Cyanide

Avant que Gorton part il entendit une dernière fois Minerva lui adresser la parole sèchement avant de retourner à ses occupations.

- Si cela peu vous rassurer je n'ai rien à voir avec Koos. Il as beau être mon maitre il me dégoute. Dit elle avant que la porte de l'infirmerie se referme.

Gorton repris sa route dans les couloir en quête de distraction ou de repos en fonction de son désir actuel quand au détour d'un couloir il tomba sur un garde complètement affalé contre un mur. Au débout il crus que le garde était ivre car une cruche de vins renversé trainait par terre mais mais son instinct en le voyant tira la sonnette d'alarme. En effet le gladiateur ne vis pas la poitrine du garde se soulever et tache maculant le tapis de la propriété était trop sombre pour que ce soit du vin renversé. En s'approchant de plus prés Gorton vis que le garde avait la gorge tranché d'une oreille à l'autre. On aurait dit qu'il avait été tuer mis en position exprès pour ne pas attirer l'attention.

Un courant d'air attira l'attention de Gorton. Pas loin du cadavre une fenêtre était entrouverte et Gorton vis en regardant de ce coté un crochet pourvus d'une corde dissimulé à coté de la fenêtre enroulé et accroché à un piton d'escalade planté à même le mur. Elle avait visiblement été laisser ici pour favoriser une fuite et enroulés de manière à ne pas attirer l'attention en contrebas vus que la fenêtre menait à une ruelle de la ville.

Cela confirma une chose pour Gorton. Il y avait un ou plusieurs intrus dans le château et peu être que l'un d'entre eux avait une arme bien effilé. A moins qu'il soit seul.

...Les nuages étaient rouges, et une pluie de cendres tombait sur eux, tandis que les monstres affluaient. Gorton vit l’un des soldats, juste à côté de lui, se recevoir des serres dans la tête, appartenant à un monstre ailé, qui s’envola avec lui, avant de lui broyer le crâne. Le cadavre tomba ensuite, crachant des filaments de sang sur les soldats agglutinés dans le cratère. Partout, le chaos, partout, la mort, tandis que leurs ultimes canons à plasma tiraient sur les immenses monstres qui se rapprochaient. Et, les dominant de loin, l’œil rouge se dressait au milieu des nuages, vomissant des créatures supplémentaires. Les hordes fusaient vers eux, balayant, peu à peu, toutes les dernières lignes et les dernières forces en présence...

Gorton sortit de ses pensées, et de son funeste passé, en voyant quelqu’un sur un couloir, qui longeait un rempart externe. Surpris, il pensait que le garde était ivre, mais, quand il s’approcha de lui, et posa sa main sur son épaule, le garde s’effondra mollement sur le sol, les yeux révulsés.

*Bordel !*

Un cadavre ! Il s’approcha rapidement de la fenêtre, et vit un piton d’escalade, ainsi qu’une corde. Il se redressa, en comprenant que des individus étaient entrés ici, et qu’ils étaient visiblement plus malins que les habituels soudards et bandits du désert, vu qu’ils avaient opté pour une entrée furtive. Pour autant, ils n’avaient pas pris soin de dissimuler le cadavre, ce qui signifiait que...

Au moment même où Gorton se fit cette réflexion, il entendit un mouvement dans son dos, et se retourna in extremis. Une silhiyette apparut, recouverte d’un camouflage optique, et il vit la lame redoutable d’un poignard. Il bondit sur le côté, évitant que la lame ne transperce son cœur, mais se planta malgré tout dans son épaule droite. L’ancien gladiateur en tomba au sol, et agrippa son arbalète, tirant sur l’ennemi, l’atteignant à la hanche. Le camouflage optique éclata, révélant un homme dans une sorte de combinaison futuriste.

