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Romance interdite [Décatis Cryptinna]

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Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 30 jeudi 20 février 2014, 01:24:49

Une « jeune femme forte »... Ça, c’était elle qui le disait ! Personnellement, Juliette peinait à voir en quoi elle était forte. Elle était incapable de faire grand-chose de ses dix doigts, et, de manière générale, tout ce qu’elle touchait finissait invariablement par se fissurer. Elle sentait bien que Décatis essayait de la rassurer, de la convaincre qu’elle n’était pas si nulle, et qu’il y avait peut-être quelque chose à sauver chez elle... Cependant, Juliette n’était pas totalement satisfaite de son propre raisonnement, car il se heurtait à quelques contradictions. Elle avait bien compris que Décatis n’aimait pas l’échec, l’insubordination, ou l’incompétence. Pourquoi se serait-elle donnée la peine de la poursuivre, si ce n’est pour l’entretenir de choses importantes ? Pourquoi aurait-elle été jusqu’à lui faire tout ce discours, si elle ne croyait pas en ses capacités ? Juliette ne savait plus quoi penser... En son for intérieur, tout se perturbait, tout se mélangeait et se confondait. Ce qu’elle croyait comme étant communément admis ne l’était pas tant que ça. Perdue, elle écoutait Décatis lui parler, lui asséner qu’il y avait en elle du potentiel, un potentiel capable d’impressionner ses sœurs, sa redoutable mère. Elle le lui avait dit en lui prenant les mains, et, mue par un irrésistible sentiment, Juliette avait relevé les yeux, croisant le regard de Décatis, l’écoutant parler.

Cette femme était forte, forte, belle, et déterminée. En la voyant se relever, Juliette l’observait, tout en sentant, à nouveau, de biens obscures et intimes pensées venir assaillir son esprit... Elle se mit à imaginer Décatis, tenant le fouet, et le faisant claquer sur son corps en lui ordonnant d’agir, de se réveiller, et d’être une bonne élève. Juliette ferma brièvement les yeux, essayant de masquer son rougissement. Comment pouvait-elle se permettre de penser une telle chose en un moment aussi crucial ?! Face à elle, Décatis se mit à sourire, tendant sa main gantée vers elle, pour continuer ses explications :

« Si tu acceptes mon aide, je vais t'aider à reprendre confiance en toi. Si tu veux bien après ton stage, je te propose de t’embaucher comme assistante. Je pourrais alors d'apprendre des choses que tu ne verras jamais dans tes cours. Je pourrais te guider dans bien d'autres domaines. Je pourrais faire de toi quelqu'un d'exceptionnel. Je te demanderais que deux choses en échange. La première de me faire confiance et la seconde sera de tenir la boutique toute seule quand tu en sauras suffisamment. J'aimerais profiter de plus de temps pour partir à la recherche de ma fille... Qu'en penses-tu, Juliette ? Acceptes-tu mon aide ? »

Cette proposition la fit ciller des yeux, et elle se sentait perdue. Assistante ? Tenir la boutique ? Avait-elle bien entendu ? Juliette n’avait pas rêvé, Décatis l’avait dit. La servir, être proche d’elle, apprendre des secrets, des sorts puissants... Assistante d’une boutique, ce n’était pas très reluisant, mais, si ça lui permettait d’améliorer ses sorts, d’affiner sa magie, Juliette pourrait impressionner ses sœurs, avant de convoiter quelque chose d’autre. Quoi, elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle avait toujours le temps de se fixer sur ce point.

Juliette hésita un peu. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur, de décevoir Décatis... Elle la décevrait forcément, et Décatis s’énerverait encore... Mais, d’un autre côté, si Juliette rentrait bredouille chez elle, sa mère serait, encore une fois, furieuse. À choisir entre les deux, Décatis était encore moins terrorisante que sa mère. C’est en se fondant sur cette comparaison que Juliette finit par délicatement attraper la main de Décatis, et par se relever.

« Je... C’est d’accord, Décatis. Je... Je veux bien retourner à... À la boutique, et... Et ne pas te décevoir à... À nouveau... »

Les gens qui bégayaient étaient insupportables, mais son cœur tambourinait tellement dans sa poitrine qu’elle avait du mal à parler. Elle se força à inspirer longuement, reprenant ainsi son souffle, puis reprit. Elle avait bien compris que Décatis souhaitait retrouver sa fille, et, sur ce point, Juliette pouvait peut-être l’aider :

« Vous savez, les Beaumont sont l’une des plus puissantes familles de l’Empire... Peut-être pourrais-je vous aider à obtenir des informations sur la localisation de votre fille... »

Juliette se sentait un peu redevable envers elle, et c’était bien pour ça qu’elle essayait, dans la mesure du possible, de lui proposer son aide.
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Décatis Cryptinna

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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 31 lundi 03 mars 2014, 11:53:08

Après tous ces efforts, Juliette prit sa main et se releva et accepta sa proposition. Elle était encore perturbée, mais au moins elle allait mieux. La jeune fille lui proposa alors son aide ou plutôt celle de sa famille pour l'aider à retrouver sa fille. C'était généreux et bienvenue, surtout qu'elle n'aurait jamais osé lui demander et Décatis n'en n'avait même pas l'intention.

-Toute aide pour retrouver ma fille sera la bienvenue, je t'en remercie. Bon maintenant si tu vas mieux, retournons à la boutique.

Décatis désactiva son enchantement et les papillons dissipèrent le sort, avant de revenir disparaître dans la bague de l'enchanteresse. Avec le sourire pour l'encourager un peu, elle reprit la marche pour revenir à sa boutique, sans pour autant presser le pas. Durant la marche, elle resta silencieuse, laissant Juliette dans ses pensées. Après toutes ses émotions, elle  avait besoin surement de faire un peu le point. C'est pourquoi, pour la fin de la journée, elle n'allait rien lui donner de bien compliquer à faire. De retour à la boutique, Décatis refit l'ouverture avec un de retard sur l'horaire habituel. Pour terminer cette première journée, elle confia quelque petite tâche de rangement dans l'atelier et lui fit faire un petit exercice d'identification d'enchantement. Découvrir les propriétés magiques d'un objet, revenait souvent dans les demandes des clients. Sa pourra toujours lui être utiles de savoir rapidement faire ce genre de choses.

La soirée arrivant et la fermeture de la boutique avec, Décatis qui l'avait laissé seule la plupart du temps pour s'occuper de client, remonta la rejoindre. Elle lui laissa finir ce qu'elle faisait, puis lui tendit trois livres.

-Juliette pour cette première journée, tu n'as pas fait grand-chose de bien excitant. Mais ça viendra vite. Je t'ai promis une punition pour ce qui c'est passé tout à leur et tu l'auras, mais pas aujourd'hui. Je te laisse rentrer chez toi à l'heure. Par contre tu vas prendre ça.

Elle lui remit les trois livres. L'un était un peu gros et vieux, l'autre plus récent et le dernier était plutôt un cahier.

-Je te les confis. Le plus gros est un ouvrage qui parle surtout d'erreur à ne jamais faire en enchantement. Comme des matériaux à ne jamais associer ensemble. Tu en as surement appris une partie, mais il serait bon que tu le lises de temps en temps. Le second est un livre sur l'identification d'objet, c'est la première chose que je tiens à ce que tu maitrises. Je veux donc que tu l'étudies avec sérieux. Et pour finir, je te confie mon cahier. Prend en grand soin et surtout ne le montre à personne. Je l'ai écris quand j'ai réellement commencé à étudier sérieusement l'enchantement. Tu y trouveras mon journal de recherche de l'époque, tu y trouveras mes erreurs, mais aussi mes découvertes. En le lisant tu verras que tu n'es pas la seule à avoir des difficultés, que moi aussi j'ai ut des débuts difficiles. Puis à travers lui tu apprendras à comprendre mon mode de penser.


Avec le sourire, Décatis lui posa sa main dans le dos et la poussa doucement vers la porte de l'atelier.

-Aller rentre chez toi, je t'attendrais demain pour la même heure. Repose toi bien et réfléchit à tout ce que je t'ai dit, j'étais sérieuse.

Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 32 mardi 04 mars 2014, 02:00:49

Après ce dérapage émotionnel, Juliette se retrouva à nouveau dans la boutique, et se replongea peu à peu dans son activité de stagiaire. Ce fut difficile au début, car elle avait encore en tête la dispute dans la réserve, et elle plia sans protester aux exercices de Décatis. Cette dernière ne lui demanda rien de bien compliqué : ranger l’atelier, faire un peu de nettoyage, et faire quelques exercices d’identifications de sorts sur des objets enchantés. Lesdits objets étaient faciles à enchanter, les sorts étant plutôt simples, et elle comprit que Décatis cherchait juste à la ménager. Froide et fermée en apparence, il semblerait que cette femme savait aussi faire preuve d’empathie... Suffisamment pour aller poursuivre sa jeune stagiaire, et lui éviter d’être la cible des quolibets en pleurant sur un banc, comme elle avait l’habitude de le faire les jours suivant la trahison de Valentin. Une plaie qui continuait encore à peser sur son cœur. Cependant, il fallait aller de l’avant, et Juliette n’y pensa pas beaucoup.

