Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Kiriko était une femme dangereuse, aussi dangereuse que belle. Sha l’aimait, et elle savait que l’amour qu’elle éprouvait pour elle faussait son jugement. Comment pouvoir lui reprocher quoi que ce soit, alors qu’elle aimait tant la sentir près d’elle, et qu’elle se sentait prête à lui pardonner n’importe quel excès ? De plus, il fallait bien reconnaître que Kiriko n’avait jamais fauté. Certes, elle était une sorcière exigeante envers les autres, mais elle n’avait jamais commis d’actes qui ne soient répréhensibles aux yeux de l’Ombre. Si au moins elle avait pu commettre une erreur, il aurait été encore plus facile de la remettre sur place, de lui rappeler qu’elle devait se méfier d’elle-même, mais, dans la mesure où elle n’avait jamais fauté, Sha avait du mal à se dire qu’elle n’était pas en train d’exagérer, de dire des choses fausses. Elle savait que Kiriko en était attristée, et ceci blessait également la Déesse.

*Suis-je devenue si faible ? se demandait-elle. Si faible que la simple perspective de faire souffrir la femme que j’aime suffit à m’assombrir ?*

Kiriko se blottissait contre elle, en s’expliquant, se justifiant, lui assurant que, si jamais elle se mettait à dérailler, elle voulait que l’Ombre intervienne, que sa Déesse l’arrête. Sha ne voulait pas penser à ce moment, car, si Kiriko se mettait effectivement à dérailler, elle devrait prendre des mesures. Elle ne pouvait, en réalité, pas simplement lui effacer la mémoire. L’amour que Kiriko ressentait pour Sha la dépassait : c’était un amour millénaire, perpétué par ses anciennes incarnations. Si elle lui effaçait la mémoire, ce souvenir la hanterait, et, d’une manière ou d’une autre, Kiriko la retrouverait. Sur ce point, Sha ne se faisait aucun doute.

« Quitte à me le faire remarquer, j'aimerais que vous agissiez ainsi à l'avenir si vous pensez que je risque de m'engager sur une mauvaise pente. Et puis... il faudrait peut-être que je mange un peu? Vous vous êtes donné du mal pour ce repas après tout? Ce serait dommage de gâcher. »

Kiriko l’embrassa tendrement, et Sha répondit à son baiser, conservant ses mains sur ses hanches. Son corps lui faisait toujours autant d’effet, tout comme chacun des baisers de la Celkhane, et elle accueillit joyeusement ses lèvres, en soupirant légèrement, avant de le rompre. Sha l’observait, ses yeux jaunes la dévisageant.

« Suis-je donc si faible, Kiriko, pour que tu estimes nécessaire de me protéger continuellement ? demanda Sha, en souriant légèrement, comme pour montrer qu’elle plaisantait à moitié. Si tu tombes enceinte, tu ne seras dans l’incapacité de te battre que pendant un ou deux mois, ma beauté... Il ne risque pas de m’arriver grand-chose pendant ce temps. Tu sais bien que, dans mon Temple, mon pouvoir est à son zénith. »

Elle remonta sa main, caressant l’une des joues de Kiriko, son pouce venant glisser sur les belles lèvres de la sorcière. Sha avait-elle vraiment besoin de protection ? Cet argument n’était pas le plus probant, selon elle. Il était possible qu’il y ait autre chose qui angoisse Kiriko, quelque chose de plus profond, et que la protection de la Déesse ne soit qu’un argument en trompe-l’œil, un mensonge qu’elle se répétait à elle-même pour fuir le véritable problème. Sha était une femme, et elle savait que l’accouchement était quelque chose d’extrêmement difficile, de très douloureux. D’aucuns prétendaient même que c’était la plus grande douleur qu’une femme pouvait ressentir dans sa vie, un déchirement inoubliable et terrible. Était-ce ça qui effrayait Kiriko ? Sha ne le pensait pas non plus, car la Celkhane était habituée à la souffrance, et ne craignait pas d’avoir mal, si c’était pour plaire à sa Déesse.

Sha, par élimination, se dit donc que la raison était plus simple : Kiriko devait avoir peur d’être une mauvaise mère, et de la décevoir... Elle devait craindre que Sha ne mise trop sur elle, et qu’elle ne soit pas à la hauteur de ses espérances. C’était un sentiment typiquement humain, a fortiori face à une divinité, qui était naturellement supérieure aux humains.

*Rien de ce que je dirais ne l’aidera... Mais il y a peut-être un moyen... Je n’aurais pas cru ça possible, car les pouvoirs magiques de Kiriko ne se sont jamais vraiment exprimés, mais, si Titska a pu le faire, alors c’est dans mes cordes...*

Elle n’allait cependant pas en parler tout de suite, car elle y réfléchissait toujours.

« Reste sur mes cuisses, Kiriko, j’aime te sentir sur moi... Retourne-toi, et ne t’en fais pas pour les plats. »

Kiriko se retourna donc, et Sha utilisa sa magie pour réchauffer les plats, faisant léviter l’assiette et les couverts, tout en maintenant fermement l’assiette en l’air, de manière à ce que Kiriko puisse manger. Les mains de Sha, entretemps, caressaient le corps de cette dernière, et elle lui embrassait la nuque, frottant ses lèvres contre sa belle peau.

« Bien que je n’aie pas besoin de manger, rassure-toi, je prendrais un peu de gâteau. »

Tout le monde avait ses qualités et ses défauts, que ce soit Kiriko ou Sha. Elle aurait pu lui reprocher une ou deux choses à sa Déesses. Pas le fait d'avoir plusieurs maîtresses, même elle ça ne la gênait pas de la voir ou participer à des orgies avec ses sœurs sorcières, des prêtresses ou autres. Si ça plaisait à Sha, ça lui plaisait aussi. Lizzaria avait beau se vanter qu'elle était la meilleure suceuse parmi les succubes et même les sorcières, Kiriko s'en fichait pas mal, elle aimait Sha pour ce qu'elle était et tant que l'ascenseur lui était renvoyé, ça lui convenait. Ce n'est pas non plus le fait que Sha ne soit pas très romantique, la divine personne qu'elle est n'a pas besoin d'être aussi inspiré comme une adolescente amoureuse, de simples petites gestes ou mots suffisaient à la sorcière pour se sentir aimé. Elle ne pouvait pas lui reprocher non plus des trucs très hard qu'elle proposait parfois, elle aimait ça. Se faire prendre par plusieurs tentacules en même temps ou par un sexe qui avait du mal à rentrer, ça serait mentir de dire qu'elle n'aimait pas ça. Bon, elle avait un peu mal parfois mais rester auprès de Sha ensuite, elle pouvait bien souffrir un peu. Sha avait bien des défauts, quelques-uns... mais en y pensant maintenant, en se tenant si près d'elle, la sorcière n'en trouvait aucun. Sa forme humaine était si belle, ses yeux jaunes si envoutant, sa forme divinité sombre était tout aussi belle, ses yeux immaculés de blancs... c'est sous cette forme qu'elle avait senti son cœur battre pour elle. Ni même sa forme qu'elle avait en présence de Misha, sa Déesse était surement la plus belle des créatures vivantes. Aucune autre femme ne pourra lui tenir tête aux yeux de la Celkhane. Ne jamais dire jamais mais là... si elle devait soudainement se sentir attirée par une autre femme... elle sera une perle très rare!

Pour répondre à sa petite remarque sur le désir de la protéger, elle ne sous-entendait pas que sa Déesse était faible mais que si un abruti – ou une abrutie – lui veut du mal, elle ne doit pas bouger le petit doigt et ça devrait être à Kiriko d'agir ou même une de ses sœurs sorcières? Mais comme elle voulait cette place de bras droit, de protection rapprochée. Comme sa réponse, incapable de se battre pendant deux ou trois mois? Elle voyait ça plus long? Kiriko avait beau être une femme sportive, elle ne devait pas échapper aux lois de la nature? Elle se voyait déjà au bout du sixième mois incapable de combattre. Bouger, faire sa vie oui mais assurer un combat, non. Et même en admettant qu'une fois le bébé mis au monde... il faudait rester auprès du bébé quelques mois, pour lui donner le sein et seulement une fois habitué au lait normal et aux autres, pouvoir le confier à des servantes ou à Sha? Le fait est, qu'elle n'arrivait pas à voir à quoi ressemblerait sa vie si elle serait enceinte? Sera-t-elle un jour la Kiriko d'aujourd'hui ou bien abandonnera-t-elle l'épée pour élever leur enfant, voire leurs enfants? Elle ne sait pas de quoi est fait l'avenir après tout... et elle ne tient pas à le savoir.

