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Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

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Kiriko Hattori

Humain(e)

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 225 vendredi 15 novembre 2013, 22:41:54

Une fois réveillé, après un tel rêve, Kiriko n'avait qu'une seule envie, rendre Sha heureuse et elle aussi par la même occasion en faisait ce dont elle pouvait faire, porter un enfant en elle pendant neuf mois et veiller ensuite dessus durant de longues années. Sa nouvelle rendait sa Déesse qui lui offrit un baiser suivi d'une petite séance de sexe pour mieux se réveiller. Même si la sorcière était encore un peu embrumée, elle était partante et bien qu'elle se laissait plus faire qu'elle n'y participait, elle était heureuse que cette nouvelle lui donne déjà envie de s'y essayer un peu. Alors que la belle Déesse se levait pour préparer quelque chose qui la rendra plus forte, Kiriko était assez surprise d'entendre Sha lui demander ce qui avait pu lui pousser à accepter alors qu'hier elle hésitait. Elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs, maintenant que c'est dit, c'est dit. Elle devait juste faire en sorte que ses autres rêves ou la suite continuent de la faire aller vers ce choix. Elle ne voudrait pas faire de peine à sa Déesse après tout en demandant finalement à attendre car elle hésitait à nouveau. La Celkhane restait dans le lit, à moitié couverte par les couvertures en observant Sha aux petits soins pour elle.

Sous sa forme humaine, ça rendait la chose plus amusante, un petit aperçut d'une vie banale en supposant que Sha serait simplement la femme de sa vie et non pas aussi la Déesse de sa vie. Elle hésita quand même un instant? Devait-elle garder le déclic qui lui a fait changer d'avis ou bien elle le lui disait? Après tout, même si elle ne disait rien, sa Déesse finirait par le savoir.

« Un simple rêve ma Déesse. »

Et quel rêve. C'était le genre de rêve que ferait une jeune femme en proie à une vie simple et heureuse mais c'était ce qu'elle était après tout, une jeune femme qui rêvait d'une vie heureuse avec la femme de sa vie. Ayant un petit sourire en coin, elle remonta la couette pour se tenir au chaud, dans les odeurs de sa Déesse qui lui manquait déjà avant de reprendre.

« Un simple rêve où je tenais dans mes bras un petit bébé enroulé dans une épaisse couverture. Puis tu étais là avec un sourire et un air sur le visage... Je crois que jamais ne t'avais vu si heureuse... Il y avait aussi Jasmine et Nausicaa à tes côtés, comme dans les souvenirs que j'y ai vus. C'est un peu le cas comme je suis sa réincarnation, mais on avait l'air d'une famille... »

Parler de famille comme ça, à une Déesse sombre, ça semblait aussi illogique que parler de sexe avec des enfants en bas âge mais la Celkhane y voyait maintenant un lien entre cette Déesse et cette vie de famille.

« Je ferrais une bonne mère à ton avis? On peux pas dire que j'ai la fibre maternelle ou que je suis la plus douée et la plus douce dans ce genre de situation après tout... »

Il était logique de commencer à se poser ce genre de question car si certaines femmes, surtout les plus riches penseraient refiler leur môme à des bonnes pour avoir tout les mauvais côtés du rôle de mère, Kiriko envisageait déjà de devoir se charger de tout, au cas où elle changerait avec le temps? Il se pourrait qu'elle parte en mission plutôt que s'occuper toujours de son bébé mais en sait-on jamais de quoi demain est fait?

Sha

Dieu

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 226 dimanche 17 novembre 2013, 03:00:00

Enchantés, les objets remuaient tous seuls. La seule chose que Sha avait à faire était de tendre les doigts, en tournant sa tête vers Kiriko. La pièce dégageait une odeur de sueur et de sexe. Sha ouvrit du regard une fenêtre dans un angle, répandant l’air frais de Wallündrill dans la pièce. Plus résistante que Kiriko, elle ne cilla pas quand cette dernière fila sous la couette. Cette scène avait vraiment quelque chose de touchante, par sa banalité incongrue. Une Déesse en train de préparer une tisane pour son amante, restée au lit, et en train de parler d’enfance. Difficile de croire que c’était bien une Déesse millénaire qui se tenait là. Kiriko expliqua à Sha qu’elle avait fait un rêve, un rêve dans lequel elle s’était vue porter un enfant, ce qui faisait plaisir à sa Déesse. Ce rêve était tellement concentré autour de l’Ombre que cette dernière en vint à se demander si, inconsciemment, elle n’avait tout de même pas influé le rêve de Kiriko. Les Dieux aussi avaient une partie de leur esprit qui étaient inconscientes, une partie avec laquelle ils fusionnaient quand quelqu’un les tuait, avant de revenir progressivement à la vie.

« Je ferrais une bonne mère à ton avis ? On peux pas dire que j'ai la fibre maternelle ou que je suis la plus douée et la plus douce dans ce genre de situation après tout... »

Sha ne répondit pas sur le coup, reportant son attention sur l’infusion qu’elle était en train de faire. L’eau en train de bouillir laissait s’échapper une délicieuse fumée odorante, répandant dans la pièce de délicates effluves. Elle se rapprocha ensuite de Kiriko, et s’assit sur le lit, à côté d’elle. L’Ombre tendit sa main vers Kiriko, et caressa sa joue, l’un de ses ongles tranchants venant glisser sur ses lèvres.

« Toi qui voies l’humanité depuis si longtemps, crois-tu donc toujours que ce soit la douceur qui définisse avant tout l’être humain ? »

La question était purement rhétorique. Pour elle, l’humanité était avant tout dominée par de sombres pulsions, par la violence, la convoitise, l’envie, la jalousie, la colère. L’homme était loin de n’être qu’amour, il était une créature de haine, qui avait grandi dans la violence, et s’affirmait pleinement dans cette dernière. Les inquiétudes de Kiriko étaient légitimes, désespérément humaines, avec toute cette naïveté qui caractérisait les humains, quand ils songeaient à l’enfance, et la voyaient comme une innocence à protéger. Là où les parents voyaient la naïveté et la joie, Sha voyait la rivalité entre enfants, elle voyait cette banalité du mal, pour reprendre une expression très usée depuis le génocide juif, qui s’affirmait dans les cours de maternelle, les cours de récréation... Elle voyait les boucs-émissaires, elle voyait les moqueries, les punitions... Pouvait-on vraiment dire que les parents étaient responsables de tant de choses ? Que les enfants se contentaient de répéter ce qu’ils apprenaient à la maison ? Sha pensait qu’il y avait dans l’être humain une part d’ombre, une créature sauvage et colérique, haineuse.

Elle se pencha un peu, et embrassa Kiriko sur les lèvres.

« Tu ne pourras qu’aimer cet enfant, Kiriko, car il sera ta chair, et la mienne. Je ne veux pas d’une fille qui sera une petite poupée docile. Tu lui apprendras à aimer, mais aussi à se battre. Tout cet amour que tu conserves pour moi, tu le partageras avec cet être qui poussera dans ton ventre. Ce n’est pas de douceur ou de talent dont un enfant a besoin pour s’affirmer, c’est tout simplement de savoir que ses parents veillent sur lui, et voient en lui autre chose qu’une tare, qu’un boulet. »

Elle s’allongeait progressivement sur sa belle, et vint ainsi à sentir sa verge se réveiller, frottant contre les draps. Sha les retira rapidement, avant de s’enfoncer également dans le lit, et recommença à pénétrer sa concubine. Elle remuait lentement, tendrement, avec cette libido débridée qui caractérisait la Déesse des Sorcières. Son sexe s’enfonçait dans son corps, lentement, longuement, alors qu’elle continuait à lui parler.

« Tu... Lui apprendras... À se battre... Et elle t’aimera... Aussi certainement que tu... Hum... M’adules... »

Pendant cinq minutes, Sha se contenta ensuite de la prendre, jusqu’à jouir à nouveau. Elle ne se décolla pas, restant contre le corps de sa belle, leurs seins se frottant ensemble, jusqu’à ce que, volant dans les airs, l’infusion se rapprocha. Sha s’écarta alors un peu, s’allongeant à côté de Kiriko, sur le flanc. Elle lui caressait les hanches, tendrement, ses griffes glissant sur son corps nu et tendre.

« Bois, maintenant... Une nouvelle Épreuve t’attend sous peu, tu as besoin de reprendre des forces... »

Devait-elle lui parler de ses pressentiments ? Sha hésitait encore à le faire. Kiriko avait déjà l’esprit embrumé par le fait de porter une fille, l’Ombre ne voulait pas l’embêter avec de simples suppositions, pour le moment. Cette nouvelle journée lui sera ausis utile pour se renseigner... Et voir la manière dont organiser un petit cadeau pour Kiriko.
DC d’Alice Korvander.