« Merde... T’es qui, toi ? »

Gorton se redressa, tandis que l’ennemi sortait de son dos deux petits appareils cubiques, et en fit sortir des lames énergétiques. Il se rua alors vers lui, et Gorton esquiva, et en profita pour pivoter sur place, frappant l’ennemi avec ses manières en cuir, qui fouettèrent contre son armure, puis le visa avec son arbalète, cherchant à l’atteindre dans le dos. Las, l’ennemi se retourna, et frappa l’arbalète avec sa lame, la coupant en deux, manquant de justesse les doigts de « Fléau-Noir ». Ceci ne faisait que confirmer ce qu’il pensait...

...Ils étaient attaqués par des pros.

Même si le type était un pro il avait quand même fait une erreur en s'attaquant à Gorton immédiatement. Gorton en lui tirant dessus avait eu la main heureuse car non seulement son trait avait cassé son camouflage mais c'était planté dans un défaut de son armure assez profondément. Sa blessure était grave et il saignait abondamment mais il ne semblait pas ressentir son état. Son sang était rouge donc il semblait humain et pas un cyborg. Il était certainement sous l'emprise d'une drogue quelconque pour ne pas ressentir la douleur ou alors il faisait preuve d'une maitrise à la douleur incroyable.

Malgré le fait que son adversaire soit visible et blessé Gorton n'était pas à son avantage. Sa blessure à l'épaule était cuisante et Goirton avait du mal à bouger son bras. Outre cela le tueur était armé de lames énergétique entouré d'un champ disruptif. Dans les mains d'un professionnel, cette arme mortelle devient un instrument de mort car elle capable de découper n'importe quel matériau. Le tueur en manipulait deux et avec une dextérité incroyable forçant Gorton à reculer sous les assaut mortels de son assaillant.

La hargne de ses attaque ne laissait aucun doute sur ses intention Gorton et son adversaire passèrent devant la fenêtre ou était accrocher la corde. Le tueur avait eu l'occasion de fuir mais il n'avait pas pris cette chance de s'échapper et essayait à tout prix de tuer le barbare et semblait déterminé. Gorton compris qu'il était visiblement une cible malgré le fait que son agresseur ne lui avait pas adressé la parole.

En bas des bruits et des cris se firent entendre. Il y avait quelque chose qui se passait dans le château.

Gorton n’aurait jamais cru voir un tel équipement ici, au désert de Goroba, si loin de tout. Il aurait davantage vu ce genre de commandos dans les cités-machines du Directoire.  Gorton en était là de ses réflexions, défiant et combattant son adversaire. Ils étaient tous les deux blessés, mais l’ennemi était redoutable, et, tout en s’affrontant, ils passèrent les deux devbant la fenêtre. Gorton bondit en arrière, évitant les deux lames, qui heurtèrent le sol, en émettant des crépitements, et son ennemi bondit à nouveau en avant, s’élançant avec une vitesse incroyable, en pivotant sur place, levant ses lames pour les abattre. Encore une fois, le gladiateur esquiva, mais plusieurs de ses lanières furent sectionnées. Il fit sortir ses deux lames sous le long de ses bras, et les leva, s’interposant, heurtant celles de l’ennemi, les deux bretteurs se faisant face.

Pas un mot ne s’échappait des lèvres du tueur, et il en allait de même pour Gorton. L’ennemi bondit en arrière, et attaqua encore, frappant ses lames entre elles, provoquant des étincelles éblouissantes. Gorton s’abaissa, évitant l’attaque, puis contre-attaqua, et frappa l’homme d’un coup de pied retourné au ventre, comptant sur sa vélocité. Il parvint ainsi à le surprendre, et, après son coup de pied, l’ennemi s’envola par la fenêtre, et disparut en contrebas.

