MÉLINDA WARREN
«
Ne t’inquiètes pas, ma poupée, je suis là, à côté de toi, alors il ne t’arrivera rien... »
Il y avait effectivement quelque chose de malsain chez Ariman, mais, après tout, Mélinda elle-même dégageait une aura malsaine. Elle était une vampire, après tout, une créature prédatrice qui se nourrissait en se gorgeant du sang d’êtres humains. Elle n’était donc pas la mieux placée pour critiquer qui que ce soit, mais elle comprenait les difficultés qu’Ariman pouvait avoir à se rapprocher de Sylvandell. Tandis que Karuta se rapprochait de l’homme, celui-ci fit à nouveau rentrer dans son corps les morceaux d’armure.
En voyant cela, Mélinda grimaça légèrement, tout en l’observant :
«
J’espère que ça ne fait pas trop mal, ce que vous faites avec votre armure... »
Mélinda reprit ensuite les choses plus sérieusement, tandis que Karuta posait ses mains sur le sexe de l’homme, un membre assez imposant, et approchait ensuite son visage de ce sexe.
«
Vous l’avez sûrement remarqué en vous approchant d’elle, la Princesse de Sylvandell a été bénie par le Patriarche de Sylvandell. C’est un dragon doré qui est un avatar de Batrok. »
Un nom qui ne devait pas être inconnu pour Ariman. Batrok était le Dieu légendaire des dragons, un Dieu de l’Ordre, un très ancien dragon qui avait affronté pendant des siècles les forces du Chaos, et notamment les troupes de Nurgle. Batrok avait résisté à la corruption des dragons, et avait traqué les Dragons Noirs corrompus pendant le Grand Conflit. C’était un Dieu très dur, très déterminé, qui avait reçu des pouvoirs divins lors d’un ultime affrontement contre un Grand Immonde de Nurgle, que Batrok avait gagné au péril de sa vie.
Sylvandell servait donc Batrok.
«
Je crains fort que, même avec le plus beau sourire du monde, vous ne parveniez à vous attirer la sympathie des dragons, et particulièrement de notre belle Princesse blonde aux yeux bleus. Mais moi, la Princesse me fait confiance. On pourrait même dire que je suis sa meilleure amie, et je suis en affaires avec Sylvandell depuis de nombreuses années. C’est un royaume guerrier, vous voyez. Sylvandell attaque les contrées barbares, et récupère beaucoup trop d’esclaves pour eux. C’est moi qui suis chargée de m’en occuper. C’est un poste plutôt privilégié, qui m’a en tout cas permis de me rapprocher du Joyau de Sylvandell. »
MIRANDA FORGE
«
Bien sûr, ma chérie, ce sont des lunettes très améliorées... Mais ça n’a rien d’exceptionnel, tu sais. »
Du moins, pour GWC. Mais les lunettes-caméras existaient depuis des années, et étaient vendues au grand public. Miranda, elle, disposait de lunettes améliorées car elle n’avait pas besoin de lentille pour corriger sa vision. En revanche, ses lunettes amélioraient cette dernière, disposant de fonctionnalités spéciales, pour zoomer, voir à travers les vêtements, ou accéder à la base de données de sa compagnie. Devant elle, Sharlie accepta, au milieu de plusieurs baisers, de retourner au sein de la compagnie. Une nouvelle qui excita Miranda. Celle-ci posa ses mains sur les puissantes épaules larges de Sharlie. Contre son corps, elle sentait les muscles de cette femme, cette puissante créature musclée.
Miranda la repoussa alors, la couchant sur le dos, et se mit à califourchon sur elle, sentant contre ses fesses l’imposante virilité de sa Sharlie. Oui,
sa Sharlie... Un possessif un peu suranné, sûrement exagéré, mais elle ne pouvait s’empêcher de voir Sharlie comme une sorte de magnifique création tekhane, une pure perfection... À laquelle Miranda avait contribué. Elle posa ses mains sur les hanches de la femme, sentant toujours ses épais muscles, et se pencha vers elle, savourant ce moment. Visiblement, Miranda était encore loin d’en avoir fini avec sa Futanari, et elle savait que Sharlie pouvait tenir.