Kiriko se retourna pour obéir à sa Déesse et commença à manger mais sentir les mains baladeuses de sa Déesse sur elle, ses lèvres qui l'embrassaient sur la nuque, manger devenait de plus en plus difficile. Elle se forçait presque en sentant l'excitation monter doucement. Quand elles parlaient sérieusement, ses touchers ne la gênaient pas mais maintenant que le sujet semblait être mis de côté... Sous ses tendres baisers, la sorcière lâcha un petit gémissement en laissant tomber sa tête en arrière. Une soirée sans elle – en oubliant ce matin – et un rien la faisait craquer.

« Oh Sha... parlant de prendre... Je me sens encore un peu fatiguée de ma soirée avec les Succubes mais... je n'aurais rien contre vous sucer un peu... »

C'était dit de façon vulgaire mais ça plaisait à l'une comme à l'autre. Puis ça ou dire une fellation, ça revenait au même après tout.

« J'avoue que voir le sexe noir en slime de Luxuria m'a donné cette envie... et ça ne m'a pas lâché depuis. »

La sentir dans sa bouche, sa langue dessus, de haute en bas, la sentir au fond de sa gorge. Si elle n'aurait pas été en position de faiblesse en étant de retour dans son corps hier soir, elle n'aurait jamais offert à Namoria cette gorge profonde. Normalement, seule Sha avait le droit de profiter et de jouir autant qu'elle veut dans sa gorge. Chacune de ses envies était un plaisir pour Kiriko. Que ce soit faire l'amour, se faire violer par plusieurs Sha, une cravate de notaire, un bukkake, peu importe, elle adore tout avec sa Déesse, divine, humaine, femme, hermaphrodite, elle aime tout chez elles. Même si ça voulait dire la masturber avec ses pieds.

Kiriko était un appel au sexe, une ode à la luxure et à la débauche. Sha ne comptait plus le nombre de centaines ou de milliers de fois qu’elles avaient fait l’amour, ensemble. Si Sha n’avait pas le pouvoir de contrôler la fertilité de son sperme, Kiriko aurait eu de quoi enfanter tout un pays. Elle lui avait fait subir tout un échantillon de plaisirs pervers et intenses, galvanisée par la magie. La belle Kiriko était allongée sur le corps de l’Ombre, et la Déesse connaissait suffisamment son amante et sorcière pour savoir qu’elle était en train de basculer, d’être de plus en plus excitée par la proximité avec son amante. Elle finit par entendre Kiriko gémir, avant que cette dernière ne lui fasse une petite demande, que Sha trouva assez amusante, relativement mignonne, dans le fond :

« Oh Sha... parlant de prendre... Je me sens encore un peu fatiguée de ma soirée avec les Succubes mais... je n'aurais rien contre vous sucer un peu... »

Sha sourit, comprenant que Kiriko agissait ici par pure luxure, par cet appétit fort que Sha avait développé en elle, à force de lui faire l’amour, et d’entretenir sa frustration. Son amour millénaire pour elle la transcendait, la galvanisait fortement. Kiriko se tortillait sur elle, et précisa qu’elle avait envie d’une belle fellation depuis qu’elle avait vu le sexe masculin de Luxuria, ce qui amena Sha à se demander si la Celkhane ne voulait pas que Sha la prenne avec sa forme divine. Elle y réfléchit brièvement, et décida, pour le moment, de rester ainsi. Elle aviserait ensuite, car, sous sa forme physique, Sha était plus réceptive au sexe. Elle rapprocha son visage celui de Kiriko, l’amenant à se retourner sur elle, à se mettre à califourchon. L’Ombre caressa ses cheveux et sa nuque, et l’embrassa sur les lèvres, tendrement, son autre main filant le long des hanches de la Celkhane, caressant l’ourlet de ses fesses.

« Très bien... Tu es une insatiable petite pute, toi, hein ? »

L’Ombre plaisantait à moitié. Son manteau s’était ouvert, et elle n’avait pas de sous-vêtements dessous. Son sexe jaillit de sous son intimité, perçant à l’air libre, et heurta le corps de la jeune femme. Ainsi donc, Kiriko voulait la sucer ? Ce n’était pas Sha qui allait se plaindre de ça, en réalité. Elle rompit le baiser, et écarta lentement ses jambes.

« Alors, viens, Kiriko... Viens me sucer, comme une belle petite chienne... »

Le romantisme n’était pas quelque chose dans lequel Sha était douée. Le sexe, voilà qui lui parlait bien mieux, et, avec Kiriko, le sexe était une affaire de tous les instants. Elle aurait pu croire qu’elle aurait fini par se lasser, à force de se coucher avec elle, mais Kiriko était comme un leitmotiv, et ses formes langoureuses, toujours, continuaient à l’aguicher. Lui faire l’amour était pour elle aussi normal que manger pour un humain quand il avait faim. Elle avait bien écarté les jambes, son sexe se tendant fièrement, excité, en érection. Dans une moindre mesure, l’Ombre pouvait contrôler l’état d’excitation de son corps. Ce n’était pas un système parfait, car un corps humain était soumis à des règles immuables, mais, sur ce point, la magie et la grande expérience de Sha lui permettaient de se contrôler. Son sexe eut ainsi une belle trique, en se dressant devant Kiriko, alors que la Celkhane glissait sur le sol pour l’atteindre.

Sha ne pouvait pas nier qu’elle ressentait, comme d’habitude, un frisson à cette idée. La conversation concernant Misha et le fait d’être enceinte s’était terminée. L’Ombre se doutait que Kiriko avait encore d’autres questions, mais elles allaient devoir attendre... Une petite pause, ça ne pouvait pas faire de mal, après tout.

Il était temps de glisser vers un autre sujet, elle aurait pu poser une autre question pour rester plus ou moins vers le même sujet ou totalement en changer et vu sa proposition, ce fut plutôt cette solution qui fut adopter. La Celkhane avait cette envie, ce désir depuis que Luxuria l'avait « soignée » et du coup, sentir les mains baladeuses de sa Déesse sur elle était un rappel de cette pensées doucement enterré sous les doutes de Kiriko. Mais voilà que ça refaisait surface pour le plus grand bien de ses deux femmes. Se retournant sur elle, la Celkhane observa sa Déesse avec un petit sourire en lui caressant la joue. Mieux vaut se sentir d'humeur un peu taquine que de se morfondre pour rien, non? Ouvrant son manteau, la belle Déesse laissait son corps de découvrir doucement, ses seins parfait doux, moelleux et délicieux, son ventre ravissant, doux et confortable aussi, il lui était arrivée de somnoler dessus en pleine nuit, quittant son oreiller pour l'épaule, la poitrine ou le ventre de Sha. Après tout, elle se trouvait proche de son entrejambe et ça mettait de suite en ambiance au réveil! Pour peu que sa Déesse ne la réveillait pas avec quelque chose en bouche? Et enfin entre leurs jambes, un pénis s'élevait, déjà dur et délicieux. Ça semblait trop demander que d'en profiter un petit moment.

« J'aboierais s'il le faut pour vous sucer, Sha. »

Pas besoin, Lizzaria s'en chargeait très bien de ce qu'elle avait cru comprendre mais ça ne la dérangeait pas de jouer les chiennes pour avoir son gros os de chair dans la bouche. À genoux sur le sol, elle détacha la ceinture autour d'elle, pouvant facilement se découvrir si l'envie lui prenait donc. Sa poitrine restait cachée pour le moment, aucun téton apparent mais vu sa position, elle sentait ses lèvres intimes devenir plus humide à la vue de son désir. Kiriko déposa sa main dessus, c'était à la fois humide vu l'endroit d'où il sort et chaud vu l'excitation. La Celkhane observa le chibre sous ses yeux, c'était ce qu'elle voulait, beau, légèrement courbé, bien tendu, parfait. Elle le masturba quelques instants pour être sûr qu'elle soit bien en forme.

« Comment un simple petit bâton de chair peut-il me rendre dans cet état? »

Elle poussa un petit rire de gorge avant de donner quelques coups de langue sur le gland, le masturbant doucement, souriante. Peut-être que cela ira plus loin qu'une simple fellation? Vu comment s'était parti? Sa bouche ouverte absorba doucement le pénis de Sha sous sa forme humaine, dire que d'ici quelque temps, c'est peut-être ça qui le mettra enceinte? Mais sous sa forme divine alors, ou les deux? Elle aimait les trois apparences qu'elle connaissait de sa Déesse alors peu importe. Sa tête fit des vas et viens sur le membre face à elle, les mains de Sha étaient toujours si agréables sur elle comme dans ses cheveux. Kiriko pencha sa tête sur le côté, faisant frotter le gland sur les parois de sa joue. Elle s'amusait avec, enroulant sa langue autour de son pénis comme un serpent, léchant le gland, suçant ce pénis aussi fort qu'elle le pouvait pour mieux le sentir et pourtant, malgré son envie, elle ne faisait pas de gorge profonde pour une simple et bonne raison... Elle retira doucement ses lèvres de ce sexe en levant les yeux vers sa Déesse en gémissant.

