Cyanide

« Il est encore plus collant que mes ex, lui !
 -  Parce qu’il y a des ex à toi qui n’ont pas voulu te tuer, et que tu as épargnés ?
 -  Tu dois être le seul ! »

Quand le chef ennemi se releva, avec des blessures à hauteur de l’estomac, Midas se rapprocha rapidement, faisant feu avec ses deux pistolets dorés. Des balles en or frappèrent l’homme au torse, cherchant à atteindre le point faible provoqué par la créature de Koos. L’ennemi hurla rageusement, et courut en avant vers Midas, faisant preuve de cette incroyable vivacité, qui avait déjà pu surprendre Gorton. Midas, néanmoins, était une rude guerrière, particulièrement agile, et évita la charge de l’ennemi en bondissant dans les airs, faisant un impressionnant saut périlleux, et tira depuis les airs, en pivotant sur place.

Cependant, l’ennemi saisit dans sa main une sorte de disque métallique très tranchant, mais, alors qu’il comptait le lancer, un carreau d’arbalète lui transperça la main, lui faisant lâcher son disque. « Fléau-Noir » s’élança vers lui, courant rapidement, et bondit dans son dos, cherchant à le planter... Mais, au dernier moment, l’ennemi fit un pas sur le côté, évitant la charge, et son poing heurta la figure de Gorton, l’envoyant s’écrouler douloureusement sur le sol.

« RRRRRRAAAAAAAHHH... !! » hurlait l’ennemi.

Il brandit son épée-tronçonneuse, prêt à frapper avec... Quand une balle l’atteignit dans le crâne. Midas, un genou à terre, fit feu à nouveau, en visant sa tête, et, quand l’homme se retourna, l’une de ses cornes se découpa sous l’impact d’une balle, et une autre transperça l’un de ses yeux, le faisant hurler. Gorton en profita alors, bondissant sur place, et une nouvelle balle atteignit l’ennemi à hauteur de sa main, permettant à Gorton de récupérer sa lourde épée-tronçonneuse...  Et de frapper l’homme avec, hurlant de rage en l’empalant, le transperçant, l’épée ressortant de l’autre côté. Du sang vomissait sur tout son corps, émanant de ce colosse, et Gorton réussit à le repousser, l’envoyant s’affaler sur le sol, l’épée toujours plantée en lui, la tronçonneuse vibrant, faisant encore s’envoler des morceaux de chair, tandis que leur adversaire, en train d’agoniser, prononçait des borborygmes silencieux, la vie le quittant peu à peu.

Gorton, de son côté, soupirait longuement, avant de constater que son masque était légèrement fissuré sur le côté, suite au puissant coup de poing de son adversaire.

*Lui... Lui, il était costaud...*

Privé de leur chef et massacré par les barbares le reste des pillards s’enfuirent à pieds dans le désert abandonnant leurs armes et leur matériel. Le combat avait été chaud et il y avait eu du dégats. Cron avait été blessé d’un carreau d’arbalète qui c’était fiché dans la viande de son épaule. Ottom lui souffrais de plusieurs coupures et d’une méchante blessure au flanc quand il a sauté de son véhicule pour affronter les pillards quant au cyborg  qui avait aidé Gorton il était mort. Le chef lui avait brisé le cou en voulant s’en débarrasser. Par chance les véhicules étaient encore en état de rouler contrairement à ceux des pillards morts en feu ou complètement renversés.

Comme le voulait la loi de la survivance dans Cyanide les Barbares dépouilla les cadavres des pillards de leurs biens et la collecte fut assez bonne. Une dizaine de conserves artisanales, plusieurs quartiers de viande boucanée et séchée pour le voyage, trois bouteille de brule gueule à l’alcool de grain, une trousse à outil en bon état deux bidons de carburant, une trousse médicale, 8 harpons explosifs, Un fusil à canon scier disposant de trois cannons et douze cartouches, un revolver à poudre noire et sa réserve de poudre et de plombs, quatre pistolet automatique, une vielle mitraillette, Un fusil à lunette avec quelques balles, plusieurs arbalètes et une centaine de carreaux, deux épée tronçonneuses, une hache, 8 masse, une trentaine de javelot et un tas d’épées, sabres, machette et couteaux.

Ottom et Cron ne participèrent pas au pillage car il avaient besoins de soins qui fut prodiguer par la gamine qui avait certain talent de médecin et se tourna vers Gorton pour savoir si il n’était pas blessé avec une certaine timidité.

Soudainement Gorton entendis un cris et une exclamation venant de Zamara qui sortis du camion renversé  en tenant sous le bras un marmot d’à peine quinze ans qui essayait vainement de se libérer de l’étreinte de la Barbare. Le gosse était blême, et sale mais ne manquait pas d’énergie pour essayer de s’en sortir. Il portait des fers et des chaines entravant ses chevilles et poignets et n’avait que pour tout vêtement une chemise en loque et rien en dessous ce qui permis d’identifier son sexe.

