Le succès de Garcin valait-il la peine qu'il vende son âme ? Qu'a-t-il gagné au final ? Hormis un éphémère et ridicule pansement sur la plaie béante de sa faiblesse interne. Quelle crédibilité peut-on donner à un homme qui s'est mis en position de critique littéraire et d'écrivain à la fois ? Tout ce qui restera de lui, c'est le souvenir que son succès est avant tout dû à des conflits d'intérêt. C'est tout de suite moins glorieux. 
Quelle plaie d'être le producteur d'une des émissions radio les plus retentissantes dans le petit monde des fidèles littéraires. Comment ne pas passer pour un gourou assoiffé de reconnaissance auprès de cette clique d'ouailles ingénues et décérébrées ? N'omettons pas non plus son rôle de journaliste culturel dans le Nouvel Obs et tout l'apanage gourmé du critique littéraire qu'il se coltine. La question est pertinente. Quelle crédibilité peut-on donner à un homme qui de toute évidence, a joui de son imposture médiatique pour exposer ses vils balbutiements littéraires au grand public ? Lequel est manifestement assez dévot pour les glorifier béatement.
Les conflits d'intérêt m'ennuient. Garcin peut légitiment ou non mettre à profit son autorité sur la scène médiatique littéraire, je m'en carre. J'ai commencé à le lire par hasard, j'ai continué à le faire pour des raisons qui me sont propres. J'aime l'homme de lettres et de cheval qu'il est. J'aime ce que tu interprètes comme "la plaie béante de sa faiblesse interne". Le reste m'indiffère. Surtout le personnage public qui appartient à tout le monde et à personne à la fois et sur lequel on se permet de pisser allègrement. Ou non.
« Il n’y a pas de liberté sans infidélité, pas de sincérité sans désobéissance.» Garcin.
Ca m'fait plaisir

17h46