Cyanide

- C'est la seule idée que j'ai trouvé et je n'en vois pas d'autres mais si vous en avez une meilleure je suis tout ouïe. Dit Zion.

Midas était clairement du coté de Zion et curieusement Cron se manifesta à sa manière en donnant une tape dans le dos du barbare qui avait trouver cette solution. C'était sa manière à lui pour dire qu'il approuvait l'idée. Gorton qui savait que Cron était un avatar divin compris que même si le plan était dangereux c'était certainement le moins pire. Finalement tout le monde se rangea de suivre l'idée de Zion.

Par contre il y avait un problème à régler. Même si la ville de Wild Dog était sauver ce n'était que temporaire. Si les quatre cavalier se rassemblaient pour un nouvel assaut la citée du seigneur de guerre aurait bien du mal à résister à un siège. Wild Dog eu une idée mais les Barbares allaient devoir sacrifier leur montures et le chariot car le seigneur de guerre allaient devoir s'en servir pour envoyer les Cavaliers sur une fausse piste en envoyant un faux convois dans une autre direction. En contrepartie Wild Dog était prêt à fournir aux barbares d'autres montures et du matériel pour aller jusqu'à l'Interzone à ses frais ainsi qu'une escorte de ses meilleurs hommes.

- J'aurais bien voulus vous accompagnés mais j'ai mes responsabilité ici. Si mon leurre marche cela vous fera gagner plusieurs jours le temps que vous arriviez à l'Interzone et peu être jusqu'à votre destination avant que les cavaliers se rendent compte de la ruse et reviennent ici ce venger. Dit le seigneur de guerre.

Gorton n’avait qu’une confiance modérée en ce plan, ce qui, néanmoins, ne perturba pas les autres. Ils savaient que Gorton était toujours l’éternel sceptique. De base, l’ancien gladiateur avait été contre ce plan. D’emblée, il savait que Koos ne leur avait pas tout dit, et il en avait maintenant la confirmation. Cette Minerva abritait des pouvoirs terrifiants, et, même si elle était supposée sauver Cyanide, Gorton, elle, ne voyait qu’une menace potentielle.  Mais, d’un autre côté, son ancienne vie se résumant à chasser des monstres autour d’un village reculé, l’homme n’avait pas grand-chose à perdre. Rejoindre l’Interzone était dangereux, mais, en l’état, Gorton n’avait effectivement aucune autre idée.

Le plan fut donc décidé, et Wild Dog proposa de faire une diversion. Gorton acquiesça.

« C’est une bonne idée, même si elle est risquée pour vous. Plus vite nous rejoindrons l’Interzone sans tomber sur les Cavaliers, et mieux ce sera. »

Midas acquiesça aussi. Elle n’allait pas refuser une telle proposition. Wild Dog s’avérait extrêmement généreux, comme s’il avait conscience de toute l’importance de leur quête. En même temps, après avoir vu Guerre, il aurait fallu être aveugle pour ne pas croire à tout ce qui venait de se dire. Midas avait bien caché son jeu, mais la menace était réelle, et d’importance.

« Il nous faudra plusieurs jours pour rejoindre l’Interzone.
 -  Alors, hâtons-nous ! Merci beaucoup pour votre aide, Wild Dog ! Nous ne l’oublierons pas, soyez-en sûr ! »

Gorton hocha la tête.

« Oui, inutile de traîner davantage. »

Il était donc temps de partir, et de faire route vers l’Interzone…

Les deux plus triste dans l'histoire fut Ottom et Zion qui étaient contraint d'abandonner leur montures préférés mais c'était nécessaire bien que ce fut à contrecœur.

Wild Dog ce montra toutefois généreux en fornissant aux barbares des bête d'airains. Des monstre carnivore aussi gros que des taureaux réputés pour leur endurance et bien dressés pour porter des cavaliers. C'était des bêtes de guerre à ne pas ce douter et digne des barbares que qui compensa largement la déception d'Ottom d'abandonner son char et son attelage.



