Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Vapeurs écarlates [Lucian Kalvenhaar]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Lucie Moreau

Humain(e)

  • -
  • Messages: 215


  • FicheChalant

    Description
    Une humaine rondouillette des plus simples, toujours le sourire aux lèvres.
    Un véritable rayon de soleil.

Vapeurs écarlates [Lucian Kalvenhaar]

mercredi 10 septembre 2025, 22:40:39

Le Eastwood's Saloon avait une image à double tranchant. Il représentait un brin d'exotisme entre les bâtiments modernes et anciens de la ville de Seikusu. Cependant, ce petit puits de culture américaine ravivait une certaine amertume envers cette grande puissance et les souvenirs douloureux qu'elle avait infligés au pays il y a plus d'un demi-siècle. Il était un refuge pour les soldats américains présents dans les bases militaires parsemés ici et là sur le territoire, nostalgiques. Il offrait également ce petit « autre chose » pour changer les habitudes des Japonais. La bonne ambiance amicale, la décoration à la manière des vieux dinner's des bords de routes américaines, tout appelait à passer un bon moment au cœur de cette enceinte. Y compris l'estrade dans le fond du bâtiment, sur laquelle était organisée moult divertissements : karaoké, concert rock ou country, magie, danse et, deux fois par mois, un show de pin-up. Ça aussi, ce n'était pas commun, qui plus est, quand on sait qui faisait ce numéro...

La demoiselle Moreau était déjà assez loin des standards de beauté occidentaux, avec son surplus pondéral, ses hanches et cuisses bien en chair, son ventre un peu gonflé et moelleux. Il n'y avait que son gros fessier et sa poitrine opulente qui pouvaient correspondre à ce que les hommes d'Occident aimaient en général. Bien sûr, il y avait bien des nippones avec de bonnes formes du style chubby, qu'on appelait pocchari, mais elles ne représentaient qu'une infime part de la nation japonaise et étaient loin de faire l'unanimité au sein de cette même société. Malgré tout, et heureusement pour Lucie, la population de Seikusu était des plus mixtes, très variées au niveau des nationalités, donc même si la Française était dodue, il y avait tout de même des chances de plaire. Et puis, il faut le dire, cela reste rare, des spectacles de pin-up !

Il s'agissait là de sa première représentation du mois, et pour cette fois-ci, un autre individu sera présent sur scène avec la rondouillette. Uyeda était un jeune acteur de vingt-quatre ans, habitué des scènes de théâtre, petites ou grandes, et il arrivait parfois qu'il vienne faire lui-même quelques représentations au Eastwood's Saloon. La plupart du temps seul, il prenait place au côté de Lucie lors de spectacles, quand la demoiselle demandait après un partenaire de show. Pour ce soir, il s'était vêtu d'un yukata coloré, aux tons bruns orangés, ainsi qu'une perruque rousse, d'une chevelure si longue...Avec un peu de maquillage, il donnait l'impression de venir d'une autre ère, même d'un monde divin. Et c'est ce qui était recherché !

La musique se lança, Lucie souffla un bon coup pour oublier son stress et la lumière vint la faire briller en plein milieu de la scène. La dodue s'était transformée, pour la soirée, en un magnifique papillon bleu. Sa peau de nacre, parsemée de taches de rousseur, ne faisait que ressortir davantage son costume de soirée. Le galbe de ses cuisses et de ses jambes était mis en valeur avec de simples bas à peine plus foncés que sa peau, terminé par une somptueuse paire d'escarpins. On aurait presque du mal à reconnaître la plantureuse Française, davantage habituée à être à pieds nus ou en bottes de jardinage. Des gants en satin noir accompagnaient sa tenue, rappelant l'aspect velours des ailes d'un morpho bleu. Sa chevelure, dont elle avait accentué les bouclettes rousses, se voyait agrémentée d'un petit accessoire de plumes noires, qu'on aurait pu croire être les antennes du papillon...

Un clien d'oeil par ci, un baiser par là, et Lucie se lança, tel le papillon qu'elle était, à la recherche de fleurs dans le dinner's, s'approchant de clients pour renifler non loin d'eux. Certains rougissaient, quand d'autres souriaient, amusés de par le mignon et le légèrement ridicule des petits pas de Lucie. Parfois, la rondouillette s'amusait à caresser les épaules des personnes présentes, délicatement, ou à leur chatouiller le nez avec ses plumes, quand d'autres encore lui susurraient quelques mots dont elle répondait avec un grand sourire des plus éclatants...

