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Centre-ville de Seikusu / Re : La foudre frappe-t'elle deux fois au même endroit ? {Zack}
« Dernier message par Zack Arias le lundi 27 janvier 2025, 01:55:47 »"9 !"
Annonça le kidnappeur avec un sourire sadique.
"Cela fait plus d'un mois que tu es ici et j'ai eu l'opportunité de capturer 9 femmes. Une avocate trop curieuse, une mère endetté et sa fille, une streameuse populaire, une jeune mariée, y'avait même une caissière dans un fastfood dans le lot. Toutes plus belles, plus jeunes ou expérimenté que toi. Tu peux être remplacé à tout moment et j'avoue être déçu par le service proposé."
Même s'il était vrai que la femme qui était présentement entrain de pratiquer une fellation à Zack était qu'une parmi tant d'autre, cela restait une très belle femme. Blonde, vêtu uniquement de bas et d'un sous-vêtement à paillette si petit qu'il ne cachait pour ainsi dire rien, un tatouage en forme de code barre était visible sur sa fesse gauche. Cette dernière suçait le membre en érection qui lui faisait face de façon presque hystérique, poussé par la peur elle donnait tout son possible pour satisfaire son client.
"J'ai vu tes stats et c'est pas glorieux, j'ai l'impression qu'on m'a donné un produit au rabais."
La femme pris un temps de pause pour répondre.
"Je vous jure monsieur que vous ne serait pas déçu du service". Sa voix était paniqué, son corps tremblait comme une feuille et des larmes perlaient au coin de ses yeux. Elle affichait un sourire crispé.
"Tu ne sembles pourtant pas aimer ce que tu fais."
"Si si je vous assure, j'adore les bites et j'adore les sucer. J'aime sentir ma bouche remplis du jus crémeux de mes clients." A peine sa phrase fini, elle remis le pénis dans sa bouche.
Profitant d'un voyage d'affaire et afin de remercier Zack d'une fructueuse et longue collaboration, le propriétaire du Mirukugāru avait permis au criminel de loger dans son établissement pendant quelques mois. Évidemment, ce dernier pouvait profiter des services de cet endroit gratuitement, après tout, un tiers des filles qui travaillaient ici étaient des victimes du Grey Stalker.
Situé dans la tristement célèbre ville de Seikusu, le Mirukugāru était un bordel qui n'était accessible que par ceux qui connaissait son emplacement. D'une nature strictement illégal, le lieu pratique l'esclavage sexuel comme rarement vu au Japon. Les femmes qui se trouvaient ici disposaient toutes d'un fichier numérique consultable en scannant le code barre tatoué sur leur fesse. On pouvait y consulter des données comme l'âge, les mensurations, le nombre de fois où elles ont fait des stripteases sur scène, joué dans des films pornos, ainsi que des chiffres très précis comme le nombre de rapport sexuel, de sodomie, de fellation et bien d'autre encore. Si une femme plait, le client peut consulter les tarifs à tout moment et commander des services privées.
"Ah voilà, c'est mieux là déjà, j'ai cru pendant un instant avoir affaire à une frigide et non à une nympho."
Le criminel n'eut pour seule réponse de la blonde qu'un soupir de plaisir. Pour quelqu'un qui simulait la jouissance, elle était particulièrement doué, même quelqu'un d'habitué aurait pu croire que cette dernière prenait vraiment son pied.
Il y avait une sinistre raison derrière toute cette terreur. Au Mirukugāru, si une fille ne remplis pas les quotas demandé elle est considéré comme "non-lucrative", ce qui lui vaut d'être détroussé de l'intégralité de ses organes pour être revendu sur le marché noir. Et Zack se régalait de voir le désespoir dans le regard de ces filles, c'est comme ça qu'il les préférait d'ailleurs. Le kidnappeur l'avait choisi spécifiquement car elle était sur le point d'atteindre ce cap de non-retour.