« Vous êtes toujours aussi délicieuse ma Déesse... Mais c'est pas de ce pénis que j'ai envie... Cela dit... ça n'empêche pas que vous pourriez m'arroser avec celui-là? »

Remontant doucement sa main, elle continua de la masturber doucement en passant le bout de sa langue sur la petite fente de son pénis. Elle voulait une gorge profonde et avaler sa semence quand elle était sous sa forme divine mais elle pouvait toujours recevoir sa semence pour le moment au visage ou même sur son corps? Elle accepte tout de sa Déesse.

« Déversez là où vous le souhaitez... Je veux votre foutre divine. »

Qu'elle choisisse la méthode ou la cible à asperger... cela fera toujours plaisir à sa Celkhane sorcière. Pour le moment, sa bouche passait le long de son pénis, de haut en bas alors que la main de la Celkhane tripotait ses lèvres intimes... Doucement mais surement, elle pourrait bien sacrifier quelques minutes de sommeil à rattraper de la veille pour le corps de Sha? Oui... petit à petit.

« Comment un simple petit bâton de chair peut-il me rendre dans cet état ? »se demanda Kiriko.

Et pour elle ? Comment une simple humaine, une sorcière n’ayant aucun pouvoir magique apparent, pouvait-elle la rendre dans cet état ? Kiriko était une énigme, un mystère, la porteuse de sentiments ancestraux, de sentiments qui les dépassaient toutes les deux. Les sentiments étaient des notions aussi bien humaines que divines, et les Olympiens, jaloux, orgueilleux, et fiers, étaient bien placés pour le savoir. Sha n’y faisait pas exception, et fonctionnait d’ailleurs, à l’image de la magie, sur le domaine des émotions et de l’affect. La magie était avant tout une affaire de passion, ce qui faisait que c’était une discipline très féminine. Entre ses jambes, la présence de Kiriko l’excitait. Les mains de la femme glissèrent lentement sur sa hampe de chair, la durcissant. Les seins de la Déesse se durcirent légèrement, tandis que des soupirs s’échappèrent de ses lèvres. Ses doigts se crispèrent sur la tendre chevelure humide la femme, alors que sa verge se durcissait entre les doigts chauds et doux de sa partenaire, le bout de sa queue pointant vers le visage de Kiriko, qui s’amusa lentement avec elle. Elle enfourna le bout du sexe dans sa bouche, décalant sa tête, faisant glisser le morceau de chair, attisant le désir et l’impatience de la belle Déesse. Elle connaissait suffisamment Kiriko pour savoir que cette dernière jouait avec elle. Cette femme était soumise à elle, mais elle n’était pour autant pas totalement écrasée... Ce qui en faisait aussi son charme. Sha savait que Kiriko tuerait pour elle, et que les limites qu’elle s’imposait à l’amour qu’elle éprouvait pour Sha étaient très minces, mais la Celkhane avait aussi ses propres fantasmes.

L’Ombre comprit donc que la jeune femme voulait faire une fellation à la forme divine de Sha, et non à sa forme humaine. La Déesse pencha la tête sur le côté, devant ce petit caprice. Faisait-elle sa snob, en dédaignant ainsi le sexe d’une Déesse ? Elle aurait presque mérité une petite punition, mais Sha était bien trop fleur bleue pour le faire. Un léger sourire étira ses lèvres, alors que Kiriko restait sagement agenouillée devant elle. Elle ne dit rien, le temps de laisser Kiriko jouer avec son sexe, glissant sa langue dessus, sans chercher à la sucer, tandis que ses doigts joueurs caressaient l’intimité de sa Déesse, sous son sexe. Elle avait tellement goûté au membre de sa Déesse qu’elle savait très bien comment le faire. Sha la laissait dans l’expectative, car elle voulait la voir à l’œuvre. Elle adorait voir sa Celkhane agir devant son membre, avec cette espèce de tendre perversion qui était très agréable à voir et à sentir. Sha soupirait et gémissait lentement, se tortillant un peu sur son fauteuil.

« Je vais t’arroser, Kiriko, finit-elle par répondre. T’inonder de mon sperme laiteux... »

Mais, avant ça, elle comptait agir. Elle s’enfonça contre son fauteuil, fermant les yeux, et cessa de caresser les cheveux de sa belle sorcière.

« Mais, avant de faire ça, ma petite pute, je vais m’occuper de toi comme tu le souhaites... »

Sha ferma alors les yeux, et du vent se mit à remuer autour de Kiriko, tandis que la lumière ambiante s’atténua progressivement. Sha savait que Kiriko devait se reposer en vue de l’Épreuve de demain... Mais les sorcières ne faisaient jamais ce qu’elles devaient faire. La luminosité ambiante décrut, tandis que des volutes d’ombre se formèrent dans la pièce, et qu’une sorte de tentacule s’enroula faiblement autour du ventre de Kiriko, à hauteur de son estomac. Devant les yeux de la femme, entre elle et Sha, une silhouette noirâtre aux formes profilées se dessina peu à peu. Les jambes de l’Ombre se perdaient dans un nuage d’ombres, et ses deux intenses yeux blancs fixaient Kiriko, tandis que ses cheveux flottaient tout autour d’elle. Les cheveux de la forme divine de Sha étaient interminables, flottant autour d’elle, la plupart d’entre eux pouvant aisément tomber à hauteur de ses jambes, formant comme une longue crinière de dragon.

Une verge noire était à hauteur de ses cuisses, près de Kiriko, comme pour l’inviter à venir.

« Me voilà comme tu le souhaitais, Kiriko... Ma belle et magnifique Championne... »

L’ombre enveloppait Kiriko, la berçant silencieusement. On ne discernait même plus l’appartement, simplement des nuages d’ombres autour d’elle, ainsi que l’aperçu lointain des murs. Sha tendit sa main sur le menton de Kiriko, et l’amena ainsi à se relever. Ce faisant, Sha put l’embrasser, tout en la délestant de sa chemise. Elle était ainsi toute nue, et l’Ombre l’embrassa tendrement, se serrant contre elle. Ses mains glissèrent le long des hanches de la femme, et pressèrent tendrement ses fesses, les malaxant dans chacune de ses mains, alors que ses longs cheveux tournoyaient autour d’elle.

« Hum... Suce, maintenant » intima Sha.

La Celkhane ne pouvait pas avoir le cafard en présence de sa Déesse, elle savait comment lui remonter le moral et il faut dire que sa petite envie lui avait un peu fait oublier le reste. Sha était si belle, en femme, en humaine, un hermaphrodite, peu importe son apparence, elle était belle! Bien des fois elle l'avait imaginé enfant, petite fille sous sa forme divine comme humaine mais elle n'osait lui demander une telle chose pour ne pas prendre Sha pour une poupée non plus. Elle risquerait de vouloir la câliner à longueur de temps tellement elle serait mignonne. Puis même si elle aime sa sorcière, ce ne serait peut-être pas ce qu'elle préférait qu'on la prenne pour une enfant. De plus, si les pulsions de sa Déesse lui reprennent, ça serait bizarre de voir Kiriko obéir aveuglement à une petite fille qui profiterait de son corps. Non pas que ça dérangerait Kiriko, elle avait si peu de limite pour Sha mais d'un point de vue moral, elle ne ferait jamais ça à une enfant. Déjà qu'elle s'en prend rarement à des filles timides et coincées car elle les prend plus pour des gamines que des femmes – comme Bul – alors Sha enfant... peu importe ses convictions, sa Déesse n'avait qu'à dire et elle savait qu'elle ne pourrait pas dire non!

Mais revenons en au plus important, Kiriko savourait sa belle demande, humaine ou divine, le membre de Sha restait succulent mais c'était le sexe de sa forme divine sur laquelle elle fantasmait. Elle voulait boire ton son sperme et être arrosée de son sperme laiteux sous sa forme humaine. Rien ne l'empêchera de faire un peu des deux avec sa forme humaine. Elle était impatiente que ça se réalise, voir son sexe tressauter et remuer en déversant sa semence sur son visage ou son corps, rien que d'y penser, ça donnait envie de la presser un peu pour recevoir sa récompense en liquide. Mais vue sa façon de lui parler, elle avait encore une surprise? Kiriko n'était pas surprise du changement de température comme de la lumière en moins dans la pièce. Sa surprise était, Sha, sa forme noire, sa forme divine donc était maintenant là, tournant autour d'elle, elle en oubliait la queue entre ses mains, c'était SA Déesse qui était là. Ainsi, elle pouvait en effrayer mais pour Kiriko, c'était de cette femme sombre, cruelle et nue qu'elle était tombé amoureuse il y a plus d'une année maintenant. Si belle, si gracieuse, elle voulait tant faire pour cette Déesse qu'elle aimait. Elle se laissait bercer par ses mots et ses gestes, se relevant comme un automate bloqué par son délicieux regard si beau...