Lucian Kalvenhaar

Avatar

Re : Vapeurs écarlates [Lucian Kalvenhaar]

Réponse 1 jeudi 02 octobre 2025, 12:04:07

Divers sont les styles musicaux qui hantent les mondes, que ce soit sur Terra ou bien dans cet univers-ci, les variétés sont multiples et propre à chaque contrée, chaque culture. Cela va faire une bonne dizaine d'années maintenant que le démon parcours la terre sans pour autant avoir eu encore l'occasion de voyager hors de l’île sur laquelle il a élu domicile, pourtant, ce n'est pas faute d'en avoir la possibilité de part les propriétés mystiques qui ont données naissance aux Sources Onmyo, héritage de son grand-père. Grandit d'une longue existence, il a eu le loisir de voir et d'entendre les changements au fil du temps, après tout, mille an ce n'est pas rien. Si la technologie s'est vu évoluer avec les mentalités, il en va de même pour l'art, aussi bien musical que théâtrale, étant lui même musicien à ses heures perdues durant ses errances à tromper l'ennuie, il s'y est naturellement prit d’intérêt. Si parfois il aime à se perdre dans la nostalgie, il en éprouve chaque fois un sentiment de soulagement quant à l'idée que bien que les époques changent, que la musique se métamorphose, il y a toutefois un esprit de préservation, une note qui reste et qui traverse les âges au même rythme que lui, apportant ainsi cette sensation de ne pas être seul.  Cet amalgame de pensées et d'émotions font qu'il porte aujourd'hui une grande importance au bâtiment Byakko et ce qu'il représente au sein des Sources pour ses invités. Scène de découverte, on y rencontre des artistes venu raconter leurs histoire, au travers de la danse, du chant, de la musique ou même du théâtre, un puits de richesse qui n'a de cesse de se développer sans jamais devenir répétitif ou lassant.

C'est dans l'esprit de cette soif de croissance et découverte que Lucian s'est mis dans l'idée de partir en quête de nouvelle tête, de nouveauté pour une atmosphère supplémentaire à offrir à ses clients mais aussi bien pour son propre plaisir. Étranger aux cultures de ce monde malgré certaine similitude avec le sien, il avait fini par trouver refuge dans un restaurant aux allures anciennes qui dénote totalement avec les autres bâtiments de la ville et dont le style architecturale provient très clairement d'un autre pays, ce qui a par ailleurs favorisé son choix. Ce n'est cependant là la seule raison de sa présence ici, non, il y a bien autre chose, quelque chose qui avait attiré son attention : une affiche. Le thème lui était inconnu, il avait dû se renseigner sur le sujet et à force de lecture, il en était venu à la conclusion que la meilleure chose à voir n'était pas de ce contenter de vidéo mais de vivre pleinement l'expérience en s'y rendant. Ce qu'il attend de ce spectacle et plus précisément de ce cabaret ? Une découverte, un désir, un chamboulement qui le ferait dire que c'est ce qu'il lui faut pour accroître le panel culturel du Byakko House'. Ryotsune et Miyuki sont de grands artistes, mais ils demeurent dans un style traditionnel, il a eu tout le loisir de les voir s'épanouir sur la scène en ayant conscience de leur talent et il sait qu'ils n'auraient rien contre d'apprendre un autre style, c'est pour cela qu'il est venu spécialement ici, à cette soirée, à cet événement, pour se rendre compte de sa convenance à ses besoins.