Zack fini par atteindre la jouissance et éjacula abondamment dans la gorge de la femme. Même après avoir fini, il continua de s'agripper fermement à la crinière blonde entre ses jambes pour étouffer sa partenaire. Cette dernière s'accrocha de toutes ses forces au siège au point de s'en rougir les mains, on pouvait entendre d'affreux hoquets résonner dans la pièce comme si quelqu'un était sur le point de vomir, le criminel ne relâcha sa prise que lorsque le visage qu'il tenait devint violet.
"Aaaaah... et voilà, tu fais honneur à la réputation de cet établissement, je suis rassuré." Il marqua un temps de pause. "Je te mettrais une bonne note".
"Haaa... Haaa... Haaa... *hic !*... Merci d'avoir... fais appel à mes services". Dit-elle en ayant tout le mal du monde à reprendre sa respiration.
Il pouvait voir dans le regard de la femme naitre une folie qui allait profondément s'enraciner dans son être. L'esprit de cette dernière était sur le point de se briser, n'étant plus capable d'en supporter d'avantage, il arrive souvent que pour se protéger le cerveau fasse un reboot, laissant un pantin dépourvu d'âme et d'émotion en guise d'individu. Mais dans moins de 5% des cas, il pouvait arriver qu'une nouvelle personnalité se construise, celle d'une nympho complètement obnubilé par le sexe, oubliant jusqu'à son nom et pouvant supplier juste pour se faire tringler gratuitement. Ce genre de femme étaient très recherché car "très lucrative".
"Je ferai à nouveau appel à toi dans une semaine, j'espère que tes chiffres auront doublé d'içi là".
La sonnerie de son téléphone retentit dans la pièce, Zack décida de laisser la pauvre femme qui semblait mortifié par la dernière phrase qu'il avait prononcé. Un rapide coup d'œil à l'interlocuteur qui s'affichait sur son écran le fit grimacer, l'homme décrocha tout de même.
"Qu'est-ce que tu me veux Nezumi ?".
"Si vous avez un bureau pas loin, je vous invite à regarder le mail que je vous ai envoyé. Je pense que c'est important que vous voyez ça.".
Intrigué, le criminel de dirigea dans le bureau de la direction et s'installa sur le riche fauteuil en cuir qui émit un léger couinement lorsqu'il s'assit. Même si Zack n'appréciait pas l'otaku, ils avaient suffisamment travaillé de concert pour savoir que Nezumi ne prendrait pas le risque de le déranger pour rien. Après quelques minutes à sortir l'ordinateur de l'état de veille et à consulter le mail qu'il venait de recevoir, les yeux du Grey Stalker s'ouvrit en grand devant ce qui se présentait à lui.
"C'EST QUOI CETTE MERDE NEZUMI ?!!"
Sur l'écran était affiché un site internet, de conception très amateur, mais qui compilait un grand nombre d'articles qui concernaient tous le kidnappeur. Quelqu'un s'était visiblement donnée pour but de regrouper toutes les informations à son sujet, formant des théories et tentant de regrouper des photos et des vidéos impliquant les crimes qu'il avait commis.
"J'ai consulté les archives du site, cela fait plus de 3 ans qu'il existe mais il n'avait jamais connu le moindre succès, moins de 10 visiteurs par ans. Mais récemment, sa popularité à grimpé. On compte presque 100 000 visites par jour."
"Tu peux le fermer ?"
"Oui mais ça servirait à rien. Avec une tel fréquentation, tout le contenu à déjà eu le temps de se répandre. La bonne nouvelle, c'est que pour le moment le site a une réputation de vivier à complotiste. Certaines personnes sur le forum pensent que vous êtes un agent du gouvernement qui œuvre pour terroriser la population et légitimiser qu'on renforce les mesures sécuritaires. D'autres penses que vous êtes aussi imaginaire que le Big Foot."