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Kiriko Hattori

Humain(e)

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 227 vendredi 22 novembre 2013, 22:53:02

Il était normal de se poser des questions après un tel choix, surtout pour la sorcière Celkhane de Sha. Elle avait eu ce genre de rêve idylique quand elle croyait qu'hommes et femmes pouvaient facilement vivre ensemble et que Caelestis pouvait leur tendre la main. Inutile de dire qu'après avoir été sauvé par Sha, ce genre de stupidité avait quitté son esprit mais maintenant, la revoilà un peu plus femme à penser à ce genre de petite vie tranquille en famille avec une femme déesse, rien que ça et donc, un bébé demi-déesse. La vie était bizarre parfois. Dans sa vision et son expérience, Sha avait raison. Certes la vie n'était pas rose et même si Kiriko ne pourrait qu'aimer sa fille qui sera à moitié elle et à moitié Sha, elle devait aussi lui apprendre à se battre, pour se défendre ou même servir sa mère Déesse des sorcières. Kiriko ne sera que heureuse en la voyant dans une vingtaine d'années aussi belle que ses mères en train de combattre... à peine Kiriko venait de dire oui à la proposition de son amante de Déesse – sans pour autant être sur  de ne pas revenir sur sa parole – qu'elle pensait déjà à un prénom pour ce bébé qui grandira dans son ventre dans quelques jours surement... Elle avait l'idée de mélanger leurs deux noms pour nommer le fruit de leur amour mais Kirika sonnait trop « Kiriko » et Sho ne sonnait pas bien... Kirisha ou Shakiko, ce n'était pas ça... C'était même pas original, ça sonnait mal pour une demi-déesse, pour la fille de sa Déesse. Ses filles se nommaient déjà Jasmine et Nausicaa, il n'y a rien qui ressemble à Misha ou Sha donc pourquoi chercher dans cette direction?

Kiriko trouvera bien plus tard, durant sa grossesse ou sans y penser, un nom qui lui donnera pour sûr la sensation que ce nom sera pour leur enfant! Comme si cela était tout naturellement rajouté à la conversation, la Déesse se plaçait au-dessus d'elle en retirant les couvertures qui la couvraient pour lui faire l'amour. C'était si agréable de si bon matin, Kiriko adorait ce genre de réveil et cela était un des autres petits avantages à passer ses soirées et matinées avec Sha lors de ce tournoi. La Celkhane se laissait le plus souvent faire le matin, ne contentant de savourer et de rendre la pareille à sa Déesse. Elle était de celles qui n'aimaient pas beaucoup faire grand-chose le matin alors pour une fois, elle peut se permettre de jouer les petites mijoré en se laissant faire, se contentant de jouir aux doux mouvements de sa Déesse en elle. Les seules paroles qu'elle prononça étaient pour répondre à Sha, autant que lui montrer qu'elle aimait ce genre de réveil.

« Oh oui Sha! »

Même une fois le coït atteint, Kiriko se sentit aussi bien en buvant ce que sa Déesse lui avait préparé pour reprendre des forces. Elle s'exécuta et préféra alors aussi mettre Sha au courant d'une invitée qui risquerait de venir squatter quelques fois durant leur séjour pour le tournoi, après tout, elle avait sauvé une vie et permis à Kiriko de continuer...

« Luxuria, la candidate de Lust risque de passer nous voir à l'improviste durant les prochaines soirées... Disons que c'était le prix à payer pour éviter de voir une mort en plus... »

Honnêtement, Kiriko aurait pu laisser Bul mourir, elle n'était pas une candidate qui s'était fait aussi proche que Kelly mais laisser une mort de plus entre les mains de cet arrogant chevalier d'or, c'était hors de question! C'était sa haine qui avait parler en jugeant le geste de Luxuria le bienvenu pour sauver une vie.

« Désolé, sur le coup, je n'avais pas beaucoup le temps de répondre et de plus... si je dois le tuer, je veux que ce soit devant des tas de personnes, que chaque personne qui assiste à ce tournoi sache que je serais sans pitié avec les autres, et pire encore si leur arme est braquée sur toi... »

Maintenant que leur sentiment n'était plus si flou, qu'elle en savait plus sur son ancienne forme, Kiriko était un peu plus proche de Sha, osant la tutoyer plus facilement dans ce genre de moment. De plus, même si Sha était parfaitement capable de se défendre seule, Kiriko préférait lui éviter le moindre effort, elle voulait participer à ce tournoi pour devenir son bras droit après tout, celle qui devra la défendre jour et nuit.

« Je veux pas que tu croies que j'aimais Kelly, je l'aimais bien mais... c'est d'un point de vue de parole, je lui avais juré de la protéger... et... je sais pas si ça joue mais je pense qu'elle m'aimait vraiment... ruse ou non, j'ai un petit doute là-dessus... »

Kiriko en faisait rêver des femmes mais de là à en voir qui l'aimait vraiment, pas sur, c'était surtout un coup d'un soir, pour cela qu'elles désiraient la Celkhane et Kelly, c'était touchant de penser ça, et pire de savoir qu'elle avait échoué à cela...

Sha

Dieu

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 228 dimanche 24 novembre 2013, 02:29:57

Sha allait donc avoir une nouvelle progéniture... Cette idée amenait en elle différents sentiments, allant d’une sorte de plaisir remuant dans son bas-ventre à une nouvelle envie de défoncer joyeusement le corps de Kiriko. L’Ombre allait avoir une descendance, et, pour ça, il suffisait que Kiriko remporte les Épreuves. Pour l’heure, Sha était bien incapable de dire si Kiriko allait y arriver ou non. Elle avait foi en elle, bien entendu, mais elle savait aussi que les Épreuves étaient particulièrement redoutables et exigeantes. On ne les traversait pas facilement, et Kiriko avait été, à plusieurs reprises, en fâcheuse posture. De plus, tous ses alliés étaient progressivement en train de disparaître. Kelly était morte, et Luxuria avait du abandonner pour sauver Bul, et, ce faisant, pouvoir coucher librement avec Kiriko.

C’est d’ailleurs sur ces femmes que Kiriko se mit à parler, se sentant visiblement coupable d’avoir contracté une dette avec Luxuria. Sa Celkhane était tellement perturbée qu’elle en avait oublié qu’aucune de ses pensées n’échappaient à l’Ombre, et que cette dernière était déjà au courant des choix que Kiriko avait du faire dans l’ancienne prison désaffectée.

« Je veux pas que tu croies que j'aimais Kelly, je l'aimais bien mais... c'est d'un point de vue de parole, je lui avais juré de la protéger... et... je sais pas si ça joue mais je pense qu'elle m'aimait vraiment... ruse ou non, j'ai un petit doute là-dessus... »

Sha ne répondit rien, se contentant d’aller dans le dos de Kiriko, et posa chacune de ses mains sur ses épaules, les caressant tendrement, remuant jusqu’à sa nuque, où elle s’amusa à caresser ses cheveux, délicatement, ses griffes glissant le long des mèches de cheveux, alors que, lentement, ses doigts remontèrent pour caresser ses oreilles, les frottant tendrement, les malaxant avec un certain amour.

« Es-tu en train de dire que je pourrais éprouver de la jalousie à l’égard d’une humaine ? » plaisanta Sha.

C’était ce que Kiriko avait, en fait, affirmé. La Celkhane parlait comme pour se justifier d’une éventuelle scène de ménage entre Sha et Kiriko. Un scénario qui aurait pu être envisageable si Sha n’était pas une Déesse, mais elle estimait être au-dessus de ça. Libérant les cheveux de sa belle Celkhane, l’Ombre se déplaça à nouveau, en croisant les bras, et se plaça dans le champ de vision de Kiriko, afin de préciser le contenu de sa pensée :

« Tu es une femme belle, Kiriko, mais également très forte...Que des gens soient susceptibles de t’aimer est tout à fait envisageable, car tu regorges de qualités admirables. Et moi, je suis une Déesse. L’amour que tu ressens à mon égard transcende par nature toute forme d’amour que tu es susceptible d’éprouver à l’égard d’êtres humains. Ce que tu ressens pour Kelly n’a, en somme, que peu d’importance en ce qui concerne notre relation. L’amour que tu me portes, et que je te porte, est un lien fusionnel qui existe depuis des millénaires. Il t’a façonné, et te dictera ton comportement jusqu’à ta mort. »

En d’autres termes, Sha savait que Kiriko l’aimerait toujours, ce qui était leur malédiction commune, car, si jamais Kiriko devait un jour commettre l’irréparable... La Déesse revenait toujours à ce point de chute, ce point où elle savait qu’elle devrait agir, contre son cœur, mais pour le bien-être de son culte en reconstruction, et pour elle-même. Selon les critères moraux établis par l’Ordre, Sha était une créature malfaisante, infernale, et pas uniquement parce qu’elle était lubrique. Commettre la mort, l’infliger, lui importait peu, et elle avait déjà du, dans le cadre de ses fonctions, briser des vies. Son corps humain en était un bon exemple. Elle s’estimait comme une créature maléfique, mais considérait qu’il existait des êtres en ce monde qui étaient infiniment plus sombres qu’elle, des êtres dont l’âme était à jamais souillée, entachée par la corruption. Bien sûr, Sha ignorait aussi que, dans une certaine mesure, il subsistait en elle les restes de douceur et d’honnêteté de la psyché de son hôte humain, une sorte de doux poison qui contaminait son inconscient.