« Ma Déesse... »

Comment ne pas sentir son amour dans son regard envouté, dans sa voix si apaisée, adieux tous ses doutes, Sha était avec elle, contre elle, adieux l'épreuve si elle le désire, elle souhaite juste rester avec elle. Faire l'amour toute la nuit si elle le veut, tant pis son souhait de rester tranquille ce soir, Sha méritait tous les efforts du monde. Son ordre était la plus belle des phrases qu'elle aurait pu prononcer. Kiriko n'était plus qu'une faible femme devant la femme de sa vie.

« Oh oui ma Déesse. Mais je veux tout avaler, je ne veux rien gaspiller de votre divine foutre. »

Pourtant c'était agréable de se faire caresser les fesses mais Sha, c'est Sha. Kiriko tomba à genoux, repoussant une de ces mèches derrière son oreille avant de ne pas tourner autour du pot, elle ouvrait la bouche pour accueillir l'objet de son fantasme actuel. Si délicieuse, elle avança doucement sa bouche jusqu'à sa limite avant de doucement continuer en vas et vient. Fermant les yeux, Kiriko savourait ce moment, gémissant doucement durant son travail, elle aimait sucer aussi fort que possible en retournant près du gland. La belle sorcière aimait sa Déesse, les pires et les plus inattendus de ses fantasmes seraient les bienvenues tant qu'elle ne doit rien faire avec un homme. Elle leur avait accordé une chance à l'époque où Caelestis lui disait qu'il ne fallait pas, c'est ses sœurs qui avaient raison. Posant ses mains sur ses hanches, ses mains allèrent rapidement caresser son fessier. Elle pourrait le malaxer ou le lécher des heures entières. Bien qu'elle adorait les futas et les hermaphrodites, elle se refusait à se mettre à cette position. Pourtant, il lui était arrivée de rêver en train de rêver en train de la sodomiser tout en s'excusant de la dominer. Même dans ses rêves, Sha ne pouvait se soumettre à sa sorcière, elle lui était trop fidèle pour oser penser la soumettre. Kiriko en train de se faire prendre en futa ou même sucer, c'était déjà plus réalisable en fait? Ou alors allonger avec Sha qui saute sur son pénis? Mais elle ferait tout le travail et ça serait inacceptable.

Mais de là à accepter ça dans la vie réelle, Kiriko n'était pas prête à un tel changement, non pas en ce qui concerne les sensations mais plutôt ses principes. Faire d'elle une futa/hermpahrodite la rapprochera de ses hommes qui l'ont torturée et faillit commettre la pire des choses. Ressortant son sexe de sa bouche, elle le lécha en long avant de se baisser un peu pour lécher ses lèvres intimes comme les deux testicules qui pendaient sous sa verge.

« Sha~ je sens que je tire déjà un trait sur mes projets~ Je veux vous sucer jusqu'à la dernière goutte! Je veux la sentir en moi, entre mes jambes. Aussi je veux être prise par-derrière contre un mur... Oh oui ma Déesse, violez-moi si vous voulez. »

Enfin, vu que Kiriko est consentante, elle devrait plutôt lui demander de faire d'elle ce qu'elle veut mais en attendant sa réponse, elle reprenait sa verge en bouche, s'apprêtant à lui faire sa gorge profonde, seule Sha en avait vraiment le droit, pas les autres.

Tout n’était que magie maintenant. L’apparence divine de Sha était à dissocier de son enveloppe physique. Quand elle prenait possession d’un corps, Sha était sensiblement plus forte, car, sous sa forme divine, astrale, elle ressemblait à une espèce de fantôme, un élément de pure magie. Elle devait se concentrer pour avoir cette silhouette noirâtre, et pour se donner une forme physique ressemblant globalement à celle d’un corps humain. De manière plus concrète, la forme noire de Sha, sa forme divine, était une forme pure, ne comprenant que son esprit. La Déesse savait séparer l’esprit du corps, mais cette forme divine n’était pas une simple projection astrale, c’était bien plus que ça. Elle était sortie de son propre corps, ce qui faisait que son corps restait figé : une enveloppe sans âme pour l’animer. Le rapport entre l’esprit et le corps était assez complexe, et, si quelqu’un venait à détruire le corps de Sha, son esprit s’affaiblirait progressivement, jusqu’à devoir prendre possession d’un autre corps, soit qu’on lui créerait ex nihilo, à la manière de Luxuria, soit qu’elle irait prendre elle-même. Partant de là, la Déesse, sous cette forme, ne devrait pas ressentir le moindre plaisir en se faisant sucer par Kiriko, car son corps n’était pas un ensemble d’atomes et de nerfs, mais un ensemble d’atomes magiques à qui Sha avait donné la silhouette d’une forme humaine. Et pourtant, ce que la Déesse ressentait en ce moment était bel et bien un plaisir sexuel, qui remontait dans son esprit. Est-ce que ceci venait du fait que sa forme physique, son enveloppe corporelle, était en érection ? Ou était-ce parce que l’esprit humain avait cette formidable capacité d’éprouver des besoins qui ne répondaient pas seulement à des impératifs physiologiques ? Sha s’embarquait dans un important débat philosophique, et elle-même n’avait jamais tranché cette question.

Le fait était, en l’état actuel des choses, que sentir la bouche de Kiriko s’activer sur son membre, le sucer longuement, avec ce talent si particulier, et sentir ses doigts sur ses fesses, excitaient furieusement l’Ombre. L’amour que Kiriko éprouvait pour elle était d’une telle force qu’il surprenait continuellement Sha. Ses mains ombreuses caressaient les beaux cheveux humides de la Celkhane, qui s’activait contre son sexe, jouant avec. Sa gourmandise faisait plaisir à voir, et Sha continuait à la laisser faire, jusqu’à ce que Kiriko cesse ses gorges profondes pour lécher le sexe de la femme, à hauteur de l’intimité de l’Ombre. Difficile pour elle de ressentir quelque chose. La mouille qui s’échappait de son corps n’était pas naturelle, elle était une création magique. Kiriko se mit à parler, implorant son souhait, et l’Ombre acquiesça lentement.

« Te violer ? demanda-t-elle en lui caressant les cheveux. Il me semble impossible de violer une petite pute assoiffée comme toi... »

Sha, en tout cas, ne pourrait jamais le faire, car elle savait que Kiriko serait toujours consentante. Et Sha aussi était très laxiste à son égard. Kiriko provoquait en elle des sentiments curieux, lointains, qui remontaient à l’époque où on ne l’avait pas scellé. Les Dieux aussi éprouvaient des pensées inconscientes, et, chez Sha, qui avait vu sa mémoire être effacée au cours des siècles où on l’avait scellé, ne survivant que par la méchanceté des individus, ce principe ne faisait pas exception. Kiriko éveillait en elle des sentiments qu’elle avait du mal à comprendre, mais la perspective de la baiser était, à vrai dire, particulièrement tentante.

Tout en lui caressant les cheveux, elle retourna donc enfoncer son sexe dans sa bouche, optant pour une longue gorge profonde, usant de sa magie sur le corps de Kiriko pour qu’elle puisse accepter ce membre. La magie continuait à agir, durcissant et grossissant ce membre magique, jusqu’à ce qu’il soit à la limite de ce que la Celkhane pouvait endurer, sans que sa mâchoire ne se brise, ou que la douleur ne soit trop forte. L’Ombre plaqua alors sa main sur les cheveux de Kiriko, ressentant une espèce de plaisir pervers et de joie dominatrice à l’idée de soumettre ainsi sa sorcière de la torturer à moitié, alors qu’elle remuait son bassin, heurtant la gorge de Kiriko, l’étouffant à moitié pendant de longues minutes. Sha remuait son corps astral d’avant en arrière, laissant à Kiriko une faible marge de manœuvre. Son membre s’écrasait contre elle, la défonçant joyeusement, ses testicules venant heurter les lèvres de la femme.

« Là, là... Hummm, c’est si bon, si bon, Kiriko !! Haa... Te baiser, te défoncer... Tu aimes, hein ? Hein, petite pute ?! Tu es ma salope, Kiriko !! »

Aucune autre femme n’aurait pu dire ça à Kiriko sans endurer sa colère, mais Sha, elle, le pouvait, et elle le savait. Kiriko la hyène se transformait en une docile chienne face à elle, et c’était particulièrement agréable, relativement excitant. Sha la défonçait donc, et le fit pendant plusieurs minutes, avant de jouir... De manière divine. Le sperme ne vint pas uniquement du bout de sa verge, mais de toute cette dernière. Il y eut comme une explosion de matière visqueuse et collante tout autour de la verge de Sha, qui décrut donc, inondant en quelques secondes la bouche de Kiriko et son cou, dans lequel le sexe de Sha s’était enfoncé.

Kiriko avait droit eu à une gorge profonde qui méritait amplement son nom.