L'une des bête était attelés à un char pourvus d'une mitrailleuse lourde pour transporter confortablement Minerva car elle était encore inconsciente et ne voulait pas se réveiller malgré les effort des médecins qui furent assez sceptique sur son état. Ce n'était visiblement pas un comas mais une sorte de sommeil artificiel.

Enfin Wild Dog donna aux Barbares accès à son armurerie personnelle pour qu'ils puissent s'équiper convenablement. C'était dingue ce que le mutant pouvait garder comme armes. Il y en avait de tout les genre de l'armement plus moderne ou technomagique à des armes plus rustique mais de bonne qualité comme en adamantium.

Pour terminer Wild Dog présenta aux Barbares deux soldats qui allaient les accompagner un homme et une femme. La première était l'un des meilleur guerrière du seigneur de guerre et le second était guide connaissant assez bien les chemins détournés pour rejoindre l'Interzone sans attirer l'attention des éventuelles troupes des cavaliers patrouillant peu être dans le secteur que les barbares devaient traversés.

Le désert de Goroba était un endroit particulièrement dangereux en temps normal. Alors, quand on était traqués par les Cavaliers de l’Apocalypse, il fallait s’attendre à ce que ce désert devienne un véritable enfer. Or, pour rejoindre l’Interzone, il était nécessaire de traverser Goroba. Pour ça, il allait falloir éviter les troupes du Roi-Sorcier Galganash, qui patrouillaient intensivement dans la région, ainsi que les raids de pillards, les raiders, les tempêtes de sable, les vers géants... Pour toutes ces raisons, Wild Dog alla jusqu’à leur fournir deux guides, ainsi que de puissantes montures. Gorton se fit la réflexion que, avec de tels pachydermes, ils n’allaient pas être particulièrement rapides ni discrets.

*Mais, dans tous les cas de figure, nous n’aurions pas pu échapper à nos poursuivants... Alors, autant miser sur la force.*

Gorton comprenait le raisonnement de Wild Dog. Le mutant vert était un sacré allié, même si son aide n’était pas totalement désintéressée. Il régnait sur une ville qui était une cible récurrente du Roi-Sorcier. Autant aider des alliés susceptibles de renverser Galganash. Gorton ne savait toujours pas trop quoi penser de toute cette histoire. Galganash voulait s’emparer de Minerva pour élargir les Failles, libérer des monstres encore plus puissants, et devenir leur maître incontesté. Qu’est-ce, que Minerva pouvait faire contre ça ? Fermer les Failles ? Sauver Cyanide ? C’était un vieux rêve, une illusion à laquelle le sceptique Gorton avait de plus en plus de mal à croire.

L’ancien gladiateur s’approcha de sa monture, et grimpa dessus.

« La zone est très dangereuse, leur expliquait le guide. Les forces du Roi-Sorcier multiplient les patrouilles, et il faudra aussi se méfier des raiders. D’après ce que j’en sais, ils travaillent tous pour Galganash.
 -  Autrement dit, ce ne serait pas un voyage tranquille. »

Gorton esquissa un léger sourire sous son masque, et se permit un bref commentaire :

« Rien qui ne change de notre habitude, en somme... »

Leur route allait pouvoir reprendre.

Direction l’Interzone !

Le voyage jusqu'à l'Interzone allait durer deux jours ce qui permis aux barbare de faire la connaissance des deux nouveaux que Wild Dog avait mis à disposition.

Le guide s'appelait Nod aussi tordant que cela puisse paraître c'était un ancien Raider un warboy vu ses scarifications et les tatouage qu'il arborait. Avant de travailler pour Wild Dog il n'était qu'un bandit affamé qui as eu la malchance d'attaquer l'un des convois blindé du seigneur de guerre. Devenus esclave il ne due son affranchissement de la part de Wild Dog car il as sut se rendre utile et il s'avérait que Wild Dog traite mieux ses esclaves que n'importe qui d'autre sur Cyanide. Nod n'avait pas été malheureux et disait à qui voulait l'entendre que sa mésaventure lui avait certainement sauver de la famine ou d'une balle dans la tête.

