Mon nom est Fantine, et mes surnoms sont aussi variés que mes interlocuteurs. Le marchand d'esclave aime m'appeler "la salope aux gros nichons".
Vingt-deux printemps se sont succédés depuis ma venue au monde.
Je puis affirmer sans aucun doute que je suis une femme.
J'appartiens à la race des ushis, ou terranide-vache.
On m'a appris à satisfaire aussi bien les désirs des hommes que ceux des femmes.
A l'exception de mes attributs terranides, je ressemble en tout point à une humaine ordinaire. Ma silhouette est mince, séduisante, et se déplace avec une grâce naturelle. Ma taille fine contraste harmonieusement avec mes hanches, mon fessier rond et agréablement galbé se prolongeant en de longues et douces jambes. Plus haut, une voluptueuse poitrine vient agrémenter les courbes de mon corps. Elle est opulente, beaucoup plus que la normal, sans doute à cause de mes gênes terranides, mais n'en est pas moins ferme pour autant, et reste moelleuse et agréable au toucher. Mes épaules paraissent légèrement frêle, et mes bras un peu fins. De plus, j'ai d'assez petites mains, aux habiles doigts de fées, et le teint un peu pâle de ma peau, malgré sa douceur, ne joue pas en ma faveur. Mais cette impression de fragilité n'est, justement, qu'une impression.
J'ai une longue chevelure rousse, un peu rosée, dont deux mèches encadrent les traits fins et mignons de mon visage, mon menton discret, mon tout petit nez, mes lèvres fines et sensuelles. Le teint rouge de mes pommettes contraste et met en valeur l'intense bleu azur de mes yeux. Contrairement aux humaines, mes oreilles sont un peu plus hautes, et aussi plus visible. Rappelant celles des vaches, mais plus petites, elles sont couvertes d'un doux duvet noir et blanc. Au dessus de celles-ci se trouvent deux petites excroissances, aussi solide que des hauts, et assimilable à des cornes. Elles étaient autrefois pointues, mais les extrémités ont fini par être limées, par mesure de sécurité.
Globalement, je dois bien avouer que je suis une femme un peu simplette d'esprit, pas très futée mais pas complètement idiote non plus. Ayant parfois du mal à percevoir l'ironie dans les propos de certains, il m'arrive de tout prendre au pied de la lettre, ce qui amène bien souvent à des situations cocasses. Même si la subtilité et moi ça fait deux, je reste malgré tout une personne agréable à vivre, aimable et souriante.
De plus, j'ai été très bien éduquée par le marchand d'esclave. Je suis d'un naturel doux et docile, je sais me montrer obéissante et faire ce que l'on attend de moi, sans jamais m'énerver ni même simplement hausser le ton. Je ne rechigne pas à la tâche, et suis toujours disponible si l'on a besoin de moi, acceptant même de faire face à la violence ou à l'humiliation. Enfin pas tout à fait, je ne peux pas nier que c'est toujours difficile, et qu'il m'arrive parfois de me défiler... Néanmoins, je reste toujours dévouée envers celui ou celle qui détient l'autorité, et me tiens prête à assumer mon rôle en toutes circonstances.
Presque toutes... Il faut que vous sachiez que je n'ai pas l'habitude de la civilisation, de la population, et que je suis extrêmement timide lorsque je me retrouve parmi la foule. Dans ces conditions, je perds beaucoup mes moyens, j'ai des difficultés à m'exprimer, à réagir, je me sens effrayée, angoissée. Je me dois de vous avertir aussi que, même si je sais me montrer sage et obéissante, je conserve une part de mon libre-arbitre malgré tout. Il m'amène parfois à tenter de satisfaire par moi-même mon propriétaire, mais aussi dans certaines circonstances à désobéir aux ordres que je reçois, ce qui me vaut souvent des coups de fouet en guise de rappel à l'ordre. Pour finir, et vous l'aurez surement remarqué, je suis une personne honnête et franche, et quand bien même je le voudrais, j'ai énormément de mal à mentir.