Tout chez sa sublime Déesse semblait être une source d'amour chez Kiriko. De son apparence en passant par son regard ou la façon dont sa verge tressaute en lui faisant face ou même simplement ses cheveux, la Celkhane n'était qu'une jeune femme absolument amoureuse de sa Déesse et elle ne pouvait lutter contre son amour pour elle. Elle se donnait à cœur joie de la sucer comme ça, que ce soit avec amour ou comme une chienne elle était capable du meilleur comme du pire pour les beaux yeux de sa Déesse et recevoir ne serait-ce que des caresses dans les cheveux étaient déjà pour elle une récompense plus qu'honorable. N'oublions pas qu'elle adorait la sucer et qu'elle avait cette envie depuis à peu près la fin de l'épreuve précédente, depuis les « soins » de Luxuria. À genoux, elle adorait caresser les cuisses ou les fesses de sa divinité en faisant de plus en plus glisser sa verge au fond de sa gorge. Sha disait la vérité après tout? Elle était sa petite pute. Sa main dans ses cheveux était comme pour maintenir la petite chienne qu'elle était alors que sa verge s'enfonçait de plus en plus, bouchant sa gorge, prenant de plus en plus de volume et de solidité, Kiriko gémissait devant cette douce torture qui s'enfonçait en elle. Elle était la chose de Sha mais qu'est-ce qu'elle adorait ça. Ses lèvres pouvaient caresser sa peau et ses testicules lui touchaient le menton. Elle voulait tout de Sha...

Après plusieurs minutes, elle eut enfin sa divine récompense, cette foutre divine qui explosa dans sa bouche, inondant sa gorge, sa bouche, osant même couler sur sa gorge, quel affront. Mais Kiriko était si heureuse, le regard soudainement plus doux face à ce doux goût qui coulait dans sa gorge. La bouche bien ouverte et blanche, Sha en retira son membre alors que Kiriko était au septième ciel en refermant doucement la bouche en avalant la foutre divine. Elle ramena ses mains pour récolter tout ce qui avait couler avant de lécher son sexe du bout à la base pour en prendre le plus de semence et littéralement exciter Sha en jouant avec. Elle ferma la bouche pour mélanger toute cette quantité avant de l'ouvrir pour lui montrer son sperme collant dans toute sa bouche comme une enfant qui s'amuse. Remuant sa langue dedans, une vraie gamine qui jouait avec la nourriture. Mais elle avala rapidement tout ça avec un agréable gémissement. Elle n'allait pas gâcher un tel cadeau de sa Déesse. Kiriko se releva lentement en se frottant au corps sombre mais délicieux de Sha, sa main remontait son corps en même temps que sa poitrine pour venir lui caresser le cou pour se perdre dans ses cheveux.

« Ce fut un régal ma Déesse. À présent... »

Kiriko se recula pour se rapprocher de la fenêtre, les rideaux étant tiré, elle ferma ses mains dessus, prête à les décrocher dans le feu de l'action mais elle se colla au tissu, remuant doucement ses fesses.

« Votre petite pute a envie de se faire défoncer le cul. »

Kiriko afficha un petit sourire en gardant un œil sur Sha en remuant doucement son bassin. Une fois que ce sera fait, elles pourront se faire l'amour face à face dans le lit, ce sera mieux pour s'embrasser. Mais pour le moment, elle attendait sa divine queue en elle. Grande ou grosse, même les deux, Kiriko était toujours fière d'accueillir ce membre entre ses fesses, surtout si ça plaît à Sha. Elle voulait le faire contre le mur, se sentir prisonnière de Sha, ça serait si bon. Même si Sha venait à proposer autre chose, la Celkhane sera d'accord mais de temps à autre, elle avait bien le droit de demander quelques douces faveurs sexuelles à sa Déesse.

Voir Kiriko ouvrir la bouche en la regardant, pour lui montrer le sperme baignant à l’intérieur, était un acte aussi vulgaire qu’excitant pour l’Ombre. La somptueuse Déesse était bercée par la perversion de Kiriko à son égard. Elle ne le lui avait jamais dit, mais Sha devait beaucoup à Kiriko. Quand elle avait enfin réussi à sortir de sa prison divine, elle ne ressentait qu’une haine féroce à l’égard de l’humanité, mais aussi à l’encontre de ses propres sorcières, qui avaient toutes été massacrées par des fanatiques, de vulgaires religieux qui usaient de leur arrogance et de leur démence pour brasser des foules entières. Quand elle avait sauvé Kiriko, Sha avait réalisé que la haine n’était pas le seul moteur de son existence, car ce qu’elle ressentait envers Kiriko, sans pouvoir s’apparenter à cet amour transi et béat que les romantiques éprouvaient, était suffisamment fort pour l’amener à envisager autre chose que simplement tout détruire, éradiquer l’humanité, et permettre aux sorcières de pouvoir enfin s’affirmer. Ses plans à l’égard de l’humanité, et plus particulièrement de l’Ordre, n’étaient toujours pas de très bonne augure pour eux, mais elle envisageait maintenant au moins l’idée de reconstruire son culte. Elle le devait inconsciemment à Kiriko, à ce que cette jeune femme évoquait et réveillait en elle.

Kiriko avala le sperme magique de Sha, avant de se redresser, et de se frotter contre son corps. Des frissons traversèrent le corps de la femme. Kiriko l’excitait, et elle s’écarta rapidement, avant de s’appuyer contre les rideaux, demandant la seconde partie du programme. Sha l’observa silencieusement. Ce genre de choses avait du mal à l’exciter sous cette forme, et, si elle se décida à agir, c’était avant tout au nom de ce qu’elle ressentait pour Kiriko. Des jets d’ombre se matérialisèrent entre ses cuisses, formant assez rapidement le retour de ce sexe que Kiriko avait sucé. La jeune femme s’appuyait aux rideaux, et il était probable que ces derniers allaient souffrir en devant soutenir ce qui allait se passer. L’Ombre se rapprocha rapidement, et posa ses mains sur les hanches de la femme, son sexe venant glisser contre ses fesses, roulant le long de la croupe, passant dans la raie. Elle ne s’enfonçait pas encore dans son fondement, et Sha se rapprocha de Kiriko, venant susurrer à son oreille, tout en remontant ses mains pour empoigner chacun de ses seins :

« Tu n’es rien de plus qu’une salope, tu le sais, ça ? Une pute que je vais défoncer comme si elle était ma chienne... »

Elle pinça les tétons de Kiriko, et, comme s’il était aimanté, son sexe s’enfonça dans son fondement, le corps divin de Sha écrasé contre celui de Kiriko. Elle se mit lentement à remuer des hanches. Elle n’avait pas besoin d’haleter, car elle ne ressentait pas la douleur, simplement un plaisir pervers à l’idée de faire souffrir la Celkhane. C’était une belle verge qui s’enfonçait en elle, un joli pieu. Kiriko méritait bien ça. C’était sa récompense, pour avoir réussi le premier quart des Épreuves de Wallündrill. Il s’agissait véritablement d’une odyssée, et Kiriko méritait bien que Sha exauce ses caprices. Ainsi, tandis que son sexe s’enfonçait dans son fondement, des tentacules d’ombre jaillirent du corps de Sha, s’enroulant autour des jambes de Kiriko, afin de les relever, pliant ses jambes à l’arrière. De cette manière, il serait plus simple pour la Déesse de la défoncer, comme la femme le voulait.

Sha prit appui sur les hanches de la femme, et commença à remuer, le corps de Kiriko venant s’écraser contre les rideaux, heurtant la fenêtre. La vitre était solide, fort heureusement, car Sha se mit à remuer de plus en plus fort, des liens d’ombre venant rattacher le corps de Kiriko au sien. Ainsi, outre ceux qui s’étaient enroulés autour de ses jambes, d’autres vinrent prendre appui le long de son estomac et de son torse. Relativement étanches, ils permettaient à Sha et à Kiriko de se séparer, sans que Kiriko ne lâche prise. Concrètement, ceci permettait à Sha de remuer fort. Comme son corps était un atome purement magique, elle filtrait les sensations qu’elle recevait, et ne recevait qu’une dose perverse de plaisir à l’idée de défoncer ainsi le corps de Kiriko. Les rideaux souffraient, et le corps de sa sorcière rebondissait contre la vitre, s’enfonçant à travers le rideau, pour revenir en arrière, et repartir de plus belle.

« Haaaa... Ce que c’est bon, Kiriko ! Tu aimes ça, hein, HEIN, ma salope ?! »

Elle la traitait comme la pire des traînées, défonçant son fondement, son membre s’enfonçant en elle, la perforant de l’intérieur. La sensation devait être dantesque, mais elle savait que c’était ce que Kiriko voulait. La Celkhane n’aimait pas les douceurs avec Sha, elle s’ennuyait. Elle voulait que ce soit intense, et le plus profond désir de Sha était de la satisfaire.

C’était un acte d’amour, tout simplement.