Le cerveau de Zack était en pleine ébullition. En soit, le criminel avait déjà été arrêté plusieurs fois (libéré tout autant), il était notoirement connu dans les milieux criminels et connu également par la plupart des structures de maintient de la paix. Mais toutes les affaires le concernant n'atteignaient généralement pas le grand public. Le problème était surtout que certain de ses collaborateurs apprécieraient pas d'être associé aux crimes qu'à commis Zack. A cause de sa notoriété grandissante, l'homme pourrait perdre un nombre considérable d'alliés.
"Vous voyez, si vous cliquez sur le lien "monde" vous pouvez voir une carte avec des articles de vos agissements dans tous les pays ses 10 dernières années. La plupart sont sans fondement, mais si vous cliquez sur Japon, puis sur Kyoto vous pourrez voir un dossier sur la vielle femme que vous avez pendu à un balcon."
"Ca me dit quelques chose ça..."
"C'est lorsque vous vous en êtes pris à l'écrivaine, Mona Duval. Vous vous en rappelez pas ? C'était il y a plusieurs mois maintenant"
"Tu crois que je me rappelle de toutes les pu... ah attend si ça me revient maintenant".
"Visiblement, la presse n'a pas du tout parlé de cette agression, rien dans les médias traditionnels. Cependant, un voisin de l'immeuble d'en face à pris une photo de vous avec son téléphone, la photo est flou à cause de la pluie et de l'obscurité, mais on vous reconnait. Heureusement que vous portiez votre masque." il marque un temps de pause. "Et puis c'est pas tout, on peut trouver les vidéos des deux fois où vous avez semé la panique dans le métro. Après tout ce que vous faites, je ne suis pas surpris que les gens commencent à parler de vous".
Sur cette dernière phrase, Zack raccrocha au nez de Nezumi. C'était ça ou il irait le débusquer dans son appartement puant pour lui trancher la gorge avec son câble cranté. Il y avait une vérité derrière tout ça, le criminel avait fait récemment preuve de beaucoup d'imprudence, laissant ses pulsions prendre le dessus à de nombreuses reprises. C'était grisant de sa lâcher ainsi, le sentiment de puissance et d'impunité que cela procurait donné envie au Grey Stalker d'en vouloir toujours plus. La réalité était néanmoins là, il allait devoir faire profil bas quelque temps.
S'affalant dans son fauteuil et posant les pieds sur le bureau, Zack laissa vadrouiller ses pensés. Il repensait au bon moment qu'il avait passé à chasser cette écrivaine. Pour lui, c'était qu'une femme bien gaulé comme une autre, il avait eu l'occasion de violer plus d'une trentaine de femme depuis ces évènements. Il avait tourné la page sur cet évènement plus vite qu'une balle de révolver. Cependant, après mûre réflexion le criminel se ravisa, cette Mona n'était pas n'importe qui, c'était la femme qui lui avait fait découvrir l'incroyable saveur que la peur pouvait générer. Plus il y réfléchissait, et plus l'envie de gouter à nouveau à cette femme l'envahissait.
Le kidnappeur pris alors alors la décision suivante : il ferait un dernier coup. Le but serait de s'amuser en capturant Mona Duval et de la ramener ici. L'homme pourrait ainsi passer des "vacances" en compagnie de l'écrivaine à l'abri des médias du temps que tout cela se calme.
Il était temps de reprendre cette chasse qui avait été mis en pause.
Il ne fallu pas longtemps à Zack pour retrouver ses notes, il voyait des noms comme Dany, son manager qu'elle se tape ou Tamiko... qu'elle devait se taper également. La première chose à faire était de mettre à jour les informations dont il disposait. La première fut rapide à vérifier, le lendemain il se rendait à l'appartement de l'écrivaine qui semblait clairement toujours inhabité, elle devait donc vivre ailleurs. La deuxième lui pris trois jours, il se posta devant la maison d'édition où Mona travaillait et surveilla tous les allées et venu, étant habitué à cet exercice ce ne fut pas un problème pour lui. Sa patience fut récompensé au-delà de son espérance lorsqu'il vie la jeune femme rentrer dans le bâtiment. Cette dernière travaillait toujours là.