A quelques dizaines de kilomètres au nord-ouest de Nexus, au coeur de la forêt dense et sauvage qui cerclait cette cité, de petites tribus de terranides vivaient en marge de la société, profitant de la relative discrétion qu'elle offrait pour se préserver de la menaçante promesse d'être réduit en esclavage qui planaient malheureusement sur notre race.
C'est au sein de l'une de ces tribus, composée de six familles ushis, que je suis née, et que j'ai grandi. Nous vivions à la lisière d'une verdoyante clairière, dans des huttes faites d'herbes et de boues séchées, et suffisamment près d'un ruisseau pour subvenir facilement à nos besoins. En dehors de notre sage, dont l'expérience lui octroyait d'office le statut de chef ainsi que de conseiller, nous vivions en harmonie les uns les autres et la hiérarchie n'existait pas, nous étions sur un même pied d'égalité, les jeunes avec les jeunes, les adultes avec les adultes. Dans un soucis d'organisation, chacun occupait un poste spécifique au sein de la tribu, que ce soit chasseur, artisan, ou autre chose. C'était également mon cas, et j'étais chargée d'apporter l'eau clair du ruisseau jusqu'à notre village.
Ce fut au cours de l'exercice de mes fonctions que ma vie bascula, et changea du tout au tout... J'avançais tranquillement dans la forêt, évitant les branches et les racines qui se mettaient sur ma route, un seau vide à chaque main, que je devais remplir et amener à la tribu. Mais, arrivée devant le cours d'eau, la tentation de me baigner dans l'eau fraiche était trop tentante. Imprudente, je retirai mon pagne, seul vêtement que je portais, et plongeai allègrement dans le ruisseau. L'eau était si bonne... Je suis restée plusieurs minutes à m'y prélasser, peut-être dix ou même quinze, et lorsque je me rendis compte que je n'étais plus seule, il était déjà trop tard. Sans crier gare, trois hommes sortirent des buissons et se jetèrent sur moi, m'agrippant fermement malgré que je me débattais, avant de m'assener un violent coup à l'arrière du crâne qui me fit perdre connaissance.
Lorsque je rouvris les yeux, je me trouvais dans une petite pièce sombre, à l'atmosphère humide, éclairée par la faible lueur d'une unique bougie. J'étais nue, assise contre le mur, saucissonnée, mes poignets, coudes, genoux et chevilles nouées entre eux par des cordes épaisses et rugueuses. Un homme entra, pas très grand et plutôt gros, richement vêtu, un marchand d'esclave dont les sbires venaient de me capturer. Un sourire arrogant et triomphant sur les lèvres, il m'expliqua brièvement la situation, que j'étais désormais sa propriété, que les ushis telle que moi valaient une fortune sur le marché des esclaves, que lorsque je serais correctement "dressée" j'en vaudrais bien plus encore. Je n'étais qu'une marchandise à ses yeux, et seul le profit l'intéressait...
Et il ne perdit pas de temps. Mon éducation commença le jour même, et dura terriblement longtemps, probablement plusieurs mois, certainement plus. Je ne quittais jamais cette pièce qui était devenue au fil du temps mon seul univers, je n'avais même plus ce droit naturel à profiter de la lumière du jour. En guise de nourriture, on me jetais les restes de leurs repas. On m'initia contre mon gré aux plaisirs de la chair, balayant mon refus en me violant sans remords. Les notions telles que le respect de l'autorité, l'obéissance, me furent inculquées à grands et douloureux coups de fouet. Hooo oui, ce fut un apprentissage terriblement long, qui me parut durer une éternité...
Je ne suis plus vierge, j'ai même acquis un peu d'expérience dans ce domaine.
Mes seins sont constamment gorgés de lait, apprécié pour sa saveur délicieuse, et ses vertus aphrodisiaques. Il possède également des propriétés thérapeutiques, accélérant la guérison des blessures et dissipant les effets de la fatigue. Il m'est parfois arrivée de me téter moi même, pour me remettre de mauvais traitement.
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