Divin pour une Déesse, comment ne pas faire plus logique. Sa queue était divine, sa semence aussi, Kiriko pourrait abandonner le rôle de sorcière pour être sa pute sexuelle si elle le voudrait mais bon, elle serait quand même en manque d'action. Elle voulait servir sa Déesse mais aussi agrandir sa puissance, trouvant de nouvelles sorcières ou prêtresse, écrasant ses adversaires aussi. Mais elle qui au départ n'avait qu'une envie de gober la queue de Sha et de boire ou être arrosé – voire même les deux – au final était poussé par son amour pour Sha voulait avoir sa gorge profonde – ce qui est chose faite – se faire défoncer par-derrière par sa Déesse et quelque chose de moins brutal dans une position plus classique. Cela ne fait pas de mal d'avoir quelque chose de plus simple et plus facile. Certes si Sha venait à imposer autre chose, Kiriko ne pourra qu'être envoutée par son beau regard et dire à tous ses caprices. Kiriko, fatiguée venait déjà de décider de prolonger la fellation alors pourquoi pas continuer sur sa lancée? Elle ne sera pas aussi en forme que d'habitude mais pour Sha, aucun sacrifice n'est de trop. Accrochée aux rideaux, elle attendait qu'une chose, quelque chose de sauvage, quitte à avoir mal, elle voulait sentir ses pieds de décoller du sol, son corps se cogner contre la vitre derrière le rideau tellement sa Déesse lui défonce l'arrière-train.

« Haan ma Déesse... si c'est ce que vous voulez, je veux bien vous lécher les pieds et aboyer pour me faire défoncer le cul par vous. »

Kiriko était une femme fatale, forte et indomptable face aux autres sorcières et aux autres femmes mais face à Sha, elle n'était qu'une docile chatte qui miaulait pour quémander quelques caresses. Sa bite divine s'inséra en elle pour son plus grand plaisir vu le gémissement qu'elle lâchait en agrippant le rideau. Elle ferma un instant les yeux dans ce moment de plaisir avant que sa Déesse ne la prenne vraiment pour une pute de bas étage, simplement lui donner sa récompense. Ses mains sur sa poitrine pouvaient la caresser ou lui faire du mal, elle aimait autant l'un que l'autre, elle était la chose de Sha et elle adorait ça. Elle pourrait avoir un doute vu que Sha avait aussi une succube dans son palais ainsi qu'une sorcière orientée vers la magie rose mais Kiriko ne pouvait pas perdre. Elle sait qu'elle fut l'une des femmes ou amantes de Sha, même la mère de ses filles et elle comptait bien recommencer. Peu importe que Sha pourrait bien avoir un harem caché dans son palais à Ashnard ou ailleurs, peu importe le nombre de partenaires qu'elle pourrait avoir lors d'une orgie, elle sait dorénavant qu'elle fut Misha par le passé, la femme de Sha. Misha et Kiriko se ressemblaient beaucoup, elle comptait ne pas se laisser détrôner dans le cœur de Sha, peu importe si elle doit devenir plus sanguinaire ou au contraire, plus docile, porter de longues robes et prendre une douce voix quand elle s'adresse aux autres, elle est capable de fournir n'importe quel effort pour avoir sa petite place dans le cœur de Sha.

Au fil des coups de hanche, Sha usa de sa magie pour soulever les jambes de Kiriko en les repliant derrière elle, oh oui, elle était vraiment agrippé aux rideaux, retenue par sa force et par la queue de Sha. La tête tourné sur le côté, elle observa Sha depuis son œil, la joue écrasée sur la vite en recevant sa punition ou bien sa récompense? L'une comme l'autre, elle adorait. Sha n'y allait pas doucement et c'est ça qui était bon!

« HAAAAAA OUIII SHAAAA!!! J'adoreeeee çaaaaa... Prenez moi le cul! Défoncez-moi-aaaah! Je suis toute à vous Sha! »

Plus ça allait, plus Kiriko adorait ça, fermant les yeux avec un large sourire, elle commençait même à baver tellement elle était à fond dedans, oubliant d'avaler sa salive. Après tout, elle est la chienne de Sha donc autant agir comme telle si cela peut exciter cette dernière.

La tête de Kiriko s’écrasait contre la vitre, tendant les rideaux. Ils auraient du mal à supporter leurs déhanchements. Sha était en train de la tringler, ressentant une sorte d’excitation sournoise et malfaisante au fur et à mesure qu’elle lui démontait le fessier. C’était une sorte de rage primitive qui s’exprimait, de désir bestial et profond, intense et immense.  L’Ombre était comblée, furieuse dans ses gestes, de plus en plus excitée, au fur et à mesure que ses inhibitions tombaient, que son esprit était envahi par une sorte de sourde et de forte perversion. Une sorcière était naturellement créature de luxure et de péché, une création de désir, qui, contrairement aux fanatiques de l’Ordre, n’avait jamais refusé les bienfaits du sexe, du plaisir charnel, du désir. L’Ombre se laissait donc aller, ne cherchant nullement à ménager cette arrogante femme. C’était sa Kiriko, après tout, et il lui revenait le privilège exclusif de pouvoir la baiser aussi fort qu’elle voulait. L’Ombre ne comptait pas se priver, et les rideaux tremblaient sous ses pénétrations.

Comme toujours, Sha éprouvait un vif plaisir à l’idée de s’enfoncer dans les fesses de sa Celkhane. La sodomie venait à se poursuivre, son vit continuant à la perforer. Le sexe magique de Sha continuait à grossir, à se durcir, à élargir les parois intimes de Kiriko, alors que son corps continuait à s’écraser contre la vitre. Ses seins rebondissaient contre la vitre, sa joue claquait contre elle. La pauvre était malmenée, ballottée, tringlée comme une femme violée dans une ruelle de Nexus par un démon avide de soulager ses bas-instinct sur elle. Sha avait ses mains magiques posées sur les hanches de la Celkhane, les faisant glisser sur son bassin. Elle ne soupirait et n’haletait pas. Un tel exercice n’était guère fatigant pour elle. Elle aurait pu, si elle le souhaitait, grossir encore ce tentacule ombreux dans les fesses de Kiriko, jusqu’à la déchirer de l’intérieur. L’effort qu’elle ressentait en le faisant n’avait rien à voir avec celui qu’on pouvait ressentir en effectuant une sodomie avec un corps tangible, soumis à des règles physiques. Ce n’était rien de plus qu’une intense activité magique, et elle ne se sentait donc pas fatiguée... Simplement excitée, et même furieusement excitée, par l’idée de traiter ainsi Kiriko. L’amour obsessionnel que Kiriko ressentait pour elle l’étouffait, la dominait, et constituait quelque chose de très excitant pour l’Ombre.

« Haaaan... Petite... Pute !! »

Sha continuait à l’insulter, y trouvant là un plaisir supplémentaire, et, tandis que sa queue glissait en elle, des tentacules ombreux jaillirent de son corps, et cinglèrent Kiriko de coups, s’abattant sur ses fesses, avant de filer devant, pour s’abattre sur le reste de son corps, fouettant son ventre, à hauteur de son estomac. Des tentacules continuaient à s’enrouler autour des jambes de Kiriko, et un autre alla autour de sa nuque, serrant son cou, tirant sa tête en arrière quand Sha la ramenait, avant de la relâcher pour l’envoyer heurter la vitre. Elle ne comptait pas s’arrêter là, et, assez rapidement, un autre tentacule s’enfonça dans le vagin de la femme.

Sha ramena à nouveau Kiriko, et remonta ses mains pour pincer ses seins, à hauteur des tétons, tandis que plusieurs tentacules s’abattaient successivement sur son ventre. Elle lécha le cou de cette dernière, remontant près de son oreille :

« Je te ferais souffrir jusqu’à ce que tu jouisses, ma petite pute... »

Elle la relâcha alors, et recommença à la prendre par les fesses. La vitre continuait à trembler, et les rideaux finirent par se détacher, arrachés, pour tomber sur le sol, glissant le long du corps en sueur de la Celkhane. La fenêtre était couverte de gros cercles de sueur, recevant le corps de Kiriko, qui s’écrasait contre elle. Des piétons curieux qui lèveraient la tête auraient au moins le droit à une vision des plus magnifiques. Comment, en effet, ne pas tomber sous le charme d’une Kiriko nue, en proie au désir charnel ? Pour Sha, c’était l’une des plus belles visions du monde.

