Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

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Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 15 lundi 08 février 2010, 18:57:53

-Vous devriez en parler à quelqu'un. Peut-être pas à moi, mais à quelqu'un tout de même...

Un simple conseil, rien de plus. En tout bien tout honneur... Mais apparemment, cette petite n'achète pas son rôle de gentil garçon désintéressé, qu'il interprete pourtant à la perfection. Pourquoi refuse-tu ne croire que je veux seulement t'aider, sans arrière pensée, sans espérer obtenir quoi que ce soit en retour? J'ai beau réfléchir, je ne vois pas à quel moment j'ai bien pu faire un faux pas, à quel moment j'ai pu dévoiler mon jeux. A tes yeux, je ne devrais être qu'un innocent jeune professeur qui aime la fête, les filles... tant qu'elle ne se mettent pas à pleurer, car cela réveille ses instincts protecteurs et qu'il est alors poussé par le besoin de sécher leurs larmes. Un bon fond, une bonne âme, dévoué de ça personne... Pourquoi es-tu si méfiante? Quelle raison peux-tu bien avoir de rester autant sur la défensive? Pourquoi persiste-tu à voir en moi une menace, un dragueur sans scrupules? Tu espère obtenir confirmation, avec tes réponses froides et hautaines... Mais je ne te ferai pas ce plaisir. Je ne te donnerai rien d'autre que le regard surprit, mais néanmoins calme de celui qui respecte ta décision.

-Si vous devez partir, je ne vous retiens pas. J'espère seulement que ce n'est pas moi qui vous ai mit mal à l'aise.

Il a dit cela sur un ton de vague plaisanterie, mais son sourire est peiné.

Érogène Jones est disposé à la laisser partir. Après tout, il a eut tout le temps de mémoriser son nom et son adresse, au moment où il a ramassé son sac. Il peut trouver une autre occasion quand sa lui chante... Néanmoins, il espère qu'elle restera. Qu'elle changera d'avis à son sujet, et qu'il pourra enfin découvrir ce qui la tourmente.

Il boit une autre gorgée. Un si bon chocolat, Kairi, ce serait un gâchis de le laisser refroidir...

Kairi

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 16 lundi 08 février 2010, 22:31:14

« Vous devriez en parler à quelqu'un. Peut-être pas à moi, mais à quelqu'un tout de même... »

Il fit une pause. Il lui parlait comme un ami le ferait ce qu’il avait été. Mais ça sonnait toujours aussi faux aux oreilles de la jeune femme.

« Si vous devez partir, je ne vous retiens pas. J'espère seulement que ce n'est pas moi qui vous ai mit mal à l'aise »

*Oh si c’est totalement toi !*

Il semblait quelque peu déçu de sa réaction mais il semblait disposer à la laisser partir. Tant mieux ? Tant pis ? Elle ne savait pas. Mais elle était trop fatiguée à présent. Elle avait besoin de réfléchir et seule.
Elle se leva et pris son sac à main. Elle s’inclina.


« Ne vous en faites pas, vous n’êtes responsable de rien. Bonne nuit à vous, Monsieur Jones et désolé d’avoir gâché votre soirée. Elle aurait été plus agréable auprès de vos étudiantes »

Son ton était toujours un peu triste mais aussi las. La fatigue prenait le pas sur tout à présent.

*Elle aurait été plus agréable pour vous et pour moi aussi. Au moins, tu ne m’aurais pas autant déçu ! *

Elle alla jusqu’à l’entrée et ouvrit la porte. La pluie ne s’était pas calmée. Le temps était comme elle, triste. Elle referma sa veste sur elle le plus qu’elle put. Mais elle ne la protégerait pas beaucoup vu comment cette dernière était trempée. Elle franchit la porte et attendit quelques instants en espérant que la pluie allait cesser. Elle soupira au bout de quelques minutes. Non, la pluie n’allait pas non plus l’épargner. Elle s’engagea sur le trottoir, ses talons résonnant sur le bitume. Une voiture roulant alors à toute vitesse passa près d’elle et comme ce n’était pas son jour, le véhicule roula dans une énorme flaque à moitié boueuse qui éclaboussa la jeune fille finissant de ruiner sa tenue. Non, ce n’était vraiment pas son jour ou plutôt son soir !

*Ça m’apprendra à sortir boire un verre !*

Elle reprit sa route vers son studio. Elle avançait recroquevillée sur elle pour tenter de se protéger du froid et de la pluie, en vain. Elle ressemblait à une poupée de chiffon qu’on aurait trempé dans une bassine d’eau. Elle semblait chiffonée.

Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 17 mardi 09 février 2010, 11:55:25

Il hoche lentement la tête et la couve d'un regard pensif. Il ne comprends vraiment pas son hostilité, mais a finit par accepter le fait qu'elle puisse avoir ses raisons. Et il respecte cela.

-Ne vous en faîtes pas pour moi, j'aime beaucoup le chocolat chaud.

Un dernier sourire avant qu'elle ne se détourne. La porte se ferme, et il croise le regard compatissant de la serveuse.

Bon... Échec sur toute la ligne. Il n'a pas eut le moindre début d'information sur ce qui pouvait bien la déranger, lui faire penser toutes ses choses sur lui. Même sa dernière réflexion à propos des étudiantes confirme qu'elle voit en lui un Don Juan sans scrupules... Mais qu'est-ce que j'ai fait de travers? Il n'y avait pas de faille dans mon jeu, et c'est un genre de mensonge qui ne connait meilleur praticien. Toi, Kairi, tu serais la première à percer mon masque de parfaite gentillesse? Impensable.

Il laisse là son chocolat, et quitte le café sans se retourner. Il y a quelque chose qui cloche, chez elle. Et il compte bien découvrir quoi... D'abord, lui laisser le temps de reprendre ses esprits et de réfléchir à ses réactions, lui donner une chance de réaliser que l'attitude de Jones n'avait rien de suspect. Il espère même qu'elle culpabilisera un petit peu. Ensuite, il pourra tenter une nouvelle approche, en espérant que les recherches qu'il compte effectuer lui en auront apprit davantage sur ce mystère. Mais tout de suite, trouver une cabine pour appeler un taxi...

Soudain il l'aperçoit. Elle marche lentement, de l'autre côté de la rue. Il remarque sans difficulté qu'elle est trempée jusqu'aux os, et dans un triste état. Tête toujours penchée, épaules tristes, peut-être même s'est elle remise à pleurer.

Vraiment, Jones? Une dernière tentative? Vraiment. L'homme de terrain qui improvise a toujours raison.

Le temps de voler une voiture et de cacher les fils, il se range à son côté. Il ouvre la portière, pour l'inviter à venir s'assoir à l'avant.

