[FINI] Alliance rouge [Tinuviel Lastrim]

La slime trouvait le  paysage terriblement excitant mais également assez amusant.  Amusant parce que la dhampire avait encore du mal et qu’elle se retrouvait un peu dans celle-ci à l’époque ou elle-même ne savait pas tenir sur ses pieds…  Enfin sur sa base  quoi, parce que parler de pied pour une slime était peut être un peu exagéré.  Elle  devait cependant reconnaitre que cette jeune femme avait des capacités des plus  impressionnantes, créer un cocon d’eau comme elle venait de le faire était réservée à celles qui avaient un peu d’expérience.  Cette créature était des plus magnifiques et la slime prenait plaisir à  s’occuper  d’elle ainsi.  Surtout que dans l’eau, elle était encore plus sensible que d’habitude. Sans doute cela était il dut à la nature hybride de son corps ?  Dans tout les cas, les effets de sa petite jouissance ne tarderaient sans doute pas à disparaitre.  Dommage, car elle s’amusait bien,  mais cela laissait le temps à la jeune femme  de terminer ce qu’elle avait commencé. Elle eut un léger sourire constant que la jeune femme avait finalement réussit à maitriser ses tentacules,  elles pouvaient vraiment passer aux choses sérieuses.   Les tentacules  verges de la slime  se frottaient doucement contre celles de la dhampire.  Ces verges  se frottaient contre celles de la demoiselle, frottant ses multiples glands contre ceux de cette démone rousse. Alors oui, pour faire cela, elle avait  dut faire entrer ses tentacules en plus de celles de la dhampire dans son corps,  cependant,  vu la tête que faisait  celle-ci,  cela était des plus agréables,  surtout que mine de rien, elle y prenait beaucoup de plaisir également.
-   De toute manière pas sur que les slimes et les humains soient compatibles.  Mais  bon,  tu as un grand potentiel en tant que slime.  Si jamais tu en as marre en jour d’être une demi vampire,  passe me voir,  je suis sur que les tentacules t’iront très bien.

La slime n’était peut être pas une poétique dans l’âme, cependant  une chose était sure, c’était qu’elle était une infatigable  amante ou presque.  Le genre de femme privilégiait l’efficacité aux méthodes utilisées.  Et vu les cris de plaisirs que la belle rousse poussait en ce moment même on ne pouvait pas dire que ce soit   plus mal ainsi.  Enfin il faudrait sans doute lui poser la question.

C’était un singulier câlin. Rayne n’avait jamais rien vu de tel, et comprenait sans se l’expliquer le fonctionnement des tentacules aqueux. Peut-être était-ce lié au fait qu’elle avait en elle le sang d’un vampire ancestral, le puissant Kagan, ou alors au fait qu’elle avait toujours appris à se débrouiller toute seule. Rayne n’avait pas eu de papa pour lui apprendre à changer une roue, à planter un clou, pas de maman pour lui faire un câlin quand elle avait un chagrin, pas de parents pour apprendre à cuisiner. Elle avait tout appris sur le tas, et, partant de là, son esprit disposait de réserves d’adaptation exceptionnelles. Ces réserves étaient en train de prouver leur efficacité. Elle avait inconsciemment réussi à contrôler les tentacules aqueux, et, si Rayne saisissait le truc, elle était incapable de l’expliquer. C’était... Et bien, c’était comme si elle tentait d’expliquer comment elle faisait pour remuer son bras. Elle pouvait le faire, elle pouvait remuer son bras, ses doigts, mais était incapable d’expliquer par quel biais elle en était capable. C’était pareil avec les tentacules aqueux. Mais, de la même manière qu’un nouveau-né a du mal à utiliser ses jambes et ses bras, Rayne avait du mal à utiliser ses tentacules aqueux. Certains explosaient donc.

Pressées l’une contre l’autre, les deux femmes s’embrassaient avec ferveur, se câlinaient, se pénétraient, et faisaient l’amour avec force. La Dhampir était pour le coup bien loin de se rappeler les problèmes qu’elle avait eu avec Tinuviel, le rite initiatique, l’entraînement, les ombres dansantes qui lui avaient rappelé les flammes brûlantes de son existence. Elle était enfermée dans ce cocon d’eau et de sexe, et se laissait aller. Elle eut assez rapidement un nouvel orgasme. Yeux fermés, elle poussait des soupirs, tout en multipliant ses tentacules. Le corps de la Slime étant entièrement liquide, elle pouvait les envoyer directement dans sa peau. Ces tentacules étaient alors des espèces d’épées qui s’enfonçaient en elle. Un tentacule se perdit ainsi dans le corps de la Slime, à hauteur de son estomac, et Rayne continua à faire remuer les autres. Un soubresaut de plaisir, une violente contraction, lui fit néanmoins perdre le contrôle, et le tentacule enfoncé dans l’estomac de la Slime explosa violemment, répandant des litres d’eau autour des deux femmes. Comme si une grosse bombe à eau venait de se lâcher entre elles.

L’eau dégoulinait de partout, et Rayne revenait sans arrêt à l’assaut des lèvres de sa partenaire, les mordillant, tremblant de désir, continuant à soupirer et à gémir. Sa partenaire lui glissa une touche d’humour, mais Rayne était bien trop perturbée pour y être réceptive, bien trop excitée pour répondre sur le même ton, bien trop... Bien trop occupée pour que son esprit songe à autre chose que le sexe, tout simplement. Elle se contenta donc d’émettre un grognement, et attrapa avec sa main les cheveux de sa partenaire, enfonçant ses doigts dans sa peau, et continua à lui faire l’amour. Le temps semblait disparaître, se diluer, s’absorber, l’indice temporelle de Rayne étant désormais le nombre de ses orgasmes, assez conséquent.

L’un de ses tentacules aqueux vint s’enfoncer dans la bouche de la Slime, histoire qu’elle puisse, elle aussi, bénéficier de l’effet d’une gorge profonde. Et, pour le coup, la gorge fut assez profonde, car le bout du tentacule traversa sa bouche, et remonta le long de sa langue pour taper dans les profondeurs de cette dernière. Rayne se demanda fugacement à quoi l’intérieur du corps d’une Slime pouvait ressembler. Sans doute à une immense boule d’eau sans organe.

*C’est une rencontre du septième type, ça...*

Et elle ponctua cette réflexion par un nouvel orgasme.