L’après-midi finit par se terminer, et Juliette se sentait mieux. Elle se retrouva devant Décatis, qui lui offrit trois livres, tout en lui disant que Juliette serait punie. Cette dernière baissa les yeux sans rie dire. En un sens, c’était légitime, car elle avait malgré tout désobéi aux ordres. Oh, elle ne mentirait pas en disant qu’elle aurait souhaité que Décatis décide de passer l’éponge, de faire comme s’il ne s’était rien passé, mais... Et bien, ce serait agir de manière un peu lâche. Cependant, la démarche de l’enchanteresse étonna un peu Juliette. Pourquoi lui dire qu’elle allait être punie, tout en lui offrant des livres ?

*Parce que tu es un poids mort ? glissa une voix sarcastique dans sa tête. Une pauvre quiche incapable d’aligner deux mots sans trembler comme une vieille qui a de l’arthrite ? Vois les choses en face, petite truie, tu t’es plantée au bout d’une journée, et elle te donne des bouquins afin de s’assurer que tu n’es pas totalement bonne à jeter. Il n’y a pas d’autres explications.*

C’était une voix méchante, mais Juliette choisit de ne pas l’écouter, et hocha lentement la tête, en faisant planer les livres à côté d’elle. L’un des petits avantages de la magie, elle se voyait mal traverser la ville avec ces trois bouquins sur les bras.

« Allez, rentre chez toi, je t'attendrais demain pour la même heure. Repose-toi bien et réfléchis à tout ce que je t'ai dit, j'étais sérieuse.
 -  Très... Très bien, Madame. Je vous souhaite une bonne soirée. »

Nerveuse, perturbée, Juliette sortit, et s’avança le long de la rue, avec le sentiment persistant qu’on l’observait.

La soirée se passa pour elle à lire, mais elle consulta surtout le troisième livre. En réalité, elle avait déjà lu les deux autres ouvrages, qui figuraient à la bibliothèque de l’académie. Ils étaient souvent appréciés des étudiants, car ils étaient plutôt clairs, synthétiques, évitant de partir dans d’interminables élucubrations et problèmes théoriques. Elle consulta donc le journal de recherches de Décatis. La femme avait une plume très droite, très belle, trahissant son esprit ordonné et autoritaire. Aucune rature, aucune fausse note. Elle s’était lancée assez tôt dans de grandes tentatives, comme enchanter un objet avec des éléments magiques élémentaires opposés. L’enchantement devenait très compliqué dès qu’on envisageait d’associer les effets. Or, les associations magiques étaient extrêmement difficiles, mais c’est que les clients recherchaient le plus souvent. Un exemple caricatural était la tentative d’associer un élément de Feu et de Glace sur une épée. Le coup d’épée envoyait alors une double attaque magique, mais les deux sorts s’annulaient entre eux, ou l’un des deux absorbait l’autre, ce qui faisait que le coup d’épée, dans la plupart du temps, était tout juste un simple coup.

Juliette ne pouvait néanmoins s’empêcher d’avoir à l’esprit l’insidieuse menace formulée par Décatis. La « punition »... Que lui réservait-elle ? Son esprit avait bien quelques idées, mais elle rougissait rien qu’à y repenser. Oui, Juliette se sentait coupable d’avoir fouillé la réserve de Décatis, mais, en réalité... En réalité, elle y avait vu un endroit magnifique, qui avait réveillé en elle des pulsions refoulées, des pulsions qui, si sa mère les avaient découverts, lui auraient valu le fouet. Elle s’était imaginée être attachée par ses sangles, par ses cordes, et... Et...

*Non... Non, non, juste non !!*

Elle se refusait à y penser, elle s’y refusait, VOILÀ ! Essayant de se sermonner, Juliette remuait sur son lit, mais l’idée, maintenant qu’elle était lancée, était chassée par la porte pour revenir taper à la fenêtre. Un simple moment d’inattention, et elle revoyait cette pièce sombre, cette odeur de cuir, la sensation du latex contre ses doigts... Elle s’imaginait le sifflement du fouet, les corps en sueur, leurs formes moulées par ces vêtements noirs, la chaleur qui montait, les cris, les gémissements, les soupirs... Instinctivement, sa main se rapprochait de son intimité, et sa chaleur montait... Sa respiration s’accélérait, haletante et lourde... Juliette en tremblait, alors que ses doigts, lentement, se rapprochaient de son intimité. Tentant, c’était si tentant... Et ça la piquait, oh, ça lui faisait mal, elle en avait chaud, ça remontait dans son corps, atroce sensation ! Juliette soupira lentement, se pinça les lèvres, bascula sa tête en arrière, retenant sa respiration, et expira lentement. Cuir, soupirs, le visage de Décatis, posant ses lèvres sur elle, l’attrapant par le collier... Les doigts se rapprochaient, glissaient, filant sous sa nuisette. Un soupir, et Juliette prit son ticket pour le paradis.

« Décatis... Décatis, haaa... »
DC d’Alice Korvander.

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Décatis Cryptinna

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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 33 samedi 15 mars 2014, 12:49:57

Une première journée de stage bien mouvementé c'était écoulé. Décatis était loin de s'imaginer que Juliette était si perturbée. Au début l'enchanteresse ne souhaitait pas prendre quelqu'un sous son aile, puis Juliette avait su la convaincre par sa motivation et sa détermination. Puis maintenant elle avait après bien des choses intimes sur sa stagiaire et lui avait proposé de devenir une sorte de mentor en l'épaulant et l'embauchant même après son stage. Il était rare qu'elle change autant d'avis en si peu de temps. Comme elle lui avait dit, Décatis était convaincu que cette jeune fille avait du potentiel et elle méritait de le développé. Pourtant, il y avait un problème, Juliette ne croyait pas du tout en ses compétences et ça en partie à cause de sa famille qui lui donnait une image négative d'elle-même. L'enchanteresse comptait bien lui faire passer ce traumatisme, certaine qu'une fois sûr d'elle, Juliette se révélera être talentueuse et pourra progresser rapidement grâce à sa propre expérience. Mais tout ça n'allait pas se faire du jour au lendemain.

La journée se termina en s'occupant de certaine demande de client, puis par un bon bain et un bon diner. Juste avant de se coucher, elle fit une petite sortie nocturne reprenant sa véritable apparence de femme de la nuit. Son corps de vampire avait bien mûrie et elle en maîtrisait déjà ses capacités. C'était plaisant de sentir doute cette énergie, se baigner dans la nuit sans fatigue. Durant cette promenade nocturne, elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire faire à Juliette pour la faire progresser. Il ne lui fallut pas longtemps pour lui faire un programme pour le lendemain. Après ça elle rentra, repris son corps magique redevenue en partie humain et entama une bonne nuit de sommeil.

Le lendemain, Décatis accueillit le retour de sa stagiaire comme prévue. Elle ne lui laissa que peu de temps pour se mettre en condition et lui donner un premier travail. Installer à une table aménager spécialement pour elle, Juliette devait étudier et identifier l'enchantement d'un collier. C'était une demande d'une cliente que c'était fait offert cet objet pour un amant et soupçonnait une magie néfaste dans l'objet. Décatis avait déjà résolu ce mystère, mais elle tenait à faire en sorte que Juliette y arrive aussi. Si Juliette se retrouvait avec une table pour elle se n'était pas sans raison. La table avait était installé derrière le comptoir et pers de l'escalier. Ainsi tout en travaillant, Juliette pouvait observer comment ça se passait pour Décatis, elle pouvait voir comment se comportait les clients, comment Décatis arrivait facile à comprendre des demande pas claire de gens qui ne connaissaient rien à la magie. Après tout Décatis voulait que plus tard dans son stage, Juliette s'occupe à son tour du comptoir. Mais il y avait une autre raison à sa position. Décatis attendait que des clients fassent des demandes pas trop compliqué, pour les confier directement à Juliette. Ainsi en fin de mâtiné, un client fit enfin ce qu'elle attendait.


-Juliette, laisse ça pour l'instant et viens ici s'il te plait. Monsieur, c'est cette jeune fille qui vas s'occuper de vôtre demande. Ne vous inquiéter pas, vous aurez un très bon résulta de sa part.

L'homme n'était pas trop convaincu, mais s'expliqua quand même. L'homme était un éleveur venant en ville vendre la viande de ses bêtes. Il souhaitait quelque chose pour repousser des prédateurs durant son voyage, pour ne pas perdre sa marchandise. Car l'odeur de ses bêtes attirait forcément des animaux qui voyaient là leur nourriture arrivée sur un plateau. Décatis la laissa cherchée une solution et quoi lui proposer. Il y avait en vente dans sa boutique des charmes capables de dissimuler des odeurs, des amulettes provoquant la peur sur les animaux ce qui pouvait suffire à les repoussés, mais pouvait aussi affecter les bêtes du marchants. Il y avait bien des objets dans la boutique pouvant lui venir en aide, Décatis attendit de voir quel raisonnement elle allait effectuer pour répondre à sa demande.

Après avoir finalement donné à l'homme ce qu'il lui fallait, Décatis ferma la boutique pour la pause du midi. La boutique n'allait pas rouvrir avant deux heures. Ce qui laissa largement le temps pour manger. Sauf qu'au bout d'une heure Décatis s'approcha de Juliette.