-Tu aurais du prendre un parapluie.

Il sourit.

-Monte, je te ramène. Je ne t'aurais jamais laissé partir si j'avais su que tu n'avais pas de voiture...

Kairi

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 18 mardi 09 février 2010, 13:56:52

Kairi n’avait plus une seule larme à verser. Mais la pluie sur son visage les remplaçait. Elle entendit le bruit d’une voiture. Elle se décala sur le trottoir, s’éloignant le plus possible de la route. Elle voulait éviter de se faire à nouveau éclabousser. Mais la voiture s’arrêta à sa hauteur et la portière s’ouvrit.

« Tu aurais du prendre un parapluie »

C’était lui, encore ! Il n’abandonnait donc jamais !

*Tu aurais du prendre un parapluie*

Les mêmes mots, exactement les mêmes qu’il y a 12 ans. Ceux-là même qu’il avait utilisés à leur première rencontre.

« Monte, je te ramène. Je ne t'aurais jamais laissé partir si j'avais su que tu n'avais pas de voiture... »

Elle voulait lui dire d’aller se faire voir mais l’abri et la chaleur de la voiture étaient plus qu’attirants. D’autant plus, qu’elle n’habitait pas tout près. Le fait de se retrouver avec Jones ne lui plaisait pas plus que ça. Malgré ses réserves, la chaleur de la voiture eu raison des ses réticences. Elle monta à côté du jeune homme et claqua la porte.

« Merci »

Toujours son ton polie et triste. Elle n’avait aucune envie de lui parler. Elle se mit à regarder par la fenêtre. Elle se voyait dans le reflet du verre. Elle avait vraiment une sale tête. Vivement qu’elle soit chez elle.

Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 19 mardi 09 février 2010, 16:02:14

Avec un dernier regard mi amusé mi compatissant, Jones fait repartir la voiture. Il tend la main, et allume la radio. Une petite musique de Jazz décontractée qui réchauffe l'atmosphère. Les essuies-glace se mettent en route, et chuintent sur le part-brise. Il monte un petit peu le chauffage, pour finir de créer leur petit cocon douillet, rassurant. Et il espère (sans trop y croire) que cela suffira à lui faire desserrer ses jolies dents.

Jones fredonne un petit peu sur la musique, pour meubler le silence. Kairi se rend compte qu'il ne cherche pas à faire la conversation, et il n'attend rien de sa part. Un silence qui ne semble pas le gêner le moins du monde. Après tout, c'est juste un petit service, un inoffensif trajet en voiture en tout bien tout honneur. Et sa main tâtonne, attrape une boîte de mouchoir pour la tendre à la jeune fille trempée jusqu'aux os.

-Il y a une couverture sur la banquette arrière, et même des bonbons dans la boîte à gants.

Il plaisante, sans vraiment espérer de réponse. Beau profil détendu, concentré sur le volant. Et naturellement, il conduit très bien.

Mais en son fort intérieur, Érogène Jones est en proie à un malaise. Il pense à un rêve qu'il a fait une fois. Devant un miroir, avec une petite musique de Jazz comme celle ci et un beau soleil derrière les rideaux de la salle de bain. Il s'était saisi d'un rasoir, et sans cessé de siffloter, il s'était mit à tailler dans sa chair. Son menton, son cou, la lame affutée qui racle contre ses os jusqu'à ce que le bas de son visage ne soit plus qu'une boucherie sanguinolente, et que le lavabo soit plein à ras-bord de son sang. Et en bande son, cette petite musique de jazz.

Et il s'était réveillé avec ce sentiment de malaise, qui ne l'avait pas quitté de la journée. Cette fille lui fait la même impression.

Il a d'abord cru qu'il s'était atténué. Mais curieusement, le silence le fait remonter à la surface... Une sensation qui lui noue les tripes, et qui finira vite par devenir insupportable. Mais heureusement, il a prit sa décision. Car Érogène Jones n'est pas un homme à se laisser marcher sur les pieds sans réagir...

Je te regarde te détendre, petite proie. Peut-être même que tu commence à me faire confiance... Tu vas peut-être t'ouvrir à moi, me dire ce qui ne tourne pas rond dans ta jolie caboche. Seulement, vois-tu, cela ne m'intéresse plus. Ce que je veux à présent, c'est battre le malaise à son propre jeu. Me laisser couler dans mes instincts les plus bas, les plus vils... Je vais devoir te punir, petite proie. Ton cris de jouissance ne sera pas préparé, gagné, consentit. Je vais te mettre sous ma coupe et te briser avec ton propre désir... Tu me supplieras, tu me hurleras d'arrêter, alors qu'une partie de toi saura déjà que tu ne peux plus t'en passer...

Seulement une question de temps. Une question d'occasion. Il se retient de toutes ses forces de la regarder, car il sait qu'elle verrait le prédateur tapis au fond de son regard. Il a laissé bien assez d'indices pour ne pas avoir à lui faciliter la tâche.

Kairi

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 20 mardi 09 février 2010, 17:32:55

Le paysage défilait à une vitesse impressionnante. Kairi n’attendait qu’une chose, c’était de pouvoir descendre de cette voiture. Jones avait mis l’autoradio en route. Les haut-parleurs diffusaient un air de jazz. Le chauffage de la voiture la réchauffait un peu. Mais elle ne voulait toujours pas ni le regarder, ni lui parler. Il se mit à chantonner.

« Il y a une couverture sur la banquette arrière, et même des bonbons dans la boîte à gants »

Elle le regarda interloqué. Il semblait plaisanter. Il lui tendait une boîte de mouchoirs. Elle la prit et commença à essuyer son visage avec quelques mouchoirs avant de poser la boîte devant elle, sur le tableau de bord.

Elle regardait devant elle. La voiture avalait les kilomètres. Ce silence était le bienvenue pour Kairi. Elle se détendait un peu mais n’oubliait pas l’homme près d’elle et la façon qu’il avait eu d’agir avec elle. Elle lui en voulait toujours autant mais sa gentillesse lui mettait un peu de baume au cœur.

Quelques minutes de plus et ils arriveraient devant le petit immeuble où elle avait trouvé à se loger. Elle avait du trouver quelque chose rapidement. Mais, par chance, le studio que lui avait proposé l’agence immobilière se situait dans un endroit calme et le loyer était plus que raisonnable. Elle n’avait pas encore eu le temps de déballer tous ses cartons. Au niveau du mobilier, elle n’avait pris que le strict nécessaire. Elle meublerait au fur et à mesure.

Jones coupa le moteur mais la radio était toujours en marche.