La vision qu’avait la slime sur son amante du moment était des plus agréable,  elle  soupirait  doucement au rythme  des gémissements de la belle  rousse,   ses tentacules  s’harmonisant avec celle de la jeune dhampire.  Mais cette harmonie ne dura pas,  Rayne  avait en effet  de plus en plus de mal  à garder le contrôle.   Cela pouvait se voir,  ses tentacules étaient de plus en plus  fragiles  et surtout de moins en moins en rythme.   Il était probable que le plaisir soit trop important pour que le cerveau de cette jeune femme puisse gérer les deux.   
La slime en eut d’ailleurs la confirmation par l’orgasme  de la jeune demoiselle,  il ne fut d’ailleurs pas le seul,  mais à chaque fois, la dhampire semblait en redemander, voir en demander plus encore.  Cette femme était pour la slime  une véritable  furry et pour dire vrai  cela ne la gênait absolument pas.  D’habitude, elle devait se retenir, voir abréger ses petits jeux, à cause de la fatigue.  La slime était en effet  infatigable  et cela semblait être également le cas de la dhampire. 
La slime sursauta  en sentant la tentacule de cette femme dans sa bouche,  elle avait beau être insensible à la douleur,  sentir un si bel appendice  dans cet endroit si exigüe  était une expérience assez peut commune pour la slime qui l’appréciée, il fallait le dire.
La slime  continuait à se frotter contre elle,  terminant cette douche  au combien plaisante.  Il fallait qu’elle retourne travailler,  de plus, le jour se lèverait bientôt et il serait sans doute temps pour elle de partir.   Mais en attendant, elle profitait encore un peu, se nourrissant des  fluides que produisait cette jeune femme.  Après tout, croire que les slimes ne se nourrissent que d’eau était une grossière erreur.      Enfin, ce petit repas l’avait pour l’instant rassasiée,  la slime  embrassa une dernière fois la jolie rousse  avant de la reposer doucement sur le sol, la gardant prêt d’elle dans un cocon d’eau.  Elle supposait que cette jeune femme, même s’il elle n’était pas humaine avait au moins besoin d’un peu de repos.  Elle espérait que cela lui suffirait,  bien qu’elle n’était pas une spécialiste des dhampires. 

Tout devait avoir une fin, et même cette intermède, aussi agréable soit-il, n’y faisait pas exception. La première fois de Rayne avec une Slime resterait dans ses annales, mais parvenir à maintenir l’intégrité des tentacules aqueux était difficile, bien trop difficile. Ses orgasmes à répétition n’aidaient pas. Sa partenaire avait beau dire que c’était instinctif, ce n’était pas vraiment le cas pour Rayne, qui devait se contrôler pour maintenir le rythme. Ses tentacules aqueux explosaient tous en rythme, envoyant de l’eau partout, et Rayne se sentit défaillir. Sensation de vertige. La tête qui tourne. Du flou dans les yeux.

« Oh put... » entama-t-elle.

Elle ne put achever, sentant ses jambes la lâcher. Elle glissa dans l’énorme flaque, et fut rattrapée par la Slime. A partir de là, Rayne se sentit partir. Elle tendit sa main en l’air, essayant de parler, de bredouiller des choses, mais sa propre voix lui apparaissait hachée, comme fatiguée. L’eau se mit à l’entourer, ses paupières devenaient lourdes, trop lourdes pour qu’elle arrive à les soutenir. Ses muscles étaient engourdis, et elle sentait sa mouille, ou tout simplement de la flotte, s’échapper de tous les pores de son corps. Son organisme éliminait l’eau en trop en suant abondamment. Rayne se mit à sombrer, et se sentit partir très loin. Le harem... La Slime... Kagan...

*Je ne sais même pas comment elle s’appelle...*

Ce fut la dernière pensée consciente de Rayne avant que les ombres ne viennent l’assaillir.

* « Cours ! »

Et elle courrait. Les arbres étaient mauvais, sombres, dans cette nuit noire. Les branches formaient de dangereuses griffes qui l’écorchaient. Elle trébuchait sur le sol, ses pieds heurtant des racines. Elle tomba sur le sol, tenta de se redresser, mais sans y parvenir. Son pied... Son pied était coincé dans la racine ! Elle se retourna, tirant dessus, essayant de se libérer, mais sans y parvenir. Elle essaya sans y parvenir, tira à s’en écorcher les ongles, à gémir et à soupirer. Elle continua à tirer sur la racine qui formait comme un nœud sur sa cheville.

Une panique sans nom envahissait son âme. Elle devait courir ! Il fallait fuir ! Fuir quoi ? Elle l’ignorait, mais ne se posait même pas cette question. Fuis, Rayne, fuis ! Les éclairs se mirent alors à tomber, et Rayne crut percevoir des figures grotesques. Tournant la tête, elle contempla les troncs, et, quand les éclairs virent, elle vit, avec horreur et effroi, qu’on avait sculpté des corps dans les troncs... Ou qu’on avait réussi à glisser des corps à l’intérieur. Des visages meurtris, fatigués, la regardaient. Severin... Sa mère... Elle essaya à nouveau de se libérer, et se rappela qu’elle avait toujours avec elle ses lames. A partir de là, trancher la racine ne fut pas trop difficile, et elle put à nouveau courir.

Elle traversa la forêt, aperçut un petit lac éclairé par un rayon de lune où une Slime se baignait, n’en tint pas compte (elle ne savait même pas comment elle s’appelait !), et préféra courir. Elle continua à courir jusqu’à entendre des chiens aboyer dans la nuit, et s’arrêta sur le coup. Elle savait où elle était, elle savait où elle se trouvait. Elle pouvait sentir le soufre, l’odeur du feu, et, plus elle s’avançait, plus elle entendait le crépitement des flammes. Elle vit finalement les hautes langues de feu, des torchères gigantesques qui brûlaient dans la nuit. Alors, Rayne comprit qu’elle ne fuyait pas. Oh non, elle était en train de se dépêcher pour arriver à temps. Alors, Rayne se mit à nouveau à courir, plus rapidement cette fois. Elle entendait les pleurs et les sanglots émanant de l’église en feu, et se refusait à admettre qu’il ne soit trop tard. Elle remonta le long de la rue principale, partit sur la gauche, à côté de la boulangerie, longeant une petite impasse où elle avait jadis frappé un jeune garçon qui lui tirait les couettes (elle avait eu des couettes à un moment de sa jeunesse ; dingue, non ?). Là, elle rejoignit une autre rue. Les cadavres étaient partout dans la rue, leurs corps égorgés inondant les pavés. Un chariot de marchandises était en feu dans un coin, les caisses éventrées, les cadavres de plusieurs pommes à proximité (ce détail l’avait choqué, que l’un des tueurs de Kagan prenne le temps de manger une pomme en massacrant des villageois). Elle avait filé entre deux bicoques, et avait rejoint la sienne, en bout de rue. Une petite ruelle sinueuse, avec quelques silencieuses gouttières. C’était un village très reculé, où seul le maire avait une voiture, une vieille bécane pétaradante qui se faisait doubler par n’importe quel cheval.