-Tu vas commencer ta punition pendant une heure avant de reprendre le travail dans la boutique. Suis-moi.

Décatis l'entraîna devant la porte sécurisée derrière le comptoir, la porte menant à la réserve. Tout comme la veille, elle désactiva les enchantements de protection et la fit rentrer dans le couloir. Décatis la fit rentrée dans la pièce qui avait apporté tous les problèmes la veille. La pièce n'avait as bougé à l'exception d'un tas de carton à côté de l'entrée. Sinon tout le matériel, les armoires contenant les tenues et autres jouets, tout était à sa place.

-Ta punition va être de me vider les armoires, tous les accessoires et tout ce que tu pourras et de tout ranger dans ses cartons. Je compte m'en débarrassé, tu vas me faire gagner un temps précieux.

Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 34 dimanche 16 mars 2014, 15:41:18

Les repas gémissaient silencieusement, mais ce n’était nullement pour déranger les femmes.

« Cet Emhyr me fatigue... »

Les Beaumont n’étaient pas, à proprement parler, des vampires, mais ils maîtrisaient des sorts de magie sanguine, ce qui faisait que se nourrir de sang humain était toujours assez revigorant pour eux. De plus, ils appréciaient la chair humaine. Si Juliette mangeait de simples tartines ce matin, elle était accompagnée de sa mère et de ses sœurs, qui, elles, étaient en train de boire le sang de prisonniers. Les pauvres étaient nus, et Juliette avait droit à une vision des plus obscènes devant elle. La Matriarche, Ursa Beaumont, était en train de planter ses crocs dans le cou d’un esclave, tout en le masturbant tendrement, sa grosse verge glissant entre ses longues griffes. Elle s’entretenait essentiellement des tensions politiques et familiales avec ces maudits Emreis. Izaël était également en train de « déguster » un simple homme, un autre prisonnier, buvant son sang.

Ces esclaves étaient des criminels, des condamnés. Les Beaumont n’avaient aucun scrupule à les tuer ainsi. Après tout, ils avaient mérité leur sort. Juliette, elle, trouvait cela barbare. La bouche de sa mère était couverte de sang, alors que l’homme soupirait faiblement contre elle, sans aucun doute à mi-chemin entre l’extase et la souffrance.

« Continue-t-il à croire que le Conseil Impérial lui obéit ?
 -  Ce misérable rat d’humain... Un véritable porcinet. Il lui suffit de quelques sourires pour convaincre les autres. Il ne doit sa popularité qu’au talent de son frère et à ses intrigues politiques. »

Juliette ne dit rien. Elle savait que sa mère n’était pas vraiment la mieux placée pour dire ça, car elle était la reine des complots et des intrigues politiques. Les deux femmes ne dirent rien pendant un instant, continuant à boire, à se désaltérer, soupirant lentement. Derrière, Joan s’ennuyait ferme, tandis que ses deux esclaves adorés, une Ange et une démone, lui léchaient les pieds. Ses esclaves favoris, que Joan adorait exhiber. Penny, quant à elle, s’ennuyait dans un coin, songeant qu’organiser une orgie ici serait plutôt cool. À chaque fois, Ursa et Izaël parlaient de ce qui se passait avec les Emreis, du déroulement interminable du procès, et des tentatives désespérés de Kyle et de leurs avocats pour trouver une faille contre les Emreis.

« Et a-t-on des nouvelles de la campagne de Tiberium ?
 -  Il a promis de me ramener de nouveaux esclaves, pour que je puisse offrir de nouveaux jouets à mes petites poupées... » soupira Joan.

Juliette finit de manger, et se leva alors poliment. Elle aurait espéré que sa mère ne daigne pas l’embêter, mais cette dernière ne l’avait pas oublié. Sancha hésitait à lui dire que, d’après ses informations, on avait vu Juliette pleurer le long du lac d’Ashnard, sur un banc. Sancha n’avait jamais aimé Juliette, la voyant comme la partie faible de la famille, ce que sa récente amourette ridicule avec Valentin avait bien illustré.

« Et toi, Juliette ? Comment ça se passe, avec ton enchanteresse ? »

La jeune femme rougit, tandis que l’esclave devant Ursa se vidait lentement de son sang. Elle ne comptait surtout pas lui dire la vérité, à savoir qu’elle avait été punie, et se contenta de lui avouer que ça se passait plutôt bien, et qu’elle apprenait des choses.

« Je l’espère bien, Juliette. Passe une bonne journée, et tâche de ne plus nous décevoir.
 -  Je... Je tâcherais... »

Juliette les laissa à leur repas morbide, tandis que Sancha l’observait partir en souriant, rêvant du moment où elle pourrait à nouveau la fouetter. Il fallait juste qu’elle fasse attention à ne pas tomber en même temps sur la Matriarche, car elle n’aimait pas ça, mais... En toute honnêteté, c’était jouable.

La jeune Beaumont rejoignit donc la boutique, et se retrouva rapidement à travailler. Elle avait du mal à s’habituer au contact de sa famille, et essaya d’oublier le sang et les esclaves que les membres de sa famille mangeaient, tout en travaillant sur son collier. Le travail l’aida à oublier sa famille, les intrigues politiques, les complots, et toutes ces tensions, autant de choses dont, en réalité, elle se passerait bien. Elle était un peu nerveuse sur la fameuse « punition », que Décatis n’avait pas évoqué, ce qui n’était pas du tout pour la rassurer. Elle en était encore à travailler sur le collier quand Décatis l’envoya auprès d’un propriétaire terrien, un fermier, qui lui expliqua son problème.

« Je pense que le mieux que vous ayez à faire est d’utiliser une potion à mettre sur vos bêtes, et qui permettra d’atténuer leur odeur. Vous pourriez aussi utiliser des enchantements sur des épouvantails, afin de repousser les animaux sauvages, mais leur efficacité dépend des bêtes qui vous attaquent. »

Le fermier lui expliqua que les monstres venaient la nuit, et qu’il n’avait donc aucun réel moyen de les repérer. Il pourrait engager une guilde, mais ça lui coûterait cher, et il ne voulait pas envoyer ses esclaves à la surveillance, sous peine de les voir mourir également. Pour Juliette, le plus simple était d’empêcher les monstres de venir, car, s’ils avaient faim, ils pourraient braver la peur des épouvantails. Elle lui recommanda donc un onguent à mettre sur chaque bête, à renouveler chaque jour, le temps que les bêtes finissent par partir chercher d’autres proies. Elle espérait que l’onguent soit efficace, et en vendit plusieurs litres. L’homme partit, visiblement satisfait.

Le temps de pause s’afficha alors, mais, en plein milieu de ce dernier, Décatis lui annonça que l’heure d’accomplir sa « punition » était venue. À cette idée, Juliette sentit la panique venir, mais accepta, malgré tout, de suivre docilement la femme. Elle n’allait pas se défiler. Sûrement pas. Elles retournèrent dans la réserve, et Juliette sentit son cœur s’emballer. Il y avait deux portes, mais elles n’allèrent pas dans la pièce abritant les enchantements et les objets dangereux... Mais dans l’autre, qui était encore pire !

Juliette se sentait nerveuse, se rappelant ce qu’elle avait fait hier, son regard venant sans cesse à l’endroit où elle s’était... Où elle avait... Où... Non, elle ne pouvait même pas y penser ! Même pas !Juliette ferma les yeux, comme pour chasser de telles pensées, alors que Décatis lui expliqua qu’elle voulait tout ranger.

« Ta punition va être de me vider les armoires, tous les accessoires et tout ce que tu pourras et de tout ranger dans ses cartons. Je compte m'en débarrassé, tu vas me faire gagner un temps précieux. »

Ohlàlà ! Tout ?! Mais... Mais elle allait mourir sur place !

« Mais... Euh... Pou... Pour… Pour…Pour-Pourquoi vous… Euh… Vous voulez v-v-v-vous en dé… Dé… Débarrasser ?! »

Juliette bégayait comme une vieille chèvre, le signe qu’elle était vraiment trempée.
« Modifié: samedi 29 mars 2014, 17:53:50 par Juliette Beaumont »
DC d’Alice Korvander.

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Décatis Cryptinna

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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 35 samedi 29 mars 2014, 12:06:41

Sa première vente c'était plutôt bien passé, Juliette avait trouvé toute seule l'une des solutions pour le client. C'était surement la moins cher à lui proposer et à ce titre la plus adaptées pour cet homme. Il y avait bien d'autres solution, mais tout était hors de prix pour un simple fermier. Décatis avait ensuite après l'avoir laissé se restauré, conduit Juliette dans la pièce où tous ses objets étaient stoker depuis bien trop longtemps. Il était temps de s'en débarrasser et pour ça Juliette allait en ranger la plus grosse partie dans des cartons. Bien sûr, elle n'allait pas lui faire démonter les structures, ce qu'elle attendait c'était surtout de vider les étagères et les armoires. Puis elle ne pourrait pas tout faire en une heure, pour le reste elle verra comment ça se passera plus tard.

La réaction de Juliette l'intrigua, cette dernière semblait plus intriguée par le sort des objets que du sien. Peut être qu'elle s'y intéressait ? C'était bien possible, mais intéressé ou non, n'importe quelle femme ne pouvait rester insensible devant autant d'objet dédier au plaisir du corps. Que ce soit de façon attirante ou repoussante.