La guerrière s'appelait Zen. A sa couleur de peau c'est une femme du peuple noir mais dont la musculature n'avait rien à envier à un Barbarre quoique contrairement à Zamara elle avait un aspect plus athlétique taillé pour l'endurance et la course plutôt que sur la force brute. Zen n'était pas très bavarde et était plutôt attentive à son environnement comme si elle voyait le danger partout. Elle semblait avoir un certain flair pour sentir le danger car cela permis au barbares d'éviter des embuscades car Nod nota des nombreuses traces d'activités sur le sol et choisissait des routes certes difficiles mais peu fréquenté et plutôt adaptés au montures des barbares.

La première journée et la nuit ce passa sans incident mais le second jours le groupe fit une rencontre en traversant un canyon. Une espèce d'engin énorme à chenille constitué de bouts de ferraille et ayant plusieurs remorques à l'arrière barrait le passage Apparement l'engin était en difficulté car de la fumée sortait du moteur et un groupe de personnage semblait essayer de le réparer rtandis que d'autres surveillaient les environs équiés d'armes à feu du plus rudimentaire au plus moderne. En voyant les Barbares arriver il se montrèrent sur le défensive mais ne leur tirèrent pas dessus. Au bout de quelques minutes un individus s'avança vers le convois des Barbares arborant un fanions blanc. Gorton vis bien vite que la créature qui s'avançait n'était pas humaine c'était un Xenos de la race des Stryxis. Des créature assez porté sur le commerce.



- BonZour honorable bipède. Vous être voyaZeur pas bandit ? Demanda t'il pas rassuré par l'aspect de Gorton et des autres.

Pour sortir du désert et aller vers l’Interzone, il fallait passer par des gorges et des canyons, en contournant soigneusement la forteresse du Roi-Sorcier. Néanmoins, ils allaient la longer, et, le premier soir, depuis leur camp de fortune, les hautes tours de la sinistre citadelle furent visibles au loin. Des flammes et des lumières en sortaient, permettant de la voir aux alentours. La forteresse était bâtie au milieu d’une vaste plaine, entourée par des miradors, des beffrois, des camps militaires, des corps de garde. Galganash était là, dans son donjon, une immense tour centrale hérissée de pics et de pointes. Le long de la route principale conduisant à son fort, il y avait, de part et d’autre de la piste, des gibets abritant des cadavres qui pourrissaient lentement, comme un sinistre présage pour ceux qui viendraient à le trahir ou à l’attaquer.

Taciturne comme à son habitude, Gorton observa la forteresse, avant de se coucher. Le lendemain, ils partirent dès les aurores, s’éloignant de la forteresse, passant à travers une succession de canyons et de longues gorges. Ils avançaient le long d’une faille tectonique provoquée il y a des années, quand les démons avaient envahi leur monde. Cyanide était connue pour ses Failles. Des villes entières avaient été englouties quand, lors de l’apparition des Portails, de puissantes ondes de choc avaient ravagé et modifié le monde en frappant les plaques tectoniques. Bien plus que les hordes de monstres, les historiens estimaient que les super-séismes avaient été la principale raison de la disparition de l’ancienne humanité. Des pays entiers avaient été rasés de la carte quand, du fait des séismes, des tsunamis avaient englouti des îles entières, balayé les côtes, réveillant d’anciens volcans qui avaient englouti l’intérieur des terres.

Ces canyons étaient le fruit de ces évènements. Si on observait la situation depuis le ciel, on verrait une sorte de longue déchirure qui s’étalait à travers le désert, découpant ce dernier sur plusieurs centaines de kilomètres.

