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[FINI] Dans le luxe et la luxure (Mélinda Warren)

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Yamagashi Hitomi

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Re : Dans le luxe et la luxure (Mélinda Warren)

Réponse 60 lundi 23 avril 2012, 22:35:02

Soudain elle se plie presque en deux pour me pénétrer. Le coup de reins écrase entre nos deux bassins la main que je n'ai pas eu le réflexe de retirer. Je l'arrache à l'étreinte de nos corps vite l'envoyer agripper la fesse de Mélinda. Enfin ça y est ! Nous faisons corps, et avec une sauvagerie que je n'ai jamais connue. Je n'avais jamais eu les moyens d'expérimenter une telle étreinte, ni de seulement l'imaginer. J'ai l'impression que ses dents vont m'arracher la tête et que son sexe va me fendre en deux. Pourtant je sens que je vais tenir le coup, et cette conviction fait vibrer encore plus fort les vagues de plaisir qui me submergent.

Je voudrais lui dire qu'elle me rend folle, que j'en veux plus, plus fort, et que ça ne s'arrête jamais. Je voudrais pouvoir faire autre chose la tirer plus profondément en moi à chaque retour de son bassin entre mes cuisses. Mais je ne suis plus bonne qu'à hurler comme démente pleine crise. les yeux fermés, je sens les doigts de Mélinda presser contre mes lèvres. Elle les fourre dans ma bouche et je les accueille en les léchant et les suçotant. mais ils ne tardent pas à s'échapper, malgré mes dents qui tentent de les retenir. je rouvre les yeux pour découvrir le poignet de la Vampire, et ses veines palpitantes qui me font de l'œil.

" Mords-moi ! "

Cette fois pas la peine de me pousser. Alors que les lèvres de Mélinda rejoignent ma gorge j'attrape sa main pour planter mes crocs dans ses veines. Le goût de son sang se diffuse à nouveau dans ma bouche. Il coule dans ma gorge, je le sens qui s'imprègne en moi. Je sens... Je la sens elle. Je sens son corps aussi nettement que le mien, et j'en perd définitivement la boule. Je ne sais plus laquelle est au-dessus, laquelle pénètre l'autre. Je ne sais plus lequel de ces corps enlacés est le mien. D'une certaine façon ils le sont tous les deux.

C'est le sang. Pas besoin d'y réfléchir : je le sais, je le sens, et ça ne fait que m'exciter encore plus. Mélinda et moi bougeons au même rythme, gémissons d'une même voix étouffés, nos cœurs battent ensemble, nos respirations suivent le même cycle. L'harmonie parfaite, comme si le sang qui circule entre nos corps les avait fondus en un seul. Un monstre de chair ivre de désir, affamé de plaisir... Assoiffé de son propre sang. Et dire que ça devrait me choquer, m'effrayer et me dégoûter tout à la fois. Bien au contraire.

Et l'un des effets de cette symbiose est que je sens très précisément à quel rythme le plaisir monte chez ma partenaire. En fait au même que le mien. Il n'y a pas de bon orgasme sans un cri, aussi je délaisse un instant son poignet ouvert.

- Haaaaaa !

C'est vraiment fou ! Je la sens jouir en moi, mais je sens aussi la libération d'éjaculer dans le ventre d'une femme à travers le sang de Mélinda. Un orgasme simultané qui fait larsen et tétanise jusqu'à la plus petit fibre de mes muscle. Je voudrais qu'elle m'arrache la tête pour de vrai tant je crains de ne jamais retrouver une telle intensité. Mais commence à comprendre le plaisir dont elle me parlait. Cette vague incroyable n'était que la première, nous dévalons le creux pour mieux nous ruer vers la prochaine.

