Nettoyer Ayumi fut pour Mélinda un réel défi. Mine de rien, tout ce sperme sur son corps collait bien, mais c’était surtout les éclats dans ses cheveux qui posaient problème. Plusieurs hermaphrodites avaient en effet directement joui dans son cuir chevelu, et le sperme s’était collé à ses cheveux, formant des espèces de croûtes. Ses cheveux étaient sales, rigides, et lui caresser sa longue et belle chevelure était quelque peu difficile. Après le bain, puis une longue douche, Mélinda avait hésité, avant de voir que, dans le salon, les filles nettoyaient certaines filles endormies... Avec du Kärcher. Une idée de Clara, indéniablement. Après une brève hésitation Ayumi eut donc droit à un coup de Kärcher, puis à des jets d’eau. Comme elle était inerte, Mélinda utilisa des chaînes pour la suspendre par les bras au milieu de l’une des granges situées dans le jardin, et, avec l’aide de deux lycéennes, fit passer les jets d’eau sur tout le corps de la femme.
Sonnée ou non, ceci eut pour effet de la sortir un peu de sa léthargie. Lorsqu’elle rouvrit faiblement les yeux, Mélinda s’approcha d’elle, trempant ses pieds dans l’eau, tandis que, dans le dos d’Ayumi, une fille utilisait une énorme brosse pour happer les tâches blanchâtres dans sa chevelure, tirant sur sa tête. Les mains de la vampire glissèrent sur les hanches d’Ayumi, et elle se mit à l’embrasser dans le cou et sur la joue.
« Je ferais de toi une Futanari, Ayumi... Et je vais même t’offrir un autre cadeau... »
Elle releva lentement la tête, et embrassa l’adolescente sur les lèvres, avant de reprendre, et de poursuivre :
« Vois-tu, j’ai depuis quelques jours un produit spécial... Sans entrer dans les détails techniques, il est fait à partir du sang d’une succube, et ce produit est une sorte... D’aphrodisiaque intensif particulier. Appliqué sur certaines zones du corps, il excite et amplifie les sensations, le système nerveux... En d’autres termes, si on applique ce produit sur les zones érogènes du corps, ces dernières sont stimulées... Je vais te faire don de ce cadeau, Ayumi, et je vais l’appliquer sur plusieurs parties de ton corps... »
Elle toucha les lèvres de la femme, les caressant.
« Ici, pour commencer... Grâce à ce produit, tout ce que tu mangeras te semblera bon... Tu pourrais même boire l’urine, et, tout en étant psychologiquement repoussé par le goût, physiquement l’apprécier. Le simple fait de t’embrasser suffira à t’exciter, et tu seras bien plus douée pour faire des baisers efficaces. »
Les doigts de Mélinda glissèrent de la bouche pour caresser l’un des seins d’Ayumi, pinçant délicatement l’un des tétons.
« Sur chacun de tes tétons aussi... Tu adoreras qu’on les suce, que des sexes se promènent dessus, et qu’on les pince... »
Et elle continua l’exploration du corps d’Ayumi, caressant désormais les contours de son intimité, glissant ses doigts à quelques centimètres de ses lèvres vaginales.
« Dans ton sexe, aussi... Ainsi que sur le petit bout de chair qui dépassera du dessus sous peu... Tu mouilleras tellement quand on t’enfoncera quelque chose là-dedans que tes parois intérieures ne pourront théoriquement plus jamais s’enflammer, comme ce fut le cas avec Kaori... Et, pour ce qui est de ta verge, le simple fait de la caresser, de l’exciter, suffira à déclencher une érection. Et... »
Mélinda termina son exposé en touchant les fesses d’Ayumi, les caressant lentement, les empoignant et les malaxant, avant de glisser un doigt dans la raie noirâtre au milieu de son postérieur, glissant dessus.
« ...Dans ton cul aussi... Tu adoreras les sodomies, et la douleur qui résultera d’une pénétration anale te fera hurler comme une nymphomane qui ne demande qu’à être baisée. »
En ayant fini, Mélinda s’écarta un peu, et conclut :
« Je t’offre la possibilité de devenir une femme ne vivant principalement que pour le sexe, Ayumi. De pouvoir faire l’amour pendant des heures et des heures, jusqu’à ce que tout ton corps n’en puisse plus, ou que ton esprit décroche... Qu’en dis-tu ? »