« Quant à Luxuria... Cette femme m’intrigue, mais je ne peux pas encore t’en dire plus. Si jamais elle t’invite, je pense que je me joindrais à votre petite fête... Après tout, personne ne refuse la présence d’une Déesse. »

Elle ne pouvait pas encore en dire plus, car elle n’avait que des pressentiments... Et elle devrait, de toute manière, profiter de cette journée, pour se renseigner. Si ce qu’elle pensait venait à s’avérer être exact, alors il se pourrait bien que, ce soir, Kiriko puisse obtenir des informations supplémentaires sur le sort de Nausicaa et de Jasmine.
DC d’Alice Korvander.

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Kiriko Hattori

Humain(e)

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 229 mercredi 27 novembre 2013, 21:50:31

Non, elle ne croyait pas sa Déesse jalouse mais elle n'en était pas sûre à cent pour cent non plus. Elle connaissait bien Sha mais pas au point de savoir comment elle agirait  en amour? Sha était la plus belle femme à ses yeux, peu importe sa forme, noire astrale, humaine, avec des tentacules, en futa... elle était sûre que même en petite fille elle serait trop mignonne mais demander à une déesse pareille d'avoir une telle forme pourrait surement avoir l'air d'une insulte... on ne parle pas de la déesse de la joie et de la bonne humeur ici. Kiriko était quand même soulagé de la savoir non jalouse, pas le moins du monde. Heureusement, non pas que Kiriko était du genre libertine mais si elle pouvait garder son amour pour Sha intacte, ce serait mieux ainsi. Sa Déesse était la mieux placée quand même pour savoir que, comme elle disait, leur amour était millénaire et donc que rien ne saura détourner la sorcière Celkhane de Sha. Heureusement. Lui faire de la peine était bien la dernière chose qu'elle souhaitait. Même concernant Luxuria, comme le dit si bien cette excuse ridicule mais tellement mentionnée, ce ne sera que le coup d'un soir pour tenir parole pour avoir sauvé Bul et Mirmirion... Lui, c'est dans la course qu'elle va le tuer et ça ne sera pas sans douleur, au contraire même.

Mais elle refusa de penser à cet être ignoble, elle préférait se plonger dans le regard de sa Déesse. Elle était si belle, elle ne pourrait jamais lui faire de mal ou aimer une autre femme, de ses pieds au sommet de son crâne, elle aimait toutes ses formes et si elle aurait du talent pour le dessin, elle pourrait la dessiner les yeux fermés, grandeur nature. Mais comme cet art n'est pas son point fort, elle lui prouvait son amour de bien d'autres façons.

« Avec vous, ce sera tout de suite bien meilleur! »

Et comment! Elle ne pouvait rien refuser à Sha. Alors s'inviter à une petite sauterie, pourquoi pas! Finissant de se préparer, la sorcière n'oublia pas de prendre une bonne douche après leur nuit enflammée avant d'enfiler sa tenue de Celkhane, comme toujours, remise à neuf. Ses moindres petites courbes étaient mises de suite en valeur dans sa combinaison violète. Une fois enceinte, elle devrait surement porter autre chose? C'est très flexible comme tenue et s'adapte à toutes les tailles mais... cela serait surement mieux à un certain stade? Non pas car ses formes trop dessinée pourraient la rendre plus grosse – enceinte, elle sentait que Sha lui sauterait toujours autant dessus mais avec plus de précaution – mais d'un point de vue pratique. Oh peu importe, elle n'était pas encore enceinte, pas de nausée, rien, elle avait de la semence de Sha en elle surement mais rien de bien précis pour avoir un bébé. Sha n'avait pas rendu sa semence féconde donc aucun danger. Kiriko et sa Déesse se rendirent donc au stade comme chaque jour depuis maintenant cinq jours. C'était certes la quatrième épreuve mais n'oublions pas qu'entre la première et la seconde épreuve, elle avait eu le droit à une journée de pause. Maintenant, ils n'étaient plus que neuf sans Kelly, Bul Luxuria. Qui sera le prochain candidat en moins? Va falloir éliminer du mec, ça en fait déjà trois en moins et du côté des filles, il ne restait qu'elle, Namoria... C'est tout! Deux filles contre tous ses mecs?! Va falloir trancher dans le lard à partir de maintenant!

Une dernière accolade, Kiriko n'était pas fleur bleue mais vu ce qu'elle a annoncée ce matin au réveil et savoir qu'elles étaient liées depuis hier, elle s'autorisa le fait de paraître plus proche et non pas un simple baiser. Ce pourrait être tout aussi bien mais Kiriko se fit plus tactile cette fois avant de l'embrasser doucement, quand même.

« Je vous reviendrais bientôt ma Déesse. »

Elle lui sourit avant de doucement rejoindre non pas un portail mais un couloir cette fois. Les participants devaient se rendre directement dans le stade et attendre les autres pour que l'épreuve débute.

Sha

Dieu

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 230 vendredi 29 novembre 2013, 01:59:44

« Sexy, ta petite séance régénératrice avec Luxuria, ma belle... Tu sais t’entourer. »

La voix, fluette et sensuelle, émana de la bouche de Namoria, alors que la succube apparut comme par enchantement dans le dos de Kiriko, caressant ses épaules, tout en frottant furtivement son dos avec ses seins. C’était à se demander si elle cherchait à l’échauffer, ou si c’était tout simplement sa manière naturelle d’être : une femme tactile, très sensuelle, une succube pure, ne pensant qu’au plaisir. Et Namoria, en réalité, avait des raisons de se montrer câline envers la sorcière : cette dernière avait su contenter, sexuellement parlant, Titska, qui était une femme ayant tellement connu le sexe qu’elle s’en était plus ou moins lassée. Titska ne couchait désormais plus qu’avec des femmes, car les hommes l’avaient lassé. Ils étaient soit d’une virilité affligeante tendant au machisme, soit des soumis sans envergure... Et moins beaux que les femmes. Ou peut-être bien que Namoria sentait à nouveau sur le corps de Kiriko les traces divines de Sha. Une succube pouvait-elle sentir ce genre de choses ? De la même manière que les vampires pouvaient sentir l’excitation sanguine d’une personne, il n’était pas impossible de songer que les succubes pouvaient percevoir l’excitation sexuelle d’autres personnes... Sentait-elle donc la semence de l’Ombre dans le corps de Kiriko, s’enfonçant dans son estomac ? Son corps abritait tant de fois le membre de Sha que cette semence semblait faire partie d’elle.

Et ça, c’était encore plus excitant que sa beauté naturelle, ou cette combinaison moulante qui lui donnait toujours envie de se presser contre elle.

« Luxuria n’a pas sauvé cette petite Bul pour elle... Elle l’a fait pour toi... N’est-ce pas touchant ? »

S’écartant un peu de Kiriko, Namoria se glissa devant elle, restant tout de même assez proche d’elle, suffisamment pour que leurs seins se frôlent, et que sa queue démoniaque frotte le dos de sa partenaire. L’arène était encore plongée dans l’obscurité, et un dôme séparait les gradins de l’arène. Pour autant, on pouvait sentir les vibrations sonores que mettaient les gens à se remplir. Il fallait dire que les Épreuves battaient pour le moment leur plein, et que le nombre de candidats commençait à diminuer. On espérait toutefois avoir d’autres morts, car, parmi les douze candidats, deux avaient déclaré forfait, tandis que seul l’un d’entre eux était mort : une pirate, Kelly.

Namoria s’écarta de Kiriko, ondulant légèrement sa queue, la faisant un peu frotter sur les jambes de la femme. D’autres candidats étaient déjà, comme le mystérieux Étranger au masque, Lictolis, Lizardman, Mirmirion, ou encore Wolfurd. Wolfurd était en train de méditer dans un coin, tandis que Mirmirion, bras croisés, avait en lui cette espèce de beauté arrogante et de rage contenue. Les rares regards qu’il jetait parfois à Kiriko témoignaient de la haine qu’il ressentait. Il n’avait pas oublié la manière dont Kiriko l’avait humilié dans l’ancienne prison, et entendait bien se venger.

On entendit alors un bruit rapide. Milka, l’éternel Chevalier du Chocolat, venait de débarquer, épuisé.