- Hey regardez ce que je viens de trouver ! Dit Zamara en jetant son prisonnier sur le sable.

Le marmichet se redressa pour essayer de s’échapper mais ce figea  se rendant compte qu’il était encerclé par Zamara, Gorton , Zion et Midas venu voir ce qui ce passe.

« Haha ! exultait Ottom. Ça, c’était de la bonne baston! Un excellent préambule à notre périple ! »

Fidèle à sa réputation, Ottom, malgré un hématome au crâne, se tenait debout. L’homme avait été défiguré pendant une ancienne bataille, sur laquelle il y avait autant de versions différentes que de cheveux sur le crâne d’une femme. Le passé d’Ottom était nimbé de mystères, mais tout le monde s’accordait à reconnaître ses valeurs. Ottom venait de régions verglacées et sauvages, et adorait le combat, où il se montrait généralement particulièrement brutal et sanglant.

Gorton ne le regarda que brièvement, tout en vérifiant son masque. Le coup qu’il avait reçu avait fissuré ce dernier, mais, fort heureusement, il était toujours intact, et le purificateur d’air fonctionnait toujours, ce qui mit fin à la brève inquiétude qu’il ressentit. L’homme resta posé sur le sol, manifestement plongé dans ses pensées. Cependant, il semblait bien qu’ils avaient supprimé tout le convoi, car il ne voyait que des cadavres. Midas se déplaçait également, inspectant les cadavres, fanfaronnant joyeusement, tout en récupérant de la ferraille et des munitions, qu’elle allait certainement utiliser pour forger ses redoutables balles en or.

Zamara, de son côté, inspectait le camion, et aperçut soudain quelqu’un, ce qui amena la plupart des membres de leur équipe à se rapprocher, pour voir une espèce de garçonnet aux cheveux roses tomber sur le sable, cherchant en vain à fuir. Midas fronça les sourcils en le regardant, tandis que Gorton, également étonné, se demandait ce qu’un type si maigrichon, assurément un esclave, vu ses chaînes et ses haillons, faisait dans un convoi militaire destiné à attaquer les voyageurs.

« Qui es-tu, mon petit ? demanda soudain Midas, en fléchissant un genou. Je tiens à te rassurer, tu n’as absolument rien à craindre de nous. »

Vu la panique qu’on pouvait discerner dans ses yeux, il en faudrait sûrement un peu plus pour le convaincre... Surtout qu’il n’avait même pas encore vu Ottom et sa gueule d’ange.

Le gamin regarda Midas avec un air tout aussi épouvanté il fallait dire que la tueuse était aussi inquiétante et si Ottom n’était pas un modèle de beauté avec sa gueule d’amour le reste du groupe n’était pas mieux Gorton et Cron avec leur masques et casques Zion qui avait une allure de sauvage malgré le fait qu’il soit un individu réfléchit et intelligent, Zamara qui était une vrais géante sans compter les Cyborg de Koos en veille près du chariot.

En tout cas vu l’état du gamin fallait pas chercher midi à quatorze heure pour comprendre qu’il servait de vide bourses au pillard. Il était complètement choqué. Comme si quelques chose éytait cassé en lui et vu son état si les barbares l’abandonne il ne fera pas deux kilomètres sans être repris par des pillards ou terminer au fond de l’estomac d’une bête rodant dans le coin.

Il a fallu un peu de patience à Midas et un peu d’aide de Minerva la jeune albinos pour convaincre le garçonnet qu’elle et les Barbares n’étaient pas des pillards mais des voyageurs. Le fait que Zion ce ramena avec un coupe boulon pour lui ôter ses fer et ses chaines  et que Minerva soigne ses plaies le calma quelques peu. Mais il ne parla toujours pas.

- Mmmf ! Bon je pense qu’on va devoir l’emmener on fera un crochet jusqu’à une citée marchande ou une caravane mobile afin de le laisser à un orphelinat ou un de ses groupe religieux qui s’occupe d’enfant. S’il n’est pas utile c’est une bouche de trop à nourrir. Dit-elle.

Aussi curieux que cela puisse paraitre Gorton avait remarqué quelques changement chez Midas. D’habitude elle n’aurait pas hésité à abandonner quelqu’un dans le désert s’il ne lui est aucune utilité. Là elle avait un comportement protecteur et presque maternel avec Minerva et maintenant avec le gamin.

- Il va monter dans le chariot avec nous. Personne n’a des objections ? Demanda Midas aux autres.

