Il fût une période où Daphnée était la simple épouse d’un négociant, et une bonne croyante olympienne, vénérant la divinité en charge de leur ville. Daphnée avait cependant toujours eu une passion cachée pour le sexe. Même quand elle était encore une petite fille, elle s’amusait à voir ses parents se faire l’amour, puis ses voisins. C’était une grande voyeuriste, et elle avait adoré s’infiltrer dans les manoirs des voisins pour les voir coucher ensemble. Avec son mari, elle avait toujours été frustrée au lit, car c’était un homme pieux, vénérant l’Ordre Immaculé, et voyant la sodomie comme une aberration... Contrairement à son père. Daphnée n’avait jamais eu de relation incestueuse avec eux, et elle avait fini par rejoindre le culte de Lust, quand une prêtresse de Lust était venue la voir, sentant en elle sa frustration. Elle l’avait violé douloureusement. Daphnée se rappellerait toujours du bonheur immense qu’elle avait ressenti quand cette femme l’avait pénétré, puis l’avait baisé toute la journée, l’attachant, l’humiliant, la fouettant... Daphnée avait alors compris qu’elle était une grande lesbienne, et que, si son mari ne l’avait jamais excité, c’est parce qu’il était du sexe masculin. Daphnée avait tout simplement joui, et la prêtresse était ensuite repartie, en lui disant qu’elle pouvait opter pour une autre vie que s’occuper du ménage dans la maison, en allant la voir à l’auberge... Daphnée avait hésité toute la journée. Son mari était revenu plus tôt, et lui avait fait l’amour... Et elle avait compris qu’elle n’avait jamais joui avec lui. Difficile de savoir si ça venait de lui ou d’elle, et la femme avait surtout compris à quel point le sexe pouvait être
bon.
Patiemment, Daphnée avait attendu que son mari s’endorme, puis elle était sortie, et avait été à l’auberge. La prêtresse était là, l’attendant dans sa chambre, et avait passé la nuit à insulter Daphnée. Dès que la femme était arrivée, les mains tremblotantes et les seins endoloris, la prêtresse lui avait ordonné de se déshabiller, et de lui sucer la queue. Daphnée, en pilotage automatique, avait obtempéré sans se poser de questions. Elle était devenue sa
chienne, et elle l’avait suivi, devenant alors une prêtresse... Une prêtresse extrêmement douée, ses multiples années de frustration sexuelle ayant fait d’elle une perverse très talentueuse. Elle avait goûté à bon nombre d’actes sexuels variés, et était, en conséquence, devenue une Grande Prêtresse, après une phénoménale orgie qui l’avait consacré, et où elle s’était retrouvée recouverte de mouille et de sperme, en baisant avec de nombreuses femmes dans une piscine entièrement faite de foutre, avec un monstre tentaculaire invoqué depuis une dimension sexuelle appartenant à Lust... Elle avait donc fait depuis longtemps son baptême du sexe, et en avait profité pour apprendre la magie rose.
Daphnée dormait en compagnie de quatre femmes... Et elle était la seule à dormir
libre. Chacune des quatre femmes était entravée par les poignets. Deux étaient nues, deux avaient de longs collants et de longs gants, et, en revanche, les quatre avaient des
gag balls et des culottes spéciales... Des culottes qui vibraient, abritant en elles des godes qui les pénétraient régulièrement. Daphnée, pour dormir sereinement, devait dormir dans une ambiance perpétuelle de sexe, de cyprine s’écoulant contre ses jambes, de gémissements... C’est dans cette ambiance que Sya la tira de son sommeil, par un chaste baiser sur les lèvres. Assez rapidement, Daphnée se réveilla, et sentit la présence de Kiriko... Comme une sorte de phare du sexe et de la luxure. Néanmoins, Daphnée était surprise.
*
Pourquoi venir en pleine nuit ? Est-ce qu’elle veut que je la borde ?*
Concernant Sya, ça n’avait rien de surprenant. L’Ange de la Luxure était un sac à foutre. Kiriko ne tarda cependant pas à expliquer le but de sa venue, ce qui fit sourire Daphnée.
«
Hum... C’est vrai que ta tenue est exquise, Kiriko... »
Daphnée s’était rapprochée d’elle, et s’agrippa à ses cheveux, glissant une main dessus, puis alla l’embrasser, l’autre main allant se poser sur ses fesses, les caressant et les empoignant... Tandis que son corps vint à se frotter contre le sien, sa vulve venant caresser l’une des cuisses de la femme.
«
Hunnn... Si belle, ma puce... Tant de perversion en toi... Hummm... Je les ressens, ça m’émoustille... »
Si proche d’elle, elle revoyait les orgasmes multiples subis par Kiriko, et Daphnée mouillait... Elle léchait la joue de Kiriko, gémissait dans son oreille. Le spectacle devait être tout à fait singulier, mais typique d’une Grande Prêtresse. Son index caressait la rondelle de la Celkhane, à travers sa combinaison, et elle finit par jouir contre elle, dans un soupir. Ce câlin avait duré quelques minutes, et elle s’écarta d’elle, un sourire sur le coin des lèvres.
«
Oui... Tes formes sont parfaites, Kiriko... Je crois que n’importe quelle tenue pourrait t’aller... Et je pense que le mieux est de procéder à des tests. Suis-moi... Tu peux venir, Sya. »
Sans enfiler sa tenue, ni ses sandales, Daphnée sortit dans le couloir. On pouvait entendre des soupirs et des gémissements venant des chambres, et même du patio central, où des femmes continuaient à se faire l’amour à même le sol, sur des tapis et des couvertures. Daphnée ouvrit une porte latérale, et descendit un confortable escalier, des bougies s’allumant comme par enchantement à droite et à gauche.
«
Je vais te montrer une salle spéciale, Kiriko... Une salle qu’on ne montre normalement pas à de simples invitées... Mais tu es une femme très spéciale. »
Daphnée avait joui dans sa chambre, mais elle continuait à mouiller, tant l’empreinte sexuelle était forte sur le corps de la Celkhane. La Grande Prêtresse rejoignit le sous-sol, où la magie rose était forte, et pénétra dans une petite pièce très confortable, avec de la moquette rouge, un lit, et des candélabres. Il y avait, pour seule décoration, un grand placard, avec un miroir devant.
«
Ceci est un placard magique... Il génère automatiquement des tenues érotiques selon différents critères, reposant en partie sur la personne qui s’observe, ses goûts et ses désirs, et également sur l’aléatoire. Observe-toi dans le miroir, ma belle, mais déshabille-toi avant... »
Si Kiriko s’exécutait, elle aurait droit à une nouvelle tenue, qui se formait sur son corps nu en s’observant dans le miroir :
Un sourire traversa les lèvres de Daphnée en voyant la robe de mariée se former progressivement.
«
Magnifique ! Tu vois ? Il n’y a pas que les tenues moulantes qui te vont... »
Le message était clair : Kiriko était amoureuse de sa Déesse... Mais ça, même un aveugle l’aurait vu.
«
Comment la trouves-tu, Sya ? »