 
*Eh bien, nous y voilà*

Elle allait poliment le remercier pour l’avoir ramené quand ses yeux se posèrent sur le contact. Il n’y avait pas de clés. Tout à son examen, elle aperçu les fils sortant du tableau de bord.
 
*Mais qu’est-ce que…*

La jeune femme se rappela que les fils pouvaient être utilisés pour faire démarrer une voiture sans les clés. C’est ce que faisaient les voleurs. Elle le regarda à la fois effrayée et consternée. Ce n’était pas sa voiture. Il l’aurait volé ? Mais quel genre d’homme était-il devenu ?

« Vous… Vous avez volé cette voiture ? »

Puis, tout d’un coup, un autre élément l’interpella. Il l’avait ramenée chez elle mais… elle ne lui avait jamais donnée l’adresse.

« Comment avez-vous su où j’habitais ? Je ne vous ai pas donné mon adresse ! »

Comment a-t-il su ? Son sac ! Elle l’avait oublié. Il aurait regardé dedans ?

« Vous… vous avez fouillé dans mon sac quand je l’ai oublié ! Vous avez eu le culot de fouiller mon sac ! Pourquoi ? Qu’est-ce que vous cherchez ? Qu’est-ce que vous voulez ? »

En réalité, elle ne voulait pas le savoir. Elle voulait s’en aller. Tout de suite. Elle le détestait et il commençait à lui faire peur. Il fallait qu’elle quitte cette voiture immédiatement.

Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 21 mercredi 10 février 2010, 14:06:27

Jones laisse échapper un petit rire joyeux. Au moins, Kairi n'a pas les yeux dans sa poche. Il se tourne lentement vers elle et la regarde droit dans les yeux. Son doux sourire plane toujours sur son visage, ce qui achève de la terrifier.

-J'ai une confession à te faire, Kairi : Je n'ai jamais été professeur.

Sans la moindre douceur, il lui attrape le biceps et l'attire contre lui. Son autre main déjoue habilement les tentatives maladroites de la jeune fille pour se dégager, puis vient agripper ses cheveux, tire sa tête en arrière pour la forcer à le regarder. Elle est prisonnière, collée contre sa poitrine. Elle ne sait pas quand, mais il a trouvé le moyen d'emprisonner ses deux bras derrière son dos, et sa main serre ses poignets dans une étreinte brutale. Elle n'avait pas la moindre chance.

A quelques centimètres de son visage, et pourtant hors de portée, il continue de sourire.

-Ce que je veux? Mais rien de plus qu'un peu de chaleur humaine... C'est déjà trop demander?

Il tire brutalement sur ses cheveux, lui arrachant un cris de douleur.

-Mais je ne suis pas un monstre, donc je te laisse le choix. Nous pouvons rester ici, dans la voiture, avec cette musique en bande sonore. Bon sang ce que j'aime le Jazz, pas toi?... Ou alors nous pouvons aller jusqu'à ton appartement. Je suis sûr que ce sera nettement plus confortable.

Son sourire d'élargie. Il est si beau. Comment un homme si beau peut-il faire une chose pareil? Je veux te sentir trembler de peur contre moi, Kairi. Cet homme est fou, et tu aurais du le sentir dès la première seconde.

-Alors, qu'est-ce que vous en dites?

Il a tout son temps, son regard est patient, attentif. Comme un homme qui aurait une mission à accomplir. Une terrible mission.

Kairi

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 22 mercredi 10 février 2010, 15:46:42

Alors qu’il affiche un sourire des plus charmants. Kairi, elle, est terrifiée.

« J'ai une confession à te faire, Kairi : Je n'ai jamais été professeur »

Kairi tente, alors, d’attraper la poignée qui ouvre la portière. Mais Jones l’attrape sans douceur par le bras et la plaque contre lui. Son torse est dur contre elle, un vrai mur. Elle se tortille pour tenter de s’échapper de son emprise mais sa poigne ajoutée à l’exigüité de la voiture rend la tâche pour ainsi dire impossible. Kairi se met à paniquer. Elle doit à tout prix s’enfuir. Mais Jones affirme encore sa prise sur elle en lui bloquant les bras derrière le dos et en lui tirant violement les cheveux en arrière. Il approche son visage du sien.

« Ce que je veux ? Mais rien de plus qu'un peu de chaleur humaine... C'est déjà trop demander ? »

Sa voix est douce mais tout comme son sourire, il est faux.

*Un loup déguisé en mouton*

Sa douceur n’était qu’une façade. Elle avait été bien près de le croire. Maintenant c’est la terreur qui se distille en elle. Une nouvelle fois, il lui tire les cheveux.

« Arghhhhh ! »

Elle crie de douleur mais aussi de peur. Les larmes commencent à couler sur ses joues. Elle qui pensaient les avoir épuisées au cours de cette soirée cauchemardesque qui virait au film d’horreur !

« Mais je ne suis pas un monstre, donc je te laisse le choix. Nous pouvons rester ici, dans la voiture, avec cette musique en bande sonore. Bon sang ce que j'aime le Jazz, pas toi ?... Ou alors nous pouvons aller jusqu'à ton appartement. Je suis sûr que ce sera nettement plus confortable »

*Il est devenu complètement fou ! Il n’y a pas d’autres explications*

Oui, pour elle, la folie l’avait pris. Schizophrénie ou autre chose mais ça ne pouvait être qu’une grave maladie mentale qui avait pu transformer ce garçon gentil en cet être ignoble. Comment pouvait-il dire ça ? Faire ça ? En clair, il lui demandait juste où elle voulait qu’il la viole. C’était de la folie pure.

« Alors, qu'est-ce que vous en dites ? »

Comment pouvait-il lui poser une telle question ? La colère de la jeune femme prenait le pas sur sa peur.

« Comment oses-tu ? Lâche-moi tout de suite ! J’en ai rien à faire de ce que tu es ou pas ! Je m’enfiche. Lâche-moi ! »

Elle se débattait telle une furie prête à tout pour se dégager. Elle se mit à crier espérant que les habitants de son immeuble viendraient l’aider.

« Au secours ! Aidez-moi ! Au secours ! »

Les larmes continuaient de couler mais des larmes de rage alors qu’elle hurlait pour qu’on lui vienne en aide, pour qu’on la libère de cet être abject.

Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 23 jeudi 11 février 2010, 14:22:24

Érogène Jones pousse un soupire agacée lorsque Kairi se met à hurler.

-Tu l'auras voulu...

Un violent coup de tête, qui cueille la jeune fille juste à côté de la tempe. Elle se sent sombrer, submergée par une vague douloureuse d'un noir opaque. A la limite de sa conscience, elle réalise que son agresseur l'a lachée, mais seulement pour passer ses bras musclés sous son petit corps et l'allonger sur la banquette arrière. Il vient la rejoindre, s'agenouille à ses côtéss. De sa main, il caresse doucement sa chevelure.