« Pardonnez-moi, pardonnez-moi, s’égosilla-t-il, j’ai fait aussi vite que j’ai pu ! »

Il avait eu droit à du gâteau au chocolat ce matin, et s’était tellement pressé qu’il avait mal attaché son casque, ainsi que son fourreau. La ceinture du fourreau était mal fixée, et la bouche s’ouvrit. Le fourreau tomba, le pied de Milka se posa dessus, et il glissa. Poussant un hurlement paniqué, Milka battit lamentablement des ailes en s’envolant, et tomba sur les fesses, son heaume jaillissant de sa tête pour rouler sur le sol.

« Aaaah, aaaah Seigneur, ah Dieu Cac-Ao !! »

L’homme soupira, et entreprit de se relever, respirant lourdement. Preuve de sa rapidité, il avait oublié de totalement essuyer ses lèvres, et il y avait un peu de chocolat dessus.

« Saperlipopette, il fait noir comme dans un four, ici... Où est-ce que mon casque a bien pu filer ? Vous ne l’auriez pas vu, par hasard ? »

Déshonorant probablement tous les codes de chevalerie existants, et donnant à Mirmirion des envies supplémentaires de meurtre, Milka se mit à quatre pattes, cherchant son casque... Lorsque le dôme s’ouvrit subitement. Une lumière vive ne tarda pas à déferler dans le hall, éclairant tous els candidats, tandis que la foule se mit à rugir.

« Bonjour à nos valeureux participants ! »

Milka retrouva soudain son casque, et se redressa subitement, au garde-à-vous.

« La Quatrième Épreuve de Wallündrill va pouvoir commencer !! rugit la voix. Avez-vous peur des maisons hantées ?! »
DC d’Alice Korvander.

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Kiriko Hattori

Humain(e)

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 231 samedi 07 décembre 2013, 10:52:14

La sorcière Celkhane jeta un œil vers la succube sans pour autant lui prêter trop d'attention. Elles étaient adversaires même si elle était loin d'être son pire adversaire ici, celui qui devra mourir de sa main était habillé d'or. Kiriko évita de trop se détendre, qui sait, dans la prochaine épreuve, elle devra peut-être éliminer Namoria? Elle n'en savait absolument rien. Elle lui répondait à peine en observant les autres du coin de l'œil. Tous les éliminer seraient une erreur comme les laisser tous continuer. Qui sait, pour réussir une épreuve, il faudrait peut-être être deux? Pour le moment, elle resta les bras croiser à attendre le début de l'épreuve comme l'arrivée des derniers candidats. Le dernier à arriver fut d'ailleurs Milka... pourquoi cela ne l'étonnait pas? Ce balourd lu avait certes rendu service parfois mais pour l'heure, Mirmirion était son seul adversaire à abattre. Quitte à devoir aider ce lézard, ce loup ou ce chevalier incompétent au pouvoir cependant étrange, elle préférait de loin aider ce dernier si cela peut lui permettre d'embrocher le cœur de Mirmirion sur son épée, comme une brochette.

Quand arriva enfin le début de la quatrième épreuve, Kiriko se tenait un peu plus droite en écoutant la voix qui allait annoncer en quoi cette épreuve allait consister. On peut dire que le thème avait de quoi faire questionner les participants. Une maison hantée? Maintenant, les épreuves étaient dignes de parc d'attractions comme sur Caelestis ou Tékhos? La sorcière se questionnait mais certains esprits naïfs ne comprenaient pas vraiment le sens de la réponse vu comment Lictolis s'amusait.

« Chouette mais je préférais les maisons en L plutôt qu'en T! »

Ce dernier jouait avec ses doigts de façons à montrer son impatience, qu'avait ce dingue en tête? Bonne question mais il était des gens à éviter de croiser car il ne fera pas un bon partenaire, quoi qu'éventuellement un bon adversaire. Mais après avoir été écrasé par son invocation et revenir comme si de rien n'était, il faut se méfier de lui. Même s'il ne ressent rien, il aurait dû finir en miettes vu le poids et la force de la créature. Rapidement téléporté sans leur demander leur avis, chaque candidat se retrouva dans une sorte de cellule en pierre avec la sortie barré par d'épais barreaux alors que le présentateur continua de parler, avouant rapidement qu'à la fin des explications, ils allaient être libérer. Face à eux, un tunnel étroit éclairé par quelques torches, ça rappelait un peu la première épreuve ça, un chemin unique, tous étaient séparés. Quoi qu'il y avait eu d'autres épreuves qui ont commencé de la sorte comme la seconde. Reste à savoir en quoi allait consister cette épreuve? La Celkhane n'en savait rien mais elle se doutait que les pièges et les « fantômes » seront présents. Que ce soit des vrais ou des faux, faut bien que cette maison soit hantée. Elle ignorait en revanche si d'autres créatures allaient être libérées dans cette maison? Peu importe, pour Sha, elle terrasserait n'importe qui pour réussir, regagner des places et éliminer Mirmirion si l'occasion se présente. Elle ne va pas le tuer à la dernière épreuve, à la dernière seconde, si elle peut venger Kelly le plus tôt possible, elle le fera mais faut que ce soit sanglant, comme ce qu'il avait pu faire à la pirate. 

Mais la Celkhane restait à sa place, écoutant en quoi allait consister l'objectif de cette épreuve alors que les barreaux se soulevaient doucement en frottant la pierre, grinçant de plus en plus. Cette fois, pas de pitié pour l'enfoiré et la Celkhane de Sha va remporter ce tournoi... ça a assez duré, elle doit lui prouver qu'elle est celle qui est destinée à accompagner sa Déesse le temps d'une vie et qui l'aime, qui sera la mère de leur enfant... enfin, une, ça sera bien pour commencer. À force d'attendre... elle en venait même à chercher un nom...

Sha

Dieu

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 232 dimanche 08 décembre 2013, 02:12:05

« Gregory Longfellow était jadis un important négociant de Wallündrill, quelqu’un qui faisait affaire dans des activités commerciales très différentes, et très variées. Longfellow était un homme très respecté, qui avait entrepris de faire construire un imposant manoir sur une falaise à proximité de la ville. »

Sha ferma lentement les yeux, réfléchissant silencieusement. Gregory Longfellow... Ce nom lui disait quelque chose, et elle fit appel à ses souvenirs pour se rappeler dans quelle circonstance elle avait pu entendre parler de ce mystérieux homme d’affaires. La voix continuait à donner ses explications, indiquant que la construction du manoir avait été très onéreuse, et surtout très longue... Et qu’il y avait de nombreux décès, tous accidentels : un ouvrier qui tombe d’un échafaudage, une échelle qui se brise, ce genre de choses. Longfellow avait bâti ce manoir pour une femme qu’il comptait épouser, Ellen. Sha, quant à elle, commençait à se rappeler qui était Gregory Longfellow, et frémit en voyant les souvenirs remonter à sa surface.

Le commentateur expliqua alors que Gregory Longfellow était un criminel, quelqu’un qui avait signé un pacte avec des êtres démoniaques pour pouvoir s’enrichir. Sa vie était entachée de disparitions mystérieuses portant sur des proches ou sur des rivaux, autant de disparitions qui avaient permis à Gregory Longfellow de s’enrichir, et finalement de posséder un puissant empire commercial s’étendant de Wallündrill aux entrepôts du port de Nexus.

« On dit souvent que le monde des affaires est impitoyable, et ceci se vérifia avec Gregory Longfellow. Son manoir, qu’il appela Rose Red, provoqua la mort d’une trentaine de personnes avant d’être bâtie, et, peu à peu, il souilla l’âme d’Ellen. »

Oui, Sha se souvenait... Les souvenirs affluaient. Gregory Longfellow était un homme qu’elle avait maudit il y a des années... Avant d’être scellée, probablement, ce qui remontait donc à plusieurs siècles. Longfellow n’était pas qu’un escroc ou un criminel, mais aussi quelqu’un qui avait pactisé avec les Dieux Noirs, pour son ambition. On lui avait offert la beauté, ainsi que la possibilité de se débarrasser de tous ses ennemis. En échange de quoi, Gregory Longfellow devait payer l’addition... Et les Dieux Noirs n’avaient que faire de son âme corrompue, ou d’argents. Ils recherchaient l’innocence, la beauté juvénile. Longfellow avait usé de son influence et de son argent pour capturer les enfants de ses esclaves, et les offrir en offrande aux Dieux Noirs. Plus les années passaient, plus l’addition avait monté, car les Dieux Noirs étaient voraces, et, plus Longfellow sacrifiait d’individus, plus il sombrait dans la démence et la corruption.

Cette spirale avait culminé jusqu’à ce que les Dieux Noirs lui ordonnent de construire un manoir au-dessus de la grotte sacrificielle où il avait tué des dizaines et des dizaines de jeunes âmes. L’endroit était souillé par le Mal, et ce dernier avait pris possession du manoir, provoquant la mort de nombreux ouvriers, et condamnant ceux qui étaient à l’intérieur. Les Dieux Noirs avaient continué à monter l’addition, et avaient exigé que Longfellow leur livre sa propre enfance... Et ils ne voulaient pas d’un vulgaire bâtard fourni par une pute ou une esclave, mais de la chair légitime, de la chair de sa femme. Longfellow avait épousé Ellen dans ce sens, une femme que, dans son esprit malade, Gregory avait jadis aimé, avant de vendre son âme aux Dieux Noirs.