La porte de l’entrée de cette petite maison avec un grenier et deux pièces était explosée.

« Non... Non, non, non, non !! »

Rayne redoubla l’allure, et atteignit la porte d’entrée. Elle se glissa à l’intérieur, et vit le cadavre brisé sur le lit. La cheminée était condamnée. La Dhampir s’approcha, muette, du cadavre de sa mère, et la retourna. Elle était couchée sur le ventre, et, quand elle la tourna, les yeux vitreux du cadavre la fixèrent, et sa défunte mère parla sur un ton sentencieux :

« Tout cela est de ta faute. »

Rayne perçut alors une ombre derrière elle, et se retourna... Mais, comme à chaque fois, il était trop tard. Elle vit une ombre noirâtre, et une main vint emplir son champ de vision.*

Rouvrant violemment les yeux, Rayne se redressa d’un bond, en sueur, et sentit la lumière du soleil l’agresser à travers une fenêtre aux rideaux ouverts. Elle était dans un confortable lit, et manqua tomber. La mémoire lui revint rapidement. Le harem... Tinuviel... Les ombres... Lyrinda... La Slime...

*Où est-ce que je suis ?*

Elle tourna la tête à gauche et à droite, agressée par la lumière. Le soleil ne lui était pas mortel, mais la lumière n’était quand même pas très agréable, pour elle qui avait une vision plutôt nocturne. Elle secoua la tête, se protégeant les yeux, et alla se rallonger... Et sentit alors qu’elle n’était pas seule. Tournant la tête, elle vit qu’elle se tenait dans un lieu en compagnie d’une femme noire, qu’elle avait visiblement réveillé... Et qu’elles étaient visiblement nues.

« Lyrinda ?! »

Qu’est-ce qu’elle faisait dans sa chambre ? Est-ce qu’on avait conduit Rayne ici, plutôt que de la laisser dormir dehors comme un vulgaire clochard, ou est-ce qu’elle s’était traînée dans cette chambre ?

Le fait que la jeune femme sombra  doucement dans le sommeil n’étonna pas plus que cela la slime,  elle avait déjà fait preuve d’une résistance  extra ordinaire,  cependant son corps avait atteint ses limites et il avait désormais besoin de repos.  Cependant  ce  repos  fut  relativement agité,  la  slime pouvait  observer cette jeune femme  dans son sommeil  et on pouvait  dire qu’elle  se débâtait,   elle ne savait  pas pourquoi mais  elle semblait  faire un violent cauchemar.   La slime  ne sachant pas ce qu’elle  pouvait  faire  prit donc la décision qui lui sembla  la moins pire,  elle  la  transporta  dans la chambre de Lyrinda, se servant de son corps comme  un matelas  aquatique  capable d’absorber les chocs pour ne pas la réveiller.
Lorsque la dhampire  se réveilla,  il faisait  désormais  jour,   c’était généralement à cette heure  là qu’elle   dormais,  cependant  ce jour  là, elle n’avait pas put fermer  l’œil.   La jeune femme était  bien trop agitée pour cela.   Leur  nuit  avait  fait  en sorte que la drow  s’attache  un peu à cette jeune femme ce qui expliquait  pourquoi elle  restait avec elle , même si en ce moment elle somnolait.  Elle avait  du mal à  restait  debout,  cependant  son nom la tira de sa  torpeur.  Elle  se releva  tranquillement  avant de se tourner  vers la jeune femme et de lui dire.

-Tu as fait un cauchemar,  un cauchemar  violent,  si violent que j’ai put le sentir. Voila pourquoi je veille sur  toi  le  temps que tu te  réveille.

Elle n’avait rien d’autre à dire,  les rêves étaient une chose sur lequel  les drows ne devaient pas toucher,  en effet pour ce peuple de la nuit,  les cauchemars sont  des visions,  des visions d’un passé ou d’un futur,  Ils guident leurs  créateurs.  Mais  cela  était spécifique  aux drows  ainsi  cela n’était peut être pas le cas pour les autres races. En attendant  la  Lyrinda se demanda  ce qui allait se passer pour la jeune femme.  Après tout,  elle devait encore avoir besoin de repos car elle était  sure qu’elle n’avait pas dut se reposer.  Elle  attendit quelques temps avant de lui demander.
-Si tu recherche tes vêtements,  il faudra voir avec Amy,  elle t’a déposé  ici  sans me les donner…
Amy était la slime,  c’était sans doute elle  qui  avait ses vêtements.  Cependant,  croire que la drow  ne pouvait pas dépanner la dhampire  n’était pas vrai.  Il  faudrait cependant que celle-ci  apprécie la soie.   En effet la majorité des tenues de Lyrinda était  crée en soie d’araignée, matière traditionnelle des vêtements  Drow  et petite  fantasy  qu’elle aimait quand même s’offrir.  Elle avait beau être une exilée,  cela ne l’empêchait  pas d’avoir encore un peu de respect pour les tenues traditionnelle de son peuple.  Enfin bref,  elle  attendait maintenant que la jeune femme  refasse surface.  Elle était la si jamais elle avait besoin d’elle. C’était sa manière à elle de la  remercier pour la nuit qu’elle avait passé  hier  soir,  même  si  elle serait  trop  fière pour reconnaitre  devoir quelque chose à quelqu’un.

Un cauchemar... Oui, les souvenirs de ce rêve étaient encore marquants dans l’esprit de Rayne. Le feu, la mort, la peur, la rage... Elle arrivait toujours en retard, et revoyait toujours sa mère en train de mourir. Elle secoua la tête, et la posa dans le creux de ses mains, soupirant longuement. Son corps nu était trempé de sueur, ou d’eau. Lyrinda... La Dhampir secoua la tête, et écarta d’un coup sec la chaude couverture, et entreprit de se relever. La Drow lui parla d’Amy. C’était sûrement la Slime... Qui d’autre est-ce que ça pourrait être ? Rayne se sentit chavirer. Épuisée, elle retomba sur le lit, manquant de peu de s’étaler sur la Drow. La Dhampir reprenait ses esprits, et se tourna vers Lyrinda.

