Evangeline sortit nue de la chambre, et Mélinda en fit rapidement de même, souriant en retrouvant
Lissa. La belle servante était propre et parfumée, et accompagna la vampire jusqu’à une salle de bains. Tout comme Evangeline, Mélinda n’avait aucun problème à se promener nue, ce qui était d’autant plus notable, chez elle, qu’on pouvait voir, sur son corps, le smultiples traces des cordes d’Evangeline sur sa peau, formant ici et là des marques rouges. Lissa ne fit néanmoins aucune réflexion, se montrant très professionnelle, et, en entrant dans la salle d’eau, Mélinda sourit en voyant
deux belles jumelles, également en tenue de maid, dont le simple rôle était de servir les invités de marque.
«
Eh bien, que d’honneur... »
Mélinda caressa le visage de Lissa. Ici, elle flottait dans un environnement familier, entourée de magnifiques esclaves, aussi belles que perverses. Elle embrassa tout de même Lissa, tout en lui demandant d’aller lui chercher ses vêtements, incluant sa belle robe dorée. Pendant que Lissa filait, elle se retourna vers les deux jumelles, qui firent couler dans la baignoire de l’eau chaude. C’était une magnifique baignoire dorée, assez grande, qui témoignait de la richesse de sa propriétaire, et, pendant que l’eau montait, les deux jumelles allèrent lécher l’intimité et les fesses de Mélinda, sur instruction de cette dernière. La vampire se mit à soupirer, en sentant leurs talentueuses langues glisser en elle, avec un indéniable et exquis talent.
Elles étaient douées et expérimentées, et guidèrent ensuite leur cliente, qu’elles appelaient «
Maîtresse », dans le bain, pour prendre soin de son corps. La vampire se laissa bercer, les embrassant, les caressant, laissant les femmes la savonner, caresser tendrement son corps, glissant leurs mains dans ses cheveux pour la savonner.
«
Hmmmm... Haaaa, mes beautés, vous êtes vraiment douées... »
Elles l’étaient, oui. Les deux jumelles gloussèrent, en lui expliquant qu’elles avaient entendu parler de Mélinda Warren, et qu’elles étaient très heureuses de pouvoir la rencontrer. Visiblement, ce rapprochement était un grand moment pour Evangeline, et elle avait tenu à tout perfectionner. Rien n’avait été laissé au hasard, afin d’offrir à la vampire des sensations exquises, sans aucune fausse note. Son bain fut donc très réussi, se terminant dans la jouissance, sous les traitements buccaux et digitaux des deux filles, qui palpèrent ses seins avec leurs lèvres, et glissèrent leurs doigts dans son intimité, la poussant doucement vers un bel orgasme, qui l’accompagna joyeusement dans son bain.
Autant dire qu’elle ressortit euphorique, et laissa même aux jumelles le soin de la coiffer. Lissa revint la voir, et, à trois, elles habillèrent Mélinda, remettant ses sous-vêtements, ses sandales, embrassant ses pieds et ses jambes, pour lui remettre ensuite la robe. Et la vampire ne sentait aucune animosité en elles. Leur circulation sanguine était légèrement relevée, traduisant leur excitation. Elles étaient heureuses d’être en compagnie de Mélinda, tout simplement.
Une fois prête et propre, Mélinda rejoignit un salon. Evangeline avait fait préparer de multiples viennoiseries pour un petit-déjeuner généreux, mais ce qui capta l’attention de Mélinda ne furent pas tant les tendres croissants que la jeune femme située au milieu de la table. Les yeux de Mélinda s’écarquillèrent en reconnaissant le sang pur de cette créature, ainsi que la paire d’ailes situées dans son dos.
«
Tu... Tu as une Ange ?! » s’exclama Mélinda.
Les anges n’étaient pas des esclaves communs. Cette femme devait sûrement être une hybride, et la vampire s’approcha lentement d’elle, venant caresser ses hanches. Mélinda connaissait déjà une Ange, Sya, mais son aura avait été pervertie par sa luxure, alors que cette Ange semblait... Plus
pure. Et il était de notoriété publique, chez les vampires, que le sang angélique était particulièrement bon, un mets magnifique et exquis.
«
Comment t’appelles-tu, ma chérie ? lui demanda la vampire sur un ton doucereux en caressant ses bras.
Et comment es-tu devenue l’esclave d’Evangeline, dis-moi ? »