Gorton savait que Midas aimait bien les enfants. Celui-là, de plus, avait l’air relativement intact. Aucun implant cybernétique ne se trouvait sur son corps, et il avait l’air « pur ». Midas était partante pour le revendre, mais Gorton, lui, était un peu plus sceptique. Il n’y avait plus grand-signe de civilisation à partir de ce désert, et les caravanes marchandes n’étaient pas si fréquentes que ça. Les autres Barbares, eux, se moquaient toutefois bien du sort de ce môme, et retournèrent rapidement chercher un butin plus intéressant qu’un simple marmot pris par des esclavagistes dégénérés. Gorton, de son côté, retourna près de sa moto, tout en se rapprochant un peu de Midas.

« Tu sais très bien qu’on ne pourra pas délivrer ce gosse...
 -  Je ne compte pas le laisser mourir dans ce désert.
 -  Autant qu’il meure avec nous dans cette quête folle, alors ? »

Midas referma la porte du chariot où elle avait déposé le jeune garçon, et esquissa un léger sourire en se retournant.

« Je vois que tu es toujours aussi suicidaire que dans mes souvenirs, Gorton.
 -  J’ai toujours préféré le terme ‘‘réaliste’’, mais je suppose que c’est une question de point de vue... »

La jeune femme n’ajouta rien de plus pendant quelques secondes, le temps de se déplacer à nouveau, avant de poursuivre ses explications :

« Tu l’as vu comme moi, ce gamin est pur. C’est suffisamment rare pour que je daigne savoir ce qu’il fabrique ici, dans un endroit où aucun gamin de ce type ne peut survivre. »

Sur ce point, Gorton resta silencieux, ne pouvant qu’acquiescer à ce que la tueuse venait de dire. Il y avait effectivement quelque chose d’anormal dans cette situation, et il était donc normal qu’elle cherche à se renseigner sur lui. Comme quoi, il n’y avait pas que de la miséricorde dans son acte... Même si Gorton savait que Midas pouvait faire preuve de bien plus de compassion que ce qu’on pensait.

Par chance les barbares traversèrent l’étendue envahis de pillards sans encombres pour passer à un autre secteur qui selon Midas était plus contrôlé et défendus mais les emmerdes recommencèrent en fin de journée.

Une des bêtes du char d’Ottom  montra des signes de faiblesse et força le convoi à stopper. Ottom poussa un juron en voyant que son Grox avait été blessé durant l’attaque. Un mauvais coup de javelot à une pâte et les ennuis s’accumulèrent quand Midas remarqua qu’un des essieux du chariot avait été endommagé. Si elle ne l’avait pas remarqué elle aurait eu un accident. Cela força tout le monde à reconsidérer l’itinéraire. En sortant le plan Midas vis qu’il y avait un ancien fief de roi sorcier pas loin ce qui ferais un léger détour. La ville était réputés dangereuse à cause des gangs et des esclavagistes trainant dans le coin mais certainement moins dangereuse que les bêtes sauvages des étendues. De toute manière il fallait soigner la bête d’Ottom et faire des réparations sur le chariot ce qui constituait à faire remplacer une pièce. Certains Barbares étaient sceptiques mais Midas avait quand même raison. Finalement la décision fut prise pour aller vers l’ancien fief du roi sorcier appelé Ténésia.

Comme l’avait prédit Midas Ténésia était une citée plutôt ouverte les miliciens ne firent pas trop de difficultés pour laisser passer le convoi. Après avoir passé une succession de masure fait de bric et de broc habité seulement par une humanité de déjeter, de bossus, de borgnes, de béquillard et autres éclopés squelettiques et souvent hostile bien que peureuse les convois s’engagea dans une grande artère commerçante très animés et beaucoup plus accueillante.

Il y avait du monde dans les rues malgré l’heure tardive. Au gré de la déambulation du convoi ralentis par la population dense on pouvait voir des danseuses nues qui pirouettaient sur des estrades, acclamés par un parterre de coquins qui les encourageaient en leur glissant des sonailles entre les lèvres de leurs sexes épilés.

De nombreux commerces attiraient aussi l’attention. Marchands de fruiteux multicolore, grilleurs de viande, vendeurs de poudre magique, fourgueurs d’armes diverses, débitant d’étoffes. Plus loin entre deux cracheurs de feu des nanas l’amours se vendaient sur des matelas en travers le trottoir.

Dans la foule grouillante et bigarré se cotoyaient des élégantes poudrés jusqu’au cheveux, des guerriers en armures rutilantes, des mercenaires tatoués et bardés de cuir, des nains contrefait et jacasseur sautillant à la recherche d’un protecteur aimant leur bouffonnerie, des courtisanes dégoulinante de bijoux et à la coiffure si haute et si tarabiscoté qu’il fallait des pages pour les porter.