Rien ou presque ne serait être aussi bon que ça. Kiriko pouvait se vanter d'avoir pour ainsi pratiquement tout essayer avec sa Déesse, d'un amour charnel doux et romantique à bien plus brutal que ça, elle adorait se soumettre à elle. Elle était de ses Celkhanes qui continuaient toujours de lutter contre ses pourritures d'esclavagistes, même en étant une sorcière ayant fui sa patrie mais pour Sha, elle pourrait avoir un collier en fer autour de cou et l'appeler maîtresse si elle veut. Elle est prête à tout pour sa belle Déesse. Ses mains continuaient de tirer sur les rideaux, autant pour s'y maintenir que par excitation. Elle en bavait en restant coller contre la vitre à gémir en adorant se faire prendre par elle. Elle pouvait grossir sa queue encore si le cœur lui en dit, elle pouvait souffrir pour elle, si cela faisait plaisir à Sha alors pourquoi pas elle? Kiriko était une femme dévouée à Sha, une femme forte en dehors mais se pliant aux quatre volontés de sa divinité. Il lui était déjà arrivée de se montrer sous ce jour dans une nuit avec Sha et d'autres sorcières ou prêtresse mais ce qui se passe dans la chambre de Sha, reste dans sa chambre. Et elle le faisait bien comprendre, n'hésitant pas à mettre les points sur les I aux sorcières qui aimeraient répéter ce qu'elles ont vu. Ce peut être une amie comme une sorcière avec laquelle elle ne s'entend pas beaucoup, elle est très net dessus. Pas un mot!

Sha fit appel à des tentacules d'ombre qui jaillirent de son corps pour la marquer un peu, sur ses fesses ou son corps, peu importe, elle poussait des petits cris pour Sha. Même si ça pouvait être des caresses ou des véritables douleurs, elle se laissait faire. Même si cela pouvait être dangereux, notamment autour de son cou, elle avait confiance en sa Déesse et ce, même si c'était pour mieux la faire souffrir. Kiriko se laissait volontiers maltraiter par sa Déesse. De nouveaux tentacules venaient se faufiler en elle – enfin, un – mais elle adorait se sentir être l'objet de Sha. Même si elle remuait simplement sans gémir ou autres, elle adorait ça, cette espèce de froideur à son égard. C'était surtout parce qu'elle ne se fatiguait pas mais ça donnait un air si supérieur à sa Déesse, comment ne pas aimer? Mais quand le rideau lâchait sous son poids et sa force, la dévoilant à la rue, elle fut gênée. Si, Kiriko pouvait être gêné. Si encore il n'y avait personne mais elle voyait bien les aller et venues des gens, aucun ne tournait la tête vers elle mais ça ne saurait tarder. Se repoussant de la vitre avec ses mains, elle tentait de passer un bras derrière Sha pour s'y tenir et tenter de fuir cette foule.

« Haaaan naaaan, Sha! Je veux... suis votre jouet... HAAAAA... Pas à eux! Défoncez-moi... contre le mur! Je suis v-votre chooooose... Houuu~ »

Oui, contre le mur, vraiment contre lui, qu'elle soit vraiment la chose de Sha. Kiriko ne tarderait pas à jouir, Sha pourra se soulager entre ses fesses dans très peu de temps et elle pourrait aussi. Kiriko était tout de même « affamé » ce soir... une nuit de sexe intense, sans sa Déesse, ça avait eu de quoi la déstabiliser.

La gêne subite de Kiriko n’étonna guère Sha, qui s’y attendait. À force, elle savait comment réagissait sa petite chose face à ce qui l’entourait. Elle comprenait le fonctionnement de sa Celkhane, et savait très bien que, derrière les apparences, derrière ce que Kiriko promettait, elle avait des résistantes, des limites. Sha s’amusait à les titiller, mais elle n’avait jamais été jusqu’à les pousser, jusqu’à voir si l’amour de Kiriko pour Sha l’amènerait à faire des choses qu’elle n’avait pas envie de faire. Si Sha avait été un peu plus ferme, elle soumettrait Kiriko à ses propres contradictions, mais elle redoutait les effets dévastateurs qu’une telle expérience imposerait sur Kiriko. Elle savait que, face à elle, Kiriko acceptait d’être une esclave soumise, mais il fallait que ce soit face à elle. Quand il y avait un spectateur, la Celkhane était toujours plus réticente. Au sein du temple, tout le monde savait que Kiriko se soumettait à Sha, mais il valait mieux éviter de la chercher avec ça. De même, Sha se demandait souvent comment Kiriko réagirait, si Sha lui demandait de coucher avec un homme. L’aberration de la Celkhane pour le sexe masculin n’était pas entièrement partagée par Sha. Si la Déesse préférait les femmes, elle traitait aussi avec les hommes, et était loin de tous les dénigrer, de relayer l’ensemble des hommes à des êtres sauvages et cruels... Et elle aurait été bien mal placée de les considérer ainsi, quand elle-même était loin d’être une créature douce et timide.

Suivant la demande Kiriko, une sorte de nuage noir recouvrit les carreaux, mais son corps fut écarté de la fenêtre, écrasé contre le mur. Sha posa une main sur la joue de Kiriko, son autre joue s’écrasant contre le mur, et elle continua à lui labourer le cul ainsi, son corps magique se durcissant légèrement, gonflant, lui donnant une petite apparence bodybuildée plus indiquée pour cet exercice. L’Ombre, en réalité, était trop amoureuse de Kiriko, et, comme tout être amoureux, avait tendance à fermer les yeux sur les imperfections de sa bien-aimée, à ne pas chercher à la provoquer, et à lui faire plaisir. Une erreur, indéniablement, mais elle n’osait pas tenter Kiriko, de peur de voir cette dernière se détourner d’elle. De l’obsession à la haine, il n’y avait qu’un pas à franchir, et, dans une certaine mesure, ces deux notions étaient synonymes l’une de l’autre.

« Tu aimes l’idée de m’avoir rien que pour toi, hein, infâme salope ? Hum... Tu es une humaine insolente... Si je veux offrir le spectacle de ta croupe défoncée aux yeux du monde, de quel droit ton petit caprice saurait m’en en empêcher, hum ? »

Elle la narguait, tout simplement. Son sexe magique continuait à lui labourer les fesses, et le corps de Kiriko rebondissait contre le mur. Difficile de répondre, quand votre tête heurtait le mur toutes les cinq secondes. Ses fesses étaient rouges, et Sha continua ainsi à la sodomiser, pendant longues minutes, l’enculant avec force. Son corps avait presque doublé de volume, ayant perdu toute sa volupté, pour être un corps plus agressif, plus masculin, afin d’être mieux conforme au désir de Kiriko. Quand l’Ombre sentit sa jouissance arriver, elle décolla Kiriko du mur, afin qu’elle s’empale sur sa queue. Ses mains se posèrent sur ses hanches, et elle souleva le bassin de Kiriko, avant de le rabaisser, et de le soulever. La tête de Kiriko se retrouva dans le creux du cou de Sha lorsque cette dernière jouit dans ses fesses et dans son vagin. Ses mains pétrissaient alors les seins de Kiriko, et elle gémit dans son oreille en jouissant, répandant des flots de sperme magique, semblables à du sperme réel. Sha jouit longuement, pendant une trentaine de secondes, remplissant le corps de la Celkhane, son beau et magnifique corps.

Sha cessa progressivement de remuer, lentement, et son corps décrut, reprenant son apparence astrale classique.

« Je t’aime, Kiriko... Tâche de ne jamais l’oublier... Tout ce que je fais, à ton égard, n’est motivé que par l’amour intense que je ressens pour toi... »

La luminosité atténuée revint progressivement, et Sha relâcha le corps de la femme, disparaissant progressivement. Kiriko se retrouva sur le sol, revenant dans l’appartement. Sha avait repris possession de son corps, et se redressa lentement. Elle portait toujours son manteau à fourrure, et sa verge sortait de son corps, tendue et excitée. Elle se rapprocha lentement de Kiriko, et retira son manteau, le faisant tomber sur le sol.

« Viens à moi, ma belle... »

Pour Kiriko, être l'objet de soumission de Sha était un véritable plaisir. Même si elle osait refuser des choses de sa Déesse comme être montré en spectacle aux passants, c'est parce qu'ils ne méritaient pas de la voir dans cette position. C'est déjà limite pour les autres sorcières alors des gens qui ne sont même pas des disciples du culte de Sha, hors de question. Sha la prenait pour une insolente sorcière, elle l'était. Elle avait beau dire qu'elle se pliait en quatre pour Sha, elle avait certaines choses qu'elle refusait quand même. Faut bien qu'ici, c'est exceptionnel puisque en général, elle lui faisait l'amour au temple de Sha, que ce soit sur son trône, dans on lit ou ailleurs, dans le temple, il n'y avait que des gens qu'elle connaissait un peu alors qu'ici, ce n'était que des inconnus, surtout dehors. Lorsque la Déesse vint à jouir en elle, pour Kiriko, ce fut un soulagement! Elle aussi avait joui mais ça prouvait qu'elle faisait bien son travail dans un sens et les petits mots sur la fin étaient sincères, elle le ressentait. Elle aurait bien répondu mais elle cherchait à reprendre son souffle dans cette folle chevauchée.