« La prudence est de mise, expliqua Nod. Ces gorges sont particulièrement dangereuses. Des bandits s’y installent, les patrouilles de Galganash s’y aventurent régulièrement... Et les grottes qui se trouvent là mènent jusque dans les profondeurs de la terre, d’où des monstres redoutables peuvent parfois sortir.
 -  Il n’y avait pas moyen de passer par en-haut ?
 -  Nous nous serions exposés à un soleil aride, et, du fait des fissures, il aurait fallu faire d’importants détours, ou s’aventurer sur des ponts risqués. De plus, les dragons de Galganash nous repéreraient rapidement.
 -  En effet... »

Il n’y avait aucune solution facile, tout simplement. Parfois, Gorton voyait des trous dans les murs. Qui sait combien d’horreurs et d’engeances infernales risquaient de s’échapper de ces murs ? Tout en y songeant, le groupe approcha d’un véhicule échoué sur le côté. Il y eut un léger moment de flottement, avant que Gorton ne reconnaisse des Stryxis. Ils étaient aisément reconnaissables, avec leur petite stature, et leurs dos voûtés. Ces êtres vivaient essentiellement dans les grottes, et tiraient profit de la vente de matières premières et de minerais qu’ils extrayaient des tréfonds.

« Nous sommes des voyageurs de passage, confirma Nod, avant de se retourner vers ses compagnons. Nous négocions régulièrement avec les Stryxis. Ils vivent dans la région. Vous ne le savez peut-être pas, mais il y avait une ville, ici, jadis. Elle a disparu sous terre, et les Stryxis vivent à l’intérieur. Ce sont des négociants exigeants, mais fiables. »

Ceci dit, Nod se retourna vers eux.

« Qu’est-ce qui vous arrive ? »

Le Stryxis voyant que le groupe n'était hostile en leur égard raconta leur mésaventures. Justement ils revenaient de l'Interzone après qu'ils aient fait du commerce et ils leurs est arriver de bien drôle de chose et d'ennuis.

Ils ont croiser un groupe de cavaliers probablement des Eldars qui recherchaient des information au sujet d'une fille disposant d'un tatouage particulier dans le dos. Ils étaient prêt à payer cher l'information que les marchands n'avait pas et avait eu l'honnêteté d'avouer. Les cavaliers sont repartis déçus.

Ensuite un guerrier en armure lourde accompagnés d'un Métabrutus autrement dit un géant de fer pas très engageant leur as posé la même question que les Stryxis n'avaient pas. Le marchand renseigna quand même le duo au sujet des Eldars qui recherchaient la même chose et fut payé pour l'infos.

Ensuite le voyage fut un peu plus violent. Les Stryxis furent braqué par tout une troupe des cavaliers en noir qui fouillèrent leur caravane à la recherche d'une femme. Ensuite ce fut le tour de plusieurs raider qui essayèrent de les braquer mais contrairement aux cavaliers trop puissant pour eux les raider étaient moins puissant et les gardes Stryxis les repoussèrent mais au détriment de leur machine qui était tomber en rade.

- Bah ! Au moins nous sommes presque chez nous maintenant mais si vous allez vers l'Interzone faite attention c'est assez agité. Ze vous recommande prendre par le sud est. La route est petite pour une grosse caravane pour la notre mais beaucoup moins fréquenté et peu danzereuse. Conseilla le marchand aimable qui demanda ensuite à Nod si il avait besoin de quelque chose pour son voyage.

Nod n'avait besoin de rien mais donna un petit pourboire au marchand pour les infos qu'ils as donné et fit son rapport au autre alors que les Stryxis dégageait la voie pour permettre au convois de Gorton de passer.

- C'est pas un hasard ce qui ce passe et j'ai pas l'impression que les Sbires de Galganash soient les seuls à la recherche de la demi déesse. Pour le type en armure et le métabrutus je ne sait pas à qui ils sont mais généralement les Métabrutus sont alliés aux dieux du chaos quand aux Eldars ce sont surtout des alliés des dieux de l'ordre. Si c'était des Eldars noirs ils auraient pas laisser les Stryxis en vie. Dit Nod.