« Je n’ai même pas pu lui poser une question... »

Gorton grogna ensuite, et examina se blessure. Il retira la lame de son épaule droite, voyant du sang en couler. La plaie n’était fort heureusement pas trop profonde, car son armure l’avait plutôt bien protégé. Des vibrations l’arrachèrent alors à sa réflexion, et il courut dans le couloir, rejoignant une autre terrasse, donnant sur la cour interne... Où il vit un garde se rapprocher, filant sur la terrasse, tenant un fusil-laser dans la main, avant de se recevoir un tir à concussion qui explosa sa tête, recouvrant le mur et les piliers de sang.

Dans la cour, d’autres commandos étaient arrivés, et Gorton perçut alors plusieurs explosions dans la ville, formant d’épais champignons de fumée.

*Bon sang, ce n’est pas qu’une infiltration, c’est un assaut !*

Était-ce à cause d’eux ? Est-ce que la quête de Koos avait attiré les regards d’individus puissants ? Ou est-ce que le refuge de Wild Dog n’était pas aussi paisible que ce qu’on pouvait croire ? Toujours est-il que la situation venait subitement de se compliquer, et que Gorton allait devoir faire vite.

*L’infirmerie, vite !*

La petite, il fallait qu’il retrouve cette gamine, car, quelle qu’elle soit, il avait la très nette impression qu’elle était un atout central !

Gorton descendit pour se rendre à l'infirmerie mais à peine arriver la porte explosa sous le passage d'un cadavre. Le cadavre était vêtus comme le tueur que Gorton avait défenestré. Il avait la tête à moitier arracher par un coup de hache. Quand Gorton entra à son tour une scene dantesque s'offrit à ses yeux.

Cron était en train de se battre à dix contre un face à des tueurs déchainés. Il avait tuer à lui tout seul quatre adversaire et les cinq autre essayaient visiblement de passer mais le barbare masqué faisait rempart et protégeait à lui tout seul le personnel médical de l'infirmerie et les patients.

Chose jamais vu sa hache crépitait d'énergie comme si elle était magique. Soudainement un des tueur trouva une ouverture dans sa garde et frappa Cron en plein visage. Son casque sauta sous l'impact révélant le visage du gladiateur masqué alors tout le monde se figea Gorton y compris car il le reconnus.

Cron n'avait rien d'un barbare défiguré. Son visage était plutôt normal les cheveux noir la barbe bouclée et portrait craché du dieu Grok que Gorton vénérait. Ses yeux brillait d'électricité et visiblement cela tétanisa le tueur qui l'avais frapper car Cron le fendis en deux comme une buche avant de massacrer les quatre autre avec une rapidité effrayante. Son travail terminé Cron regarda Gorton en silence et porta son doigt à ses lèvre pour lui faire signifier que le barbare devait garder le silence sur ce qu'il avait vu avant de récupérer son casque et le remettre.

Gorton se souvins d'une chose au sujet de son Dieu. Si tout les Dieux se cantonnait à rester dans leur territoire et envoyer des messager Grok lui était un dieu rester proche des hommes au point de faire venir son avatar sur Cyanide et de vivre comme le ferait n'importe quel humain normal. Grok jugeait ceux qu'ils vénérait en partageant leur aventures comme le ferait un humain normal mais en restant en arrière plan. Les tueurs avaient fait une grosse gaffe en cherchant à l'affronter si Cron était bien l'avatar d'un dieu. Hormis Gorton personne n'avait vu son visage et Cron voulait que cela reste ainsi. Si Gorton était un vrais croyant du Dieu des barbares il respecterait le désir de Cron qui visiblement voulait garder son identité secrète.

Après avoir remis son casque Cron fit signe à Gorton d'aller aider les autres. Visiblement il souhaitait rester pour continuer à défendre l'infirmerie.