-Ça va faire une sacrée bosse. Quel dommage, sur un si beau visage...

Il se penche tout contre son oreille.

-Il ne faut pas que tu cries. Si tu cries, quelqu'un risque de venir et je serais obligé de le tuer. Et ensuite, je devrais te tuer toi aussi parce que tu m'auras vu le faire. Tu comprends?

Sa voix est douce, toujours cette écœurante gentillesse. Du moins jusqu'à ce qu'il lui attrape à nouveau les cheveux, et tire dessus avec violence. Ses mots sont alors terrifiants, durs comme la pierre, et teintés d'une folie brutale.

-Tu comprend, petite proie?

L'ayant vu hocher la tête, elle le sent se radoucir. Il se redresse, et elle éclate en sanglot lorsqu'elle le sent déboutonner son chemisier. Sans gestes brusques, bouton par bouton... Elle essaye de se débattre, mais son corps est encore engourdit par le choc. Sa résistance est ridicule devant la force du jeune homme. Et cette affreuse musique de Jazz...

Elle entrouvre les yeux, et le voit plier son chemisier avec des gestes précis, chirurgicaux. Il n'a pas cessé de sourire, mais son regard est froid, concentré sur la tache qu'il lui reste à accomplir. Après avoir précautionneusement posé le vêtement sur le siège avant, il revient vers elle et dégrafe son soutient gorge d'une main habile, rompue à ce genre d'exercices. Sans ménagement, il la fait pivoter pour remettre ses poignets dans son dos, et elle réalise qu'il est entrain de les attacher avec le sous-vêtement.

-Ne tire pas, ou le nœud va se resserrer.

C'est possible, ça? Kairi se sent déjà nue, offerte au regard de son tortionnaire avec ses mains nouées dans le dos. Cette position inconfortable l'oblige à bomber la poitrine, à mettre en avant ses seins magnifiques dans une pose qu'elle sait très excitante. Et elle ne peut rien faire pour y échapper.

Mais apparemment, Jones est insensible à ses charmes. Sans se presser, il continue sa besogne : D'abord les chaussures, puis les chaussettes, et enfin la jupe qui finit pliée sur le siège avant, comme le reste de ses vêtements.

Il lui emprisonne les chevilles, et fait lentement glisser son slip, pour venir l'agiter devant son visage terrifié.

-Si tu n'es pas sage, je te l'enfonce dans la bouche.

Et elle le croit sur parole. A présent, il est agenouillé tout près de son corps dénudé. Sur son visage, elle peut lire un recueillement presque religieux devant un si bel objet. Il est aux anges, dans un moment de complète satisfaction. Il reprend dans un murmure apaisant.

-Je sais à quoi tu penses, et tu te trompes. Je ne vais pas te violer.

Il lève une main, et laisse courir un doigt sur le ventre de kairi, tracer une arabesque à la surface de cette peau si douce, si sensible, sur laquelle perlent des gouttelettes de sueur froide. Il est tellement délicat, comme s'il avait peur de la briser en mille morceaux s'il n'y prenait pas garde.

-Nous allons faire à un jeu, toi et moi. Rien de plus qu'un jeu... Moi, je vais simplement caresser ton corps. Et il faudra que tu fasses très attention, Kairi. Parce que si tu jouis, les conséquence seront terribles. Tu as compris les règles?

Il se concentre, comme un maestro qui s'apprête à entamer sa mélodie sur un fabuleux instrument qu'il brûle d'essayer. Voyons ce que tu vaut, petite proie... Voyons si mon malaise survit à tes cris de désespoirs. 

Kairi

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 24 jeudi 11 février 2010, 23:15:08

« Tu l'auras voulu... »

Jones la frappa violement à la tête. Le choc fut violent et elle failli sombrer dans l’inconscience. Sans qu’elle s’en rende vraiment compte, il la bascula sur la banquette arrière et vint près d’elle. Elle sentit qu’il passait sa main dans ses cheveux.

« Ça va faire une sacrée bosse. Quel dommage, sur un si beau visage... »

Elle avait très mal au crâne. Elle avait du mal à reprendre ses esprits. Elle entendit sa voix contre son oreille.

« Il ne faut pas que tu cries. Si tu cries, quelqu'un risque de venir et je serais obligé de le tuer. Et ensuite, je devrais te tuer toi aussi parce que tu m'auras vu le faire. Tu comprends ? »

Ces mots avaient du mal à pénétrer son esprit. Une douleur sourde lui vrillait le crâne. Il lui attrapa les cheveux et les tira violement ne faisant qu’augmenter la douleur de sa tête.

« Tu comprends, petite proie ? »

Elle hocha la tête ne serait-ce que pour qu’il cesse de lui tirer les cheveux. Elle pleurait à nouveau.

*Petite proie*

C’est comme ça qu’il l’avait appelé. Une proie comme si il était un prédateur, un fauve qui courait après une antilope. Un prédateur ! C’était ce qu’il était devenu. Elle sentait ses doigts défaire son chemisier et le lui enlever. Il sourit en pliant son chemisier. Comment pouvait-il faire ça ? Accomplir un geste aussi anodin que de plier un vêtement dans des circonstances aussi monstrueuse ? Il lui avait rabattu les bras dans le dos et avait défait son soutien gorge. Il l’attachait à ses poignets.

« Ne tire pas, ou le nœud va se resserrer »

Elle se retrouvait ligoter, entraver, quasiment incapable de bouger. La douleur lui vrillait toujours le crâne. Elle sent à nouveau ses mains sur elle. Il la déshabille entièrement. Vêtement après vêtement qu’il pli soigneusement à chaque fois. Toujours avec patience, toujours avec son sourire détestable. Alors, qu’il lui enlevait son dernier vêtement, sa culotte, il la lui montra.

« Si tu n'es pas sage, je te l'enfonce dans la bouche »

Elle hocha la tête. Il le ferait, elle en était certaine. Elle le savait à présent, il était capable de tout et surtout du pire. Comment pouvait-il ? Il continuait de la regarder avec son visage d’archange qui cachait l’âme d’un monstre.