"Parfait ! Je suis visiblement en veine" dit-il avec un sourire.
A partir de là ce fut simple, il n'eut aucun mal à la suivre, l'écrivaine se faisait vraisemblablement héberger chez une amie à elle, mais cette dernière ne faisait pas partie des notes de Zack. Cela ne prendra pas beaucoup de temps pour le criminel pour l'obtenir mais il voulait faire autre chose avant, l'homme voulait relancer la machine de la peur.
Pour ce faire, il décida de commencer en douceur, et attendit quelques jours de plus. Il vit la jeune femme aller et venir de l'appartement à plusieurs reprise mais il ne se manifesta jamais. L'opportunité se présenta lorsqu'elle sortie sans manteau, sac ou personne pour l'accompagner, tout laissait penser qu'elle sortait rapidement récupérer quelques choses. C'est le moment où il dût agir rapidement, le kidnappeur se précipita sur chacune des lampes qui se trouvaient au plafond du couloir. Il les dévissa juste assez pour générer un faux contact. Le lieu se retrouva alors dans la pénombre, certaines lumières gresillaient ou clignotaient, créant une atmosphère angoissante. Zack se délecta d'avance du petit tour qu'il allait jouer à Mona, cela lui rappelait presque l'enfance. Lorsque l'écrivaine revint avec du courrier dans les mains, elle réalisa que le couloir était devenu sombre et inquiétant. La jeune femme semblait hésitante car elle ne s'engagea pas immédiatement dans le couloir. C'est là que le jeu pu reprendre pour le criminel. Alors que sa victime parcourait le couloir, il lui emboita le pas mais sans se reveler, faisant claquer ses bottes de façon parfaitement identique à ce qu'il avait pu faire lorsqu'ils s'étaient retrouvé tous les deux dans les toilettes du métro. Le but était de raviver la peur enfoui dans Mona uniquement par le son, pas plus. C'est pour cette raison que l'homme qui suivait sa proie depuis la pénombre s'en alla dès que la jeune femme fit mine d'accélérer son rythme de marche, il ne voulait pas être repéré. Mais pas d'inquiétude. Zack reviendrait.
Annonça le kidnappeur avec un sourire sadique.
"Cela fait plus d'un mois que tu es ici et j'ai eu l'opportunité de capturer 9 femmes. Une avocate trop curieuse, une mère endetté et sa fille, une streameuse populaire, une jeune mariée, y'avait même une caissière dans un fastfood dans le lot. Toutes plus belles, plus jeunes ou expérimenté que toi. Tu peux être remplacé à tout moment et j'avoue être déçu par le service proposé."
Même s'il était vrai que la femme qui était présentement entrain de pratiquer une fellation à Zack était qu'une parmi tant d'autre, cela restait une très belle femme. Blonde, vêtu uniquement de bas et d'un sous-vêtement à paillette si petit qu'il ne cachait pour ainsi dire rien, un tatouage en forme de code barre était visible sur sa fesse gauche. Cette dernière suçait le membre en érection qui lui faisait face de façon presque hystérique, poussé par la peur elle donnait tout son possible pour satisfaire son client.
"J'ai vu tes stats et c'est pas glorieux, j'ai l'impression qu'on m'a donné un produit au rabais."
La femme pris un temps de pause pour répondre.
"Je vous jure monsieur que vous ne serait pas déçu du service". Sa voix était paniqué, son corps tremblait comme une feuille et des larmes perlaient au coin de ses yeux. Elle affichait un sourire crispé.
"Tu ne sembles pourtant pas aimer ce que tu fais."
"Si si je vous assure, j'adore les bites et j'adore les sucer. J'aime sentir ma bouche remplis du jus crémeux de mes clients." A peine sa phrase fini, elle remis le pénis dans sa bouche.
Profitant d'un voyage d'affaire et afin de remercier Zack d'une fructueuse et longue collaboration, le propriétaire du Mirukugāru avait permis au criminel de loger dans son établissement pendant quelques mois. Évidemment, ce dernier pouvait profiter des services de cet endroit gratuitement, après tout, un tiers des filles qui travaillaient ici étaient des victimes du Grey Stalker.