*Bon sang, Grok ?!*

La foi n’avait jamais été un élément très important pour Gorton. Après l’effondrement de l’Ancien Monde, les anciennes religions avaient disparu, mais d’autres avaient émergé, comme si les gens avaient besoin de croire en l’existence d’une force supérieure, qui veillait sur eux, et qui, en quelque sorte, était responsable des calamités qui étaient arrivées. La foi, Gorton l’avait découverte dans ce trou, là où il avait cessé d’être l’homme qu’il avait jadis été, afin de devenir celui qu’il était actuellement. Sa foi envers Grok s’expliquait par le lien l’unissant à ce Dieu, qui était venu le sauver à un moment où Gorton avait failli mourir.

Il était donc naturellement surprenant de le voir là, fondant sur les ennemis, les massacrant, avant de regarder silencieusement Gorton, comme pour lui demander de ne rien dire... Ce que l’ancien gladiateur fit, en choisissant, à son tour, de rester coi. En conséquence, Grok remit son heaume, redevenant Cron, et Gorton regarda autour de lui.

« La fille... Elle n’est plus là.
 -  Elle s’est téléportée quand ils sont arrivés. J’ignore où... »

Une intense vibration résonna alors, coupant les explications de l’être divin, de la poussière tombant du plafond. Surpris, le gladiateur se retourna, et sortit de l’infirmerie, se rapprochant d’une terrasse donnant sur la cour centrale... Et, tout en s’en approchant, d’autres vibrations résonnèrent, et il comprit qu’on était en train de bombarder le fort. Il s’approcha d’une terrasse, quand un obus fila devant lui, explosant le mur sur sa droite, le renversant et l’ensevelissant à moitié.

Depuis les dunes entourant la ville et le fort, des chars d’assaut se rapprochaient, et tiraient, pilonnant le fort. Ce n’était pas qu’une simple infiltration, c’était un véritable siège !

Les vieux chars d'assaut étaient du nombre de dix suivis d'une infanterie lourdement équipé d'une armure médiévale. C'était primitif. visiblement la technologie que disposait l'attaquant avait ses limites mais en voyant la bannière de ceux qui assiégeait les murs de la ville et la forteresse Gorton eu une appréhension. La bannière appartenait à l'un des quatre cavalier de l'apocalypse en l'occurrence guerre l'un des plus terrifiant fléau de Cyanide. Ce qui signifie que les guerriers en armures qui tentaient visiblement de prendre les murs du refuge de Wild Dog étaient surement des yeux rouge. Des humains devenus Berserk à cause d'une maladie qui les rend fou et meurtrier mais aussi incroyablement fort. Le Fait qu'ils arrivaient à courir dans une armure aussi lourde et se prendre des dégâts sans broncher ne pouvaient signifier que cela.

Les tank avaient cesser de tirer pour laisser passer l'infanterie et plusieurs tour de sièges pousser par des esclaves. Par chance les murs de la ville et forteresse avaient tenue bon et les miliciens s'organisèrent rapidement pour la défense. Néanmoins il y avait encore des tueurs dans la ville et l'enceinte de la forteresse ou se trouvais Gorton. Ce dernier avait à peine récupérer ses sens et se relever que deux tueurs l'ayant vu se ruèrent sur lui mais l'un d'entre eux fut frapper par un rayon d'énergie et fut complètement désintégré.

Wild Dog entra armé d'un énorme désintégrateur entre ses grosses main. Le tueur changea de cible et se rua vers le mutant mais subis le même sort que son comparse. Wild Dog se précipita vers Gorton pour l'aider.

- J'pensait bien que ce truc que j'ai faucher au Technomages me s'rais utile encore. Ca va ? Lui demanda t'il.

Un siège, un véritable siège... Et, en voyant les écussons sur les chars, à l’aide des jumelles de son équipement, Gorton eut un frisson. Les troupes de Guerre... On disait que les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse étaient une sorte de légende, héritage des vieilles religions. Guerre, Pestilence, Famine, et Mort, quatre cavaliers, chacun ayant leurs couleurs. Guerre était le Cheval Rouge, et c’était cet écusson qui se trouvait sur ces chars rafistolés, probablement récupérés par dans un bunker désaffecté proche. Gorton entendit alors des bruits de pas, et vit deux commandos se rapprocher de lui... Avant d’être désintégrés par Wild Dog. L’ancien gladiateur vit le géant vert arriver, avec, entre les mains, un puissant désintégrateur.