« Je sais à quoi tu penses, et tu te trompes. Je ne vais pas te violer »

Kairi respira. Mais ce soulagement fut de courte durée lorsqu’il se fit un devoir d’ajouter :
 
« Nous allons faire un jeu, toi et moi. Rien de plus qu'un jeu... Moi, je vais simplement caresser ton corps. Et il faudra que tu fasses très attention, Kairi. Parce que si tu jouis, les conséquences seront terribles. Tu as compris les règles ?  »

Jouir ? Mais il était cinglé ! Comment pouvait-il songer qu’elle pourrait prendre du plaisir dans une situation pareille ? Elle sentait son doigt courir sur sa peau. Ça la dégoutait. Elle ne comprenait plus rien. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Qu’est-ce qu’elle avait fait de travers ? Elle n‘aurait jamais du monter avec lui, en voiture. Mais c’était trop tard à présent. Elle était totalement à ça merci. Incapable de se défendre et totalement offerte à lui, à son regard et à ses mains. Ses larmes n’arrêtaient plus de couler sur ses joues. Tout comme sa douleur, cette chanson de jazz lui vrillait le crâne. Elle détourna la tête pour ne pas le regarder. Elle ne voulait pas le voir. Son image était trop opposée à ce qu’il était réellement. Comment pouvait-il lui faire subir une telle humiliation ?

Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 25 mercredi 17 février 2010, 00:30:30

Jones n'attaque pas tout de suite. D'abord, il se penche, et observe. Les doigts de sa main droite se mettent à claquer au rythme de la musique, alors que son sourire ne devient plus qu'un masque plaqué à même ses traits. Froid, terrifiant. Depuis la banquette arrière, Kairi peut sentir ses yeux la contempler sans la moindre pudeur, dévorer ses seins, ses jambes, son sexe, son ventre délicat et l'écrin de son nombril... Il hoche parfois la tête d'un air appréciateur, mais peut-être est-ce seulement en réponse à son jazz adoré. Pas une seule fois il ne la regarde dans les yeux. Seul son corps, ses formes l'intéressent. La jeune fille est presque surprise de ne pas le voir sortir un crayon pour prendre des mesures avec son pouce.

-Tu devrais fermer les yeux.

Une voix douce comme la caresse d'une plume. Ce n'est pas un ordre, seulement un conseil. Un conseil d'ami. Kairi ne peut réprimer un frisson...

Ténèbres qui l'enveloppent, conscience aiguë de sa respiration et de celle, presque imperceptible, de son terrible tortionnaire. Il commence.

La première chose qu'elle sent est le contact du bout de ses doigts qui se posent sur son sein. Des doigts chauds, toujours aussi délicats, qui la font sursauter. Puis l'autre main sur sur son autre sein. Contact répugnant, insupportable... Une simple pression, d'autant plus terrible qu'elle ne peut s'y soustraite. Et elle s'apprête déjà à le sentir empoigner ses mamelons et la peloter sans vergogne. Mais le prédateur consciencieux n'en fait rien... Après avoir effleuré le contour de ses tétons, avec une prévenance infinie, ses doigts glissent le long se la chair, et descendent sur son ventre raidit. Elle ne veut pas. Elle résiste de toute ces forces contre ce contact qui lui donne la nausée. Jones semble ne pas en avoir conscience, ou plus vraisemblablement ne pas s'en soucier.

Les doigts inquisiteurs continuent leur chemin, glissent, effleurent, se séparent le temps de redessiner la pureté de ses muscles, l'écrin sensible de son nombril. Il la sent se contracter sous ses doigts, rejeter de tout son corps cette caresse impérieuse... Patience, petite proie. Je veux simplement que tu t'habitue à mes mains. Et cela arrivera, que tu le veuille ou non.

Ses caresses se font plus rapides, mais pas plus appuyées. De la délicatesse, Jones, du doigté. Pense au fils dans le noirs... Ses phalange semblent frôler sa peau sans même la toucher. Une précision, une maitrise incroyable qui déborde du ventre et revient un instant sur ses seins, se cou, tandis qu'une caresse furtive descend vers les cuisses. D'abord l'extérieur, juste pour le plaisir de te voir te tortiller. Si tu ouvrais les yeux maintenant, tu verrais un visage ravit, la satisfaction d'un enfant devant un nouveau jouet, un jouet qu'il a repéré il y a des mois dans une vitrine, et qu'il a finit par s'offrir après moult efforts et sacrifices. Rien n'est plus éloigné de la réalité. Érogène Jones est tiraillé par ce sentiment étrange, déplaisant que quelque chose ne va pas. Elle est attachée à l'arrière d'une voiture, et il est en train de violer son âme, de briser sa dignité... Et pourtant, toujours pas le moindre sentiment de contrôle. Le malaise. Le cris de l'instinct qui lui ordonne d'ouvrir la portière et de foutre le camp pendant qu'il le peut encore... Mais Jones est prit à son propre manège, hameçonné par son orgueil torturé. Il a commencé, il ira jusqu'au bout, au risque de devenir vraiment cruel. Dehors, la pluie a recommencé à tomber. Le bruit des goûtes de pluie sur le toit les enferme encore davantage dans ce cocon maudit, leur prison à tous les deux. Et les mains de Jones s'animent d'une flamme nouvelle...

Tout à son art, il ferme les yeux à son tour. Plus besoin de la vue, puisqu'il connait déjà le corps de Kairi mieux qu'elle ne le connait elle même. Il est le maestro qui laisse aller ses doigts sur la peau de sa proie, et qui la sent frémir, réagir... Il caresse, alternant maintenant effleurements et chaude pression de la paume, tandis que le bout de ses doigts repère les derniers point sensibles. Le crescendo va pouvoir commencer, Kairi... Et je vois déjà tes tétons s'ériger, alors que mon index glisse autour une fois encore. Mais ce n'est que froid, n'est-ce pas, Kairi? C'est ce que tu te hurle derrière tes paupières envahies de larmes... Mon contact est une torture, un supplice... Mais au fond, tout au fond, tu commence à sentir cette petite étincelle, quelque part dans un endroit, dans un moment impensable. Une petite lueur de désir qui, tu l'espère, passera inaperçue. Aucune chance, petite proie... Avec une précision  incroyable, mes doigt semblent se poser sur cette flamme, ce point précis qui rayonne dans ton ton corps, chaque seconde un peu plus maintenant que je l'attise de mes caresses expertes, impitoyables... Mes mains brisent des défenses que tu n'as même pas su ériger, passent sur tes seins, ton ventre, ton cou, ton sexe... Tu m'as tout juste sentit effleurer ton clitoris, tant les sensations qui bouillonnent en toi ont balayés tes sens. Quelque part en profondeur, ton dégout qui te fait monter la bile au lèvres, mais ailleurs... Une chaleur incongrue qui te fait transpirer à grosses gouttes et onduler du bassin, remuer les cuisses pour tenter de frotter les parois de ton sexe... Ton corps ne peut plus s'empêcher de me répondre, petite proie. Je le sens sous mes doigts, qui brûle d'un feu nouveau, dévastateur que j'attise sans pitié. Tu n'y crois pas, n'est-ce pas? Ce n'est pas réel? Ce n'est pas humain?

