♕ Informations généralesJe m'appelle Héléna, mais l'on m'appelle parfois Nana, ou Princesse, (ou sucre d'orge, par mes parents). Mon titre complet est Héléna
Von Koening, princesse d'
Engelthal. Je suis une humaine, une adolescente de seize ans, et contrairement à la plupart des habitants de Terra, je n'ai aucun pouvoir particulier. Quant à mon orientation sexuelle... *rougit comme une pivoine*... Je... Je suis encore vierge, et je n'ai jamais vraiment songé à ce genre de chose...
♕ Miroir, mon beau miroir ...À première vue, j'ai l'air d'une fille plutôt fragile, en partie parce que je suis petite, mesurant environ 1m50, mais aussi à cause de ma silhouette délicate, mes membres fins, mes frêles épaules. J'ai une longue chevelure bleue, lisse et soyeuse, que j'aime entretenir et parer de diadème ou de divers objets décoratifs. Mon regard est un peu particulier, et attire bien souvent celui des autres, car mes yeux sont vairons, et d'une couleur peu banale : dorée pour l'oeil gauche, rougeoyant pour l'oeil droit. Bien qu'étant assez mince, j'ai les joues assez rondes, et colorées d'un ravissant teint rosé, contrastant avec ma peau douce et un peu pâle. Ma poitrine est assez discrète, mes seins étant suffisamment petit pour qu'ils tiennent aisément dans mes mains.
♕ Dans les méandres de mon esprit ...Je suis une personne plutôt sympathique, je pense. Bien loin d'être agressive, je fais au contraire preuve d'une certaine douceur, privilégiant la gentillesse à la cruauté. Je ne supporte d'ailleurs pas la violence, c'est quelque chose qui a tendance à beaucoup m'effrayer. Je suis une jeune adulte très émotive, souvent subjuguée par mes émotions. Je me sens gênée dès que l'on me complimente un peu, et je peux rougir très facilement. Je peux m'énerver, bien sûr, mais ça ne dure jamais très longtemps, et j'ai tendance à fulminer sur place, en tapant des pieds.
Je suis également très coquette, j'aime m'habiller richement, me parer de bijoux étincelants, orner mes robes colorées de rubans, de noeuds papillons, de froufrou, ou autres décorations. Mais je ne suis pas imbue de moi pour autant, et je n'ai pas cette arrogance qu'ont malheureusement la plupart des nobles. Je suis honnête avec les gens, et je fais souvent preuve d'un optimisme parfois exagéré. J'ai passé toute ma vie couvée dans un chateau, protégée du monde extérieur, et j'ai donc parfois des difficultés à savoir quand on me veux du mal. Mais je ne suis pas si naïve que ça non plus, j'ai tout de même conscience des dangers lorsqu'ils sont suffisamment explicites.
Un peu rêveuse, il m'arrive parfois d'être dans les nuages...
♕ Quelques bribes de mon passé ...La principauté d'Engelthal est une petite région située sur l'axe Nexus - Ashnard, et assez proche de cette dernière, dont elle en est la vassale. Et c'est au sein de la famille dirigeant cette endroit, les Von Koening, que je suis née, leur première et seule progéniture. Malgré mon rang, mon enfance fut assez ordinaire, j'étais comblée par mes parents, et je pouvais à loisir jouer avec d'autres enfants de mon âge, sans être réprimander pour avoir approché "le bas peuple". Mais, cela changea assez rapidement...
J'avais fait la rencontre d'une fille, amusante, très gentille, qui ne tarda pas à devenir ma meilleure amie. Samantha. Nous devions avoir sept ou huit ans, à ce moment là. On jouait très souvent ensemble, et on s'appréciait beaucoup l'une et l'autre. Si bien que cette forte amitié finit par devenir les prémices d'un nouvel amour, jeune et innocent, et que, du haut de nos onze ans, nous nous sommes embrassées, à l'ombre du saule pleureur qui se trouvait dans mon jardin.
Malheureusement pour moi, ma mère nous surprit en flagrant délit. Elle était choquée. Et furieuse. Elle me prit par la main et me ramena au château, chassant Samantha au passage. Je la regardais partir, impuissante, trainée de force, sans comprendre pourquoi le monde s'écroulait autour de moi.
Je fut sévèrement punie, à mon arrivé. Pas une simple punition qui durait un jour, ou une semaine, non. Elle dura cinq ans... et elle aurait duré davantage, si je n'avais pas réagi. On me disait que c'était inadmissible, inconcevable, que j'en sois venue à embrasser une fille, une plébéienne de surcroit. On me disait que je devrais plus tard épouser un prince, quelqu'un digne de moi. On me disait que j'avais été corrompue par la proximité du peuple, et que je ne devais pas fréquenter n'importe qui. Mais je ne comprenait pas pourquoi il me parlait de tout ça, moi, je n'avais rien fait de mal. Cela ne les empêcha pas de me punir, indéfiniment. On m'interdit de sortir, m'isola du reste du monde, je fut contrainte à rester dans le château, et à poursuivre mon éducation par notre cultivé majordome, Hubert. Il m'avait confié être de mon coté, et me soutenait psychologiquement, m'apportant un peu de réconfort, ainsi qu'une présence qui ne soit pas familiale, avec qui discuter. Mes parents m'aimaient toujours, bien sûr, ils avaient pris cette décision pour mon bien, et continuaient à s'occuper de moi. Mais malgré tout, je me sentais malheureuse. Seule. Privée de ma liberté, que l'on avait entravée sans raison.
Un jour, alors que j'avais seize ans, je pris une grande décision. Je voulais m'échapper de cet environnement étouffant, je voulais voir le monde, retrouver ma liberté perdue. Je voulais fuguer. Après en avoir parlé à Hubert, ce dernier tenta de me convaincre de rester, prétextant que ce serait inconscient de faire une telle chose, mais j'étais trop déterminée pour l'écouter. Finalement, il consentit à me laisser faire, non sans m'avoir donné de précieux conseils qui pourraient me servir à l'avenir. Il m'aida même à déjouer la surveillance des laquais, et à m'enfuir discrètement, après d'émouvants "au revoir"...
Et c'est là que nous atteignons cette frontière intangible, où le futur définit mon présent, avant de devenir l'instant d'après mon passé...