Pour seule réponse, Gorton se releva rapidement, époussetant ses jambes.

« Vous êtes un homme plein de ressources, Wild Dog...
 -  Et encore, fils, t’as rien vu ! Mon château tenu face à bien plus dangereux que ces rascals avec leurs vieux chars pourris ! »

Wild Dog s’avança ensuite, expliquant à Gorton que le fort disposait de canons de défense. Si ces derniers ne tiraient pas, c’était parce que les commandos avaient tué les servants autour de ces derniers. La priorité était donc d’aller les utiliser. Il s’avança donc, tirant sur les ennemis, se rapprochant ainsi de l’une des tours de guet, sécurisant le passage pour ses hommes, les haranguant de venir défendre la forteresse en remuant leurs culs mieux que ça.

Gorton, de son côté, suivait le géant vert, tout en essayant de comprendre pourquoi un Cavalier de l’Apocalypse viendrait attaquer un tel endroit... Tout en se disant que ceci avait peut-être des liens avec la mystérieuse gamine qu’ils étaient censés escorter.

*Maudit sois-tu, Koos, que nous caches-tu encore ?!*

Ce vieux briscard adorait décidément leur faire de sales surprises !

Wild Dog était un digne seigneur de guerre car il organisa rapidement la défense de sa ville rapidement et donna des ordres à ses soldats et officiers qui venaient faire un rapport.

Les Soldats ennemis étaient organisés et employaient une tactique déloyale pour essayer de saper les défense de la ville mais Wild Dog avaient des surprises à revendre. En premier il envoya des unités de plusieurs hommes s'occuper des assassins et s'occuper de la défense des unités du mur pour empêcher d'autres casse pieds invisible de nuire. Afin de détecter les assassin Wild Dog avaient des molosses mutants disposant d'assez de flairs pour détecter les intrus grâce à leur odeur les retrouver devrait être rapide.

Voyant que les tours de siège qui s'approchaient étaient une menace Wild Dog décida de reprendre une des zone ou se trouvais un de ses canon de défense. Le hic c'est que les assassins ennemis qui tenaient le canon que le Seigneur de guerre voulait récupérer tenaient bien leur position. En arrivant en compagnie de soldat venus en renfort pour reprendre le canon, Gorton et Wild Dog reçurent une volée de projectiles qui les forcèrent à ce planquer alors que trois soldats sur les huit mordirent la poussière touché par des balles.

Six assassins tenaient le canon. Trois avaient récupérer les armes des soldats mort et tiraient sur les troupes du seigneur de guerre tandis que trois autres semblaient essayer de faire marcher le canon. Wild Dog compris sur leur coup son plan le canon semblait être diriger vers la porte principale de la ville ou était agglutinés les défenseurs du château.

La bataille pour le fort de Wild Dog battait son plein. Gorton et le seigneur de guerre se rapprochaient d’une tour, afin de prendre le contrôle d’un canon défensif. Malheureusement, des tueurs se tenaient là, et Gorton passa à l’action, rappelant à tous qu’il était un ancien champion de l’arène, un poids-plume qui avait toujours misé sur son rapidité et son agilité. Sur la tour, les hommes de Wild Dog s’avancèrent les premiers, et Gorton, qui grimpait l’escalier menant au sommet, vit l’homme juste devant lui perdre la moitié de sa tête, projetant sur son casque des traînées de sang et des morceaux de cervelle. Gorton rejoignit la dernière marche, évitant le cadavre, et bondit en hauteur, faisant un saut de plusieurs mètres, et atterrit sur l’un des tueurs, plantant ses lames rétractables dans son torse, transperçant son corps pour ressortir de l’autre côté, en croisant ses lames. Il les rengaina ensuite rapidement, et tira avec son arbalète sur un deuxième tueur, l’atteignant à travers sa visière, perçant son œil, et le renversant sur le sol.