« Désolée... lâcha-t-elle simplement. Je fais des cauchemars récurrents. »

Elle eut un sourire un peu triste, avant de rajouter :

« On dit que c’est pour ça que les vampires sont des créatures nocturnes. Nos nuits sont agités, et nous n’aimons pas dormir. Tu n’as pas du avoir une nuit bien facile... »

Et, aussi incroyable que cela paraissait, Rayne se sentait vraiment gênée. La Dhampir avait, après tout, sa fierté, son amour-propre, et apparaître comme un boulet, quoi qu’on puisse en dire, ne lui plaisait pas trop. C’était en partie pour ça qu’elle aimait bien cette Drow. Les Drow n’étaient pas du genre à admettre la faiblesse. Rayne se pencha vers elle, et l’embrassa sur les lèvres. Elle lui avait tout de suite plu, cette créature. Peut-être parce que, de toutes les femmes peuplant cet harem isolé, elle était une créature nocturne.

Ce bref baiser terminé, Rayne retourna s’allonger.

« Putain, je suis claquée... Il faudra féliciter cette Slime, elle est aussi épuisante que dix entraînements réunis... »

Elle avait des courbatures sur les jambes, et elle les tendit le long du lit. Au moins, ce dernier était confortable. C’était un lit propre, grand, moelleux, à tel point qu’elle avait l’impression de ressembler à une salope de bourgeoise anglaise, comme on disait dans son village natal. Rien à voir avec les lits individuels inconfortables des cellules des moines dans lesquels elle avait vécu jadis. Rayne tourna sa tête vers Lyrinda.

« N’hésite pas à me dire de dégager... Quelques courbatures ne m’empêchent pas de marcher. »

La Dhampir avait juste envie de se reposer un peu. Elle n’osait pas encore l’avouer ouvertement, mais elle ignorait toujours si elle voulait ou non quitter ce harem.

LA drow était consciente de la faiblesse de la jeune femme  et  cela  faisait  remonter en elle d’anciennes  pulsions.  Des pulsions des plus sadiques,  des pulsions de mort,  de destruction.  Mais il y avait également autre chose.    Elle  avait beau  avoir en partie changé,  elle était une drow  et les excuses de la jeune femme ne faisaient que renforcer cette envie…  Elle s’approcha doucement,  tirant de sa commode un petit  canif,  elle  eut un petit sourire avant  de s’avancer doucement vers la gorge de la dhampire.  La lame frôla celle-ci,  ne faisant qu’une légère  trace.  La drow bien qu’aveugle  avait une maitrise parfaite des tortures mentales et physiques et elle en donnait encore la preuve.
  -Je pourrais te couper le cou pour ta faiblesse ma belle  et c’est ce que ferrait  tout drow  normalement constitué,  cependant….
Elle l’embrassa doucement gardant toujours la lame sur la gorge de cette jeune femme.
-Mais ne t’inquiète pas pour mon sommeil.  Et quand à tes cauchemars,  je comprends,  je sais ce que ca fait,  puisque dans mon obscurité, j’ai eut le temps de revoir tout ce que j’ai fais…   J’ai appris à vivre avec mais je sais qu’elles me hanteront  encore,  c’est ma punition…   Mais j’ai de la chance,  elles  ne sont plus aussi régulières  et je vivre sans la majeure partie du temps.

Elle comprenait donc la douleur de la dhampire qui vivait avec les siennes depuis des dizaines d’années et de manière récurrente.  Elle ne pourrait rien pour elle.  Elle se contenta de lui dire doucement.
-J’ai cependant un moyen pour toi de te requinquer un peu ma jolie.    Ne bouge pas et laisse toi faire. Je suis sure que cela te permettra d’oublier  un peu ta fatigue.

La jeune femme récupéra son arme et le passa doucement sur ses veines,  il perlait quelques gouttes,  pas de quoi risquer  l’hémorragie, loin de la. Mais la quantité de sang devrait  permettre à la vampire  de reprendre quelques forces,  de quoi se lever, même si elle aurait sans doute encore envie de rester dans ce lit  douillet.  Quoi que, connaissant la guerrière difficile de dire ce qu’elle voulait en réalité.
La drow  passa doucement ce petit remontant sur les lèvres de la jeune femme,  lui caressant la tête de la main encore libre, elle eut un petit sourire avant de dire.
-Amy est insatiable…  Mais je crois que tu t’es bien défendue d’après ce que j’ai put entendre…  Crois-moi, être aveugle à certain avantage mais parfois, j’aimerais bien ne pas avoir une ouïe si fine…  Quoi que,  ca me permet de savoir un peu tout ce qui se passe ici…

Elle  espérait que la dhampire aille un peu mieux et en fonction de son état, elle verrait si jamais elle la foutait ou non à la porte.  Pour l’instant ce ne serait pas le cas,  pas encore  mais elle verrait cela.

Les Drow étaient un peu tous cinglés, et Lyrinda ne faisait pas exception. C’était ce qui, pour Rayne, la rendait attirante. Elle sortit un canif. La Dhampir, même si elle était épuisée, aurait tout à fait pu se battre, mais elle n’en fit rien. Elle savait qu’elle ne risquait rien. Non pas qu’elle ne croyait pas Lyrinda capable de l’égorger, mais, si la Drow avait vraiment voulu la tuer, elle l’aurait fait dès qu’Amy l’aurait glissé dans sa chambre. Le simple fait qu’Amy ait tenté le Diable en invitant une femme épuisée chez Lyrinda était la preuve qu’Amy savait très bien que la Drow ne lui ferait rien. Les Drow n’aimaient pas les faibles, les geignards, les plaintifs, ceux qui pactisaient avec les dh’oines... Les elfes n’aimaient déjà pas beaucoup les humains, mais, face aux Drow... Rayne ne trembla pas en sentant la lame de Lyrinda. Sa poigne était faible, et elle grimaça légèrement en sentant son sang partir. Elle répondit au baiser de la Drow, qui avait décidé de lui faire un cadeau.

