Gorton et ses alliés se révélaient être de solides guerriers, ce qui amena le chef de ces sauvages à attaquer « Fléau-Noir », pendant que les quatre redoutables hommes-cyborgs traînant son char se ruèrent vers Midas, visiblement soucieux de s’emparer de sa cargaison. Délaissant son fusil, la redoutable femme en combinaison noire et aux lèvres sensuelles glissa ses mains sur sa ceinture, puis bondit en avant, et s’appuya avec une jambe sur le rebord, pour se catapulter dans les airs. Ses pistolets dorés se tenaient dans chacune de ses mains, et elle fit feu, balançant des balles dorées qui frappèrent ses adversaires. Ces derniers étaient cependant très résistants, et les balles, si elles purent les blesser, ne les tuèrent pas. Midas arriva au sol, fléchissant les genoux, et vit un cyborg fondre sur elle. La jeune femme usa alors de sa vivacité pour bondir sur le côté, et, le temps que le cyborg se retourne, plusieurs balles heurtèrent sa tête, explosant l’un de ses yeux, et arrachant la moitié de sa cervelle.
Cependant, la jeune femme eut à peine le temps de se relever qu’un autre cyborg la chargea, et posa sa main sur sa gorge, la soulevant comme un épi de blé, et hurla face à elle, avant de la plaquer sur le sol.
« Urgh !! »
Midas gémit silencieusement, tentant de repousser la poigne en acier de l’homme. Tous les autres barbares étaient occupés, et les deux autres cyborgs se rapprochèrent de la jeune femme aux yeux albinos qui se tenait encore sur le chariot, et qui semblait plus fragile que jamais. Comment venir à bout de ces monstres ? Soudain, la femme leva sa main, et une onde de choc en jaillit, frappant les tueurs, les repoussant comme s’ils n’étaient que des brindilles. Elle tourna ensuite son regard vers le cyborg, et fronça les sourcils. Son regard était presque magnétique, et, soudain, Midas sentit du sang tomber sur son masque. Elle constata alors que son ennemi saignait du nez, des vaisseaux sanguins se formant également dans ses yeux, avant d’éclater, le sang venant ruisseler également de ses orbites, ainsi que de sa bouche... Puis il s’effondra sur le sol, inanimé.
Pendant ce temps, Gorton vit le chef des ennemis sauter au sol, et se rua sur lui. Il avait beau être massif, les bandages autour de ses jambes dissimulaient des implants cybernétiques lui permettant de se déplacer rapidement. Son épée-tronçonneuse fusa dans un mouvement vertical descendant vers la tête du gladiateur, qui leva sa lame, retenant ainsi les pales furieux de la tronçonneuse, le temps de tirer avec son carreau, atteignant ainsi le ventre de son adversaire, qui grogna sur place, puis releva son épée... Et gifla Gorton. Un coup terrible, témoignant de la force monstrueuse de cet ennemi, qui envoya le gladiateur au sol, le goût du sang dans la bouche.
*Merde, quelle force...*
Un ricanement mauvais s’échappa des lèvres de son ennemi, qui actionna à nouveau son épée-tronçonneuse. Gorton roula prudemment sur le côté, évitant l’arme, et se releva rapidement, puis frappa avec sa lame, lacérant le torse de l’ennemi, qui rigola à nouveau, comme si la douleur ne lui faisait rien, et tenta à nouveau de le pourfendre avec son épée-tronçonneuse, forçant Gorton à se replier encore, et à décocher un autre carreau, qui atteignit le torse de son adversaire.
« Putain, mais tu es increvable, toi, ou quoi ?! »