Enfin il y avait de nombreux mutant plus souvent des humain contrefait qui exposaient leur laideur pour quelques piécettes mais aussi de véritable race de mutant vaquant à leurs affaires comme par exemple des hommes batraciens aux yeux globuleux tenant un stand de nourriture et vendant des algues marécageuse au vertus nutritive.

Midas semblait savoir où aller. Elle avait dû à un moment passé faire étape sur Ténésia pour y exercer ses talents.

Les conséquences du combat contre les bandits conduisirent le groupe à devoir faire escale à Ténésia. Comme d’habitude, Gorton resta silencieux, mais était plutôt d’accord avec ce choix. Le combat avait endommagé son masque, et il fallait qu’il prenne le temps de le repérer. Ténésia était une ville assez sinistre, entourée par d’épais murs, dont le but était de la protéger des tempêtes de sable. Cette ancienne forteresse avait été reconvertie en une sorte de cité disparate depuis que le Roi-Sorcier l’avait abandonné. Depuis lors, Ténésia était gérée par une milice locale, et la ville s’étalait dans le fort, dans des séries d’artères profondes séparées par de grandes cours, sous l’étroite autorité de miliciens connus pour leur brutalité. Gorton arriva donc, observant les danseuses qui se déhanchaient sur des estrades, sous une foule hétéroclite. Le sable et la poussière s’immisçaient très souvent dans Ténésia, et la ville semblait recouverte par un brouillard de sables, ce qui faisait que, depuis le corps de garde à l’entrée, on voyait difficilement le château, Gorton n’en voyant que les fondations. La forteresse était bâtie sur une sorte de montagne, et le groupe s’y dirigeait.

Silencieux, « Fléau-Noir » vit plusieurs miliciens se rapprocher. Ils étaient reconnaissables à leurs lourdes armures, et à leurs masques, des scaphandres noirs dissimulant leurs visages. Midas, qui menait l’expédition, s’arrêta vers eux.

« Halte ! Que venez-vous faire là, étrangers ?
 -  Nous venons nous reposer pour la nuit, et réparer notre équipement après une rencontre houleuse contre des pillards.
 -  Ils redoublent d’activité en ce moment, il se passe quelque chose à l’intérieur du désert. »

Ténésia était une cité-libre, où tout le monde pouvait venir, du moins en théorie. Les miliciens étaient néanmoins nerveux, et semblaient hésiter à enfermer tout ce beau monde.

« Vous m’annoncerez à Wild Dog. Je suis Midas, il me connaît. »

Les miliciens obtempérèrent, puis le groupe se rapprocha ensuite du centre-ville, constitué d’échoppes en tout genre. Il y avait essentiellement des décharges et des ateliers de ferrailleurs à Ténésia. Gorton savait où il allait devoir chercher, mais, avant de se plonger davantage dans le bric-à-brac de ces boutiques, il préféra se diriger vers Midas.

« Tu as déjà été ici ?
 -  Ne sois pas surpris, Gorton, mais tu n’es pas le seul amant que j’ai connu dans ma vie. Ténésia était un fort avancé du Roi-Sorcier avant que le sorcier gérant ce fort en son nom ne soit tué. Des pillards ont ensuite attaqué la ville, avant que nous ne venions la sécuriser, et en faire une cité-libre.
 -  ‘‘Nous’’ ?
 -  Moi et Wild Dog. On traînait ensemble, et il était un ancien capitaine, un déserteur ayant quitté les Cohortes avec son régiment. Ils forment désormais ‘‘La Milice Libre de Ténésia’’. »

Gorton hocha lentement la tête, tandis que la poussière se dissipait peu à peu. Le soleil apparut alors, et il put finalement voir une épaisse forteresse, qui datait assurément de l’ancien monde.

L’impressionnant fort de Ténésia se dressait majestueusement devant eux.

Qui que soit ce Wild Dog, il avait visiblement trouvé une belle retraite...

Arrivé à la forteresse un nain bossu à la rencontre du convois. Visiblement le maitre des lieux avait été avertis de l'arrivé de Midas et du groupe. Le nain était visiblement un serviteur sensé guider le groupe. Il le conduisit donc vers l'endroit ou ce trouvait Wild Dog.