La main de Jones se referme sur le sexe trempé de Kairi, qui laisse échapper malgré elle un petit soupire. Tout son corps est parcouru de spasmes, de décharges électriques qui l'amènent chacune un peu plus près de la jouissance. Il la voit lutter de toute ses forces pour reprendre le contrôle, stopper ses halètements de chienne en chaleur... C'est presque trop facile.

-Tu corps est tellement réactif... C'est magnifique, Kairi. Si j'osais, je t'embrasserais.

Sa voix est teintée de la passion de l'artiste. Cette chose, cet objet qui gigote entre ses doigts, incapable de résister à la puissance de son touché. Le touché magique qui lui a valu son surnom.

-Tu es tellement trempée... C'est quelque chose dont tu as besoin, n'est-ce pas? Cela fait bien trop longtemps que tu ne t'aies pas laissée jouir... Mais n'oublie pas notre jeu, Kairi, ne l'oublie surtout pas...

D'une caresse assassine, il lui arrache un gémissement de plaisir. Ses mains sont partout à la fois, elles massent, cajolent, s'attardent toujours au bon endroit pour faire grandir cette flamme brûlante qui lui ronge les entrailles... A ce rythme là, ce n'est plus un jeu. C'est une condamnation.

Jones réprime un sourire cruel.
« Modifié: mercredi 17 février 2010, 02:33:31 par Érogène Jones »

Kairi

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 26 mercredi 17 février 2010, 13:56:28

Les yeux fermés, Kairi subissait les caresses des doigts de Jones. Les yeux fermés qui ne cessaient de pleurer. Malgré toute la colère et la tristesse qu’elle éprouvait, son corps s’éveillait aux caresses de l’homme qui la surplombait. A sa grande honte, elle sentait le désir monter en elle. Elle essayait de bouger pour se soustraire à la torture qu’il lui imposait. Mais c’était peine perdue. Pire, chacun de ses mouvements ne faisaient qu’amplifier les sensations qui la parcouraient.

Elle avait envie de vomir mais c’était d’elle-même qu’elle était malade. Comment pouvait-elle éprouver du plaisir face à une telle humiliation ? Son corps avait pris le dessus sur elle comme doué d’une volonté propre. Elle était incapable de le contrôler, de contrôler ces réactions. Ses seins pointaient, ses muscles se tendaient sous sa peau, son sexe s’humidifiait.

« Ton corps est tellement réactif... C'est magnifique, Kairi. Si j'osais, je t'embrasserais. Tu es tellement trempée... C'est quelque chose dont tu as besoin, n'est-ce pas? Cela fait bien trop longtemps que tu ne t'aies pas laissée jouir... Mais n'oublie pas notre jeu, Kairi, ne l'oublie surtout pas... »

Elle ne le voyait pas mais au son de sa voix, elle comprit qu’il jubilait. Il prenait du plaisir, un plaisir immense à l’humilier et à la dominer. Un plaisir pervers et sadique.

Il la toucha une fois de plus lui arrachant un gémissement. Elle s’entendit gémir comme si elle réclamait ses caresses. Cela finit de la torturer, de lui faire peur. Elle avait peur d’elle-même. Encore un peu et il arriverait à la faire jouir. Elle le savait. C’était une évidence à présent.

Alors, elle abandonna le combat. Elle laissa son corps, qu’il fasse ce qu’il veut. Elle n’avait plus le courage de lutter. Tout ce qu’elle put faire, se fut de murmurer ces paroles :


« Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi m’humilier ainsi ? Tu étais si gentil avant, si doux, si prévenant. Jamais tu n’aurais voulu me faire du mal. Tu m’aimais. Tu m’aimais quand nous étions au lycée, quand on sortait ensemble. Tu prenais soin de moi. Comment as-tu pu te transformer en monstre ? Comment ? »

Elle éclata en sanglots. Elle le laissait agir à sa guise maintenant. Elle essaya juste de protéger un bout de son esprit en essayant de s’évader ailleurs pour oublier ce qu’il lui faisait et la trahison de son propre corps. Ce dernier ne se fit d'ailleurs pas prier. La tension trop forte finit par faire basculer la jeune femem dans l'orgasme. Un orgasme violent qui l'a fit crier mais ne lui apporta que honte et dégoût d'elle même.
« Modifié: jeudi 25 février 2010, 12:15:32 par Kairi »

Érogène Jones

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 27 lundi 06 décembre 2010, 14:07:16

Chiyoko a 23 ans, mais elle en fait 25. Elle est grande, la fille la plus grande de sa classe de cinquième à vrai dire. En plus de sa taille, ses deux dents de devant qu'elle trouve beaucoup trop grandes la complexent beaucoup, et elle tente de les cacher à tout prix derrière sa main, ce qui ne fait que les souligner, les rendre encore plus évidentes. Elle est pourtant jolie. Assez en tous cas pour que ses pochtrons de clients lui laissent des pourboires et tentent de lui pincer les fesses. Lorsque cela arrive, elle glousse et fait semblant d'aimer ça.

Elle a un procès en cours, une plainte pour violence conjugale qu'elle a posée pour punir son petit ami de ne pas avoir partagé avec elle sa dose d'héroïne.

Ce soir, Chiyoko vient de finir de nettoyer la dernière table. Elle y retourne les chaises une à une  pour pouvoir passer un coup de balais. Ensuite, l'inventaire devra être fait, puis la fermeture, et elle pourra traverser le parc effrayant qui mène vers chez elle pour aller s'enfoncer sous sa couette. A cette pensée, elle laisse échapper un long bâillement.

-Alors, on est fatiguée ma jolie?

Rire gras de Mr Abe et de Mr Miara, tous les deux accoudés au comptoir. Les deux derniers clients, qui restent pour discuter un moment, boire un dernier verre avec Akira le patron. C'est Akira qui a parlé. Le trio est mollement tourné vers elle, et attend une réaction. Alors Chiyoko se force à sourire (une main crispée devant sa bouche) et à bomber la poitrine pour mieux leur lancer un clin d'œil enjôleur.

Aussi loin qu'elle se souvienne, elle n'a jamais eut de remords à jouer son numéro d'allumeuse. Pourtant, elle n'a jamais trompé son homme, pas même une fois. Et sa fidélité est son plus grand secret et sa plus grande faiblesse... Si Abe, Miara et les autres dockers qui viennent se désaltérer dans ce bar étaient au courant, elle convaincue qu'elle pourrait dire adieu à la moitié de leurs pourboires. Elle a peut-être tord.