-Comme tu le verras en rangeant, tout ça prend la poussière depuis bien longtemps. Je n'ai plus personne avec qui les utilisé, alors quel intérêt d'occuper une pièce pour ça ? Non cet endroit pourra à servir à autre chose. Autant que je me débarrasse de tout ça. Tu n'es pas d'accord ? En plus ça évitera de nouveau d'attirer des curieuses.

Elle lui fit un sourire plus doux, pour montrer qu'elle plaisanter. Maintenant qu'elle connaissait mieux Juliette, Décatis avait décidé de se montrer plus douce avec elle. Enfin en dehors des heures de stage normal en tout cas. Pour autant, elle n’en oubliait pas son autorité et sa promesse de l'aider à devenir une femme forte. Sa allait prendre du temps, mais c'était un défi qu'elle allait relever.

-Aller pour commencer je vais te donner un coup de main.

Prenant deux cartons, elle en donna un à Juliette et en garda un pour elle. Décatis s'approcha de l'étagère où se trouvaient les différents accessoires destinés à attacher les personnes. Puis regarda autour d'elle, pour déterminer le plus simple pour Juliette. Les robes et dessus lui paraissait le mieux.

-Tu vas commencer par me vider l'armoire, range tout comme ça viens, tu n'as pas besoin de faire un tri quelconque.

Décatis se tourna pour commencer sa part de rangement, tournant le dos à Juliette ne voyant pas ce qu'elle faisait pour l'instant. En rangeant certain objet quelque souvenir de leur utilisation lui revenait en mémoire. Il vrais qu'avoir joué les dominatrices ne lui avait pas déplut à l'époque, mais depuis qu'elle ne voyait plus l'homme qui lui avait fait découvrir cet univers tout ça n'avait pas servit. Depuis le temps, elle ne voyait plus trop l'intérêt de tout garder, mais peut être qu'elle gardera quand même quelle que petit objet, après tout certain pouvait servir sans en venir à ce genre de pratique.

Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 36 dimanche 30 mars 2014, 03:10:08

Décatis lui expliqua qu’elle entendait s’en débarrasser, car elle ne voyait pas l’intérêt d’entreposer de tels objets... Si ce n’est pour faire un remake sexuel du conte de Barbe-Bleue, comme elle le dit à demi-mots en souriant. Juliette rougit légèrement. Cette pièce devait probablement avoir une quelconque valeur sentimentale pour Décatis, et Juliette n’osait pas poser les questions logiques qui s’ensuivaient... Qui était donc cet homme dont elle parlait ? Elle était sûre que de tels objets avaient déjà du servir, et, rien qu’à y penser... Ah, non, non, non ! Voilà, c’est tout ! Elle ne devait PAS y penser ! Tout simplement ! Juliette essaya de s’imprimer ça dans sa tête, mais, dès qu’elle fermait les yeux, elle ne pouvait s’empêcher de revoir exactement les mêmes images qu’hier : elle, attachée à la croix, avec une boule sur les lèvres ou un bâillon, et le fouet, noir, qui claquait sur son corps nu, et les hurlements silencieux qu’elle poussait, bras et jambes écartés. Il fallait qu’elle revienne à la réalité ! Juliette secoua la tête, et se rapprocha de l’endroit désigné par Décatis.

Par ailleurs, quelque chose lui revenait à l’esprit : elle n’avait plus personne avec qui « les utiliser ». Si Juliette était un peu moins timide, elle aurait pu se proposer, mais elle n’osait pas le dire... Elle avait peur de passer pour une grosse perverse... Ce qui, en soi, était d’autant plus amusant que Décatis ne pourrait pas lui reprocher grand-chose. Juliette se retrouva ainsi devant un placard, et rougit comme une tomate en voyant un ensemble de tenues particulièrement indécentes et aguicheuses.

*Oh Seigneur, par le Premier Empereur...*

La jeune femme était extrêmement nerveuse, extrêmement dérangée. Elle se mordilla les lèvres en observant cette succession de tenues. Il y en avait pour tous les goûts. Elle vit ainsi une belle tenue noire avec des gants et des collants, et sentit sa chaleur interne s’accroître, mais son trouble s’accrut davantage quand elle vit tout un ensemble. Elle tremblait comme une feuille, et vit plusieurs vêtements regroupés ensemble, sur un mannequin. Juliette se mordilla les lèvres, et posa ses mains sur cette nouvelle tenue, frissonnant à son contact.

C’était un superbe ensemble rouge qui convenait bien mieux à Décatis que les autres tenues noires. Juliette ne pouvait s’empêcher de s’imaginer Décatis à l’intérieur. Cette tenue instaurait un certain charisme, ainsi qu’un certain charme esthétique, ce qui convenait bien mieux à Décatis. Oui, elle était faite pour elle, pour ainsi dire ! Juliette tenait la veste entre ses bras, peinant à la ranger, ou à se concentrer. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, alors qu’elle observait cette veste. Il y avait également d’autres tenues, pour les soumises, et Juliette... Juliette ne se sentait pas bien... Son intimité lui faisait mal, et elle se dandinait sur place. La respiration lui manquait, et, subitement, elle relâcha la veste, qui tomba sur le sol.

« Ow !! Pardon, Maî… Euh, Madame !! »

Juliette soupira, et s’abaissa, récupérant la belle veste, puis se releva à nouveau, appréciant le contact de cette texture entre ses doigts, s’amusant à tirer un peu dessus. Cette pièce n’était pas poussiéreuse, et les vêtements étaient propres. Soit Décatis les entretenait, soit elle avait enchanté les vêtements pour les protéger des émanations de poussière.

« Vous... Vous avez une très belle collection... »

Izaël avait aussi une collection, une petite chambre privée où elle fouettait ses amantes... Juliette y repensait... La dernière fois qu’elle l’avait vu, qu’elle avait entendu les claquements du fouet... Sur le coup, elle avait cru qu’elle avait uriné, car quelque chose glissait le long de ses cuisses, mais ce n’était pas aussi collant et corrosif que l’urine, c’était... Bien différent. C’était la première fois de sa vie que Juliette avait mouillé.

Et , cette sensation était en train de revenir à toute allure !
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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 37 jeudi 10 avril 2014, 11:51:07

Remplissant son carton de divers objet, décatis ne faisait plus trop attention à ce que Juliette faisait. Elle repensait à quelque jeu qu'elle avait fait avec tout ça. La plupart du temps, elle avait joué la dominatrice, mais elle s'était aussi testé la soumission. Rapidement, ils étaient revenus à elle qui dominait, son caractère naturel, la rendait dur à soumettre, même pour le plaisir. Le carton se remplit plutôt rapidement, maintenant qu'elle rangeait tout, Décatis se rendit compte qu'elle avait quand même une sacré collection d'objet, surtout pour le peu de temps que leur relation avait duré. Il faut dire que c'est lui avait pratiquement tout acheté. Ce n'est que quand elle entendit Juliette qu'elle se déconcentra sur elle. Elle avait fait tomber une veste qu'elle avait mise quelques fois, tous ses souvenirs la firent sourire.

Après quelque minute, son premier carton était déjà rempli. Il contenait tout un tas d'objet destiné à attacher les soumis de différentes manières. Se levant elle porta le carton à l'entrée et prit un nouveau carton vide. Curieuse de voir comment avançait la jeune fille, elle arriva dans son dos pour voir le résulta. Juliette n'avait pas beaucoup avancé, c'est tout juste, si elle avait mis de quoi cacher le fond de son carton. La pauvre semblait si perturbé par tous ses vêtements qu'elle en arrivait pas à faire ce qu'elle lui avait demandé. Décatis en retiens un soupir, avant de s'accroupir à côté d'elle.


-Et bien qu'es qui t'arrive ? Tout ça te perturbe trop ?

Elle lui saisit délicatement le menton lui faisant un sourire bienveillant sans le moindre reproche. Après tout elle pouvait très bien comprendre qu'elle ne pouvait rester insensible face à tout ça. Mais jusqu'à qu'elle point tout cela l'affectait. Il ne restait plus qu'as lui demander indirectement, en faisant passer plus ou moins pour une plaisanterie.

-Si c'est trop pour toi, on peut en resté là et je trouverais autre chose si tu veux...Hum à moins qui se soit autre chose ? Tu veux en essayer une peut être ?

Décatis se redressa et sorti un petit ensemble qui pouvait être à sa taille. Et lui tendis. Décatis lui proposait ça plus pour la détendre qu'autre chose, mais si elle voulait vraiment en arriver là, ce n'est pas elle qui allait l'en empêché. Décatis était curieuse de voir sa réaction.

Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 38 jeudi 10 avril 2014, 20:16:50

« Et bien qu'est-ce qui t'arrive ? Tout ça te perturbe trop ? »

Cette soudaine phrase fit sursauter Juliette, qui sortit de sa torpeur. Elle cligna des yeux, et, sans avoir le temps de répondre, sentit la main de Décatis se poser sur son menton, l’amenant doucement à relever la tête. Les joues de Juliette étaient légèrement rouges, et il lui semblait assez difficile de se méprendre sur ce qu’elle ressentait. Pour elle, c’était terrible ! Elle avait l’impression qu’on pouvait lire le mot « SALOPE » gravé sur son front. Elle planta son regard dans les yeux de Décatis, persuadée que cette dernière pouvait alors lire dans son esprit, et y voir tout ce que la jeune femme cherchait à dissimuler... Ses envies, ce désir secret et inavoué d’entendre le claquement du fouet. Juliette continuait à tenir entre ses mains cet ensemble rouge, des mains moites, nerveuses, alors que son cœur bondissait lentement dans sa poitrine. La jeune femme se mordilla les lèvres.