Des Eldars... Il ne manquait plus que ça ! Ces êtres mystérieux étaient issus des Failles, et étaient, au demeurant, la preuve qu’il existait autre chose que des monstres abominables de l’autre côté de ces portails. Pour le reste, et dans le détail, Gorton n’en savait guère plus. Tout ce qu’il comprenait, c’était que les Eldars recherchaient une fille, très probablement Minerva. Ceci, Gorton pouvait le comprendre, mais il se méfiait de ces gens, qui n’étaient pas réputés pour être particulièrement bienveillants envers les humains. En tout cas, les Stryxis leur laissèrent le passage, tout en leur conseillant de se méfier. Nod indiqua qu’il s’agissait sûrement d’Eldars « positifs », vu que les Stryxis avaient été épargnés.

« Oui... Mais ça ne signifie pas que je leur fais confiance.
 -  Si tu leur faisais confiance, je me serais demandée si tu n’avais pas de la fièvre », le railla alors Midas.

Gorton sourit sous son masque, et le groupe commença ensuite à s’avancer de nouveau dans les gorges et les canyons. Comme toujours, Gorton était méfiant, vigilant. Les ennemis étaient proches, il le sentait.

« Soyez prudents, nous ne sommes pas seuls...
 -  Oui... »

Les Eldars ? Galganash et ses séides ? Ou de simples monstres, voire de vulgaires raiders ? Gorton n’en savait rien, mais sentait la menace imminente. Ou peut-être qu’ils étaient tout simplement trop nerveux en ce moment, et que Gorton imaginait des menaces inexistantes...

Gorton ne croyait pas si bien dire au bout d'une heure de route après être sortis du canyon il vis qu'au loin un cavalier qui les suivait mais en gardant ses distances.

Une bonne heure plus tard les emmerdes commencèrent vraiment quand le convois fut coincé par toute une bande. Cinq cavaliers bientôt rejoins par le sixième qui suivait le groupe de Gorton et vingt individus à pieds. Une odeur infecte de décomposition se fit sentir. Elle provenait du groupe de piétons que Gortons reconnus comme des zombis. Leur affreux corps avait été équipé de lame métallique leur sortant de leur corps et de leurs bras. Ils avaient un plastron et on avait boulonné sur leur crâne un casque pourvus aussi de lames. C'étaient des Zombis lambda mais leur attirail les rendait redoutable et plus difficile à tuer que prévus.

Un des vingt piétons n'était pas un zombi mais un vieillard revêtus d'une cape noire en loque agrémenté de plumes noire et de morceaux d'os. Il s'appuyait sur un bâton noueux c'était visiblement un sorcier et le contrôleur des Zombis mais surement pas le chef de cette bande vu qu'il était à pieds.

Les cavaliers n'avaient rien d'engageant en armure de plaque noire intégrale garnis de pointes avec des trophées macabre. Visiblement cette bande n'avait pas l'intention de laisser Gorton et les Barbares passer. Par contre ils voulaient parlementer. L'un d'entre eux agita un fanion blanc à l'adresse du groupe de Gorton et un cavalier se détacha du groupe pour s'arrêter à mi chemin attendant surement qu'on envois un barbares pour causer. Vu que son Armure était plus rutilante que les autres il devait être le chef de cette bande.

- On fait quoi ? Demanda Nod inquiet.

Étrangement, il n’y eut aucun traquenard dans la traversée de cette vaste gorge. Gorton s’était attendu à une attaque venant du haut et du bas, avec des archers ou des tireurs situés en hauteur, soutenant des fantassins au sol. C’était la configuration classique d’un piège dans un canyon, surtout un aussi grand que celui-là. Pourtant, le groupe traversa sans encombre, et remonta une pente qui leur permit de sortir de ces gorges. L’air était toujours sec, la région désertique, mais, en traversant le canyon, ils avaient réussi à sortir du désert de Goroba. Autrement dit, ils s’éloignaient de la sphère d’influence de Galganesh, ce qui était toujours une bonne chose à noter. Gorton restait néanmoins toujours autant vigilant, et cette vigilance finit par lui donner raison, car le groupe nota rapidement que des cavaliers se rapprochaient.