Le déclic de la porte qui se referme, alors que le courant d'air froid passe sur ses chevilles. Elle ne l'a pas entendu entrer.

-Désolé monsieur, on ferme.

Akira n'a pas levé les yeux lorsqu'il a prononcé ces mots. Chiyoko si.

Un jeune homme à la beauté incroyable, malgré sa chemise froissée et ses cheveux en bataille. Il se tient devant l'entrée, et elle comprend à son front luisant de sueur et le mouvement de ses épaules qu'il est en train de reprendre son souffle, comme s'il venait de courir jusqu'au bout de ses forces. Pourtant, pas un son ne sort de sa bouche.

Même si elle ne parvient pas à croiser son regard, elle peut percevoir chacun de ses traits. Elle songe, sans pouvoir se l'expliquer, qu'ils sont chargés de violence.

-Monsieur?

Cette fois, Akira lève la tête. D'un même geste gracieux, le jeune homme retire son manteau, le plie et le pose sur le dossier d'une chaise, alors qu'il fait un premier pas vers le comptoir. Chacun de ses pas résonne dans un silence qui ne semble pas le mettre mal à l'aise, comme s'ils ne sentait même pas les trois regards hostiles qui sont posés sur lui. Celui de Chiyoko est surtout ennuyé. Pitié, pas encore un client... Elle tombe de fatigue, et elle doit être demain à l'aube pour l'ouverture, lorsque la première vague viendra prendre son "petit déjeuner du docker", un œuf cassé dans un demi de bière. Elle ne parvient pas à imaginer ce jeune homme en avaler un, ce qui signifie qu'il n'a rien à faire ici de toute façon.

-Ce pur malte, sur la troisième rangée. Un double.

Après un moment de flottement, Akira soupire. Il hausse les épaules et obtempère, en laissant même la bouteille. Chiyoko songe qu'il a du noter la qualité de la chemise noire du jeune homme, et qu'il espère un bon pourboire... A moins qu'il n'ait remarqué, comme elle, cette rage sourde dans sa démarche, dans sa façon qu'il a eut de poser ses mains crispées sur le comptoir. Cette homme est dangereux, elle en est persuadée, peut-être qu'Akira a eut peur, lui aussi.

Non. Comme le montre le calendrier des élections syndicales affichées contre le mur, entre le jukebox et la cible de fléchettes, Akira n'est pas du genre a se laisser marcher sur les pieds. Akira n'a peur de rien, surtout pas devant deux syndiqués qui le respectent et ont voté pour lui. S'il avait trouvé ce jeune homme menaçant, même un tout petit peu, il lui aurait fait foutre le camp.

Elle sourit, à demi rassurée, et se remet au travail. Abe et Miara, eux, de sourient pas. Pas même un petit peu.

Claquement du verre sur le comptoir. Le jeune homme se redresse en silence, et fait quelques pas vers les toilettes. Comment peut-on marcher aussi calmement et avoir l'air aussi furieux?

-Où est-ce que tu crois aller?

Mr Abe lui bloque le passage, ses bras musclés croisés sur sa poitrine. Mr Miara s'est levé. Akira observe en silence, et Chiyoko, elle, redouble d'énergie pour passer le balais, malgré le mauvais pressentiment qui s'insinue en elle. Elle frotte le plus silencieusement possible, et tend l'oreille pour ne rien perdre de la suite.

-Aux toilettes. Pour me rafraîchir.

-Désolé mon gars, les toilettes sont réservées aux clients.

-Je suis un client, j'ai commandé un whisky.

-Oui. Mais tu ne l'as pas payé...

Ils s'observent en silence, et la serveuse regrette que le jeune homme lui tourne le dos. Elle aurait aimé savoir si son visage est aussi beau et dangereux qu'elle l'imagine à cet instant. Si c'est le cas, cela ne semble pas émouvoir Mr Abe outre-mesure.

-Laissez-moi passer.

La suite est confuse.

Elle n'est pas sûre, mais elle pense que Miara a bougé en premier. Il a voulu se rapprocher, serrer de plus près le jeune homme. La seconde suivante, il atterrissait sur une table qui volait en éclats. Quant au jeune homme, elle ne l'a pas vraiment vu frapper monsieur Abe. Il a esquivé un coup de poing du docker, puis a fait un geste vif, puis un autre, chacun suivis d'un craquement sinistre et d'un horrible cris de douleur.

Mr Abe s'effondre, et ne se relève pas.

Akira a bondit de derrière le comptoir, une bouteille vide à la main, et Miara secoue sa carcasse pour repartir à l'assaut. A partir de là, le combat est brutal et bordélique. Même s'il sait se battre, elle ne le voit pas donner le moindre coup de pied retourné ou autre figure martiale artistique qu'elle a pu voir dans les films d'action. Il est vicieux, rapide et efficace. Un revers de main dans une pomme d'Adam. Une tête qui heurte le comptoir. Un autre craquement, et elle est sûre que l'angle du bras d'Akira n'est plus vraiment naturel.

Et avant qu'elle puisse  décider si elle doit rester sur place, le frapper avec son balais ou prendre les jambes à son cou, le silence est revenu.

Il a la lèvre en sang, tout comme son front qui a été coupé par la bouteille du patron. Possiblement une côte cassée. Ses adversaires, eux, sont au sol et ont les plus grandes difficultés à respirer.

A vrai dire seul Akira bouge encore.

Il rampe péniblement, et chaque geste crispe son visage de douleur. Elle peut le voir parce que c'est vers elle qu'il se dirige, et elle croise même son regard suppliant.

Calme à nouveau, du moins en apparence, le jeune homme revient au comptoir et se serre un autre verre. Il l'avale d'une traite et revient à Akira. Craquement de bois brisé, et Akira ne bouge plus. De la chaise qu'il a abattu sur le dos du patron, il ne reste qu'un pied qu'il tient encore dans sa main.

Il relève la tête vers elle et la cloue sur place d'un regard menaçant, débordant d'une violence qui fait monter des larmes aux yeux de la jeune fille. Il jette le pied de chaise sur le sol. Elle pousse un petit cris.

-Reste là.

Chiyoko hoche la tête et rentre les épaules. Elle a envie de s'écrouler et de se mettre à pleurer. Elle pense à sa mère, à son père, à tout ce qu'elle aurait pu faire pour ne pas être ici ce soir, piégée avec ce type. Elle veut lui demander ce qu'il va faire d'elle, mais elle n'ose pas prononcer le moindre mot.