C’était Ellen qui avait appelé Sha, et c’était Sha qui, à sa manière, avait instauré la justice. Ellen était tombée enceinte, mais avait progressivement fini par comprendre que son mari était fou. Cependant, Ellen pensait que ceci venait tout simplement de la maison. Aveuglée par l’amour, elle la pensait hantée, et avait invoqué Sha, demandant à ce que cette dernière lève la malédiction pesant sur la maison. Dans un sens, la maison était bien hantée, et Sha, touchée par la souffrance d’Ellen, avait tenté de l’aider.

Que s’était-il passé ensuite ? Elle était incapable de le dire.

« Rose Red est le nom que Longfellow donna à ce manoir. C’est un manoir hanté, et on dit que le cadavre de Gregory hante encore cet endroit... Sa femme est morte en se jetant du haut de la falaise, et son corps a été retrouvé par des pêcheurs. Les enquêteurs ont conduit à un suicide, et, depuis lors, Rose Red est fermé. La construction et l’entretien de ce manoir ont ruiné Longfellow, et personne n’ose y entrer... Pas même les squatteurs et les jeunes. Je ne peux donc pas trop vous dire ce qui vous attend à l’intérieur. Votre mission sera tout simplement de sortir de ce manoir. »

Le présentateur s’éclaircit la voix, avant de reprendre :

« La dernière personne qui sortira du manoir aura perdu... Et ceux qui n’en sortiront pas... Et bien, en toute honnêteté, je pense qu’ils auront plus de soucis à se faire que l’Épreuve, héhé... »

Kiriko se retrouva dans une pièce du manoir, près du hall d’entrée. Le couloir qui s’offrait à elle menait en réalité tout droit à ce hall, d’où elle pouvait logiquement rejoindre la sortie.


Front du manoir

Toutefois, comme on pouvait s’y attendre, pour sortir, il ne suffirait pas de pousser la grille. Non seulement cette dernière refuserait de s’ouvrir, mais un sceau magique la protégeait.



[HS – Cette Épreuve est inspirée d’un téléfilm de Stephen King relativement connu, « Rose Red ». Traitant du sujet des maisons hantées, ce téléfilm invite, pendant 4h, les téléspectateurs à visiter les méandres d’un immense manoir abandonné au cœur de Seattle, il m’a semblé être une bonne source d’inspiration. Je te le conseille, si tu ne l’as pas vu, car ça reste un bon film. Autrement, l’image du hall d’entrée provient, elle, de « Resident Evil » ^^.]
DC d’Alice Korvander.

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Kiriko Hattori

Humain(e)

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 233 vendredi 13 décembre 2013, 22:49:14

Prisonnière dans sa cage, un couloir en vue, Kiriko ne savait pas trop à quoi s'attendre à cette histoire de manoir hantée? Certains candidats pourraient prendre ça avec humour pour simplement créer une ambiance, d'autres pourraient déjà mouiller leur culotte rien qu'à l'évocation du mot « fantôme » mais même si la Celkhane croyait à ses histoires d'esprits, de mauvais esprit appelé Poltergeist, sa vraie question était comment faire pour le dépasser si un de ces derniers viendrait à lui barrer la route? On entend tellement de chose à leur sujet que trouver la solution est plutôt compliqué. C'est une histoire d'eaux bénites et autres chose sacrée dans ce genre? Un piège? Résoudre leur problème? Devenir amis, tout simplement? Kiriko n'en savait fichtrement rien. Elle observa autant de chose que possible, cherchant un quelconque piège à l'horizon pendant que la voix continuait de leur parler, évoquant l'histoire de ce Gregory Longfellow. Une histoire étrange mais elle n'était pas là pour juger car elle savait donc que ce type serait le fantôme le plus dangereux de cet endroit ou alors, la personne la plus dangereuse... Certes, il devait être mort depuis le temps mais qui sait vraiment ce que deviennent les gens dans ce genre de situation?

Après la petite histoire, la grille se leva pour laisser Kiriko – et surement les autres candidats – afin qu'elle suive l'unique chemin, elle était dehors mais qui savait où ce chemin menait, où il se trouvait? Car en passant la porte au bout de ce couloir, la sorcière arriva dans le hall d'un grand manoir et la porte qu'elle avait emprunté pour arriver ici n'existait déjà plus. Quitté cet endroit semblait être un jeu d'enfant mais passer par la porte pour chercher à fuir, c'était de toute façon idiot car ça ne s'ouvrirait pas. Et quand bien même ça se pourrait, soit la mort attendait celui qui l'ouvrait, soit quelque chose de très compliqué à affronter. Le plus étrange était en réalité le fait que personne d'autre ne se trouvait près d'elle? Pas de chevalier empoté, pas de succube, pas de connard à éliminé, rien, ni personne... étaient-ils dans une autre pièce? À vue d'œil, elle n'avait pas beaucoup de choix. Il y avait un petit couloir qui passait sous l'escalier, surement vers un sous-sol, un grand escalier avec plusieurs portes à l'étage, des portes au rez-de-chaussée... quant à savoir où se trouvait la sortie, ça ne sera pas indiqué clairement sur un panneau, comme ça. Sachant que le sous-sol ne lui inspirait pas trop de confiance, pensant surtout à un endroit plutôt fermé, sans aucune sortie, elle préférait chercher à l'étage ou même au rez-de-chaussée...

Kiriko ne perdait pas de temps, elle sortait son katana, ne sachant pas à quoi s'attaquer. Mieux vaut être préparé que d'abord réfléchir à la technique à employer. Elle passa une première porte, près de celle où logiquement elle serait arrivée avant sa soudaine disparition, à l'intérieur, rien. Une statue  qui tenait un vase sur son épaule, un petite entrée avec rien au bout que quelques bouquins, des petites commodes, rien de bien pratique. Les bouquins pouvaient contenir des indices mais elle n'avait pas le temps de lire, celui qui quittera le manoir en dernier sera éliminé, elle espérait être dans le top trois cette fois. Passant la seconde porte dans cette petite salle, elle y jeta un œil, voyant un long couloir marbré avec des fenêtres sur les bords. Quitté le manoir par une fenêtre? Mauvaise idée. C'était trop simple donc soit les vitres étaient très résistantes ou alors il y avait autre chose? En un simple coup d'œil derrière, elle voyait le vide se dessiner et le chemin de terre autour de la maison ne faisait pas plus de quelques centimètres. Elle avait vraiment intérêt à n'être qu'un poids plume pour tenter de passer ici. Pour le moment, elle n'avait pas le moindre bruit suspect, pas le moindre fantôme en vue, un bon signe? Certainement pas. Le contraire ne l'étais pas non plus mais là, elle s'attendait à voir quelque chose de gros surgir au bout du bouloir ou derrière une porte... Quand c'est trop calme, ça pue.

Sha

Dieu

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 234 samedi 14 décembre 2013, 01:07:38

On pouvait le sentir, dans les vieilles maisons. Ça suintait le long des murs, ça se ressentait dans les craquements des escaliers lorsque vous grimpiez ou descendiez. Une maison n’était pas qu’un assemblage de tôles, de bois, de moquettes, et de pierres. Elle abritait aussi une partie de l’âme de ceux qui l’avaient habité, à travers l’agencement du décor, la transformation de la maison... Chacun laissait une empreinte de son passage, et cette empreinte n’était pas que matérielle. La folie et la démence pouvaient-elles contaminer les murs d’une maison ? Kiriko avait quitté le hall principal, et s’avançait le long d’un grand couloir... Lorsqu’une voix résonna dans son dos.

« Gente dame, attendez, ne partez point ainsi ! »

Cette voix forte ne pouvait appartenir qu’à l’inénarrable Chevalier du Chocolat. Milka, Champion du Dieu Cac-Ao, venait d’arriver dans le hall, quand il avait vu Kiriko partir. Il la rejoignit rapidement, et se plaça face à elle.

« Il ne faut pas s’éloigner du hall principal sans une bonne sécurité ! Cette maison... J’en ai entendu parler, vous savez. Elle... Elle n’est pas hantée, elle est... Elle est vivante ! »

On pouvait sentir l’inquiétude perler dans la voix de Milka. Le Champion de Cac-Ao était visiblement nerveux. Il s’était renseigné sur Wallündrill et les différentes légendes urbaines circulant dans la ville. Il avait ainsi entendu parler de Rose Red. Les fantômes et les histoires hantées avaient toujours effrayé Milka, et le Chevalier ne devait faire appel qu’à son courage pour espérer s’en sortir. Autant dire que, dans ces circonstances, Kiriko risquait de se le coltiner.