Assit confortablement dans un fauteuil de cuir rouge, Lucian s'est installé à une table seule, le regard braqué sur l'ensemble de la pièce jusqu'à ce que les lumières s'amenuise en annonce de mise en scène. La musique démarre, l'ambiance s'installe, le groove jazz s'estompe pour laisser place à un rythme plus effrénée. Dans l'obscurité scintille ses iris couleur rubis jusqu'à ce que la scène s'illumine en son centre pour l'entrée en scène de l'artiste, d'une femme au charisme saisissant. Serait-ce la fantasy de sa tenue, sa couleur ou bien ses ailes ? Est-ce l'échancrure de sa découpe qui met en valeur les courbes de son mannequin ? Non , il y a bien plus que cela, il ne s'agit pas là d'un seul élément mais bien d'un tout. Lucie, s'il se souvient bien du nom inscrit sur l'affiche, est de toute évidence celle qui rend à cette scène tout son charme. Il est vrai que son partenaire semble venir d'un autre temps, d'un autre monde, mais en cet instant, aussi magnifique pouvait-il l'être, celle qui capte toute l'attention c'est ce bout de femme aux ailes papillons. Son sourire, son élégance, on y décèle de la sensualité dans ses gestes, si bien que ceux sensé être comme une maladresse sont en réalité parfaitement maîtrisée.  La voir ainsi papillonner autour des clients ne fait que la rendre plus encore captivante, faisant d'elle la meilleure alliée des magiciens, parfaite pour détourner les regards.  Elle flirte, le rictus de ses lèvres est saisissant, elle est un régale pour les yeux et le démon n'y est pas insensible, il se surprend à l'observer plus attentivement, à la détailler plus qu'il ne le devrait, désireux qu'elle se glisse jusqu'à lui pour s’enivrer de cette ardeur qu'elle met à l'ouvrage, de cette joie, de ce plaisir qu'elle semble éprouver à faire ce qu'elle fait. Il se plaît à penser qu'elle aime ça, c'est tout du moins ce qui se dégage de son interprétation, s'en est contagieux.

Lucie Moreau

Humain(e)

  • -
  • Messages: 215


  • FicheChalant

    Description
    Une humaine rondouillette des plus simples, toujours le sourire aux lèvres.
    Un véritable rayon de soleil.

Re : Vapeurs écarlates [Lucian Kalvenhaar]

Réponse 2 mardi 25 novembre 2025, 19:14:58

Lucie, petit papillon bleu, continua son petit manège, légère comme un souffle, virevoltant entre les tables et les fauteuils. Ses ailes de satin se mouvaient doucement derrière elle, comme si elle les battait pour découvrir la salle. La rouquine n'hésitait pas à s'approcher également des demoiselles, faisant mine de cueillir des fleurs en tissu, ici et là. Sa voix, douce et taquine, se mêlait parfois à la musique. Un fredonnement discret, presque enfantin, qui renforçait encore le charme étrange de la jeune femme. À mesure qu'elle progressait, les projecteurs faisaient miroiter son bleu métallique, et chaque pas semblait tracer une étincelle dans l'air tamisé du saloon.

Uyeda se cachait dans l'ombre et observait depuis la scène, prêt à entrer en action au moment prévu. Son rôle, ce soir, n'était pas de voler la vedette à Lucie, mais d'apporter une touche de mystère et de romance à cette chorégraphie à deux, d'être le « guide » qui ramènerait le papillon vers la lumière lorsque le tableau atteindrait son apogée. Ses yeux, soulignés de noir, scrutaient le public avec l'assurance d'un acteur chevronné, mais il ne pouvait s'empêcher de sourire en voyant Lucie improviser, la demoiselle se laissant porter par les réactions de la salle.

Et puis, comme portée par un instinct inattendu, Lucie pivota doucement, ses escarpins glissant avec élégance sur le sol, et ses yeux se posèrent sur une silhouette qu'elle n'avait jamais vu auparavant et qui était « particulière ». Comme elle. Une présence différente, une longue chevelure qui ne correspondait pas du tout aux standards japonais, et puis, ces yeux...Ils se croisèrent et la Française put capter les magnifiques rubis qu'il possédait.

Doucement, la danseuse papillonne, s'approchant lentement du jeune homme qui avait capté davantage son attention, prête à franchir une frontière. Le public autour ne voyait qu'un jeu de plus parmi tant d'autres, un moment séduisant du spectacle...Mais pourtant, quelque chose semblait...différent. Cet homme-là ne la dévorait pas des yeux comme les autres, ne riait pas, ne rougissait pas. Il l'observait juste, profondément, avec ce quelque chose que Lucie ne savait pas nommer. Un frisson qu'elle n'expliqua pas lui glissa le long de la nuque.

Sur son chemin, Lucie se rapprocha d'un serveur, venant lui chuchoter à l'oreille quelques mots. Elle s'éloigna ensuite de ce collègue pour se diriger vers l'éphèbe qui lui avait tapé dans l’œil. Taquine, le papillon rondouillet glissa ses mains sur les bras, puis sur les épaules du jeune homme, un sourire franc sur les lèvres. Elle lui murmura doucement, s'inclinant ensuite légèrement devant la table, geste chorégraphié mais teinté d'une spontanéité nouvelle.

- Bonsoir, monsieur...