Situé dans la tristement célèbre ville de Seikusu, le Mirukugāru était un bordel qui n'était accessible que par ceux qui connaissait son emplacement. D'une nature strictement illégal, le lieu pratique l'esclavage sexuel comme rarement vu au Japon. Les femmes qui se trouvaient ici disposaient toutes d'un fichier numérique consultable en scannant le code barre tatoué sur leur fesse. On pouvait y consulter des données comme l'âge, les mensurations, le nombre de fois où elles ont fait des stripteases sur scène, joué dans des films pornos, ainsi que des chiffres très précis comme le nombre de rapport sexuel, de sodomie, de fellation et bien d'autre encore. Si une femme plait, le client peut consulter les tarifs à tout moment et commander des services privées.
"Ah voilà, c'est mieux là déjà, j'ai cru pendant un instant avoir affaire à une frigide et non à une nympho."
Le criminel n'eut pour seule réponse de la blonde qu'un soupir de plaisir. Pour quelqu'un qui simulait la jouissance, elle était particulièrement doué, même quelqu'un d'habitué aurait pu croire que cette dernière prenait vraiment son pied.
Il y avait une sinistre raison derrière toute cette terreur. Au Mirukugāru, si une fille ne remplis pas les quotas demandé elle est considéré comme "non-lucrative", ce qui lui vaut d'être détroussé de l'intégralité de ses organes pour être revendu sur le marché noir. Et Zack se régalait de voir le désespoir dans le regard de ces filles, c'est comme ça qu'il les préférait d'ailleurs. Le kidnappeur l'avait choisi spécifiquement car elle était sur le point d'atteindre ce cap de non-retour.
Zack fini par atteindre la jouissance et éjacula abondamment dans la gorge de la femme. Même après avoir fini, il continua de s'agripper fermement à la crinière blonde entre ses jambes pour étouffer sa partenaire. Cette dernière s'accrocha de toutes ses forces au siège au point de s'en rougir les mains, on pouvait entendre d'affreux hoquets résonner dans la pièce comme si quelqu'un était sur le point de vomir, le criminel ne relâcha sa prise que lorsque le visage qu'il tenait devint violet.
"Aaaaah... et voilà, tu fais honneur à la réputation de cet établissement, je suis rassuré." Il marqua un temps de pause. "Je te mettrais une bonne note".
"Haaa... Haaa... Haaa... *hic !*... Merci d'avoir... fais appel à mes services". Dit-elle en ayant tout le mal du monde à reprendre sa respiration.
Il pouvait voir dans le regard de la femme naitre une folie qui allait profondément s'enraciner dans son être. L'esprit de cette dernière était sur le point de se briser, n'étant plus capable d'en supporter d'avantage, il arrive souvent que pour se protéger le cerveau fasse un reboot, laissant un pantin dépourvu d'âme et d'émotion en guise d'individu. Mais dans moins de 5% des cas, il pouvait arriver qu'une nouvelle personnalité se construise, celle d'une nympho complètement obnubilé par le sexe, oubliant jusqu'à son nom et pouvant supplier juste pour se faire tringler gratuitement. Ce genre de femme étaient très recherché car "très lucrative".
"Je ferai à nouveau appel à toi dans une semaine, j'espère que tes chiffres auront doublé d'içi là".
La sonnerie de son téléphone retentit dans la pièce, Zack décida de laisser la pauvre femme qui semblait mortifié par la dernière phrase qu'il avait prononcé. Un rapide coup d'œil à l'interlocuteur qui s'affichait sur son écran le fit grimacer, l'homme décrocha tout de même.
"Qu'est-ce que tu me veux Nezumi ?".
"Si vous avez un bureau pas loin, je vous invite à regarder le mail que je vous ai envoyé. Je pense que c'est important que vous voyez ça.".