Ce dernier entretenais une véritable cour dans sa forteresse. L'endroit était luxueux remplis d'objet précieux et surement appartenant à son ancien propriétaire avant que Wild Dog s'y installe. L'endroit était éclairé par des braseros remplis d'huile parfumé qui projetait une odeur sucré. Arrivait à la grande salle une fête ou plutôt une orgie avait lieux. Des esclaves préparaient des couches, des coussins, fourrure, lit à plaisir, dressaient des buffets pour leur vénérés maitre ou maitresse. On y voyait des seigneurs ou des chevaliers caparaçonné de cuirasses finement ciselées et rehaussé d'or, des princes et princesses entourés de leur favoris et leur favorites emplumés comme des rourouls ou nue comme des vers. Un peu plus bas sur une piste des fous et des bouffons s'ébattaient, dansaient, roulaient sur les mains et sur les pieds, prenaient des postures grotesque ou mimaient des luttes, des actes de bravoure, des mort violente ou des actes d'amour particulièrement lubrique. On distribuaient des pilules aphrodisiaque, des herbes à fumer, des breuvages corsée, tout ce qui contribuait à exacerber les sens.

Finalement le groupe quitta la salle ou avait lieux l'orgie pour atteindre une pièce un peu moins grande ou se trouvais un lit à baldaquin énorme au rideau fermé. Le nain allait avertir son maitre de la présence de ses invité mais Midas le pris de court.

- Wild dog espèce de vieux sac à puce, faignant, fils de putain, lève ton gros cul et viens me voir si tu l'ose.

Le serviteur vira au blanc en entendant cela. Trois seconde plus tard une voie rauque et profonde retentis.

- Tien, tien ! Je reconnaît cette voie. Tu as du culot de revenir après que tu m'ai laisser tomber.

Le rideau s'écarta et le groupe se mis sur la défensive. Wild Dog était un vieux mutant barbus à la peau verdâtre mais d'une musculature incroyable. Ce monstre mesurait plus de trois mètre il était nus comme un ver hormis quelques bijoux. En arrière plan il y avait un nombre de concubines étendus sur le lit. Visiblement le maitre avait une sacré libido malgré son âge. Après avoir noué un drap à sa taille il regarda Midas avec haine.



- Comment t'as traiter ma chère mère ? Cracha t'il.

- De putain ! Et même de putain nymphomane ! Répondit Midas.

Le colosse regarda méchamment Midas mais soudainement son expression haineuse changea et il se mis à rire.

- C'est vrais que c'était une putain. Aaah Midas dans mes bras. Dit il en enlassant Midas amicalement la tension retomba tout aussi vite.

- Mais qu'es qui t'amène dans mon coin ? Demanda t'il ensuite.

Le groupe s’aventura dans les méandres du château de Wild Dog, un grand château avec des miliciens équipés d’armures noires, de fusils d’assaut, ou de fusils à pompe. Pour un homme à la retraite, il fallait ~bien admettre qu’il avait encore de nombreux fidèles, et une fortune impressionnante. Gorton s’avançait lentement, suivant Midas, jusqu’à rejoindre les quartiers personnels de Wild Dog, où ils tombèrent rapidement face à un redoutable géant vert, s’extirpant d’un épais lit, où Gorton vit au moins quatre paires de jambes exténuées. Un géant vert avec une bonne barbe blanche se dressa devant eux, un épais phallus sur son corps nu et musclé.

*Sacré costaud...*

Wild Dog n’était pas un plaisantin, et enfila un drap autour de sa taille, tout en semblant se montrer particulièrement agressif envers Midas... Avant que la situation, explosive, ne se calme. Les deux avaient visiblement une drôle de manière de se saluer, et un rire gras et puissant ne tarda pas à s’échapper de la gorge du redoutable chef verdâtre.

« Nous venons juste nous reposer.
 -  Juste vous reposer ? Hum... La dernière fois que tu m’as dit, nous avions attaqué un fort militaire tombé entre les mains des raiders, Midas ! »

Un nouveau rire gras s’échappa de ses lèvres, et il se déplaça, ses lourds pas faisant trembler le sol.

« Hey, mais j’te connais, toi ! Un look pareil, ça s’oublie pas de si tôt !
 -  Je m’appelle Gorton... ‘‘Fléau-Noir’’, autrefois...
 -  Mais ouais, putain ! Le Champion des Arènes! Le Survivant du Tournoi d’Hell’s Pit ! Ce type a été une vraie légende en son temps ! »

Hell’s Pit... L’évocation de ce nom ramena Gorton dans des réminiscences peu agréables, les souvenirs d’une fosse sceptique avec des dizaines de cadavres, et des monstres redoutables, poussant des grondements furieux en tournant autour de lui et des autres gladiateurs... Gorton ferma les yeux en secouant la tête, revenant à lui-même, et observa à nouveau le grand escogriffe qui lui faisait face.