En voyant cette délicate lame trancher sa peau, frôlant les veines. Le sang de Rayne ne fit qu’un tour. Le sang d’un elfe, qu’il soit un elfe-sylvestre ou un Drow, était délicieux... les êtres, après tout, étaient des créatures purs, ancestrales, et leur sang était en circonstance. Rayne se sentait flattée. Pour un vampire, il n’y avait rien de plus sacré que le sang, et offrir le sien à un autre était généralement considéré comme une marque d’amour. C’était comme si une humaine vierge offrait sa fleur à quelqu’un. Rayne sentit sa faim se réveiller. Amy, effectivement, l’avait épuisé, et elle attrapa le bras de Lyrinda, allant boire son sang.

Il était effectivement... Délicieux. Elle en eut un gémissement, incapable de le retenir, et planta légèrement ses canines dans sa délicieuse peau. Elle but le sang, sentant la main de Lyrinda caresser ses cheveux, l’entendant parler. Pendant qu’elle buvait, tous ses sens devinrent logiquement amplifiés. Le sang avait sur elle de drôles d’effets, surtout quand il était si bon... Elle sentit ses forces revenir, et sentit un plaisir sans bornes jaillir dans ses lèvres. Elle s’agrippa fermement à la plaie de Lyrinda, incapable de s’arrêter. Le sang des elfes... On avait fait des légendes dessus, mais il était tout simplement exceptionnel.

Il fallut que la Drow agisse pour que Rayne cessa de boire son sang. La langue de la Dhampir claqua dans le vide. Tout son corps se mit à trembler nerveusement, et elle secoua lentement la tête, fermant les yeux en inspirant et en expirant longuement.

« Bon sang... Cette gorgée était fabuleuse... »

C’était peu dire. Rayne se sentait toute excitée, du coup ! Elle était pleinement réveillée, ses courbatures s’étant envolées. Son sang bouillonnait dans ses veines sous l’excitation. Une seule gorgée du sang de la Drow l’avait requinqué autant que si elle avait bu le sang entier de cinq humains en bonne santé. Elle se tourna vers Lyrinda, et tendit une main pour caresser sa joue, avant d’aller l’embrasser.

« Les légendes sont vraies... Le sang des Drow est fabuleux, et le tien n’y fait pas exception... Je pourrais aller m’entraîner pendant cinq heures d’affilée, maintenant... »

Elle s’approcha de l’oreille de Lyrinda, continuant à l’embrasser. Rayne, rappelons-le, était toujours nue, et posa un doigt sur les lèvres de Lyrinda, sur cette délicieuse bouche qu’elle adorait embrasser, venant soudain de remarquer quelque chose. Son équipement... Ou, plutôt, celui que Tinuviel avait fait. Comme elle n’avait pas été dans sa chambre ce matin, les servantes, voire Tinuviel elle-même, avaient du le déposer ici... Rayne tourna alors la tête vers Lyrinda. Le sang influait beaucoup sur le comportement des vampires. Un vampire en manque de sang était plus enclin à la couardise, à la tromperie et à la lâcheté, alors qu’un vampire ayant fait le plein de sang serait plus hardi, plus aventureux, plus dangereux... Les bourreaux dignes de ce nom le savaient, et, pour eux, torturer un vaùpire était souvent une aubaine. Il suffisait de le laisser enchaîné pendant quelques heures, et de le torturer quand le sang lui manquerait. N’importe quel vampire ne pouvait que craquer.

Rayne avait glissé un doigt dans la bouche de Lyrinda, légèrement mutine.

« Hum... Je me demande si je ne pourrais pas t’épuiser, toi... Une âme charitable a eu la bonne idée de laisser dans ta chambre l’armure de Tinuviel... Elle me renforce... Mais, avec la nuit que tu as passé, je ne voudrais pas t’épuiser... »

Rayne la provoquait ouvertement. Elle ne voyait pour l’heure que deux moyens de laisser parler l’excitation qui bouillonnait en elle : s’entraîner dehors, ou s’entraîner avec Lyrinda... Et le faire avec cette armure redoutable n’était pas pour la déplaire, car elle espérait toujours pouvoir dominer les pulsions qui s’emparaient d’elle quand elle la mettait.

[HRP - Pour rappel, Rayne ressemble à la forme de droite quand elle enfile l'armure de Tinuviel ^^]

La faim de la dhampire était particulièrement incontrôlable.  Heureusement l’elfe noir avait quand même un peu plus de force que la moyenne des humains.  A ce titre elle pouvait  relativement rivaliser avec une dhampire.   Il ne fallut pas longtemps avant que celle-ci  reprenne ses esprits et elle ne semblait plus avoir la moindre trace de fatigue.  Tant mieux, elle aurait sans doute besoin d’énergie. Cependant  la petite phrase de la dhampire sur  son entrainement la fit bien rire.   En tant qu’ancienne  prêtresse de Lloth, elle n’avait jamais appris à  se battre de manière conventionnelle.   Enfin, il était temps de lui expliquer  que non,  ce ne serait pas avec elle qu’elle  s’entrainerait.  Pas pour ce genre d’exercice dut moins.

- J’ai bien peur de devoir refuser ce genre de proposions.  Je laisse les armes  aux autres.  Je préfère largement le poison,  c’est bien plus sensuel et raffiné que deux armes qui s’écrasent l’une contre.   Et si nous devons nous battre n’oublie jamais que ce ne sera jamais dans un combat à un contre un.  Ce sera dans  une caverne sombre  ou  personne ne verra la lame qui lui coupera la gorge  tendit que nos  araignée  dévorent les pauvres sentinelles  chargées de monter la garde.   Difficile donc de recréer un vrai entrainement ici. 

Elle avait un petit sourire,  les drows n’étaient pas le genre de créature qui combattait loyalement,  alors même si lyrinda tranchait un peu avec le caractère habituel des drows, elle n’accepterait jamais un combat à la loyal.  Cependant si jamais un jour, elle se devait se battre chose qu’elle ne voulait pas pour l’instant,  elle se battrait.   Elle utiliserait les moyens  drows, les plus lâches et les plus retord, les ruses les plus perfides, mais jamais elle ne se rendrait car s’il y a une chose qu’elle ne voulait plus revivre, c’était la honte et le déshonneur.  
- Bref,  j’ai bien peur de devoir te mettre à la porte si jamais tu veux te battre. Cependant je pourrais t’apprendre de nombreux poisons et autres manières de tuer à la drow…  Quoi que, je doute que cela te plaise. Tu ne me semble pas être le genre de personne à utiliser ce genre de méthode je me trompe ?
Elle lui fit un petit baiser avant de lui dire doucement.
-Aller va trouver quelqu’un pour faire joujou avec toi  et reviens me voir si jamais tu veux  me voir pour quoi que ce soit. Après tout, on ne sait jamais et c’est toujours un avantage d’avoir une drow avec soit.
Elle embrassa doucement la jeune femme, avant de la pousser hors du lit.  Elle l'avait dit, elle ne se battrait pas contre elle, alors autant qu'elle se lève, ou qu'elle propose autre chose.