Ce taré se détourne. Il marche et fait exactement comme il l'avait dit : Il va aux toilettes. Il va au toilette pour se rafraichir. A travers la porte, elle entend l'eau couler un moment. A l'oreille, elle l'imagine en train de s'asperger le visage. Une fois, deux fois, trois fois. Le clapotis du lavabo cesse soudain, car il a coupé le robinet.

Silence, troublé par le bruit d'une respiration courte, saccadée. Est-ce que... est-ce qu'il serait en train de pleurer?

-MERDE!

Elle sursaute et laisse tomber son balais. Mon dieu, faîtes qu'il n'est pas entendu le bruit! Mais qu'est-ce qui lui prend de hurler comme ça! Et toi ma fille? Qu'est-ce qui te prend de rester ici comme une conne? Mais cours, grande perche! La porte n'est qu'à quelques mètres, et il ne l'entendra même pas s'ouvrir... Ou alors passe derrière le comptoir, décroche le téléphone et appèle la police. Il n'osera rien te faire si la police est en route, si?

Chiyoko réalise alors qu'il est sortit des toilettes, et qu'il la contemple, le visage plongé dans la pénombre.

-Je... Je ne dirais rien...

En guise de réponse, il pose un doigt sur ses lèvres. Elle se tait aussitôt.

***

Chiyoko est allongée, la joue droite posée sur le sol. Chemisier ouvert, soutient-gorge dégrafé, sa culotte sur les cheville. Son front est luisant, ses joues sont rose vif, elle essaye à grand peine de reprendre son souffle.

Seigneur... Même sous héroïne elle n'avait jamais joui comme ça.

Une main, c'est tout ce dont il a eut besoin. Une main et un regard de braise... Elle se mord la lèvre inférieur, honteuse du désir qui s'est emparé d'elle. Lorsqu'il avait terminé, qu'il avait étendu sur le sol son corps terrassé par l'orgasme, il a sortit son portefeuille et lui a jeté une poignée de billets au le visage. "Pour le verre, le ménage et le coup de téléphone.".

Le coup de téléphone, il le passe en ce moment même. Samy, passe moi le Grec. Il est sorti? Alors tu lui transmettra un message. Je demande l'impossible et il me le faut pour hier... Elle ne comprend qu'un mot sur deux, car ses tempes sont encore douloureuses de plaisir. Il parle de "dossier",  et d'une certaine Kairi et de tout un tas de choses qui sont sans importance pour une fille comme elle. Elle s'en fiche. Elle ne veut pas savoir.

Lorsqu'il raccroche le téléphone, elle se risque à ouvrir un oeil.

Il est assis derrière le bar, la tête entre ses mains. Immobile. Chiyoko ferme les paupières et se laisse glisser dans un sommeil qui se mêle à l'extase douce et moelleuse d'une jouissance encore fraiche.

***

La jeune fille le regarde depuis son balcon. Elle a passé un peignoir, car elle sort manifestement de la douche. Jones est debout dans la nuit. Chemise déchirée, cheveux mouillés, collés au sang sur son front. Une bouteille vide à la main.

Lorsqu'il demande à Miki de le laisser rentrer, il est surprit car elle a la réaction la plus mature qu'il puisse imaginer : Elle éclate de rire. Il sourit en retour, un sourire lointain, sincèrement amusé.

-Ne bougez pas, sensei. Je vous ouvre.
« Modifié: lundi 06 décembre 2010, 14:23:20 par Érogène Jones »

Kairi

Humain(e)

Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]

Réponse 28 lundi 13 décembre 2010, 23:00:15

L’eau coulait sur la peau rougit et irritée de la jeune fille dont les larmes se mêlaient à l’eau de la douche. Sa peau saignait à certains endroits tellement elle l’avait frottée. Kairi avait voulu se débarrasser de la moindre odeur de l’homme qui l’avait humilié. Comment avait-il pu lui faire ça ? Ce n’était plus l’homme qu’elle avait connu et aimé. Il était tout l’opposé. Jones était devenu un monstre inhumain.

Une fois finit sa séance de torture, il l’avait jeté de la voiture et était parti à toute vitesse. La pauvre jeune femme, toujours à moitié nue, c’était traînée comme elle avait pu jusqu’à son petit appartement. Noyée dans ses larmes, elle avait avancé tel un zombie, vers la salle de bain. Une fois débarrassée du peu de tissu qui le recouvrait encore, elle était entrée dans la douche, avait ouvert l’eau et s’était laissée tombée au sol. Les larmes inondant son visage furent nettoyées par l’eau. Prostrée, il lui fallut une bonne dizaine de minutes pour attraper éponge, gel de douche et commencer à se frotter la peau avec vigueur.

Rien, rien ne devait subsister des immondices qu’il lui avait faites. Aucun millimètre de sa peau ne devait échapper à l’éponge salvatrice. Elle avait l’impression que l’odeur de l’homme ne la quittait pas, ne la quitterait jamais ! Ça n’aurait pas été pire s’il l’avait vraiment violée.

Elle n’avait rien compris à sa manière d’agir. Sa logique lui échappait totalement. Mais d’ailleurs y’avait-il une logique à tout ça ? Pour lui, peut-être. Pour elle, non. Kairi ne comprendrait jamais comment il avait pu agir comme ça ! Avec elle ou une autre ça aurait été pareil d’ailleurs puisqu’il ne l’avait pas reconnue au départ. Serait-il un violeur en série ou quelque chose comme ça ?

Elle frottait, frottait, frottait toujours et encore même quand la peau rougit, même quand le sang commença à couler. La douleur finit par la faire arrêter et revenir un peu dans le présent. L’éponge se retrouva jetée dans un coin alors que la jeune femme se repliait sur elle-même, ses bras entourant ses genoux repliés contre elle. Jamais, jamais plus, elle ne laisserait un homme la toucher et Jones pouvait bien aller au diable. Elle éclata en sanglots. C’était un cauchemar et elle allait se réveiller. Oui, c’était surement ça ! Un horrible cauchemar ! Pourtant, Kairi savait qu’il n’en était rien. C’était bien la réalité. Il l’avait salie et humiliée, traitée comme la dernière fille de cette planète.
 
Elle ne sut plus quand elle sortit de la douche pour s’effondrer sur son canapé. Mais il était très tard ou très tôt. Le reste de la nuit se passa à se poser la même question à laquelle elle n’aurait jamais de réponse : Pourquoi ?
La jeune femme maudit Jones et alla jusqu’à souhaiter sa mort. Chose qu’elle n’avait jamais voulu pour personne. Cela montrait bien son état d’esprit. Elle la haïssait. Kairi serra ses poings et se jura de ne plus jamais se laisser faire ni par lui, ni par un autre !


« J’espère qu’un jour tu souffriras comme tu m’as fais souffrir, moi et toutes les autres ! »


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