Pour les violeuses, un harem était sans aucun doute la perfection, car, contrairement à ce qui se passait dans la société, au sein d’un harem, les relations sexuelles étaient généralement encouragées. Mélinda ne connaissait pas le passé de Rosa, mais elle n’aurait guère été surprise de le connaître. Au sein de son propre établissement, elle avait des femmes qui, si elles n’étaient pas esclaves, et n’agissaient pas dans l’enceinte du harem, auraient vraisemblablement fini en prison. En tout cas, elle appréciait grandement ce que la belle démone lui faisait, et elle sentait bien que cette dernière aimait ça, elle aussi. Rosa devait se sentir à la fois chanceuse et fière, fière de pouvoir coucher avec une femme aussi belle. Mélinda, en effet, ne tarissait jamais d’éloges sur elle-même, et sentir cette petite langue s’enfoncer en elle, dans son intimité, lui procurait, comme toujours, des vagues de plaisir. Rosa remontait pour respirer, mais jamais ne laissait le corps de la vampire à l’abandon, glissant alors ses doigts en elle, alternant entre pénétration digitale et cunnilingus.
Rosa s’enquerrait de son avis, et la vampire sourit. Avec sa main qui caressait ses cheveux, les rougeurs sur ses joues, le doute était-il vraiment permis ? Elle se contenta d’hocher la tête, en remuant un peu ses jambes sous le corps de Rosa :
« Tu es très douée de ta langue, Rosa... Fais-moi jouir, ma puce... Et je m’occuperais de toi bien comme il faut. »
Si besoin est en sortant sa verge, même si, compte tenu du fait qu’elle n’était pas chez elle, elle verrait auparavant auprès de Rosa si cette dernière aimait ça... Bien qu’elle ne se fasse en soi pas trop de doutes, les esclaves d’Evangeline ressemblant beaucoup aux siens. En attendant, Mélinda laissait donc Rosa agir, et sa mouille filait. Est-ce que, dans l’eau, Rosa pouvait la sentir ? Ou est-ce qu’elle se noyait dans tout ce liquide qui flottait autour d’elle ? En tout cas, Mélinda, elle, était comblée, et on pouvait volontiers l’entendre soupirer, des soupirs profonds qui résonnaient tout autour de ce onsen.
Jouir en regardant les montagnes et les étoiles... Ce genre de paysages montagneux ne pouvaient guère se trouver à Ashnard, au milieu d’un désert, et les esclaves venant ici auraient droit à de belles vues en se faisant prendre. Indéniablement, il y avait quelque chose de profondément romantique dans le fait de s’envoyer en l’air ici, au milieu de tout ce paysage pittoresque... Cette idée remuait dans le corps de la vampire, comme tout le reste, et ses mains se crispèrent sur les cheveux de Rosa... Puis son orgasme la traversa, sans qu’elle ne sache si Rosa avait la tête sous l’eau ou dedans, car tout son corps sembla exploser, et elle ne pensa plus qu’à son propre orgasme.
« Haaaaaaaaaaaaaaannnn... !! »
Un délicieux cri jaillit du fond de sa gorge, et elle s’écroula contre le rebord de l’onsen.
« Oh oui, ma belle Rosa... Viens m’embrasser... Puis je te défoncerais le cul... »
Entre-temps, la belle Jezebel était de plus en plus excitée, que ce soit par son hôte, ou par les gémissements de Mélinda. Ne se refusant à aucune obscénité, la vampire jouissait sans ombrage à côté d’elle, et, loin de se sentir choquée, Jezebel en ressentait une profonde excitation. Depuis que Mélinda avait racheté la guilde, le sexe était revenu en force dans l’esprit de Jezebel. Une chose qui lui avait toujours semblé être une grande inconnue, ou quelque chose dont els hommes se servaient pour brutaliser les femmes, et qui, dans son esprit, avait pris des forces... Tout comme la perspective d’aller voir des esclaves. Elle savait qu’elle y avait le droit, que, compte tenu de son rang au sein de la guilde, le harem lui serait gratuit, mais... Elle n’avait jamais osé le faire, tout simplement.
Et maintenant, Mélinda l’avait placé face à un point de non-retour, et ce précisément parce qu’elle connaissait Jezebel, et qu’elle voulait lui offrir un vrai cadeau. Face à Evangeline, Jezebel ne pouvait plus battre en arrière, et elle sentit les mains de la femme venir flatter ses seins, de gros seins, ce qui déclencha en elle une certaine douleur.
« Hummm... »
Une douleur qui, en temps normal, aurait dû l’amener à la repousser, mais qui, ici, par un improbable tour de force, l’excitait. Les caresses multiples d’Evangeline la faisaient frissonner, et son corps se mit à émettre quelques ronronnements, trahissant son plaisir.
« Ohhhh... Hmmmmm... »
Jezebel tendit ses mains, et vint caresser les épaules de sa partenaire.
« Haaa... Ouiiii... En-Encore... »
Oh, que c’était bon !