« Le Guide ne nous a pas tout dit, vous savez... Ce manoir a été fermé il y a trente ans, lors d’une ultime visite organisée par l’une des écoles publiques de Wallündrill, dans le cadre d’un programme d’apprentissage historique. »

Milka lui expliqua que le groupe avait exploré Rose Red, mais que l’un des élèves, une jeune fille nommée Ashley, s’était égarée dans un couloir. Une histoire qui donnait froid dans le dos. Ashley était entrée avec un ours en peluche rose, et avait disparu du groupe en s’aventurant dans un couloir. Le groupe ne l’avait jamais revu, et, tout ce que les enquêteurs avaient pu retrouver, après de longues recherches, avait été son ours en peluche, à qui il manquait un bout d’oreille et un bras, et un œil. Comme si on l’avait arraché subitement. Jusqu’à ce jour, Ashley n’était jamais sortie.

« Vous comprenez, Kiriko ? Ce manoir… Il absorbe les gens qui sont à l’intérieur ! Alors... Vous connaissez la légende du Petit Poucet ? Ce hall est la porte de sortie, mais la porte d’entrée est fermée. Je l’ai essayé, et, alors que je commençais à m’aventurer, je vous ai entendu descendre. Il faut que nous restions ensemble ! Pour ça, nous allons nous servir de la corde pour rebrousser chemin. »

Milka alla acheter la corde, une longue corde blanche, à l’un des piliers de l’escalier, puis se mit à marcher le long du couloir, en compagnie de Kiriko. Les fenêtres, à la droite du couloir, montraient le jardin intérieur de Rose Red, d’où on avait une vue sur la serre, une sorte de jardin interne qui, jadis, avait été très fleuri, mais était maintenant à l’abandon. Ils s’avancèrent un peu, jusqu’à atteindre un escalier poussiéreux, avec des toiles d’araignées. Milka entreprit de le grimper, et arriva ainsi au 1er étage de la résidence, où, comme par enchantement, une porte était ouverte.

Un début de couloir s’ouvrait à eux, et, alors qu’il s’avançait, il tourna sa tête vers une double porte à gauche.

« Si je me souviens bien des plans que j’ai consulté aux archives municipales... »

L’homme poussa la porte, donnant lieu à un couloir très étrange.

« Gregory Longfellow a appelé cet endroit le ‘‘Couloir des Perspectives’’. Plutôt bien indiqué, non ? C’est le dernier endroit où il a été aperçu avant de disparaître pour de bon, par l’une de ses servantes. Les yeux hagards, en peignoir, il tenait une petite bougie dans la main, et ne répondit pas aux interjections de la femme, se contentant d’avancer. »


Le Couloir des Perspectives

C’était une vue plongeante, en trompe-l’œil. On avait l’impression que ce couloir était sans fin. La construction de Rose Red n’avait jamais été terminée. Fait encore plus curieux, quand Milka avait consulté les registres, au fur et à mesure que des enquêtes avaient été réalisées, le nombre de pièces du manoir avait changé, passant ainsi de 83 pièces à 117 pièces, et ce même après la mort de Gregory.

« Ne vous inquiétez pas, gente dame, je ferais rempart de mon corps si jamais la maison devait nous attaquer. »
DC d’Alice Korvander.

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Kiriko Hattori

Humain(e)

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 235 samedi 21 décembre 2013, 22:09:33

Elle avait beau l'ignorer, arrivée à un stade, il était difficile de l'ignorer, lui et sa grande gueule! Pourquoi faut-il toujours que ce chevalier soit à ses côtés? La première épreuve, la deuxième en partie, elle ne l'avait pas croisé en prison par contre, cela avait eu un air de vacance pour elle. La sorcière gardait son calme et son silence en parcourant quelques passages de ce manoir mais c'est une chose difficile que rester calme et silencieux avec une telle personne à ses côtés. Elle aurait préféré Namoria et ses allusions et ses essaies pour la draguer ou profiter de son corps que lui. Quoique? À force, la Succube aurait pu arriver à ses fins et elle aurait pris du retard? De là à dire que Milka était préférable à elle... Peut-être pas mais il devait y avoir un juste milieux, une fille silencieuse et sérieuse? Manque de pot, Bul est éliminé. Face à ce couloir qui semblait sans fin, la sorcière était face à un dilemme. Foncer tête baisser ou prendre quelques mesures? Elle observa le chevalier, finalement sa corde sera un petit peu utile? Mais c'était aussi de quoi lui suivre à la trace ou leur tendre un piège en coupant cette corde et l'accrochant ailleurs pour les perde dans cette maison vivante comme il le disait si bien.

« Inutile de rester planté là alors? Ta corde nous sera au moins utile pour ça. Si cette maison vit et qu'elle peut réfléchir en admettant que ce soit vrai. Plus on est rapide, moins elle peut préparer un plan et nous stopper alors allons y. »

Elle n'aimait pas cette alliance avec le chevalier du chocolat mais elle n'avait pas tellement le choix, lui ou rien et pour le cou, elle reconnaît avoir besoin de sa corde. Prenant les devants, la sorcière Celkhane avança dans ce long couloir, ignorant chacune des portes sur les côtés. À quoi bon? Cela sera une pièce inutile ou alors juste faite pour les retarder ou les piéger avec par exemple un nouveau couloir? Kiriko n'allait pas se laisser influencer de cette façon. Elle trouvera la sortie et si la plus logique était condamnée, il fallait essayer d'en trouver une autre en longeant le manoir. Eh oui, la sortie n'allait pas se trouver dans les toilettes au milieu du manoir. Même hanté, il faut savoir rester logique. Néanmoins, si effectivement, les murs commençaient à bouger et à vouloir les attraper, elle risquait de se servir de Milka pour se protéger et continuer sa route. Pour le moment, rien à signaler si ce n'est ce couloir bien trop calme, comme tout le reste au final. Parfois, une drôle d'impression la saisissait en passant devant certaines portes. Elle ignorait ce que c'était, elle ne saurait dire pourquoi mais elle se sentait bizarre. Elle avait le sentiment d'être observée, d'être suivi et ce n'était pas Milka qui lui donnait cette impression en tout cas. 

Ce sentiment se faisait de plus en plus présent au fur et à mesure des pas, si bien que la sorcière cessait de marcher pour observer un mur. Il n'y avait pas de tableau, pas de marque étrange comme un trou ou une tache, juste un mur jauni par le temps, mais c'est tout. La surface afficha un reflet comme sur la surface de l'eau avant qu'un corps ne surgisse du mur, comme si le mur le retenait prisonnier mais la forme humaine était bien là, hurlant sa douleur en tendant les bras vers la sorcière. Surprise, elle ne perdait pas son sang-froid pour planter son katana dans le corps de cette chose, la faisant plus hurler avant qu'elle ne retourne dans le mur à nouveau normale, simplement avec un trou là où aurait dû se trouver le corps. Calmé ainsi? Qui sait...

« Je savais bien que c'était trop calme... »

Et à nouveau, le mur ne devenait plus lisse mais comme aqueux, un peu partout autour d'eux. De nouveaux corps se tendaient vers les deux candidats et bien qu'ils ne semblaient pouvoir quitter ce mur, ils se tendaient autant que possible vers eux, cherchant à les emmener avec eux faire partie de ce manoir. Il n'y avait pas de solution, si elle ne pouvait tuer ce qui est déjà mort, elle devait fuir. Elle n'avait rien d'une exorciste ou autres alors elle n'avait que ses jambes pour courir!

[note: L'allusion aux gens dans les murs viens de la série télévision « Au delà du réel », diffusé en fin d'année 1995 il me semble? « Si les murs pouvaient parler », si je me trompe pas, on y trouve ce que j'y décris même si mes souvenirs ne sont plus très frais ^^''. Une bonne série que je conseil bien que tous les épisodes ne soient pas géniaux.]

Sha

Dieu

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 236 lundi 23 décembre 2013, 02:52:51

Mine de rien, Milka se sentait rassuré par l’idée d’être près de Kiriko. À force, il le sentait : il avait un bon feeling avec cette demoiselle. Non seulement elle était belle, mais il l’aimait bien. De plus, elle était extrêmement talentueuse, et, en sa compagnie, il se sentait plus fort. Certes, ils étaient techniquement rivaux, mais ça n’empêchait de devoir s’aider. Dans ce manoir, Milka avait l’intime conviction que lui et Kiriko ne pourraient pas en sortir sans s’aider. Un puissant sortilège emplissait ce lieu, une force terrible et insoupçonnable. Milka le savait, il le sentait, et se sentir proche d’une sorcière était donc rassurant. Il avait le sentiment que cette corde lui serait bien utile. Cet endroit était terriblement lugubre, extrêmement sinistre. Le Couloir des Perspectives... C’était un couloir en trompe-l’œil, la formation des voûtes et des arcades donnant l’impression que le couloir se prolongeait à l’infini. Tout le monde s’accordait à dire que, après le suicide d’Ellen, la démence de Gregory Longfellow l’avait totalement consumé. L’homme d’affaires s’était lancé dans des plans architecturaux scabreux, continuant à agrandir Rose Red, sans cesse, sans cesse. Des années après la fermeture du manoir, les individus qui s’était immiscés dans le manoir affirmaient pouvoir entendre des bruits de construction suintant des murs... Comme si des ouvriers continuaient à donner des coups de marteaux, mais sans pouvoir clairement identifier l’origine des bruits.