« Je ne suis plus cet homme, Wild Dog... Maintenant, je me contente d’effectuer une mission consistant à nous rendre au bout du monde avec Midas et une fille dotée de pouvoirs psioniques qui nous accompagne, le tout avec la bénédiction des Technomages.
 -  Les Tech... Putain ! Ne me dites pas que vous faites confiance à ces fils de putes, quand même ?! Midas... Tu oublies ce que ces salauds nous ont fait ! Ne me dis pas que tu travailles pour eux ! »

Tout d’un coup, la colère amusée de Wild Dog semblait se transformer en une colère plus sincère, comme si lui aussi venait à se rappeler d’anciens souvenirs sinistres.

Wild Dog était furieux mais consentis à écouter Midas le sourcils froncer. Alors que Midas lui expliquait le colosse s'asseyait sur un large fauteuil supportant son poids et s'alluma une pipe aux herbes aromatique certainement pour calmer ses nerfs. Quand Midas eu terminé il cracha un panache de fumée.

- Tu m'ôtera pas l'idée que cette histoire pue. Il n'empêche que si c'est pour la bonne cause vous êtes quand même les bienvenu dans mon logis. Néanmoins je vous met en garde. Avec les Technomages on peu toujours s'attendre à ce qu'il y ai une arnaque caché. Il y as aussi une chose qui m'inquiète. D'après ce que tu m'as raconter nombres de sombre rumeurs parlant de la fin des temps sont arriver à mes oreilles depuis quelques jours. Des troubles ont secouer mon territoire et j'ai eu vent que les quatre cavaliers de l'apocalypse et leur armée respective roderaient sur les différents territoire de Cyanide à la recherche de quelques chose. C'est quelques chose de suffisamment sérieux pour ne pas être ignorer. J'ai du ordonné à mes cavaliers de renforcer la surveillance. Dit il.

Sa pipe terminé Wild Dog se leva.

- Je vais demander à mes gens de s'occuper de votre chariot et de vos montures. On va bien les bichonnés le temps que vous vous reposez en attendant vous êtes mes invités. Mon logis est le votre et si vous avez besoin de quelques chose pouvant vous aider dans votre mission  je suis prêt à vous le fournir tant que c'est dans la limite du raisonnable. Dit il.

On sentis un gros soulagement dans le groupe. Wild Dog avait beau détester les Technomage on sentait toutefois que le mutant était quelqu'un de sage et réfléchit. En parfait hôte il prépara des couchage pour les barbares voulant se reposer ou l'accès à la salle des fête ou se déroulait l'orgie pour ceux voulait manger boire et se détendre. Ottom et Zamara choisirent de faire la fête. Cron lui allas dormir de même que les deux enfants. Zion voulait contrôler les réparation du chariot. Midas enfin décida de rester au coté de Wild Dog pour parler du bon vieux temps.

Dans ce monde sauvage et violent, tomber sur une personne hospitalière avait quelque chose d’assez surprenant... Et ce d’autant plus que Wild Dog n’avait pas un physique avenant, avec son corps massif. Pour autant, il décréta qu’ils étaient les bienvenus chez lui, et qu’il veillerait sur eux. C’était peu, mais c’était largement suffisant. Gorton n’obtiendrait pas meilleure garantie, et hocha brièvement la tête, avant de répondre.

« Merci pour votre hospitalité, Wild Dog. »

Son respirateur artificiel vint à le trahir, car, tandis qu’il parlait, on put entendre des sifflements suraigus. Le puissant chef vert tourna la tête en fronçant les sourcils, essayant de comprendre ce qu’il venait d’entendre.

« Vous avez un respirateur artificiel ? Visiblement, il est endommagé...
 -  J’ai reçu un sale coup contre ces pillards, tantôt...
 -  On devrait avoir de quoi vous rafistoler à l’atelier mécanique. »

Le désert abritait quantité de pièces détachées, de ravitaillement, sur les carcasses des anciennes bases militaires ou des anciens bâtiments mobiles des Technomages. Les ferrailleurs y trouvaient là des trésors sans fin, avec des quantités de matériel inestimables. Gorton était donc sûr qu’il trouverait ici des pièces pour réparer son respirateur, avant que ce dernier ne se dégrade encore davantage.

« Merci...
 -  Bah ! C’est tout naturel ! Je vous l’ai dit, je connais votre réputation. Si on m’avait dit que ‘‘Fléau-Noir’’ travaillerait un jour pour les Technomages... »

Cette idée semblait tellement l’amuser que Wild Dog se mit à rire. Un rire fort et gras, puis il secoua la tête. En d’autres circonstances, Gorton aurait sûrement pu apprécier l’ironie de la chose. Il ne songeait même pas à ces quatre mystérieux cavaliers, qui évoquaient plutôt l’une de ces légendes ancestrales, que quelque chose de concret et de réel. Et des rumeurs et des légendes, sur Cyanide, on en trouvait à tous les coins de rue.