Une telle adresse était étonnante de la part d’un homme qui, peu de temps auparavant, peinait à comprendre ses adversaires. C’était comme si Gorton avait utilisé un stimulant améliorant ses réflexes. Néanmoins, le troisième larron orienta son arme vers lui, prêt à tirer, et le gladiateur ne fut sauvé d’un coup en traître que par l’intervention de Wild Dog, qui tira violemment sur l’ennemi avec son fusil, tranchant l’homme en deux en lui explosant le ventre. Les deux ne se félicitèrent pas, et entreprirent de libérer le canon. L’un des assassins tenta de les repousser, mais les hommes de Wild Dog l’abattirent. Le canon fut ainsi repris, et des soldats tournèrent autour, se dépêchant de viser les chars ennemis.

« Allez, les gars, il faut tenir le fort !
 -  Repoussez-les ! »

Les canons se mirent à tirer sur les collines, explosant violemment les chars, tandis que les soldats utilisaient des mitrailleuses montées sur trépieds pour canarder les attaquants. Gorton, de son côté, se retourna vers la ville, et vers le centre du fort... Où il sentit d’étranges perturbations, en voyant des flammes apparaître, comme par enchantement, au milieu de la cour. Et Gorton écarquilla les yeux en voyant une licorne apparaître, avec une corne enflammée sur la tête, et un individu à côté, entièrement fait de flammes.

*Oh non... Impossible !*

Le commanditaire de cette attaque venait d’arriver, et plusieurs soldats, paniqués, lui tirèrent dessus, avant que l’individu ne tente sa main enflammée, et n’envoie des boules de feu, transformant ses ennemis en torchères. C’était l’un des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse...

Guerre venait d’arriver !

Non seulement guerre cramait tout sur son passage mais il exerçait une forme de pouvoir rendant les défenseur du château de Wild Dog fou car la peurfut rapidement remplacé par la rage. A la grande surprise de Gorton et du seigneur de guerre plusieurs défenseurs proche du cavalier se mirent à se battre entre eux et s'entretuer gaiement. On pouvait dire que le cavalier brulait de haine et semblait contagieux qui plus est.

- Par les couilles du grand cornus. Faut qu'on trouve un moyen de l'arrêter et vite. Pesta Wild Dog avant qu'une boule de feu passe au dessus de sa tête et s'écrase contre un mur.

- Merde ! Dit Wild Dog qui ordonna à ses troupes de s'éloigner du cavalier avant de se faire rôtir ou subir son attaque mentale.

Gorton vis le cavalier entrer dans le château et disparaître à l'intérieur. A sa démarche et le fait qu'il tournais la tête dans tout les sens il avait l'air de chercher quelque chose.

- J'ai rien qui puisse l'intéresser. Je comprend pas pourquoi il m'attaque hormis pour détruire peu être qu'il en as après vous mais si il cherche la baston il va être servis. V'nez avec moi Gorton j'ai une idée mais elle va être risqué surtout pour vous. Vous pensez être assez bon à la course comme la fois ou vous avez épuisé une mante rasoir dans l'arène avant l'achever ? Demanda le géant vert en faisant référence à un des combat de Gorton à l'arène les plus dangereux qu'il avait fait face à un adversaire rapide.