Ils n’étaient pas très nombreux, mais suivis par des hommes au sol. Difficile de croire qu’ils venaient du canyon, et Gorton gageait plutôt que cette troupe de nécromanciens et de zombies vienne du massif montagneux où le groupe se rendait. Après le désert, il fallait en effet traverser un col pour rejoindre une région plus boisée, et, surtout, atteindre l’Interzone. Une tension certaine commença à naître dans le groupe d’aventuriers en voyant ces zombies aux yeux verdâtres, de sinistres goules qui grognaient sur place, mais qui ne les attaquaient pas.

« Ne nous emballons pas, nous ne connaissons pas leurs intentions...
 -  De mon expérience, négocier avec des zombies n’a jamais été une chose intelligente...
 -  S’ils voulaient nous tendre une embuscade, intervint un autre, ils auraient choisi un autre endroit que cette plaine dégagée. »

Gorton était d’accord avec cette analyse. Ils avaient une vue dégagée, et de la place pour se battre. Un piège ici était absurde. Certes, les individus n’étaient pas très avenants, et n’avaient pas des têtes de porte-bonheur, mais on pouvait tout à fait dire la même chose pour Gorton et ses camarades. Alors, plutôt que de tirer et de déclencher une bataille qui n’aurait peut-être pas lieu d’être, mais non sans faire preuve de vigilance, le groupe laissa le messager approcher...

Le cavalier stoppa à dix mètres des barbares et pris la parole d'une voie grinçante.

- Je suis la voie de Galgalash et mon maitre m'as envoyé en tant qu'émissaire. Inutile que vous cachiez votre nature barbare. Par l'intermédiaire de mon maitre je sait qui vous êtes et quel est l'objectif de votre mission. Vous avez pus échapper à Guerre et même le vaincre pour un temps. C'est un exploit qui n'est pas à la portée de tout le monde et qui as impressionner mon maitre.

Le cavalier se saisit d'un sac et le jeta au pieds des barbares. Plusieurs membre un groupe hoqueta quand il virent le contenus du sac. Il y avait une vrais fortune à l'intérieur. Le cavalier repris la paroles.

- Ceci devrait vous convaincre d'abandonner votre mission et de remettre ce qui appartiens à mon maitre ainsi que cette femme. Dit il en désignant Midas qui lui jeta un regard assassin. Visiblement le groupe adverse voulait la demi déesse et sa protectrice cela faisait pas un plis que Galgalash et Midas devaient se connaître il aurait pas envoyer tout ses sbires sinon.

Visiblement le cavalier en noir cherchait à corrompre les barbares pour qu'il aient ce qu'ils veulent. Ils pensaient certainement que l'envie d'être riche leur inciterais à prendre l'argent. Vu l'attitude du cavalier ils prenait Gorton et les barbares comme des créatures faible et avide. Le hic c'est que le Barbare était loin d'être une créature avide pour tout dire et vu les tronches furieuse des camarades de Gorton le cavalier avait involontairement insulté leur fiertés y compris Cron car Gorton l'entendis grogner dans son casque et mettre en colère un avatar divin c'est un coup à se prendre un coup de hache dans la gueule.

- Alors ? Demanda le cavalier attendant une réponse.

La réponse que Gorton se posait vint rapidement. Galgalash…

*Pourquoi est-ce qu’ils ne nous ont pas attaqué dans le canyon ? C’est bizzare…*

Si Gorton était à leur place, plutôt que de les accueillir à la sortie du défilé, il aurait attaqué à l’intérieur, où ils auraient eu l’occasion de leur tendre moult embuscade. Au lieu de ça, ils les accueillaient dehors, en leur proposant, sans aucune subtilité, de les soudoyer. Un léger flottement traversa les Barbares, qui se regardèrent entre eux, puis Gorton s’avança vers l’émissaire.