Gorton n’allait donc pas s’émouvoir pour ce qui, à ses yeux et à son esprit sceptique, s’analysait en une simple rumeur sans intérêt. Pour l’heure, sa principale priorité était de rafistoler son masque.

La réparation du respirateur ne fut qu'une formalité Gorton mis seulement quinze minutes à trouver les pièces de rechanges et de réparer son bien.

Wild Dog l'avait laisser en paix après lui avoir mis à disposition l'atelier mais qu'il était libre de circuler dans son palais comme bon lui semble. Il lui avait mis à disposition un couchage si il voulait dormir et si il voulait manger il n'avait qu'à aller à la salle principale ou appeler un serviteur.

Après qu'il ai réparer son Masque Gorton se rendis compte que les seuls personnes qui se trouvaient avec lui dans l'atelier était les serviteurs qui réparaient le chariots et Zion qui participait. Voyant Gorton il fit une pause.

- Sympa ce Wild Dog je pensait pas que Midas avait une pareille relation. En terme général les Proctor de ce genre de citée sont beaucoup moins sympathiques. Je me demande comment ils ont fait connaissance. En tout cas cela se sent que leur relation est particulière. Leur manière de bouger et leur comportement j'ai eu plus l'impression que leur relation est plus familiale que charnelle. Dit Zion qui se roula une cigarette aux herbes.

Après avoir cracher de la fumée Zion bailla.

- Je crois qu'après avoir réparer le chariot et contrôler les réparation que font les larbins de notre hôte dessus, je vais aller me coucher. On as eu une grosse journée quand même et je préfère avoir les idées claire demain avec une bonne nuit de sommeil. C'est dommage c'est pas tout les jours qu'on ce fait autant dorloter. Si on était pas pris par le temps j'en aurait bien profité. Dit il non sans humour.

« Non, ils ont été amants. »

Gorton connaissait bien Midas, puisqu’il avait été, lui aussi, en d’autres temps, l’amant de Midas. Il ne se faisait aucun doute sur la nature de leur relation, mais n’en tirait néanmoins nulle jalousie. Avec Midas, ça n’avait jamais été sérieux. « Fléau-Noir » était surtout surpris de voir qu’elle avait de telles connaissances. Dans l’atelier, on n’avait eu aucune difficulté à lui fournir les pièces requises, et Gorton s’était assis dans un coin, retirant le morceau de tôle arraché, le remplaçant, et le soudant. Impossible, pour lui, d’ôter son masque, et les individus se tenant près de lui purent l’entendre respirer bruyamment quand il ôta la partie inférieure de son masque, dévoilant un menton rempli de croûtes, à la peau carbonisée. Ensuite, l’ancien gladiateur remit sa plaque.

Wild Dog l’avait vu quand il était gladiateur, et, à cette époque, Gorton ne portait pas un masque de manière continuelle, mais simplement pour se protéger lorsqu’il battait. C’était lors des arènes qu’il avait été recruté par les Technomages. Difficile de savoir ce que l’homme avait vécu, mais il était encore plus taciturne qu’auparavant. Zion, de son côté, ramena Gorton hors de ses souvenirs en se félicitant de la générosité de leurs hôtes. Un sourire triste émailla les lèvres du gladiateur sous son masque.

« J’ai tendance à me méfier des personnes trop généreuses, surtout en des endroits aussi reculés.
 -  Quoi ? Ton scepticisme légendaire, Gorton, encore ?
 -  J’ai appris que la générosité n’était jamais désintéressée en ce monde.
 -  Bah bah ! Ces types n’ont aucune raison de vouloir nous piéger ! J’ignore ce que tu as vécu, mon vieux, mais tu te fais vraiment trop d’idées ! »

Gorton n’avait rien à ajouter, et ses camarades savaient que l’homme était très avare en conversation. Il plongeait à nouveau dans son passé. Lui aurait bien voulu avoir autant de confiance qu’eux en leur hôte, mais son expérience personnelle lui soufflait de se méfier. Pour l’heure, il n’avait vu aucune raison de se méfier, et c’était ça qui l’intriguait. Wild Dog vivait dans l’un des endroits les plus dangereux de Cyanide, avec une puissante milice sous ses ordres, et avait tout du petit tyran local. Pour autant, il s’était montré généreux et chaleureux envers eux... Trop chaleureux pour que cela colle avec le décor.

Mais peut-être que Gorton se faisait des illusions ? Réalisant que Zion était parti, il choisit de délaisser également l’atelier, et choisit de se rendre vers l’infirmerie du fort, afin de voir si le mystérieux garçon qu’ils avaient récupéré dans la caravane ennemie allait mieux...