Wild Dog commençait enfin à se poser la seule question qu’il y avait à se poser ici : pourquoi l’un des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse viendrait ici ? Ces êtres légendaires, qui semblaient issus des anciens cultes de l’ancien monde, étaient particulièrement redoutés. On disait qu’ils semaient la mort et le chaos derrière eux, et étaient une punition divine, à l’origine de l’apparition des monstres, afin de punir l’humanité de ses péchés d’antan. Que la légende soit vraie ou non, les Quatre Cavaliers, eux, étaient bien réels. Guerre était là. Y avait-il une raison précise à sa manifestation ? Pas vraiment... Mais Gorton soupçonnait en réalité Wild Dog d’être une victime indirecte. Il garda pour lui la véritable explication. Depuis que Midas leur avait montré la mystérieuse fille albinos qui les accompagnait, Gorton avait senti quelque chose d’anormal chez elle... Et le fait que Cron soit un Avatar de Grok ne faisait que confirmer les doutes de Gorton.

*Cette quête... Je ne connais pas tous les éléments.*

Mais, pour l’heure, au-delà même des questionnements, il y avait un problème encore plus urgent à régler : celui de Guerre. Le puissant Cavalier était invincible. Les défenseurs ne succombant pas à la rage lui tiraient furieusement dessus, mais les balles fondaient à son approche, et il levait la main, envoyant d’épaisses bourrasques de flamme, incendiant les malheureux qui avaient eu l’outrecuidance de croire pouvoir le défier.

Gorton entendit alors Wild Dog lui expliquer avoir un plan, en évoquant son combat contre la mante-rasoir. Un souvenir qui amena fugacement un discret sourire sur les lèvres du gladiateur. La mante-rasoir était une mutation de la mante religieuse, en taille humaine. Une créature puissante, particulièrement rapide, qui bénéficiait également des gènes du lézard, permettant à ses pattes de repousser. Gorton se souvenait encore de ce rude combat, en effet, où il avait dû compter sur son agilité et sa vitesse, utilisant la mante comme un taureau, en l’envoyant charger le décor, et l’attaquant ensuite sur le flanc, coupant ses pattes le plus vite possible, essayant d’en trancher une seconde avant que la première ne repousse.

« Vous avez une bonne mémoire... Que comptez-vous faire ? »

Par prudence, le gladiateur évitait de dire que, selon lui, Guerre était là pour eux. Si Wild Dog le réalisait, il aurait tout aussi pu les neutraliser, et les donner à Guerre, afin de faire partir ce fléau apocalyptique. Pour l’heure, Gorton allait se fier à ce puissant géant verdâtre, afin de savoir quelles étaient ses intentions et sa stratégie...

- On peu pas l'approcher à cause de sa mutation qui le fait flamber comme une torche et son pouvoir psychique qui rend mes gens dingue mais je crois avoir une idée pour l'affaiblir assez pour avoir une chance de le tuer. Mon château dispose de l'eau courante grâce à un château d'eau de plusieurs tonnes disposé dans une des cour de ma demeure. Il suffirait d'attirer guerre ici pour ensuite lui déverser sur la tête plusieurs litres de flotte et de ferraille sur la tête. Cela devrait suffire à éteindre ses ardeur et refroidir son corps. Il faudrait quand même un appât pour l'attirer là ou on veux et ça pas être de la tarte. Vous êtes certainement l'un des meilleur coureur que j'ai eu à voir. Vous z'êtes pas obligé d'accepter mon plan mais cela m'éviterais de sacrifier des gars. Demanda Wild Dog.

C'était un plan dingue et dangereux mais sur un certains point Wild Dog avait raison. Guerre était impossible à approcher à cause de sa puissance une ruse semblait être plus approprié pour l'éliminer et sans leur chef son armée en pâtirait vite. Il n'empêche que c'était risqué. Wild Dog avait donner à Gorton le choix d'accepter ou de refuser de faire l'appât. Visiblement il faisait vraiment confiance à Gorton pour l'avoir vu plusieurs fois combattre et il avait l'air de tenir à ses gens et à la ville qu'il avait battis de ses mains.