Décatis, comme si elle avait envie de se jouer d’elle, poursuivit alors, comme pour l’achever :

« Si c'est trop pour toi, on peut en resté là et je trouverais autre chose si tu veux... Hum à moins qui se soit autre chose ? Tu veux en essayer une peut être ? »

Juliette rougit encore plus, et ses yeux s’écarquillèrent sous l’effet d’une surprise sincère. Elle s’était attendue à ce que Décatis lui reproche ce genre de sentiments, ce genre d’envies. Elles étaient là pour travailler, après tout, et pas pour se laisser aller à.... À la débauche ! Car, en fin de compte, c’était bien à ça que se résumait cette proposition : du sexe dans cette pièce ! Juliette était alors trop troublée pour se demander si ça n’avait pas été le désir initial de la femme, si elle n’avait pas cherché, dès le début, à la placer dans cette situation ô combien embarrassante !

L’Ashnardienne timide se mordillait délicatement les lèvres, et n’osait pas parler. Son cœur hurlait dans sa poitrine, et Décatis lui montra alors une tenue exotique, une parfaite tenue de soumise... Similaire aux tenues que plusieurs des esclaves d’Izaël étaient obligées de porter. Des tenues ô combien sexy, que Juliette s’était déjà imaginée mettre, afin de sentir sur elle le contact du cuir, du latex, mais sans jamais oser le faire, de peur qu’on puisse la surprendre. Et là... , juste sous ses yeux, , à la tenter, , à être l’objet même du désir et de la tentation... La chaleur entre les cuisses de Juliette remontait, alors qu’elle observait cette tenue, fermant les yeux pour s’imaginer la porter... Pour s’imaginer comment elle serait bien dedans, tandis que Décatis, elle, porterait l’autre tenue... Oh oui, ce serait divin ! Oh oui, ce serait fabuleux ! Oh, oh, elle en rêvait déjà ! Elle en salivait d’avance, et se mordillait les lèvres... Mais il fallait qu’elle le dise ! Non, Juliette, ce n’était pas un piège ! Lâche-toi, ma grande, allez, hurle ton envie à la face du monde ! Merde, cesse d’être cette petite dégonflée, cette lâche qui n’ose rien faire, et DIS-LE !

Dans sa tête, tout se mélangeait, mais Juliette n’arrivait tout simplement à le dire, se contentant de bredouiller, de cafouiller lentement :

« Je... Euh... Je… »

Aucun autre son ne semblait réussir à sortir de sa bouche, si ce n’est ses bredouillements. Elle s’humecta à nouveau les lèvres, se dandinant lentement sur place. Comme Décatis l’avait dit, tout ça la perturbait effectivement trop, mais pas dans le sens où elle était choquée. Au contraire ! Mais elle était tellement timide, tellement nerveuse, qu’elle n’arrivait pas à s’exprimer.

« Je... »

En guise de seule réponse, des gouttes se mirent à glisser hors de sa jupe, pour filer entre ses jambes. Juliette était en train de mouiller, le signe le plus explicite pour indiquer ô combien elle avait envie de ça, mais n’osait tout simplement pas le faire !

Il allait encore falloir continuer à la tenir par la main, et à la guider.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 39 lundi 28 avril 2014, 12:17:57

L'observant, Décatis resta souriante et douce, il n'y avait rien de sadique ou de moqueur dans son regard. Sans vraiment le vouloir, il semblerait qu'elle avait touché juste. La jeune fille s'excitait, il était évident qu'elle s'intéresser à tout ça, mais conformément au personnage, elle n'arrivait pas à l'admettre ou plutôt à l'avouer. Décatis était un peu perdu, faire les propositions qui lui venaient en tête, était déplacé pour une mentor à sa stagiaire. Surtout après juste deux jours. Peut être avec le temps. Pour l'instant, il ne fallait pas trop la bousculer, sans pour autant l'abandonné après lui avoir fait une telle proposition.

-Bon Juliette...On va remettre ça à plus tard. Finalement, je vais encore réfléchir avant de me débarrasser de tout ça. Considère que tu as effectué ta punition.

Elle se releva et se tourna vers la porte se trouvant de dos à la jeune fille.

-Je te laisse réfléchir, tu n'auras qu'as me rejoindre à l'heure pour la réouverture. En attendant fait ce que tu veux, tu peux la portée pour voir, la ranger. C'est comme tu le souhaites, si tu le désir je t'en fais cadeaux. Mais si tu veux la garder, tu devras la porter sous tes vêtements jusqu’à rentré chez toi. Sa sera une sorte de punition ou un test avec récompense vois ça comme tu veux...

Sans en rajouté davantage, Décatis sorti de la pièce la laissant médité sur ce qu'elle venait de lui dire. Après tout elle ne la forçait à rien et quoi que soit le choix qu'elle fera ça ne changera en rien ce qu'elle lui avait déjà proposé. Décatis lui avait promise de l'aider à devenir une femme forte et prouver à sa famille qui elle peut être. Une fois dans le couloir, Décatis s'appuya contre le mur du couloir un peu perturbé. L'enchanteresse réalisait qu'elle s'attachait un peu trop à cette jeune fille, sans vraiment arriver à se l'expliquer, elle se demander si c'était une bonne chose. Elle aura tout le temps d'y penser ce soir, elle sorti donc du couloir pour vraiment laisser Juliette dans ses propres pensées.

En attendant que l'heure de la réouverture ne se fasse, l'enchanteresse prépara dans son atelier divers exercices, qui servirons à la fois à la former et à préparer divers objets pour la vente. Suivant son choix Juliette sera peut être mieux en haut qu'en bas à la vue de tous les clients.


Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 40 mercredi 30 avril 2014, 02:29:00

Tous ses sens étaient ébullition, son corps lui semblait être sur le point d’exploser en mille morceaux. Elle avait devant elle cette insolente tenue, et, dans sa tête, une flopée d’images perverses à imaginer pour égayer sa journée. Juliette s’emballait, incrédule. Les relations sexuelles, à Ashnard, étaient généralement assez libres, à condition qu’elles restent dans un cadre privé. L’Empire n’admettait pas la débauche sexuelle ou la dépravation publique, au nom de la discipline morale. Mais, dans un cadre strictement privé, par contre, tout était permis, ou presque... Les limites étaient rares, car l’Empire, étant composé pour une bonne partie de démons, admettait très facilement les relations sexuelles libres. Juliette savait donc qu’elle n’avait pas à se sentir gênée, surtout dans la famille d’où elle venait, mais... Et bien, dans ce cas, pourquoi tremblait-elle comme une feuille, à se mordiller les lèvres, et les joues rouges ? Elle tremblait comme une puce, ce que Décatis sembla noter, car elle lui annonça que, finalement, elles allaient en rester là, et qu’elle n’allait pas se débarrasser de ses vêtements.

Juliette baissa les yeux sans oser rien dire, déglutissant silencieusement, tout en se demandant si Décatis savait ce qu’elle avait fait hier dans cette pièce... La jeune femme n’osait même pas y repenser, tant c’était horrible et... Et indigne, oui ! Il ne fallait surtout pas qu’elle le dise, mais Décatis avait l’air si... Si sûre d’elle qu’elle l’avait sûrement noté ! À cette idée, Juliette se sentit encore plus gênée, et resserra ses cuisses... Gênée, oui, mais... Il y avait aussi autre chose derrière, une sorte de plaisir coupable qu’elle avait encore du mal à admettre, mais qui était de la même veine que celui qu’elle avait ressenti en imaginant Décatis la fouetter... Rien qu’à cette idée, elle en tremblait de joie ! Quoi de plus surprenant, après tout ? Juliette était une demie-démone, et, même si ses capacités démoniaques étaient latentes, il était normal qu’elles s’expriment, et ce même de manière minimaliste... Et puis il était toujours facile de se trouver une excuse pour justifier des attirances qui ressemblaient, à ses yeux, comme des déviances sexuelles.