Le sang de Rayne l’avait amené à parler trop vite. Ou alors, c’était tout simplement que Lyrinda n’avait pas les idées claires, car elle avait mal dormi. La Dhampir n’eut pas vraiment le temps d’en placer une que la Drow, tout en déclinant l’invitation à se battre, l’embrassa en la poussant hors du lit. Rayne, pour le coup, se demanda si Lyrinda était sincère, ou si elle lui faisait une espèce de crise de jalousie, parce qu’elle avait entendu Rayne et la Slime s’amuser.

*Non... Je n’imagine pas une Drow jalouser quelqu’un pour ça...*

Rayne secoua lentement la tête, avant de réaliser que Lyrinda ne pouvait pas voir ce geste. La Dhampir se rassit sur le lit, et attrapa entre ses mains celles de Lyrinda.

« Navrée, Lyrinda... Je n’étais pas en train de te demander de te battre avec moi. »

Rayne embrassa les mains de Lyrinda, avant de consentir à s’expliquer, comprenant l’amalgame, logique, que la Drow avait du faire, Rayne ayant, après tout, mentionné une « armure ».

« L’armure améliore mes réflexes et mes capacités, mais ces fonctions ne sont pas que purement physiques, ou destinées à se battre. Quand je parlais de t’épuiser, ce n’était pas en te tapant, mais en t’épuisant... Dans ton lit. »

Faire plus clair semblait plus difficile. La Dhampir relâcha les mains de Lyrinda, et l’embrassa sur le nez. Elle avait une envie furieuse de faire l’amour, tout simplement. C’était d’autant plus incroyable qu’Amy l’avait complètement épuisé cette nuit... Quand on disait que les vampires étaient des partenaires sexuels redoutables, on n’exagérait pas. Si le partenaire du vampire avait un sang de qualité supérieure, un vampire pouvait facilement, si le partenaire était un bon coucheur, faire l’amour pendant des heures et des heures, en se ressourçant. Et l’air de ce harem n’encourageait nullement à la chasteté. Partout où Rayne posait son regard, elle ne voyait que d’élégantes tapisseries, de belles courbes, de succulentes femmes... Dire « Non » était clairement impossible, surtout quand on venait de boire le sang d’une Drow.

Rayne baissa ses lèvres vers celles la Drow. Elle savait que les Drow aimaient l’honnêteté, et Rayne cessa de tourner autour du pot :

« J’ai deux problèmes en tête, Lyrinda : une armure que je dois contrôler, et des pulsions sexuelles que ton sang succulent vient d’éveiller. Et, tel que je vois les choses, je pense que je peux, avec toi, joindre l’utile à l’agréable. Quand j’enfile cette armure, mon corps aussi change de forme. Je noircis, et mon corps se couvre de tatouages. Alors, je ne sais pas... Peut-être que tu pourras m’aider à comprendre le fonctionnement de ses tatouages, ou que te faire l’amour m’aidera à contrôler un peu mieux les pulsions que je ressens quand j’enfile cette armure... »

Rayne en avait presque fini, et ajouta alors :

« ...Du moins, si tu le souhaites, bien sûr. Tu m’excuseras, je n’ai jamais été très douée pour la séduction. »

Non, les drows ne sont pas jaloux pour ce genre de choses,  toutefois il ne fallait jamais  négliger que lyrinda n’était pas une drow comme les autres.  Enfin, non ce n’était pas par jalousie que la drow l’avait  repoussée de ce lit.  Elle avait juste  mal comprit ce que la jeune femme sous entendait. 
Remarquez, elle avait bien envisagée ce sous entendut, mais le ton de la jeune femme  lui avait fait comprendre que… Enfin passons,  ce n’était pas bien grave et le mal entendu fut bien vite  disipée.  Elle  eut un petit sourire en comprenant ou voulait en venir cette jeune femme.  Même si elle se disait qu’après la nuit qu’Amy lui avait fait passé  elle ne devrait peut être pas faire autant de zèle.  Elle songea aussi à autre chose :  Si jamais une seule gorgée de sang la mettait dans cet état,  comment réagirait elle si jamais on lui donnait plus.  Hum, bonne question…  Enfin pour l’instant  cela n’avait pas bien d’importance. Elle répondit donc doucement à l’un de ses nombreux baisers avant de le stopper net.    Ainsi, elle voulait de l’aider,  chose étrange, un drow qui aide quelqu’un.  C’était presque risible.  Enfin bref,  elle lui fit un léger sourire avant de la pousser doucement et de prendre place sur le corps de la dhampire.  Elle aurait voulu la regarder droit dans les yeux,  mais c’était impossible… Alors elle se contenta de regarder en direction de son visage,  et lui dit doucement.
-Tu sais que les drows ne sont pas du genre à rendre service.  Il faudra donc que tu sois particulière bonne pour que je daigne te dire ce que tu veux savoir…   

C’était donc un oui à peine dissimulé,  mais il faudrait que la dhampire soit performante,  remarquez, elle n’en doutait pas,  la nuit qu’elle avait passée ensemble  était des plus agréables.  Elle se disait donc qu’elle ne faisait pas un mauvais choix  en acceptant la proposition de la dhampire.    Elle  caressa doucement le visage de la jeune femme,  tentant de percer des secrets dont elle n’aurait sans doute jamais la réponse  et finalement cela n’était peut être pas si mal,  car il n’y  a rien de plus beau qu’un corps  fantasmé.  Elle lui glissa doucement à l’oreille.

-  Va mettre ton armure  et baise  moi.   C’est ce que je te demande en échange de mon aide.     Mais il te faudra me décrire ses tatouages de la manière la plus  précise que possible.   Et une dernière chose ma belle,  fais attention  car plus tu resteras ici  et moins tu voudras partir.    Tinuviel est ce qu’elle est,  une elfe,  une créature imbue de sa personne,  une saleté de je sais tout légèrement  misandrique.  Mais je sais que tu lui plais  et cela et bien c’est un avantage certain.