Après avoir traversé le château Gorton et Wild Dog atteignirent une petite cour ou se trouvais une imposante cuve en métal de la taille d'un building et relier par une machinerie et des tuyaux reliant le château. Le géant vert expliqua que dés que Guerre débarquera par là ou ils seront entrer Wild Dog fera sauter la cuve immédiatement. Gorton devra atteindre un mur ou il fera pendre une corde pour lui permettre de s'échapper mais cela devra allez très vite.

Contre l’incendie géant, l’eau semblait être le seul moyen de l’affaiblir. Mais-est ce que cela suffirait contre l’un des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse ? Gorton était honnêtement en droit de douter. Néanmoins, faute d’un autre plan, la stratégie de Wild Dog apparaissait comme étant la meilleure possible. Le duo se rendit donc vers la cour, avec un épais château d’eau à côté.

« Je vois... »

Gorton hocha la tête, puis la tourna ensuite vers la cour principale, où Guerre était encore en train de semer le chaos, provoquant hurlements et explosions, enflammant la nuit. Les flammes rebondissaient le long des murs jusqu’à leur cour, formant comme un éclairage sinistre.

« Okay, je vais aller l’attirer ici. Tenez-vous prêt, Wild Dog ! »

L’ancien gladiateur repartit ensuite dans l’autre sens, et se rapprocha de la cour principale, passant à travers un grand couloir reliant les deux cours, où il voyait des soldats hurler en fuyant, ou s’écraser sur le sol, leurs corps carbonisés. Gorton cligna de syeux, entendant les soldats continuer à se battre.

« Rien ne l’arrête !
 -  Les balles fondent contre lui ! »

Pour essayer de le blesser, un soldat approcha un lance-roquettes, et mit un genou à terre, avant de cibler Guerre. Gorton voyait le soldat devant lui, et vit le missile filer. Lui-même avançait sous un plafond en pierre, et ne vit pas le missile... Mais n’entendit pas non plus l’explosion. Guerre, en voyant le missile approcher, n’eut aucune réaction, et le missile s’absorba en lui, puis explosa dans son corps, faisant scintiller dangereusement Guerre, qui renvoya la puissance de la déflagration sous la forme d’une puissante boule de feu qui incendia les soldats.

Gorton se rapprocha encore, et vit Guerre. Leurs regards se croisèrent, et des lignes de feu fusèrent vers Gorton, qui battit précipitamment en retraite, se mettant à courir très rapidement, poursuivie par Guerre, qui se déplaçait extrêmement vite, envoyant des boules de feu autour de lui.

*Vite, vite !*

Le feu rugissait autour de lui, et il rejoignit la cour où Wild Dog l’attendait, et s’élança à toute allure vers le fond, là où la corde l’attendait sagement...

Gorton déboula dans la cour et se dirigea vers la corde. Guerre arriva quelques seconde plus tard.

- TOIIIIIIII ! OUUUU ESST ELLLE ! OUUU ESSST L'ENFAAAANT DIEEUUU ! Dit il d'une voie sinistre tandis qu'une boule de feu passa au dessus de la tête de Gorton et s'écrasa contre le mur ou se trouvait une grosse corde.

La corde pris feu trois mètre plus haut Gorton par chance c'était une grosse corde et elle ne risquait de se rompre tout de suite mais Gorton ne pouvait pas monter plus haut sans subir des brulures.

Au moment ou Guerre déboula Wild Dog braqua son désintégrateur et tira sur les pieds du château d'eau. Ses derniers fondirent faisant basculer l'énorme construction qui s'écrasa dans un fraccas infernal projetant du métal et des milliers d'hectolitre d'eau sur le cavalier qui se trouvait droit sur sa trajectoire. Guerre se trouvait pile en face et eu juste le temps de pousser un hurlement avant d'être frappé par la déferlante de plein fouet et surement par surprise. Gorton sur le coté du mur fut un peu épargné mais il avait quelques secondes pour agir avant d'être frappé à son tour par l'enfer liquide qui arriva droit sur lui à son tour.