«
Oh, tu vas baiser de la Tekhane, crois-moi... Des milliers de femmes travaillent dans ma compagnie, et seront ravies de se faire éclater le cul par toi. »
Sa main était remontée pour caresser affectueusement la joue de Sharlie, et Miranda se courba en avant, venant embrasser la femme sur les lèvres. Un baiser qui s’étira sur la longueur, Miranda n’hésitant pas à glisser sa langue dans sa bouche, jouant avec elle. Sa main pinça le sein de la femme, tirant sur le téton, et elle se déplaça ensuite, venant lécher le sein de la femme, embrassant et mordillant le téton.
«
Est-ce que tu commences à allaiter, Sharlie ? »
Avec des seins aussi gros, elle devait produire une belle quantité de lait. Miranda la laissa répondre, et l’embrassa dans le creux du cou, caressant ses muscles avec ses doigts, sentant contre ses ongles les lignes creusant son corps, le contour de ses biceps.
«
Tu sais, hmmm... Jenny et moi aurions pu nous marier. Je sais beaucoup de choses sur ta patronne et amante, et elle réciproquement. »
Miranda savait par exemple que Jenny avait un cancer, et elle l’aidait activement à tenter de le soigner. Elle continua à se déplacer, et souleva son corps, attrapant d’une main la queue de Sharlie, et la fit glisser entre ses cuisses, avant de s’empaler dessus. Elle gémit alors, le corps redressé, et commença à remuer de haut en bas, sentant ce mandrin perforer son intimité progressivement.
«
Et toi, haaaa... J’ai très hâte que tu rencontres nos scientifiques, hm... Hoooo, ma chérie, ma belle, haaaa... »
Clairement, la puissante PDG était heureuse de revoir Sharlie !
ALEXANDRE DOWELL
Le puissant vampire ne pouvait pas se permettre de manquer ça. Qui aurait cru qu’un jour, la gourgandine d’Ashnard puisse participer à l’organisation d’un tel bal ? Portant une élégante chemise sombre avec des motifs dorés, et un manteau en fourrure, Alexandre Dowell s’avançait au milieu des convives, discutant avec eux. Il y avait de nombreux Ashnardiens, mais aussi des ressortissants de nations étrangères. La vallée d’Ancarla était un bout de terrain qui avait, aux yeux du Conseil Impérial, une importance stratégique forte. Il y avait en effet de nombreuses rumeurs évoquant une prétendue cité terranide libre dans les régions polaires, une cité qui organiserait de multiples attentats sur le reste de Terra.
Est-ce pour cela que Mélinda Warren s’était rapprochée de cette femme ? Le Conseil ne savait plus trop sur quel pied danser avec elle, et Alexandre avait au moins pris conscience, maintenant, de la dangerosité de cette femme. Il s’était souvent rendu à son harem, et avait toujours vu, en elle, autre chose que les ambitions d’une simple tenancière. Le sang des Warren coulait après tout dans ses veines, et, avec la création d’un clan vampirique, elle disposait de plusieurs alliés pour renforcer et asseoir l’influence de ce jeune clan : Sylvandell, Inferis... Et le récent choix du baron de Castlevania de rejoindre le clan Warren n’avait fait que confirmer, à ses yeux, qu’il ne fallait pas sous-estimer cette femme, qui mettait maintenant un possible avant-poste stratégique dans l’escarcelle.
Se méfiant de toute forme de rivalité, il était donc normal qu’Alexandre soit présent ici. Il avait repéré la Princesse de Sylvandell au début de la soirée, et, tout en continuant à marcher, son aura vampirique capta... Quelque chose de particulier. Il fronça doucement les sourcils en voyant une femme brune, portant une élégante robe rouge, qui lui tournait le dos.
*
Bizarre...*
N’étant pas à proprement parler un magicien, Alexandre avait appris à maîtriser la redoutable magie rouge, la magie du sang, car les vampires présentaient une affinité particulière avec celle-ci. Et la magie rouge, en ce qu’elle reposait sur l’analyse et l’étude du sang, permettait de voir les subterfuges, les illusions... Et Alexandre sentait quelque chose d’anormal venant de cette femme, une aura... Une aura profondément malsaine.
C’est ce qui l’incita à se rapprocher d’elle.
«
Madame... » dit-il, d’une voix suffisamment forte pour qu’elle se retourne.