Alors que Mélinda continue de ravager mon intimité je mords à nouveau son poignet. Je mords... tendrement ? Rien que le formuler dans ma tête je suis sûre que tous mes fusibles ont sauté. Pourtant c'est bien comme ça que je le ressens, par moi-même et à travers elle. Ce qui me semblait si violent et sauvage devient une caresse, un baiser. Pas une attention parmi tant d'autres : la plus excitante, la plus importante de notre corps à corps. Alors que d'habitude nous changeons de position dans ce genre de moments, cette fois nous ne changeons rien. Tout est déjà si parfait.




Mélinda Warren

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    Description
    Petite vampire qui aime mordre des fesses <3

Re : Dans le luxe et la luxure (Mélinda Warren)

Réponse 61 mardi 24 avril 2012, 02:31:37

Deux vampires en train de faire l’amour, ça ne ferait sans doute pas le plus intéressant des films pornos. On ne bougeait pas beaucoup, une fois qu’on s’était installés. On ne pouvait pas, tout simplement. Le sang se déplaçait entre les deux corps, décrivant une espèce de cercle qui passait entre les lèvres d’un vampire pour rejoindre celles de l’autre. Quelque chose de très difficile à saisir. Mélinda pompait le sang d’Hitomi, et ce sang filait vers son cœur, avant de repartir pour traverser les lèvres d’Hitomi. C’était... C’était une véritable fusion, presque télépathique. Mélinda put ainsi sentir qu’Hitomi n’avait jamais été aussi proche de quelqu’un au moment de l’acte sexuel. Toutes ses références venaient d’être soufflées, et Mélinda prenait conscience qu’Hitomi allait peut-être devenir... Sa... Première... Fille !

Stérile, Mélinda ne pourrait jamais accoucher. Elle ne l’avouerait jamais, mais, avoir une fille, c’était quelque chose qui lui manquait. Elle ne pouvait pas non plus enfanter, car son sperme était aussi infécond, et il n’y avait pas de possibilité d’améliorer ça. C’était un effet secondaire de son vampirisme. Tous les vampires n’étaient pas stériles, naturellement, mais elle, si. Quant à adopter... Ce n’était pas pour elle. A défaut, elle rêvait d’avoir une fille vampirique. Là encore, elle ne le dirait jamais, mais, si elle s’investissait tant sur Terre, c’était aussi pour trouver des humaines susceptibles de rejoindre la famille Warren. Cette heureuse famille se réduisait pour l’heure à un seul membre : elle. Bran avait beau avoir son sang et être un vampire, il ne faisait pas vraiment partie de la famille. Mais Hitomi... Elle avait toutes les caractéristiques qui lui plaisaient. Belle, perverse, mais aussi intelligente, et suffisamment ouverte d’esprit pour accepter d’être une vampire.

*Hum... Une fille...*

Mélinda en frémit, et mordilla un peu plus Hitomi. Cette idée la fit à nouveau jouir, et elle se tortilla lentement sur son corps. Hitomi criait parfois, avant de retourner goûter à son poignet. Mélinda poursuivit, voulant lui montrer à quel point c’était bon, pour qu’elle devienne accroc, pour qu’elle devienne une obsédée, pour qu’elle revienne d’elle-même quand les effets de cette demi-transformation s’estomperont. Elle lui griffa le corps, se cramponnant à elle, ressemblant en réalité plus à une enfant à qui manquait le contact d’une mère qu’une vampire puissante.

« Hum.. Mmmh... Mmmmhh » gémissait-elle en buvant ce sang.

Elle pouvait presque en boire à l’infini, vu que le sang revenait constamment, et c’est ce qu’elle fit. Elle jouit sans relâche, jouissant à tel point que le sperme dégoulina des jambes d’Hitomi pour heurter le sol, glissant le long du canapé. Elles ne bougeaient pas. Du moins, en excluant le bassin de Mélinda, qui remuait et s’enfonçait en Hitomi, et leurs mains qui, de temps en temps, remuaient.

Au bout d’un temps indéfinissable, Mélinda finit par ôter ses dents, soufflant sur la peau d’Hitomi, et l’embrassa sur la joue.

« Serre-moi dans tes bras... » lâcha Mélinda d’une voix essoufflée.