« Votre seigneur a de l’or…
 -  Mon seigneur connaît tout sur vous. Fléau-Noir… Vous étiez une légende jadis. Et maintenant ? Maintenant, vous menez une cause perdue. L’humanité a perdu cette guerre. Vous le savez mieux que personne ici, Fléau-Noir, vous avez eu un aperçu des puissances infinies qui convoitent la Terre.
 -  Si votre seigneur sert des puissances si grandes, pourquoi s’abaisse-t-il à négocier avec nous ?
 -  Mon seigneur sait votre valeur, et il trouve dommage que vous gaspilliez votre potentiel. Remettez-nous l’enfant, et accompagnez-nous. Pourquoi s’accrocher à un monde mort ? À une civilisation au bord de l’extinction ? L’humanité ne commande plus Cyanide. Le choix, en réalité, est fort simple. Soyez lucides, et suivez l’évolution, ou entêtez-vous à défendre de vieilles lunes, et disparaissez. »

Gorton hocha la tête. Il n’avait même pas eu besoin de s’entretenir avec les autres pour prendre sa décision.

« Oui, vous avez raison… »

Il se déplaça encore, se rapprochant de l’homme.

« Mais je n’ai jamais été quelqu’un de raisonnable. »

Et, brusquement, sa lame fusa, et trancha le cou de l’émissaire, faisant voler sa tête, l’arrachant du reste de son corps.

*Voilà qui met un terme aux négociations…*

La réaction ne se fit pas attendre la tête de l'émissaire n'avait pas finis de rouler au sol que les cavaliers tirèrent leurs armes et passèrent à l'attaque suivis des zombis. Les barbares poussèrent des cri de guerre et chargèrent à leur tour. Seul Nod qui conduisait le chariot avec Minerva resta à l'écart mais se mis à la mitrailleuse pour arroser les Zombis qui essayaient visiblement de passer le mur que formait Gorton et les barbares. Le sorcier quand à lui resta aussi à distance mais il semblait mijoter un mauvais coup car il leva son bâton en disant quelques chose. Visiblement il incantait.

Le combat se montra plus ardus que prévus même si Gorton avait tuer leur chef ses hommes étaient visiblement des bons et assez fanatique pour se battre jusqu'à la mort. Les Zombis aussi donnèrent des difficultés. La ferraille bouloné à leur corps et leur tête les rendait difficile à tuer. Par contre ils restaient des créature lente mais assez organisé pour causer des difficultés. Le sorciers devait certainement les téléguidés.

Gorton se retrouva rapidement au prise avec l'un des cavalier et deux zombis. L'homme s'avéra être un bretteur redoutable armé d'une masse garnie de pointes il faillis plusieurs fois atteindre Gorton. Les zombis quand à eux harcelait la monture du barbare essayant de lui déchirer la peau avec leur griffes et leur lame implantés mais sans succès. Mais leur harcèlement incessant gêna la créature et ne facilitait pas la tache de Gorton à se défendre contre le cavalier. Il déchira toutefois un des zombis d'un coup de patte.

Soudain Gorton entendis une détonation suivis d'un cri et vis Zamara s'effondrer lourdement de sa monture un de ses seins percer par une balle. Les zombis se jetèrent sur elle comme une meute pour la curée. Son assassin, un autre cavalier braqua son pistolet sur Zen qui avait tuer un Zombi en lui perçant son crâne pourtant blindé avec sa lance.

La bataille dégénéra donc rapidement. Gorton vit plusieurs zombies s’élancer vers lui. S’ils étaient habituellement lents et apathiques, les zombies pouvaient aussi, quand on les stimulait, devenir nerveux, et se déplacer rapidement. C’était le cas pour ceux-là, ce qui confirma la présence proche de Galganash. Gorton fut attaqué par deux zombies, et, quand ils s’en prirent à sa mouture, il tenta de fuir, ce qui permit au cavalier ennemi d’avoir une ouverture, et de le frapper au torse avec sa masse. Dans un soupir étouffé, Gorton en lâcha les rênes de son cheval, et s’écroula au sol, sentant le goût du sang contre ses lèvres. Les deux zombies se désintéressèrent immédiatement du cheval, et se ruèrent vers leur proie, pendant que Zamara hurlait et grognait.