Intrigué, le criminel de dirigea dans le bureau de la direction et s'installa sur le riche fauteuil en cuir qui émit un léger couinement lorsqu'il s'assit. Même si Zack n'appréciait pas l'otaku, ils avaient suffisamment travaillé de concert pour savoir que Nezumi ne prendrait pas le risque de le déranger pour rien. Après quelques minutes à sortir l'ordinateur de l'état de veille et à consulter le mail qu'il venait de recevoir, les yeux du Grey Stalker s'ouvrit en grand devant ce qui se présentait à lui.
"C'EST QUOI CETTE MERDE NEZUMI ?!!"
Sur l'écran était affiché un site internet, de conception très amateur, mais qui compilait un grand nombre d'articles qui concernaient tous le kidnappeur. Quelqu'un s'était visiblement donnée pour but de regrouper toutes les informations à son sujet, formant des théories et tentant de regrouper des photos et des vidéos impliquant les crimes qu'il avait commis.
"J'ai consulté les archives du site, cela fait plus de 3 ans qu'il existe mais il n'avait jamais connu le moindre succès, moins de 10 visiteurs par ans. Mais récemment, sa popularité à grimpé. On compte presque 100 000 visites par jour."
"Tu peux le fermer ?"
"Oui mais ça servirait à rien. Avec une tel fréquentation, tout le contenu à déjà eu le temps de se répandre. La bonne nouvelle, c'est que pour le moment le site a une réputation de vivier à complotiste. Certaines personnes sur le forum pensent que vous êtes un agent du gouvernement qui œuvre pour terroriser la population et légitimiser qu'on renforce les mesures sécuritaires. D'autres penses que vous êtes aussi imaginaire que le Big Foot."
Le cerveau de Zack était en pleine ébullition. En soit, le criminel avait déjà été arrêté plusieurs fois (libéré tout autant), il était notoirement connu dans les milieux criminels et connu également par la plupart des structures de maintient de la paix. Mais toutes les affaires le concernant n'atteignaient généralement pas le grand public. Le problème était surtout que certain de ses collaborateurs apprécieraient pas d'être associé aux crimes qu'à commis Zack. A cause de sa notoriété grandissante, l'homme pourrait perdre un nombre considérable d'alliés.
"Vous voyez, si vous cliquez sur le lien "monde" vous pouvez voir une carte avec des articles de vos agissements dans tous les pays ses 10 dernières années. La plupart sont sans fondement, mais si vous cliquez sur Japon, puis sur Kyoto vous pourrez voir un dossier sur la vielle femme que vous avez pendu à un balcon."
"Ca me dit quelques chose ça..."
"C'est lorsque vous vous en êtes pris à l'écrivaine, Mona Duval. Vous vous en rappelez pas ? C'était il y a plusieurs mois maintenant"
"Tu crois que je me rappelle de toutes les pu... ah attend si ça me revient maintenant".
"Visiblement, la presse n'a pas du tout parlé de cette agression, rien dans les médias traditionnels. Cependant, un voisin de l'immeuble d'en face à pris une photo de vous avec son téléphone, la photo est flou à cause de la pluie et de l'obscurité, mais on vous reconnait. Heureusement que vous portiez votre masque." il marque un temps de pause. "Et puis c'est pas tout, on peut trouver les vidéos des deux fois où vous avez semé la panique dans le métro. Après tout ce que vous faites, je ne suis pas surpris que les gens commencent à parler de vous".
Sur cette dernière phrase, Zack raccrocha au nez de Nezumi. C'était ça ou il irait le débusquer dans son appartement puant pour lui trancher la gorge avec son câble cranté. Il y avait une vérité derrière tout ça, le criminel avait fait récemment preuve de beaucoup d'imprudence, laissant ses pulsions prendre le dessus à de nombreuses reprises. C'était grisant de sa lâcher ainsi, le sentiment de puissance et d'impunité que cela procurait donné envie au Grey Stalker d'en vouloir toujours plus. La réalité était néanmoins là, il allait devoir faire profil bas quelque temps.