Elle tendit une main vers la table basse à côté du canapé, et s’empara d’une montre d’une main tremblante. Mélinda cala sa tête entre les seins d’Hitomi, les embrassant et les léchant de temps en temps, et regarda l’heure affichée sur l’écran digital. Un léger sourire s’étira sur ses lèvres, avant de s’élargir. Elle se redressa, et embrassa Hitomi sur les lèvres, avant de glisser dans le creux de son oreille :

« Devine combien de temps notre étreinte a duré... »

Elle laissa passer quelques secondes, avant de lancer un chiffre qui étonnerait sûrement Hitomi.

« Cinq heures. »

La montre ne mentait pas. La relativité du temps, sa subjectivité, était quelque chose qui trouvait pleinement à s’appliquer quand deux vampires se faisaient vraiment l‘amour. Le sexe de Mélinda était complètement dégonflé, tout mou. Vampire, elle n’avait pour autant pas une érection interminable. Tout le manoir semblait plongé dans une intense pénombre, et Mélinda embrassa la joue d’Hitomi.

« Je pense qu’il est temps d’aller dormir dans l’un de mes lits, tu ne crois pas ? »

Le plaisir sexuel de Mélinda était pleinement satisfait, mais elle avait encore au moins la force de se traîner dans le lit. Attrapant Hitomi par la main, elle la conduisit dans l’une des chambres. Le manoir était sombre, silencieux, et Mélinda entra dans une chambre, avec un grand lit à baldaquin. Elle poussa Hitomi, afin que la senseï s’allonge en premier. Une vampire dormait peu, mais Mélinda avait envie de dormir dans les bras d’Hitomi, et c’est précisément ce qu’elle fit, bondissant sur elle, la serrant contre son corps.

« Reste avec moi, Hitomi... souffla-t-elle, hagarde, parlant sur un ton essoufflé. Ne m’abandonne pas... »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Dans le luxe et la luxure (Mélinda Warren)

Réponse 62 mardi 24 avril 2012, 04:37:10

Ça fait longtemps que j'ai perdu le fil. Je me sens si bien. Pourtant vu de l'extérieur ils ne doit pas se passer grand-chose. Si un homme essayait de me faire le même coup, je serais sans doute en train de soupirer d'ennui depuis longtemps. Mais ce n'est pas un homme, c'est Mélinda, ma petite Vampire d'amour. Plus j'y pense, plus ce petit nom devient sincère. Il mue lentement, comme un serpent qui se débarrasse de sa première peau coquine pour venir s'enrouler autour de mon cœur. Mélinda, ma petite Vampire d'amour.

Je ne sais plus ou j'en suis. Depuis quand sommes-nous là, allongées l'une sur l'autre sur ce canapé ? Une poignée de secondes ? Ou des années entières ? Quelle importance au fond ? J'ai lâché prise comme jamais auparavant, enfin je crois. Je ne sais plus. J'ai l'impression que ma vie est un film que j'ai il y a trop longtemps pour m'en souvenir. Il n'en rester que des échos. Des joies, des peines, du bonheur, des drames. Mais c'est si loin, trop loin pour venir troubler tout le bien qu'elle me fait. Je compte plus les fois où nous avons joui, ce que j'ai mouillé pour l'accueillir et ce qu'elle a éjaculé en moi. Nous sommes couvertes de sang et de sueur. Pourtant je me sens lavée, libérée. Je flotte dans un océan de plaisir et elle est le ciel au-dessus de moi. Je voudrais que ça dure toujours.

Même les meilleures choses ont une fin. Je sens tout l'aigreur de ce proverbe à la seconde où les dents de Mélinda glissent hors de ma peau. Et je réalise à quel point je suis exténuée par nos ébats. Elle m'embrasse sur la joue. Je la prends dans mes bras alors qu'elle se blottie contre moi, et enfouie son visage dans ma poitrine comme elle le faire.

