Lécher ses pieds était un bon moyen d’ouvrir, entre Mélinda et une esclave, une relation sexuelle. Lissa était timide, nerveuse. On lui avait probablement dit de ne surtout pas décevoir Maîtresse Warren, qu’elle était une invitée de marque, et que la moindre erreur serait très mal vue par sa propriétaire. On avait du lui mettre la pression, à cette pauvre petite, et Mélinda allait l’aider à se détendre. Cette femme était très belle, en réalité, et elle s’avança vers son pied tendu. Mélinda remuait élégamment ses doigts de pied, et se mordilla les lèvres, ses poings serrant la couverture, quand la femme alla lécher ses doigts de pied, enfonçant sa langue dans le creux de ses doigts, ses mains tenant son pied. Oh oui, que c’était bon, ce sentiment intrinsèque de supériorité ! La domination avait réellement un aspect sexuel fort, et on ne s’en rendait réellement compte que dans ce genre d’occasions, quand une femme vous suçait les pieds en ne pouvant rien faire d’autre que vous obéir.
Chacun de ses doigts de pied était sucé, le regard de Lissa oscillant entre son pied et les yeux de sa Maîtresse, comme pour s’assurer qu’elle faisait bien les choses. La vampire tremblait et gémissait, en se pinçant les lèvres, ses tétons venant à durcir, ses seins se tendant, soulevant légèrement sa belle robe. Elle remuait un peu son bassin, de gauche à droite, et continua à remuer son pied, le frottant contre les lèvres de la femme, sans relâche, avec un appétit très agréable à voir.
« Hummm... Tu es douée, ma belle petite... Lèche bien tout, même la plante du pied... »
Il ne fallait pas que se limiter à ses doigts de pied, et, pendant quelques minutes, il ne se passa rien de plus que Lissa agenouillée devant elle, léchant tendrement son pied, l’embrassant, voire même le mordillant, Mélinda lui parlant de temps en temps pour la conseiller, et lui dire ce qu’elle pouvait faire. Elle adorait qu’on lui lèche les pieds, tout simplement. Pourquoi ? Mystère ! Même elle ne saurait pas trop l’expliquer, mais... C’était tellement exquis de voir une femme à ses pieds, comme ça, soumise, ne pouvant rien faire d’autre que de lécher, docile et écrasée ! Oh oui, c’était magnifique ! Mélinda la laissait donc faire, jusqu’à finir par remuer son pied, et par poser ses doigts de pied trempés sur son nez, appuyant dessus.
« Tu as mouillé ma culotte, petite catin... Hihi, tu es très douée avec ta langue... Lissa, c’est ça, hum ? Je dirais à ta Maîtresse que tu es douée, je pense que ça lui plaira. »
Et Lissa en serait sans doute heureuse. Mélinda récupéra son pied, puis glissa en arrière, s’allongeant au milieu du lit, continuant à se glisser, son dos atterrissant contre le mur.
« Approche à quatre pattes, ma belle petite Lissa, viens t’allonger à côté de moi, pose ta tête sur mon ventre... »
Une fois que ce fut fait, Mélinda avança sa main pour caresser sa joue, glissant le long de sa peau. Un tel élan affectueux était tout à fait caractéristique de ce que Mélinda faisait, oscillant entre l’érotisme, et la vulgarité, et une sorte d’affectuosité typique de jeunes enfants. Elle était variable, insaisissable, et c’était bien pour ça qu’on l’aimait.
« Est-ce que tu es vierge, Lissa ? Quelle est ton expérience sexuelle ici ? Maîtresse Evangeline couche-t-elle avec beaucoup de ses esclaves ? »
Hey ! Il fallait bien qu’elle se renseigne un peu, et, dans ce domaine, Mélinda savait, par expérience, que les esclaves d’une personne étaient de véritables trésors d’informations, des mines d’or ne demandant qu’à parler... Et elle était toujours là pour prêter une oreille attentive.