L'infirmerie était bien équipé et il avait même un robot infirmier bien que rafistolé fonctionnel et plusieurs médecins. Un Viel homme et une jeune femme dont la moitier du visage était caché par un demi masque métallique. Gorton remarqua que ses deux personnes ayant le rôle de médecins et de guérisseur avaient été autrefois des esclaves car il y avait des marque au fer rouge sur leur bras. Vu la différences ils devaient autrefois appartenir à un maitre diffèrent. Néanmoins en les voyant Gorton n'avait pas l'impression qu'ils étaient maltraiter par Wild Dog. Ils portaient des vêtement propre et semblaient bien nourris.

Cron était lui aussi présent. Le guerrier silencieux avait l'air de camper dans l'infirmerie assis sur une chaise et les bras croisé il semblait veiller sur le garçon en train de dormir d'un sommeil agité mais aussi sur Minerva en train de lui appliquer des compresse froide sur la tête. La jeune Technomage protégée de Koss semblait veiller sur sa santé mais cela ce voyait comme un nez au milieu de la figure qu'elle était fatigué.

Cron regarda Gorton silencieusement mais détendu. Gorton se souvenait que Midas lui avait demander après que Wild Dog les aient inviter à dormir chez lui de veiller sur eux ce que le guerrier silencieux fit. Comme Cron ne parlait jamais et que le garçon dormait les seuls interlocuteurs semblaient être Minerva, les deux médecins de garde et même le robot disposant d'une intelligence artificielle et exhorta Gorton de faire moins de bruits en entrant d'une voie électronique crachotante.

Ce fut Minerva qui s'adressa à Gorton finalement après avoir remarqué sa présence.

- Il faut le laisser dormir. Il as subis pas mal d'épreuves et de traumatisme. Physiquement malgré ce que lui ont fait subir ses horrible pillard, un début de fievre du désert et une malnutrition il est en bonne santé. Psychologiquement par contre c'est une autre histoire. Dit elle.

Gorton rejoignit donc l’infirmerie, arpentant les couloirs poussiéreux et ensablés du fort. En chemin, il avait pu voir, par des ouvertures, le soleil se coucher lentement sur une étendue poussiéreuse, avec des nuages qui commençaient à s’accumuler dans le ciel. Les tempêtes de sable étaient fréquentes par ici, et, si l’une arrivait, leur séjour ici risquait de se prolonger. En temps normal, pour les éviter, on se rendait dans des refuges quand elles approchaient. Autrement, elles pouvaient se montrer meurtrières. « Fléau-Noir » poursuivit tranquillement sa route, jusqu’à l’infirmerie.

Cron était là. Comme lui, le Barbare était un taciturne, dissimulant son visage derrière un épais heaume, et semblait surtout être là pour surveiller l’endroit. La pièce était assez grande, avec des voûtes le long des murs, et de multiples lits de camp. Leur invité était là, ainsi que Minerva, la jeune albinos qui accompagnait Midas, et qui était dotée de pouvoirs psioniques. Le vieux gladiateur n’avait pas oublié qu’elle lui avait sauvé la vie tantôt, contre les attaquants. La jeune enfant la regarda, en lui expliquant que, physiquement, il n’avait que des blessures mineures, mais que les dégâts étaient surtout psychologiques.

Sous son masque, il fronça lentement les sourcils.

« Comme nous tous... Tu as l’air de t’y connaître, en psychologie...
 -  Que... Que voulez-vous dire ?
 -  Tu es une psionique. Je connais votre histoire, j’ai déjà vu des psioniques comme toi. »

Les Technomages, encore eux, avaient mené quantité de recherches sur les cerveaux, il y a des années, afin d’améliorer les capacités cérébrales de cobayes. Ils avaient ainsi développé des pouvoirs latents chez les individus, les amplifiant à l’aide de cyber-implants, et de cette chose qu’on appelait « évolution génétique ». Télékinésie, télépathie, pouvoirs psioniques... Ils avaient eu de nombreux avantages sur le champ de bataille, que ce soit pour faciliter la coordination entre les troupes, mais aussi, et, surtout, pour parvenir à influencer l’esprit des monstres, et les forcer à obéir. Les Technomages n’avaient jamais abandonné leurs psioniques, et Gorton savait qu’ils continuaient encore à faire de nombreuses recherches dans leurs cités de machines sur eux.

Minerva resta relativement silencieuse, ce qui agaça un peu Gorton.

« Quel est le but de notre mission ?
 -  Récupérer le Cœur du Sacrifice. Vous avez bien reçu les explications de Koos, non ?
 -  Je connais bien Koos. Je sais qu’il ne dit jamais tout ce qu’il sait.
 -  Moi, je n’ai rien de plus à vous dire... »

Et, comme pour clore la conversation, Minerva tourna la tête, laissant Gorton en proie avec ses questions.