La musique, à cet instant, monta d'un cran, signe pour Lucie que la seconde partie du numéro allait commencer. La Française redressa son buste, restant plantée là une seconde de plus, tenue par cet étrange échange. Puis, le spot lumineux se défit du papillon pour se plonger sur la scène, sur Uyeda plus particulièrement, avec un filet à insectes dans les mains. Avec sa main libre, il la passa au dessus de ses yeux, à la recherche du fameux morpho bleu. C'est alors que Lucie se cacha derrière ce bel homme à la longue chevelure de feu, lui faisant un petit signe de « chut » avec son index. Au loin, l'acteur descendit de scène, s'avança vers différents clients et clientes. Il abattit gentiment son filet sur eux, les questionnant sur où était son joli papillon, avant de les relâcher. La rondouillette, quant à elle, s'esquiva lentement, en faisant de plus petits pas avec ses talons qui claquaient sur le sol avec douceur. Elle s'éloigna de cet éphèbe, presque à contrecœur, bifurquant entre les tables en essayant d'atteindre la scène, jusqu'à ce qu'une cliente ne donne la position de la fugitive !

- Ici ! Ici !

Ah, la traître ! C'est alors que la Française se mit à slalomer entre les tables pour éviter le filet d'Uyeda. Il y avait là un léger comique dans la scène, le papillon courant entre les tables pour fuir le dieu et son filet, jusqu'à remonter sur scène, comme prise au piège. Lucie joua la comédie, ayant faussement peur face à cette beauté divine. Doucement, il attrapa la main délicate de la joufflue, faisant mine d'être envoûté, ne souhaitant pas que ce magnifique lépidoptère prenne la fuite. Lucie interpréta la mignonnerie, faisant mine de rougir et d'être timide, toujours sa main dans celle d'Uyeda. Puis doucement, elle vint plaquer ses doigts dodus sur les joues de l'acteur, jouant avec avant de les descendre sur ses épaules et de faire tomber gracieusement le kimono jusqu'à la taille, laissant au public le bon plaisir de découvrir le torse fin et légèrement musclé du dieu.

Des « Ooooh » s'entendirent dans la salle, mais le spectacle était loin d'être terminé ! La Française papillonna autour de l'être céleste à moitié dénudé, lui, la figure mythique de la pièce, jouant avec elle tout en feignant de la guider, la retenir, ou la laisser s'envoler de nouveau. Le public, captivé, applaudissait la chimie inattendue entre la grâce maladroite du papillon et la présence élégante de la divinité.

À son tour, Lucie se défit de ce qui faisait d'elle une merveille de la nature. Petit à petit, la rondouillette déliait les lanières de sa tenue pour se défaire de ses ailes au niveau des hanches, tout en faisant face à son compagnon de spectacle. Uyeda paniqua faussement, la jeune femme secouant la tête avec le sourire sur les lèvres joyeuses mais timides. Le reste de sa jupette suivit le mouvement, ne laissant la demoiselle qu'avec une petite culotte aux reflets bleutés, mettant en avant les courbes de son fessier. Ce fut ensuite le tour des petites ailes sur le haut du corset, que la Française retira avec délicatesse pour en cacher ses seins. Rougissante, elle montra son dos à son nouveau dieu, qui dénoua le corset. Il le fit tomber au sol et cela dévoila la peau de nacre du ventre de Lucie, rougie des anciens liens qui la maintenait...

Les deux petites ailes cachèrent désormais la poitrine de la joufflue. C'est avec un sourire taquin qu'Uyeda se pencha dans son cou pour lui susurrer quelques mots, suivant le script. Il fit semblant de l'embrasser, tira sur son yukata à moitié tombé pour la cacher, et avec un jeu de lumières dorées, ils disparurent de la scène. Un tonnerre d'applaudissements retentit dans la salle, la plupart des client ravis d'avoir pu rire et se rincer l’œil, hommes comme femmes.

Le Eastwood's Saloon retrouva son calme, si l'on pouvait dire ainsi. Après une bonne quinzaine de minutes, Uyeda sortit des loges, se faisant assaillir par les demoiselles célibataires qui cherchaient à s'arracher son numéro de portable, puis fut le tour de Lucie, qui arbora une toute nouvelle tenue. Sur son passage jusqu'au comptoir, la rondouillette se fit complimenter ici et là de sa prestation, le feu lui prenant un peu les joues. Prenant ensuite place sur un haut tabouret, croisant les jambes en collants rouges, elle commanda un grand milkshake à la vanille auprès du barman, chantonnant doucement en attendant sa gourmandise bien méritée.


Répondre
Tags :