Oui, ce manoir était horrible. Il était souillé par le Chaos, infecté par la Corruption. Milka n’avait qu’une envie : en sortir. Il avançait lentement, le long du couloir, derrière Kiriko, observant les portes. Comment retrouver son chemin ? Comment sortir d’ici ? Il lui fallait trouver des réponses, trouver un moyen de lever le sortilège, de sortir dehors, et de trouver une sortie, que ce soit par la grille principale, ou par le sous-bois. L’homme continuait à s’avancer, lentement, lorsqu’il entendit comme des voix, des murmures sinistres.

« ...Construction...
 -  ...Ce qui est commencé doit être fini...
 -  ...L’œuvre ne saurait être inachevée... »

Des voix sinistres, caverneuses, sortant d’outre-tombe, se glissaient dans sa tête. Il vit alors les murs se mettre à mouvoir, devenir... Ciomme des surfaces aqueuses. Des visages grimaçants apparurent alors, poussant de sinistres hurlements, avant que des silhouettes ne se forment. Des mains se tendirent vers lui, et Milka bondit sur place. Son pied glissa sur le tapis, et il tomba sur les fesses. Les fantômes se tendirent. Milka brandit son épée, et frappa, essayant de découper l’extrémité des doigts de l’une des formes. Les phalanges disparurent, mais se reformèrent rapidement, alors que la forme se tendait. D’autres créatures jaillissaient depuis l’autre mur, se tendant. L’un d’eux essaya d’attraper Milka, qui roula sur le sol, et frappa à hauteur du torse, qui s’étendait. Son épée trancha cette matière, et la forme tomba sur le sol, disparaissant rapidement, mais la créature se reconstituait rapidement, et il y en avait trop.

Milka en arriva donc assez rapidement à la même conclusion de Kiriko,e t se mit à courir avec elle. La Celkhane était plus rapide que lui, car elle ne portait pas sa lourde et armure. Les voix continuaient à murmurer, et il traînait sa corde, inspirant, expirant lourdement, avant d’inspirer à nouveau.

Le sol se mit alors à trembler, et Milka s’arrêta.

« Attendez ! »

Il regarda ses pieds, et constata que le tapis était en train de vibrer. De trembler dangereusement, comme si on le secouait. Ce Couloir semblait sans fin. Il regarda derrière lui. Les mues étaient redevenus normaux, mais il ne voyait plus le début du couloir. De même en regardant devant, il n’arrivait pas à en voir le bout. Tout se ressemblait, tout n’était qu’une succession interminables de portes à droite et à gauche. Un endroit à devenir dingue, clairement. Mais le tapis tremblait... Et Milka entendit soudain un grondement, un sinistre rugissement venant du fond du couloir. Le tapis se mit alors à se tendre, et une bosse apparut au loin, soulevant le tapis, se rapprochant de plus en plus vite.

« Vite, vite ! »

N’ayant plus le choix, Milka ouvrit la première porte à proximité, attrapant Kiriko par la manche. Il referma sèchement la porte derrière lui en soupirant nerveux. Sa corde continuait à suivre, passant sous la porte, et il n’entendit plus aucun bruit. Milka soupira lentement, puis se retourna.

La pièce était une salle d’armes, avec deux rangées de statues lourdes, à gauche et à droite, et de nombreuses armes.

« La collection d’armes de Gregory Longfellow... Je... Je ne pense pas qu’il soit prudent de retourner dans le couloir, en l’état. »

D’un autre côté, rester dans une salle d’armes n’était peut-être pas très prudent non plus.
DC d’Alice Korvander.

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Kiriko Hattori

Humain(e)

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 237 samedi 28 décembre 2013, 23:00:27

Ces murs étaient étranges mais Kiriko n'avait pas le choix. Si elle ne pouvait tuer ce qui essayait de l'attraper, elle devait fuir. Sha a toujours cru en son potentiel caché mais honnêtement, elle voyait mal la magie la sortir de ce pétrin? Si c'était bel et bien des fantômes ou du moins, quelque chose qui s'en rapproche, la magie ne devrait lui être d'aucune utilité. À part éventuellement la magie noire afin de contrôler ses choses, les enfermer, les libérer, elle ne savait pas tellement? Pour le moment, la sorcière Celkhane n'était pas la plus douée en magie, c'est une évidence. Le peu de magie qu'elle a su user jusqu'ici avait pour but de renforcer ses capacités pour se sortir de quelques situations. Mais pour l'instant, devenir plus forte ne l'aiderais pas à se sortir de cette situation, plus rapide, ça aiderait un peu mais pas beaucoup non plus. Courir ne servait à rien quand ils ne savaient pas où aller si bien que quand le chevalier repérait le danger qui se rapprochait, sauter dans la première salle à leur porté n'était pas la meilleure des idées... comme celle de rester dans le couloir. La salle dans laquelle ils se trouvaient comportait de nombreuses armes, toutes aussi différentes les unes que les autres. Ça allait du simple glaive à l'épée géante en passant par les arbalètes et même les lances. Une sacrée collection, Kiriko ne dirait pas le contraire mais ça ne sentait pas bon pour autant.

« Je me demande si tu tiendras le même discours si tu commençais à voir ses armes trembler et léviter. »

Vu ce qu'ils venaient de voir, c'est fort possible que cette situation arrive tôt ou tard. Surtout dans cette salle. Kiriko ne souhaitait pas en arriver là non plus mais avec ce qui risquait de se passer dans ce manoir, des armes vivantes, elle saurait au moins gérer ce problème bien que ça ne risquait pas de la faire quitter ce manoir. La Celkhane s'avançait doucement dans cette salle, posant son regard autour d'elle, sur chacune des armes, essayant de détecter la moindre chose suspecte mais rien à l'horizon. Évidemment, ici aussi il manquait une porte de sortie pour pouvoir continuer leur route mais c'est le contraire qui aurait été étonnant. Qu'est-ce qu'une autre salle ferrait dans cette pièce? Cette pièce semblait être une sacrée collection, elle ne voyait pas l'utilité d'une suite? À moins d'un trop-plein d'arme mais le propriétaire aurait surement choisi une pièce plus grande si ça aurait été le cas. Kiriko plissa les yeux un instant en se rapprochant du coin des petites lames et c'est bien ce qui lui semblait avoir vu.

« Il manque un poignard ici. »

Le trou était entre une lame fine et peu courbée avec une inscription en relief et une autre serti de joyeux avec une lame plus courbée. On pouvait penser que n'importe quel poignard pouvait avoir sa place ici, il n'y avait pas d'ordre de grandeur, de valeur ou autres en regardant les autres armes. La question est de savoir où était passé cette lame et pourquoi manquait-elle à l'appel? Placer la bonne arme ici ouvrirait une porte cachée? Quelqu'un l'avait volé pour s'en servir? Un fantôme peut-être? Cela intriguait Kiriko mais c'était surtout qu'elle se demandait si retrouver l'arme aurait une utilité pour quitter cet endroit ou simplement à leur faire perdre du temps? Son pouce et son index tenaient son menton alors qu'elle avait un regard songeur. Elle ne devait pas trop baisser sa garde, juste au cas où mais peut-être que le chevalier du chocolat aurait une solution? Après tout, parfois le plus simple se trouve juste sous leur nez plutôt que chercher des solutions trop compliqué.

« Une idée de ce qu'on pourrait faire? Ici ou juste à propos de ce trou à cette collection? »

Ce n'était peut-être qu'un détail, la sortie était surement ailleurs? Ou non...

Sha

Dieu

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 238 lundi 30 décembre 2013, 03:05:17

Gregory Longfellow avait été un homme d’affaires très investi, quelqu’un qui avait personnellement suivi ses caravanes. Toutes les armes entreposées ici représentaient le fruit d’une longue vie de marchand, des cadeaux offerts par ses cocontractants lors des conclusions de leurs affaires. Une véritable fortune se trouvait entre ces murs. Milka, qui avait après tout suivi des études sur les armes, savait qu’elles étaient toutes authentiques, et très onéreuses. Certaines étaient incrustées de pierres précieuses, ou avaient des runes magiques gravées dans leurs lames. Il était presque tenté de les prendre, afin de remplacer son épée, mais quelque chose lui disait que ces objets devaient être maudits. De plus, il ne voulait rien qui n’émane de Rose Red, maison mille fois maudite.