" Devine combien de temps notre étreinte a duré... "

Je baisse les yeux pour découvrir son visage. Les effets de son sang commencent déjà à s'estomper mais j'essaie de na pas y penser. Elle a son air de gamine tout fière et contente de la bêtise qu'elle vient de commettre, parce que la bêtise était grosse.

" Cinq heures.
- Cinq heures ? "

Effectivement j'avais perdu le fil. Cinq heures déjà !... Mais seulement cinq heures. La nuit est tombée sur le manoir, il n'y a plus un bruit. Slotwenna et Kaileesha ont peut-être épuisés Clara et Shii, ou peut-être qu'elles sont encore en train de s'amuser quelque part. Le monde ne nous a pas attendu. Ou est-ce que je suis la seule à m'être arrêtée ? Après tout Mélinda est immortelle. Cinq heures ne signifient pas grand-chose pour elle, quand pour un mortel une seconde qui passe est perdue à jamais. Ces cinq ne l'ont pas été pour moi, et je les regrette déjà.

" Je pense qu’il est temps d’aller dormir dans l’un de mes lits, tu ne crois pas ?
- Si. "

À chaque seconde ma condition pauvre mortelle m'écrase un peu plus avec la fatigue. j'arrive à tenir debout jusqu'à la chambre, mais c'est bien grâce à Mélinda qui me tient par la main. Sans elle je me serais effondrer pour dormir à même le sol. Elle n'a pas à pousser bien fort pour je m'écroule comme une masse. Je me traîne paresseusement sous les draps avant qu'elle ne plonge pour me rejoindre. Elle est encore essoufflée, mais sans doute pas aussi harassée que moi. Elle se blottit à nouveau contre moi, et maintenant que ma tête se remet dans l'ordre je sais que je n'ai jamais été aussi heureuse de sentir un autre corps contre le mien.

" Reste avec moi, Hitomi... Ne m’abandonne pas... "

Et soudain tous les échos viennent me percuter avec la même force qu'à leur époque. Les joies, les peines, le bonheur, les drames... Surtout les drames. Le frisson qui remonte dans mon dos n'a rien d'agréable. Ce n'est pas la première fois que Mélinda me donne l'impression d'être une enfant, mais ça faisait partie du jeu. Ça allait avec son visage de poupée en porcelaine, avec ses grands yeux étincelants, et sa taille qui l'oblige à lever un peu les yeux pour regarder les miens.

Mais à cet instant c'est un coup de lance en pleine poitrine. Sérieusement ? M'endormir paisiblement après cet instant magique, c'était trop demander ? Cinq heures ou une secondes c'est du pareil au même. Il fallait que la réalité me revienne en pleine face, juste pour me dire que le rêve est fini. Je voudrais être soudain transportée loin d'elle pour exploser sans qu'elle puisse me voir. Je veux pleurer, hurler, frapper contre les murs jusqu'à me briser les mains, puis cogner ma tête jusqu'à me fendre le crâne. Mais qu'est-ce que je peux faire ? Ce que je fais depuis des années : j'encaisse.

Je la serre entre mes bras tremblants de fatigue, avec plus de tendresse que je n'en ai jamais eu pour quiconque. Et je dépose un baiser dans ses cheveux trempés de sueur en pressant sa tête contre mon cœur.

" Je ne t'abandonnerais pas, Mélinda... Jamais. "

Et le temps finira sans doute par me faire mentir. Je laisse aller ma tête contre la sienne, et passe aussi mes jambes autour des siennes. Comme si ça allait prolonger cette harmonie parfaite à laquelle nous avons été arrachées. Je ferme les yeux, espérant que la fatigue m'entraînera vers des abysses assez noires pour me donner l'impression de dormir. Je n'ose pas espérer mieux. Maintenant que cet extase chaud et aveuglant est passé, tout n'est plus que froid et ténèbres... Demain matin ça n'aura été qu'un rêve, sans doute le plus beau, mais rien de plus qu'un souvenir.


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