S'affalant dans son fauteuil et posant les pieds sur le bureau, Zack laissa vadrouiller ses pensés. Il repensait au bon moment qu'il avait passé à chasser cette écrivaine. Pour lui, c'était qu'une femme bien gaulé comme une autre, il avait eu l'occasion de violer plus d'une trentaine de femme depuis ces évènements. Il avait tourné la page sur cet évènement plus vite qu'une balle de révolver. Cependant, après mûre réflexion le criminel se ravisa, cette Mona n'était pas n'importe qui, c'était la femme qui lui avait fait découvrir l'incroyable saveur que la peur pouvait générer. Plus il y réfléchissait, et plus l'envie de gouter à nouveau à cette femme l'envahissait.
Le kidnappeur pris alors alors la décision suivante : il ferait un dernier coup. Le but serait de s'amuser en capturant Mona Duval et de la ramener ici. L'homme pourrait ainsi passer des "vacances" en compagnie de l'écrivaine à l'abri des médias du temps que tout cela se calme.
Il était temps de reprendre cette chasse qui avait été mis en pause.
Il ne fallu pas longtemps à Zack pour retrouver ses notes, il voyait des noms comme Dany, son manager qu'elle se tape ou Tamiko... qu'elle devait se taper également. La première chose à faire était de mettre à jour les informations dont il disposait. La première fut rapide à vérifier, le lendemain il se rendait à l'appartement de l'écrivaine qui semblait clairement toujours inhabité, elle devait donc vivre ailleurs. La deuxième lui pris trois jours, il se posta devant la maison d'édition où Mona travaillait et surveilla tous les allées et venu, étant habitué à cet exercice ce ne fut pas un problème pour lui. Sa patience fut récompensé au-delà de son espérance lorsqu'il vie la jeune femme rentrer dans le bâtiment. Cette dernière travaillait toujours là.
"Parfait ! Je suis visiblement en veine" dit-il avec un sourire.
A partir de là ce fut simple, il n'eut aucun mal à la suivre, l'écrivaine se faisait vraisemblablement héberger chez une amie à elle, mais cette dernière ne faisait pas partie des notes de Zack. Cela ne prendra pas beaucoup de temps pour le criminel pour l'obtenir mais il voulait faire autre chose avant, l'homme voulait relancer la machine de la peur.
Pour ce faire, il décida de commencer en douceur, et attendit quelques jours de plus. Il vit la jeune femme aller et venir de l'appartement à plusieurs reprise mais il ne se manifesta jamais. L'opportunité se présenta lorsqu'elle sortie sans manteau, sac ou personne pour l'accompagner, tout laissait penser qu'elle sortait rapidement récupérer quelques choses. C'est le moment où il dût agir rapidement, le kidnappeur se précipita sur chacune des lampes qui se trouvaient au plafond du couloir. Il les dévissa juste assez pour générer un faux contact. Le lieu se retrouva alors dans la pénombre, certaines lumières gresillaient ou clignotaient, créant une atmosphère angoissante. Zack se délecta d'avance du petit tour qu'il allait jouer à Mona, cela lui rappelait presque l'enfance. Lorsque l'écrivaine revint avec du courrier dans les mains, elle réalisa que le couloir était devenu sombre et inquiétant. La jeune femme semblait hésitante car elle ne s'engagea pas immédiatement dans le couloir. C'est là que le jeu pu reprendre pour le criminel. Alors que sa victime parcourait le couloir, il lui emboita le pas mais sans se reveler, faisant claquer ses bottes de façon parfaitement identique à ce qu'il avait pu faire lorsqu'ils s'étaient retrouvé tous les deux dans les toilettes du métro. Le but était de raviver la peur enfoui dans Mona uniquement par le son, pas plus. C'est pour cette raison que l'homme qui suivait sa proie depuis la pénombre s'en alla dès que la jeune femme fit mine d'accélérer son rythme de marche, il ne voulait pas être repéré. Mais pas d'inquiétude. Zack reviendrait.