bras contre les barreaux du lit. »
Alice s’écarta au passage, et ouvrit un placard, trouvant rapidement tous les
instruments usuels de Mélinda. Elle attrapa une sangle, et retourna ensuite sur le lit, puis l’utilisa pour nouer les poignets d’Anna-Marie autour du barreau du lit. Elle serra ensuite un peu les liens.
«
Voilà... ! Maintenant... »
La Princesse se retourna, et caressa le dos d’Anna-Marie, grattant les cordages, et glissa jusqu’à ses fesses, constatant que l’armure les moulait à la perfection. De fait, Alice put poser chacune de ses mains sur les fesses de la guerrière, et les écarter, serrant ces dernières. De quoi confirmer le fait que l’armure était magique, ce qui fit sourire la Princesse.
«
Tu sais, habituellement, les armures ne moulent pas autant le cul comme ça... Alors, comment concilier ce que tu dis avec ce que tu portes, hum ? »
Joueuse, Alice se pencha vers la croupe de la femme, et lécha cette dernière, glissant le long de l’armure, sentant le contact de l’armure... Mais un contact assez adouci, qui l’amena à embrasser cette portion de son corps.
«
Allez, Anna-Marie, il est temps de se confier... Dis-moi à ta Maîtresse quelles sont tes aventures sexuelles, tes fantasmes... À moins que tu ne sois vierge... ? »
SAMARA
Une servante d’une divinité de la Folie... Tout ça était particulièrement troublant, et nécessitait à Samara une période de réflexion. Elle avait besoin de s’entretenir avec Mélinda, bien sûr, mais aussi de se renseigner davantage sur Evangeline, d’avoir un entretien personnalisé avec elle. Tout ça viendrait en son temps, bien sûr, et, pour l’heure, elle retourna donc dans le hall central de la fête. L’Archimage observa les convives, cherchant une trace de Mélinda. Avançant le long des coursives et des couloirs, elle la vit dans un hall, occupée avec sa femme et une esclave en
catsuit.
*
Hum... Je ne sais pas si le moment est opportun pour la déranger...*
Samara perçut soudain une présence magique, et tourna la tête. Elle se tenait en hauteur, sur une mezzanine, et se rapprocha, avisant une présence fluette, une femme (vue de dos) dans une longue robe noire, qui était importunée par quelqu’un, et sous le regard vigilant d’un homme en armure.
*
Cette signature magique... Où l’ai-je déjà perçue ?*
Intriguée, Samara se rapprocha, et se retrouva dans le dos de la jeune femme.
«
Bonsoir... »
Elle porta son regard acéré vers le convive ivre, et ses yeux s’illuminèrent fortement... Puis l’homme tomba en arrière, succombant au sort d’endormissement, témoignant de ce fait des pouvoirs télépathiques de la démone.
«
En voilà un qui ne nous embêtera plus comme ça... »
Reportant ensuite son attention sur la femme, Samara reprit :
«
Je crains n’avoir encore jamais eu l’occasion de vous voir, Madame... Je suis Samara, Archimage de l’Empire d’Ashnard. Et vous ? »