Gorton vit la tête de l’un des zombies disparaître dans un geyser de sang, set se battit avec l’autre, sa vision se recouvrant de la gueule hideuse et édentée du monstre, qui tenta de le mordre, mais se heurta à son casque. Gorton avait ses mains sur le torse de la créature, sentant sa chair putréfiée contre ses doigts, et pointa ses lames rétractiles, transperçant la poitrine du zombie. Pas assez pour le vaincre, mais suffisamment pour avoir une bonne prise, et le repousser.

Le gladiateur déchu se releva alors, et vit le cavalier avec le pistolet viser Zion. Gorton attrapa son arbalète, visa la tête de l’ennemi, mais, une seconde avant de tirer, le chevalier noir qui le combattait le frappa dans le dos. Le tir en fut dévié de quelques centimètres, et se planta dans l’épaule de l’autre chevalier, qui poussa un grognement de douleur.

« Pauvres fous, l’arrogance des humains est ce qui a causé sa perte, et qui causera la vôtre !
 -  Cet homme n’était pas notre chef, c’était notre écuyer, le plus faible... Nous savions que vous refuseriez notre offre, c’est pour ça que nous l’avons envoyé, pour avoir le temps de nous approcher, et de préparer nos zombies ! »

Les chevaliers noirs semblaient s’amuser. Gorton, sonné, sentit des mains se saisir de ses chevilles, sortant du sable, le déstabilisant. Des zombies étaient en train de gratter sous terre, provoquant une série de fourmillements et de vibrations souterraines. Ces monstres remontaient à toute allure à la surface, et se ruaient massivement vers le chariot.

« Vous croyez que de stupides zombies peuvent nous stopper ? »

Midas faisait un véritable carton, et tira brusquement entre les jambes de Gorton, pile au moment où le chevalier levait sa masse bien haut, pour fracasser le crâne de Gorton. Et, dès que ce dernier sentit la pression se relâcher sur ses chevilles, il bondit en avant, évitant la masse, pivota sur place, et planta sa lame dans la gorge du monstre. Le sang de ce dernier afflua quand il retira sa lame, et, sans attendre plus longtemps, il s’élança vers Zamara, qui continuait à se battre.

Gorton décocha des carreaux explosifs, tuant plusieurs zombies, et vit l’épaisse et osseuse main de Zamara se saisir d’une tête, pour la fracasser violemment sur le sol, permettant à la femme de se relever. Elle avait de multiples estafilades, morsures, et ecchymoses.

« Zamara !
 -  Il faudra plus qu’une petite balle pour me tuer ! »

Mais il ne semblait s’agir là que de pure fanfaronnerie. En effet, là où elle avait été blessée, ses veines ressortaient dangereusement, avec un poison noir qui se répandait en elle, et gangrénait peu à peu son organisme.

Ces ennemis n’étaient effectivement pas de simples adversaires lambda.

Les blessure de Zamara était très grave et même mortelle vu la contamination du poison noir. Zamara allait mourir et elle la savait. Alors que Gorton essayait de l'aider Zamara le repoussa.

- T'occupe pas de moi ! Va aider les autres je vais essayer de retenir les zombis. Va tuer ce sorcier et les autres fils de chien. Allez ! Cria t'elle se saisissant de son arme et se jetant sur les Zombis qui essayaient de les encercler. Gorton compris qu'elle se sacrifiait pour le sauver plutôt qu'ils soient deux à mourir dans la mêlée elle asseyait d'attirer le plus d'adversaire vers elle et en emporter un maximum dans la mort.

Cron et Ottom avaient éliminés à eux deux deux cavalier mais Ottom du se retirer vers la chariot suite à une méchante blessure à la jambe et s'occupa d'aider Midas et Nod à Tuer les Zombis venant vers eux. Cron quand à lui allas aider Zen menacer par un cavalier tandis que Zion se battait contre un autre chevalier.

Restait le chef de la bande, le sorcier et deux Zombis pour Gorton. Le cavalier resta à distance sur place comme si il observait, les Zombis convergeait sur lui mais le sorcier était le plus dangereux du quatuor car après avoir incanté quelque chose Gorton sentis la terre se soulever et il vis des pic de pierre crever le sol comme des stalagmite menaçant d'empaler le gladiateur.