Faisant entièrement confiance à Randal, et ne parlant pas un mot d’anglais, la sorcière le suit en offrant un sourire à la vendeuse qui vient à leur rencontre. Pendant qu’ils parlent, elle laisse son regard errer dans le magasin, repérant d’un coup d’œil les articles qui lui plaisent le plus. Toute cette dentelle, ce cuir, ces tissus fins… Elle se demande ce que ça donnera sur elle.
Quand ils parcourent les rayons, la brune ne perds pas de temps à s’arrêter devant chaque article qui lui fait de l’œil. Elle prend son temps pour choisir la taille, apercevant différentes lettres sur différentes itérations du même article. Elle les porte contre son corps, jugeant du regard s’ils lui vont, et les met dans le panier quand c’est le cas. Ayant repéré la lettre qui semble correspondre à sa taille, le choix des articles suivant est plus rapide.
Avec un sourire, ayant remarqué Randal mettre également quelques pièces dans le panier, la brune le suit vers la cabine d’essayage. Si ça ne tenait qu’à elle, elle se serait déshabillée sur le champs, mais quand elle avait commencé à esquisser un geste pour le faire, le mafieux lui avait fait signe d’attendre.
Enfin seuls derrière le rideau qui les séparaient du magasin, Céleste ne perds pas de temps pour retirer sa robe, tirant sur l’un des lacets qui maintenait la robe fermée dans son dos, laissant Randal faire glisser le tissu le long de son corps voluptueux.
« Oh, ne t’en fais pas, Sugar. Je pense que j’ai réussi à saisir leur façon de catégoriser les tailles. Au pire, altérer les vêtements se fait beaucoup plus facilement que les créer avec un peu de magie. »
Un soupire quitte ses lèvres lorsqu’il prend sa poitrine en main, et la brune s’appuie légèrement contre son torse alors que les premiers signes du désir réchauffent déjà ses reins.
« Mmmh, tu tiens à ce que je les souille directement, ces petites pièces de dentelle ? Questionne-t-elle avec un petit rire avant qu’il ne relâche sa poitrine. »
S’ensuivirent une séance d’essayage qui ne fit rien pour diminuer le départ du brasier au creux de ses reins. Le fait d’enfiler ces pièces de tissu si légères, et de voir le regard du colosse sur elle s’il approuvait ou rejetait son choix, étaient au contraire un doux aphrodisiaque, évoquant des images où ils faisaient bon usage de ces acquisitions plus tard.
Quand la vendeuse s’enquiert de quelque chose, et que Randal écarte le rideau pour lui répondre, la sorcière offre un petit sourire en coin à la femme, mettant en avant sa poitrine engoncée dans le sous-vêtement et roulant un peu des hanches pour mettre en valeur le petit bout de tissu qui couvrait à peine sa féminité.
Enfin, à nouveau isolés, il lui offrit une pièce qu’il avait lui-même choisi. Avec un petit rire chaud, l’immortelle se débarrasse de l’ensemble précédent -un soupçon de magie utilisé pour nettoyer le tissu- et prend entre ses doigts le soutien-gorge qu’il lui présente. Avec une dextérité née des précédents essayages, la brune enfile le tissu fin et l’attache dans son dos. Le trou au centre semble effectivement être fait pour accueillir une queue afin qu’elle se loge entre ses seins gainés de dentelle.
« Tu l’as sans doute déjà deviné, Sugar, mais je suggère que nous tentions l’expérience, mh ? »
Et sans plus de tergiversation, la sculpturale sorcière se laisse tomber sur les genoux en bombant sa poitrine. D’une main sûre, offrant un regard malicieux au colosse, elle se dépêche de faire glisser le tissu qui l’empêche d’accéder au chibre dont elle rêve encore une fois de sentir en elle. Elle repousse l’homme jusqu’à ce qu’il prenne place sur le petit banc de la cabine d’essayage. Elle ne perd pas de temps pour se glisser entre ses cuisses et approchant ses seins lourds de l’épaisse masse de chair.
« Mieux vaut lubrifier un peu l’engin, avant, non ? »
Et elle n’attend pas de réponse, venant happer le gland entre ses lèvres déjà humides. Avec un soupire qui s’étouffa contre le chibre du mafieux, elle le prend en bouche plus loin encore, imprégnant de salive la chair fine et fragile jusqu’à ce que ses lèvres se verrouillent à la base et que sa gorge soit déformée par la virilité qui y est engoncée. Elle prend soin de le lubrifier à foison pendant quelques minutes, son regard dardant parfois pour observer les réactions de son amant, avant de finalement le relâcher de l’emprise de ses lèvres gourmandes.
« Il me semble que ça devrait suffire… Souffle-t-elle d’une voix rauque avant de guider l’imposant engin vers l’ouverture qui se dessine dans la dentelle qui couvre ses courbes. »
D’un geste assuré, presque doux pour s’assurer de ne pas lui faire mal, l’immortelle entreprend d’avancer sa poitrine et de faire glisser le gland violacée dans l’accès qui semble fait pour ça. Avec soin, avec persévérance (et un brin de magie pour assouplir le tissu sans le casser), Céleste le fait passer au travers et cale le sexe rigide dans la vallée entre ses seins.
« Opération réussie, il me semble, note-t-elle avec un sourire taquin avant que ses lèvres ne viennent reprendre entre elles le gland qui dépassait d’entre ses seins. »
Il fallait, après tout, conduire le test jusqu’au bout. Ainsi, elle s’occupa de presser sa poitrine contre la queue tendue qui s’était installée et de happer ou lécher le gland à chaque fois qu’il se dessinait à portée. Elle entendait bien lui soutirer une autre cuvée de foutre pour se repaître. Et si, au passage, elle trempait complètement le petit bout de tissu qui masquait à peine sa fleur et qui se glissait dans la vallée de ses fesses ? Ce ne serait qu’un bonus.