Elle lui fit un petit sourire avant de la prendre doucement contre elle et de la repousser  la faisant encore une fois tomber du lit,  elle avait assez parlé et il était maintenant temps de passer aux choses  sérieuse.  Et puis si jamais cette jeune femme était plus résistance qu’elle ne le pensait,  elle pourrait utiliser un peu des techniques mit au point par la belle elfe du soleil pour tenir la distance.  Il y avait de nombreuses drogues pour éviter de ressentir l’épuisement, pour doper sa libido  et de nombreuses choses encore.  Et le tout sans effet secondaire autant dire  qu’elle  ne s’en privait pas.

C’était si gentiment demandé que Rayne n’allait pas dire « non ». Perturbée avec tout ce qui lui tombait dessus, elle en avait oublié que Lyrinda était, dans le domaine du sexe, très terre-à-terre. Dans un sens, c’était compréhensible : le sexe était quelque chose de très physique, qui laissait, dans le fond, peu de place à l’imagination. Rayne fut donc à nouveau poussée hors du lit, et se dépêcha d’enfiler son armure et le pantalon en cuir, tandis que la Drow, de son côté, vint lui expliquer que ce harem était un piège, et que Rayne pouvait être prisonnière à l’intérieur. Non pas que Tinuviel enverrait sur elle des geôliers, mais la Dhampir pensait savoir de quoi Lyrinda parlait. Ce harem était si convivial, si bon, si sensuel, si chaleureux, qu’on y resterait volontiers.

« Je ne peux que confirmer pour le côté ‘‘Mme-Je-sais-tout’’ de Tinuviel, mais je crois que c’est quelque chose de commun aux elfes. »

Difficile de blâmer Tinuviel pour un trait qui concernait tout un peuple. Les elfes étaient unanimement connus et réputés pour être des individus fiers et extrêmement hautains. Tinuviel, même si elle était sympathique et conviviale, ne faisait guère exception à cette règle. Nue, Rayne n’eut aucune difficulté à s’habiller, et sentit à nouveau ce sentiment de puissance qu’elle avait ressenti hier. Son corps se couvrit de noir, et les tatouages apparurent à nouveau... Rayne réalisa également que son appétit sexuel, déjà élevé à cause du sang de Drow, se mit à croître également. Elle mouillait. Elle se tourna vers Lyrinda, observant ses courbes, ses formes, ses seins.

Baise-moi. Ça résonnait dans sa tête. Rayne se rapprocha rapidement d’elle, retournant sur le lit. Elle tremblait nerveusement, excitée par ce qui se passait, et embrassa à nouveau Lyrinda, tout en se plaquant contre elle, envoyant la Drow s’étaler sur le lit.

« Les tatouages attendront souffla Rayne. J’ai une envie terrifiante de te baiser, ma chère... »

L’armure amplifiait ses capacités sanguines, ce qui incluait le sang de Lyrinda, qui se diluait dans ses veines. Rayne se redressa légèrement, et écarta d’un coup sec les deux bandes blanches qui protégeaient les lourds seins de Lyrinda, seins qu’elle se mit à pétrir et à malaxer, soupirant de plaisir. Les tatouages sur le corps se mirent à luire, émettant une lueur blanche et magique. Elle pinça les tétons de sa partenaire, avant de se rendre sur eux, les embrassant et les suçotant, tout en posant une main sur les fesses de la Drow. Elle lui avait fait l’amour hier, mais c’était comme si elle redécouvrait son corps... Chaque baiser était plus intense, chaque caresse, chaque courbe... Elle était en harmonie complète avec le sang de sa partenaire, et tous ses sens semblaient amplifiés.

« Putain... »

Rayne en avait presque le vertige, et griffa involontairement le drap, enfonçant ses griffes dessus.

« Tu me rends folle... Fais parler tout ton art, Lyrinda, que ce soit intense ! »

Rayne voulait baiser comme jamais elle n’avait baisé, et elle savait que la Drow pouvait le faire. Elle était une Drow, une Drow terriblement sexy, et une ancienne prêtresse. Pour que Tinuviel l’accepte, il fallait qu’elle soit une championne au lit.

Elle eut un petit sourire en écoutant la dhampire confirmer ce coté là de l’elfe.  Elle était comme cela et elle ne changerait sans doute jamais,  toutefois elle avait quelques qualités même si cela faisait du mal à la drow. Cependant l’idée que la dhampire soit elle aussi captive de cette prison ne lui déplaisait nullement  car pour une fois, elle trouve une certaine  afinité avec une demoiselle chose qui était  assez rare,  jusqu’à présent, elle n’avait vécut cela qu’avec une ou deux femmes  et même Tinuviel n’en faisait pas partie. 
La drow put sentir  un changement dans l’air, elle ne savait pas l’expliquer mais il y avait quelque chose de différent.  Il était probable que la dhampire ait finalement mise son armure  et cela s’annoncerait  intéressant  surtout vu ce qu’elle était entrain de dire. Elle eut un petit sourire,  se laissant faire pour l’instant.
Elle pouvait sentir que cette fois si  la dhampire semblait encore plus pressée encore,  elle était plus violente et cela ne déplaisait nullement à la drow même si  cette tenue était  relativement chère et la soie d’araignée ne se  trouvait pas à tout les coins de rue  ainsi  elle espérait que celle-ci ne l’abimerait pas.   Quoi que, quoi que.
Elle se laissa faire avant de reprendre les choses en mains.  La drow  eut un léger sourire avant de lui dire doucement.

-rassure toi, j’apaiserai  tes  envies.  Les drows savent comment faire pour ce genre de chose  et je vais te le prouver.

Elle  se contenta de sourire, glissant sa main dans l’armure de Rayne,  ses mains jouaient  avec ces courbes délicieuses, avant  de griffer celle-ci  d’une main experte,  la douleur était  présente un instant, avant de laisser la place à une chaleur bien plus agréable   et cela ne ferrait qu’aller  en augmentant.  La douleur était après tout, une puissante composante sexuelle  et la drow était une championne dans cette matière.  Le plus dur n’était pas les gestes mais  doser au plus prêt possible la douleur et le plaisir car celui-ci  dépendait énormément des individus.  Ainsi, elle aurait besoin d’un peu de temps pour se synchroniser à la belle.
La main de la drow  caressait maintenant cette jeune femme, lui caressant donc  avant  de passait ses ongles sur cette belle poitrine.  Une petite entrée en matière qui restait  efficace cependant cela ne suffirait pas à combler l’attente de cette jeune femme, il faudrait donc plus pour la combler et ce serait  encore mieux d’ici cinq minutes, puisque la drow  commençait à descendre doucement sur l’armure de la belle.  Le cuir de dragon était  certes rigide cependant il avait quand meme une certaine élasticité permettant à l’elfe de caresser un peu la belle avait le cuir de dragon.   Cela ne serait sans doute pas aussi agréable que ces premières caresses, mais c’était une petite entrée en matière. Alors pourquoi se plaindre ?
Elle  n’allait pas tout donner maintenant, ce serait bien plus simple nan ?  Enfin bon…