Décatis avait le dos tourné vers elle quand elle fit une autre proposition qui surprit Juliette :

« Je te laisse réfléchir, tu n'auras qu'as me rejoindre à l'heure pour la réouverture. En attendant fait ce que tu veux, tu peux la porter pour voir, la ranger. »

La... La PORTER ?! Oh mon Dieu... La première réaction de Juliette, intuitive, fut un *NON !* outré et scandalisé, mais, juste après, une autre pensée, plus insidieuse, se glissa en elle. Le mot pourquoi résonna dans sa tête, ainsi qu’elle passant la journée avec cette tenue sous sa robe. Comme si elle percevait son trouble, Décatis poursuivit en ce sens :

« C'est comme tu le souhaites, si tu le désires je t'en fais cadeaux. Mais si tu veux la garder, tu devras la porter sous tes vêtements jusqu’à rentrer chez toi. Ça sera une sorte de punition ou un test avec récompense ; vois ça comme tu veux.... »

La porter toute la journée... Ohlàlà, voilà qui ne l’aiderait pas à se sentir mieux ! Décatis la laissa alors, Juliette ayant baissé les yeux, tremblant à nouveau. Son intimité continuait à brûler entre ses jambes, et elle soupira lentement. La pause allait durer une bonne heure, et lui laissait donc amplement le temps de se détendre, de penser à autre chose, et de... Haaa, Juliette était troublée ! Elle ne savait plus comment réagir par rapport à ce qui venait de lui tomber dessus, et, peu importe où elle tournait la tête, elle ne voyait que des objets de désir...Des fouets, des instruments de torture sexuels... L’incarnation même de la luxure se trouvait dans cette pièce ! Et, maintenant qu’elle était seule, maintenant qu’elle ne craignait plus qu’on l’espionne, Juliette sentait son esprit se laisser aller. Elle n’avait pas réussi à décrocher un traître mot, mais ses mains tremblaient, et sa belle robe commençait à la peser, à l’étouffer. Ses seins s’étaient tendus, sous l’effet de la passion, et, pour ne rien ajouter, elle avait cette irritation entre les cuisses... Comme hier, ou comme quand elle avait vu sa sœur battre son esclave... Juliette soupira faiblement, puis défit lentement sa robe.

Cette dernière tomba sur le sol, et son corset suivit, ainsi que sa culotte. Son cœur battait la chamade, nerveuse à l’idée que Décatis puisse l’observer, soit en revenant d’un coup, parce qu’elle aurait oublié de lui dire quelque chose, soit avec l’un de ses petits oiseaux. Le regard de Juliette se déplaça vers les armoires abritant divers objets, et elle en ouvrit un, voyant d’élégants godes qui étaient entreposés là. Elle en caressa délicatement un, se mordillant les lèvres en s’imaginant ce truc planté en elle. Elle avait déjà vu ses sœurs avoir elles-mêmes des... Des machins, et s’en servir pour... Elle rougissait en y repensant, mais c’était pourtant bien ce qu’elle avait vu...Les servantes à quatre pattes, tandis que ses sœurs les... Les pénétraient, et, et, oh mon Dieu, ça avait été terrible à voir, oh, elle en avait eu mal pour elles, à les entendre hurler, mais, en même temps... Il y avait eu une sorte de plaisir fondamental à les voir ainsi se tortiller. Elle-même avait mis bien du temps avant de finalement se convaincre à glisser ses doigts en elle quand la pensée de ses sœurs la poursuivait la nuit dans sa chambre. Prude, elle ignorait beaucoup de choses du sexe, et, même si on lui en avait dit beaucoup, ne l’ayant jamais vaincu, elle ne pouvait que faire preuve d’imagination. Elle avait eu mortellement peur de glisser ses doigts en elle, trouvant cela dégoûtant, et passablement sale, se mettant à trembler comme une chèvre en se voyant glisser en elle des espèces de bactéries, ou, pire, goûter à sa propre urine ! C’était cette idée qui l’avait toujours empêché de lécher ses doigts recouverts de cyprine, contrairement à ce que ses sœurs faisaient, mais ça ne l’empêchait pas de se toucher quand elle n’en pouvait plus... Comme en ce moment.

Lèvres closes, elle soupirait silencieusement, gémissant, tout en imaginant Décatis la fouetter, dans cette tenue d’esclave, dans cette même pièce.

« Haann... Haaannnn... Maîtresse… »

Le mot sortit presque instinctivement alors que Juliette avait la tête basculée en arrière. Elle était entrée par deux fois dans cette pièce. Par deux fois, elle allait laisser de petites traces de son passage ici.

Environ un quart d’heure plus tard, Juliette sortit, pour aller manger. Elle avait remis sa robe, mais, si on regardait bien, par-delà les pans de cette dernière, on pouvait voir des espèces de bottes noires en latex, ainsi qu’un collier à hauteur du cou. Après avoir... Fait le truc... Juliette s’était senti bien mieux, et s’é&tait dit qu’elle allait enfiler ces vêtements, juste-pour-essayer-rien-de-plus-bien-entendu-ça-va-de-soi ! Et, une fois qu’elle était dedans, elle s’était regardée dans un miroir. Le latex dégageait une délicieuse odeur, et elle se sentait plutôt bien dedans, imaginant alors Décatis dans son dos, avec cette tenue rouge qu’elle lui avait montré, à la frustrer sexuellement...

*Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Même mes sœurs ne m’ont jamais fait ça...*

Elle n’avait pas réussi à retirer les vêtements de la femme, et s’était contentée de les cacher par-dessus sa robe. Dans ses mains, elle tenait néanmoins ses propres sous-vêtements, car elle n’allait pas les abandonner au milieu de la pièce. Juliette rejoignit Décatis par la suite, tenant donc ses vêtements, afin de lui poser une question, les joues légèrement rouges :

« Où... Où est-ce que je dois les mettre ? Mes... Mes... Euh... Mes affaires ! »
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Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 41 mardi 13 mai 2014, 11:56:01

Les exercices terminaient, Décatis c'était rendu dans son salon et c'était installé dans son fauteuil et dégustait un verre de sang. Elle se demandait bien ce qui pouvait ce passé dans la tête de Juliette pendant ce temps. Elle n'entendait aucun bruit, en même temps elle se trouvait à l'étage et Juliette dessous. L'heure de la réouverture approchait, si la jeune fille mettait trop de temps, il suffira d'aller la chercher, mais Décatis n'ut pas besoin de le faire. Des bruits dans l'escalier lui confirmèrent que Juliette montait la rejoindre. Décatis se leva et l'observa avec doux sourire. En regardant bien, elle remarqua de suite qu'elle portait la tenue sur elle. Elle glissa une main dans son dos pour la tirer vers elle et glissa une main dans sa robe pour saisir l'anneau qui était accroché au collier de son coup. Doucement et sans brusquerie, elle tira sur l'anneau pour amener son visage près du sien et lui caressa délicatement la joue.

-Tu ne t'es pas contenter de l'enfiler pour voir, tu as décidé d'accepter mon cadeau. Je vais peut-être devoir t'apprendre plus de choses que je ne le pensais.


Toujours pleine de douceur, elle la relâcha et pris ses vêtements qu'elle ne savait pas quoi en faire. Elle s'amusa à regarder la culotte qui montrait bien l'effet qu'elle avait ressenti en bas. Juliette avait était excité et quelque chose lui disait que ce n'était pas la première fois.

-Quelle délicieuse odeur...Je vais les garder pour toi. Tu auras qu'as venir me les réclamés quand tu auras besoin de les récupérés.

Décatis garda les dessous de sa stagiaire en main et se mit à marcher pour rejoindre l'atelier qui se trouvait à côté. Elle lui fit signe de rentrer, ce n'était pas la première fois qu'elle y venait, mais cette fois elle put voir le mobilier avait bougé, enfin les deux tables surtout. Chacune d'elle était en temps normal séparé, là elle était collé l'une à l'autre. Un grand cercle magique était dessiné dessus. En centre se trouvait un vase couvert de rune. Au pied des tables se trouvaient plusieurs vases qui eux étaient unis. Il était temps de reprendre le travail.

-Bien Juliette, pour cette après midi tu vas devoir étudier le vase que je t'ai mis ici. Ensuite, tu devras le reproduire, tu as autant de tentative que de vase à disposition. Plus tu en auras de réussi à la fin de la journée mieux je te récompenserais. Je te conseille de ne pas trop te perdre dans tes pensées. Il va falloir t'habituer à garder tes réflexions pour le soir ou les pauses.

Sur ses derniers mots, Décatis descendit dans la boutique et la laissa à son travail se doutant bien qu'elle n'allait pas arriver si facilement à se concentrer. Mais au moins ça allait l'aidé. Peut être que pimenté les choses comme ça pourrais être intéressant pour l'aider à devenir plus forte.


Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 42 jeudi 15 mai 2014, 01:33:36

Dans cette tenue, Juliette se sentait étrangement bien... Étrangement, oui, car, si son cerveau était en train de fumer et qu’elle sentait des milliers d’yeux invisibles en train de l’observer, elle ne pouvait pas nier qu’elle se sentait bien. Le soutien-gorge en cuir retenait plutôt bien ses seins, et sentir, contre son intimité, finement épilée et rasée, une autre culotte en cuir, était très confortable. Si elle avait plus de temps, et qu’elle se sentait un peu moins honteuse, elle se serait probablement amusée à caresser sa culotte. En se rapprochant de Décatis, elle craignait surtout que cette dernière ne se sente choquée par ce qu’elle voyait... Une crainte qui était en réalité très superficielle, mais, quand on s’appelait Juliette Beaumont, on ne réagissait pas forcément de la manière la plus logique qui soit. Dans sa tête, elle s’imaginait décatis dans cet ensemble rouge qu’elle avait vu dans la pièce, en train de lui demander de...