Il lui sourit alors légèrement, ses yeux bleus acérés se plantant sur les siens, d’une couleur verte :
«
Alexandre Dowell. Je me disais qu’une femme comme vous ne devait pas rester seule au milieu d’une si charmante assemblée, vous ne trouvez pas ? »
ALICE KORVANDER
Dire que c’était elle qui formait une autre femme... Pour Alice, c’était une véritable inversion ! Pendant des mois, si ce n’est des années, elle avait eu des mentors, des gens qui avaient fait d’elle la femme qu’elle était actuellement. Cirillia, Tinuviel, Mélinda... Et, maintenant, elle était suffisamment aguerrie pour pouvoir donner des cours ! Devait-elle s’en sentir gênée ? Indéniablement, elle n’était plus la Princesse naïve qu’elle avait jadis été, cette jeune femme qui ignorait tout du sexe. Elle était maintenant une belle femme, de plus en plus accomplie, qui avait pris confiance en elle, et qui s’attaqua donc au sexe de la femme, poursuivant ce 69.
Anna Marie, de son côté, suivit les instructions précieuses d’Alice, léchant également son intimité. Concentrée, elle soupirait lentement tout en sentant la langue d’Anna Marie s’enfoncer en elle, filant entre ses lèvres intimes. La jeune tête blonde poussa des soupirs et des couinements supplémentaires, avant de rendre à la femme la monnaie de sa pièce, glissant ses doigts en elle, la masturbant.
«
Hmmm... Oui, là, voilà... »
Alice gémissait de plaisir, se déplaçant doucement, et profita ainsi du corps de la femme, la titillant comme ça pendant plusieurs minutes. Sa langue fila entre ses cuisses, et elle chercha son bouton d’amour, appuyant dessus, le pressant avec sa langue, et s’aida ensuite de ses doigts. C’était une zone étroite, demandant de la précision, mais, dès qu’elle trouvait le clitoris, Alice atteignait le point suprême. Elle serra ainsi le bouton de plaisir entre ses doigts, et continua ainsi à agir, remuant doucement ses cuisses, étouffant la guerrière blonde sous son corps.
«
Ohhh... »
Les minutes passaient doucement, les deux femmes se chauffant mutuellement. Alice se redressa alors, au bout de ces minutes, et se déplaça alors, venant s’asseoir à côté d’Anna Marie, en écartant les jambes. Elle avait les joues rougies par le plaisir, et se pinça les lèvres.
«
Allez, ma belle, file entre mes cuisses, fais-moi jouir sur toi, ma chérie ! »
Après ce qu’elle avait vécu à ce bal, elle était heureuse de pouvoir retrouver le plaisir, et d’avoir un orgasme. C’était, somme toute, une magnifique façon d’oublier les mauvais évènements pour garder des choses positives !
SAMARA
La présence d’Evangeline n’allait nullement empêcher Samara de jouer avec les deux beautés qu’elle tenait entre ses bras... Et, pareillement, la présence des deux sœurs ne l’empêcherait pas de se renseigner davantage sur Evangeline. Ce que Samara avait vu ne pouvait être ignoré. Elle avait senti la présence malfaisante du Chaos ici. Evangeline avait fait le choix d’inviter des personnes peu recommandables, de quoi inquiéter Samara, ou, en tout cas, de la troubler. Elle hocha doucement la tête, et se déplaça un peu, rejoignant l’une des tables, en s’asseyant sur un confortable sofa, les deux sœurs à sa gauche et à sa droite. La table comprenait divers plats avec des mets, comme des fruits, ou des fruits de mer.
L’une des servantes se saisit d’une crevette et la tendit vers Samara, qui l’avala, avant d’embrasser sa sœur. Elle continuait à caresser sans gêne leurs culs, tout en leur parlant doucement :
«
Je suis sûre que Mélinda a déjà dû vous faire l’amour, à toutes les deux... -
Haaaa... Maîtresse... -
Oui, hmmm... »
Trop souvent, on sous-estimait les gens de l’ombre, les petites mains, les serviteurs. Ils faisaient pourtant d’excellents espions. Samara les embrassa encore, sentant leurs douces mains caresser son corps.
«
Vous aviez évoqué votre naissance la dernière fois, ainsi que vos pouvoirs... Est-ce à dire qu’il existe un lien entre ce temple secret et vos pouvoirs ? Vos pouvoirs émanent de la Déesse Mania ? »