La Sha divine disparaissait pour redevenir la Sha sous sa forme humaine, belle, aussi belle que n'importe laquelle de ses formes, elle fit tomber son manteau pour demander à sa sorcière d'approcher, sa verge à nouveau tendue. Kiriko avait un peu mal aux fesses mais elle approcha en rampant, restant sur ses genoux en caressant et en embrassant la cuisse de sa Déesse, près de sa verge excitée.

« Laissez-vous faire Sha, c'est à moi de vous combler à présent. Allez vous installer sur le lit s'il vous plaît. »

Kiriko était bien polie soudainement face à Sha, comme bien souvent mais cette fois, elle voulait vraiment que Sha se détende et qu'elle s'occupe de sa Déesse. Kiriko était normalement celle à qui on devait lui proposer le repos et les petits soins mais prendre soin de sa Déesse, de son amante, c'était quelque chose de normal. La sorcière se releva doucement, ayant un peu de mal à oublier la douleur entre les fesses mais bon, c'était aussi bon. Elle aimait ce genre de douleur venant de Sha. Elle approcha de Sha, à quatre pattes sur le lit en se plaçant au-dessus d'elle. Kiriko fit ce que n'importe quelle femme soumise et heureuse avec sa Déesse aurait fait. Elle la comblait sexuellement, la chevauchant doucement en remuant sur elle pour faire bouger sa poitrine ou l'embrasser en se serrant contre elle. Elle avait passé longtemps sur elle, peut-être plus d'un orgasme ensemble dans cette position... elle ne saurait dire... Sa dernière soirée et l'épreuve faisaient qu'elle était fatiguée et qu'elle s'était endormis aux côtés de sa Déesse, souriante en étant contre elle, toutes les deux en sueur – ou juste elle – mais heureuse de se sentir contre Sha. D'être vraiment aimé d'avoir un certain avenir de tracer déjà... Reste à savoir ce que les autres chemins pourraient lui offrir mais tôt ou tard, elle devra lui donner sa réponse concernant ce bébé.

Sa nuit fut hantée par cela justement, dans son rêve, elle se voyait avec un beau bébé dans les bras te bien qu'impossible – ou non – elle voyait Jasmine et Nausicaa à ses côtés, comme dans la vision avec Sha. Toute une famille réunie. C'était beau. Lorsqu'elle ouvrit les yeux au petit matin, elle était toujours contre elle, nue, une main sur son épaule, blotti contre elle. Pourvu que les secondes soient des heures, elle adore ce genre de petit moment. Même s'il n'y a pas de sexe, se sentir bien au chaud dans ses bras, contre elle, Kiriko pourrait passer la journée comme ça. Sa main caressait cette peau douce qu'était celle de Sha, avec un petit sourire, elle se rapprocha de son oreille pour lui parler doucement.

« Réveillez-vous ma Déesse adorée, j'ai une chose à vous dire... »

Elle attendit qu'une paupière s'ouvre ou même un petit signe pour montrer qu'elle était bien consciente avant de lui dire sa nouvelle. Elle devait surement rougir en disant cela mais tant pis.

« J'accepte de porter vot... notre enfant après ces jeux. »

Kiriko se sentir soudainement toute petite en disant cela mais c'était vrai bien que malgré ses paroles, elle avait toujours un petit doute au fond d'elle et un rien pourrait surement la faire changer d'avis. En tout cas pour ce matin, elle pourrait bien écarter les jambes et accepter de suite la semence de Sha pour tomber enceinte. Pour ce matin, elle sentait la fibre maternelle la travailler un peu en tout cas.

Elles continuèrent à faire l’amour, Kiriko dansant sur le corps de Sha. Elle ressemblait à une espèce de geisha, ainsi, une femme sensuelle, d’une beauté magnifique. Le lit grinçait sous leurs ébats. Il était plutôt solide. Depuis quelques jours, il servait presque tous les soirs à leurs ébats, et ces derniers étaient loin d’être tendres, délicats, ou légers. Sha était une Déesse avare, perverse, et très insatiable, une femme dont la libido disproportionnée était constamment gonflée par Kiriko, par son corps, et parce qu’elle éprouvait pour elle. Dans l’esprit pervers de l’Ombre, l’amour s’exprimait par les relations charnelles, par du sexe intense et débridé, sans gêne, presque de manière égoïste et autoritaire. Elle ne ménageait pas Kiriko, pour le propre bien de la Celkhane, mais aussi, et surtout, pour elle. Kiriko dansait sur elle, légèrement absente. La Celkhane était fatiguée, et dansait de plus en plus mollement, son esprit semblant s’envoler au loin, comme si son corps était à bout. Oui, c’était uniquement son esprit qui continuait à la motiver, son amour pour elle. En dansant sur elle, en se dandinant lascivement, Kiriko eut un nouvel orgasme, avant de progressivement s’affaler sur Sha, qui l’aida à dormir. Une main sur sa croupe, l’autre sur sa nuque, son sexe toujours planté en elle, elle l’embrassa tendrement. Kiriko avait les yeux clos, et Sha continua encore à lui faire l’amour, lentement, tendrement, pendant plus d’une demi-heure. Elle y allait lentement, et voyait Kiriko rêvasser, ses yeux faiblement entrouverts, alors que Sha jouissait en elle, dans ce qui, d’un point de vue externe, avait tout à fait l’apparence d’un viol. Elle la prit ainsi, jouissant encore plusieurs fois en elle, avant de dormir avec elle, la couchant contre elle, une main caressant ses fesses.

« Dors bien, Kiriko... Je veille sur toi, mon amour... »

La Celkhane dormit bien. Sha, quant à elle, avait un rapport différent avec le sommeil. Son corps physique avait besoin de dormir, pas son esprit, divin et immatériel. Ainsi, tandis que son corps dormait, Sha veillait, méditant silencieusement. Elle perçut les rêves de Kiriko, sondant sans vergogne son esprit. Elle accéda à une partie de son rêve, hésitant brièvement. Elle pouvait tout à fait modifier son rêve, car elle sentait que celui de Kiriko tournait autour de la descendance, sa progéniture. Elle aurait pu influer sur cette dernière, émettre des idées subliminales qui auraient convaincu Kiriko de porter son enfant. Contrairement à la Celkhane, Sha avait envie de la féconder. Ses propres filles étaient des filles recueillies, qu’elle avait élevé selon des besoins différents. Elles n’étaient pas des demies-Déesses. La fille de Kiriko serait différente, et Kiriko perpétuerait un cycle qui les dépassait toutes les deux. Or, Sha savait que Kiriko hésitait, qu’elle avait des doutes... Dans son état de faiblesse et d’hésitation, une brèche était ouverte. Sha pouvait tout à fait lui envoyer un message subliminal, sans que Kiriko ne le réalise. Elle caressa cette idée, la soupesa, l’évalua, avant de la rejeter, tout simplement. Kiriko méritait de choisir, et Sha l’aimait bien trop pour lui imposer une telle décision.

Quand Kiriko se réveilla, Sha était déjà réveillée, mais loin de son esprit. Perdue dans les profondeurs des connexions et des liens magiques, elle mit plusieurs minutes avant de réaliser que Kiriko était réveillée, et retourna dans le « monde réel ». Son esprit retourna dans son enveloppe physique, et elle ouvrit lentement les yeux, ses yeux jaunes apparaissant rapidement.

« J'accepte de porter vot... notre enfant après ces jeux » lui avait-elle dit.

Sha cligna lentement des yeux. Elle reprenait possession d’un corps réveillé, et se sentait sereine. Un léger sourire éclaira ses lèvres, et elle se pencha vers Kiriko, indiciblement soulagée, pour l’embrasser.

« Je t’aime, Kiriko... »

Il n’y avait, en l’état, rien de plus à dire. Sa verge apparut à nouveau, et elle lui fit encore l’amour, s’étalant sur le corps de Kiriko, la pénétrant voracement. Elle remuait lentement sur elle, et elles firent l’amour pendant une dizaine de minutes, afin de mieux se réveiller. Sha haletait, gémissait, embrassait sa belle, se réveillant peu à peu, jusqu’à ce que sa verge soit bien tendue, dure, douloureuse, une belle érection. Haletant, grognant, elle finit par jouir en elle, répandant sa semence dans son corps, et respirait lentement, lourdement, avant de progressivement se redresser.

« C’est une excellente décision, ma belle... Je t’enfanterais quand tu termineras les Épreuves. »

Ce serait son cadeau... Une séance de sexe magique, qui cristalliserait tous ses fantasmes.

Se relevant, Sha s’avança un peu, et alla près de la cuisine. L’Épreuve ne commencerait que dans quelques heures.

« Je vais te préparer une élixir pour que tu récupères un peu de tes forces... »

Sha s’activa ainsi, pendant quelques secondes, avant de lentement se retourner, regardant sa sorcière.

« Alors, dis-moi... Qu’est-ce qui a finalement bien pu te décider, en une seule nuit, Kiriko ? »

L’Ombre était curieuse, après tout.