*Juliette, non !*

Sa conscience revenait la harceler, revenait lui dire que penser ça n’était pas bien, que ce n’était pas honorable. Elle était ici pour travailler, pour se perfectionner, pour rendre honneur au nom sacré des Beaumont, pas pour se faire péter le cul par son maître de stage... Ou sa maîtresse, plus exactement, mais ce mot... Ah, ce mot était terrible dans sa bouche, évoquant tout, sauf le travail ! Juliette se retrouva ainsi face à Décatis, qui semblait amusée par cette situation, et elle lui expliqua qu’elle ne savait pas où ranger ses vêtements... Décatis se releva alors, et l’attrapa par le cou. Juliette se mordilla les lèvres, surprise par cet accès d’autoritarisme... Mais pas choquée pour autant. Elle rougissait furieusement, se retenant de dire qu’elle adorait ça. Comment se l’expliquer ? Ce regard autoritaire, cette posture sévère, ce corps délicieux, la sensation du cuir qui lui enveloppait... Oui, c’était terrible !

Décatis observa sa culotte, et Juliette rougit encore plus, n’osant pas croiser le regard de la femme. Il y avait des tâches sur sa culotte, et il était impossible de se méprendre sur leur origine. Ce n’était pas de l’urine, ça... C’était ce liquide intime qui avait surpris Juliette la première fois qu’elle l’avait eu, et c’était Penny qui lui avait expliqué de quoi il s’agissait quand elle avait surpris Juliette. Juliette s’en rappelait encore : elle avait caressé ses jambes avec ses doigts, et léché sa mouille, en lui disant qu’elle avait bon goût, avant de l’embrasser sur le front, et de la laisser, pantoise, dans sa chambre. Décatis se tenait maintenant devant elle, et, comble de l’humiliation pour Juliette, qui se mit à rougir encore plus, elle alla renifler sa culotte.

« Quelle délicieuse odeur...Je vais les garder pour toi. Tu auras qu'as venir me les réclamer quand tu auras besoin de les récupérer.
 -  D’a... D’accord, Ma... Madame ! »

Sa langue avait failli fourcher, car elle avait failli appeler cette femme ‘‘Maîtresse’’. Juliette avait réussi à se retenir. Son cœur palpitait furieusement dans sa poitrine, et elle sentait, encore une fois, le feu revenir palper entre ses cuisses... Comme une sorte d’irritante démangeaison, de flottaison sur son corps, une irritation agaçante qui ne voulait pas partir, et qui semblait l’appeler... L’appeler pour qu’elle vienne se soulager ici. Juliette n’osait rien dire, et suivit Décatis dans l’atelier, où cette dernière avait rejoint deux tables, avec un élégant vase.

Juliette cligna lentement des yeux. Les tables étaient au centre d’un complexe cercle magique, avec des runes et des glyphes, tracées à la craie, et, au centre, il y avait le vase. Elle comprit que le vase était enchanté, et qu’un pouvoir puissant y rôdait, suffisamment fort pour que Décatis ait envisagé de faire un sceau magique autour. Elle lui expliqua qu’elle voulait que Juliette analyse ce vase, et essaie d’en reproduire les effets sur un autre vase.

« O-Oui... Je... Je ferais de mon mieux, Décatis... »

Elle trouvait que ce nom sonnait faux dans sa bouche. Instinctivement, Juliette avait envie de l’appeler Madame, ou... Ou...

*Maîtresse...* souffla une voix provocatrice dans son esprit.

Maîtresse, oui, voilà le mot qui convenait à merveille pour la désigner. Mais ça, Juliette ne pouvait pas le dire... Décatis s’écarta, et Juliette soupira lentement. Plus elle était proche de Décatis, et moins ça allait ! Son sexe continuait à lui faire légèrement mal, et elle se plongea dans l’étude du vase, sachant qu’elle devait se concentrer. Comme Décatis le soupçonnait, Juliette eut effectivement du mal à se concentrer, mais, progressivement, les réflexes revinrent.

Elle commença évidemment par analyser le cercle magique, afin de déterminer de quoi il s’agissait, et comprit qu’il s’agissait d’un sceau de confinement magique, très efficace. Il fonctionnait un peu sur le même principe que les sceaux magiques réalisés par les invocateurs, afin d’emprisonner les créatures qu’ils invoquaient dans le sceau. Il était important de constamment vérifier le sceau, car il s’agissait d’un seul passage non tracé par la craie pour que le sceau se brise... Néanmoins, Juliette arriva rapidement à la conclusion que sceau était parfait, et ne souffrait aucune perfection. Décatis n’était pas qu’une femme à la beauté terrifiante et au charisme effrayant, elle était aussi une magicienne talentueuse et très expérimentée. Juliette était flattée de travailler avec elle.

Par la suite, elle inspecta plus en détail les runes du vase, utilisant un livre runique pour retrouver les runes. Il y en avait plusieurs, et elle les retranscrivit sur une feuille, associant les différents effets de chacune des runes. C’est ainsi qu’elle arriva au résultat que ce vase influait sur les molécules liquides qui entraient à l’intérieur, les modifiant. Elle entreprit d’utiliser un peu d’eau, et la versa dans le vase. L’eau se mit à s’ébouillanter très rapidement, et de la vapeur d’eau jaillit. En faisant un autre essai, Juliette eut droit à un résultat complètement différent du premier : au lieu de s’ébouillanter, l’eau se mit à remuer sporadiquement, transformant le vase en un genre de jacuzzi.

*Des effets totalement aléatoires...*

Pendant une partie de l’après-midi, Juliette nota ainsi les effets, et, par la suite, entreprit d’enchanter un vase. Elle utilisait les craies pour dessiner les glyphes et les runes sur ce dernier, tout en murmurant une mélopée magique. On pouvait ainsi sentir la magie vibrer autour d’elle. Étant une Beaumont, la magie était plus forte venant d’elle, ce qu’on pouvait ressentir dans la manière dont les runes s’animaient.

Le résultat ne fut pas aussi parfait que le premier vase, et Juliette dut s’y reprendre à deux fois pour arriver à un résultat potable. La première fois, une pensée parasite agita son esprit, la vision d’un fouet et de Décatis dans sa tenue rouge, et la rune qu’elle enchantait explosa, pulvérisant le vase. La deuxième fois, Juliette se concentra mieux, et arriva à un résultat un peu plus potable.

Des gouttes de sueur glissaient le long de son front et de ses joues. La magie, mine de rien, était un art assez fatigant à employer. Elle espérait juste que Décatis serait satisfaite de son vase... Et qu’elle cesse de penser au fouet de cette dernière.
DC d’Alice Korvander.

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Décatis Cryptinna

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    Description
    Enchanteresse vivant à Ashnard
    
    Vampire dissimulé

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 43 lundi 02 juin 2014, 12:18:59

Alors que Juliette était prise à son exercice, Décatis était en bas dans la boutique. Pour elle l'après midi se passa comme tant d'autre. Des visites de nombreux clients venant acheter un objet précis, d'autre arrivant avec un problème à résoudre ou encore passé une commande. S'occupant de tout ce monde, entre deux, l'enchanteresse était aussi prise à la conception d'un objet particulier. Ainsi elle jouait de l'aiguille à coudre avec dextérité, de magie afin d'obtenir l'effet demandé. Cela lui prit quand même trois bonnes heures pour y arriver. Le temps des enchantements, de la couture et bien sûr de servir les clients présents.

Depuis en bas elle sentit la magie de Juliette se déployer, cette jeune fille avait quand même un potentiel intéressant. Si elle n'avait pas besoin de faire tourner la boutique, Décatis aurait bien voulut assister à ses travaux, observé sa méthode, comprendre sa logique de réflexion, savoir comment elle en arrivait à faire ceci ou cela. Il n'aurait pas était difficile de l'espionné en douce tout en travaillant, mais elle respectait quand même son intimité. Après tout il lui suffirait de lire la magie sur les vases pour comprendre ce qu'elle avait et de là elle serait surement capable de comprendre sa logique.

L'après midi s'écoula pour chacune de leur côté. Arrivé à l'heure prévue de Juliette de rentrer chez elle, Décatis monta la rejoindre dans l'atelier. Il n'y ut aucune surprise à trouver Juliette encore ne pleins travail, si elle ne faisait pas attention à l'heure c'était qu'elle était concentrée et sérieuse sur son travail, donc une bonne chose. Patiente l'enchanteresse attendit qu'elle termine  ce qu'elle avait commencé avant de s'avancer pour la rejoindre. Elle lui fit un sourire.


-C'est bon pour aujourd'hui Juliette. Voyons un peu ce que tu as réussi à faire.

Décatis regarda un à un les vases que sa stagiaire avait utilisé et enchanté. Pour elle, lire la magie de cette façon était aussi facile que de lire un livre, mais pour une personne qui n'avait pas un don comme elle, ça demandait bien plus d'effort et de concentration et surtout de temps. Ce que Juliette avait fait n'était pas parfait, mais plutôt bon quand même, à vrais dire c'était même mieux que ce qu'elle s'était attendue à la base.

-Très bien, tu as une bonne logique, c'est une bonne chose. La logique est l'un des piliers de l'enchantement. Si tu es logique, même si tu n'es pas très doué en magie, tu peux faire de bonne chose en enchantement. Je t'ai promise une récompense, je suis suffisamment satisfaite pour te la donnée. Tend moi ta main droite.