Lyrinda lui dit qu’elle allait apaiser ses envies, ce en quoi Rayne lui faisait entièrement confiance. Elle frémit sous les griffes de la Drow. Le cuir de dragon était une bonne défense, mais était assez polyvalent, et très souple. C’était une tenue légère, Tinuviel ayant pensé au fait que Rayne était une femme au style de combat rapide et agile. L’armure de dragon était un peu plus lourde que sa tenue normale, en raison des écailles, mais elle était très souple, Lyrinda semblant tester ses propriétés en l’écartant ici et là, afin de frotter la peau de Rayne, faisant gémir cette dernière. Les griffes de cette Drow... Elle en raffolait, et embrassait Lyrinda dans le cou, lui mordillant la peau.

Rayne se laissait caresser, ses tatouages continuant à luire, et elle vint à nouveau embrasser la Drow, longuement et passionnément, ses canines pointues mordillant les lèvres de sa partenaire. Rayne était allongée sur elle, frissonnant au contact de ses mains, et avait posé l’une des siennes sur les fesses de Lyrinda, la pinçant et la malaxant, savourant cette forme chaude, douce, et ronde. Elle enfonça un peu plus sa main contre ses fesses, sentant la peau de la Drow se décoller de la couverture, alors que son pouce vint gratter entre les deux fesses de sa partenaire, glissant dans cette raie noirâtre. Elle frotta l’intérieur de ses fesses, sans chercher à la pénétrer, savourant ce contact, cette main emprisonnée sous le dos de cette femme.

« Haaa... Hummm... Tu me chauffes, Lyrinda... »

Avec son autre main, elle alla pincer l’un des tétons de la femme, et pencha sa tête, allant désormais embrasser ses seins. Elle suça l’un de ses tétons, puis passa à l’autre, avant de remonter la main entre ses fesses, caressant le dos de Lyrinda. Elle la retourna alors, et continua à déshabiller Lyrinda. Elle embrassa son dos, caressant ses hanches, agissant lentement, sensuellement. Sa bouche fila le long du noirâtre dos de la femme, jusqu’à atteindre ses fesses. Elle embrassa l’espèce de petite jupe blanche qui recouvrait les parties intimes de la Drow, posant ses mains sur les boucles qui la retenaient. Elle tira lentement, et écarta la jupe, puis alla embrasser ses fesses, lentement, tout en caressant et en malaxant son cul.

« T’as vraiment un cul merveilleux... »

La Dhampir remonta ensuite, et passa désormais ses mains sur les seins de sa partenaire, les pressant, avant de souffler dans son oreille :

« J’adore quand tu me griffes... »

La pauvre, si elle savait ce que l’elfe noir lui réservait, elle ne dirait pas qu’elle la chauffe.  Oui,  elle serait sans doute particulièrement surprise par ce qu’elle allait vivre.  En matière de  d’amour les drows mélange douleur et plaisir.   D’ailleurs en parlant de plaisir, cette jeune femme savait  y faire. Une délicieuse créature  qui s’occupait avec plaisir de son fessier.  Elle ne pouvait pas la laisser comme cela.
Elle eut un petit sourire, avant de l’embrasser doucement,  ses mains tombaient sur ses jolies courbes,  elle effleurait l’armure avec une tendresse suspecte.  Bientôt,  elle comprendrait ce que les drow  pouvaient faire pour le plaisir de leurs amants. 

- Alors la suite devrait te plaire.  Tu va connaitre le grand frisson.

La drow se dégagea de la créature,  récupéra sur sa table de nuit, sa dague favorite  mais surtout une petite fiole,  une petite fiole  de poison.  Oui  La drow allait faire quelque chose d’unique.  Elle  débouchonna  la fiole.  Laissant l’odeur du poisson se répandre dans la pièce.  Une odeur  particulière, une odeur fraiche.   L’odeur du grand frisson.  Un poisson violent,  créé à partir de l’essence d’élémentaires des glaces.  Lorsque celui-ci  touche les veines,  il les glace  doucement mais surement et ceux jusqu’à la mort.  Une mort au combien douloureuse.   Pourtant  il pouvait agir également comme un puissant excitant sexuel.   Mais le dosage était très dangereux.   
Dotant plus dangereux  que la drow ne disposant pas de la vue devait faire son dosage  sur l’odeur du produit. 
Elle déposa une petite gouttelette sur la dague, sachant que de par sa nature, la dhampire avait une meilleure résistance au poison.  Voila,  désormais il n’y avait plus qu’à  appliquer le poison et pour cela.

Elfe eut un sourire, avant d’entailler le dos de la jeune femme d’un léger coup de dague.   Il ne s’agissait pas d’une violente coupure mais  le poison se diluerait dans les veines. La dhampire aurait bientôt  froid,  extrêmement froid.   Et pour compenser cela,  elle recherchait toute trace de chaleur.  Donc le corps  de la drow.  Durant cette période la demoiselle serait aussi plus sensible,  chaque  caresse serait ainsi plus efficace.  Maintenant il n’y avait plus qu’à avertir la dhampire pour que celle-ci  ne pense pas à une tentative de meurtre.  Elle eut un petit sourire, lui caressant doucement les lèvres.
- Je t’ai injecté un peu de grand frisson,  un poison drow. Rassure-toi, la dose ne sera pas létale et je pense même que ses effets te plairont.  Si tu aime les expériences exotiques bien sur.

Elfe eut un sourire, avant de reprendre ses caresses avec toute la bestialité drow,  le corps de la demoiselle, recherchant la chaleur, elle venait naturellement chercher le contacte,  mais le froid la rendait bien plus sensible. Il suffisait de voir les tétons de la jeune femme, plus que  durs pour comprendre que ce qu’elle était entrain de vivre semblait ne pas trop lui déplaire.  Dire que ce n’était que le début. Car, la drow en était sure, il en faudrait bien plus pour refroidir les ardeurs de la belle rousse.  Cela allait être un jour des plus agréables.   Oui,  la drow allait bien s’amuser.