« Il manque un poignard ici. »

Sans loucher sur le postérieur de Kiriko, Milka la rejoignit, et aperçut également une collection de poignards. Il en manquait un, et il hocha la tête.

« Bien observé. »

Un voleur ? Il réfléchit rapidement. Ces poignards formaient une collection. Il y en avait une dizaine, chacun faisant environ quinze centimètres, et il comprit rapidement de quoi il s’agissait, alors que Kiriko se demandait quoi faire.

« Ce sont des kaikens. »

Il n’estimait pas nécessaire de faire un cours à la sorcière, qui devait s’y connaître en épées et en lames. Un kaiken était un poignard oriental, légèrement plus petit qu’un tantō. Dans la culture orientale, le kaiken était un cadeau de noces que les samouraïs offraient à leurs femmes. Une arme terrible, tâchée de sang, que les femmes des maris utilisaient pour se suicider lorsque leurs maris, frappés de déshonneur ou d’infamie, se donnaient le seppuku, se suicidant. La femme le rejoignait alors à l’aide de son kaiken. Concrètement, le kaiken était à la femme ce que le wakizashi était à l’homme : une arme nécessaire, dont il ne fallait jamais se séparer, et qui symbolisait l’union au sein d’un couple. Les femmes orientales le dissimulaient généralement dans les manches de leur kimono. Pour se suicider avec cette arme, il suffisait de se perforer la carotide.

Milka attrapa délicatement l’une des lames. Elles étaient extrêmement tranchantes, toujours affutées.

*Ces armes ne servaient pas qu’à la collection... Est-ce vraiment une simple collection d’armes, ou une armurerie ?*

Il n’y avait pas cinquante explications pour justifier la disparition du kaiken.

« Ce kaiken devait appartenir à Ellen... »

Ellen, la femme de Gregory, celle qu’on avait retrouvée morte à la plage, parce qu’elle s’était suicidée... Impossible que ce soit un simple voleur, non. Prudemment, Milka reposa le kaiken sur son écrin, puis se retourna. Il n’y avait aucune autre porte dans cette pièce. Lentement, le chevalier revint vers la porte par laquelle ils étaient entrés, et posa sa main sur la clenche. Il regarda Kiriko, sans rien dire. Avaient-ils seulement le choix ? Milka enfonça la clenche, et tira la porte... Et manqua s’étrangler d’horreur en voyant que le Couloir des Perspectives avait disparu.

Ils étaient maintenant dans une longue galerie avec des rangées d’armures médiévales occidentales à gauche, comme à droite. De lourdes et épaisses armures avec les armes au pied : haches, épées, hallebardes... La lumière émanait de grandes vitres carrelées sur la droite, éclairant un couloir haut de plafond, avec des lustres, et, au fond, une porte.

« Maudite maison... Nous sommes perdus. »

La corde de Milka était coupée, tranchée à côté de la porte. Le sortilège magique hantant les murs de Rose Red avait encore fait usage, déformant le manoir, modifiant l’emplacement des couloirs et des pièces. Suivant une inspiration subite, Milka, qui sentait un frisson remonter le long de son échine, referma la porte, attendit quelques secondes, inspirant lentement, puis la rouvrit. Il espérait presque revoir le Couloir des Perspectives, mais il se retrouva à nouveau devant le même couloir, avec des séries d’armures.

« Je... Je crois que nous devrions éviter de nous séparer... »

Milka s’avança lentement dans le couloir, la main sur la garde de son épée.

Alors que le duo avançait, et que les lustres gémissaient, l’une des armures raffermit sa prise sur la garde de sa hache, une épaisse hache à double tranchant. Milka s’arrêta subitement, et, en tournat la tête, vit la hache dressée pile au-dessus de la tête de Kiriko. La Celkhane aurait sans aucun doute pu l’éviter, car l’armure émettait des grincements métalliques, mais Milka se rua sur elle.

« Attention ! »

Il attrapa Kiriko, et l’écarta de justesse. La hache s’abattit sur Milka, et trancha un pan de sa cape. L’homme se releva, et constata alors, avec horreur, que les armures étaient en train de s’animer, sortant de leurs socles. Dans un claquement sonore, la porte par laquelle ils étaient arrivés se referma sèchement, et les armures s’avancèrent, brandissant leurs armes.

Le combat semblait inévitable.
DC d’Alice Korvander.

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Kiriko Hattori

Humain(e)

Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Réponse 239 samedi 04 janvier 2014, 22:26:29

Il pouvait y avoir de nombreuses raisons pour que ce poignard manque à l'appel, du simple vol ou perte en passant par une théorie saugrenue. Que le kaiken manquant appartenait à Ellen ou à sa bonne, c'était totalement inutile. Cela pourrait bien être un indice à utiliser tôt ou tard mais pour le moment, le dire à voix haute ne risque pas de faire apparaître une porte par magie avec pour seul but de les faire quitter ce manoir en pleine santé alors que l'épreuve avait à peine débuté. Kiriko tentait d'y réfléchir quelques instants de son côté alors que le chevalier noir venait d'ouvrir à nouveau la porte pour trouver une autre voie de secours et ce fut le cas grâce à un chemin qui s'était dessiné de lui-même pour les « guider » vers la sortie. Reste à savoir de quel genre de sortie il pouvait s'agir dans ce manoir? Ce n'était plus le même couloir en tout cas et la vue de cette collection d'armure de chevalier lui avait directement soufflé à l'oreille de quoi il allait s'agir. La Celkhane avait directement vu le pièce grosse comme ce manoir et quand bien même passé n'aurait pas fait bouger ses armures, tôt ou tard, ils se seraient animé sur leur chemin ou celui des autres candidats.

« Et devenir une proie plus simple? Pas question! Garde tes distances avec moi et gardent les yeux bien ouverts! »

Si cette maison les observait, autant que son regard passe de l'un à l'autre pour lui donner plus de difficulté. La sorcière avança doucement en observant les armures qui l'observaient en silence, comme inanimé. Il faudra bien plus pour lui faire peur. De même que lorsque une des armures commença à se mouvoir, elle était prête à esquiver et même contre-attaquer mais Milka venait de la tirer pour éviter le coup. Quel abruti celui-là! Elle ne participerait pas à ce tournoi si elle était si stupide! Mais pas le temps de lui passer un savon, les autres armures prenaient la relève et descendaient de leur socle pour les affronter. La porte vers la salle d'arme est fermée, surement définitivement mais rien ne les empêche de quitter par l'autre porte? Si? Quoi qu'il en soit, la sorcière usa de sa rapidité et de son agilité pour passer sous les jambes d'une des grandes armures avant de se relever en un éclair, passant sa lame dans son armure. S'il y a un corps dedans, elle aurait passé sa lame par la nuque et elle serait en train de lui titiller le nombril. Mais elle pouvait bouger son épée avec facilité, elle l'entendait même racler l'armure vide.

« Le contraire aurait été surprenant. »

Elle bondit en arrière en poussant l'armure en avant pour se dégager et esquiver les quelques armures vides qui se rapprochaient d'elle. Cependant, il y avait une astuce qui pourrait bien fonctionner, cela reste à voir. Elle esquiva quelques coups avec leur épée lourde avant de riposter à son tour, elle trancha un des bras d'une armure en passant par l'espace libre sous son aisselle et le bras tomba au sol, inanimé. Même si l'amure continua de bouger, Kiriko profita de la surprise pour le priser de son second bras avant de le pourfendre à la taille pour le couper en deux. À moins comme, tels des aimants, ses membres vont se rattacher, ça en faisait un en moins.

« Ça fait moins le malin quand on est un tronc, hein? »

Kiriko avait un petit sourire avant de se jeter sur une autre armure, voulant recommencer l'opération pour se débarrasser d'eux. Ce sera plus simple de quitter la salle sans avoir personne à leur cul. Dans de grands bonds un peu partout, Kiriko avait pu se débarrasser de quelques armures de la même façon, en laissant parfois un sans tête ou avec un seul bras. Ce n'était quand même pas quelques armures vides qui vont la blesser déjà. Milka en avait de même de son côté pour en finir avec ses armures vides. Ce n'était pas ce genre de chose qui risquait de lui faire peur. Passant la porte, il y avait un petit couloir qui ne faisait même pas dix mètres de long, quelques tableaux et vases posés sur les côtés mais rien de bien spectaculaire. C'est bout du couloir, un couloir en T avec donc, deux chemin, gauche ou droite. Lequel était le bon chemin? Si l'on tendait l'oreille à gauche, on entendait difficilement une personne rire de façon étrange et sur la droite, ça semblait être les pleurs d'un bébé? Bizarre... Mais à choisir, Kiriko avait choisi le chemin de droite, vers ce chemin où elle croyait entendre les pleurs d'un bébé... Que Milka la suive ou non lui importait peu. C'était ce chemin qui lui inspirait le plus confiance. Erreur? Peut-être bien...


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