La main tendue, Décatis lui enfila délicatement un gant blanc en soie. Sur le dos du gant se trouvait un saphir travaillé, qui rendait le gant élégant et très beau, mais bien sur enchanté. C'était un objet unique tout juste crée, Décatis avait déjà fait des objets à l'effet similaire, mais celui là était une première, pour autant il fonctionnait parfaitement et n'avait aucun défaut.

-Ce gant est l'une de mes créations, je l'ai fabriquée exprès pour toi. Ainsi c'est un objet unique et qui a quand même une certaine valeur. Je te demanderais donc d'en prendre soin. Avec ce gant, il te suffit de toucher ou passé ta main au-dessus de quelque chose pour en ressentir son essence magique naturelle. Cela ne fonctionne pas avec ce qui est enchanté, tu pourras que trouver la magie naturelle des choses. Je veux que tu l'utilises et que tu le gardes pour t’entrainè à ressentir cette magie avec. Une personne normale à toujours besoin d'objet pour y arriver, mais j'ai l'intention de faire de toi bien plus. Je vais faire travailler tes sens pour que tu sois capable de le faire naturellement sans objet. Avec un tel don de développer, tu verras que tu es toi-même quelqu'un d'exceptionnelle.

Juliette en était surement pas convaincu, mais Décatis était persuadé qu'avec l'aide de son gant, la jeune Beaumont pouvait développer se don. Bien sûr ça se ne fera pas du jour au lendemain, mais elle avait confiance en elle pour y arriver. Elle lui relâcha la main, lui laissant observer le gant offert et fait pour elle. Juliette pouvait voir que le gant était parfaitement fait pour coller à sa main.

-Pour cela il te faudra le porter le plus souvent possible et l'utilisé souvent, pour que ressentir la magie soit naturelle pour toi.

Décatis lui fit un nouveau sourire, mais cette fois plus joueur. De nouveau elle glissa sa main dans sa robe pour la saisir par son anneau et la tiré vers elle et venant à coller contre son corps.

-Comme promit je t'offre cette tenue, elle est maintenant à toi et tu peux en faire ce que tu voudras. Tu peux même revenir demain en la portant sous ta robe comme aujourd'hui, mais je vais imposer une condition à cela. Si demain tu reviens avec cette tenue sous ta robe, tu devras te dévoila à moi et me montrer sans ta robe comment elle te va. Suivant le résulta je pourrais éventuellement te faire un autre cadeau.

Elle lui relâcha l'anneau et la laissa s'écarter. Si Juliette acceptait se défit et faisait vraiment ce qu'elle lui proposait, Alors Décatis était prête à se lancer dans une nouvelle expérience avec sa stagiaire.

-Aller tu es libre rentre chez toi, à demain Juliette.



Juliette Beaumont

Humain(e)

Re : Romance interdite [Décatis Cryptinna]

Réponse 44 jeudi 05 juin 2014, 01:56:55

Juliette oublia rapidement, sous l’effet du travail, son trouble. Elle oublia rarement cette séance dans la salle sombre pour la refouler en elle, s’absorbant à l’enchantement des vases. Les heures défilèrent, Juliette ne faisant plus qu’un avec la magie, faisant preuve de ce talent exceptionnel dont elle savait faire usage. L’après-midi se succéda ainsi, et Juliette commençait à être fatiguée quand Décatis se manifesta à elle. Sursautant légèrement, Juliette se retourna, et la vit s’approcher. Elle était dans la pièce, en train de l’observer, et les joues de Juliette devinrent cramoisies. Elle baissa respectueusement les yeux, laissant Décatis inspecter ce qu’elle avait fait. Elle félicita Juliette, qui en fut touchée. Revoir Décatis, la sentir... L’esprit retors de Juliette se remit à penser à ce qu’elle avait vu tantôt, à cet ensemble rouge en cuir, à la tenue indécente qu’elle portait... C’était une tenue d’esclave, la même que les esclaves de ses sœurs portaient. Si Mère la surprenait dans un tel appareil, Juliette prendrait pour son matricule, car sa mère ne le supporterait pas. Cependant, Juliette se sentait merveilleusement bien dedans, et laissa Décatis prendre le temps d’observer les vases.

Elle lui remit ensuite un présent, et Juliette frissonna, rougissant de plus bel quand elle sentit ce gant recouvrir son avant-bras. Il était très fin, très agréable, en soie blanche, avec un saphir brillant à hauteur de ce dernier. L’Ashnardienne sentait la magie en émaner, et observa silencieusement sa main, laissant Décatis lui expliquer de quoi il s’agissait. C’était un gant magique, très rare, de très bonne facture, qu’elle venait elle-même de concevoir, et qui lui permettrait de sentir les sources magiques. Un gant très précieux, donc, et extrêmement onéreux... Que Décatis avait fait juste pour elle. La rougeur de Juliette se disputa à des élancements dans son corps. Que lui valait une telle générosité ?

« Je... Merci » réussit-elle à balbutier.

Elle voulait en savoir plus, mais, avant même qu’elle ne puisse s’exprimer à ce sujet, la main de Décatis, ferme et autoritaire, fila contre sa robe, à hauteur de sa nuque, et tira sur l’anneau de son collier. Un petit cri de surprise s’échappa des lèvres de Juliette, qui se retrouva maintenue contre Décatis. Décontenancée par cet accès de violence et de domination, Juliette en rougit, mais ne fit absolument rien pour repousser l’enchanteresse. Non seulement elle en était incapable, mais, de plus, ce n’était pas comme si elle n’aimait pas ça. Décatis la maintenait près d’elle, et, calmement, lui expliqua qu’elle pourrait emporter cette tenue, mais que, si Juliette revenait demain avec elle, elle ne pourrait rien porter d’autre que cette tenue. Si elle acceptait ça, alors Juliette aurait droit à un autre « cadeau ».

Lequel ? avait-elle instinctivement envie de demander. Qu’est-ce que Décatis lui réservait encore ? Juliette rougissait légèrement, et Décatis la défit. Juliette cligna des yeux à plusieurs reprises, le sifflement du fouet revenant dans sa tête. Elle s’humecta les lèvres, et Décatis la congédie. Juliette hocha lentement la tête.

« D’a... D’accord... À... À demain ! »

Fin de la seconde journée, et Juliette repartait encore plus troublée que la veille, dans une tenue d’esclave.

*
*  *

Le lendemain matin... La porte de la boutique de Décatis s’ouvrit sur une discrète Juliette, qui ouvrit cette dernière avec deux gants en soie blanc. Elle avait récupéré chez elle un autre gant. Il n’était pas magique, mais c’était pour coller avec le cadeau de Décatis, qu’elle avait gardé toute la soirée, et toute la nuit. Elle s’était suçotée ses doigts avec après s’être intimement caressée dans sa chambre, dans sa tenue d’esclave, en fermant soigneusement la porte d’entrée. Elle avait défait sa longue robe, s’était observée dans le miroir... Et avait ensuite laissé parler son esprit. La chambre que choisit Juliette étant proche de celle d’Izual, sa sœur, elle fut bercée par les hurlements nocturnes que les servantes d’Izual poussèrent quand cette dernière organisa une orgie dans sa chambre. C’était comme ça que Juliette regardait parfois Izual fouetter le cul de ses servantes. Elle ouvrait la porte du placard. Deux petits trous étaient contre la paroi, donnant directement sur la pièce à côté.

Elle avait entendu le claquement des fouets, et s’était imaginée à leur place en se masturbant sur le lit, avec ce beau gant en soie offert par Décatis. Elle avait eu de nombreux orgasmes, excitée comme une puce, et avait fini par sucer ses doigts, en pensant à Décatis. Même ses rêves ne transpirèrent pas l’innocence, car elle continua à rêver de Décatis, du corps de l’enchanteresse, de sa fermeté, ses fantasmes s’exprimant furieusement dans son esprit.

Le troisième jour du stage commençait donc, et Juliette portait toujours sa tenue d’esclave. Cependant, elle se rappelait les instructions de Décatis, et, tandis qu’elle s’avançait le long de la boutique, ses mains glissaient sur sa robe. Décatis était probablement à l’arrière-boutique, ou dans l’atelier. Cette surprise promise par Décatis avait tracassé le cerveau de Juliette toute la nuit, suscitant chez elle plusieurs orgasmes supplémentaires. La pauvre peinait à retenir son corps, qui était littéralement en train de surchauffer, comme si toutes ces années de frustration étaient en train de se concentrer et d’éclater dans ce magasin. Même avec Valentin, Juliette n’avait jamais ressenti une telle soif, qui allait jusqu’à lui faire mal à l’estomac.

*Allez, Juliette, tu te souviens de la consigne, non ? Tu ne voudrais pas désobéir à Décatis !*

Sûrement pas ! Juliette se rapprocha du comptoir, et regarda timidement autour d’elle, puis posa ses mains sur sa robe, tirant sur cette dernière... Le vêtement ne tarda pas à se défaire, et Juliette avait fermé les yeux, avant de les rouvrir, les joues toujours aussi rouges. Son corps tremblait légèrement, et elle était nue sous la tenue offerte par Décatis. Il y avait les collants, les bottes, la culotte noire en latex, les sous-vêtements... Et le collier autour du cou avec l’anneau, bien entendu.

« Dé... Décatis ?! l’appela-t-elle. Je... Je viens d’arriver ! »
DC d’Alice Korvander.

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